stimulation basalestimulationbasale.fr/v2/wp-content/uploads/2…  · web viewdans sa recherche...

30
RENCONTRE DU GROUPE BASAL FRANCE 2014 I. Le jeu (présenté par Dalila) « L’enfant existe par le jeu. Il ne jour pas pour apprendre mais apprend parce qu’il joue. D’une part, à travers le plaisir qu’il éprouve à essayer ; d’autre part, à travers son environnement. Il nous revient donc, à nous adultes, d’aménager un espace suffisamment riche, varié et souple autour de lui, pour qu’il puisse y pratiquer à son rythme ses propres jeux. » Jean Epstein. 1) Le jeu en théorie selon divers courants théoriques : L’importance du jeu a toujours été reconnue par la pédagogie, depuis Platon durant la Grèce Antique 400 ans avant J.C, qui prônait déjà des jeux éducatifs pour les jeunes enfants. Dans l’antiquité et durant la Renaissance au 16 ème siècle, des philosophes avaient souligné l’importance du jeu. Cependant, le jeu fut souvent considéré comme chose inutile, voire nuisible. L’étude des jeux enfantin a commencé avec les premier travaux de psychologie de l’enfant, à la fin du 19 ème siècle et au début du 20 ème siècle Claparède (médecin neurologue et psychologue suisse), Groos (philosophes et psychologue allemand) pour réhabiliter les activités ludiques aux yeux des pédagogues les plus avancés. Dans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly attirait l’attention sur les utilisations pratiques de ce véritable outil pédagogique. Après lui, la pédagogie active fondée sur les travaux de Célestin Freinet s’efforce d’infuser à l’école un véritable esprit de jeu, c’est-à- dire d’enthousiasme, de créativité, de découverte. Dans le courant du dernier siècle, d’autres auteurs ont accordé une importance particulière au sens qu’on va donner aux termes : PLAISIR 1 Le jeu et l’enfance Samedi 1 et

Upload: others

Post on 15-Aug-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

RENCONTRE DU GROUPE BASAL FRANCE 2014

I. Le jeu (présenté par Dalila)

« L’enfant existe par le jeu. Il ne jour pas pour apprendre mais apprend parce qu’il joue. D’une part, à travers le plaisir qu’il éprouve à essayer ; d’autre part, à travers son environnement. Il nous revient donc, à nous adultes, d’aménager un espace suffisamment riche, varié et souple autour de lui, pour qu’il puisse y pratiquer à son rythme ses propres jeux. » Jean Epstein.

1) Le jeu en théorie   selon divers courants théoriques   :

L’importance du jeu a toujours été reconnue par la pédagogie, depuis Platon durant la Grèce Antique 400 ans avant J.C, qui prônait déjà des jeux éducatifs pour les jeunes enfants. Dans l’antiquité et durant la Renaissance au 16ème siècle, des philosophes avaient souligné l’importance du jeu. Cependant, le jeu fut souvent considéré comme chose inutile, voire nuisible. L’étude des jeux enfantin a commencé avec les premier travaux de psychologie de l’enfant, à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle Claparède (médecin neurologue et psychologue suisse), Groos (philosophes et psychologue allemand) pour réhabiliter les activités ludiques aux yeux des pédagogues les plus avancés. Dans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly attirait l’attention sur les utilisations pratiques de ce véritable outil pédagogique. Après lui, la pédagogie active fondée sur les travaux de Célestin Freinet s’efforce d’infuser à l’école un véritable esprit de jeu, c’est-à-dire d’enthousiasme, de créativité, de découverte.

Dans le courant du dernier siècle, d’autres auteurs ont accordé une importance particulière au sens qu’on va donner aux termes : PLAISIR et JEU, car ces deux mots selon qu’ils soient appliqués à des enfants ou à des adultes prennent des sens différents voir opposés.

PLAISIR  : - Pour l’adulte, il constitue une sensation agréable. Un adulte va pouvoir agir sans plaisir.

1

Le jeu et l’enfanceSamedi 1 et dimanche 2

Page 2: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

- Pour l’enfant, il n’existe que deux alternatives : Plaisir = moteur de son activité Déplaisir = frein de ses recherches.

JEU   :

- Pour l’adulte, jouer est un acte gratuit (sauf le poker…). - Pour l’enfant, il joue sa vie. « Il ne joue pas pour apprendre, mais apprend parce qu’il joue ». Le jeu nourrit sans arrêt le développement de l’enfant, de la même façon que ce développement nourrit sans arrêt son jeu. L’enfant joue ses peurs, ses joies, sa maladie. Il joue tout ce qui évolue en lui.

« Le jeu est son travail, le plaisir son moteur ». Jean Epstein

* On note deux aspects du jeu : - en tant qu’outil de développement de ses capacités propres,

- comme mode d’expression.

Chaque enfant est différent et avec un développement différent. Et avec des besoins bien particuliers. Il est important de toujours adapter les jeux en fonction de la réalité dans laquelle ils sont et de répondre aux divers appétits exprimés par les enfants eux-mêmes. Dans le handicap, les enfants déjouent l’utilisation originale du jouet. Ils s’y engouffrent dans tous les autres modes d’expression, se livrant à une recherche multiforme. Pour l’AVJ, il est Important de décoder la manière dont ils appréhendent le monde : l’objet, le jeu…

2/ Les compétences du jeune enfant:

Connaître les compétences des jeunes enfants permet de trouver des réponses plus adaptées à l’accompagnement au quotidien. Chaque enfant développe des compétences bien avant sa naissance, comme l’exercice de ses sens. Ces compétences s’étayeront au fil du temps. Le rôle de l’adulte est de garantir une sécurité affective, de répondre à ses besoins fondamentaux et d’accompagner l’enfant sur le chemin de l’autonomie à travers les évolutions et les acquisitions.

a) Des compétences in utéro  :Malgré son immaturité, le nourrisson n’est pas dénué de compétences. Déjà dans l’utérus maternel, le fœtus possède des capacités. Le fœtus acquiert, par le développement de son système nerveux, des perceptions sensorielles. Et certains éléments comme l’accélération du rythme cardiaque mettent en avant qu’il est sensible aux émotions de sa mère.

b) Les expérimentations par le jeu  :L’enfant a des compétences sensorielles et motrices, et son système nerveux central (SNC) évolue jusqu’à atteindre sa maturation. Les différentes expérimentations de l’enfant, ses multiples explorations sensorielles et motrices, participent à cette maturation. C’est pourquoi l’environnement joue un rôle essentiel. Il s’agit de permettre à l’enfant de trouver ce dont il a besoin pour nourrir son intelligence et construire son individualité, appréhender le monde qu’il l’entoure.

