sorties nature - departement13.fr · le journal des sorties nature effectuées durant l’année...

sorties nature prenez un autre chemin

CONSEIL GENERAL

Bouches-du-Rhône Direction de l’éducation et des collèges Service des actions éducatives

2010 - 2011

3

Le journal des sorties nature effectuées durant l’année scolaire 2010 / 2011 La Direction de l’Education et des Collèges met à la disposition des enseignants la Mission départementale d’éducation à l’environnement (Midev). La Midev propose une trentaine de sorties nature qui sont autant d’occasions de découvrir les espaces naturels des Bouches-du-Rhône. La confrontation avec la réalité du terrain reste la démarche la plus marquante pour des élèves qui, parfois, n’ont jamais « mis un pied » dans la nature. Les itinéraires sont à choisir dans le classeur « Sorties nature » disponible au CDI de chaque collège, auprès de la Midev ou sur le site cg13.fr / Education / Collégiens / Environnement - Les Sorties Nature. Chaque sortie est proposée à une seule classe et dure une journée entière. Le transport en autocar, financé par le Conseil général, permet de rejoindre le point de départ de la sortie. Après la sortie, un compte rendu est préparé par les élèves qui expriment leurs émotions devant le paysage, les bons moments, mais aussi les difficultés, ce qu’ils ont appris, une anecdote au cours de la journée… Voici relié l’ensemble de ces travaux présents également sur le site Les Sorties Nature / Le journal.

4

••• Les journaux de la MIDEV

01/10/2010 «La montagne de Pagnol » : le Garlaban. Georges Brassens (Marignane)

7

05/10/2010 Les Encanaux, une journée bien remplie autour d'une rivière en pas très bonne "santé".

Jean-Claude Izzo (Marseille)

9

07/10/2010 Les animaux et les plantes de la Sainte Baume Coin Joli Sévigné (Marseille)

11

14/10/2010 Adret et Ubac, méditerranée et hêtraie. Arc de Meyran (Aix-en-Provence)

13

14/10/2010 La véritable origine de la brèche aux moines Jean Giono (Marseille)

15

15/10/2010 Les contes de la forêt sacrée de la Sainte Baume Coin Joli Sévigné (Marseille)

19

18/10/2010 Nos pinceaux, des aiguilles de pin. Château Double (Aix-en-Provence)

21

19/10/2010 J'y retournerai sûrement en été Stéphane Mallarmé (Marseille)

23

19/10/2010 Sortie au barrage de Bimont Jean Moulin (Salon-de-Provence)

25

21/10/2010 Le ruisseau des Encanaux n'a que 5/20 Marie Laurencin (Marseille)

27

04/11/2010 Aquae Sextiae ou les eaux de Sextius Louis Pasteur (Marseille)

28

08/11/2010 L'or des collines, olives et trésors René Seyssaud (Saint-Chamas)

29

12/11/2010 Rédactions sur la Côte Bleue Commandant Cousteau (Rognac)

33

15/11/2010 Une leçon de survie réussie Moustier (Gréasque)

35

15/11/2010 Une escapade provençale Les Caillols (Marseille)

37

18/11/2010 A la découverte des glacières Mignet (Aix-en-Provence)

39

18/11/2010 C'est une vague au dessus de la mer. Les Garrigues (Rognes)

41

22/11/2010 Des mots sur le sable Jacques Prévert (Marseille)

43

23/11/2010 La légende dou trau cabro d'or Simone De Beauvoir (Vitrolles)

45

23/11/2010 Lou Venturi à nosti pèd ! Glanum Saint-Rémy de Provence

47

25/11/2010 Course d'orientation, géologie et botanique à Roques-Hautes Marcel Pagnol (Martigues)

49

25/11/2010 Il faisait beau mais froid Vincent Scotto (Marseille)

51

30/11/2010 Pluie et vent sur les barrages Marie Laurencin (Marseille)

53

30/11/2010 Une randonnée longue, douloureuse et glaciale. François Mitterrand (Simiane Collongue)

55

03/12/2010 Le 3 décembre 2010, on a beaucoup marché. Commandant Cousteau (Rognac)

57

03/12/2010 Entre Roquefort et Sainte-Baume Moustier (Gréasque)

59

http://www.ordina13.com/1024/page-1024_midev-rub-5-n_journal-564.html


http://www.ordina13.com/midev/print.php?n_journal=564









































































5

07/12/2010 Une sortie peu ordinaire! Les Chartreux (Marseille)

61

09/12/2010 Sortie découverte aux calanques Stéphane Mallarmé (Marseille)

63

10/12/2010 Identifier une empreinte d'animaux Jean Jaurès (La Ciotat)

66

16/12/2010 Randonnée à Trets Camille Claudel (Vitrolles)

67

04/01/2011 Bravo les 6A !!! Henri Wallon (Marseille)

69

07/01/2011 Déroulement et impressions François Villon (Marseille)

71

13/01/2011 Les Calanques Campra (Aix-en-Provence)

73

21/01/2011 Randonnée glacée sur les collines de Charleval Darius Milhaud (Marseille)

75

24/01/2011 Course d'orientation dans les collines de Charleval…. Fernand Léger (Berre L'Etang)

77

25/01/2011 Les Calanques sous la neige Alexandre Dumas (Marseille)

79

25/01/2011 Voici notre compte-rendu Pierre Puget (Marseille)

81

27/01/2011 L'eau du lac Zola était gelée Marcel Pagnol (Martigues)

83

31/01/2011 Sortie nature au massif du Garlaban Virebelle (La Ciotat)

85

01/02/2011 A la découverte du paysage de la Sainte Victoire Edouard Manet (Marseille)

87

03/02/2011 En route vers la vigie du Régagnas Pont de Vivaux (Marseille)

90

03/02/2011 Une sortie bien, mais fatigante! Arthur Rimbaud (Marseille)

91

04/02/2011 Notre randonnée à Roquefort la Bédoule Versailles (Marseille)

93

07/02/2011 Sainte-Victoire dans les nuages Jas de Bouffan (Aix-en-Provence)

95

08/02/2011 Une excellente journée ! Joliot Curie (Aubagne)

97

08/02/2011 Le petit pont de bois Alexandre Dumas (Marseille)

99

08/02/2011 Etoile, Etoile! Les Caillols (Marseille)

101

15/02/2011 Un pas de géant! Gabriel Péri (Gardanne)

104

15/02/2011 Chère X, signé Y ! Les Chartreux (Marseille)

105

17/02/2011 Le chemin des douaniers. Ampère (Arles)

108

08/03/2011 Un élevage de Chèvres du Rove. Clair Soleil (Marseille)

109

08/03/2011 Sortie au massif du Tallagard Charles Rieu (Saint-Martin de Crau)

111

14/03/2011 La sortie de Charleval René Cassin (Tarascon)

114

17/03/2011 Eau et mathématiques en pays d‟Aix Mont Sauvy 115


















































































6

Orgon

18/03/2011 La côte bleue, le sentier des douaniers Darius Milhaud (Marseille)

117

21/03/2011 Géologie à Roques-Hautes... Mont Sauvy (Orgon)

119

24/03/2011 Randonnée dans la Sainte Victoire Vallon De Toulouse (Marseille)

121

25/03/2011 L'aigo de l'espetaclous Mount Venturi! Simone De Beauvoir (Vitrolles)

123

29/03/2011 Initiation à la géologie Jean Jaurès (La Ciotat)

125

29/03/2011 La digue à la mer Glanum (Saint-Rémy de Provence)

127

31/03/2011 Sur les traces de Marcel Pagnol Marie Laurencin (Marseille)

129

05/04/2011 Camargue en Haïku Jas De Bouffan (Aix-en-Provence)

131

07/04/2011 Un échange franco-allemand Font D'Aurumy (Fuveau)

134

11/04/2011 Au pays de la Sainte Baume Louis Leprince Ringuet (La Fare les Oliviers)

135

12/04/2011 Acrostiche en hommage à la Sainte -Baume Les Caillols (Marseille)

138

03/05/2011 Déjeuner sur l'ombre Honore Daumier (Martigues)

139

05/05/2011 Le ravin des Encanaux Jacques Prévert (Saint-Victoret)

141

10/05/2011 Caminado à la Santo Baumo Roquecoquille (Chateaurenard)

143

12/05/2011 L'eau en pays d'Aix Edmond Rostand (Marseille)

146

13/05/2011 La vigie du Régagnas Darius Milhaud (Marseille)

147

16/05/2011 Land Art aux Encanaux Pythéas (Marseille)

149

24/05/2011 L'île Verte Longchamp (Marseille)

151

07/06/2011 Randonnée dans le massif des côtes Charles Rieu (Saint-Martin de Crau)

153

09/06/2011 Une journée magnifique sous le signe de la géologie Moustier (Gréasque)

155

14/06/2011 Au fil de l'eau. Gérard Philipe (Martigues)

157

16/06/2011 D‟uno calanco à l‟autro… Roquecoquille Châteaurenard

158
































































7

••• Le journal

Sortie effectuée le 01/10/2010

Avec le collège : GEORGES BRASSENS MARIGNANE

Lieu : Le sommet du Garlaban

« La montagne

de Pagnol » :

le Garlaban.

La classe de 6ème 2 est partie une journée en randonnée avec son professeur d'EPS, Madame Andreux et son professeur de SVT, Madame Agosta.

«La montagne de Pagnol » : le Garlaban. Nous avons appris plusieurs choses sur lui,

la maison où il venait quand il était en vacances, la grotte où il jouait quand il était enfant, la maison où il avait écrit son premier roman. J'ai vu Marseille de là-haut. C'était une très belle journée. Florent

J'ai bien aimé regarder des plantes et quelquefois les goûter. Le paysage était très

beau. J'ai bien aimé marcher sur la colline du Garlaban. Emeryc Nous avons observé quelques insectes et des feuilles, regardé les oiseaux et on a

marché ; après on a descendu une colline, on l'a monté. On a fait l'écho et trouvé des fossiles. Massimo

J'ai aimé la randonnée au Garlaban, les paysages

étaient magnifiques. J'ai vu et entendu des animaux. La

randonnée était fatigante, mais ça fait du bien. Lucas

Moi j'ai bien aimé voir les animaux ; j'ai bien aimé

sentir toutes les fleurs, le thym, la lavande. Aussi

quand on est monté tout en haut de la colline je me suis impressionnée toute seule

mais cette sortie nature, j'ai vraiment tout aimé surtout

les chevaux. Cindy

Nous arrivons au sommet de Taoumé,

contemplons le paysage et prenons une photo souvenir.

8

La randonnée dans le Massif du Garlaban était magnifique. La Grotte de Grosibou est bien étroite, le canal du château passait derrière le pont, tête rouge bien ronde et le

Taoumé. Nous nous sommes fait écouter par les montagnes. Les oiseaux chantaient et voilà ! Kévin

Quand je suis arrivé au Massif du Garlaban, j'ai été émerveillé par le paysage. J'ai senti l'odeur de la garrigue : les pins, du thym, du romarin, des glands… J'ai vu des

oiseaux, un scorpion, une mante religieuse, des escargots… Jean-Baptiste Nous sommes montés au sommet du Pic de Taoumé et il y en avait d'autres. On a vu

plusieurs animaux : moutons, sauterelles, écureuils… Il ne faut pas oublier que Garlaban était l'endroit où Marcel Pagnol venait. Il habitait à la Treille pendant ses

vacances. Jean Baptiste B.

Nous avons vu la tombe de Marcel Pagnol. Puis nous sommes allés au sommet du Taoumé dans la grotte où jouait Marcel Pagnol (la grotte du hibou). Kélia

Ce que j'ai aimé pendant la sortie c'est lorsque nous avons découvert la grotte de Marcel Pagnol et que nous sommes rentrés dedans: on devait se mettre à plat; de

l'autre côté de la grotte on voyait des montagnes. Ce que j'ai aimé aussi c'est la maison de Marcel Pagnol, elle était très belle. Linda

J'ai bien aimé la grotte de Grosibou. Dans l'après midi nous nous sommes rendus sur la colline de Taoumé. Après une montée difficile nous avons pu pénétrer dans cette

grotte. C'est un trou qui coupe le Taoumé en deux. Du fait d'un éboulement, nous n'avons pas pu traverser la grotte et ressortir de l'autre côté. Pendant les vacances j'ai vu un film qui raconte l'enfance de Marcel Pagnol (La gloire de mon père) et j'ai

compris pourquoi ce lieu portait ce nom. Arthur

Marcel Pagnol est né le 28 avril 1895 à Aubagne, il décède à

Paris en 1974 à l'âge de 79 ans. Cet écrivain,

dramaturge, cinéaste devient célèbre avec « Marius » une pièce de

théâtre. Il se consacre à la rédaction du livre

de son enfance « La gloire de mon père », «Le château de ma

mère » qui ont fait sa renommée mondiale.

Yanisse

Vue sur les collines depuis le sommet.

Le ciel est voilé à l'horizon, nous devinons Marseille au loin

9



Avec le collège : JEAN-CLAUDE IZZO MARSEILLE

Lieu : Hydrobiologie aux sources des Encanaux

Les Encanaux,

une journée bien remplie

autour d'une rivière en pas

très bonne "santé".

Florilège des textes réalisés par les élèves suite à cette sortie nature :

Le matin, nous sommes arrivés en car aux Encanaux ; M. Laurent nous a dirigés vers la rivière : nous avons fait 10 minutes de marche. S. Belhadj Benziane

Nous étions accompagnés de M. Faraut et Mme Menu. Le matin (10h30) nous avons analysé les caractéristiques de l'environnement de la rivière : température de l'air, (15,2°C), de l'eau (14°C), quantité de dioxygène dissout dans l'eau (9,5mg/L) et la

luminosité (262 Lux). T. Boumaza Nous avons mesuré la vitesse de la rivière. N. Lacheheb

Le guide nous a posé des questions sur la crue. S. louni Nous avons pêché avec des filets des animaux de la rivière, on avait fait 4 groupes et chaque groupe est allé d'un côté de la rivière. I. Majhoubi

On devait ramasser des animaux de la rivière, ce qui n'était pas bien facile car on trouve plus de poissons que d'autres animaux. M. Touat

Notonecte On devait ramasser des animaux de la rivière.

10

On est allé pêcher des insectes qui vivent dans l'eau, et après l'accompagnateur nous a expliqué comment ils vivaient dans l'eau. C. Nameur

Nous avons pêché des macro-invertébrés dont : les gammares, des ancyles, des hidrobïdae, des dugesias. M Hadjem

Quand on a fini le "pique-nique", on a fait du land-art, avec des cailloux et des

branches : avec ma copine on a fait une petite cabane. M. Tissianti On a joué et on a fait du land-art avec les pierres : moi et Rabah on a fait un cœur.

Z. Magouri

Ensuite nous sommes retournés avec M. Laurent pour observer les animaux que nous avons pêchés. M. Bouslama

On a conclu que la rivière n'allait pas très bien : la note de 5/20. A. Mohamed

Il n'y avait pas beaucoup de biodiversité (pas beaucoup d'êtres vivants différents). M. Hadjem

Ensuite nous sommes repartis dans le car qui nous a ramenés au collège. Cette journée fut intéressante et « cultivante » mentalement. M. Tifaouti

Le guide nous a posé des questions sur la crue.

11



Avec le collège : COIN JOLI SEVIGNE - MARSEILLE Lieu : Sainte-Baume

Les animaux et les plantes

de la Sainte-Baume Les classes de 6èmes et le groupe d'Ulis étaient accompagnés par M. Flechon (CPE), Mme. Hedde (professeur documentaliste), Mme. Delphine Morel (enseignante

spécialisée), Christelle (éducatrice) et M. Joël Laurent (éco-guide du Conseil Général).

Exploitation pédagogique Compétences : mieux connaître la flore méditerranéenne, sensibilisation à la protection de la nature, maîtrise de la langue et connaissance de la classification des

plantes.

Objectif : Au retour, réaliser un « HERBIER » avec les photos et dessins faits sur place, (et quelques plantes si la réglementation le permet), identification des plantes,

les légendes sont écrites sur l'ordinateur à l'aide des flores au CDI. Par groupe de 2, exploration des flores papiers et numériques (classement, index, etc) ; L'information est vérifiée en SVT.

Criquet caelifera

Le criquet est un insecte. Il existe environ 7 000 espèces de criquets. C'est un insecte sauteur aux antennes courtes et rigides. Il vit dans le sud de l'Europe.

Adulte, son corps mesure 35 à 55 mm. Les criquets ne s'activent que le jour et adorent le soleil. Ce sont des végétariens. Ils

communiquent entre eux par des craquètements émis par le frottement des pattes arrière sur les élytres La femelle dépose sur ses œufs en oothèques en enfonçant son abdomen tout entier

dans le sol.

If Daphné

12

If : Taxus baccata

L'If contient des alcaloïdes très vénéneux. Il pousse naturellement sur sol calcaire, caillouteux, peu profond, humide et riche en substances nutritives. Aime l'ombre. Il habite notamment les forêts de montagne.

Il est très souvent planté. Un peuplement d'If est appelé « lvaie ».

L'If est un arbre protégé en Europe. On en trouve a la sainte Baume car c'est une forêt protégé.

Daphné camélé : Daphenis

Fleur rouge à pourpre-rose, velue à l'extérieur, odeur d'œillet. 6-10 fleurs en touffes terminales, rameaux pubescents.

Feuilles entières, 1,5 cm environ, persistantes réparties le long des rameaux. ARGILOPES FRELON

L'argilope frelon est une araignée. Elle est reconnaissable à une sorte de ruban de

soie. Elle est inoffensive. C'est une espèce qui apprécie les milieux ouverts et ensoleillés. Pour chasser, elle bâtit une toile géométrique dans la végétation, à moins d'un mètre de hauteur du sol.

Elle fait sa toile dans les hautes herbes et les champs en friche ou dans les vallées chaudes et humides. On la rencontre également à la limite des bois. Cette toile

comporte de 19 à 41 rayons (généralement 30) dont l'élaboration prend environ une heure à l'aube ou au crépuscule. L'araignée immobilise sa proie grâce à un venin paralysant. Il est inoculé par l'intermédiaire des crochets portés par les chélicères et

desquels s'ouvre un minuscule orifice.

Argilope

13



Avec le collège : ARC DE MEYRAN AIX EN PROVENCE

Lieu : Sainte-Baume

Adret et Ubac,

méditerranée

et hêtraie

Ce jeudi 14 octobre à 8h, nous partons en car du collège pour une magnifique randonnée dans le massif de la Sainte-Baume.Notre guide se nomme Alexandre.

Arrivés à destination, nous rejoignons le chemin pour commencer l'ascension de la Sainte-Baume. Au cours de cette randonnée, nous pouvons observer la flore de notre région ainsi que quelques insectes comme une mante religieuse ou une grosse

sauterelle. Nous entendons également différents chants d'oiseaux. Alexandre nous explique que nous allons voir que la végétation change d'un côté à

l'autre de la Sainte-Baume. En effet, le versant exposé au soleil, appelé « adret », possède une végétation surtout composée de romarin, de thym, de genévrier…

caractéristique des milieux secs : c'est la garrigue !

Le versant sud, ensoleillé et piquant: l'adret.

14

En poursuivant notre randonnée, nous atteignons enfin le sommet pour y déjeuner. A la fin du repas, Alexandre nous prépare une infusion avec une plante, la sarriette.

Tout le monde goûte, même les professeurs. C'est très bon mais un peu bizarre. Au sommet il y a une vieille chapelle d'où le point de vue est magnifique.

Nous poursuivons la randonnée pour descendre l'autre versant, que l'on appelle

«ubac». Alexandre nous explique que ce versant est plus humide et la végétation très différente : il y a une forêt dense avec de nombreux arbres, dont certains couverts de mousse, comme des hêtres, des tilleuls, des érables, des ifs. Il fait plus frais et

humide.

Nous descendons dans cette forêt par le « chemin des rois ». Ce chemin porte ce nom car de nombreux rois de France venaient à la Sainte Baume en pèlerinage.

Le versant nord, frais, humide et ombragé: l'ubac.

15



Avec le collège : JEAN GIONO - MARSEILLE Lieu : Sainte-Victoire

La véritable origine de

la brèche aux moines

Lorsque nous sommes partis à huit heures du collège, il faisait beau. Au moment où nous sommes arrivés au parking du

pont de l'Anchois, après être descendus du car nous nous sommes regroupés. Il faisait très froid. Le

guide, Joël nous a distribué des cartes et nous avons cherché à nous repérer et à trouver la Croix de Provence. Puis nous avons repéré le balisage rouge pour nous permettre de le

suivre lors de la randonnée ! Nous sommes passés par le pont de l'Enchois.

Nous avons commencé notre ascension par la face sud. Au début, il fallait s'arrêter à chaque croisement, pour vérifier si nous étions bien dans le bon sentier. Il y avait des champs d'oliviers, le terrain était plutôt terreux, de

nature plutôt argileuse.

Après une heure de marche, nous avons atteint le refuge Cézanne, qui est à 475 mètres d'altitude, nous y avons fait une pause d'un quart d'heure. Cézanne a fait de

nombreux tableaux sur la Sainte-Victoire.

Pour accéder à la cheminée, nous avons escaladé...

16

Nous avons ensuite emprunté le Pas du Berger. La roche était de plus en plus calcaire au fur et à mesure que nous avancions dans notre ascension. Pour accéder à la

Cheminée, nous avons escaladé, ce qui était un peu compliqué, mais assez amusant. Quand nous nous retournions, il y avait une vue magnifique malgré la légère brume présente ce jour là. Nous avons déjeuné au Prieuré, qui se trouve à une altitude de

946 mètres. Entre le Prieuré et la Croix de Provence, il y a un dénivelé de 16 mètres. A côté du refuge, il y avait une chapelle et des toilettes biodégradables. Nous avons

eu froid lors de notre repas, car la température était fraîche.

Quand nous nous retournions, il y avait une vue magnifique...

Après le pique-nique, nous nous sommes tous rassemblés pour parler de notre repas, puis Joël nous a raconté le conte qui explique la Brèche à

côté du Prieuré et du refuge sous la Croix de Provence.

« Il était une fois un paysan très pauvre qui vivait où se trouve actuellement le refuge. Il travaillait sans répits et péniblement tous les jours. Il était

jaloux du seigneur qui lui, sans travailler, était riche, avait un magnifique château et en plus de ça

prenait à tous les paysans de la région leur récoltes comme impôts. Un jour il fit une étrange rencontre avec une créature bizarre qui lui fit une proposition

: « je peux te construire un magnifique et immense château qui sera là sur cette montagne demain en

échange de ton dernier souffle ». Croyant que son dernier souffle était de souffler de l'air, le paysan

accepta avec joie. Le lendemain, le paysan avait son château aussi grandiose que lui avait promis la créature. La créature alla le voir et lui dit : « Maintenant que tu as ton château, il faut

que tu me donnes ton dernier souffle ». Le paysan souffla en direction de la créature.

17

La créature le regarda en ricanant et lui dit : « - Ce n'est pas ça le dernier souffle.

- Ah bon ! Mais qu'est-ce que c'est ? - C'est ton âme ! » Le paysan se rendit compte qu'il avait fait un pacte avec le diable. Alors il lui demanda

comment éviter ça. Le diable lui dit : « Il n'y a pas d'autre moyen. Tu as accepté ma proposition, tu aurais dû réfléchir avant ». Désespéré, il alla voir une fée qui lui dit de

casser le château pierre par pierre de ses propres mains. Il commença le jour même à le casser. Il passa toute sa vie à casser son château. Il mourut de vieillesse sans avoir fini la destruction du château. Il resta la Brèche. Quand le paysan rencontra Dieu dans

l'au-delà, il lui demanda s'il pouvait aller au paradis, Dieu lui répondit : « Tu as vendu ton âme au diable tu ne peux aller au paradis, je vais te mettre en attente et dès que

tu auras fini la destruction de ton château, tu iras au paradis ».

