sommaire - ccc od · les samedis 25/10 - 29/11 - 13/12 - 17/01 à 15h ... extrait, lire entre les...

SOMMAIRE

> Présentation de l’artiste pages 1-2

> Présentation de l’exposition & des oeuvres

pages 3-5

> La visite au CCC page 6

> Pour aller plus loin page 7

> En savoir plus page 8

INFORMATIONS PRATIQUES

ACCUEIL DES GROUPES SUR RENDEZ-VOUS DU MARDI AU VENDREDI (gratuit)Pour adapter au mieux les actions à votre projet, il est recommandé de prendre contact avec Noélie Thibault au CCC, de préférence par e-mail : [email protected]

RENCONTRES PROFESSIONNELLES PETIT DÉJEUNER CULTURES DU COEURUn temps de rencontre et d’échange est réservé à tous les professionnels et bénévoles des relais Cultures du CoeurVENDREDI 7 NOVEMBRE à 10h (réservation auprès de Cultures du Coeur)

RENCONTRE ENSEIGNANTSLa Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale d’Indre-et-Loire et le CCC invitent les enseignants à découvrir de manière privilégiée l’exposition. MERCREDI 19 NOVEMBRE à 14h30 (réservation auprès des conseillers pédagogiques DSDEN 37)

AUTOUR DE L’EXPOSITION VISITES COMMENTÉES - CHAQUE PREMIER SAMEDI DU MOIS À 16H30Des étudiants de Master d’Histoire de l’art de l’Université de Tours vous accompagnent dans la découverte des expositions du CCCPossibilité de visite couplée avec l’exposition du Jeu de Paume au Château de Tours, à 15h.

L’ATELIER mounir fatmi L’artiste invite les 5-15 ans à explorer de manière créative son univers artistique. LES SAMEDIS 25/10 - 29/11 - 13/12 - 17/01 à 15h Sur inscription, [email protected]

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DOSSIER DOCUMENTAIRE ET PÉDAGOGIQUE

CENTRE DE CRÉATION CONTEMPORAINEExposition ouverte du mercredi au dimanche, de 14h à 18h / Entrée libre.

55 rue Marcel Tribut - 37000 TOURST 02 47 66 50 00 / F 02 47 61 60 24 [email protected] / site : www.ccc-art.com

Le travail de mounir fatmi bénéficie d’une reconnaissance internationale depuis le milieu des années 2000. Son œuvre multimédia mêle l’installation, la sculpture, la vidéo, le dessin, la peinture ou encore l’écriture. Artiste à la croisée des cultures occidentale et orientale, il développe une démarche critique et esthétique allant à l’encontre des dogmes politiques, religieux ou sociaux. Au-delà des représentations et des codes établis, il interroge le monde contemporain à travers la représentation de ses ambigüités et de ses doutes, de ses violences et de ses paradoxes. Son œuvre, empruntant la forme d’un immense réseau, croise divers domaines du savoir, des sciences à la philosophie, des techniques à la politique. Une façon de nous inviter à lire le monde entre ses lignes, à trouver d’autres angles de vue, en refusant d’être aveuglé par les conventions.

DOSSIER DOCUMENTAIRE > PRÉSENTATION DE L’ARTISTE

mounir fatmiWalking on the Light12 octobre 2014 - 18 janvier 2015

mounir fatmi est né en 1970 à Tanger. Il vit et travaille entre le Maroc et la France.

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Casablanca Circles, 2012. Photomontage, 90 x 120 cm.

Courtesy Analix Forever, Genève

Ghosting, 2009.Vue de l’exposition ‘‘The spectacle of the everyday’’, 10ème biennale de Lyon.

La Lumière Aveuglante, 2013.Photomontage, 180 x 268,57 cm.

Courtesy Yvon Lambert, Paris.

Jusqu’à preuve du contraire, 2012. tubes fluorescents. Courtesy Yvon Lambert, Paris

Le travail de mounir fatmi a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Migros Museum für Gegenarskunst, Zürich, au Musée Picasso, la guerre et la paix, Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d’art contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena. Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New York, Museum Kunst Palast, Düsseldorf, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam, Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, ainsi qu’à la Hayward Gallery, Londres.

Ses installations on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales, la 52ème et la 54e Biennale de Venise, la 8ème Biennale de Sharjah, la 5éme et la 7éme biennale de Dakar, la 2ème Biennale de Séville, la 5ème Biennale de Gwangju, la 10ème Biennale de Lyon.

