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Spécialité EVSAN Etudes et évaluation dans le secteur sanitaire et social Master Sciences de la société. En partenariat avec le Master Coss de l’Université Paris I. Responsable : Nicolas DUVOUX Année 2012-2013 Equipe pédagogique : (enseignants) Maïa FANSTEN ; Elsa RAMOS ; Aude BELIARD ; Laurence SIMMAT-DURAND ; Olivier MARTIN ; Franck TEMPORAL ; (professionnels) Cyprien AVENEL (ODAS); Jules DONZELOT (CA-Cergy) ; Matthieu ELGARD (FEHAP). Contact au service de la scolarité : [email protected] Lieu des enseignements : 45 rue des Saints-Pères, 75006 Paris, bâtiment Jacob, 2 e étage.

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Spécialité EVSAN

Etudes et évaluation dans le secteur sanitaire et social

Master Sciences de la société. En partenariat avec le Master Coss de l’Université Paris I.

Responsable : Nicolas DUVOUX

Année 2012-2013

Equipe pédagogique : (enseignants) Maïa FANSTEN ; Elsa RAMOS ; Aude BELIARD ; Laurence SIMMAT-DURAND ; Olivier MARTIN ; Franck TEMPORAL ; (professionnels) Cyprien AVENEL (ODAS); Jules DONZELOT (CA-Cergy) ; Matthieu ELGARD (FEHAP).

Contact au service de la scolarité : [email protected]

Lieu des enseignements : 45 rue des Saints-Pères, 75006 Paris, bâtiment Jacob, 2e étage.  

 

 

 

 

 

 

 

Annuaire des enseignants-chercheurs et thèmes de recherche :

Spécialité EVSAN Paris Descartes

Aude BELIARD (santé, santé mentale, vieillissement) : [email protected]

Nicolas DUVOUX (politiques sociales) : [email protected]

Maïa FANSTEN (santé mentale) : [email protected]

Elsa RAMOS (adolescence, jeunesse, famille) : [email protected]

Franck TEMPORAL (démographie, méthodes quantitatives) : [email protected]

Sociologie d’enquête

Olivier MARTIN (santé, épistémologie) : [email protected]

Laurence SIMMAT-DURAND (santé, addictions, périnatalité) : [email protected]

Professionnels associés :

Cyprien AVENEL (Observatoire Décentralisé de l’Action Sociale) : [email protected]

Jules DONZELOT (Communauté d’agglomération Cergy Pontoise) : [email protected]

Matthieu ELGARD (FEHAP) : [email protected]  

 

 

Documents à remettre au cours de l’année

Septembre :

-­‐ Inscriptions pédagogiques

-­‐ Demande de fiche de dispense d’assiduité (pour les étudiants qui ne peuvent pas assister à certains cours)

-­‐ Demande du formulaire « UE optionnelle »

Octobre :

-­‐ Envoi du document « dépôt du titre de mémoire » aux étudiants via le forum

-­‐ Retour du formulaire « UE optionnelle » au pôle master

Novembre :

-­‐ Retour du document « dépôt du titre de mémoire » au pôle master

Janvier :

-­‐ Début du mois, dépôt du TER auprès du directeur de mémoire.

Février :

Nomination, en concertation avec le directeur de mémoire et le responsable de la formation d'un tuteur professionnel.

Mai :

-­‐ Fin du mois, dépôt du mémoire en 2 exemplaires au pôle master

Juin :

-­‐ Fin du mois voire début juillet, soutenance du mémoire (PV de soutenance à demander au pôle master avant chaque soutenance)

Calendrier universitaire

Pré-rentrée : mardi 4 septembre (amphi X puis salle Y)

CALENDRIER 2012/2013 – DIPLOMES CONCERNES : L3 - master

MOIS

LUNDI

SEPTEMBRE 17 RENTREE MERCREDI 19 24 OCTOBRE 1 8 15 22 29 NOVEMBRE 5 12 19 26 DECEMBRE 3 12ème semaine du 1er semestre 10 semaine de rattrapage 17 24    

vacances de noël

31

JANVIER 7 14 21 28 1ère semaine - 2ème semestre FEVRIER 4 11 18 25 MARS 4 Interruption des cours 11 18 25 AVRIL 1 8 15 22 12ème semaine du 2ème semestre 29

vacances de printemps MAI 6

13 semaine de rattrapage 20 27 JUIN 3 10 17 24 JUILLET 1

 

Emploi du temps Semestre 1 des Masters 2

Emploi du temps EVSAN M2 Semestre 1

Horaires Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

8h

9h

UE 1 Politiques sanitaires et sociales 9h00-12h00

UE 1 Politiques sanitaires et sociales 9h00-12h00

10h

11h

12h

13h

UE 5 Pauvreté et politiques d'insertion 13h00-16h00

UE 1 Méthodes de

l'évaluation, outils, professionnalisation 13h30-

15h30

14h

15h

16h

UE 4 Santé publique 16h30-19h30

17h

18h

19h

   

