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Systeme genital femelle

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Page 1: Systeme genital femelle

Systeme genital femelle

Page 2: Systeme genital femelle

Vue générale de l’ovaire

• L'ovaire comprend deux zones : en 1, le cortex situé en périphérie, où sont situés les nombreux follicules ovariens dont nous allons étudier la destinée. En 2, la médullaire située au centre. C'est un tissu conjonctif qui contient l'irrigation et l'innervation de l'ovaire. La médullaire est en continuité avec le hile.

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Cortex

• Le cortex ovarien est recouvert, en 1, par un épithélium ovarien. Dans le cortex, se situent les nombreux follicules ovariens, fléchés en 2, localisés dans un stroma conjonctif riche en fibroblastes, qui se disposent en faisceaux comme en 3, ou en tourbillons.

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Cortex• L'ovaire est recouvert, en 1,

par un épithélium de surface cubique simple, qui représente l'épithélium péritonéal. En 2, le tissu conjonctif sous-jacent est particulièrement cellulaire. On l'appelle stroma ovarien. De très nombreux fibroblastes y sont disposés en faisceaux ou en tourbillons irréguliers. Ces cellules sont séparées par quelques fibres collagènes ou réticuliniques. En 3, se situent, les follicules ovariens.

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Follicule primordial• Le follicule primordial est

constitué d'un ovocyte d'ordre 1, cellule sphérique et volumineuse, dont le noyau contient, en 1, un gros nucléole et de fins amas chromatiniens. En 2, son cytoplasme abondant et clair est finement granuleux. Cet ovocyte est entouré, en 3, par une assise unique de cellules pavimenteuses, appelées cellules folliculeuses.

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Follicules primordiaux

• En 1, est fléché un follicule primordial. Certains follicules, comme en 2, contiennent plusieurs ovocytes. S'il y a maturation et fécondation, ceci aboutira à des naissances multiples. Bon nombre de follicules primordiaux dégénèrent. Ainsi, en 3, on voit un noyau qui se condense. C'est un follicule dit dégénératif.

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Follicule primordial et follicule primaire

• À partir de la puberté, les follicules primordiaux vont subir une maturation progressive. En 1, est fléché un follicule primordial limité par une assise de cellules folliculeuses aplaties. En 2, des cellules folliculeuses sont devenues cubiques. Elles forment toujours une assise unique qui entoure un ovocyte devenu plus volumineux. L'ensemble porte le nom de follicule primaire.

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Follicule primaire • Voici un follicule primaire à

plus fort grossissement. L'ovocyte est complètement entouré en 1 par une assise simple de cellules cubiques. En 2, il existe une membrane basale autour des cellules folliculeuses. Elle porte le nom de membrane de Slaviansky et devient mieux visible à partir de ce stade. Nous voyons en 3, le stroma ovarien riche en fibroblastes.

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Follicule plein • À ce stade plus avancé, les

cellules folliculeuses, par division, forment plusieurs assises concentriques qui entourent l'ovocyte. C'est le stade de follicule plein En 1, en périphérie de l'ovocyte, se dessine une zone dense, c'est la zone pellucide. En 2, on note la membrane de Slaviansky autour des cellules folliculeuses.

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Follicule plein• Toujours un stade de follicule

plein où l'on voit : en 1, la zone pellucide ; en 2, les cellules folliculeuses, formant deux à trois assises cellulaires autour de l'ovocyte. Elles sont limitées, en 3, par la membrane de Slaviansky. Autour de ce follicule, les fibroblastes du stroma ovarien s'orientent concentriquement. C'est l'ébauche des thèques : en 4, des noyaux plus arrondis sont l'ébauche de la thèque interne.

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Follicule plein: mise en évidence de la zone pellucide

• La zone pellucide, marquée par la flèche, est mise ici en évidence par un PAS. C'est en effet une couche amorphe riche en mucopolysaccharides qui est traversée par de fins prolongements des cellules folliculeuses, prolongements qui entrent en contact avec l'ovocyte.

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Follicule plein: corps de Call et Exner

• Entre les cellules folliculeuses apparaissent quelques gouttelettes isolées comme l'indiquent les flèches. Il s'agit d'un liquide albumineux, la liquor folliculi, sécrété par ces cellules folliculaires qui se disposent d'ailleurs en rosette tout autour. Ces gouttelettes de liquor folliculi, on les appelle corps de Call et Exner.

