standardisation et échange de données informatisé (edi) · la standardisation et les échanges...
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SOLUTION > Fiche 1
Positionnement du concept
Déploiement Applications
Description de la méthode
Qu’est-ce que la standardisation ?
C’est une méthode utilisée par un groupe d’entreprises pour communiquer des informations dans un seul et unique langage. En informatique, le standard définit le format, la structure et le contenu des fichiers contenant l’information standardisée.
Mettre en œuvre des échanges de données informatiques automatisés entre des entreprises partenaires : Accéder à des informations difficilement récupérables sans standardisation et automatisation des échanges Réduire les coûts de développement informatique (1 seule méthode pour tout le monde) Limiter les saisies multiples dans la chaîne d’approvisionnement
Objectif
La standardisation ne modifie en rien la façon dont sont gérées les données en interne dans l’entreprise
C’est une méthode informatique permettant à plusieurs entreprises d’échanger sans intervention humaine des données numérisées.
Avec standardisation : Une interface unique pour communiquer avec toutes les entreprises Pour 25 entreprises : 25 interfaces (contre 300 sans standardisation)
Sans standardisation : Chaque entreprise doit gérer autant d’interfaces d’échange que d’entreprises partenaires
Entreprise A et son système
informatique
Entreprise B et son système
informatique
Entreprise D et son système
informatique
Entreprise C et son système
informatique
Entreprise A
et son système informatique
Entreprise B et son système
informatique
Entreprise D et son système
informatique
Entreprise C et son système
informatique
Répercussion du concept
La standardisation et les échanges de données sont un pré-requis à toute innovation nécessitant le partage d’informations entre entreprises .
Pouvoir collecter et lire l’information échangée sur un outil informatique (logiciel d’entreprise, formulaire en ligne…).
Préalable
Qu’est-ce que l’échange de données informatisé (EDI) ?
Standardisation et échange de données informatisé (EDI)
SOLUTION > Fiche 1
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Intra Entreprise
Distribution / vente
Verrous techniques et organisationnels Avoir les logiciels de collecte / réception des données et l’interface EDI associée La profession doit s’organiser pour gérer son standard d’échanges de données
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
éMOBOIS consiste en l’étude d’un système de standardisation et d’EDI pour la filière forêt-bois. éMOBOIS préconise l’usage d’un standard existant, PAPINET, définissant la structure et le contenu des informations circulant depuis la forêt jusqu’au produit fini en grande distribution.
Application professionnelle : le projet éMOBOIS pour la filière forêt-bois
Transmet au destinataire le message sécurisé au
format PAPINET
Bo
ite au
x lettre
s EDI
de Exp
loLa
nd
es
Met à disposition tous les outils pour traduire au format PAPINET
Dictionnaire central de standardisation éMOBOIS
SI de l’exploitant ExploLandes
Traduit les données du format de l’entreprise au
format PAPINET
SI transporteur Trbois
Traduit les message du format PAPINET au
format de l’entreprise
Tradu
cteu
r P
AP
INTET <>
Explo
Land
es
Tradu
cteu
r P
AP
INET <>
Trbo
is
Form
at in
terne
Form
at P
AP
INET
Form
at in
terne
Form
at P
AP
INET
Reçoit le message et le transfère au système du
destinataire
Bo
ite au
x lettre
s EDI
de Trb
ois
Gestion des commandes de transport
Transporteur TRBOIS Client bois Palette Pin Produit CAISSAGE AZ Site Chargement PLD 0345 Site livraison Palette Pin Quantité 80 m3
> COMMANDE TRANSPORT < En-tête
<Donneur d’ordre> code éMOBOIS 0124 <Transporteur> code éMOBOIS 0002
<Client bois> code éMOBOIS 1524
Corps <Produit> code éMOBOIS 5789
<Site chargement> code interne 289 <Site déchargement> code interne 024
<Quantité> 80 m3
Suivi des commandes de transport
Donneur d’ordre ExploLandes Client bois Palette Pin Produit CAPM Site Chargement ExploLandes 002 Site livraison Palette Pin site 1 Quantité 80 m3
L’architecture EDI proposée dans éMOBOIS
Mise en application
SOLUTION > Fiche 10
Déploiement Applications
Faciliter la mutualisation du transport entre fournisseurs Augmenter les capacités de réponse des fournisseurs aux besoins du client en assurant les
délais, les volumes et le respect des cahier des charges Augmenter les fréquences de livraison pour diminuer le niveau de stock (faciliter les flux
tendus) En synthèse : réduction du coût du transport et amélioration de l’efficacité et de la rentabilité
de l’approvisionnement partagés entre tous les acteurs du GMA.
Objectifs
Les déclinaisons vers des concepts avancés La GMA peut être mise en œuvre entre plusieurs fournisseurs et plusieurs clients.
↘ Dans ce cas, le « multi-drop » peut être mis en œuvre : un camion chargé par un seul fournisseur peut livrer plusieurs sites différents appartenant à des clients différents.
Définir les méthodes pour communiquer efficacement les mouvements de stocks du client et les capacités d’approvisionnement du fournisseur
↘ Techno associée : Standardisation et EDI OU Plateforme collaborative
Le client doit avoir les outils pour calculer ses besoins
↘ Techno associée : Logiciel de gestion de production et des stocks
Le tiers de confiance doit gérer la confrontation des besoins du client et des capacités des fournisseurs
↘ Techno associée : Logiciel de commandes assistées par ordinateur
Préalables
La GMA est une version avancée de la GPA. C’est également une collaboration logistique mais qui ici se déroule entre plusieurs fournisseurs qui s’organisent ensemble pour livrer un client. Cette collaboration consiste à s’appuyer sur un tiers de confiance qui reçoit les besoins du clients et les capacités de fourniture des fournisseurs. Il peut dès lors coordonner au mieux la livraison de marchandise auprès du client.
