surf fm n°2

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SURF FM 102.3

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Journal local du mois de juin. Distribué sur le sud des Landes

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SURF FM 102.3

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SURF FM 102.3

AVIS AUX AUDITEURS

SURF FM était en maintenance technique ces derniers temps et vous l’avez certaine-ment entendu ! Donc toutes nos excuses pour la gêne occasionnée, en espérant que vous capterez mieux maintenant. Bonne écoute !!

Si on vous dit soleil, musique, vagues, girly, 21… C’est le mois de juin. L’un de nos mois préférés !

Le mois de juin est un mois très spécial et très attendu. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est le premier mois de l’été ! Mois qui célèbre la musique et le surf aux quatre coins de la planète.Les meilleures surfeuses vont s’affronter aux Bourdaines avant que nous prenions nos planches le 19 juin pour en faire autant (ou presque !) pendant le Surfing day, journée internationale dédiée au surf.

Enfin, 2 jours après, si vous n’avez pas trop de courbatures, c’est la fête de la musique ! «Faites de la musique» qui tombe le premier jour de l’été, merci Jack Lang. L’idée était, il y a presque 20 ans, de faire descendre les jeunes dans la rue, suite au constat qu’un jeune sur deux joue d’un instrument ! Une belle opportunité de profiter d’événements gratuits ! Du côté de chez nous, malheureusement, il ne se passe pas grand chose. Peut-être que l’année prochaine nous nous retrouverons tous sur la plage avec des instruments pour un concert cacophonique géant ! Non mauvaise idée…avis à ceux qui aiment la musique, s’il vous plaît faites quelque chose, pour une fois qu’une journée est consacrée à cette passion universelle ! Alors prenez-en plein les oreilles, surfez, faites le plein avant d’enta-mer les deux mois de folie à venir.

L’équipe Surf fm

./SOMMAIRE3 - EdItO

4 - RAdIO SURF FM 102.3

4/5 - 40

6/7 - SURF

8/9 - dANS LE VERt

10 - PAPIERS SVP

12/15 - MUSIQUE

16/17 - ShOPPINg

18/19 - COIN détENtE

{EDITO}

Association Starcom, loi 1901 / SURF FM, 490 avenue des forgerons, 40150 Soorts-Hossegor – www.surf-fm.fr - Journal édité par Sud Ouest Service’s à Saint Geours de Maremne - Directrice de publication & Rédactrice en chef : Kaël A. Hunold, [email protected] – Assistante de Rédaction : Alice Duin, [email protected] - Rédacteurs : Fathia Hoyet, [email protected] -

Olivier Hamelin, [email protected] - Photographe : Céline Hamelin, www.celinehamelin.com - Conception graphique : iK.DSGN – Directrice commerciale Anne-Laure Baillet, [email protected] - Assistante commerciale : [email protected]

Publicité : Sarl C4 // E-mail : [email protected]

./6/7

./18 ./6

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L’APéROShOw L’équipe se déplace pour vous faire par-tager les meilleures soirées en direct du site !

Retrouvez toutes les infos sur notre site www.surf-fm.fr

Le 11 mai, Cyrille Cury alias White, nous a présenté la Skeudi Hip Hop Party qui se déroulait à Angresse le 15 mai.Cet événement, organisé par l’association Avang’artistes dont il est le fondateur, avait pour objectif de promouvoir la culture hip hop à travers des concerts, des shows de danses, des démos de DJ et de graffitis.

[email protected]

Quitterie Devilder et Caroline Manuel, associées de L’atelier des Dames, étaient nos invitées le 12 mai à l’occasion de l’ouverture de leur nouveau showroom dans la zone Pédebert à Hossegor. Elles nous ont invités à découvrir leurs bijoux fantaisies qui sont éthiques et écologiques.

www.latelierdesdames.fr

Le sud des Landes a enfin une antenne Surfrider Foundation et c’est Martine Albertin qui est venue nous la présenter le mardi 17 mai. Elle en a profité pour nous rappeler les missions et actions menées par l’association qui lutte pour la protection des océans.

www.surfrider-sud-landes.net

Il y avait du monde au studio le 20 mai. Tout d’abord, Alexandra Lux, l’une des trois jeunes femmes qui ont traversé l’Atlantique en paddleboard en 2009, nous a parlé de la sixième édition Oceanman longue distance qu’organisait le club de sauvetage côtier de Capbreton les 21 et 22 mai. Pour la deuxième fois consécutive, Julien Lalanne remporte le titre deux semaines avant les sélections pour les championnats d’Europe.

[email protected]

LES ÉMISSIONS.....................................................................................................

LA MAtINALE 8h30-9h30 du lundi au vendredi - de l’actu, des invités, et du bon son.

déLIVREz-MOI ! 09h05 La rubrique littéraire du mardi

présentée par Elise.

L’ACtU SURF 18h-19h tous les lundis - 100 % surf

dJ’S SEtS 20h-21h tous les vendredis soirs

ARNOROCk SESSION Emission bimensuelle Rock ! - le samedi

18h-19h

MIChAëL h.I.P. h.O.P Emission bimensuelle - le 1er mercredi du mois 18h30-19h30

facebook.com/radiosurffm/[email protected]

RADIO SURF FM

LA MATINALE......................................................................................................Ils font bouger « le coin » et ils étaient les invités de Kaël et Fathiadans la Matinale le mois dernier.

contact : www.surf-fm.fr

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Les sacs Rockmafia ont la côte ! La marque d’accessoires qui monte est dans toutes les bouches des fashionistas. SURF FM recevait le 24 mai l’une de ses fondatrices, Elise Durand Wallon. Elle est venue nous parler de l’esprit Rockmafia, de l’histoire de la marque et des projets à venir.

www.rockmafia.fr

La matinée du 25 mai a été sportive à SURF FM. Gaëlle Coutens, professeur de fitness, s’est lancée dans le projet Haltère & Go Gym, une salle de fitness à Angresse. Elle nous a parlé abdo-fessier, cardio-boxe, aérobic… De quoi nous réveiller !

[email protected]

L’équipe de Carpe Diem, composée de Céline Dupey, Sandrine Champeaud et Benoît Albagli, est également pas-sée au studio le même jour, pour présenter son projet de soirées artistiques autour des sens : cinq soirées à thème mélangeant art, musique et cuisine.

