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ÉTUDIANT .fr BACHELOR.INSEEC.COM 63 BOULEVARD EXELMANS 75016 PARIS • 01 42 09 65 64 ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR TECHNIQUE PRIVÉ ÉCOLE DE COMMERCE POST-BAC EN 3 ANS 6 CAMPUS D’EXCEPTION Paris Bordeaux Lyon Chambéry Londres San Francisco 20 SPÉCIALISATIONS ALTERNANCE POSSIBLE EN 3 E ANNÉE PROCHAINES RENTRÉES : FÉVRIER & SEPTEMBRE Et maintenant, il faut choisir Depuis le 22 janvier, vous pouvez formuler vos vœux en ligne. Mais c’est aussi l’heure d’aller au contact ! Salons, discussions, journées portes ouvertes : partez à la rencontre des formations et de ceux qui les vivent. SPÉCIAL PARCOURSUP PRATIQUE P. 3 SÉLECTION P. 5 Ces cursus pris d’assaut ALTERNATIVE P. 6 Choisir son école en direct Conseils pour mettre toutes les chances de son côté

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Page 1: SPÉCIAL PARCOURSUP Et maintenant, il faut choisir · filières sanitaires et sociales et 350 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI). D’autres écoles ont ajouté cer-tains

ÉTUDIANT.fr

BACHELOR.INSEEC.COM63 BOULEVARD EXELMANS75016 PARIS • 01 42 09 65 64ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR TECHNIQUE PRIVÉ

ÉCOLE DE COMMERCE POST-BAC EN 3 ANS

6 CAMPUS D’EXCEPTIONParis • Bordeaux • Lyon • Chambéry Londres • San Francisco

20 SPÉCIALISATIONS ALTERNANCE POSSIBLE EN 3E ANNÉE

PROCHAINES RENTRÉES :

FÉVRIER &SEPTEMBRE

Et maintenant, il faut choisir

Depuis le 22 janvier, vous pouvez formuler vos vœux en ligne. Mais c’est aussi l’heure d’aller au contact ! Salons, discussions, journées portes ouvertes : partez à la rencontre des formations et de ceux qui les vivent.

SPÉCIAL PARCOURSUP

PRATIQUE P. 3

SÉLECTION P. 5Ces cursus pris d’assaut

ALTERNATIVE P. 6Choisir son école en direct

Conseils pour mettre toutes les chances de son côté

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2 IÉTUDIANT

@P_etudiant

LE PARISIEN MARDI 12 FÉVRIER 2019

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« LE PARISIEN LIBÉRÉ », 10, BOULEVARD DE GRENELLE CS 10817 75738 PARIS CEDEX 15. TÉL. : 01 87 39 71 00.

SOCIÉTÉ PAR ACTIONS SIMPLIFIÉE

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PRINCIPAL ASSOCIÉ : UFIPAR (LVMH).

STÉPHANE ALBOUY, DIRECTEUR DES RÉDACTIONS DU « PARISIEN » ET D’ « AUJOURD’HUI EN FRANCE »

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EN COLLABORATION AVEC GA NEWS : BRUNO BAYOL, NICOLAS CHALON, JULIE COLOR, BENJAMIN DAHAN, CHRISTIAN EUDELINEÉDITEUR WEB : GABRIEL JAQUEMET, [email protected] : AMANDINE CHARBONNELPHOTOS DE UNE : ©SHUTTERSTOCKPHOTOS PAGES INTÉRIEURES : D.R. SAUF MENTIONS OBLIGATOIRESPUBLICITE RH & EMPLOIDIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ : MURIEL PETIT : 01 87 39 82 82 [email protected]

Parcoursup, an II DÉPART La plate-forme d’accès à l’enseignement supérieur a rouvert ses portes le 22 janvier.

Avec quelques nouveautés qui doivent supprimer le stress de l’année dernière.

réelles : « Comment trouver une chambre ou un appartement en septembre, au plus fort de la demande, dans une ville étu-diante qu’on ne connaît parfois pas bien ? » L’appel a été enten-du : la procédure principale de Parcoursup fermera le 19 juillet. Soit un mois et demi plus tôt que l’année dernière.

PAS DE HIÉRARCHISATION, MAIS…Il n’est toujours pas possible de classer ses vœux selon ses prio-rités. Néanmoins, un nouveau

système permet d’indiquer sa préférence, c’est le répondeur automatique. Le principe : en activant cet outil sur votre vœu numéro 1, il sera automatique-ment validé si une proposition vous est faite. Un clic très utile pour ne pas avoir à consulter la plate-forme frénétiquement afin de réagir à temps lorsque la réponse arrive. Car, on le sait, certains bacheliers avaient manqué la formation qui les intéressait en découvrant l’offre trop tard… « Le répondeur auto-matique aura aussi un autre

bienfait, souligne Laurent Espine. Celui de libérer tout de suite des places pour d’autres bacheliers. » Un meilleur éche-lonnement des admissions est donc attendu.

