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BACK TO SCHOOL Supplément gratuit réalisé par la RGP août 2012

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Dossier Back to school

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Back to school

supplément gratuit réalisé par la RGP août 2012

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Disponibilité et offre des marchandises peuvent varier par magasin en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Valable à partir du 16 août 2012. Egalement disponible en ligne. www.c-et-a.be

Robe

1250t. 92-128

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Même s’ils ne l’avoueront sans doute pas aisément, nos enfants et adolescents se seront, dans leur grande majorité, pas si fâchés de faire leur rentrée des classes dans une grosse semaine, de retrouver leurs copains et copines, de s’en faire d’autres, de découvrir une nouvelle classe, une nouvelle école, de nouveaux professeurs,… De narrer ainsi par le menu leurs deux mois de vacances, entre habitation familiale et stages d’été, vacances en famille et séjours chez Papy et Mamy, grandes balades et rêveries solitaires ou non.

N’empêche que maintenant que le grand jour arrive, il faut s’y préparer, à cette fameuse rentrée. Les enfants bien sûr mais aussi les parents, sans parler des enseignants.

Et les traditionnelles questions saisonnières de se poser à nouveau. Quelles fournitures choisir, dans quelle gamme, dans quels prix, en optant pour des marques ou en préférant l’“école attitude” ? Combien d’argent de poche donner cette année à la petite dernière de 8 ans ? Et au grand ado de 16 ?

Pas de panique : même si ce supplément ne pourra évidemment répondre à toutes vos questions, il tentera d’aborder quelques-unes des thématiques les plus récurrents en ces moments de “back to school” : les jobs d’étudiants, l’alimentation saine, le cartable idéal, les frais scolaires, les kots,…

Ainsi, vous et vos enfants serez un peu plus prêts à aborder cette sacro-sainte rentrée qui, chaque année et quelle que soit la planification dont nous avons pu la gratifier, nous réserve ses surprises petites et grandes. C’est sans doute aussi l’un de ses charmes.

SoMMAirELe “no stress” en 10 leçons 4

Kots : posez-vous les bonnes questions 5

Pour une alimentation saine 6-7

Choisir le “bon cartable” 8

Des fournitures scolaires écolos 9

Quel argent de poche à quel âge ? 10-11

Les jobs d’été en question(s) 13-14

Des frais scolaires trop élevés ? 15

Chouette, C’est la rentrée !

Supplément publicitaire gratuit à La Libre Belgique réalisé par la Régie Générale de Publicitéle contenu de ce dossier n’engage pas la rédaction.editeur responsable : rGP sa rue des Francs 79 à 1040 BruxellesCommercialisation : nathalie legouy 02.211.28.99 - [email protected] en page: Piknik Graphic - Coordination rédactionnelle : riton s.a.Impression : soDICMo, bd Industriel 18 à 1070 Bruxelles - tél. : 02/793.36.70

AvAnt-propos

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1. Retrouvez des horaires “normaux”

Votre enfant va devoir retrouver un rythme tout différent de celui des grasses matinées et des soirées esti-vales. Quelques jours avant la rentrée, avancez son heure du coucher et celle de son lever. Idéalement, l’heure du coucher ne doit pas excéder 21 heures, quitte à autoriser une demi-heure de lecture au lit.

2. Une vraie préparation psychologique

Dans les jours qui précèdent le jour J, parlez-lui de l’école. Expliquez-lui pour-quoi il y va et quels avantages il va en tirer. Votre argumentaire devra s’adap-ter au caractère et à l’âge de votre enfant : il va retrouver ses camarades et s’en faire de nouveaux, découvrir de nouvelles activités, apprendre des choses qui vont l’aider à grandir,…

3. Atténuez toutes les appréhensions

Votre enfant est angoissé, il pleur-niche à l’idée de retourner à l’école, il annonce même refuser d’y aller ? C’est assez normal. À vous de lui expliquer que vous comprenez ses angoisses car il va changer de maîtresse, de classe,… et qu’à son âge vous aviez vous aussi quelques appréhensions les jours de rentrée, mais que vous vous êtes fait de nombreux amis. Expliquez-

lui qu’en cas de difficultés, vous serez à ses côtés pour l’aider à les surmonter.

4. Vers plus d’autonomie

Surtout chez le tout-petit, le manque d’autonomie peut créer un véritable stress. Pour le lui éviter, apprenez-lui à se déshabiller et à se rhabiller tout seul. Pour l’aider, identifiez ses vêtements avec des étiquettes cousues portant son nom ou un sigle qu’il pourra recon-naître facilement. De plus, cela évitera les confusions fréquentes car il n’est pas rare que deux enfants portent un vêtement identique.

5. Quelques précautions médicales élémentaires

Il est fréquent qu’un enfant devienne un “mauvais élève” uniquement à cause d’une mauvaise vue ou d’une audition défaillante. Comment bien apprendre si on ne voit pas bien ou si on n’en-tend pas correctement ce que dit la maîtresse ou le professeur ? Un mini-chek-up (vision, audition, dents, vacci-nations,… ) ne peut pas faire de tort.

6. Entrée en maternelle, changement d’école,…

N’attendez pas le jour J pour présenter sa nouvelle école à votre enfant. Rien de plus angoissant qu’un lieu sans repère dans lequel il se sentira perdu. Pour le familiariser avec l’endroit, faites plusieurs fois le trajet avec lui tout en lui expliquant où se trouvent la cour, les

classes, le préau… S’il existe des jour-nées “portes ouvertes”, emmenez-le visiter les lieux, cela l’aidera à se créer de nouveaux repères et avoir confiance en lui le jour de la rentrée.

7. Des livres qui “racontent” l’école

Il existe une multitude de bouquins pour la jeunesse avec l’école et même la rentrée en trame de fond. Les en-fants adorent s’identifier aux “héros” de ces ouvrages éducatifs. En plus, ça les rassure de voir que les autres sont aussi angoissés ou pleurent le jour J. D’autant que ça se termine toujours bien !

8. Un sac avec ses affaires persos

Préparez-lui un petit sac ou un cartable avec ses affaires personnelles : vête-ments de rechange pour les plus petits, carte de transport si nécessaire,… Glis-sez-y aussi un objet qu’il affectionne particulièrement :un doudou, des images qu’il collectionne, un jouet… Cela le rassurera d’emmener une petit morceau de son environnement habi-tuel avec lui.

9. C’est le grand jour !

Réveillez-vous suffisamment tôt pour éviter d’être trop speed. Il faut qu’il ait le temps de bien se réveiller et de prendre un bon petit déjeuner. S’il n’a pas d’ap-pétit car il est angoissé, n’insistez pas, mais préparez-lui un encas (sand-wich au fromage, barre aux céréales, fruit,… ) que vous glisserez dans son cartable.

10. En route vers l’école

Si vous en avez la possibilité (et s’il en a envie !), accompagnez votre enfant jusqu’à sa classe. Si vous ne pouvez pas l’accompagner, ne culpabilisez pas mais expliquez-lui bien les choses et essayez de vous libérer plus tôt le soir pour qu’il puisse vous raconter sa première journée d’école…

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Entre autres sources : doctissimo.fr

Le “no stress” en 10 Leçons

4........................................................................................................................................ Pour les plus petits / BACK to sCHooL

Les vacances, c’est donc bel et bien fini. et les vacances, pour votre enfant, ce n’était, ou presque, qu’amusement, rythme auto-défini, choix assez libre des activités. La rentrée, c’est plutôt “bonjour les contraintes”, ce qui n’est sans doute pas pour les emballer, surtout les plus petits. À vous donc, en tant que parent, de vous rendre plus disponible et d’appliquer les 10 conseils ci-dessous. Pour vivre ensemble une rentrée sans (trop de) stress…

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Quand chercher ?