2

Page 3: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

- Le jeu : le jeu est le moyen par lequel l’enfant étend ses compétences qu’il s’agisse de porter en bouche, d’essayer d’attraper, soulever, tirer, baisser, … Tout ceci implique de solliciter l’ensemble de ses savoir-faire, d’avoir intégré assez de sécurité interne pour oser s’aventurer un peu plus loin de l’adulte et se confronter à l’inconnu.Cette sécurité interne va s’étayer sur l’attachement : c’est parce qu’on est bien ‘’attaché’’ que l’on peut ‘’se détacher’’. (Cf. Winnicott.)

3/ Le jeu selon D. W. Winnicott :

Le jeu est une notion centrale dans l’œuvre de Winnicott. Celui-ci considère que ce qui fait que l’enfant est capable de jouer revient à questionner « ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue » (Winnicott, 1971).La psychologie du Moi prend un sens que si elle est clairement basée sur le fait de la ‘’dépendance’’ : Ex : un bébé ne peut rester tout seul, il fait essentiellement parti d’une relation. La détresse physique de l’enfant signifie que la condition sine qua non de sa croissance tant physique qu’affective est la dépendance face à un ‘’environnement facilitant’’ ou à des ‘’soins maternels qui forment un tout avec l’enfant’’.

L’air de l’illusion  : Lorsque les besoins de dépendance absolue ont été satisfaits par ‘’l’environnement suffisamment bon’’, l’enfant va passer à ‘’l’indépendance’’= confiance en l’environnement et développement de l’intelligence.

En lien avec ‘’l’aire de l’illusion’’ apparaissent ‘’les objets transitionnels /phénomènes transitionnels’’. Ex : doudou. Ces ‘’phénomènes transitionnels’’ sont primordiales pour l’enfant ex : sucer son pouce tout en marmonnant. Ils sont une défense contre l’angoisse. Ces schèmes apparaissent entre 4 à 12 mois. L’objet transitionnel est la première possession « non-moi » du nourrisson. Winnicott considère que le nouveau-né ne perçoit pas sa mère comme distincte de lui. Au contraire celle-ci serait, du point de vue du nourrisson, comme un prolongement de lui-même. Une mère « suffisamment bonne », qui prodiguerait de bons soins à son nourrisson, lui permettrait de vivre dans l’illusion de « toute-puissance ».L’objet transitionnel lui permet d’accepter l’absence de la mère et lui donne la possibilité d’avoir le sentiment d’exister malgré ses absences. De cette façon, le nourrisson peut accumuler des expériences de vie sans sa mère et sans se trouver en danger.L’objet transitionnel autorise ce jeu, qu’il peut soumettre à sa « toute-puissance », de la présence ou de l’absence de sa mère. En ce sens, Winnicott a pu dire que le nourrisson joue dès qu’il est capable de posséder un objet non-moi.Lorsque l’enfant joue, il entre dans une aire intermédiaire, où la réalité intervient non plus comme une contrainte mais se voit remodelée en fonction de ses besoins internes, tout comme le nourrisson avait besoin, en raison de son immaturité, de cette illusion de « toute-puissance ». Le jeu est un moyen

3

Page 4: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

d’exister en tant que « soi », malgré les contraintes de la réalité auxquelles il doit s’adapter.

Pour Winnicott le jeu des enfants est considéré comme une extension de l’utilisation des ‘’phénomènes transitionnels’’ (entre le Moi et le Non-Moi) : LE

JEU= JE = CONSTRUCTION DE SOI

- Les ‘’jeux symboliques’’  : C’est la mise en place de la représentation symbolique, des images mentales qui permettent d’évoquer un objet absent. L’enfant est obligé de s’adapter à un monde social d’ainés dont les intérêts et les règles lui restent extérieurs, et à un monde physique qu’il ne comprend pas. L’enfant ne peut pas satisfaire ses besoins affectifs de son Moi. Il est donc indispensable à son équilibre affectif et intellectuel qu’il puisse disposer d’un secteur d’activité tel que le JEU, dont la motivation ne soit pas ‘’l’adaptation au réel ‘’ mais au contraire ‘’l’assimilation du réel au Moi’’.Les jeux symboliques sont un moyen d’expression propre à l’enfant, modulable selon sa volonté.

4) Bref rappel de l’étape sensori-motrice:

Le stade sensori-moteur correspond au 1er stade de développement décrit par Piaget (naissance à ½ - 2 ans) juste avant qu’émerge les premières représentations. L’intelligence est sensori-motrice car elle concerne la sensorialité et la motricité. L’enfant va découvrir le monde grâce à ses différents systèmes sensoriels. Il va apprendre à mettre en correspondance les informations perçues par ces différentes modalités sensorielles.

C’est l’expérience de la vie quotidienne dans laquelle il vit qui va permettre à l’enfant de vivres des expériences sociales, émotionnelles et cognitives.- Vers la fin de la 1ère année, l’enfant se sert du Toucher non seulement pour faire l’expérience de la notion de ‘’cause à effet’’, mais aussi pour solutionner des situations rencontrées dans la vie quotidienne. ‘’L’imitation’’, ‘’la permanence de l’objet’’ se développent également.- Vers le milieu de la 2ème année, le ‘’généralisation’’ et ‘’l’intériorisation’’ permettent à l’enfant la découverte de la ‘’fonction symbolique’’ et enfin le ‘’langage’’ : qui est un des modes d’expression de la ‘’fonction symbolique’’.

5/Les troubles du l’intégration sensorielle: (référence à J. Ayres et F.Affolter)

Définition   : le dysfonctionnement de l’intégration sensori-motrice :Le cerveau ne traite pas ou n’organise pas le flux sensoriels nécessaire à l’individu pour lui fournir des informations précises sur lui-même et sur son environnement. Lorsque le cerveau ne traite pas correctement les données sensorielles, il n’est pas capable de produire des réponses adaptées et efficaces. Sans ce processus, les apprentissages sont difficiles, et l’individu a du mal à faire face aux situations ordinaires.

4

Page 5: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Ces atteintes cérébrales engendrent souvent un déficit de l’intégration sens-mot ; à gérer les idées abstraites ; les généralisations.Jean Ayres a formulé sa thérapie de l’intégration sensorielle, basée sur les principes des neurosciences. Dans ces observations, elle avait remarqué que certains enfants ayant un ensemble de symptômes sensoriels et moteurs avaient aussi des difficultés d’apprentissages.Les problèmes sensoriels peuvent être dus à une sensibilité trop importante ou une sensibilité insuffisante :

- Hypersensibilité  :Enfants souvent perçus comme hyperactifs et qui réagissent à divers stimulis que d’autres sentiraient à peine. Ces sensations causent des désordres majeurs dans leur système nerveux et provoque des réactions et comportements négatifs. Comportements d’évitement de sensations, stressés par les sons de la vie quotidienne (aspirateur…), n’aiment pas être touché légèrement, chatouillé, supportent mal la lumière du soleil, et développent divers comportements de défense.Avec toutes les difficultés qu’ils ont à toucher et à être toucher, ces enfants ont du mal à jouer : peur d’être touché et de toucher.Le manque de stimulation tactile augmente l’hyper-sensibilité.

