solidarité haïti, trois ans après

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Après le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, la Fondation de France a collecté 34 millions d’euros grâce à la générosité de 400 000 donateurs. En trois ans, cette somme a été utilisée presque en totalité pour financer 273 projets. 830 000 personnes ont ainsi pu en bénéficier. Avec ce bilan à trois ans, la Fondation de France revient sur l’évolution du contexte local,explique sa méthode et rend compte des réalisations déjà menées.

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Solidarité HaïtiTrois ans après

Sommaire

Trois ans après le séisme : reconstruire la vie p. 3

2010-2012 : entre gestion de l’urgence et impératif de développement p. 4

Les modes d’intervention de la Fondation de France p. 6 Les programmes de la Fondation de France en Haïti p. 8 Fonds d’initiatives locales : le fil de la reconstruction p. 12

Le Fonds d’initiatives locales pour le milieu rural p. 14 Le Fonds d’initiatives locales pour le milieu urbain p. 16

Le Fonds d’initiatives locales pour l’entreprise p. 18

Le Fonds d’initiatives locales pour la culture p. 20 Partage d’expériences p. 22

Organisations soutenues et subventions au 31 décembre 2012 p. 24

Aides attribuées par thématiques au 31 décembre 2012 p. 26

Projets soutenus p. 33

Index p. 110

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La Fondation de France a combiné la souplesse – pour s’adapter en permanence à l’évolution du contexte – à la nécessaire rigueur dans le suivi des projets. Cette approche apporte la garantie aux donateurs de l’utilisation appropriée des fonds qu’ils lui ont confiés. La mobilisation d’un comité d’experts bénévoles de haut niveau s’appuyant sur une petite équipe a permis d’apporter un service de qualité au moindre coût.

Au cours de notre quatrième année d’intervention, nous poursuivrons l’accompagnement des associations et des projets en favorisant les échanges d’expériences entre les porteurs de projets, en aidant au repérage et à la diffusion d’innovations et en réalisant des évaluations groupées de projets. Autant de graines que la mobilisation des Haïtiens dans les années à venir devra faire germer, alors que la majorité des acteurs de l’aide liée au séisme auront quitté Haïti.

Faire est bien, mais faire savoir aussi. Pendant ces trois ans, nous avons apporté aux donateurs et aux médias des informations détaillées mises à jour régulièrement sur notre site internet. Nous avons, au terme de chacune des années d’intervention, établi et diffusé un bilan exhaustif – celui-ci est le troisième – des actions menées pour assurer le maximum de transparence auprès de tous ceux qui nous soutiennent. Que chacun soit remercié, grâce à eux, nous avons pu, avec les Haïtiens, faire de grandes choses qui ont apporté soulagement et espoir.

Francis Charhon, directeur général

Le 12 janvier 2010, un séisme exceptionnel a secoué Haïti : il a ôté la vie à plus de 230 000 personnes, a dévasté le tiers des constructions de la capitale, a déstabilisé l’économie d’un des pays les plus pauvres au monde, et a ébranlé profondément l’Etat haïtien, déjà bien fragile.

La mobilisation internationale, d’une envergure rarement égalée, a permis de collecter des sommes importantes pour aider les Haïtiens à se relever. En France, grâce à l’élan de générosité des Français et aux partenariats établis avec des grands médias, la Fondation de France a recueilli 34 millions d’euros en l’espace de quelques semaines. Trois ans après le séisme, ce montant a été utilisé presque en totalité : 273 projets ont été financés, bénéficiant à 830 000 personnes dans des domaines très divers.

Grâce à l’aide internationale, en trois ans, de multiples réalisations ont été menées par les ONG, avec les Haïtiens : la majeure partie des décombres a été évacuée, plus d’un million de personnes ont quitté les abris provisoires, des milliers d’autres ont pu reprendre leurs activités économiques, la propagation du choléra a été contenue…

Pourtant, 350 000 personnes vivent encore sous des abris provisoires, la reconstruction des infrastructures et des logements peine à démarrer, et Haïti reste dans une situation de grande vulnérabilité. N’oublions pas que le pays est touché chaque année par des cyclones comme Sandy, qui en octobre 2012 a ruiné l’agriculture et plongé nombre de personnes dans une très grande précarité. L’Etat haïtien peine à donner des perspectives et à prendre les décisions permettant la reconstruction du pays. Or l’aide privée doit compléter l’aide publique, mais elle ne peut s’y substituer.

C’est dans ce contexte difficile que la Fondation de France s’est efforcée d’intervenir avec rapidité, rigueur et en toute transparence. Elle s’est attachée à prendre en compte les besoins exprimés par les Haïtiens et à agir avec eux. Elle a privilégié le soutien d’ONG déjà actives en Haïti depuis longtemps, ayant développé des partenariats avec les populations et avec les autorités locales. Et elle a innové dans les modalités de financement de multiples petits projets en confiant aux Haïtiens les fonds nécessaires pour mener leurs propres actions.