1 000 FORMATIONS DE PLUSCertaines écoles auront l’obliga-tion de figurer sur Parcoursup en 2020, mais beaucoup d’entre elles ont anticipé. 13 000 forma-tions étaient disponibles l’an dernier, elles seront 14 000 cette année. Citons, par exemple, les filières sanitaires et sociales et 350 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).D’autres écoles ont ajouté cer-tains de leurs cursus qui n’y figu-raient pas encore. « Nous avons choisi d’inscrire cette année tous nos parcours, explique Frédéric Meunier, directeur de l’Efrei,

école d’ingénieurs à Paris, qui n’avait mentionné, l’an dernier, que son programme Grande école. C’est plus simple ainsi, plus lisible pour tout le monde. »

DERNIÈRES NOUVEAUTÉS NOTABLESVous pourrez désormais connaître, pour la formation que vous visez, le rang du “dernier appelé” de l’année précédente. Ainsi, si vous êtes 59e sur la liste d’attente et que vous voyez que l’établissement a admis jusqu’au 60e lors de la dernière session, vous pouvez croiser les doigts pour qu’il fasse de même cette année !Enfin, pour les étudiants handi-capés, chaque formation inscrite doit désormais désigner, sur la plate-forme, un référent qui sera à même de répondre à toutes leurs questions spécifiques.

PAR NICOLAS CHALON

Étudiants et orga-nismes de forma-tion ont vécu un drôle d’été 2018. B e a u c o u p o n t

connu l’angoisse de l’incertitude jusqu’aux premiers jours de septembre, les uns pour savoir si leurs vœux avaient été exaucés, les autres pour connaître le taux de remplissage de leurs promotions. À l’arrivée, malgré diverses polémiques (disparités géographiques, difficultés pour les bacheliers professionnels et technologiques à trouver une formation, etc.), les résultats nationaux sont similaires à ceux de l’ancien système, l’APB (admission post-bac) : 94,4 % des candidats ont reçu au moins une proposition, contre 94,5 % en 2017.

UN CALENDRIER RESSERRÉL’an II de la plate-forme contient plusieurs éléments correctifs. À commencer par le calendrier : « Tout le monde était d’accord sur le fait que la procédure se poursuivait trop longtemps », constate Laurent Espine, direc-teur du réseau Idrac Business School, présent dans sept villes de France. Devoir attendre aussi tard était facteur de stress et créait des complications bien

n812 047 lycéens se sont inscrits sur Parcoursup l’année dernière. (Source : ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, 2017)

Le calendrier Parcoursup 2019 Du 22 janvier au 3 avrilC’est l’heure de s’inscrire sur la plate-forme www.parcoursup.fr et de formuler ses vœux. Vous pouvez en mentionner dix (avec possibilité de sous-vœux pour certaines formations).Vous avez jusqu’au 14 mars pour franchir cette étape. Passé cette date et jusqu’au 3 avril, c’est le moment de finaliser vos demandes en rassemblant l’ensemble des éléments demandés par les formations. Ensuite, vous confirmerez chacun de vos vœux.

Du 15 mai au 19 juilletVous commencerez à recevoir des propositions d’admission ou des refus… Attention, les délais pour répondre ne sont pas les mêmes partout, à vous de les consulter sur la plate-forme. C’est le temps pour accepter, refuser ou attendre les autres propositions.Pause bac : du 17 au 24 juin, la procédure est suspendue. Concentrez-vous sur votre examen !Au 19 juillet, vous devez avoir confirmé votre inscription dans la formation de votre choix.

Du 25 juin au 14 septembreC’est la phase complémentaire de Parcoursup qui s’adresse à tous les lycéens sans proposition ou non inscrits, avec la possibilité d’une nouvelle formulation de vœux.Durant cette période, vous pouvez demander un accompagnement au CIO (Centre d’information et d’orientation) de votre lycée ou auprès de la CAES (Commission d’accès à l’enseignement supérieur) de votre académie.

ORIENTATION

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ÉTUDIANT

I 3MARDI 12 FÉVRIER 2019 LE PARISIEN

www.leparisien.fr/etudiant

C’est l’heure de choisir MÉTHODE Pour bien utiliser toutes les ressources de l’outil Parcoursup,

nos expertes en orientation vous donnent cinq conseils.

©Shutterstock

mation et d’orientation), à Paris. Mais avoir autant de possibilités n’empêche pas de bien cibler.

1. INFORMEZ-VOUS AVANT DE DÉCIDER

Parcoursup est une mine d’infor-mations sur chaque établisse-ment : diplômes et spécialités, contenu des cours, débouchés, jusqu’aux dates de leurs journées portes ouvertes ! Une source tel-lement vaste qu’elle peut effrayer, comme le constate Sophie Laborde-Balen, directrice de Tonavenir.net, cabinet d’accom-pagnement en orientation sco-

laire : « C’est comme se retrouver dans un gigantesque magasin. Si on n’a pas réfléchi à une recette auparavant, on est perdu. » Pre-mière phase indispensable donc, se poser la question cruciale : quel domaine me plairait ?

2. CIBLEZ LE BON ENVIRONNEMENT

Où serez-vous le plus à l’aise ? « Si je veux faire du commerce, il y a l’université, les écoles privées, prépas, BTS… Un parcours vous correspond forcément mieux qu’un autre », affirme Sylvie Boudrillet. Plutôt généraliste, orienté terrain, avec des stages voire de l’alternance, ou plutôt théorique, comme à la fac ?

PAR N.C.

