stratégie de l’oim pour répondre à la crise ... · humanitaires de la crise actuelle. en...

Décembre 2012 à décembre 2013

Organisation internationale pour les migrations

ContenuP.2. Aperçu de la stratégie de l’OIMP.3. ContexteP.3. Analyse stratégiqueP.4. Stratégie de réponseP.11. Cadre logiqueP.12. La Lutte contre la Corruption

Stratégie de l’OIM pour répondre à la Crise Migratoire Complexe à l’Est de la République démocratique du Congo

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I. Aperçu de la stratégie de l’OIM

Objectif Renforcer la protection et la résilience de communautés affectées par les mouvements des populations victimes des conflits armées à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC)

Bénéficiaires Communautés déplacées les plus vulnérables Communautés déplacées, communautés d’ac-cueil et communautés d’origine

Couverture géographique Provinces du Nord et du Sud Kivu, Province du Katanga et Provinces Orientale et ManiemaActivités proposées Renforcement du suivi des communautés affectées par les déplacements de populations :

Collecte systématique d’information sur les mouvements de population ; analyse des facteurs de déplacement ; cartographies ; et la mise à disposition d’outil de collecte aux acteurs impli-qués dans la réponse à l’Est du RDC;

Renforcement de la réponse humanitaire dans les sites spontanés: Gestion et coordination des sites spontanés ; aménagement et développement de sites ; provision d’abris d’urgence et des biens non alimentaires; Renforcement de la capacité de résilience des communautés affectées par les mouvements de populations dans les Kivus et la Province du Katanga : mobilisation des communautés et activités de sensibilisation, assistance psychosocial, la réponse à la violence sexuelle basée sur le genre (VSBG), protection, préservation de l’environnement, gestion des conflits et cohésion sociale ; gestion de microfinancement, assistance au régime foncier, la réduction des risques, infrastructures communautaires, et la provision d’abris transitoires

Durée décembre 2012 à décembre 2013Partenaires Gouvernement de la RDC, OCHA, Groupe de Réponse Rapide aux Mouvements de Population

(RRMP), Inter-Cluster, HCR, Commission National pour les Réfugiés (CNR), CICR, Croix Rouge Congolaise, Oxfam, MSF, Caritas, Merlin, IRC, Solidarité, Première Urgence, ARC, Commission pour les Mouvements de Population (CMP)

Depuis le début de la crise à Goma du 15 novembre 2012, et à l’appel de ces partenaires

institutionnels tels que les autorités congolaises et la coordination huma-nitaire, l’OIM a recentré ses activités en RDC afin de mieux répondre à la dernière crise humanitaire qui est ap-parue dans l’Est de la RDC.

Avec une présence sur tout le terri-toire de la RDC et une expertise mon-diale dans les crises migratoires com-plexes, l’OIM compte recentrer ses activités vers les besoins et lacunes humanitaires de la crise actuelle.

En s’appuyant sur sa présence de ter-rain avec des sous-bureaux à Goma, Bukavu, Bunia, Kasindi, Walikale, Ma-sisi, Gemena, Kisangani and Kananga ainsi que ces bureaux nationaux à Kinshasa, Kigali, Bujumbura et Kam-pala, l’OIM a pour objectif de renfor-cer la protection et la résilience de communautés affectées par les mou-vements des populations victimes

des conflits armées dans les Kivus et d’autres Provinces de l’Est.

Les bénéficiaires directes sont les communautés déplacées les plus vul-nérables, mais la stratégie est égale-ment au bénéfice des communautés déplacées en général, des commu-nautés d’accueil et des communautés d’origine.

La stratégie envisagée sur une an-née (de décembre 2012 à décembre 2013) vise à une mise en oeuvre in-crémentale des activités et une ex-tension progressive de la couverture géographique en s’appuyant plus particulièrement sur les acteurs lo-caux et internationaux oeuvrant dans l’humanitaire et le relèvement. La présente stratégie a fait l’objet d’une coordination avancée et de nombreu-ses consultations avec les acteurs présents dans l’Est, dont les aboutis-sements sont détaillés dans la Section analyse stratégique ci-dessous.