- Hypersensibilité   : Enfants chercheurs de sensations, souvent en mouvement, qui ont une attention courte, recherche l’influx sensoriel dans les activités qui fait travailler les muscles : cela les aide à centrer leur attention et leur action.

Ces enfants passant parfois de l’un à l’autre en permanence. Ce modèle se retrouve alors sur tous les sens : toucher, gout, odorat, ouïe, vue, ainsi que la proprioception (conscience corporelle qui vient des muscles et des articulations), et le sens vestibulaire (l’équilibre par l’intermédiaire de l’oreille interne).Avec des enfants qui des troubles de l’intégration sensorielle et des troubles de la perception, on identifie difficilement la manière dont ils appréhendent le jeu. Ils prennent les objets, les tapent, en prennent des autres… Soit ils sont trop agités et leur comportement s’accentue lors d’une inquiétude, soit ils sont calmes et se replient sur eux-mêmes. En règle générale, ces enfants fuient le contact. Ils ont tendance à quitter leur activité à toute vitesse vers autre chose. Tout est délié chez eux. Ils abandonnent rapidement ce qu’ils font pour passer à autre chose.

C’est là une différence avec l’enfant bien portant qui par la découverte de l’objet de toute sa main se familiarise avec le monde : ils obtiennent une info importante sur la qualité de l’objet. Mais l’enfant porteur de handicap ne parvient alors pas à se familiariser avec les objets, et donc avec le monde extérieur. Leur expérience du monde est très fragmentaire, et leur vision du monde est aussi fragmentée.

5

Page 6: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

- Quand l’enfant handicapé joue   :

- il s’intéresse davantage à la perception externe de l’objet,- jette, casse, déchire, caresse les objets, les déplace d’un lieu à un autre, manipule les objets de manière non fonctionnelle en les détournant de leur objectif initial, s’intéresse à la laine, caillou, roue…, ne peut pas faire semblant, - il ne comprend pas le sens de l’objet/du jouet car pour jouer il faut aller plus loin que la perception externe, - il est en recherche de sensation sensorielle,- il joue toujours aux mêmes jeux de façon répétitive que l’on explique par : ‘’L’hyper sélectivité’’ = sensibilité d’éléments partiels de la perception, plutôt que dans l’ensemble. Cela se met en place quand l’enfant est envahi par trop de stimulations = ils s’attachent alors aux détails de l’objet. (Théo Peeters). Ex : les enfants qui ne jouent qu’avec les roues de voiture et n’y voient que le critère sensoriel = mettre les roues dans la bouche ; ou bien les enfants qui jouent continuellement avec les lumières = ils n’y voient que la perception externe de l’interrupteur.

6) Les compétences de la personne polyhandicapée  :

A la naissance, l’enfant polyhandicapé n’a pas les compétences qu’on les enfants bien portants : des capacités cognitives et sensorielles précoces (les prés requis) qui vont lui permettre d’appréhender l’extérieur, de faire des tris. Ces capacités sont essentiels car participent à la construction des premiers repères et la réalisation des premières expériences de reconnaissance : reconnaitre une voix, une odeur de la mère…

Chez l’enfant polyhandicapé, ce sont des compétences que le bébé n’a pas. Il est toujours bombardé sensoriellement. Le risque pour cet enfant qui ne peut pas se protéger du chaos, c’est de suspendre l’attention, la pensée, et de réaliser une fixation sensorielle (sommeil, crise d’épilepsie… Ils s’absentent du monde.Du fait du son lourd handicap, l’enfant n’a pas la possibilité de vivre toutes ces expériences sensorimotrices nécessaires, par la répétition et l’expérience, au bon développement global de l’enfant.Les stimulations vont devoir être initiées par les adultes qui l’entourent car d’eux-mêmes, ils n’y arrivent pas. La manipulation est le premier accès au développement cognitif = prendre le temps pour découvrir le matériel, en comprendre son utilisation en le faisant avec eux = notions de rencontre et de partenariat.

7) Approche pédagogique du jeu adapté au polyhandicap  :

LE JEU APPARTIENT A L’ENFANT

- L’observation  : outil essentiel pour comprendre la manière dont la personne appréhende le monde, l’objet.

6

Page 7: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

- La rencontre   : si le jeu appartient à l’enfant, nous nous en servons parfois comme moyen de travailler avec lui. Veiller à créer la rencontre : se mettre près de l’enfant et prendre le temps de faire en sorte que l’enfant initie une demande (un regard…) et acter. Puis, le jeu peut commencer.

- Dans le jeu, c’est importance d’obtenir l’attention de l’enfant. Le rôle des professionnels est de favoriser la sécurité affective de l’enfant en lui offrant un milieu favorable à la qualité de son activité. Ainsi, l’adulte permet à l’enfant de développer ses compétences avec plaisir.

- Aussi d’offrir un environnement stable aux enfants qui va leur permettre de se repérer dans le temps et dans l’espace : l’adulte veille à la bonne installation de l’enfant, en évitant les grandes pièces ou les trop grands espaces et d’y installer les enfants au centre.

- Organiser l’espace : ne pas trop de jeux autour de l’enfant ; baliser l’espace pour qu’il s’y concentre et s’y adonne ; délimiter par un tapis ou des meubles l’espace ; attentions aux flux sensoriels.

- Les jouets  :Attention aux catalogues de jeux qui ne répondent qu’à certains critères, mais pas à tous les besoins des enfants. Nous avons tout intérêt de « renverser la vapeur » en fabriquant des jouets qui partent non du jouet lui-même mais des envies des enfants. En partant du principe qui les besoins sont différents du fait que le développement de chacun est différent. Toutes sortes de besoins vont être possibles = trouver dans l’environnement des outils adaptés à leur personnalité et à leur recherche.

Lister par thèmes (grille des besoins) des situations de jeux adaptés.

MOTRICITE SENSORIALITE/CONSCIENCE CORPORELLE

ECHANGE/RELATIONNEL/SYMBOLIQUE

*grimper = structure mousse…*d’exercer son équilibre = (vestibulaire) = plaques tactiles ; matelas à eau…*tableau d’éveil ‘’maison’’ = tissus, boutons, scratch, fermeture…*bouger = sentir ses limites corporels*jeux d’oppositionetc.

*toucher = (somatique) massage des mains (hyper et hypo sensibilité)*écouter = différentes musiques ; jeux sonores pour stimuler l’attention quand il y a cécité*conte sensoriel*patouille = graines…*plaques sensorielles ‘’maison’’*sentir = boîte à odeurs ‘’maison’’ à proximité*jeux d’eau*de produire des sons = percussions sur soi ; mobiles + grelots (vibratoire)*jeux d’oppositionetc.