Vous allez trans-mettre à l’Éduca-tion nationale dix vœux. Au moins, car cette

année, « un système de sous-vœux a été mis en place pour certaines formations, auxquels peuvent s’ajouter dix souhaits supplémentaires pour les cursus en apprentissage », précise Sylvie Boudrillet, conseillère d’orientation et psychologue au CIO Mediacom (Centre d’infor-

n94,4 % c’est le nombre de candidats ayant reçu au moins une proposition l’an dernier. (Source : ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, 2017)

Coline Van-LeeuwenEN 1RE ANNÉE À ISAE-SUPAERO, À TOULOUSE ANCIENNE ÉLÈVE DE CLASSE PRÉPARATOIRE AU LYCÉE PASTEUR, NEUILLY (92)

« La prépa doit vous conduire jusqu’à l’école de vos rêves  »

Prépa or not prépa ? Cette question qui anime beaucoup de lycéens, n’a pas vraiment taraudé Coline : « Étant une fan d’aérospatial, j’avais déjà en tête d’intégrer ISAE-Supaero et, pour le faire, je devais passer par la case prépa », explique-t-elle. Elle n’a alors que vaguement entendu parler de ces voies sélectives et difficiles : « J’ai suivi ma scolarité dans des collèges et lycées de ZEP (Zone d’éducation prioritaire) où on ne parle presque jamais de classes préparatoires. » Admise en MPSCI (maths, physique, sciences de l’ingénieur) au lycée Pasteur, à Neuilly, elle découvre l’exigence de la prépa, le travail intensif, la sensation de toujours courir après le temps…

« On comprend tout de suite qu’on va passer deux années chargées ! » Ici, chaque matière est enseignée à haute dose, sur un rythme qui ne laisse pas de place au hasard, ni au repos : « Vous n’avez tout simplement aucun temps libre », assure Coline.

L’espace en ligne de mireElle qui adorait les maths au lycée ne peut plus voir une équation en peinture… Pour autant, elle ne regrette pas son choix : « Le travail intense est gratifiant et, surtout, il faut se rappeler pourquoi vous le faites : la prépa doit vous conduire jusqu’à l’école de vos rêves ! » Car selon elle, c’est avant tout sa passion pour l’espace et l’école visée qui l’ont aidée à tenir dans les moments difficiles. « Ceux qui vont en prépa parce que leur entourage les y pousse peuvent vivre un calvaire… » Coline, elle, a aujourd’hui la tête vraiment ailleurs, au plus près des étoiles !

TÉMOIGNAGE

© DR

3. UTILISEZ TOUS VOS VŒUX

Votre liste s’est affinée, il faut maintenant « mixer les forma-tions sélectives et moins sélec-tives », conseille Sophie Laborde- Balen. Sans oublier d’élargir votre zone géographique : « Certaines filières sont assaillies dans une ville et moins ailleurs, alors, soyez mobile ! si vous le pouvez !», insiste Sylvie Boudrillet.

4. SOIGNEZ VOTRE PROFILParcoursup vous demande une lettre de motivation pour chaque vœu formulé. « C’est une étape qu’il faut soigner à tout prix, une bonne lettre fait toute la diffé-rence », avertit la directrice de

Tonavenir.net. Dites pourquoi vous avez choisi cette formation. Quant à la rubrique “Activités et centres d’intérêt”, facultative, elle reflète une part de votre person-nalité. Exprimez ce que vous voulez montrer de vous-même.

5. VEILLEZ AU CALENDRIER« Il est tellement simple de laisser passer une date », alerte Sophie Laborde-Balen et la plate-forme ne tolérera aucun dépassement. Alors, voici un dernier tuyau, peu connu : il ne sert à rien de se connecter à Parcoursup à toute heure par crainte de manquer une proposition. L’actualisation du site étant faite dans la nuit, une consul-tation le matin suffira…

PRATIQUE

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4 IÉTUDIANT

@P_etudiant

LE PARISIEN MARDI 12 FÉVRIER 2019

Une fac plus proche de vous LICENCE Accompagnement, orientation, contrôle continu… L’université change.

Et cherche à mieux s’adapter à votre profil.

Cergy-Pontoise (95) et pré-sident de la commission For-mation et insertion profession-nelle de la CPU (Conférence des présidents d’université). « Bien sûr, il est difficile d’avoir un entretien individuel quand on compte 20 000 étudiants, mais chacun d’entre eux a un référent auprès duquel il peut demander conseil. »

AMÉNAGEMENT AU CAS PAR CASPrincipal changement, contenu dans la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) et en vigueur à la rentrée prochaine, la mise en place d’un Contrat de réussite pédagogique. Passé

entre l’université et l’étudiant, il prendra en compte le profil de ce dernier, son projet, ses contraintes personnelles… et fera l’objet d’un suivi régulier. « L’objectif est que chacun aille mieux là où il est et que, si un aménagement personnel est nécessaire, l’étudiant l’obtienne », résume François Germinet. Stage ou création d’entreprise à conju-guer avec les études, vie de sportif de haut niveau, situations de han-dicap… Divers arrangements seront possibles dès cette année.

UNE LICENCE PLUS SOUPLECe sont les trois premières années, pour décrocher la licence, qui connaissaient le plus fort taux

d’échec. Mais, avec la loi ORE, les facs gagnent en autonomie et pourront proposer, dès l’an pro-chain, des parcours différents aux étudiants, selon leur besoin. Ainsi, certains d’entre eux passe-ront ce niveau en deux années si cela leur suffit pour réunir toutes les compétences demandées, quand d’autres mettront trois ou quatre ans à les obtenir, soit parce qu’ils ont des difficultés, soit parce qu’ils auront un par-cours de vie différent.

