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HÔPITAUX UNIVERSITAIRES la Revue Revue trimestrielle N°27 Janvier à Mars 2017 Sommaire Édito CHANGER ! L’hôpital impertinent est celui capable d’évoluer, pour plagier le titre d’un ouvrage récent. Les hôpitaux Henri Mondor répondent parfaitement à cette double assertion. Pour l’illustrer, nous avons invité avec la Présidente de CMEL et le Doyen, tous les médecins du Groupe Hospitalier à venir nous faire partager leurs projets, leurs rêves parfois, leurs ambitions toujours. Il s’agit d’inventer un Campus 2020 qui répond aux besoins de la population et aux prises en charge de proximité et d’innovation qui font le quotidien et la fierté de l’hôpital universitaire. Cette ambition, il s’agit de la porter dans le cadre de valeurs dont nous avons débattu au sein de café-débats dans tous les sites du groupe hospitalier et qui vont devenir dans quelques semaines un vrai dénominateur commun des communautés hospitalières au sens large de l’AP-HP. Changer pour mieux soigner, mieux chercher, mieux rendre service aux usagers et à leurs familles, mieux partager les tâches et mieux les organiser, tel est le défi des semaines à venir.. Martine ORIO ACTUALITÉS - P. 2-6 • Découverte d’un marqueur du réservoir du VIH : ne nouvelle piste pour éliminer le virus • Ouverture de la salle de radiologie à Joffre-Dupuytren • Une étude de cohorte sur 1021 patients âgés atteints de cancer, pris en charge à l’hôpital Henri Mondor et publiée dans le Journal of Clinical Oncology. • La future gare du Grand Paris Express - phases travaux • À vos agendas DOSSIER - P. 7-11 • Le service de radiothérapie de l’Hôpital Henri Mondor : un enjeu majeur pour notre territoire de santé • Centre Sein Henri Mondor 3 ans déjà ! • Les événements indésirables Apprendre de nos expériences VIE DES SERVICES - P. 12-15 • L’Activité Physique Adaptée - APA • Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent à Mondor et Chenevier • Campagne ARS « Pare à chute » Émile-Roux engagé ! • L’éducation thérapeutique patient et les diététiciens • Le service anti malveillance du GHU Henri MONDOR • Exercice de sécurité incendie avec les sapeurs-pompiers de Paris RÉTROSPECTIVE - P. 16-20 PORTRAITS - P. 21-22

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  • HPITAUX UNIVERSITAIRES

    HPITAUX UNIVERSITAIRES

    HPITAUX UNIVERSITAIRES

    la RevueRevue trimestrielle N27

    Janvier Mars 2017

    Sommaire

    ditoCHANGER!

    Lhpital impertinent est celui capable dvoluer, pour plagier le

    titre dun ouvrage rcent. Les hpitaux Henri Mondor rpondent

    parfaitement cette double assertion.

    Pour lillustrer, nous avons invit avec la Prsidente de CMEL et le

    Doyen, tous les mdecins du Groupe Hospitalier venir nous faire

    partager leurs projets, leurs rves parfois, leurs ambitions toujours.

    Il sagit dinventer un Campus2020 qui rpond aux besoins de la

    population et aux prises en charge de proximit et dinnovation qui

    font le quotidien et la fiert de lhpital universitaire.

    Cette ambition, il sagit de la porter dans le cadre de valeurs dont

    nous avons dbattu au sein de caf-dbats dans tous les sites du

    groupe hospitalier et qui vont devenir dans quelques semaines un

    vrai dnominateur commun des communauts hospitalires au

    sens large de lAP-HP.

    Changer pour mieux soigner, mieux chercher, mieux

    rendre service aux usagers et leurs familles, mieux

    partager les tches et mieux les organiser, tel est le

    dfi des semaines venir..

    Martine ORIO

    ACTUALITS - P. 2-6 Dcouverte dun marqueur du rservoir

    du VIH : ne nouvelle piste pour liminer le virus

    Ouverture de la salle de radiologie Joffre-Dupuytren

    Une tude de cohorte sur 1021 patients gs atteints de cancer, pris en charge lhpital Henri Mondor et publie dans le Journal of Clinical Oncology.

    La future gare du Grand Paris Express - phases travaux

    vos agendas

    DOSSIER - P. 7-11 Le service de radiothrapie

    de lHpital Henri Mondor : un enjeu majeur pour notre territoire de sant

    Centre Sein Henri Mondor 3 ans dj !

    Les vnements indsirables Apprendre de nos expriences

    VIE DES SERVICES - P. 12-15 LActivit Physique Adapte - APA

    Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et Chenevier

    Campagne ARS Pare chute mile-Roux engag !

    Lducation thrapeutique patient et les ditticiens

    Le service anti malveillance du GHU Henri MONDOR

    Exercice de scurit incendie avec les sapeurs-pompiers de Paris

    RTROSPECTIVE - P. 16-20

    PORTRAITS - P. 21-22

  • ACTUALITS

    Des chercheurs franais ont identifi un marqueur qui permet de diffrencier les cellules dormantes infectes par le VIH des cellules saines. Cette dcouverte permettra disoler et danalyser ces cellules rservoirs qui, en hbergeant silen-cieusement le virus, sont responsables de la persistance du virus mme chez les patients sous traitements antirtroviraux, dont la charge virale est indtectable. Elle ouvre la voie de nouvelles stratgies thrapeutiques par le ciblage des cel-

    lules infectes. Ces travaux sinscrivent dans le cadre du programme strat-gique de lANRS Rservoirs du VIH . Ils sont issus dune collaboration entre le CNRS, lUniversit de Montpellier, lInserm, lInstitut Pasteur,

    lhpital Henri-Mondor AP-HP de Crteil, lhpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI, et font lobjet dune publication dans la revue Nature

    le 15 mars 2017. Un brevet a t dpos par le CNRS sur lutilisation diagnostique et th-rapeutique du marqueur identifi.

    Depuis 1996, la communaut scientifique saccorde penser que la gurison du VIH passera par le ciblage des cellules rservoirs qui abritent le virus dans les orga-nismes des patients sous trithrapie. Le VIH, en latence, peut se cacher dans ces rservoirs pendant plusieurs dizaines dannes, chappant la rponse immunitaire et aux traitements antirtroviraux, sans quaucune pro-tine virale ne soit exprime. Mais en cas darrt du trai-tement, le virus se multiplie massivement et la maladie progresse de nouveau. Les patients sont ainsi contraints un traitement vie. Pour envisager dliminer ce virus dormant, une premire tape est de distinguer les cel-lules rservoirs infectes par le VIH de leurs cellules homologues saines, trs ressemblantes. Cest ce que vient de raliser une quipe de chercheurs qui a iden-tifi un marqueur des cellules rservoirs : une protine prsente uniquement la surface des cellules infectes.

    Partant de lhypothse que le VIH pourrait laisser une empreinte la surface de sa cellule hte, les chercheurs de lInstitut de gntique humaine (CNRS/Universit de Montpellier) ont tout dabord travaill in vitro sur un modle dinfection dve-lopp dans leur laboratoire. Une comparaison entre cellules infectes et cellules saines[1] les a conduits remarquer une protine particulire, code par un gne parmi la centaine exprims de manire spcifique par les cellules infectes. Prsente uniquement la surface des cellules infectes, la protine CD32a remplissait ds lors in vitro les critres dun marqueur de cellules rservoirs. Et les exprimentations sur chantillons cliniques lont confirm. Dans la lutte contre le

    VIH, cette dcouverte ouvre la voie une meilleure connais-sance fondamentale des rservoirs viraux, qui pourront dsormais tre isols facilement et analyss directement. A plus long terme, elle devrait dboucher sur des stratgies thrapeutiques visant liminer de lorganisme le virus latent.

    Ces travaux ont reu le soutien de lANRS, de MSD Avenir, de la Commission europenne, de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation pour la recherche mdicale et de lInstitut de recherche vaccinale (VRI).

    Extrait du CP du CNRS du 14 mars 2017

    Dcouverte dun marqueur du rservoir du VIH : une nouvelle piste pour liminer le virus

    Tentative de description de la rvlation de CD32A comme marqueur des cellules rservoir du VIH1 par Hyber

    [1] Les cellules tudies sont des lymphocytes T CD4, dont linfection par le VIH conduit la rduction progressive du nombre. Le nombre de ces cellules est donc utilis par les mdecins pour suivre la progression de la maladie et lefficacit des traitements.[2] Patients suivis par le service dimmunologie clinique et maladies infectieuses de lhpital Henri-Mondor AP-HP Crteil et le dpartement de maladies infectieuses et tropicales de lhpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier).

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  • La salle de radiologie conventionnelle de lhpital Dupuytren, entirement rnove, a ouvert ses portes au mois de fvrier 2017, aprs quatre mois et demi de travaux.Les travaux ont consist en un ram-nagement de lespace de la salle de radiologie et de la salle de lecture afin de rpondre aux objectifs dergonomie, de confidentialit, et daccessibilit aux personnes handicapes, tout en offrant aux patients et aux person-nels un cadre qualitatif et chaleureux.Aprs le dsamiantage des sols, le plancher a t renforc par des profils mtalliques afin de rpartir la masse de la nouvelle table de radiologie, les murs en bton ont t dcoups et renforcs pour per-mettre la pose dune baie vitre et dune porte adapte au passage des lits et brancards. Les anciens dshabilloirs non conformes ont t dmolis et remplacs

    par un dshabilloir accessible. La protec-tion contre les rayonnements ionisants a t ralise sur le plancher et les parois verticales au moyen de feuille de plomb et de plaques de pltre plombe. Les rails de support du lve-patient et le faux plafond ont t repris et renforcs. Les installations lectriques, dinformatique, de chauffage, de climatisation, de ventilation, de fluides mdicaux ont t repenses tant pour lergonomie que le ressenti des patients.La mise en harmonie des teintes et mat-riaux de surfaces a t faite en associant lquipe du site.La table tlcommande et numrise, avec un capteur plan permet une meilleure dfinition de limage tout en permettant des clichs sous plusieurs angles dinci-dence. Lmission de rayon et les doses reues sont beaucoup plus faibles que

    lancienne table.Enfin le traitement numrique du clich, permet des commandes sur crans tac-tiles, une lecture immdiate, un archivage automatique et le post-traitement opti-mis par le radiologue. Son ergonomie et son confort sont profitables pour le ressenti des patients et le personnel.Un lve-patient tlcommand viendra prochainement complter cet quipe-ment ergonomique.La prsence dun mdecin radiologue les lundis et mercredis aprs-midi permet une lecture immdiate des clichs et la rdaction dun compte-rendu le jour mme. En dehors de ses jours de prsence, les examens sont lus par ses confrres du ple FIT lhpital mile Roux.