[email protected]

SURF FM 102.3

AgENdA QUARANtE 7-11 juin : Semaine théâtrale « Tous sur les planches » à Soustons (Salle Ro-ger Hanin et Parc de la Pandelle). Tout public. Gratuit. Infos : www.cc-macs.org9-12 juin : Festival de la Comédie à Dax. Infos : www.dax.fr11 juin : Théâtre « Paroles citoyennes » à Capbreton (Casino municipal, Salle Ph’art). Tout public. Entrée libre. Infos : www.cc-macs.org14 juin : Conférence sur le passé du village de Solférino à Tyrosse (salle de cinéma) à 18h30 Infos : www.cc-macs.org18-19 juin : Exposition « Métamorphoses de déchets » par Leslie Varella et la fée Crochette à la réserve naturelle du Marais d’Orx. Infos : www.capart.fr19 juin : Vide grenier glisse à Bidart (plage centrale) à l’occasion de la 8ème édition International Surfing Day. Infos : www.surfrider64.com24-26 juin : Root’ Sand Love Festival à Bidart (plage) : manifestation surf, glisse, musique, concerts. Entrée libre28 juin : Soirée Carpe Diem à Hossegor (Casino et discothèque le 15): artistes contemporains, perfomeurs de street art, vidéo, peinture, sculpture, danse, mu-sique rock, jazz. Entrée gratuite. Infos : facebook.com/carpediemandco2 juillet : The Meet Night à Capbreton (Casa Mia) avec full party, DJ’s contest, speed dating géant

En partenariat avec MACS

Daniel Santana est passé nous voir au studio, ce fût un réveil musical brésilien ! Daniel a partagé sa passion pour la capoeira avec nous.

Plus d’infos sur origemngra.com

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Kaël : Alain, tu es né à Brest, tu as commencé à surfer vers 1976 à la Réunion, puis tu as été au lycée à Biarritz. Après tu as fait des études de sciences économiques et tu as créé Gliss’ex-po. Cela a commencé en quelle année ?A : On a créé la société en 1990, à Bayonne et on a lancé les deux premières éditions au Casino Bel-levue de Biarritz. On s’est retrouvés dans un uni-vers qu’on souhaitait être sur la Côte basque mais malheureusement, on était sur la moquette, avec des vrais murs. Donc on s’est dit « Quitte à être sur la Côte basque, on fait un salon les pieds dans l’eau ». Et là, ça a été le succès parce que c’était une grande première en Europe, que quelqu’un organise un salon détente sur une plage. D’ail-leurs, à cette époque, tous mes copains m’appe-laient « Gitan ».

K : Tu es dans l’événementiel depuis long-temps, avec notamment l’organisation de l’étape française du Championnat du Monde de stand up paddle, sport que tu pratiques. Et tu as beaucoup voyagé ?A : Je suis allé en Russie plusieurs fois, dont trois fois avec l’ISPO, qui est un très grand organisa-teur de salons basé à Munich. Avec eux, j’avais la charge d’organiser à Moscou toute une partie du salon dont la partie Board Sports. Donc tout ce qui était surf, skate, snow était sous ma respon-sabilité au salon. C’était super.

Bertrand : Les salons Gliss’expo ont marqué toute une génération de surfeurs avec tou-jours des anecdotes. C’était très profession-nel. Même si tout le monde a des souvenirs de soirées incroyables !

A : On a été les premiers en Europe à avoir fait venir Tony Hawk et les Boys Brigade. Après, nos soirées étaient tellement énormes qu’elles ont même traversé l’Atlantique. Quand j’allais sur les salons à San Diego, qui se déroulaient après Gliss’Expo, tout le monde parlait des soirées qu’on avait organisées. Kanabeach par exemple, pendant trois ans, a autant fait parler de la marque que du salon. Ils avaient un stand qui ressemblait à une vieille ferme avec un poulailler. Il y avait des mouches, des crêpes, des huîtres, du pâté qui traînaient partout et on faisait signer des bons de commande avec des tâches de graisse, de beurre. A la fin, ils avaient lâché toutes les poules qui étaient parties dans le salon. Diane Tell avait pris le micro parce qu’elle était marraine de l’évé-nement à cette époque. Imaginez-vous Diane Tell en train de chanter et des poules courir partout. Ce sont des moments extraordinaires.

K : Rémy, tu es né en 1977 à Biarritz. Tu es un artiste, avec un cv très varié et un sportif qui voyage beaucoup. Tu es dans la création, le de-sign, tu as même créé des magazines comme Freesurfing. Tu organises les Surf Aw’arts, c’est la cérémonie du surf français. Il faut sa-voir qu’un de tes hobbies c’est le golf que tu pratiques de temps en temps avec Alain. De-puis 4 ans, tu es en tournée européenne Live Painting Show et tu te balades avec ton ca-mion. R : On se balade avec ma petite équipe, dans un camion de tournée, dans tous les shops euro-péens, pour faire des démonstrations de peinture en live devant les gens. Ca se passe très bien

K : Tu as sorti trois livres, et tu as créé égale-ment Freegolf Magazine en 2005. Maintenant on connaît nos invités et on va pouvoir par-ler du projet du fameux Salon des Glisseurs. Comment est née cette idée ? A : Avec notre passé à tous les deux, tout le monde nous connaît et on connaît tout le monde. C’est un point important. On a tout de suite un ca-pital confiance qui aide à faire avancer les choses. Quand j’ai quitté Gliss’expo en 2004, on ne ces-sait de me parler de ce salon. Il y a six mois, sous une forte pression, les industries de matériel sont un peu venues vers nous. Elles voulaient vraiment quelque chose. Le Salon des Glisseurs a été an-noncé au mois de décembre à Hossegor pendant la fameuse cérémonie des Aw’Arts, organisée par Rémy. C’est Roland Calaudi, animateur de la soi-rée, qui m’a pris au moment où je m’y attendais le moins en me disant « Alors Alain, ce salon, vous y allez ou pas ? » Et là, devant tout le monde, j’ai été timide pour une fois. J’ai dit « On y va ». Roland qu’on retrouvera comme animateur sur le salon.R : C’est avant tout une histoire de copains. On a une bonne relation avec les shops, avec l’in-dustrie, qui sont pour la plupart des potes. Donc ça nous facilite l’approche. Ce n’est pas évident quand on démarche un projet. L’aspect le plus important est la confiance et on peut dire que cet aspect, on n’a pas à le vendre. C’est assez na-turel.

K : Comment va se passer ce salon ? Qu’est-ce qu’on va y retrouver ?A : Pour ceux qui ont connu Gliss’Expo, on veut refaire la formule gagnante qui va être un peu mo-difiée parce que l’époque a changé. On sera les pieds dans l’eau aux Bourdaines, à Seignosse, et on aura deux parties bien distinctes : une partie professionnelle dédiée aux magasins, aux mé-dias, à la presse, aux fournisseurs, où ils parle-ront chiffres et avenir. De l’autre côté, il y aura une partie grand public avec un village de tentes in-diennes, un peu comme la World Cup de Stand Up qu’on a organisée à Anglet. Du skate, des dé-mos de surf, des signatures par les tops pros qui seront présents car le Quiksilver Pro commence le 4 octobre et notre salon finit le 3. Avec les par-tenaires de Quiksilver, on travaille en synergie sur pas mal de choses. Donc on aura les surfeurs qui seront avec nous. On aura des soirées et des ani-mations en commun.

