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Soutenir les jeunes en souffrance psychique AIDER LES PERSONNES VULNÉRABLES Contexte L’adolescence se caractérise par une période d’opportu- nités mais aussi de vulnérabilités particulières accrues par des inégalités économiques, sociales ou territoriales qui n’épargnent pas les jeunes. Ces vulnérabilités peuvent entrainer une détresse propice aux conduites à risque et à l’émergence de différents troubles psychiques, plus ou moins graves. En outre, les premiers symptômes des troubles psychiatriques chroniques surviennent souvent à l’adolescence ou à l’entrée dans la vie adulte. Le repérage précoce de ces différents troubles est un enjeu majeur car il est un facteur déterminant pour l’efficience de la prise en soins des patients et de leurs familles. À ce contexte de fragilité propre à l’adolescence, s’ajoute l’impact de la Covid-19 sur la santé mentale des jeunes. Pour certains d’entre eux, le confinement et ses consé- quences ont pu être un révélateur ou un accélérateur de grande souffrance psychologique : stress et angoisse liés à la peur de la contamination auxquels sont venus s’ajouter les tensions familiales, l’isolement social, la rupture de prise en charge et d’accès aux dispositifs de droits commun ou encore l’exacerbation du sentiment de solitude. Le retentissement psychosocial de cette crise est immense, et les jeunes risquent de payer un tribut particulièrement lourd à ses conséquences : décrochage scolaire, difficultés d’accès à l’emploi, aux formations… Les décompensations et les passages à l’acte risquent d’en être accrus, comme l’atteste l’étude de simulations réalisée par l’Association médicale australienne qui prédit une hausse moyenne de 25 % à 30 % de suicide chez les jeunes alors que celui-ci est déjà à l’origine en France de 16 % des décès des 15-25 ans et que les jeunes représentent un tiers des suicidants. Quant aux tentatives de suicide, elles touchent 11,4 % des jeunes de 17 ans (Escapad, ODFT) et l’enquête I-Share publiée en mars 2020 révèle que 23 % des étudiants ont eu des pensées suicidaires dans l’année écoulée. Alors que certaines données (1) évaluaient à plus de 30 % les jeunes sujets à des compulsions alimentaires, les troubles des conduites alimentaires (TCA) ont été exacerbés par le confinement. En France, 600 000 jeunes en sont victimes ce qui en fait la 3 e maladie chronique de l’adolescence. L’anorexie est la maladie psychiatrique qui tue le plus avec 10 % de décès parmi les patients. Dans ce contexte, l’accès aux soins est donc un enjeu majeur. Or la diminution brutale des capacités d’accueil des dispositifs ambulatoires due à l’épidémie a fortement perturbé la filière de soins provoquant une augmentation de 20 à 30 % du recours à la ligne « Anorexie, Boulimie Info écoute ». Si le confinement a entraîné une baisse des consom- mations de substances psychoactives pour un grand nombre de personnes, dont les jeunes (Étude TREND, OFDT), l’utilisation des écrans s’est amplifiée, comme le confirme une étude en ligne réalisée par Harris Interactive pour l’association Assurance Prévention/IRMES avant et après le confinement. Or l’usage excessif des nouvelles technologies (jeux vidéo, internet…) peut entraîner un comportement addictif chez les jeunes avec des consé- quences sur leur santé physique et psychique, leur vie sociale et affective. Soutenir les jeunes en souffrance psychique DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE : 13 JANVIER 2021 APPEL À PROJETS 2021 (Addictions, risques suicidaires, troubles des conduites alimentaires, émergence des pathologies psychiatriques, psycho-traumatismes…) 1. Données issues de l’article https://www.eatingdisorderhope.com

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  • Soutenir les jeunes en souff rance psychique

    AIDER LES PERSONNES VULNÉRABLES

    ContexteL’adolescence se caractérise par une période d’opportu-nités mais aussi de vulnérabilités particulières accrues par des inégalités économiques, sociales ou territoriales qui n’épargnent pas les jeunes. Ces vulnérabilités peuvent entrainer une détresse propice aux conduites à risque et à l’émergence de diff érents troubles psychiques, plus ou moins graves. En outre, les premiers symptômes des troubles psychiatriques chroniques surviennent souvent à l’adolescence ou à l’entrée dans la vie adulte. Le repérage précoce de ces diff érents troubles est un enjeu majeur car il est un facteur déterminant pour l’effi cience de la prise en soins des patients et de leurs familles.