*jeux de ballons = en délimitant le champ visuel avec un drap de part et d’autre de l’enfant = lancer le ballon à travers un carton ; ballon suspendu par un élastique = mobilisation des capacités motrices de l‘enfant ; + panière ; + cerceau suspendu…*jeux d’opposition = conscience de soi = lutte*cache-cache = apparaître et disparaître*jeux de compétition = quille = travail sur l’estime de soi*se cacher = tente ; draps autour d’une

7

Page 8: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

table ; niche*faire du tri = limité à deux choses différentes et avec des couleurs/ formes/ matière = travail de l’attention et de la mémoireetc.

- Importance dans le jeu d’offrir des objets contrastés.- Eviter les jouets trop informatifs du type des tableaux d’éveil que l’on trouve en supermarché.- Utilisation d’une bassine ou petite piscine pour y installer les enfants quand il y a cécité et pour aussi restreindre l’espace et ainsi délimiter son champ visuel.- Le quotidien est un terrain de jeu pour l’enfant. Exp : à table, …

- Questions   émanant du groupe   : - Que faire quand l’enfant ne fait que jeter ? Que dire à la famille ?Anne-Claire : voir comment utiliser cette compétence dans son quotidien. Ex : dans un atelier cuisine : prendre les déchets et les jeter à la poubelle. Et de fait, valoriser cette capacité dans un contexte au quotidien.

II. Le jeu basal (présenté par Andreas)

Quelques réflexions au sujet du thème «Jeu basal - Jouer   »   :

Andreas présente une vidéo d’un enfant polyhandicapé (Axel) et une étudiante en pédagogie qui vient du Paraguay (Lenny) : Lenny essaie d’attirer l’attention d’Axel avec un tissu … jeu de bébé, cache-cache, Axel n’est pas là avec elle ! L’enfant ne semble pas être intéressé par ce qui lui est proposé.Que faire ? Lenny trouve une autre idée : elle fait passer le foulard par les mains de l’enfant…Axel semble plus attentif, concentré, il suit avec les yeux le mouvement du tissu (coordination entre les mains/le foulard et les yeux). Cela dure longtemps, toujours avec cette même petite activité !Fin de la vidéo : Andréas explique qu’il a demandé l’éducatrice de ne pas parler, de rester calme, laisser sentir Axel !La question se pose, est-il possible de jouer avec les enfants polyhandicapés ?

Andreas fait remarquer que les pédagogues et les enseignants spécialisés ont du mal à « jour pour jouer, sans plan » - dans leur tête ils ont souvent un plan, pense « apprentissage ou thérapie » (Remarque de Thérèse: le terme

8

Page 9: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

« thérapie » en allemand est utilisé pour tout ce qui a à faire avec le soutien du développement, ce qui n’est pas la même chose en français)

Et pourtant : JOUER est une activité humaine ! (homo ludens). Aujourd’hui on sait que même les animaux jouent. Friederich SCHILLER (un écrivain allemand classique et très connu) a écrit un essai sur le jeu: la liberté dans le jeu est plus importante que le jeu lui-même, sans but, sans réussite, opposé au travail.

Similarité avec l’art: l’art pour l’art - le jeu pour le jeu - jouer pour jouer.

Andreas évoque 3 aspects qui sont présents dans le jeu :- La répétition (habiller, déshabiller la poupée – faire et refaire un tour,

construire et détruire, etc.)- Une démarche circulaire (il y a une sorte de tension émotionnelle, la

tension monte, descend, remonte, descend, etc.)- Un aspect sensoriel

Le seul but d’un jeu est le processus lui-même !

Dans le processus hexagonal, le jeu est relié par les éléments de l’hexagone, on peut dire jouer est un bon exemple de l’hexagone. On y trouve tous les domaines de l’hexagone (le sensoriel, l’émotionnel, l’aspect communicatif, cognitif, etc.)

Andreas évoque que jouer avec un IPad peut aussi être un jeu des ados, mais c’est surtout cognitif et moins créatif et pas assez « sensoriel ». La créativité, l’imaginaire sont des aspects importants du jeu.

Andreas pose par la suite les questions suivantes : - Qu’est-ce qu’il y a de «basal» dans le jeu ?- Est-ce que les enfants polyhandicapés peuvent jouer ?

Rôle de la fantaisie et de l’imagination: effectivement, nous ne connaissons pas la fantaisie et l’imaginaire d’une personne PPH ou d’une personne âgée avec une démence.

Pendant longtemps la psychologie et l’éducation spécialisée ont a dit que les enfants PPH ne sont pas capables de jouer !

Un de mes élèves a écrit un article sur le jeu des enfants PPH.Elle évoque l’hypothèse que ce qu’on appelle «stéréotypie» pourrait être une activité de jeu.Si on regarde bien, ces enfants, les personnes ne font pas toujours la même chose, ils ont souvent de petites modifications et variations dans leur manière de faire. Donc, on pourrait dire qu’un comportement dit « stéréotypie » pourrait être une manière de jouer (par exemple : tourner les cheveux avec le doigt est une activité motrice et sensorielle, même avec un aspect «sensuel»).

Andreas a observé que les enfants PPH savent distinguer si l’éducateur a l’intention de jouer ou l’intention de faire apprendre quelque chose à l’enfant. Et

9

Page 10: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

si l’éducateur a l’intention de jouer, c’est-à-dire de faire quelque chose avec l’enfant sans qu’il ait un but, les enfants PPH deviennent aussi plus créatifs.

Ce qui est intéressant dans la vidéo de Lenny et Axel: Axel devient plus attentif, plus intéressé et participe plus au moment où Lenny ne sait plus quoi proposer, lorsqu’elle se sent démunie. Dans ce moment, elle n’est plus l’éducatrice dominante qui « sait » ce qu’il faut faire.

Andreas a aussi constaté que ses étudiants, qui étaient souvent très jeunes, ont eu du mal à jouer, car leur propre enfance est encore trop proche, et jouer c’est « se perdre », c’est perdre « le sens »; et ils veulent être de « bons pédagogues », un bon pédagogue doit avoir un « but éducatif ». 

Il existe beaucoup de « jeux éducatifs », ce sont des moyens didactiques sous forme de jeux pour apprendre quelque chose, par exemple « trier les couleurs », etc. Mais ce ne sont pas réellement de « jeux », car il y a un but. La tentation permanente des pédagogues est de voir ces « jeux éducatifs » comme étant des jeux à la place de vraiment jouer librement et sans but.

Même si les pédagogues connaissent ce que c’est jouer pour un enfant normal, il y a la difficulté qu’un enfant PPH n’est pas « libre » de jouer comme un enfant non handicapé - par son handicap physique il a un problème de privation sensorielle - ce qui ne permet pas l’expérience du « libre jeu » comme font les enfants non handicapés. Ils ne peuvent pas eux-mêmes « inventer » des jeux comme fait un enfant non handicapé très tôt déjà.

La liberté fait partie du jeu, c’est un aspect important du jeu.

L’exemple de la petite fille d’Andreas de 3 ans : elle veut jouer aux échecs, mais elle crée ses propres règles et domine de cette manière sa mère, car elle triche beaucoup – et c’est là la grande liberté du jeu qui n’est pas possible aux enfants PPH.