C’est simple : le plus tôt possible, et même avant les mois de mai et juin, époque traditionnelle de “rush” pour la plupart des étudiants. Entamer ses re-cherches au plus tôt, c’est s’assurer de disposer d’un panel plus large, que ce soit au niveau des prix, des quartiers, des colocataires,… Pas de panique cependant : pas mal de kots se libèrent encore après la 1e et la 2e session pour cause d’échec et/ou d’abandon. Le malheur des uns (les busés) peut faire le bonheur des autres (les retarda-taires qui lisent cet article pour trouver réponses à leurs questions… )

Un kot, oui, mais quel kot ?

En effet, il y a kot et kot… L’une des formules les plus populaires est le kot communautaire, qui regroupe plu-sieurs chambres autour d’espaces communs salle de bain, cuisine, salle à manger, salon,… ) : solitaires et renfro-gnés s’abstenir ! Autre solution très pri-sée : le kot individuel, dit aussi studio, qui est en fait une chambre (souvent logée dans des immeubles ancienne-ment “de maître”) dotée d’un lit, d’un bureau, d’un mini-coin cuisine,… Les toilettes, baignoire et douche sont sou-vent communes.La colocation a aussi la cote, soit la location en commun d’un appartement ou d’une maison. Attention cependant à ce que tout le monde remplisse bien ses devoirs et obligations (loyer, courses, corvées de ménage ou de vaisselle, respect de l’intimité et de la tranquillité,… ), sinon le rêve attendu peut se muer assez

rapidement en cauchemar permanent, peu propice aux études et à leur réus-site. À ne pas négliger non plus : le kot chez l’habitant, théoriquement un gage de calme et de règles bienvenues dans le cadre d’études “sérieuses”. Attention cependant : veillez à bien sonder votre futur propriétaire. Autant en effet que vos caractères soient compatibles.

Enfin, comment passer sous silence les fameux “kots-à-projet”, qui séduisent chaque année un millier d’étudiants, principalement à Louvain-la-Neuve (± 80 “KAP”), Louvain-en-Woluwe (une trentaine) et Namur (une quinzaine). « Composé de 8 à 12 étudiants, chaque KAP est spécialisé dans un domaine précis relatif par exemple à la culture, à l’aide humanitaire ou sociale, au sport, ou encore à la protection de l’environ-nement. Outre l’organisation d’activités, les kots-à-projet peuvent également fournir des services ou sensibiliser les autres étudiants à leur cause », précise Organe, le collectif des kots-à-projet.

Comment être sûr de faire le bon choix ?

En visitant les kots qui s’offrent à vous. Pas question, au risque de vraies déconvenues, de vous lancer dans la première aventure venue. Soyez par-ticulièrement attentifs aux éventuels problèmes existants : humidité, état de l’installation électrique, sanitaires, vétusté des châssis,… N’hésitez pas à embarquer vos parents voire des amis (sérieux) pour cette visite : il est plus fa-cile de repérer des défauts à plusieurs que seul, surtout si le loueur a un peu

de tchatche. Et si le kot est en rénova-tion, faites prévoir une clause d’annu-lation dans le bail liée à l’achèvement des travaux annoncés.

Et la teuf ?

Certes, vous êtes jeune, beau et dé-bordant d’enthousiasme, mais un kot, c’est avant tout fait pour étudier… et réussir. Donc, même si teufs et autres guindailles peuvent faire partie de votre univers, autant ne pas opter pour un kot en plein centre, par exemple, du Carré liégeois… Quiétude, clame et tranquillité sont des gages essentiels pour vous permettre le travail quotidien qu’imposent vos études, tout comme le sacro-saint “blocus”…

C’est cher ?

En fait, le prix d’un kot peut varier très fortement. La ville, la proximité du lieu des études et des transports en com-mun, le confort et le mobilier, la super-ficie, les espaces privatifs et communs, les services proposés (ascenseur, Inter-net, Wifi, télé par câble,… ) : autant de critères qui permettent aux loyers d’osciller entre 180 € (il faut se lever tôt pour ce genre d’affaires) à 350 ou 400 €, bien qu’il n’y ait aucune limite en la matière… Dans ce cas aussi, il faut comparer, en ce compris au niveau des

charges (eau, gaz, électricité, Internet, télédistribution,… ) en vérifiant bien si celles-ci sont forfaitaires (autrement dit : fixes) ou adaptées à vos besoins. Une précaution qui peut vous éviter bien des déconvenues…

Et le bail ?

Écueil on ne peut plus classique des bonnes relations entre propriétaire et koteur, le bail mérite toute votre vigi-lance. Si vous passez par une agence immobilière, celle-ci dispose généra-lement d’un contrat-type qui ne lésera aucune des deux parties ; attention cependant, ce n’est jamais au locataire de payer les services de cette agence mais bien au loueur. Et si le contrat est conclu directement avec le propriétaire, il doit absolument être enregistré : c’est une obligation légale depuis 2007, à charge du propriétaire à nouveau.

Ce bail, préférez le signer pour une courte durée, pour un an maximum (on ne sait jamais si vous allez réussir vos études, changer de voie,… ) et mieux encore pour 10 mois. Ne vous en faites pas : si vous trouvez votre kot génial et que le proprio est content de vous, il y a peu de chance qu’il vous indique la porte de sortie… Un était des lieux détaillé devra aussi impérativement être réalisé avant et après l’occupation des lieux, ce qui évitera tout problème et constitue en outre une autre obligation légale.

Et la garantie locative ?

Celle-là, il ne faut pas l’oublier non plus : avant même de verser votre pre-mier loyer, vous devrez verser (avec l’aide des parents, c’est plus simple, mais pas toujours possible… ) 2 voire 3 mois de garantie, une somme destinée à couvrir les éventuels dégâts que vous pourriez causer au bien loué durant son occupation par vos soins. Atten-tion : cette somme ne doit jamais être payée en cash mais déposée sur un compte spécial bloqué par les signa-tures du bailleur et du locataire.

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Beaucoup plus d’infos sur le Web, notamment sur student.be et kots.be, donc ces conseils sont inspirés.

Kots : les bonnes questions à se poser

BACK to sCHool / l’embarras du choix ....................................................................................................................................... 5

« Mon kot, c’est ma liberté ! » : allez, certes, on vous le concède. Mais pour que ce kot, qui va constituer votre lieu de vie, de travail, de rencontres,… durant un an ou plus, vous convienne parfaitement et qu’il vous permette de mener à bien votre cursus, quelques questions essentielles doivent être posées.

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Pour étudier, bouger, grandir, être en forme,… l’alimentation est une donnée indispensable à prendre en compte pour nos enfants, qui n’ont pas, eux non plus, une vie totalement peinarde… Autant donc leur faire re-prendre les bonnes habitudes alimen-taires que, nous parents, ferions sans doute bien aussi d’adopter.

