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SOMMAIRESalésiens Don BoscoFleuriot , Tabarrecourriel : [email protected]

Directeur de la publicationRév. Père Ducange SYLVAIN

Directeur DBLNRév. Père Pierre Ernest BAZILE

Comité de RédactionRév. Père Ducange SYLVAIN

Rév. Père Pierre Ernest BAZILE

Rév. Père Lamarck FÉVRIER

Rév. Père Boni FRANÇOIS

Fr. Hubert MÉSIDOR

Renée HÉRAUX

Rév. Père Élan FLORIVAL

Sr. Monique BELLEGARDE, FMA

PhotographieAbbé Josevel CADET

Comité Mixte

CorrecteurRév. Père Jean Loubens ROSEAU

Graphisme et Mise en pageEmmanuel NAAR

4 Mot duRecteur Majeur

6 Ti koze sou lavi nou :Interview avec P. Élan

16 Dans le footballHaïtien St Jean Bosco n'est pas hors-jeu

26 Nouvelles dela Famille

28 Nos défunts

29 Rions un peu

20 Coin de Salésiannité :Ouverture du CEFAS - Interview avec Sr. Monique Bellegarde

22 Propositions pourune vie meilleure

24 Salésiens dansle monde

DOSSIER SPÉCIAL :6èmes Jeux Nationaux Salésiens10

Bien chers amis,

Le 16 août 2014, toute la grande Famille Salésienne, a inauguré l’année de la cé-lébration du Bicentenaire de la naissance de notre Fonda-

teur, Père et Maître de la jeunesse : Don Bosco. Il est celui qui a accueilli dans l'Église ce charisme porteur d’espérance pour les jeunes.

Cette période de célébration qui va du 16 août 2014 au 16 août 2015 est un « temps de grâce et de renou-veau » pour découvrir d’abord Don Bosco et son charisme comme un don aux jeunes et à la Famille Salé-sienne et ensuite pour approfondir ce même charisme, en tant qu’ins-trument d’éducation et d’évangé-lisation dans la société et aussi à l’intérieur de la communion ecclé-siale. Avec Don Bosco, éduquons en évangélisant et évangélisons en éduquant.

Cette année est offerte à nous, membres de la Famille Salésienne, pour rendre grâce au Seigneur et aussi pour lui demander la « grâce d’unité ». Effectivement Don Bosco nous unit au service des jeunes. En faisant la fête, il y a lieu de retrouver la beauté de la vocation salésienne en assumant le zèle évangélique de Don Bosco, sa passion apostolique, sa fidélité à Dieu dans l'Église. Tout cela se traduit dans son amour in-conditionnel pour les jeunes.

Don Bosco Lakay Nou (DBLN) est un instrument de communications qui forme et informe sur la vie sa-lésienne dans notre pays et dans le monde. Il a fait un bon parcours selon les aléas du temps, des évé-nements et des moyens… À travers ce numéro, on fera mémoire de la genèse de cet outil tant important

qui crée le lien entre les divers membres de la Famille Salésienne. De même, à côté des propositions pour une vie meilleure, le reportage sur les derniers Jeux Nationaux Don Bosco célébrés en mai dernier, nous permet de valoriser le jeu comme un moyen qui mène vers l’authenticité des relations, la vraie socialisation et la valorisation de soi pour mieux vivre avec les autres. Avec Don Bosco, la vie est un grand jeu qu’il faut réussir avec le Seigneur.

Chers amis, je vous encourage à faire de cette année une occasion favorable pour mettre les jeunes au centre de notre attention et de nos actions, en leur proposant des moments forts de prière, de célé-brations liturgiques et d’activités particulières qui les éduquent, qui éveillent leur sens de Dieu et les aident à vivre les valeurs citoyennes parce qu’ils sont de bons chrétiens.

Membres de la Famille Salésienne en Haïti, faisons de cette année une vraie fête avec les jeunes, pour les jeunes spécialement les plus défa-vorisés. Bravo pour ce que vous êtes pour eux dans l'Église et la so-ciété au nom du Christ, comme Don Bosco. Bonne Année du Bicentenaire ! ■

Père Ducange Sylvain, sdbSupérieur Provincial

4 | DON BOSCO LAKAY NOU | MAI-AOÛT 2014

Mot du Recteur Majeur

De cette fenêtre que le Bul-letin Salésien me donne chaque mois, je salue mes frères salésiens, tous les membres de notre Famille

répandue dans le monde entier et tous les amis et amies de Don Bosco qui lui sont proches et qui l’aiment dans beau-coup de maisons salésiennes.

Cette fois-ci, l’idée centrale de mon message est la suivante : "le regard salésien". Notre regard sur la vie, le monde, les jeunes avec les yeux de Don Bosco est, et doit toujours être, un re-gard d’espérance, le regard de ceux qui croient dans les germes du bien et du bon qui sont dans le cœur de chaque personne, de chaque jeune, de chaque père et mère.

Pour démontrer avec encore plus de force ce que je veux vous dire, et en clair-obscur, je désire commencer ma

réflexion avec une page d’Internet, co-piée et reproduite à l’infini. Cette page décrit notre temps comme un temps plein de contradictions et de para-doxes.

Voici ce qu’on peut lire :

« Le paradoxe de notre temps est que nous avons des bâtiments toujours plus hauts mais une moralité plus basse, des autoroutes toujours plus larges mais des horizons plus restreints. Nous dépensons davantage mais nous pos-sédons moins ; nous achetons davan-tage mais nous utilisons moins. Nous avons des maisons plus grandes mais des familles plus petites, plus de com-modités mais moins de temps. Nous avons davantage d’instruction mais moins de bon sens, plus de connais-sances mais moins de jugement ; plus d’experts mais encore plus de pro-blèmes ; plus de médicaments mais

moins de bien-être. Nous conduisons trop vite, nous nous mettons trop en colère, nous veillons beaucoup, nous nous levons fatigués, nous regardons trop la TV mais nous prions peu.

Nous multiplions nos propriétés mais nous avons réduit nos valeurs. Nous parlons trop mais nous aimons trop peu et nous haïssons trop souvent. Nous avons appris comment gagner notre vie mais non comment vivre. Nous avons ajouté des années à notre vie mais non pas de la vie à nos an-nées.

Nous sommes allés sur la lune nous en sommes revenus mais nous sommes incapables de traverser la rue pour ren-contrer un nouveau voisin.

Nous avons conquis l’espace extérieur mais non pas l’espace intérieur. Nous avons créé des choses plus grandes

Pour que chaque jour dans le monde renaisse la beauté

MAI-AOÛT 2014 | DON BOSCO LAKAY NOU | 5

mais non pas meilleures. Nous avons purifié l’air mais pollué l’âme. Nous avons dominé l’atome mais non les préjugés. Nous écrivons davantage mais nous apprenons moins.

Nous planifions davantage mais nous réalisons moins. Nous avons appris à nous dépêcher mais non pas à at-tendre. Nous fabriquons des ordina-teurs plus performants pour contenir davantage d’informations, pour repro-duire plus que jamais, mais nous com-muniquons toujours moins.

Ce temps est celui du fast-food et de la digestion lente, un temps de grands hommes mais de petits tempéraments, de riches profits mais de relations pauvres. Ce temps est celui de deux salaires à la maison mais de plus de divorces, de maisons plus belles mais de familles détruites. C’est un temps où il y a beaucoup de choses dans la vitrine et rien dans l’entrepôt. »

Avec des accents semblables, ce texte continue à décrire les paradoxes de notre temps. Je dois bien admettre que certains de ces contrastes sont sûre-ment vrais ; mais ce que je veux souli-gner de façon évidente est que le seul monde que nous ayons sur terre est justement celui-là et non pas le monde imaginaire que nous pouvons seule-ment rêver avec nostalgie.