1) Les clients transmettent leurs mouvements de stocks à un tiers de confiance
2) Les fournisseurs transmettent leur capacités de fourniture au tiers de confiance
3) Le tiers de confiance optimise les tournées des camions en répartissant les ordres de livraison entre les différents fournisseurs en fonction de leur capacité de fourniture une commande est déclenchée par couple fournisseur/client
4) Les livraisons sont réalisées et le tiers de confiance peut contrôler en temps réel les entrées de stock du client
Client
Fournisseur 1 Fournisseur3 Fournisseur2
Tiers de confiance
L i v r a i s o n s c o n s o l i d é e s
1)
2)
3)
4)
Mouvements de stock
Capacité Capacité Capacité
Ordres de livraisons
L’optimisation des tournées : La GMA permet de mutualiser le transport, donc la mise en œuvre du « co-camionnage » qui consiste à faire transporter les marchandises de plusieurs fournisseurs dans un même camion et facilite le remplissage des camions.
Le tiers de confiance : Suivant les cas, c’est soit un prestataire logistique indépendant soit un des fournisseurs qui joue ce rôle.
Gestion mutualisée des approvisionnements (GMA)
SOLUTION > Fiche 10
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Intra Entreprise
Distribution / vente
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
> La société Carrefour est avancée en termes de GMA : Elle fait appel à un prestataire logistique, ID logistics, pour gérer ses fournisseurs. Elle a mis en place des points de consolidation : ce sont des sites de réception, de stockage et d’expédition gérés par le prestataire. Les marchandises des fournisseurs y sont stockées en attente de redirection vers les entrepôts centralisés de Carrefour. - Le site de consolidation sert d’aire de stockage pour le fournisseur : il peut y stocker ce qu’il veut à condition de
maintenir un niveau minimal répondant au besoin de Carrefour - Le prestataire logistique maintient un niveau optimal de stock dans les entrepôts centralisés de Carrefour Les magasins carrefour s’approvisionnent dans les entrepôts centralisés en camions complets multi-références ↘ réduire les risques de rupture de stock, augmenter le taux de remplissage des camions
Applications professionnelles :
OPPORTUNITÉS POUR LA FILIÈRE BOIS : Valoriser les aires de stockage sous-eau après déstockage, mutualiser le transport efficacement, consolider les volumes approvisionnés entre plusieurs fournisseurs
Mise en application
SOLUTION > Fiche 11
Positionnement du
concept
Déploiement Applications
Description de la
méthode
L’objectif du transbordement est de gagner en souplesse d’organisation du transport car le responsable logistique peut avoir de nouvelles options dans la préparation des tournées. Impacts sur les activités d’approvisionnement : Réduction des distances parcourues Réduction du nombre de véhicules impliqués dans les livraisons Réduction de la trace carbone liée au transport Garantie du taux de service au client (respect des délais) Accès à des zones d’accès contraintes (véhicules mieux adaptés à certains tronçons : utilisation du train, du fluvial, ou de camions de différentes capacités) Amélioration de la marge de l’activité de transport
Objectifs
Répercussions du concept
Le transbordement opportuniste est une version avancée du transbordement. Il consiste à reconfigurer les programmes de tournées automatiquement dès que les délais de livraison prévus ne peuvent plus être respectés.
Exemple : si un conducteur a presque fini ses horaires légaux de transport sans avoir pu livrer à temps, on recherche un camion disponible dans son périmètre qui puisse terminer cette livraison dans la journée.
La standardisation des contenants permet d’échanger plus facilement la marchandise. Des berces pouvant être échangées d’un camion à l’autre sans usage d’une grue est un exemple.
Des échanges de données standardisés entre les entreprises pratiquant du transbordement pour faciliter le partage d’informations sur les tournées à venir
Des moyens mutualisés (zone de stockage intermédiaire équipée, équipement autonome) permettant de transférer la marchandise entre deux camions
La traçabilité des produits permet de vérifier le trajet réalisé par la marchandise et sa bonne arrivée au client
Préalables
Le transbordement consiste à utiliser plusieurs véhicules pour transporter une marchandise à un client.
Dans les faits, sur des distances assez longues pour que ce soit rentable, la marchandise peut être échangée entre plusieurs camions qui peuvent appartenir à différentes entreprises. Cet échange peut se faire : - sur une plateforme de stockage intermédiaire, où la marchandise peut être mise en attente en attendant le camion qui doit la récupérer - directement d’un camion à l’autre en utilisant un équipement autonome de chargement / déchargement (grue, transpalette, caisson auto-chargeur).
Le transbordement peut être mis en application quand il devient plus rentable de faire une rupture de charge plutôt que de laisser un seul camion réaliser le transport.
Activité de TRANSBORDEMENT
Camion A, Camion B, Gestionnaire transport
Tiers mettant à dispo un stockage tampon
Acteurs associés
Feuilles de route optimisées au périmètre d’une flotte de véhicules avec rendez-vous
pour transbordement Sort
ies
Entrées
Contraintes
Déclencheurs Camion en panne, retard observé, commande urgente ou annulée, limites légales de travail
Collaboration possible avec un acteur tiers pour réserver/louer le stockage transitoire.