Emploi du temps Semestre 2 des Masters 2

Emploi du temps EVSAN M2 Semestre 2

Horaires Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

8h

9h

UE 4 Age et vieillissement 9h00-12h00

UE 2 Enjeux européens 9h00-12h00

10h

11h

UE Risques et comportements privés

11h00-13h00

12h

13h UE 1 Méthodes de

l'évaluation, outils, professionnalisation 13h30-

15h30

14h

15h

16h

UE 3 Santé mentale 16h30-19h30

17h

18h

19h

   

Obligations à remplir pour valider le Master

Stage :

Les étudiants doivent réaliser, au cours de la période des deux ans du master, un stage de 3 mois minimum dans une structure (association ; collectivité territoriale ; caisse de sécurité sociale ; mairie ; Centre Communal d’Action Sociale ; fédération, etc.) Les stages ne peuvent excéder 6 mois dans la même structure. Ils font l’objet d’un rapport évalué. Ils doivent être en relation directe avec les recherches menées par les étudiants.

Mémoire :

Un mémoire de recherche est à rendre chaque année. A la fin du M1, le mémoire fait environ une soixantaine de pages. Il doit comporter de premiers éléments empiriques. A la fin du M2, le mémoire fait environ un centaine de pages. Il doit reposer sur une enquête empirique, enquête elle-même adossée à un questionnement en relation avec les concepts et notions mobilisées dans le cadre des enseignements. Chaque mémoire fait l’objet d’une direction par un enseignant de l’équipe pédagogique du Master. A la fin du M1, le mémoire fait l’objet d’une évaluation par le directeur. A la fin du M2, le mémoire est soutenu en présence d’au moins deux évaluateurs, le directeur, un autre enseignant. Il est possible d’associer un professionnel (référent du stagiaire dans la structure où a été réalisé le stage par exemple) à la soutenance. Il est possible et même souhaitable mais non obligatoire pour les étudiants d’articuler le mémoire de recherche et le stage effectué.

A chaque fin du premier semestre de M1 et de M2, un TER faisant le point sur l’avancement de la réflexion, la construction de l’objet d’études et l’organisation de l’enquête et de la rédaction du master est remis au directeur et évalué.

Enquête :

Elsa RAMOS, en collaboration avec Aude BELIARD/Franck TEMPORAL assurent, dans le cadre de l’UE de méthodes de M1 (S1 et S2) une formation à l’enquête par l’enquête. La

participation à cette UE est un des points forts de la spécialité EVSAN. L’investissement des étudiants dans cette démarche collective est tout à fait décisive.

Assiduité :

L’assiduité aux cours est obligatoire et contrôlée. Elle fait partie intrinsèque des exigences pédagogiques que les étudiants doivent remplir. Une demande de dispense d’assiduité peut être faite au début de l’année. Elle est une formalité indispensable pour justifier l’absence à certains cours pour des raisons professionnelles.

UE et ECUE :

Les quatre semestres de la spécialité doivent être effectués en 3 ans. Toute UE validée est conservée « à vie ». Les éléments à l’intérieur des UE sont conservés 2 ans.

Relations avec l’Université Paris I :

Pour les M2, le 1er semestre comporte un ensemble d’enseignements réalisés par des enseignants du Master COSS de Paris I avec lequel la spécialité est en partie mutualisée. Les informations sur les horaires ; programmes et modalités d’évaluation des enseignements sont à vérifier auprès de Madame Jolivet-Roche. La nomination, au sein de la promo, d’un « délégué » pour assurer la communication avec Madame Jolivet-Roche est fortement recommandée.

Les modalités d’évaluation des UE dirigés par des enseignants de Paris I sont laissées à la discrétion de ces enseignants. Il est vivement recommandé aux étudiants de se tenir informés auprès des enseignants de ces modalités d’évaluation.

Offres de stage :

Des offres de stage sont régulièrement transmises aux étudiants. Ceux-ci sont invités à se connecter au site Réseau pro de l’Université sur lequel des offres et informations leur sont envoyées.

Adresse du site : http://reseaupro.parisdescartes.fr/index.php/orientation

L’université ne peut s’engager à trouver un stage aux étudiants. Par contre, les modalités de recherche et de réalisation des stages doivent faire l’objet d’une concertation avec le directeur du mémoire pour vérifier l’adéquation des missions avec les recherches engagées dans le cadre du mémoire.  

 

Présence d’intervenants professionnels :

Des professionnels sont régulièrement invités à participer à des enseignements. Une partie des UE « Outils » en M2 sont assurés directement par un professionnel. Par ailleurs, des professionnels travaillant dans différents secteurs des politiques sociales sont associés à l’équipe pédagogique et au « réseau » élargi des enseignants de la spécialité. Les étudiants souhaitant rencontrer des professionnels peuvent faire part de leurs souhaits. Les enseignants s’efforceront, dans la mesure du possible, de répondre à ces demandes. Dans les enseignements assurés par les professionnels comme dans les autres, une attitude impliquée, active et respectueuse est attendue de la part des étudiants.  

 

 

 

Cours

Master 1

Cours annuels

L’enquête qualitative, vendredi de 15h30 à 17h30 toute l'année

Elsa Ramos

Cet enseignement comprend la réalisation d’une enquête menée par entretiens. Dans une première phase du travail, la problématique est élaborée avec les étudiants ainsi que le guide d’entretien. Une première vague d’entretiens est menée, chacun des étudiants devant réaliser un entretien et le retranscrire. Après un premier travail d’analyse, une deuxième vague d’entretiens se déroule. Les analyses sont mises en forme au sein d’un mémoire d’enquête.