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Follicule plein: corps de Call et Exner

• L'apparition, en 1, de corps de Call et Exner représente le premier stade d'évolution vers une follicule cavitaire. Les cellules folliculeuses, disposées en plusieurs assises, constituent la couche granuleuse ou granulosa. Les thèques s'individualisent. En 2, la thèque interne est constituée de cellules endocrines sécrétant des oestrogènes. En 3, la thèque externe est une couche membraneuse très vascularisée.

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Follicule cavitaire

• Les gouttelettes isolées de liquor folliculi ou corps de Call et Exner confluent pour former une cavité crescentiforme, fléchée en 1. C'est la cavité folliculaire située entre les cellules folliculeuses de la granulosa qui sont refoulées en périphérie. En 2, la thèque interne est constituée de plusieurs couches de cellules plus ou moins polyédriques à sécrétion endocrine. On voit, en 3, des vaisseaux sanguins. En 4, la thèque externe est plus fibreuse.

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Follicule mûr ou de de Graaf

• Voici un follicule plus évolué, follicule mûr ou de de Graaf où l'on voit en 1, une énorme cavité folliculaire, remplie de liquor folliculi. Elle refoule l'ovocyte en périphérie. En 2, les cellules de la granulosa et en 3, l'ovocyte. À la base de l'ovocyte, en 4, la couche des cellules folliculeuses est plus épaisse et forme le cumulus oophorus. De ce côté également, les thèques, internes en 5 et externes, en 6, sont plus épaisses.

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Follicule mûr ou de de Graaf • Toujours un follicule de de

Graaf. En 1, est fléchée la cavité folliculaire ; en 2, l'ovocyte. Les cellules folliculeuses forment en 3, la granulosa, en 4, le cumulus oophorus ou cumulus proliger. En 5, elles se disposent en couronne tout autour de l'ovocyte, c'est la corona radiata. On remarque également les thèques internes, en 6, et externes, en 7, plus épaisses de ce côté.

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Corps jaune: vue générale

• Après ovulation, le follicule ne dégénère pas directement, mais se transforme en une glande endocrine spéciale, le corps jaune, énorme lumière bordée par un manchon cellulaire épais et festonné. Si l'ovocyte est fécondé, le corps jaune de grossesse persistera pendant les six premiers mois de grossesse pour assurer la synthèse d'hormones nécessaires. S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune ne restera fonctionnel qu'une dizaine de jours. On l'appelle corps jaune périodique.

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Corps jaune

• Au niveau d'un corps jaune, en 1, l'ancienne cavité folliculaire est occupée par un exsudat fibrineux coagulé. Il est bordé, en 2, par les cellules de la granulosa qui ont proliféré et se sont transformées en cellules endocrines appelées cellules lutéales qui synthétisent la progestérone. En 3, les cellules de la thèque interne se sont modifiées en cellules paralutéales. Elles continuent à synthétiser des oestrogènes.

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Cellules lutéales et paralutéales

• En périphérie du corps jaune on trouve en 1 les cellules paralutéales, plus petites et plus foncées que les cellules lutéales, marquées en 2. En 3, des épines conjonctives richement vascularisées, pénètrent plus profondément. Elles sont accompagnées par les cellules paralutéales. Suite à ces pénétrations conjonctives, les cellules lutéales prennent un aspect festonné caractéristique.

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Cellules lutéales et paralutéales

• Un plus fort grossissement montre une épine conjonctive qui amène, comme en 1, de petits vaisseaux sanguins. En 2, les cellules paralutéales, petites et foncées, l'accompagnent. En 3, les cellules lutéales sont plus volumineuses et cylindriques. Dans la paroi de ce corps jaune, on rencontre en 4, des cellules à cytoplasme basal, à contours plus irréguliers, dont le rôle est encore peu certain. Ce sont des cellules K, peu nombreuses dans un corps jaune périodique.

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Cellules K

• Dans un corps jaune de grossesse, par contre, les cellules K, indiquées par les flèches, sont plus nombreuses. À faible grossissement, on les reconnaît facilement à l'acidophilie de leur cytoplasme et à leur aspect déchiqueté.