Le «jeu basal», jouer, au niveau de l’approche basale demande une réflexion et nous devons expliquer aux collègues ce que signifie le «jeu basal», jouer (Andreas préfère le verbe, car il s’agit d’une activité). Cela ne va pas de soi que nos collègues comprennent ce que nous entendons par jouer.

Le jeu « basal », on peut le décrire de la manière suivante: deux personnes sont en contact, en communication, découvrent, le contact est avant tout corporel-sensoriel. Nous n’avons même pas forcément besoin de parler.

Andreas revient encore une fois sur les aspects « répétition et circulaire » : En jouant nous avons l’espoir que quelque chose va arriver, c’est captivant, un suspense, l’attention augmente – puis après avoir trouvé quelque chose, il y a un lâcher prise, la tension diminue - puis à nouveau elle augmente – c’est circulaire et le même processus se répète.

10

Page 11: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Jouer avec un enfant PPH et aussi jouer avec un petit enfant non handicapé signifie que nous nous engageons vraiment, autrement cela devient vite ennuyeux.

Exemple d’un jeu d’enfant que tout le monde connait « la petite bête qui monte » : cet exemple montre clairement la progression émotionnelle, les doigts montent, de plus en plus proche du centre, ils ralentissent un peu, ce qui crée la tension …. A la fin le chatouillement, suivi par la détente et on recommence, etc. C’est aussi un exemple qui montre que le jeu est sensoriel.

La répétition est un grand besoin pour construire la sécurité de base (sécurité psychique), l’enfant connait les règles, peut anticiper. C’est aussi un élément important pour le jeu avec les enfants PPH.

Andréas sort des objets et empile des cubes : 1ere activité, c’est de faire tomber, détruire et reconstruire : c’est répétitif et circulaire.

Question de Dalila : Est-ce que « détruire » est négatif et on devrait empêcher l’enfant de détruire ?Réponse d’Andreas : Ce n’est pas un problème pour un enfant à un stade de développement précoce, car pour lui ce n’est pas la notion de «détruire», il transforme le matériel. Une fois l’enfant est plus grand on peut aussi lui demander de laisser la construction et féliciter l’enfant qu’il a fait cette construction.

«Basal» veut aussi dire simple et primaire, ce qui signifie de choisir un matériel très simple, pas trop «multi-sensoriel» pour éviter que ça soit trop complexe pour gérer au niveau de plusieurs sens.

Un autre aspect : les règles du jeu sont propres aux deux personnes qui jouent.

Dans le temps nous avons fait venir pour notre travail auprès des enfants PPH des designers pour réfléchir de quoi ont besoin ces enfants au niveau matériel: par exemple que la manche de l’objet soit assez grosse pour prendre dans la main. Et par exemple nous avons utilisé des manches qui étaient entourées par du papier de verre, afin que ça soit plus clair comme information tactile.

Il est aussi important de voir que nous pouvons créer une multitude de jeux en détournant le sens et l’utilité d’origine d’un objet. Les enfants PPH n’ont souvent pas la même représentation d’un objet comme nous.Andreas montre un petit ours: le modèle d’un ours n’a pas de signification pour un enfant PPH, mais il est doux et agréable, et cette expérience est importante sans que l’enfant comprenne que c’est un ours !Ou on peut aussi intégrer les enfants PPH dans un groupe avec d’autres enfants pour faire un jeu en commun, par exemple un jeu avec un dé. Même si les enfants PPH ne comprennent pas les chiffres, ils peuvent participer, tenir le dé et ouvrir la main pour lâcher le dé. Et ceci sera leur manière de jouer au dé. A la

11

Page 12: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

fois ce jeu est sensoriel et à la fois l’enfant apprend la compétence de prendre et lâcher.

Andreas prend un tissu et invite Sylvie à aller dessous avec lui, il prend une lampe de poche et joue avec la lumière projetée de l’extérieur vers l’intérieur du tissu.

En résumé encore une fois les éléments essentiels pour jouer :

- Découvrir avec des éléments très simples- Etre créatif, inventif- Etre ensemble en contact et en interaction, chacun son tour

(communication avant tout par le langage corporel et sensoriel).- Sans avoir un but préalable- La répétition- La possibilité de créer ses propres règles- Avoir la liberté et ne pas s’enfermer par des jeux conventionnels.- L’élément circulaire: progression émotionnelle de tension et détente.

D’autres éléments dont Andreas nous fait remarquer: - Il est important de chercher comment adapter le jeu à un enfant couché.

Il ne peut pas construire une tour verticale en empilant les briques, mais on peut aligner les éléments. Cela veut dire que notre système de l’ordre n’est pas le même pour les personnes couchées. En jouant c’est plus facile de trouver la solution.

- L’objet de transition (Winnicott) peut aussi être par exemple toujours avec le même parfum (repère olfactif) qui fait la reconnaissance d’un objet ou d’une personne. Il est important que le symbole soit simple et accessible à l’enfant.

- Il y a une différence entre l’activité ludique (par exemple aller nager, dessiner) et jouer.

A la fin Andreas nous fait remarquer que toutes les époques de l’humanité connaissent et ont connu le jeu. Nous devons aussi trouver et permettre aux enfants polyhandicapés la possibilité de jouer, ils ont le droit de jouer.

Questionnements d’Anne Claire sur la notion de plaisir dans le jeu: Pour Andreas s’est évident que le jeu et le plaisir sont liés.

Remarque de Michèle:L’expression plaisir n’est pas toujours exprimée, mais on constate que l’enfant reste attentif à ce qui se passe. Andreas : on sait que jouer peu aussi signifier pour l’enfant «je travaille».

Merci à Andreas pour sa réflexion !

12

Page 13: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

III. L’atelier « Gourmandises »

Concetta présente une vidéo d’un « atelier gourmandises » auprès d’enfants polyhandicapés :

Lorsqu’on évoque des souvenirs d’enfance, il nous vient très vite à l’esprit toutes les douceurs sucrées relatives à notre enfance qui sont essentiellement des bonbons. L’évocation de ces souvenirs se fait à travers notre mémoire sensorielle (les saveurs, les odeurs, les goûts, le forme, la couleur…) qui est intimement liée au facteur émotionnel.

Tous les enfants aiment les « bonbecs ». Les enfants polyhandicapés peuvent difficilement exprimer leur désir et encore moins choisir et manger des bonbons.

Chaque semaine, les enfants prennent plaisir à choisir, à goûter et à déguster des « douceurs d’enfance ». Pour ce faire, l’atelier s’appuie sur les principes de l’approche basale en ritualisant la rencontre par une chanson d’accueil et de fin de séance, en signifiant à chacun qui est présent aujourd’hui par un petit tour non pas de table mais de marionnette.

