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Structure Fédérative d’Études et de Recherches en Éducation de Provence

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Vague B (2012-2015) Structure fédérative

Le dossier comprendra de 10 à 50 pages en fonction de la taille de la structure fédérative et ne dépassera pas 4Mo.

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1 INFORMATIONS ADMINISTRATIVES (dans la configuration prévue au 1er janvier 2012)

Intitulé complet de la structure fédérative Structure Fédérative d’Études et de Recherches en Éducation de Provence (SFERE-Provence)

Responsable M. / Mme Nom Prénom Corps-

Grade Établissement d'enseignement supérieur d'affectation ou

organisme d'appartenance M. Ginestié Jacques PR Université de Provence

Label(s) demandé : sigle - organisme (exemple : FR – CNRS)

SFR

Type de demande ! nouvelle structure (création « ex-nihilo ») " renouvellement (avec ou sans changement de label) En cas de renouvellement, préciser les label, n° et intitulé de la structure en 2007 : ………………………………

Établissement(s) de rattachement de la structure (tutelles) Établissement(s) d’enseignement supérieur et de recherche Établissement de rattachement : PRES Aix-Marseille Université Université de Provence

Organisme(s) de recherche organisme : ………… département ou comm. de rattachement : …

Préciser l'établissement ou organisme responsable du dépôt du dossier : Université de Provence (sauf exception, le dossier est déposé par l'établissement hébergeur de la structure fédérative)

Préciser le cas échéant le délégataire unique de gestion : ……………………………… Autres partenaires de la structure : Établissement(s) d'enseignement supérieur et de recherche : • Université de la Méditerranée • Université Paul Cézanne

Organisme(s) de recherche : ……………………… Entreprise(s) : ……………………… Autres : ………………………

Classement thématique Domaine(s) scientifique(s) Indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine scientifique principal, "S" pour le ou les domaines scientifiques secondaires éventuels

1 Mathématiques et leurs interactions

2 Physique

3 Sciences de la terre et de l'univers, espace

4 Chimie

5 Biologie, médecine, santé

P 6 Sciences humaines et humanités

S 7 Sciences de la société

8 Sciences pour l'ingénieur

S 9 Sciences et technologies de l'information et de la communication

10 Sciences agronomiques et écologiques

SFERE Provence

Structure Fédérative de Recherche en Éducation de Provence

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Secteur(s) disciplinaire(s) (cf. nomenclature) Reporter les codes des secteurs par ordre d'importance : 633 (Sciences de l'éducation), 632 (Sciences de l'information et de la communication), 631 (Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale), 731 (Sociologie, démographie), 714 (science politique), 610 (Sciences du langage : linguistique et phonétique générale), 612 (Langue et littérature françaises), 211 (Milieux denses, matériaux et composants), 634 (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), 625 (Arts : plastiques, spectacle, musique, esthétique, sciences et histoire de l'art).

Mots-clés Prédéfinis (cf. nomenclature mots-clés) : Sciences humaines et sociales, STIC Libres : éducation, formation, enseignement, apprentissage (4 maximum)

Domaine applicatif, le cas échéant Indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine principal, "S" pour le ou les domaines secondaires éventuels

Santé humaine et animale Alimentation, agriculture, pêche, agroalimentaire et biotechnologies Nanosciences, nanotechnologies, matériaux et procédés

S Technologies de l’information et de communication Production de biens et de services & nouvelles technologies de production Énergie nucléaire Nouvelles technologies pour l’énergie Environnement (dont changement climatique) Espace Aménagement, ville et urbanisme Transport (dont aéronautique) et logistique

P Cultures et société Économie, organisation du travail Sécurité Autre

Nomenclature ERC (European Research Council) Indiquer, en début de ligne, "P" pour le secteur principal, "S" pour le ou les secteurs scientifiques secondaires éventuels

Physical Sciences & Engineering PE1 Mathematical foundations : all areas of mathematics, pure and applied, plus mathematical foundations of computer

science, mathematical physics and statistics PE2 Fundamental constituents of matter : particle, nuclear, plasma, atomic, molecular, gas, and optical physics PE3 Condensed matter physics : structure, electronic properties, fluids, nanosciences PE4 Physical and analytical chemical sciences : analytical chemistry, chemical theory, physical chemistry/chemical physics PE5 Materials and synthesis : materials synthesis, structure-properties relations, functional and advanced materials, molecular

architecture, organic chemistry PE6 Computer science and informatics : informatics and information systems, computer science, scientific computing,

intelligent systems PE7 Systems and communication engineering : electronic, communication, optical and systems engineering PE8 Products and processes engineering : product design, process design and control, construction methods, civil engineering,

energy systems, material engineering PE9 Universe sciences : astrophysics/chemistry/biology; solar system; stellar, galactic and extragalactic astronomy, planetary

systems, cosmology, space science, instrumentation PE10 Earth system science : physical geography, geology, geophysics, meteorology, oceanography, climatology, ecology,

global environmental change, biogeochemical cycles, natural resources management

Social Sciences & Humanities SH1 Individuals, institutions and markets : economics, finance and management

S SH2 Institutions, values and beliefs and behaviour : sociology, social anthropology, political science, law, communication, social studies of science and technology

SH3 Environment and society : environmental studies, demography, social geography, urban and regional studies P SH4 The Human Mind and its complexity : cognition, psychology, linguistics, philosophy and education SH5 Cultures and cultural production : literature, visual and performing arts, music, cultural and comparative studies SH6 The study of the human past : archaeology, history and memory

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Life Sciences LS1 Molecular and Structural Biology and Biochemistry : molecular biology, biochemistry, biophysics, structural biology,

biochemistry of signal transduction LS2 Genetics, Genomics, Bioinformatics and Systems Biology : genetics, population genetics, molecular genetics, genomics,

transcriptomics, proteomics, metabolomics, bioinformatics, computational biology, biostatistics, biological modelling and simulation, systems biology, genetic epidemiology

LS3 Cellular and Developmental Biology : cell biology, cell physiology, signal transduction, organogenesis, evolution and development, developmental genetics, pattern formation in plants and animals

LS4 Physiology, Pathophysiology and Endocrinology : organ physiology, pathophysiology, endocrinology, metabolism, ageing, regeneration, tumorigenesis, cardiovascular disease, metabolic syndrome

LS5 Neurosciences and neural disorders : neurobiology, neuroanatomy, neurophysiology, neurochemistry, neuropharmacology, neuroimaging, systems neuroscience, neurological disorders, psychiatry

LS6 Immunity and infection : immunobiology, aetiology of immune disorders, microbiology, virology, parasitology, global and other infectious diseases, population dynamics of infectious diseases, veterinary medicine

LS7 Diagnostic tools, therapies and public health : aetiology, diagnosis and treatment of disease, public health, epidemiology, pharmacology, clinical medicine, regenerative medicine, medical ethics

LS8 Evolutionary, population and environmental biology : evolution, ecology, animal behaviour, population biology, biodiversity, biogeography, marine biology, ecotoxicology, prokaryotic biology

LS9 Applied life sciences and biotechnology: agricultural, animal, fishery, forestry and food sciences; biotechnology, chemical biology, genetic engineering, synthetic biology, industrial biosciences; environmental biotechnology and remediation

Coordonnées de la structure fédérative Localisation et établissement : IUFM Aix-Marseille - Université de Provence Numéro, voie : 32, rue Eugène Cas Boîte postale : Code postal et ville : 13248, Marseille Cedex 4 Téléphone : 04 91 10 75 42 Adresse électronique : [email protected]

Unités membres de la structure fédérative au 1er janvier 2012 (à remplir quand positionnements définitifs)

Label et n° Intitulé de l’unité Responsable Établissement de rattachement support

Domaine scientifique principal

(cf. nomenclature) UMR P3 Apprentissage, Didactique, Évaluation, Formation A. Mercier Université de Provence Sciences humaines

EA3273 Centre de Recherche en Psychologie de la Cognition, du Langage et des Émotions

J. Vauclair Université de Provence Sciences humaines

UMR 6633 Laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires

JM. Layet Université de Provence Physique

UMR 6568 Institut de Recherches et d’Études sur le Monde Arabe et Musulman

G. Alleaume Université de Provence Sciences de la société

Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques

C. Mauduit Université de la Méditerranée

Mathématiques

EA 3274 Laboratoire d'Études en Sciences des Arts S. Coellier Université de Provence Sciences humaines UMR 6057 Laboratoire Parole et Langage P. Blache Université de Provence Sciences humaines UMR 6168 Laboratoire des Sciences de l'Information et des

Systèmes (Projet CODEP) M. Ouladsine Universités de Provence,

Méditerranée, Paul Cézanne, Sud-Toulon-Var

Sciences et technologies de l'information et de la communication

EA 6308 InterDidactique, Didactiques des Disciplines et des Langues (I3DL)

N. Biagioli Université Nice Sophia Antipolis

Lettres, Sciences humaines

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Surfaces recherche (en m! SHON*) prévues pour la structure fédérative au 1er janvier 2011 (Hors surfaces occupées par les unités de recherche membres de la structure)

Établissement(s) d'enseignement supérieur et/ou organisme(s) prenant en charge des coûts d'infrastructures

"recherche" de la structure

Ventilation des surfaces en m!

Établissement de rattachement support : Université de Provence (IUFM)

Établissement de rattachement : ……….

Établissement de rattachement : ………

Organisme de recherche : …...

Organisme de recherche : …...

Autres (AP-HP, CHU, CHR, autre à préciser) : ……………

TOTAL des surfaces :

Surface hors œuvre nette. Surface SHON = surface utile x 1,4. Surface utile : surface d'une pièce mesurée à l'intérieur des murs porteurs et des cloisons. Surface hors œuvre nette : surface administrative utilisée lors du dépôt du permis de construire qui correspond à la somme des surfaces délimitées par les périmètres extérieurs de la surface horizontale de chaque étage clos ou sous-sol aménagé déduction faite des surfaces non exploitables (balcons, terrasses, volumes non clos).

Pour les plates-formes technologiques seulement Gros équipements (hors équipements spécifiques des unités)

Nature Année d’achat Coût d’achat Coût annuel de fonctionnement

Appartenance à un réseau national ou international (préciser lequel)

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2 DOSSIER SCIENTIFIQUE Le dossier scientifique pourra être rédigé en anglais ; dans ce cas, le résumé sera rédigé en français.

Rapport scientifique La réalisation des objectifs du projet scientifique précédent et ses effets structurants seront explicités. Le rapport mentionnera les résultats marquants des quatre dernières années et les productions significatives résultant directement de l’action de la structure fédérative. Il précisera également le bilan de la répartition des crédits utilisés en 2007 et 2008 et les gros équipements utilisés, en mentionnant ceux acquis au cours des quatre dernières années et leurs financements ou cofinancements.

Projet scientifique pour la période 2012-2015 (Informations générales sur les objectifs d’une structure fédérative, et sur le contenu attendu du dossier)

Les objectifs : • favoriser la réussite de programmes scientifiques communs d’une envergure dépassant les moyens des entités

composantes considérées isolément ; • développer des projets de recherche collaborative transdisciplinaires ou pluridisciplinaires grâce à la mise en place

d’un dispositif d’appui pouvant revêtir des formes régulières ou ponctuelles (veille scientifique, appui au montage de projets, suivi relationnel avec les partenaires extérieurs, etc.) ;

• favoriser l’émergence d’actions scientifiques européennes et internationales grâce à l’avantage compétitif de l’effet de taille et de la position d’interlocuteur unique ;

• constituer des réseaux scientifiques autour des problématiques de l’éducation et renforcer le potentiel de recherche avec de nouveaux partenariats ;

• assurer une meilleure promotion des travaux scientifiques des différents membres de la structure fédérative grâce à des moyens spécifiques et appropriés (animation d’un site internet, lettre d’information périodique, publication de cahiers de recherche, etc.) ;

• valoriser les résultats des travaux scientifiques des enseignants-chercheurs au profit du tissu économique local et de la formation professionnelle.

Le projet scientifique et ses effets structurants seront explicités (voir partie 2. ci-après). Seront également précisés (voir partie 3. ci-après) : • l’organigramme de la structure fédérative ; • le fonctionnement et la composition de l’instance de pilotage ; • les principaux éléments de la convention de fonctionnement entre les unités de recherche fédérées ; • les participants à la structure et le cas échéant, les personnels administratifs et de recherche employés par la

structure (hors ceux des unités membres) ; • les achats de gros équipements et les financements et cofinancements envisagés. Date et signature du responsable de la structure Marseille, le 28 juin 2010 Jacques Ginestié

Projet transmis avec l’accord du responsable de ou des établissement(s) d’enseignement supérieur de rattachement de la structure fédérative Pour les organismes, une liste globale des entités transmise à l'AERES vaudra accord.

Nom et prénom du responsable de l’établissement de rattachement déposant : Caverni Jean-Paul Qualité : Président Date : Signature :

Nom et prénom du responsable de l’établissement de rattachement, le cas échéant : Qualité : Date :

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Signature :

Nom et prénom du responsable de l’établissement de rattachement, le cas échéant : Qualité : Date : Signature :

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3 PROJET SCIENTIFIQUE 2012-2015

Présentation La recherche en éducation revêt une importance stratégique renouvelée avec l’intégration de l’IUFM dans l’université de Provence et dans la perspective de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille. La mise en place de masters préparant aux métiers de l’enseignement suppose que l’université se dote des moyens nécessaires pour penser les questions d’enseignement, d’éducation et de formation. Il s’agit de développer les synergies nécessaires à une approche interdisciplinaire de ces questions. S’appuyant, dans la région, sur plusieurs équipes de chercheurs qui s’intéressent, chacune dans leur champ respectif, à ces questions d’enseignement, d’éducation et de formation, ce projet de structure fédérative permet de conforter et d’institutionnaliser les nombreuses convivialités déjà construites, à l’occasion de rencontres ou de projets communs. Constituée à l’initiative de l’université de Provence et de son IUFM dans le cadre du contrat quadriennal 2012-2015, SFERE Provence (Structure Fédérative de Recherche en Éducation de Provence) vise à fédérer autour de projets communs les travaux conduits par les chercheurs appartenant aux différentes unités de recherche partenaires. Ce projet s’inscrit dans le PRES Aix-Marseille Université et dans la perspective d’unification des politiques de recherche des universités d’Aix-Marseille. Il ambitionne de renforcer localement la recherche en éducation pour en améliorer la visibilité régionale, nationale et internationale. La fédération ainsi constituée est avant tout une dynamique de projets – chaque unité participante conserve son individualité propre – qui doit permettre d’accroitre notre compréhension des faits d’enseignement, d’éducation et de formation au travers de différents éclairages pensés de manière concourante. SFERE Provence vise le décloisonnement disciplinaire et la complémentarité des approches et des méthodologies afin de développer nos connaissances dans les secteurs de l’enseignement, l’éducation et la formation, que ce soit sur les organisations scolaires ou les systèmes institutionnalisés de formation. Ces questions d’enseignement, d’éducation et de formation occupent une place prépondérante dans nos sociétés qu’il s’agisse d’en discuter les orientations, les organisations, leur efficacité, leurs performances, leur adaptation, leur adéquation, leur cohérence ou leur pertinence. Chacun des travaux, conduits par les partenaires de ce projet, fournissent en l’état des réponses qui restent trop parcellaires car très cloisonnées. La synergie portée par SFERE Provence prétend, d’une part, construire de nouveaux registres de significations à partir du croisement de ces résultats et de leur complémentarité et, d’autre part, faire émerger des recherches conçues et organisées dans une perspective d’approche pluridisciplinaire. La fédération ainsi créée permet une coordination des politiques de recherche des unités engagées afin d’en améliorer leurs résultats et leurs significations sociales et scientifiques ; elle doit permettre d’améliorer les capacités respectives à porter des projets communs d’envergure internationale comme les grands appels à projet des grandes institutions internationales (UNESCO, Union Européenne…).

Les orientations du projet de fédération

Articuler, innover et mobiliser En favorisant les liens entre les recherches propres aux disciplines enseignées et les recherches en psychologie, sociologie et sciences de l’éducation, l’enjeu est d’aborder des thématiques spécifiques alimentant de nouvelles perspectives de recherche en éducation et en formation, mais aussi sur la question de la complémentarité des méthodologies de ces recherches, y compris des méthodes quantitatives. L’idée est donc bien de privilégier les activités de recherche (séminaires, groupes de travail, etc.) sur des thèmes nouveaux, susceptibles d’attirer des chercheurs extérieurs, d’encadrer des thèses sur des objets communs à plusieurs domaines, et d’influencer les recrutements (en postes, mois invités, post-doc). En outre, au delà de l’école, de l’élève et de l’enseignant, il s’agit d’impliquer les recherches sur les situations de formation universitaire et professionnelle.

Créer une interface régionale privilégiée pour l’enseignement, l’éducation et la formation La mise en synergie des équipes de recherche que l’éclatement au sein de différentes universités rendait jusque là difficile devrait permettre de valoriser les résultats des travaux scientifiques au profit du tissu économique local et de la formation professionnelle. De fait, la production de réponses en matière de compréhension des faits d’éducation aura nécessairement une portée sur les organisations scolaires et universitaires elles-mêmes, ainsi que sur la formation initiale et continue des enseignants.

Quatre objectifs scientifiques Le monde de l’enseignement, de l’éducation et de la formation est un terrain empirique. Il offre à l’analyse scientifique une variété d’objets et de problèmes complexes qui nécessite la coopération de points de vue différents. Cette complexité est aujourd’hui croissante : évolution des pratiques par la généralisation d’outils et de technologies, objets d’innovations rapides ; diversité épistémologique avec l’évolution des sciences humaines qui se spécialisent et se

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démultiplient dans des approches théoriques et méthodologiques spécifiques ; diversité des publics à former; évolution des enjeux idéologiques, sociaux et économiques à l’échelle internationale. Si l’effort pluridisciplinaire apparaît être l’organisation scientifique la plus adéquate, sinon la plus légitime, pour aborder cette complexité et les évolutions à venir, il ne peut permettre l’émergence de nouvelles connaissances du seul fait de la juxtaposition de plusieurs points de vue. Chaque approche scientifique constitue un style au sein d’une discipline indexée. Chacune a une manière originale de combiner des références pluridisciplinaires (par exemple, la psychologie cognitive combine, dans certaines de ses approches, linguistique, intelligence artificielle, logique, philosophie, statistique, etc.). En évitant les écueils d’une simple juxtaposition de thématiques, SFERE Provence, qui relève constitutionnellement de disciplines de recherche différentes, s’assigne quatre objectifs : • connaître les situations d’enseignement et d’éducation pour les améliorer, et les adapter aux évolutions économique,

sociale, technique et scientifique; • mieux comprendre les modèles rationnels et explicatifs des situations d’apprentissages, en enrichissant les modèles

existant en didactique, en psychologie, en sociologie, en ergonomie, etc. ; • construire un corpus de critères et d’arguments scientifiques susceptibles d’améliorer l’enseignement et les choix qui

orientent son fonctionnement et sa construction, de même que ses évaluations critiques (créations d’outils, de méthodes, adaptation aux publics, etc.) ;

• provoquer une possibilité d’enrichissement mutuel de disciplines qui traitent de questions similaires, mais de manières différentes, tout en poursuivant des objectifs communs.

Trois axes thématiques Dans la perspective d’atteindre ces objectifs, les rencontres entre les équipes de recherche participantes pourront être organisées autour de projets communs (en réponse, par exemple, à des appels à projet ou appels d’offres), selon trois axes thématiques. Pour l’essentiel, ces projets de recherche s’inscrivent dans la continuité de la stratégie nationale de recherche et d’innovation élaborée en 2009 pour les Sciences Humaines et Sociales et qui reposent sur l’identification d’orientations afin d’encourager une coordination simplifiée des acteurs de la recherche pour une recherche plus efficace et plus compétitive.