DOSSIER DOCUMENTAIRE > PRÉSENTATION DE L’ARTISTE


‘‘Je ne me plains pas, le mal est contemporain.’’ (mounir fatmi)

Les propositions artistiques de mounir fatmi sont radicales. Elles expriment avec force son refus des diktats et du conformisme. À commencer par la manière de se présenter au public en substituant les majuscules de son nom et prénom. Sans les majuscules, il échappe aux normes. L’artiste procède à une déconstruction des classifications, des conditionnements, des hiérarchisations et des obligations non seulement dans le domaine artistique mais aussi dans notre société. Si mounir fatmi a suivi différentes formations artistiques, à Casablanca et à Rome, il s’est positionné en rupture avec le caractère traditionnel de l’enseignement artistique. Ce qui l’a conduit vers le monde de la publicité.‘‘J’ai beaucoup appris sur la façon dont on manipule les images. J’ai compris qu’on fabriquait tout et qu’on pensait à la place des gens. Or c’est précisément ce que j’évite de faire dans mon travail.’’ (1) (...)

Au début des années 1990, il jouit de la reconnaissance de ses pairs au Maroc qui le considèrent comme un des fleurons de la peinture contemporaine marocaine. En réaction à cela, mounir fatmi proclame sa mort artistique. Il décide de recouvrir ses toiles d’une épaisse peinture blanche et d’y inscrire ‘‘sans témoin’’. Les images disparaissent avec sa peur du conformisme et de l’incohérence avec sa véritable conception de l’art. Le recouvrement de ses toiles était aussi une manière de critiquer avec virulence

les institutions culturelles marocaines dans les années 1990 qui ne soutenaient pas ses artistes et ne laissaient pas de place à un espace critique libre. Pour ne pas sombrer dans l’académisme, fatmi a opté pour la radicalité du geste.Il quitte le Maroc pour travailler et exposer aux quatre coins du globe. En véritable artiste nomade, il véhicule sa pensée à la fois transgressive et productrice de sens. ‘‘De l’exil, j’ai fabriqué des lunettes pour voir.’’ (2) Une prise de distance nécessaire pour englober dans son travail les failles de notre monde qui souffre des méfaits de la mondialisation. Celle-ci entraîne une séparation toujours plus flagrante des cultures dont l’incompréhension mutuelle inquiète l’artiste. Dans cette perspective, mounir fatmi ne revendique aucune appartenance, bien au contraire, il exprime dans son œuvre son statut de citoyen du monde. Lorsqu’il réalise ‘‘G8. Les Balais’’, une installation composée de huit balais au bout desquels sont disposés les drapeaux des huit pays les plus puissants du monde. Huit pays qui font la pluie et le beau temps sur les sujets les plus cruciaux de notre époque. Ils mènent littéralement le ballet de l’économie mondiale. Pourtant, le fait que les drapeaux soient au bout des balais, signifie aussi que ces pays doivent donner un grand coup de balai sur le système actuel qui renforce les inégalités économiques et les injustices sociales les plus insupportables. Selon l’artiste, ils se doivent de nettoyer les mécanismes caducs de notre société. Son

THE BEAUTIFUL LANGAGE, 2010. Vidéo 16 min 30, SD, 4/3, B&W, stereo.

travail relève de l’électrochoc. fatmi souhaite réveiller les consciences et provoquer un soulèvement collectif à l’encontre du cloisonnement sociétal qui étouffe l’espèce humaine.

1. SLIMANI, Leila. ‘‘Mounir Fatmi’’ in Jeune Afrique. Janvier 2010. :[en ligne ici]

2. fatmi, mounir : [‘‘Manifeste Coma : Précautions’’]

Extrait, Lire entre les lignes : mounir fatmi, par Julie Crenn. Source : site internet de l’artiste.

Les Printemps Perdus, 20112 balais et 22 drapeaux de la Ligue Arabe, 300 x 375 x 40 cm.

Vue de l’exposition mounir fatmi ‘‘Walking on the Light’’, 2014 au CCC - Tours. Photo : François Fernandez.

mounir fatmi présente au CCC sa nouvelle exposition personnelle “Walking on the Light” qui place au premier plan la question de l’altérité et du langage. Ses vidéos, sculptures, installations et images, dessinent un parcours hanté par la présence de deux écrivains : Salman Rushdie et John Howard Griffin. Deux hommes de langage dont la vie fut marquée par une même expérience : celle d’une identité déconstruite et reconstruite en devenant une autre personne.