LA BONNE ORIENTATION POUR TOUSL’université de Nantes a anticipé. Depuis la rentrée 2017, elle teste plusieurs licences en quatre ans, en SHS (Sciences humaines et sociales) et en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et spor-tives). « Notre volonté est de placer tous les jeunes en condi-tion de réussite », déclare Dominique Averty, vice-pré-sident Formation de l’universi-té de Nantes. L’idée est de

réduire le taux d’échec, mais aussi limiter le sentiment “d’abandon” : « Nous proposons un encadrement beaucoup plus fort la première année et un contenu plus riche en culture générale. » Au-delà de ce socle de connais-sances et de cette plus grande discipline, qui rappellent (un peu) le lycée, « nous menons un vrai travail individuel sur le projet professionnel. » Car plu-tôt que la réussite pour tous, Dominique Averty plaide pour la bonne orientation pour tous : « Nous sommes désormais mieux armés pour capter les étudiants qui risquent l’échec et définir avec eux la meilleure filière pour poursuivre. »Entre autres nouveautés, les facs mettront en place davantage de contrôle continu, pour une éva-luation régulière des progrès et des problèmes, mais aussi la possibilité de suivre des cours en ligne… Renseignez-vous car, autonomie oblige, chacune le fera à son propre rythme.

PAR N.C.

Les universités sont précédées d’une réputation tenace : des lieux gigan-tesques où l’étu-

diant serait livré à lui-même, sans aucune aide pour le conseiller et où l’échec serait la chose la mieux partagée. Certes, il faut être bien plus autonome à la fac que dans une école ou un BTS. Cependant, « beaucoup d’efforts sont en train d’être faits pour person-naliser l’accompagnement », affirme François Germinet, président de l’université de

©EM Strasbourg-Bartosch Salmanski

n62,5 % des étudiants sont inscrits à l’université. (Chiffres : année 2017-2018, ministère de l’Enseignement supérieur)

Juliette FranbourgÉTUDIANTE EN 1RE ANNÉE DE STAPS À L’UNIVERSITÉ PARIS-EST CRÉTEIL (UPEC).

« Cela m’a pris un semestre pour me sentir bien, maintenant c’est bon ! »

Comment avez-vous rejoint la filière Staps ?Durant ma terminale, j’hésitais un peu et, comme c’était la première année de Parcoursup, l’incertitude se sentait autant chez les profs que chez les élèves ! Mon premier souhait était d’être kiné. J’ai postulé en médecine un peu partout en Île-de-France, ainsi qu’en Staps dans la filière kiné, qui m’intéressait également car j’adore le sport. J’étais sur liste d’attente partout, puis, début septembre, j’ai appris que j’avais une place à l’Upec : j’étais ravie !

Arrivée à la fac, tout s’est bien passé ?Pas vraiment. J’ai eu du mal à m’adapter aux méthodes de travail. Cela m’a pris un semestre pour me sentir bien, maintenant c’est bon ! Il faut être très autonome et savoir poser ses

propres limites pour rester concentré. On découvre aussi beaucoup de matières jusque-là inconnues : psychologie, sociologie, physiologie… C’est passionnant, mais il faut un certain temps pour se les approprier.

Que conseillez-vous aux futurs étudiants ?D’arriver hyper en forme ! J’ai été surprise du niveau des barèmes sportifs à l’Upec, qui sont très difficiles. Nous pratiquons cinq sports différents dans la semaine, 1 heure 30 par discipline. Et comme moi, beaucoup sont aussi dans des clubs ou des associations sportives à côté… Néanmoins, ne venez pas en Staps pour faire du sport : cela ne représente qu’une petite partie de l’enseignement et des notes ! Je conseille aussi de travailler un peu tous les jours et de rejoindre immédiatement des groupes de travail : ça aide beaucoup à rester motivé.

3 QUESTIONS À...

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PARCOURS

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ÉTUDIANT

I 5MARDI 12 FÉVRIER 2019 LE PARISIEN

www.leparisien.fr/etudiant

Ces cursus pris d’assaut CONCURRENCE La première année de Parcoursup confirme une chose :

les filières les plus prisées le restent. À quelques nuances près.

©EM Strasbourg - Bartosch Salmanski

coup de matières scientifiques, pas seulement du sport !) ce qui a visiblement découragé quelques candidats… (lire témoi-gnage page 4). Pas de miracle en revanche du côté de la médecine (Paces – Première année com-mune aux études de santé), où les demandes continuent d’affluer (+2 %).

LE BOOM DES IUT ET BTSLe seul bouleversement se constate dans les candidatures en BTS et DUT qui ont bondi, res-pectivement de + 15,5 % et + 26 % en un an. Alors, pourquoi un tel

engouement ? « Au-delà de la qualité de leur enseignement, les DUT font figure de parcours sécurisé, par rapport à une licence. Ils sont aussi un vœu de

PAR N.C.