-­‐ L’enquête se fait en collaboration avec un partenaire publique

- Le module se déroule avec une alternance TD en salle et étude sur le terrain

- en salle se font, d’une part, les apports de connaissance sur le thème étudié et, d’autre part, sur les outils et méthodes d’enquête

- Les étudiants travaillent individuellement en groupe

- Le résultat de leur travail est formalisé dans un mémoire d’enquête (collectif)

- Ce mémoire donne lieu à une soutenance et fait partie de la validation de leur Master.

- Les résultats de l’enquête sont présentés aux acteurs partenaires

L'enquête quantitative, Franck Temporal

Ce cours d’enquête quantitative étudiera les différentes étapes d’une recherche quantitative en sciences sociales : de la définition de la problématique, des grands principes de collecte de données, du travail de conception d’enquête et de construction de questionnaires jusqu’à la saisie et l’analyse statistique des données, à la mise en forme des résultats et à leur interprétation.

Ce cours réparti sur les deux semestres universitaires vise à présenter les principales étapes d’une enquête quantitative par questionnaire : de la conception à l’analyse.

A la fin du 1er semestre, les étudiants mettent en pratique les savoirs théoriques acquis lors de la formation en réalisant un questionnaire sur une thématique défini avec l’équipe pédagogique et avec les partenaires institutionnels du master. Cette thématique est la même que pour l’enquête qualitative afin que les étudiants puisse apprécier la complémentarité de chacune des approches.

Après la collecte sur le terrain, le second semestre est plus spécifiquement consacré à la saisie, à l’apurement et à la préparation des données avant les analyses statistiques appliquées sur ordinateur (SPSS).

A l’issue de la formation, les étudiants présentent oralement les résultats de leurs travaux quantitatifs et qualitatifs aux partenaires institutionnels lors d’une journée de restitution.

Cours semestriels, S1

UE 2 : Anglais [ANGL]  

 

UE obligatoire ; 24h de TD ; Coef = 5 ; ECTS = 5. Nombre de groupes : 2 Enseignant responsable : Lily Robert-Foley Enseignants : Lily Robert-Foley

Ce cours d’anglais vise a ameliorer les compe tences pour lire des textes, notamment les textes de la presse e crite (actualite s sociales et politiques) et les textes produits par les chercheurs ou praticiens de la sociologie. Il vise e galement a ameliorer les capacite s en expression e crite et orale.

UE 3 : Outils de la recherche et de l'application 1 :

Recherche bibliographique et veille [ORA1]  

 

§  Recherche bibliographique et veille

responsable : Laurence Simmat-Durand Nombre de groupes : 2 Enseignant : Laurence Simmat-Durand

La recherche de documentation scientifique fait partie inte grante du travail d'enque te en sociologie et la mai trise des outils de veille documentaire est par conse quent indispensable. Les principales bases de donne es utilise es dans notre champ disciplinaire, mais e galement celles de me decine ou de psychologie par exemple seront explore es afin d'en comprendre le fonctionnement et les spe cificite s. La maitrise d'au moins un logiciel de gestion des donne es bibliographiques est un comple ment incontournable de cette activite de documentation afin de disposer instantane ment des ressources ne cessaires a la re daction des articles, rapports, me moires et de pouvoir les formater selon des demandes institutionnelles. Enfin, la mise en place d'une veille sur les sujets abordes par exemple pour le me moire est un outil efficace pour se tenir informe des dernie res publications. La mai trise de tous ces outils sera aborde e en lien etroit avec les sujets de me moire de chaque etudiant afin de favoriser leur utilisation imme diate dans le cadre des trvaux de recherche du cursus.

UE La famille dans une socie te d'individus [INDI]  

§  Le couple a l’e preuve (12h), Francois de Singly

Se mettre en couple, en sortir, e tre en couple et vivre seul... On observe une complexification des trajectoires conjugales, he terosexuelles et homosexuelles. Les femmes et les hommes sont tiraille s entre l’aspiration a la liberte et la recherche, entre l’affirmation de son identite sexue e et la revendication de l’e galite. Comment parviennent-ils a trouver un certain e quilibre ? Comment articulent-ils temps communs et temps a soi, le devoir d’e tre ensemble et le droit d’etre chez soi ? Comment le couple se maintient-il, ou non, dans les turbulences des existences personnelles ? Comment le couple parental se maintient-il, ou non, apres la se paration du couple conjugal, respecte-t-il la norme de cette dissociation ? Comment s’ope re la se paration, comment devient-on « ex » ?...  