Axe thématique 1 : L’évolution des professionnalités et des pratiques sociales éducatives Soumis à de nombreuses réformes qui se succèdent et aux pressions des évolutions économiques et sociales parfois très rapides, les pratiques sociales éducatives évoluent et font évoluer les professionnalités des acteurs simultanément aux évolutions curriculaires. Ces évolutions font l’objet de nombreuses préoccupations portées par les différents acteurs nationaux (ministère de l’éducation nationale, par exemple), européenne (avec l’union européenne) ou internationale (avec l’UNESCO, l’AUF ou d’autres grands organismes internationaux) ; elles portent sur les exigences en matière d’élévation du niveau d’éducation pour tous, de développement de la culture scientifique et technologique ainsi que de promotion de la formation professionnelle initiale. Il s’agira de confronter les recherches qui tendent à mesurer l’impact de ces évolutions sur les pratiques professionnelles afin d’en appréhender le sens et d’en apprécier la porté en milieu scolaire et extrascolaire. Il s’agira d’améliorer notre compréhension de ces mécanismes pour envisager les accompagner dans le cadre des formations initiales et continues des acteurs.

Axe thématique 2 : Diversité des situations d’apprentissage, de production et d’organisation des connaissances Face à la multiplication des sources et des canaux d’information, les recherches menées dans cet axe visent à participer à une meilleure compréhension des modes de production, de diffusion et d’appropriation des connaissances. Le fait de mutualiser les compétences pluridisciplinaires des recherches existantes favorisera leur complémentarité et les avancées de chacune d’entre elles, au bénéfice des évolutions de nos sociétés multiculturelles et des enjeux de l’apprentissage, présents tout au long de la vie.

Axe thématique 3 : Nouveaux outils, nouveaux publics et dispositifs éducatifs Cet axe renvoie à l’étude des outils, comme intermédiaires graphiques et sémiotiques, qui ont un rôle important dans la structuration de la pensée individuelle et sociale. Le rôle des situations scolaires et des dispositifs didactiques, par exemple, mais aussi l’impact du numérique sur la production et la transmission de la connaissance et de la culture (culture numérique, réseaux socio-numérique, e-Learning). Ces nouveaux outils en particulier ouvrent de nouvelles perspectives pour de nouveaux publics et de nouvelles façons d’enseigner et de former (dans le cadre scolaire, universitaire et professionnel).

Les équipes fédérées Les unités de recherche décrites ci-après, constituent le premier cercle du projet de fédération. La structure a vocation à fédérer le plus largement possible les travaux relevant de son champ de compétence dans l’académie d’Aix-Marseille. Il convient d’envisager en particulier des liens avec les différentes équipes de l’université de Provence, en fonction des objets et thématiques envisagés. D’autre part, dans le cadre des discussions actuelles relatives à l’évaluation des unités de recherche et à la contractualisation des projets, certaines unités ou composantes négocient des positionnements scientifiques et institutionnels nouveaux ; des discussions s’engageront avec ces unités pour qu’elles participent au

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projet de fédération. Les données qui suivent s’appuient sur l’état des lieux au 1er février 2010 et sur les projets scientifiques élaborés dans le cadre du quadriennal 2012-2015.

UMR P3 - ADEF UMR P3 - Apprentissage Didactique Éducation Formation (ADEF) Université de Provence, Institut National de Recherche Pédagogique http://sites.univ-provence.fr/umr-p3/ Direction : Alain Mercier, PR ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative 51 membres statutaires sont rattachés à ADEF, dont 37 enseignants-chercheurs (17 Pr., 30 MC dont 4 HDR), et 3 ingénieurs de recherche en sciences humaines (BAP D). Parmi ces chercheurs, 29 participeront à SFERE-provence (dont 5 PR, 2 MC-HDR, 18 MC, 1 IE, 1 post-doctorant et 1 doctorant). Ces enseignants-chercheurs et doctorants sont qualifiés dans plusieurs sections CNU : 70 – Sciences de l’éducation ; 19 – Sociologie ; 28 – Milieux denses et matériaux ; 16 – Psychologie ; 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques ; 30 – Physique.

Domaines de recherche L’UMR articule les milieux de travail et de formation avec les orientations de recherche en éducation des institutions partenaires, l’Université Aix-Marseille 1 et en particulier l’IUFM de l’académie d’Aix-Marseille, et l’INRP. Deux domaines de recherche sont spécifiquement investis : d’une part, les problèmes socialement sensibles de l’Ecole, la transmission des savoirs, l’évolution des curriculums et les nouveaux métiers du système d’enseignement ; et d’autre part, les pratiques éducatives en Santé, en Sécurité, sur l’intervention en organisation, la validation des acquis de l’expérience et l’accompagnement des évolutions professionnelles. Dans l’ensemble, l’enjeu est de diffuser les recherches en éducation auprès des professionnels de l’éducation de la formation et de l’enseignement, par le développement de moyens d’enseignement, la diffusion des résultats de la recherche et l’organisation de manifestations scientifiques. Les activités de recherche sont structurées en 5 équipes organisées autour de thématiques définies ci-après.

Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) • Organisation scolaire et travail des professionnels de l’Éducation. Cette équipe a pour objet de recherche le travail

des professionnels de l’éducation et ses évolutions. Ces dernières pouvant relever aussi bien des politiques éducatives (prescriptions) que des transformations des situations de travail engendrées par l’activité développée par les professionnels eux-mêmes. Les connaissances scientifiques produites aussi bien sur l’activité que sur le processus d’intervention concernent diverses catégories de personnels (cadres pédagogiques, professeurs des premier et second degrés expérimentés et novices, formateurs d’enseignants et conseillers pédagogiques, assistants pédagogiques, élèves…) et diverses situations (enseignement en classe, dispositifs d’aide aux élèves, travail inter catégoriel dans les établissements, tutorat en stage de formation et conseil pédagogique auprès des professeurs stagiaires, entrée dans le métier des jeunes professeurs…).

• Groupe de recherche en éducation scientifique, technologique et professionnelle (GESTEPRO). Ce programme de recherche concerne les processus d’enseignement apprentissage à l’œuvre dans les champs de l’éducation scientifique technologique et professionnelle, pour en comprendre les organisations et leur efficacité et en prévoir les effets. L’étude des curricula, des dispositifs mis en œuvre en classe, des pratiques mises en œuvre par les enseignants et des activités développées par les élèves constituent l’entrée des questions de recherche explorées. Ces travaux visent à être réinvestis dans des ingénieries didactiques et dans la formation des enseignants. L’équipe privilégie les thématiques suivantes : les processus d’identification des références des enseignements scientifiques, technologiques et professionnels, le rôle des intermédiaires graphiques, des artefacts et des instruments dans les processus de transmission appropriation de savoirs, l’épistémologie propre aux savoirs en jeu, la construction de l’intelligence technique, la question du genre et l’enseignement intégré des sciences et de la technologie.

• L’Étude, son organisation, les savoirs : approches didactiques comparatives, variations disciplinaires et institutionnelles. Cette équipe vise à étudier l’action conjointe des professeurs et des élèves et cherche à identifier les conditions d’efficacité de l’enseignement observé. Les approches didactiques de plusieurs disciplines sont interrogées comme les mathématiques, le français langue étrangère ou seconde et les sciences sociales, tout comme la manière dont ces disciplines ont pensé leur rapport d’observation et d’intervention dans l’enseignement. Elle vise aussi à développer des méthodes d’observation de l’enseignement dans ses formes ordinaires (avec par exemple, l’observation des pratiques sur le handicap).

• Anthropologie didactique des connaissances scolaires. Cet axe développe deux grands ordres de recherches. D’une part, sur les questions « socialement vives » et les processus de leur entrée dans l’enseignement. Les travaux portent sur les représentations sociales, les rapports entre objets d’enseignement et œuvres culturelles, et les questions plus directement sociologiques, relatives par exemple aux différences territoriales de la scolarisation D’autre part, dans le cadre de la théorie anthropologique du didactique, les chercheurs de cet axe travaillent sur la didactique de l’enquête co-disciplinaire, particulièrement sur le rôle et les conditions de viabilité des parcours d’étude et de recherche (PER) et des activités d’étude et de recherche (AER) dans l’enseignement secondaire, notamment en mathématiques.

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• Éducation - Formation – Évaluation. Les thématiques de recherche communes à cette équipe portent pour l’essentiel sur l’analyse des dispositifs de formation, en formation initiale, et en formation des adultes, avec, dans certains cas, une sous spécialisation dans divers secteurs professionnels (les métiers de responsable de formation, de conseil et de coaching, les métiers de l’encadrement et de la formation dans les secteurs de la santé, du travail social et de l’éducation à la sécurité routière). Les thèmes de l’évaluation en formation, des processus d’apprentissage et de leurs déterminants (pour des publics en âge scolaire que pour des adultes) sont centraux dans les dispositifs de recherche. Plus récemment, le thème des TICE renforce ces dispositifs.

IREMAM – UMR 6568 Institut de Recherches et d’Études sur le Monde Arabe et Musulman Université de Provence http://www.iremam.univ-provence.fr Direction : Ghislaine Alleaume, Directrice de Recherche CNRS ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative L’IREMAM est composé actuellement de 14 enseignants-chercheurs (6 Pr., 8 MC dont 2 HDR), 7 professeurs émérites ; 14 chercheurs CNRS (6 DR, 8 CR, dont 2 HDR), 1 DR émérite, 1 contrat CNRS, et 11 ITA. 109 doctorants sont inscrits en thèse. Trois des membres statutaires de l’IREMAM, deux historiennes et une politologue, tous DR CNRS, ont des spécialités qui incluent l’éducation et pilotent des thèses dans le domaine de la structure fédérative. Toutefois, les domaines de recherche de l’IREMAM sont aussi divers qu’il est possible pour un laboratoire conçu comme spécialiste d’une « aire culturelle ».

Domaines de recherche L’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) est l’héritier de centres plus anciens qui ont ancré à Aix, au lendemain des indépendances maghrébines, un pôle pluridisciplinaire de recherche sur les rives sud et est de la Méditerranée. Son ancienneté et la richesse de ses fonds documentaires en ont fait un des plus gros centres de recherche européens sur cette partie du monde. Il abrite aussi depuis le départ des recherches sur l’immigration maghrébine en Europe et les situations sociales et politiques qui en résultent.

Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) Les travaux sont organisés dans le cadre de cinq équipes, définies en référence aux disciplines académiques des sciences sociales et humaines, croisées avec des orientations problématiques ou des spécificités thématiques. Ce sont :

- Transitions politiques et recompositions sociales dans le monde arabe et musulman (sciences politiques, ciblage principal sur le Moyen Orient et la Péninsule arabique contemporains)

- Linguistique, langues et littératures du monde arabe et de ses marches (incluant l’épigraphie) - Histoire du monde musulman – Religion, droit, société (avec une attention particulière accordée à l’époque

ottomane d’une part, à la vie matérielle des sociétés de l’autre) - Le Maghreb dans son espace relationnel (incluant les dynamiques en Méditerranée, les mobilités

transnationales, les processus d’intégration des originaires du Maghreb en Europe ; et plus largement l’islam et les Musulmans en Europe)

- Marges et identités plurielles du Nord de l’Afrique (anthropologie des mondes berbères).

IREM Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques Université de la Méditerranée http://www.irem.univ-mrs.fr/ Direction : Christian Mauduit, PR ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative 22 enseignants-chercheurs et chercheurs (8 Pr., 12 MC, 2 CR), 1 ATER, et 44 enseignants du secondaire constituent l’IREM. 13 membres de ce service commun (4 Pr., 6 MC., 1 CR, et 2 consultants) ont des spécialités qui intéressent l’éducation et s’inscrivent dans les domaines de la structure fédérative. Ils relèvent de plusieurs sections CNU : 25 – Mathématiques; 01 – Droit privé ; 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques

Domaines d’activités

L’Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques d’Aix-Marseille est un service commun de l’Université de la Méditerranée. Il est intégré au réseau national des IREM, piloté par l’Assemblée des Directeurs d’IREM (ADIREM). Ses missions sont celles de tous les IREM, en particulier : • Participer à la formation permanente des maîtres en mathématiques et en informatique,

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• Réaliser des recherches concernant la didactique, l’innovation pédagogique dans les domaines liés aux mathématiques et à l’informatique,

• Participer à la formation initiale des maîtres, • Maintenir à un bon niveau de compétence un volant de formateurs, • Fournir aux maîtres des divers secteurs scolaires, un environnement scientifique et technologique apte à les

maintenir en contact avec la science vivante, • Prévoir et éventuellement provoquer les évolutions de l’enseignement des mathématiques, • Aider à une meilleure insertion de l’enseignement des mathématiques dans un contexte pluridisciplinaire, • Plus généralement, aider à la promotion des mathématiques et de l’informatique et participer à la création de

conditions favorables à l’évolution souhaitable de leur enseignement. L'IREM développe ses projets dans le cadre d'un réseau académique constitué du Rectorat d'Aix-Marseille (Inspection Régionale de Mathématiques), du Ministère de l'Éducation Nationale (Enseignement supérieur, Lycées et Collèges, Direction des Écoles, Inspection Générale de Mathématiques), de l'Institut National de Recherche Pédagogiques (INRP), du Centre d'Initiation à l'Enseignement Supérieur (CIES), de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM), de la Faculté des Sciences de Luminy, de la Fédération des Recherches des Unités de Mathématiques de Marseille (FRUMAM-CNRS), de l'Institut de Mathématiques de Luminy (IML-CNRS), du laboratoire d'Analyse Topologie et Probabilités (LATP – CNRS), du Laboratoire d'Informatique Fondamentale de Marseille (LIF-CNRS), du Laboratoire des Sciences de l'Information et des Systèmes (LSIS-CNRS), de l'Association Math pour Tous (MPT) et de l'Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public (APMEP). Les actions de formation de l’IREM de Marseille sont toujours précédées et accompagnées par un travail de recherche. De nombreuses et diverses actions sont menées, cependant, on peut citer quelques axes que l’IREM de Marseille privilégie : • intégration de l’outil informatique en Collège, Lycée, Lycée Professionnel, Classes préparatoires aux Grandes

Écoles, DEUG, • didactique des mathématiques, • formation continue des maîtres par le moyen d’un certificat d’Université, qui prépare aux concours internes du

CAPES et de l’Agrégation de Mathématiques, • réflexion sur les baccalauréats professionnels, • réflexion sur l’enseignement des mathématiques en classe d’Éducation Spécialisée, • promotion des mathématiques (conférences, clubs, concours, histoire, applications,...), • liaisons Lycée Université, • enseignement des mathématiques dans les écoles, • automates d’évaluation, • mise à disposition de ressources via le réseau internet.

LESA – EA 3274 Laboratoire d’Études en Sciences des Arts Université de Provence http://www.univ-provence.fr/gsite/document.php?pagendx=9603&project=lesa Direction : Sylvie Coëllier, PR ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative 38 enseignants-chercheurs (12 Pr., 26 MC dont 2 HDR), 4 ATER et 9 personnels enseignants rattachés (PRCE ou PRAG) constituent le LESA. 40 doctorants sont inscrits actuellement en thèse, rattachés à l’École doctorale « Langues, Lettres et Arts ». 7 membres de cette unité de recherche (1 Pr., 5 MC., et 1 PAST) s’inscrivent dans les domaines de la structure fédérative. Ils relèvent tous de la section CNU : 18 – Musicologie, Arts Plastiques et Sciences de l’Art.

Domaines de recherche Le LESA regroupe l’ensemble des secteurs artistiques de l’UFR Lettres Arts Communication et Sciences du Langage. Tout en favorisant les recherches en groupes procédant d’initiatives individuelles, le Laboratoire se consacre aussi bien à des travaux spécialisés par disciplines (arts plastiques et sciences de l’art, cinéma, théâtre, musique, médiation culturelle) qu’à des projets transversaux faisant ressortir des problématiques communes en sciences de l’art. Il s’efforce de prendre en compte des thématiques contemporaines en menant de front une réflexion méthodologique sur les pratiques, épistémologique, historique et philosophique sur la relation théorie/pratique. Les thèmes de recherche sont multiples : Esthétiques générale et appliquée, poétique, théorie et pratique des arts, signification de l’œuvre et herméneutique (musicologie), cinéma documentaire et stratégies de l’inopiné, l’accompagnement critique des œuvres et la médiation culturelle, l’hybridation des formes et le brouillage des frontières, nouvelles expérimentations (en particulier au théâtre), histoire de la sensibilité, etc.

LPL – UMR 6057 Laboratoire Parole et Langage

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Université de Provence http://www.lpl.univ-aix.fr/ Direction : Philippe Blache, Directeur de Recherche ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative Le LPL regroupe actuellement 70 membres statutaires (chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs), auxquelles s’ajoutent 60 doctorants dont 20 sous contrat doctoral. Les travaux d’au moins 2 enseignants-chercheurs et chercheurs du LPL (1 MC-HDR, 1 MC, 1 CR-CNRS), qualifiés en 16 – Psychologie et 07 – Sciences du Langage) s’inscrivent dans les domaines de l’éducation et de la formation fédérés par SFERE-provence.

Domaines de recherche Le Laboratoire Parole et Langage (LPL) est une unité de recherche de l'Université de Provence associée au CNRS, créée en 1972. Il accueille des phonéticiens, des linguistes, des informaticiens, des psychologues, des physiologistes et des médecins. Les activités du LPL portent sur l’étude du langage et de la parole dans une perspective interdisciplinaire. Les travaux du LPL abordent cette question en fonction de plusieurs axes : analyse des processus physiologiques et cognitifs ; description et formalisation ; mécanismes discursifs et interactifs ; altérations, dysfonctionnements et handicap.

Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) • Équipe 1 : « Structures linguistiques : annotations, modèles et interfaces ». Cette équipe a pour objectif principal

l’étude de la langue parlée dans ses diverses manifestations, ce qui implique la prise en considération des différents domaines de la linguistique (phonétique, phonologie, prosodie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique). Elle vise en définitive à décrire et à modéliser les dispositifs qui rendent compte de la façon dont ces domaines se conjuguent dans la construction et la compréhension des énoncés et du discours.

• Équipe 2 : « Processus cognitifs, sensori-moteurs et bases cérébrales du langage ». Cette équipe a pour objectif l'étude des processus cognitifs et sensori-moteurs ainsi que les bases neurales sous-jacentes à la perception et la production du langage. Ces travaux sont regroupés en 4 axes: Perception, Production et Motricité, Acquisition et Apprentissages et Évaluation. Ces thématiques sont abordées sous un angle multidisciplinaire rendu possible grâce à la composition de l'équipe, constituée de psycholinguistes, linguistes, orthophonistes, ORL, neurologues et médecins. Cet aspect multidisciplinaire est renforcé par la variété des outils et notamment l'enregistrement de divers paramètres physiologiques (temps de réaction, mouvements oculaires et des potentiels corticaux évoqués lors de la lecture, l'enregistrement de la parole/voix et du chant en situation normale et pathologique et l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle).

• Équipe 3 : « Interactions langagières et communicatives ». Les travaux de cette équipe portent sur l’interaction des différents types d’acteurs de l’échange langagier. L’interaction participe à la construction du sens dans l’échange. Elle contribue aussi à définir les supports et les modalités de cet échange : entre autres la phonologie, l’intertextualité, le contexte, les activités discursives, vocales, mimo-gestuelles, etc. Cette approche interroge les relations entre langue, langage et autres systèmes/formes sémiotiques dans l’usage interactif des ressources communicatives.

• Équipe 4 : « Dynamique des systèmes linguistiques, créoles et variétés émergentes ». Cette équipe a pour centre d'intérêt la façon dont les structures linguistiques s'organisent et se modifient en fonction de facteurs dynamiques variés dont la part respective mérite d'être analysée: contact des langues, changements diachroniques systémiques, usages et différentes formes de variation (engendrées notamment par l'oralité et/ou le passage à l'écriture), caractéristiques des différentes composantes de la langue (phonologie, morphologie, syntaxe, etc. ainsi qu’une strate métalinguistique) et leur implication dans l'auto-organisation d'une langue donnée. Il s'agit donc de proposer une interprétation des systèmes linguistiques en faisant apparaître ces facteurs dynamiques comme des éléments clés et non annexes.