Ce n’est pas la révo-lution, mais les informations don-nées sur Parcour-sup permettent

aussi de prévenir des candida-tures mal orientées.C’est le cas pour le droit, tradi-tionnellement très prisé, qui parvient à stabiliser le nombre de postulants : « Désormais, les lycéens doivent répondre à un test d’autoévaluation. Même si celui-ci n’est pas déterminant, il fait prendre conscience à certains que le droit n’est pas pour eux », éclaire François Germinet, président de l’univer-sité de Cergy-Pontoise (95). Une baisse de pression bienvenue, dans une filière où les places sont rares et le taux d’échec avoisine les 30 % dès la première année.Même logique pour Staps, qui a enfin vu la demande baisser de 9 % l’an dernier. La raison ? Davantage de communication sur le contenu des cours (beau-

n+ 44 % c’est l’augmentation des candidatures dans les formations en apprentissage entre 2017 et 2018.(Source : ministère de l’Enseignement supérieur, 2018)

Maëlle ÉmilienEN 1RE ANNÉE À L’ESIEA, ÉCOLE D’INGÉNIEURS DU MONDE NUMÉRIQUE, PARIS

« N’ayez pas trop d’appréhension : vous aurez des propositions »

Il y a un an, imaginiez-vous intégrer une école d’ingénieurs ?J’avais du mal à me projeter et j’hésitais entre plusieurs cursus assez différents. Je m’intéressais à l’informatique, mais venant d’une terminale ES, je savais que peu d’écoles d’ingénieurs m’accepteraient. J’ai donc multiplié les vœux dans différents domaines car, il faut le rappeler, l’an dernier, beaucoup craignaient que Parcoursup ne nous donne aucune place nulle part ! Heureusement, cela n’a pas été le cas.

Comment avez-vous choisi ESIEA ?En me renseignant, j’ai su qu’elle était l’une des écoles d’ingénieurs à prendre des élèves de terminale ES motivés par l’informatique. C’était un premier point. Ensuite, je me suis rendue aux journées portes ouvertes sur le campus de l’école.

Ils organisaient une sorte de “vie ma vie d’ingénieur” pendant une journée. Et ce fut une expérience géniale ! J’ai adoré l’ambiance, les étudiants, je me suis sentie à l’aise tout de suite et me suis dit : cette école est parfaite pour moi.

Quels conseils donneriez-vous aux lycéens qui hésitent ?D’abord, à propos de Parcoursup, n’ayez pas trop d’appréhension : vous aurez des propositions ! Je n’avais pas un dossier extraordinaire, mais j’ai reçu plusieurs réponses positives. D’autre part, si vous intégrez une école comme la mienne, vous serez surpris de voir à quel point vous serez bien accueillis. Dès le premier jour, personne ne reste seul, il y a toujours un étudiant qui vient vous donner conseil ou vous inclure dans un groupe. Dernière chose, pour les filles : nous sommes 27 % à ESIEA, c’est bien pour une école d’ingénieurs, mais n’hésitez pas à nous rejoindre !

TÉMOIGNAGE

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secours pour des candidats aux écoles d’ingénieurs, par exemple », explique Bernard Lic-kel, directeur de l’IUT Robert- Schuman, à Strasbourg, et vice-président de l’Adiut (Assem-blée des directeurs d’IUT). Les IUT ont aussi la particularité d’être présents partout sur le territoire (ils sont plus de 200), permettant aux lycéens de multiplier les vœux dans leur région.Dans le détail, des disparités existent, tant du point de vue géographique, (l’Île-de-France subit une pression bien plus forte qu’ailleurs, et il n’y a tou-jours qu’un seul IUT à Paris), que des disciplines. Les plus deman-

dées sont techniques de com-mercialisation, information et communication.

FIN DE LA PASTILLE VERTEÉlément important cette année : la fin de la “pastille verte”, soit l’obligation de formuler un vœu dans une filière non sélective. « Un dispositif assez douteux, qui a entraîné un nombre de candi-datures artificiellement gonflé, au détriment de ceux qui souhai-taient vraiment rejoindre ces formations », regrette François Germinet. La saison des vœux 2019 devrait avoir le mérite de mieux refléter les désirs réels des lycéens

SÉLECTION

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6 IÉTUDIANT

@P_etudiant

LE PARISIEN MARDI 12 FÉVRIER 2019

Ces formations qui ne sont pas sur Parcoursup

INSCRIPTION Il existe tout un monde en dehors de la plate-forme. Dans bien des domaines, les écoles recrutent directement. Et si vous y trouviez votre bonheur ?

qualité de l’enseignement : véri-fier que les titres délivrés (diplôme visé, titre inscrit au Répertoire national des certifi-cations professionnelles) soient reconnus, ou encore examiner le niveau d’insertion profession-nelle de ses diplômés.

SIMPLE ET DIRECTIl y a donc ceux qui y sont, ceux qui n’y sont pas, « et ceux qui, comme nous, n’y sont pas et en sont bien contents ! » plaide

Dominique Lemaire, directeur de l’Ifag, une école de commerce présente dans 16 villes dont beaucoup de taille moyenne comme Auxerre (89), Nîmes (30), Laval (53)… Lui, préfère mettre l’accent sur un contact simple et direct avec le candidat : « Il peut passer notre concours quand il le souhaite et choisir la ville dans laquelle il préfère étudier. Tout est plus transparent et plus rapide : il aura tout le temps de trouver son

appartement avant de nous rejoindre. » Pour Dominique Lemaire, cette organisation est plus en phase avec la nouvelle génération : « Nos jeunes sont dans l’immédiateté et on leur demande de formuler des vœux dès le mois de janvier, c’est en décalage total ! » Alors qu’un lycéen passera des semaines à consulter les réponses à ses vœux, l’Ifag lui donnera un retour sous 48 heures après le passage du concours et des entretiens.