L’enfant expérimente par lui-même ou avec l’aide de l’accompagnant des expériences propices à la motricité volontaire (tenir sa sucette, se laver les mains), à l’expérience gustative, olfactive et tactile par la proposition de bonbons différents (fraises tagada, guimauves, carambar, sucre pétillant, sucettes…) ou de douceurs sucrées (crème de marron, confiture chocolat…). Les enfants qui mangent mouliné ou mixé peuvent expérimenter les bonbons en leur proposant un « sac à mâchouiller » (compresse tissée). Le bonbon est placé dans la compresse humidifiée et proposé à l’enfant. Celui-ci peut alors en toute sécurité mâchouiller, mastiquer, sucer, lécher le bonbon.

L’idée essentielle de cette rencontre hebdomadaire est le plaisir : plaisir d’être ensemble, de se régaler, d’expérimenter et de partager un moment agréable.

-Discussion autour de la vidéo :- Possibilité et intérêt de faire une désensibilisation auparavant de la

région buccale.

IV. Discussion/ informations

Représentante de l’Association et discussion au sujet de l’Association

Elke Neu, représentante de l’Association internationale de la stimulation basale, passe le samedi avec nous. Elle gère les finances et fait partie du comité présidentiel.

Elle se présente par le power point suivant :

Au nom de l’Association internationale de la stimulation basale je

13

Page 14: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

souhaite vous remercier cordialement pour cette invitation et me réjouis beaucoup de vivre une journée ici à Paris avec vous.

Je suis à votre disponibilité durant cette journée pour toutes les questions concernant l’Association internationale.

J’aimerais vous présenter dans un petit schéma le nombre de membres de l’Association et de formateurs certifiés qui paient la licence.

Malheureusement nous ne sommes pas une très grande Association, même si nous nous nommons « internationale ». (Il y a quand-même déjà 12 pays qui sont représentés).

Mais nous sommes quand-même en quelque sorte une Association « particulière ».

Les activités en 2013 étaient les suivantes:

Mise en place d’une place de travail à 50 % qui est financée par les cotisations.

Monsieur Markus Schäfer qui assure notre bureau. Il a un handicap auditif important. (Les autres membres du comité présidentiel, actuellement 5 personnes, assument leur mandat bénévolement et juste les frais de déplacement sont remboursés.)

Le congrès international à Prague 3 séances du comité présidentiel 3 séances du conseil consultatif Des rencontres avec divers groupes de formateurs La rencontre avec les formateurs internationaux (Multis) Des traductions dans les langues françaises, anglaises et

espagnoles Des soutiens financiers pour divers groupes régionaux. Et encore beaucoup plus …

Et maintenant je suis à l’écoute de vos questions !

J’aimerais terminer avec un jeu tactile. (Elke nous met un objet dans nos mains et nous le découvrons les yeux fermés. Il s’agit d’un cœur en métal qu’on peut suspendre aussi dedans ou dehors et même si après des années il sera rouillé, sa forme reste …)

« Prends et tu apprends à com-prendre » Lili Nielson

Des questions et des informations

- Le groupe n’a aucun papier ou numéro qui certifie que la personne est

14

Page 15: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

enregistrée et certifiée officiellement – Elke va voir avec l’association si nous pouvons recevoir un tampon officiel de l’Association avec le numéro du formateur qui est le numéro enregistré à l’Association lors de la certification.

- Si un formateur veut apparaitre sur le site avec ses coordonnées il faut s’adresser à Peter Estner, adresse mail: [email protected]

- L’association a mis en place un power point que les formateurs peuvent demander. Ce sont par exemple les 5 modules de la SB (les10 thèmes, l’Hexagone, les domaines de perception, etc.). Même si le texte est en allemand, on peut le modifier en français. Il faut s’adresser à Monsieur Schäfer pour les recevoir.

- Paiements de la cotisation (55 euros) et de la licence annuelle (40 euros): il est important de verser en deux sommes. Chaque personne peut gérer les paiements à sa manière. Le SEPA coûte des frais, mais l’avantage est qu’on reçoit une attestation.

- Si on a besoin d’avoir une facture pour la licence, il faut la demander au bureau.

- Discussion au sujet d’un film SB : Concetta demande si l’Association pourrait participer au financement d’un DVD ? Elke prend cette demande avec et va la présenter au comité présidentiel. Elle a aussi le projet d’un film d’apprentissage pour présenter la SB. Son idée est que les personnes intéressées lui envoient des séquences et qu’Andreas jugerait sur la composition et le texte de ce film.

- La brochure d’Andreas Fröhlich « une vie basale », traduite en français et financée par l’Association: Cette brochure est un cadeau de l’Association à nous formateurs français. Nous devons décider comment la diffuser, mais nous n’avons pas le droit de demander plus que 10 euros par exemplaire (juste les frais d’imprimerie). La question de la diffusion reste encore ouverte – il faudrait se déterminer le plus vite possible, afin de mettre ces textes à disposition de toutes les personnes intéressées.

V. Agrandir le groupe de formateurs /proposition de candidatures, créer le groupe de personnes ressources : Discussion autour de la candidature de Baerbel : Elle habite maintenant vers Paris, et est intéressée à devenir formatrice en SB, dans les soins (encore peu de formateurs). Elle a encore besoin de connaître la « pratique française ». (qui travaille comment ; quels sont les champs de travail de tel type de professionnel).

La question d’agrandir le groupe se repose. (cf. mail de M-Blanche Migeon, CESAP – Formation).Ainsi que celle d’être formateur, en lien avec la pratique professionnelle sur le terrain ayant intégrée la SB.

15

Page 16: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Beaucoup de discussions, d’avis, de questionnements autour de ce point. Nous sommes tous d’accord sur le fait de se déterminer cette année. Beaucoup d’échanges, notamment sur la délicatesse de traiter un tel sujet en présence de Baerbel, ainsi que sur les « conditions » de base pour entrer en certification, à savoir la fait d’exercer la SB depuis plusieurs années.

Pour reprendre les critères   : - 5 ans de pratique- la profession de base- la situation géographique (de manière très générale)

Est-ce qu’il est préférable d’ouvrir sur les domaines professionnels en lien avec des critères concrets : domaines spécifiques de compétences, géographiques (ex : Paris demandes +++ et Sud-ouest moins de demandes). Il y a également des rencontres, lors de pratique sur le terrain, où des personnes seraient tout à fait en adéquation avec la pratique et qui se verrait refuser leur postulation selon ses critères.

Thérèse : aimerait nous rappeler qu’Andreas était content de la démarche « française » pour la certification. Il nous encourage à certes à avoir des critères, mais aussi à rester ouvert à l’individualité, à des rencontres avec des personnes motivées, qui vont acquérir les capacités de formateurs SB au fil de la certification.

En ce qui concerne la candidature de Baerbel : les organismes de formations sont clairs : les diplômes et l’expérience de terrain (Denys nous éclaire sur la question). Etant donné les exigences françaises, il ne lui serait pas possible d’exercer en tant qu’auto-entrepreneur. Nous décidons donc, sur la base de ce « minima » qu’il n’est pas possible pour Barbel d’entrer en processus de certification pour le moment. Nous soulignons que son profil nous intéresse, et nous la remercions pour sa présence, et pour ce qu’elle a partagé avec nous.