LSIS – UMR 6168 (Projet CODEP) Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes Universités : Provence, Méditerranée, Paul Cézanne, Sud-Toulon-Var ; Arts et Métiers ParisTech http://www.lsis.org Direction : Mustapha Ouladsine, PR ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative Le LSIS regroupe actuellement 30 PR, 57 MC dont 5 HDR, et 4 Chercheurs. Il accueille 106 doctorants. De par sa composition (chercheurs de la section 07 du CNRS, enseignant-chercheurs des sections 27 et 61 du CNU), les activités de recherche du laboratoire recouvrent plusieurs domaines de l’Informatique, de l’Automatique et de l’Image.

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10 chercheurs et doctorants du LSIS (CODEP) ont des spécialités qui intéressent les situations éducatives instrumentées et s’inscrivent dans l'axe 3.2 de la structure fédérative. Ils relèvent des sections CNU 71 – Sciences de l’Information et de la communication, et 27 - Informatique et de la section CNRS 07 – Aide à la décision.

Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) Le LSIS ne travaillant pas sur les questions présentées dans SFERE, ce laboratoire ne participera pas en tant que tel à cette structure fédérative qui ne relève pas de ses compétences et intérêts principaux. Toutefois, le projet COnnaissances, DEcisions, Pilotage (CODEP) qui est porté dans le cadre du pôle « Systèmes d’information » de ce laboratoire y sera représenté. Ce projet s’intéresse aux interactions entre acteurs ou entre groupes d’acteurs autonomes qui prennent souvent la forme de négociations, et qui sont constituées de séquences de propositions devant aboutir à des décisions mutuellement acceptables. Les principaux facteurs d’élaboration des actions et des décisions sont les buts, les connaissances et les procédures. Sur ces aspects, non réducteurs du projet CODEP, plusieurs chercheurs étudient : - La mise en place d'une solution de dématérialisation qui peut être envisagée suivant des aspects techniques mais aussi par la mise en place de nouveaux modes de production et de partage de documents grâce aux outils collaboratifs des TIC. - Les situations de travail dans un environnement numérique qui conduisent à différencier, utilisations possibles et usages effectifs, adaptation et adaptabilité. - Les technologies intellectuelles qui envisagent la technique comme le cadre d’utilisation probable mais aussi à travers l’évolution des usages. C'est donc uniquement dans le cadre de ces questions que des membres du projet CODEP seront impliqués dans SFERE à titre personnel

PIIM - UMR 6633 Laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires Université de Provence http://www.piim.up.univ-mrs.fr/ Direction : Jean-Marc Layet, PR (Directeur) [email protected]

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative Le PIIM regroupe 89 enseignants-chercheurs, parmi lesquels deux aux moins ont des spécialités qui incluent l’éducation et qui s’inscrivent dans les domaines de la structure fédérative. Ils sont MC, qualifiés en section 30 – Physique et 63 – Génie électrique, électronique, photonique et systèmes.

Domaines de recherche PIIM est en région PACA un lieu assez unique où on peut faire des expériences de physique fondamentale, et développer des modélisations à la pointe de la recherche en physique des milieux dilués. Cette UMR regroupe des physiciens et physico-chimistes qui étudient les milieux dilués que sont les gaz et plasmas, et les interactions de ces milieux avec la matière. Les équipes de recherche qui composent le laboratoire s’inscrivent, chacune avec un poids différent, suivant les trois axes que sont la physique atomique et le rayonnement, la physique des plasmas, et la réactivité sur des surfaces. Nos recherches concernent donc naturellement plusieurs disciplines que nous souhaitons continuer à associer pour développer une recherche fondamentale originale et de qualité. Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) • Confinement d’Ions et Manipulation Laser (CIML) : L’activité de l’équipe repose sur la spectroscopie haute résolution d’ions confinés en piège radiofréquence (ou piège de Paul) en vue de différentes applications comme la réalisation d’un étalon de fréquence dans le domaine optique et l’étude dynamique et thermodynamique d’un large échantillon refroidi et piégé dans des structures quadripolaires et multipolaires. • Diagnostics dans les Gaz et les Plasmas (DGP) : La vocation première de cette équipe est d'accompagner par des travaux théoriques et des modélisations les mesures spectroscopiques qui permettent le diagnostic des plasmas. • Dynamique des Systèmes Complexes (DSC) : Le programme de recherche de l’équipe pour ce quadriennal s’articule autour de trois axes principaux : caractérisation et contrôle du transport turbulent électromagnétique, l’étude de l’interaction multi-échelles entre îlots magnétiques et micro-turbulence et enfin l’étude du transport turbulent des impuretés dans les tokamaks. • Plasma-Surface (PS) : L'essentiel des activités de l'équipe se place dans le contexte général de la fusion nucléaire contrôlée, et plus particulièrement s'intéresse aux problèmes liés à l'interaction plasma-parois dans les tokamaks. • Spectrométries et Dynamique Moléculaire (SDM) : Historiquement fondée sur l'étude de molécules piégées à basse température dans des cristaux de gaz rare, l'équipe poursuit cette activité pour la caractérisation de processus photo-induits dans des systèmes à liaison hydrogène. Elle a étendu ses études aux surfaces de glace d'intérêt astrophysique et plus généralement à l'étude de la formation de molécules dans le milieu interstellaire. Elle a développé un autre champ d'études dans le domaine de l'interaction plasma paroi pour la fusion magnétique contrôlée, caractérisant ou modélisant des matériaux d'intérêt pour ITER.

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• Turbulence Plasma (TP) : L’équipe aborde la physique complexe associée aux phénomènes non linéaires et à la turbulence dans les plasmas en conjuguant les approches théoriques, numériques et expérimentales.

PsyCLE- EA 3273 Centre de Recherche en Psychologie de la Cognition, du Langage et des Émotions Université de Provence http://sites.univ-provence.fr/wpsycle/ Direction : Jacques Vauclair, PR (Directeur) & Annie Piolat, PR (Directrice-adjointe pour le quadriennal 2012-15) ([email protected] ou [email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative 28 enseignants-chercheurs (7 Pr., 21 MC) sont rattachés au centre PsyCLE, et 46 doctorants sont inscrits actuellement en thèse. La grande majorité de ces chercheurs conduisent des travaux qui ouvrent des perspectives en matière d’éducation et de formation. 6 enseignants-chercheurs (2 Pr. et 4 MC) et 5 doctorants s’inscrivent dans des domaines fédérés par SFERE-Provence.

Domaines de recherche Dès sa création en 2000, le Centre PsyCLÉ a eu comme ambition de favoriser les interactions entre des enseignants-chercheurs appartenant à des sous-disciplines diversifiées de la psychologie (psychologie du développement, psychologie différentielle, psychologie cognitive et psychopathologie clinique). L’objectif affiché était, comme le font les sciences cognitives, d’échanger méthodologiquement et théoriquement afin d’aborder, selon une perspective non cloisonnée, et donc créative, les relations normales et pathologiques entre cognition et émotion chez l’adulte et l’enfant en développement.

Axes de recherches (quadriennal 2008-2011) • Équipe 1 : « Développement cognitif et socio-émotionnel ». Les recherches portent sur le développement des capacités de communication, celui de la mémoire et celui de l’imitation. Elles portent, aussi, le contrôle postural et le langage chez l’enfant normal et chez l’enfant atteint de troubles émotionnels. • Équipe 2 : « Cognition, langage et expertise ». Les travaux visent à analyser les activités de conception et de production écrite, via notamment les systèmes multimédia, mais aussi la résolution de problèmes en situation dynamique (stress au travail). Elles étudient également l’impact des différences inter- et intra-individuelles sur le fonctionnement cognitif et émotionnel. • Équipe 3 : « Psychopathologie de la construction du réel et des addictions ». L’objectif est d’analyser les processus cognitifs, émotionnels et comportementaux chez des sujets anxieux, souffrant d’addictions et présentant des dysfonctionnements de la personnalité. Les troubles psychotiques et schizophréniques sont aussi étudiés. I3DL – EA 6308 InterDidactique, Didactiques des Disciplines et des Langues Université Nice Sophia Antipolis Direction : Nicole Biagioli ([email protected])

Composition du l’unité de recherche et participation à la structure fédérative 14 enseignants-chercheurs (5 PR, 1 MCF HDR et 6 MCF).

Domaines de recherche L’équipe est pluri-catégorielle et pluridisciplinaire. Elle réunit des chercheurs en mathématiques, sciences expérimentales, didactique des mathématiques et didactique des sciences, et des chercheurs en linguistique, littérature, didactiques des langues (maternelle, étrangère, seconde) et sciences de l’éducation. Son champ d’étude est celui des phénomènes résultant de la coexistence des disciplines d’enseignement dans le système éducatif scolaire et universitaire. Son champ d’application est la formation des enseignants et l’évaluation des apprentissages sur les problématiques de différenciation et d’articulation des contenus et des compétences disciplinaires, concernant notamment l’enseignement en polyvalence, l’enseignement plurilingue et l’aide personnalisée de l’élève ou de l’étudiant. L’équipe a développé ses recherches selon deux axes : 1) Les disciplines dans la société, approche sociométrique et ethno-méthodologique des représentations des enseignants et des usagers de l’école, avec comme objets principaux : · le socle commun : les disciplines et la logique de groupe dans les socles d’enseignement (étude et comparaison des curriculums, des contenus et des pratiques disciplinaires dans les cultures scolaires des pays développés et des pays émergents) ; · le rapport aux disciplines (l’enquête en 6 langues avec 10000 réponses (9/2010) sur les images des différentes disciplines chez les lecteurs d’Harry Potter) ; · les identités disciplinaires des élèves et des enseignants (entretiens, récits de vie). 2) Les disciplines dans l’école (et l’université), approche anthropologique, clinique et linguistique (analyse de l’activité, analyse de discours, analyse conversationnelle, lexicologie) basée sur l’expérimentation, l’observation et l’analyse d’activités didactiques et interdidactiques avec comme objets principaux :

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· l’évaluation et le conseil en didactique : former les enseignants à organiser, gérer et analyser des situations d’enseignement-apprentissage, et les aider à améliorer leur prise de décision ; · l’ingénierie interdidactique monolingue : former les enseignants à différencier et articuler les apprentissages dans les différentes disciplines avec des activités spécifiques ; · l’ingénierie interdidactique plurilingue : former des enseignants à enseigner leur(s) discipline (s) dans une autre langue-culture que leur langue d’origine. Ces deux axes sont exploités dans une perspective interculturelle et interlinguistique, en collaboration avec des chercheurs didacticiens de pays de la zone euro-méditerrannéenne proche et élargie (au sein de la structure SFIDE, cogérée par I3DL et des chercheurs en didactique et sciences de l’éducation des universités de Gênes et de Turin). Les sous-équipes : les travaux en cours, à différents stades d’avancement permettent de définir trois sous-équipes, certains membres pouvant travailler dans l’une ou l’autre, voire les trois, d’autres étant résolument spécialisés dans l’une d’elles. 1) Pratiques d’enseignement-apprentissage en didactique et interdidactique (analyse de l’activité et des discours des enseignants et des élèves) 2) Disciplines et systèmes éducatifs (analyse et comparaison des curriculums, programmes et manuels en diachronie et en synchronie) 3) Images de l’école et des disciplines dans les discours sociaux (littérature, médias, enquêtes, entretiens, récits de vie).

Potentiel et ressources de la fédération

Bilan des thématiques et domaines de recherche Une liste de publications (4 maximum par EC et relevant du domaine de la Fédération) figure en annexe. Les travaux publiés relèvent systématiquement de disciplines différentes. Ainsi, les sections CNU représentées dans les équipes fédérées sont les suivantes : 04 (Science politique), 07 (Sciences du Langage), 09 (Littérature), 16 (Psychologie), 18 (Musicologie), 19 (Sociologie), 26 (Mathématiques appliquées et applications des mathématiques), 28 (Milieux denses et matériaux), 30 (Physique), 60 (Mécanique, génie mécanique, génie civil), 61 (Génie informatique, automatique et traitement du signal), 63 (Génie électrique, électronique, photonique et systèmes), 70 (Sciences de l’Éducation), 71 (Sciences de l’Information et de la communication), 74 (sciences et technologies des activités physiques et sportives). La centration sur les sphères de l’enseignement et de la formation et la pluridisciplinarité caractérisent la recherche actuellement développée par les enseignants chercheurs concernés. Plus particulièrement, les domaines dans lesquels s’inscrivent les travaux sont présentés ci-après, ainsi que le pourcentage de chercheurs impliqués dans ces domaines (résultats d’une enquête réalisée le 29 avril 2010 lors d’une rencontre des chercheurs de la fédération, pourcentages sur 41 réponses obtenues) Domaines de recherche1 % de chercheurs impliqués Politique et organisation des institutions éducatives 12,2 Didactiques et modalités d’enseignement 43,9 Étude des apprentissages 58,5 Évaluations 9,7 Le métier d’enseignant(e) 41,5 Déterminants individuels et sociaux de l’apprentissage 24,4 Enseignements et apprentissages non scolaires ? 7,3 Curricula, plans d’étude, référentiels ? 4,9 Objets historiques et philosophiques, paradigmes et méthodologies de recherche ? - Autre (précisé par 4 chercheurs) : IHM ; Analyses linguistiques ; Analyse interactionnelle et multimodale des Interactions verbales ; Analyse contrastive (milieux socioculturels, etc.) ; Handicap & Dysfonctionnement ; Diffusion scientifique

Participation aux Écoles Doctorales Les doctorants des unités de recherche fédérées sont rattachés à neuf écoles doctorales de l’Université d’Aix-Marseille (le collège doctoral du PRES compte à ce jour 12 écoles doctorales) : • L’Ecole doctorale 354 « Langues Lettres et Arts » (responsable : Jean-Raymond Fanlo, PR, CIELAM), dont les

domaines de formation doctorale sont la littérature (française, francophone, générale et comparée, littératures de

1 Les domaines ont été listés à partir de la typologie utilisée pour le congrès international d’Actualité de la Recherche en Education et en Formation, AREF 2010)

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Pologne et d’Allemagne, d’Angleterre, des USA et des mondes anglophones, d’Extrême-Orient), la linguistique, la civilisation (pour les équipes anglicistes et germanistes) et les langages artistiques (arts plastiques, spectacle, cinéma, télévision, musique…).

• L’Ecole doctorale 355 « Espaces, Cultures, Sociétés » (responsable : Catherine Virlouvet, PR, Centre Camille Jullian) rassemble 650 doctorants, répartis dans 22 laboratoires d’accueil, dont les 10 unités de recherche de la MMSH, dans onze champs disciplinaires (Préhistoire, Archéologie, Histoire de l’art, Histoire, Langues et littératures anciennes, Sociologie, Anthropologie, Géographie, Urbanisme et aménagement du territoire, Mondes arabe, musulman et sémitique, Études romanes).

• L’Ecole doctorale 356 « Cognition, Langage, Éducation » (responsable : Jacques Vauclair, PR, PsyCLE) regroupe les équipes de Linguistique (de l'Université de Provence et UII), Philosophie, Psychologie, Sciences de l'Éducation, Sciences de l'information et de la communication (de l'Université de Provence, UII et UIII).

• L’Ecole doctorale 184 « Mathématiques et Informatique de Marseille » (responsable : Hamish Short, PR, LATP) s'appuie sur quatre laboratoires reconnus des 3 Universités d'Aix-Marseille, couvrant un large spectre pluridisciplinaire dans les domaines des mathématiques, de l'informatique et de l'automatique, et des relations effectives avec des partenaires industriels.

• L’Ecole doctorale 352 « Physique et Sciences de la Matière » (responsable : Marie-claude Cousinou, PR) regroupe la grande majorité des laboratoires "reconnus" de Physique, ainsi qu'une partie des laboratoires de Chimie (matériaux) et des Sciences de l'Univers (astrophysique), des 3 Universités d'Aix-Marseille, de l'Université du Sud Toulon-Var, de Centrale Marseille et de l'INSTN. Elle forme des futurs chercheurs et ingénieurs dont une partie fournira des cadres universitaires ou des EPST, mais dont la vocation principale est d'irriguer le monde industriel.

• L’Ecole doctorale 250 « Sciences Chimiques – Marseille » (Responsable : Frédéric Fages) dépend du PRES Aix-Marseille Université avec comme établissements co-accrédités l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse et l’Université du Sud Toulon-Var, ainsi que l’École Centrale Marseille (ECM) comme établissement associé.

• L’Ecole doctorale 62 « Sciences de la Vie et de la Santé » (Responsable : Philippe Naquet) a pour vocation de rassembler l'ensemble des étudiants et des formations dans les différents domaines des Sciences de la Vie et de la Santé appartenant aux 9 DEA des 3 Universités Marseillaises qui adhèrent à l'Ecole, avec la volonté de décloisonner la formation des étudiants tout en respectant la culture propre à chaque discipline.

• L’Ecole doctorale 463 « Sciences du Mouvement Humain » (Responsable : Reinoud Bootsma, PR) rassemble les étudiants et des formations des Universités de la Méditterranée, de Montpellier 1, de Nice-Sophia Antipolis, d’Avignon et des pays du Vaucluse, et du Sud-Toulon Var.

• L’Ecole doctorale 353 « Sciences pour l’ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique » (Responsable : Richard Saurel) est centrée sur l’analyse et la modélisation des systèmes physiques complexes présents dans la nature ou fabriqués par l’homme. Elle est ancrée dans les Sciences pour l’Ingénieur. Ses disciplines principales sont la mécanique des solides, la mécanique des fluides, l’acoustique, l’énergétique, la micro et nano-électronique.

Revues Les membres des unités de recherche fédérées sont impliqués dans des comités éditoriaux et/ou ont la responsabilité de collections dans les revues citées ci-après. • Aster (Recherches en didactiques des sciences et des technologies à compter de janvier 2010) : cette revue

contribue au développement de la recherche en didactique des sciences et à la diffusion des connaissances qui permettent de mieux comprendre les situations d’enseignement-apprentissage, les contenus d’enseignement et l’organisation des plans d’étude. Elle s’intéresse aux processus d’accès aux savoirs, à la construction de compétences par les élèves et les étudiants, et à la professionnalisation des enseignants et des formateurs, tant dans des situations d'éducation formelle que non formelle.

• Revue ANAE (http://www.anae-revue.com/index.php) : Approche Neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant. Cette revue se donne pour objectif d'apporter à toutes les spécialités, professions et métiers "en charge" du développement et des apprentissages une approche neuropsychologique : pour pouvoir analyser et comprendre les pathologies, syndromes et troubles du développement ; pour permettre à tous les acteurs confrontés aux évaluations et aux prises en charge de l'enfant de partager un vocabulaire, des modes d'analyse et d'évaluations ; pour une meilleure intégration de chaque métier aux traitements ; pour optimiser la complémentarité et l'efficacité du travail et de la prise en charge coordonnés des enfants et des élèves entre les cinq grandes "familles" d'intervenants : Médecins, Psychologues, Rééducateurs, Pédagogues, Parents.

• L’Année du Maghreb (CNRS Éditions), publiée par l’IREMAM. Les chroniques peuvent comprendre, selon les opportunités, des pages consacrées à l’éducation et à la formation dans les pays du Maghreb et pour ce qui concerne les membres des diasporas maghrébines en Europe (« scolarisation des enfants d’immigrés »).

• Current Psychology Letters: Brain, Behaviour and Cognition (http://cpl.revues.org/) : Revue en ligne crée en 2000. Elle publie des contributions dans tous les domaines de la psychologie cognitive expérimentale, incluant la psychologie cognitive, la psycholinguistique, les neurosciences cognitives, la cognition sociale, le développement cognitif, la neuropsychologie cognitive et la cognition comparative. La revue présente des résultats originaux qu’il est opportun de mettre rapidement à la disposition de la communauté scientifique.

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• Didaskalia (http://didaskalia.pistes.org/present.html) (Recherches en didactiques des sciences et des technologies à compter de janvier 2010) : cette revue vise à contribuer au développement de la recherche en didactique en permettant la diffusion en langue française de recherches et d'innovations; elle participe ainsi au renforcement de la communauté internationale de recherche en didactique des sciences et des techniques.