Notre monde est uniquement celui où nous nous réveillons chaque matin ; et l’attitude la plus courageuse, la plus sérieuse et la plus profonde d’un cœur chrétien et salésien est de regar-der cette réalité avec les yeux pleins d’une véritable espérance pour décou-vrir tous les signes positifs qui y sont cachés et les transformer autant que possible.

Et c’est un vrai commandement pour notre cœur salésien quand il s’agit d’éducation et d’évangélisation des jeunes. Quand il s’agit d’eux, garçons et

filles, l’engagement fondamental est de travailler, avec toute la force de notre foi, pour que prévale sur toute chose la valeur absolue de la personne et de son inviolabilité, valeur supérieure à tous les biens matériels et à toutes les structures.

Et cette forte conviction, dans le lan-gage d’aujourd’hui, mais avec la même passion éducative qui habitait Don Bosco, nous permet de regarder d’une manière critique toutes les situations de notre monde qui sont moralement inadmissibles (la corruption, l’exploi-tation de la personne, la violence, la fraude, les abus) et de décider de choix personnels et communautaires forts face à ces mécanismes impitoyables de manipulation. Il est naturel que, face à toutes ces réalités, nous puis-sions nous sentir tant de fois dépas-sés par une si grande négativité, par cet aspect de l’existence qui nous dégoûte ; et, comme croyants, nous ne pouvons pas permettre que se fragilise notre espérance ! Au contraire, nous devons oser encore plus fortement annoncer que l’heure présente est plus que jamais l’heure de la véritable espé-rance ! Mais nous ne fermons pas pour autant les yeux devant les injustices : nous ouvrons plutôt notre cœur, grâce à notre foi au Dieu de la vie, Lui qui ne passe jamais (ni de mode ni au loin), et nous nous plongeons dans la vie quotidienne en croyant fermement que nous pouvons contribuer à la rendre meilleure.

Tout cela est possible grâce à l’action du Ressuscité et à la présence de l’Es-prit dans notre Histoire, histoire faite de lumières et d’ombres, mais jamais en dehors de Dieu. Le Pape François, au numéro 276 de Evangelii Gaudium, dit explicitement ceci : «Sa résurrection n’est pas un fait relevant du passé ; elle a une force de vie qui a pénétré le monde. Là où tout semble être mort, de partout, les germes de la résurrec-tion réapparaissent. C’est une force

sans égale. Il est vrai que souvent Dieu semble ne pas exister : nous consta-tons que l’injustice, la méchanceté, l’in-différence et la cruauté ne diminuent pas. Pourtant, il est aussi certain que dans l’obscurité commence toujours à germer quelque chose de nouveau qui, tôt ou tard, produira du fruit. Dans un champ aplani commence à apparaître la vie, persévérante et invincible. La persistance de la laideur n’empêchera pas le bien de s’épanouir et de se ré-pandre toujours. Chaque jour, dans le monde renaît la beauté, qui ressuscite transformée par les drames de l’his-toire. »

Et c’est grâce à l’assurance que nous procurent notre Foi, notre adhésion au Seigneur de l’Histoire dans notre his-toire, à travers la contribution de notre engagement et de notre mission d’édu-cateurs et d’évangélisateurs que nous nous sentons intimement solidaires avec ce monde qui est le nôtre et son histoire. Car pour nous, Salésiens, édu-cateurs chrétiens, parents qui croyons en l’éducation, éduquer signifie par-ticiper avec amour à la croissance de chaque personne, dans la construction de son avenir.

Que chacun de nos pas, ici et mainte-nant, soit vraiment marqué de cet en-gagement pour la vie.

Je vous salue tous avec une affection sincère,

Don Ángel Fernández ArtimeRecteur Majeur


lavi nousou

À l’occasion de la sortie de son 30ème numéro, "Don Bosco Lakay Nou", le Bulletin Salé-

sien d’Haïti continue sa mission au sein de la Famille Salésienne et de l’Église d’Haïti. Le fondateur de cet organe de communication est le Révérend Père Élan Florival : un Salé-sien Communicateur, vrai fils de Don Bosco, qui a su diriger et maintenir en vie pendant plusieurs années la revue. Avec plaisir, il nous a livré son témoignage en retraçant les débuts de cet organe de communication dans la Vice-Province Don Philippe Rinaldi ?

1.- DBLN : Don Bosco Lakay Nou a 30 ans et arrive à son 30ème numéro. Une belle coïncidence. Pourriez-vous nous retracer les débuts de cet or-gane de communication dans la Vice-Province Don Philippe Rinaldi ?P. Élan : "Don Bosco Lakay Nou" est venu au monde quand on était encore une délégation au sein de la province salésienne des Antilles. Cette dernière avait son siège en République Domini-caine, et réunissait ces pays caribéens : Cuba, Portorico, Haïti et la République Dominicaine. La différence de langues d’avec ces pays nous a portés à rêver d’un Bulletin Salésien propre à Haïti et qui serait en français. Ce pour mettre le monde salésien international à la portée du monde Haïtien et vice-versa.

"Don Bosco Lakay Nou" a pris naissance à Pétion-Ville sous l’initiative du P. Jean Sylvain Jeannot alias Didi et de votre ser-viteur P. Élan Florival avec l’autorisation et l’acceptation en pressée de P. Louis Nerval Kébreau (Actuellement Arche-

Ti koze


vêque du Cap-Haitien), Délégué pour Haïti auprès de la Province des Antilles.

DBLN s’est lancé de façon assez timide et humble dans le monde des médias en ce qui a trait à la forme et à la présen-tation. Cependant, à chaque moment de la durée, on peut le constater, le Bulle-tin a su opérer de sauts qualitatifs qui s’imposent pour s’adapter aux exigences et critères du monde des médias. Don Bosco lui-même disait : « Dans ces choses, la Communication Sociale, nous devons être à l’avant-garde ». Faute de ressources humaines suffisantes, votre serviteur est resté longtemps à la direc-tion du Bulletin. Mais au fur et à mesure qu’arrivait du renfort, on a fait appel à d’autres confrères. Donc on a eu les PP Pascal Hector, Ducange Sylvain, Fitho Randel et maintenant Fr Hubert Mésidor, licencié en Communication Sociale.

2.- DBLN : Pourquoi a-t-on choisi de nommer le Bulletin « Don Bosco Lakay Nou » et non « Bilten Salezyen »P. Élan : C’est un Bulletin Salésien on ne peut plus puisqu’il porte le nom même de Don Bosco. En le baptisant ainsi, nous voulons souligner d’une part notre déter-mination à être fidèles à Don Bosco, à son charisme, qui nous pousse à édu-quer et évangéliser la jeunesse pauvre et

aban-donnée et à nous retrouver aux côtés des masses populaires. D’autre part, nous voulons mettre l’accent sur la néces-sité d’être fidèles à la réalité spécifique des jeunes et des masses populaires de ce coin de terre dénommé Haïti. Le nom "Don Bosco Lakay Nou" veut traduire exactement ces deux aspects : L’unité et la diversité de la mission salésienne à travers le monde.