Le petit déjeuner

Tous les nutritionnistes et diététiciens vous le confirmeront : le petit déjeuner est probablement le repas-clé de la journée. Même si les enfants en sont très généralement demandeurs, il est absolument hors de question de le sauter.

Avant toutes choses, le petit déjeuner permet de rompre le jeûne, un jeûne de plus de 10 h en fait,. Faites le compte : un enfant qui zappe le petit déjeuner reste plus de 16 h sans manger, du re-pas du soir à celui de midi. Pas l’idéal, on en conviendra.

D’un point de vue nutritionnel, le pre-mier repas de la journée apporte nombre de glucides (pain, biscottes, céréales pas trop sucrées si pos-sible,… ) qui aideront l’enfant à garder sa concentration et son énergie tout au long de la matinée et même de la jour-née. En outre, il permet de satisfaire, en partie, le besoin en vitamines (fruits sous forme crus ou cuits, compote ou pur jus) et en calcium (produits laitiers), si nécessaires à la croissance de l’en-fant. Au-delà, le petit déjeuner

évite les grignotages dans la matinée (viennoiseries, barres chocolatées,… ), responsables de surpoids.

En résumé, le petit déjeuner doit com-porter un produit céréalier (carburant), un produit laitier (croissance), un fruit

(bonne santé) et de l’eau (hydratation).

Une astuce : si manger au lever est dif-ficile, décalez le petit déjeuner un peu plus tard (pas au-delà de 9h quand même, sinon il est trop proche du dé-jeuner), ou faites leur boire un grand verre d’eau ou de pur jus juste avant ce premier repas, afin de leur ouvrir l’appétit.

La collation de 10h

Si le petit déjeuner a été pris selon les règles, la fameuse collation de 10h se révèle totalement inutile et même à déconseiller puisqu’elle n’aidera qu’à une chose : faire prendre du poids à votre enfant.

Même si cela doit se faire dans la diffi-culté, imposez donc un bon petit déjeu-ner et allez jusqu’à refuser

cette collation quand elle est proposée par l’établissement scolaire.

Le repas de midi

Même si votre enfant ne mange pas à la maison, son déjeuner de midi (ou “dîner” comme nous aimons toujours à l’appeler dans notre plat pays) doit res-ter le plus équilibré possible, avec tou-jours pour objectif de préserver la santé de l’enfant et sa croissance.

Ce repas de midi doit absolument comporter :

une portion de légumes et une de fruits pour apporter des fibres, vitamines et minéraux essentiels au bon fonction-nement de l’organisme. Il n’y a pas de fruits ou de légumes à éviter : que l’enfant ou l’adolescent prenne donc ceux qu’il aime, et à volonté. Attention cependant à la préparation : elle ne doit pas comporter trop de matières

Les vacances, c’est par définition une période plus libre pour les enfants. Entre séjours chez Papy et Mamy, stages de vacances, camps scouts, vacances familiales “all in”, barbecues des parents et nuits passées chez une copine ou le petit voisin, goûters entre enfants du même âge,… on ne peut pas dire que l’alimentation de nos enfants et ados a été un modèle du genre durant deux bons mois. La rentrée constitue le moment idéal pour remettre les choses en place. Les petits conseils alimentaires qui suivent ne seront certainement pas superflus pour repartir du bon pied.

6.........................................................................................................................................Alimentation saine / BACK TO SCHOOL

LA rEnTréE SE jOuE AuSSi à LA TAbLE fAMiLiALE

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La rentrée se joue aussi à La tabLe famiLiaLegrasses, qu’il s’agisse de beurre, d’huile, de crème,…

une portion de viande ou de poisson, ou un œuf, pour les protéines indispen-sables à une croissance harmonieuse. Dites à votre enfant de faire attention aux plats en sauce, aux panés (viandes panées, cordons bleus, poissons pa-nés,… ) qui, souvent très appréciés au goût, sont pourtant très gras, favorisant ainsi la prise de poids et l’obésité, mal du siècle s’il en est.

une portion de féculents, qui consti-tuent le carburant de l’organisme : sans eux il est difficile de se concentrer, de bouger et de bien grandir. Attention néanmoins aux féculents qui apportent beaucoup de graisses tels que les frites, les sauces qui les accompagnent (carbonara, crème fraîche, mayon-naises diverses et variées… ) Dans ce cas aussi, il faudra imposer des choix nutritionnels face à des choix gustatifs, ce qui, on vous l’avoue, n’est pas tou-jours simple…

un produit laitier, très important pour le calcium qu’il contient. Ce dernier, comme on le sait, est indispensable à la croissance. Prenez pourtant garde aux flans, crèmes desserts et autres qui ne sont pas équivalents aux produits laitiers : autrement dit ils apportent beaucoup de sucres et très peu de calcium, soit juste le contraire de l’effet recherché…

de l’eau, seule boisson indispensable pour que l’organisme soit parfaitement “huilé”. Oubliez les sodas et autres boissons sucrées, qui ont très peu d’intérêt… sauf pour ceux qui les com-mercialisent.

Si votre enfant n’a pas la chance de manger à la maison, rassurez-vous : ce n’est pas à la cantine (dont la mau-

vaise réputation tient aujourd’hui très souvent de la légende… ou de mau-vais souvenirs des parents) qu’on lui servira des repas déséquilibrés. La plupart des établissements scolaires, souvent poussés dans le dos par les pouvoirs organisateurs, imposent des chartes nutritionnelles strictes. Et si la cantine permet un choix d’aliments, apprenez à votre enfant à faire le bon choix et pourquoi, ainsi qu’à varier son alimentation.

La véritable plaie diététique, surtout à la fin de l’enfance et à l’adolescence, est représentée par les snacks et autres fast-foods, usines à malbouffe s’il en est, même si, à un certain âge, les barres à soupe et autres snacks bios (pas toujours donnés, il est vrai), attirent aussi par leur côté “hype”. Dans ce cas, également, il va falloir faire preuve de pédagogie et de per-suasion : expliquez à votre enfant que, comme la cigarette et l’alcool, la mau-vaise alimentation entraîne des pro-blèmes de santé.

Le goûter

Rituel quasi immuable, le goûter est en en fait un petit déjeuner miniature. Au menu donc : produits céréaliers, pro-duits laitiers et fruits, mais en quantité moindre. Et si votre enfant n’a pas faim, ne le forcez surtout pas.

Un conseil : évitez les goûters tardifs qui coupent l’appétit pour le dîner et déséqui-librent par la même occasion toute l’alimentation.

Le repas du soir

Que vous l’appeliez dîner ou souper, le repas du soir doit avoir la même structure que celui de midi, et surtout, il

doit le compenser. C’est-à-dire que si le repas de midi a été important, celui du soir fera dans la légèreté, et inver-sement, tout en sachant qu’il est pré-férable de privilégier les reaps de midi plus importants. Autre exemple : si les quantités de féculents sont consé-quentes au déjeuner, privilégiez plutôt les légumes au dîner.

Petit récapitulatif

En résumé, pour nos enfants (comme pour nous-mêmes d’ailleurs), ce sont les repas qui permettent l’équilibre. Renseignez-vous sur le menu de la cantine si votre enfant y mange le midi, sinon équilibrez vous-même les deux repas principaux.

Profitez également de ces repas, petit déjeuner compris, pour man-ger en famille, pour écouter ce que vos enfants ont à vous dire (et ne pas écou-ter la télé… ), pour leur ap-prendre à ai-mer les diffé-rents aliments et surtout à leur expliquer que lquefo is les raisons d’une bonne alimentation.