La stratégie de l’OIM comporte trois piliers intégrés d’intervention :

#1. Renforcement du suivi des communautés affectées par les dé-placements de populations;

#2. Renforcement de la réponse humanitaire dans les sites de dé-placement et;

#3. Renforcement de la capacité de résilience des communautés affectées par les mouvements de populations à L’Est de la Républi-que démocratique du Congo.

La stratégie de l’OIM sur la Crise Mi-gratoire Complexe à l’Est de la Ré-publique démocratique du Congo s’intègre dans la vision 2018 de l’OIM en RDC qui comporte trois principes d’approche.

Stratégie de l’OIM sur la Crise Migratoire Complexe à l’Est de la RDC

L’insécurité grandissante causée par les conflits armés entre FAR-DC, M23, FDLR, Raiya Mutombo-

ki, Mai-Mai, Nyatura et autres grou-pes sont responsables de nombreux mouvements incessants de popula-

-vinces de l’Est de la RDC.

Les villages étant devenus des zones de combats, de refuge ou de replis stratégiques pour certains groupes

dans les zones hors conflits aux alen---

gnes de fronts, la récurrence de ces déplacements s’accroît et augmente la vulnérabilité des communautés dé-placées et d’accueil.

Ceci a comme conséquence une di-

-placement en masse actuelle au Sud-Kivu et la Province du Katanga dans les régions du sud-est du pays posent des défis pour les acteurs humanitai-

res, aussi bien que pour les person-nes déplacées et les communautés d’accueil, créant un besoin pour des

-lience. Le 27 novembre 2012, l’OIM-RDC a noté 129 000 nouvelles per-sonnes déplacées en une semaine dans la Province du Katanga, avec la présence du groupe armé Maï-Maï

-curité supplémentaires dans la zone.

La complexité des déplacements des

oeuvre de l’assistance post-premiè-re urgence en terme de ciblage et de couverture des besoins pour une réponse efficace, appropriée et effi-ciente. Le conflit qui fait rage depuis

La fréquence des mouvements des -

ques des groupes armés rend très dif--

risques de besoins humanitaires non

couverts et d’assistance inadaptée.

communautés de leurs lieux d’ori-gines vers les zones de refuges qui

les réseaux des acteurs humanitaires existant dans les provinces de l’Est

-

églises, réseau Croix Rouge, Réponse Rapide aux Mouvements de Popu-

locales, etc.) ainsi que pour les po-

sous la responsabilité de l’UNHCR et

(CNR).

OCHA rapporte que plus de 120 000 personnes ont été nouvellement dé-placées depuis le début de la crise le 15 novembre 2012 une crise qui n’est toujours pas résolu et avec un

-

depuis la région du Masisi.

II. Contexte

III. Analyse stratégique

Une approche communautaire est nécessaire afin de mieux comprendre les déplace-

ments dans les Kivus et d’autres Pro-vinces de l’Est et dépasser l’écueil de

-

le concept de crise migratoire déve-loppée par l’OIM et le Cadre opéra-

endossé par les Etats Membres de

(MC/2355).

-ser les mesures prises pour aider ses Etats Membres et ses partenaires à mieux répondre aux besoins d’assis-

-

cas de crise migratoire repose sur la --

mas de mobilité complexes et sou-vent massifs engendrés par une crise qui, généralement, placent les per-sonnes et les communautés touchées dans un état de grande vulnérabilité

-rée

cas de crise migratoire, la présente stratégie de l’OIM sur la Crise Migra-toire Complexe à l’Est de la Républi-

l’OIM en RDC depuis octobre 2012 pour une approche programme de

-

l’Est du pays.

volets :

1. Suivi des mouvements des com-munautés durant l’ensemble des phases du cycle de déplacement (cycle des crises migratoires);

-placées dans les communautés d’accueils par rapport aux violen-ces sexuelles basées sur le genre

de la capacité de résilience des communautés affectées par les


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IV. Stratégie de réponse de l’OIM

La stratégie de l’OIM sur la Crise Migratoire Comple-xe à l’Est de la République démocratique du Congo s’appuie sur trois piliers de renforcement intégrés

qui sont :

Le renforcement du suivi des communautés affectées par les déplacements de populations (volet gestion de l’information);

Le renforcement de la réponse humanitaire dans les sites spontanés (volet réponse humanitaire d’urgence et aménagement des sites);

Le renforcement de la capacité de résilience des com-munautés affectées par les mouvements de populations (volet relèvement précoce et résilience).