K : Vous avez prévu des concerts ?A : Tom Frager est parrain du salon. La musique faisant partie intégrante de notre milieu, elle sera

Kaël et Bertrand ont eu le grand plaisir d’accueillir Alain Sevellec et Rémy Bertoche, qui sont venus nous parler du Salon des Glisseurs, 1ère édition de ce nouvel événement.

SALON DES GLISSEurS..................................................................................................................................................................................................................

Alain Sevellec Rémi BertocheBertrand

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à l’honneur. R : La petite nouveauté du salon est qu’au niveau animation, on a un accès à l’Etang Blanc. Donc s’il y a de trop grosses vagues, les démos de pirogues et paddle se passeront sur l’étang. Il y aura des navettes pour faire le transport entre les deux lieux. Il y aura également des consultants de choix comme Patrick Flores pour le surf, ou Enak Gavaggio qui a fait cinquième aux Jeux, pour la partie montagne. Tout s’articule bien pour que ce soit une belle fête.

B : Il y aura possibilité de tester du nouveau matériel et des accessoires ?A : C’est vraiment un salon pour les boardriders. Les marques présenteront toute la panoplie du surfeur qui surfe et pas du surfeur qui ne surfe pas. Les surfeurs et passionnés attendent de tester du matériel donc les marques mettront sur la plage et autour de l’étang les planches, les dérives, les leashs, les combinaisons. Tout pourra être testé par le grand public.

K : Qu’est-ce que vous voulez amener de diffé-rent avec le Salon des Glisseurs par rapport à Gliss’Expo. A moins que vous ne vouliez refaire la même chose.

A : La principale différence est que l’on s’est axés uniquement sur la partie technique et ma-tériel alors que Gliss’Expo était ouvert aussi à la partie textile. Avec Gliss’Expo, on a été victimes d’un tel succès que le salon a grossi très vite, puisque chaque année on faisait +100, +150% de chiffre d’affaire. Pour la petite histoire, on a fini sur 22000m2 de tentes couvertes. Presque 700 personnes travaillaient sur le salon, 800 marques et 500 stands étaient présents. On était deve-nus très gros. Le but du jeu maintenant est de se concentrer sur les « board sports » et la partie

technique. La grande différence n’est que là. En ce qui concerne l’ambiance, les fêtes, il n’y a rien à rajouter.

B : Au programme, animations, jeux-concours et une brocante du surf aussi. J’ai vu que ça existe aux Etats-Unis mais ça n’existe pas sur la côte landaise. C’est une première.A : En fin de saison, les premiers à vouloir se dé-barrasser de leur matériel ou à vouloir en racheter du nouveau, c’est surtout les écoles de surf. Pour l’instant, on part sur du matériel du quotidien. Maintenant, on n’est pas à l’abri que quelqu’un vienne avec son bijou.

B : Il y aura également de l’art ?R : L’idée est de proposer des choses originales et de faire que visuellement, le salon marque les esprits. On va s’atteler à mettre le surf en avant, à faire la promotion du surf français et de tous les acteurs de la glisse.

Pour suivre toute l’actualité du salon : facebook.com/Le-salon-des-glisseurswww.salondesglisseurs.com Du 1er au 3 octobre 2011 à la salle des spectacles des Bourdaines.

SALON DES GLISSEurS..................................................................................................................................................................................................................

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Kaël et Fathia recevaient Linzi dans la matinale pour THE évènement : The Groundswell Festival, un festival ‘vert’.

ThE GrOuNDSwELL FESTIvAL.....................................................................................................

Kaël : Tu es coorganisatrice de festivals avec ton mari Jeff Wilson. Cela fait quatre ans que vous organisez le festival Grassroots à Jersey, et maintenant Groundswell à Angresse, peux-tu te présenter ?Linzi : Je suis de Jersey, dans les îles anglo-normandes mais ma mère est de Dinard en Bretagne et Jeff est Australien. On organise Grassroots qui dure une journée, à Jersey. Ca se passe près de la mer, dans une vallée. Jersey c’est une île magnifique où l’on peut surfer. C’est différent de l’Angleterre car il y a une touche française. C’est un festival autour du surf, de la musique et de l’écologie. Pour nous c’est important de faire un festival très « green » (vert) avec des initiatives écologiques. Chaque année, on reçoit 4 500 personnes. Cette année, il aura lieu le 23 juillet avec notamment Seasick Steve qui est un artiste superbe de blues. Et pour le festival Groundswell, on va reprendre ces initiatives écologiques sur le site d’Angresse le 17 septembre.

K : En quoi consistent les initiatives « green » ?L : On a un éco-village où l’on travaille avec des O.N.G. A Jersey, on travaille notamment avec National Trust et sur des projets locaux comme nettoyer les plages. Il y a aussi des initiatives mises en place directement sur le festival : si on récupère quinze canettes, on reçoit un billet pour une boisson. L’idée n’est pas de faire passer un message mais de rendre l’événement fun.

K : Est-ce que la programmation va être la même pour le Groundswell festival ?L : Oui dans le même esprit. A Groundswell, il y aura une scène qui s’appellera Grassroots avec un peu la même musique que celle de Jersey, une scène Groundswell et un chapiteau Dance Arena.

K : Vous avez un rapport particulier avec Hossegor, la région ?L : Ca fait des années que je viens ici avec mes parents, en vacances. C’est ici que j’ai appris à surfer quand j’avais quatorze ans. On a acheté une maison ici il y a cinq ans. On voulait faire quelque chose comme Grassroots et maintenant, c’est le bon moment.

K : J’imagine que le Groundswell demande beaucoup de travail. Com-ment ça se présente ? Vous avez de bons retours ?

L : C’est toujours difficile la première année parce qu’il faut trouver un site, etc. A Jersey, on sait maintenant ce qu’on doit faire, on connaît les autorisations qu’il faut avoir. C’est donc plus facile. On travaille dur ici pour créer des rela-tions avec les personnes de la région, la mai-rie d’Angresse. Ça se passe très bien et on est excités.