Horaires livraison Moyens de transbordement
Informations logistiques (suivi camions A et B)
Ordres transport en charge de A et B
Transbordement
SOLUTION > Fiche 11
Economie de 7% sur la distance
Optimisation avec transbordement
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Distribution / vente
Verrous techniques et organisationnels
Dimension juridique : le transbordement ne peut se généraliser que si les responsabilités de chacun sont clairement définies afin de recourir aux assurances idoines en cas de problème.
Dimension technique : le transbordement ne peut avoir lieu que si des moyens de transbordement sont mis à disposition. Une solution consiste à louer un espace de stockage tampon à ses clients pour stocker les marchandises en attente de transfert.
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
> Le système prodige : c’est un système de traçabilité et de routage de produits transportés par voie routière, couplant des technologies de support à la traçabilité avec des logiciels d’optimisation déployés sur serveur et informatique embarquée. (www.anr-prodige.com). Ce système créé pour le transport des médicaments utilise le transbordement pour réduire les distances parcourues.
Applications professionnelles :
Et dans la filière bois ?
>> les berces à bois rond auto-chargeuses Un transporteur de bois utilise des berces pouvant être échangées entre ces différents camions pour mieux optimiser les distances parcourues et le respect des délais de livraison.
>> les échanges de remorques Ce système mentionné dans la fiche « Mutualisation des moyens » est une forme de transbordement où les remorques sont échangées entre 2 camions afin d’accélérer le transport de bois sur de longues distances sans être contraint par la réglementation du travail.
Intra Entreprise
> L’entreprise Viviers de France : cette entreprise de transport de produits frais fait du transbordement entre Bordeaux et Bayonne en réalisant de l’échange de marchandises chez leur client. Cette technique leur permet d’utiliser au maximum leurs camions sans contrainte d’heures légales de travail, tout en réduisant les transports à vide.
Mise en application
SOLUTION > Fiche 12
L'analyse de risque s’utilise à un niveau stratégique. Elle permet de tenir compte de l’impact de : l’évolution de l'offre (Ex : future capacités forestières sujettes à des périls et des pertes)
une variation de la demande locale (selon les tendances des besoins de consommation)
la variation aléatoire et tendancielle de facteurs externes (coût de l’énergie, coût de transport, prix des produits sur le marché, taux de change…)
Ce type de procédé montre toute son utilité pour les systèmes logistiques menacés par l’instabilité du marché et/ou la vulnérabilité des ressources et des moyens d’exploitation. C’est un atout majeur que de prévoir les risques et de préparer des plans d’actions de crise adaptés afin d’être plus réactifs.
Objectifs
Les déclinaisons vers des concepts avancés
L’analyse du risque est associée à la mise en place : d’indicateurs de risque : outils permettant de détecter l’arrivée d’un risque
d’une gestion du risque : méthodes de mobilisation des moyens techniques et humains pour maîtriser le risque et favoriser sa prévention (formation, partage ou réduction du risque, financement du risque…)
Une démarche collective de filière nécessaire
Un accompagnement par des experts du domaine requis
Préalables
L'analyse de risque d'un réseau logistique est une approche en 3 étapes qui consiste à identifier, estimer et mesurer le risque menaçant ses propres ressources et ses partenaires logistiques. Etape 1 : >> Identifier les sources de vulnérabilité du réseau logistique. >> Définir, par zone de danger, le niveau de risques sur le territoire où le réseau logistique opère.
Etape 2 : >> Evaluer les conséquences des incidents sur les ressources du réseau logistique (matérielles, humaines, matière première, marché…) selon l'intensité de l’incident et la durée de rétablissement.
Etape 3 : >> La troisième étape consiste à mesurer le risque en modélisant l’effet d’une
réduction des ressources sur une étape du réseau logistique.
Estimation du risque d’un réseau : Projection des sources de vulnérabilité sur les zones de risques
Nœuds du réseau logistique
Zones de périls
Sources de vulnérabilités
Niveaux d’exposition au risque
Dépôts Usines Clients
Faible
Élevé Risques élevés pour le réseau
Analyse du risque
SOLUTION > Fiche 12
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Distribution / vente
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
Les Forces Armées Canadiennes génèrent des scénarios dans le but d'anticiper leurs besoins futurs pour des missions humanitaires entre autres. Ces scénarios sont générés à partir d'une analyse de risque et de sources de données publiques mutualisées.