Le coût de la reconstruction à la suite du séisme était estimé à environ 8 milliards d’euros. Avec les 34 millions collectés, la Fondation de France ne prétendait pas conduire les grands travaux d’infrastructures. Les multiples actions qui ont été menées grâce au soutien des donateurs français ont permis aux Haïtiens de participer à la reconstruction du pays, de bénéficier de réalisations concrètes et de retisser des liens sociaux.

Agir avec les Haïtiens

Francis Charhon lors d’une mission en Haïti en mars 2010.

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Les grands chiffres

400 000 donateurs nous ont permis de collecter

34 millions d’euros, qui ont bénéficié à

830 000 personnes au travers de

273 projets

En 3 ans, 33 millions d’euros ont été engagés, soit 95 % des ressources collectées.

89 % de cette somme finance des projets menés par des ONG.

Les frais de 11 % se répartissent à parts égales entre le traitement des dons et la gestion du programme : suivi, évaluation, capitalisation, contrôles, missions sur site…

La somme disponible (1,7 M€) sera utilisée en 2013 et 2014 pour compléter le financement de projets. Elle servira également à suivre et évaluer le programme, et faire le bilan général.

Dès que les comptes 2012 auront été approuvés par le Conseil d’administration, ils seront en ligne sur www.fondationdefrance.org. Les comptes d’emploi des ressources 2010 et 2011 y sont d’ores et déjà disponibles.

La Fondation de France a versé plus de 80 % des subventions attribuées aux ONG. Les ONG déclarent avoir dépensé, au 1er octobre 2012, 2/3 des sommes qui leur ont été attribuées.

Les grands chiffres estimés à 3 ans

en millions d’euros

Ressources collectées auprès du public

Autres fonds privés (entreprises, fondations…)

Subventions des collectivités territoriales

Produits financiers

30,6 M€

1,1 M€

2,3 M€

0,7 M€

Ressources

Subventions attribuées aux ONG pour les projets

Frais de traitement des dons

Frais de fonctionnement et de gestion du programme : sélection des projets, suivi, évaluation, audits et contrôles, missions de terrain…

29,4 M€

1,8 M€

1,8 M€

1,7 M€

Emplois

Disponible (ou reste à engager ou fonds dédiés)

34,7 M€

33 M€

Subventions attribuées par secteur

25 % Accès aux services

28 % Urgence

25 % Relance économique

22 % Reconstruction

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Trois ans après le séisme : reconstruire la vie

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Après le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, la Fondation de France a collecté 34 millions d’euros. En trois ans, la quasi-totalité de cette somme a été attribuée par la Fondation de France à 73 projets et quatre Fonds d’initiatives locales, qui ont bénéficié à 830 000 personnes.

La Fondation de France s’est positionnée dès le départ sur une intervention de quatre années, afin de garantir une réelle transition entre la phase d’urgence et le développement du pays à plus long terme. En 2013, une trentaine de projets sont toujours en cours.Avec ce bilan à trois ans, la Fondation de France revient sur l’évolution du contexte local, explique sa méthode et rend compte des réalisations déjà menées grâce à la générosité de ses donateurs.

De l’urgence au développementL’aide internationale massive a apporté une réponse efficace aux défis immédiats : soigner, nourrir et fournir de l’eau, abriter les sinistrés, déblayer les voies de communication, juguler le choléra. Mais l’aide humanitaire s’inscrit dans un temps court : la concentration de financements humanitaires importants sur une période limitée déstabilise un Etat et une économie fragiles. Elle génère une forte inflation avec une concurrence exacerbée sur les ressources humaines et des services auparavant payants sont distribués gratuitement, mettant en péril des acteurs qui intervenaient dans la santé, l’alimentation, la distribution de l’eau...

Il faut donc s’inscrire aussi rapidement que possible dans l’histoire longue du pays, pour faire en sorte que l’action à court terme de l’aide humanitaire ne détruise pas ce qui existait avant, mais le renforce. Dans ce pays structurellement fragile, avec un sinistre de cette ampleur, cette phase d’aide d’urgence a été longue et a mobilisé des moyens financiers importants.

L’articulation de cette aide d’urgence avec les problématiques de développement constitue toujours un enjeu incontournable.

Les défis de l’aide à la reconstruction : coordination et encadrement Dans ce pays où l’Etat vient d’être profondément ébranlé (disparition d’un fonctionnaire sur trois, effondrement des bâtiments publics, désorganisation du pays), la coordination de la solidarité internationale s’avère complexe. Seulement 5 % de l’aide a transité par les autorités publiques haïtiennes. Malgré la coordination assurée par les Nations Unies au sein des clusters regroupant les principaux opérateurs humanitaires et autorités locales par secteur (eau, santé, abris…), les projets se sont généralement déployés au gré des priorités identifiées par les nombreux acteurs.

Le séisme du 12 janvier 2010 a été particulièrement dévastateur dans les quartiers urbains, construits de manière anarchique et densément peuplés. Dans ce pays de 10 millions d’habitants, plus de 230 000 personnes ont été tuées, 300 000 autres blessées et 1,5 million déplacées. Près de 105 000 édifices ont totalement disparu, et 208 000 ont été endommagés. Le séisme a par ailleurs détruit des infrastructures vitales pour l’économie et le gouvernement du pays : ports, routes, écoles, hôpitaux et de multiples bâtiments publics.