3.- DBLN : On dit souvent que nous sommes un peuple « à l’oral » c’est-à-dire que nous avons une culture de l’oralité. Maintenir une revue pendant 30 ans, qu’est-ce que cela vous dit ?P. Élan : Fort heureusement vous avez défini l’expression "à l’oral". Car dans le langage actuel d’Haïti elle pourrait signifier aussi : "Qui dit et ne fait pas" et même "incohérent" et "bluffer". Donc c’est vrai nous sommes un peuple à tradition orale et ceci malgré la quantité de titres apparus in crecendo chaque

année en « Livres en folie ». L’analpha-bétisation aidant, nous n’écrivons pas et pour nous Confrères Salésiens d’Haïti, l’excès de travail et d’engagement, le nombre réduit de confrères, de la fatigue nous empêchent souvent de prendre notre plume pour écrire. Souvent on se retrouve seul pour effectuer la quasi-to-talité du travail : Penser, écrire, rédiger, photographier… traitement et montage… C’est harassant.

4.- DBLN : Pourriez-vous nous faire revivre quelques bonnes rubriques de DBLN ?P. Élan : Dans le temps nous avions :

1- La figure de Don Bosco : À l’instar de tous les Bulletins Salésiens nous

1er numéro de DBLN paru en l'année 1985

Les anciens directeurs de DBLN : P. Jean Sylvain Jeannot (P.Didi), P. Hector Pascal, P. Ducange Sylvain, P. Fito Randel


tenons à faire connaître ce Père, Pasteur, Maître et ami des jeunes et des masses populaires. Envoyé par la Providence, il a incarné sur la terre l’amour et la tendresse de Dieu envers les petits.2- Don Bosco ici et ailleurs : pour nous montrer la pluralité de la mission.3- L’Église d’Haïti.4- L’Église en Haïti et dans le monde.5- Les Vocations.6- Les blagues pour montrer que le Sa-lésien est toujours optimiste et dans l’éducation et dans l’évangélisation malgré les difficultés rencontrées.

5.- DBLN : Pensez-vous que DBLN pourrait constituer un moyen pouvant susciter des vocations à la vie reli-gieuse salésienne?P. Élan : De par son contenu, j’entends par là la figure combien attrayante de Don Bosco, la mission des Salésiens dans le monde actuel à l’égard des jeunes les plus défavorisés et des masses popu-laires, DBLN est à même de nous attirer de nombreuses et solides vocations. Toutefois nous devons ajouter qu’en ce domaine, seul Dieu appelle vraiment, et

c’est à chaque appelé d’y répondre per-sonnellement. C’est déterminant aussi notre témoignage, notre façon de vivre et de porter authentiquement et dans la joie notre vocation personnelle et com-munautaire.

6.- DBLN : Un message auxlecteurs de DBLN ?P. Élan : Il faudrait remercier tout d’abord les nombreux lecteurs qui depuis 30 ans ne cessent de marcher avec DBLN. Et ce n’est pas trop de leur demander d’aider à multiplier les abonnés et ainsi à faire connaître et adopter le Charisme salé-sien qui pousse chacun de nous à voler au secours de la jeunesse en péril et des masses plongées dans toutes sortes de misères.

7.- DBLN : Un message aux jeunes ? P. Élan : En ce monde pluriel et rempli d’ambiguïté, qu’ils cherchent à acquérir le sens du discernement et se rendre capables d’opérer de bons choix de vie qui feront d’eux ces honnêtes citoyens et ces bons chrétiens, constructeurs d’une nouvelle humanité.

Père Élan Florival quand il était directeur de DBLN

Arch

ives

DBLN

Les 9 derniers numéros de DBLN de 2011 à 2013


Du 15 au 18 mai 2014, au “Centre de récréation et de formation Don Bosco de Thorland” en Haïti, a eu lieu la VIème édition des Jeux Nationaux Salésiens, qui a vu la participation de plus de 1.500 jeunes provenant de toutes les communautés salésiennes

(SDB-FMA) d’Haïti.

Dans leur discours d’ouverture, les Supérieurs de la Vice-Pro-vince et la Provinciale des FMA ont encouragé les jeunes à culti-ver la tolérance : « Nous aimerions qu’au cours de ces journées, les valeurs de solidarité, de fairplay et d’esprit d’équipe soient toujours présentes. Rappelez-vous que l’important n’est pas de gagner mais déjà de participer ».

En Haïti, les Jeux nationaux salésiens sont la manifestation sportive la plus importante des Provinces Don Philippe Rinaldi et Notre Dame du Perpétuel Secours. Cette activité est une série de compétitions sportives qui se propose de développer chez les jeunes le sens d’appartenance et l’esprit d’équipe. Le thème retenu pour cet événement est : « Jèn yo ak Jezu, ann kouri, choute, mate balon pou 200 zan nesans Don Bosco-a » « Jeunes, avec Jésus, Courrons, jouons ensemble en vue des 200 ans de la naissance de Don Bosco ». Dans son discours, le Père Withney Jean-Baptiste, délégué de la Pastorale des jeunes des SDB en Haïti a mentionné que « les Jeux Nationaux sont une fête sportive, une fête de rencontre, une fête d’amitié et

une fête d’intégration des jeunes de nos différentes commu-nautés ». Ces Jeux ont pour objectif : « Mieux se connaître pour mieux s’accepter ». Ensuite, il a souligné également la valeur de ces jeux dans le panorama sportif Haïtien.

Voici le discours prononcé par le Supérieur Provincial des Salé-siens, le Révérend Père Ducange Sylvain, en alternance avec la Provinciale des Filles de Marie Auxiliatrice en Haïti, Révérende Sœur Marie Claire Jean.

Révérend Père Ducange Sylvain, Supérieur Provincial des Salésiens de Don Bosco, Révérende Sr Marie Claire, provinciale des Filles de Marie AuxiliatriceChers membres du comité mixte de la pastorale Salésienne des jeunesChers membres de la Commission technique des jeux natio-nauxChers Confrères, Chères Conseillères FMA, chères Consœurs,Distingués membres de la Famille Salésienne,Chers Athlètes et Entraîneurs, chers Jeunes des communau-tés de Port-au-Prince, de Pétion-Ville, de Kenscoff, de la Croix des Bouquets, de Cité Militaire, de Cité Soleil, de Thorland, de Gressier, des Cayes, de Gonaïves, du Cap, de Jacmel, de L’Anse-À-Veau, de Fleuriot, de Hinche, de Ouanaminthe, de Fort-Liberté, de Drouillard, de l’Ave du Chili, de l’Enam…

DOSSIERSPÉCIAL

6èmes Jeux NationauxSalésiens 15-18 mai 2014


Chers Participants, Chers Membres de la presse parlée, écrite et téléviséeMesdames, Messieurs,

Bonsoir ! En une année où la grande Famille Salésienne se pré-pare à célébrer le bicentenaire de la naissance de notre père Fondateur Don Bosco qui a placé la jeunesse au centre du Charisme, c’est avec plaisir que nous vous adressons ce petit mot à l’occasion de l’ouverture des 6èmes Jeux Nationaux Don Bosco qui réunissent tous les acteurs des centres SDB et FMA d’Haïti. Vous êtes nombreux à avoir répondu présents aujourd’hui et je vous en remercie chaleureusement. Nous souhaitons la bienvenue à tous les athlètes et coach des différentes disciplines, aux accompagnateurs : Salésiennes, Salésiens, Jeunes du Mouvement Salésien des Jeunes, aux collaborateurs laïcs… Oui, avec nous, nous apportons les salutations de tous les membres de nos Instituts qui pensent à vous, prient pour vous et vous encouragent, car les activités sportives pré-sentes dans nos œuvres sont d’une grande valeur éducative, sociale et d’une importance préventive. Elle est une nouvelle façon de recréer le milieu oratorien suscité par Don Bosco à Valdocco et Marie Dominique à Mornèse où la cour de ré-création était pour eux le lieu préféré de l’action éducative et pastorale.En faisant une lecture attentive du sport éducatif salésien, permettez qu’au début de ces 6èmes Jeux, nous indiquons quelques constantes et caractéristiques :- Un sport populaire, loin de l’élitisme qui rejoint les jeunes les plus vulnérables de nos milieux.- Un sport humanisant qui augmente le potentiel de croissance des jeunes, qui privilégie avec la promotion du jeu propre le rapport interpersonnel et le respect réciproque, qui favorise la rencontre entre tous.- Un sport préventif qui favorise la création d’un style de vie sain, qui encourage le vécu des valeurs évangéliques dans le quotidien de la vie de chacun.- Un sport avec une dimension ludique qui, sans mépri-ser la compétitivité dans sa juste mesure, se meut avec spor-

tivité dans les situations de succès ou d’échecs, qui accueille et rassemble autour des mêmes objectifs tous les membres de nos groupes, mêmes les moins doués.- Un sport structuré et intégré, envisagé dans le Projet Éducatif et Pastoral par les membres du milieu éducatif des jeunes où tout se réalise dans l’objectif global de la crois-sance intégrale du jeune.