§  Enfance, adolescence, jeunesse et processus d’autonomisation (12h), Elsa Ramos

En grandissant, le jeune construit progressivement un monde a soi. Ce monde s’inscrit dans un espace parental et plus largement dans un monde contro le par les adultes. En grande partie, l’aspiration a l’autonomie est a ne gocier dans la cohabitation avec les parents, une cohabitation a trois dimensions : des territoires personnels, des re gles parentales, des moments de convivialite familiale ou les relations peuvent se de cliner sur un mode plus e galitaire. Comment se construit un chez-soi chez ses parents aux diffe rents a ges ? La

scolarite de l’enfant est aussi sous surveillance parentale. Dans les normes educatives parentales contemporaines, comment se pose le paradoxe de l’injonction a la re ussite scolaire et de celui de l’e panouissement de l’enfant ? Quelles est la place du groupe de pairs dans ce processus ? Et qu’en est-il pour des jeunes qui ont plusieurs chez-soi : les enfants de parents se pares ? Ou bien encore ceux qui ont ve cus plusieurs domiciles : la maison des parents, les familles d’accueil, les foyers ? Et quid de l’entre e dans la vie adulte pour les jeunes gens qui vivent chez leurs parents et ceux qui en institution doivent partir le jour de leurs 18 ans ?  

§  Mobilite s et familles immigre es (12h), Elsa Ramos

La mobilite introduit de la discontinuite entre plusieurs espaces de vie: «ici» et «la -bas». Le «la -bas» des parents est celui de leur lieu de naissance et du ve cu de leur jeunesse. Le « la -bas » des enfants est celui de la famille, des « origines » qu’ils connaissent parfois bien mal. Le « ici » des parents est celui du travail, souvent pense comme provisoire et qui se re ve le dans la plupart durable. Le « ici » des enfants est celui de l’e cole, des copains, de re fe rences diffe rentes de celles acquises en famille. Les uns comme les autres ont des espaces de re ferences multiples et peuvent se construire une identite « a la carte » : ils piochent ce qui fait sens pour eux. Plusieurs configuration sont possible : se sentir « ni d’ici, ni de la -bas », « et d’ici et de la -bas, « d’ici ou de la -bas ». Dans ces contextes, comment s’exprime la tension entre des re fe rences plus traditionnelles et d’autres plus individualistes ? Quelle est la place de l’autorite familiale ? Comment interviennent les de finitions de genre? Selon l’INSEE, les immigre s sont davantage affectes par le cho mage. Ils occupent plus souvent des postes d’ouvriers ou d’employe s, notamment non qualifie s. Quelles sont les attentes scolaires de ces parents pour leurs enfants ? Se distinguent-elles de celles des Francais d’origine de me me condition sociale ?  

§  L’imaginaire de la famille dans le monde contemporain (12h), Francois de Singly

Dans les socie tes contemporaines, la famille est d’abord un imaginaire lie a l’ide al de l’amour. La rencontre amoureuse, les e volutions de la famille, les e volutions de l’individu au cours de son installation familiale font l’objet de nombreuses repre sentations. Cet enseignement vise a aborder la famille par le biais de supports originaux comme les films, les se ries te le visees pour comprendre la signification sociologique de l’imaginaire de la famille.  

 

“Egalité  et  inégalités  dans  et  entre  les  familles”    

§  Les ine galites sociales a l’inte rieur et entre les familles (12h), Christophe Giraud

Cet enseignement vise a interroger le lien entre famille et milieu social. La famille est au cœur de la reproduction sociale. Par le mariage, par l’e ducation des enfants, les familles orientent tre s fortement le destin social des individus, en restreignent les possibilite s de mobilite . Si les familles sont ge ne ralement ancre es dans un milieu social de termine (« familles populaires », « familles ouvrie res »...), le de veloppement des carrie res professionnelles fe minines conduit parfois a rendre difficile l’identification d’une famille a un milieu social. Certains types de familles, comme les familles monoparentales, sont plus touche es par la pre carite et la pauvrete . Nous nous inte resserons donc aux ine galites de ressources entre les familles et a leur reproduction en fonction du milieu social ainsi qu’au sentiment de justice ou d’injustice perc u par les individus.  

§  Hommes et femmes : les nouvelles frontie res de l'ine galite dans le monde du travail (12h), Margaret Maruani

L’evolution des conditions de travail et d’emploi (fe minisation, tertiarisation, precarisation, de veloppement des horaires atypiques) ainsi que les transformations de la famille et des relations entre hommes et femmes posent le proble me du cumul et des tensions entre les diffe rents temps sociaux - temps personnel, temps parental, temps familial, temps de travail professionnel.

Cet enseignement propose d’analyser ces diffe rents phe nomenes en regardant la facon dont les frontie res de l’ine galite entre hommes et femmes se reconstruisent dans le monde du travail. Il propose un panorama de la place compare e des hommes et des femmes sur le marche du travail en France et en Europe : evolution de l'activite , du travail, de l'emploi, du cho mage, de l'e ducation et de la formation; ine galites entre hommes et femmes en matie re de salaires, de carrie res, de formes d'emplois, de temps de travail professionnel et domestique ; construction sociale du genre des qualifications et des professions ; analyse des mecanismes de se gregation et de concentration des emplois

fe minins ; lecture critique des politiques dites « conciliation » entre vie familiale et activite professionnelle.