K : Le festival dure un jour mais l’objectif est qu’il se déroule sur plusieurs jours ?L : Les gens pourront camper quelques jours. On organise des « packages voyage » pour qu’ils puissent rester le weekend ou la semaine, avec lesquels on peut acheter le billet du festival et organiser son hébergement, louer une voiture ou un vélo, avoir des leçons de surf. C’est im-portant pour nous de travailler avec la région et de la mettre en avant, de faire tourner l’écono-mie locale. Groundswell va être super pour nous et pour la région, car la saison sera prolongée. Le festival sera plus comme une expérience : les

gens ne viendront pas seulement pour la musique mais aussi pour surfer et apprécier la région.

K : Vous avez terminé la programmation ?L : On aura la programmation complète dans les prochaines semaines. Ce qui est super, c’est que grâce aux relations qu’on s’est faites à Jersey avec les agents, on peut recevoir des artistes qui ne viendraient pas facilement. Pour le festival Grassroots, on a en tête d’affiche Seasick Steve. On est très heureux d’avoir Arrested Development, Easy Stars All stars, Ben Howard qui sera à Groundswell aussi, Mat Mc Hugh du groupe australien « The Beautiful girls ». Il y a également une partie Favela Funk avec des DJ et de la musique plutôt brésilienne.

K : Il y a beaucoup de Français qui vont à Jersey ?L : Oui parce qu’il y a un bateau de Saint-Malo qui met une heure pour y aller. L’accès est donc facile. Et il y a beaucoup de gens de Jersey qui viennent à Hossegor l’été et qui seront là pour Groundswell, donc on aime-rait que les habitants de la région viennent aussi à Grassroots.

K : Merci et bon courage pour la suite Linze. Et dès qu’il y a du nouveau pour Groundswell, on espère avoir l’exclusivité pour nos auditeurs.L : Bien sûr. Merci.

www.groundswell-festival.com facebook.com/groundswellmusicfestival

www. grassroots-jersey.comfacebook.com/grassrootsmusicfestival

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NEwS..................................................................................................... ROxy PRO Le Roxy Pro innove cette année. En effet, en plus d’accueillir la première des deux manches du Championnat du Monde de Longboard, une étape de l’ASP World Tour, la sixième et avant-dernière, vient s’ajouter à l’événement qui se déroulera du 11 au 17 juillet 2011 sur les plages de Biarritz. Les meilleures surfeuses du monde se retrouveront sur la Côte des Basques avec l’élite internationale de longboard. Les deux compétitions se tiendront en même temps avec également au programme de l’art et de la musique. Le Port Vieux accueillera Lilly Wood & The Prick, The Sounds et Pendentif en concert live et gratuit tandis qu’une exposition d’art sera consacrée à la surf culture sur le thème de la Californie.

FEStIVAL INtERNAtIONAL dU FILM dE SURFAnglet organise pour la huitième année l’International Surf Film Festival. Le rendez-vous des ama-teurs des films de surf se tiendra du 13 au 16 juillet à l’espace de l’Océan.Une quinzaine de films français et internationaux seront en compétition et certains d’entre eux se verront remettre un trophée par le Jury pendant la cérémonie de clôture le 16 juillet. Des actions culturelles et éducatives seront également proposées aux plus jeunes durant les quatre jours. www.surf-film.com

SURFINg dAyL’Eurosima (association européenne des industriels des sports de glisse) en partenariat avec les organisations environnementales Surfrider Foundation et SAS (Surfers Against Sewage) organisent l’International Surfing Day qui se déroulera sur les vagues et les plages du monde entier le dimanche 19 juin 2011. Depuis huit ans, cette journée célèbre le surf et sa culture en ouvrant à tous les publics son univers. Des initiations seront proposées, des compétitions et démonstrations par des riders seront organisées. La journée n’oubliera pas de sensibiliser à la protection de l’environne-ment avec également des concerts prévus.Vous pouvez retrouvez tous les événements sur www.surfing-day.com

Le logo de Surfrider Foundation Europe a 20 ans et se paie un lifting. Allez découvrir le futur logo, ils vous invitent même à voter pour le choisir. www.surfrider.eu > Sortie de la nouvelle vidéo de Josh Kerr, Kerrazy Kronicles qui est en téléchargement gratuit depuis le 20 mai sur www.rusty.com. > Le premier vide grenier glisse se déroulait ce mois-ci à Capbreton, enfin !! Des chercheurs américains travaillent actuellement sur un moyen de communiquer avec les dauphins en tentant de déchiffrer les bases rudimentaires de leur langage, selon New Scientist, à quand une discussion avec nos amis ? > La limitation des écoles de glisse sur le litto-ral angloy fait des mécontents mais on évite le surpeu-plage. Le nombre d’école de surf a donc, il y a deux ans, été fixé à quinze, pas une de plus. > Rip Curl a ouvert un Pro Store Technique à Hossegor > Tom Pagès a reçu son invitation pour le best whip des ESPN X Games 17, ça sera les 27/31 Juillet 2011 à Los Angeles. > Canelle Bulard Championne du monde Junior ISA 2011. La française s’impose en finale face à Bianca Buitendag. > Kai Otton remporte le Oakley Saquarema au Brésil, étape classée 6 étoiles Prime. > Pauline Ado continue sa route sur le World Tour, les françaises assurent. Pour cette 5ème étape de la saison, elle atteint les quarts de finale et consolide sa 9ème place au classement général. > Billabong soutient le prophète du reggae et s’associe à The House of Marley pour créer une collection « Billa-bong X Bob Marley ». La marque australienne soutient les valeurs du musicien et de sa famille et défend ainsi l’égalité, l’authenticité et la durabilité. La ligne textile et les accessoires proposés sont tous fabriqués à partir de matières recyclées ou biologiques. www.billabong.com.

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Qui a dit que surf et réglementation n’allaient pas de pair ?

PAPIERS S’IL VOUS PLAITPAPIERS S’IL VOUS PLAIT

L’ESSENCE MêME dU SURF SEMbLE, IL ESt VRAI, INCOMPAtIbLE AVEC tOUtE FORME dE RègLE QUI ENtRAVERAIt LE SENtIMENt dE LIbERté QUI FAIt LA PUREté dE CE SPORt.