L’élan exceptionnel de solidarité internationale a permis d’apporter une aide publique et privée importante. Alors que trois ans après le séisme, le pays peine à se relever, il faut rappeler quelques éléments de contexte pour appréhender la complexité et les difficultés de la reconstruction.

Un pays aux profondes difficultés structurellesDéjà avant le séisme, Haïti faisait face à des difficultés structurelles très importantes : 78 % de la population vivant dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour, et 30 % des enfants souffrant de malnutrition chronique. Au niveau économique, Haïti est l’un des pays les plus pauvres au monde, avec une économie majoritairement informelle, basée sur une activité agricole familiale peu productive et sur le petit commerce. Enfin, caractérisé par une histoire compliquée, le pays est marqué depuis plusieurs décennies par une instabilité politique. C’est un Etat fragile peinant à améliorer les indicateurs de développement humain et qui, en outre, subit chaque année des cyclones violents entraînant des destructions et inondations massives. Le séisme est ainsi venu exacerber une situation déjà particulièrement délicate. Dans une large mesure, la tâche de la reconstruction s’apparente à un vaste chantier de construction économique, sociale et politique du pays.

2010-2012 : entre gestion de l’urgence et impératif de développement

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La situation demeure toutefois très précaire alors que l’inflation est forte (plus de 9 % en 2011) et que l’économie reste très peu développée. Des tensions politiques et des revendications de la population se font également ressentir depuis plusieurs mois, les changements attendus par les Haïtiens tardant à se matérialiser. Ce à quoi viennent s’ajouter des épisodes climatiques dévastateurs en série tels que la tempête Isaac en août 2012 et l’ouragan Sandy fin octobre 2012 – qui ont causé de nombreux dégâts matériels et humains et ont fortement impacté la fragile agriculture haïtienne –, ou encore la poursuite de l’épidémie de choléra qui a fait 7 600 victimes depuis 2010.

Si de nombreuses avancées ont pu être obtenues et les lourdes conséquences du séisme contenues, la reconstruction durable d’Haïti est un processus de long cours qui nécessite la conjonction d’une aide internationale étalée dans le temps, sa structuration par les autorités et son appropriation par les Haïtiens.

C’est en prenant en compte ces logiques que la Fondation de France a dès le départ défini sa stratégie d’intervention sur quatre ans, limitant l’aide d’urgence à un quart des sommes disponibles, s’appuyant sur des organisations bien implantées en Haïti, en partenariat avec des acteurs locaux, et soutenant des projets présentés par les Haïtiens eux-mêmes. La Fondation de France donne la priorité à la durabilité des projets qu’elle soutient, et à leur pérennité par une pleine appropriation locale.

La désorganisation du pays a également posé un lourd défi à la reconstruction. Après le séisme, une période de campagne électorale, d’élections puis de négociations politiques a empêché l’élaboration des stratégies nationales nécessaires pendant un an et demi. La difficulté à établir les droits de propriété, en particulier dans les zones urbaines, et l’absence de cadastres et de plans d’aménagement ont aussi entraîné le retard des chantiers de reconstruction des infrastructures. Sur les 1,5 million de personnes vivant dans des abris de fortune après le séisme, 350 000 sont toujours en attente de relogement. Faute d’encadrement législatif et avec des moyens limités, la reconstruction s’opère le plus souvent comme avant le séisme, sans respecter les normes de sécurité minimales. Mais aujourd’hui, trois ans après le séisme, des projets plus structurants émergent et une reconstruction plus durable débute : les avancées sont visibles sur le terrain.

Haïti renaît peu à peu des décombres Sur le plan de la construction, les autorités haïtiennes estiment que 120 000 logements ont été construits ou reconstruits depuis le séisme, soit un tiers environ des besoins. Par ailleurs, les deux tiers des 10 millions de mètres cubes de débris ont été déblayés. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le rythme de déblaiement a été plus rapide qu’à Aceh à Sumatra, en Indonésie, après le tsunami fin 2004, ou même que le déblayage des tours jumelles après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Au niveau économique, l’ampleur des moyens de l’aide internationale a permis de limiter la chute du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 5 %, alors que les dégâts du séisme dépassaient à eux seuls le montant du PIB de 2009. En 2011, le pays a connu une croissance de 9 %. Cette mobilisation a également permis de contenir l’épidémie de choléra qui s’est déclenchée dans les mois qui ont suivi le séisme, bien que celle-ci menace encore le pays.A la suite du passage de l’ouragan Sandy en octobre 2012, plusieurs cas ont à nouveau été détectés.

Les programmes menés par les acteurs de l’aide ont permis à des millions d’enfants de retourner à l’école et à des centaines de milliers d’Haïtiens de bénéficier d’une aide alimentaire, de soins de santé, d’appui psychosocial ou d’aide à la relance de leurs activités économiques.