    Ouverture de la salle de radiologie Joffre-Dupuytren

    Une quipe de mdecins de lhpital Henri-Mondor et du Dpartement de Mdecine Gnrale de lUniversit Paris-Est Crteil (UPEC), chercheurs dans lquipe de recherche CEpiA (Clinical Epidemiology and Ageing: Geriatrics, Primary Care and Public Health, EA7376 associe au Centre de Recherche de lIns-titut Mondor de Recherche Mdicale IMRB) vient de publier dans le Journal of Clinical Oncology la validation de 4 outils - dont un construit dans CEpiA permettant de dterminer le niveau de vulnrabilit des patients gs atteints dun cancer, et ainsi daider la dcision.La prise en charge du cancer chez les patients gs est complexe en raison de lhtrognit de cette population;

    celle-ci est lie la prsence de comorbi-dits, troubles cognitifs, de lhumeur, de la mobilit et du risque de perte dautono-mie. Le niveau de fragilit est dtermin partir dune valuation griatrique mul-tidimensionnelle ralise par un griatre spcialis en onco-griatrie avant le dbut du traitement du cancer. Les patients gs dits robustes peuvent bnficier dune prise en charge standard similaire celle

    des plus jeunes, alors que les patients vulnrables et les patients fragiles doivent bnficier dune prise charge adapte ou de soins de support. Ces travaux ont t raliss partir des donnes des 1021 premiers patients de la cohorte franci-lienne ELCAPA (ELderly CAncer PAtients, 17 centres, 2942 inclus) coordonne lhpital Henri-Mondor. http://ascopubs.org/doi/pdf/10.1200/JCO.2016.69.3143

    Une tude de cohorte sur 1021 patients gs atteints de cancer, pris en charge lhpital Henri Mondor et publie dans le Journal of Clinical Oncology.

    Pr Elena Paillaud Pr Sylvie Bastuji-Garin Pr Florence Canoui-Poitrine Dr milie Ferrat

    Serge MAGNAC Ingnieur Responsable du site Joffre Dupuytren

    De gauche droite : Dr Mohammed Bouanane, Radiologue; Isabelle Renard, Aide-Soignante; lodie Mignardot, Manipulatrice en lectro-radiologie; Corinne Le Gourierec, Cadre de sant

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  • Lesplanade de la gare du Grand Paris Express sera un nouvel espace public dans la ville, trait dunion entre lhpital, la ligne8 et les projets immobiliers. Implante sur lactuel parking de surface, rue Gustave-Eiffel, la gare Crteil lEchat est conue par lagence ANMA.

    En 2017, les travaux se dploient sur tout le Grand Paris ExpressSur le terrain, 2017 est une anne charnire pour le rseau. 14 des 16 gares de la ligne15 Sud seront en construction dici la fin de lt. Les travaux prparatoires montent en puissance sur les lignes14 Sud et 16. Pour la ligne15 Sud, cest cette anne que tous les marchs de gnie civil sont dsigns. Les travaux de construction du Grand Paris Express vont alors commencer pour 14 des 16 gares de la ligne15 Sud.Cest parti Crteil!Les travaux de construction de la gare Crteil lEchat du Grand Paris Express dmarrent en ce dbut danne2017. La future gare de la

    Ligne15, qui se situera devant lactuelle gare routire, sous la rue Gustave-Eiffel, sera en correspondance avec la ligne8 et offrira un accs direct vers le CHU Henri-Mondor. Des circulations modifiesLe chantier qui sinstalle est de grande ampleur et entrane des modifications de circulations dans le quartier. Depuis le 15 fvrier, les arrts des bus100, B, O1 et O2 de la rue Gustave-Eiffel sont dplacs avenue du Gnral-de-Gaulle, en face de la sortie du centre commercial lEchat. Le parking arien lEchat est galement ferm depuis le 20 fvrier. De mme, la portion de la rue Gustave-Eiffel, situe le long de ce parking, sera prochainement condamne

    pour laisser place au chantier et permettre la ralisation de la gare sous chausse. Entre la Maison dpartementale des personnes handicapes et lavenue du Gnral-de-Gaulle, la rue reste accessible et double sens. Une raquette de retournement est mise en place pour les demi-tours. Laccs la ligne8 du mtro et lentre pitonne de lhpital Henri-Mondor, face la sortie du mtro, seront maintenus.Une station de mtro8 embellie partir de juin 2017, la RATP commence les travaux dagrandissement et de rno-vation de la station Crteil lEchat. La cration dun deuxime quai arien pour la ligne8 et le ramnagement de la salle des billets permettront daccueillir les nou-veaux flux de voyageurs. Afin de faciliter les cheminements de part et dautre des voies ferres et daccder la gare de la ligne15 depuis louest, un passage sous les voies va galement tre cr. Dautre part, entre avril et mai 2017, des interventions ponctuelles auront lieu pour prparer ces travaux. Les zones de chantier se situeront sur lancien parking lEchat, sur une partie de la rue Albert-Einstein et une petite partie de la rue Antoine-Etex. La circulation et les accs aux parkings dans ces rues seront maintenus. En revanche, quelques places de stationne-ment seront supprimes le long de la rue Albert-Einstein. Contacts Lagent de proximit Dipanda Kalombo est prsent sur place et joignable par tlphone, au 0764150466. Pour crire la Socit du Grand Paris, un formulaire est disponible sur la page: contact.societedugrandparis.fr

    La future gare du Grand Paris Express - phases travaux

    La gare en quelques chiffres :90 000 cest le nombre de voyageurs qui frquenteront la gare de la Ligne 15 21 mtres cest la profondeur laquelle se trouveront les quais de la gare2022 cest lanne de mise en service de la gare et de la Ligne 15 Sud

    Tout au long des travaux, la Socit du Grand Paris dploie une communication et une signaltique spcifiques pour faciliter et scuriser les dplacements des riverains, des visiteurs et des usagers. Un agent de proximit est par ailleurs prsent aux abords du chantier pour rpondre aux questions et informer sur lavance des travaux.

    Gagner du temps dans les trajets :

    } Villejuif Institut Gustave-Roussy : 12 minutes contre 49 aujourdhui

    } Issy RER : 23 minutes contre 1 h 03 aujourdhui

    } La Dfense : 38 minutes contre 53 aujourdhui

    } aroport dOrly: 22 minutes contre 55 aujourdhui

    } aroport Charles-de-Gaulle : 42 minutes contre 1 h 16 aujourdhui

    CrteillEchat

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  • Journe porte ouverte APHP Samedi 20 mai 2017 lhpital Dupuytren de 13h30 17h

    De 14h 16h TABLE-RONDE

    Prsentation de deux units dac-cueil spcialises, dans le service de Gronto-psychiatrie: lUnit dHbergement Renforc et lUnit Cognito-ComportementaleRencontres et changes autour de la prise en charge dans ces units nouvellement cres.

    Dr Eric BALLANGER, chef de Service Dr Olivier VEYSSEYRE, responsable de lUnit de Gronto-psychiatrie Dr Frdric BEHAR, responsable de lUnit Transversale de Nutrition clinique

    Exposition des photographies de pr-sentation des deux units

    Toute laprs-midi de 13h30 17hVISITESAMU94 Initiation aux gestes durgence Visite des vhicules dintervention

    du SMUR94

    STANDS DINFORMATION ET DCHANGESSeront prsents les thmes suivants: lOncogriatrie du Ple griatrique de lEssonne, la tlmdecine et le suivi des plaies et cicatrisations, la prvention du risque de chutes, le pro-gramme dducation Thrapeutique des proches des malades Alzheimer, les approches complmentaires dans la prise en charge de la douleur, la Qualit et la gestion des risques lh-pital, les services personnaliss aux patients et les ateliers intergnra-tionnels par les quipes dAnimation, la Mdiathque, les rles et missions des reprsentants des usagers,

    Village des partenaires et associations:Rseau NEPALE (Rseau plurithma-tique: Grontologie, Cancrologie, et Soins Palliatifs-Douleur Essonne), ASP91 (Association pour le dveloppement des Soins Palliatifs en Essonne), Association France Alzheimer Essonne, Association UFC Que Choisir Sant Droit des patients, APSAP91 (Association des personnels sportifs des administrations Publiques et APHP), Association Les visiteurs dh-pitaux de Draveil, Association Les petits Frres des Pauvres, Association Animaliens

    Et aussi des ANIMATIONSConcert sur camion-scne 15h30: les annes 80 par le groupe Sweet groove, prsent par lassociation Portes Ouvertes

    Voiture tonneau: simulateur de retour-nement et prvention routire avec las-sociation La route en toute scurit en partenariat avec la GMF

    Stand de crpes, gaufres, barbes papa

    Dans le cadre des journes portes ouvertes APHP - vendredi 19 mai 2017 Accueil des lves des Collges Alphonse DAUDET et Eugne DELACROIX de Draveil pour une visite dans la matine des services supports de lhpital: Services Techniques, Lingerie, Scurit incen-die, Cuisines, Centre de Loisirs, Crche, Magasin htelier. Une rencontre avec les quipes soignantes est galement prvue en salle de confrences.Dans laprs-midi, une visite du service de Radiologie et de la Pharmacie sera propose par petits groupes.De 13h30 15h: confrence sur le thme de la Nutrition par lquipe de lUnit Transversale de Nutrition clinique.

    Les Hpitaux Universitaires Henri Mondor APHP ouvrent, dans le service de Gronto-Psychiatrie lhpital Dupuytren (Draveil 91),deux units spcialises: une Unit Cognitivo-Comportementale (UCC) et Unit dHbergement Renforc (UHR)Sous la responsabilit mdicale du Chef de Ple Essonne, Jean-Guy Perilliat et du Docteur ric Ballanger, le service accueille, sur trois tages, 10 lits de mdecine griatrique, 72 lits de SSR griatrique et gronto-psychiatrique, dont 14 lits en UCC, et 17 lits de Soins de Longue Dure en UHR et dveloppe une prise en charge spcifiquement ddie aux difficults psychiques des personnes ges de plus de 75 ans (trouble de lhumeur, psychose, trouble de la personnalit,) ainsi que les troubles du comportement associs aux pathologies dmentielles. La collaboration entre psychiatre et griatre permet galement de grer les ventuelles comorbidits somatiques.