§  Ge ne rations et filiation : continuite s et discontinuite s (12h), Anne Gotman

La question des relations familiales est a penser aussi dans un temps long, celui des ge ne rations. Les relations entre ge ne rations e voluent. L’he ritage est un des indicateurs de cette e volution et l’individu est pris dans une tension : e tre de signe comme he ritier et aspirer a choisir ses propres attachements. Une autre tension est celle du rejet du « devoir familial » et notamment dans la prise en charge des parents vieillissants et du devoir d’entraide et de solidarite familiale. Le vieillissement actuel de la population apporte aussi de nouvelles donne es, celle d’une ne cessite toujours plus grande de la prise en charge des personnes a ge es

de pendantes : l’intervention publique, et aussi celle de professionnels de sante et d’aides a domicile s’introduisent dans la sphe re familiale impliquant des changements de rapports a la famille. Et qu’en est-il de la question des ge ne rations dans des contextes d’adoption et aussi de procre ations medicalement assistees qui posent la question de la continuite des ge ne rations dans un mode le encore fortement marque par l’importance de la filiation biologique ?

§  Domination, pouvoir et violence dans la famille (12h), Danilo Martuccelli

La question des relations familiales est aussi a penser dans le cadre d’une sociologie du conflit, d’autant plus que les changements survenus au sein de la famille et de la socie te ont modifie en profondeur la nature des rapports de force: empowerment des femmes, augmentation du pouvoir des nouvelles ge ne rations, transformation des repre sentations du masculin, crise du patriarcat, changement dans la legislation... Ces changements ont donne lieu a des the orisations diverses, qui seront pre sentees dans le cours en privile giant trois mode les d’interpre tation : la domination (et ses divers me canismes de consentement), le pouvoir (et la pluralite des figures asyme triques possibles entre acteurs), enfin, la violence (comme expression de la part non institutionnalisable de la famille)

UE Sante : savoirs et professions [SASP] Responsable Stéphanie Toutain  

§  De mographie des professions de sante (16h), Ste phanie Toutain

La situation de mographique actuelle des professions de sante presente des caracte ristiques paradoxales lie es a l’existence d’une densite medicale jamais atteinte jusqu’alors, et a l’apparition de fortes disparite s ge ographiques. L’inquie tude des professionnels de sante confronte s a des conditions d’exercice difficiles se trouve amplifie e par les projections de mographiques faisant apparaitre des risques de pe nuries ge ographiques et disciplinaires au cours des prochaines anne es. Ce cours propose un examen des sources de donne es sur les professionnels de sante ainsi que l’e tude de la de mographie me dicale des professions de sante . Un e clairage particulier sera apporte a la fe minisation et au vieillissement des professions de sante .  

§  Sociologie de la sante et de la maladie : savoirs, ro les, professions (16h), Mai a Fansten

Cet enseignement propose d’initier aux enjeux et aux spe cificite s du regard sociologique et anthropologique sur la sante et la maladie. Il s’organise selon deux axes principaux : une sociologie des savoirs qui interroge les connaissances et les cate gories relatives a la sante et a la maladie; une sociologie des professions de sante qui interroge les acteurs, leurs communaute s et leurs institutions. Aussi

nous inte resserons- nous aux savoirs et aux normes relatifs au normal et au pathologique ainsi qu’aux aux articulations entre pathologies, de viances et souffrances Nous aborderons ensuite la question des professions de soin en interrogeant les ro les, les interactions et les dynamiques professionnelles du monde de la sante . Les enjeux the oriques seront e claire s par des e tudes de cas, des questionnements me thodologiques et des proble mes d’actualite.  

§  Les « profanes » dans le domaine de la sante : pratiques, savoirs, decisions (16h), Aude Be liard

De la de shospitalisation des malades mentaux au maintien a domicile des personnes a ge es, les politiques publiques tendent re cemment a prendre en compte davantage les « proches » mais aussi a s’appuyer sur les « solidarite s privees » pour la prise en charge des personnes malades, handicape es ou de pendantes. A partir d’enque tes sociologiques et anthropologiques, cet enseignement de crit l’expe rience des « profanes » dans le domaine de la sante , c’est-a -dire des personnes confronte es a un proble me de sante pour elles-memes ou leur entourage non professionnel. Trois dimensions seront aborde es : une dimension pratique (la production profane de sante et de soins, avec ses contraintes materielles, financie res et temporelles, qui s’articulent avec le recours – ou non – a des professionnels) ; une dimension cognitive (les cate gories par lesquelles les personnes pensent et de crivent les proble mes rencontre s) ; les enjeux de de cision (les processus par lesquels certaines personnes sont construites comme incapables de de cider pour elles-memes et d’autres comme le gitimes pour de cider a leur place).

�UE Sante , individu, famille [IFSA] Semestre d’automne

Responsable : Olivier Martin  

§  L’individu face a la maladie (18h), Olivier Martin, Jeudi 13h30-15h30 pendant 9 semaines

Le cours propose une introduction a la sociologie de la maladie en se focalisant tout particulie rement sur sociologie de l’individu dans ses rapports a la sante , aux institutions medicales et aux savoirs me dicaux : y seront notamment discute s des travaux abordant la question des ruptures biographiques suite a une maladie, du maintien ou de la reconque te de soi face aux actes me dicaux technicise s et routinise s, des relations entre malades et the rapeutes, des tensions des tensions entre choix individuel et de cision me dicale collective.