Depuis le mois de mars 2012, Haïti est doté d’un gouvernement qui commence à définir des politiques et les stratégies nationales nécessaires à une utilisation efficace de l’aide internationale. L’Etat travaille également à augmenter ses ressources propres en développant la fiscalité.

Une jeune femme rencontrée dans le quartier de Martissant, à Port-au-Prince.

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Pour permettre aux donateurs qui nous ont confié leurs dons ainsi qu’à tous ceux qui souhaitent être informés, la Fondation de France actualise régulièrement son site internet www.fondationdefrance.org pour rendre compte des réalisations à travers des fiches de synthèse des projets, des bilans des missions réalisées, et diffuse des photos et vidéos ainsi qu’une cartographie interactive des projets.

Par ailleurs, la Fondation de France contribue à l’amélioration des pratiques des acteurs de l’aide et favorise les partages d’expériences entre ONG, l’identification de bonnes pratiques et la diffusion d’innovations, et la formation des acteurs à l’évaluation et à la capitalisation.

Retour d’expérienceEn collectant près du tiers des dons des Français à la suite du séisme du 12 janvier 2010 et en redistribuant ces fonds à 51 ONG internationales, 6 ONG haïtiennes et 200 organisations locales haïtiennes, la Fondation de France est au cœur du mouvement de solidarité français en faveur d’Haïti. Cette position nécessite d’apporter une plus-value spécifique, au-delà de la redistribution financière qu’elle opère. Ceci passe notamment par le renforcement des capacités des ONG, l’identification et la diffusion de bonnes pratiques, la conduite d’évaluations. Elle cherche ainsi à contribuer à la progression continue des pratiques des acteurs de la solidarité et place la qualité au cœur de son intervention.

Suivre, former, accompagnerLa Fondation de France a favorisé le soutien aux ONG œuvrant en Haïti avant le séisme et travaillant en partenariat avec des organisations locales. Une partie de ces ONG ont bénéficié d’un soutien pour mener à bien leurs projets dans les conditions souvent inédites pour elles de la post-urgence. Il s’agissait notamment de les accompagner techniquement dans leurs actions de reconstruction. Un architecte-expert a ainsi été sollicité pour instruire les propositions et effectuer des missions de suivi-appui dès 2010. Ses conseils lors de la mise en œuvre ont contribué à garantir la qualité technique et fonctionnelle des écoles, dispensaires et habitats individuels financés.

La Fondation de France a également encouragé la coordination des ONG en soutenant la mise en place d’un Centre de ressources et d’information géré par le comité des liaisons des ONG, et en appuyant des structures de coordination et de renforcement des capacités de la diaspora haïtienne en France, telles que le Collectif Haïti de France et la Plateforme d’associations franco-haïtiennes.

Dans les jours qui ont suivi le séisme, la Fondation de France a mis sur pied un comité « Solidarité Haïti », en mobilisant des personnes d’horizons très divers, ayant une expérience dans la gestion de ce type d’opérations et, pour la plupart d’entre elles, une connaissance préalable du contexte haïtien. Ce comité d’experts bénévoles de haut niveau a rapidement défini les axes d’intervention : les trois quarts des fonds collectés ont été réservés aux projets de reconstruction plutôt qu’aux projets d’urgence, pour éviter de gonfler la « bulle humanitaire » qui crée de l’inflation et engendre de nombreux effets pervers.

Reconstruire avec les HaïtiensSecourir les victimes dans l’urgence est essentiel dans un premier temps. Mais il faut ensuite reconstruire, relancer l’économie, favoriser l’emploi et la reprise des activités. La Fondation de France a rapidement annoncé sa volonté d’inscrire son action dans une durée de quatre années, en privilégiant des projets durables : sachant sa présence temporaire, elle a été attentive à ce que l’aide apportée ne rende pas les Haïtiens dépendants.

C’est pourquoi l’accent a été mis, dès la première phase d’urgence, sur le soutien d’organisations déjà implantées en Haïti ; dans un deuxième temps, celui du relèvement, seules les organisations travaillant en partenariat avec des associations haïtiennes ont été soutenues.

L’étape suivante a consisté à aller plus loin dans cette approche, en soutenant directement les initiatives proposées et portées par les Haïtiens eux-mêmes, par le biais de Fonds d’initiatives locales (FIL) dans quatre domaines : l’accès aux services urbains, le développement du milieu rural, la relance économique, la relance du secteur culturel. Ce programme de proximité permet de soutenir des projets jusqu’à fin 2013 (voir le focus « Fonds d’initiatives locales : le fil de la reconstruction » en page 12).

La Fondation de France a transféré sa méthode d’intervention habituelle en Haïti : identification des besoins, définition d’un appel à projets, diffusion, instruction des projets, sélection, suivi des projets. Il n’a pas été fait de concession sur la rigueur habituelle des procédures, pour garantir la transparence et la traçabilité des fonds. Chaque projet fait l’objet d’une sélection rigoureuse, les actions sont régulièrement visitées sur le terrain, des rapports détaillés sont demandés aux associations ; tous les projets font l’objet d’un audit financier réalisé par un cabinet indépendant (KPMG audit). Enfin, la Fondation de France fait appel à des évaluateurs externes pour mesurer la pertinence de son action.