• E-LLA - Revue électronique des doctorants en Langues, Lettres et Arts de l’Université de Provence (http://e-lla.univ-provence.fr/) : Libre d’accès, cette plateforme vise à a valoriser la production scientifique des jeunes chercheurs en leur permettant de diffuser leurs travaux de recherche et propose, par ailleurs, la mise en ligne des différentes actualités qui concernent la vie culturelle de l’École Doctorale. Dans une optique pluridisciplinaire, e-LLA réunit des articles de qualité scientifique ayant été soumis à un comité de lecture.

• International journal of technology and design education : (http://www.springer.com/education+%26+language/journal/10798) encourage la publication d’écrits scientifiques et de travaux de recherche couvrant tous les aspects de l'éducation de technologique et de la conception industrielle, qu’il s’agisse de présentation de.dispositifs expérimentaux, d’études comparatives ou de revues critiques d’articles ou d’ouvrages. En outre, les lecteurs trouveront des contributions qui relèvent traditionnellement d'autres champs tels que les études historiques, philosophiques, sociologiques, ou psychologiques dès lors qu’elles abordent dans leurs approches des préoccupations relatives à l'éducation technologique.

• La Revue de Philosophie Économique (http://rpe1.free.fr/index.html) : Recherches et débats en économie, philosophie et sciences sociales. Le questionnement critique de l'économie est le fait d'un nombre sans cesse croissant d'économistes et s'adresse à un public de plus en plus large. Or, les revues économiques et philosophiques n'ouvrent qu'épisodiquement leurs colonnes pour débattre de thèmes relevant de ce type de préoccupations. Quant aux revues spécialisées en philosophie économique, elles sont non seulement rares mais ont en outre l'inconvénient d'être en langue anglaise et d'ignorer le vaste patrimoine philosophique francophone. Cette revue constitue un canal de publications, de langue française, susceptible à la fois d'encourager des productions intellectuelles de haut niveau plus diversifiées et de toucher un lectorat en réelle expansion.

• Travail et formation en Éducation (http://tfe.revues.org/): TFE est une revue francophone électronique ouverte à des chercheurs de disciplines différentes (anthropologie, communication, didactique, économie, ergonomie, histoire, linguistique, psychologie, sciences de l’éducation, sociologie, …), et de toute nationalité, qui conduisent des recherches dans le domaine du Travail et de la Formation des Professionnels de l’Éducation (enseignants du primaire, secondaire, supérieur, cadres pédagogiques et administratifs, professionnels de la petite enfance, éducateurs sociaux, formateurs d’adultes, etc.). Il est prévu de faire évoluer la revue vers la publication d’articles en anglais.

Service de documentation La Bibliothèque Universitaire de la Formation des Maîtres d’Aix-Marseille (BIUFM) constitue une section du Service Commun de Documentation de l'Université de Provence. Elle est composée de Centres de Ressources Documentaires localisés dans les 4 sites départementaux de l’établissement, à Aix-en-Provence, Marseille, Avignon et Dignes. Ce réseau met à la disposition des enseignants et des chercheurs un ensemble de ressources spécialisées dans le domaine de l’éducation, de la formation et de la connaissance. 82 967 ouvrages et 25 345 titres de revues françaises et étrangères composent un fond encyclopédique et spécialisé. Ce fond est enregistré dans un catalogue commun, consultable sur place ou de l’extérieur. Il apparaît également dans le catalogue national du SUDOC. Les collections sont constituées d'ouvrages, de périodiques de recherche, et de ressources électroniques. L’acquisition de ressources documentaires pour la recherche fait partie intégrante des missions du service. Plusieurs projets ont été menés en partenariat avec le Centre National du Livre pour l'aide au développement d'un fond thématique sur l'adaptation scolaire et le handicap (ASH; 2006-2008) et pour l’acquisition d’ouvrages sur la littérature de jeunesse (patrimoine, livres d'artistes et pop-up, petits éditeurs et création; 2009). D’autres ressources numériques sont aussi mises à la disposition des chercheurs à travers les ENT de l’IUFM et de l’Université de Provence (bases de données à lister). De façon aujourd'hui ponctuelle, une actualité documentaire et évènementielle, ainsi que des bibliographies thématiques sont proposées autour d’événements liés à la recherche sur l'éducation et la formation (colloques, journées d’études...). Ce service est à renforcer dans la perspective d'une structure fédérative de recherches en éducation et en formation. Dans cette même perspective, le service de la documentation pourra participer à la mise en place d'une politique de mise à disposition de ressources numériques spécifiques (comme par exemple Éducation Research Complete), au profit d'une plus grande accessibilité des travaux conduits dans ce domaine sur les plans national et international.

4 AXES SCIENTIFIQUES Le principal objectif pour 2012-2015 est de réussir à faire fonctionner la fédération structurellement et scientifiquement. L’enjeu est de préserver, en une période de profonde mutation du système de formation des enseignants (intégration des IUFM, Mastérisation), le capital de compétences sur lequel ce système s’appuie et le patrimoine éducatif qu’il constitue, tout en le faisant évoluer. Il sera une sorte d’espace de mutation sans lequel beaucoup de travaux de recherche, de questionnements qui se sont développés durant les 20 dernières années, risquent de se perdre faute de structure propre à les accueillir dans le nouveau paysage institutionnel.

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Pour autant, la création d’une structure fédérative des recherches en Éducation et Formation ne vise pas à seulement à capitaliser l’existant. Son objectif n’est pas non plus de venir redoubler les programmes déjà menés par les chercheurs au sein de leurs équipes. Si elle s’appuie sur ces programmes existants, c’est pour les valoriser et les coordonner dans la perspective de projets scientifiques émergents et novateurs en matière d’éducation et de formation. La première logique qui organise le projet est donc l’articulation entre l’existant et le potentiel. L’existant relève de programmes élaborés dans le cadre des équipes fédérées. Le potentiel émerge par élargissement ou par effet structurel. Notamment, les projets de recherche sont conduits selon trois grands axes, proposés comme des perspectives d’innovation dans des domaines importants de l’Éducation et de la Formation. Ils intègrent à chaque fois les enjeux culturels et socio-économiques, la nécessité d’accompagner la mise en œuvre des politiques publiques, et les opportunités créées par les réseaux européens et internationaux. Chacun des trois axes décrit ci-après définit ainsi une des orientations de la fédération, et s’inscrit dans une dynamique d’articulation, tant du point de vue des objets que des collaborations, des recherches aux dimensions locales, nationales et internationales. La deuxième logique vise à poser la pluridisciplinarité et la collaboration entre les équipes fédérées comme fil conducteur des programmes proposés, comme élément moteur d’approches innovantes et adaptées aux enjeux de notre société. Ainsi, les axes proposés ne constituent pas des champs étanches. Plusieurs chercheurs sont engagés dans des programmes relevant de deux, voir des trois axes, et le potentiel de cette diversité est à mettre au service du rapprochement progressif des structures et des disciplines, aujourd’hui reconnu comme essentiel à une recherche compétitive.

Axe 1 : Évolution des professionnalités et des pratiques sociales éducatives L’enjeu de cet axe de recherche est de saisir, dans l’actualité de l’Union européenne, les évolutions de l’environnement et des politiques publiques d’éducation et de formation dans les contextes spécifiques de leur application en milieu scolaire et non scolaire. Quelles évolutions des établissements et écoles, des partenaires locaux, ainsi que des pratiques éducatives, face à des questions comme l’équité, la cohésion sociale et les rapports au travail, le marché de l’emploi ? Ou face à la question du genre ? Ou encore à la question délicate de la catégorisation ethno-raciale ? Comment se fait la gestion du handicap ? Quelles interactions peut-on envisager entre la recherche sur ces objets d’étude et les applications didactiques (pour gérer, par exemple, le handicap via des évaluations et des finalités scolaires plurielles plus explicites) ?... Il s’agit à la fois de participer à l’évolution des connaissances scientifiques et d’entrer dans une logique de valorisation de ces connaissances en direction des praticiens et formateurs. Plusieurs projets conduits par des équipes de recherche pluridisciplinaires s’inscrivent déjà dans la perspective d’accompagner les évolutions des professionnalités et des pratiques éducatives, et pourraient gagner en visibilité dans le cadre de la Fédération. Ces projets portent sur les objets scientifiques suivants : (a) L’étude de l’impact du contexte territorial et des politiques éducatives sur l’éducation et sur les trajectoires scolaires ; (b) L’analyse de la gestion de la relation interpersonnelle et inter-discursive en situation d’apprentissage ; (c) l’évolution des professionnalités face aux besoins éducatifs particuliers. Les objets scientifiques de ces projets, ainsi que les participants, les collaborations nationales et/ou internationales qui y sont associées sont décris ci-après.

Axe 1.1. : Politiques éducatives, territoire et trajectoires scolaires

Coordonnateurs Alain Legardez (PR, 70 - ADEF) & Françoise Lorcerie (DR, 04 - IREMAM)

Objectifs scientifiques Le contexte actuel de réforme en éducation-formation, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale, transforme l’organisation scolaire et les pratiques du travail éducatif pour tous les acteurs concernés par l'éducation et la formation à un titre ou à un autre, dans l’école comme hors de celle-ci. A cet égard, le projet de recherche vise à confronter les approches issues de la sociologie de l’éducation, de la science politique, de l'analyse du travail, des approches territoriales de l'éducation et des perspectives socio-didactiques, aux divers niveaux d’analyse que produisent ces approches, de sorte que soient mises à l’épreuve les connaissances construites. En étudiant de façon privilégiée l’agir professionnel, la perspective est aussi d’éclairer ou d’accompagner les pratiques d'enseignement et d'apprentissage, ce qui interrogera notamment les démarches de recherche qui s’appuient sur la coopération entre chercheurs et praticiens, telles que celles menées dans le cadre d’Observatoires. (1) L’école et son territoire : L'espace, ainsi que Durkheim déjà le pensait, n'est pas un « milieu » indéterminé dans lequel tout un chacun pourrait se mouvoir sans effet, et les acteurs sociaux ont un sens pratique qui s'acquiert par la pratique du jeu social. L'identité d'une organisation (l'école par exemple), d'un groupe social ou d'un individu, les jeux et enjeux auxquels ils sont confrontés se construisent dans des lieux que nous appelons « territoires ». L'identité professionnelle des éducateurs (au sens large) ne peut se concevoir indépendamment des espaces de travail (centre ville bourgeois versus centre ville populaire ; banlieues populaires versus banlieues bourgeoises ; petites villes versus grandes villes ; territoires en expansion économique versus territoires en déshérence industrielle ; rural isolé ; rural montagnard ; rural forestier). Cette notion particulièrement heuristique permet la confrontation de points de vue croisés entre la sociologie, la géographie, les sciences de l'éducation, l'ethnologie, les sciences de l'information et de la

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communication, l'économie, la science politique, l'histoire. L’impact du territoire se lit notamment sur les pratiques professorales. Il s’agit d’observer d’un côté de quelle façon les acteurs répondent aux injonctions des institutions, mais de l’autre, comment ils agissent sur elles, en transformant leur espace de vie et d’action à divers niveaux, allant du matériel au symbolique, en passant par le social, le culturel, le politique... Dans cette perspective, des questions de gouvernance sont abordées dans l’école mais aussi hors de l’école, avec leurs effets sur la gestion des difficultés, de l’échec, et de la violence scolaire. (1.1) L’école, son territoire et l’ethnicité : Dans notre région, les contextes urbains et certains contextes ruraux sont fortement marqués par l’apport des flux migratoires récents, en provenance d’Afrique principalement (Maghreb, Afrique subsaharienne, Comores). Ils ont largement renouvelé les populations d’élèves et de parents d’élèves. Ils forment par exemple la majorité de la population des 21 RAR de Marseille. Mais leur présence a aussi renouvelé la représentation sociale des problèmes à résoudre par l’institution. Le projet entend saisir les transformations de l’expérience scolaire de ces populations, jeunes et adultes, dans la durée. Corrélativement, il vise à capter la façon dont les projets et les pratiques des écoles et de l’institution scolaire dans son ensemble s’adaptent à ce nouveau public, comment se combinent la visée de l’équité et celle du respect de la diversité. Le cas échéant, le projet prendra en charge la façon dont certains aspects de la scolarité de ces populations sont construits en « problèmes publics » à l’échelle centrale (médiatisation de certaines questions, décisions éventuelles) ou à l’échelle locale. (2) Analyse des politiques publiques d’éducation et de formation : L’éducation et la formation sont des secteurs cruciaux de l’action publique dans un pays comme la France, qui se réfère à « l’économie de la connaissance ». C’est pourquoi ce projet se fixe comme objectifs : • d’une part d’analyser les séquences de décisions prises notamment aux échelles centrale et régionale dans notre

champ de recherches, l’éducation scolaire et la formation ; • en second lieu de balayer le spectre des médiations entre ces décisions et l’agir professionnel des agents scolaires,

des agents de la formation, et de leurs divers partenaires, et de décrire finement ces pratiques ; • enfin, de questionner l’impact de ces décisions et de ces pratiques sur la situation des destinataires de l’action,

élèves et jeunes, notamment. Cette composante du projet a une importante dimension comparative, à l’échelle européenne entre autres. Elle bénéficie de l’apport de chercheurs spécialisés en sciences de l’éducation, sociologie du travail, et analyse de politiques publiques. (3) Analyse du travail enseignant, notamment en RAR : A la recherche d’une plus grande efficacité de l’école, les politiques éducatives modifient les milieux de travail dans les établissements scolaires et contribuent à la transformation de l’activité laborieuse des divers professionnels de l’éducation. C’est le cas dans les réseaux ambition réussite où le chef d’établissement et l’inspecteur territorial « référent » doivent assurer de nouvelles fonctions, notamment le pilotage des équipes pédagogiques, tout comme les professeurs « référents » nouvellement recrutés doivent coordonner leur activité avec celle des assistants pédagogiques, des professeurs des écoles, d’autres enseignants ou intervenants extérieurs. Cette analyse se situe à la croisée de disciplines dont les connaissances produites sur les métiers de l’enseignement doivent être re-questionnées à l’aune de l’analyse des activités en cours de (re)construction dans l’agir professionnel des divers protagonistes. L’intervention, première phase d’une recherche fondamentale de terrain, qui vise à rendre compte d’une démarche progressive d’analyse collective (comités exécutifs des RAR), repose sur une nécessaire « coopération » entre les chercheurs et les membres du RAR sur une période longue qui ouvre sur un « observatoire » de l’agir professionnel en RAR. (4) Approches socio-didactiques de questions socialement vives : L'étude "contextualisée" des différentes étapes de la transposition didactique sur des questions socialement vives dans la société et dans les références des savoirs scolaires ou de formation permet de mieux prendre en compte des variables territoriales et socioculturelles, essentielles pour analyser ces processus de TD dans la perspective anthropologique d’équipes d’ADEF, - à la fois génériques à tout ou partie des objets d'enseignement ou de formation, mais aussi spécifiques aux QSV -. Le projet serait alors d'intégrer ces approches socio-didactiques de QSV dans le cadre de l'activité d'observatoires. De telles approches sont déjà mises en œuvre dans des terrains très variés (faisant ou non partie d'observatoires constitués ou en cours de constitution), notamment sur des questions liées à l'éducation au développement durable et aux environnements partenaires régionaux, nationaux et internationaux. C'est ainsi que l'un des objectifs du projet pourrait être la constitution d'un observatoire régional et international de l'éducation relative aux environnements et au développement durable, également dans la perspective du développement actuel d'un réseau international de recherche sur l'EDD. (5) Penser les observatoires, penser avec les observatoires : D’une manière générale, un observatoire représente un cadre de coopération entre des chercheurs et des acteurs dont le contrat en précise les modalités et la durée. Mode de collaboration traditionnellement lié à l’analyse du travail, la forme de ce cadre opératoire répond à une situation singulière et à la demande d’un collectif de travail. Mais depuis quelques années avec le développement des observatoires d’autres configurations voient le jour, comme celles développées dans l’axe Politiques éducatives, territoires et trajectoires scolaires. Dans le cadre de SFERE, les démarches d’Observatoire, collaboratives par essence, et qui se construisent au fil du temps sur le terrain, peuvent constituer la base d’une réflexion collective ; en particulier sur les conditions de production des résultats et de leur restitution auprès des acteurs sociaux.

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Axe 1.2. : Analyse de la gestion de la relation interpersonnelle et inter-discursive en situation d’apprentissage

Coordonnateurs Christina Romain (MC, 07 - LPL) & Aurélie Pasquier (MC, 16 - LPC-LS)

Objectifs scientifiques Plusieurs perspectives sont avancées pour la mutualisation des recherches de ce groupe. (1) Relation enseignant et élèves. Analyse des composantes cognitivo-émotionnelles subjectives et intersubjectives. Les interactions entre pairs et entre élève-enseignant peuvent être abordées à travers la question des émotions et de leur régulation. L’objectif principal des recherches menées ici est d’explorer les dimensions cognitivo-émotionnelles dans les interactions enseignant-élève et les capacités de régulation émotionnelle intra et interpersonnelle propres à chacun. Les données obtenues permettront d’approfondir les connaissances sur les capacités d’identification et de régulation des émotions inhérentes à toutes interactions et ce spécifiquement en situations d’apprentissage. L’intérêt est de proposer à l’avenir, dans le cadre d’une formation, des outils d’aide à la pratique directement utilisables par les enseignants tant au niveau de la compréhension des différentes composantes inhérentes aux interactions en milieu scolaire que de leur régulation. (2) Gestion de la relation, de la tension, du conflit, la question des incivilités et de la violence des comportements, voire de la violence verbale. Les recherches conduites dans ce cadre portent notamment sur l’analyse de la gestion de la relation interpersonnelle de l’analyse linguistique et psychologique de la relation éducative, et de la relation inter-discursive qui se construit entre l’enseignant et les élèves lors de la survenance de situations de tension qui peut déboucher sur de la violence des comportements et/ou verbale dans l’interaction didactique. En effet, la construction et la gestion de cette relation interpersonnelle éducative revêt un enjeu fondamental dans le cadre de l’interaction (potentiellement) conflictuelle. L’analyse et la description de la violence, quelle soit physique ou verbale, ou de l’ « effet de violence verbale » s’envisage ici dans une perspective de remédiation et de prévention en milieu scolaire. Enfin, l’utilisation des arts du spectacle pourront être questionnés dans la résolution de dysfonctionnements d’un groupe classe. (3) Le rôle des interactions langagières dans les situations d’apprentissage (construction de la relation et construction de l’objet d’apprentissage). Les recherches conduites dans le cadre du développement du langage oral et de l’acquisition du langage écrit soulignent le rôle fondamental joué par les interactions langagières entre enseignant et élève(s). Il s’agira d’étudier plus spécifiquement le rôle, la conduite, le fonctionnement, la structuration et l’organisation langagière et linguistique des interactions verbales, para-verbales et mimo-gestuelles en situation d’apprentissage. Quelles stratégies, notamment discursives, interactionnelles fonctionnent mieux que d’autres ? Pourquoi et comment ? Quels liens peut-on établir entre construction de l’interaction didactique et montée en tension ? A travers ces trois perspectives différentes, nous nous intéresserons finalement à la manière dont les enseignants s’efforcent de concevoir, d’organiser et de mettre en œuvre leur enseignement dans des établissements dits « difficiles », face à des publics scolaires de plus en plus hétérogènes et dont les difficultés à entrer dans les tâches scolaires se traduit par des comportements (apathiques ou de chahut, par exemple) qui obligent les professionnels à développer de nouvelles compétences. Il s’agira d’explorer les méthodes de régulation des pratiques des enseignants, de proposer des méthodes de résolution de situations conflictuelles en milieu scolaire ainsi que des outils interactionnels d’aide à la construction plus générale de la relation interpersonnelle entre enseignant et élèves au service des apprentissages. Ces recherches viseront l’élaboration d’outils qui pourront faire l’objet de formation spécifiques ou être proposés aux enseignants pour les aider à mieux appréhender les situations problématiques et à y faire face.

Organisation et valorisation A court terme :

# Rencontres, séminaire biannuel, publications, journée d’étude. A moyen terme :

# Constitution de bases de données coopératives au service des étudiants, des enseignants en formation initiale ou continue, des formateurs d’enseignants.