§ Sociologie de la reproduction et de la sante pe rinatale (18h), Laurence Simmat-Durand, Jeudi 15h30-17h30 pendant 9 semaines

Les dernie res de cennies ont vu des modifications profondes de la procre ation humaine, que ce soit par sa mai trise par les couples, sa me dicalisation, les rede finitions du projet d'enfant et du statut du foetus. Les textes d'auteurs contemporains permettront d'aborder les questions d'avortement (Boltanski), de procre ation medicalement assiste e (Tain) et toutes les nouvelles fac ons de faire des enfants (Pulman). La sante de la me re et de l'enfant reste ne anmoins une question pre occupante dans de nombreux pays pauvres, contrastant avec cet enfant pre cieux. Les niveaux de mortalite maternelle sont tre s variables dans le monde mais des causes souvent proches. Les de ce s inattendus de nouveau- ne s en France comme les questions e thiques sur la re animation ne onatale montrent l'actualite de ces questions.

§  Sociologie de la mort et prise en charge de la fin de vie (12h), Annick Decoux (3 seances de 4h en de but de semestre : les jeudis 22, 29 septembre et 6 octobre de 13h30 a 17h30)

Croyances et pratiques rituelles face a la mort ; la mort dans les premie res socie tes et les grandes fonctions des rituels fune raires. L’e volution des attitudes dans l’Occident chre tien. La mort aujourd’hui : le de ni de mort et le mode le de la « mort accident » ; les conduites fune raires contemporaines.

La fin de vie : accompagnement et soins palliatifs. La mortalite moderne : medecine palliative, questionnement e thique, re alisations et enjeux socio-economiques.

Le deuil : approches sociologique et psychologique. Le deuil social et ses significations : le travail de deuil « normal », les deuils « complique s », les deuils « pathologiques ».

Cours semestriels, S2

UE Famille, institutions et lien social

§  Les politiques familiales en France et en Europe (12h), Nicolas Duvoux Cet enseignement a pour vocation de pre senter l’histoire des politiques familiales en France et en Europe. Il s’agit de montrer comment la famille est re gulee politiquement et de re pondre aux questions suivantes : comment sommes-nous passes du soutien a un mode le de famille a un soutien a la pluralite des configurations familiales ? Quelles sont les diffe rences entre les diffe rents pays europe ens ? Quelle voie de re orientation des politiques familiales est aujourd’hui

envisage e ? Un ensemble de repe res indispensable pour comprendre la fac on dont la famille est aujourd’hui produite.

§    Contro ler la famille : culture, pauvrete et reproduction sociale (12h), Nicolas Duvoux

La famille est une institution sur laquelle la vigilance de l’Etat a, dans la modernite , toujours e te forte. Les familles vulne rables sont percues comme productrices de cultures de viantes. Cet enseignement e tudiera comment la famille a e te contro le e par les institutions. Les me canismes de de veloppement d’une culture de la pauvrete dans la famille seront mis a jour ainsi que les re ponses politiques qui visent a y repondre. La relation entre familles modestes, Etat et ecole seront au cœur de cet enseignement.

§    La famille dans la trame institutionnelle de la modernite (12h), Danilo Martuccelli

Il est difficile de comprendre les formes et les fonctions de la famille contemporaine sans les mettre en relation avec la trame institutionnelle e largie de la socie te moderne. En effet, la famille est indissociable de ses liens avec d’autres institutions. Dans ce cours, et apre s une re flexion d’ensemble sur l’actualite du projet de l’individualisme institutionnel, trois grandes articulations institutionnelles seront aborde es, en partant notamment des experiences des individus. D’abord, le lien entre e cole et famille. Ensuite, le rapport entre la famille et les e volutions urbaines. Enfin, les relations entre la famille et la gestion des diffe rents temps sociaux.

§  Me thodologie : la famille saisie par les institutions (12h), collectif

UE Sante : protection, de terminants et sante mentale [ASPP]

Cet enseignement assure en commun par les enseignants du master et des intervenants exte rieurs abordera la posture de l’enque te aupre s de familles prises en charge par des institutions diverses : associations, structures de mediation, de placement, etc. Quelles me thodes utiliser pour aborder la famille dans ses diffe rents contextes ? Quelles questions le chercheur doit-il se poser quand il rentre en contact avec les familles et les institutions ?

Les systemes de sante en perspective compare e (18h), Nicolas Duvoux, les jeudis 8h30-10h30

Il s’agit d’abord de resituer les syste mes de sante dans le cadre d’analyse des typologies d’Etat-providence et des enjeux communs qui leur sont pose s : globalisation e conomique, transformation sociode mographiques, arrive e a maturite des systemes. On ressaisira les e le ments de contexte (e conomique, de mographique, socie tal, politique) qui ont fortement change depuis la fin des annees 1970 et ont remis en cause les compromis de l’apre s-guerre. Il s’agit ensuite de voir combien les re actions a ces enjeux communs sont diffe rentes selon les conceptions et les configurations institutionnelles de chaque syste me.