En puis, ayez toujours à l’esprit que le bon développement de votre enfant passe aussi par son assiette !

BACK to sCHooL / alimentation saine ........................................................................................................................................ 7

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On connaît les principes de base : le cartable idéal doit se montrer pratique, léger, résistant,… Mais avant tout peut-être, il doit convenir à celui qui va l’uti-liser tout au long de l’année scolaire, autrement dit votre enfant. Revenons sur quelques critères essentiels.

Pratique à utiliser

Nombre de compartiments de range-ments, à fermeture ou à boucles,... : l’essentiel est que le cartable soit facile à manipuler, d’où l’importance d’en choisir un qui soit adapté au niveau d’enseignement, à l’âge et à la mor-phologie.

Attention non plus à ne pas choisir un cartable trop grand ! Pour ne pas vous tromper, retenez que le cartable ne doit pas être plus large que les épaules de votre enfant.

Léger, rigide, résistant

Le poids du cartable n’est pas le seul responsable du mal de dos de nos enfants mais il y contribue.

Une fois rempli, le cartable ne doit pas peser plus de 10% du poids de l’enfant, mieux vaut donc choisir un cartable léger et plutôt rigide pour ne pas bles-ser le dos car les enfants ont tendance à mettre leurs fournitures en vrac.Les cartables ont souvent la vie dure, la résistance constitue donc également un critère de choix à ne pas négliger.

Des bretelles larges et rembourrées

Tout le poids du cartable pèse directe-ment sur les épaules d’où l’importance de porter son choix sur des bretelles larges et rembourrées qui seront plus confortables. Il est indispensable de ré-gler ces bretelles en fonction de la mor-phologie de l’enfant de manière à ce qu’elles limitent les mouvements du car-table et le maintiennent en bonne posi-tion. Une opération que les parents de-vront effectuer eux-mêmes, les enfants étant fort peu sensibles à ce “détail” qui n’en est pourtant pas vraiment un…

Avec ou sans roulettes ?

Apparues voici plusieurs années déjà sous l’influence des bagages de voya-

geurs, les roulettes sont devenues un accessoire très couru pour les cartables de nos écoliers et étudiants.

Alors, roulettes ou pas roulettes ? Si le poids du cartable est élevé, c’est une bonne solution à condition de ne pas avoir d’escaliers à monter car dans ce cas un cartable à roulettes aura plus d’inconvénients que d’avantages, vu sa lourdeur.

Bien leur apprendre à le porter

L’une des clés du rapport cartable/san-té de nos chers petits (et plus grands) a sans aucun doute trait à la manière

dont ils peuvent le porter.

Il est donc essentiel d’apprendre aux enfants à porter correctement leur car-table : il s’agit en effet d’une charge lourde qui, à force, peut provoquer des problèmes de dos, parfois sérieux et durable.

Concrètement, il ne faut pas pencher le buste en avant en gardant les jambes tendues, mais les fléchir autant que possible et toujours soulever la charge au plus près du corps.

Allez, on vous l’avoue : c’est sans doute plus facile à coucher sur papier qu’à faire appliquer au quotidien…

Choisir “le” bon Cartable : pas si simple !

8................................................................................................................... entre utilité et désir de l’enfant / BACK to sChool

Chaque année ou presque (puisque nos enfants et ados sont sensibles aux modes et peu adeptes de la réutilisation), c’est le même casse-tête : comment choisir “le” bon cartable pour la rentrée ?

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Ça y est, plus moyen d’y couper, la rentrée scolaire est à nos portes. Com-ment, en cette période assez stressante (pour les parents souvent plus encore que pour les enfants eux-mêmes), appliquer les principes que nous ten-tons d’observer durant toute l’année en matière de développement durable, de respect de la planète de “bio attitude” ?

Conscientiser les enfants

Évidemment, pas question de faire pas-ser vos lubies à vos enfants comme une lettre à la poste. Qu’on se le dise : pour la rentrée, ce sont de plus en plus nos chères petites têtes blondes qui déci-dent. La préférence de l’écolier est donc incontournable mais il y a aussi moyen d’orienter leurs choix en les conscien-tisant (la rentrée, c’est bien connu, est idéale pour les bonnes résolutions) mais aussi en optant pour une certaine es-thétique (une fourniture écolo n’est pas forcément moche… ) qui les convaincra du bien-fondé des options durables qui sont les vôtres, teintées également de récupération et de recyclage. Goût des enfants, budget raisonnable et protec-tion de l’environnement : tels sont les axes à combiner.

Tout n’est pas à jeter !

Premier bon réflexe à adopter : se demander ce qui peut être récupéré de l’année précédente. Certaines four-nitures scolaires peuvent être réutili-sées à d’autres fins, comme un fond de cahier pour en faire un cahier de brouillon. Le cahier de musique (qu’on ne finit jamais !) peut être simplement continué l’année suivante. D’autres fournitures se conservent longtemps comme la paire de ciseaux, l’équerre, la règle, le compas,… Commencez donc par faire un inventaire et rassem-blez tout ce qui reste avant d’entamer vos nouvelles courses pour la rentrée : c’est d’ailleurs un bon moment de com-plicité à passer avec les enfants et cela les prépare doucement à une nouvelle rentrée.

Comment vraiment s’y retrouver ?

Aujourd’hui, le “green” s’est mué en argument marketing choc, auquel peu d’entre nous sont réellement

insensibles, à l’instar de nos enfants au demeurant. Mais comment s’y retrouver face à toutes les fournitures proposés aux écoliers ? Durables ? Re-chargeables ? Recyclés ? En matières naturelles voire “bio” ?

Si l’adjectif “durable” a pris un sens plus “politique” depuis une vingtaine d’années, revenons-en aux fonda-mentaux : une fourniture scolaire durable, c’est avant tout du matériel qui va durer dans le temps. Dès lors, autant directement opter pour des matériaux résistants tels que le bois ou le métal, autrement préférables au traditionnel plastique. Sinon les effets de mode, pareils objets peuvent facilement tenir plusieurs années et ne pas devoir être remplacés chaque fin du mois d’août. Le bois, évidemment, est éminemment écolo par nature. Encore faut-il qu’il ne soit pas verni et qu’il soit issu de forêts gérées dura-blement en la matière, les logos PEFC et FSC vous aideront à faire le bon choix. Ce bois durable est idéal pour les règles, équerres, compas, crayons (également de couleurs) et autres taille-crayons. Le métal, outre les in-nombrables possibilités esthétiques (parfois très classe) qu’il permet, est un matériau solide par excellence, parfois quasiment indestructible. Les ciseaux et règles faites pour traverser lui disent merci. Autre matériau sym-pa et écolo : le plastique recyclé. Il est certes moins solide pour une règle ou une équerre, mais est idéal pour les stylos-billes, auxquels il confère une vraie solidité.

Rechargeables ? Recyclées ?

Autre question bien verte à se poser : les fournitures scolaires que je choisis sont-elles rechargeables. Si c’est le cas, j’opte notamment pour le porte-mine au lieu du crayon de bois, pour le stylo-bille rechargeable plutôt que jetable. Un peu plus chers à l’achat, ils s’avèrent cependant plus économiques sur le long terme. Faites le compte en rayon : un stylo et une recharge coû-teront toujours moins que deux sty-los… Plus fort encore : de nombreux marqueurs et surligneurs peuvent eux aussi être rechargés, et… la lame du taille crayon changée !