Concernant les autres demandes   : Laurence Bruchet, éducatrice spécialisée : oui. Concetta sera sa

référente. Catherine Brochard, psychomotricienne : oui. Dany sera sa

référente. Valérie Genoud, ergothérapeute en Suisse : oui. Blandine sera sa

référente. Rémy Sage, psychomotricien. On revoit sa situation l’année

prochaine.

Nous maintenons la réflexion sur la création de groupes régionaux, « penser local », avec les professionnels qui sont intéressés par cette possibilité, tout en ne désirant pas devenir formateur (donc, ces personnes ne seraient pas intégrées durant les rencontres annuelles du groupe basal France). Nous mettons cette question pour l’année prochaine.

VI. Les formations auprès des personnes âgées, comment y répondre ; similitudes et différences par rapport au polyhandicap ; les soins palliatifs 

16

Page 17: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Andréas   : Actuellement l’expert dans ce domaine, outre-rhin, c’est Thomas.

Elke nous dit que les demandes qui arrivent à l’association émanent d’institutions pour personnes âgées. « Le marché s’agrandit ».

Andréas a l’impression que les enfants, comme les personnes âgées, ne sont pas respectés, ils ont « moins de valeur », ils ne sont pas « parfaits ». On est humaniste, on les laisse vivre… Mais on n’a pas l’idée que c’est une étape de vie, autonome, avec le droit de vivre.

Pour nous, c’est une obligation de lutter contre les préjugés et contre celui qui dit que l’âge, y compris démentiel, est un état très « triste ». C’est notre propre peur qui entraîne des projections.

Andréas observe qu’il a personnellement besoin de plus en plus de périodes très calmes, où il ne fait « rien », il laisse penser son cerveau, « ce n’est pas lui qui pense », il a besoin de tranquillité. De l’extérieur il ne fait rien, inactif, les yeux fermés, peut-être en détresse, « à activer ». En comparant avec les personnes plus âgées : elles ont plus besoin de temps pour des « promenades intérieures », peut-être pour un travail cérébral pour intégrer les perceptions sensorielles ou cognitives. Nous savons que la structure de leur sommeil est différente. Peut-être que dans la journée elles ont besoin de laisser travailler le cerveau comme pendant le sommeil. Les personnes interrogées ne disent pas qu’elles s’ennuient. Ce sont des temps nécessaires qui ne sont pas compris par les plus jeunes.

Activation, stimulation, accompagnement : ralentissez un peu, laissez la personne avec sa vitesse réduite ! Faire une visite c’est être là, parler un peu, donner la main. Ça montre que les besoins physiologiques (les rythmes) sont ralentis.

Exemple du bonbon : un jeune va le mâcher vite, de façon très intense, très active. Une personne âgée le garde longtemps dans la bouche, on ne voit pas de mouvement. Les modalités d’échanges sensoriels sont différentes.

Distance professionnelle, observation = la personne vit sa vie plus tranquillement. Andréas commence à argumenter pour favoriser le respect du vrai rythme individuel.

C’est possible à 60 ans d’être comme un homme de 50 ans… pendant 2 ou 3 heures ! Il n’est pas nécessaire, avec les personnes âgées, de vouloir les « faire plus jeunes ». Les « activistes » (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, logopèdes etc.) « font peur » à Andréas. Les « basalistes » doivent respecter l’âge. Avec ce principe, on peut expérimenter, découvrir, jouer : faire beaucoup !

17

Page 18: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Baerbel : expérience de la communication = il y a un manque de compréhension des deux côtés, la personne désorientée ne comprend pas ce qui se passe, l’environnement. Les soignants sont confrontés à des refus de soins, cela peut se terminer par des actes violents.

Andréas   : si tu compares avec des enfants d’environ 3 ans, il y a les mêmes activités violentes contre les parents quand ils ne font pas les choses comme voudrait l’enfant. Mais là on sait expliquer verbalement, les mots simples fonctionnent. Chez la personne âgée, il faut laisser le temps de comprendre (exemple « c’est le pull ; … que faire avec le pull ? »). On interprète leurs réactions comme de l’agressivité alors que c’est une manière de dire « laisse-moi tranquille ».

- Discussions   :

-Blandine questionne sur les actions possibles face aux faibles moyens en France dans ce secteur.Andréas répond (?) ou complète en disant que nous sommes souvent trop modestes au niveau professionnel. Je ne suis pas sûre d’avoir compris !

Dany   : 45 établissements EHPAD demandent des formations, y compris pour les directeurs. Ils recherchent un fond commun de savoir-être, une amélioration de l’observation, des gestes sensoriels.

Baerbel : soins palliatifs, gérontologie et stimulation basale ; expériences personnelles et professionnelles. Les besoins des personnes en fin de vie : pas d’isolement, de souffrance, questions spirituelles. L’accompagnement vers la mort est encore un accompagnement dans la vie. Elle parle de son expérience du toucher sur le dos, peau à peau, au rythme de la respiration, avec des cercles et en remontant sur l’inspiration ; ce qui apaise et incite à respirer plus profondément.

Denys : notion de « gestes conscients d’apaisement », d’ « empreinte positive ».

Blandine : la stimulation basale amène des gestes professionnels et réfléchis qui amènent de la distance avec la personne en fin de vie.

Michel   : questionne sur les associations de bénévoles qui, en France, n’ont pas le droit de toucher les personnes.

VII. Bilans des formations 2013 : actions de formation, modules complémentaires, demandes tardives.Cf. aux tableaux élaborés par Michelle

18

Page 19: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

DATES 2015 :

- Les dates pour la rencontre 2015 : samedi 31 janvier et dimanche 1 février FIAP, salle Vienne.

- Les horaires : 9h30 – 19h30 le samedi et 9h- 16h le dimanche. Cette année beaucoup sont partis plus tôt le dimanche. Ce qui questionne l’horaire. Faut-il raccourcir la journée du dimanche ?

Pour la location de la salle l’année prochaine, Anne-Claire prend le relais avec Dany.

En ce qui concerne les repas, on prévoit la réservation du nombre de personnes qui prennent les repas du midi et du soir.

XIII. Rencontre internationale 2013, Belgique 2014 : - Rencontre internationale 2013   : Achsamkeit

Sylvie, Dany, Thérèse, Blandine, Laetitia étaient présentes. Trois jours denses qui ont demandé beaucoup d’attention pour la traduction. Promenade sensorielle de nuit, de jour. Repas en aveugle.