Chers Jeunes, par votre présence, la bonne réalisation des jeux est déjà un message positif, un lieu et moyen privilégié pour vivre notre foi et pour envoyer à tous un message de paix, d’amour, de réconciliation, de justice, d’entente et sur-tout de fraternité, valeurs nécessaires pour la reconstruction de notre pays dont vous êtes l’espoir et même, sans exagérer, l’espoir de son futur.

Nous félicitons tous ceux qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à la préparation de nos sportifs, de nos compé-titeurs. Nous tenons à vous rappeler que les jeux nationaux sont un moment festif, de joie et d’amitié entre les jeunes des différentes Communautés Salésiennes que vous représentez. C’est un moment qui rassemble la diversité humaine en une belle unité.

Je sais que vous avez mis du temps à vous préparer, main-tenant je vous souhaite de la confiance et l’esprit d’équipe. Ayez le souci d’arriver ensemble, ce qui équivaut à chasser la mentalité « d’homme ou de femme-orchestre ».

Qu’au cours de ces journées, les valeurs de solidarité, de fair-play et d’esprit d’équipe soient toujours présentes. Rappelez-vous que l’important n’est pas de gagner, mais de participer.

Confions ces jeux au Seigneur par l’intercession de Notre Dame Auxiliatrice, dont nous commençons la neuvaine au-jourd’hui. Que Celle qui a tout fait pour et avec Don Bosco en faveur des jeunes nous obtienne la grâce du succès. Faisons de ces jeux une grande fête salésienne.

A toutes les équipes, nous souhaitonsBonne chance !Bonne fête du sport !Et à tous Bonne participation !

Sr Marie Claire Jean, Provinciale FMAP. Ducange Sylvain, Supérieur Provincial SDB


1er jour de compétition - 16 mai 2014

Ouverture des Jeux - 15 mai 2014


Cérémonie de clôture - 18 mai 2014

2ème jour de compétition - 17 mai 2014

Palmarès VIe JEUX NATIONAUX DON BOSCO15 – 18 Mai 2014 , Thorland


U-15 GARÇONS

1.- ELIEN DOLLY Cité Soleil 10’’392.- HOSSAN JOCELYN Jacmel 10’’693.- JEAN STANLEY Jacmel 11’’3

U-15 FILLES

1.- DECEMBRE DANYCA Cité Soleil 12’’652.- RATINA SHANA Pétion Ville FMA 12’’573.- ACELAS LEOPOLIDINE Pétion Ville FMA 12’’87

U-17 GARÇONS

1.- PETION RECHECADO Cité Soleil 11’’622.- YVON JEAN CLAUDE Cap FMA 10’’783.- LOUIS DORY Lakay 10’’92

U-17 FILLES

1.- OCEAN EDERLINE Cap FMA 11’’842.- MONDESIR WILLINE Jacmel 12’’653.- FHANOR NAUSELINE Cap FMA 13’’26

U-20 GARÇONS

1.- PURRENCY VENCERT Cité Soleil 10’’572.- CHARLES BENCHY Cité Soleil 10’’713.- RICHADERE RADERE Cayes FMA 11’’05

RELAIS

U-15

CITE SOLEIL

Millien Dolly Torkens, Bissainthe Lork, Luissaint Wideline, Sévère Widemere 1ER OR

CAYES FMA

Clerveau Tonley, Aubin Robenson, Renoit Berlande, Joseph Linda 2ÈME ARGENT

JESUS ENFANT

Frederic Withmane, Baltazar Jean Douglas, Onee Lorisemene, Calixte Mirlineka 3ÈME BRONZE

U-17

CITE SOLEIL

Lafleur Michael, Pétion Richecado, Philistin Adeline, Jean Joseph Cassandre 1ER OR

CAYES FMA

Dalisma Wiliamson, Fayot Caleb, Smith Johane, Moise Milienne 2ÈME ARGENT

« Jèn yo ak Jezi, ann kouri, choute, mate balon, pou desanzan Don Bosko a»


U-15 FILLES

1.- DEROSIER MILANDA Jésus Enfant 3’34’’892.- PIERRE VALIDA Cayes FMA 3’41’’013.- EUSTACHE CHECCA Pétion Ville FMA 3’47’’12

U-15 GARÇONS

1.- ORLOT EDWORD Cap FMA 2’19’’272.- DESPAGNE ETHNY Cayes FMA 2’37’’213.- OLIBRIS JACQUIS Cap SDB 2’37’’47

U-17 FILLES

1.- OCEAN EDERLINE Cap FMA 6’32’’082.- SAINT JUSTE OEPSIE Cap FMA 8’41’’433.- ESTIME PLACIDE Cap FMA 8’53’’62

U-17 GARÇONS

1.- LAFLEUR MICHAEL Cité Soleil 5’31’’552.- BRUNVERT PUTCHON Cap SDB 5’39’’213.- BISSANTHE LOICK Cité Soleil 5’56’’70

U-20 GARÇONS

1.- PIERENCY KENCERT Cité Soleil 8’52’’152.- JEAN LOUIS MACKENSON Lakay 9’01’’563.- PIVERER BERRY Cité Soleil 9’18’’87

CLASSEMENT TABLEAU PANORAMIQUE

MAISON OR ARGENT BRONZE TOTAL

Cité Soleil 5 1 1 7Cap FMA 3 2 2 7Jésus Enfant 2 1 3Cayes FMA 1 3 1 5Jacmel 2 1 3Pétion Ville FMA 1 2 3Cap SDB 1 1 2

FOOT-BALL U-15CHAMPION: CAP SDBVICE-CHAMPION: JACMEL FMAMEILLEUR BUTEUR:Jeferson Clervilus (4 buts)PÉTION-VILLE FMA

FOOT-BALL U-17CHAMPION: PETION-VILLE SDBVICE-CHAMPION: P-AU-P FMAMEILLEUR BUTEUR :St-Hubert Schweteze (2buts)PÉTION-VILLE SDB

FOOT-BALL U-20CHAMPION: FORT-LIBERTE VICE-CHAMPION: CAYES SDBMEILLEUR BUTEUR :Vincent Hervé (3 buts)FORT LIBERTÉ

VOLLEY-BALLCHAMPION: CAP FMA 2VICE-CHAMPION: CAYES SDB 0

BASKET-BALL Champion: Pétion Ville SDB 57Vice-champion: Gonaïves 39

MEILLEUR SCOREUR:Derosier Carlandy Frédéric (Pétion-Ville SDB) 1er MATCH : 14 points2ème MATCH : 10 points3ème MATCH : 28 points (TOTAL : 52 pts)


Dans le football Haïtien Saint Jean Bosco n'est pas hors-jeu

Mainte-nant que la fièvre du Mon-dial de

football 2014 est retombée, il devient possible de réfléchir un peu sur ce que peut bien signifier pour notre

pays ce moment d'exultation collective. L’ampleur de la liesse populaire nous amène à penser que l'événement a dépassé son objet. Aussi fanatique qu’on

puisse être, il n'y avait aucune raison valable de voir autant de gens dans les rues d’Haïti après une victoire du Brésil ou de l’Ar-gentine. Mais un fait est certain, les haïtiens aiment beaucoup ce jeu. Tout de même un certain équilibre doit être envisagé afin de mettre beaucoup plus en évidence nos footballeurs qui évoluent dans les clubs de première et deuxième division en Haïti au lieu de

montrer seulement les championnats d’Espagne, d’Italie, d’Angleterre etc.