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4. Plaidoyer pour une meilleure application du mandat de protec-tion des populations civiles par les forces armées, y compris la MO-NUSCO.

La stratégie de l’OIM sur la Crise Mi-gratoire Complexe à l’Est de la Ré-publique démocratique du Congo s’intègre dans la vision 2018 de l’OIM en RDC qui comporte trois principes d’approche.

La présente stratégie a été dévelop-pée en étroite collaboration avec les partenaires humanitaires présents aux Kivus et en particulier :

OCHA pour la coordination huma-nitaire et les besoins en termes de gestion de l’information et la ges-tion de sites de déplacements;

Le UNHCR qui a la responsabilité pour les camps de déplacés. Les consultations et la recherche mu-tuelle d’un étroit partenariat en ligne avec l’approche globale;

Le Programme Alimentaire Mon-dial (PAM) pour fournir une assis-tance d’urgence et de développe-ment aux personnes affectées par la crise et pour partager des informations liées à la logistique afin de mieux répondre aux be-soins de ces dernières;

Les partenaires du Groupe de ré-ponse rapide aux mouvements de population (RRMP) avec lesquels l’OIM s’est déjà associée à une ac-tion d’enregistrement sur les sites spontanés de Goma;

Les acteurs du sous-groupe HLP (Housing Land and Property) sous le Cluster Protection pour fournir un soutien technique en vue de développer un plan d’action;

Les Affaires Civiles et Militaires de la MONUSCO sur les questions de sécurité pour les populations dé-placées et les acteurs humanitai-res ainsi que pour favoriser l’accès humanitaire et la synergie avec les actions de protection et de stabili-sation de la MONUSCO.

Site spontané de Mugunga 1 – Goma – Nord-Kivu – 10-12-2012


En ligne avec la stratégie de réponse des acteurs humanitaires et basé sur un outil puissant de collecte d’infor-mations dynamiques s’appuyant sur les réseaux de partenaires existant et l’identification des communautés déplacées et de leur lieu d’origine, l’OIM propose deux axes de répon-ses se renforçant mutuellement et à conduire simultanément – le premier visant à mieux coordonner les répon-ses aux besoins humanitaires les plus pressant des déplacés dans les sites de déplacement et le deuxième à en-treprendre un travail de relèvement et de renforcement des capacités de résilience des communautés affec-tées par les déplacements.

La simultanéité des actions humani-taires et de relèvement vise à éviter une fixation des populations dans les lieux de déplacement ainsi qu’à une meilleure mise en adéquation de l’aide avec les besoins des popula-tions affectées par les déplacements, que ce soit les déplacés eux-mêmes mais aussi les communautés hôtes et les communautés d’origine grâce à une approche adaptée basée sur l’identification des communautés d’origine et une analyse des facteurs affectant les mouvements de popula-tion dans la région.

L’OIM met en oeuvre en concertation avec les partenaires humanitaires dans les sites de déplacement une approche souple de gestion de sites spontanés s’appuyant sur un système d’alerte pour identifier et répondre aux besoins humanitaires. Le but est de renforcer le rôle et les capacités des structures de gouvernances lo-cales dans les sites spontanés et de privilégier et renforcer les partenai-res déjà présents sur le terrain dans différents secteurs d’intervention.

Ces priorités visent à répondre aux besoins dans des sites spontanés, y

compris les sites de déplacés qui sont clairement définis ainsi que ceux qui sont étroitement liés avec les com-munautés d’accueil : les sites de per-sonnes déplacées qui sont contigus et /ou font une partie des communau-tés représentent la majorité des sites spontanés dans les zones périurbai-nes et rurales dans les Kivus.

En collaboration avec ses partenaires humanitaires, l’OIM met en oeuvre une approche flexible pour la ges-tion des sites basés sur des systèmes d’alerte précoce qui identifient les besoins et assurer une intervention des acteurs pertinents. Une gestion allégée des sites renforce le rôle et la capacité des structures de gouver-nance locale dans les sites spontanés et se concentre sur les partenaires déjà sur le terrain qui ont répondu au sein de différents secteurs de l’aide humanitaire.