    Dans le cadre de la Journe Porte ouverte du 20 mai prochain, seront inaugures deux units de prise en charge spcialise dans lunit fonctionnelle de Gronto-Psychiatrie de lhpital Dupuytren, sous la res-ponsabilit du Dr Olivier Veysseyre, Psychiatre. La cration de ces units ddies la prise en charge des troubles du comportement productif chez des patients atteints de la maladie dAl-zheimer ou de dmences apparentes sinscrit dans le cadre des diffrents Plans Alzheimer, et dans la logique du dveloppement de lunit fonc-tionnelle de Gronto-Psychiatrie. Ces units permettent de rpondre un rel besoin manant des partenaires de lhpital et des units de soins de longue dure de lhpital.

    Ces units sont destines prendre en charge des patients prsentant une maladie dAlzheimer ou une dmence apparente associe des troubles du comportement perturbateur, alt-rant la qualit de vie du patient et de son entourage.

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  • Valrie Leduc, Orthophoniste Fdration NeuroLocoMotrice

    du Professeur Gracies HDJ Hpital Albert Chenevier

    Albert ChenevierTous Table! Prise en charge pratique et pluridisciplinaire des troubles de la dglutition Mardi 13 Juin 2017 Centre de formation btiment Chaptal

    Lquipe de Tous table remet le couvert le mardi 13 juin 2017 pour vous propo-

    ser une nouvelle dition de sa for-mation pratique et pluridisciplinaire sur les troubles de la dglutition.Toujours soucieux de la prise en charge de la dglu-tition dans notre tablissement, les ditticiens

    et les orthophonistes reconduisent pour la troisime fois une formation sous forme dateliers pratiques quils animeront avec des aides-soignants, ergothrapeutes, infir-mires et le CESU Les ateliers proposs traiteront les sujets suivant: adaptation textures/liquides, positionnement, quizz dglutition, gestes durgence, dgusta-tion de produits de textures adaptes et, pour la premire fois, la prise en charge la phase aigu.Cette formation dont le programme sera diffus prochainement se tiendra le mardi 13 juin 2017 de 10h 16h au centre de

    formation de lhpital Albert Chenevier. Elle sadresse aux infirmiers, aides-soignants mais aussi aux mdecins, rducateurs, personnels de restauration et toutes les personnes intresses par le sujet.Les orthophonistes et les ditticiens esprent vous y voir nombreuxInscriptions auprs du service de formation de votre site: Code session4466700005 Code stage: 041344667

    Journe du Dvelop pement Durable le Jeudi 4 mai 2017

    Le 4 Mai 2017 se tiendra une journe thmatique sur le Dveloppement Durable organis

    par la direction des Achats, Service Economique et Logistiques et la DITIME.

    Cette journe sera axe sur la notion de Dveloppement Durable, prenant comme principales thmatiques:

    } Les types de dchets prsents lhpital } Les co-gestesCette journe se droulera en deux parties: 1) La premire partie concernera les types

    de dchets lhpital avec un souci damliorer le tri des dchets mais de surtout de sensibiliser toutes les cibles prsentes (le personnel, les patients, les visiteurs). Avec la participation de la socit VEOLIA, nous approfondirons le sujet en passant du tri des dchets

    llimination. Le but sera de solliciter le public devenir des co-acteurs.

    2) La seconde partie promulguera les co-gestes adopter au travail ainsi que chez soi avec plusieurs sous-points tel que les actions dj effectu au sein de lhpital:

    } Le chauffage urbain} Le remplacement des ampoules stan-

    dard par des ampoules LEDVenez nombreux participer cette journe, dans le hall de lhpital (Rez-de-chausse Haut)

    Henri MondorMercredi 19 avril 2017 - Journe mondiale sur la Maladie de Parkinson

    La journe mondiale sur la maladie de Parkinson sera loccasion pour le Centre Expert Parkinson Henri Mondor, un des deux centres experts dIle de France, de proposer des confrences et des anima-tions autour de cette maladie qui touche 150000 personnes en France.Des prsentations et des tables rondes per-mettront de mieux comprendre cette maladie dans toutes ses dimensions ainsi que ses traitements, quils soient mdicamenteux ou bass sur des techniques de radaptation (kinsithrapie et orthophonie). Des aspects

    nutritionnels seront aussi abords. Enfin, les animations (danse-thrapie, chorale) mon-treront que lon peut amliorer sa qualit de vie de manire conviviale et ludique, quand on est atteint par la maladie de Parkinson.Durant la journe du Mercredi 19 avril 2017 lhpital Henri Mondor, des animations et stands dinformation auront lieu dans le Hall du Rez de Chausse Haut de lhpital et les tables rondes dans la Salle JJ. Galey (1er tage de la direction). Elles sont sou-tenues par lAssociation France Parkinson qui sera reprsente dans le hall.

    Sur tout le GHLensemble des sites du GH se mobilisent pour la Semaine des Addictions du 24 au 28 avril 2017.Une semaine ddie la prvention des addictions (alcool, tabac, mdicaments, drogues, jeux) va se drouler sur tous les sites des HUHM, pilote par la Direction des Ressources Humaines et le Service Ergonomie Prvention Amlioration des Conditions de Travail (Ergo-PACT). Son objectif est de prmunir, de sensibiliser et daccompagner les professionnels confronts ce problme aux travers de stands dinformation, de

    confrence et discussion dbat, danimations et de jeux en prsence des services addicto-logie, dittique, mdecine du travail, service social du personnel, du service Ergopact, des partenaires et associations. Retenez les dates, le 24 avril Henri Mondor, le 25 avril Albert Chenevier, le 26 avril Emile-Roux, le 27 avril Georges Clemenceau et le 28 avril Joffre Dupuytren!

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  • ACTUALITSDOSSIER La Radiothrapie et le Centre Sein

    HistoriqueLAgence Rgionale de Sant de lIle-de-France (ARS-IDF) a soutenu la cration dun site cristolien de radiothrapie Henri Mondor regroupant les activits des deux hpitaux ou une structure bi-site avec une gouvernance unique.

    Le rationnel du maintien imp-ratif de lactivit de radioth-rapie Henri Mondor tait bas essentiellement sur des lments objectifs suivants:} Cots prohibitifs de la dlo-

    calisation des acclrateurs dHenri Mondor au CHIC

    } ge des acclrateurs (plus rcents) implants Henri Mondor

    } Activits de recours et de technicit plus dveloppes Henri Mondor} Architecture des bunkers (trs large) adapte aux irradiations

    corporelles totales} Ncessit de maintien de lactivit sur les 2 sites pour les patients

    des deux hpitaux et du territoire} Accs aux nouvelles techniques des patients, des tudiants et

    des autres personnels en formation } Programme de qualit-scurit des traitements plus dvelopp

    mis en place Henri Mondor ds 2008.

    Relancer et dvelopper lattractivit du service pour le soin En 2009-2011, lactivit atteignait peine les seuils fixs par lARS pour la poursuite de lactivit. Dans le tableau ci-dessous est indique lvolution de lactivit en nombre de traitements raliss Henri entre 2008 et 2016. Cette volution est significative avec une augmentation de 32% entre 2011 et 2016.Annes 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016Patients 520 554 640 654 729 779 781 840 955Nombre de traitements

    - - - 687 760 805 828 874 1005

    Laugmentation dactivit concerne la trs large majorit des types de cancers pris en charge dans le service et les activits de recours dveloppes. Ces rsultats sont le fruit dune politique de dveloppement et de mise en place de plusieurs actions pour amliorer lat-tractivit du service:} laboration dun plan de reprsentation du service de faon

    systmatique toutes les RCP de lhpital, avec un mdecin rfrent et un mdecin supplant. En AnnexeIV sont prsentes toutes les RCP auxquelles participent les mdecins du service.

    } Dveloppement des RCP extrieures sur le territoire dans le cadre de convention avec des structures nayant pas de service de radiothrapie in situ (comme lhpital des armes de Begin et lhpital Priv de Paul dgine: HPPE).

    } Lvolution du plateau technique a t ralise en 2 tapes: dveloppement de la RCMI dbut 2013 puis lupgrading des deux acclrateurs pour lAVMI (Rapidarc) en 2015.

    } Dveloppement dautres activits complexes de recours (strotaxie)

    } Cration des Urgencesradiothrapie-24h permettant aux hpitaux du territoire, ne disposant pas de radiothrapie

    in situ, doffrir aux patients une possibilit de prise en charge en 24 heures pour des urgences (douleurs, saignements). (http://chu-mondor.aphp.fr/urgences-radiotherapie-en-jour/)

    } Accueil plus structur et large des irradiations corporelles totales (ICT) pour rpondre la demande en IDF. Parmi les centres de radiothrapie de lIDF, nous avons t le seul service avoir tenu les engagements pris sur le nombre dICT lors de la prparation du SROS en 2012.

    Dveloppement de la visibilit nationale En 2015 lINCa a accord au service un soutien financier pour mener un projet national structurant (PROUST) sur lenregistrement des toxicits tardives de la radiothrapie dans le cadre de revues de morbi-mortalit (RMM). Il sagit dun projet prospectif avec un impact direct sur la qualit des soins, du suivi des patients irradis, de la veille et de lenregistrement des toxicits radio-induites svres et non rsolutives. Ce projet a pour but dhomogniser la pra-tique des revues des RMM dans les services de radiothrapie en France. Lenregistrement et la veille sur les toxicits tardives de la radiothrapie apparaissent comme essentiels dans le cadre de las-surance de la qualit et de la scurit des traitements. Ainsi, nous avons mis en place dans le service une procdure structure pour lenregistrement, le recueil des donnes cliniques et physiques de tous les patients prsentant une toxicit inhabituelle non rsolutive durant leur suivi. Les premiers rsultats monocentriques de cette procdure incluant galement une recherche de radiosensibilit individuelle viennent dtre publis.

    Dveloppement de la visibilit internationale Pour amliorer la visibilit et le positionnement du service au plan international, nous avons mis en place un projet daccueil et de formation dquipes de diffrents pays sur des expertises particulires, comme lorganisation des par-cours de soins en radiothrapie ou les processus de qualit et de scurit des traitements. Nous avons sign de nom-breuses conventions de coopration entre notre CHU et des structures dAfrique du nord et dAsie pour lorganisa-tion du parcours patient en oncologie-radiothrapie et la formation des personnels. Pour la Chine, les collaborations datent de plusieurs dcennies inities par le Pr Pierquin dans les annes80. Ainsi, nous avons accueilli plus de 20 tudiants/radiothrapeutes pour des stages allant de 1 12 mois. Nous avons galement initi depuis 2015 initi de nouvelles collaborations avec le Vietnam et luniversit de Yale pour des changes dans le cadre de la formation sp-cialise complmentaire des jeunes.