RECONNUES MAIS “ILLICITES”À l’ESD (École supérieure du digital) on aurait bien aimé pou-voir figurer sur Parcoursup dès cette année, mais ce ne sera pas le cas. En effet, les écoles pri-vées hors contrat avec l’Etat ne sont pas encore référencées sur Parcoursup. Elles devraient être intégrées pour la session 2020.

« Les formations privées du digi-tal ou de la communication sont encore illicites », plaisante Méla-nie Viala, sa directrice. Ce n’est pas là une question de niveau, « nous accueillons environ un quart de bacheliers ayant eu une mention », ni de reconnaissance professionnelle : « 78 % de nos diplômés ont un CDI dans les six mois suivant leur diplôme », précise-t-elle.L’école ouvre ses portes : entre-tiens d’orientation gratuits, des discussions toujours possibles avec les étudiants et l’équipe… En allant jusqu’aux Digiweeks. Le principe : « Pendant les vacances de février, vous pou-vez tester vos futures études, en passant une semaine avec nous et en travaillant sur un projet », explique Mélanie Viala. Coder une application, la designer ou communiquer dessus… De quoi découvrir les rudiments du digi-tal et voir si cela vous plaît.

PAR N.C.

Comme à l’ère d’APB (admission post-bac), beaucoup d’établissements ne figurent pas sur

Parcoursup. Soit par choix, comme les IEP (Instituts d’études politiques) ou l’université Paris Dauphine, soit parce qu’elles ne cochent pas toutes les cases aca-démiques pour intégrer la procé-dure. C’est le cas d’écoles privées, de management ou spécialisées (communication, art, design, Web…) ou encore publiques, comme l’ENSBA (École nationale supérieure des Beaux-arts), l’ENSCI-Les Ateliers (École natio-nale supérieure de création industrielle), toutes deux à Paris)… Ces formations réputées prouvent une chose : ne pas être sur Parcoursup ne signifie nulle-ment qu’elles soient moins bonnes que les autres.Mais attention, les incertitudes liées à la plate-forme font le jeu d’établissements de diverses réputations qui communiquent allègrement auprès des lycéens. Parcoursup ou non, il est donc essentiel de bien analyser la

©Shutterstock

n15 % des bacheliers ont quitté la plate-forme en 2018, après s’y être inscrits. Le chiffre grimpe à 23 % pour les bacheliers professionnels. (Source : ministère de l’Enseignement supérieur) Margaux Paindavoine

EN 3E ANNÉE À L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DU PARFUM, À PARIS

« On découvre le secteur du parfum sous toutes ses faces »

Votre école n’était pas sur Parcoursup : comment l’avez-vous trouvée ?J’ai toujours su que je voulais travailler dans le secteur du parfum et, après la terminale, j’ai intégré un IUT de chimie. Mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas fait pour moi : trop de chimie, de sciences… Je ne me voyais pas continuer. J’ai donc recommencé à me renseigner et j’ai découvert l’École supérieure du parfum qui n’avait que quelques années d’existence. Je suis allée aux journées portes ouvertes qui ont conforté mon choix.

Comment y entre-t-on ?Il faut postuler en fournissant son dossier scolaire. Ensuite, il y a un entretien, généralement avec la directrice, où il faut expliquer sa

motivation, mais aussi montrer que l’on s’intéresse au parfum, qu’on a une certaine culture à ce sujet. On y trouve des étudiants de tous bacs : beaucoup de S, mais aussi des ES, L, STL… Pour ceux qui n’auraient pas fait assez de sciences au lycée, une remise à niveau est prévue.

Qu’y apprend-on ?On découvre le secteur sous toutes ses faces, de la création au marketing, et on se spécialise en 3e année. Il y a aussi des stages. Le dernier que j’ai fait était passionnant : j’étais assistante parfumeur chez Givaudan, au plus près de la création. Et puis, il y a les projets en groupe : nous avons créé toute une collection de bougies parfumées, d’après les tableaux de Vincent van Gogh. “Peindre les odeurs, sentir les couleurs” était notre thème. Plutôt inspirant !

3 QUESTIONS À

© DR

ALTERNATIVE

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ÉTUDIANT

I 7MARDI 12 FÉVRIER 2019 LE PARISIEN

www.leparisien.fr/etudiant

À la découverte de ma future école

CONTACT Les journées portes ouvertes classiques, c’est bien. Mais pour réussir leur premier contact avec les lycéens, les formations déploient toute leur inventivité.

sait pas où il met les pieds. Alors autant le mettre en confiance tout de suite », plaide Adrien Pépin, responsable digital de la Web School Factory, à Paris. C’est ainsi que, cette année, les élèves intéressés pourront par-ticiper à des animations sur dif-férents thèmes : international, vie de l’école, design… « Le but est de rendre ces ateliers les plus interactifs possible. Chaque jeu est un briseur de glace. »

PRENDRE LE POULS DES ÉCOLES Pour Adrien Pépin, la meilleure façon de bien s’orienter, c’est de s’imprégner de l’ambiance d’un lieu. « Je conseille de choisir cinq établissements à visiter, c’est ainsi que vous forgerez votre ressenti. Il y a quelque chose qui ne s’explique pas, mais qui vous

dit que cette école est faite pour vous. »Au sein du réseau Idrac, on a choisi de simplifier : « Tous les étudiants ne peuvent pas se rendre dans chaque école qui les intéresse », rappelle Laurent Espine, son directeur. Alors, c’est par web conférence qu’on peut, depuis l’an dernier, visiter les locaux. Comme sur un plateau de TV, les professeurs et étu-diants se succèdent et le lycéen pose ses questions en temps réel. « C’est une manière plus pratique et moins intrusive », apprécie Laurent Espine qui rappelle que « 70 % des étudiants n’ont pas visité leur future école avant d’y entrer. Avec cette liberté qu’offre le Web, j’espère que beaucoup d’entre eux auront quand même une bonne information ! »

PAR N.C.