Passons maintenant à la question du recyclage : oui, mes fournitures sont-elles recyclées ? Une question d’impor-tance puisque, quelles que soient nos précautions et nos bonnes intentions, certaines fournitures se consomment “naturellement” et doivent être rache-tées chaque année, voire plusieurs fois par an : c’est singulièrement le cas des cahiers, des intercalaires, des copies doubles, des feuilles simples, des car-nets,… Pour un impact moindre sur l’environnement, choisissez-les donc recyclés. Le recyclé, ce n’est plus du pa-pier terne et fin, c’est de la qualité, de la blancheur, le choix dans les épaisseurs des feuilles et des dessins et design sympas pour les enfants.

Quant aux chemises et classeurs, ils peuvent évidemment être récupérés chaque année selon le soin qui leur a été apporté. Mais autant, dès l’achat, les choisir eux aussi en carton recyclé ou, si vous les préférez plus solides, en plastique ou polypropylène recyclé.

Le fin du fin du parent responsable soucieux de la rentrée durable de ses enfants est également d’opter pour des fournitures non toxiques. On en voit qui rigolent mais il est réellement essentiel pour la santé de nos petits et de nos ados de choisir de la colle, des feutres, des marqueurs,… sans solvant mais à base de colorants alimentaires, de crayons en bois sans vernis, de gommes à effacer en produits naturels.

Et tant que vous êtes partis pour le res-pect de la nature, choisissez avec vos enfants des cartables et trousses en cuir (le tannage végétal est un must), en coton bio, en chanvre ou en plas-tique recyclé. Surfant sur la vague verte ou réellement durables dans l’âme, les fournisseurs de grandes surfaces et autres enseignes spécialisées offrent désormais en la matière une offre de couleurs et de dessins qui raviront à coup sûr nos enfants !

Vous voyez, c’est pas si difficile de se montrer un brin écologiquement res-ponsable en cette rentrée 2012 !

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Entre autres sources : toutallantvert.com

Et si vous jouiEz la cartE écolo ?

BACK to scHool / Fournitures tendance ..................................................................................................................................... 9

écolo, durable, éthique, bio,… : autant d’attitudes que, peu ou prou, nous adoptons tous dans nos comportements quotidiens. très logiquement, de plus en plus de parents optent pour une rentrée écolo, aux fournitures scolaires durables. Histoire de faire du bien à la planète en se donnant aussi (ne nous voilons pas la face) bonne conscience, histoire aussi d’éduquer nos enfants à des comportements responsables.

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L’argent de poche aide votre enfant à se responsabiliser et à devenir plus autonome. À condition toutefois que vous ne lâchiez pas dans la nature votre rejeton avec son petit magot ! Pour que cette nouvelle liberté ne devienne pas un casse-tête pour vous comme pour lui, le montant doit être adapté à ses besoins et s’assortir de quelques bons conseils.

Argent de Poche : À chAque âge, ses besoins !

S’il arrive à un petit de 2 ou 3 ans de réclamer des sous à ses parents, c’est plus pour le plaisir de possé-der quelques jolies pièces sonnantes et trébuchantes que pour leur réelle valeur marchande. L’argent ne prend vraiment de la valeur aux yeux de votre enfant qu’à partir du moment où il commence à savoir bien compter. Dès ce moment, il va vite comprendre l’in-dépendance que cela peut lui procurer vis à vis de ses parents. D’où l’intérêt de lui apprendre aussi à utiliser, comme il faut, ce nouveau pouvoir.

De 6 à 12 ans : un bon moyen de le faire grandir

Dès 6-7 ans, vous pouvez commen-cer à lui donner un peu d’argent. A moins qu’il ne vous ait déjà récla-mé sa petite pièce, histoire de faire comme sa grande sœur ou son co-pain de classe.

À ce stade, votre enfant n’a pas encore de réels besoins. Mais cet argent est une manière de lui dire que vous avez confiance en lui, et de le faire entrer dans le monde des “grands”. Donnez-lui une pièce chaque semaine (entre 1 et 2 €, par exemple, selon votre budget) et non pas chaque mois. Ses repères dans le temps étant encore flous, cela lui semblerait trop long.

Ne lui dites pas systématiquement quoi en faire. Conseillez-le s’il vous le de-mande, mais laissez-le faire aussi ses expériences. Voir ses 2 € engloutis dans l’achat d’une poignée de bonbons, c’est une bonne leçon sur la valeur de l’argent… et des choses !

Ne prenez pas non plus l’habitude

10....................................................................................................................................... combien donner ? / BACK to schooL

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de rétribuer son aide à la maison (il est normal qu’il participe aux tâches ménagères) ou ses bons résultats sco-laires. Il travaille pour lui-même, pas pour arrondir son magot ! Inversement, évitez de lui supprimer “sa semaine” en guise de punition. L’argent ne doit pas devenir un moyen de chantage entre vous.

12-15 ans : lui apprendre à ne pas gaspiller

Votre jeune ado sort maintenant régu-lièrement avec ses copains. Et surtout, il renâcle à passer systématiquement par la “case parents” pour le moindre achat. Face à ce désir bien légitime de liberté, revoyez son “allocation men-suelle” à la hausse. Une quinzaine ou une vingtaine d’euros est un minimum, en fournissant par ailleurs vêtements, équipements scolaires et en finançant les sorties exceptionnelles et plus coû-teuses.

Parallèlement, mettez les choses au clair dès le départ. Vous vous enga-gez à lui verser cette somme chaque semaine ou chaque mois, mais ne craignez pas en retour de demander qu’il en fasse bon usage. Vous pouvez admettre qu’il achète parfois des gad-gets, horreurs et autres futilités dont raffolent tous les ados (et que vous ne risquez pas de lui offrir) s’il fait aussi la démarche de mettre de côté pour un achat plus utile.

En bref, dites non au gaspillage sys-tématique, et aux achats dangereux (cigarettes, canifs, alcool,… ) sous peine de suspension d’argent de poche. C’est dès maintenant qu’il doit comprendre que tout n’est pas permis

avec l’argent. En revanche, montrez-vous tolérants quant à ses choix, c’est le seul moyen pour lui d’apprendre à mieux dépenser.

De 15 à 18 ans : le bon âge pour se prendre en main

Les adolescents de cet âge sont de vrais boulimiques de la consommation. Rien de plus normal, mais pas ques-tion pour vous de financer toutes leurs envies !

Calculez d’abord ce que vous seriez, raisonnablement, prêts à dépenser chaque mois, pour ses vêtements, ses sorties, ses fournitures scolaires,… Discutez-en ensemble et proposez-lui de gérer lui-même cette somme forfaitaire, entre 45 et 90 € mensuels voire 100, si vous devez inclure les transports).

C’est trop peu ? Plutôt que de rallonger d’office son budget, faites fonctionner vos relations pour l’aider à trouver un petit boulot qui va l’aider à arrondir ses fins de mois. Baby-sitting, cours de soutien, petits bricolages… Gagner de l’argent va l’aider à mieux en com-prendre sa valeur exacte et à le dépen-ser différemment.

Et s’il ne veut pas d’argent de poche ?