Demandez à un Haïtien de vous citer les noms des joueurs de Barcelone ou de Real

Madrid, il n’hésitera pas une seconde à vous les détailler un par un ainsi que leurs classements et palmarès… mais quand vous lui deman-dez quelques noms du Violette, du Racing, de l’Aigle Noir ou de Don Bosco FC… Là il se met à réfléchir…

15 juin 1974 - 15 juin 2014 :40 ans déjàCela fait exactement quarante ans depuis que l’équipe de football haïtienne sous la houlette d’Antoine Tassy (Zoupim), a joué son premier match face à l’Italie dans la phase finale de la Coupe du monde de 1974. Sur la pelouse du stade olympique de Munich, les Grenadiers maillot rouge rayé de noir, culotte noire et bas rouge rayé de noir, abordaient la rencontre face à l’équipe italienne avec un 4-4-2 classique avec dans les buts Henri Francillon; en défense, Pierre Bayonne, Wilner Nazaire (capitaine), Ernst Jean-Joseph, Arsène Auguste; au milieu du terrain, Guy François, Eddy Antoine, Philippe Vorbe et Jean-Claude Désir et, dans la ligne d’attaque: Guy Saint-Vil et Emmanuel Sanon.

Si le 15 juin 1974, les Haïtiens célé-braient ce grand but de Manno Sanon, drôle de coïncidence le 15 juin 2014,

par Fr Hubert Mésidor


c’était les fanatiques de l’Argentine en Haïti qui étaient dans les rues pour célébrer la victoire de leur équipe 1-0 face à la Bosnie lors de la 20ème Coupe du monde au Brésil. Quelle dommage ! 40 ans plus tard, on n’a pas pu faire mieux. Nous nous sommes contentés du but de Manno Sanon et c’est tout. C’est comme pour le 1er janvier 1804, on s’est contenté de devenir libres et c’est tout. En Haïti, le sport est trop politisé et la politique ressemble trop au p’tit jeu de « Ti pas kout » comme le foot-ball.

Qu'est ce qui empêche aux Haïtiens de constituer une bonne équipe et d'investir 10 années d'entraînement avec un entraîneur de poids, ainsi Haïti serait à la hauteur pour participer aux prochaines coupes du Monde (2022 ou 2026) ; je ne parle même pas de 2018, car il est déjà trop tard. Il suffit d'identifier les joueurs doués avec des potentiels - je suis certain qu'ils

existent, comme des

Emmanuel Sanon, des Philippe Vorbe, des Henry Francillon etc… On devrait pouvoir les identifier et investir au maximum pour former une excellente équipe. On n'est pas né champion, on le devient tout simplement. De même on n’est pas né footballeur, on le devient. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

Les Salésienset le Foot-ballA Turin, au 19e siècle, Don Bosco, le Fondateur de la Congrégation Salé-sienne, adopta les jeux de ballon en tant que sport


adapté à l’éducation des jeunes. Quand le football se répan-dit, les Salésiens introduisirent ce sport dans leurs Oratoires. Surtout dans les pays d’Afrique et d’Amérique Latine, le foot-ball est devenu le premier pas des enfants de la rue pour sortir de leur situation et recevoir une formation adéquate et ainsi acquérir de nouvelles perspectives d’avenir.

Le Révérend Père Jacques Diebels,le Salésien sportifJacques Diebels naquit en 1919 dans une petite localité de la Hollande. Ordonné prêtre Salésien en 1942, il est envoyé en Haïti en 1951 où il se dédia à l’évangélisation et à l’éduca-tion des jeunes pauvres et abandonnés. Dans un pays où la situation devient chaque jour plus difficile, le Révérend Père Jacques Diebels a fondé il y a de cela 54 ans le club spor-tif Don Bosco, dont le but est d’utiliser le sport comme outil Père Jacques Diebels

École de football des Salésiens à Fort-Liberté


pour intégrer les jeunes dans la vie sociale et les éduquer. En 1974, Emmanuel Sanon, un jeune de l’oratoire Don Bosco avec Père Diebels a marqué ce but inoubliable sur Dino Zoff. Actuellement, le Don Bosco Foot-Ball Club fait partie mainte-nant des meilleurs clubs d’Haïti et comprend des joueurs de renommée internationale comme Péguéro Jean Phillipe. On retrouve le Père Jacques Diebels notamment comme : - Trésorier du club sportif Aigle Noir (1959-1960)- Fondateur en 1960 du Don Bosco Sportif Club- Conseiller de la Fédération Haïtienne de Football en 1974

Son passage dans le monde sportif haïtien laisse le souvenir d’un homme doué d’une vitalité exceptionnelle, d’un courage extraordinaire, d’une intelligence redoutable, d’une généro-sité considérable et d’une force de caractère remarquable. Il est mort le 19 mai 1997 à Doctihem, Hollande. Il a été inhumé le 23 mai 1997 à Leusden, Hollande.

Deux écoles de footballDepuis 2010, deux écoles de foot-ball bien structurées ont vu le jour chez les Salésiens en Haïti : il s’agit de l’école de football de Fort-Liberté et celle des Cayes… Ainsi, par le foot-ball, les Salésiens de Don Bosco veulent offrir un avenir meil-leur aux enfants d’Haïti. Le but de ces écoles c’est d’intégrer et de former les enfants et les jeunes afin qu’ils puissent ac-céder à l’éducation, à travers le sport. Don Bosco disait le jeu développe le potentiel humain et spirituel de chaque enfant : Respect des valeurs, Dépassement de soi etc." ■

École de football des Salésiens aux Cayes (Bergeaud)

1.- Sr Monique, vous êtes responsable du Centre d’Expo-sition de la Famille Salésienne en Haïti (CEFAS), pouvez-vous le présenter brièvement aux lecteurs de DBLN ?Sr Monique : Le Centre d’Exposition de la Famille Salésienne est un espace destiné à nous donner une vision sur les origines de cette Famille née en Italie avec la Fondation de la Congréga-tion des Salésiens de Don Bosco en 1859 par Saint Jean Bosco, de celle des Filles de Marie Auxiliatrice en 1872 par Saint Jean Bosco et Marie Dominique Mazzarello et de l’Association des Salésiens Coopérateurs en 1876. Il nous donne aussi la possi-bilité de voir le contexte et les raisons qui ont conduit respecti-

vement les Filles de Marie Auxiliatrice et les Salésiens de Don Bosco en Haïti en 1935 et 1936.

À travers une première exposition, nous avons présenté le thème « Développement et Épanouissement du Charisme de Don Bosco et de Marie Dominique Mazzarello en Haïti ».

Nous avons pu parler de la naissance et de la famille de Don Bosco, de sa vie consacrée à Dieu, de la fondation des trois premières branches de la Famille Salésienne pour mieux vivre sa consécration à Dieu au service des jeunes.

En deuxième lieu, nous avons présenté une synthèse de la vie de Marie Dominique Mazzarello qui a collaboré avec Don Bosco dans la fondation de la Congrégation des Filles de Marie Auxi-liatrice.