La Brèche est encore là et correspond à l'entrée du château.

A cet endroit, nous avons découvert un magnifique panorama…

Après la pause du midi, nous avons commencé une ascension vers la Croix de Provence qui est à 962 m d'altitude. A cet endroit, nous avons découvert un magnifique panorama sur les montagnes provençales et les plaines du pays d'Aix.

Nous avons pu apercevoir sur la face nord, le château de Vauvenargues où Picasso est enterré. Après cela nous avons commencé la descente. Nous avons rejoint le Pas du

Moine, puis le sentier du Pas de l'Escalette. A partir de là nous avons poursuivi la randonnée d'Est en Ouest. Il y avait plus de végétation, tout était vert. Il y avait des

odeurs de thym et de romarin. Il y avait du sumac corroyeur, (il s'agit d'une plante qui contient beaucoup de tanin). Lors d'une pause, Joël nous a parlé de la végétation et nous a donné du thym, pour faire de la tisane. Après ça, nous avons poursuivi

notre descente sur le sentier Imoucha. Nous avons traversé le Barrage du Bimont. Pour arriver enfin sur le parking à 357 m

d'altitude, où le car nous attendait pour nous emmener vers le collège. J'ai passé une agréable journée, car il y avait de magnifiques paysages, et j'ai trouvé que c'était sympa d'être tous ensemble dans un autre contexte que l'école.

Océane Rougeot, classe de 3ème1

19



Avec le collège : COIN JOLI SEVIGNE - MARSEILLE Lieu : Sainte-Baume

Les contes de la forêt sacrée

de la Sainte-Baume Nous sommes partis du collège à 8h en car. Il nous a conduit jusqu'au village du Plan d'Aups d'où nous sommes partis pour gravir le col du Saint-Pilon.

Nous avons visité la fontaine de la fée et Joël Laurent nous a raconté l'histoire de

Daphné, puis nous avons vu les arbres qui avaient des feuilles empoisonnées. Il nous a expliqué que c'était une forêt qui a été entretenue il y a beaucoup d'années. Même que César a voulu prendre des arbres mais les habitants qui étaient aux alentours ne

voulaient pas qu'ils prennent des arbres ! Puis nous avons continué, nous avons fait une pause où il y avait deux chemins nous avons un peu bu.

Moi et mes amis étions fatigués. Nous somme montés. Nous sommes passés à côté d'une maison blanche. Nous sommes arrivés en haut de la colline.

Il y avait plusieurs sortes d'arbres et chacun avait un nom : Hercule, Jupiter... Et il y a aussi des plantes qui se mangent et d'autres qui sont toxiques et on peut en

mourir. Puis nous sommes entrés

dans la forêt sacrée. Il était interdit de cueillir ce que contient la forêt. Puis nous

avons encore marché longtemps. Tout le monde

était fatigué ! Arrivés au sommet, il y avait une vue magnifique.

Nous avons pique-niqué et juste devant nous il y avait

un paysage de rêve. Ensuite nous sommes montés encore plus haut et nous

avons vu une ancienne chapelle. Puis notre guide

nous a raconté l'histoire de Marie-Madeleine.

Il y avait plusieurs sortes d'arbres et chacun avait un nom : Hercule, Jupiter...

20

Le conte de Daphné

C'est une jeune fille qui s'appelait Daphné qui se baignait dans une fontaine. Un jour, un prince passa par là en chantant avec son appeau. Il vit Daphné et au même moment plusieurs oiseaux se mirent à chanter pour prévenir Daphné, puis

Daphné s'envola aussitôt. Le prince fut bien déçu mais il s'est dit qu'il allait revenir demain.

Le lendemain, il alla dans la forêt et rechanta avec son appeau. Il revit Daphné et voulut la toucher mais les oiseaux chantèrent de nouveau et hop elle disparut.

Le prince fut bien déçu et s'assit sur un banc puis un corbeau passa par là et dit : « Pourquoi, pourquoi t‟arrêtes-tu de chanter, mes amis les oiseaux seront tristes ».

et le prince dit : « oui je veux bien chanter mais je veux rencontrer la fille aux beaux cheveux dorés comme le soleil et aux yeux bleus comme le ciel ».

Le corbeau dit : « j'ai trouvé la solution je vais dire à mes amis les oiseaux que lorsque tu arriveras qu'ils ne chantent pas ». Le prince dit : « bonne idée »

Et le lendemain, il revint en chantant avec son appeau.

Il vit Daphné et il n'entendit aucun oiseau chanter. Il s'approcha de Daphné et elle se retourna et vola aussi vite qu'elle put. Le prince fou amoureux a eu des ailes et hop essaya de l'attraper. Le prince fut étonné parce qu'à chaque pas quel faisait il y avait

une petite fleur qui poussait. Il était à deux doigts de la toucher, et hop Daphné fut transformée en une jolie petite fleur.

Et depuis cela le prince vient chanter sur le banc au bord de la fontaine en espérant qu'elle reviendra un jour.

Puis nous avons encore marché longtemps.

Tout le monde était fatigué !

21



Avec le collège : CHÂTEAU DOUBLE AIX EN PROVENCE

Lieu : Peindre au naturel

Nos pinceaux,

des aiguilles de pin.

La classe de 6ème7, accompagnée par Madame Claire Beaux, enseignante en arts plastiques et

Madame Elodie Housset sont allés à Roques-Hautes faire des travaux d'art plastiques.

«Argilite, cornouiller sanguin, odontites... ça ne vous dit rien ? Ce furent nos godets de peinture.

Nos pinceaux, des aiguilles de pins,

nos touches des baies d'églantiers ou alors des cailloux

dont nous avions rempli nos poches.

Et puis nous avons rangé, organisé les formes pour représenter un

paysage ou attraper les

esprits de la montagne.»

Claire Beaux

Cécile

22

Antoine

Léa

23



Avec le collège : STEPHANE MALLARME MARSEILLE

Lieu : Calanques

J'y retournerai

sûrement en été La classe de 6ème C est partie en randonnée. Le mardi 19 octobre, ma classe et moi, nous sommes partis dans les Calanques de

Cassis.

Avant que l'on parte, les demi-pensionnaires ont reçu leurs pique-niques, puis nous avons pris le car. Arrivés aux Calanques, nous avons suivi un chemin de terre. Pour suivre le bon chemin, nous devions regarder s'il y avait une bande verte sur les

cailloux (nous devions trouver la plage pour le pique-nique). Nous avons tellement marché, qu'arrivés à la plage nous étions épuisés de fatigue. Au moment du pique-

nique les filles et les garçons étaient séparés pour que le repas puisse se passer dans le calme et la bonne humeur.

Ce que j'ai bien apprécié durant cette sortie, c'est de regarder ce beau paysage, les vagues qui s'écrasaient sur les rochers, les calanques étaient impressionnantes,

tellement elles nous faisaient de l'ombre, nous étions entourés d'arbres. Malheureusement il a fait froid et nous n'avons pas pu nous baigner. Le retour en car était long et fatigant. J'y retournerai sûrement en été.

Elyes

On a fait un trajet en car assez long puis nous sommes

arrivés. Nous avons eu une petite explication sur les calanques et nous sommes

partis. Nous avons descendu des pentes très raides et

nous sommes arrivés à l'endroit où on allait pique-niquer. Les filles et les

garçons étaient presque séparés. En repartant le

guide nous a dit comment s'appelaient certains rochers : par exemple la machine à

laver ou le doigt de Dieu…

Nous avons fait une première pause sur la plage de la calanque de Port-Pin.

24

Donc nous partons et d'un coup, boum, Mira et Narjis se retrouvent dans la boue. On continue puis on voit une montée super longue et super raide. On la monte et on

arrive en haut : « Hourra, youpi ! ». Arrivés en haut on doit encore marcher, ça fatigue de marcher ! Louhann

Je me suis amusée avec mes copines et j'ai mangé au bord de la mer. J'ai fait des

jeux amusants. J'ai ri d'être tombée dans la boue. A l'école j'aurais pensé : « Que va dire maman d'être tombée dans la boue ? » J'aurais mal pris cette situation. D'être en dehors de l'école avec mes professeurs et l'accompagnateur je me suis sentie en toute

sécurité. Narjis

On est monté au sommet d'une colline et la mauvaise nouvelle tombe pour les

fatigués : il faut redescendre la colline. La colline tombait sur 200 mètres minimum. J'ai failli tomber mais je me suis tenu aux branches d'arbres. Ca faisait super peur. Arrivé en bas, on a fait un kilomètre pour trouver un endroit où manger. Mme Armani

a dit : « Et si on allait à la plage ? » Et tous les élèves ont crié : « Whaiii !!! » On a mangé sur une plage déserte en haut d'un rocher avec Ivan et Enzo.

Tony J'ai bien aimé quand on est allé au bord de l'eau, l'eau était magnifique. J'ai aimé les

montagnes, les paysages, c'était très beau. Mon moment préféré c'est quand on a pique-niqué au bord de la mer parce que je me suis bien amusée, et aussi quand le

monsieur a dit les noms des montagnes : le doigt et les autres je ne m'en rappelle plus. Enfin il y a juste un truc que je n'ai pas aimé, c'est la descente avec tous ces cailloux. Heureusement il y en a qui m'ont aidé. Merci à tous ceux qui m'ont aidé.

Ynes

A En-Vau, nous avions la plage pour nous, c'est là que nous avons pique-niqué.

25



Avec le collège : JEAN MOULIN SALON DE PROVENCE

Lieu : Eau en pays d'Aix

Sortie au barrage

de Bimont

Nous sommes partis du collège en bus jusqu'au village du Tholonet. Nous avons fait une activité « chercher des feuilles » puis nous sommes repartis

sur le parcours de « Kohl-Lanta. On a bien rigolé et on a encore cherché des feuilles que madame Mirale

et le guide nous ont demandé de trouver. Jonathan Bigot

J'ai bien aimé cette sortie parce que ça nous a changé de Salon et on avait plus de végétation autour de nous surtout j'ai trop aimé être avec mes copines ; on a rigolé et

partagé nos goûters. La première sortie de classe que je n'oublierai pas.

C'était génial de respirer un air nouveau et c'était intéressant les barrages. En plus, on voit le deuxième côté des profs, le côté cool, aventure, rigolo.

Amel Abadelli

En pleine réflexion

26

Le guide nous a montré comment faire pour savoir où est le nord et aussi le chemin que l'on allait faire. Nous avons fait des descentes et des montées difficiles.

Nous avons longé la rivière où on a marché dans la boue et on a failli tomber dans l'eau à plusieurs reprises, on se croyait dans Pékin Express.

On a appris les noms des feuilles de différents arbres. Peu à peu nous sommes rentrés

dans la une végétation sèche. Aux alentours de 13 heures on a mangé. Au cours de cette expédition nous avons vu : la montagne Sainte Victoire, le barrage

Zola, le barrage de Bimont et l'aqueduc.

Camille Bonvicini

Raide montée

27



Avec le collège : MARIE LAURENCIN MARSEILLE

Lieu : Hydrobiologie aux sources des Encanaux

Le ruisseau des

Encanaux

n'a que 5/20

Cette année encore une classe de 6ème du collège Marie Laurencin est venue affrontée le froid près de la source des Encanaux. M Laurent a d'abord présenté le déroulement de la journée et nous a délivré quelques

informations sur la rivière. Les élèves sont ensuite partis à la recherche d'animaux.

Une élève rapporte « c'est qui m'a le plus plu, c'est quand on a pêché les bêtes, la larve de libellule m'a surprise, je ne l'avais jamais vu auparavant. »

« L'après midi nous avons recherché le nom des animaux » et une autre élève a noté

que « la découverte la plus surprenante pour elle était d'apprendre que la note de la rivière ne fait que baissé depuis 10 ans. » En effet, en fonction des espèces rencontrées nous pouvons évaluer la qualité de

l'eau, « la note, aujourd'hui, est de 5/20 contre 20/20 en 2000. »

Tous les élèves s'accordent pour dire qu'ils ont appris beaucoup de choses au cours de cette sortie. Et le retour sous le soleil pour aller retrouver le bus, a fait oublier à certains les pieds

et mains glacés du matin.

28



Avec le collège : LOUIS PASTEUR - MARSEILLE Lieu : Eau en pays d'Aix

Aquae Sextiae ou les eaux de Sextius L'objectif était de découvrir l'approvisionnement en eau du pays aixois pendant l'Antiquité romaine.

Quatre aqueducs alimentaient la ville en eau. Nous en avons vu un, bâti en 122 av. J.C. de 45 mètres

de haut. L'eau provenant du Bayon approvisionnait la région aixoise. Ainsi, nous avons pu

constater le minutieux travail des Romains : un assemblage de pierres couvert d'une façade de pierres en forme de briques.

Puis nous sommes montés sur le barrage de Bimont, beaucoup plus tardif. Enfin, nous nous sommes rendus au pied de la Sainte Victoire. Le guide nous a appris

qu'au pied de cette montagne, un Général romain, Caius Marius, avait tué une horde de Teutons.

Cette sortie fut donc très instructive mais aussi sportive et amusante. Eclats de rire garantis parmi les raccourcis et les sentiers!

Un moment très agréable à ne pas rater!

29



Avec le collège : RENE SEYSSAUD - SAINT-CHAMAS Lieu : Le Trou de la Chèvre d'Or

L'or des collines, olives et trésors Les élèves de 6ème B du collège René Seyssaud de Saint

Chamas étaient accompagnés par Mme Millischer, enseignante de SVT, M. Nolasque, enseignant de

technologie, M. Floch, documentaliste et M. Laurent, guide du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

L‟huile de Château Virant Nous tenons tout particulièrement à remercier Mme Cheylan qui nous a accueilli sur son domaine de Château Virant et a répondu aux questions de élèves.

LA PRODUCTION D'OLIVES

Combien avez-vous d'oliviers ? Nous en avons environ 4 500 arbres

dont 30 hectares d'oliviers. Existe t-il des variétés différentes

d'olives ? Oui, il y en a des tas : environ 200 variétés.

Pour faire une bonne huile, faut–il : des grosses ou des petites olives ?

Ca n'a pas d'importance. des vertes ou des noires ? Ca n'a pas d'importance.

des variétés différentes ? Chacune des variétés a un goût

différent. VALLET Chloé

Mme Cheylan répond aux questions des élèves

LE TRAITEMENT

Qu'est ce qu'une mouche de l'olivier ? Une petite mouche qui pond dans les olives.

Comment luttez-vous contre elle ? Ils mettent des pièges (attractifs) et traitent seulement quand il faut : ça s'appelle la

lutte raisonnée. KEITA Della

30

L'ARROSAGE

Est –il nécessaire d'arroser les oliviers pour avoir une meilleure production ? Oui il est nécessaire d'arroser les oliviers. Quand ?

Il faut les arroser au printemps et l'été jusqu' en septembre. Comment ?

On les arrose par goutte à goutte (il y a 4 gouttes à gouttes par arbre) et il faut en moyenne 60 litres d'eau par jour et par arbre en été.

WORTHAM Judith

LES ENGRAIS

Utiliser vous des engrais ? Pourquoi ? Oui pour lui donner des forces

Sont-ils naturels ou chimique ? D'oligo-éléments (naturels) et les autres chimiques.

MARIANI Théo

LA RECOLTE

Combien de fois par an et quand récolte t-on les olives ? Une seule fois par an au mois de décembre. Avec quels outils se fait la récolte ?

Généralement traditionnel, ou au peigne ou au filet et vibreur. Combien faut-il de kilogrammes d'olives pour faire un litre d'huile ?

En moyenne cinq kilogrammes. Que fait-on avec les olives récoltées ? On les amène dans des

machines. On les écrase. En une heure et demie, l'huile

est prête. BERTONERI Lucas

La récolte des olives sur des filets

31

L'oppidum de Constantine Nous tenons tout particulièrement à remercier Mme

Kessler, propriétaire du domaine de Château Calissanne, qui nous a donné l'autorisation exceptionnelle de visiter l'oppidum de Constantine.

L'oppidum de Constantine a été nommé ainsi car

on raconte que l'empereur Constantin y serait passé et y aurait laissé un trésor avec le buste de

sa femme Hélène, celui de sa fille Faustine et le sien. L'oppidum situé entre Lançon et Saint Chamas, est

un site celte fortifié protégé par des remparts du côté de la colline. Il a été occupé au Ier et IIème

siècle av. J.C. et au Vème siècle après J.C. sur le côté, il y a aussi un petit autel. Au dessus de cet oppidum, il y a des fouilles archéologiques que

nous sommes allés voir, ce sont les restes d'habitat.

Célia

Le trou de la chèvre d'or est une légende

gauloise. Les gaulois y mettaient des

objets de valeur pour vénérer leurs dieux. On peut être sûr que

ce mythe est vrai, car à quelques

mètres se trouvent des ruines gauloises. Le trou a été exploré jusqu'à 82 m de profondeur et on n'a jamais trouvé le fond car

le passage est trop étroit et aussi parce qu'il y a du gaz toxique (?)

Plus d'une légende se rapporte au trou de la chèvre d'or, comme celle d'un prisonnier qui avait lu la légende et qui avait essayé de trouver le trésor, sans résultat. Même

qu'il y serait mort à l'intérieur. (interprétation très libre des élèves… encore une nouvelle légende !!! ndlr)

Théo et Valentin

33



Avec le collège : COMMANDANT COUSTEAU ROGNAC

Lieu : Côte Bleue

Rédactions sur

la Côte Bleue Le vendredi 12 novembre 2010 à 7h50 nous sommes partis faire une randonnée à la Côte

Bleue. Une fois là-bas, le moniteur nous a expliqué que c'est un endroit calme. Lorsque

que nous sommes arrivés devant un panneau nous nous sommes arrêtés et le moniteur nous a expliqué que c'est un endroit protégé et que

les voitures, les vélos étaient interdits (ce serait assez difficile de rouler avec tous ces cailloux, ces chemins étroits…).

Nous avons marché dans des passages larges et aussi très étroits. Ensuite, nous nous sommes arrêtés pour boire, la vue était magnifique !!

Nous sommes allés dans un petit tunnel mais il fallait faire demi-tour pour continuer. On a descendu une pente en direction de la plage et ensuite nous avons fait une

pause pour manger. Tellement qu'il y avait des vagues, nous devions rester loin du bord pour éviter d'être éclaboussés.

Après avoir fini de manger, on a continué la

marche et on a pu voir l'Ile Du Frioul, le Château

d'If… Nous avons vu la Grotte Du Figuier et on a vu également une grotte

creusé par l'eau de mer, le moniteur nous a

expliqué comment l'eau à réussi à faire un très grand trou.

Il nous a fait boire de l'eau chaude infusé avec

une plante. Après avoir marché nous sommes arrivés à un port et nous

avons pu remplir les bouteilles…

Calanque de l'Erevine

34

Nous avons monté des escaliers et nous avons atteint une petite colline pour goûter et après quelques minutes de marche nous arrivons sur la route en direction du car. Sur

le chemin le moniteur nous a expliqué plein de choses sur les plantes. Melissa

Le vendredi 12 novembre, notre professeur de sport M. Hanula avait organisé avec

Mme Ruiz une sortie à la découverte de la Côte Bleue. Le rendez-vous était fixé à 7h55 au collège, puis nous sommes partis en bus en direction d'un parking à Niolon où nous avions rendez vous vers 9h avec notre guide Alexandre.

Nous avons parlé un petit moment des calanques puis nous avons commencé notre

balade le long de la côte. Nous avons vu des paysages magnifiques. Durant la marche, Alexandre nous a montré et expliqué des choses sur la nature et sur les

insectes par exemple l'iule. Nous avons fait une pause environ une heure pour prendre notre déjeuner tiré du sac.

Puis nous avons continué notre promenade par l'exploration de grottes comme le passage des anciens douaniers. Il était prévu pour les plus courageux de faire un

parcours un peu plus long, mais à cause de travaux sur la route, nous avons dû raccourcir notre périple. Sinon le bus n'aurait pas pu venir nous chercher.

Nous sommes revenus à 17h00 au collège, fatigués mais heureux. Nous avons passé une superbe journée, pleine de découvertes, de photos et de rires…

Encore merci à M. Hanula, Mme Ruiz et à notre guide Alexandre. Léa

Calanque des Anthénors

35



Avec le collège : MOUSTIER - GREASQUE Lieu : Collines de Charleval

Une leçon de survie réussie A 8h30 nous rentrons dans le bus ravis de faire cette sortie. Antoine

Nous étions accompagnés par Mme Bernard, notre professeur de SVT, et Mme Percivalle, l'aide laboratoire du collège. Nous arrivons à Charleval environ une heure

et demie plus tard, à cause des bouchons et de la pluie. Loïc Quand nous sommes arrivés, il pleuvait toujours. Le guide, M. Laurent, est venu se

présenter et nous a distribué des cartes pour faire un jeu de piste (sous la pluie…). Nous avons fait des groupes, mis nos imperméables et nous sommes montés sur la

colline pour chercher des balises. Nous avons trouvé 6 balises sur 14, car notre recherche a été interrompue ; il pleuvait des cordes et les cartes commençaient à se

déchirer. Samuel Nous avons du passer dans un chemin, (qui n'était plus vraiment un chemin mais une rivière - Noémie) pour atteindre un abri pour manger. C'était une ancienne bergerie

sombre et humide. Judith Le guide a allumé un feu pour nous réchauffer. Pour cela nous avons sacrifié des

feuilles de contrôle : « Chouette, nous n'aurons pas la prochaine interrogation » Tristan Là, nous avons bien rigolé car la fumée a envahit tout l'air respirable (Florian) et nous

avons était obligés de sortir (entre temps nous avons eu le temps de manger notre pique-nique totalement mouillé).

....la fumée a envahit tout l'air respirable.

36

Notre professeur a appelé le car, nous sommes repartis trempés et enfumés. Joachim

Sur le chemin du retour la pluie a cessé. Manon A Lors de la descente de la colline, nous avons vu des courges. Le guide nous a dit que

c'était les chasseurs qui nourrissaient les sangliers pour qu'ils restent dans la région. Bastien Pat

Nicolas a shooté dedans et aspergé Joachim, il a du nettoyer les dégâts et en punition porter les poubelles. Loïc Nous arrivons à l'endroit où le bus devait venir nous chercher. Environ 20 minutes

plus tard il arrive et nous sommes très heureux, on crie tous « ouais ». Ambre

Dans le car certains appelaient ça : les 6ème1 en enfer. Vincent

Enfin nous rentrons à la maison et cette histoire restera gravée dans nos mémoires. Loïc C'était une très belle journée. Bastien Papa

Tout le monde était joyeux de se retrouver au sec. Tristan Bilan : journée inoubliable. Louis

C'était la meilleure journée que je n'ai jamais vécue. Manon D Cette sortie m'a plu. Liliam Un grand merci à M Laurent et à très bientôt. Mmes Bernard et Percivalle

La classe de 6ème1 ainsi que : Paloma, Clément, Pierre Olivier, Lisa, Antoine Do,

Nicolas, Léo, Océane, Thibault, Audrey, Thomas, Manon B, sans oublier Arthur qui est resté au sec chez lui !

...nous sommes repartis trempés et enfumés.

37



Avec le collège : LES CAILLOLS - MARSEILLE Lieu : Traversée du Garlaban

Une escapade provençale Nous sommes partis d'Allauch, et là déjà il ne faisait pas beau. Qu'importe nous étions

motivés, mais la pluie nous a vite rattrapés.