Cette approche a été définie en étroi-te collaboration avec le UNHCR qui gère les camps établis dans le Nord Kivu et OCHA pour la coordination humanitaire et la collecte d’informa-tion sur les incidents qui génèrent des déplacements. Des synergies entre les différents acteurs et des objectifs communs en termes de gestion de l’information doivent assurer la co-hérence de l’approche humanitaire pour venir en aide aux populations déplacées les plus démunies.

Afin de contribuer au relèvement précoce des communautés déplacées (réduction de la durée du cycle de dé-placement, atténuation de l’impact des cycles de déplacement sur les communautés affectées, améliora-tion des conditions d’accueil, une fa-cilitation du retour et de la réintégra-tion ou de solutions alternatives au retour), l’OIM, sur la base des travaux d’analyse entreprit par les acteurs du relèvement, a opté pour une appro-

che qui s’inscrive dans une logique de renforcement de la capacité de rési-lience des populations aux conflits intercommunautaires récurrents dans la zone Est du Congo (limiter l’affaiblissement de la capacité de ré-silience des populations, restaurer et renforcer la capacité de résilience).

La logique de l’intervention est de permettre la mise en adéquation des informations relatives aux déplacés, à leur parcours et les raisons de leur déplacement avec les informations, les évaluations et les actions des par-tenaires oeuvrant dans les zones de retour.

En outre, afin de traiter d’une ma-nière compréhensive les facteurs potentiels de déplacement, l’OIM se penche également sur le déplace-ment induit par des catastrophes na-turelles. La ville de Goma est estimée avoir atteint un million d’habitants et est considérée par de nombreux agences et institutions, y compris les scientifiques et les médias, l’une des villes les plus dangereuses au monde en termes de vulnérabilité et d’ex-position aux risques de catastrophes naturelles.

La ville de Goma est exposée à des fréquentes éruptions volcaniques, des panaches volcaniques perma-nentes sur la ville et ses environs, des émissions de gaz mortels provenant du sol (appelés localement mazuku), des pluies acides lourds, une mau-vaise qualité d’eau potable du Lac Kivu, des eaux de sources contaminés de fluor et de métaux lourds (partie ouest), des inondations, des tremble-ments de terre, des coulées de boue continus et, un «lac tueur» soi-disant. Ces menaces sont également fré-quentes dans d’autres parties de l’Est du Congo.

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PROTECTION&

RESILIENCE

II. Réponsehumanitaire

d’urgence et gestionde sites:

Renforcement de laréponse humanitaire

dans les sites spontanés

III. Relèvement etrésilience

communautaires:

Renforcement des capacités de résilience

des communautés affectées par les mouvements de

populations

I. Gestion de l’Information:

Renforcement du suivi des communautés affectées par lesdéplacements de populations

Diagramme d’une crise prolongée: Mouvements internes et transfrontaliers


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Un certain nombre de projets ont commencé à évaluer le niveau de ris-que, et par la suite, pour les remédier, y compris en renforçant la capacité locale de l’Observatoire volcanologi-que de Goma (GVO) ainsi qu’en sou-

-vaillant directement dans les écoles, les églises et les marchés et expliquer aux communautés le niveau de ris-que et de vulnérabilité, comment les volcans travaillent et comment vivre avec eux.

--

risques et des catastrophes dans sa stratégie et de développer des pro-

le risque de déplacement induits par les catastrophes naturelles.

Aspects transversaux : Sécurité, pro-

Les aspects sécurité, genre et pro-

humanitaires que des ac-

C’est pourquoi ces aspects transver-saux seront intégrés dans chacun des volets de la stratégie par l’équipe de

-

sécurité.

Au niveau humanitaire, les priorités -

nes dans les sites et des communau-tés affectées par les déplacements,

prise en charge des problèmes de

déplacés (VSBG, ANA et ENA, etc). Il est escompté qu’une présence en ter-

en charge des communautés doit

une meilleure appréhension des pro-

dans les communautés d’origine ou

en oeuvre de programme pour iden--

retour.

sur une meilleure compréhension des problèmes fonciers et d’accès à la pro-priété aussi bien pour les retournés que pour les déplacés s’installant sur un autre lieu que leur lieu d’origine.

-menter leur capacité de résilience en cas de nouvelles vagues de violence et de déplacement.