Croisant ces deux évocations littéraires, mounir fatmi présente une dizaine d’œuvres récentes dont certaines, comme “Mehr Licht” sont emblématiques de son travail et de sa quête à saisir l’insaisissable. Au gré du parcours, l’exposition explore notamment la violence de l’histoire et de la civilisation, qui s’exprime à travers l’écrit et les différents langages, religieux, politique et littéraire.

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DOSSIER DOCUMENTAIRE > PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION


Plusieurs oeuvres de l’exposition nous renvoient à l’expérimentation menée dans les années 60 par l’écrivain blanc John Howard Griffin pour se fondre au sein de la communauté noire américaine et en partager le vécu en pleine période de discrimination raciale. L’auteur n’hésita pas à modifier la couleur même de sa peau de façon irréversible. Il témoignera à travers ses écrits de cette plongée au coeur de l’expérience de l’Autre, plongée dans la noirceur de l’image dont il ne se remettra pas.

As a Black Man (2014)Série de 10 photographies, 60 x 40 cm. Courtesy de ADN Galeria, Barcelone.

Darkening Process (2014)Vidéo HD, 9’35 min Courtesy Goodman Gallery, Johannesburg.

La Lettre de John Howard Griffin (2014) Impression couleur, 40 x 60 cm. Courtesy de l’artiste.

DOSSIER DOCUMENTAIRE > PRÉSENTATION DES OEUVRES


Sleep Al Naim (2005-2012) Video HD, 25 min, B&W, Stéréo. Courtesy Yvon Lambert, Paris.

Les traits de l’écrivain menacé réapparaissent dans ce film, le représentant dans l’ambivalence d’un sommeil tranquille et intranquille, un état de vulnérabilité et de force mêlées. Dans sa version longue, la vidéo dure 6 heures et reprend l’iconographie du film Sleep, en référence directe au film expérimental pop et minimaliste d’Andy Warhol qui, en 1963, montre durant 6 heures l’image continue du poète John Giorno en train de dormir.

Divine Illusion (2013)Vitrine, livres sacrés, encre. 176 x 36 x 153,5 cm Courtesy de Yvon Lambert, Paris.

Il s’agit d’une vitrine recouverte d’encre noire, derrière laquelle sont présentés des livres sacrés. Leurs pages sont également gorgées d’une épaisse encre noire, qui s’étale et laisse entrevoir des formes semblables à celles des tests de Rorschach. A l’image des textes religieux, (ces derniers) restent ouverts à tout type d’interprétation. Nous demeurons donc aux aguets derrière cette vitrine, qui masque autant qu’elle donne à voir.(...)mounir fatmi illustre en cela la dialectique du montrer et du cacher commune à certaines religions.

Extrait de la critique de François Salmeron, www.paris-art.com (février 2014).

Intersections 2 (2013) Câble d’antenne coaxial, attaches, 150 x 150 x 5 cm. Courtesy de Keitelman Gallery, Bruxelles.

L’oeuvre est un bas-relief réalisé en câble d’antenne coaxial. Ces câbles se recentrent sur les points d’intersection de ces courbes et des droites, aucune forme n’est finie, elles se poursuivent au-delà de l’espace du tableau. Intersection peut être vue comme une rencontre poétique mais aussi comme un accident de deux choses qui se confrontent. Dans tout le travail de fatmi on retrouve cette idée d’affrontement.

Source : site internet de l’artiste.

Qui est Joseph Anton (2012) Impression sur barite, photomontage. Courtesy de Keitelman Gallery, Bruxelles.

Ce photomontage nous entraîne sur les traces de Salman Rushdie. Compte tenu des menaces qui pèsent sur sa vie depuis la publication du roman ‘‘Les versets sataniques’’ en 1988, l’écrivain utilise un nom d’emprunt pour continuer, depuis sa clandestinité forcée, à vivre et à écrire. Contraction des noms de deux autres écrivains, Joseph Conrad et Anton Tchekov, le nom de Joseph Anton fait coexister trois auteurs, trois identités et trois voix, se confondant désormais pour dessiner un nouveau portrait : celui du fugitif.

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DOSSIER DOCUMENTAIRE > PRÉSENTATION DES OEUVRES


History is not mine (2013)Vidéo HD. France, 5 min, couleur, stéréo Courtesy de Yvon Lambert, Paris

L’histoire est souvent écrite avec des armes. Dans cette vidéo, elle est frappée avec deux marteaux sur une machine à écrire. Sous l’éclatement de coups, les lettres métalliques sont imprimées avec force sur le papier. S’ajoute un charabia illisible qui est moins que le texte à lire qu’une trace d’agression. Qui est ‘‘propriétaire’’ de l’histoire? Qui a les marteaux à la main ? (...)

