sommaire - festival des nuits de l'enclave · « je t’aime / tu m’aimes / on se déteste /...

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SOMMAIRE

La Démarche

Le Texte

à Propos

L’Univers Scénique

Historique de la création

Distribution

Fiche technique

Conditions financières

Roman-Photos

Revue de presse

La Compagnie

Contacts

P.3

P.3

P.4

P.5

P.6

P.6

P.7

P.7

P.8-12

P.13-16

P.17

P.17

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LA DéMARCHE

Nous éprouvions depuis quelques temps l’envie de créer une forme alternative de présentation théâtrale. Une forme à la croisée des chemins entre installation et performance ; un spectacle qui, dans sa forme, pourrait être présenté dans n’importe quel lieu : salles de théâtre, oui, mais aussi places de villages, salles des fêtes, bistrots, jardins privés.Nous éprouvions le désir d’aller à la rencontre des publics, dans une proximité immédiate.Nous sommes convaincus qu’il faut trouver les moyens de réchauffer un public que le simple mot « théâtre » rend frileux ; convaincus que c’est en apportant la représentation au cœur des échanges sociaux, que le spectateur se réappropriera l’acte théâtral. Alors, nous l’invitons à partager un moment de vie, autour d’un verre, d’un grignotage et, avec la même simplicité... d’un spectacle.Avec le texte de Jim Cartwright, nous avons trouvé le matériau idéal pour concrétiser cette envie.

Le Texte

Un soir, un pub, dans le nord de l’Angleterre. Zoom sur des fragments de vies... Deux nous offre un panel joyeusement hétéroclite d’êtres abîmés par la vie, qui s’accrochent à leur Guinness ou à leur pas de danse. Un éventail éventé de couples désaccordés, ravageurs, mal-assortis. Avec son humour noir, ses situations tour à tour absurdes et cruelles, et avec toute l’humanité qui, malgré tout, émane de chacun de ses personnages, Deux nous offre l’occasion de vivre une belle catharsis de Bistrot.

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à Propos

Un Rade.Entendez un bistrot, un café, un pub, un zinc, un caboulot.Des boissons. Des clients. Des patrons. Deux.Lui, Elle. Un couple. Pour le meilleur et pour le pire. « Je t’aime / tu m’aimes / on se déteste / on se retrouve.»« On ne peut pas faire l’un sans l’autre, même si c’est bizarre, même si c’est zarbi.»Deux. Le patron, la patronne. Leur couple a naguère traversé un moment très difficile. Vaguement survécu au drame. Pour exorciser leurs démons, ils vont ici jouer à endosser les rôles de certains de leurs clients. Des couples eux aussi : qui se jouent la scène du dominant – dominé ; du « je suis ton frère jumeau- ta sœur jumelle » ; de poupée Barbie et Ken lover ; quand ce n’est pas « je suis vieux, tu n’es plus là ma belle, mais mes heures sont pleines de toi.»Le patron et la patronne, donc, se mettent en scène, se glissent tour à tour dans la peau de clients qui ont défilé sous leurs yeux. Et l’on y croit, dur comme fer, comme les enfants jouent à la dînette, comme dans les rêves on rumine ses blessures, ses désirs, ses plaisirs, en sentant vraiment des parfums absents.Et l’on embarque pour une traversée d’une « inquiétante étrangeté », à la fois burlesque et fantaisiste.