Laetitia nous dit que nous avons maintenant vraiment tout à fait notre place.On se pose la question de la présence des représentants français dans ces rencontres étant donné l’investissement que cela demande.Sylvie dit qu’elle s’est sentie tout à fait intégrée dans le groupe. La barrière de la langue reste une difficulté

- Rencontre internationale 2014 en Belgique  : Le quotidien

Philip prend sa retraite l’an prochain. Thérèse, Concetta, Blandine, Liane, Dany, Denys, Sylvie, Laetitia y participeront.

XIV/ Colloque à Lyon : néonatologie - Colloque en Bretagne : les personnes âgées :

Colloque à Lyon SNUP 2014 corps et intériorité : Sylvie et Laetitia ont prévu une intervention.

Colloque à St Etienne SNUP   2013   : Groupe et psychomotricité : Sylvie a présenté une vidéo sur le groupe Myrtille

Colloque Lyon Aid’care : néonatalogie : Sylvie a présenté une petite fille de 3 ans.

Colloque en Bretagne Saint Aven   : organisé par le centre de formation Grimes. Intervention filmée sur le site de Grimes. (Formation continue- stimulation basale-les films)

19

Page 20: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

Clinique de la Muette : Sonia Rockel a fait une vidéo avec des bébés et n’est pas joignable. On peut aller sur son site.

IX. Discussion sur le catalogue des expériences  Concetta défend l’idée d’avoir un support de base d’expériences communes. Pour ce faire, la description doit être faite de manière claire pour que chacun puisse se les approprier. Le thème de l’année prochaine pourrait être les expériences sur soi, en remplissant le tableau et en proposant des expériences à vivre. L’idée est de partager des expériences et d’enrichir.

Importance d’avoir une trame commune et fonctionnelle.

On pourrait éclaircir certaines notions pour les exercices (par ex. qu’est ce qui est vestibulaire ??).Michèle a résolu le problème en disant que le vestibulaire il y a la notion d’oreille interne, mais qu’en SB on parle de vestibulaire et qu’on y intègre dedans les éléments de la proprioception et le système vestibulaire en lui-même.

Il y a une demande pour les psychomotriciennes et kiné du groupe pour définir kinesthésie, cénesthésie et proprioception (l’an prochain). Il faut être clair dans nos mots et qu’ils soient compréhensibles par tous.

Utilisation du forum pour remplir le tableau des expériences et partager avec le groupe pour l’an prochain.

X. Site, Forum : point, statistiques, échanges  - Statistique  : Difficile car le tableau n’est pas toujours clair à remplir.

Qu’est ce qui est pertinent à faire apparaitre ? Dans le tableau il faut mettre des chiffres qui reflètent les nombres de stages. Les chiffres en Suisse ne sont pas dans un graphique, mais Thérèse et Laetitia nous en parleront l’année prochaine.

- Gestion messagerie et site internet SB  :Statistiques du site : (cf. document de Denis) : Deux pages visitées par personne, ce qui veut dire que les gens trouvent rapidement ce qu’ils cherchent (c’est une bonne chose), mais ça veut aussi dire qu’ils ne flânent pas sur le site. Les pages « Formations » sont plus visitées que l’an passé, alors que l’an passé c’était plus la page des formateurs qui était visitée. (Intérêt pour ce que nous faisons et non plus qui nous sommes).La tâche à concrétiser serait d’augmenter le nombre de contact via le site (message par l’adresse contact). Faut-il modifier des liens de contacts (par exemple remplacer le lien « qui sommes-nous « par nous contacter ??)Avons-nous besoin de concrétiser plus de contact par le site ou pas ?? (Site de doc, ou site de contact ??)

- Mails émanant du site  :

20

Page 21: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

La gestion des mails par Blandine a été simplifiée cette année car Denis a créé une adresse de messagerie directement en lien avec le site. L’adresse personnelle de Blandine n’apparait donc plus dans les réponses.D’ailleurs, lorsque le message est transmis au groupe ou à une personne spécifique (en fonction de la demande) il faut reprendre le mail pour y répondre cela évite ainsi que votre adresse personnelle figure dans la réponse.

Question   : les formateurs ont-ils été contacté directement suite à une visite sur le site ?? Oui pour quelques-uns. Il serait intéressant d’en garder trace et d’inclure cela dans les prochaines statistiques.

- Messages émanant du site en 2013  : En 2013, 8 messages émanant du site pour des demandes diverses :

Demandes de formations individuelles   ou d’information : 3 Mme Burnet : Institution de Lavigny en Suisse : gérée par Thérèse Mme Peronnetti : en Valais : gérée par Thérèse et Laetitia Mme Delcour : demande de contact pour la Belgique : gérée par Philip

Formation pour une équipe, un établissement : 4 CHUV de Lausanne pour une conférence par Andréas : gérée par

Andréas, Thérèse et Blandine MAS de Cernay les Reims pour une formation aux parents : gérée par

Concetta OMEGA service de soins palliatifs Luxembourg, demande d’un cours de

base : gérée par Blandine MAS de Montpellier : formation en intra : gérée par Michèle

Formation pour devenir formateur SB : 1 Mme Gendre Céline : gérée par Blandine et Thérèse

Propositions d’un forum privé pour l’échange de nos discussions sur divers sujets (uniquement réservé aux membres du groupe basal France

- Le forum   :Il a été mis en place après notre rencontre de 2013, mais finalement pas utilisé. Le contact par l’adresse Google semble plus facile pour tous.Le forum est un support intéressant mais on manque de temps pour y aller. On peut essayer de l’utiliser pour le catalogue des expériences et on revoit l’an prochain. Concetta nous soumet une trame.

XI. Organisation des demandes de formations pour 2014 

A-Claire va dorénavant recevoir toutes les demandes de formations SB venant du CESAP, et les proposera aux collègues. ET si une personne reçoit une demande directe (sauf suivi d’un établissement) elle le renvoie à A-Claire afin que la proposition soit faite à tous les formateurs.

Laetitia va également intégrer le « réseau français », selon ses possibilités. (Voir la demande d’AIR pour une intervention à Besançon…avec quelques précautions à anticiper).

21

Page 22: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

CESAP 2014 sera animé par Dalila. CESAP 2015 : Concetta

APF : Sylvie va animer 2014. Michel prendra 2015.

Thèmes non abordés cette année et à remettre pour l’an prochain :

- La réflexion sur la création de groupes régionaux, « penser local », avec les professionnels qui sont intéressés par cette possibilité, tout en ne désirant pas devenir formateur (donc, ces personnes ne seraient pas intégrées durant les rencontres annuelles du groupe basal France).

- L’observation/l’interprétation : comment ce thème est abordé dans les formations par chacun ?

- Les expériences sur soi, en remplissant le tableau et en proposant des expériences à vivre.

- Il y a une demande pour les psychomotriciennes et kiné du groupe pour définir kinesthésie, cénesthésie et proprioception.

22

MERCI

A

Page 23: Stimulation Basalestimulationbasale.fr/V2/wp-content/uploads/2…  · Web viewDans sa recherche sur les possibilités d’éducation des handicapés mentaux, le docteur Ovide Decroly

23

TORSO 2015