Extrait de la critique de Verana Straub, www.art-in-berlin.de (Mai 2014).

Mehr Licht ! (2009-2011)Photocopieurs, tubes luminescents. Courtesy de Conrads Gallery, Düsseldorf

Le titre de l’installation Mehr Licht! (plus de lumière!) reprend les mots que Goethe aurait prononcés juste avant de mourir. Thechnologie de reproduction de l’image, le photocopieur est avant tout une machine de lumière. La lumière aurait-elle une image ? Mais alors, comment capter l’image de cette lumière ?

Extrait de la critique de Nicole Gingras, in Catalogue d’exposition Manif d’art 6, (2012).

Walking on the Light (2010-2014)Impression pigmentaire sur barite, 26 x 40 cm Courtesy de l’artiste et Conrads Gallery, Düsseldorf

La superposition des calligraphies et les 25 motifs issus des rotoreliefs de Marcel Duchamp entraine le spectateur dans un jeu optique où les images se camouflent et se révèlent tour à tour. (...)Technologia est une métaphore du monde moderne et contemporain qui semble être pris dans un mouvement continu et sans fin de consommation et de production.


Le paradoxe (2013)Machine en acier, calligraphie arabe, moteur Courtesy de Yvon Lambert, Paris

Le paradoxe de l’unicité est une sculpture qui montre une machine à remouler (à affuter) obsolète. Des morceaux de calligraphie arabe sont dispersés autour de la machine. (...) L’écriture arabe, étant de toute évidence antérieure à la révélation du Coran, se retrouve détachée du message coranique. Le texte religieux devient finalement une abstraction qui empêche tout message dogmatique et laisse une lecture ouverte à toute interprétation. Aiguisé et tranchant le langage délaisse la charge du message sacré, retrouve son esprit critique et devient une forme libre ne s’associant à aucun concept.


L’Evolution ou la mort (2014)Impression sur barite, 205 x 136,5 cm. Courtesy de ADN Galeria, Barcelone

(...) En ces temps d’insécurité mondialisée, si Mounir Fatmi ne craint pas de jouer de dialectiques sur le fil du rasoir, c’est précisément pour en appeler avec urgence à la sensibilité ravivée des collectivités. Ajoutant à ces explosifs livresques ceinturant la taille de jeunes gens, non un détonateur mais un circuit de connections ouvertes à tous les possibles, l’artiste convoque un entier corpus d’utopies intellectuelles et de croyances sociales au sens large pour suggérer en nous un travail mental portant sur les relations informulées d’invisibles réseaux de lectures. Par ce sentiment d’imminence émanant de jeunes ceinturés d’explosifs, ce que vise également l’artiste, c’est une époque médiatique profuse, lourde d’un potentiel symbolique toujours réversible.

Extrait de la critique de Michèle Cohen Hadria, ‘‘L’intelligence d’un réseau d’explosif...’’, site internet de l’artiste.

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1. Accueil (dans le hall). Présentation du CCC, du déroulement et des consignes de visite. Avertissement : L’installation ‘‘Le Paradoxe’’ peut représenter un danger et la photographie ‘‘L’évolution ou la mort’’ peut heurter la sensibilité des plus jeunes. Nous demandons aux accompagnateurs la plus grande vigilence lors de la visite de l’exposition.

2. Introduction à l’exposition. Présentation de l’artiste et de son exposition. > Sensibilisation à la démarche artistique de mounir fatmi et identification des diverses techniques, réalisations plastiques de l’artiste (vidéo - objets - installation - image).

3. Découverte de l’exposition. L’oeuvre de mounir fatmi est propice à de multiples pistes pédagogiques :

- Découverte de l’art contemporain : images, objets, machines issus de notre réalité

- L’art comme lieu de débat : interrogation du monde contemporain

- La représentation de l’autre : construction et déconstruction de l’identité

- Force et violence du langage et des images

- Une esthétique noir et blanc : lumière, ombre et projections

> De la maternelle au CP : montré-cachéReconnaître des formes et retrouver des détails dans les oeuvres de l’exposition. Associer ce que l’on voit et entend à des idées simples symbolisées par des formes ou des images.