Participer aux salons ou aux journées portes ouvertes est indispensable. Mais pourquoi ne pas se

rendre à un escape game ? C’est ce que propose l’Efrei, école d’ingénieurs à Paris : « Ces jeux sont créés par nos étudiants et durent une heure, précise Frédéric Meunier, le directeur. Cela n’empêche pas la journée porte ouverte classique, mais crée un premier contact plus chaleureux. »

BRISER LA GLACE Les écoles cherchent de nou-velles idées pour soigner la ren-contre : « Ce moment peut être stressant pour le lycéen, qui ne

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Ne manquez pas les salons ! C’est la haute saison pour les salons d’orientation. Et pour vous, le moment parfait pour aller poser vos questions. Vous serez sans doute surpris de découvrir autant de formations différentes ! Renseignez-vous pour connaître les dates et thèmes de ces manifestations, par exemple sur le site de l’Onisep (www.onisep.fr). Il y en a dans tous les domaines ! En voici quelques-uns à venir très prochainement :aSalon de l’Étudiant de Paris : du 15 au 17 février, Parc des

expositions, Porte de Versailles.

aSalon des formations hors Parcoursup, samedi 30 mars, Paris Event Center.

aSalon Studyrama des études supérieures et de l’alternance : il y en a dans un grand nombre de villes et sur des thèmes très divers. Consultez le site : https://www.studyrama.com/salons.

aSalon de l’apprentissage, de l’alternance et des métiers : de nombreuses manifestations entre février et mars. Rendez-vous sur le site https://www.letudiant.fr/etudes/salons.html.

N’oubliez pas : vous trouverez aussi sur Parcoursup les dates des journées portes ouvertes de chaque formation.

Il y a quelque chose qui ne s’explique pas, mais qui vous dit que cette école est faite pour vous.

”ADRIEN PÉPIN, WEB SCHOOL FACTORY

RENDEZ-VOUS

Page 8: SPÉCIAL PARCOURSUP Et maintenant, il faut choisir · filières sanitaires et sociales et 350 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI). D’autres écoles ont ajouté cer-tains

8 IÉTUDIANT

LE PARISIEN MARDI 12 FÉVRIER 2019

Spectacle

Théâtre

Danse

4L Trophy

Livre

Avec Le Parisien

Zic

All inclusiveAbandonné par sa fiancée à l’aé-roport, Bruno (Franck Dubosc) part seul dans le club de vacances All Inclusive aux Caraïbes. Sur place, il va devoir partager sa chambre avec un célibataire très envahissant. Ils se frotteront à

une veuve très entreprenante, à trois copines venues enterrer le divorce de l’une d’elles et au directeur du club. Les deux compères ne sont pas près d’oublier leurs vacances. Dans les salles le 13 février.

Sport

Disneyland Paris Leaders Cup Événement sportif de haut niveau organisé par la Ligue de basket et Disneyland Paris, la compétition regroupe les huit premières équipes de Pro A. Il y aura de grands matchs à élimination directe et aussi un spectacle magique signé Disney pour se faire plaisir en famille. Direction la Disney Event Arena ! Du 15 au 17 février - billetterie : www.lnb.fr.

Au musée VasarelyC’est la première grande rétrospective consacrée à Victor Vasarely, père de l’art optique. Ce parcours, à la fois chronologique et thématique, permet de découvrir toutes les facettes de son œuvre : peintures, sculptures, multiples intégrations architecturales, publicités, études… Vasarely le partage des formes - Centre Georges-Pompidou - Du 6 février au 6 mai.

Deux news avant le départMiss 4L - Lancée lors de la 20e édition, l’élection de la plus belle 4L fait son retour cette année. Le jury, présidé par Valérie Damidot, désignera le plus beau modèle 2019 au village départ à Biarritz le mercredi 20 février. La sélection finale sera visible sur Instagram avec le hashtag #laplusbelle4L2019. Les vingt véhicules qui auront fait la différence auprès de la communauté seront présentés.Musique sur désert - Au pied des dunes de Merzouga, les talents musicaux de cette édition pourront partager, avec tous les étudiants, leur art, lors d’une soirée scène ouverte. Une parenthèse enchantée et musicale au beau milieu du désert. Un terrain de jeu à ciel ouvert pour tous les musiciens en herbe.Rappel des dates clés : 20 février : village départ du 4L Trophy au Pays basque. 21 février au 3 mars : dates du 4L Trophy 2019. 2 mars : soirée de remise des prix à Marrakech. Infos : www.4ltrophy.com.