Dans un second temps, on analysera les re formes des politiques de sante en fonction des grands re gimes d’Etat-providence auxquels ils se rattachent. Les modes de financement, d’organisation et de gouvernance des syste mes de sante sont tre s diffe rents selon les pays. Ils produisent des re sultats tre s diffe rencie s en termes sanitaires et d’ine galites. On s’attachera a mettre en e vidence les enjeux des re formes visant a la re organisation institutionnelle et administrative du syste me de sante ; sur le degre et les parametres du financement. Les trajectoires de re forme des syste mes de sante des pays europe ens seront e tudiees.

Bibliographie et lectures :

Ce cours s’appuiera, pour sa premie re partie sur l’ouvrage classique de G. Esping-Andersen, Les trois mondes de l’Etat- providence, Paris, PUF, 1999 ainsi que sur les synthe ses plus re centes de Bruno Palier et Louis-Charles Viossat, Politiques sociales et mondialisation, Paris, e ditions Futuribles, 2001 ainsi que sur l’ouvrage e dite par Christine Daniel et Bruno Palier, La protection sociale en Europe, Le temps des re formes, Paris: La Documentation Franc aise, 2001.

Pour la seconde partie, il s’appuiera sur l’ouvrage de Bruno Palier, Les re formes du systeme de sante, Paris, PUF, « Que sais- je ? », nvelle e d. 2009 et Patrick Hassenteufel, Bruno Palier, « Comparing Health insurance reforms in bismarckian countries Towards neo-bismarckian health care states ? » ; Social Policy and Administration, vol. 41, n°6, p. 574-596, 2007. On consultera avec profit le n° de la revue Regards croise s sur l’economie, intitule « Au chevet de la sante . Quel diagnostic ? Quelles re formes ?», n°5, avril 2009.

§  Inegalites de sante (18h), Laurence Simmat-Durand, les jeudis 10h30-12h30

Les travaux sur les ine galites de sante , entre homme et femme, entre milieux sociaux, aboutissent a des explications en termes de variables individuelles, de valeurs, de normes, de comportements qui engagent la responsabilite personnelle et des variables structurelles, en termes de condition de vie des groupes sociaux, qui entrai nent une responsabilite sociale. La sante est une expe rience variable au

sein de la population. Dans les facteurs de diffe rence de morbidite et de mortalite, on peut compter les facteurs sociaux, mais aussi environnementaux et comportementaux (climat, pollution aujourd'hui, densite de population, mode d'alimentation) ou encore des facteurs ge ne tiques, qui cre ent des ine galites devant la maladie et la mort. Apre s une perspective historique pour de terminer si on observe une re duction ou aggravation des ine galites, on abordera les mecanismes qui peuvent expliquer les ine galites sociales devant la sante et les de terminants actuels : les comportements l'environnement social, le contro le de son existence et l'inte gration sociale, les de terminants psychologiques (estime de soi). La place des addictions sera ensuite aborde e, en particulier les consommations d'alcool et de tabac, mais aussi de produits illicites ou de medicaments psychotropes, largement mises en cause dans la persistance des inegalites de sante selon les milieux sociaux.

Nicolas Duvoux, UE5, Risques et comportements privés

Cet enseignement vise à assurer aux étudiants une compréhension en matière de comportements privés et une capacité à les articuler avec la notion de risque social au cœur des politiques sociales. Les enjeux centraux, descriptifs et idéologiques, de la littérature sur la « société du risque » seront mis à l'épreuve d'une réflexion, par les étudiants, sur des domaines et objets précis.

Outils de la recherche et de l'application 3 :

Concevoir des projets et re pondre a des appels

d’offre [ORA3]

M1 – Semestre de printemps (S2)  

 

UE obligatoire ; 24h de TD ; Coef = 2 ; ECTS = 2 Enseignante responsable : Severine Dessajan Nombre de groupes : 2 Enseignante : Se verine Dessajan

Cet enseignement propose une formation a la logique et a la pratique des appels d’offre. Une part essentielle des recherches et des e tudes, dans les organismes prives (socie tes d’e tudes, associations...) comme publics (CNRS, Universite s, Etablissements scientifiques), est re alisee par appel d’offre. Cet enseignement permet de se familiariser avec les diffe rentes e tapes des proce dures d’appel d’offre : de la conception d’un cahier des charges (formalisation d’un objet scientifique) au travail de re ponse (re daction d’un projet scientifique, constitution

d’equipe, recherche de partenariats, re alisation de planning et e laboration de budget...). A ce travail de conception puis de re ponse, s’ajoute un retour re flexif par evaluation des projets. Les e tudiants sont initie s a ces savoir-faire a l’aide d’etudes de cas (exercices) et de mises en situation pratique : ils de couvrent le travail de conception, puis celui de re ponse et enfin celui d’expertise (e valuation) des re ponses. Des interventions de professionnels viennent comple ter la formation pratique.

Master 2

Cours annuel:

Méthodes de l'évaluation, outils, professionnalisation

Jules Donzelot

Semestre 1 et 2 : tous les jeudis de 13h30 à 15h30

Ce séminaire vise l’acquisition de compétences théoriques et pratiques en matière d’évaluation des politiques publiques et autres "outils" indispensables pour une intégration professionnelle rapide et efficace à la sortie du Master.