    À ce contexte de fragilité propre à l’adolescence, s’ajoute l’impact de la Covid-19 sur la santé mentale des jeunes. Pour certains d’entre eux, le confi nement et ses consé-quences ont pu être un révélateur ou un accélérateur de grande souff rance psychologique : stress et angoisse liés à la peur de la contamination auxquels sont venus s’ajouter les tensions familiales, l’isolement social, la rupture de prise en charge et d’accès aux dispositifs de droits commun ou encore l’exacerbation du sentiment de solitude. Le retentissement psychosocial de cette crise est immense, et les jeunes risquent de payer un tribut particulièrement lourd à ses conséquences : décrochage scolaire, diffi cultés d’accès à l’emploi, aux formations… Les décompensations et les passages à l’acte risquent d’en être accrus, comme l’atteste l’étude de simulations réalisée par l’Association médicale australienne qui prédit une hausse moyenne de 25 % à 30 % de suicide

    chez les jeunes alors que celui-ci est déjà à l’origine en France de 16 % des décès des 15-25 ans et que les jeunes représentent un tiers des suicidants. Quant aux tentatives de suicide, elles touchent 11,4 % des jeunes de 17 ans (Escapad, ODFT) et l’enquête I-Share publiée en mars 2020 révèle que 23 % des étudiants ont eu des pensées suicidaires dans l’année écoulée.

    Alors que certaines données(1) évaluaient à plus de 30 % les jeunes sujets à des compulsions alimentaires, les troubles des conduites alimentaires (TCA) ont été exacerbés par le confi nement. En France, 600 000 jeunes en sont victimes ce qui en fait la 3e maladie chronique de l’adolescence. L’anorexie est la maladie psychiatrique qui tue le plus avec 10 % de décès parmi les patients. Dans ce contexte, l’accès aux soins est donc un enjeu majeur. Or la diminution brutale des capacités d’accueil des dispositifs ambulatoires due à l’épidémie a fortement perturbé la fi lière de soins provoquant une augmentation de 20 à 30 % du recours à la ligne « Anorexie, Boulimie Info écoute ».

    Si le confi nement a entraîné une baisse des consom-mations de substances psychoactives pour un grand nombre de personnes, dont les jeunes (Étude TREND, OFDT), l’utilisation des écrans s’est amplifi ée, comme le confi rme une étude en ligne réalisée par Harris Interactive pour l’association Assurance Prévention/IRMES avant et après le confi nement. Or l’usage excessif des nouvelles technologies (jeux vidéo, internet…) peut entraîner un comportement addictif chez les jeunes avec des consé-quences sur leur santé physique et psychique, leur vie sociale et aff ective.

    Soutenir les jeunes en souff rance psychique

    DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE : 13 JANVIER 2021

    APPEL ÀPROJETS2021

    (Addictions, risques suicidaires, troubles des conduites alimentaires, émergence des pathologies psychiatriques, psycho-traumatismes…)

    1. Données issues de l’article https://www.eatingdisorderhope.com

  • SOUTENIR LES JEUNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE

    Les projets peuvent couvrir une ou plusieurs des problé-matiques suivantes :• les addictions avec ou sans substance (alcool, cannabis,

    jeux vidéo, écrans…) ;• les risques suicidaires ;• les TCA (anorexie, boulimie, hyperphagie…) ;• des troubles psychiatriques émergents (schizophrénie,

    troubles bipolaires…) ;• d’autres problématiques psychopathologiques et d’autres

    situations de mal-être (dépression, troubles anxieux, comportements violents, psycho-traumatismes…).

    Les thématiques suivantes sont exclues de l’appel à projets :• les problématiques relevant exclusivement de la santé

    somatique ;• les conduites sexuelles à risque (contraception, IST/

    VIH) ;• l’hygiène alimentaire et l’obésité.

    Dans le cas de publics très précaires (jeunes en errance, en placement judiciaire, mineurs étrangers non accompa-gnés…), les projets pourront inclure des problématiques d’accès aux droits et de couverture médicale voire de santé générale (type bilans de santé), à condition de viser prioritairement des objectifs de santé psychique.

    Les bénéfi ciaires visés par cet appel à projets

    • Les jeunes âgés de 12 à 25 ans ;

    • l’entourage de ces jeunes : parents, fratries, enfants, ou proches occupant une place déterminante dans l’étayage aff ectif des jeunes ;

    • les professionnels des structures accueillant des jeunes en diffi culté (voir ci-dessous, Qui peut répondre).