# Enseignements dans les masters liés à la formation des enseignants et dans les masters liés à la recherche en Éducation et en Formation

# Enseignements dans un module transverse du collège doctoral du PRES. A long terme :

# Développement d’e-ressources qui pourraient venir enrichir les projets de développement actuels en matière d’e-ressources. Plusieurs types de ressources peuvent être envisagées : ressources d’aide à l’analyse des pratiques d’enseignement ; Formats de présentation et de valorisation de ressources produites par l’enseignant/formateur et/ou co-construites par les communautés apprenantes ; Questionnaires, enquêtes, grilles de questionnement et d’observations ; Modélisation des processus, de dispositifs et de tâches pertinents et transposables à d’autres contextes.

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Axe 1.3. : Prise en charge scolaire des élèves à Besoins Éducatifs Particuliers : impact sur l’évolution des professionnalités et efficacité des aides

Coordonnateurs Anne Gombert (MC, 16 - PsyCLE), Christine Felix (MC, 70 - ADEF) & Sylviane Feuilladieu (MC, 19 - ADEF)

Objectifs scientifiques Depuis la massification du système éducatif dans les années 1970, le système scolaire est confronté à des publics de plus en plus hétérogènes et dont les manières « d’apprendre » ne correspondent pas forcément à la forme scolaire attendue (pour des revues : Blanchard, Casagrande, & McCulloch, 1994 ; Bonnéry, 2007). Dans cette situation, nous nous intéressons à la gestion de la « difficulté scolaire » relevant de la prise en charge des élèves à Besoins Éducatifs Particuliers. Selon l’acception anglo-saxonne du terme (Armstrong, 2003), cette catégorie désigne une population très diverse d'élèves dont le point commun est d’être en grande difficulté d'apprentissage ou d'adaptation, difficulté qui persiste malgré la pratique en classe d’une «pédagogie différenciée classique». Cette difficulté peut être liée à différents facteurs (cognitifs, familiaux, sociaux, maladie et handicap). Dans tous les cas, les politiques éducatives actuelles visent le maintien maximal de ces élèves en classe ordinaire et multiplient à cet effet les dispositifs particuliers de prise en charge (ex : CLIS, UPI, CLIN, RASED…) et d’aide à l’étude (PPRE, APT, APE …) de la maternelle jusqu’à l’université. Il faut noter que le maintien en milieu ordinaire (via une logique inclusive), relativement nouveau pour les élèves en situation de handicap, est devenu un droit national avec la loi 2005 sur « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées». Ces prescriptions ne vont pas sans poser problèmes aux professionnels de l’éducation qui se trouvent dans l’obligation de développer de nouvelles compétences (Plaisance, 2009), compétences particulières jusque là plutôt développées dans le secteur de l’éducation spéciale (pour quelques exemples : analyse fine et conjointe des difficultés cognitives et scolaires des élèves, gestes pédagogiques adaptés, mise en œuvre d’un projet éducatif, travail en partenariat avec des personnels de la santé, etc. (Boutin & Bessette, 2009). Cette nouvelle « donne » nécessite forcément un remaniement important des pratiques pédagogiques ainsi que des identités professionnelles des personnels de l’Éducation Nationale : enseignants mais aussi assistants de Vie Scolaire ou assistants pédagogiques, médiateurs de réussite scolaire …). Aussi, la réflexion développée portera sur l’analyse de l’activité de ces professionnels qui exercent en contexte scolaire ordinaire avec et pour des élèves à Besoins Éducatifs Particuliers. Plus précisément, il s’agira de décrire les évolutions tant du point de vue des gestes professionnels, de la réorganisation des temps et des milieux de travail, que du point de vue des élèves. Loin d’un discours normatif à propos « des bonnes pratiques à tenir», cet axe de travail s’attachera à décrire, expliquer et comprendre mais aussi à rendre compte des effets de cette nouvelle demande sociale qui contraint souvent les professionnels à « résoudre » des dilemmes professionnels (Tardif & Lessard, 1999).

Axe 2 : Diversité des situations d’apprentissage, de production et d’organisation des connaissances Au cours des dernières décennies, le volume des connaissances a considérablement accru et les savoir-faire techniques se sont démultipliés. Les échanges internationaux et les outils numériques favorisent la multiplication des sources et des canaux d’information, et l’actualisation des connaissances est aussi déterminante que l’acquisition des savoirs fondamentaux pour comprendre, décider ou agir. Les modes de diffusion, d’appropriation et de production des connaissances doivent par conséquent être revisités, d’autant plus au vu de la rapidité des évolutions de nos sociétés multiculturelles. Les enjeux de l’apprentissage, présents tout au long de la vie, ne cessent ainsi de se renforcer et doivent être accompagnés d’un effort particulier de recherche sur le processus d’acquisition, les conditions de production et d’organisation des savoirs et sur la diversité culturelle des formes d’appropriation. Cet axe thématique contient l’objectif d’explorer plus avant deux types d’apprentissages fondamentaux : l’éducation scientifique et l’enseignement des langues. Quelles adaptations face aux contraintes du contexte, du sujet et de la tâche ? Quels liens favoriser dans l’apprentissage des langues entre langue maternelle, langue seconde et langues étrangères ?... Des équipes de recherche de la fédération participent déjà à l’exploration de ces objets scientifiques. Le fait de mutualiser les compétences pluridisciplinaires devrait favoriser leur complémentarité et les avancées de chacune d’entre elles.

Axe 2.1. : Diffusion des sciences et des technologies : connaissances et médiation

Coordonnateurs Marjolaine Chatoney (MC, 70 - ADEF), Perrine Martin (MC, 70 - ADEF) & Alexandre Escarguel (MC, 30 - PIIM) & Colette Andreucci (IR, ADEF)

Objectifs scientifiques Le développement de nos sociétés contemporaines se fonde largement sur l’apport des sciences et des technologies tout en suscitant des critiques à l’égard de la place qu’elles occupent. Nous ne sommes plus dans des sociétés qui tiraient leur légitimité de progrès social des inventions et des innovations scientifiques et technologiques. Il y a une nécessité à repenser les rapports sociaux que chacune et chacun entretient avec la science et les technologies. De fait, au-delà de la formation des scientifiques et des technologues qui constitue un problème en soi à part entière, la question de la diffusion des connaissances scientifiques et technologiques reste un enjeu majeur et cette question suscite un intérêt particulier pour créer un observatoire.

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Dans un premier temps, l’enjeu de ce programme est de faire un bilan des actions et organisations développées (telles que l’Espace et culture de l’Université de Provence, les expérimentations d’EIST promues par les académies des Sciences et des technologies, la fête de la science, les stages Hippocampe en mathématiques, la démarche MATh.en.JEANS et le dispositif (CD)AMPERES, le forum D sciences, les expo-sciences, les associations du type « Petits débrouillards » …) pour essayer de clarifier leur impact sur le développement d’une culture scientifique et technique auprès des enfants et des adolescents. Notamment, il vise à apprécier leur impact au travers par exemple de l’égalité des chances d’accès au savoir et donc de regarder ces questions au travers des éléments de différenciation sociales tels que le genre, les origines sociales, culturelles ou professionnelles ou encore les situations de handicap. En parallèle, cette approche vise à observer les interventions, les discours et les valeurs portés par les professionnels de l’enseignement (professeur des écoles et/ou enseignants de sciences ou de technologie de collège et de lycée) et de la médiation scientifique (animateurs, concepteurs d’expositions, organisateurs d’événements de culture scientifique, chargés de communication des universités scientifiques, conservateurs de muséums scientifiques et techniques, journalistes scientifiques, etc.). Elle devrait éclairer les rôles complémentaires et/ou contradictoires, voire conflictuels de ces acteurs des processus de diffusion, transmission et acquisition des savoirs scientifiques et technologiques. Enfin, il s’agit de cerner et d’étudier les phénomènes induits par les transformations du rapport des jeunes aux sciences, dans un contexte de massification de l’accès à l’enseignement supérieur, qui conduit une fraction de plus en plus importante d’une classe d’âge à la poursuite de leur étude au sein de cursus post-baccalauréat. Les curriculums, tant pour les contenus que pour les formes de leur enseignement, ont évolué avec les publics auxquels ils s’adressaient. Quels sont les impacts de ces transformations, tant didactiques que culturelles et sociales sur les apprentissages ? L’échec massif des étudiants en premier cycle universitaire, qui touche l’ensemble des filières et des disciplines, mérite en particulier une étude scientifique sérieuse. Quelles ruptures dans les conditions de l’étude et les contenus mathématiques entre le lycée et l’Université ? Comment les éviter, comment accompagner les nouveaux étudiants ? »

Organisation et valorisation Les personnes engagées dans cet axe sont des chercheurs dans les domaines des sciences et des technologies intéressés par des actions de diffusion et de valorisation des savoirs scientifiques et technologiques, des chercheurs dans les domaines de la muséologie scientifique et/ou de la médiation scientifique. La mise en place d’un observatoire organisé autour d’un séminaire réunira les équipes de chercheurs engagés dans cette perspective. Cet observatoire sera chargé de mettre en place les études nécessaires pour apporter des éléments de réponse aux questions posées dans cet axe de travail.

Axe 2.2. : L’articulation de l’enseignement des Langues en milieux scolaires et extrascolaires : langue maternelle, langue seconde, langue étrangère et plurilinguisme.

Coordonnateurs Barbier Marie-Laure (MC, 16 – PsyCLE), Chnane-Davin Fatima (MC-HDR, 70-ADEF), Roubaud Marie-Noelle (MC, 07 – ADEF)

Objectifs scientifiques La maîtrise du langage entraîne avec elle d’autres processus développementaux, cognitifs et métacognitifs, et constitue à ce titre un enjeu scolaire important. Par-delà le milieu scolaire, c’est un enjeu social fort. Parallèlement, l’apprentissage de langues étrangères constitue un facteur d’ouverture à la diversité, de compréhension d’autres cultures, mais aussi, en retour, de plus grande maîtrise de la langue maternelle. Les enjeux liés à la diversité linguistique sont aujourd’hui reconnus, et les rôles multiples et essentiels que jouent les langues dans le tissu éducatif, culturel et économique de nos sociétés sont mieux compris. Le multilinguisme, que l’on peut définir comme l’aménagement harmonieux de différentes langues parlées au sein d’un espace commun, devrait alors être une composante essentielle des politiques éducatives et culturelles, et faire l’objet d’une attention croissante. De nombreuses recherches sont conduites dans l’Académie d’Aix-Marseille pour mieux comprendre les situations didactiques, les mécanismes d’acquisition et de développement des compétences langagières orales et écrites, aux niveaux lexical, morphosyntaxique, discursif, et/ou textuel. La mutualisation des données obtenues permettrait de mieux appréhender les particularités de ces mécanismes, selon les situations d’apprentissage et les dispositifs didactiques mis en place. Ces situations varient selon le bain linguistique de référence (monolingue ou multilingue), mais aussi selon les modalités d’enseignement (les progressions spécifiques pouvant être proposées sur la langue, la littérature), et encore selon les contextes d’utilisation des langues (scolaire, familial et social, professionnel). Un premier objectif sera ainsi d’explorer les dispositifs d’enseignement supportant au mieux le développement et la maîtrise du langage oral et écrit, et les possibilités d’articulation entre ces apprentissages en milieu scolaire et en milieux extrascolaires (en langue maternelle et en langue seconde ou étrangère). La mutualisation des recherches conduites à Aix-Marseille sera motivée par une série de questions : • Comment favoriser l’entrée des élèves dans la langue orale dès la maternelle (pratiques de classe, outils,

évaluations) ? Quel impact sur l’acquisition de la langue écrite ? Ya-t-il une spécificité de l’oral ou de l’écrit ?

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• Existe-t-il un lien entre les performances textuelles des élèves lors de productions narratives orales et écrites (de la maternelle au collège) et les origines socioculturelles ? Quelle progression proposer dans l’apprentissage du lexique et de la grammaire qui favorise la mise en place d’opérations cognitives transférables à de nouveaux contextes ?

• Quels dispositifs didactiques faciliteraient la lecture et l’écriture (notamment littéraires) pour des élèves résistants à la langue de scolarisation ? En quoi les ateliers d’écriture et la démarche s’inspirant de la critique génétique permettent-ils de faire progresser les élèves en difficulté de produire des écrits ?

• Les relations entre L1 et L2 nécessitent-elles l’élaboration de dispositifs didactiques spécifiques pour renforcer la maîtrise de chaque langue ? Quels sont les effets combinés des caractéristiques individuelles (diversité lexicale en L1 et en L2, compétences orales et écrites, en compréhension et en production) et des caractéristiques de la tâche (conditions et modalités de réalisation, média utilisé, thématique, etc.) sur les processus d’apprentissage des langues ? Quelles adaptations peuvent être envisagées selon les difficultés propres aux élèves dans le cadre scolaire, mais aussi à plus long terme, selon les besoins des étudiants sur le plan universitaire et des adultes sur le plan professionnel ?

Un deuxième objectif sera de croiser les données de chercheurs appartenant à plusieurs réseaux de recherche européens et internationaux, en bénéficiant ainsi de comparaisons inter-langues sur les dispositifs d’apprentissage et d’enseignement des langues au niveau du primaire et du secondaire (pratiques, manuels, évaluations, etc.). Quelles sont les caractéristiques distinctes et communes aux différentes langues, selon les pays de référence ? La participation actuelle de plusieurs chercheurs au réseau de recherches européennes ERN-LWE, et au projet de la FIPF et de l’AUF CECA, va dans ce sens. Le réseau ERN-LWE rassemble depuis 2008 de nombreux chercheurs européens, spécialistes de l’apprentissage de l’écrit. Dans le projet CECA, près de 140 enseignants-chercheurs de 20 pays différents, se sont engagés depuis 2007, à recueillir des corpus de vidéo de cours de français langue étrangère ou de français langue seconde dans différentes écoles, collèges ou lycées. La mise en œuvre du protocole scientifique visait à fournir un ensemble de données relatives aux modalités d’appropriation du FLE/FLS. Ces réseaux de recherche, qu’il faut consolider, pourraient être le moyen à terme de diffuser des recommandations utiles à l’ensemble des sociétés pour aider les citoyens à mieux enseigner les langues selon leurs contextes culturels spécifiques, et à communiquer plus efficacement, au-delà des frontières linguistiques et culturelles. Le plurilinguisme, l’articulation entre langue maternelle et langues secondes ou étrangères, sont certainement des éléments constitutifs de l’éducation moderne.

Valorisation • Publications, éditions de numéros spéciaux… • Séminaires trimestriels visant à développer la visibilité des travaux conduits dans les différents laboratoires de la

fédération et à permettre des invitations de chercheurs a l’échelle européenne voir internationale. • Plateforme collaborative et élaboration d’une base de données mutualisant les travaux des participants : mettre à

disposition les publications des membres du groupe et celles d’autres auteurs clés dans les domaines de la langue maternelle et du multilinguisme (articulation LM, LS, LE).

Axe 3 : Nouveaux outils, nouveaux publics et dispositifs éducatifs

Présentation L’information, la communication et les nanotechnologies sont désormais omniprésents dans la vie quotidienne avec la révolution d’Internet. Les défis technologiques à venir sont multiples dans ces domaines. Ils visent notamment à renforcer la compétitivité des industries de service (médias, éducation et formation permanente...) par l’édition d’outils toujours plus performants. Mais l’utilisation croissante des nouvelles technologies de l’information et de la communication impose aussi de réfléchir aux usages qui en découlent, en termes de responsabilités, mais aussi en termes d’efficacité dans la gestion des activités scolaires et professionnelles. Quels rôles jouent les objets techniques dans la construction d’une culture ? Les connaissances humaines et les représentations dans la production des objets ? Cet axe renvoie à l’étude des outils, comme intermédiaires graphiques et sémiotiques, qui ont un rôle important dans la structuration de la pensée individuelle et sociale. Le rôle des situations scolaires et des dispositifs didactiques, par exemple, mais aussi l’impact du numérique sur la production et la transmission de la connaissance et de la culture (culture numérique, réseaux socio-numérique, e-Learning). Ces nouveaux outils en particulier ouvrent de nouvelles perspectives pour de nouveaux publics et de nouvelles façons d’enseigner et de former (dans le cadre scolaire, universitaire et professionnel).

Axe 3.1. : Intégrations multi-sensorielles et représentations : l’impact des supports d’apprentissage

Coordonnateurs Jean-Luc Velay (CR, 69 - LNC), Raphaèle Tsao (MC, 16 - PsyCLE) & Stéphanie Ducrot (CR, 16 - LPL)

Objectifs scientifiques L’intégration multi-sensorielle est la capacité qu’a le système cognitif à intégrer des informations venues de différents récepteurs sensoriels en une représentation unifiée et cohérente. Ce processus d’intégration est crucial au cours d’un apprentissage sensorimoteur et/ou cognitif. Le rôle organisateur de l'action dans ces processus d'intégration fait l’objet actuellement d’un nombre important de recherches, notamment en neurosciences, et participe déjà à d’importantes

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évolutions dans le domaine des théories de l’apprentissage. Mais l’influence de facteurs plus complexes (sémantiques, pragmatiques et émotionnels) sur les processus intégratifs et la façon dont les connaissances, disparates quant à leurs origines et leurs significations, sont articulées pour répondre aux impératifs de cohérence et de stabilité qui nous permettent d’agir avec efficacité individuellement et en société, restent encore largement indéterminés. Ces problématiques sont aussi à questionner dans le champ du handicap et des troubles du développement. Par exemple, les compétences cognitives et motrices chez des enfants porteurs de trisomie 21 ou celles d’enfants sourds profonds face à l’écrit, ou encore les habiletés sociales et émotionnelles en situation d’apprentissage des enfants avec troubles envahissants du développement sont pertinentes dans ce contexte. L’étude de l’impact de ces dysfonctionnements sur la capacité à intégrer des informations venues de différents récepteurs sensoriels en une représentation unifiée est déterminante pour les apprentissages. D’autre part, l’usage des nouvelles technologies, en imposant de nouvelles entrées sensorielles (écrans,…) et de nouvelles pratiques motrices (clavier, souris,…) bouleverse les associations sensori-motrices traditionnelles. Dans l’écriture manuscrite par exemple, l’espace d’ouvrage est la feuille de papier et plus précisément l’extrémité du crayon où la vision se focalise et où naissent les mots: il est à la fois l’espace moteur et l’espace visuel. Avec l’ordinateur, il y a deux espaces distincts: l’espace moteur, le clavier, et l’espace visuel, l’écran. L’espace moteur est très concentré dans le cas de l’écriture manuscrite ; il s’étend sur tout le clavier en dactylographie. Il en va de même pour l’espace visuel. Plus important, dans le cas de l’ordinateur, ces deux espaces sont séparés et non contrôlés par les mêmes modalités sensorielles. Cela impose un partage de l’attention, surtout chez les enfants qui effectuent beaucoup de mouvements de tête et des yeux entre l’écran et le clavier. Par ailleurs, les enfants s’aident beaucoup du doigt pour lire sur le papier : Ils utilisent ainsi une boucle visuo-oculo-manuelle qui leur permet de fixer leur regard et donc leur attention sur l’endroit où il faut extraire l’information. Ce comportement ne se manifeste pas dans la lecture à l’écran et les mouvements oculaires ne sont sans doute pas les mêmes ce qui peut rendre la lecture moins aisée (ex. impact de la polarité de l’écran sur la prise d’information visuelle). Les nouvelles technologies peuvent toutefois présenter des avantages sur les anciennes, en particulier chez les enfants en grande difficulté d’apprentissage ou présentant un handicap (à ce titre, des liens pourront être proposés avec les recherches conduites dans l’axe 1 sur « les besoins éducatifs particuliers et l’éducation inclusive »). En tout état de cause, les avantages et/ou inconvénients éventuels de ces nouveaux supports d’apprentissages doivent être évalués avant de généraliser leur usage. A ces questions, aucune discipline ne peut répondre isolément. En revanche, le caractère pluridisciplinaire des recherches dans ce cadre, en Sciences Humaines et Sociales et en Sciences de la Vie, doit conduire à l’efficacité.