Mais force est de consta-ter que si sa pratique est aujourd’hui accessible à tous dans des conditions essentielles de sécurité, et si l’on peut être fier de voir des frenchies scorer sur le World Tour, c’est aussi grâce au travail qu’accom-plit, depuis près de 47 ans, la Fédération Française de Surf, aujourd’hui basée à Hossegor. Retour sur l’histoire de cet acteur in-contournable, dont le rôle reste souvent méconnu des pratiquants français du hee nalu, le Sport des Rois.

hIStORIQUE

Le surf débarque en France fin 1956 via Peter Viertel et Dick Zanuck, membres californiens de la pro-duction du film « Le Soleil se lève aussi », qui profitent des vagues de Biarritz durant le tournage, avec l’aide de Georges Hennebutte. La vague d’engouement est lancée, emmenée par ceux que l’on sur-nomment les 4 mousquetaires, Jacky Rott, Joël de Rosnay, Peter Viertel et Georges Hennebutte, qui contribuent à promouvoir ce sport au début des années 60. Très vite, les premiers championnats de France s’organisent et il devient essentiel de mettre en place un organisme en mesure d’accompagner l’essor de ce nouveau sport. C’est chose faite en 1964 avec la création de la Fédération Française de Surfriding (F.F.S.) basée à l’office du tourisme de Biarritz ; dont le maire, Guy Petit, devient le président. Organiser, développer et réglementer la pratique du surf, trois mots d’ordre qui restent l’épine dorsale de leur mission jusqu’à aujourd’hui. En 1966, la F.F.S. obtient l’agrémentation ministérielle puis en 1972, l’habilitation à réglementer la pratique du surf. Les premières écoles font leur apparition, voyant ainsi un nombre croissant de passionnés apprendre les rudiments pour affronter les rouleaux de la côte atlantique. Un brevet d’Etat de Surf à trois degrés est alors créé par agrément ministériel en 1984, et officialise ces acquis. Mais la route est encore longue avant d’obtenir une réelle reconnaissance. Il faut attendre 1990 pour que la Commission Nationale du Sport de Haut Niveau, grâce au travail de la Fédération, reconnaisse ce sport, puis 1995 pour qu’elle valide la filière Haut Niveau Surf. Petit à petit la mission de la F.F.S. se diversifie et se complexifie. Il s’agit désormais non seulement de devenir le référent qui organise et déve-loppe la pratique auprès du plus grand nombre, mais aussi d’encadrer et de promouvoir le Haut Niveau, afin d’assurer la pérennité d’un surf français de qualité. Consciente de l’importance du rôle qu’elle joue

dans l’émancipation de ce sport de glisse, elle se veut aussi garante de ses valeurs et de sa culture qu’elle défend dans son Surf Manifeste. Elle aime à rappeler que, « plus qu’une pratique exigeante, le surf est aussi une véritable philosophie de vie ».Aujourd’hui, la Fédération Française de Surf re-groupe huit disciplines (shortboard, bodyboard, bodysurf, longboard, skimboard, kneeboard, tan-dem et SUP) et compte 40 000 licenciés dont 9 500 évoluent en compétition. Malgré le travail et l’engagement qu’elle fournit, cela reste relati-vement peu au regard des 120 000 aficionados qui pratiquent régulièrement le surf en France. Désintérêt des surfers pour la Fédé ? Rien n’est moins sûr... il s’agit plutôt d’une méconnaissance de son rôle dans le paysage des sports de vague en France.

LICENCE

Etre licencié à la F.F.S. aujourd’hui, ça n’est pas seulement être assuré lors de la pratique du surf en toutes circonstances, c’est aussi participer à la vie d’un club, à une communauté. Il existe 5 types de licences adaptées à tous les modes de pra-tique, que l’on souhaite évoluer en compétition, suivre des cours, surfer librement ou encore diri-ger un club et enseigner. Elles permettent donc à chacun de surfer comme il l’entend en toute sécu-rité et d’être au fait des dernières infos et évolu-tions de la planète surf par le biais des newsletters et du pack licence, sans oublier les avantages que donne la carte d’adhérant chez les partenaires de la Fédé. On est donc loin de l’image liberticide et contraignante encore présente dans certains es-prits ! Avec près de 241 clubs affiliés, 121 écoles labellisées et un nouveau Pôle France à Bayonne (grâce auquel la jeune relève du surf profession-nel français peut poursuivre des études tout en bénéficiant d’entraînement intensif), la F.F.S. est plus que jamais au coeur du développement du surf amateur et professionnel en France. De plus, étant affiliée à l’ISA (International Surf Association) et à l’ESF (European Surf Federation), elle permet aux jeunes prodiges français de briller sur la scène internationale. Un acteur primordial, emmené par son président actuel Jean-Luc Arassus, qui interpelle tous les adeptes de sensations fortes en France par ces quelques mots : « Rejoignez la dynamique du surf français! ». www.surfingfrance.com

Olivier Hamelin

AgENdA SURF 1-13 juin : M.I.A.C.S. (Marché International d’Art Consacré au Surf) à Biarritz. Entrée gratuite3-12 juin : Surfilm Festibal à Donostia – San Sebastian avec concours de courts et longs métrages de surf, expositions, concerts.10-12 juin : Estoril Surf and Music Billabong Girls à Bafureira (Portugal)14-19 juin : Quiksilver Pro Portugal à Ericeira19 juin : International Surfing Day. Célébration du surf avec des initiations, compétitions, tests de matériels sur les plages du monde entier. Infos : www.surfing-day.com30 juin-3 juillet : Compétition surf Nike 6.0 Cash for Tricks à Seignosse6-10 juillet : Copa Quiksilver El Salvador à Punta Roca

FEDErATION FrANCAISEDE SurF...........................................................................................

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PAPIERS S’IL VOUS PLAIT

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SELECTION....................................................

SbtRkt Label : Young Turks

C’est toujours compliqué à prononcer ce genre de nom, on ne sait pas comment s’y prendre, et d’ailleurs on pourrait se poser la question et ce serait justifier: est-ce que ça se prononce?Evidemment que oui, vous ne voyez pas les voyelles? et pourtant on dit : Subtract.L’anglais Aaron Jerome qui se cache derrière ce nom, se fait connaître depuis peu avec son Dubstep efficace et lourd, et sort son premier album éponyme le 27 juin sur l’excellent label Young Turks... Et à l’écoute du titre Wildfire extrait de l’album, en featuring avec les suédois de Little Dragon, on ne doute pas un instant que l’album sera bon et à la hauteur d’un dubstep profond comme on aime...

thIEVES LIkE US EP : Your love runs stillsLabel : Captured Tracks

Deux suédois : Pontus Berghe à la batterie, Bjorn Berglund aux claviers, et un américain Andy Grier au chant.A eux trois ils forment Thieves Like Us, et sortent un EP 4 titres Your Love Run Still.On vous recommande chaudement d’écouter le titre épo-nyme, morceau suave et sexy, mené par une voix qui se pose ici de manière nonchalante.