Que c'est agréable de marcher dans la garrigue, On ne sent même pas la fatigue.

Voici le ciste cotonneux Qui nous offre son feuillage duveteux. Plus loin on aperçoit le romarin,

Notre guide en cueille quelques brins. Quel est cet arbuste qui me pique le pied?

Ah! Je me souviens, c'est le genévrier Et je crois bien que ses petites baies Servent à parfumer le pâté.

Le chêne Kermès, c'est le plus grand J'ai mis dans ma poche quelques-uns de ses glands.

Pour traverser la grotte du Grosibou, il ne faut pas être gros du tout.

Nous avons souvent marché au radar La faute à un épais brouillard.

Et pour ce qui est des sommets On ne les a jamais devinés.

Un rapace a osé nous survoler

Trop tard, il est déjà passé. Le rouge-gorge nous a ravis De sa douce et belle mélodie.

Plus loin, une grotte nous a

abrités Nous y avons même pris le déjeuner.

Ce repas pris au coin du feu A été pour nous un moment

merveilleux.

Une grotte nous a abrités,

nous y avons même pris le déjeuner.

38

Puis nous avons pris la descente. Et là attention, chaussée glissante!

Celle qui nous a tout le jour accompagnés c'est la pluie qui ne nous a pas quittés. Heureusement, nous étions bien couverts Car le temps ne s'est jamais découvert.

A l'arrivée nous étions tous bien trempés Mais très heureux d'y être arrivés.

Evidemment, rendez-vous a été pris Pour une très prochaine sortie.

Alexandre, on vous remercie Nous avons tous adoré cette sortie.

C'est certain, nous n'oublierons jamais Ce joli conseil que vous nous avez donné:

La nature, il faut essayer de l'écouter Si on veut savoir ce qu'elle a à raconter.

Nous étions motivés, mais la pluie nous a vite rattrapés!

39



Avec le collège : MIGNET – AIX-EN-PROVENCE Lieu : La glacière de Bartagne

A la découverte des glacières Ce matin, toute la classe de 5ème4, accompagnée de Mme Bonnat professeur de SVT et

de M. Laurent gestionnaire du collège, se met en route pour découvrir les glacières de la Sainte-Baume.

Le bus nous a déposé sur le bord de la route de l'Espigoulier. Nous avons commencé

par monter vers le pic de Bertagne où notre guide Bernard Ollier nous a fait découvrir les différentes plantes de la garrigue. Puis nous sommes arrivés sur la première glacière, abandonnée depuis longtemps. Là nous avons observé, rempli un

questionnaire et fait des calculs sur la contenance totale de la glacière. Le « puits » est très impressionnant. Nous avons continué notre marche jusqu'à l'endroit du pique-

nique. Malheureusement le brouillard ne nous a pas permis de voir la rade de Marseille.

Après la pause repas, nous sommes descendus vers le bus qui devait nous emmener à une autre glacière qui avait été restaurée et qu'on pouvait donc voir entièrement.

Mais arrivés à quelques kilomètres, la route était coupée par une course de voitures. Nous n'avons donc pas pu la voir et nous avons été très déçus.

En montant à la glacière de bon matin,

sous la falaise nord du pic de Bertagne.

40

Le bus nous a donc conduit à Mazaugues, où se trouve le Musée de la Glace que nous avons pu visiter. Nous avons vu aussi un film qui nous expliquait comment était mise

la glace dans ces glacières, à quoi elle servait… Ce fut la fin de notre journée, le bus nous a ensuite ramené sur Aix où nous sommes

arrivés vers dix-huit heures. La journée a été très longue mais très agréable et très enrichissante, de plus avec les copains de la classe nous nous sommes bien amusés et

nous en garderons tous un très bon souvenir. Nous remercions beaucoup notre guide qui nous a tout expliqué au long de notre

trajet et grâce à qui nous avons pu découvrir un aussi beau paysage.

Pour une bonne randonnée, il faut un bon pique-nique! Notre gestionnaire M. Laurent et Mme Bonnat notre professeur distribuent les repas.

41



Avec le collège : LES GARRIGUES - ROGNES Lieu : Peindre au naturel

C'est une vague au -dessus de la mer. La classe de 6èmeE, Laurie, Nordine, Carmen,

Vanessa, Victor, Djamel, Mehdi, Maeva, Lucas, Axel B., Camille, Pierre, Zina, Valentin, Axel H. Stella,

Nawel, Théo, Tom, Anne-Lise, Charlene, Louison, Billel, Jérémy, Amandine, Jules, Anais et Morgane,

accompagnée par Madame Claire Beaux, enseignante en arts plastiques, et Monsieur Nabil Selmi sont allés en forêt départementale de Roques-Hautes faire des

travaux d'arts plastiques.

« C'est une vague au-dessus de la mer. Oui nous avons vu : les coquillages affleurent et les vagues de calcaire répondent au mouvement des nuages.

Et puis, au sol, fleurs et feuilles ont donné pour se grouper en images géométriques, l'artiste s'est mêlé à la nature, autres images. »

Claire Beaux

C'est une vague Cheminons encore

42

Tout seul

Elle bouge encore

43



Avec le collège : JACQUES PREVERT - MARSEILLE Lieu : Camargue

Des mots sur le sable La classe de 6ème4, est partie en randonnée avec ses professeurs, Madame

Derouiche professeur de SVT et Madame Valette professeur de français.

Il faut profiter !

Sur la mer chaude, Les nuages viennent refléter Leurs si beaux rayons,

Avec le flamant rose Qui se baigne dans la mer

Chaude et profite de La mer chaude et Profite du soleil

La végétation

De l'eau de la végétation Poussent de plus en plus

Et cette si belle couleur orange, Jaune et cette si belle marée d'un

Fin sable doré et le reflet du ciel Le reflet des nuages, des pieds sur l'eau.

Des enfants heureux, plein de sable. On marchait sur une mer très grande et

on l'a traversée toute entière. On marchait en file indienne, toutes les

filles. Quand on marchait sur l'eau, nos pieds

allaient au fond de l'eau. Et on a tous enlevé les chaussures et on a remonté les pantalons.

Marina Mouhoub

44

Sur cette image on voit Un coquillage rose et violet mais quand je l'ai trouvé,

Je l'ai vu petit. Et quand je l'ai pris Dans mes mains,

Il était grand et joli.

On était dans le car et on a vu un vol de flamants roses. J'ai pensé qu'ils faisaient un voyage pour un pays plus chaud Car en Camargue il faisait trop froid.

Gwenaëlle Clément

Marcher

La marche c'est très bon pour la santé,

Marcher pour arriver, Marcher en laissant des traces,

Marcher sans s'arrêter, Marcher et observer, Marcher et rigoler,

Marcher et parler,

J'aime marcher mais Pas me fatiguer !

Le phare

Le phare est là-haut, Le phare illumine l'eau, Le phare et l'humine,

Mais qui peut se cacher là-haut, Je ne sais pas, c'est mystérieux !

La mer et la branche.

La mer est chaude, La mer est froide,

La mer est profonde, On ne sait jamais comment elle est !

Des branches se sont échouées, Des coquillages ont glissé sur la

plage, Le sable émouvant est glissant, Surtout ne cours pas sur la mer

pour aller nager, elle risque de t'emporter.

45



Avec le collège : SIMONE DE BEAUVOIR - VITROLLES Lieu : Le Trou de la Chèvre d'Or

La légende « dou trau cabro d'or »

La légende du trou de la chèvre d'or Aujourd'hui, nous sommes allés à Château-Virant voir comment on fait l'huile d'olives et au domaine de

Calissanne visiter un oppidum fantastique !

On a commencé par visiter le moulin à huile, « lou moulin d'oli ». Quand on est rentré dans le moulin à huile, il y avait une odeur forte et agréable. En même temps que l'on regardait la fabrication de l'huile, le guide nous l'expliquait,

étape par étape. Il y avait plusieurs machines. Le moulin ne fonctionne qu'à cette période de l'année, au moment où les olives sont

mûres et prêtes à donner de l'huile. Pour faire un litre d'huile, « l'oli », il faut 5 à 6 kilos d'olives, cela dépend des années

et des olives ! Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'oliveraie composée de variétés typiques de

notre région: « salonenque », « aglandau »… On a vu comment on ramassait les olives et certains d'entre nous ont essayé d'en

récolter avec un genre de petit râteau en plastique, un peigne !

Quand on est rentré dans le moulin à huile,

il y avait une odeur forte et agréable.

46

Puis nous avons continué de marcher et essayé de trouver des fossiles... que nous

avons trouvés ! On a traversé ensuite l'oliveraie et la forêt pour arriver au sommet d'une falaise. Comme le mistral soufflait très fort, nous n'y sommes pas montés et n'avons pu

manger où l'on voulait! En haut de la falaise, il y avait des militaires en exercice.

Il y avait une très belle vue sur l'Etang de Berre. Avant de manger, on a fait une lecture du paysage.

Nous avons repris la randonnée et avons traversé le domaine privée de Calissanne, mais le guide avait l'autorisation exceptionnelle d'y entrer.

Nous avons suivi le guide dans la garrigue et avons marché au milieu des chênes kermès : ça piquait !

On a grimpé et on est arrivé à l'oppidum de Constantine. On s'est assis et le guide nous a raconté la légende de l'oppidum et la légende

« dou trau cabro d'or ».

Nous avons repris notre marche et nous sommes arrivés à la carrière de Calissanne. Elle n'est plus en activité maintenant mais sa pierre a servi à l'édification de nombreux monuments.

On est enfin arrivé au bus et sommes rentrés au collège.

C'était une sortie très intéressante mais nous avons eu froid ! Merci au guide et au conseil général pour cette agréable sortie !

Nous avons marché au milieu des chênes kermès : ça piquait !

47


Sortie effectuée le

23/11/2010 Avec le collège : GLANUM

SAINT-REMY DE PROVENCE Lieu : Sainte-Victoire

Lou Ventùri

à nòsti pèd !

L'ascension de la croix de Provence par les élèves de sixième « provençal ».

« Si naître dans un lieu peut sembler le fruit du hasard, se l'approprier sa vie durant

suppose d'y réfléchir souvent, d'y consacrer du temps et beaucoup d'attention. C'est seulement au prix ce cet exercice quotidien que chacun en appréciera la complexité.

Tout espace est en effet un concentré de mémoires sédimentées, de morceaux épars que nous décidons de nous approprier ou non.[…]

Chacun doit comprendre que vivre dans un lieu c'est vivre ce lieu. Qu'il est donc nécessaire d'en déterminer les éléments constitutifs et d'en multiplier les modes d'interrogation. »

François Méchain, Lieux d'être, 2005

Grand froid, bonnets de rigueur, nous y sommes, photo de groupe!

48

E camino que caminaras pèr arriba au cimoun dóu Ventùri, aquelo mountagno que degun d'entre nautre couneissié e pamens tant famouso pèr li pinturo que n'en faguè Cezano.

Pèr mounta enjusqu'à la crous de Prouvènço nous faguè proun èstre courajous. Emai lou tèms fugue di bèu, fasié uno fre que pelavo ! Mai amoundaut nous esperavo lou

refuge. Avian mounta chascun un pau de bos mort recampa sus lou camin. e davans la chaminèio atubado se sian caufa emé d'àutri roumiéu.

Gramaci pèr aquelo descuberto di bello

Après l'effort... pause, repas, feu de cheminée

à l'abri dans le refuge du Prieuré de Sainte-Victoire.

49



Avec le collège : MARCEL PAGNOL - MARTIGUES Lieu : Géologie à Roques-Hautes

Course d'orientation, géologie et botanique

à Roques-Hautes Une classe motivée : les 6ème3 du collège Pagnol de

Martigues. Trois professeurs-accompagnateurs : Mmes GILBERT (EPS) et EDDI (histoire-géographie), M. LECUREUR (SVT) Tous pilotés par M. LAURENT du C.G. 13,

pour une première expérience sur le lieu avec des 6èmes. Des paysages magnifiques :

Elina J'ai bien aimé quand nous sommes montés sur la colline en face de la Sainte Victoire.

Solène J'ai trouvé le paysage magnifique ! Avec le ruisseau, les champs... Chloé J'ai bien aimé cette sortie car on était en pleine nature et des fois c'était rigolo mais fatigant. On a trouvé un beau ruisseau.

Mme Eddi La Sainte Victoire était magnifique, nous l'avons vue sous son plus bel angle, j'aurais voulu avoir mes aquarelles pour rivaliser avec Cézanne...

Des activités variées : Pierre J'ai adoré cette sortie parce qu'on est parti dans la forêt pour chercher des

balises et qu'on a fait notre herbier. Lucas J'ai adoré découvrir ces plantes qui nous entourent et la «course d'adrénaline»

pour arriver premiers. Malheureusement nous avons été les derniers. Orane Mais, avec nos réponses justes, deuxièmes sur le podium tout de même ! Cyrine On s'est dépensé, on a

couru, on a fait plein d'activités très intéressantes.

Antoine Je me suis amusé et, en même temps, moi et mon groupe on travaillait. Il faisait froid, mais

comme on courait, on était bien. Nathan On a découvert des

choses incroyables, par exemple qu'ici, il y avait des œufs de dinosaures.

Nipuni M. Laurent nous a montré comment savoir si l'écureuil qui

avait grignoté les pommes de pin d'Alep était droitier ou gaucher.

Première expérience de CO à Roques-Hautes

50

L'esprit d'équipe Dylan J'ai bien aimé la sortie car on s'est rapproché avec les autres élèves et on a vu

de très beaux paysages. Je me suis dépassé, on a travaillé en équipe, mais comme on a fini troisièmes, j'étais un peu dégoûté. Nisrina Mon groupe était très bien, on s'est vraiment partagé les tâches. Je suis très

contente de cette sortie car Cyrine a fait de gros efforts et on s'est très bien entendues, c'était génial.

Emma J'ai bien aimé l'esprit d'équipe même si les filles étaient un peu lentes et les garçons un peu trop «speed».

Un pique-nique équilibré Avant la sortie, notre infirmière a fait une intervention dans le cours d'EPS pour sensibiliser les élèves à une alimentation équilibrée. Le jour de la sortie, le pique-

nique a été l'un des meilleurs moments. Paul Moi, j'ai aimé manger, car après le repas on s'est amusé. Mon pique-nique ne

représentait même pas le quart de mon estomac. William Je n'avais pas assez à

manger, mais les autres ont partagé avec moi, c'était sympa.

Claudia Mon pique-nique était catastrophique : mon œuf a éclaté, mes compotes s'étaient ouvertes, il y

avait du jaune d'œuf sur mes fruits. Mais c'était bon.

Dylan J'ai bien aimé mon pique-nique, il n'était pas très équilibré mais c'était délicieux.

Chloé Il y en a qui n'avaient pas écouté l'infirmière : ils avaient des

chips et du coca. Quentin : « L'orientation c'est difficile. »

Quelques bémols Les avis sont partagés.

Florian J'ai très bien mangé mais j'avais trop chaud. François Il était difficile de manger à cause du froid.

Certains aiment leur confort. Cyrine Je n'ai pas aimé qu'il n'y ait pas de toilettes.

Mais tout le monde s'est surpassé. Solène J'ai trouvé que la marche était un peu trop longue, surtout dans les

montées... La dernière balise que l'on avait à trouver était très difficile à découvrir. Aurore Si j'avais été toute seule, je serais encore en train de chercher mon chemin,

je n'ai aucun sens de l'orientation.

Et un grand regret : tous les élèves ont trouvé que cette belle journée avait été trop courte, ils auraient aimé voir ces fameux œufs de dinosaures !

En conclusion, laissons la parole à Kevin : «Je me suis régalé, on est arrivé premiers»

51



Avec le collège : VINCENT SCOTTO - MARSEILLE

Lieu : Sainte-Baume

Il faisait beau

mais froid Les élèves de quatrième sont paris en randonnée avec leurs professeurs, Madame Diéval et Monsieur Véga.

On a pris le car à huit heures quarante, devant le collège. On est arrivé vers neuf

heures trente. Nous sommes allés à la Sainte-Baume. Il faisait beau mais froid. Nous sommes partis

en car, puis on a marché. On a croisé des animaux dans une ferme. Il y avait des chevaux et des sangliers. Après nous avons fait une pause déjeuner au sommet de la

montagne. La sortie s'est bien passée.

Il faisait froid, mais on a vu de belles choses, des animaux : chevaux, poules, sangliers. On a aussi vu des chiens de chasse et on a traversé la forêt.

Nous avons admiré le paysage depuis le sommet de la montagne.

52

Le matin, j'ai aimé les montées car on a fait du sport. Le paysage était magnifique. On

a aussi croisé des chevaux et des sangliers. On a vu des oliviers et des arbres fruitiers.

J'ai aimé faire des pauses pour regarder.

Ce que j'ai adoré, c'est quand on est monté en haut de la montagne. C'était magnifique.

A la fin on a vu un arbre qui avait plus de cent ans.

Merci a tout le monde pour cette belle journée.

Mathias, Krim, Salimou, Anthony, Edmilson, Ali, Benjamin, Hafidhoiti, Jacqueline, Barta.

Au sommet se trouve la chapelle du Pilon. Nous luttons contre le vent froid, et redescendons vers la forêt.

53



Avec le collège : MARIE LAURENCIN - MARSEILLE Lieu : Eau en pays d'Aix

Pluie et vent sur les barrages La classe de 4ème3 a affronté ce jour de nombreux

éléments. Le froid d'abord, heureusement le début de la balade nous a offert l'occasion de nous

réchauffer grâce à l'ascension d'une colline pour atteindre un point de vue magnifique sur la Sainte Victoire.

Puis nous avons entamé la descente pour découvrir un premier barrage, celui de la petite mer. Nous avons poursuivi ensuite pour atteindre un petit cours d'eau caché

sous les arbres. L'occasion pour les élèves de partir à la recherche d'un maximum de feuilles différentes, en effet une dizaine d'espèces différentes peuplent cet endroit.

A partir de là, la progression du groupe s'est compliquée, c'était à qui mettrait son pied dans l'eau le premier tant le chemin était étroit parfois.

Nous sommes arrivés

ensuite au pied du barrage Zola... et de la grande échelle.

Quelle épreuve pour certains que de

gravir les quelques barreaux qui les séparent du sommet

du barrage. Mais quel plaisir, une fois cette

nouvelle étape franchie, que de découvrir de

nouveaux panoramas.

Enfin au sommet du barrage Zola

54

Après la pause repas sous le soleil et la reprise de la randonnée dans la joie et la

bonne humeur... le temps s'est gâté. La pluie est venue gâchée nos découvertes géologique prévues, nous avons rapidement poursuivi pour atteindre le barrage de Bimont, un édifice impressionnant au dire de tous les élèves.

Et le vent s'est ensuite joint à la pluie pour nous compliquer un peu plus la tâche.

Impossible alors d'aborder l'histoire du massif de la Sainte Victoire dont nous garderons les belles images du matin.

Et le vent s'est ensuite joint à la pluie pour nous compliquer un peu plus la tâche.

55



Avec le collège : FRANÇOIS MITTERRAND - SIMIANE COLLONGUE

Lieu : Sainte-Victoire

Une randonnée

longue,

douloureuse et glaciale. Classe de 6ème2. Professeur responsable: Monsieur Espesset (Sciences de la Vie & de la Terre).

Accompagnateur: Monsieur Royer (T.O.S. du Collège). Parents accompagnateurs: Madame

Ardhuin et Madame Luciani. Guide: Monsieur Ollier.

Malgré des prévisions météorologiques incertaines (pluie annoncée pour la fin de l'après-midi),

la sortie prévue est maintenue. Après trois petits quarts d'heure de trajet en car, au cours

duquel Monsieur Ollier nous présenta succinctement la Montagne Sainte-Victoire, nous

arrivâmes au parking du Bouquet, sur la route Cézanne (peu après le Tholonet), un peu avant

neuf heures. Là, nous empruntâmes un chemin qui montait en pente douce sur le flan de la

colline. Au bout d'un peu moins d'une demi-heure, qui nous permit de nous échauffer,

Monsieur Ollier proposa une première halte au niveau du refuge Cézanne, pour souffler un peu,

boire et nous communiquer quelques informations. A côté du refuge, un panneau indiquait

l'itinéraire à emprunter, à l'Ouest de la montagne, et nous l'attaquâmes gaillardement, vers

9h30.

Au fur et à mesure de notre ascension, sous un ciel gris plutôt menaçant, le paysage se

dégageait, dévoilant une perspective de plus en plus spectaculaire, tant côté Sainte-Victoire

que vers la plaine.

Quelques flocons de neige

sont alors tombés, mais qui

n'ont pas pu tenir au sol et,

lors d'une courte pause un

peu plus haut, la neige

avait cessé. Par contre, le

chemin est devenu de plus

en plus pentu, rocailleux et

difficile: le groupe s'est

alors retrouvé quelque peu

éparpillé, les élèves les plus

résistants parvenant à

suivre monsieur Ollier en

tête de peloton, les

derniers, nettement plus

bas, étant encadrés par les

accompagnateurs qui les

encourageaient.

Un repas bien mérité...

Nous parvînmes enfin à une intersection marquée par un entassement de cailloux, lieu d'une

pause plus longue qui fut exploitée pour ramasser du bois mort en prévision du feu de

cheminée au refuge: chacun chargea un fagot sur son sac à dos avant de repartir pour la

56

dernière «ligne droite» vers le refuge. Cette étape s'avéra particulièrement pénible, pour

plusieurs raisons: tout d'abord, alors qu'auparavant nous étions relativement à l'abri du vent,

ce n'était plus du tout le cas sur ce versant de la montagne; en outre, à cause de l'altitude, il

faisait de plus en plus froid; de plus, étant maintenant sur le versant nord du massif, des

plaques de neige particulièrement glissantes jalonnaient le parcours, le rendant encore plus

difficile. Malgré ces embûches, le refuge fut bientôt en vue et c'est avec soulagement que nous

pénétrâmes dans le prieuré, lieu particulièrement accueillant et surtout baigné de soleil car le

ciel s'était peu à peu dégagé, produisant une lumière magnifique et réconfortante…

Notre regroupement dans le refuge fut le moment d'un premier bilan: certains élèves

s'avérèrent singulièrement épuisés et souhaitèrent ne pas monter jusqu'à la croix de Provence,

de même que d'autres, atteints de douleurs, notamment au genou. Malgré cela, une bonne

partie du groupe ressortit pour gravir la paroi jusqu'au sommet, tandis que les autres

préparaient le feu dans la cheminée. Tout en haut, la vue était à couper le souffle, baignée

d'une luminosité presque magique, le regard pouvant se porter jusqu'à l'horizon. Pourtant, de

gros nuages gris, mus par le vent violent, se rapprochaient à grande vitesse de la montagne…

Au refuge, ce fut l'heure du repas sur la grande table centrale: quel bonheur de se restaurer

après tant d'efforts, et de pouvoir se réchauffer un peu près des flammes dansant dans l'âtre!

Pourtant, très vite il fallut se remettre en route, trop tôt sans doute pour être suffisamment

reposés, mais il ne fallait pas non plus attendre d'être trop «refroidis»…

La descente vers le barrage de Bimont se révéla tout particulièrement pénible: très rapidement

après avoir quitté le prieuré, la neige réapparut, mais de façon durable et insistante cette fois-

ci. Au fur et à mesure de la descente, elle se mua en une pluie fine de plus en plus drue, et

nous fûmes tous assez vite trempés malgré nos parkas et anoraks.

Autre souci, toute cette humidité rendit le sol des plus glissants, et plusieurs d'entre nous se

cassèrent la figure en cours de route. Malgré un emploi du temps serré, il fut impossible de

prendre de vraies pauses, que ce soit pour se reposer ou dans un but plus pédagogique, si ce

n'est pour nous regrouper régulièrement.