Cela peut être le signe d’un manque de confiance en soi, ou d’une irrépres-sible envie de rester “petit”, en passant toujours par Papa et Maman dès qu’il a besoin de quelque chose. Réfléchis-sez : n’êtes-vous pas un peu trop pa-rent-poule avec lui ?

Dans tous les cas, cela vaut le coup d’insister, en lui expliquant que vous êtes fiers de le voir grandir. Et ne man-quez pas une occasion de le laisser décider seul, tout en restant à sa dis-position s’il a besoin de vos conseils.

Autre question pratique : faut-il lui don-ner une avance ? Au départ, les erreurs de gestion sont prévisibles. Et elles sont très instructives car elles obligent un enfant à réfléchir sur la façon de gérer son budget. Soyez souple, mais ne prenez pas l’habitude de combler ses déficits. S’il dépense tout systé-matiquement la première semaine du mois, il n’apprendra jamais à régler ses dépenses. Pour mieux encadrer votre “panier percé”, revenez plutôt au sys-tème de la paye hebdomadaire.

Il n’en a jamais assez !

Certains de nos enfants et ados se révèlent on ne peut plus dépensiers…

Deux possibilités : soit vous avez sous-évalué les frais obligatoires, et il ne peut décemment pas s’en sortir, soit il dépense sans compter. Dans le deu-xième cas, ne vous montrez pas trop indulgent. Même s’il faut bien que jeunesse se passe, il faut lui imposer d’urgence des limites, sous peine de le voir toute sa vie traîner un état de faillite permanent. Exigez des comptes pour comprendre d’où viennent les fuites et s’il ne se crée pas des besoins inutiles.

Il est trop grand pour cela ? Pas tant qu’il a besoin de vous pour le finan-cer…

BACK TO SCHOOL / Combien donner ? ........................................................................................................................................ 11

Près de 40 € par mois en moyenne…L’an dernier, le CRIOC révélait dans une étude publiée par le journal “L’Écho” que l’argent de poche mensuel de nos enfants et ados avait augmenté en 3 ans de près de 25 ans, passant en moyenne de 31 € en 2008 à 38,60 € en 2011.

Une situation apparemment paradoxale vu la crise persis-tante mais qui pourrait s’expli-quer par une volonté des pa-rents de compenser, justement, les effets de cette crise sur leurs enfants ou la chute des offres des jobs d’été, dans ce même contexte socio-économique.

Le CRIOC (Centre de recherche et d’information des organi-sations de consommateurs) annonçait par ailleurs que presque 7 jeunes sur 10 âgés de 10 à 17 ans recevaient de l’argent de poche en 2010, le plus souvent de leurs parents, les principaux bailleurs de fonds. Mais de grandes dispa-rités existent selon les âges : à peine 1 enfant de 10 ans sur 2 reçoit de l’argent de poche, pour près de 8 sur 10 pour ceux âgés de 18 ans et plus.

« Quant au montant, précise l’association de consomma-teurs, il augmente lui aussi logi-quement avec l’âge : de 21 € en moyenne à 10 ans, il passe à 107 € à partir de 18 ans ! Tout cela se tient : un jeune enfant n’a pas le même rapport à l’argent qu’un jeune adulte, ni la même conscience de la valeur commerciale d’un objet, ni la même capacité d’anticipa-tion. »

Y aurait-il donc un âge idéal pour commencer à recevoir de l’argent de poche ? « Non, estimait le CRIOC. Il n’existe pas d’âge idéal. Ni de montant idéal. Tout dépend de la logique éducative des parents et de la maturité de l’enfant. Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’argent de poche constitue souvent la première expérience qui permet de découvrir la va-leur de l’argent et apprendre à gérer un budget. »

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Tendance lourde donc que le travail de nos grands adolescents et jeunes adultes encore étudiants. Une ten-dance qui pourrait bien encore se ren-forcer avec le changement de législa-tion intervenu au 1er janvier 2012.

Qu’est-ce qui change ?

Censée simplifier les dispositions en place et donc de faciliter la vie des jeunes travailleurs occasionnels (mais aussi, en quelque sorte, de leurs em-ployeurs), la nouvelle loi se caractérise principalement par l’augmentation de la durée permise de travail pour un étudiant : on passe de 46 jours au total (23 en été et 23 durant le reste de l’an-née) à 50, à répartir selon son bon vou-loir. Bien entendu, si l’étudiant dépasse ces fameux 50 jours, il s’aligne sur le système des travailleurs “normaux” et perd tous les avantages liés à son sta-tut, préférentiel.

Deuxième modification importante : désormais, c’est le site Internet Stu-dent@Work (www.mysocialsecurity.be/student), mis en place par l’ONSS, qui calcule combien de jours a travaillé l’étudiant et donc à combien de jours il a aussi encore droit. Bien plus simple et efficace qu’auparavant, où c’est l’étu-diant lui-même qui devait effectuer ces calculs, parfois ardus. Attention cepen-dant : il est légalement obligatoire pour tout étudiant désirant travailler de s’ins-crire sur ce nouveau site Student@Work.

En outre, alors qu’elle était limitée à 6 mois jusqu’à l’an dernier, la durée maxi-male d’un contrat d’occupation d’un étudiant passe au double, soit 12 mois. Ce qui permet à un employeur d’enga-ger (pour 50 jours maximum !) un étu-diant pour l’ensemble d’une année.

Un système win-win

Enfin, désormais, les étudiants peuvent “jober” au tarif de sécurité sociale de 2,71% pendant 50 jours sur toute l’an-née, au lieu de 4,5% durant l’année et 2,5% pendant l’été dans le système

précédent. Rappelons qu’un employé ordinaire est taxé d’environ 13% de son salaire… Ajoutez-y encore, pour comprendre le bonheur des étudiants, aucun impôt n’est perçu sur le salaire des étudiants (pour autant, bien sûr, que la fameuse limite des 50 jours ne soit pas dépassée) alors que celui-ci peut grimper à 40% du salaire d’un employé. L’employeur, lui aussi, a tout à y gagner puisque qu’il doit s’acquitter d’une cotisation ONSS de 5,4% seule-ment du salaire de l’étudiant, contre 32% pour un employé “normal”

En clair : l’étudiant peut gagner (prsque) autant qu’un employé sur une journée alors qu’il revient moins cher à l’em-ployeur. Un système win-win qui ne fait d’ailleurs pas que des heureux du côté des syndicats…

Et ça rapporte combien ?

Parlons gros sous, désormais. Le sa-laire des étudiants est, tout comme celui des ouvriers, employés et cadres d’ailleurs, fonction du secteur dans lequel ils vont travailler, liés qu’ils se-ront par les conventions collectives de travail (CCT). Et si aucune CCT n’a été conclue dans le secteur incriminé, c’est le salaire mensuel minimum moyen

garanti qui est d’application, soit de près de 1.000 € pour les jeunes de 16 ans (qui touchent 70% du salaire d’un adulte) à plus de 1.400 € (100% du même salaire) à partir de 21 ans. Des sommes minimales donc, qui peuvent parfois (très) joliment grimper.

Attention cependant, l’étudiant jobiste doit veiller à bel et bien payer sa coti-sation sociale de solidarité (les fameux 2,71% du salaire brut) et rentrer une déclaration d’impôts en bonne et due forme. De la même manière, si le sa-

laire de l’étudiant dépasse un certain plafond, les parents dont il est réputé “à charge” peuvent être appelés à s’ac-quitter d’impôts supplémentaires.