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Boules de colloïde

• Un corps jaune de grossesse se reconnaît aussi à la présence de nombreuses masses denses, fléchées sur la dia, qui sont des boules de colloïde.

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Dégénérescence d'un corps jaune

• Le corps jaune périodique ne reste fonctionnel que de 7 à 11 jours, la fonction endocrine du corps jaune de grossesse est suppléée après six mois environ. Ils involuent alors de la même façon vers un état fibreux. On observe ici un début de dégénérescence qui se caractérise par une fibrose : une trame conjonctive apparaît en 1, en surface et en 2, entre les cellules glandulaires qui dégénèrent. On assiste à une métaplasie de ce tissu glandulaire en un tissu conjonctif.

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Dégénérescence d'un corps jaune• Dans un état de

dégénérescence plus évolué, en 1, la conjonctivation des cellules glandulaires est devenue totale. Le coagulum fibrineux central se résorbe. On y voit, en 2, à faible grossissement, la présence de taches brunâtres.

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• A plus fort grossissement, ces taches brunes se reconnaissent en fait comme des cellules macrophagiques. Ces macrophages sont bourrés de dépôts brunâtres, tels que le montre la flèche, dépôts d'hémosidérine qui proviennent de la dégradation de l'exsudat fibrineux central.

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Dégénérescence d'un corps jaune

• Après résorption du coagulum fibrineux, la conjonctivation devient plus envahissante. L'ensemble du corps jaune évolue vers une cicatrice fibreuse compacte.

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Dégénérescence d'un corps jaune

• La conjonctivation devenue totale, le processus de cicatrisation se poursuit par un plissement, un ratatinement de cet amas conjonctif.

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Dégénérescence d'un corps jaune

• La cicatrisation totale aboutit à la formation d'une masse conjonctive énorme, d'aspect un peu boudinné. C'est donc la cicatrice d'un corps jaune qui porte le nom de corpus albicans.

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Cellules sympathicotropes-Membrane d'atrésie

• On peut rencontrer dans le hile ovarien, en 1, des amas de cellules à disposition épithélioïde, en relation avec des faisceaux nerveux. Ce sont les cellules sympathicotropes, semblables à celles rencontrées dans le testicule. En 2, est fléchée une membrane d'atrésie.

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Vestiges des possibilités mâles présentes chez l'embryon

• Dans le hile de l'ovaire, subsistent généralement des restes embryonnaires, marqués par la flèche, qui sont des vestiges des possibilités mâles présentes chez l'embryon.

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Uterus

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Vue générale de l’uterus

• La paroi de l'utérus est faite essentiellement de deux tuniques : en 1, la muqueuse, qui porte le nom d'endomètre ; en 2, la musculeuse ou myomètre, formée de cellules musculaires lisses. Dans l'endomètre, on distingue deux zones : en 3, la zone profonde résiduelle, d'aspect plus foncé, qui reste toujours présente. En début de cycle menstruel, elle permet la régénérescence de la zone fonctionnelle, fléchée en 4, qui desquame lors de chaque menstruation.

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Vue générale • En 1, le myomètre ; en 2, la zone

résiduelle ; en 3, la zone fonctionnelle. Cette dernière subit de fortes modifications morphologiques et fonctionnelles au cours des différentes phases du cycle. Nous observons ici la phase de prolifération qui débute immédiatement après la menstruation et se poursuit jusqu'au 14e jour du cycle. Sous l'action des oestrogènes, il y a régénération de toute cette zone fonctionnelle qui avait été éliminée avec le flux menstruel.

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Epithélium de surface et chorion

• Voici une vue de la surface qui recouvre l'utérus. Il s'agit d'un épithélium de surface cylindrique simple, muni d'une différenciation apicale en cils et microvillosités que l'on devine notamment en 1. En 2, le tissu conjonctif de l'endomètre est très cellulaire. C'est le chorion, tissu conjonctif particulier ressemblant au mésenchyme embryonnaire.

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Glandes de l'endomètre• L'épithélium de surface

s'invagine pour former en 1, des glandes tubuleuses rectilignes. Ces glandes restent bien rectilignes pendant toute la phase de prolifération. Toutefois, plus profondément et dans la zone résiduelle, en 2, elles sont plus tassées et deviennent sinueuses.