Applications professionnelles :
>> Et dans la filière bois ? << >> Un intérêt potentiel face au risque tempête et incendie ! Prévoir des scénarios d’évacuation des bois Prévoir les impacts sur le marché Prévoir la reconstitution de la forêt
>> Les prévisions de volumes de bois disponibles : par estimation de la ressource, utilisation de modèles de croissance et analyse du marché futur
↘ Analyses déjà mises en oeuvre en Aquitaine suite à la tempête Klaus
>> Le logiciel Sylveco analyse l’impact économique du risque en forêt sur les pratiques sylvicoles à l’échelle de la propriété (risque de retarder une coupe rase, d’anticiper/ de reporter des interventions…)
Intra Entreprise
Prévisions des risques de conflits et de crises humanitaires
Mise en application
SOLUTION > Fiche 2
Les tâches exécutées par le matériel embarqué permettent : - d’être plus précis et efficace dans le pilotage des équipements - d’améliorer l’ergonomie et de réduire la pénibilité du travail - d’être beaucoup plus réactif en pouvant interagir à distance avec les opérateurs - de mieux maîtriser la performance des équipements en contrôlant la façon dont ils fonctionnent en fonction de leur environnement
Objectifs
Répercussions du concept
Les données des systèmes embarqués peuvent être exploitées dans les outils de gestion de l’entreprise pour : calculer plus finement le coût de fonctionnement des équipements suivre l’avancement de l’ensemble des activités de l’entreprise mettre en place une maintenance préventive des équipements
Un investissement minimal pour acquérir les équipements (qui ne doit pas dépasser les 5% du prix d’achat de l’équipement)
Des opérateurs formés à l’utilisation de leur système
Préalables
On appelle système embarqué l’ensemble matériel et logiciel intégrés dans un équipement pour assurer son fonctionnement. Leurs caractéristiques sont d’être autonomes, peu encombrants et très robustes (températures extrêmes, humidité…). Ils fonctionnent généralement en temps réel pour assurer les tâches suivantes : - Régler l’équipement pour l’adapter au mieux à l’opérateur et aux conditions extérieures, - Piloter et optimiser le fonctionnement de l’équipement, - Appuyer l’opérateur dans ses prises de décisions, - Contrôler l’environnement de travail et le bon déroulement des opérations. Dans la plupart des cas, ces systèmes sont équipés de moyens de communication des données sans fil. Ces moyens permettent de pouvoir transmettre des instructions aux opérateurs et de suivre le déroulement des opérations en temps réel, à distance.
Systèmes embarqués
SOLUTION > Fiche 2
Messages standardisés
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Distribution /
vente
Verrous techniques et organisationnels
La formation des opérateurs doit être particulièrement soignée L’opérateur doit avoir un intérêt à utiliser le système embarqué (pour éviter de limiter l’usage à du
« flicage ») La mise en place de la standardisation et de l’EDI peut faciliter l’utilisation des systèmes embarqués,
surtout lorsqu’ils sont de marques différentes !
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
>> Le système EXPLOTIC << ECHANGER LES DONNEES D’EXPLOITATION FORESTIERE ENTRE LES MACHINES, LES ETF ET LES DONNEURS D’ORDRE
Applications professionnelles dans la filière forêt-bois :
Intra Entreprise
Inter Entreprises
Apports du système ExploTIC : Le suivi dynamique des avancements de chantier Le suivi de sa productivité et de ses coûts (réservé au propriétaire de la machine)
Abatteuse
Porteur
Application ExploTIC
/ Système
Informatique du donneur d’ordre
Ordres de production
Production en abattage sur le chantier en cours
Production en débardage sur le chantier en cours
Temps d’activités du jour
Ordinateur de bord
Application ExploTIC de l’ETF
Temps d’activités du jour Ordinateur de bord
>> Les ordinateurs d’aide au pilotage des camions de bois : Ces systèmes commercialisés par plusieurs sociétés informatiques permettent de guider les opérateurs sur le réseau routier principal et de transmettre des acquittements de chargement et de livraison. Ces outils sont encore limités. Ils ne permettent pas encore la gestion des pistes/routes forestières, l’intégration du réseau 48/57T, l’intégration d’ordres de transports indiquant les piles…
Mise en application
SOLUTION > Fiche 3
La plateforme collaborative permet : la mutualisation de données (cartographiques et/ou alpha-numériques) la mutualisation de moyens la mutualisation de services un gain de temps dans la saisie des données et la diffusion de l’information la consolidation de bases de données partagées la production de synthèses pour alimenter une vision stratégique et/ou tactique
Objectifs
Répercussions du concept
S’inscrire dans une démarche de collaboration pour réduire les coûts d’accès à l’information mutualisée
Avoir un opérateur neutre capable d’administrer la plateforme collaborative
Préalables
C’est un outil centralisant des données fournies à distance ou non par plusieurs acteurs, en leur permettant de contrôler les droits d’accès aux autres utilisateurs. Les partenaires fournissent des informations sous un format standard afin de les partager et de les mutualiser avec les autres acteurs impliqués dans la plateforme. La mise à disposition des données aux autres partenaires peut être soumise à des contraintes dues à la confidentialité des données. Celle-ci peut être assurée par la mise en place des droits d’accès personnalisés pour les utilisateurs.
Données logistiques, contractuelles, commerciales…
alpha-numériques et/ou géographiques
Ensemble des acteurs d’une filière (clients, fournisseurs, donneurs d’ordre), et acteurs
étrangers à la filière
Soumis à droits d’accès définis par le fournisseur des données
Données brutes utiles au quotidien Données consolidées Outils d’aide à la décision (synthèses, cartes…)
Produits en temps réel et/ou à long terme
PLATEFORME COLLABORATIVE
Acteurs associés
Sort
ies
Entré
es
Contraintes
Confidentialité Format d’échange des données
Les plateformes collaboratives peuvent donner accès à des services à valeur ajoutée pour d’autres technologies :
Mise en place de flux d’informations en temps réel pour du matériel embarqué (outils pour collecter des données de terrain, consulter des informations d’aide à la réalisation d’activités…)
Des outils de traitement de l’information avancés (statistiques, simulateurs, optimiseurs) peuvent y être connectés pour valoriser les données mutualisées
Plateforme collaborative
SOLUTION > Fiche 3
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Distribution /
vente
Verrous techniques et organisationnels
La confiance dans le niveau de sécurisation des moyens d’échange et de stockage des données La standardisation des formats et des méthodes de travail mise en œuvre par des acteurs ayant des
niveaux d’équipements hétérogènes Une logique « gagnant-gagnant » : le fournisseur de données bénéficie en retour de données
complémentaires et/ou de synthèses consolidées avec les données des autres acteurs Neutralité et pérennité de la structure porteuse garantissant une gestion transparente
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
Applications professionnelles :
Inter Entreprises
Intra Entreprise
UN EXEMPLE D’OUTILS DU GIP ATGeRi appliqué à la filière bois Observatoire de la reconstitution de la forêt suite à la tempête KLAUS Suivi de la consommation de l’espace (NAFU) CARTOGIP Plateforme de l’Information Géographique Mutualisée en Aquitaine (PIGMA)
Mise en application
SOLUTION > Fiche 4
Il s’agit d’éviter : - la fraude informatique (modification illégale de fichier), - le détournement de destination - la captation frauduleuse (récupération d’informations protégées) - la perte de données (volontaire ou non) - le vandalisme (des matériels de stockage des données) - les sinistres les plus fréquents tels que les incendies ou l’inondation
Objectifs
Répercussions du concept
Identifier des prestataires informatiques de confiance et experts dans la sécurisation des données
Dans le cadre d’informations mutualisées : définir une stratégie partagée de sécurisation des données qui nécessite de mettre en place un arbitrage (qui peut s’appuyer sur une structure neutre)
Préalables
TOUT SYSTÈME D’INFORMATION DOIT GARANTIR LA SÉCURITÉ DES DONNÉES QUI Y SONT STOCKÉES.