    Quelles sont les initiatives concernées ?La Fondation de France souhaite aider des projets appor-tant une réponse nouvelle et/ou pouvant être inspirants pour le développement d’autres initiatives, et qui visent notamment :• le renforcement des compétences des professionnels :

    - les professionnels en lien avec les jeunes (amélioration des capacités de repérage, d’orientation vers les soins et de suivi),- les professionnels de santé (expérimentation de nouvelles approches, supervision, échange de pratiques…) ;

    • la création ou la consolidation de partenariats ou de réseaux :- le renforcement de la coordination des acteurs,- la création ou consolidation de réseaux de soins dédiés aux TCA ou aux conduites suicidaires… ;

    Enfi n les premiers résultats d’une autre étude, E-COCCON, menée par le CHU de Toulouse indique que le confi nement a pu développer chez certains jeunes âgés de 8 à 15 ans « des critères de stress post-traumatique ». Or, ce stress intense s’est ajouté pour certains à une enfance ou une adolescence marquée par des violences physiques ou psychologiques sur soi ou au sein des familles, par l’exil et les violences vécues au cours des parcours migratoires ou plus généralement par de brutales ruptures de vie. Le stress post-traumatique et des psycho-traumatismes durables qui hypothèquent le bon développement et l’épanouissement psychique des jeunes sont des facteurs importants à considérer dans l’accompagnement des jeunes les plus vulnérables.

    Repérer, diagnostiquer et orienter rapidement vers des professionnels qualifi és ces jeunes qui le plus souvent n’expriment aucune demande spontanée, permet de prévenir des crises aux conséquences parfois drama-tiques et d’accompagner des situations avant qu’elles ne s’aggravent. Intégrer des dispositifs de soins adaptés qui tiennent compte des besoins des jeunes et qui asso-cient leurs proches dans le cadre d’une alliance avec les professionnels de soin, permet de renforcer l’adhésion des jeunes, de limiter les eff ets délétères de la maladie et de favoriser leur guérison et/ou leur autonomisation.

    Depuis plusieurs années, la Fondation de France aide à mettre en œuvre les conditions d’une plus grande réactivité et d’une accroche thérapeutique plus effi cace en direction des jeunes en souff rance psychique (TCA, addictions, risques suicidaires, premiers épisodes de crise psychotique, traumas…).Elle souhaite en 2021 poursuivre son action, en intensifi ant son soutien au repérage et à l’orientation précoces, à l’accès et au maintien dans les parcours de soins.

    Les objectifs et thématiquesL’objectif de cet appel à projets est de fi nancer des initiatives visant à :• renforcer le repérage précoce des jeunes présentant

    des souff rances psychiques et/ou l’émergence de troubles psychiatriques par une approche globale ;

    • faciliter l’accès ou l’adhésion aux parcours de soins(2) des jeunes par le développement de partenariats intersectoriels ;

    • encourager l’autonomisation et la capacitation des jeunes par des démarches co-construites avec eux, et promouvoir les actions incluant leur entourage (parents, fratries, proches…).

    Les projets doivent être portés par une équipe et s’inscrire impérativement dans des dispositifs de soins formalisés. Ainsi, les projets portés par des institutions ne relevant pas des soins devront obligatoirement présenter une articulation solide avec le secteur spécialisé (par exemple, des consultations psychothérapeutiques au cœur d’institutions socio-éducatives).

    Enfi n, il est essentiel que les structures présentant des projets démontrent leur capacité à co-construire avec les jeunes eux-mêmes et/ou avec leurs proches la démarche de repérage ou de soins visée.

    2. Selon la défi nition du ministère de la Santé, le parcours de soins s’entend comme « la trajectoire globale des patients et usagers dans leur territoire de santé (…). Il nécessite l’action coordonnée des acteurs de la prévention, du sanitaire, du médico-social et du social ».

  • SOUTENIR LES JEUNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE

    Exemples de projets soutenus en 2020

    Interventions brèves aux urgencesCe projet vise la mise en place, au sein même d’un services d’urgences, d’entretiens de type interventions brèves en direction des jeunes ayant été pris en charge après une consommation récréative excessive (comas éthyliques, intoxications...) pour permettre de repérer, d’évaluer et éventuellement d’orienter vers une prise en charge adaptée et de modifi er leurs comportements. L’équipe qui intervient habituellement en milieu festif propose d’informer, d’orienter et d’accompagner ce public ayant des pratiques de consommation qu’ils ne considèrent pas comme problématiques mais qui ont des dommages associés.

    ELIOS - Équipe en Ligne d’Intervention et d’Orientation pour la prévention du SuicideCette plateforme numérique conçue comme un portail digital d’accès aux soins permettra aux jeunes en souff rance de contacter une équipe de web-cliniciens via diff érents réseaux sociaux afi n d’apporter une première réponse concrète et fi able,

    de renforcer l’engagement des jeunes dans une dynamique d’aide et de les accompagner vers les structures ou les professionnels les plus adaptés.