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Glandes de l'endomètre en phase de prolifération

• Voici un détail de l'aspect de l'endomètre en phase de prolifération. En 1, la lumière des glandes tubuleuses rectilignes est relativement étroite. Elle est bordée par un épithélium cylindrique simple, fléchée en 2. Puisqu'il y a régénération de toute la zone fonctionnelle, il est normal d'y rencontrer de nombreuses mitoses, comme en 3.

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Curetage de l'endomètre: phase de prolifération

• Un curetage ne prélève que la surface de l'endomètre et les glandes nous apparaissent en incidence transversale. On voit, en 1, une lumière étroite bordée par un épithélium cylindrique simple. Notons la caractéristique essentielle à ce stade de prolifération: la présence de mitoses en 2, dans l'épithélium ou en 3 dans le chorion. Ce chorion, peut contenir, en 4, de très légères traces d'oedème.

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Curetage de l'endomètre: phase de charge glycogénique

• Sous l'effet de la progestérone qui se joint aux oestrogènes, survient la phase de charge glycogénique, ou de glycogénopexie, qui subsiste du 15e au 18e jour En 1, la lumière des tubes glandulaires devient plus large. En 2, au pôle basal des cellules apparaît une zone claire. Il s'agit de l'accumulation basale d'une gouttelette de glycogène, dans ces cellules qui entrent en activité.

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Curetage de l'endomètre: phase de charge glycogénique

• Voici l'aspect des glandes à ce stade: la lumière est plus large. L'épithélium cylindrique simple forme trois anneaux concentriques caractéristiques: en 1, le plus externe, clair, est formé par l'accumulation basale de glycogène.Le second, en 2, correspond aux noyaux centraux et le plus interne, en 3, est l'anneau rosé du cytoplasme refoulé au pôle apical des cellules. Remarquez l'absence de mitoses ainsi que de l'aspect pseudostratifié.

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Curetage de l'endomètre: phase de sécrétion

• La phase de sécrétion se produit du 19e au 23e jour. Déjà à faible grossissement, les tubes apparaissent plus déformés, comme au niveau des flèches 1. La lumière de ces glandes aussi apparaît relativement large. En 2, le chorion est très rose. En fait, il est fortement oedématié à ce stade.

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Curetage de l'endomètre: phase de sécrétion

• Voici un détail de ce stade de sécrétion. Le glycogène a été sécrété dans la lumière. L'aspect des trois anneaux concentriques a donc disparu. On retrouve, en 1 l'épithélium cylindrique du premier stade, mais contrairement à ce stade de prolifération, il n'y a plus de mitoses ni d'images de pseudostratification. En 2, la lumière des glandes est beaucoup plus large et plus déformée. En 3, le chorion est bourré d'oedème.

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Endomètre: phase de pseudogestation

• Le stade de pseudogestation caractérise les 24e et 25e jours. L'activité secrétaire continue, mais les tubes se plissent fortement. Ce plissement caractéristique résulte d'un affaissement de la paroi de l'endomètre suite à une résorption de l'oedème. sous l'effet de la diminution du taux de progestérone

Page 43: Systeme genital femelle

Glandes de l'endomètre: phase de pseudogestation

• Voici l'aspect plissé des glandes de l'endomètre qui caractérise le stade de pseudogestation. Ce plissement donne, en 1, des images d'épines conjonctives qui s'enfoncent dans la lumière du tube. En 2, sur ces épines, les cellules glandulaires cylindriques simples se disposent en houppes épithéliales. En 3, dans le chorion. Remarquez l'absence d'oedème lui a été résorbé ainsi que la forte densité cellulaire.

Page 44: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de pseudogestation

• En 1, sont fléchés les tubes glandulaires plissés. Une autre caractéristique de ce stade de pseudogestation, c'est en 2, les artérioles qui se spiralisent Ce trajet hélicoïdal se marque donc par une succession de coupes transversales ou obliques de la même artériole. Cette spiralisation artérielle résulte au de l'affaissement de l'endomètre, suite à la résorption de l'oedème.