-tégie de l’OIM sur la Crise Migratoire Complexe à l’Est de la République

ci-dessous plus en détail.

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IV.1 Renforcement du suivi des communautés affectées par les déplacements de populations

Suivre, analyser et comprendre les mouvements des communautés dé-

--

tance humanitaire adaptée, efficace, efficience et opportune répondant aux besoins prioritaires des commu-nautés affectées par les déplacements

-ment de la capacité de résilience des communautés déplacées.

2. Cible :Communautés déplacées, commu-nautés affectées par les déplace-ments dans les lieux d’origine et de déplacements (y inclues les commu-nautés hôtes).

-fectées par les déplacements vise à

-

tés affectées (déplacés inclus) par le récent conflit mais également à

de déplacements (notamment du Rutshuru vers Goma et l’Ouganda ou des hauts plateaux vers l’axe Saqué-Bukavu.

les capacités décisionnelles des ac-

Une base de données et une car-

un meilleur ciblage et une meilleure -

taire;

Une analyse des facteurs endogè-nes et exogènes contribuant aux dif-férentes phases des mouvements de

-

précoce des communautés déplacées et qui s’inscrive dans une logique de renforcement de la capacité de rési-

-tercommunautaires récurrents à l’Est du Congo.

Développer un partenariat straté-gique et une méthodologie commune avec OCHA et UNHCR pour collecter et rapporter les données sur les dé-placés et les mouvements de popula-


Au niveau relèvement et résilience,

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IV.2 Renforcement de la réponse humanitaire dans les sites de déplacements1. Objectif :Instaurer une approche souple, effi-cace et rentable de gestion de sites de déplacements pour:

(i) renforcer le rôle des structures de gouvernances locales dans les sites spontanés mais également dans les communautés d’accueil;(ii) privilégier et renforcer les parte-naires déjà présent sur le terrain dans différents secteurs d’intervention, et; (iii) réduire les risques de fixation des populations.

2. Cible :Communautés déplacées, commu-nautés d’accueil et communautés d’origine.

Les objectifs escomptés ont été déve-loppés sur la base des priorités identi-fiées par la coordination humanitaire sous l’égide de OCHA avant les événe-ments du 18 novembre et exacerbés par les récents mouvements de po-pulation vers Goma et dans le Masisi. Les acteurs humanitaires ont identifié les besoins prioritaires suivants :

Améliorer la sécurité et la préven-tion des risques de violence dans les sites de déplacés et dans les commu-nautés d’accueil;

Fournir des données démographi-ques fiables et mise à jour sur les dé-placés;

Améliorer la gestion et la coordi-nation des activités sur les sites de déplacements.

Alors que ces priorités ont été formu-lées pour répondre aux besoins dans les sites spontanés, l’approche de l’OIM vise à favoriser la réponse dans les sites de déplacés qui peuvent aus-si bien concerner des sites spontanés clairement délimités que des sites où la population déplacés cohabitent étroitement avec la communauté d’accueil comme c’est le cas dans la majorité des sites de déplacement en zone péri-urbaine et rurale aux Ki-vus. En étroite collaboration avec les acteurs CCCM, l’OIM compte fournir une assistance technique pour facili-ter la coordination et l’identification des besoins.

Les principales actions à entrepren-dre sont :

Déploiement en partenariat avec des ONGs avec des capacités en ges-tion de site d’une présence mobile d’experts au niveau des sites sponta-nés de déplacés dans les zones d’ac-tion prioritaire identifiées par la coor-dination humanitaire dans le Nord Kivu;

De plus, l’OIM mettra sur pied des équipes spécialisées dans l’interven-tion rapide de gestion et coordination de site pour intervenir rapidement sur de nouveaux sites identifiés ou pour fournir des capacités supplémentai-res en cas de besoin immédiat;

Formation et développement d’outil d’auto-gestion pour renforcer les capacités des partenaires dans la gestion communautaires ainsi que la formation et soutien techniques pour le renforcement des structures de gouvernance dans les sites de dépla-cés;

Aménagement de sites et analyse des risques et menaces dans les sites spontanés (infrastructures provisoi-res);

Mise en oeuvre d’un système d’alerte précoce dans les sites pour favoriser les interventions des parte-naires humanitaires sectoriels avec un focus particulier sur les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), la prévention de l’exploitation et des abus sexuels;

La création de stocks préposition-nés et de capacités logistiques pour répondre sans délai à un besoin ur-gent, sporadique et de faible impor-tance dans les domaines des abris d’urgence, des biens non-alimentaire, et de l’eau et assainissement.