Le sentier emprunté était particulièrement chaotique, rendant notre progression ardue et

laborieuse, ressemblant plus à une marche forcée qu'à une randonnée agréable et

enrichissante. Enfin,

après trois heures qui

nous parurent une

éternité, nous

rejoignîmes le car qui

nous attendait juste à

côté du barrage, ce qui

nous permit de souffler et

de nous remettre de nos

émotions.

Malgré toutes ces

péripéties, certains élèves

semblaient s'être régalés,

et moi-même, malgré la

fatigue intense, diverses

douleurs et l'humidité qui

m'imprégnait jusqu'à la

peau, je dois bien

reconnaître que ce fut

une expérience unique…

Le versant Nord de la Sainte-Victoire, depuis la Croix de Provence.

Textes et photographies (prises de vues et retouches): David Espesset.

57



Avec le collège : COMMANDANT COUSTEAU ROGNAC


Le 3 décembre 2010, on a beaucoup marché.

Le 3 décembre 2010, on a beaucoup marché. C'était très fatiguant, mais on s'arrêtait de temps en temps.

Le moniteur s'appelait Alexandre. Il nous a fait boire une

tisane de romarin et c'était très bon. On a eu la neige, c'était bien parce qu'on ne voit jamais la neige. J'ai aimé quand la

neige s'est mise à tomber. J'ai aimé tous les paysages, le petit ruisseau qui nous suivait pendant toute la

promenade. J'ai aimé passer dans des passages étroits, être en équilibre, parfois tomber… on a

tous bien rigolé.

J'ai aimé passer dans des passages étroits, être en équilibre…

58

J'ai aussi aimé les barrages Bimont et Zola et le barrage romain. Il y avait beaucoup de végétation et certains endroits étaient vraiment jolis.

On a pique-niqué devant une rivière. Il faisait très froid, alors on n'a pas pu rester trop longtemps.

Je n'ai pas aimé manger dans le froid, non pas que je n'aime pas manger, parce que j'adore, mais je préfère savourer ce que je mange.

On a vu des œufs de dinosaure et des canards. Le guide nous a montré des traces de renard et de sanglier. Le guide était très

sympathique.

Je n'ai pas aimé qu'il fasse si froid. Je n'ai pas aimé qu'il y ait beaucoup de boue, mais ce n'est pas grave.

Lucile, Nawel et Emma

J'ai aimé tous les paysages.

59



Avec le collège : MOUSTIER - GREASQUE Lieu : Sentier balcon de Roquefort

Entre Roquefort et Sainte-Baume En randonnée avec nos professeurs, Mme Michels et M. Gardi.

En arrivant sur place, Bernard Ollier le guide du Conseil Général nous a expliqué le

travail des forestiers. Après avoir longuement marché, nous avons atteint, en haut d'une colline, la chapelle de Saint-André qui date du 12ème siècle. A l'intérieur, on

pouvait distinguer deux croix : celle de Jésus et celle de Saint-André. Nous avons appris que la chapelle avait été restaurée, principalement le toit où ont

été posées des dalles de calcaire. La destination défensive de la chapelle se voit grâce aux meurtrières et aux murailles qui entourent la colline. Nous avons continué notre

chemin, puis atteint une falaise où nous nous sommes assis pour contempler le paysage magnifique. Il faisait très froid, le vent était glacial, mais de là, on pouvait distinguer le hameau de Roquefort, le village de Roquefort-la-Bédoule, la Vigie, le

Massif des calanques, le sommet de Carpiagne, le village de Carnoux, l'ancien village fortifié en ruines, l'Autoroute Marseille-Toulon et la ville de Marseille.

Notre classe au grand complet prend la pause au carrefour des chemins GR.

60

L'arrivée au lieu du pique-nique était très attendue par les élèves qui commençaient à avoir faim. Avant de partir, nous avons veillé à laisser les lieux propres et à ne pas

dégrader l'environnement en ramassant tous nos papiers. Ensuite nous avons vu un point géodésique qui est une pierre carrée qui nous indique

une altitude certifiée par des géographes. Nous sommes ensuite allés jusqu'à la vigie. Elle est constituée d'une grande tour aux fenêtres posées en biais pour éviter les

reflets. Des guetteurs sont engagés pour surveiller l'endroit tout l'été. Ils sont équipés de jumelles. De la vigie, rien ne leur échappe !

Le moment de la descente fut très sportif, nous eûmes tous le droit à des glissades et des dérapages, mais très drôles. Nous nous sommes bien amusés. Puis nous sommes

rentrés au collège, fatigués et contents.

Durant cette sortie, nous avons fait de nombreuses découvertes enrichissantes sur la faune et la flore de notre région ainsi que sur son histoire.

Dans l'après-midi nous arrivons à la vigie DFCI de Roquefort qui domine tout le paysage.

61



Avec le collège : LES CHARTREUX - MARSEILLE Lieu : Sentier balcon de Roquefort

Une sortie peu ordinaire! Nous étions tous excités à l'idée de partir à la

découverte de Roquefort-la-Bédoule. Mais, le car nous a oublié!... Equipés d'un sac à dos et d'un pique-

nique, c'est à pied que nous sommes partis visiter la nature... au Palais Longchamp!

C'était encore l'automne. Les branches des arbres étaient nues, tordues et presque noires. Leurs feuilles, mortes, envahissaient les pelouses encore vertes; d'un jaune

éclatant, elles ressemblaient à des pièces d'or! Une nuée de pigeons s'était installée sur de grosses branches pour se réchauffer au soleil. Plus loin, au creux des branches

nues d'un autre arbre, un nid abandonné attendait le printemps pour que les oiseaux reviennent y pondre de nouveaux œufs.

Après une courte montée, nous nous sommes approchés d'un vieux bassin. Aussitôt, nous avons éprouvé une sensation de fraîcheur. L'eau verte ondulait sous le vent

léger et reflétait les rayons dorés du soleil. Une petite cascade ruisselait mélodieusement, le long d'une rocaille recouverte de mousse. Les gouttes d'eau brillaient comme des diamants et un magnifique arc-en-ciel rouge, orange, jaune,

vert, bleu et violet illuminait la minuscule chute d'eau; il disparaissait dès que le soleil se cachait derrière les nuages.

Après une courte montée, nous nous sommes approchés d'un vieux bassin.

62

Notre exploration s'est poursuivie sur le plateau où nous avons joué à donner des surnoms aux arbres. C'était vraiment amusant!

– L'arbre en salopette, aux branches toutes nues, portait une salopette de feuilles de lierre d'un vert lumineux. – Un immense cèdre se dressait majestueusement, le tronc bien droit. Son feuillage

formait un gigantesque parasol vert. – L'écorce grise et rugueuse de l'arbre-éléphant formait, par endroits, comme des

bourrelets. Le bas du tronc de divisait en plusieurs grosses pattes. – Un immense palmier portait une couronne de larges feuilles vert foncé. Son tronc était aussi poilu qu'un gorille; il était couvert de longs poils marron, hérissés et

rêches. Il nous invitait au rêve d'un pays lointain... – L'arbre-star a pris la pose pour qu'on le photographie!

– Le tronc de l'arbre-zèbre était rayé de blanc et de gris. – Les branches de l'arbre-serpent s'enroulaient comme des boas géants.

– Des dizaines de gros boutons couvraient le tronc de l'arbre boutonneux : un essaim de guêpes géantes avait sûrement dû le piquer! Nous avons aussi découvert l'arbre-hérisson, l'arbre-chaise, l'arbre-fraise (verte et à

l'envers!)... En fin d'après-midi, nous avons quitté le parc avec une immense sensation de bien-

être. C'était vraiment un beau voyage écologique! Classe de 6°A

Les branches de l'arbre-serpent s'enroulaient comme des boas géants.

63



Avec le collège : STEPHANE MALLARME MARSEILLE

Lieu : Calanques

Sortie

découverte

aux calanques

Nous sommes allés faire une randonnée pédestre entre camarades et professeurs. Notre parcours commençait au col de la Gineste et terminait à Cassis. Nous avions un superbe guide qui nous a fait découvrir pas mal de choses, notamment les calanques

de Port Miou et de Port Pin. Voici les récits de Leila, Sofia, Charles, Adel et Chloé.

Nous étions au sommet de la montagne qu'on avait eu beaucoup de mal à gravir, car le vent nous persécutait en plus de

nous geler le sang. Quelle épreuve ! Nous avons fait le parcours du

combattant, on pourrait rentrer à l'armée de terre si on le voulait. Regardez-nous, de vrais athlètes !

On s'est vraiment amusé(e)s, et en plus de cela notre culture générale

s'est agrandie. Les liens d'amitié de certaines personnes se sont renforcés, on a pu discuter avec nos

professeurs sur des sujets de la vie de tous les jours, et les garçons se

sont comportés comme de vrais gentlemen! Bref c'était une journée

inoubliable. Regardez-nous, de vrais athlètes !

Le jeudi 9 décembre nous sommes allés dans les calanques de Cassis. Nous avons commencé notre randonnée par le col de la Gineste. Il y avait un vent fou qui nous

malmena dans notre ascension. Malgré le froid, la fatigue, la douleur, nous avons passé une super bonne journée avec nos professeurs, nos camarades et notre moniteur.

La vue d'en haut était fabuleuse. Cette sortie en plein air nous a permis à nous élèves, ainsi qu'à nos professeurs, de se découvrir sous un autre jour.

Nous sommes arrivés à un point culminant des calanques d'où l'on a pu admirer une vue imprenable sur la mer. Nous avons terminé cette sortie avec de belles images en tête et 16 kilomètres dans les chaussures. On pourra dire que ce fut une journée

superbe !

64

Journée nature aux calanques

C'était le jeudi 9 décembre, nous sommes arrivés au col de la Gineste, un ciel bleuté et un vent puissant nous accompagnaient, nous avions un guide (Bernard) qui nous

expliquait tout, il connaissait les calanques par cœur, il n'était pas si jeune, mais il marchait vite.

Nous avons visité plusieurs calanques, et beaucoup marché, nos pieds souffraient, le vent nous faisait mal aux oreilles, nous visitions quelques calanques, comme la calanque d'En Vau ou la calanque de Port-Miou, nous étions tous déterminés pour

dépasser nos limites et arriver jusqu'à la fin de la journée Nous avons marché 6 heures, mais avec nos amis, le temps passe vite. Cette journée

m'a plu, car j'aime marcher, surtout quand il y a un paysage aussi beau à admirer. Si c'était à refaire, je le referais.

Nous avons marché 6 heures, mais avec nos amis, le temps passe vite.

66



Avec le collège : JEAN JAURES LA CIOTAT

Lieu : Vigie du Régagnas

Identifier une

empreinte

d'animaux

Voici un travail réalisé par une élève de 6ème, Fatiha, sur les empreintes observées lors de la journée avec les 3ème le 10 décembre 2010 à Régagnas. En effet, ces classes participaient à un projet pédagogique spécifique dit Pédagogie

Freinet où les différents niveaux ont beaucoup d'interactions. Virna Vignole

Empreinte de blaireau J'ai cherché sur internet une empreinte de blaireau, je l'ai comparé avec la photo et ça

correspond.

Empreinte de renard J'ai fait pareil que pour l'empreinte de blaireau. Cette empreinte ressemble à celle du chien sauf qu'il y a une différence. Sur l'empreinte du renard on peut tracer un trait

sans toucher les coussinets alors que pour le chien on ne peut pas car ça touche les coussinets.

Empreinte de chien L'empreinte de chien

ressemble à l'empreinte de renard pour

reconnaître l'empreinte de chien il faut faire un

trait imaginaire et si cela touche les coussinets cela veut dire que c'est

un chien. Empreinte de l’animal Détermination

Empreinte de sanglier J'ai fait pareil sauf que ça a été plus facile car c'est

facile de reconnaître cette empreinte.

67



Avec le collège : CAMILLE CLAUDEL - VITROLLES Lieu : Vigie du Régagnas

Randonnée à Trets

"Nous étions 17 élèves de 6ème 2 du collège Camille Claudel qui participaient à cette sortie.

C'était une très belle journée ensoleillée, mais il faisait très froid (-8°C au départ).

Pour se repérer, on avait une carte. Chacun son tour, on lisait la carte.

On a fabriqué une pendule pour trouver la direction du nord en fonction du soleil.

Nous avons vu plusieurs types de pierres. La première dont je me souviens est une pierre qui contenait du calcaire. C'était doux au toucher. La seconde pierre était plus

petite et très blanche. Elle brillait. Une dernière pierre était grosse et lourde. Elle était recouverte de terre et s'effritait très vite.

On a vu des arbres : des cèdres, des chênes, des pins sylvestre. On a également observé des petits végétaux (des bruyères, des ronces, des sureaux) ainsi que des

plantes aromatiques : thym, romarin, etc. Nous avons aussi vu une fleur bizarre appelée « Nombril de Vénus »."

On est monté dans la montagne.

68

"Sur la route de notre randonnée, nous avons observé les déchets d'animaux comme la pigne de pin mangée par un écureuil ou les empreintes de fouines.

Nous avons vu une pierre qui avait la forme d'un coquillage. Le guide nous a expliqué que ce coquillage datait d'il y a très longtemps. C'est pour cela qu'on l'appelle un fossile.

Pendant le pique-nique nous avons fait un feu avec du bois sec et le guide nous a

raconté une histoire. C'était amusant et instructif. Nous avons mangé près d'un refuge. C'était beau et propre. Bien sûr, il fallait respecter la propreté du lieu. Il y avait des toilettes plus bas. On a bien ri.

La marche était longue et difficile : longue car on faisait souvent des pauses ; et

difficile car on a dû escalader, monter sur des rochers. On est monté dans la montagne. C'était très fatiguant. Un camarade est même tombé. Manon s'est blessée.

Nous avons vu la Sainte-Victoire. Elle était blanche sur son sommet et très jolie. Nous avons beaucoup aimé la Sainte-Victoire comme la sortie.

Le guide était gentil. Il nous a montré plein de choses. La sortie s'est bien passée."

les élèves de 6ème 2

Nous avons observé les déchets d'animaux comme la pigne de pin mangée par un écureuil.

69



Avec le collège : HENRI WALLON MARSEILLE

Lieu : Sainte-Baume

Bravo les 6A !!! Les 6èmeA sont partis en sortie nature le 4 janvier

accompagnés de M. Ollier, animateur nature du Conseil général, Mme Michel l'infirmière et Mme Chuquet professeur de SVT.

Lorsque nous avons quitté Marseille, il pleuvait! La destination a donc été modifiée: en route pour la Sainte-Baume et Plan d 'Aups.

Une pluie fine et glaciale pour nous accueillir, mais nous nous sommes bien protégés: anoraks, parapluies, sacs poubelles…

Après une pause photo au pied d'un magnifique chêne, nous sommes rapidement entrés dans la forêt... et là... de magnifiques et nombreux flocons de neige sont venus

blanchir le sous-bois!

La neige donne une ambiance silencieuse et mystérieuse à la forêt.

Extraordinaire paysage, un curieux silence, et la joie de faire sa trace dans les deux centimètres de poudreuse déposée très rapidement!

Entre deux explications et observations sur les arbres peuplant ce lieu protégé, glissades et batailles de neige ont accompagné la fin de notre montée jusqu'au refuge de la grotte de Marie-Madeleine.

70

Une belle cheminée, une belle flambée grâce à la ténacité de Mohamed et Nader! Un peu de chaleur pour réchauffer les corps et les pieds! Quelques chocolats offerts par le

moine gardant le lieu, un pique-nique tous ensemble autour d'une belle table. Vers 13h, le froid nous gagne à nouveau et nous décidons de rentrer.

Encore merci à tous les élèves de la 6A pour cette journée exceptionnelle! Jolis

souvenirs!

Nous montons vers la baume, pour trouver refuge au gîte du pèlerin.

71



Avec le collège : FRANCOIS VILLON MARSEILLE

Lieu : Traversée du Garlaban

Déroulement

et impressions Nous sommes allés au Garlaban faire une randonnée avec la 4ème D. Ilona

Aujourd'hui c'est le jour de la sortie et j'ai bien envie d'y aller. Tom

Nous sommes partis du collège pour prendre le car à Saint Marcel. Une fois arrivés à Allauch nous avons commencé la randonnée. Jennifer

On a marché un peu au bord de la route, mais après on a pris le sentier. Laurena

Nous avons marché longuement toute la matinée. Manuela

On a vu des pierres pas comme les autres. Tony On était tous motivés à fond, on courait, on glissait, on tombait mais on rigolait.

Laurena Le guide nous a expliqué le travail des pompiers, l'utilisation du système d'eau pour

lutter contre les incendies, les périodes de chasse... Cihan

Même si on n'y voyait rien car il ne faisait pas beau et que j'ai

cru ne pas arriver à gravir le dénivelé, c'était trop bien. Laura

Ensuite on a descendu la vallée

pour voir un ruisseau asséché. Cihan

On s'arrêta à une source. Thomas

Ensuite vers 11h30 nous avons mangé dans la grotte, il faisait

sombre mais le guide nous a dit d'attendre un peu que nos yeux

s'habituent. Azedine

Un pas d'escalade pour accéder à la grotte, perdue dans le brouillard.

72

Nous avons mangé dans une grotte toute sombre. Quand on a fait le tour de la grande grotte tout le monde a glissé au moins une fois. Jade

Nous sommes ensuite repartis au sommet (Taoumé), là où la brume cachait toute visibilité. Cihan

Nous avons repris la marche en direction de la faille de «gros hibou » (cf au nom donné par Marcel Pagnol et Lili).

C'était amusant à traverser... J'ai bien aimé la fin de la faille, il fallait passer dans un petit trou. Jade Tout le monde restait coincé entre les rochers et quelques élèves aidaient les autres à

passer. Romain

Puis nous avons continué la descente par le chemin de pierres et nous nous sommes arrêtés au niveau d'une carrière de bauxite abandonnée. Cihan

Après on a continué à marcher vers la Treille, pour voir la maison de vacances de Marcel Pagnol et aussi sa tombe. Laurena

Nous étions tous pressés de rentrer à cause de la fatigue». Thomas

J'ai bien aimé cette sortie le jour de mon anniversaire, c'était un beau cadeau et un bon souvenir. Nina

Nos jambes ont souffert mais c'était très bien. Laurena

La randonnée était super même si on est rentrés couverts de boue et que le temps était couvert. Coralie

Moi qui aime marcher ça m'a beaucoup plu.

Laurena Cette sortie s'est faite

dans des conditions extrêmes et c'est cela

qui a mis du piment. Romain

Une très bonne journée pleine de

délires. Le retour était exceptionnel dans le brouillard, on se serait

cru dans un film. Alain

Dans la descente vers La Treille,

nous sommes pris dans la tempête!

73



Avec le collège : CAMPRA – AIX-EN-PROVENCE Lieu : Calanques

Les Calanques

La journée s'annonçait magnifique, ciel bleu et beau soleil pour un 13 janvier. Nous sommes partis du

collège vers 8h30 avec la 6ème T soit 23 élèves et 2 accompagnateurs. Nous avons rejoint notre guide à

Cassis et nous avons commencé notre périple à partir du col de la Gineste, 12 kms de marche prévue au programme.

Dès le début, nous avons pris connaissance des

interdictions à respecter dans le massif des calanques qui est un massif protégé. Nous avons tout au long de notre marche découvert des plantes vivants dans le

massif, telles que : La Santoline qui servait pour faire des teintures,

La plante aux pinceaux, Le Romarin : très utile en cuisine, les tisanes de romarin sont connues pour

leurs effets digestifs,

Le Sumac des corroyeurs : utilisé pour fabriquer des courroies en cuir au moyen âge,

La Bruyère multiflore, très belle avec ses petites fleurs violettes. La marche s'est avérée plus

difficile que nous ne le pensions, notamment le

passage avec un vent très fort nous a beaucoup impressionné, mais nous

avons été récompensé par la vue magnifique qui

s'offrait à nous. Nous avons progressé dans

des chemins pentus, rocailleux et des éboulis.

Un de nos élèves s'est blessé, ce qui a précipité la pause déjeuné que tout le

monde attendait avec impatience.

Les interdictions à respecter dans les Calanques

74

Malheureusement, Mustafa a du être hélitreuillé avec un accompagnateur et nous avons donc dû raccourcir notre parcours, nous n'avons donc pas pu atteindre les

calanques. Nous sommes enfin arrivés au car mort de fatigue malgré les pauses régulières très

instructives puisque notre guide à chaque pose nous expliquait les plantes, les animaux, les différences d'altitude déterminées grâce à sa montre, il nous parlait

également de l'île de Riou, la grotte Cosquer et le rôle des citernes, nous en profitions aussi pour nous situer à chaque fois sur la carte.

Malgré tous nos déboires et la fatigue d'une si longue et difficile balade dans les calanques, nous avons passé un excellent moment de convivialité, nous avons profité

d'un site protégé magnifique avec de superbes vues sur l'ile de Riou et le cap Canaille, nous avons également apprécié le calme du lieu. (Si on ne tient pas compte du bruit

fait par les élèves...) Nous remercions notre guide, Joël Laurent, sans qui nous n'aurions jamais découvert

de tels paysages.

Vue magnifique du haut du cap Gros

75



Avec le collège : DARIUS MILHAUD - MARSEILLE Lieu : Collines de Charleval

Randonnée glacée sur les collines

de Charleval Accompagnée de Mme Cornillad, notre professeur de mathématiques et de Mme Rossi, notre professeur d'Histoire-géo, la classe de 6ème D est partie en ballade sur les

collines de Charleval. La classe s'est divisée en trois groupes. Notre guide, M. Laurent, nous a expliqué

comment nous familiariser avec une carte et à utiliser une boussole pour faire une course d'orientation. Les règles du jeu : le but était de chercher des balises à travers la forêt, des indices

d'animaux, des plantes et de répondre à un questionnaire.

Nous avons découvert plusieurs plantes : le chêne vert, le chêne kermès, le buis, le romarin et le ciste cotonneux.

Nous avons trouvé des empreintes d'animaux : des poils de sangliers sur des arbres remplis de boue où ils s'étaient roulés, un nid d'oiseau, des plumes de grand duc, des

glands et des pignes de pin à moitié mangés par les écureuils et des œufs de mante religieuse sur une pierre.

Panorama sur la vallée de la Durance

76

M. Laurent nous a guidé puis nous a dit de faire les questions, c'était super ! Nous avons appris que les oiseaux plantent des cerisiers.

Ce qui ne nous a pas plu dans la sortie : c'est qu'il faisait froid, qu'il fallait beaucoup marcher et qu'on devait faire nos besoins dans la nature.

Ce qui nous a beaucoup motivé : c'était de travailler en équipe pour trouver les

balises, gagner un cadeau pour l'équipe gagnante et être noté pour le travail en équipe.

D'après les récits des élèves de la classe.

Un petit pont sur le canal de Marseille

77



Avec le collège : FERNAND LEGER - BERRE L'ETANG Lieu : Collines de Charleval

Course d'orientation dans les collines

de Charleval…. 9h30 : par un lundi matin de janvier glacial, la classe de 6ème4 du collège Fernand Léger, leur professeur de SVT (Mme Guilbert) et de EPS (M.

Delon) avait rendez-vous pour découvrir les merveilles cachées de la nature de Charleval.

Armés de sacs à dos, boussoles et cartes, nous sommes partis vers les différentes balises. A chaque arrêt, notre guide, M. Laurent, nous a expliqué des tas de choses sur les plantes, les animaux (comment les reconnaître, trouver leurs traces…). Ceci

nous a amené jusqu'à la pause pique nique de midi.