    Le service de radiothrapie de lHpital Henri Mondor : un enjeu majeur pour notre territoire de sant

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  • ACTUALITS

    HistoriqueLa cration du centre sein Henri Mondor (CSHM) intgr dans le Ple CITI (Cancer Immunit Transplantation) a t un tournant dans lorganisation de la prise en charge des patientes Henri Mondor. Ce centre a pour objectif de struc-turer la prise en charge multidisci-plinaire des patientes prsentant des pathologies mammaires selon deux parcours personnaliss: un parcours en amont du diagnostic

    (parcours diagnostique) et un parcours en aval du diagnostic (parcours thrapeutique). Dans les deux cas la prise en charge rpond aux critres de qualit bass sur des rfrentiels valids et offre aux patientes du bassin de vie la possibilit dune prise en charge rapide et coordonne partir dune plateforme de consultations daccueil multidisciplinaire qui oriente, planifie les parcours en optimisant la prise en charge dans des dlais courts. OrganisationLes patientes repartent du CSHM, aprs leur premire consulta-tion, avec la totalit de leur rendez-vous aux diffrentes tapes de leur prise en charge, planifis par les coordinatrices des par-cours. Un impact positif sur les dlais et le nombre de dpla-cements entre les services intervenants dans les parcours est systmatiquement obtenu.Cette plateforme est fonctionnelle depuis fin2014. Elle a t orga-nise dans des locaux de consultation ddis avec les intervenants snologues des diffrents services du CSHM. Lorganisation du centre est base sur une charte de fonctionnement valide par les chefs de service intervenants dans le parcours des patientes: imagerie mdicale, chirurgie plastique, anatomo-pathologie, oncogriatrie, oncogntique. Lvolution fonctionnelle du CSHM est marque par une struc-turation progressive permettant, outre la gestion des RCP en prsence des patientes, une offre locale et territoriale pour les activits de recours et la centralisation des avis spcialiss. Ainsi nous avons organis ds 2015 la cration des: } Consultation de chirurgie reconstructrice ddie (Dr Bosc et

    Dr Niddam)} Consultation doncogntique (Dr Bahuau)} Consultation doncogriatrie (Dr Gender)} Consultation centralise de suivi distance ddie aux patientes

    traites pour cancer du sein (Dr Colson-Durand).Devant laugmentation de lactivit, nous avons ouvert une seconde RCP multidisciplinaire avec prsence des patientes pour les annonces diagnostiques.Enfin en 2017 dbutera, en collaboration avec lhpital des Armes de Bgin sur une consultation consacre lAprs Cancer ddie au suivi gyncologique et la sexualit. Une demande de financement sur un PHRC rgional sera galement envisage pour une recherche prospective dans ce domaine. Il sera coor-donn par le Dr Hersant (chirurgien plasticien, Henri Mondor), le Dr Werkoff (gyncologue, Hpital Bgin).Activit du centre sein Lactivit du CSHM est trs diversifie. Au plan chirurgical, le centre offre, outre la chirurgie primaire, un panel complet des techniques de chirurgie oncoplastique et de reconstruction. Le tableau ci-dessous reprsente lvolution de lactivit chirurgi-cale durant ces cinq dernires annes. Il montre que louverture du CSHM et la structuration des parcours concident avec une augmentation de lactivit depuis 3 ans.

    Annes 2011 2012 2013 2014* 2015* 2016*SEIN PRIMAIRE (bnin et malin)

    115 87 200 192 155 194

    Tumorectomie +/- geste axillaire

    65 58 122 117 77 107

    Mastectomie +/- geste axillaire

    34 19 54 56 53 49

    Curage axillaire seul 5 2 11 16 11 21Ganglion sentinelle seul 0 0 2 3 14 17Pyramidectomie 3 3 5 0 0 0Oncoplastie 3 5 6 - 4 1RECONSTRUCTION IMMEDIATE (DIEP, SGAP, grand dorsal, prothse)

    8 14 30 21 16 18

    RECONSTRUCTION DIFFEREEReconstruction secondaire (cancer)

    104 121 298 126 190 223

    Reconstruction darole 74 70 189 80 90 86

    Reconstruction sein par DIEP 15 28 55 13 29 49Reconstruction sein par SGAP/TUG

    7 0 3 1 2 2

    Reconstruction prothse ou expandeur

    93 19 36 21 39 49

    Reconstruction sein par grand dorsal

    8 4 15 11 30 37

    CHIRURGIE HORS CANCERS 244 136 276 352 410 462Plastie mammaire 93 37 102 135 160 161Pose ou changement de prothse

    78 69 89 95 102 112

    Gyncomastie 8 4 7 28 39 41Lipofiling 65 26 78 94 109 148ACTIVITE TOTALE 553 344 774 670 755 879*Annes durant lesquelles le CSHM a t fonctionnel.

    En conclusion, le CSHM offre une possibilit doptimisation de la prise en charge multidisciplinaire extraordinaire aux patientes. Lorganisation mise en place permet de centraliser les parcours et de rduire les dlais de prise en charge dans une structure confortable ddie. Cette dernire permet le dveloppement doffres de consultation de recours centralise. Limpact sur lattractivit est de plus en plus visible.

    Centre Sein Henri Mondor 3 ans dj !

    Professeur Yazid BELKACEMI Chef de Service de Radiothrapie,

    Coordinateur du Centre Sein Hpital Henri Mondor

    Professeur Yazid BELKACEMI

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  • DOSSIERLes vnements indsirables

    } Prescription orale

    } Utilisation hors AMM

    } Pas de protocole

    } Plusieurs dosages du mme mdicament dans larmoire omnicell

    } Plusieurs noms pour le mme mdicament

    } Mdicament jamais utilis par les professionnels

    } Contrle de concordance non faisable : pas de prescription

    } Priode dintgration racourcie

    } Interruption de tache

    } Patient confus et agit devant avoir une radiographie

    Prescription Stockage Administration Patient

    La dmarche de retour dexprience est collective, en quipe pluri professionnelle et pluridisciplinaire. Elle a pour objectif de mmoriser lexprience vcue dans le pass afin den tirer des enseignements au prsent et mettre des recomman-dations pour lavenir. Cette dmarche peut sappliquer galement aux expriences russies.La culture positive de lerreur favorise la mise en place dorganisations bienveillantes, transparentes, apprenantes qui accompagnent les professionnels sans jugement de valeur.

    Pourquoi signaler un vnement indsirable?} Pour renforcer la scurit des soins aux patients } Pour protger les professionnels} Pour sortir dune logique individuelle de culpabilit et entrer

    dans une logique collective de responsabilit en identifiant tous les facteurs contributifs: lis aux patients, lindividu, lquipe, aux protocoles, aux conditions de travail, aux organisations et la politique institutionnelle

    } Pour travailler sur les petites erreurs avant quelles ne deviennent graves pour le patient

    } Pour identifier les risques et mettre en place des actions de matrise

    } Pour partager nos expriences sur des vnements indsi-rables graves (EIG)

    Les raisons parfois invoques pour ne pas dclarer un vnement indsirable peuvent tre: une peur de la remise en cause des comptences, une augmenta-

    tion du stress, une culpabilisation du professionnel qui se sent fautif la crainte de mettre un collgue en difficult la mconnaissance des mthodes danalyses et de rsolutions de

    problmes qui permettent un service, un ple, un hpital de mener une dmarche damlioration de la scurit des soins

    Notre objectif est de dmontrer lintrt de dclarer et analyser pour tirer des actions des signalements, pour amliorer la scurit de nos patients. Loin dtre blm, le signalant doit tre remerci car il contribue la scurisation des soins.

    O en sommes-nous aujourdhui?Des Comits de retour dexprience (CREX) permettent lanalyse des vnements indsirables par thmatiques: erreur mdicamenteuse, identitovigilance, chutes patients, dossier du patient, hmovigilance et par ples et secteurs: bloc opratoire, radiothrapie ou imagerie interventionnelle. De plus, les RMM ralises dans les services parti-cipent lanalyse des vnements indsirables.

    Exemple dun retour dexprience sur une erreur mdicamenteuseLa mthode ALARME (Association of Litigation And Risk Management Extended) est la mthode danalyse systmique utilise par les HUHM. Elle a pour principe la recherche approfondie des facteurs contributifs dune dfaillance et lidentification des points forts. Lanalyse dune erreur de dose dhypnovel identifie des facteurs contributifs concernant lensemble du processus mdicamenteux: la pres-cription, le stockage et ladministration:

    Apprendre de nos expriences

    Facteurs lis aux pratiques

    professionnelles

    Facteurs institutionnels

    (Achats)

    Facteurs lis aux taches et facteurs lis

    aux professionnels

    Facteurs lis au patient

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  • Exemple dun retour dexprience sur une erreur didentitMadame M. reoit une facture au nom de son pre Monsieur M.Michel n en 1933 et dcd depuis 5 ans. Elle porte rclama-tion. Lanalyse permet de reconstituer lhistoire. Monsieur M. Michel n en 1953 arrive pour sa premire hospitalisation, le professionnel qui laccueille lui demande son nom et son prnom, 19 occurrences apparaissent dans ORBIS. Monsieur M. na pas de carte didentit, il porte un nom compos. Pendant lenregistrement, le tlphone

    sonne 3 fois, le patient est en fauteuil roulant, il nest pas accompa-gn par un proche, la vrification de son identit se fait oralement. Au total, Monsieur M.Michel, n en 1953 a t enregistr sur ORBIS dans le dossier dj existant dun patient homonyme (mme nom, mme prnom) en modifiant la date de naissance. Cette erreur denregistrement de lidentit a entrain une collision: soit un seul dossier pour deux patients diffrents.

    } Surveillance renforce pendant 24 h } Prolongation dhospitalisation

    Consquences pour le patient

    } Retrait de lhypnovel 50mg/ml } Dclaration au guichet des erreurs mdicamen-teuses de l'ANSM

    Mise en place dactions correctives

    } Ne pas modifier de date de naissance (trait strict de lidentit) sans pice didendit

    Pour que a ne se reproduise plus

    } Erreur dans lattribution des donnes mdicales } Attribution des examens complmentaires un autre patient

    Consquences pour le patient hospitalis

    } Rclamation } Sparation de 2 dossiers par le PMSI

    Consquences pour ltablissement

    } Impact psychologique de la rception dune facture au nom du patient dcd

    Consquences pour lentourage du patient homonyme

    } Dtection de lerreur par lIDE exprimente} Prise en charge immdiat de la patiente par le

    mdecin snior

    } Culture du signalement des erreurs mdicamenteuses} Traabilit de lvnement indsirable dans le

    dossier du patient

    Points forts

    La scurit des soins: o jen suis? La culture scurit dun tablissement se mesure, voici un extrait du questionnaire culture scurit (AHRQ/HAS).1. Jai t suffisamment inform sur la ncessit de dclarer les lments indsirables? Oui Non 2. Jai connaissance des RMM tenues dans mon ple? Oui Non 3. Jai eu loccasion de participer des analyses de pratiques en 2016? Oui Non 4. Je suis encourag par mes collgues et mon environnement professionnels dclarer les vnements indsirables dont jai

    connaissance? Oui Non 5. Je me sentirais en scurit si je devais tre prise en charge dans mon service? Oui Non 6. Lorsquun vnement est signal, on a limpression que cest la personne qui est pointe du doigt et non le problme?