Travailler avec les acteurs du RRMP et des acteurs humanitaires intervenant dans les sites pour ob-tenir des données démographiques sur la population dans les lieux de dé-placements permettant un meilleur calibrage des activités humanitaires Faciliter la coordination de l’infor-

mation sur les sites spontanés et les mouvements de population afin de rationaliser les interventions des ac-teurs humanitaires et des acteurs in-tervenants dans les zones de retour ou d’installation pour faciliter le re-lèvement et le renforcement des ca-pacités de résilience des populations

affectés par les conflits;

Création de bases de données in-tégrées pour gérer les informations collectées par l’OIM et ses partenai-res ainsi que des capacités d’analyse et de cartographies SIG.

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Distribution des denrées alimentaires dans le site spontané de Mugunga 1– Goma – Nord-Kivu – 29-11-2012


1. Objectif :Préserver et renforcer les capacités de résilience des communautés af-fectées par les déplacements de po-pulations.

2. Cible :Communautés déplacées, commu-nautés affectés par les déplacements dans les lieux d’origine et de dépla-cements (y inclues les communautés d’accueil).

Les résultats voulus à travers le volet résilience de cette stratégie sont :

Accroître l’interaction entre les ac-teurs (institutionnels, humanitaires, développement) et des communau-tés dans les lieux de déplacement, les lieux d’origine, et les sites potentiel-les de relocalisation pour mieux com-prendre les facteurs de déplacement et répondre aux attentes des commu-nautés déplacées et affectées par les déplacements, et;

Favoriser le transfert de compé-tence à grande échelle ainsi que la durabilité de l’action par la mise en place d’un système de mobilisation des communautés déplacées et de

renforcement des capacités des ac-teurs locaux travaillant avec les dé-placées et actifs dans les domaines du genre, HIV, psychosocial, protec-tion et préservation de l’environne-ment, ainsi que de la cohésion sociale et de la mitigation des conflitsPrépa-rer les communautés à sortir des si-tuations de vulnérabilités spécifiques liées aux conditions qui ont entrainé le déplacement et les conditions de vulnérabilité propres au déplacement lui-même (réduction du cycle de dé-placement, de la durée et des distan-ces).

Le troisième volet sur le relèvement et la résilience communautaires s’ap-puie sur une approche basée sur la résilience à travers une analyse des vulnérabilités (sur les moyens de sub-sistance) qui soit intégrée.

Les facteurs socio-économiques, en-vironnementaux, physiques, politi-ques, administratifs et culturels sont pris en compte pour s’assurer que les actions engagées soient bénéfiques à toute la communauté et non seu-lement les retournés, que les actions n’exposent pas les populations béné-

ficiaires à des risques gérables.

Les principales actions à entrepren-dre sont :

La mobilisation des communau-tés déplacées et des activités d’éveil à travers les acteurs locaux actifs dans les domaines du genre, HIV, psychosocial,1 protection et préser-vation de l’environnement, cohésion sociale et mitigation des conflits;

La gestion de subventions pour des partenaires actifs dans les zones po-tentiels de retour ou d’alternative au retour soutenu par un comité d’ex-pert pour valider les propositions de subvention (en étroite collaboration avec les acteurs sur place) avec une expertise avérée dans les domaines prioritaires suivant : sécurité, protec-tion, foncier, réduction des risques, abris transitoires, et moyen de sub-sistance (formations professionnali-santes);

Le développement d’une capacité opérationnelle de de soutien au mou-vement de retour ou d’installation avec une dimension santé.

IV.3 Le renforcement de la capacité de résilience des communautés affectées par les mouvements de populations

1 Le renforcement des capacités dans le domaine de la santé mentale et psychosociale, sur la base des activités de l’OIM aux Kivus jusqu’en 2010, l’OIM est prête à réactiver son réseau d’experts et de formateurs.