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L’Univers Scénique

Au plateau, rêve et réalité se mêlent. Le réel se déforme, tantôt subrepticement, tantôt ostensiblement : un élément de décor, un détail de costume, un accessoire qui ne répond pas à sa fonction, et voilà que se créent une distance, un décalage. Et les 3 fantasmes du spectateur ont vite fait de se glisser dans la brèche. Le comptoir de bar existe bien, mais il n’est pas tout à fait droit, pas tout à fait « vrai »... Le Patron et la Patronne piochent ici et là dans leur pub des objets qui leur serviront à jouer à « on dirait que c’est ». Le bocal à poisson rouge devient alors pinte de Guiness ; le panier de torchons propres, un hamburger croustillant... Deux amoureux commandent des verres de moelleux. Et la patronne leur apporte une paire de ciseaux ouverte plantée dans la chair d’une orange... Cherchez l’erreur... ou le présage !L’écriture de Jim Cartwright pouvait nous conduire à une lecture réaliste et quotidienne de la pièce : nous avons fait le choix contraire. Nous sommes partis du principe que la Patron et la Patronne sont les « Maîtres du jeu » de cette soirée au bar. Ils sont le fil conducteur de la pièce, les seuls dont nous pressentons petit-à-petit la terrible histoire. Les autres personnages, qui surgissent puis disparaissent, sont des fantômes tout droit sortis de la mémoire des deux « tauliers » : ils ont connus ces clients, les ont observés et s’en souviennent.Puisque le patron et la patronne sont les metteurs en scène des fictions successives, les deux acteurs commandent tout du plateau: Ils changent les ambiances lumineuses, déplacent les éléments de décor, lancent les pistes musicales. De même les changements de costumes sont assumés et se font à vue. Le spectateur est alors surpris de réaliser que ce qu’il prenait pour une cabine de changement rapide est en fait la robe majestueuse de Mme Iger, que ce tonneau oublié dans un coin du bistrot est en réalité le caddie de la Vieille Femme, ou bien encore que le chapeau de paille suspendu à un porte manteau n’est autre qu’un abat-jour dans la séquence suivante.

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Historique de la création

Janvier-Mai 2015 Premières au Val des Rois (Valréas), au Lycée Ferdinand Revoul (Valréas) et au Home Théâtre (Taulignan).

Mai 2015Premières au Domaine du val des Rois, au Lycée Ferdinand Revoul et au Home-Théâtre à Taulignan (Drôme), en partenariat avec le festival Les Nuits de l’Enclave

DISTRIBUTION

Texte Jim CartwrightMise en scène Fabienne MargaritaAvec Lorenzo Jauneau et Aude Sabin`Costumes Clara OgnibeneScénographie Marc Jeannel

Visuel ciseaux amoureux Gilbert LegrandRéalisation du dossier de présentation Luz Pittaluga

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Fiche Technique

Etant donnée notre volonté de pouvoir jouer ce spectacle partout, et pour les raisons dramaturgiques données plus haut, nous avons conçu le spectacle de manière à ce que les comédiens soient autonomes dans la manipulation des effets lumières et sons.

Nos seuls besoins sont de pouvoir : -accéder à un raccordement électrique classique (prise 16A) -avoir un espace de jeu minimal de 4-5 m de large sur 3-4 m de profondeur

L’équipe composée de 3 personnes (2 comédiens + 1 metteur en scène) doit pouvoir accéder à l’espace de jeu au minimum 3 heures avant le début de la représentation.Prévoir 2h de montage et 1h30 de démontage.La durée du spectacle est de 1h15.

CONDITIONS FINANCIèRES

Prix de cession 1500 euros TTC (droits d’auteurs compris)+frais de déplacement : 2 personnes en train depuis Paris + 1 personne en camion avec le décor+frais d’hébergement et repas : 3 personnes

Prix dégressifs dès la deuxième représentation.

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ROMAN-PHOTOS 1/5

Le patron, la patronne. Le travail et la vie sociale qui se mélangent, un coktail dont on ne peut plus se passer.

Le Patron – Un vin blanc et un bacardi... Pas dans le même verre j’espère ?

La Patronne – Regardez moi Cochonnet, cet andouille !

[...] Sans moi, cet endroit s’écroulerait

autour de ce salaud, vraiment.

Le Patron – Est-ce que tu jetteras l’éponge un jour ?La Patronne – Jamais.Le Patron – Qu’est-ce que tu as ce soir ?La Patronne – Je pense que tu le sais

Le Patron – La même chose, Jack ?La Patronne – Juste une,

mon petit, sûr ?

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ROMAN-PHOTOS 2/5

Leur secret, leurs démons.

La Patronne – Hein ? Tu sais pas ?

Le Patron – Je te hais.La Patronne – Je te hais plus fort.

La Vieille, une habituée.

Le Patron – La voilà. Je peux régler ma montre sur cette vieille chérie. Comment va, mon chou ?La Vieille – Plus ça change, plus c’est pareil...