    Oui Non7. Nous recevons un retour dinformation sur les actions mises en place suite au signalement dun vnement? Oui Non 8. Nous sommes informs des erreurs qui se produisent dans le service? Oui Non

    Le chef de service/dunit et le cadre de sant ont un rle pivot dans la culture scurit, ils ont pour mission de :1 - encourager le signalement dans lquipe et ne pas blmer un

    signalant (charte dengagement de non-sanction de lAPHP) 2 - soutenir les professionnels impliqus dans une erreur 3 - faciliter les entretiens pour lanalyse systmique

    4 - fournir les rponses aux signalements 5 - organiser le retour dexprience dans le service6 - assurer le suivi des plans dactions

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  • Vendredi 28 avrilUne journe thmatique se tiendra lEspace thique:

    TRAVERSER ENSEMBLE LERREUR MDICALESous la direction de Dominique Davous Cette journe sollicite une rflexion pluraliste, prenant en compte la spcificit de la pdiatrie, relative lthique de la communica-tion avec pour souci damliorer la qualit et la scurit des soins. Ces regards croiss nous conduisent envisager la relation de soin, en termes dalliance, de confiance rciproque, de coopration entre patients, familles et professionnels de sant. Il apparat alors tout naturel de sinterroger sur les situations o la confiance peut tre mise mal avec un risque de rupture dans les rapports interindividuels. Le regard dun professionnel de laviation de chasse, expert en gestion des performances humaines dans les sys-tmes risques, nous aide galement penser les situations risques et leur spcificit dans lexercice de la mdecine. Il est fait appel des situations concrtes. Penser les situations risques et leur spcificit dans lexercice de la mdecine Envisager la relation de soin, en termes dalliance, de confiance rciproque, de coopration Amliorer la qualit et la scurit des soins Programme et inscription sur leur site: http://www.espace-ethique.org

    Le saviez-vous ?Lestimation de lenqute nationale ENEIS 2009 nous apprend quil y a dans les hpitaux franais statistiquement 1 EIG/mois pour 30 lits MCO. Sur notre GH 9000 vnements sont signals par OSIRIS, 94% des secteurs risques et 50% des autres services font des RMM. 15 EIG ont t signals et analyss en 2016.

    Les mots clsREX : Retour dexprience - CREX : Comit de retour dexprience Evnement indsirable associ aux soins (EIAS) : tout incident prjudiciable un patient survenu lors de la ralisation dun acte de prvention, dune investigation ou dun traitementEIG : Evnement indsirable Grave : vnement inattendu avec consquences graves pour le patientRMM : Revue morbi-mortalit : dmarche de retour dexprience sappuyant sur une analyse systmique.Analyse systmique (mthode Alarme) : analyse globale de la situation, prenant en compte tous les lments organisation-nels, techniques et humains en interaction ayant contribu la prise en charge du patient

    Vos contacts pour vous aider dans vos dmarches :Les rfrents RMM de votre serviceLes rfrents mdicaux et paramdicaux qualit scurit de votre pleLes vigilants (hmo-, infectio-, pharmaco-, nutri-, matrio-, bio-, racto-vigilances, radioprotection)Dr Christine MANGIN : Coordinatrice de la Gestion des Risques Associs aux Soins (CGRAS), vos correspondants responsables qualit gestion des risques de la DURQ et cadres experts de la DSAP

    1re journe qualit/scurit des soins: 7 mars 2017La matine, ouverte par la prsidente de la CMEL, tait consacre aux dmarches de retour dexprience et la formation loutil Easy RMM; laprs-midi tait consacre une dmonstration dun serious game 3D Virtual Operating pour la formation la gestion et prvention des risques au bloc opratoire en partenariat avec luniversit Champollion (Universit Champollion, Serious Game Research Network, CHU de Toulouse, KTM Advance, Novamotion)

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  • VIE DES SERVICES

    LAPA est un concept original qui regroupe les activits physiques, le handicap, la sant et lducation. Cest la mise en mouvement de personnes qui en raison de leur tat phy-sique, moral ou social ne peuvent pratiquer une activit physique dans des conditions habituelles. Les tudes ont dmontr que lAPA permet lamlioration de la qualit de vie en termes de douleur, fatigue, sommeil, la diminution du risque de rcidive et amliore la tolrance des traitements en rduisant les effets secondaires. LAPA est une des recommandations du plan cancer.Comme annonc en 2016 lactivit phy-sique adapte a dbut sur lhpital et nous achevons le 2e programme ce mois.Le programme DAPA est constitu dun atelier dducation Thrapeutique et de sances de sport.

    Latelier se compose de 2 parties: une consacre de linformation et une aux changes. Quest-ce que lAPA? Quels sont ses bienfaits en fonction du stade de la maladie? Quels sont les exercices physiques reproduire chez soi? Lors de cet atelier, les 10 rgles dune bonne pratique de lactivit physique ainsi quun tableau des correspondances en MET (Metabolic Equivalent of Task) sont expliqus et donns aux patients. Le MET est utilis comme unit de mesure de lin-tensit dune activit physique.Les activits infrieures 3 METs sont consi-dres comme faibles, exemple faire les lits, se doucher, shabiller. Celles situes

    entre 5 et 7 METs sont des activits phy-siques moyennes exemple la bicyclette plat. De 7 9 METs lactivit est leve exemple le tennis et suprieure 9 METs lactivit est trs leve exemple le squash. Nos patients partent dune activit faible, voire trs faible, et lissue du programme ils accdent au niveau moyen, voire lev pour certains dentre eux.Les sances de sport au nombre de 12 raison de 1 heure par semaine le jeudi matin se droulent dans la salle de lAPSAP pour 1 groupe de 15 participants maximum.Les ducateurs sportifs de lassociation Siel bleu laborent le programme et le dispensent. Une infirmire de CALIPSSO co-anime latelier thrapeutique. Elle est prsente en supervision aux sances de gymnastique et ralise en binme avec les patients les plus fragiles les exercices qui vont crescendo en intensit tout au long du programme. Une sance de sport se dcompose de: 10 15min dchauffement pour rveil-ler lensemble du corps: articulations et muscles, de 40min alternant phase cardio/renforcement musculaire, en rotation sur plusieurs activits ralises en binmes et de 10min de retour au calme, relaxation et/ou dtirements.

    Le 1er programme a t suivi par 8 patients et le second par 11.Une valuation des capacits physiques est ralise au dbut et la fin du pro-gramme. Elle est base sur les progrs physiques et lamlioration de la qualit

    de vie prenant comme indicateurs la moti-vation, la douleur, la fatigue et la condition physique (chelle de 1 10).LAPA est propose aux patients traits sur lhpital pour des pathologies can-creuses arrivant en milieu voire en fin de traitement.

    la fin de ces 2 programmes dores et dj nous pouvons affirmer quil existe: un bnfice physique et social: les patients tmoignent quils dorment mieux, quils sont moins essouffls dans les escaliers, ils res-sentent au niveau musculaire limpact des exercices. Ils se sentent au fil de sances, plus performants au point de reprendre une activit sportive en ville Pilate, vlo, course pied... Lensemble des patients ayant particip aux programmes auraient aim poursuivre les sances au-del des 12.Un lien sest cr entre les participants qui souhaitent garder le contact, ils changent leurs mails et senvoient des SMS. Dans le vestiaire se droule une 3e mi-temps, les patients discutent de la maladie bien sr, mais aussi de cuisine, beaut, mode, voyage et famille ils partagent ensemble leurs projets de vie et chacun donne son avis en toute bienveillance.Le prochain programme dmarre en avril vous pouvez adresser vos patients avec un certificat mdical directement sur la plate-forme CALIPSSO ou par tl. 0149814444 pour les inscriptions.

    Depuis le 5 dcembre 2016, les selfs Henri Mondor et Albert Chenevier ont r-ouvert leurs portes. Les utilisateurs ont pu dcou-vrir une nouvelle prestation dans des locaux frachement dcors et mieux agencs.Les selfs dAlbert Chenevier et dHenri Mondor ont t ramnags pour amlio-rer les conditions daccueil des personnels et la qualit de la prestation servie. De juillet dcembre 2016, le self Henri Mondor qui tait particulirement vtuste, a t revisit du sol au plafond afin dassu-rer la mise en conformit des quipements

    de restauration et dembellir les locaux. Peintures, luminaires basse consommation, chaises, tables, mobilier de distribution,

    signaltique, tout lespace de technique de prparation et de distribution des repas a t repens.Les selfs offrent dsormais une image moderne et fonctionnelle, une ncessit pour cet espace restauration largement utilis par le personnel de ltablissement avec plus de 200000 repas servis par an. Le contenu de lassiette a galement volu avec larrive du prestataire COMPASS- MEDIREST pour une dure de 4 ans sur les 2 tablissements. Il est dsormais propos un choix tendu dentres plats,

    LActivit Physique Adapte - APA

    Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et Chenevier

    quipe de la plateforme CALIPSSOHpital Henri Mondor

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  • Les nouveaux restaurants du personnel vous accueillent Mondor et Chenevier