L'après midi, on a continué la balade et on a découvert des citernes pour les animaux, des éoliennes, des brumisateurs pour les incendies l'été et des endroits clôturés où

l'on élève des lapins (lapins de garenne). Malgré le froid et la marche, un peu difficile pour certains, la journée est passée trop vite car c'était très intéressant et on a appris des informations passionnantes sur cette région.

...sous un froid soleil d'hiver…

78

Quelques impressions à « chaud »….

« J'ai aimé cette sortie, il y avait des descentes des montées un peu raides, mais cela valait le coup car les paysages étaient magnifiques. Merci pour cette sortie. »

« C'était la première fois que je suis allé marcher dans la nature avec mes amis. On s'est bien amusé et j'ai appris pleins de choses sur les animaux (on a vu des traces et

des poils de sangliers) et des plantes…. » « Nous sommes montés en haut de petites collines. C'était épuisant mais la vue était

formidable. La descente était plus amusante, sauf qu'il y avait des rochers qui faisaient mal au pied, mais cette expérience nous a décrochés toute une journée de la

ville et de nos habitudes. »

« On a appris à utiliser une boussole et à lire une carte avec le guide qui était très gentil. Quand on cherchait des traces d'animaux je cherchais comme un fou j'en ai trouvé et j'étais très content.

« J'ai passé une excellente journée, tout m'a plu, vivement la prochaine sortie !»

Cette journée qui avait commencée sous un froid soleil d'hiver, où les élèves avaient de mal à se réchauffer s'est avérée être plus que « chaleureuse », un savant mélange

d'effort physique (clin d'œil pour le professeur d'EPS) et de culture sur la nature et la protection de l'environnement pour ses collégiens plus habitués au béton qu'à l'air

pur. Merci pour eux !!!

Un grand merci à notre guide Joël Laurent qui a su par sa patience, son expérience et le partage de ses connaissances sur la nature, nous faire passer une journée

inoubliable.

Il y avait des montées un peu raides, mais cela valait le coup

car les paysages étaient magnifiques.

79



Avec le collège : ALEXANDRE DUMAS - MARSEILLE Lieu : Calanques

Les Calanques sous la neige Le mardi 25 janvier 2011, notre classe est partie en

sortie dans les Calanques. Joël Laurent, notre guide nous a expliqué que les

calanques allaient bientôt devenir un parc national et il nous a montré les interdictions mises en place pour

respecter ce site exceptionnel. Tout d'abord, nous sommes montés au pain de sucre à 415 m d'altitude. Il y avait de

la neige et on en a profité pour faire une petite bataille de boules de neige. Joël nous a montré plusieurs plantes fréquentes dans le massif des Calanques : le romarin, la

lavande, la santoline et l'immortelle, le sumac des corroyeurs et l'herbe aux pinceaux. Puis nous sommes arrivés au puits du Cancel et au cap Gros. De là, on a pu voir la

mer et Joël nous a parlé de la grotte Cosquer qui se situe au cap Morgiou.

Il y avait de la neige et on en a profité pour faire une petite bataille ...

80

Elle est accessible par un tunnel long de 175 mètres dont l'entrée est à 37 mètres de fond. Unique au monde, cette grotte sous-marine abrite plusieurs dizaines d'œuvres

peintes et gravées il y a environ 27 000 et 19 000 ans. Ensuite nous avons mangé au puits de l'Oule en respectant les consignes d'un pique

nique éco citoyen et équilibré et après une petite pose, nous avons franchi le col de l'Oule.

Après 30 minutes d'efforts et une rude montée dans le vallon d'en vau nous ont permis de redescendre enfin vers Port Pin et la mer .Nous avons vu des pierres avec

des « gravures »en forme d'arrêtes de poisson façonnées par l'érosion.

Dans la calanque de Port Pin on a pu s'entrainer à faire des ricochets dans l'eau sous le soleil. Difficile de penser que 3 heures plus tôt, nous marchions dans la neige.

Finalement nous sommes rentrés sur Cassis pour rejoindre le bus devant la caserne des pompiers et retourner au collège.

Arrivé au sommet du vallon de l'herbe

81



Avec le collège : PIERRE PUGET - MARSEILLE Lieu : L'Etoile par les crêtes

Voici notre compte-rendu Un mardi de janvier (le 25) nous sommes partis, nous la classe de 6ème1 au Massif de

l'Etoile. Nous prîmes le bus à 8h 05. Hippolyte

Pendant le trajet, Mr Ollier le guide, nous expliqua le programme de la journée et

nous vîmes par les fenêtres du car: les usines de Gardanne, le terril (la montagne où l'on a entassé les déchets de la mine). Après une heure de route nous arrivâmes à Saint-Savournin, petit village au pied du Massif de l'Etoile.

Rafaël

Dès notre arrivée, notre guide nous a montré un arbre : l'érable de Montpellier. Ses feuilles sont beaucoup plus petites que l'érable que j'avais l'habitude de voir quand j'habitais au Canada.

Hippolyte

Nous commençâmes notre marche dans la neige (nous étions versant nord de l'Etoile). Trois quart d'heure de marche plus tard, Mr Ollier nous demanda de nous arrêter pour entendre, écouter les bruits alentour: on entendit un avion, les bruits de

la ville, le chant des oiseaux, le bruit des voitures, les chiens aboyer… Rafaël

Toute la matinée nous grimpons, escaladons,

dégringolons. Tout le monde était content. Sur

le trajet nous fîmes plusieurs haltes, dont une où nous eûmes une belle

vue sur la ville de Marseille et sur un grand

rocher rouge qui sert de repère pour les canadairs. A cet endroit il y avait

aussi une citerne qui en cas d'incendie pouvait

alimenter les pompiers en eau. Daïanée

De bon matin sur la crête de l'Etoile, le soleil illumine le paysage.

82

En été des personnes travaillent et vivent dans une tour d'observation et en cas de fumée aperçue, elles alertent immédiatement les pompiers.

Rafaël Vers 12h 30 nous nous arrêtons pour pique-niquer. Puis nous sommes allés voir un

petit gouffre profond. Nous nous sommes arrêtés et nous avons regardé l'antenne au- dessus de nous.

Eddy Mais le mieux c'est le retour, nous avons fait un petit bonhomme de neige pendant le

goûter. C'est Henri qui en a eu l'idée et qui était chargé de le garder. Pourtant avant la descente il a fallu quitter le petit bonhomme, supporter de l'OM…

Roxanne

«Puis nous sommes repartis dans une descente bien pentue où l'on s'amusait à faire de l'écho ! Eddy

Pendant la descente nous aperçûmes un ermitage, il y avait de la neige sur le sentier.

Arrivés en bas, il y avait une ferme, nous avons vu un âne, un cheval, des canards, des moutons. C'était une bonne journée ! Rafaël

J'ai beaucoup aimé cette sortie cela m'a donné envie de faire d'autres randonnées!

Mathew C'était magnifique car il y avait de la neige, on se serait cru à la montagne. Nous

avons vu plein d'animaux. C'était vraiment bien de changer d'air! Clément

Côté sud au soleil, mais versant nord le froid et la neige. Dernière halte avant de redescendre.

83



Avec le collège : MARCEL PAGNOL - MARTIGUES Lieu : Eau en pays d'Aix

L'eau du lac Zola était gelée Le jeudi 27 janvier, nous avions rendez-vous à 8h30

devant le collège afin de nous rendre à une sortie nature sur « l'eau en pays d'Aix ».

Nous sommes montés dans le bus en direction du Tholonet, un village proche d'Aix en Provence.

A notre arrivée, un guide du Conseil général, M. Laurent, nous a accueillis. Il s'est rendu à la Société du Canal de Provence pour vérifier qu'il n'y aurait pas de lâcher d'eau ce jour-là et que nous ne risquions rien.

Ensuite, il nous a emmenés vers une pancarte pour nous montrer l'itinéraire que nous allions suivre pendant notre balade.

Après une pause explicative, nous avons emprunté un sentier longeant un cours d'eau.

La marche était fatigante mais pleine de péripéties : on a traversé le cours d'eau sur une poutre naturelle ! C'était glissant...

La randonnée a bien commencé mais nous avons vite été épuisés car nous avons dû faire l'ascension d'une grande colline. Seuls quelques élèves, plus habitués à marcher,

n'ont pas été fatigués. Arrivés en haut, le guide nous a conseillé de manger un fruit car nous n'étions qu'au début de la marche. De cet endroit, nous avions une vue

magnifique sur Sainte-Victoire et le barrage Bimont qui semblait encore bien loin.

Ensuite, nous sommes arrivés au barrage de la Petite Mer,

qui date de 1475 et qui a été construit à la demande de J. Jarente afin de créer une

réserve pour alimenter le domaine du château du

Tholonet. Au bout de ce barrage se trouvaient de dangereux escaliers, taillés

dans la roche. Nous ne les avons pas empruntés à cause

du temps humide des jours précédents.

Vue magnifique sur Sainte-Victoire

84

Arrivés dans un bois, nous avons fait un concours de ramassage de feuilles « ripisylves ». Carla a remporté le prix : un joli hochet fabriqué avec des joncs et des

coquillages par notre guide. Nous avons ensuite pris la direction du barrage Zola et avons du monter l'une des

pentes les plus épuisantes de notre aventure. Arrivés au sommet, nous sommes allés sur le barrage qui date de 1854, et avons pu

apprécier une vue magnifique. C'était impressionnant car le barrage a une hauteur de 36m et mesure 66m de long. Aux abords de celui-ci, nous avons pique-niqué. Avec l'infirmière nous avions pu élaborer un déjeuner équilibré qui nous a redonné des

forces. Lors du repas, nous avions une vue splendide sur le barrage et l'eau gelée de la retenue d'eau.

Puis nous sommes repartis pour continuer notre aventure. Nous avons encore fait

l'ascension de quelques pentes pour arriver au bout de notre périple : le barrage Bimont. Ce barrage a été mis en eau en 1951 et mesure 87m de haut. C'est très

impressionnant ! Il a deux ouvertures permettant de libérer l'eau en cas de crue. Il est alimenté par le Verdon mais aussi par le ruissellement du massif et sert à faire des

réserves d'eau pour les communes voisines. Nous avons ensuite pris le chemin du retour. La descente était beaucoup plus facile

que la montée ! Arrivés au parking du Tholonet, nous étions quand même bien fatigués. Le trajet du

retour, en bus, était étonnamment calme : tout le monde écoutait sa musique en repensant à l'agréable journée que nous venions de passer.

Le barrage de Bimont de 87 mètres

85



Avec le collège : VIREBELLE - LA CIOTAT Lieu : Vigie du Régagnas

Sortie nature au massif

du Régagnas Le lundi 31 janvier 2011, dans le cadre de leur option ENVIRONNEMENT, les élèves de 6ème B du collège Virebelle ont emprunté sur 10 km, ce fameux GR9 qui relie le Jura à Saint Tropez.

Guidés par M. Laurent du Conseil Général, ils ont arpenté le massif du Régagnas, cette barre rocheuse qui culmine à 815 mètres, encadrée par les massifs de la Sainte

Baume et de la Sainte Victoire. C'est de la ville de Trets qu'a commencée la randonnée.

Il a fallu quelques heures d'ascension pour atteindre le refuge de l'ermitage de Saint Jean du Puy où chacun a pu se restaurer tout en participant à l'évaluation « éco-citoyenne » de son pique-nique. Gare à ceux qui n'avaient pas pris de petit déjeuner

ou qui s'étaient chargés de sandwichs préemballés et autres canettes de soda !

La reconnaissance des traces d'animaux et de leurs excréments.

Un long cheminement au sommet de la crête composée d'une barre rocheuse.

86

Durant cette pause la préparation d'un feu a permis à celles et ceux qui avaient froid de se réchauffer un peu.

Tout en marchant et au gré des pauses successives, M. Laurent a délivré aux élèves une multitude d'informations sur, notamment, le calcul de la pression atmosphérique,

la reconnaissance des traces d'animaux et de leurs excréments, les consignes de la Défense de la Forêt contre les Incendies (DFCI) et le balisage du GR9.

L'après-midi, après un long cheminement au sommet de la crête composée d'une barre rocheuse calcaire, il a fallu redescendre une pente très escarpée, jusqu'à la

ferme pédagogique de Kirbon et ses superbes chèvres du Rove. Enchantés de cette randonnée, c'est bien courbaturé que chacun a repris les cours du mardi !

La ferme pédagogique de Kirbon et ses superbes chèvres du Rove.

87



Avec le collège : EDOUARD MANET - MARSEILLE Lieu : Géologie à Roques-Hautes

A la découverte du paysage de

Sainte Victoire

Découvrir la nature encore plus qu'en classe Une fois arrivés sur place, M LAURENT nous a accueilli et a expliqué ce que nous allions faire. Nous allions démarrer la journée par une course d'orientation !

Les objectifs de cette course étaient simples : 1- découvrir 6 balises placées sur le terrain de Roques-Hautes

2- compléter un herbier de 15 plantes 3- repérer et récolter 5 traces d'animaux Mais nous n'avions que 2 heures pour réaliser tout le parcours !

Nous avions tellement hâte de commencer que nous n'étions pas très attentifs à toutes les indications données sur l'utilisation de la carte où les emplacements des

balises étaient signalés ! Nous avons divisé la classe en trois groupes : les « Experts », les « Winners » et les « Mentalist ». Chaque groupe est ensuite parti équipé de la carte du domaine

départemental de Roques-Hautes et d'une boussole

pour se repérer sur la carte. A chaque balise trouvée il

fallait poinçonner la feuille et répondre à une question sans perdre trop de temps pour ne

pas arriver en dernier ! Ainsi nous avons trouvé une

balise fixée sur un bloc rectangulaire taillé dans une roche sédimentaire appelée

brèche (formée de cailloux plus ou moins gros et de

ciment), une autre sur du grès : une roche sédimentaire formée de grains de sables.

Chaque groupe est ensuite parti équipé de la carte du domaine départemental de Roques-Hautes.

88

Une balise était située sur un poteau où était inscrit «réserve naturelle» où le paysage mais aussi des œufs de dinosaures sont protégés. Derrière nous avons observé le

paysage de la Sainte Victoire et réalisé un croquis. En bas de la Sainte Victoire de nombreux champs d'olivier sont présents. Ils sont arrosés à l'aide de longs tuyaux noirs qui libèrent l'eau au goutte à goutte. Les olives sont ensuite récoltées pour

fabriquer de l'huile.

Au passage nous avons récupéré des feuilles de cet arbre pour mettre dans l'herbier avec celles déjà trouvées de chênes et de pins. D'autres balises étaient bien cachées et disposées sur une maison en ruine, à

proximité d'un pin qui porte un nichoir pour les mésanges ou bien d'un poteau avec une pomme qui vaporise de l'eau pour les plantes. Cette eau provient du canal de

Provence.

On a retrouvé l'eau du canal un peu plus loin transportée par un aqueduc, en cherchant une autre balise. Tout le long du parcours, nous avons cherché et observé des traces d'animaux : une

coquille d'escargot vide, des pommes de pins mangées par les écureuils, des toiles d'araignées. Nous avons même vu des crottes de lapins toutes rondes comme des

billes ! Le groupe des « Winners » a fini le parcours en premier mais n'avait pas trouvé suffisamment de plantes tout comme les « Experts » arrivés deuxième. Et c'est

finalement les « Mentalist » qui sont arrivés derniers qui avaient le plus atteint les objectifs de la course d'orientation.

Après tous ces efforts fournis face aux pentes du parcours et après avoir attendu les retardataires nous avons enfin pu manger !

Nous avons observé le paysage de la Sainte-Victoire et réalisé un croquis.

89

A la recherche d'œufs de dinosaures L'après-midi nous avons effectués différents calculs

pour estimé la taille d'un arbre : un if.

Elfatah s'est placé à côté de l'if pour que nous ayons une idée de la taille de l'arbre. Mais tout le monde n'obtenait pas le même résultat !

La meilleure méthode fut celle de la proportionnalité !

Heureusement que nous l'avions fait un peu en classe avec Mme GUEZ. Nous avons donc utilisé Imen ainsi que son ombre pour la mesurer à l'aide d'un décamètre

et la comparer à celle de l'arbre. Malgré l'absence de calculette nous avons finalement réussi à déterminer

que l'if mesurait environ 7 mètres.

Puis nous sommes allés à la

recherche d'œufs de dinosaures. Pour rendre les coquilles d'œufs de

dinosaures plus visibles M LAURENT a versé de l'eau sur la roche

argileuse. Et là nous avons vu apparaitre un fragment de coquille en arc de cercle !

Nous nous sommes tous mis à en

chercher et chacun est reparti avec au moins un petit morceau de coquille.

Nous avons été surpris de savoir

qu'à une époque (au Crétacé supérieur) des dinosaures vivaient dans la région qui était alors marécageuse et sous climat tropical. Ils s'y reproduisaient et pondaient comme les crocodiles dans des nids

situés sur les berges des cours d'eau. Certains œufs ont ensuite été

recouverts et piégés par des sédiments marécageux lors d'inondations. Ils ont été fossilisés et

conservés jusqu'à notre époque.

La sortie s'est ainsi achevée sur cette grande découverte paléontologique !

Nous remercions nos professeurs

et M LAURENT pour cette très agréable sortie et nous avons hâte d'en faire d'autres !

90



Avec le collège : PONT DE VIVAUX - MARSEILLE Lieu : Vigie du Régagnas

En route vers la vigie du Régagnas En route pour Trets vers la Vigie du Régagnas où nous

avons marché puis pique-niqué.

Tout le long du parcours, nous avons observé des empreintes de pas de renard et même leurs

excréments. Nous avons comparé ces empreintes à celles des chiens. Celles du chien sont rondes tandis que celles du renard étaient ovales. Le guide nous a dit que les renards faisaient ainsi leurs besoins pour marquer leur territoire.

Nous avons aussi observé des traces de pas de blaireau (super rare), de chèvres, de sanglier, de marcassin. Les griffes de pas du blaireau étaient alignées contrairement à

celles du chien qui étaient rondes. En observant, nous avons

remarqué que le dessous des arbres était griffé par les chèvres.

Le groupe a pris en photo des plantes comme l'argelas, le thym,

le romarin et l'euphorbe. Avant de manger on a allumé un feu. La

recette du feu est la suivante : prendre un bon barbecue, celui de la balade est classe ; 20 brindilles

de bois, 6 gros bois, il faut aussi des feuilles et un briquet (ou des

allumettes pour ceux qui le font à l'ancienne).

Sur le sentier des crêtes,

au loin la montagne Sainte Victoire.

Ensuite nous avons donc mangé près d'une sorte d'église vieille mais belle. Le guide nous a fait remplir une feuille de ce que nous avons mangé pour voir si notre repas était bon.

Puis nous sommes repartis le ventre plein vers la vigie sur les chemins de crêtes,

cernés par la Sainte-Victoire et la Sainte-Baume. Quel beau paysage et quelle belle journée !

91



Avec le collège : ARTHUR RIMBAUD MARSEILLE

Lieu : Sentier balcon de Roquefort

Une sortie bien,

mais fatigante ! La classe de 6ème 2 est partie en sortie avec ses professeurs, Madame Martelet professeur de mathématiques et Madame Quidu professeur d'histoire et géographie.

On a commencé par prendre le car à huit heures et quart, on est descendu à Roquefort-la-Bédoule.

On a d'abord vu la chapelle Saint-André. Ensuite nous sommes allés voir des montagnes en forme de champignons.

Pour finir nous sommes allés au refuge.

Nous avons eu un travail à faire, où nous devions dessiner le paysage. On est monté sur une roche et on a dessiné l'horizon. On a fait un pique-nique. C'est très bon.

Pour finir on a découvert un bâtiment pour surveiller le feu. On est montés voir la vigie.

Nous observons puis dessinons le paysage

depuis le belvédère de la chapelle Saint-André.

92

Puis on est descendu dans la « glissade de la mort ». Je me suis bien amusé. A la descente presque tout le monde est tombé à part moi, on a pris le car et on est

rentré au collège. La sortie était bien mais fatigante.

J'ai vu les photos : elles sont belles. Dommage que j'étais pas là : j'aurai rigolé !

Amel et Carla, Bilal et Yacin, Facri, Daïana, Maroine, Maël, Yanis, Lamia, Heddy, Fahd, Zakaria, Sélina et Yoshra, Shérazade, Quentin et Raphaël.

Un reboisement. Les arbres, tous identiques et du même âge sont bien

alignés. Un bel endroit pour faire la pause, sur la litière d'aiguilles de pins.

93



Avec le collège : VERSAILLES - MARSEILLE Lieu : Sentier balcon de Roquefort

Notre randonnée à

Roquefort la Bédoule La classe de 6ème D est partie découvrir les collines autour de ce village. On a visité une chapelle et pris notre goûter tout en haut de la montagne. On a

observé des montagnes, des traces de sangliers, des villages, des plantes. On est redescendu et on a glissé sur la terre mouillée.

Bassant On a beaucoup marché, on est monté voir une chapelle où les gens prient. On a joué

pendant le pique-nique et la descente c'était super ! Rémy

On a fait une grande marche pour voir une chapelle, les ruines de l'ancien village de

Roquefort et des traces de sangliers. C'était trop bien ! Bilal et Mohamed

Depuis le sommet des collines, on voit très loin en direction de Cuges-les-

pins et du massif de Sainte-Baume.

94

On a vu plein d'arbres et de plantes comme le romarin. Il y avait une grande descente trop glissante !

Liza Nous sommes partis en randonnée à Roquefort la Bédoule, on a marché, escaladé et

rampé! On est descendu et ça glissait trop. Heureusement que ma prof était là pour me tenir !

Finda On a marché sur les chemins de la forêt. On a vu des traces de sangliers et des fleurs

gelées, c'était beau. J'ai aimé courir dans la descente !

Nous sommes passés au cabanon des Gardes qui domine la baie de La Ciotat.

95



Avec le collège : JAS DE BOUFFAN AIX-EN-PROVENCE

Lieu : Sainte-Victoire

Sainte-Victoire

dans les nuages Lundi 7 février, nous sommes allés à la Sainte Victoire avec madame Benigno, notre professeur d'EPS, et

madame Morelle, notre professeur de SVT. Nous y sommes allés en bus. A l'arrivé nous avons rencontré

notre moniteur nommé Joël. L'air était humide mais il faisait doux. Joël nous a donné des instructions et des explications puis a confié à un élève une carte et une boussole et nous a dit de nous repérer à l'aide des balises

rouge. Nous avons débuté notre longue marche avec beaucoup de difficultés car les pierres étaient hautes et la terre humide.

Vers environ 10h, nous avons fait une pause prés du refuge Cézanne pour se rafraîchir, boire de l'eau et manger un encas sucré car les sucres rapides sont

nécessaires pour l'effort que nous effectuerons tout au long de la journée. Par la suite, nous recommençâmes à marcher.

Après quelques heures de marche, nous sommes arrivés à une intersection avec un chemin dit «facile» et un autre dit «difficile». Nous avons prit le chemin le moins

difficile pour ne pas fatiguer trop d'élèves. Une longue

marche suivit la précédente puis nous nous sommes

arrêtés sur un gros rocher près du sentier rouge. Notre moniteur nous a expliqué

beaucoup de choses sur la montagne Sainte Victoire.

Nous avons appris entre autres que son nom d'origine est «Vintur» : cela signifie

montagne en celte. De plus, la montagne Sainte Victoire

s'est fait connaître dans le monde entier grâce au peintre Cézanne qui l'a

souvent représenté dans ses peintures.

Le sommet de Sainte-Victoire

96

Nous avons repris la marche et là les choses sérieuses ont commencé. En effet, le chemin montait sérieusement. Au bout d'une heure de marche, nous sommes passés

au dessus des nuages ; cela nous a offert un superbe paysage! Nous avons ensuite continué à marcher encore un peu et nous nous sommes enfin arrêtés pour déjeuner.