Les modes d’intervention de la Fondation de France

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Les Fonds d’initiatives locales (FIL), qui soutiennent directement les actions des associations locales, des groupements de quartier et des très petits entrepreneurs, ont également permis de contribuer à structurer la société civile haïtienne en lui donnant l’occasion de gérer directement de multiples projets et en lui fournissant un appui technique. Certaines de ces structures ont ainsi pu accéder à des financements plus importants et se professionnaliser après avoir été financées par un FIL.

Partager les expériences Convaincue de l’utilité de l’évaluation des actions menées et de la nécessité de prendre du recul sur ces actions, la Fondation de France a organisé trois séminaires de formation à l’évaluation et à la capitalisation en Haïti pour ses partenaires locaux. Chaque session a regroupé une quarantaine de participants, contribuant à diffuser de bonnes expériences et une culture de la mémoire interne au sein de ces organisations.

Des visites d’échanges entre porteurs de projets sont organisées pour enrichir les pratiques et intégrer de nouvelles idées. Des outils méthodologiques et un appui financier ont été mis à disposition des associations locales pour qu’elles poursuivent cette dynamique dans l’année à venir.

Enfin, des séminaires regroupant les organisations travaillant sur une même thématique sont organisés. Deux séminaires d’échanges autour de la reconstruction se sont déroulés en Haïti puis en France au cours de l’année 2012 et d’autres sont prévus en 2013 dans d’autres domaines. De tels séminaires sont également encouragés entre bénéficiaires des FIL.

Evaluer En plus du financement d’évaluations individuelles pour divers projets, la Fondation de France fait réaliser des évaluations transversales regroupant l’ensemble des projets sur une même thématique. Une évaluation des projets d’immédiate post-urgence a ainsi été réalisée par le groupe URD. Cette étude a confirmé la pertinence des choix de la Fondation de France dans cette phase critique : la prise en compte des zones indirectement frappées par le séisme a permis des interventions de qualité dans les zones les plus difficiles en termes d’accès ou de sécurité.Une seconde évaluation transversale a été réalisée pour les projets de reconstruction. La restitution auprès des organisations par le biais de séminaires et de fiches de recommandations a permis de leur fournir des échos constructifs sur leurs projets, qui sont venus renforcer l’appui technique offert par l’architecte-conseil.

Perspective 2013 : diffuser les innovationsDans un pays où la mémoire historique fait souvent défaut, il apparaît important de contribuer à créer une « mémoire du développement ». L’intervention internationale en Haïti liée au séisme, par son ampleur et la diversité de ses acteurs et de ses formes, permet une observation large des différents modes d’intervention, de leurs impacts en termes d’urgence, post-urgence et de reconstruction. Des bonnes pratiques et des innovations se sont développées sans nécessairement être diffusées plus largement. De même, bien avant le séisme, de nombreuses innovations ont permis des avancées substantielles dans le développement d’Haïti, mais elles sont souvent restées circonscrites dans le temps et dans l’espace. La Fondation de France soutient deux projets :® Le recueil auprès de chercheurs et d’organisations internationales ou locales d’articles décrivant des innovations ayant fait leur preuve dans divers domaines (santé, agriculture, éducation, etc.). Ces articles suivront un processus de validation par les pairs selon une approche scientifique et devraient faire l’objet d’une publication spéciale courant 2013. ® Le soutien à une cellule d’appui à la recherche qui pourrait se monter en partenariat avec une université haïtienne. Il s’agit d’aider la recherche haïtienne à travailler sur les questions en lien avec le développement du pays et de contribuer à la diffusion des innovations.Visite d’échanges du Mouvement paysan papaye.

Séminaire de formation sur la reconstruction.

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Le temps de l’urgenceLe séisme du 12 janvier 2010 a tué plus de 230 000 personnes, en a blessé 300 000 et a laissé un million et demi de sans-abris. Les dégâts importants de ce séisme s’expliquent principalement par le fait qu’il a frappé une grande zone urbaine de 3 millions d’habitants, surpeuplée, aux constructions anarchiques, dans un pays pauvre aux infrastructures limitées.La Fondation de France intervient habituellement en post-urgence, une fois les secours d’urgence assurés. Mais dans ce contexte, elle a décidé de soutenir à hauteur d’un quart des sommes disponibles des projets d’urgence, et en priorité les acteurs internationaux déjà présents en Haïti antérieurement au séisme.

8,3 millions d’euros ont ainsi été attribués à 18 projets : fourniture d’aides matérielles et d’abris temporaires, distribution de nourriture et d’eau potable, accès aux soins, fourniture de moyens financiers (cash for work), soutien psychosocial…

La Fondation de France a décidé de ne pas attribuer toute l’aide à Port-au-Prince et aux zones directement touchées par le séisme, mais de renforcer également, pour les déplacés, les capacités d’accueil des communautés et familles rurales dans plusieurs départements du pays. L’évaluation menée par un cabinet externe au cours de l’été 20101 confirme que ce positionnement a favorisé des interventions de qualité dans les zones isolées ou peu sécurisées.