Axe 3.2. : Le rôle des artefacts et des organisations humaines sur la médiation des connaissances.

Coordonnateurs Serge Agostinelli (PR, 71 - LSIS) & Pascale Brandt-Pomares (MC, 70 – ADEF)

Objectifs scientifiques L’enjeu de ce rapprochement de chercheurs est d’analyser les rapports que construisent les hommes avec les objets techniques et les technologies de l’information et de la communication. Le premier objectif propose d'articuler l'approche structuraliste qui envisage la technique comme le cadre d’utilisation probable et l'approche fonctionnaliste qui envisage la technique à travers l’évolution des usages. Nous nous intéressons particulièrement aux habiletés, règles mais aussi l’ensemble des moyens, des méthodes, des normes qui caractérisent une activité. La perception et l'action sont étroitement liées à la façon dont les membres d’une communauté se racontent et construisent des significations communes et intersubjectives : système commun de représentations ; cognition de groupe ; culture locale et commune fondée sur des connaissances validées et partagées collectivement. Le second objectif propose d’étudier les interactions instrumentées dans les champs de l’éducation et de la formation, qu’elles soient formelles ou informelles, en s’appuyant sur des solutions intégrées communicantes. L’interrogation des situations de travail dans un environnement numérique peut se conduire suivant différentes approches, celles : des processus partagés et distribués, des réunions à distance, des outils d’appui pour la décision, des contraintes d’une plateforme de formation… Ces aspects technologiques des organisations posent à nouveau les différences entre utilisations possibles et usages effectifs, entre adaptation et adaptabilité. A l’adaptation des outils de production, transmission et de diffusion d’information aux contextes dans lequel ils doivent être utilisés : gestes professionnel, prise de décision. Le contexte peut être résistant ou au contraire porteur de nouveaux modes de sociabilité. Plusieurs types de travaux sont envisagés dans cette perspective (liste non hiérarchisée et non exhaustive) : • Renforcer les travaux existants dans les domaines de la Formation Ouverte et à Distance (FOAD), les propositions

de modules de formation, les recherches expérimentales sur des corpus de pratiques dans les communautés virtuelles et les réseaux hétérogènes

• Étudier l’arrivée des solutions complètes intégrant le très haut débit sur les smartphones et tablettes PAD et ainsi proposer de nouveaux usages et services pour les dispositifs mobiles et l’accès aux contenus multimédias éducatifs ;

• Étudier la production des ressources numériques attachés au podcasting par la création d’un livre blanc pour l’éducation ;

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• Étudier le développement des technologies de la RFID (puces, Tags, systèmes d’informations...) avec les spécialistes de la gestion documentaire pour les adapter aux problématiques des bibliothèques universitaires en assurant l’authentification des ressources et la sécurisation des échanges ;

• Proposer une méthodologie pour la mise en œuvre et l’intégration des nouvelles solutions intégrées communicantes ;

Valorisation Organisation pour la valorisation de ces objets scientifiques : séminaires à la journée Publications, éditions de numéros spéciaux… Enseignements dans les masters liés à la formation des enseignants et dans les masters liés à la recherche en Éducation en Formation et sur les Technologies d'information et communication

Participants

Accardi J., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’Éducation Alpe Y, ADEF, MC-HDR, 19 – Sociologie & 70 - Sciences de l’éducation Altamir I., I3DL, MC, 62 – Energétique, génie des procédés Amigues, R., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’éducation Andreucci, C., ADEF, IR – Psychologie Arnaud J., LESA, MC, 18 – Arts Plastiques Arnoux, P., IREM, PR, 25 – Mathématiques Aravecchia, L., ADEF, PhD, 70 – Sciences de l’éducation Assude, T., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’éducation Baquey, S., CIELAM, MC, 09 – Littérature Barbier, M.-L., PsyCLE, MC, 16 – Psychologie Bardière, Y., I3DL, MC, 11 – Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes Bastien, M., LPL, MC-HDR, 16 – Psychologie Beddou, L., IREM, Professeur-CFA Berissi, M., CIELAM, MC, 09 – Littérature Biagioli, N., I3DL, PR, 07 – Sciences du Langage & 09 – Littérature Bodin, A., IREM, Consultant Boilevin J.-M., ADEF, MC, 28 – Milieux denses et matériaux Bomel-Rainelli, B., I3DL, MC, 09 – Littérature & 70 – Sciences de l’éducation Boudine, J.-P., IREM, Consultant Brandt-Pomares P., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Byache, P., IREM, Professeur agrégé Cassaigne, J., IREM, CR CNRS, 01 – Droit Privé Castellani, N., IREM, Professeur certifiée Champollion, P., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Chareyre-Méjan A., LESA, PR, 18 – Sciences de l’Art Chatoney M., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Chnane-Davin, F., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Combelles, C., IREM, Professeur agrégée Cuq J.-P., I3DL, PR, 07 – Sciences du Langage De redon, M.-C., IREM, Professeur certifiée Deulofeu, G., IREM, Professeur certifié Dollo, C., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Douek, N., I3DL, MC, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Drouhard, J.-P., I3DL, MC, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Drousset, K., IREM, Professeur agrégée Ducrot S., LPL, CR-CNRS, 16 – Psychologie Dusserre, M., IREM, PLP2 Escarguel A., PIIM, MC, 30 – Physique Espinassy, L., ADEF, MC., 70 – Sciences de l’Éducation Fabre M., PsyCLE, doctorante, 16 – Psychologie Fauguet, J.-L., ADEF, MC, 19 – Sociologie Faure-Brac - Holtz C., PsyCLE, doctorante, 16 – Psychologie Felix C., MC, ADEF, 70 – Sciences de l’Éducation Feuilladieu S., ADEF, MC, 19 – Sociologie Fleury, M.-R., IREM, MC retraitée, 25 – Mathématiques Floro M., ADEF, MC, 16 – Psychologie Ghattas, B., IREM, MC, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Gilly, J.-M., I3DL, PR, 29 – Constituants élémentaires

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Ginestié, J., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’éducation Givry D., ADEF, MC, 70-28 – Sciences de l’éducation Gombert A., PsyCLE, MC, 16 – Psychologie Gruca, I., I3DL, MC, 09 – Littérature Guyon, E., PhD, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Harma, K., PsyCLE, doctorante, 16 – Psychologie Cassaigne, J. IREM, CR, 01 – Droit Privé Khadraoui, N., IREM, Professeur certifié Lafont, Y., IREM, PR, 25 – Mathématiques Lebrun, M., CIELAM, MC-HDR, 09 - Littérature et 70 - Sciences de l’éducation Lefort, R., CIELAM, MC, 09 – Littérature Legendre, J.-J., I3DL, PR, 32 – Chimie organique, minérale, industrielle Legardez, A., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’Éducation Leroy J.-L., LESA, MC, 18 – Musicologie Lojkine, S., CIELAM, PRAG, 09 – Littérature Lollman D., PIIM, MC, 63 – Génie électrique, électronique, photonique et systèmes Lorcerie, F., IREMAM, DR CNRS, 04 – Science politique Loret, F., IREM, Professeur agrégé Lozi, R., I3DL, PR, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Maltret, J.-L., IREM, MC retraité, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Marrone, T., PsyCLE, doctorant, 16 – Psychologie Martin P., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Martinez M.-L., I3DL, MC-HDR, 70 – Sciences de l’éducation Martino-Gauchi, F., IREM, PLP2 Matheron, Y., ADEF, MC, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Mauduit, C., IREM, PR, 25 – Mathématiques Mencacci, N., ADEF, MC, 70 – Sciences de l’éducation Mercier, A., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’éducation Million-Fauré, K., IREM, Professeur agrégée Moquet P., LESA, MC, 18 – Arts Plastiques Mota, C., IREM, Professeur agrégée Moussavou, F., IREM, PLP2 Moussu, M.-J., ADEF, doctorante, 70 – Sciences de l’éducation Mrabet K., LESA, MC, 18 – Arts Plastiques Navarro P., LESA, MC, 18 – Arts Plastiques Padilla, P., IREM, PLP2 Pedregosa A., ADEF, MC, 30 – Physique Pichon, A., IREM, MC, 25 – Mathématiques Pommeret, D., IREM, PR, 26 – Mathématiques appliquées et applications des mathématiques Proal, H., IREM, Professeur agrégé Quilio, S., IREM, PREC Ranucci, JF., ADEF, PhD, 70 – Sciences de l’éducation Ravestein, J., ADEF, PR, 70 – Sciences de l’éducation Richit, N., ADEF, PhD, 70 – Sciences de l’éducation Romain C., LPL, MC, 07 – Sciences du Langage Roth D., LESA, PAST, 18 – Arts Plastiques Roubaud M.-N., ADEF, MC, 07 – Sciences du langage Roussey J.-Y., PsyCLE, PR, 16 – Psychologie Saïd-Mohamed, N., IREMAM, PhD, 70 – Sciences de l’Éducation Saujat, F., ADEF, MC-HDR, 70 – Sciences de l’éducation Tardif, C., PsyCLE, 16 – Psychologie Torterat, F., I3DL, MC, 07 – Sciences du Langage Tsao R., MC, PsyCLE, 16 – Psychologie Vaux, L., IREM, MC, 25 – Mathématiques Vérillon, A., ADEF- INRP, IE Vernay F., PsyCLE, doctorante, 16 – Psychologie Chercheurs associés à titre individuel

Agostinelli, S., LSIS, PR, 71 - Sciences de l’Information et de la communication Caussanel, J., LSIS, MC, 27 - Informatique Campillo V., FST, MC, 61 – Génie informatique, automatique et traitement du signal Colin F., IUT, MC, 71 – Sciences de l’Information et de la communication

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Déleaval A., IUT, MC, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Derfoufi, S., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Giraud E., MC, 71 – Information et Communication Gomila, C., SYLED, PhD, 07 – Sciences du Langage Hennet, J.-C., LSIS, DR, CNRS 07 - Aide à la décision Jullien, N., Norbert Elias EHESS, doctorante, 70 – Sciences de l’éducation Larini, M., PR, L3M, 60 – Mécanique, génie mécanique, génie civil Lebatteux, N., CEPERC, MC, 70 - Sciences de l’éducation Ouvrad, M., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Pasquier, A., LPC-LS (Laboratoire de psychophatologie Clinique- Language et Subjectivité), MC, 16 – Psychologie Pin, D., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication René, L., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Rey, V., Norbert Elias EHESS, PR, 07 – Sciences du Langage Rezgui, A., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Sansone, I., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Sigal M., FST, MC, 61 – Génie informatique, automatique et traitement du signal Sqali, H., LSIS, doctorant, 71 – Sciences de l’Information et de la communication Thermes P., ISM, PR, 74 – Sciences et techniques des activités physiques et sportives Travert, M., ISM, MC, 74 – Sciences et techniques des activités physiques et sportives Velay, J.-L., LNC, CR1 CNRS, 69 – Neurosciences

Contrats, Conventions, Réseaux, Collaborations nationales et internationales

Les chercheurs qui sont engagés dans SFERE sont actuellement impliqués dans des projets de recherches qui s’inscrivent dans le cadre de contrats, de conventions ou dans des réseaux européens et/ou internationaux. Ils sont listés ci-après. Contrats (ANR, programmes européens, Conseil Régional, …) ANR 06 SHS, Apprentissage, connaissances et société. Les traitements morphologiques dans l’apprentissage de la

lecture et ses troubles. ANR 06 SHS, Apprentissage, connaissances et société. Diagnostic différentiel dynamique des apprentissages scolaires

de l'élève handicapé. ANR 07 BLAN. MUSAPDYS : Musique, Apprentissages et Dyslexie. ANR 08 BLAN-0135. E2DAO : Education au développement durable, appuis et obstacles. ANR 10 BLAN, SHS. DEVCOMP : Le développement de la compréhension des textes : analyse des habiletés sous-

jacentes et construction d’un outil d’évaluation. Conseil Régional région PACA (2007-2010). Élaboration d’une batterie informatisée d’évaluation-diagnostic des déficits

visuels et attentionnels. Contrat trisomie 21 France, Qualité de vie des personnes porteuses de T21 (2010-2012). Étude du geste d’écriture chez

l’enfant adulte porteur de Trisomie 21 : gestes d’écriture, production d’écrit et remédiation. Contrat de Recherche financé par l’Institut de Recherche en Sciences Sociales (2006). Analyse du travail réel d’une

équipe inter catégorielle dans un collège de Z.E.P. Fonds Incitatif Recherche, Université de Provence (2009). Le contrôle moteur dans la trisomie 21 : du graphisme à

l'écrit. Projet financé par l'IFR 131 Sciences du Cerveau et de la Cognition (2009-2011). Plasticité cérébrale et apprentissage

de l’écriture. Programme Socrates (2006-2009). TERECOP : Technology, Education and Research in Environments for Cooperation. Programme européen (2006-2009). CAENTI : Coordination action of the European networks of territorial intelligence,

6ème PCRD – FP6. Programme européen (2006-2009). UPDATE : Understanding and Providing a Developmental Approach to Technology

Education”. Recherche 76015 INRP-UMR ADEF. Démarches d’investigation en sciences physiques et technologie au collège (2007-

2010). Rectorat Aix-Marseille, Innovation Pédagogique (2005-2007). Former et accompagner les enseignants pour favoriser la

continuité du parcours scolaire des élèves souffrant de troubles spécifiques sévères du langage écrit : le dispositif du «temps des dys ».

Conventions Convention entre le Centre PsyCLE et le CHU de St Etienne (2009). Étude de l’impact de l’âge et des facteurs

environnementaux sur le développement cognitif et social d’adultes porteurs de Trisomie 21.

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Convention avec l’Université de Montréal. Analyse du travail et nouvelles professionnalités : directeurs et cadres pédagogiques.

Collaboration de recherche avec l’INED (2010-2011), Discrimination ethno-raciale à l’école : qu’y a-t-il derrière le sentiment de discrimination exprimé dans l’enquête Trajectoires et Origines ?

Observatoire Ecole et Territoires Observatoire des Quartiers Sud à Marseille Projet international EDU13460 (2009-2012). Projet TEMPUS avec l’Université de Macerata Italie et Technical faculty Cacak de l'Université de Kragujevac Projet d’Observatoire des quartiers Nord de Marseille Projet de recherche mondial CECA, Cultures d’enseignement - Cultures d’apprentissage, à l’initiative de la FIPF

(Fédération internationale des professeurs de français), le CRAPEL (Centre de Recherche et d’Applications Pédagogiques En Langues, Université Nancy 2) et l’AUF (Agence universitaire de la francophonie).

Projet International Culture d’enseignement Culture d’apprentissage en FLE/FLS – Le Français langue seconde et étrangère en milieux institutionnel, le cas des nouveaux arrivants en France. Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) et le Centre de Recherche et d'Applications Pédagogiques en Langues (CRAPEL).

Projet européen transfrontalier ALCOTRA, en collaboration avec l’Assessorat du Val d’Aoste, et l’Université de Turin. Uscot-SFP, Office de la Supervision et de la coordination des Stagiaires des Sciences de la Formation Primaire de Turin (Faculté des sciences et de la formation de Turin).

Projet MSH-Paris Nord & Montpellier (2008 – 2010).Comprendre et analyser la violence verbale. Work package Education du projet "Job-LIFE" - 7ème PCRDT (2011-2013). L'impact des pratiques éducatives de

l'intelligence territoriale et le suivi de l'insertion professionnelle des sortants du système éducatif dans divers types de territorialité (rurale, montagnarde, urbaine, etc.) et divers terrains éducatifs (scolaire, non scolaire).

Réseaux GDR 3169 Psycho Ergo "Psychologie ergonomique et Ergonomie cognitive" – CNRS. Équipes "Résolution de problème,

planification et conception" & "Activités cognitives dans les systèmes d'information et interfaces Homme!Machine" [http://gdr!psychoergo.org/].

Groupe Francophone de Robotique Pédagogique : université de Maine (France), Université de Montréal (Canada), École Polytechnique de Lausanne (Suisse), Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban), Hanoï National University of Éducation (Vietnam), ISEFC – Université de Tunis 1 (Tunisie), ENSET de Rabat (Maroc).

Réseau Européen COST – European Cooperation in the field of Scientific and Technical Research. European Research Network on Learning to Write Effectively (ERN! LWE), COST Action IS0703 [http://www.cost!lwe.eu/].

Réseau international de recherche sur les éducations relatives aux environnements et au développement durable (projet FIR de l’Université de Provence).

Réseau interuniversitaire de recherche sur la formation des enseignants d’éducation technologique et de formation professionnelle France – Canada – Afrique (RAIFFET). Coordonnateur : ENSET de Libreville et IUFM d’Aix-Marseille

Réseau OPEN (Observation des pratiques enseignantes). Réseau Visa (Vidéo de situations d'enseignement et d'apprentissage). Réseau francophone de Recherche en Éducation et Formation (REF), Handicap et des difficultés scolaires a l'école :

incidences sur les démarches d’évaluation-intervention et sur la formation des enseignants. Réseau des chercheurs de l’AUF « Dynamique des langues et francophonie ». Collectif « Didactiques des langues : supports, dispositifs, approches, politiques ». http://www.llcd.auf.org/article3.html Collaborations internationales

Les chercheurs qui sont engagés dans SFERE sont engagés dans des projets de recherches qui bénéficient de relations internationales établies en Afrique, en Amérique du nord, en Amérique du sud, en Australie, en Europe, et au Moyen-Orient. Technology University of Braunschweig (Allemagne) Cowan University (Australie) Universidade Bandeirante, Sao Paulo (Brésil) Université de Montréal (Canada) Université de Québec à Montréal (Canada) Université de Québec à Trois-Rivières (Canada) Université Laval, Québec (Canada) Universidad de Concepcion (Chili) Universidad Playa Ancha, Valparaiso (Chili) IPNETP Abidjan (Côte d’Ivoire)

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Université autonome de Barcelone (Espagne) Université de Catalogne, Barcelone (Espagne) Université Polytechnique de Barcelone (Espagne) ENSET Libreville (Gabon) Technology University of Heraklion (Grèce) Université de Patras (Grèce) Université de Caserta, Napoli (Italie) Tel-Aviv Université (Israël) Université de Stavangen (Norvège) Technology University of Delft (Pays-Bas) Université polytechique de Porto (Portugal) ENSETP, Université Cheikh Anta Diop, Dakar (Sénégal) Université de Genève (Suisse) Université de Lausanne (Suisse) ISEFC, Université Virtuelle, Université (Tunisie) Birmingham University (UK) University of Glasgow (UK) University of Oxford (UK) Madison University (USA) Université de Floride (USA)

Génèse du projet et perspectives de valorisation La SFERE-Provence a fait l’objet d’un processus d’élaboration et de concertation à partir des projets des chercheurs concernés, à travers deux rencontres scientifiques (en juin 2009 et en avril 2010), et plusieurs réunions de travail intermédiaires. Lors de ces rencontres, les actions scientifiques existantes et futures ont été exposées et discutées pour établir les contenus scientifiques des axes de recherche portés par la fédération, ainsi que les modalités d’organisation et de fonctionnement. La mise en place d’un comité de rédaction2 à partir de janvier 2010 a permis la mutualisation pluridisciplinaire des objets de recherche et la rédaction concrète du projet dans son ensemble. A ce jour, 9 unités de recherche ont précisé leur engagement pour le projet du SFERE-Provence. Des discussions restent à engager avec d’autres équipes susceptibles de rejoindre la fédération à plus ou moins long terme. D’ores et déjà, les groupes pressentis mettront en place des actions visant à mutualiser les travaux de recherche conduits dans les différentes unités de recherche et à développer leur visibilité au niveau de l’académie d’Aix-Marseille, au niveau national et international (séminaires de travail, colloques, publications et éditions de numéros spéciaux, développement de e-ressources, d’enseignements dans les masters liés à la formation des enseignants, dans les masters recherche en Éducation et en Formation, dans des modules transverses du collège doctoral du PRES, etc..). A terme, l’enjeu est aussi de constituer une cellule de veille, d’expertise et de diffusion scientifique sur l’enseignement, l’éducation et la formation. Cette Cellule, à vocation scientifique, sera en lien avec d’autres institutions de formation (Rectorat, réseau SCEREN, CNDP et CRDP, etc.) ou d’autres structures impliquant des professionnels de l’éducation (les réseaux associatifs par exemple) ainsi qu’avec des partenaires du monde éducatif international, notamment pour les modes de valorisation. Cette cellule sera en lien direct avec la BUFM et constituera un pôle de veille informationnelle.