La Vieille – J’aime surtout le boucher, il a du sang partout,il rit aux éclats.

La Vieille – Puis-je vous demander à tous de lever vos hachoirs et de terminer le travail, levez-les sur les couples égarés, ces pauvres cochons exténués qui se sont accrochés trop longtemps à la vie.

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ROMAN-PHOTOS 3/5

Moth et Maudie, « poupée Barbie et Ken lover ».

Moth – T’es belle toi, t’es fabuleusement belle, toi.

Maudie – Moth, tu l’intéresses pas. Crois-moi, je le sais.

Cet amour de vieux là.

Le Vieux – On vient au monde pour en sortir.

C’est réconfortant, c’est bon de savoir ça.

Moth – Qu’est-ce qu’une princesse comme toi trouve à un looser comme moi ?

Le Vieux – Quelque chose commence à infuser. De présent. De doux. Comme ses cheveux de coton.

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ROMAN-PHOTOS 4/5

M et Mme Iger, un couple à deux hauteurs.

Mme Iger – Vous hommes mythiques, hommes mythiques, hommes mythiques. Hommes grands j’vous aime ouais.

Roy, Leslie et leurs zones d’ombre.

Roy – Je t’ai déjà dis pour tes « non ». De qui tu parlais ?

Leslie – Personne. Absolument personne. Même mon cerveau ne m’appartient pas !

M Iger – Chérie, je rencontre des difficultés à atteindre le bar.

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ROMAN-PHOTOS 5/5

Fred et Alice. Frère jumeau, sœur jumelle.

Alice – Je n’ai plus jamais été la même depuis la mort d’Elvis.Fred – Il ne prenait pas de drogues dures mais des pilules coupe-faim et tout ça, ça lui a desséché le sang, ça l’a constipé. Ça lui a bouché le cul, il est mort à cause d’un cul bouché.

Alice – On a été malheureux dans la vie mais heureux en amour.Fred – Oui.Alice – Tu veux bien m’appeler Priscilla ce soir ?Fred – Oui, je veux bien. Tu m’appelleras « Gras gras Alezan ».

La Femme seule. Fin de soirée.

La Femme seule – Ils servent encore ? Je peux pas quiter ce coin pour le moment. Je suis l’autre femme...

REVUE DE PRESSE 1/4

La Tribune, 22 janvier 2015

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REVUE DE PRESSE 2/4

Vaucluse matin, 24 mai 2015

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REVUE DE PRESSE 3/4

Vaucluse matin, 31 mai 2015

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REVUE DE PRESSE 4/4

Vosges Matin, 30 septembre 2015

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LA COMPAGNIE

La compagnie La Pierre Blanche a été créée en 2004 par Fabienne Margarita, qui a été rejointe à la codirection artistique par Aude Sabin en 2007. Fabienne et Aude se sont rencontrées en tant que prof et élève, alors que Fabienne était intervenante auprès des options théâtre du lycée de Vire, et qu’Aude exécutait ses premiers tâtonnements sur le plateau. Elles ne se sont plus jamais éloignées depuis.A la tête de la Compagnie la Pierre Blanche, nous trouvons donc deux femmes de générations différentes qui se sont découvert de nombreux points communs et ont décidé de porter leurs envies théâtrales ensemble. Leur addiction : les mots et leurs pouvoirs de séduction, de réflexion, de guérison...Les mots et les émotions qu’ils suscitent. Leurs objectifs : puiser dans le répertoire classique et contemporain, écrire, et questionner la marche du monde, dans un souci de partage et de proximité avec tous les publics. Ne jamais oublier la fonction d’éveil des consciences du théâtre et continuer à transmettre autour d’elles, par la formation, les stages et les spectacles, ce qui leur a été donné : la passion du jeu, la force de l’écrit, le goût de l’Autre.

CONTACTS

Compagnie La Pierre BlancheDirection artistique Fabienne Margarita et Aude Sabin

32 rue Lénine, 94200 Ivry-sur-Seine06 08 32 71 96 / 06 77 00 72 [email protected] : Compagnie La Pierre Blanche

N° Siret 480 900 893 000 37Code APE 9001ZLicence 2-1077479

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