FRANk OCEAN Nostalgia/Ultra Odd Futur Wolf Gang Kill Them All...on pourrait presque rajouter WTF?Si vous n’avez pas entendu parler d’eux, vous êtes sérieu-sement à côté de la plaque car on ne peut pas les louper.Il y a d’abord Tyler The Creator, qui nous avait sacrément remués avec le morceau Yonkers, et son collectif de jeunes rebelles tous en mode Hip Hop.Dans ce petit groupe qui devient grand il y a aussi Frank Ocean, la dernière recrue qui a sorti il y a peu un album en auto production : Nostalgia/Ultra qu’on vous conseille vivement, surtout que vous pouvez vous le procurer gratui-tement en téléchargement libre.Et puis il y a ce morceau, Songs For Women... Vous nous en direz des nouvelles.

JAI-PAUL BTSTUNon, Jai Paul n’a pas sorti d’album, d’ailleurs il n’y a qu’à aller voir sa page My Space pour se rendre compte qu’il n’a pas fait grand chose, et qu’il n’ y compte pas beaucoup d’amis non plus.Alors vous nous demanderez, et à juste titre, pourquoi parler de ce mec ?On vous répondra que quand vous aurez entendu le titre BTSTU, vous comprendrez l’intérêt que nous lui portons, et que ce titre suffit à faire couler de l’encre.Ce jeune anglais de 21 ans est en train de faire monter le buzz autour de lui petit à petit, et le label XL Recording (The XX, MIA, Vampire Weekend) a flairé le poisson en le signant.Difficile de décrire ce morceau, doux et violent à la fois, mé-lange de pop, de hip hop, d’électro...Il est fan de UB 40, Prince, et lorgne du côté de N.E.R.D.Un mix de plusieurs influences donc qui font de ce morceau une bombe !

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BADLAnDS : Un fantasme d’Amérique...

DIrTy BEAChES.......................................................................

IL y EN A QUI FONt dE LA MUSIQUE LO FI PARCE QUE C’ESt COOL, PARCE QUE COMME çA ON PEUt LES COMPARER à PLEIN d’AUtRES gROUPES SUPER COOLS COMME SONIC yOUth, PAVEMENt, SEbAdOh, dINOSAUR JR, Et PLUSRéCEMMENt thE kILLS, POUR NE CItER QU’EUx.IL y EN A POUR QUI CE SON SALE Et dE MAUVAISE QUALIté RéSULtE PLUS dU FAIt QU’ILS N’AVAIENt PAS d’AUtRES MOyENS QU’UNE PAUVRE bOîtE à RythME, UN gARAgE MAL INSONORISé Et UN MICRO PRêt à RENdRE L’âME…

Dans cette catégorie se trouve Alex Zhang Hungtai,l’homme qui se cache derrière DIRTY BEACHES et qui autoproduit l’album BADLANDS

Avec lui pas de chichi, même si sa musique est raffinée, elle sent lapoussière, les vieux greniers où on déniche souvent des trésors oubliés.La guitare est essoufflée par les rythmes lancinants, répétitifs.C’est la bande son d’un film qui se tournerait dans un désert, où lespersonnages crouleraient sous une chaleur accablante.Voilà donc le décor que nous installe ce jeune taïwanais qui a pas mal bourlingué pour son jeune âge.De la Chineau Canada, où il vit actuellement, en passant par Hawaii,il emmène avec lui ses fantasmes et voyages.On dit de sa musique qu’elle est rétro, ou nostalgique, il utilise d’ailleurs

des samples des Ronettes ou de Françoise Hardy, entre autres.Quand à sa voix, les fans de The Cramps dirons : «Lux Interior sors de ce corps !», tellement sexy, comme celle d‘Alan Vega, un des membres du groupe SUICIDE.

Badlands est un album court : 8 tracks.Trop court ? nous on dira que c’est juste ce qu’il faut pour se lancer dans cette chevauchée rock’n rollesque, où les amou-reux et nostalgiques d’un passé qu’ils n’ont pas connu peuvent s’évader.Avant d’oublier, on vous conseille une autre pépite qui ne figure pas sur l’album : Golden Desert Sun, sublime !

Fathia

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Lors du festival du Printemps de Bourges qui se déroulait du 20 au 25 Avril, SURF FM a rencontré le groupe The Shoes formé par Benjamin Lebeau et Guillaume Brière...

LET ThE ShOES DANCE !..................................................................................................................................................................................................................

Fathia : Crack My Bones est sorti il y a un peu plus d’un mois, j’imagine que c’est un peu la course pour vous, alors comment vous sen-tez-vous ?Guillaume : Il faut savoir qu’on est extrêmement feignants, sinon on aurait fait autre chose. On est un peu fatigués mais on est contents.La sortie de l’album s’est bien passée, on a eu un bon accueil, on fait tous les meilleurs festivals, on ne va pas se plaindre et commencer à faire les pleureuses ! Quel est votre parcours? Est-ce que vous avez eu d’autres formations ?B : Oui on a fait d’autres choses. Ce projet-là, The Shoes existe depuis trois ans, et on a vraiment pris notre temps avant de sortir notre album.Et puis personne ne nous attendait forcément. On a eu d’autres formations avant, on se connaît depuis vingt ans avec Guillaume.On a eu un groupe qui s’appelait The Film à une époque, plutôt rock....Et on a dû faire dix groupes ensemble, avec de la drum’n bass, de l’électro, on a eu une période un peu House, Guillaume du Hip Hop, un peu de tout...G : Du Zouk Love...

Zouk love ? C’est intéressant ! Est-ce que vous pouvez détailler ?G : Il y a encore une influence un peu zouk dans notre musique, beaucoup de percussions, on aime bien la World Musique.B : Justement dans The Shoes on a réussi à tout mélanger.

Qu’est-ce qui fait que cette fois-ci votre projet

a abouti ? Et que ça marche ?G : Peut-être qu’avant on n’était pas assez bons. Je pense qu’il y a l’âge aussi...

Quel âge avez-vous ?B : 32 ans, tous les deux.

Et pourtant vous aviez fait quand même un tube avec The Film, Can You Touch Me.G : Ouais, on avait fait UN tube !

Du coup The Shoes c’est fait pour durer ?G : On ne sait pas. Si ça se trouve ça va nous faire chier l’année prochaine.B : Si ça se trouve on va s’engueuler, et ça va s’arrêter !G : C’est vrai qu’on a toujours changé, mais là, on a trouvé une formule qui nous plaît bien, notam-ment pour le live on a trouvé une équipe.On commence déjà à bosser sur le deuxième album.