> Du CE2 à la 6ème : l’artiste comme semeur d’enigme, le visiteur comme enquêteurLes oeuvres de mounir fatmi portent plus ce qu’elle représente. Il s’agira de découvrir leurs sens cachés à travers différentes étapes de verbalisation et d’échange avec les autres.

> Du collège au lycée : Identifier et débattre des éléments essentiels du travail de mounir fatmi (l’altérité, le langage, la machine)Les oeuvres noir/blanc sont prétexte au dessin. Un dessin pour révéler ce que les oeuvres représentent. Des mots pour partager ses interprétations face aux oeuvres. Une discussion pour mettre l’oeuvre de l’artiste en rapport avec l’actualité de notre monde contemporain.

4. Des supports de visite adaptés au jeune public sont à disposition et accompagnent la découverte de l’exposition de mounir fatmi.

LA VISITE COMMENTÉE (durée 1h15)L’EXPOSITION DU JEU DE PAUME HORS LES MURSAU CHÂTEAU DE TOURS

NICOLÁS MULLER. LE VOYAGE IMPOSÉ> Du 22 novembre 2014 au 31 mai 2015

Photographe inconnu en France, Nicolás Muller (Orosháza, Hongrie, 1913-Andrín, Espagne, 2000) subit le destin de nombreux photographes hongrois au cours des années 1930 : l’exil. D’abord à Paris, ensuite au Portugal, en passant par le Maroc, puis finalement en Espagne, son œuvre est marquée par tous ces voyages imposés. La représentation du monde du travail est le point de départ de sa carrière. Nicolás Muller retient l’esprit de la photographie ouvrière, engagée auprès des classes sociales démunies et proche de la photographie humaniste européenne ou de la Candid Photography américaine, à travers les sujets qu’il traite : travailleurs de l’agriculture, dockers des ports de Marseille et de Porto, marchands ambulants à Tanger, familles dans des taudis, enfants des rues, ou portraits de célébrités à Madrid. L’exposition réunit cent-vingt-cinq images, issues des archives conservées par sa fille, et trace le parcours de ce photographe pour qui l’horizon était toujours provisoire.

Plus d’informations : www.jeudepaume.org

JEU DE PAUME AU CHÂTEAU DE TOURS 25 avenue André Malraux 37000 - TOURS Visites commentées pour les groupes sur réservation : 02 47 70 88 46 /[email protected]

PARCOURS IMAGES ET ARTS VISUELS À TOURSLe Jeu de Paume et le CCC se sont associés à l’université François-Rabelais et à la Ville de Tours pour développer, en collaboration avec la direction des services départementaux de l’Éducation nationale d’Indre-et-Loire, un parcours spécifique autour de la transmission de l’histoire de la photographie et des arts visuels à Tours.Chaque année, des étudiants du master d’histoire de l’art de l’université François-Rabelais constituent une équipe de conférenciers qui assure les visites commentées des expositions du CCC et du Jeu de Paume au Château de Tours.

Le parcours associant cette exposition et celle du CCC permet de développer - au travers de démarches et de contextes différents - l’expérience des pratiques et des statuts de l’image, ainsi que de mettre en perspective les notions de points de vue et d’engagement.

PARCOURS IMAGES ET ARTS VISUELS À TOURS

Dans le cadre de ce parcours, vous pouvez construire un projet d’éducation artistique et culturel qui mènera les élèves de l’histoire de la photographie à travers la découverte des expositions du Jeu de Paume au Château de Tours, à l’expérience des oeuvres contemporaines et des projets artistiques présentés par le CCC.

DOSSIER DOCUMENTAIRE > LA VISITE AU CCC


QUELQUES MOTS-CLÉS POUR EXPLORER L’EXPOSITION

/ multiforme / image / lumière / noir & blanc / machine /

/ l’autre / identité / écriture / langage / violence / complexe /

/ interprétation / interrogation / polysémie /

MOI ET LES AUTRES

Je deviens un autre en quelques séquences par le dessin, la photographie ou l’infographie.

> Concevoir son portrait en superposant à son image celles des autres à partir de plusieurs portraits dessinés (sur feuilles transparentes) ou photographiés, par photomontage ou collage.

> Se représenter en photographie en se sous-exposant ou sur-exposant.

> S’inventer une nouvelle identité et réaliser un nouveau modèle de carte d’identité présentant des informations différentes et plus personnelles.

> Participer à l’oeuvre de mounir fatmi ‘‘Les autres c’est les autres’’ accessible en ligne :

http://theothersaretheothers.tumblr.com/

PISTES D’ACTIVITÉS Pour vivre la découverte de l’exposition, la préparer ou la prolonger des pistes d’activités en arts visuels sont proposées autour du portrait, du langage et de l’image...