    Résilience Le projet vise à améliorer l’adhésion de jeunes femmes victimes de traite des êtres humains via des réseaux de prostitution au parcours de soin psychologique à travers une approche clinique interculturelle intégrative pour éviter la chronicisation des troubles psycho-traumatiques. Pour cela, des ateliers collectifs de psychoéducation seront mis en place pour renforcer les connaissances en matière de psychotrauma, les aider à comprendre les conséquences psychologiques de la Traite et leur permettre de mieux gérer leur stress et leurs émotions à partir des techniques issues de l’EMDR et de l’hypnose. A partir de ces ateliers collectifs, ces femmes seront impliquées dans la co-construction d’outils innovants adaptés à leurs besoins en matière de stabilisation émotionnelle.

    PASSAJCe projet prévoit d’accompagner l’adolescent ou le jeune adulte présentant des troubles psychiques dans le passage de la pédopsychiatrie vers la psychiatrie adulte afi n d’éviter les ruptures dans sa prise en charge. Fruit d’une collaboration intersectorielle entre la psychiatrie infanto-juvénile et adulte, cette action vise également la coordination entre les professionnels de soins et les partenaires du réseau dans l’accompagnement des familles et s’appuiera sur l’édition d’une boite de jeu, support à un groupe de parole, une supervision des équipes et la formation d’une dizaine de membre de l’équipe de la psychiatrie adulte aux pratiques systémiques.

    Cirque et Parole En partenariat avec un village d’enfant accueillant des fratries dans le cadre de leur placement, ce projet propose des thérapies de groupe utilisant le médiateur artistique du cirque et du théâtre de rue ainsi qu’une action de formation destinée aux nouveaux professionnels de la Protection de l’enfance au repérage de la souff rance psychique.

    • la création ou la consolidation d’équipes mobiles :- équipes mobiles mixtes, co-pilotées par des profes-sionnels de l’éducation ou du social et une équipe de soin pour aller vers les jeunes les plus en diffi culté,- équipes mobiles portées par des professionnels hospitaliers pour étendre et favoriser l’accès rapide aux soins ;

    • l’accompagnement et le suivi du parcours de soins :- accompagnement thérapeutique de jeunes inscrits dans un parcours de soin,- dispositifs permettant de faciliter le parcours de soins et le suivi post-hospitalier des jeunes ;

    • Le renforcement des capacités d’agir des adoles-cents et des jeunes dans le champ de la santé, de la prévention et du soin :- intégration des jeunes dans la construction des projets, développement des compétences psycho-sociales, mises en places d’actions menées par des pairs ;

    • le renforcement du rôle de l’entourage :- consultations familiales, développement de compé-tences psycho-sociales ;

    • le soutien à la transition numérique :- développement de solutions permettant de faciliter le repérage, l’accès aux soins mais aussi le suivi clinique des patients.

    Qui peut répondre ?Ces projets pourront être portés par :• les services hospitaliers publics ou privés à but non

    lucratif qui accueillent des jeunes ;• les structures de soins publiques, ou les établissements

    de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC), pour intervenir hors leurs murs ou à distance ;

    • les centres de soins en addictologie, les consultations jeunes consommateurs ;

    • les structures accueillant des jeunes en diffi culté (mis-sions locales, centres éducatifs fermés, maisons d’enfant à caractère social, maisons des adolescents, centres sociaux, PAEJ, établissements scolaires, etc.), à la condition impérative que ce soit en partenariat avec des structures de soins, pour développer des passerelles vers les soins ou des dispositifs de maintien dans les soins ;

    • les associations d’aide aux usagers et aux familles.

    Les porteurs de projets doivent impérativement justifi er d’un minimum de 2 ans d’expérience auprès du public concerné et d’une implantation du projet sur le territoire national : métropole et DROM-COM.

    Les structures bénéfi ciant déjà d’un fi nancement de la Fondation de France sur ce programme au-delà de 2021 ne peuvent pas déposer de demande en 2021.

    Les modalités de soutienDurée : de 1 à 3 ans selon les besoins. Néanmoins, les projets pluriannuels sont encouragés.

    Budget : quoique prioritairement aff ectée à la mise en œuvre des actions visant directement les bénéfi ciaires ciblés, la subvention attribuée pourra néanmoins fi nancer les frais de fonctionnement liés au démarrage de l’action.

    Pour les créations d’équipes mobiles, le budget proposé doit être pluriannuel et cofi nancé, afi n de garantir l’ins-cription de l’action dans la durée.