Vous vivez en Angleterre ?B : Non, mais on est vite partis là bas, et avec The Shoes on y allait très souvent...G : Comme tu as vu on parle anglais euh... (rires)B : On s’est fait pleins de potes là-bas, dont un peu tous les featurings du disque qu’on a rencon-tré au fur et à mesure à Londres.G : Et notre manager est anglais.B : On ne voulait pas forcément des featurings mais ça s’est imposé comme ça, on a envoyé ça aux gens qu’on connaissait en Angleterre et nos potes, et voilà...G : Finalement on est partis un bon bout de temps là-bas pour enregistrer avec un ingé son anglais et en studio à Londres. Et je pense qu’on a eu rai-son parce qu’à la base on est partis avec tout un tas de maquettes en se disant qu’on avait notre

album, que c’était super. Et puis on est arrivés en studio avec ce mec-là qui nous a dit que c’était vraiment pas terrible et nous a fait tout retravailler.B : Il ne nous a pas dit que ça, il nous a dit : « C’est de la merde !»G : Il y avait une petite pièce dans le studio où il nous a envoyés avec quelques synthés, et tant qu’on ne revenait pas avec quelque chose qui le satisfaisait, et bien il ne le mixait pas.Ca a été un échange hyper cool, et en une heure on est devenus les meilleurs potes du monde, donc à partir du moment où tu te sens bien avec quelqu’un, il peut te dire que ta musique c’est de la merde. Nous on n’a pas un ego comme ça.B : Ca a été notre choix de travailler avec quelqu’un d’autre, et de lâcher un peu les rênes parce qu’on a toujours tout fait à deux, de A à Z.

Vous n’aviez plus de recul ?B : Disons qu’à cette époque on faisait pas mal de production pour d’autres artistes.

Oui, Julien Doré notamment, c’est un peu le grand écart ?G : On adore ça, on est les Jean Claude Van-Damme de la musique ! Et puis, on préfère bosser en production pour des artistes qui sont éloignés de ce qu’on fait.B : Plutôt que des gens qui sont proches de nous, ça n’aurait pas vraiment de sens.G : On trouve ça assez drôle de mettre un peu de notre touche, plutôt que quelqu’un qu’on aime déjà où on ne sait pas ce qu’on va amener de plus.

Et sur l’album quel est le morceau qui repré-sente le plus The Shoes ?G : Je pense que c’est : Stay The Same, c’est mon morceau préféré avec Crack My Bones.Au niveau de la production et du son, on avait des références, pas du Lofi avec des morceaux com-pressés.On voulait faire du son pour la HIFI, un son cris-tallin, clair. On avait amené des disques de Dead Can dance, et on s’est dit qu’on voulait ce son là.Donc a essayé d’amener ce son aéré et cristalin.

Votre maison de disque est française, anglaise ?G : On a une maison de disque en France, et tout est parti de là : Green United Music qui est une nouvelle maison de disques avec laquelle est sorti récemment un projet qui s’appelle WOODKID qu’on a produit avec Benjamin.Il y a le prochain Herman Dune qui sort et aussi Esser.B : On a un label en Angleterre aussi : Southern Fried Records, on est chez KSR au Japon

Est ce que vous pensez que cetteexpropriation d’une partie de votre travaila été décisive ?G : Oui clairement, dans le sens ou on n’aurait pas

AVANt LEUR CONCERt, NOUS étIONS dONC QUELQUES hAPPy FEw à POUVOIR CONVERSER AVEC LES dEUx RéMOIS AU SUJEt dE LA SORtIE dE LEUR ALbUM : CrACk My BONES.UNE dEMI-hEURE d’INtERVIEw COOL Où ILS REVIENNENt SUR LEURS ExPéRIENCES PASSéES, L’ANgLEtERRE LEUR dEUxIèME PAyS, LES POtES... Et L’AVENIR dU gROUPE QUI SEMbLE êtRE PROMEttEUR.

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AgENdA MUSIQUE3 juin : Soirée Air guitare & moustaches avec les DJ The Trottles of Dead au Café de la gare de Capbreton (Soirée du Swatch Girls pro)4 juin : DJ Feadz (éléctro) au Rock Food à Hossegor (Swatch Girls pro)5 juin : Ipod Battle, la rencontre des Titans au Surfing à Seignosse (Swatch Girls pro)11 juin : DJ Demian & Nathan Joy (électro) au Safari Club à Seignosse.14 juin : Julien Doré à Bordeaux (Place de la Victoire) à 20h30. Gratuit. 16 juin : Denise King et le trio d’Olivier Hutman (jazz) au Bodegon à Capbre-ton à 21h16 juin : DJ Poska (hip hop) au Klub à Hossegor16-18 juin : Festival Sonar (électro) à Barcelone avec Underworld, M.I.A., Aphex Twin, Dizzee Rascal, Cut Copy...17 juin : Susheela Raman (indi électro pop) à l’Atabal de Biarritz.17-19 juin : Hellfest Festival (métal) à Clisson (44) avec Iggy and the Stooges, Bad Brains, Valient Thorr, Monster Magnet…18 juin : DJ Atom (Beat Torrent/C2C) et DJ Skillz au Safari Club à Seignosse21 juin : Fête de la musique24 juin : DJ Yamin (Electro, techno) au Safari Club à Seignosse le Penon24 juin : Azkena Rock Festival à Vitoria Gasteiz (Espagne) avec Queens Of The Stone Age… 24-26 juin : Les Solidays à Paris (Hippodrome de Longchamp) avec Katerine, Ebony Bones, The Go! Team, Asian Dub Foundation…25 juin : Babzone vs Taulbat (hip hop, electro, techno) au Safari à Seignosse1-3 juillet : EHZ Festibala à Helette (64) avec Chinese Man, Goose, Morcheeba, IAM, Shaka Ponk, Nasser, Tiken Jah Fakoly...1-3 juillet : Les Eurockéennes à Belfort avec Beth Ditto, Paul Kalkbrenner, Queens Of The Stone Age, Birdy Nam Nam, Arcade Fire, Artic Monkeys, MotörheaD...1-3 juillet : Main Square Festival à Arras avec The Chemical Brothers, Eels, Julian Perreta, The Shoes, Tame Impala… 7 juillet : Mademoiselle K (pop, rock) aux Bourdaines à Seignosse.

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fait notre album à Londres, on n’aurait sorti que des petites démos.B : Ca nous a rendus plus ambitieux, et puis ça nous a amenés autre part, mais sans cette étape- là on n’aurait pas fait le même disque.

Vous ne pensez pas qu’en France on manque d’audace avec les groupes ? Parce que votre succès est parti d’Angleterre et ça a fait un buzz...G : C’est le hasard des choses. On s’est retrouvés

à faire ça là-bas mais en France on n’a rien du tout à envier aux Anglais ou aux Américains.Tu vois pas les artistes qu’on a en France ? Il y a toujours des groupes qui sortent et qui sont exceptionnels.