Après le déjeuner, nous avons rempli un questionnaire qui concernait notre déjeuner. Selon la réponse, il y avait un nombre de points. Nous avons repris la marche avec le

sourire aux lèvres et le ventre bien plein! Nous avons ensuite continué à monter pendant plusieurs heures. Certains élèves étaient devant et certains derrière.

Un peu plus haut il y avait un peu de neige et de verglas car quelques jours plus tôt il avait neigé au sommet de Sainte Victoire. Nous nous sommes ensuite arrêtés dans

une petite cour près d'une petite chapelle avec une brèche taillées dans la roche par des moines il y a… très longtemps ! Certains courageux ont continué jusqu'à la croix

avec Joël et madame Benigno pendant que d'autres les ont attendu dans la cour de la chapelle avec madame Morelle.

La croix, au sommet de la Sainte Victoire, a été construite par un marin provençal qui avait promit, s'il sortait vivant d'une tempête, qu'il construirait une croix sur la

première montagne qu'il verrait. Depuis, elle a été restaurée plusieurs fois. La chapelle a été construite pour des ermites pieux.

Quelques minutes plus tard, les courageux élèves et les accompagnateurs qui sont allés jusqu'à la croix sont revenus avec le sourire. Nous sommes ensuite tous

redescendus. Les nuages se sont élevés et nous avons pu voir le splendide paysage. A la descente nous sommes repassés par le même chemin, qui était plus facile bien

sur car la décente est plus facile que la monté... Quand nous sommes arrivés au parking le bus était déjà présent. A l'arrivé, nous sommes tous rentrés chez nous

plein de courbatures! Cette sortie nous a permit

de découvrir notre belle montagne et plusieurs

paysages comme les nuages en dessous de nos pieds. Au sommet, il y avait encore

un peu de neige et de verglas. La journée s'était

bien passée malgré quelques chutes à cause des nombreuses pierres et

l'apparition de courbatures le lendemain de la sortie,

mais nous avons bien rit. Oumaima Aidoudi,

élève de 4°3

Cette sortie nous a permit de découvrir notre belle montagne et plusieurs paysages.

97



Avec le collège : JOLIOT CURIE - AUBAGNE Lieu : Calanques

Une excellente journée ! Les 4ème 3 du collège Joliot Curie

Nous sommes partis du collège en bus, accompagnés de nos professeurs, Mme Roman-Faure et M. Chaillan.

En chemin nous avons récupéré Bernard Ollier, notre guide du CG pour cette sortie.

Le départ s'est fait du col de la Gineste pour aller à la calanque d'En Vau. Le trajet était de 11 kilomètres, à parcourir en 5 heures.

Pause au belvédère d'En Vau.

Nous avons remarqué que la roche caractéristique des calanques était le calcaire.

Pendant les pauses assez régulières (heureusement !) le guide nous a appris à

'écouter' les calanques comme si nous étions aveugles. Le résultat était assez surprenant (comme quoi on entend mieux quand on n'a pas d'yeux).

98

Après le déjeuner très attendu, nous avons gaiement crapahuté jusqu'à la jolie

calanque de Port Pin où nous nous sommes essayés au lancer de galet (mention spéciale à M. Chaillan grand vainqueur toutes catégories!).

Puis, quelques mètres plus haut, nous avions rendez-vous avec le 'trou souffleur', capable de cracher des gerbes d'eau les jours de vents violents. Grosse déception,

cette 'curiosité locale' est en fait un tout petit trou dans la roche. Un peu plus loin, le guide nous a présenté un ancien captage de la rivière souterraine

(qui n'a jamais fonctionné).

La dernière portion du trajet rimait avec Port Miou qui veut dire « le meilleur port ». Sa situation géographique permet aux bateaux de rester à l'abri, même pendant les

jours de tempête. Retour à Cassis et retour à Aubagne, toujours dans la joie et la bonne humeur !

Bref, malgré les pentes abruptes, les cassages de figure à répétition, les muscles

endoloris et les ampoules aux pieds, nous avons passé une excellente journée. Merci beaucoup au Conseil Général !

Prise de photos depuis les falaises... mèfi !

99



Avec le collège : ALEXANDRE DUMAS - MARSEILLE Lieu : Eau en pays d'Aix

Le petit pont de bois

Nous sommes partis en sortie le 8 février 2011 pour étudier le transport de l'eau dans la région d'Aix et les

barrages de Zola et de Bimont. Nous avons pris le car et à notre arrivée au Tholonet, le guide Mr Laurent nous

attendait. Après avoir vérifié qu'il n'y avait pas de lâcher d'eau prévu

sur les barrages ce jour là, nous sommes partis en randonné.

En montant vers la Petite Mer, nous avons appris à reconnaître plusieurs végétaux très présents dans la région comme : le genévrier cade, le romarin, le Thym, le chêne vert…

Nous avons pu voir des excréments laissés par une fouine sur un rocher.

Nous avons ensuite fait un jeu pour savoir qui pouvait reconnaître le maximum de feuilles d'arbres en un minimum de temps. Le prix à gagner était un instrument de musique fabriqué à partir de joncs et de coquilles d„escargots par M. Laurent .Tout le

monde s'y est mis en courant dans tous les sens. Axel et Ugo ont été les meilleurs et c'est finalement Axel qui l'a emporté avec la question subsidiaire : « Comment

appelle-t-on les arbres qui perdent leurs feuilles en hiver ? Les arbres à feuilles caduques ».

Prévoir s'il n'y a pas de lâcher d'eau!

100

Ensuite, il a fallu traverser un cours d'eau. Heureusement que M. Racaud a construit un pont et que Nassim et Mohamed ont joué les chevaliers servants pour aider tout le

monde à traverser sans encombre sauf un peu d'émotion et quelques pieds mouillés. Après une marche le long d'un sentier, nous avons fait la pause pique nique en

respectant les consignes d'un pique nique équilibré et éco-citoyen.

Nous sommes ensuite repartis vers le barrage de Zola puis vers celui de Bimont. Notre guide nous a bien expliqué le fonctionnement des barrages. Sur le chemin, on a pu voir des fossiles d'huitres. Sous la montagne Saint Victoire, il y

a une réserve naturelle protégée, où l'on peut trouver des œufs et des fossiles de dinosaures. Au fur et à mesure de la randonnée, on a pu voir grandir la montagne

Sainte Victoire. Après une petite pause goûter près du canal, nous sommes rentrés au collège bien fatigués mais heureux de cette bonne journée.

Mon moment préféré :

« C'est quand on est passé sur le barrage de Bimont et que le paysage était magnifique. C'était comme si on était au paradis ». Fakrhiya

« Nous avons fait le jeu de la feuille. Il fallait reconnaître des feuilles pour gagner une maraca fabriquée par notre guide. Nous avons aussi traversé une rivière et Ugo est

tombé dans l'eau ». Jean-Philippe

« J'ai bien aimé le passage sur l'eau à l'aide d'un pont improvisé avec un gros tronc de bois. Je me sentais comme une aventurière en passant sur ce tronc ». Nina

Quand on est passé sur le barrage de Bimont, le paysage était magnifique.

101



Avec le collège : LES CAILLOLS - MARSEILLE Lieu : L'Etoile par les crêtes

Etoile, Etoile!

En ce 8 Février, de bon matin nous sommes partis vers Saint-Savournin, cette journée dans la douceur du vent

allait être riche d'enseignements :

- Si je dis maths et géométrie Je me souviens qu'ensemble on a réfléchi : 300 mètres de dénivelé

Est-ce qu'on va devoir beaucoup monter ? Et 10 kilomètres de distance

Cela fait beaucoup de pas, je pense ! - Si je dis géographie

Je revois les crêtes que l'on a suivies Et de tout là-haut on a observé

Saint-Savournin, Gardanne et Mimet. - Si je dis histoire

Les glaciaires me reviennent en mémoire Ancêtres du réfrigérateur

Elles permettaient de conserver la fraîcheur. - Si je dis faune sauvage

J'entends encore le ramage

D'un couple de corbeaux En habit noir, ils étaient beaux.

Je me souviens aussi qu'une mésange chantait

Et maintenant je la reconnaîtrai.

Entre le col Sainte Anne et le Pilon du Roi.

102

- Si je dis flore, je revois le thym Qui sent très bon, comme le romarin.

Pins Sylvestre, pins d'Alep ou pins Noirs Ce sont tous les résineux que l'on a pu voir Leur fruit c'est la pomme de pin

On en voit partout sur le chemin. Et si leurs pignons sont bien cachés

Le bec-croisé arrive à les dénicher. Pour protéger ces pins des incendies Les pompiers veillent depuis la Vigie.

Et si au loin ils aperçoivent de la fumée Dans les citernes d'eau ils vont puiser.

- Si je dis français et poésie

Je crois que j'ai beaucoup appris Et j'espère vous avoir offert A l'aide de ces quelques vers

Un peu de senteurs provençales De la garrigue du massif de l'Etoile.

Photo de groupe à l'issue d'une belle rando sur l'Etoile.

104



Avec le collège : GABRIEL PERI - GARDANNE Lieu : Sainte-Baume

Un pas de géant!

Lors de la sortie nature, nous avons parcouru huit kilomètres à pied dans la Sainte-Baume.

La rivière était en crue et nous devions sauter par-dessus un tourbillon!

Heureusement le guide a installé un moufflage. Et c'est là qu'on a fait « un pas de géant » : tout le monde a vaincu sa peur… et a sauté !

Le matin nous avons visité la forêt autour des sources de

l'Huveaune. Le terrain était boueux, pour le grand plaisir... des sangliers!

Bravo à toute la classe et à notre

guide Alexandre. Nous sommes fiers, même si certains

se sont mouillés les jambes… Merci aux deux accompagnateurs et à notre

professeur de français, Madame Delabroye qui félicite toute la classe de 6ème2 et Damien de l'U.L.I.S., pour

leur courage et leur engagement pendant cette sortie !

La rivière était en crue, nous l'avons traversée en sautant d'un

rocher à l'autre!

105



Avec le collège : LES CHARTREUX - MARSEILLE Lieu : Vigie du Régagnas

Chère X, signé Y !

Comment vas-tu depuis ton déménagement ? Comme nous nous sommes promis de tout nous dire, je vais te raconter la sortie nature que j'ai pu faire avec ma classe,

grâce au Conseil Général. C'était le mardi 15 février. J'étais inquiet car la pluie menaçait - Pas de chance!- mais

content de passer une journée à la campagne... et d'échapper aux cours! Dans le car, j'étais curieux de savoir ce qui allait se passer... Arrivés à Trets, nous avons rencontré M. Laurent, le guide de la MIDEV. Il nous a

montré l'itinéraire sur une carte puis donné des consignes de sécurité et de respect de l'environnement; il a même essayé de nous expliquer le fonctionnement d'un

altimètre... Notre marche a commencé sur une petite route de campagne goudronnée et très pentue! Malgré le temps couvert et humide, j'avais chaud, soif, j'étais essoufflé,

fatigué et déjà affamé! Et je n'étais pas le seul! Après avoir franchi une barrière verte, nous sommes entrés dans la forêt. Il ne

pleuvait toujours pas – heureusement! - mais le sol était si boueux que tout le monde râlait! La boue marron se collait à nos semelles et nos chaussures s'alourdissaient de plus en plus! Nous glissions sur la roche mouillée, quelquefois recouverte de mousse;

parfois même, de grandes flaques d'eau nous barraient le chemin. Mais, nous avons découvert toutes sortes d'empreintes (chien, marcassin, hérisson),

des crottes de mouton, de lièvre et de renard et ... une pomme de pin grignotée par un loir. Nous avons même goûté des baies d'églantier sauvage, à la saveur de tomate sucrée. Tout cela grâce à notre guide.

Vers midi, nous sommes enfin parvenus à l'ermitage

de Saint-Jean-du-Puy. Après être passés sous une arche de pierre surmontée

d'une croix, nous nous sommes arrêtés au sommet

d'une colline où trônaient une petite tour de guet et une rose des vents

provençaux. Malgré ma fatigue et l'impression d'être

tout sale, malgré cette marche épuisante qui m'avait paru interminable, j'étais

content : le paysage qui s'offrait à moi récompensait

tous mes efforts.

La merveilleuse et même fantastique! idée de fabriquer un parapluie géant.

106

C'était MA-GNI-FI-QUE! Des montagnes aux sommets embrumés, la Sainte-Victoire, de minuscules villages, du vert... tout le contraire de Marseille! Après une deuxième

photo de classe, en pleine nature, nos accompagnateurs nous ont libérés pour le pique-nique.

Nous nous sommes installés sur les tables et les bancs de pierre ou de bois pendant que de gros nuages gris s'amoncelaient au-dessus de nos têtes! Ils ont

malheureusement fini par éclater en une pluie fine mais froide! Nous nous sommes alors réfugiés dans la « prison »: une petite pièce sans lumière, sans vitre à l'unique fenêtre (mais avec des barreaux!). Comme il y régnait un froid glacial, nous sommes

finalement tous ressortis! Heureusement, pour nous réchauffer, nos accompagnateurs ont allumé un grand feu

de bois, dans un immense âtre en plein air, protégé par une voûte noircie qui sentait le brûlé. Il a neigé des cendres lorsque certains se sont amusés à souffler sur les

braises pour attiser les flammes. Quelques garçons sont restés à jouer sous la pluie fine. Ils ont trouvé un énorme lombric de plus de dix centimètres et se sont amusés à nous faire peur avec!

Vers 14 heures, nous avons repris notre marche sous une pluie de plus en plus forte! Mais la prof de français avait eu la merveilleuse – et même fantastique! - idée de

fabriquer un parapluie géant avec une bâche de plastique et des tiges de bambou. Je te jure que c'est

vrai! Hélas, les bâtons n'ont pas tenu le choc et, au bout d'une

demi-heure, la bâche avait plus de trous que de plastique! Nous étions une dizaine à être « trempés »!

Comme tu vois, Mme Peretti est prof de français et pas de techno...

A cause du mauvais temps, nous avons dû changer d'itinéraire et emprunter un sentier forestier au

lieu de suivre le chemin des crêtes. Mais, avant de rentrer au collège,

une surprise nous attendait...

La Pastorale du Régagnas, une ferme qui élève des chèvres du Rove.

Le car est venu nous chercher et nous a conduits à la Pastorale du Régagnas, une

ferme qui élève des chèvres du Rove. Nous avons pu caresser des chevreaux nés la veille ou le jour-même! Leurs poils étaient courts et plutôt rêches et de minuscules cornes toutes dures formaient des bosses sur leur front. Ils étaient trop mignons! Ils

léchaient nos mains et suçaient nos doigts qu'ils prenaient pour des tétines! J'ai adoré ce moment!

Après cette courte visite, il ne pleuvait plus! Nous avons repris le car pour rentrer, cette fois, à Marseille où l'air empestait l'essence! Malgré la pluie, cette sortie a été géniale! J'étais trempé comme un poisson mais j'ai

appris des tas de choses intéressantes sur la nature et je me suis vraiment amusé! J'aimerais bien repartir...

N'oublie pas de me répondre ; j'attends ta lettre avec impatience. Affectueusement, Y

Classe de 6°B

108



Avec le collège : AMPERE - ARLES Lieu : Côte Bleue

Le chemin des douaniers. Nos professeurs, Mlle Lagarde et Mr Floris nous ont

emmenés faire une randonnée sur la côte Bleue. Nous sommes partis du collège en car, dés le début de la matinée et notre guide, M.

Caramello nous a rejoint durant le voyage. Arrivés au point de départ de la randonnée, Alexandre nous a donné

les consignes de sécurité à respecter tout au long de ce « sentier des douaniers ». Nous avons observé de nombreux arbres couchés à cause

de la neige tombée en 2009. Tout le long du trajet nous avons suivi un chemin de fer construit il y a plus de100

ans. Nous avons pu observer la mer, des petits villages et un port (le port de la Redonne) avec des bateaux «modernes» et des filets de pêche sur les quais.

Dans des criques, nous avons vu beaucoup de déchets (des sacs en plastiques) déposés par les vagues : la mer

est polluée ! Alexandre a beaucoup insisté sur l'importance de l'environnement et la responsabilité de

chacun pour préserver la nature.

Le grand escalier, entre Figuière et Méjean.

Nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer sur une plage de galets (plage de l'Erevine), à côté d'un viaduc.

Nous y avons vu des énormes vagues qui s'écrasaient sur les rochers, et qui nous ont éclaboussés...

Il faisait frais et il pleuvait, on a vu une grotte (la grotte du Figuier) et nous avons aussi pu ramasser des fossiles. Tout le long de cette randonnée de 10 kms,

nous avons pu grimper sur des énormes rochers, voir une presqu'île (presqu'île du Moulon), et des grandes

falaises sur lesquelles nous avons pu monter. Pour la pause, Alexandre nous a fait goûter de l'eau chaude infusée avec du romarin. Nous sommes arrivés à

Niolon, où nous avons repris le car pour retourner au collège. Cette balade était fatigante mais nous nous

sommes bien amusés, c'était très joli ! Le chemin est aménagé, sur la corniche qui mène à la calanque de l'Erevine.

Marianne, Sarah, Louis, Cheyenne, Martin, Yasmin, Marco et Laura, 6ème3.

109



Avec le collège : CLAIR SOLEIL - MARSEILLE Lieu : La Pastorale du Régagnas

Un élevage de Chèvres du Rove Les 6ème1 sont allés visiter la Pastorale du Régagnas, dans les collines au-dessus de

Trets.

Nadine Lombardi nous accueille à sa chèvrerie. Elle explique l'origine des chèvres du Rove dans notre région. Ensuite, direction la traite des chèvres. Les chèvres sont très

disciplinées, elles font la queue pour avoir leur gourmandise pendant la traite. Cela suffit toutes ces gourmandises pour les chèvres ! Un peu à nous… on goûte le lait qui vient juste d'être tiré.

Madame Lombardi explique les différences entre une chèvre du Rove et les autres

espèces de chèvres. On apprend aussi de quoi elles se nourrissent lorsqu'elles sont dans la colline (feuilles de différents chênes, pins, églantier…). Tous en file indienne, c'est l'heure du biberon… pour les cabris bien sûr !

Mme Lombardi nous montre la différence entre le foin et la paille et nous donne leur utilisation.

De sacrées cornes de bouc… fallait pas

l'embêter ! On ramène les cabris à

la chèvrerie et une petite course va nous dégourdir les jambes.

Certains même se prennent pour cabris !

On se lave les mains et au boulot… Une louche,

une faisselle, du lait caillé, un tablier, une

charlotte, Et on est fin prêt pour

devenir fromager.

Nadine Lombardi présente son élevage à la classe.

110

Bien sûr, nous avons dégusté notre faisselle, avec du sucre, miam miam. On a aussi goûté trois autres sortes de fromages, du plus frais au plus affiné. Puis place au

pique-nique, au travail, au foot, à la corde à sauter. Et la surprise, les chèvres sont passées à côté de nous pour aller brouter dans la

colline, du côté de St Zacharie…

Chaque élève fabrique sa tomme moulée dans une faisselle... avant de déguster.

111



Avec le collège : CHARLES RIEU SAINT-MARTIN DE CRAU

Lieu : Massif du Tallagard

Sortie au massif

du Tallagard J'ai participé à cette sortie organisée par Mme de Chazeron-Félici notre professeur d'histoire-géo

accompagnée de Mme Hauth notre professeur d'anglais.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un guide qui nous a expliqué le déroulement de la journée. Aussitôt, la présentation terminée, nous avons commencé à marcher. Très

rapidement, notre guide s'est arrêté pour nous montrer un panneau très important en Provence, c'est un panneau rouge sur lequel est écrit en blanc : DFCI ce qui signifie :

Défense forestière contre les incendies, il indique donc aux promeneurs qu'en période se sècheresse ou de fort Mistral, les risques d'incendie sont élevés et que les massifs forestiers sont interdits à certains moments.

Nous avons ensuite entamé la montée du chemin. Notre guide nous a fait découvrir le

pavillon du bailli de Sufren qui a été construit par ce vice amiral de France qui a été l'un des plus célèbres marins de Louis XV et Louis XVI. Nous avons ensuite découvert une grotte dans laquelle les paysans venaient chercher

de l'eau autrefois. Cette grotte a été creusée entre 2 couches, une couche perméable en haut et une couche imperméable en bas.

Notre marche dans le Massif

s'est poursuivie par la découverte de petites cabanes qui s'appellent des

bories, elles sont construites par un empilement de pierres

sèches, elles servaient d'abris aux bergers. Nous avons fait ensuite la pause déjeuner à

côté d'une borie. Notre guide en a profité pour nous

expliquer en quoi consistait un repas équilibré et suffisamment riche en

calories lors d'une randonnée, ceci pour ne pas être fatigués

lors de la marche. La classe devant une borie

112

Après un moment de détente, nous sommes repartis et lors d'une descente, une surprise nous attendait : une séance d'entraînement de la patrouille de France, moi

qui suis passionné d'avions militaires, j'étais ravi de ce spectacle ! Notre guide nous a aussi montré une flaque boueuse sur les bords de laquelle on

pouvait voir diverses empreintes d'animaux sauvages comme celles des sangliers. Notre guide nous a ensuite montré comment fabriqué des flûtes avec des morceaux

de cannes de Provence, devant nous, il en fait une dizaine que nous avons pu gagner en échange de bonnes réponses à des questions correspondant à des choses vues ou expliquées lors de la balade. Nous avons également appris à lire une table

d'orientation. Nous avons ensuite rejoint le bus, direction Saint Martin de Crau.

J'ai pour ma part passé une excellente journée durant laquelle j'ai pu apprendre et

découvrir des choses que je ne connaissais pas. Julien Blanc Dussart

Extrait du rapport de la journée de Morais Catarina « M. Laurent était entrain de donner des explications sur les bories lorsque Théo et

Léo ont arraché du thym. M. Laurent leur a donné une punition et c'était de replanter le thym en leur expliquant pourquoi on ne devait pas arracher les racines. C'était quand même rigolo à voir faire les copains ! »

La table d'orientation

114



Avec le collège : RENE CASSIN - TARASCON Lieu : Collines de Charleval

La sortie de Charleval Les classes de 6ème1 et de 5éme1 ont pris le bus pour

aller à Charleval le lundi 14 mars. Ils sont restés toute la journée dans les collines. Le

but de cette sortie était de parler, et de découvrir la nature grâce à un guide.

Toute la journée, les élèves ont marché, monté et descendu les collines.

Ils ont cherché des fleurs et ils ont trouvé des poils de sangliers.

Ils sont passés devant un château en ruine. Le guide leur a raconté une légende sur ce château.

Cette sortie était très intéressante. Les élèves ont trouvé que les paysages étaient très beaux, mais certains n'ont pas aimé la marche qui parfois était longue et difficile.

Par contre, tout le monde s'est bien amusé dans les descentes car les élèves glissaient et dérapaient.

Les élèves ont trouvé que les paysages étaient très beaux, mais...

115



Avec le collège : MONT SAUVY - ORGON Lieu : Eau en pays d'Aix

Eau et mathématiques

en pays d'Aix

Nous nous sommes d'abord arrêtés devant un panneau expliquant la société du canal de Provence. Cette société dessert de l'eau dans le var (Toulon) et dans les Bouches-

du-Rhône. L'eau provient des Alpes, de la rivière du Verdon et passe par plusieurs barrages.