En dernier lieu, nous avons exposé l’arrivée des premières Filles de Marie Auxiliatrice et des premiers Salésiens en Haïti et le développement de leurs œuvres jusqu’à aujourd’hui.

2.- Pourquoi un Musée Salésien en Haïti ?Sr Monique : L’année 2015 va marquer les 200 ans de la nais-sance de notre Fondateur Saint Jean Bosco et les 80 ans de l’arrivée du Charisme salésien en Haïti à travers l’arrivée des Filles de Marie Auxiliatrice et des Salésiens en Haïti. Pour mar-


Le 24 mai 2014, la Famille Salésienne d’Haïti a inau-guré le Centre d’Exposition de la Famille Salésienne en Haïti (CEFAS) dans le but de marquer les 200

ans de la naissance de Saint Jean Bosco (1815-2015) et les 80 ans de l’arrivée du Charisme salésien en Haïti (1935-2015). DBLN a rencontré pour vous la responsable du Premier Musée Salésien Haïtien, la Révérende Sœur Monique Bellegarde.

Vue intérieure du musée

Coin de Salésiannité :Centre d'Exposition de laFamille Salésienne (CEFAS)

quer ces événements et dans une perspective de durabilité, de promotion, de sauvegarde et de valorisation des œuvres de la Famille Salésienne, nous avons senti l’importance de travailler en vue d’instaurer un Musée Salésien en Haïti. Ceci pour assurer également à la génération présente et à venir une connaissance qui respecte la vérité sur l’histoire et la réalité de la Famille Salésienne en Haïti. 3.- Brièvement décrivez-nous quelques objets de valeur historique qui se trouvent exposés dans ce musée.Sr Monique : Dans le musée nous trouvons une statue de Marie Auxiliatrice qui a accompagné les Filles de Marie Auxiliatrice lors de leur premier voyage missionnaire vers Haïti en 1935, des ca-nevas des premières élèves des Sœurs Salésiennes datées de 1938, une grande fresque du Président Sténio Vincent appar-tenant aux Salésiens de Don Bosco, des photos des premières Filles de Marie Auxiliatrice et des premiers Salésiens de Don Bosco en Haïti, des objets, ayant appartenu au Président Sténio Vincent, donnés en cadeau aux Filles de Marie Auxiliatrice, un autel, un ambon, un tabernacle de l’ancienne grande chapelle des élèves de l'École Marie Auxiliatrice, des plaques de recon-naissance offertes à plusieurs Filles de Marie Auxiliatrice, des diplômes d’anciennes Élèves des Filles de Marie Auxiliatrice etc.

4.- Pensez-vous que ce musée est une fenêtre à travers laquelle la Famille Salésienne peut percevoir l’œuvre salésienne en Haïti ?Sr Monique : Certainement, c’est justement dans cette optique qu’on a donné un premier pas, afin d’arriver au fur et à mesure à mettre sur pied le musée. Nous souhaitons que la collabo-ration de tous les membres de la Famille Salésienne en Haïti permette d’atteindre cet objectif.

5.- Un message à la Famille Salésienne en HaïtiSr Monique : L’initiative de présenter une exposition temporaire sur le Charisme salésien en Haïti n’a été qu’un premier pas pour sensibiliser les autorités religieuses et civiles, les membres de la Famille Salésienne, les bienfaiteurs, les amis sur le vécu du Charisme salésien en Haïti. Mon message est donc une invita-tion à collaborer avec nous afin de pouvoir constituer une collec-tion cohérente à notre histoire salésienne en Haïti pour aboutir à ce projet ambitieux et majestueux du futur musée de la Fa-mille Salésienne. Nous pourrons ainsi transmettre aux généra-tions présentes et futures le vécu du charisme salésien en Haïti hier et aujourd’hui afin que les générations futures puissent l’embellir et l’enrichir davantage.


Mme Walker : Bienfaitrice des Salésiens et des FMA d'Haïti. Donatrice de la maison des Salésiens à Pétion Ville et des FMA à Jacquet.


Lettre à Martine (Deuxième partie)

Chère Martine,

Tes récents déboires te portent à croire en la nécessité d’un radical changement d’orientation de vie tant sur le plan pro-fessionnel que familial et privé. Tu penses avoir jusqu’ici fait de mauvais choix. Et tu sollicites mon avis à ce sujet.

Martine, choisir est un acte qui revêt une telle importance qu’il exige de nous « le bénéfice d’une bonne partie de notre temps et une grande capacité de réflexion » quant à nos aptitudes, nos préférences et nos intérêts.

Récemment, j’ai eu la chance de participer à un panel pour des jeunes en quête d’orientation professionnelle... En guise d’avis, je soumets à ton appréciation et à ton jugement le contenu de mon intervention…

Le hasard qui fait bien les choses certaines fois, m’a mis sous les yeux cette semaine une revue dans laquelle l’auteur relate un dialogue tiré d’un ouvrage que j’avais dégusté dans mon

enfance « : Alice au Pays des Merveilles. » Alice, une petite fille de huit ou neuf ans à peine voit passer un superbe lapin blanc. Elle se met à le suivre jusqu'à son terrier, y pénètre après lui et continue sa course jusqu'à aboutir dans un monde merveilleux d’animaux de toutes sortes et qui font des choses extraordi-naires : les homards dansent… Les chiens fument… Les bœufs sautent… Les chats parlent… etc… etc… Émerveillée, Alice est tentée d’aller plus loin… Elle s’adresse alors au chat qui parle :- Quel chemin prendre dit-elle ? - Cela dépend de l’endroit où vous voulez aller.- Peu m’importe réplique Alice.- Dans ce cas, le chemin que vous allez prendre n’a pas d’impor-tance lui dit le chat.

La grande difficulté à laquelle Alice est confrontée, vous le com-prenez bien, chers jeunes, vient du fait qu’elle souhaite s’enga-ger dans un quelconque chemin sans savoir exactement où elle veut aller.

Cette difficulté n’est- elle pas celle à laquelle vous faites régu-lièrement face ? Lorsque vous oubliez combien il est indispen-sable pour chacun de vous de savoir où vous voulez aller avant de prendre la route.

Propositionspour une vie meilleure

par Renée Héraux


Un petit éclairage :Supposons qu’il y ait dans cette assemblée un couple d’amis. Malgré toutes leurs affinités, malgré tout ce qu’ils ont en commun, ils sont loin, très loin d’être identiques et beaucoup de choses les distinguent. Par exemple, c'est l’été. Leurs pro-jets de vacance diffèrent énormément. L’un choisit d’aller à Kenskoff, l’autre opte pour le Cap Haïtien. Les chemins qui y mènent sont opposés. Celui qui veut se rendre à Kenskoff devra prendre la route qui passe par Pétion Ville, Laboule, Fermathe pour y aboutir tandis que celui qui veut aller au Cap devra emprunter la Nationale Numéro 1.

Par ailleurs, pour chacun d’entre eux, la clarification des rai-sons motivant leur choix a été faite. Le premier, plutôt af-fectueux, naturiste et un tantinet poète choisit de se rendre à Kenskoff pour visiter des grands parents qui y vivent et aussi jouir de la température, des légumes et des fruits de la région… Et puis, il y a le brouillard, les causeries avec les paysans, tout est pour lui source d’inspiration.

Le second est un passionné d’histoire et de fêtes cham-pêtres. La perspective de visiter la Citadelle et le palais Sans Souci et celle de danser aux rythmes de Septentrional et de Tropicana lui mettent le vent en poupe… Ainsi donc malgré la sincère amitié qui les unit ils vont emprunter deux voies diffé-rentes pour leurs vacances parce que leurs motivations sont différentes. Cependant, pour avoir tenu compte de leurs goûts personnels, ils reviendront enrichis et heureux de se partager leurs expériences.