    Lobjectif de la campagne est dviter les chutes graves, de favoriser la mobilit et didentifier les mesures de prvention les plus pertinentes adaptes la population accueillie. 2 sites, Chenevier et mile Roux, se sont inscrits dans cette dmarche, officialise au travers la charte dengagement signe de Martine Orio Directrice des HUHM, Ariane Mallat prsident CMEL, Sylvie Debray coordinatrice gnrale des soins et Fabienne Gonfier Directrice des soins (ACH) en tant que pilote du projet sur le GH. Le risque de chute identifi comme un risque prioritaire en grontologie, retenu au compte qualit, les professionnels du site ERX taient dj mobiliss la prvention des chutes accompagns par le groupe/CREX Chute. Sengager dans cette campagne rentrait dans la continuit des actions entreprises. Pare chute mile Roux Le projet dvelopp sur 12 mois partir de fvrier 2016 comprenait 2 mois de diagnostic (Audits institutionnel et de prise en charge) suivis dun mois pour tablir le plan daction et enfin de 9 mois de mise en uvre et de suivi; Une rvaluation est programme en mars 2017.Sur mile Roux, lunit Haguenau rez-de-chausse service du Pr David, soit 24lits de SLD, a t choisie comme unit test. Lquipe projet sest constitue, compose du COPIL oprationnel avec le Dr Habiba Birane Pilote du projet ERX, Corinne Masson Cadre de sant, Isabelle Mabit Directrice des soins et Catherine Dcade Responsable qualit Gestion des Risques, entour des professionnels de lunit et dun reprsentant des usagers, Agns Leboeuf.Les rsultats du diagnostic, avec notamment 100% de patients identifis risque

    de chute dont 95% risque de chute grave, ont dmontr la pertinence dun tel engagement. Lensemble des quipes

    a ainsi adhr au Programme universel contre les chutes (PUC). partir de l, des actions pilotes par des groupes de travail pluridisciplinaires se sont mises en place, cibles sur les thmes Bon pied, Bon il, Check-list type identification et prise en charge du risque de chute grave, Kit de formation, Contention, Dnutrition, Plan dquipement, Plan de communication professionnels et usagers et Programme de partage dexpriences. Leurs objectifs tant de sensibiliser les professionnels sur le risque de chute grave, de tester les actions damlioration identifies, de les valuer (audit fin de campagne). Un impact positif Participer la campagne Pare chute a fdr tous les professionnels de lunit test et du site autour du risque de chute grave et renforc la vigilance de chacun. La rencontre avec dautres tablissements a favoris les changes sur les pratiques, la connaissance de matriel et dquipements innovants adapts pour grer ce risque.

    La dynamique engage doit perdurer au-del de la campagne officielle dans le but damliorer la prise en charge des

    patients sur le moyen/long terme au sein du ple, du GH.La campagne a permis de prendre conscience quil est possible de favoriser la mobilit tout en diminuant les risques de chute. Ceci requiert au quotidien ladhsion, limplication de tous les professionnels, mais aussi des usagers, des patients et des familles.

    Campagne ARS Pare chute mile-Roux engag !

    Dr Birane service du Pr David - mile Roux

    accompagnements et desserts, partag entre une offre de base correspondant un plateau-repas complet dun trs bon rapport qualit/prix et une offre dite modu-laire. Des repas thme seront rgulire-ment proposs tout au long de lanne.Linformation est galement clairement tablie, elle concerne la fois les produits et les prix (en nombre de points), mais aussi les menus qui sont dsormais consultables sur lintranet des tablissements.Le service de restauration Henri Mondor et Albert Chenevier participe la conception

    et la validation des menus en lien avec le prestataire, vrifie les tarifications et accom-pagne les audits de conformit raliss par la centrale ACHAT. Des enqutes de satisfaction sont prvues afin damliorer la prestation.

    La modernisation des restaurants du personnel a dj permis daugmenter la frquentation des restaurants pendant la pause du midi.

    Pour matriser le risque de chute chez tous les patients (PUC)} Bon pied Bon il } Nutrition, hydratation, supplmen-

    tation en vit D} Rvision de la pertinence des

    prescriptions} Accompagnement la mobilit &

    aides techniques} Scurisation de lenvironnement} Formation des

    professionnels

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  • Le service anti malveillance des Hpitaux Universitaires Henri MONDOR est repr-sent sur tous les sites du Groupe.

    Service aux multiples facettes, il est devenu, au fil des annes, incontournable dans lorganisation et la vie de lhpital.

    Des accords subsquents le lient aux services de Police et de Gendarmerie locaux permettant ainsi des relations directes et simplifiant les contacts et les dmarches pour les victimes. Laccompagnement de ces dernires dans leurs dmarches auprs du com-missariat ou de la Gendarmerie reste une priorit.

    De plus, le service joue un rle important de conseils aux victimes (DAJ/UMJ/PSY)

    Il a galement en charge outre ltude des marchs, la gestion et lorganisation de la scurit du site par le biais des personnels des socits prestataires de scurit pour certains sites et la gestion des agents de scu-rit anti-malveillance de lAPHP pour dautres.

    La gestion de la circulation sur les sites et le stationnement font galement partie des missions rgaliennes de ce service.

    Ne sarrtant pas ces quelques missions, le service anti malveillance a galement pour vocation le traitement des OSIRIS le

    concernant et la centralisation des informa-tions sur la malveillance en renseignant lOb-servatoire National des Violences en milieu Sanitaire (ONVS).

    Enfin, sous lautorit du directeur dta-blissement, il labore une stratgie et applique une politique de scurit adapte au bon fonctionnement et lthique du service public hospitalier.

    Il est fortement impliqu dans lapplica-tion du plan VIGIPIRATE. Sa participation aux vnements non souhaits lamne proposer lemploi de moyens humains et technologiques propres dvelopper une scurit prventionnelle.

    Selon lOMS, lducation thrapeutique du patient vise aider les patients acqurir ou maintenir les comptences dont ils ont besoin pour grer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie intgrante et de faon perma-nente de la prise en charge du patient.Une formation lETP des ditticien(ne)s est utile pour trois objectifs principaux:

    1 Intgrer une dmarche ducative dans le soin et laccompagnement dittique: passer dune posture dinformation/conseil une posture ducative pour plus defficacit dans ladoption de nouveaux comportements hygino-dittiques par les patients.

    2 donner la possibilit aux ditti-cien(ne)s de devenir animateurs de programmes dducation thrapeutique en recevant une formation suffisante (40 heures) vis--vis des critres dau-torisation dun programme dETP au niveau de lARS

    3 faciliter le dveloppement de modules dittiques, anims par

    des ditticien(ne)s, au sein des pro-grammes dETP existants

    Lencadrement du service de dittique sappuie sur la formation continue des professionnels comme outil de manage-ment afin damliorer la qualit de la prise en soins dittiques. Aussi, en lien avec la formation continue du groupe hospitalier, 2 sessions de formation sur lducation Thrapeutique du Patient (ETP) ont t organises. Ces deux sessions se sont droules entre le mois doctobre 2015 et le mois de fvrier 2016 sous la forme de 4 sminaires de 3 jours chacun. Cette formation intitule Formation lduca-tion thrapeutique du patient souffrant de maladies chroniques a t suivi par 28 participants dont 26 ditticiens issus des 5 sites de notre groupe hospitalier, mais galement un mdecin nutrition-niste et une psychologue clinicienne dj impliqus dans un programme ETP Osez Muscler vos menus port par lUnit Transversale de Nutrition clinique. distance de cette formation, nous avons dexcellents retours et nous souhaitons

    souligner la production de qualit de ces sessions puisquun programme dETP sur la dnutrition a t quasiment finalis.

    Les deux cadres dittiques des Hpitaux universitaires Henri MONDOR souhaitent mettre en avant cette production qui sera prsente sous la forme datelier, lors de la 4e journe annuelle dchanges sur les pratiques professionnelles des ditticiens.

    ce jour, tous les ditticiens de notre groupe hospitalier sont forms et res-pectent larrt du 14 janvier 2015 relatif au cahier des charges des programmes dducation thrapeutique du patient.

    20 programmes ETP sont valids par lARS dans notre groupe hospitalier, les ditticiens participent 50% dentre eux, preuve que la nutrition est un lment incontournable dans la prise en charge de patients souffrant de mala-dies chroniques.

    Cette formation a permis de combler une des lacunes de la formation initiale des ditticiens et de renforcer les changes entre les sites lors de groupes de travail pluri professionnels et multidisciplinaires.

    Lducation thrapeutique du patient est un champ professionnel dj investi par les ditticiens dans lap-proche holistique de leur prise en soin, et qui la manire de Monsieur JOURDAIN, faisaient peut-tre de lETP sans le savoir.

    Le service anti malveillance du GHU Henri MONDOR

    Lducation thrapeutique patient et les ditticiens

    Laurent Livolsi Cadre de Sant Paramdical

    Ditticien Nutritionniste

    Christine Crolard Cadre Suprieur de Sant Dittique

    des Hpitaux Universitaires Henri Mondor

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  • Disposant dexpertises dans la gestion des situations conflictuelles, le service anti malveillance est la disposition des services afin dorganiser des runionsw sur ce thme. Le dsamorage dune situation antagonique reste primordial.

    Toujours en phase dlvation du niveau de scurit, le service anti malveillance de

    Henri MONDOR se voit aujourdhui dot dun numro dappel 2 chiffres plus simple mmoriser.

    Lquipe du Service Anti-Malveillance est compose dun Responsable du GHU Henri Mondor, Jean-louis DAGOT et dAd-joints : Thierry BISSON, Aurlien TAVARES, Jean Rony NELSON pour Henri Mondor,

    Alain FOURNIVAL pour Albert Chenevier, Patrick GERLING pour Joffre-Dupuytren et Dominique FUSILLIER pour Emile Roux. Aurlien TAVARES a galement en charge Georges Clemenceau.

    Complmentaires, ils uvrent pour que les personnels travaillent en toute qui-tude dans leurs services et que les patients puissent sortir de leur sjour lhpital sans avoir t confront des actes de malveillance.

    Jean-Louis DAGOT Responsable Scurit Anti-Malveillance

    des Hpitaux Universitaires Henri Mondor

    Jean Louis DAGOT Patrick Gerling Dominique FusillierAurlien TAVARESThierry BISSON Jean Rony NELSON

    Le 12 janvier dernier, une simulation de dpart de feu dans une chambre avec propagation dans la circulation du service sest droule au 1er tage du pavillon Calmette.Lobjectif de cet exercice tait multiple. Il a permis lentranement des quipages des engins dincendie et de parfaire la coopration entre la brigade des sapeurs-pompiers et le service scurit incendie de lhpital. Il a t aussi loccasion pour les per-sonnels des services de soins comme pour les agents de scurit incendie de mettre en pratique leurs connaissances en matire de scurit incendie. Bien ragir face un dpart de feu, respec-ter les consignes de scurit mais aussi effectuer une simulation de translation de patients.La bonne coordination entre tous les protagonistes a t vrifie, des premiers intervenants aux quipes de scurit incendie, scurit anti malveillance et du service technique tout comme le bon fonctionnement du plan dorganisation interne des secours.Cet exercice dune dure dune heure environ sest avr trs satisfaisantPhilippe Quedreux, chef du service de scurit incendie, hpital Emile-Roux

    Exercice de scurit incendie avec les sapeurs-pompiers de Paris

    SERVICE ANTI MALVEILLANCE Henri Mondor : Numro dappel : 82SERVICE ANTI MALVEILLANCE Albert Chenevier : Alain FOURNIVAL Dect 13818SERVCIE ANTI MALVEILLANCE Joffre-Dupuytren : Patrick GERLING Dect 26424 - 23525SERVICE ANTI MALVEILLANCE Emile Roux : Dominique FUSILLIER Dect 68171 / 66147SERVICE ANTI MALVEILLANCE Georges Clemenceau : Aurlien TAVARES : 06 07 76 34 24

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  • RTROSPECTIVEvnementiel

    Des Runions-dbats ont t organises sur le GH Henri Mondor afin que tous les personnels puissent sexprimer sur les valeurs de lAP-HP.