Plus tard, dans la journée, nous sommes allés nous promener et, au fur et à mesure du temps, on a rencontré différentes plantes : le thym, le romarin, le genévrier cade

et rouge et la globulaire. La ripisylve est formée par les arbres qui sont au bord de l'eau. On trouve une végétation variée : l'érable de Montpellier, le chêne blanc, l'orme champêtre, le saule,

l'érable champêtre, le peuplier blanc, le peuplier noir, l'alisier torminal.

Le barrage de la Petite Mer date du XVème siècle. Il est le plus vieux barrage du pays d'Aix. Il a était construit pour stocker l'eau pour les moulins. Ils faisaient tourner les meules pour fabriquer de la farine.

Ce qui nous a déplu dans cette sortie : les pieds dans l'eau, la boue et les rochers glissants.

116

Pour évaluer la hauteur d'un arbre nous avons fait plusieurs expériences :

1ère méthode : Nous avons pris une personne d'à peu près 1,50 m, puis nous l'avons imaginée plusieurs fois jusqu'à arriver au bout de l'arbre. 2ème méthode: Nous avons mesuré l'arbre grâce à son ombre, les formules sont :

Hauteur X (l'inconnu) 1,51 m

Ombre 7,70 m 1,67 m

Nous avons trouvé une hauteur d'environ 7 m.

Le barrage de Zola a été construit au XIXème siècle par François Zola. Le barrage mesure 66 mètres de long et 25 mètres de haut, il est en forme de voûte.

En 1837 il n'y a plus d'eau potable en Provence. Il a été construit pour stopper l'épidémie de choléra. Il servait à retenir les eaux de ruissellement de la montagne Sainte-Victoire afin de

créer une réserve pour alimenter Aix-en-Provence.

« Cette journée a été très sympathique car nous avons appris de nouvelles choses comme :

faire une horloge avec l'ombre d'un bâton,

calculer la hauteur d'un arbre avec son ombre, les différentes plantes que nous avons rencontrées,

le fonctionnement de l'eau pour notre vie future. Ces méthodes nous serviront peut-être plus tard... » Laurie M - Aurélie – Andréa

« Ce qui nous a plu dans cette sortie : une belle

balade et des vues splendides.

Ce qui nous a déplu dans cette sortie : les pieds

dans l'eau, la boue et les rochers glissants. Cette journée a été

enrichissante et drôle. » Laurie C – Pauline

Cette journée a été enrichissante et drôle.

117

••• Le journal Sortie effectuée le 18/03/2011

Avec le collège : DARIUS MILHAUD MARSEILLE

Lieu : Côte Bleue

La Côte Bleue, le sentier des

douaniers Vendredi 18 mars, nous sommes allés en

randonnée sur la Côte Bleue. Nous avons pris le car qui nous a accompagné jusqu'à Ensuès la Redonne.

Puis nous avons fait la connaissance de M. Laurent et de trois autres professeurs. Notre guide nous a montré une carte indiquant le trajet qu'on allait

suivre pendant la journée.

Lorsque nous sommes arrivés, nous avons commencé la randonnée en passant par un petit chemin qui nous a mené au bord du port d'Ensuès la Redonne. Puis nous avons monté une pente et nous sommes redescendus par des escaliers qui

nous menaient sur une plage.

118

Monsieur Laurent a ramassé des plantes et nous les a fait sentir et goûter. Il nous a expliqué que les embruns de la mer abîmaient les aiguilles des pins.

Puis nous avons continué à marcher tout au long de la plage et nous avons grimpé sur un rocher pour ne pas mettre les pieds dans l'eau. Sur la plage des Anthénors, M.

Laurent nous a indiqué les différentes sortes de fossiles que l'on pouvait y trouver comme les coraux. On a aussi vu des anémones dans l'eau sous les rochers. Nous

avons marché dans les collines, il y avait des passages difficiles où il a fallu qu'on escalade; nous sommes aussi rentrés dans des grottes.

Nous sommes passés par le Petit Méjean. Ensuite nous avons suivi le bord de la calanque. Après avoir parcouru 6 kms, nous avons mangé sur une plage en face de

l'île de l'Erevine. Nous avons marché 8 kms dans la journée.

D'après Laura, Camille, Laurie, Stessy et Danaïde.

La grotte marine de Méjean

119



Avec le collège : MONT SAUVY - ORGON Lieu : Géologie à Roques-Hautes

Géologie à Roques-Hautes...

Là où la biche s'est faite tuer par un chasseur...

Le 21 mars nous sommes allés à la Sainte-Victoire au lieu dit Roques-Hautes pour faire une sortie géologie avec un guide M. Laurent.

Le matin, la course d'orientation, que l'on a fait dans différents groupes, était bien

mais très longue et fatigante. On avait une carte et une boussole. Il y avait 6 balises à trouver, un herbier de 15 plantes à reconstituer (olivier, pin...) et des traces d'animaux (gland ou cônes de pins

mangés par les écureuils, coquilles d'escargots...) à découvrir. Nous avons aussi trouvé une aile de Grive musicienne.

Malheureusement, pendant une descente une des accompagnatrices est tombée. Certains élèves ont appelé du secours. Heureusement un second groupe est arrivé et

a pu appeler les pompiers.

Il y avait 6 balises à trouver.

120

Vers 13h nous avons enfin pique-niqué. Le coin pour escalader était formidable.

L'après-midi le guide nous a montré différentes roches (grès, argilite...). On a aimé l'histoire de la princesse et de la biche qui s'est faite tuée par un chasseur,

son sang ayant coloré la terre en rouge et aussi chercher des coquilles d'œufs de dinosaures que conserve le site où nous étions. Nous avons pu ramasser ceux qui

étaient détachés par l'érosion. On a passé une journée inoubliable.

M. Laurent était un « chouette » guide.

Lecture de paysage de la montagne Sainte Victoire

121



Avec le collège : VALLON DE TOULOUSE - MARSEILLE Lieu : Sainte-Victoire

Randonnée dans la Sainte-Victoire Nous avons commencé la randonnée pour aller à la croix

de Provence qui culmine à 946m d'altitude. Nous avons escaladé 600m de dénivelé environ.

La croix de Provence fait 27m de hauteur et n'est pas situé dans le plus haut pic de la montagne qui est le pic des

mouches qui culmine à 1011m d'altitude. Julien D Au début on a vu où Paul Cézanne a peint la Sainte

Victoire. Julien P On a suivi le GR rouge. On a pris un passage d'escalade et la vue était magnifique. On

a pris le chemin facile pour monter mais la pente était raide. Ugo Nous avons vu des cairns, des tas de pierre qui indiquent le chemin. Julien D

Une longue, dure et périlleuse route pour atteindre le sommet. Tanguy

Nous avons vu des crottes de fouine et des traces de sanglier. Sur le sentier pour aller à la croix, on voyait les Alpes enneigées au

loin. Julien D

Cette randonnée était vraiment magnifique

car quand on marchait, on

découvrait au fur et à mesure plusieurs types de paysages. Au début

c'était fatiguant parce qu'on marchait en

montée. Mais quand on est arrivé c'était un vrai soulagement car

la vue était magnifique.

Julien P Au début on a vu où Paul Cézanne a peint la Sainte-Victoire. Julien P

122

Nous devions chercher le chemin des pointillés rouge qui nous a conduit a un monastère (sic) en altitude où nous avons pique niqué. Dan

En haut du prieuré une croix immense avec une vue superbe car elle se trouve à 947m. Tanguy

De la haut il y avait une vue superbe. Théo

Nous avons mangé à côté d'un prieuré. Là il y avait des bénévoles (les amis de Sainte Victoire) qui, chaque jeudi, viennent entretenir l'espace autour de la chapelle. Ce jour

là, ils réaménageaient le sol de la cour. Julien D

Nous sommes redescendus par le versant sud par des chemins escarpés qui demandaient toute notre attention jusqu'au barrage de Bimont. Julien D

Quand on est redescendu c'était beaucoup moins fatiguant et on a vu un lac et un barrage hydraulique et l'eau était magnifique. Julien P

Paul Cézanne est un peintre qui a réalisé des tableaux de la Sainte Victoire .Julien D

Le paysage était fantastique, je comprends pourquoi Cézanne venait peindre la Sainte Victoire. (…) J'ai adoré le paysage mais j'ai moins aimé l'escalade, mais bon, ma

bouffée d'adrénaline m'a fait plus de peur que de mal. (…) Pour ce qui est de la descente, j'ai eu un peu peur au début, mais cette peur s'est dissipée au fur et à

mesure que l'on descendait. Audrey

Je ne garde pas vraiment un bon

souvenir de cette sortie, mais d'être

arrivée au sommet de la montagne a été un exploit pour moi.

Laura

Mais en gros, cette balade était superbe. J'espère qu'on refera

des sorties comme celle-là.

Clément

De là-haut, il y avait une vue superbe. Théo

123



Avec le collège : SIMONE DE BEAUVOIR VITROLLES


L'aigo de

l'espetaclous

Mount Venturi!

Les élèves de provençal de 6èmeD et de 6èmeE se lancèrent un défi: «la Sainte Victoire!». Le thème de la randonnée était « l'eau en Pays d'Aix»… aussi on a beaucoup parlé d'eau!

Le guide nous a expliqué qu'«en Prouvenço, l'aigo es d'or!» et nous avons donc appris que l'eau en Provence est très précieuse.

Depuis l'Antiquité, les aixois ont aménagé le massif afin de ne pas manquer d'eau. Ici on souffre aussi de sécheresse!

Avant de commencer la randonnée, on a vu un point de rassemblement: si le barrage cède, les habitants doivent rejoindre ce point. Puis le guide nous a donné d'autres

consignes de sécurité et nous avons commencé notre ballade. Nous sommes partis du Château du Tholonet. Devant, il y avait une très belle fontaine

«la font » en marbre du Tholonet. Plus tard, on a vu la carrière d'où provient ce marbre.

Le Château abrite la Société du Canal de Provence qui a pour mission de fournir et

traiter l'eau.

Nous avons commencé à marcher et nous nous sommes

arrêtés aux Infernet (comme à Vitrolles) pour observer le plan

de la randonnée et la carte. Ensuite, on a commencé à

grimper. Il y avait une grande pente en béton à cause de

l'érosion du sol. On a aussi vu une citerne

enterrée que les pompiers peuvent utiliser en cas

d'incendie.

Nous avons visité le barrage Zola.

"On est passé dessus! C'était haut! L'eau était sombre!"

124

Puis devant nous, est apparu le beau paysage de la Sainte-Victoire comme un tableau de Paul Cézanne: c'était magnifique!

Au dessous, le «barrage Zola» construit en 1866 qui ne sert plus maintenant. C'est le père d'Emile Zola, François Zola qui l'a construit. On est passé dessus! C'était haut!

L'eau était sombre! On a continué la marche, le guide nous a montré des globulaires, des pins, des

genévriers... Nous nous sommes dirigés vers un immense aqueduc, pont qui porte l'eau, «porto-

aigo» en provençal. Au pied de celui-ci, se trouvait un champ d'oliviers avec un goutte-à-goutte (on a

remarqué plusieurs champs). On a appris que ces champs cultivés par l'homme pouvaient arrêter la progression du feu en cas d'incendie.

Avant de manger, nous nous sommes arrêtés dans une carrière de marbre! C'est de là que vient la pierre rose de la fontaine que nous avons vue devant le Château du

Tholonet!

Cette carrière n'est plus en activité aujourd'hui. Dedans, il y avait une très haute falaise en marbre! C'était très haut! Le guide nous a expliqué comment on taillait les blocs de pierre.

On a alors compris pourquoi il y avait tant de blocs de marbre sur le chemin!

Enfin arrivés à Roques-Hautes, nous nous sommes arrêtés sur les belles et immenses pelouses pour y manger et jouer!

Nous avons repris la randonnée et marché le long de la rivière et le guide nous a montré une source!

Le guide nous a appris que des œufs de dinosaures fossilisés avaient été trouvés dans le massif!

Nous avons touché le tronc des pins qui ont survécu au grand incendie de1989. Nous avions les mains toutes

noires! Nous sommes enfin arrivés,

fatigués, au Barrage Bimont, où le bus nous attendait. On

avait très soif et plus d'eau mais il y avait une fontaine et on a pu y boire!

C'est un énorme barrage. Il est toujours en activité.

L'eau turquoise qui vient du Verdon était magnifique et nous étions tous sous le

charme! Tout le monde a trouvé le lieu très beau

malgré la fatigue!

L'aqueduc de Doudon,"pont qui porte l'eau, «porto-aigo» en provençal."

125



Avec le collège : JEAN JAURES - LA CIOTAT Lieu : Géologie à Roques-Hautes

Initiation à la géologie Géo : Terre, Logie : sciences D'abord nous sommes montés sur une colline pour faire un croquis du paysage d'en face où il y avait

différentes roches, dont certaines en forme du signe « Nike » à l'envers.

Ensuite, nous avons traversé la rivière pour observer la brèche, une roche avec des cailloux gros en bas puis plus petits en haut.

Nous avons marché dans la nature pour découvrir plusieurs roches : grès, calcaire…etc. Sur le chemin, nous avons pu observer de nombreux végétaux et quelques animaux : iules, escargot, araignée…

M. Laurent, notre guide, nous expliquait au fur et à mesure ce qui s'était passé pour

les roches et les montagnes depuis des millions d'années. Ensuite, nous avons pique-niqué dans un champ, au soleil.

Enfin, nous sommes allés sur un terrain argileux où il y avait des œufs de dinosaures fossiles...

126

Après, nous sommes allés dans une carrière de marbre où il y avait des câbles et des crochets pour couper la roche ! Maintenant ce grand mur sert aussi de mur

d'escalade. Enfin, nous sommes allés sur un terrain argileux où il y avait des œufs de dinosaures

fossiles aussi grand qu'une main ! Pour les observer plus facilement, M. Laurent nous a conseillés de mettre un peu d'eau dessus.

Nous avons conclu en complétant une coupe géologique qui expliquant les changements du relief au cours du temps, c'était difficile d'imaginer que ces grandes

collines ou montagnes puissent avoir autant bougé !

Pour les observer plus facilement, M. Laurent nous a conseillés de mettre un peu d'eau dessus.

127



Avec le collège : GLANUM SAINT-REMY DE PROVENCE

Lieu : Camargue

La digue à la mer Mme Jourdan professeur d'EPS et Mme Grillard professeur de SVT nous

accompagnaient. Les photos sont d'Alexandre notre guide.

Nous sommes allés aux Saintes-Maries de la Mer dans la Réserve nationale de Camargue. Nous avons vu des taureaux et des chevaux.

En sortant du car, Alexandre l'accompagnateur nous a expliqué les règles de base

pour ne pas effrayer les animaux. Il nous a dit que le fleuve qui donne naissance à la Camargue s'appelle le Rhône et que l'on a construit trois digues pour retenir l'eau. Il nous a aussi expliqué la sansouire.

Dis, dessine-moi un coquillage!

Arrivés sur une grande plage, nous avons ramassé plein de coquillages. Nous avons même trouvé quatorze pieds de pélican ! Théo a trouvé une plume de flamant rose.

Il y avait aussi beaucoup de crabes gris.

128

Nous avons mangé au bord de la mer et nous avons discuté de cette sortie.

En repartant nous avons vu des oiseaux et rencontré des pêcheurs. Ils nous ont montré leur métier et les coquillages qu'ils avaient pêchés.

Bien plus loin nous sommes arrivés au phare de La Gacholle pour reprendre le bus.

On était fatigués mais ça valait la peine car c'était vraiment très beau.

Nous avons pique-niqué au bord de la mer.

129



Avec le collège : MARIE LAURENCIN - MARSEILLE Lieu : Traversée du Garlaban

Sur les traces de Marcel Pagnol Sur le chemin qui va d'Allauch à La treille, les élèves

de la 6ème3, les accompagnateurs M. Jourcin et Mme Tomasi, ainsi que leur guide M Ollier, ont vécu au

moins autant d'émotions que le petit Marcel Pagnol!

La journée était parmi les plus belles et chaudes de cette année 2011. Plus que ce que nous avions prévu! La promenade entre Garlaban, Tête-Rouge et le Taoumé était excitante mais aussi épuisante. Tant qu'on est resté en

bas à faire la chasse aux plantes et aux animaux que nous n'avions jamais vus, tout allait bien. Il y avait bien les iules qui jonchaient par centaines les pierres plates au

bord de la source du Chien... difficile de ne pas les écraser, même si ça nous fendait le cœur !

Selon les équipes, nous avons découvert les argeiras si difficiles à cueillir, un trichoptère dans sa robe de petits cailloux qu'il avait lui-même construite ou un

énorme scolopendre qui s'agitait, furieux, dans sa petite boite en plastique. L'équipe « chasse aux animaux » avait même trouvé un immense lombric mais il était à l'agonie. « C'était la première fois que je voyais un animal mourir... »

Nous nous sommes installés près de la source du chien,

pour observer la flore et chercher des traces d'animaux.

130

Ensuite il a fallu monter en haut, tout en haut de ce Taoumé, et ce fut long et douloureux: si certains élèves gambadaient devant, d'autres ont dû faire preuve de

beaucoup de courage et de solidarité... Certains garçons fort galants ont même porté les sacs des filles en détresse. Mais une fois en haut, quelle vue ! Et quel plaisir d'avoir surmonté ces difficultés, nous étions tous très fiers... et heureux de reprendre

des forces pour affronter les dangers de l'après-midi, et notamment la grotte de Grosibou.

Certains ne voulaient pas y aller mais finalement, malgré les chutes mémorables et les égratignures sur les mollets, chacun est passé, et une fois de plus, la solidarité et

les encouragements furent les maîtres-mots de ces élèves qui ont appris durant cette journée qu'on survit mieux aux difficultés et aux émotions fortes quand on les affronte

ensemble.

Pour couronner la journée, nous avons même rencontré devant la Bastide Neuve un voisin de Marcel Pagnol qui l'avait connu et qui a accepté de répondre à nos questions.

Près de la source, les iules « pulliulaient » !

131



Avec le collège : JAS DE BOUFFAN – AIX-EN-PROVENCE Lieu : Camargue

Camargue en Haïku

Course des taureaux S'envolent les flamands roses

Loin dans les étangs François

L'autobus se perd Les coquillages nous guident

Le phare s'allume Fares

Rafales de vent Sable et coquillages alliés

Dessinent un tableau Sobhi

Mer éblouissante Géant perchoir à oiseaux

Ciel bleu du printemps Julien

Mer douce et salée Et partout autour de moi

Cris des flamants roses Joseph

Empreintes de pattes Je joue à suivre leurs traces

La mer, les oiseaux Jordan

La mer bleue est douce Beaux poissons multicolores

Cachés dans les algues Mélissa

Grand miroir, mer plate Des mouettes dans le ciel

Y voient leur reflet Rachel

132

Couteaux sous le sable Dans l'eau fuyant les étangs

Qui retient mes pieds. Dylan

Plage aux coquillages Pour en faire de beaux colliers

Les enfants les prennent Mathys

Galop sur la plage Le vent pousse les chevaux

L'eau les éclabousse. Anissa

Taureau dans l'arène Cornes effilées, cape rouge

Cruelle Camargue Léa

Le riz, impassible Tout près, les dunes mouvantes

Courent avec le vent Colleen

Marcher dans la boue, C'est bien pire qu'à l'armée

Je hais la Camargue Yoann Co.

Le soleil me brule Comment avoir autant soif

Les pieds dans l'eau fraiche ? Laura

Chaleur du soleil Comment font les animaux

Pour ne pas souffrir Valentin

La plage infinie Mais jusqu'où vais-je marcher ?

Un phare s'allume. Mohamed

Des tellines vides La faute aux gastéropodes

Bêtes carnivores Rayane

133

Dans le sable mou Pas d'alligator féroce

Ne paniquons pas ! Gwendoline

J'ai vu des taureaux Hélas, les moustiques m'ont vu

Alors j'ai couru ! Elena

Dans le sable chaud Les coquillages et le vent

Jouent à cache-cache Manon

Soleil de Camargue Les flamands roses m'ont vu

Le phare s'allume Danny

On a fait les stars Nos lunettes sur les yeux

Marchant au soleil Laëtitia

134



Avec le collège : FONT D'AURUMY - FUVEAU Lieu : Camargue

Un échange franco-allemand C'était un jour fatigant mais très beau, avec

beaucoup beaucoup de soleil.

« Mon correspondant a trouvé cette journée chouette car il aime se balader. Il a trouvé qu'il faisait chaud.

Il trouvait que c'était dommage qu'il n'y ait pas d'arbres sur le chemin pour faire de l'ombre. Il aimait bien l'idée de marcher sur la plage.

Il aimait aussi manger sur la plage. C'est le trajet qu'il n'aimait pas, car c„était vraiment trop long.

Je trouve que ces sorties nature sont une bonne idée. » « Nous pouvions enlever nos chaussures et marcher dans l'eau qui n'était pas si

froide. Nous sommes repartis en longeant la mer. Nous avons ensuite continué dos à la mer et nous sommes arrivés sur une grande étendue de sable où l'on s'enfonçait

comme dans du gâteau. Nous avons rejoint le

chemin et nous avons marché

jusqu'au phare de la Gacholle où nous nous sommes un peu

reposés. »

Début avril, les flamants sont de retour dans les étangs

et les lagunes de Camargue.

135



Avec le collège : LOUIS LEPRINCE RINGUET LA FARE LES OLIVIERS

Lieu : Sainte-Baume

Au pays de la

Sainte Baume Le lundi 11 avril, toute la classe est allée à la Sainte Baume. Un guide un peu farfelu et mystérieux nous a escortés pendant cette chaude

journée de printemps. […] Tout proche de cette source se trouvait un grand arbre et son tronc s'entremêlait sur lui-même. A priori, c'était un arbre banal, mais c'était en

fait un petit être ridé au teint brunâtre et à la peau velu qui vivait ces derniers jours dans ce majestueux foyer naturel.

Je me dirigeais vers le ruissèlement à peine audible de la rivière. La source était assaillie par les branchages qui, humides, dégageaient une odeur subtile d'herbes

coupées. L'appétissant filet d'eau nourrissait la rivière de ses écumes. Je me délectai de l'eau pure puis je changeai de direction. […] Un vieil hêtre centenaire protégeait de minuscules et frêles sceaux de Salomon. Ces dernières étaient composées de minces

et longues feuilles vertes et d'infimes clochettes blanches où gouttelaient des perles de rosée. L'une des plantes avait poussé confusément dans un tas de feuilles sèches.

Emma Je me penchai sur un rocher de calvaire dont les bords s'effritaient, le panorama que

je vis me coupa le souffle : au devant s'étendait la forêt sacrée, inviolée depuis la nuit des temps, semblable, vue du

dessus, à un cocon gris-vert. Je pouvais presque

m'imaginer le pic-noir, cet athlète des bois, perçant un trou dans un hêtre massif. […]

Je sentis l'odeur aromatique du thym à nos pieds. Ce

paysage de Provence me rappelait mon enfance : les champs dans lequel je

courais, les arbres que j'escaladais, les pierres sur les

quelles je m'autoproclamais princesse, maîtresse de ce silence et de cette beauté.