Par sécurité des données, on entend l’ensemble des précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour notamment, empêcher que les données soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès.
Cette sécurité se conçoit pour l’ensemble des processus relatifs à ces données leur création, leur utilisation, leur sauvegarde, leur archivage ou leur destruction et concerne leur confidentialité, leur intégrité, leur authenticité et leur disponibilité
Les moyens de sécurisation des données sont nécessaires avant toute manipulation de données informatiques sensibles donc pour la mise en place de logiciels informatiques, d’échanges de données informatisés entre acteurs, de plateformes collaboratives, d’outils de traçabilité, qui vont tous utiliser des informations qui doivent être protégées.
UTILISATEUR
PLATEFORME
Ges
tio
nn
aire
d
es a
ccès
UTILISATEUR
Sauvegardes sur site et
externalisées
Environnement sécurisé (local fermé, antivirus, système d’accès à la
session par identifiant/mot de p…)
PARTAGE DES BDD, INTERROGE ET/OU SAISIT
Administrateur neutre
Ap
plic
atio
ns
pér
enn
es e
t ré
uti
lisab
les
Serveur pouvant être externalisé
Espaces Utilisateurs
BDD : anonymisation
et chiffrement possible
FLUX ET ACCES SECURISES RENVOYANT DES DONNEES PERSONNALISEES: ou …
Exemple d’architecture sécurisée de partage de données
Sécurisation des données
SOLUTION > Fiche 4
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Distribution /
vente
Verrous techniques et organisationnels
Interventions nécessaires de prestataires externes pour la mise en œuvre Un large éventail d’outils nécessitant d’être adapté au niveau de sécurité des risques auxquels sont
soumis les données
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
Tout système d’information, interne aux entreprises ou partagé, met en œuvre des procédures de sécurisation de ses données Exemple : les logiciels de comptabilité donnent un accès limité pour les secrétaires qui peuvent intégrer les données de facturation mais ne peuvent pas consulter les salaires des salariés.
Applications professionnelles :
Inter Entreprises
Les systèmes bancaires en ligne sont protégés alors que ce sont des outils partagés entre de nombreux utilisateurs, clients de la même banque Un client ne peut pas avoir accès aux données des autres clients Les transferts d’information entre l’ordinateur du client et le système bancaire sont cryptés
Intra Entreprise
Mise en application
SOLUTION > Fiche 5
Positionnement du concept
Déploiement Applications
Description de la méthode
Suivre un produit tout au long de sa conception et de sa commercialisation : Identifier, authentifier, localiser et sécuriser un produit facilement Contrôler les événements passés et leur bon déroulement (sécuriser les flux de matière) Acheminer plus efficacement un produit Collecter automatiquement des informations sur un produit
Répercussion du concept
La traçabilité permet la mise en place de chaînes de contrôle (certification, qualité, origines, variations de stocks). En y ajoutant des capteurs, on peut transformer le produit en « objet intelligent » (cf. fiche « objet intelligent).
Objectif
Préalable – Technologies nécessaires
Une marque, support des informations d’identification et d’authentification (code à barres, encre, puce électronique)
Les outils d’écriture et de lecture des informations sur la marque La standardisation et l’EDI pour récupérer et échanger ces informations Un système central pour référencer et stocker les données d’identification Des outils informatiques de traitement des données pour en tirer des informations
intéressantes pour la profession
La traçabilité consiste à faire circuler et capitaliser les informations d’identification et d’authentification d’un produit, sans rupture sur tout ou partie de son cycle de fabrication et de commercialisation
produit
1. Marquage
Base de gestion des identifiants de
traçabilité
2. Stockage de l’identifiant du produit et de sa description
produit 4. Recherche
des infos sur le produit à partir de l’identifiant lu
3. Livraison
Illustration du concept de traçabilité : Mise en place du suivi d’un produit pendant sa livraison
Traçabilité
SOLUTION > Fiche 5
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Exécution Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Distribution / vente
Verrous techniques et organisationnels
Récupérer des informations réparties entre différents acteurs : Nécessité d’avoir des échanges de données standardisés et une informatisation des acteurs Centraliser la gestion des identifiants uniques de traçabilité
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
> La traçabilité des bovins : l'identification se fait par une boucle plastique agréée posée sur chaque oreille. L'éleveur doit identifier lui-même les bovins nés dans son exploitation. Il doit également enregistrer son animal auprès d’un organisme central qui attribue un passeport unique bovin par bovin.