Et pour ce qui est des allocations fami-liales, les parents continuent à y avoir droit si leur enfant jobiste n’a pas tra-vaillé plus de 240 heures au cours des 1er, 2e et 4e trimestres (le 3e étant celui d’été). Si le jeune dépasse ce quota tri-mestriel, les allocations tombent pour la période de trois mois concernée.

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Une bonne adresse à consulter : www.student.be/job_etudiants.html

Une noUvelle législation poUr les jobs d’étUdiants

12 expérience et finance / BACK to sCHool

aujourd’hui, ce serait, selon la dernière étude de randstad, 83% des jeunes de 15 ans et plus encore aux études qui s’adonneraient à un job d’étudiant Un terme à comprendre au sens large puisqu’il comprend aussi bien des prestations aussi diverses qu’un classique job d’été, qu’un travail régulier dans une boutique, que du baby-sitting, que de bénévolat, tout cela en clair ou en noir d’ailleurs

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Chaque année, durant les grandes vacances, ce sont plus de 400.000 étudiants qui travaillent, dont, en 2011, près de la moitié via une agence d’inté-rim. Randstad par exemple, l’un des leaders du marché, permet à plus de 35.000 étudiants de trouver un job durant les mois de juillet, août et sep-tembre, et à près de 50.000 dans le courant de l’année.

Plus de 80% des étudiants ont aussi un job

Chaque année, ce fournisseur de ser-vices RH mesure la situation des étu-diants sur le marché de l’emploi au moyen d’une étude. Ce qui fut encore fait en ce début d’année auprès de

1.000 étudiants âgés entre 15 et 25 ans. « Attention cependant, précisent les initiateurs de cette étude, la nouvelle législation sur le travail des étudiants venait seulement d’entrer en vigueur lors de notre enquête : par conséquent, celle-ci n’a pu encore pu influencer les résultats présentés. »

Parmi leurs principales conclusions, on notera que 83% des étudiants tra-vaillent, qu’il s’agisse de jobs en entre-prise durant les vacances scolaires ou pendant le reste de l’année, petits travaux et bénévolat compris. Un ré-sultat en hausse de 3% par rapport à l’année précédente. Cependant, si l’on ne tient pas compte des bénévoles et des petits boulots, les étudiants sont

encore 75% à travailler, soit une aug-mentation de 4%.

Augmentation et satisfaction

Le nombre des jobistes d’été comme celui des étudiants qui travaillent du-rant l’année connaissent tous deux une augmentation, de 66 à 68% pour les premiers, de 47 à 51% pour les seconds. Une dernière proportion que la nouvelle législation devrait logique-ment voir accroître.

« On peut aussi remarquer que les étu-diants qui occupent un travail rémunéré en entreprise sont principalement des employés de magasin, des employés

Étudiants travailleurs : État des lieux

BACK tO sCHOOl / Plus de 400.000 jobistes d’été .................................................................................................................... 13

les étudiants travaillent davantage, en tant que main d’œuvre rémunérée dans les entreprises et organisations (+4%), comme bénévoles (+2%) ou effectuent de petits boulots (+1%). C’est ce qu’il ressort de l’étude annuelle réalisée par le fournisseur de services rH randstad. Cette enquête révèle également que le travail au noir croît de 4%. sur base annuelle, les hommes gagnent plus que les femmes, même si celles-ci sont plus actives. tels sont les principaux enseignements de l’étude que randstad a réalisée en ce début 2012.

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administratifs, des collaborateurs dans un magasin ou des ouvriers de pro-duction, fait-on remarquer auprès du leader de l’intérim. En outre, les étu-diants accordent le plus d’importance à l’information sur le contenu d’un job, aux moyens dont ils disposeront et du salaire qu’ils pourront gagner. L’ambiance de travail, qui était l’année dernière encore aussi importante que l’information sur le travail, glisse en 4e position seulement. »

Ce contact avec le monde du travail (le premier pour un certain nombre d’entre eux) est aussi le plus souvent apprécié par les étudiants puisque ceux-ci se disent “très satisfaits” de leur job. D’ailleurs, 84% travailleraient à l’avenir pour le même employeur et 80% le recommanderaient à des amis ou à des connaissances.

Travail au noir et disparité salariale entre les sexes : des réalités, également, chez les jobistes

Autre enseignement de l’étude Rands-tad 2012 : 17% des étudiants déclarent travailler sans contrat de travail, soit une augmentation de 4%. « La situa-tion est pire encore chez les moins de 18 ans dont pas moins de 25% ne dis-posent pas de contrat. C’est, comme d’habitude, dans le secteur des loisirs (27%) et de l’horeca (25%) qu’on note le plus de travail au noir. Dans les petites entreprises, le travail au noir diminue de 5% pour arriver à 29%. La tendance s’inverse dans les grandes entreprises qui connaissent en 2012 une hausse de 4% pour atteindre 9%. »

Côté salaire, on constate que, en moyenne, les étudiants qui travaillent ont un salaire de 1.300 €. Le salaire est plus bas pour les filles (1.200 €)

que pour les garçons (1.500 €). Pour les petits boulots, la moyenne tombe à 400 € seulement, un secteur où les disparités entre les sexes persistent, les représentants du sexe masculin gagnant plus (500 €) que leurs collè-gues féminines (300 €).

Relativement économes et assez solidaires !

Loin de certains clichés, nos jeunes sont plutôt raisonnables en matière d’épargne : 68% des étudiants (+6%) mettent en en moyenne 32% de leur salaire de côté. Dans l’absolu, cela représente 22% de leurs rentrées. Cet argent est surtout dépensé pour les loi-sirs et les effets personnels : vacances, vêtements, sorties, GSM, … Seul un étudiant sur 5 travaille également pour financer ses études. « Le budget qui y

est consacré représente 19% de leur rémunération, constate encore Rands-tad. En totalité, cela ne représente cependant que 4% des salaires des étudiants. »

Par contre, question solidarité, nos jo-bistes sont aussi un peu là : 30% d’entre eux estiment qu’ils doivent bénéficier des mêmes conditions de travail fiscales et parafiscales que les salariés nor-maux. Ce pourcentage est plus élevé en Wallonie (37%) qu’en Flandre (25%). Les femmes (37%) en sont également plus convaincues que les hommes (23%). Et 53% des étudiants pensent que ces conditions leur donnent un avantage sur le marché de l’emploi à l’égard des travailleurs classiques.

Études + travail : c’est possible ?

Autre question essentielle : les études et le travail sont-ils compatibles ? Pour 31% de nos étudiants, travailler pen-dant l’année a un effet négatif sur leurs

études. Les garçons semblent avoir un avis plus négatif dans ce domaine que les filles (36% contre 27%). Cependant, 82% estiment qu’un job d’étudiant est une bonne préparation pour intégrer le marché du travail.

On retiendra aussi de cette étude que 42% des répondants ont déjà effec-tué des stages dans le cadre de leurs études. Les femmes réalisent plus souvent leur stage en fonction de leurs études (47%) que les hommes (37%). « Pour 79% des sondés, un stage est un bon tremplin vers une carrière pro-fessionnelle et 78% estiment qu’il leur donne un avantage par rapport à ceux qui n’en font pas », poursuivent les son-deurs de Randstad.