C’est donc déjà assez clair pour vous chers amis. Tout, mais absolument tout dans la vie, est une simple question de choix… Mais les choix doivent avoir des motivations…

Qu’est ce que vous voulez être demain ? Qu’est ce que vous aimeriez devenir ? Pour y répondre il est indispensable de bien vous connaître… Avez-vous une idée très précise de vos aptitudes ? Savez-vous ce qui vous intéresse réellement ? Êtes-vous plus à l’aise dans un rôle de chef d’équipe que dans celui d’un simple bon équipier ? Appréciez-vous la col-laboration ? Préférez-vous faire cavalier seul ? Croyez-vous en la nécessite d’aller vers les autres plutôt que d’attendre qu’ils viennent vers vous ?

Par ailleurs, il faut aussi établir une différence entre CHOIX ET ASPIRATION.

Vous optez par exemple pour la médecine moins par amour de la profession que pour perpétuer une tradition familiale qui a favorisé non seulement une bonne renommée mais surtout une bonne assise financière. Ou encore, parce que vous avez de bons amis qui vont en agronomie vous décidez d’y aller aussi : simple question d’être avec eux… Dans l’un

et l’autre cas, vous faites des CHOIX sans tenir compte de vos aspirations personnelles…

Autre chose, si passionnés de l'éducation ou de la danse vous y foncez tête baissée, malgré les tentatives des uns et des autres de vous décourager prétextant que généralement les éducateurs et les danseurs meurent gueux. Si chimé-riques que ces deux branches puissent paraître aux autres, vous vous y accrochez de toutes vos forces, de toute votre âme, ici alors il est question d’ASPIRATION…

Chère Martine,J’arrête ici ce qui avait fait l’essentiel de mon intervention dont je pense que tu peux tirer profit. Je nourris l’espoir qu’il fera jaillir une petite lueur pour éclairer ta nouvelle route. Mais tu évoques un changement à deux autres niveaux éga-lement.

Pour ce qui a trait au niveau familial, ce n’est pas vraiment la mer à boire. En réalité, tes parents n’ont pas changé. Si changement, il y a eu, il est parti uniquement de toi… C’est ton obstination à faire fi des principes éducatifs qu’ils t’ont si patiemment inculqués qui les attriste... Tu leur trouves des yeux inquisiteurs quand ta conscience n’est pas tranquille et tu évites leur regard quand le tien manque de tendresse et de pureté… Tu leur as fermé ton cœur et tes bras et tu crois les leurs également fermés. ERREUR ! ERREUR GROSSIÈRE Martine ! Le cœur et les bras des parents sont toujours prêts à accueillir… Leurs épaules toujours disponibles pour les têtes endolories de leur progéniture… Ravive tes souvenirs. Relis la parabole de l’enfant prodigue et tu verras des pro-diges.

Quant à ta vie privée, c’est à toi et à toi seule qu’il revient d’en saisir le gouvernail et de le maintenir dans la nouvelle et bonne direction… Ce n’est pas au-dessus de tes forces…Nul ne peut le faire à ta place… Réapprends à gérer tes relations et surtout à les différencier. Leur nature est extrê-mement variable. Il y a les relations familiales, les relations spirituelles, les relations amoureuses. Dans chacune des catégories, elles exigent obligatoirement le respect de l’autre et le respect de soi ; la fidélité à l’autre et la fidélité à soi.

Et maintenant, fonce Martine ! Maintiens ton regard ferme-ment fixé sur la nouvelle personne que tu souhaites devenir pour ton bonheur personnel et celui de tes parents et de tes amis. ■ AffectueusementManmie Héraux

Salésiens

Santa Tecla, El Salvador - Mai 2014 | Le 11 mai dans le collège "Sainte Cécile" de Santa Tecla, 700 jeunes du Mou-vement Salésien des Jeunes ont pris part à la Pâque des jeunes 2014, sur le thème:"Je crois, Seigneur, mais aug-mente ma foi".

Cracovie, Pologne - Juin 2014 | Les 20-22 Juin, dans la maison d’études de théologie de Cracovie, s’est déroulé le Congrès provincial des Salésiens Coopérateurs de la Pro-vince de Cracovie (PLS). Les buts du congrès ont été l’élec-tion du nouveau Conseil et l’approfondissement de la spiri-tualité salésienne.

Istanbul, Turquie - Juillet 2014 | Du mois de juillet est partie, à Istanbul, l’Eté/jeunes 2014, avec la participation de 170 jeunes, réfugiés d'Irak, coordonnées par don George Wadia.

Rome, Italie – Janvier 2014 | Le 24 juin, nati-vité de St Jean Baptiste, la Congrégation Salé-sienne a célébré la fête du Recteur Majeur ; c’était la première fois qu’on fêtait Don Ángel Fernández Artime en tant que Recteur Majeur.

dans le monde

Chingola, – Juillet 2014 | Les jeunes qui fréquen-tent les œuvres salésiennes de la Vice-province ‘Zambie-Malawi-Zimbabwe-Namibie’ et les œuvres des Filles de Marie Auxiliatrice (FMA) de la Zambie ont célébré le 9 juillet dernier le Congrès annuel du Mouvement Salésien des Jeunes (MSJ). Au ren-dez-vous se sont retrouvés, à Chingola, quelques 210 jeunes appartenant aux écoles, centres de formation, oratoires et centres des jeunes des deux congrégations.

Inde - Février 2014 | Les Salésiens de la Province de Bangalore (INK), dans l'État du Karnataka, Inde du Sud, ont mené une énergique campagne de sen-sibilisation de la société au problème du travail des mineurs, avec des rencontres publiques et des manifestations en di-vers villes et villages.

Mornèse, Italie – 3 août 2014 | La Mère Géné-rale des Filles de Marie Auxiliatrice (FMA), Mère Yvonne Reungoat, a rencontré, à La Valponasca (Mornèse), les quelque 470 jeunes participants au Campobosco 2014 organisé par la Pastorale Salésienne des Jeunes d’Espagne et du Portugal.

1er avril 1934 – 1er avril 2014 | Au début de sa 7ème Année Académique, la «Assam Don Bosco University » [ADBU] a lancé un nouveau Master, après la licence, en Communication de Masses, intitulé « Médias et Technologies Convergentes ». Le Master a été présenté le 31 juillet dernier et le premier groupe d’étudiants com-prend 8 hommes et 4 femmes.

Équateur - Août 2014 | L’Université Polytechnique Salésienne fête le 20e anni-versaire de sa fondation. Elle a été érigée en 1994, grâce à la clairvoyance de Salésiens comme les PP. Carlos Crespi, Guillermo Mensi, Mario Rizzini et Luciano Bellini, qui ont désiré concrétiser l’héritage de Don Bosco en inté-grant le Système Préventif dans l’éducation des jeunes de l’Équateur. Pour célébrer cet anniversaire, depuis le mois de juillet, à Quito, Guayaquil et Cuenca, différentes manifesta-tions ont été organisées.Aujourd’hui, l’Université Polytechnique Salé-sienne compte neuf sections : Sciences Exactes, Sciences Biologiques, Sciences So-ciales et Comportements Humains, Éducation, Sciences et Technologies, Sciences et Agri-culture, Lettres, Administration et Économie, Sciences Religieuses.


« La joie de mon cœur c’est Dieu pour toujours » (Ph 4, 4)Ce lundi 4 août 2014, les Filles de Marie Auxiliatrice d’Haïti ont célébré la première profession de 6 nouvelles profès : il s’agit des sœurs Rose-Andrée, Angeline, Jennifer, Micheline, Miriane et Michel-Ange. Les Nouvelles profès comptent sur vos prières.