Page 45: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de prédécidualisation

• On observe en 1 le plissement des tubes qui caractérise le stade de pseudogestation. En 2, en surface de l'endomètre, apparaissent déjà les caractéristiques du stade suivant: le stade de prédécidualisation au 26ème jour. Le chorion de cette zone apparaît plus compact. Les fibroblastes se sont en effet modifiés en cellules plus volumineuses, appelées cellules prédéciduales.

Page 46: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de prédécidualisation

• Voici en 1, les cellules prédéciduales. Le noyau est devenu plus volumineux arrondi et clair ; le cytoplasme plus abondant est bourré de glycogène et de lipides, et donc clair. Les limites cellulaires ne sont pas nettes. En 2, on rencontre un autre type de cellules à noyau plus petit, plus chromatique et souvent réniforme, dont le cytoplasme contient des granulations éosinophiles Ce sont des cellules K, à fonction encore inconnue.

Page 47: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de pré-menstruation

• En fin de cycle apparaissent des phénomènes prémonitoires de la menstruation. Suite à une forte résorption de l'oedème, les parois des tubes glandulaires se tassent et ceux-ci apparaissent très déformés.

Page 48: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de pré-menstruation

• Voici un détail qui nous montre des images de déformation des tubes. Progressivement les cellules épithéliales dégénèrent et suite à cette lyse cellulaire les tubes s'ouvrent. Dans le chorion, apparaissent, comme l'indiquent les flèches, différents types de globules blancs.

Page 49: Systeme genital femelle

Endomètre: phase de menstruation

• La menstruation se caractérise par l'apparition en 1 de globules rouges dans le chorion. Toute la zone fonctionnelle de l'endomètre se désagrège et est évacuée avec le flux menstruel. On y trouve donc, en 2, les tubes glandulaires tout fait déformés, et en 3, des fragments d'artérioles spiralées.

Page 50: Systeme genital femelle

Endomètre: gestation

• S'il y a gestation, la paroi de l'endomètre se modifie. En 1, les cellules du chorion sont devenues volumineuses. Ce sont les cellules déciduales. En 2, les glandes de l'endomètre sont tout à fait déformées et sont délimitées par un épithélium de hauteur variable.

Page 51: Systeme genital femelle

Endomètre: gestation: cellules déciduales

• Voici une vue de ces cellules déciduales de l'endomètre qui caractérisent une grossesse. Ce sont des cellules globuleuses et jointives entièrement délimitées, par un réseau conjonctif de fibres réticuliniques marqués par la flèche. Ceci les différencie des cellules prédiciduales dont les limites cellulaires n'étaient pas toujours visibles.

Page 52: Systeme genital femelle

Endomètre: gestation: cellules déciduales et cellules K

• Entre les cellules déciduales fléchées en 1, limitées par un réseau de fibres réticuliniques, on rencontre, en 2 des cellules K caractérisées par un noyau dense réniforme et de granulations acidophiles.

Page 53: Systeme genital femelle

Muqueuse du col utérin • La muqueuse du col

utérin est très différente selon que l'on se situe au niveau de l'endocol, en 1 ou de l'exocol, en 2. En 1, l'endocol possède un épithélium cylindrique simple. En2 l'exocol présente un épithélium non kératinisé, très riche en glycogène, semblable à l'épithélium vaginal.

Page 54: Systeme genital femelle

Muqueuse du col utérin

• On observe, en 1, la transition brusque entre l'épithélium cylindrique simple de l'endocol et l'épithélium épidermoïde de, l'exocol, noté en 2. En 3, l'épithélium de l'endocol forme des replis qui, sur coupe, donnent l'impression de glandes et auxquels on donne le nom, faussement mérité, de glandes endocervicales.

Page 55: Systeme genital femelle

Oeufs de Naboth

• Parfois, ces glandes cervicales peuvent devenir kystiques, comme sur ces images. Ces formations kystiques, délimitées par un épithélium cubique et remplie de mucus, sont appelées oeufs de Naboth.

Page 56: Systeme genital femelle

Vue générale

• Les portions glandulaires muqueuses, fléchées en 1, sont entourées, en 2, par des cellules musculaires striées squelettiques.

Page 57: Systeme genital femelle

Glandes de Bartholin

• L'épithélium du canal excréteur des glandes de Bartholin peut devenir épidermoïde comme en 1. On voit, en 2, les portions glandulaires muqueuses.