5 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT ENTRE LES UNITES FEDEREES

Gouvernance Le pilotage de SFERE Provence s’organise autour d’une direction et d’un conseil d’orientation scientifique et de gestion. La direction est assurée par un directeur assisté d’un bureau.

Direction

Directeur Le directeur est désigné par le président de l’université de Provence sur proposition des membres du conseil d’orientation scientifique. Le directeur est choisi parmi les chercheurs engagés dans la fédération de recherche et membre permanent d’une des équipes de recherche contractualisées dans SFERE Provence. Il est désigné pour une période quadriennale coïncidant avec la période contractuelle de l’université (vague B).

2 Composition du comité de rédaction : Agostinelli, S. (Sc. Information et communication, LSIS) ; Chatoney, M. (Sc. Éducation, ADEF) ; Felix, C. (Sc. Éducation, ADEF) ; Gombert, A. (Psychologie, PsyCLE) ; Legardez, A. (Sc. Éducation, ADEF) ; Lorcerie, F. (Sociologie, IREMAM) ; Romain, C. (Linguistique, LPL) ; Thermes, P. (Staps, ISM) ; Velay, JL. (Neurociences, INCM).

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Le processus de désignation est lancé au début des opérations de préparation du contrat quadriennal. Pendant la phase préparatoire, il occupe les fonctions de porteur de projet et est chargé de coordonner la rédaction du projet de la structure. Le directeur est chargé de : • assurer l’animation et la coordination nécessaire pour atteindre les objectifs de la structure fédérative ; • représenter la structure fédérative auprès des autorités administratives et universitaires ; • assurer la gestion des moyens dédiés à la structure fédérative ; • présenter le bilan scientifique et financier annuel de la structure fédérative au comité de pilotage, • animer le conseil et le bureau de la structure

Bureau Un bureau assiste le directeur pour la mise en œuvre et la gestion des opérations relatives à l’ensemble des questions relatives à la vie scientifique et à l’organisation de SFERE-Provence. Le bureau est composé d’un des coordonateurs de chacun des axes thématiques. Si le besoin s’en fait ressentir, le directeur peut proposer au bureau la désignation d’un ou plusieurs directeurs adjoints.

Conseil d’orientation scientifique et de gestion Le conseil d’orientation scientifique et de gestion de SFERE-Provence est composé de : • Des membres de droits

# le directeur (ou son représentant) de chacune des unités de recherche composant la structure, # le directeur (ou son représentant) de l’IUFM d’Aix-Marseille.

• Trois personnalités extérieures (désignées par le directeur de la structure sur proposition du bureau) • Des membres élus

# 1 coordonateur élu représentant chacun des axes thématiques, # Trois professeurs des universités ou assimilés (collège A) # Trois maîtres de conférences ou assimilés (collège B) # Trois doctorants ou post-doctorants (collège C) et assimilés

La désignation des membres élus se fait par scrutin par correspondance, sur liste complète ou incomplète déposée quinze jours au moins avant la date du scrutin, à la proportionnelle au plus fort reste, sans panachage. Le conseil d’orientation scientifique et de gestion se réunit sur convocation du directeur qui préside ses travaux. La convocation est adressée à chaque membre au moins huit jours avant la date de réunion prévue. L’ensemble des documents nécessaires aux travaux du conseil est adressé à chaque membre avant la séance. Le conseil se réunit au moins une fois par année universitaire ou à la demande d’un tiers de ses membres. Le conseil d’orientation scientifique et de gestion de SFERE-Provence est chargé des missions suivantes : • élection du directeur de la structure, • évaluation et suivi des travaux scientifiques conduits dans le cadre de la structure, • approbation des rapports scientifiques et financiers relatifs au fonctionnement de la structure, • approbation des projets scientifiques et des budgets prévisionnels de la structure, • adhésion à la structure d’un nouveau laboratoire, • actualisation et suivi de la liste des membres de la structure fédérative.

Principaux éléments de la convention de fonctionnement entre les unités de recherche fédérées

Ressources Les ressources du SFERE-Provence sont constituées par : • les financements de l’université responsable et des autres universités ou organismes associés, • les contributions obtenues dans le cadre de contrats de recherche ; • les subventions de l’État, des collectivités territoriales ou de tout autre organisme public ou privé ; • les recettes d’activités accessoires réalisées dans le respect des objectifs de la structure fédérative ; • les contributions éventuelles et occasionnelles (locaux, personnel…) des entités composantes de la structure

fédérative SFERE-Provence.

Locaux Occasionnellement et en fonction des besoins de l’animation scientifique (séminaires, journées d’étude, conférences) et du fonctionnement (réunions), les unités fédérées mettent à disposition du SFERE-Provence les locaux (salles, amphis…) nécessaires. L’université de Provence met à disposition une surface recherche située à l’IUFM d’Aix-Marseille, 2 avenue Jules Isaac à Aix-en-Provence, ainsi que l’ensemble des Centres de Ressources Documentaires de l’IUFM.

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Les participants à la structure Liste des Enseignants-Chercheurs et des personnels Biatos participant / ou susceptibles de collaborer aux programmes de la structure fédérative par entité composante

Financements, crédits de fonctionnement Dans le cadre de cette première contractualisation qui a vocation à mener à bien la fédération scientifique et institutionnelle de la structure, SFERE-Provence ne demande pas d’achat de gros matériel. Il a en revanche besoin de moyens pour son fonctionnement, notamment pour du personnel IATOS : • 1 secrétaire (bureautique) : gestion d’un site Web, communication pour les séminaires, les colloques, liens avec les

partenaires, etc. • 1 ingénieur d’étude ou technicien : décryptage d’enregistrements vidéos, analyse d’enquêtes, etc. Et d’un budget afin d’assurer : • La prise en charge de déplacements éventuels des membres du comité de pilotage et du bureau • Les contributions au financement (partiel ou total) de déplacements dans le cadre de missions nationales ou

internationales s’inscrivant dans le projet scientifique et stratégique de la structure • Les frais relatifs pour les accès aux banques de données, l’achat de logiciels et les abonnements à des revues

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ANNEXES

Annexe 1 Sélection de publications 2006-2010 des enseignants-chercheurs appartenant aux unités participantes (4 en moyenne par enseignant-chercheur relevant des domaines de recherche de la fédération)

Accardi, J. et Roubaud, M-N. (2009). Les manuels scolaires : outils de comparaison. La question du conte en L1 et en L2. La Revue française d’éducation comparée, 5, 113-128.

Accardi, J. & Roubaud, M-N. (2008). L’enjeu de l’interdisciplinarité dans l’enseignement de la L1 et de la L2 à l’école. Le Français dans Le Monde : Du discours de l’enseignant aux pratiques de l’apprenant, 44, 157-168.

Agostinelli, S. (2007). L’approccio con gli artefatti, un nuovo modo di gestione delle conoscenze per l’e-learning. Journal of e-Learning and Knowledge Society, 3, 9-19. [http://je-lks.maieutiche.economia.unitn.it/index.php/Je-LKS]

Agostinelli, S. (2008). Six questions aux approches françaises des didactiques scientifiques appliquées au e-learning. In, S. Agostinelli & M. Ranieri, (Eds.) The scientific didactical approaches of e-learning - the French experience. Journal of e-Learning and Knowledge Society, 4(2), 147-162.

Agostinelli, S. (2009). Comment penser la médiation inscrite dans les outils et leurs dispositifs : une approche par le système artefactuel. Distances & Savoirs, 7(4), 355-376.

Agostinelli, S. (2010). The digital communities : indigenous knowledge to the global anticipation system. In L., Stillman G., Johanson & T., Denison, (Eds.), Empowering communities : learning from community informatics practice. Australia, Monash : Centre for Community Networking Research, Caulfield School of IT, Monash University.

Alpe, Y., Fauguet, J-L., (2008). Sociologie de l'école rurale. Paris : L'Harmattan. Alpe, Y., Fauguet, J-L., (2010) Les idéologies du territoire : des alibis pour les politiques éducatives en milieu rural.

Recherches en éducation n°8. Amigues, R. (2010). La coopération chercheurs–praticiens dans l’intervention ergonomique. In C. Amans-Passaga, N.

Gal Petit-faux, Ph. Terral, M. Cizeron et M-F. Carnus (2010), L'intervention en sport et ses contextes institutionnels : cultures et singularité de l'action (pp. 29 à 41). Albi : Presses du centre Universitaire.

Amigues, R., Félix, C. et Saujat, F. (2008). Les connaissances sur les situations d’enseignement-apprentissage à l’épreuve des prescriptions ? Les dossiers des sciences de l’éducation, 19, 27-39.

Andreucci, C., Brandt-Pomares, P., Chatoney, M. (2009, 23-25 November). A comparative study on the structure of curricula in felow UPDATE countries, and ideas for changing them to make technology more suitable for girls. Paper presented at European UPDATE conference, Madrid, Retrieved from http://update.jyu

Andreucci, C., & Chatoney, M. (2009). Enseigner la technologie pour réinventer la roue à l’école primaire. In P. Charland, F. Fournier, M. Riople & P. Potvin (Eds.), Apprendre et enseigner la technologie : Regards multiples (pp. 61-72). Québec: Éditions multimondes.

Andreucci, C. (2008). The structuring role of artefacts in thought development. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 21-41). Rotterdam: Sense Publishers.

Andreucci, C. (2006). La fabrication d'artefacts comme moyen didactique de conceptualisation de la réalité technique. Aster, 41, 153-184.

Auger, N. & Romain C., (sous presse, juillet 2010). Hétérogénéité sociolinguistique, interculturalité et pratique didactique dans l’enseignement-apprentissage du français langue première et langue autre. In P. Blanchet et D. Coste, Actes du Colloque International « Langue(s) et insertion en contextes francophones : discriminations, normes, apprentissages, identités… », Université européenne de Bretagne - Rennes 2, Rennes, France.

Assude, T. & Paquelier Y (2005). Souvenirs et approche temporelle des apprentissages mathématiques. Revue Canadienne de l'Enseignement des Sciences, des Mathématiques et des Technologies, 5(2), 223-239.

Assude, T., Mercier A., & Sensevy G (2007). L'action didactique du professeur dans la dynamique des milieux. Recherches en didactique des mathématiques, 27(2), 187-220.

Assude, T., Mercier A. (2007). L'action conjointe professeur-élèves dans un système didactique orienté vers les mathématiques. In G. Sensevy, & A. Mercier A (dir.), Agir ensemble. Éléments de théorisation de l'action conjointe du professeur et des élèves (pp.153-185). Rennes : P.U.R.

Assude, T., Perez, J.-M, Tambone J., Vérillon, A. (2010), Mathématiques et besoins spécifiques des élèves dans des classes CLIS, Communication au Congrès International d'Actualité de la Recherche en Education et Formation, Genève Suisse.

Barbier, M.-L., & Jullien, N. (2009). On line tools for investigating writing strategies in L2. German as a Foreign Language (special issue on Writing as a cognitive tool. Research Across Disciplines), 2(3), 23-40. [http://www.gfl-journal.de/].

Barbier, M.-L., Raby, F., Piolat, A., & Roussey, J.-Y. (2008). Notetaking and writing from hypertexts in L1 and L2: cognitive effort and language procedures. International Journal of Applied Linguistics (special issue on learning and teaching of L2-writing), 156, 31-50.

Beorchia, F., & Boilevin, J.-M. (2009). Enseignement scientifique et technologique dans la scolarité obligatoire : finalités, contenus et formation des maîtres. Aster, 49, 7-22.

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Boilevin, J.-M. (2007). Représentation spatiale de concepts et objectivation des pratiques enseignantes. Revue en Éducation des Sciences Physiques et Naturelles, des Mathématiques et des TIC, 1(2), 57-79.

Brandt-Pomares, P. (2008). Searching for information on the internet about the link between task and activity. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 173-192). Rotterdam: Sense Publishers.

Brandt-Pomares, P., Aravecchia, L., Bally, J., Buisson-Fenet, E., Conio, M., François, N., et al. (2008). Comment former des enseignants pour une éducation à l’environnement et au développement durable ? Aster, 46, 205-230.

Brandt-Pomares, P., & Boilevin, J.-M. (2008). Didactique des sciences physiques, didactique de la technologie, et usage des TICE. Journal of e-Learning and Knowledge Society, 4(2), 245-254.

Brandt-Pomares, P., & Boilevin, J.-M. (2009). Ordinateurs portables et médiations dans l’enseignement : le cas de deux situations en physique et en technologie. In J.-L. Rinaudo & F. Poyet (Eds.), Environnements numériques en milieu scolaire. Quels usages et quelles pratiques (pp. 64-83). Lyon: INRP.

Broccolichi, S. (2010). Ecole, les pièges de la concurrence. Paris : La Découverte. Campillo-Paquet, V. (2008). Analyse et comparaison de pratiques de tutorat pour la formation aux TIC. Colloque Euro

Méditerranéen et Africain sur la Formation à Distance, CEMAFORAD 4. Strasbourg, 9-11 avril 2008. [http://cemaforad4.u-strasbg.fr/pages.jsp?idTheme=4054&idsite=593&idRub=1238&rubSel=1238].

Campillo-Paquet V. (2008). Réseaux sociaux numériques : quels atouts pour la formation? Ubiquitous Learning, TICEMED 09. Université Boccoca : Milano, Italie.

Campillo-Paquet, V. (2009). Les réseaux sociaux numériques : vers un nouveau mode d’apprentissage. Stratégies du changement dans les systèmes et les territoires, EUTIC 2009. Bordeaux : CEMIC-GRESIC

Campillo-Paquet, V., Ouvrard, M. (2008). Une approche personnalisée d’appropriation des TIC pour des publics de demandeurs d’emploi. Enjeux et Usages des TIC – Dynamique de développement : au carrefour des mondes, EUTIC 2008 (pp. 290-304). Université de Lisbonne, Portugal : CITI – Centro de Investigação para Tecnologias Interactivas.

Carraud, F., & Félix, C., (2009). L’aide personnalisée en primaire : travailler à plusieurs ? Seul et ensemble. Ville Ecole Intégration, 157, 121-127.

Casalis, S., Dusautoir, M., Colé, P., & Ducrot, S. (2009). Morphological relationship in French Fourth Graders : a priming study in visual word recognition. British Journal of Developmental Psychology, 27, 761-766

Champollion, J.F., Amigues, R. (2009). Le travail enseignant : prescriptions et dimensions collectives de l’activité. Les sciences de l’éducation pour l’ère nouvelle, 42, 2, 11-26.

Chatoney, M. (2009, 26-30 June). Make a plan, make choices and prove the quality of its job. Simples’ gestures for learning something else than technics. Paper presented at the CRIPT conference. Making the difference, Birmingham.

Chatoney, M., & Andreucci, C. (2009). How study aids influence learning and motivation for girls in technology education. International Journal of Technology and Design Education, 19(4), 393-402.

Chatoney, M. (2008). Contemplation and use of technical aids in primary schools - A study on thought processes with regard to equipment, in 6 to 7 year olds. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 125-147). Rotterdam: Sense Publishers.

Chatoney, M. (2006). Organiser les activités de production à l’école primaire – Sélectionner des matériaux avec des élèves de 6 ans. Aster, 41, 139-158.

Cheneval-Armand, H. (2007). Construire une référence à partir des pratiques professionnelles : le cas de l’enseignement de la santé et de la sécurité du travail. In J.-M. Boilevin & K. Ravanis (Eds.), Regards croisés franco-helléniques sur l’éducation scientifique et technologique à l'école obligatoire (pp. 109-118). Marseille: IUFM Aix-Marseille.

Cheneval-Armand, H., & Ginestié, J. (2008). Teaching the prevention of risks in professional contexts: procedure & knowledge. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 61-79). Rotterdam: Sense Publishers.

Cheneval-Armand, H., & Ginestié, J. (2009). Des pratiques sociales aux savoirs experts. Une analyse de la prévention des risques professionnels dans les métiers du génie énergétique. Didaskalia, 35, 11-36.

Chnane-Davin et Groux D. (Coord. 2009). Méthodologie de la comparaison en éducation. Revue Française d’Education comparée, 5, l’Harmattan.

Chnane-Davin F. et Cuq J.-P . (Coord. , 2008). Du Discours de l’enseignant aux pratiques de l’apprenant. Le Français dans le Monde, Recherches et applications, 44, Clé International.

Cuq J.-P. & Davin-Chnane F. (2007). Français Langue Seconde : Un concept victime de son succès? In M. Verdelhan (dir.), Le Français langue seconde, un concept et des pratiques en évolution. Collection Perspectives en éducation et formation, éditions De Boeck.

Colin, F., Sigal, M. (2006). Le rôle des TIC dans la recherche d’emploi : La confirmation d’une illusion. Colloque international EUTIC 2006, Enjeux et usages des TIC : Reliance sociale et insertion professionnelle (pp. 315-323). Publications de l’Université Libre de Bruxelles.

Colin, F., Sigal, M. (2007). Les distorsions de la diffusion de l’information sur le net : l’exemple des offres d’emploi. Colloque international EUTIC 2007, Enjeux et usages des TIC : Médias et diffusion de l'information: vers une société ouverte. Athènes.

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Davin-Chnane F., (2008). Les dispositifs d’accueil et leurs orientations didactiques. In J.-L. Chiss (dir.), Immigration, école et didactique du français. Collection « Didactique des langues », Editions Didier, Paris.

Ducrot, S., & Grainger, J. (2007). Deployment of Spatial Attention to Words in Central and Peripheral Vision. Perception & Psychophysics, 69(4), 578-590.

Escarguel A. (2010). Holographie : un outil simple pour l’enseignement secondaire, supérieur, et la diffusion scientifique. 8ème Colloque sur l'enseignement des Technologies et des Sciences de l'Information et des Systèmes CETSIS, 8-10 mars 2010, Grenoble, France.

Fauguet, J-L., (2008). Métisser le local et le global pour territorialiser réellement les écoles. Réfractions, 21. Félix C. (2009). Faire réussir les élèves en difficulté, un nouveau défi pour le métier enseignant ? 9ème Université

d’Automne du SNUipp, en partenariat avec la ligue de l’enseignement, La Londe-les-Maures, http://www.snuipp.fr/spip.php?article6718

Felix, C., & Mercier, A., (2008). Conditions d'existence d'un jeu de langage, le cas de deux leçons de géographie en CM2. Revue Le Français dans le monde, Recherches et Applications, 44, 136-146.

Félix, C., Saujat, F., (2008). L’aide au travail personnel des élèves entre déficit de prescriptions et « savoirs méthodologiques » : un double regard didactique et ergonomique. Les dossiers des sciences de l’éducation, 20, 123-136.

Feuilladieu, S., Gombert, A. & Harma, K. (2009). Scolarisation d’élèves en situation de handicap au collège : perception des élèves différents et de la différenciation pédagogique chez les autres élèves. Skohlê, 15, 39!52.

Feuilladieu, S., Gombert, A., & Faure-Brac, C. (2008). Impact de la scolarisation d’un élève handicapé en classe ordinaire sur les pratiques pédagogiques des enseignants. Actes du colloque : Ce que l’école fait aux individus [http://www.cren!nantes.net/IMG/pdf]. Nantes, France.

Floro M., Alfonsi M., Houeix A., Pitaud J.-M., Quenet L. (2008). Communiquer avec un Jury, le cas de l’épreuve orale du CRPE. Sciences croisées n° 4, Université de Provence.