Nouvelles de la Famille

Première Profession chez les FMA

Vœux perpétuels, Noce d’Argentet de Diamant chez les FMA

1Ordination diaconale de Wilkenson, Rodney et Pascal

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"Sur ton ordre Seigneur, je jetterai le filet" (Lc 5, 5)Le lendemain, mardi 5 août 2014, c’était les Vœux Perpétuels des Sœurs Marie Nelda et Gracitane et les Noces d’argent de Sœur Aline Nicolas. Cette cé-rémonie a eu lieu chez les FMA à Jacquet. C’est Son Excellence Mgr Quesnel Alphonse, Évêque auxiliaire de Port-au-Prince qui a présidé l’Eucharistie du jour. Au cours de cette cérémonie les Filles de Marie Auxi-liatrice en Haïti ont rendu un vibrant hommage à la Révérende Sœur Filomena Pesoli pour ses 60 ans de Vie religieuse dont 50 ans en Haïti.

4Première professionreligieuse au Mexique

Le 16 août, la Province ‘Notre Dame de Guadalupe’ au Mexique a célébré la Première Profession Religieuse de 7 novices dont 2 Haïtiens : Carl-Enrico Charles et Emer-son Joseph. C’est le Provincial de MEM, don Gabino Hernández Paleta qui a présidé l’événement. Pendant la cérémonie, ont renouvelé leur propre profession reli-gieuse les Confrères salésiens présents comme signe de fidélité au début du Bicentenaire de la naissance de Don Bosco.

Wilkenson Moise, Rodney Barlathier et Anthony Pascal ont été ordonnés Diacres respective-ment le samedi 14 et 21 juin 2014. Ces célé-brations ont eu lieu respectivement en la Basi-lique de Marie Auxiliatrice de Valdocco (Turin) et dans la Basilique Sacré Cœur (Rome).

Avec beaucoup d’affection, les Bureaux de la Vice-Province et de la Fondation Rinaldi s’étaient réunis le jeudi 24 juillet pour dire un MERCI bien mérité au Père Orlando Gonzalez qui a achevé sa mission en Haïti. Ce grand missionnaire espagnol est arrivé en Haïti en avril 2010, 3 mois après le tremblement de terre.

Du 6 au 28 juillet 2014, un groupe Belges de l’ASBL Farnières-Haiti (Pou timoun yo) ont visité Haïti. Ils ont été à Thorland (Sud d’Haïti) pour participes aux acti-vités de vacances avec les enfants et les jeunes du quartier.

Le 16 août 2014, la Famille Salésienne d’Haïti a organisé à Gressier le lancement des festivités pour le Bicentenaire de naissance de Don Bosco le 16 août 2015. Toutes les branches de la Famille Salésienne d’Haïti ont répondu.

Merci Père Orlando

Visites de 13 jeunes Belges à Thorland

Lancement de l'année du bicentenaire

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6La Communauté Éducative de l’EHMA a eu la joie le 13 juillet dernier de mettre sur le marché de l’hôtel-lerie 62 jeunes. C’est à l’auditorium des Sœurs à Pétion-Ville qu’a eu lieu la belle cérémonie de gra-duation. Parents, Sœurs de plusieurs communautés, hôteliers, entrepreneurs, autorité, étaient au rendez-vous pour célébrer cet grand événement : la sortie de la première promotion de l’EHMA, dénommée « Pro-motion Constellation » et dont environ une quinzaine a déjà trouvé un premier boulot.

Première Promotion de l’EHMA

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Nos défunts

Donne-leur Seigneur, le repos éternel et fais briller sur eux la lumière sans fin.

M. Max JASMIN | 14 Novembre 1924 - 23 Juin 2014Ancien professeur d’ébénisterie au Cap et à l’ENAMM. Jasmin a résidé au Cap-Haitien, Port-au-Prince, et finalement à Miami où il s’est vite adapté à la réalité des États-Unis. Orphelin à un très jeune âge, mais admiré par sa tante, Madame Numa Mompoint qui lui a servi de maman, il a vite réalisé qu’il devrait s’appliquer à l’école pour s’occuper de ses sœurs et frères. Après ses études primaires à la Grande Rivière du Nord, il a continué ses études professionnelles et techniques à l'École Nationale des Arts et Métiers dirigée par les Salésiens de Don Bosco à Port-au-Prince. Il rentra au Cap-Haïtien, à 20 ans, pour ouvrir son atelier et enseigner à la Fondation Vincent, où a commencé son attachement aux Salésiens. Il a appris l’art du bois d’un professeur italien, Adriano Massa qui lui a aussi enseigné le sens de l’ouvrage bien fait et la discipline. En 1968, sur demande du Père Jacques Mésidor, il rentra à Port-au-Prince pour prendre les rennes de l’atelier d’ébénisterie de l'École Nationale des Arts et Métiers qui devint vite une référence. Son enseigne-ment s’est étendu, pendant quelques années, au Collège Bird.

Jusqu'à ses 88 ans, il s’adonnait à toutes ses activités et gardait une étonnante lucidité. Il continuait, autant qu’il pouvait, à supporter ses petits enfants, ses petits neveux et nièces dans leurs études. Il prenait plaisir à partager tout ce qu’il avait. Paix à son âme !

P. Augustin VRECKODieu Père, nous confions à votre prière fraternelle le père Augustin Vrecko qui nous a laissé le lundi 10 mars 2014 à l’hôpital Lambert-Santé à Pétion-Ville, après une maladie supportée courageusement. Père Augustin Vrecko est né le 12 juillet 1934 en Slovaquie. Il est arrivé en Haïti en 1975 afin d’aider les destinataires à mener une vie digne. Paix à son âme !


C'est l'histoire d'un paysan avec sa vache, qui fait du stop au bord d'une nationale. Un homme s'arrête et le paysan monte dans la voiture. Le conducteur lui demande : - Et votre vache ? - Ne vous inquiétez pas, on va l'accrocher derrière ; elle a l'habitude de suivre. Et ils partent. A 40

km/h, la vache suit. Le conducteur accélère alors un peu a 60 km/h. La vache suit. A 80 km/h , la vache suit tou-jours sans problème apparent. Le conducteur commence à s'énerver, et accélère encore. Le petit jeu se poursuit jusqu'aux limites de sa voiture. À 160 km/h , le conducteur regarde dans son rétroviseur puis, triomphant, s'adresse au paysan : - Elle est fatiguée, votre vache ; elle tire la langue ;- De quel côté ?- Euh ? A gauche.- Alors, c'est qu'elle veut doubler...

Rions un peu


La Communauté de Pétion-Ville vient de publier une nouvelle édi-tion du livre de chants « Chan-

tons le Seigneur ». Les prix sont à 500 gdes (Couverture dure) et 460 gdes (Couverture simple)

Être Salésien c’est…

Le Salésien pourmoi est un Prophète de la Fraternité

Bien… euh !... Je crois qu’ils ont tout dit…

Le Salésien pourmoi est un Serviteurdes jeunes

Le Salésien pourmoi est un Mystique dans l'esprit

Ouanaminthe : FMAFort-Liberté : DBTEC - SDBCap-Haïtien : Fondation VincentPort-au-Prince : ENAM, THORLAND, FLEURIOTCayes : CEDAM (Bergeaud) - FMAJacmel : FMAGonaïves : SDB

Si vous souhaitez une rencontre.Si vous désirez un accompagnementpour votre discernement vocationnel.Si vous avez juste besoin d'être écouté.Contactez la maisonsalésienne la plus proche.

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