    Le 4 mars et le 10 mars, lhpital Albert Chenevier et Henri Mondor, le Caf-dbat a runi un public mdical, paramdical et administratif, venu dbattre et changer sur le texte des grandes valeurs de lAPHP.

    Le 10 mars lhpital Emile Roux, linstar de lensemble des sites, un public pluridisciplinaire dune quarantaine de personnes sest runi salle Blanche-Barjau pour dbattre sur le texte de rfrences des valeurs de lAPHP. Une rencontre anime par Mme Orio, M. Le Roux, honore de la prsence de Monsieur Hirsch, Directeur gnral de lAPHP.

    Le 14 mars, le caf-dbat sur le site de Dupuytren a runi 26 participants, dont un patient, venus de diffrents services (techniques, soins, informatique, mdiathque, scurit,) en prsence du chef de Ple et de lquipe de Direction du site. Inspirs par les thmes abords qui donnent rflchir sur les pratiques de chacun au quotidien, tous ont pu exprimer leur vision, leur ressenti et leurs ides. Une exprience trs positive, que beaucoup ont souhait renouveler.

    Runions-dbats sur les valeurs de lAPHP

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  • UNE MOBILISATION COLLECTIVE POUR UN ORGANE PRECIEUX ET SILENCIEUX,Le rein est un organe vital qui a comme fonction essentielle de retirer du sang lexcs de liquide et les dchets du mtabolisme. Tout ceci est ensuite limin par les urines. Quand le rein ne remplit pas son rle, commence une maladie silencieuse quon appelle linsuffisance rnale pouvant engendrer de graves dgradations de lorganisme voire des squelles irrversibles. Pour savoir si on est atteint dinsuffi-sance rnale, il faut procder une analyse biologique. Lge, le mode de vie, les antcdents familiaux, le diabte et lhypertension sont des facteurs aggravants. Cest pourquoi chaque anne, le service de nphrologie du Pr GRIMBERT participe la semaine nationale orga-nise par lARS et ses partenaires dont la FNAIR. Cette anne, lhpital Henri Mondor a rpondu prsent une nouvelle fois sur le thme Rein et Obsit . Le service de nphrologie a contribu cette dmarche de dpistage et de prvention de linsuffisance rnale en proposant des mde-cins, des ditticiennes et des infirmiers disposition du grand public pour procder des analyses urinaires, des glycmies capillaires, des mesures de la tension artrielle, des calculs de lindice de masse corporelle, des avis mdicaux et des conseils dittiques personnaliss Le stand mis en place a permis dat-tirer lattention, informer, sensibiliser et conseiller les usagers de ltablissement.

    Le mardi 7 mars le partenariat des bnvoles, suivis pour cause dinsuffisance rnale, et des professionnels hospitaliers, a permis de sensibiliser tous les usagers et daccompagner environ 100 personnes dans le processus de dpistage et dinformation. Les retours immdiats de satisfaction pour notre prsence, notre aide, nos rponses et notre soutien, nous encourage poursuivre notre mobilisation contre ce flau qui persiste par la mconnaissance

    Dans le cadre de sa mission de favoriser les rencontres entre patients et professionnels de sant, lEspace Ligue contre le cancer de lHpital Henri Mondor, sous lgide du 3C, a lanc fin 2016 un cycle de Runions-dbat en Cancrologie.Le principe de ces runions-dbats a t au pralable valu lors dune enqute ralise auprs des patients du service dOncologie, qui a permis de dfinir, avec eux, les sujets prio-ritaires aborder.Ces runions-dbats, en accordant autant de temps aux changes quaux interventions et en limitant le nombre de participants, offrent ainsi la possibilit aux patients et leurs proches, dchan-ger avec des professionnels de sant, principalement de lHpi-tal Henri Mondor, sur des sujets quils ont eux-mmes choisis que ce soit autour de la maladie ou de ses consquences au quotidien, et ceci dans un contexte moins formel que celui de la consultation, favorisant expression et convivialit.Grce aux professionnels qui ont relay dans les services concerns, la communication sur ces Runions dbat, patients

    et proches se sont mobiliss ds la 1re runion-dbat le 8 dcembre dernier, autour du thme Vivre au quotidien autour dun cancer, laquelle ont particip le professeur Tournigand, des professionnels de Calipsso* et le Comit94 de la Ligue contre le cancer. La 2e Runion-dbat du 9 mars 2017 consacre aux dif-frents traitements du cancer, a runi une soixantaine de patients et proches et a permis grce aux interventions respec-tives des docteurs Brunetti, chirurgien digestif et des docteurs Joly et Trager, oncologues, de prciser la place respective des diffrentes stratgies thrapeutiques et de faire le point sur ce que lon peut dire aujourdhui des mdecines complmentaires.

    Prochaine Runion-dbat: jeudi 22 juin 14h-16h30: Quest-ce quun cancer? Quand et pourquoi survient-il?Pour toute information: Fabienne Courdesses-Espace Ligue contre le Cancer Tl. (lundi et jeudi): 0149814678

    HENRI MONDOR/ALBERT CHENEVIER

    Journe sur les maladies rnales le mardi 7 mars

    Runions-dbats en cancrologie: un dbut encourageant !

    Christelle Pelisse Cadre Suprieur de Sant - Service Nphrologie Henri Mondor

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  • Animations culturelles sur les sites de griatrie

    Ftes de Nol sur le GH Dupuytren, la fte de Nol a emmen petits et grands dans le monde chant de Walt Disney. Les artistes de Moment Spectacle ont prsent un spectacle joyeux et participatif, une comdie musicale qui a mis de la lumire dans tous les yeux. Entre 100 et 120 personnes dont 27 enfants de la crche et du centre de Loisirs, et une soixantaine de patients ont assist au spectacle. Un goter a t servi aux enfants et aux patients lissue du spectacle, avec laide de lassociation des visiteurs dhpitaux de Draveil, toujours trs efficaces et disponibles.

    Joffre, les patients ont ft Nol autour dun goter avec la prsence de Nolla (chanteuse, interprte). Tous ont pass un bon moment, entour de leurs familles pour certains. Ils ont galement bnfici dun aprs-midi musical sur le thme des chants de Nol, grce la chorale de John Lim, aumnier protestant des hpitaux Universitaires Henri-Mondor.Distribution des chocolats par lquipe danimation pour tous les patients de Joffre et Dupuytren.

    Henri Mondor Le samedi 10 dcembre 2016, un spectacle de cirque avec la compagnie les Baladins des toiles a ravi les enfants des personnels des hpitaux Albert Chenevier et Henri Mondor suivi dun goter servi dans une ambiance joyeuse et frique.

    mile Roux, Ftes de fin danne dans tous les services de lhpital. Loccasion de se retrouver patients, familles, professionnels et partager ensemble ces moments cha-leureux et festifs.

    } Georges Clemenceau En 2017 LHpital G CLEMENCEAU accueille le Foyer rural de Champcueil: La salle de spectacle J. Rigaux ouvre ses portes diffrentes sections du foyer rural, proposant ainsi thtre, danse, expo-sitions ou encore des moments dHistoire locale.Ces moments de partage avec lextrieur permettent au

    service danimation socioculturelle de proposer diffrents ateliers autour des thmes proposs.La commune de Champcueil devient un partenaire culturel actif et ren-force ainsi les liens de proximit ville/hpital.

    31 janvier 2017: Thtre Cabaret propos par la Section Cabaret du Foyer rural de Champcueil

    du 4 au 30 janvier 2017Exposition Les carriers de Champcueil propose par la section ChampRecueil du Foyer rural avec vernissage/prsen-tation des carrires locales, et le travail du grs essonnien.

    22 fvrier 2017Les goters du Cinma: 1 film par mois en salle de spectacle.Sances ouvertes tous les patients et leur famille, et aux enfants du centre de loisirs. 1res sances de lanne le 22 fvrier Camping3

    RTROSPECTIVEAnimations

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  • Mars 2017: exposition Femmes du monde par Guy bentabetArtiste bnvole, MrBentabet anime des ateliers artistiques avec des patients de lHDJ et UHR.Il expose en mars ses uvres personnelles.

    } mile Roux Fin Dcembre JanvierEn SLDMdiation animale. Renouvellement de lactivit de lAssocia-tion Poils durs, cur tendre. Une rencontre mensuelle au bnfice des patients avec la participation des chiens mdia-teurs Hercule (Carlin), Brada (Berger Belge), Heidi (golden retriever), koumak.

    Projet intergnrationnel autour du cinma, rencontres dbats avec les enfants du centre de loisirs. Petits et grands ont indiqu ce quils souhaiteraient partager, commencer par des films, salle B. Barjau. Les premiers rendez-vous ont eu lieu, cinma dhier et daujourdhui avec la guerre des boutons (1962) et la nuit au muse. Aprs chaque sance, autour dun goter partag, le dialogue sest install. Dautres thmes date-liers sont en discussion.

    Fvrier-MarsExposition: Michel Denis et Michel Le Goara du club image-son de Ballancourt exposent leurs photos dans les halls de SSR et la caftria.

    } Joffre Dupuytren

    Rencontres intergnrationnelles lHpital Joffre Dupuytren

    Lanne coule a t ponctue de nombreuses rencontres intergnrationnelles entre les patients dUSLD, les grands de la crche et les enfants du Centre de Loisirs. Il y a eu des rencontres plutt culturelles et artistiques, dautres plus manuelles et certaines trs ludiques.

    Durant lt 2016, plusieurs changes ont t organiss autour dun projet ambitieux : la cration de dcors pour un conte anim. En octobre, les dcors ont t assembls et le conte racont devant une assemble sduite par le jeu dacteur des enfants et la magnificence des dcors.Les rencontres intergnrationnelles sont riches en motion pour petits et grands du secteur de la petite enfance mais aussi pour nos ans.