>> Indisputable Key << Ce projet a permis la conception de prototypes permettant de
tracer le bois depuis la forêt jusqu’à la scierie.
Applications professionnelles :
Intra Entreprise
Ce système permet de tout connaître de la vie de chaque bovin, ce qui apporte une sécurité dans les procédés (à l’achat d’un animal, pour le consommateur final). Ce système existe depuis la crise de la vache folle qui a été un déclencheur. Depuis 2010, des boucles électroniques permettent d’identifier les animaux sans contact, ce qui permet de suivre très facilement leur mouvement dans l’exploitation.
Boucle d’identification
électronique
Chez Rolpin , marquage à l’aide d’une encre adaptée : chaque billon est identifié de façon unique dans l’usine
Prototype Finlandais : Une marque électronique
testée pour un usage forestier. Cette marque est
fixée par martelage de la grume
Un cas d’étude a été mené chez Rolpin : Entre le parc à bois et la dérouleuse, les billons ont été tracés un par un à l’aide d’une encre indélébile. La marque inscrite sur chaque billon a pu être lue à différentes étapes : avant le passage au cubeur pour conserver les caractéristiques du billon avant déroulage pour récupérer les données de rendement du billon La collecte des informations stratégiques a permis la création de tableaux de bord permettant de contrôler la qualité du process en temps réel.
Mise en application
SOLUTION > Fiche 6
Avoir déjà mis en œuvre la traçabilité : c’est une version avancée de la traçabilité car l’objet ne porte pas uniquement son identifiant mais peut également mémoriser d’autres données
La standardisation et l’EDI pour permettre à l’objet de récupérer et de transmettre des informations
Un objet intelligent seul ne vaut rien : il faut déployer une chaîne d’objets intelligents pour les rendre utile. Ex : un camion intelligent, capable de s’identifier à un dépôt intelligent, de charger des marchandises intelligentes….
Positionnement du concept
Déploiement Applications
Description de la méthode
Rendre l’objet autonome pour un certain nombre de tâches sans avoir à utiliser un système d’information tiers
Sécuriser les processus avec la possibilité d’émettre des alertes en cas de problème (vol d’un objet, erreur de manipulation, détection d’un risque d’incendie…)
Répercussion du concept
Les objets intelligents ouvrent de nouvelles possibilités d’innovations comme la mise en place de chaînes d’objets permettant la communication indirecte entre deux objets éloignés.
Objectif
Préalable – Technologies nécessaires
Les objets intelligents sont d’abord des objets : marchandise, équipement, véhicule, site de stockage… Ces objets sont dits « intelligents » car grâce à la technologie, ils sont capables de : mémoriser des informations logistiques (adresse du client final, transporteur autorisé à le charger, date de stockage…), communiquer avec d’autres objets pour avertir de sa présence, contrôler des droits d’accès d’un usager, aider à son traitement et/ou son acheminement… percevoir son environnement (capteurs de température ou de pression et détection des objets voisins), prendre des décisions sur son devenir : choix de sa destination pour le transport, choix de l’étagère où il sera stocké, choix de la ressource de production…
Activation de l’OBJET INTELLIGENT
Logisticien qui programme les activités futures
de l’objet
Moyens de production, de transport, de
stockage
Acteurs associés So
rtie
s En
trées
Contraintes
Déclencheurs « réveil » de l’objet par l’extérieur ou procédure automatique lancée par l’objet
Conditions de communication
Informations mémorisées par l’objet
(état, position..)
Informations externes captées par l’objet
(approche d’un chargeur, T°…) Autres objets
intelligents
mise à jour de l’état
Objets intelligents
>> Mémorisation d’infos extérieures
>> Déclenchement d’actions sur soi-même ou sur un
autre objet
SOLUTION > Fiche 6
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Exécution Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Distribution / vente
Verrous techniques et organisationnels
Communiquer avec l’objet : Nécessité d’avoir des échanges de données standardisés et une informatisation des acteurs
Des technologies encore en développement : des technologies pour rendre les objets intelligents à améliorer les technologies permettant aux objets de communiquer de façon standardisée doivent être fiabilisées
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
>> Les camions intelligents << Les camions sont déjà équipés d’instruments de collecte automatisées de données réglementaires (chronotachygraphe électronique). On peut donc dire que les camions sont déjà intelligents ! Mais ces données n’apportent pas une « vraie » valeur ajoutée à la filière. On peut donc facilement imaginer de les voir s’équiper de technologies avancées : capacité de reconnaître automatiquement les places de dépôt et les bois à charger puis d’acquitter automatiquement le chargement d’adapter automatiquement la pression des pneumatiques en fonction de la qualité de la desserte forestière
Applications potentielles pour la filière bois
Intra Entreprise
Mise en application
SOLUTION > Fiche 7
Tirer la meilleure valeur possible de son portefeuille de coupes de bois sur pied en répondant au mieux à son client (qualité et quantité)
Mieux anticiper les aléas en exploitation forestière (tester virtuellement une nouvelle demande, urgence, incident…)
Réduire le nombre de produits façonnés par chantier (impact sur la logistique, le risque de déclassement, la sur-qualité)
Contrôler a posteriori l’efficacité de son organisation de chantier (comparaison coupe simulée / coupe réelle)
Vérifier la valeur d’un lot de bois avant l’achat
Objectifs
Fonctionnement Le laser : c’est une technologie capable de scanner une placette forestière en 3 dimensions, sur 360°, dans un rayon de 20 mètres. Les logiciels de lecture : ils peuvent « lire » sur les scans en 3D la forme des arbres (diamètres, hauteur totale, flèche, position des branches). Les modèles de qualité du bois : les informations de forme des arbres sont croisées avec des modèles de qualité du bois pour estimer les structures internes de l’arbre (nœuds verts et morts, duramen, élasticité, densité, angle du fil). Les simulateurs de découpe : ils simulent des chantiers virtuels sur les arbres scannés en 3D en tenant compte des cahiers des charges des clients bois. Ils permettent ainsi de tester la pertinence de lancer un plan de production particulier sur une coupe de bois.