  • Premier réseau de philanthropie en France, la Fondation de France et son réseau de 888 fondations abritées soutiennent chaque année près de 10 000 projets d’intérêt général qui répondent à cinq grands enjeux : aider les personnes vulnérables, favoriser la recherche et l’éducation, promouvoir la culture et la création, agir pour un environnement durable et développer la philanthropie. Indépendante et privée, la Fondation de France agit grâce à la générosité des donateurs et des testateurs.

    40 avenue Hoche75008 ParisTél. : 01 44 21 31 00

    fondationdefrance.org

    Afi n de participer à l’eff ort collectif dans le cadre de l’Agenda 2030, la Fondation de France mesure désormais

    sa contribution aux Objectifs de développement durable (ODD) dans tous les projets qu’elle fi nance.Lutter contre la pauvreté, améliorer la nutrition, promouvoir l’agriculture durable, assurer à tous une éducation de qualité, préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, maritimes… Énoncés par l’ONU en 2015, les 17 Objectifs de développement durable, qui relèvent tous de l’intérêt général, sont au cœur des missions de la Fondation de France. Tout porteur de projet désirant déposer un projet dans le cadre de l’un des programmes de la Fondation de France se verra demander à quels ODD son projet contribue.Il est possible de choisir quatre objectifs, un obligatoire et trois facultatifs.Pour en savoir plus, rendez-vous sur fondationdefrance.org, rubrique Nous connaître /ODD : nos engagements.

    NOTRE CONTRIBUTION AUX OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Les critères de sélectionLes projets seront analysés selon les critères suivants :• la capacité d’identifi cation et la connaissance des

    bénéfi ciaires ciblés et de leurs besoins ;• la dimension co-construite du projet avec ses futurs

    bénéfi ciaires ;• le contexte local, faisant clairement état des besoins

    identifi és mais aussi des ressources existantes pour les jeunes ;

    • la qualité et le degré de formalisation des partenariats proposés avec les structures de soins, notamment pour les projets visant à favoriser l’accès des jeunes aux soins ;

    • la faisabilité du projet (fi le active, capacité d’accueil, temps nécessaire aux ressources humaines pour déve-lopper l’action) ;

    • la qualité de mise en œuvre d’une évaluation des eff ets des actions sur les jeunes ;

    • les cofi nancements et gages de pérennité du projet ;• la dimension éco-responsable du projet (location plutôt

    qu’achat de véhicule - hybride de préférence…).

    En cas de projets de qualité égale, les projets ciblant des publics en situation de vulnérabilité socio-économique seront privilégiés.

    Ne seront pas retenues les demandes concernant :• les charges récurrentes ou activités habituelles des

    structures ;• l’organisation de manifestations ou autres actions

    ponctuelles ;• les actions de prévention, sensibilisation ou information

    généralistes ;• les projets visant les jeunes en général, et pas spécifi -

    quement les jeunes en souff rance psychique ;• les projets d’accès aux soins n’étant pas mis en œuvre

    en partenariat avec une structure de soins ;• les projets présentés par des prestataires extérieurs

    et non par les interlocuteurs directs et habituels des familles ou des jeunes (par exemple, un projet de for-mation doit être porté par la structure formée et non par le prestataire) ;

    • les initiatives déjà réalisées ;• le fi nancement du remplacement des personnes en

    formation, ou des salaires des personnels pendant la formation ;

    • les projets de formation sans dynamique d’équipe (formations isolées).

    Comment répondre ?Attention, les candidatures se font uniquement en ligne au plus tard le 13 janvier 2021 avant 17 h.

    Vous trouverez l’ensemble des modalités de candidature à l’appel à projets Santé des Jeunes sur le site de la Fondation de France fondationdefrance.org (rubrique Trouver un Financement => Santé des Jeunes).

    Nous vous recommandons vivement de créer votre profi l très rapidement et d’anticiper au maximum l’enregistrement des renseignements administratifs liés à votre structure.Il vous sera alors possible d’accéder à tout moment au contenu de votre dossier de demande de subvention et de ne le transmettre qu’une fois sa rédaction achevée.

    Pour toute information sur les critères et le processus de sélection, vous pouvez vous adresser à :

    Mélanie Hubaultprogramme Santé des Jeunes Tél. : 01 44 21 31 44E-mail : [email protected]

    L’annonce des projets subventionnés se fera au cours de l’été 2021 et sera exclusivement communiquée par courrier.

    Fondation de FranceProgramme Santé des jeunesTél. : 01 44 21 31 44 E-mail : [email protected]