Floro M., Giovannoni A. (2009). Le sujet en situation de conflit. Paris : L’Harmattan. Floro M., Lespinat C. (2009) Savoir poser une problématique, un levier du développement professionnel. Savoirs,

Revue Internationale de recherche n°19. Floro, M. et Giovannoni, A. (2008). Dynamique du déni de reconnaissance et approche du conflit en milieu scolaire.

Diversité Ville-École-Intégration, Les 16-18 ans en France et en Europe, 154, Septembre 2008. Ginestié, J. (2009). Thinking about Technology Education in France: A brief overview and some aspects of investigations

(R. Watson, Trans.). In M. De Vries, J. Smith & T. Mac Alister (Eds.), International Handbook: Technology education for future (pp. 31-40). Rotterdam: Sense Publisher.

Ginestié, J. (2008). The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: eleven studies in technology education (R. Watson, Trans.). Rotterdam: Sense Publishers.

Ginestié, J. (2008). Konzepte einer Technischen Bildung in Frankreich (C. Vitale, Trans.). In E. Hartmann & W. Theuerkauf (Eds.), Allgemeine Technologie und Technische Bildung (pp. 107-125). Frankfurt am Main: Peter Lang.

Ginestié, J. (2005). Filles ou garçons, seuls ou à deux, quelle influence sur les activités de production en éducation technologique. Aster, 41, 153-179.

Givry, D. (2006, 20-21 septembre). Présentation de l’indexation de plusieurs corpus vidéo. Paper presented at the Séminaire international Lyon.

Givry, D., & Roth, W.-M. (2006). Toward a new idea of conceptions and conceptual change: the interplay of talk, gestures, and semiotic resources in the setting. Journal of Research in Science Teaching, 43(10), 1086-1109.

Givry, D. (2009, 17-18 décembre). L'apport du contexte pertinent et des gestes dans l'analyse vidéo. Paper presented at the Séminaire Visa, Lyon.

Givry, D. (2007, 24-28 avril). Utilisation de la vidéo dans la recherche en didactique des sciences : problème éthique et apport technique pour l'étude de l’apprentissage des élèves. Paper presented at the XXVIIIe Journées Internationales sur la Communication, l’éducation et la culture scientifiques, techniques et industrielles, Chamonix.

Gombert, A., & Roussey, J-Y. (2007). L’intégration en classe ordinaire d’élèves souffrant de troubles spécifiques sévères du langage écrit : Adaptations pédagogiques des enseignants de collège et de primaire. Repères (numéro spécial), 35, 233-251.

Gombert, A., Feuilladieu, S., Gilles, P.Y., & Roussey, J.-Y. (2007). Intégration en classe ordinaire d’élèves porteurs de handicap : pratiques pédagogiques adaptées, représentations des enseignants et expérience scolaire des élèves. Actes du colloque : Les effets des pratiques enseignantes sur les apprentissages des élèves, [CD!Rom – pôle Nord-Est des IUFM]. Besançon, France.

Gombert, A., Feuilladieu, S., Gilles, P.Y., & Roussey, J.-Y. (2008). La scolarisation d’enfants dyslexiques sévères en classe ordinaire : pratiques et représentations de l’enseignant, vécu de l’expérience des élèves. Revue Française de Pédagogie, 164, 123-138.

Gomila C. (2010). Parler des mots, Apprendre à lire. La circulation du métalangage dans les activités de lecture. Berne : Collection Explorations, Peter Lang.

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Gomila C. (2005). La glose introduite par ça veut dire dans le discours didactique scolaire. In A. Steuckardt et A. Niklas-Salminem (dir.), Les marqueurs de glose (pp. 103-112), Publication de l’Université de Provence, Aix-en-Provence.

Gomila C. (2009). Premières interventions grammaticales pratiquées dans le cadre de l’enseignement de la lecture au CP. In J. Dolz et C. Simard (dir.), Les pratiques d’enseignement grammatical. Point de vue de l’enseignant et de l’élève. Coll, « Recherches en didactique du français », Québec : Presses de l’Université de Laval.

Gomila C. (2010). Capacités morphologiques et dyslexie développementale en collaboration avec V. Rey, A. Gombert, ouvrage en Hommage à Claire Maury-Rouan, PUP Aix-en Provence.

Hérold, J.-F., & Ginestié, J. (2009). Help with solving technological problems in project activities. International Journal of Technology and Design Education, On line first (12/12/09), 1-16. doi: 10.1007/s10798-009-9106-8

Hérold, J.-F. (2008). Conception et réalisation d’un outil informatisé d’aide à l’apprentissage : une approche cognitive de l’apprenant. In M. Sidir, G.-L. Baron & E. Bruillard (Eds.), Communication et apprentissage instrumentés en réseau (pp. 265-276). Amiens, Paris: Hermès Lavoisier.

Laon, P., & Lebahar, J.-C. (2008). The conceptualisation of a staircase: an example of knowledge transposition in architecture. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 81-100). Rotterdam: Sense Publishers.

Lebahar, J.-C. (2006). Pratique professionnelle et enseignement de la technique d’organigramme en architecture : problèmes de transposition didactique. Didaskalia, 29, 9-40.

Lebahar, J.-C. (2007). La conception en design industriel et en architecture. Désir, pertinence, coopération et cognition. Paris: Hermès-Lavoisier.

Lebahar, J.-C. (Ed.). (2008). L’enseignement du design industriel : entre art et technologie. Paris: Hermès-Lavoisier Lebahar, J.-C. (2009). Les deux systèmes d’existence de l’artefact : objet et système. In J. Baillé (Ed.), Du mot au

concept « objet » (pp. 9-27). Grenoble: Presses universitaires de Grenoble. Lebrun M. & Romain C., (2010). L’impact d’une correspondance scolaire sur la construction identitaires d’élèves

défavorisés de 6 ans. Actes du colloque communication orale réalisée pour le Colloque International « La construction identitaire à l’école - Approches pluridisciplinaires », Université Montpellier 2 - I.U.F.M. de Montpellier, France.

Legardez, A. (2004). Transposition didactique et rapports aux savoirs ; l’exemple de questions économiques et sociales, socialement vives. Revue Française de Pédagogie, 149, 19-28.

Legardez, A. et al. (2008). Co-construction de savoirs sur l'écocitoyenneté. Rapport de recherche. UMR ADEF, ADEME et Conseil Régional PACA.

Legardez, A. et Simonneaux, L. (dir.) (2006). L'école à l'épreuve de l'actualité. Enseigner des questions vives. Paris : ESF.

Lété, B. & Ducrot, S. (2008). Visuo-Attentional Deficits in Dyslexic Readers in the Reicher-Wheeler Task. Current Psychology Letters : Behaviour, Brain and Cognition, 24(1), 25-39. http://cpl.revues.org/document3523.html

Longcamp, M., Boucard, C., Gilhodes J.C., Nazarian, B., Anton, J.L., Roth, M. and Velay, J.L. (2008) Learning through hand- or type-writing influences visual recognition of new graphic shapes: behavioral and functional imaging evidences, Journal of Cognitive Neuroscience, 20(5): 802-15.

Lorcerie, F. et al. (2003). L’école et le défi ethnique, Paris, ESF et INRP; Id., La politisation du voile, Paris, L’Harmattan, 2005.

Mairone, C., & Dupin, J.-J. (2007). Des professeurs des écoles face à l’enseignement de l’évolution à l’école primaire française. In J.-M. Boilevin & K. Ravanis (Eds.), Regards croisés franco-helléniques sur l’éducation scientifique et technologique à l'école obligatoire (pp. 137-148). Marseille: IUFM Aix-Marseille.

Mairone, C., & Dupin, J.-J. (2008). Rapport au savoir « évolution des espèces vivantes » chez des professeurs des écoles primaires françaises. Didaskalia, 33, 33-61.

Martin, P. (2007, 8-9 juin). L’utilisation d’outils de création numérique en expression graphique à l’école primaire. Une étude préliminaire chez l'enfant de 9-10 ans. Paper presented at the Rencontre internationale francophone des doctorants en Sciences de l’Éducation (RIF-EDSE). Le doctorant en Sciences de l’Éducation : enjeux, défis, perspectives, Genève.

Martin, P., Amigues, R., & Velay, J.-L. (2007, 31 mai - 2 juin). L’utilisation d’outils de création numérique en expression graphique à l’école primaire. Paper presented at the TICE Méditerranée 2007- L'Humain dans la Formation à Distance- La problématique du changement, Marseille.

Martin, P., & Ravestein, J. (2006). Influence de l'utilisation d'outils de création numérique sur l'expression graphique de jeunes élèves. Le cas du dessin du bonhomme. Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Éducation et la Formation, 13(http://sticef.org), 1-11.

Mencacci, N. (2009). Pour une pratique humaniste de l’évaluation en ASH, Ecole Maternelle et accueil de la diversité. Nouvelle Revue de l’Adaptation et de la Scolarisation, 46, 191-202.

Mencacci, N., & Vial, M. (2009, 21-23 janvier). L’autoévaluation des pratiques professionnelles à travers l’usage du portfolio au second degré. Paper presented at the 21e colloque de l’ADMEE: évaluation et développement professionnel, Louvain-la-Neuve.

Mencacci, N. (2008). L’intelligence de l’événement et le détour en situation d’enseignement. Questions Vives. Place et posture de l’enseignant, quelles évolutions ?, 4(9), 215-225.

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Mencacci, N., Anastasiou, M., & Bouaza, F. (2007). Quand des candidats en situation d’illettrisme inscrits dans une démarche de VAE développent le désir de se former au-delà et le projet de se professionnaliser. La professionnalisation des acteurs de la VAE, Pratiques de Formations, Analyses, 53(1), 61-71.

Mangen, A., & Velay, J.-L. (2010) Digitizing literacy: reflections on the haptics of writing, Advances in Haptics, Mehrdad Hosseini Zadeh (Ed.), ISBN: 978-953-307-093-3, INTECH, Available from: http://sciyo.com/articles/show/title/digitizing-literacy-reflections-on-the-haptics-of-writing.

Moïse, C., Auger, N., Fracchiolla, B. , Schultz-Romain, C. (2008). La violence verbale. Espaces politiques et médiatiques. Tome 1. L'Harmattan, coll. Espaces discursifs.

Moïse, C., Auger, N., Fracchiolla, B. , Schultz-Romain, C. (Eds.), 2008, Des perspectives historiques aux expériences éducatives, Tome 2, L'Harmattan, coll. Espaces discursifs, p. 288.

Montuori, C. (2008). The notion of autonomy for students in the services sector using information technology tools. In J. Ginestié (Ed.), The cultural transmission of artefacts, skills and knowledge: Eleven studies in technology education (pp. 211-224). Rotterdam: Sense Publishers.

Montuori, C., & Breda, I. (2008). L’usage des Tic en classe ; entre réticence et méconnaissance. Une étude en section tertiaire. In M. Sidir, G.-L. Baron & E. Bruillard (Eds.), Communication et apprentissage instrumentés en réseau (pp. 337-349). Paris: Lavoisier Hermès Sciences.

Montuori, C. (2006). Apprendre à savoir ou savoir apprendre : l'usage des outils informatiques serait-il incubateur de l'autonomie ? Mélanges, 28, 149-163.

Montuori, C. (2006). Comment enseigner le tableur en tenant compte de l'expérience hétérogène des élèves ? Une étude auprès des élèves de seconde BEP Tertiaire. In G.-L. Baron (Ed.), Apprendre (avec) les progiciels. Entre apprentissages scolaires et pratiques professionnelles (pp. 209-221). Neuchâtel: INRP, IRDP.

Morge, L., & Boilevin, J.-M. (2007). Séquences d’investigation en physique-chimie au collège et au lycée. Clermont-Ferrand: Scéren, CRDP Auvergne.

Ouarda, O., & Ginestié, J. (2009). Conceptions didactiques et épistémologiques de cinq enseignants tunisiens de sciences physiques. Didaskalia, 35, 101-138.

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Annexe 2 Projet de convention de partenariat ENTRE L’Université de Provence Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel Située _ Représentée par…… Ci-après dénommée « U1 », Agissant tant en son nom que pour le compte du laboratoire _ (UMR-CNRS ou EA _) dirigé par _ ci-après désigné par « _ », le laboratoire _ (UMR-CNRS ou EA _) dirigé par _ ci-après désigné par « _ », etc. ET L’université de la Méditerranée _ ET L’Université Paul Cézanne _ Ensemble désignées comme les « PARTIES » et individuellement comme la « PARTIE ». EXPOSE DES MOTIFS : Dans la perspective de développer une politique de recherche pertinente et performante autour de la thématique de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, l’Université de Provence, en s’’appuyant principalement sur le potentiel de recherche de son école interne, l’IUFM d’Aix-Marseille, décide de créer une structure fédérative. ARTICLE 1 –– OBJET La présente convention a pour objet de définir les modalités de collaboration entre les PARTIES au sein de la structure fédérative SFERE-Provence « Structure Fédérative d’Études et de Recherches en Éducation de Provence ». ARTICLE 2 –– COMPOSITION Les membres composant la structure fédérative au jour de sa création sont les unités de recherche suivantes : - ADEF, Apprentissage, Didactique, Évaluation, Formation (UMR P3) de l’Université de Provence ; - PSYCLE, Centre de Recherche en Psychologie de la Cognition, du Langage et des Émotions (EA3273) de l’Université de Provence ; - CIELAM, Centre Interdisciplinaires d’étude des littératures, Aix-Marseille (EA 4235) de l’Université de Provence ; - Laboratoire PIIM, Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires (UMR 6633) de l’Université de Provence ; - IREM, Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques - IREMAM, Institut de Recherches et d’Études sur le Monde Arabe et Musulman (UMR 6568) de l’Université de Provence ; - LPL, Laboratoire Parole et Langage (UMR 6057) de l’Université de Provence ; - LSIS (projet CODEP), Laboratoire des Sciences de l'Information et des Systèmes (UMR 6168), des Universités de Provence, Méditerranée, Paul Cézanne, Sud-Toulon-Var. Il est entendu entre les PARTIES que la structure fédérative SFERE-Provence pourra accueillir tout nouveau membre dont tout ou partie des axes de recherche est corrélé aux problématiques de l’’éducation. ARTICLE 3 - OBJECTIFS La structure fédérative SFERE-Provence poursuit les objectifs suivants : 1. favoriser la réussite de programmes scientifiques communs d’une envergure dépassant les moyens des entités composantes considérées isolément ; 2. développer des projets de recherche collaborative transdisciplinaires grâce à la mise en place d’un dispositif d’appui pouvant revêtir des formes régulières ou ponctuelles (veille scientifique, appui au montage de projets, suivi relationnel avec les partenaires extérieurs, etc.) 3. contribuer à la préfiguration du « Collège Éducation » du PRES ; 4. favoriser l’émergence d’actions scientifiques européennes et internationales grâce à l’avantage compétitif de l’effet de taille et de la position d’interlocuteur unique ; 5. constituer des réseaux scientifiques autour des problématiques de l’éducation et renforcer le potentiel de recherche avec de nouveaux partenariats ; 6. assurer une meilleure promotion des travaux scientifiques des différents membres de la structure fédérative grâce à des moyens spécifiques et appropriés (animation d’un site Internet, lettre d’information périodique, publication de cahiers de recherche, etc.) ; 7. valoriser les résultats des travaux scientifiques des enseignants-chercheurs au profit du tissu économique local et de la formation professionnelle.

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ARTICLE 4 - GOUVERNANCE 4.1 –– Direction • assure l’animation et la coordination nécessaire pour atteindre les objectifs de la structure fédérative ; • représente la structure fédérative auprès des autorités administratives et universitaires ; • assure la gestion des moyens dédiés à la structure fédérative ; • présente le bilan scientifique et financier annuel de la structure fédérative au comité de pilotage, • anime le conseil et le bureau de la structure 4.2 –– Bureau Un bureau assiste le directeur pour la mise en œuvre et la gestion des opérations relatives à l’ensemble des questions relatives à la vie scientifique et à l’organisation de SFERE-Provence. Le bureau est composé d’un des coordonateurs de chacun des axes thématiques. Si le besoin s’en fait ressentir, le directeur peut proposer au bureau la désignation d’un ou plusieurs directeurs adjoints.

4.3 –– Conseil d’orientation scientifique et de gestion Le conseil d’orientation scientifique et de gestion de SFERE-Provence est composé de : • Des membres de droits

# le directeur (ou son représentant) de chacune des unités de recherche composant la structure, # le directeur (ou son représentant) de l’IUFM d’Aix-Marseille.

• Trois personnalités extérieures (désignées par le directeur de la structure sur proposition du bureau) • Des membres élus

# Un coordonnateur élu représentant chacun des axes thématiques, # Trois professeurs des universités ou assimilés (collège A) # Trois maîtres de conférences ou assimilés (collège B) # Trois doctorants ou post-doctorants (collège C) et assimilés

La désignation des membres élus se fait par scrutin par correspondance, sur liste complète ou incomplète déposée quinze jours au moins avant la date du scrutin, à la proportionnelle au plus fort reste, sans panachage. Le conseil d’orientation scientifique et de gestion se réunit sur convocation du directeur qui préside ses travaux. La convocation est adressée à chaque membre au moins huit jours avant la date de réunion prévue. L’ensemble des documents nécessaires aux travaux du conseil est adressé à chaque membre avant la séance. Le conseil se réunit au moins une fois par année universitaire ou à la demande d’un tiers de ses membres. Le conseil d’orientation scientifique et de gestion de SFERE- Provence est chargé des missions suivantes : • élection du directeur de la structure, • évaluation et suivi des travaux scientifiques conduits dans le cadre de la structure, • approbation des rapports scientifiques et financiers relatifs au fonctionnement de la structure, • approbation des projets scientifiques et des budgets prévisionnels de la structure, • adhésion à la structure d’un nouveau laboratoire, • actualisation et suivi de la liste des membres de la structure fédérative. ARTICLE 5 –– MOYENS 5.1 Locaux Occasionnellement et en fonction des besoins de l’animation scientifique (séminaires, journées d’étude, conférences) et du fonctionnement (réunions), les unités fédérées mettent à disposition du SFERE-Provence les locaux (salles, amphis…) nécessaires. L’université de Provence met à disposition une surface recherche située à l’IUFM d’Aix-Marseille, 2 avenue Jules Isaac à Aix-en-Provence, ainsi que l’ensemble des Centres de Ressources Documentaires de l’IUFM. 5.2 Ressources Les ressources du SFERE-Provence sont constituées par : • les financements de l’université responsable et des autres universités ou organismes associés, • les contributions obtenues dans le cadre de contrats de recherche ; • les subventions de l’État, des collectivités territoriales ou de tout autre organisme public ou privé ; • les recettes d’activités accessoires réalisées dans le respect des objectifs de la structure fédérative ; • les contributions éventuelles et occasionnelles (locaux, personnel…) des entités composantes de la structure

fédérative SFERE-Provence.

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5.3 Crédits de fonctionnement Le montant annuel des besoins en fonctionnement est évalué à …… euros HT par an. La moitié de la somme est demandée au ministère dans le cadre de la contractualisation du SFERE-Provence. La moitié est demandée à l’université de Provence, à imputer au budget IUFM : …… Vacations souhaitées pendant la durée de la présente convention : …… ARTICLE 6 –– DUREE La durée de la présente convention est de quatre (4) ans à compter du 1er janvier 2012. ARTICLE 7 –– LITIGES En cas de difficulté sur l’interprétation de la présente convention, les parties s’’efforceront de résoudre leur différend à l’amiable. En cas de désaccord persistant, les Tribunaux d’Aix-Marseille seront seuls compétents. Aucune addition ou modification aux termes de la présente convention n'aura d'effet entre les PARTIES, à moins d'avoir fait l'objet d'un avenant signé par leurs représentants dûment habilités. Fait à Aix-en-Provence en quatre (4) exemplaires, le _____________ Pour l’Université de Provence, Le Président Pour l’Université de la Méditerranée, Le Président Visa Pour l’Université Paul Cézanne, Le Président Pour l’Université d’Avignon et des pays du Vaucluse, Le Président Pour l’IUFM d’Aix-Marseille, Le Directeur Pour le CNRS, Représenté par le Directeur général lequel a délégué sa signature pour la présente convention au délégué régional_

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