Scanner au laser Résultat du scanner
Lecture logicielle des arbres
Modélisation en 3D
Croisement aux modèles de qualité du bois (anatomie)
Stockage des parcelles de bois sur pied scannés
Simulation de découpe virtuelle Ici : Simulation de découpe de bois de structure C16 et C24
Inventaires forestiers par laser
SOLUTION > Fiche 7
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Distribution /
vente
Verrous techniques et organisationnels
Traitement informatique : les logiciels de modélisation de la qualité des bois et de simulation de découpe sont utilisables mais leur qualité doit encore être validée sur le terrain.
Intégration dans le fonctionnement actuel : le LASER est un investissement lourd et son usage est assez coûteux même si les retombées sont conséquentes. LE LASER PEUT ETRE REMPLACE PAR DES INVENTAIRES MANUELS PLUS DETAILLES DANS UN PREMIER TEMPS.
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
Applications professionnelles testées dans la filière bois :
Intra Entreprise
Inter Entreprises
>> Le projet FlexWood << Ce projet européen a permis de tester les outils d’inventaire laser et les logiciels de valorisation des données en Aquitaine. Ces tests ont démontré l’intérêt pour la filière d’avoir des outils permettant de mieux connaître la ressource et d’améliorer les méthodes d’exploitation pour une meilleure anticipation des volumes et des qualités qui seront produits sur chaque coupe.
Répercussions du concept
Les inventaires forestiers réalisés à partir d’un scanner permettent d’anticiper plus efficacement les volumes de bois qui seront exploités. Ils donnent donc accès à une meilleure anticipation de stocks disponibles à venir et donc une planification plus facile des livraisons aux clients.
Acquisition d’un laser ou d’autres outils permettant de mesurer précisément la forme des arbres (mutualisation possible)
Des opérateurs formés à l’utilisation des outils et logiciels
Préalables
Mise en application
SOLUTION > Fiche 8
Positionnement du
concept
Déploiement Applications
Description de la
méthode
L’objectif de la mutualisation est l’optimisation des coûts associés à l’acquisition et l’utilisation d’un moyen : Réduire les coûts d’investissement et les charges fixes de fonctionnement Rationaliser les temps d’activités d’un moyen de production Développer de nouvelles compétences à moindre coût Augmenter le taux d’exploitation d’une ressource Se donner accès à des activités nécessitant un matériel très coûteux Améliorer ses performances par l’accès à des moyens techniques modernes Partager les risques
Objectifs
Répercussions du concept
La mutualisation peut devenir le support de collaboration entre 2 ou plusieurs entreprises ayant besoin du partage de ressources techniques, humaines ou informationnelles. La mutualisation est un pré-requis à la mise en place : des plateformes collaboratives* (données et matériels informatiques partagés) du transbordement* (partage de moyens transport ou de rupture de charge) de la GPA* et de la GMA* (partage d’informations logistiques)
Mise en place d’une stratégie et de règles communes à tous les utilsateurs du moyen mutualisé
Avoir à sa disposition les outils adaptés pour gérer efficacement le partage (plateforme collaborative pour un outil commun, standardisation et EDI pour communiquer entre utilisateurs)
Préalables
La mutualisation des moyens est une mise en commun de moyens répondant à une logique économique de partage des coûts entre plusieurs entreprises utilisatrices. Les moyens mutualisés peuvent être :
des équipements et matériels de production (machine, camion, outils
spécifiques, hangar, silo)
des ressources
des services (comptables, ressources humaines, consultance)
des compétences spécifiques (recrutement d’un expert dans un domaine
particulier, formation partagée)
des données (cartographie, informations stratégiques de filière…)
* Voir la fiche correspondante
Mutualisation des moyens
SOLUTION > Fiche 8
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Intra Entreprise
Distribution / vente
Verrous techniques et organisationnels Rapprocher des entreprises parfois concurrentes Bâtir une vision commune entre les entreprises utilisatrices Définir une méthode d’arbitrage avec des règles partagées entre les parties prenantes et des
engagements fermes de chacune à les respecter
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
> Les CUMA Agricoles : les agriculteurs ont créé un statut permettant de partager des moyens propres afin de faciliter et de développer leur activité économique. Quelques exemples de mutualisation : Du matériel coûteux pour des utilisations ponctuelles (moissonneuse, abatteuse pour entretenir les haies…) Des équipements de stockage collectif des productions Des services de gestion des ressources humaines (service de remplacement des salariés en cas d’accident maladie, décès, congé maternité…) Des GIE pour la gestion commerciale et la gestion des salariés saisonniers
> Le partage de véhicules : des entreprises de la région grenobloise ont décidé de mutualiser leur flotte de véhicules afin d’optimiser leur taux d’utilisation au travers d’un consortium (LiSA) avec le Conseil Général de l’Isère et un prestataire en solutions logistiques.