Les cours mêleront des enseignements théoriques sur les concepts associés au champ de l’évaluation (référentiel d’évaluation, critères de jugement, questions évaluatives, indicateurs de réussite, etc.) et des exercices pratiques facilitant l’acquisition des compétences de base en la matière.

Au-delà des méthodes de l’évaluation, ce séminaire se donne aussi pour ambition de servir de plateforme d’échanges entre les étudiants sur leur stage et les difficultés méthodologiques qu’ils sont susceptibles d’y rencontrer, ainsi que sur leur projet professionnel.

Semestre 1:

UE "Santé publique et protection contre la maladie :

Aude Béliard

Cet enseignement prépare à l’analyse des problèmes de santé publique, à la conception et à la conduite de plans d’action et de projets, notamment dans le domaine de la prévention. D’une part, il donne des repères sur l’organisation du système de soins français (structures et enjeux de financement). D’autre part, la réflexion sur des cas concrets et la lecture d’enquêtes sociologiques permet de situer les enjeux sociaux, institutionnels et professionnels de la construction des problèmes de santé publique, de la mise en œuvre des politiques de santé et de leur évaluation.

UE Politiques de l'emploi et insertion

Enseignants :

Jacques Bouchoux (économie et sociologie) [[email protected]]

Jérôme Gautié (économie) [[email protected]]

Jean-Luc Outin (économie) [[email protected]]

Horaires : vendredi (9h30-12h30 et 13h30-16h30), au premier semestre

L’objet de ce module est de présenter les politiques de l’emploi et d’insertion en France en insistant plus particulièrement sur leur mise en œuvre (notamment au niveau local) et leur évaluation. Cette présentation s’inscrit cependant dans un cadre plus large, permettant de resituer ces politiques dans une perspective historique et comparative (avec quelques éclairages ponctuels sur des expériences étrangères). Le module se décline en trois sous-modules : « politiques de l’emploi » (responsable Jérôme Gautié), « insertion et accès aux droits sociaux » (responsable Jean-Luc Outin), et « évaluation » (responsable Jacques Bouchoux »). Outre les enseignants, interviennent aussi de nombreux professionnels des domaines abordés.

Semestre 2

UE Santé publique et santé mentale (24h)

Maïa Fansten

Horaire Le jeudi de 16h à 18h ou de 16h à 19h Semestre 2

Présentation : Santé et santé mentale sont deux entités de moins en moins distinctes dans le monde contemporain qui assimile la santé au bien-être, dans ses dimensions physiques, psychiques et sociales. Dans ce cadre là, la santé mentale ne se réduit plus au seul champ de la psychiatrie mais se trouve aux cœur des questions de santé publique comme en témoignent le succès de catégories à la frontière du psychique, du physique et du social (handicap, addiction, risques psycho-sociaux, par exemple). Ce cours s'intéresse aux articulations entre souffrance psychique, norme et société, aux liens entre pathologies individuelles et collectives. Nous reviendrons dans un premier temps sur les évolutions et l'extension du champ de la santé mentale, pour nous intéresser ensuite aux enjeux théoriques et méthodologiques d’une sociologie ou d’une anthropologie de la santé mentale et pour finir, nous à certains "troubles" de l'individu contemporain. En complément du cours, un certain nombre de séances seront animées par des professionnels oeuvrant dans ce domaine.

Cours "Ages & vieillissement"

Mathieu Elgard

Horaire: le jeudi de 9h30 à 12h30 au Semestre 2

Présentation: "Le cours vise à explorer l'impact du vieillissement sur nos sociétés et sur l'organisation des âges de la vie. En analysant les réalités démographiques à l'origine du phénomène depuis deux siècles et demi, en faisant l'histoire des représentations culturelles et politiques qui l'ont accompagné, il s'agit d'abord de dissiper certaines confusions autour de la notion de vieillissement et d'en distinguer les multiples dimensions, notamment individuelles et collectives. Leur réinscription dans un contexte sociopolitique de crise de l'Etat protecteur et de "déstandardisation" des vies individuelles permet ensuite de réinterroger - au regard des politiques publiques et des changements sociaux - certaines problématiques contemporaines liées à l'avancée en âge : retraite et emploi, dépendance, maladie d'Alzheimer, solidarités entre les générations, ou encore les rapports entre âge et politique. Une perspective comparative doit enfin dégager des spécificités du cas français (par rapport notamment aux Etats-Unis et au Japon) et les caractères distinctifs des sociétés modernes (par comparaison avec l'exemple de sociétés d'Afrique de l'Est)."

Cours « Enjeux Européens »

Nicolas Duvoux

Samedi 9h - 13h

Cet enseignement se propose d'aborder les thèses fondamentales de la littérature sur la comparaison des modèles sociaux européens. Les ttravaux d'Esping-Andersen seront au cœur de la présentation de l'analyse néo-institutionnaliste de la protection sociale. Ces réflexions permettront de comprendre les grands enjeux contemporains en matière de financement, d'organisation, d'efficacité de la protection sociale ainsi que les travaux sociologiques qui prolongent, poursuivent ou éclairent ces travaux dans de multiples dimensions et de nombreux domaines.