Sur cet album, vous avez dit que vous ne vou-liez pas de guitares ?B : Oui, c’est parce qu’on a fait tellement de mor-ceaux avec des guitares qu’on s’est dit qu’on al-lait se mettre un petit handicap, donc du coup on a joué de la basse comme de la guitare.G : Et puis sur des disques électro, c’est ringard la guitare

Comment avez-vous évolué par rapportau live ?G : Au départ, on tournait à deux, on a pris deux batteurs et on voulait trouver une façon de réin-terpréter nos morceaux. Il y avait une donnée qui était assez compliquée, c’est qu’ il fallait qu’on chante les morceaux, alors que c’est que des featurings et qu’on n’est pas non plus de grands chanteurs, donc on a réadapté les morceaux, on a pris certaines voix du disque qu’on a remises dans le sampler, qu’on a mélangées avec les nôtres, on s’est amusés à recréer les morceaux.On voulait donner quelque chose qui soit visuelle-ment intéressant.

Alors Justice, ils ont eu une idée de génie avec la croix, mais bon tous les groupes vont pas se mettre à faire des croix, donc il fallait qu’on trouve un moyen de retranscrire la musique.

Vous êtes en train de travailler sur le deuxième album, quelle est l’idée ?B : On ne sait pas, The Shoes, ça a pris forme le jour où on s’est dit qu’on se disait rien justement. Qu’on ne se mettait aucunes barrières, donc là je pense qu’on va faire pareil.G : Avant on avait le défaut de faire à la manière de quelqu’un, on écoutait un disque qui était bien et on essayait de recopier, et il n’y avait pas de réelle identité dans ce qu’on faisait.Le fait d’aller à Londres, ça nous a débloqués.

Vous avez la pression pour le deuxième ?B : Pour l’instant je n’y pense pas et je crois qu’il vaut mieux. Se mettre la pression c’est le meilleur moyen de paniquer...

Fathia

Retrouvez l’interview de The Shoes sur notre site internet : www.surf-fm.frwww.theshoes.fr

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ON y ÉTAIT !.....................................................................................................

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MERCREdI 11 MAI

Remise de médaille. Mr le maired’Hossegor M. Soubestre remettait une médaille à la championne du monde junior 2010 Alizé Arnaud.

JEUdI 19 MAI

Inauguration de l’&tiquette avec open bar et DJ set pour tous leurs fans, les 3 associés avaient le sourire !

VU, L’hALLU !

Il y a du vandalisme à Sei-gnosse, incroyable. La vi-sion en passant devant fut assez surréaliste mais amu-sante. Tous nos efforts de tri partis en fumée…

VENdREdI 27 MAI

Soirée d’inauguration du shop Moskova avec du bon son! et devinez qui ? Joey Star ambas-sadeur de la marque !!

SAMEdI 28 MAI

Soirée privée pour les 30 ans de Jérôme. Et dernière soirée du Barco Loco qui a été repris par de nouveaux gérants, dernier concert entre amis pour ce bar qui a marqué les nuits des locaux, merci Jérôme !

kyLE EAStwOOd bANd

Voilà un jazz qui nous aura bien fait voyager. On a envie de fermer les yeux pour encore mieux s’imprégner de la musique mais on se priverait du spectacle de ces musiciens hors pair qui offrent, comme Kyle, un ballet de danse sur les cordes avec leurs doigts sur la contrebasse et la basse, étonnant ! Le band fait de 5 jeunes musiciens très talentueux a produit un concert jubilatoire, tel un plat gourmet, fin, délicat, envoûtant. Tels des alchimistes, l’instru-ment devient leur outil d’expérimentation ! A voir et à Ecouter !

SAMEdI 14 MAI

Alizé Arnaud a fêté son titre avec ses amis, sa famille et le sosie de Michaël Jackson à l’hotel de la plage, pour finir à la discothèque le 15. Tout un programme !

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LES bONS PLANS

Où FAIRE SON SHOPPING :

> Lady Market : Des sacs, des robes, des bijoux, des produits de beauté, des tee-shirts… tout pour vous les filles ! 21 avenue de Rosny à Hossegor – 05 58 48 07 76> Billabong : 100 avenue des sabotiers, 220 avenue de la Tuilerie à Hossegor > Protest, aux shops : Olo surfshop avenue du Touring Club à Hossegor et à L’Esquiero, 3 rue Duboscq, à Capbreton

Où SE DIVERTIR & SE DéTENDRE :

> Golf et Tennis : Découvrez les parcours 9 et 18 trous entre les pins et l’océan & jouez au tennis sur green set, terre battue & gazon. Rue Mathieu Desbieys à Moliets – 05 58 48 54 65> Adrenaline Parc : Âmes d’aventurier, baladez vous dans les arbres ! Âmes de guerrier, faites une partie de paint-ball ! Âmes de rider, faites un tour de quad ! Des émotions et sensations fortes garanties ! Route des Lacs à Moliets – 05 58 48 56 62> Les Mains Essentielles : Massages, soins du visage et du corps, coiffure, UV, esthétique, hammam, balnéo… Tout pour se relaxer ! Avenue Notre Dame à Capbreton – 05 58 43 91 32

Où SORTIR :

> Dick’s Sand Bar : L’endroit idéal pour boire un verre, danser, et devenir la star de la soirée ! Retrouvez les photos sur http://www.dicks-sand-bar.com - Place des landais à Hossegor – 05 58 43 86 09> L’&tiquette : Venez éduquer votre palais ! La nouvelle cave à vins où déguster rosé, blanc et rouge autour de planches gourmandes de fromages ou de jambon de pays ! 16, Place des Pins Tranquilles à Hossegor – 05 58 72 89 07> Le Klub : Nightclub ouvert tous les soirs ! A partir de minuit. Place des landais - Hossegor - 05 58 42 99 26> Safari Club : Profitez des meilleurs DJ sets ! Et du privilège que vous offre la terrasse ! 4 place de Castille à Seignosse Le Penon – 05 58 43 30 74

Où MANGER :

> El Bodegon : Dégustez la cuisine espagnole avec vue imprenable sur le port de Capbreton ! Boulevard Notre Dame à Hossegor – 05 58 43 58 34> Poulet City : Du poulet label rouge, des légumes, des frites, le tout 100% fait maison à petits prix ! Avenue Notre Dame à Capbreton – 05 58 41 88 27> Au Pain Chaud : Différents pains, viennoiseries, sandwichs & paninis à manger sur place ou à emporter. Le + : Camille vous fera le surf report ! 1995 Avenue Charles de Gaulle à Seignosse> Le Surfing : Manger et boire un verre dans un esprit lounge et roots à la fois ! Au bord de l’océan. Ouvert tous les soirs, plus le midi les week-end. 6 place des Estagnots à Seignosse – 05 58 47 99 76.....................................................................................................

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