Anaïs

Sur cette image, on voit un arbre sublime car il a des feuilles presque transparentes filtrant le soleil tapant. Nicolas

136

Le sol est parsemé de feuilles mortes qui tourbillonnent dans le vent. Je ressens de la joie devant un tel spectacle de couleurs. Entre deux couches sur le sol parsemé de

champignons couleur marron, de petites fleurs jaunes sortent du sol ; cela m'émerveille de voir cela. Julien

Après avoir monté le Pas de la Cabre, je me retrouvais tout en haut de la falaise de la grotte. […] Là où je me trouvais, je pouvais voir les toitures des maisons du village

d'Auriol. Encore plus loin que ce joli village, je pouvais voir une grande et magnifique montagne qui touchait presque le ciel. Je m'imaginais déjà posé dessus comme un papillon libre de faire ce qu'il veut. Je m'imaginais libre d'aller où je voulais sur cette

énorme montagne remplie d'arbres qui chatouillaient le ciel. Gabriel

Lorsque nous faisions un pas sur cette pelouse grandiose, la trace de notre pas restait quelques instants sur le sol puis poussait à sa place une fleur bordée de feuilles

longues et fines et d'imperceptibles fleurs jaunâtres. Cette floraison s'appelait « la Daphnée ». Ces fleurs et ces feuilles me renvoyaient comme un miroitement de la gaieté que j'avais en apercevant ce panorama magnifié. Pauline

Les arbres, colorés, longs et touffus, encombraient la forêt. Les oiseaux chantonnaient

avec joie et bonne humeur ; leurs chants étaient un murmure et on devait tendre l'oreille pour l'entendre. On pouvait sentir l'odeur de la nature. Caroline

En continuant les escaliers, ça mène à la montagne. Les escaliers sont à moitié cassés car ils datent du Vème siècle. On dirait que cet escalier ne finit jamais. Eric

Au pays de la Sainte Baume, des elfes minuscules et à la voix aigue vivaient sous les feuilles rousses et brunes qui jonchaient le sol terreux de la région. […] Ce pays était

composé d'immenses tours de bois appelés « arbres » et de feuillages variés dispersés par ci par là. Des

avions du nom d'oiseaux survolaient la ville joviale et

chaleureuse. Mathilde

Une forêt s'étendait au loin sur une montagne

et j'entendais le son mélodieux d'un oiseau

qui chantait au soleil. Il faisait très chaud au soleil mais très froid à

l'ombre, humide, et je sentais une odeur de

verdure envahir le chemin qui montait jusqu'en haut.

Clément

...le panorama que je vis me coupa le souffle...

138



Avec le collège : LES CAILLOLS - MARSEILLE Lieu : Sainte-Baume

Acrostiche en hommage à la

Sainte-Baume Ce mardi 12 avril 2011, les élèves de SEGPA du collège des Caillols, accompagnés par leur professeur Mme Rivail et du guide du Conseil général, Alexandre

Caramello ont découvert la forêt de la Sainte Baume, ils en ont ramené un acrostiche (poème où chaque début de phrase commence par une lettre de SAINTE BAUME)

Site classé

Avoisinant Marseille

Imposante montagne

Nature préservée

Témoignage historique

Escales de nombreux rois de France

Beauté sauvage

Admirable végétation

Univers magique

Merveilleux paysages

Etonnante Sainte-Baume

139



Avec le collège : HONORE DAUMIER - MARTIGUES Lieu : Peindre au naturel

Déjeuner sur l'ombre

La classe de 5ème1, accompagnée par Madame Agnès Boutet, enseignante en arts plastiques, et Madame Martine Coulombel, enseignante en E.P.S., sont allés

voir Sainte Victoire à Roques-Hautes, mais sans la toucher.

La Sainte-Victoire est un endroit très joli et accueillant. Un lieu plein de nature et irrésistible par le son des

oiseaux qu'on peut entendre. Pour commencer, nous avons essayé de reconnaître chacun des sons, ensuite, nous sommes partis à, la découverte de plusieurs végétaux,

pour chacun, une histoire nous était racontée. Nous avons marché en explorant la végétation en pleine croissance suite à un

incendie qui avait ravagé les versants de la montagne. Si nous sommes partis à Sainte-Victoire, c'est pour remplir un objectif : réaliser une ouvre de « land Art ».

Nous avons dessiné avec de la couleur nature issue de la végétation. Cela a été une réussite.

Notre passage est marqué par l'ombre de l'arbre magnifique avec des pierres, des branches, des morceaux de bois… cette trace a été créée aux alentours de 13 heures. Nous avons terminé par le lieu où se trouvent des œufs de dinosaure.

Cette sortie nous a beaucoup appris. Laura

Un arbre en éblouissement. Gaël Vol au dessus d'un arbre. Louis

140

Le mouvement artistique Land Art a débuté en 1960. Il a la particularité de faire sortir l'artiste de son atelier pour créer des œuvres

éphémères ayant la nature comme support, sans pour autant abimer le paysage. Notre guide nature nous a expliqué que des variétés de fleurs peuvent, en étant frottées sur un support, donner de la couleur (aphyllante de Montpellier, lilas

d'Espagne, coronille…).

Certaines donnent ainsi du bleu, d'autres du jaune… en mouillant la terre, nous pouvons aussi obtenir du brun. Puis nous avons « peint » avec des fleurs le paysage environnant sur un support

papier. Mellony

Nous avons marqué l'ombre d'un grand arbre avec des pierres, puis nous avons peint

« sur le motif » avec toutes sortes de fleurs et d'écorces. Claire

La nature en couleurs. Mathieu et Benjamin

141



Avec le collège : JACQUES PREVERT SAINT-VICTORET

Lieu : Gorges des Infernets

Le ravin des

Encanaux Arrivée à Auriol, nous avons débuté par un cours sur la végétation environnante : la sarriette cette

plante médicinale qui, infusée, permet de guérir certains maux (!!!). Ensuite, nous sommes arrivés

dans une grosse crevasse ronde appelée « la marmite de géant ». Cette dernière passée, le ravin des Encanaux s'est présenté sous nos yeux. Nous

avons appris qu'en cas de fortes pluies, un tourbillon se formait devenant très dangereux. Pour le traverser, nous avons été obligés de longer une paroi avec l'aide

d'une corde : c'était exaltant et terrifiant. Cassandra, Enola, Typhaine, Mathilde

...en seul mot « c'était magnifique ! »

Au cours de notre descente dans la colline, nous avons visité une grotte. Nous y sommes rentrés. M. Laurent avait pris la décision d'explorer la grotte dans le

noir.

142

A l'intérieur de la grotte la température avait descendu : il faisait 14° alors qu'à l'extérieur 23°. Tout était mouillé et il y avait plein de boue et les murs étaient étroits.

Puis nous nous sommes aventurés dans la grotte en file indienne (l'une des consignes de sécurité).

Tout était sombre et pour se diriger, nous avons dû utiliser nos sens (l'ouï, le toucher).

Quand nous étions bien dans le noir, M. Laurent nous a demandé de s'assoire et de faire le silence.

Puis M. Laurent alluma sa lampe torche et nous découvrîmes la grotte : en seul mot «

c'était magnifique ! » C'était très bizarre car ce n'est pas tous les jours que l'on voit une grotte. Nous sommes restés quelques minutes et nous avons fait demi-tour.

Nous sommes très contents d'avoir pu découvrir la nature avec M. Laurent : merci M. Laurent

Lynda, Ophélie, Ikhlas, Marine, Thomas, Tony, Umut

Avant, quand les congélateurs n'existaient pas et qu'en hiver il n'y avait pas de travail, les paysans montaient prendre la glace puis redescendaient la mettre dans un trou qui s'appelait la glacière qui servait à la stocker, c'était leurs provisions pour

l'été.

Séléna, Sophie, Fiona et Marina

...le ravin des Encanaux s'est présenté sous nos yeux.

143



Avec le collège : ROQUECOQUILLE CHATEAURENARD

Lieu : Sainte-Baume

Caminado à la

Santo Baumo Lou mai pichot vilajoun dóu Var, Ribou, ounte demoron à l'annado soulamen 15

abitant, fuguè la debuto de nosto escourregudo à la Santo-Baumo.

Avèn escala d'à pèd dóu coustat dóu miejour de la mountagno, proumié. Lou plantun de la colo es mieterran d'aqueste coustat. En aquesto sesoun, embaumavo en plen e èro un plesi de vèire e de sentí la ferigoulo, lou roumanin, la massugo … tant

oulourous.

Arriba au cimoun de la mountagno, rescountrerian de jouìnis estudiant béuge que nous espliquèron qu'agantavon de bestiouleto, de parpaioun pèr lis estudia.

Amoundaut se trobo uno pichoto capeleto qu'èro barrado e noste guide, M.Ollier, nous espliquè que la crous tancado proche d'aquelo capeleto èro lou cap d'obro, tout

nòuvèu espeli, d'un Coumpagnoun de Franço que la mountè aquí tout soulet. Lou remirablo d'aquelo crous es qu'es facho dins un soulet moucèu de pèiro.

Arrivés au sommet du Saint-Pilon,

nous découvrons la forêt du versant nord.

144

Quento bello visto d'aquí que au Miejour, se pòu vèire la mar, Cuge-li-pin, lou circuit Pau Ricard, e meme Cassis e se saup bèn que coume dis lou prouvèrbi, “Quau a vist

Paris e noun Cassis a rèn vist !” En se virant de-vers l'Uba, se destriavo proun bèn Ventùri tout au founs, mai proche, l'oustalarié di mounge de la Santo-Baumo e à nòsti pèd, la famouso fourèst ounte aro anavian davala.

La baumo de Mario-Madaleno i'es escoundudo. Aquelo santo es famouso en

Prouvènço. Arribado em'uno chourmo de disciple dóu Christe foro-bandi de Palestino e qu'evangelisèron Prouvènço pièi, elo, se recatè aquí ounte visquè.

Passa dins la fourèst fuguè un moumen de grando pas. A la fresquiero dis aubras, caminavian en escoutant lou cant ufanous dis auceloun que cantavon à s'esgarmela.

Semblavo que se parlavon…

Fin de randonnée au pied du chêne Héraklès,

photo souvenir de la classe.

146



Avec le collège : EDMOND ROSTAND - MARSEILLE Lieu : Eau en pays d'Aix

L'eau en pays d'Aix

Jeudi 12 mai, la classe de 6ème3 est allée à la Montagne Sainte-Victoire, qui se situe à Aix-en-Provence.

Nous avons vu toutes sortes de végétaux (du thym, du

romarin et beaucoup de fleurs). Il y avait aussi quelques bruits d'animaux.

Au départ de la randonnée, le guide (M. Ollier) nous a montré une fontaine sculptée dans une pierre spéciale

sciée dans la montagne avec un fil : le marbre du Tholonet. Puis nous nous sommes dirigés vers le barrage de Zola. François Zola était le père de l'écrivain Emile Zola. Il a eu l'idée de construire le barrage en arc de cercle

pour contenir l'eau qui alimente les villes grâce au canal de Provence.

A midi, nous avons pique-niqué dans un pré. Nous avons aussi fait un jeu avec M. Ollier, pour savoir si notre repas de pique-nique était équilibré. C'était très bien. Nous avons ramassé nos déchets puis sommes repartis. Nous avons vu des fossiles d'œufs

de dinosaures. Nous avons aussi trempé nos pieds dans une petite rivière. Ce que j'ai préféré, c'est la dernière étape avec le barrage de Bimont ! C'était magnifique avec

l'eau turquoise.

Nous avons fait la pause de midi sur la prairie de Roques-Hautes.

147



Avec le collège : DARIUS MILHAUD - MARSEILLE Lieu : Vigie du Régagnas

La vigie du Régagnas Vendredi 13 mai, nous avons retrouvé Joël Laurent,

notre guide, à Trets.

Il nous a conduit jusqu'à l'entrée de la forêt où il nous a expliqué les techniques pour la protéger des

incendies. Puis nous avons gravi des pentes et longé des vignes.

La colline était remplie de fleurs de toutes les couleurs.

Joël Laurent nous a montré plusieurs plantes, certaines comestibles, et une très flexible qui sert à fabriquer le girelier, panier pour attraper les poissons. Nous avons remarqué des traces de sangliers et de marcassins.

Nous avons alterné des descentes... ...et des montées sur un sentier étroit.

Arrivés à l'observatoire de Saint Jean du Puy, nous avons observé le point de vue et

les paysages. Après un bon repas et malgré d'horribles araignées, direction les crêtes jusqu'à la Vigie du Régagnas : nous avons alterné des montées et des descentes sur

un sentier étroit.

148

Nous sommes ensuite redescendus jusqu'au hameau de Kirbon par un chemin ardu dans la forêt.

Nous avons rencontré une éleveuse de chèvres puis nous nous sommes rendus sur le lieu de pâturage des chèvres.

D'après Danaïde, Rémy, Laura, Camille et Laurie.

Nous nous sommes rendus sur le lieu de pâturage des chèvres.

149



Avec le collège : PYTHEAS - MARSEILLE Lieu : Peindre au naturel

Land Art aux Encanaux La classe de 6ème, accompagnée par Monsieur Michel

Mori, enseignant en arts plastiques, et par Madame Fanny Grauer, enseignante en SVT sont allés dans les

gorges des Encanaux faire des travaux d'arts plastique.

Il s'agit d'une invitation au Land Art. Réaliser avec des éléments naturels (branches, fleurs, feuilles, pierres…) quelque chose de spectaculaire ou d'au moins très visible.

La notion de contraste avec la zone choisie pour l'installation est donc primordiale. Les élèves devaient également réfléchir à la ou les formes que prendrait leur œuvre.

3 groupes ont été formés :

Le premier, composé de Dylan, Nassima, Azzali, Elyes, Fares, Saïd, Amel et Abdallah, a réalisé un poisson dans un trou de lumière.

« C'est un poisson multicolore, un mélange de bleu et de jaune. Il était à Lyon, il a descendu le Rhône voir son ami le canard. Il est venu à Marseille, mais il n'y avait plus d'eau… alors il est mort ! »

Fares, Saïd et Dylan

La cabane Le six

150

Le deuxième, composé de Mohamed, Nadia, Carmen, Heddy, Sophiane et Althéa, a réalisé une cabane entre deux rochers.

L'idée est de faire une cabane en cherchant un endroit creux avec des branches sèches pour faire la structure du toit. «Quand on est perdu dans la forêt, ou pour la nuit, on peut se réfugier dans la

cabane. Et pour la journée, Ça sert de repère.»

Heddy et Sophiane

Le troisième, composé de Hyacine, Ali, Billel, Nadia, Selma, Anaïs et Samira, a dessiné

un 6 spiralé dans un trou de lumière. Ce groupe a ajouté à l'image les ombres portées de leurs mains.

« Nous avons choisi un trou éclairé. La recherche des matériaux est difficile :

Quelles pierres ? Grosses ou petites ? Des fleurs de genêt ? Quelle taille ?

Quel écartement entre les pierres et les fleurs ? La forme est un « sixrobase », c'est le 6, le six de la 6ème. »

Le poisson

151



Avec le collège : LONGCHAMP - MARSEILLE Lieu : Ile Verte

L'île Verte

Après avoir pris le car pour La Ciotat, les professeurs nous ont distribué un questionnaire

avec 10 questions que nous sommes allé poser aux ciotadens, aux pêcheurs et à la capitainerie du port.

Nous avons pu regarder de nombreux poissons nager dans le port.

Nous avons pris le bateau pour aller sur l'île Verte avec Alexandre notre guide, nous avons croisé en mer un bateau militaire, c'était impressionnant. En arrivant sur l'île,

de nombreuses pancartes expliquées pas Alexandre nous ont permis de découvrir des fleurs.

Nous avons un peu marché et nous avons mangé et discuté à l'ombre de grands pins. En début d'après-midi, on a rejoint une calanque de sable et de galets, où nous avons

pu nous baigner et nager tous ensemble, car il faisait très chaud. Après cette pause, nous avons marché un long moment pour observer des ruines de maisons et de constructions militaires, ainsi qu'une zone de nidification des Goélands,

c'était impressionnant.

Gabian

152

Nous avons repris le bateau pour rentrer sur La Ciotat et reprendre note bus pour rentrer au collège.

Nous avons passé une superbe journée. Merci.

Aïcha, Alexandre, Alaïdine, Louiza, Marvin et Walid, élèves de la classe de 6°5

Asphodèle

153



Avec le collège : CHARLES RIEU SAINT-MARTIN DE CRAU

Lieu : Collines de Charleval

Randonnée dans le

massif des Côtes Nous sommes allés en randonnée dans le massif des côtes avec Mmes de Chazeron-Félici et Peyronel ainsi

qu'un guide prénommé Alexandre. Au début de journée, nous sommes passés par un

pont au-dessus du canal de Marseille. Le guide nous a montré une plante appelée argelas, une plante piquante où les sangliers aiment se cacher. Nous avons commencé à grimper, les mollets souffraient ! Mais arrivés sur un point

dominant, on a eu la chance d'admirer un super panorama, la plaine de la Durance, le Luberon, la chaîne des Alpilles, trop chouette !

Nous sommes ensuite descendus dans une forêt de pins d'Alep et nous nous sommes arrêtés à côté d'une citerne utilisée par les pompiers en cas d'incendie. En contrebas, nous avons vu des traces de sangliers et de chevreuils. On a même trouvé des crins

sur les arbres et des traces de boue, signes de leur passage récent. Ils se roulent dans la boue pour ôter leurs parasites.

Le canal de Marseille

154

Ensuite, nous avons fait un arrêt sur un plateau où une drôle d'odeur embaumait l'air, c'était celle d'une immortelle, une plante avec des petites boules jaunes. Nous avons

aussi découvert le chêne blanc appelé ainsi à cause de son duvet blanc. Nous avons fait la pause pique-nique à côté d'une maison en ruine. Nous avons ensuite pénétrés dans une forêt de feuillus et nous avons goûté une fleur comestible:

l'aphyllante de Montpellier, nous avons observé la sauge à feuilles de verveine qui sort son pistil lorsqu'on la touche. Nous sommes ensuite passés dans un paysage de

garrigue composée principalement de chênes kermès, de romarins, de cistes cotonneux, de thyms. Seules ces plantes y poussent car elles résistent bien au soleil et elles sont adaptées au sol calcaire.

Nous avons emprunté des chemins étroits et rocailleux, on a même fait un petit peu d'escalade. Sur la descente, on a vu des trous dans le sable: c'était des nids de

guépiers. Nous sommes arrivés au bus, fatigués mais heureux d'avoir participé à cette belle journée !

La classe devant les ruines de Montrésor

155



Avec le collège : MOUSTIER - GREASQUE Lieu : Géologie à Roques-Hautes

Une journée magnifique sous le signe de la géologie Nous sommes partis découvrir l'histoire géologique d'un lieu uniquement à partir d'observations de terrain (lectures de paysage, analyses de coupe, observations des roches). Nous commençons par une première lecture de paysage où nous devons reporter les

affleurements de roches visibles sur notre document photocopié. Ensuite nous partons à la découverte des roches, l'observation est difficile,

heureusement des beaux rayons de soleil éclairent parfaitement la surface à observer. Les questions auxquelles nous devons répondre : éléments anguleux ou arrondis ? de quelle taille ? quelle disposition ? quelle orientation ?

Les observations nous permettent de comprendre petit à petit la formation de ce paysage mais une énigme géologique se pose à nous, la résolution se fera plus tard

dans l'après midi. Après un sentier difficile fait de montée, de descente, de buissons piquants, nous arrivons au pied d'un piton percé de gros trous comme une grotte en labyrinthe, un

coin vraiment enthousiasmant. Puis vient l'heure du pique nique pour nos ventres affamés.

Lecture de paysage

156

Certains d'entre nous déjeunent sur une belle table faite du marbre du Tholonet, nous apprenons que c'est en réalité, une brèche: c'est-à-dire une roche faite d'éléments

figurés anguleux et d'un ciment, formée au fond d'un lac à proximité d'un relief. Nous apprenons qu'à Versailles, au Petit Trianon, nous retrouvons cette roche.

Seulement 1 heure de pause et nous voilà repartis dans un drôle d'état (deux élèves nauséeuses et une avec des douleurs au genou).

La carrière de « faux marbre » est spectaculaire avec une falaise de 20 mètres de haut qui s'élève devant nous.

La fin du parcours nous permis de résoudre l'énigme de la formation de ce paysage

ainsi qu'observer des œufs de dinosaures fossilisés de plus de 65 millions d'années dans de l'argilite, certains ont pu ramasser des morceaux de ces œufs.

Une coquille d’œuf de dinosaure

157



Avec le collège : GERARD PHILIPPE - MARTIGUES Lieu : Eau en pays d'Aix

Au fil de l'eau.

Les élèves de 3ème de l'option découverte des métiers (DP3).

Le matin, nous avons beaucoup marché, nous sommes passés par le barrage Zola et nous avons vu une carrière de marbre et une réserve où il y avait des fossiles d'œufs

de dinosaures. On se serait cru dans Jurassic Park à certains moments! On a pique-niqué dans une grande étendue d'herbe. Pour ce repas chacun avait

apporté un plat et nous avons tous partagé ce moment dans

une grande convivialité. Après avoir récupéré des forces et s'être amusés dans l'herbe,

nous sommes repartis.

Sur la route vers le barrage de Bimont, nous avons croisé deux dames qui faisaient le

pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle et nous leur

avons parlé un moment avant de reprendre la route.

Halte rafraîchissante à la source de Roques-Haute.

Arrivés au barrage, nous avons admiré le paysage, puis

ce fut l'heure de repartir.

Ce fut une journée très agréable bien qu'éprouvante mais dont chacun gardera un

excellent souvenir et de bonnes courbatures !!!

Une coquille sur un sac...

deux marcheuses en route vers Compostelle!

158



Avec le collège : ROQUECOQUILLE CHATEAURENARD

Lieu : Calanques

D'uno calanco

à l'autro …. Randonnée aux Calanques des élèves des classes « Provençal ».

Port-Miou (que vèn dóu prouvençau lou Port meiour), d'ounte partiguerian, toco Cassis uno vilo de mounto-davalo que

vous douno tre la debuto uno pichoto idèio de ço que vous espèro en anant dins li calanco.

Port-pin es la segoundo calanco ounte fau passa. Se ié pòu bagna eisa e se

ié trobo uno plajo touto pichouneto ounte poudès vous faire rabina la coudeno.

E es aquí que tout coumenço pèr de bon …. Fau prene alor uno mountado

di grosso pèr bascula sus En-Vau …. Plage de la calanque d'En-Vau,

ambiance vacances!

De tout biais , vous fai dire que de quete coustat que prenès pèr i'ana, En-Vau es uno

calanco que s'amerito ! !…. Dos bònis ouro de marcho soun necite avans de descurbi uno meraviho … Esquichado entre la paret

estrechouno de dos roucassas escalabrous ounte vesès courrentamen li poumpié

s'entrina à-n-escala, la mar tranquilasso se duerb à vòsti pèd … I'a gaire de mounde, en generau, aleva l'estiéu e li batèu ié

podon pas acousta. En-vau es de segur la mai assouvagido di calanco …e tambèn la

mai bello …. Alor gardas-bèn lou secrèt !

Durs, durs les chemins des Calanques, dans les pierriers et sous le soleil!

159

Nous remercions vivement tous ceux qui ont participé à ces actions :

Christine Cheylan

oléicultrice

Domaine de Château Virant

route de Saint-Chamas

13860 Lançon-de-Provence

Sophie Kessler

qui nous autorise exceptionnellement la visite de l’oppidum de Constantine Domaine de Calissanne

route de Saint-Chamas

13680 Lançon-de-Provence

Nadine et André Lombardi

chevriers

La Pastorale du Régagnas

Hameau de Kirbon

13530 Trets

Monsieur Chiavetti Président

Monsieur Floutier Directeur

Syndicat mixte des traversées du delta du Rhône

5 boulevard Huard

13200 Arles

Yves Chenin

et ses équipiers de « joëlettes »

HANDI CAP EVASION

58 route des Camoins

13011 Marseille

Ainsi que les enseignants et les élèves des collèges

qui ont rédigé ces comptes-rendus.

160

Réalisation

Direction de l’Education et des Collèges

Impression

Atelier de reprographie du Conseil général des Bouches-du-Rhône

sorties nature - departement13.fr · le journal des sorties nature effectuées durant l’année...

Documents