Choléra : quand l’urgence succède à l’urgence En octobre 2010, une épidémie de choléra a éclaté en Haïti. Il a fallu répondre à cette nouvelle urgence, notamment par la mise en place rapide de centres et d’unités de traitement de la maladie, de centres de réhydratation orale, et par des actions de prévention auprès de la population. La Fondation de France a rapidement appuyé plusieurs organisations déjà présentes sur le terrain et leur a permis de mettre en place ces actions.L’épidémie est aujourd’hui mieux maîtrisée grâce aux efforts du secteur de la santé, mais reste importante

Les programmes de la Fondation de France en Haïti

Des séances de sensibilisation aux mesures d’hygiène pour lutter contre le choléra ont été organisées dans tout le pays.

546 000* personnes ont bénéficié d’une aide d’urgence, dont

21 000 personnes qui ont reçu des tentes et abris d’urgence

60 000 personnes qui ont reçu une aide alimentaire d’urgence

114 000 personnes qui ont reçu des biens de première nécessité

280 000 personnes qui ont eu accès à l’eau potable et à l’assainissement

31 000 malades du choléra qui ont été soignés

224 000 personnes qui ont été sensibilisées aux mesures d’hygiène pour lutter contre le choléra

* Selon les rapports des ONG, chiffres rapportés au prorata du financement de la Fondation de France.

1 Voir http://www.fondationdefrance.org/Nos-Actions/Aider-les-personnes-vulnerables/En-urgence-et-post-urgence/Solidarite-Haiti/Bilans-de-mission/Mission-d-evaluation-Septembre-2010

et recrudescente en période de pluies. Le passage de l’ouragan Sandy en octobre 2012 a de nouveau accru cette menace. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le choléra a touché plus de 600 000 personnes depuis le début de l’épidémie, et que 7 600 malades en sont morts.

Relancer l’économieAvant le séisme, plus des trois quarts de la population haïtienne vivait avec moins de deux dollars par jour, et 90 % des emplois étaient dans le secteur informel.

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Le séisme est venu accentuer ces difficultés, détruisant l’appareil productif ou les murs et laissant beaucoup d’entrepreneurs, d’auto-entrepreneurs et d’employés sans activité.

Malgré la précarité du milieu urbain, la ville représente depuis longtemps en Haïti une force d’attraction pour une jeunesse rurale en manque de perspectives et souhaitant rompre avec le dur labeur de la terre. La présence d’une aide humanitaire massive concentrée autour de Port-au-Prince a accentué ce phénomène, et de nombreuses personnes déplacées retournent vers la capitale, ce qui accentue le déséquilibre capitale-province. Il est donc essentiel de ne pas négliger les zones rurales dans la stratégie de relance.

4,8 millions d’euros ont été attribués à 10 projets de relance économique dont les trois quarts en zones rurales.

Dans le Plateau central, le Nord-Ouest et d’autres zones d’accueil de l’après-séisme, la Fondation de France a financé des projets d’intégration socio-économique des familles déplacées et a appuyé des actions de développement rural intégré, comprenant à la fois soutien de la production agricole, appui psychologique et activités socioculturelles, éducation à la santé sexuelle, formation… Les secteurs de la production laitière et de la transformation de fruits, qui avaient été fragilisés par le séisme, ont ainsi pu être soutenus à travers deux projets de renforcement des filières. Certaines zones rurales ont particulièrement souffert du séisme, notamment dans le Sud-Est, où deux programmes de dynamisation de l’activité économique dans les sections rurales ont été soutenus. La relance de l’agriculture et de l’élevage permet la création de revenus et d’emplois et l’accroissement des échanges de produits agricoles sur les marchés locaux et régionaux.

Micro-crédit et entrepreneuriatGrâce au soutien de la Fondation de France, une organisation spécialisée dans les prêts de faible montant aux personnes vulnérables, travaillant dans les zones difficiles de la capitale, a baissé les taux d’intérêt et a mis en œuvre un accompagnement psycho-social pour ses emprunteurs.Une autre organisation a donné des kits professionnels à 250 micro-entrepreneurs et les a accompagnés dans leur projet de création ou de reprise d’activité. Cela a permis de répondre à cette nécessité d’équipement et de formation des petites entités économiques dans les zones affectées par le séisme.

Reconstruire et réhabiliter les bâtimentsAu début de l’année 2011, la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) estimait qu’il faudrait au moins trois ans et plus de 300 millions d’euros pour déblayer les décombres des quartiers de

135 000* personnes ont bénéficié de projets de relance économique, dont

Plus de 2 000 personnes qui ont bénéficié d’un accès au micro-crédit

1 600 personnes qui ont bénéficié d’une formation professionnelle (artisanat, entrepreneuriat, etc.)