Applications professionnelles :
>> Et dans la filière bois ? <<
>> Les GIE de transport : GTFAL (Groupement des Transports Forestier d’Alsace et de Lorraine) est une structure qui regroupe 25 transporteurs de bois pour mutualiser : les achats (pneumatiques : gain de 15%, pièces détachéses, huiles, graisses…) les contacts avec l’administration leurs stratégies de gestion interne les études pour la mise en place de la standardisation et de l’EDI leurs stratégies commerciales avec les donneurs d’ordre
>> En Champagne, un exploitant forestier et ses transporteurs ont mutualisé leurs remorques pour permettre une logistique plus flexible : Les camions peuvent échanger leur remorque, pour rendre rentables des transports à longue distance (700km de rayon d’approvisionnement) cf. fiche « transbordement » Les porteurs déchargent directement sur les remorques pour réduire les coûts de rupture de charge
Mise en application
SOLUTION > Fiche 9
Positionnement du
concept
Déploiement Applications
Description de la
méthode
Développer un service attractif pour le client qui réduit les risques et les coûts associés au stockage : Réduire les délais de réapprovisionnement (meilleure réactivité du client et du fournisseur) Réduire chez le fournisseur les stocks dits anticipés (« fabriquer et stocker des produits pour lesquels on n’a pas reçu de commande explicite ») Diminuer voire éliminer les ruptures de stocks chez le client en mettant en place un approvisionnement continu, adapté au besoin du client
Objectifs
Les déclinaisons vers des concepts avancés
VMI (Vendor Managed Inventory) : Le fournisseur gère en autonomie le réapprovisionnement de son client qui transmet en temps réel ses mouvements de stock. Le fournisseur décide des échéances et des quantités de livraisons sans accord préalable du client.
CPFR (Collaborative Planning, Forecasting and Replenishment) : La collaboration est plus poussée >> Client et fournisseur se transmettent également leurs plans de production internes. Client et fournisseur peuvent construire une stratégie commune de production, une prévision des ventes et un planning de distribution.
Définir les méthodes pour communiquer efficacement les mouvements de stocks du client et les capacités d’approvisionnement du fournisseur
↘ Techno associée : Standardisation et EDI OU Plateforme collaborative
Mettre en place un suivi dynamique de l’efficacité des approvisionnements
Préalables
C’est une collaboration logistique entre un fournisseur et un client : le réapprovisionnement est co-géré par les deux partenaires le réapprovisionnement est tiré par la demande
Le principe mis en œuvre :
Client
1) Le client transmet ses mouvements de stocks et le niveau de réapprovisionnement ciblé
2) Le fournisseur transmet ses capacités de fourniture des volumes demandés
3) Si la proposition du fournisseur recoupe le besoin du client une commande est émise
4) La livraison a lieu et la gestion de stock retourne à son fonctionnement classique
1) 2) 3)
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4)
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GESTION CLASSIQUE DE STOCKS
Fournisseur
Gestion partagée des approvisionnements (GPA)
SOLUTION > Fiche 9
Positionnement
Stratégique Tactique
Opérationnel Temps réel
Planification Organisation
Réalisation Contrôle et
suivi
Approvisionnement / Achat
Production Inter Entreprises
Intra Entreprise
Distribution / vente
Echelle de décision Type d’activité Processus impliqué Interne / externe
Carrefour et Coca Cola : En 1998, Carrefour a intégralement délégué le calcul des quantités d’approvisionnement de ses entrepôts en Coca cola à son fournisseur. Cette modification des organisations a pu être mise en place grâce à un système informatique permettant un suivi en temps réel des mouvements de stocks chez Carrefour et le déclenchement à distance du réapprovisionnement par Coca Cola.
Applications professionnelles :
AVANTAGES INCONVENIENTS
Acteurs économiques techniques économiques techniques
Po
ur
le c
lien
t
Moins de stocks inutiles et coûteux
Eviter les ruptures de stocks
Augmenter le taux de service à ses clients
Délais de livraison plus courts (traitement des commandes réduit)
Meilleur taux de rotation des stocks
Logiciel coûteux Risque de manque de confiance envers le fournisseur
Po
ur
le
fou
rnis
seu
r
Augmentation des fréquences de livraison (réduction des coûts par réduction des aléas, lissage des pics et réactivité)
Maitrise des prévisions et adaptation de la production à ces prévisions
Logiciel coûteux Dépendance vis-à-vis du client (attendre son aval pour déclencher la livraison)
Beaucoup d’efforts d'intégration avec le client
Cette méthode a réduit les risques de sur-stockage, a permis de lisser les flux (réductions des pics de commandes) et la réduction des commandes imprévues de dernière minute !
IKEA passe au GPA : IKEA vise la transparence totale avec ses fournisseurs ce qui lui vaut une réputation de meilleur réseau logistique dans la filière bois. IKEA octroie la responsabilité à ses fournisseurs de gérer l’intégralité de son réapprovisionnement en fonction des données de mouvements de stocks transmises. En retour, IKEA suit et leur fait part de leur position dans le classement des délais de livraison et les accompagne afin d’améliorer leurs méthodes logistiques.
>> Et dans la filière bois ? << Une bonne pratique observée : Les scieurs adoptent de plus en plus le réflexe de contacter les fournisseurs pour connaître leur capacité de production avant de passer commande. Cependant, cette pratique est encore compliquée dans un contexte de flux tendu et sans outils adaptés. Il faudrait pouvoir suivre les stocks sur le terrain pour faire des propositions plus fiables en réponse aux demandes des clients.
Mise en application