L’ÉCRITURE EST UN ART

> Représenter par le graphisme et la couleur un mot de votre choix. Les lettres deviennent le dessin du mot choisi. (ex. ROUE, ORDINATEUR, ÉCRITURE, IMAGE, LIVRE...)

> Rendre le même mot illisible par la graphie.

> Choisir une phrase de votre choix et faire entrer les écritures dans une forme simple. (ex. carré, cercle, triangle...)

> Écrire avec une écriture imaginaire une lettre à mounir fatmi en inventant des signes et idéogrammes qui témoignent de votre visite dans son exposition, et en variant la mise en page, l’expressivité graphique, la couleur...

mounir fatmi, Tête dure, peinture murale, 2005-2008.

Marcel Duchamp, Rotorelief n°11 - Eclipse totale / Rotorelief n°12 - Spirale blanche, 1935. Diamètre 20 cm, première édition, collection Centre Pompidou.

Alphonse Bertillon, Fiche d’anthropométrique d’Eugène Diodonné, 29 février 1912, collection Préfecture de Police, Paris.

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DOSSIER DOCUMENTAIRE > POUR ALLER PLUS LOIN


FAIRE LA LUMIÈRE SUR LES IMAGES

> Choisir un personnage réel, un héros de film ou de récit. Raconter son histoire par une série d’images fixes ou animées. Réunir un corpus de traces de son existence : objets, images, empreintes, archives, sons...

> Masquer - révéler : intervenir sur une image de votre choix pour en modifier le sens, révéler un ou plusieurs détails (noircir, blanchir, recouvrir...). Inventer une nouvelle légende.

ORIENTATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

mounir fatmi (sélection)

- The Kissing precise, texte de Régis Durand, éd. La muette Le Bord de l’eau, 2014.

- Suspect Language, texte de Lilian Davies, éd. Skira, 2013.

- Sans Histoire, texte de Paul Ardenne, Musée National Picasso, éd. Les éditions de l’art, 2012.

- Ghosting, textes de Thierry Raspail, Barbara Polla, Lillian Davies, Michèle Cohen Hadria, Thomas Boutoux, éd. Studio fatmi, 2011.

- fuck the Architect, textes de Pierre-Olivier Rollin, Paul Ardenne, Evelyne Toussaint, Naomi Beckwith, éd. Lowave - Publication du FRAC Alsace, 2009.

RESSOURCES EN LIGNE (sélection)

- Site internet de l’artiste : http://www.mounirfatmi.com

- Reportage TV Tours, interview de mounir fatmi dans l’exposition au CCC, octobre 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=Cb-GeYg8tnyo

- Fiche pédagogique mounir fatmi, exposition personnelle de l’artiste au FRAC Alsace, 2009 : http://www.culture-alsace.org/art-contemporain/projets-frac/expositions-frac-selestat.html

- Dossier pédagogique Le Printemps de Septembre à Toulouse ‘‘L’histoire est à moi’’, 2012 : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/daac/IMG/pdf/Dossier-Pedagogique_PrintempsDeSeptembre-2012.pdf

HISTOIRE DE L’ART : FILMS (sélection)

- François Truffaut, L’enfant sauvage, 1970.

- Carl Lerner, Black Like Me, 1964.

- Norman McLaren, Jeu d’images, 1949 (Film présenté dans le cadre du programme ‘‘Ecoles et cinéma’’ 2014-2015).

- Michael Curtiz, Casablanca, 1942.

- Charlie Chaplin, Les temps modernes, 1936.

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DOSSIER DOCUMENTAIRE > EN SAVOIR PLUS


CONTACTER LE SERVICE DES PUBLICS DU CCC

Noélie Thibault / [email protected] / 02 47 66 50 00Chargée des Publics et de la Diffusion

Jean-François Pérona / [email protected] / 02 47 66 50 00Chargé de l’accueil

L’équipe de médiateurs - étudiants en Master histoire de l’art de l’Université de ToursCarine Brosse / Clara Esnault / Faïza El Mabrouk / Garance Malval [email protected]

CONTACTERLES PARTENAIRES ÉDUCATIFS DU CCCAnne Champigny Conseillère pédagogique pour les Arts visuels à la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale d’[email protected]

Anne PatyProfesseur missionnée pour l’action culturelle à la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale d’Indre-et-Loireanne.paty@ ac-orleans-tours.fr

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