1 100 personnes qui ont reçu des kits d’outils qui leur ont permis de reprendre une activité

18 000 personnes qui ont reçu une rémunération contre travaux

26 000 paysans qui ont bénéficié de matériel, d’intrants et d’infrastructures agricoles réparées

50 000 personnes qui bénéficient économiquement de projets soutenus dans le cadre des Fonds d’initiatives locales (FIL)

* Selon les rapports des ONG, chiffres rapportés au prorata du financement de la Fondation de France.

la zone métropolitaine. Aujourd’hui, les résultats sont visibles et 70 % des débris ont été déblayés.

Reconstruire comporte cependant bien d’autres obstacles, dans un pays où le cadastre est mal défini ou inexistant, où les titres de propriété sont souvent non conformes, les terrains disponibles assez rares, et où très peu de professionnels du bâtiment sont formés aux normes parasismiques et anticycloniques. Reconstruire demande une réflexion urbanistique globale et la concertation de nombreux acteurs : secteurs privé et professionnel, société civile, leaders communautaires, élus...

Si les populations déplacées ont diminué de 76 %, notamment grâce aux programmes de retour mis en place par le gouvernement et ses partenaires internationaux, 575 camps sont toujours ouverts et l’on estime les besoins en logement en Haïti à 500 000 unités. Les camps les plus visibles ont disparu mais les nouvelles conditions de logement n’en sont pas moins précaires. En témoigne l’expansion des quartiers anarchiques, toujours croissante, autour de la capitale.L’Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP) récemment mise en place par le

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gouvernement a défini une politique nationale du logement, de l’habitat et du développement urbain qui confie principalement la reconstruction aux familles elles-mêmes, au secteur privé et aux ONG. Elle prévoit des mesures d’accompagnement techniques et financières. Les effets de cette politique sont attendus alors que la croissance urbaine précaire et désordonnée poursuit son essor quotidien. Il est donc essentiel de soutenir des projets qui accompagnent cette autoconstruction ou proposent des modèles d’habitat qui peuvent être répliqués et que les Haïtiens peuvent s’approprier. La formation des maçons et des artisans s’avère également cruciale pour améliorer la qualité des constructions.

5,5 millions d’euros ont été attribués à 17 projets de reconstruction.

Les lieux d’enseignementLa Fondation de France a depuis trois ans financé la reconstruction ou la réhabilitation de plusieurs bâtiments scolaires et universitaires : reconstruction d’écoles primaires et secondaires en province et dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, notamment dans des quartiers défavorisés comme ceux de Cité Soleil ou de Martissant.

Les maisons et les lieux de vie communautairesPlus de 215 maisons familiales ont été reconstruites ou réhabilitées dans le Sud-Est et dans le Plateau central. Ces projets de reconstruction s’inscrivent dans des programmes plus larges intégrant soit une création de revenus et d’emplois, soit le renforcement de la sécurité alimentaire des familles.

Formation à l’autoconstruction et aux techniques de construction parasismiqueLa formation des « boss maçons », les artisans maçons, a été soutenue par un programme de formation et d’équipement. Ce sont eux qui reconstruisent, individuellement ou sous contrat avec des ingénieurs : la transmission des bonnes pratiques est donc essentielle.Depuis 2012, un projet ambitieux du Centre d’appui accompagne la reconstruction de tout un quartier, celui de Martissant, dans l’agglomération de Port-au-Prince. Au-delà de la formation des maçons, le projet vise la création d’une filière de matériaux de qualité et la sensibilisation des ménages qui font reconstruire leur habitat.

Accéder aux services de baseLe séisme a bouleversé la vie des gens qui l’ont vécu. Décès de proches ou de collègues, destruction de son logement, de son environnement habituel… La perte des espaces de vie, des écoles, des lieux de culture, des bâtiments publics ou historiques, de tous les éléments

quotidiens et habituels ont traumatisé l’ensemble du peuple haïtien. Aider les Haïtiens à retrouver des repères et à accéder aux services de base a été l’une des priorités de la Fondation de France.Elle a veillé à favoriser l’accès à certains services dans des zones de province reculées pour contribuer à limiter l’exode rural et le retour prématuré des personnes déplacées vers Port-au-Prince.La reconstruction est certes matérielle, mais elle est aussi psychologique et sociale : certains ont besoin d’un accompagnement pour rebondir et surmonter le traumatisme. Beaucoup d’organisations locales et internationales ont rapidement intégré cette dimension psychosociale dans leurs actions humanitaires.

5,8 millions d’euros ont été attribués à 28 projets permettant aux Haïtiens de retrouver un accès aux services de base.