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IndicateursObjectif: La protection et la résilience de communautés affectées par les mouvements des populations victimes des conflits armés à l’Est de la République démocratique du Congo sont renforcées.

Hausse de la couverture des besoins humanitaires d’ur-gence pour les déplacés les plus vulnérables et les com-munautés d’accueil; Augmentation des retours ou instal-lation durable en dehors des sites spontanés.

Outcome 1: Les conditions de vie et les besoins des dé-placés sont mieux connus ainsi que les facteurs entraî-nant des mouvements de populations dans le Nord Kivu (depuis les déplacements jusqu’au retour).Outcome 2: Les sites spontanés de déplacés sont mieux gérer et l’aide humanitaire mieux coordonnée réduisant les vulnérabilités des populations concernées et amélio-rant leur protection.Outcome 3: Les communautés déplacées et dans le lieu d’origine ont de meilleurs capacités de résilience pour faire face aux désastres qui les affectent.


V. Cadre logique

La Lutte contre la Corruption

courant dans de nombreux pays où

l’OIM a adopté une approche de zéro

a développé un système pour préve-

Tout d’abord, les projets sont mis en oeuvre de manière transparente et

-

membres de la communauté et des représentants du gouvernement sont expliqués leurs rôles et responsabili-tés dans la mise en oeuvre des projets et la façon dont le système de mise

Les communautés et les représen-tants du gouvernement sont informés du fait que si un membre de person-nel de l’OIM ou sous-traitant est me-nacé d’extorsion de fonds ou toute

sera arrêté jusqu’à ce que les coupa-bles soient traités en conséquence.

-

cédures standard d’appel d’offres et -

-fres sont en place, dans laquelle tout

-

entreprises est réalisé par une équipe de membres du personnel de l’OIM et non laissées à des choix individuels.

effectués par les bureaux de l’OIM au niveau des pays sont soumis à

les bureaux de l’OIM au niveau régio-nal ainsi que son siège (tous contrats sont examinés et approuvés par le service juridique de l’OIM, tandis que tous les achats et les processus d’appels d’offres sont supervisés par le Field Procurement Unit de l’OIM). L’importance de strictement adhérer

-les d’appel d’offres est soulignée par

la transparence et la responsabilisa-

-

données des vendeurs accrédités, fournisseurs et sous-traitants. Ces fournisseurs ont déjà été pré-enquê-

et les ressources pour accomplir les tâches nécessaires. Trois offres sont toujours nécessaires et le processus d’appel d’offres se fait de manière transparente (offre publique d’achat/remise publique des plis).

Enfin, les comptes de l’OIM sont régu-lièrement audités, à la fois en interne et en externe, et adhérent pleinement

-les du secteur public (IPSAS).


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Stratégie de l’OIM en République démocratique du Congo

L’OIM EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Sous-bureaux:Nord KivuGomaMasisiWalikaleKasindi

Sud KivuBukavu

Province OrientaleKisanganiBunia

Bureau Pays Kinshasa

E-mail: [email protected] Mobile: +243 (0) 81 032 5533

Kasaï OccidentalKanangaKamako

EquateurDongo

Bas-CongoKimpeseYema

BandunduKayemba

Annexe: Base de données quantitatives préliminaires des personnes déplacées dans les sites spontanés

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Le Vice-Gouverneur du Nord-Kivu et le Chef de Mission de l’OIM en RDC posent la première pierre et consacrent à la tradition locale d’offrir aux ancêtres un peu de champagne afin de leur demander toute la bienveillance pour que le chantier se déroule sans incident et que le bâtiment soit solide et pérenne.

L’OIM EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Goma Sous-bureau Bukavu Sous-bureau Dominique Bollier Noel Craven Chef de Sous-bureau Chef de Sous-bureau E-mail : [email protected] E-mail: [email protected] Mobile: +243 (0)814167283 Mobile: +243 (0)997017670

Bunia Sous-bureau Kisangani Branche Erika De Bona Peter Ayumba Chef de Sous-bureau Point Focal E-mail: [email protected] E-mail: [email protected] Mobile: +243 (0)990364939 Mobile: +243 (0)816512594

Kinshasa Bureau Pays Laurent De Boeck Chef de Mission

E-mail: [email protected] Mobile: +243 (0)821133240

Lettre d’information OIM République démocratique du Congo

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