    Une dame de SSR : vous tes vraiment formidables, a me fait du bien de descendre Une petite fille du CDL : tes trop belle une patiente.

    Une dame du SSR : a me changeUne dame dUSLD : je ne fais pas aussi bien que les enfants, mais je ne me dbrouille pas trop mal .

    Ces moments de partage aident les enfants souvrir au monde et permettent au patient dchapper au leur, le temps dune rencontre

    Entraide pour crer les masques du Carnaval

    Partie de Bowling sur console Wii

    Cration des dcors

    milie GAUTIER responsable du Centre de Loisirs

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  • Spectacle de chansons, posie et comdie : las Mariposas Locas en fvrier, propos par lassociation Portes Ouvertes

    Exposition des peintures de YANERI en mars

    Animations SLDDs le dbut de lanne, le retour de la mdiation animale a fait des heureux chez nos patients de SLD. Les psychologues ont accom-pagn des patientes des soins palliatifs lors de la sance. Des grands moments dmotion la vue du chat Nino et toujours de la prsence de la chienne Cheyenne. Les lapins et cochons dInde sont clins par les patients mobilit rduite.

    Carnaval au patio de Joffre: Une fte au son des musiques de carnaval a fait danser et chanter les patients de SLD. Crpes et beignets ont t apprcis cette occasion. Lquipe danimation dguise et accompagne des bnvoles a aussi dans et chant pour le plus grand plaisir de tous.

    Rencontre intergnrationnelle du 9 fvrier 2017 sur la thmatique des livres dartistes de Bruno Munari: Les pr-livres

    Suite au projet commun des servicesCDL/Crche/mdiathque et animation, un atelier permettant aux patients et aux enfants de crer leur propre pr-livre a eu lieu le jeudi 9 fvrier. Chaque participant avait sa disposition des bacs contenant diffrents matriaux (papier, carton, tissus, laine, autocollants) et devait crer un petit livre de 10x10cm de quatre huit pages qui devait raconter une histoire (sans texte) et rserver si pos-sible une surprise.

    Le but tait de jouer avec les couleurs, les formes, les matires, pour ensuite une fois son livre termin le mani-puler, le feuilleter et surtout de le raconter!35 enfants et 8 patients ont particip cet atelier. Des changes riches en motion ont eu lieu ainsi que de la complicit et des rires!

    Patricia Le Quinio Responsable Mdiathcaire Joffre-Dupuytren

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  • PORTRAITS

    Le Professeur Philippe GRIMBERT a t successivement Interne puis Chef de Clinique Assistant puis Matre de Confrence Universitaire Praticien Hospitalier et enfin Professeur des Universits - Praticien Hospitalier dans le service de Nphrologie Transplantation du CHU Henri Mondor. Il en est le Chef de Service depuis le mois de sep-tembre 2016.

    Il a suivi une formation mixte mdicale en nphrologie trs

    tt oriente dans le domaine de la transplantation rnale et scientifique au cours dune formation doctorale ralise au sein de lIMRB et complte par un sjour post doctoral luniversit McGill au Canada sur la mme thmatique.

    Form par le Professeur Philippe LANG, il a largement par-ticip la structuration de lactivit clinique et scientifique dans le domaine de la greffe rnale.

    Le Professeur GRIMBERT a coordonn plusieurs essais th-rapeutiques nationaux et internationaux dans le domaine de limmunosuppression. Il est galement responsable de nom-breux protocoles de recherche institutionnels. Il a coordonn le premier essai national de transplantation rnale chez les patients infects par le VIH et dvelopp la mise en place de bio-banques consacres au diagnostic non invasif des diff-rents vnements immunologiques en transplantation. Il est prsident de la commission de Transplantation au sein du GHU Henri Mondor.

    Il est coordonnateur du CIC de biothrapie permettant la mise en place et le suivi dessais de thrapie cellulaire prcoce

    dans le domaine de limmuno-modulation et co-dirige gale-ment avec le Pr Jos COHEN en sein de lquipe21 de lIMRB le groupe de recherche consacr limmunologie de greffe en dveloppant des axes thmatiques originaux consacrs aux proprits rgulatrices des lymphocytes T et des lym-phocytes B et leur implication dans la tolrance du greffon.

    Il est responsable du Master en transplantation au sein du CHU Henri Mondor, a t, pendant 6 ans, membre du conseil dadministration de la Socit Francophone de Transplantation et membre du conseil de gestion au sein de notre facult et pendant plus de dix ans, responsable du dpartement des relations internationales au sein de lUFR de mdecine.Ses principaux projets mdicaux sarticulent autour des filires de soin dans le domaine de la transplantation rnale et notamment autour de la cration dun rseau rgional de transplantation et la cration de conventions avec les diff-rents hpitaux du Val de Marne et de Seine-et-Marne. Les principaux axes de dveloppement dans le domaine de la recherche concernent principalement le rle de la rponse humorale dans le devenir des allogreffes et limpact des dif-frentes stratgies immunosuppressives impliques dans la modulation de ces rponses.

    Le Pr GRIMBERT est galement impliqu dans le dveloppe-ment de trs nombreuses nouvelles molcules dans ces stra-tgies dimmuno-modulation travers de nombreux essais thrapeutiques de phase prcoce. Enfin, il est lorigine de la cration dun dpartement dexplo-rations fonctionnelles rnales au sein du service de Nphrologie qui par ailleurs est le centre coordonnateur maladies rares du syndrome nphrotique idiopathique de ladulte. Chef de service de lUnit de dialyse, il dveloppe galement le pro-gramme de dialyse domicile en partenariat avec lunit dduction thrapeutique du service de Nphrologie.

    Arrive le 1er janvier 2016 comme Directrice adjointe aux Ressources Humaines du Groupe Hospitalier Henri Mondor, jai t ravie de prendre la Direction de lhpital Joffre-Dupuytren au 1er janvier 2017.

    Mes fonctions de Directrice des Ressources Humaines sur les sites Joffre Dupuytren et Georges Clmenceau mont donn loccasion de mengager dans la mise en uvre des projets en matire de gestion des ressources humaines, de la for-mation continue paramdicale et dans le secteur de la petite enfance. Aujourdhui, je souhaite contribuer accompagner les changements de notre institution en tenant compte certes des difficults quotidiennes des professionnels mais surtout de leur grande richesse. Ces changements ne peuvent se ra-liser que dans un dialogue social apais et constructif, gage dattractivit et de fidlisation des professionnels.

    Demain, de grands dfis financiers, architectu-raux et environnementaux attendent lhpital Joffre-Dupuytren. Ensemble nous arriverons les relever en nous ouvrant davantage sur lextrieur et en ren-forant nos relations avec les acteurs territoriaux et nos partenaires des champs sanitaire, mdi-co-social et social. Ensemble nous arriverons les relever car nous avons tous cur daccomplir nos missions au service des patients.

    Professeur Philippe GRIMBERT, Professeur des Universits - Praticien Hospitalier Service de Nphrologie Transplantation Henri Mondor

    Frdrique ANNANE, Directrice de lhpital Joffre-Dupuytren

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  • PORTRAITS

    Yamina FELOUAH - Responsable des Ressources Humaines Georges Clemenceau

    Arrive depuis le 2 janvier 2017 au sein du GH Henri Mondor, sur le site de Georges Clemenceau en tant que Responsable des Ressources Humaines, cest tout naturellement que je me suis dirige vers des nou-velles fonctions dans une Direction des Ressources Humaines. Cette volution me permet de complter mon parcours et de mettre mon exprience et mes

    comptences au service de lensemble du personnel non mdical et daccompagner les agents hospitaliers tout au long de leur carrire.

    Aprs un parcours universitaire juridique lUniversit de Bourgogne Dijon, jai finalis mon cursus lUniversit

    LyonIII avec un Master2 en Droit et Management des Structures Sanitaires et Sociales. Les missions lies aux res-sources humaines ne me sont pas inconnues. En effet, mon parcours professionnel antrieur ma donn lopportunit dexercer des missions RH. Jai ainsi occup le poste de coor-dinatrice administrative de la recherche clinique au sein des Hpitaux Universitaires Paris Sud pendant 4 ans. Ce poste polyvalent ma permis de toucher divers domaines tels que les finances, les ressources humaines, lconomat, les affaires juridiques et dtre en contact permanent avec les mdecins investigateurs dtudes cliniques ainsi que les diffrents pro-moteurs privs et publics. Jai ensuite continu sur un poste de Responsable des Services Administratifs et Gnraux dans un foyer dpartemental daide sociale lenfance.

    Ayant toujours t attire par des fonctions en ressources humaines et mes missions prcdentes ayant confirm mon attrait pour cette fonction, cest avec plaisir et honneur que je sers pleinement notre institution en tant que Responsable des Ressources Humaines.

    Ayant fait mes tudes Clermont-Ferrand, Enseignante en Lettres, jai pass le concours de directeur dh-pital fin2014.

    lve directeur form lEHESP et ayant ralis mon stage sur le GH Henri Mondor, jai

    t amen durant ma formation rencontrer les acteurs de lensemble du GH et travailler particulirement Joffre-Dupuytren. Cest naturellement et avec enthousiasme que jai accept de reprendre les fonctions de Frdrique Annane comme Directeur des Ressources Humaines de Joffre-Dupuytren et Georges Clemenceau depuis le 1er janvier 2017. Je suis galement en charge de la petite enfance et de la formation continue pour lensemble du GH.

    Iris PASSY - Directrice des Ressources Humaines de Joffre-Dupuytren et Georges Clemenceau

    Aprs avoir suivi la formation de Directeur des Soins lcole des Hautes tudes en Sant Publique en 2016, Vronique SMOLAREK a intgr le 1er janvier 2017 lAssistance Publique Hpitaux de Paris. Elle a rejoint les Hpitaux Universitaires Henri Mondor en tant que Directrice des Soins rfrente du site Henri Mondor. De filire infirmire, son exprience profes-sionnelle sest droule au Centre Hospitalier Sud Francilien dans lEssonne o elle a exerc en tant que cadre de sant,

    cadre suprieur et cadre para-mdical de ple puis adjointe la Direction des Soins. Le dyna-misme des quipes des HUHM et les valeurs professionnelles partages autour du patient ont t dcisifs dans son choix de poste.

    Vronique SMOLAREK - Directrice des Soins rfrente du site Henri Mondor

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    Directrice de Publication : Martine ORIO Rdactrice en Chef : Jolle TEIXIERRdactrice Adjointe : Franoise HERBELIN Photographies : Direction de la communication du GH Henri Mondor