Chicago, le musicalAu cœur des années vingt, à Chicago, Roxie, une

artiste de cabaret, tue son amant. En prison, elle rencontre une meurtrière, chanteuse de jazz. Grâce à un avocat doué, les deux femmes trou-

veront la voie de la liberté… et celle du succès. À l’affiche depuis 21 ans à New York, Chicago est un spectacle emblématique de Broadway avec ses airs jazzy, ses cho-régraphies et son ambiance sexy. À l’affiche au Théâtre Mogador. 29 € pour les –26 ans.

PolarAntti Tuomainen, auteur finlandais à succès, déroule son intrigue dans une écriture simple et acerbe. L’histoire ? À 37 ans, Jaakko apprend qu’il va mourir parce qu’on l’empoisonne. Il n’a que quelques jours pour découvrir son assassin et, dans sa tête, un seul mot d’ordre : à quelques mètres du cimetière, il faut profiter de chaque instant. Antti Tuomainen - Derniers mètres jusqu’au cimetière – 19,90 € (Fleuve Éditions).

Prefab Sprout Paddy McAloon, le leader génial de Prefab Sprout, vit quasiment en ermite loin du show-biz. À 61 ans, il revient comme par miracle avec la réédition de son opus expé-rimental de 2003, I Trawl the Megahertz. Un retour irréel de ce groupe fondateur et auteur des hits les plus emblématiques des années quatre-vingt. Indispensable pour comprendre la pop et la britpop. Le soin de la pro-duction, la qualité des compositions, l’élégance des mélodies et la voix magique de Paddy font de ce groupe mythique un incontournable de la culture rock. Prefab Sprout - I Trawl the Megahertz (Sony Music).

Ciné

En partenariat média avec

VASARELYVICTOR VASARELY

LE PARTAGE DES FORMES 6 FÉVRIER - 6 MAI 2019

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Avec le soutien de

Grand mécène

Une chanteuse tout en grâceDido a toujours aimé prendre son temps. Rappelons qu’elle a vendu plus de 40 millions d’albums, grâce à une pop caressante et mâtinée de douce electronica. Après six ans de silence, son nouvel album Still On My Mind sort le 8 mars.

Est-ce le succès qui vous a permis de prendre votre temps ?Sans doute, mais ce n’est pas parce que je ne sortais pas d’albums que je n’écrivais pas. Il y a une énorme différence entre composer quelques chansons et faire un CD, qui n’est, pour moi, pas forcément une finalité. Je ne me voyais pas dans l’obligation d’enregistrer. Et puis, ces dernières années, j’ai préféré m’occuper de mon fils Stanley, aller le chercher à l’école ou lui faire faire ses devoirs.

Est-ce l’envie de rejouer avec votre frère qui vous a poussée vers le studio ?Je me suis réveillée, un matin, avec cette envie, presque une idée fixe : réécrire avec mon frère. Une grande complicité nous unit depuis l’enfance. J’ai commencé à chanter seule et, lorsqu’il a entendu ma voix, il m’a proposé d’enregistrer avec son groupe Faithless. Sur Still On My Mind, j’ai écrit “Have To Stay” qui parle du jour où mon fils partira de la maison et lui, “Hurricanes”, qui raconte le tsunami des sentiments amoureux.

La meilleure musique pour partir du bon pied ou aller en rendez-vous avec son amoureux ?“I Say A Little Prayer” d’Aretha Franklin à cause de l’intro “The moment I wake up / Before I put on my makeup…”. Pour le rendez-vous, n’importe quel titre de Marvin Gaye !

Still On My Mind, sortie le 8 mars (BMG). En concert à L’Olympia, Paris, le 21 mai.Propos recueillis par Christian Eudeline

GROS PLANAvec la FFBDE. Retrouvez l’actu et des places à gagner sur www.ffbde.fr

Che MalamboElle est composée de 12 artistes, à la

fois danseurs et musiciens : cette troupe met à l’honneur “L’art des gauchos” dans un spectacle aux rythmes bouillants. Le Malambo est une danse argentine exclusivement masculine au cours de laquelle les hommes s’affrontent en tapant des bottes. Les bombos (tambours en bois et en peau) résonnent tandis que les boleadoras (lassos munis de boules de bois aux extrémités) virevoltent. À Paris-Bobino – jusqu’au 21 avril.

Cher MolièreUne comédie de Molière en cinq actes, véritable classique du théâtre. On connaît l’histoire : il hait l’humanité et revendique un certain idéal d’honnê-

teté. Mais, il se rend malheureux en aimant à la folie Célimène qui critique tous ses semblables. Les éléments du drame et de la comédie sont réunis pour Lambert Wilson, dans le rôle d’Alceste, qui revient vers le classique. Le Misanthrope - Mise en scène : Peter Stein - Le Comedia – Paris - du 13 février au 18 mai.

Celtic LegendsLa troupe signe son grand retour avec la tournée Connemara Tour 2019 ! Celtic Legends incarne le charme irlandais mis en lumière par des chorégraphies hallucinantes aux rythmes cadencés. À L’Olympia de Paris, du 15 au 17 mars, en tournée en France jusqu’à la fin 2019.

©Tom Sheehan

©Svend Anderson

BUZZ @P_etudiant

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ARTDESIGNET LUXE

EXPOSITIONDES DIPLÔMESSAMEDI

30MARS

EXPOSITION PERMANENTE DES CRÉATIONS DES ÉTUDIANTSL’école est ouverte du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 11h à 18h

128, RUE DE RIVOLI • 75001 PARIS • CHÂTELET

01 44 88 20 20 WWW.CREAPOLE.FR

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