Enfin, 43% des étudiants interrogés avouent choisir un job de vacances en

fonction de leurs études, un chiffre en hausse de 6%. « C’est évidemment une amélioration, mais on est en droit de se demander si l’adéquation job/études ne pourrait pas être meilleure encore », semble regretter le spécialiste RH.

Croissance en 2012, mais pas en été

Fin juillet, Randstad sortait d’autres chiffres encore, montrant une aug-mentation assez substantielle, du-rant les 6 premiers pois de l’année, de 2,3% d’étudiants travailleurs mais surtout de 22,5% en termes d’heures prestées. Une croissance que cer-tains observateurs ne manqueront pas d’associer aux premiers effets de la nouvelle réforme de la légis-lation sur le travail étudiant, entrée en vigueur le 1er janvier dernier. « En moyenne durant le premier semestre 2012, les jobistes masculins ont tra-vaillé 58 heures alors que leurs ho-mologues féminines ont presté en

moyenne 52 heures », note la société d’intérim.

Des chiffres à contrebalancer cepen-dant par ceux enregistrés durant l’été, du moins en son début. Les deux premières semaines sont été pour le moins désertées, avec -10% en Flandre et -8,9% en Wallonie, seule Bruxelles gardant la tête hors de l’eau (+4,2%). « La diminution enregistrée lors des deux premières semaines des vacances d’été peut avoir plusieurs causes. Tout d’abord, l’impact de la nouvelle législation sur le travail étu-diant. Cette nouvelle réglementation permet aux étudiants de travailler 50 jours sur toute l’année à des condi-tions très avantageuses. Les jobistes peuvent donc choisir de travailler plus durant l’année et moins pendant les congés scolaires. »

Les conditions météorologiques peuvent également influencer le moindre recours à la main d’œuvre estudiantine : plusieurs secteurs d’acti-vité, tels que l’horeca, la distribution, les parcs d’attractions et la production de viande (pour les barbecues notam-ment) nécessiteront davantage de per-sonnel durant les beaux jours afin de satisfaire la demande.

« Enfin, conclut Randstad, la situation économique difficile et incertaine peut être déterminante dans le choix de faire appel ou non à des étudiants. » En l’occurrence, c’est plutôt une conjonc-tion de ces trois facteurs qui semble le plus plausible.

14 Plus de 400 000 jobistes d’été / BACK TO SCHOOL

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14 Plus de 400 000 jobistes d’été / BACK TO SCHOOL BACK TO SCHOOL / Pour la Ligue des familles 15

« On arrête les frais ! » : la prise de posi-tion de la Ligue des familles est appel, elle qui vient de publier les résultats de son enquête annuelle sur les frais sco-laires, soit les coûts réclamés par les écoles pour couvrir leurs propres frais théoriquement non couverts par des subsides.

413€ par an et par enfant

413 € par an et par enfant, c’est, en moyenne, ce qui vous sera réclamé par l’établissement scolaire de votre chère petite tête blonde. Une somme qui ne vous sera pas réclamée en une seule fois : 40% sont à prévoir dès la rentrée et les 60 autres % tout au long de l’année.

Côté fournitures scolaires, comptez, selon la Ligue des familles, 89,16 € en maternelle, 141,24 € en primaire et 253,45 € en secondaire. À noter que la liste des fournitures imposées peut varier de 1 à… 6 selon les écoles !

Assez souvent, les établissements scolaires n’hésiteront pas à deman-der aux parents un forfait de 125 € en moyenne, dont la destination est jugée « opaque » par la Ligue. Une Ligue qui va plus loin encore en dénonçant des « pratiques illégales », qui toucheraient 20% des parents, qui seraient expo-sés à la réclamation de frais interdits : « vente de manuels scolaires, dépasse-ment des 75 € maximum pour les pho-tocopies, contribution pour la location de la salle de gymnastique, “caisse de classe”, forfait “frais administratif” ».

Ce chiffre de 20% ne tombe pas de nulle part : il ressort de l’enquête menée l’an dernier par la Ligue. La ministre de l’Enseignement obligatoire avait alors réagi, réclamant sa propre enquête. Une enquête dont les résultats de-meurent apparemment confidentiels et auxquels la Ligue des familles regrette amèrement de ne pas avoir accès. « Des parlementaires que nous avons rencontrés nous disent que les résul-tats sont encore plus alarmants que les nôtres », affirme-t-elle-même.

Le soutien scolaire lui aussi en question

Autre point critique avancé par le mouvement de défense des parents : le soutien scolaire. En primaire, par

exemple, des frais importants peuvent être avancés par les parents si leur enfant doit avoir recours à des séances de logopédie, des frais heureusement remboursés mais a posteriori. En secondaire, l’affaire semble se corser avec ce la Ligue dénomme « la course à la réussite » : certaines écoles pousse-raient ainsi des parents à avoir recours à des services, payants, de remédia-tion extérieure, et ce alors que l’école est en principe gratuite et qu’il est de son devoir, pourrait-on ajouter, de tout mettre en œuvre pour permettre aux enfants qui lui sont confiés de suivre normalement les cours.

Quatre modèles de soutien scolaire coexistent d’ailleurs aujourd’hui, ce qui ne facilite certes pas la lisibilité de leur offre : le “tout privé”, les “écoles de devoirs”, le “à l’école mais payant” et le “à l’école mais gratuit”.

Par ailleurs, et pour conclure ses chiffres, la Ligue des familles avance aussi le montant de 258 € annuels en moyenne pour les voyages scolaires, un coût tout théorique puisque sujet à de très fortes variations, de 90 à 1.150€.

Vers une facture unique ?

Afin d’éviter les surprises, les exa-gérations supposées aussi, la Ligue des familles a avancé l’idée d’obli-ger les écoles secondaires à produire chaque mois une facture unique pour l’ensemble des frais de l’école. « Nous avons des arguments pour défendre cette proposition que nous voyons surtout comme un outil de responsa-bilisation des acteurs, poursuit l’asso-ciation. Une proposition de décret en faveur d’une facturation des frais sco-laires a d’ailleurs déjà été déposée à la Chambre. »

Et la Ligue, pour conclure, de résumer ses revendications : « Limiter les coûts des fournitures scolaires ; plafonner les frais de voyages, excursions, etc. ; ga-rantir un repas de qualité à petit prix ; favoriser un soutien scolaire gratuit à l’école ; pour tous les frais, une facture unique. »

De son côté, la ministre serait en train de préparer une circulaire à l’adresse des écoles pour lutter contre les mau-vaises pratiques.

DeS fraiS SCOLaireS POur Le mOinS SaLéS !

À la veille du 15 août, la Ligue des familles a publié les résultats d’une enquête qui fait apparaître que les frais scolaires réclamés par les établissements s’élèvent en moyenne à 413 € annuels et la Ligue de demander avec insistance à la la fédération Wallonie-Bruxelles d’appliquer des règles plus claires et plus strictes pour limiter les frais à l’école

La liste des frais interdits• Frais liés au fonctionnement, à l’équipement et à l’encadrement des

établissements scolaires (exemple : location de la salle de sport pour le cours de gymnastique)

• Distribution et achat de fournitures scolaires.• Frais pour la délivrance des “diplômes” et certificats d’enseignement

ou bulletins scolaires.• Photocopies.• Journal de classe.• Prêt ou achat de livres scolaires, d’équipements personnels et d’outillage.• …

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Source : “Le Ligueur” n° 15 – www.citoyenparent.be

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