Éducation et formation professionnellePlusieurs programmes de formation professionnelle ont été financés, en province comme à Port-au-Prince pour valoriser aussi bien les métiers techniques (mécanique, maçonnerie, etc.) que les professions de cadres du développement local. Plusieurs projets ont été soutenus pour faciliter l’accès à la lecture et au savoir par la mise en place de nombreuses activités dans les camps, les bibliothèques de quartiers et dans les bibliothèques universitaires.Un projet donne accès, tant aux enseignants qu’aux élèves haïtiens, à des supports numériques adaptés pour répondre aux contraintes de l’enseignement tel qu’il est pratiqué en Haïti : classes bondées, professeurs peu formés et matériel pédagogique limité. Le tableau numérique et les programmes participatifs encouragent ainsi l’apprentissage et

21 000* personnes ont bénéficié des projets de reconstruction

30 000 m3 de gravats ont été déblayés

17 bâtiments scolaires et universitaires ont été reconstruits ou réhabilités

2 200 personnes ont retrouvé un toit

1 000 maçons ont été formés

18 000 personnes ont bénéficié d’infrastructures routières et urbaines réhabilitées

* Selon les rapports des ONG, chiffres rapportés au prorata du financement de la Fondation de France.

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la participation des élèves. D’autres programmes favorisent la formation à distance des professeurs et étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti ou d’universités privées.

Santé et soutien psychosocialDans ce domaine également, la Fondation a soutenu plusieurs projets, qui vont de la reconstruction chirurgicale pour réparer les conséquences directes du séisme à des services de santé plus traditionnels mais tout aussi nécessaires compte tenu des conditions de précarité accrues des populations depuis le séisme : soins dentaires pour les habitants des camps, soins de santé périnatals dans les montagnes isolées, prévention et traitement du choléra…

Information, coordination, médias, droits humainsLa société civile haïtienne et la diaspora haïtienne en France ont bénéficié d’un soutien de la Fondation de France. La Plateforme d’associations franco-haïtiennes a ainsi pu contribuer au renforcement des associations en France et en Haïti à travers un programme de formation et d’accompagnement. Un autre regroupement, le Collectif Haïti de France, a renforcé son réseau d’organisations françaises travaillant avec Haïti, a diffusé de l’information et œuvré pour la diffusion de bonnes pratiques. La mise en place d’un Centre de ressources et d’information, porté par un réseau d’ONG en Haïti, a également été soutenue. Du coté des médias, un Centre opérationnel des médias a rapidement été mis en place, offrant un accès libre aux journalistes haïtiens et étrangers à un espace de travail connecté à internet ; des formations aux médias en ligne ont été organisées pour les journalistes.Trois organisations haïtiennes de défense des droits de l’Homme ont été soutenues, pour leur permettre de remplir leur rôle de veille et de défense des plus vulnérables.

128 000* personnes ont pu retrouver un accès aux services de base, dont

15 000 personnes qui ont bénéficié de soins de santé primaires

15 000 personnes qui ont bénéficié d’un appui psychosocial pour surmonter le traumatisme lié au séisme et 12 000 kits scolaires qui ont été distribués 29 000 professionnels du corps médical, paramédical, scolaire et associatif qui ont été formés

55 000 personnes qui ont pu bénéficier d’animations socioculturelles et d’un accès à la lecture

* Selon les rapports des ONG, chiffres rapportés au prorata du financement de la Fondation de France.

La Fondation de France a consacré plus de 3 millions d’euros à une dizaine de programmes d’éducation et de formation.

 

 Attentive à la reconstruction psychologique des Haïtiens, la Fondation de France a soutenu plusieurs projets intégrant des activités pour les mères et leurs enfants dans des quartiers difficiles ainsi que pour les enfants, les jeunes et les personnes déplacées dans les camps.

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Fonds d’initiatives locales : le fil de la reconstruction

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Parallèlement au financement de projets structurants mis en œuvre par des organisations françaises et haïtiennes de taille importante, la Fondation de France a rapidement pris conscience qu’il fallait mettre en place un mécanisme facilitant l’accès aux fonds pour les petites organisations locales.Déjà affaiblies par la catastrophe, beaucoup d’organisations de la société civile ont ressenti une grande frustration de ne pas être réellement associées au chantier de la reconstruction.Il était donc essentiel de donner aux associations locales les moyens d’être actrices de la reconstruction. C’est ainsi que, dès six mois après le séisme, quatre Fonds d’initiatives locales (FIL), destinés spécifiquement aux organisations haïtiennes, ont été mis en place par la Fondation de France: un pour les initiatives issues du monde rural, un pour le milieu urbain, un autre pour les petites entreprises et enfin, un fonds destiné à la culture.Ces quatre fonds répondent aux mêmes objectifs : apporter des réponses pratiques et rapides à des besoins concrètement identifiés par les communautés elles-mêmes.

En trois ans, la Fondation de France a attribué 5 062 000 euros aux Fonds d’initiatives locales

200 initiatives ont été soutenues touchant plus de 63 000 personnes

dans 4 secteurs majeurs de la reconstruction

2 600 000 euros ont directement été attribués aux organisations locales haïtiennes

dont 71 % sont déjà décaissés

FIL Culture FIL Rural FIL Entreprise FIL Urbain

Localisation des projets FIL

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gle

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Bien qu’accueillant près des deux tiers de la population haïtienne, le monde rural haïtien est victime de politiques défavorables à une agriculture paysanne, alors que celle-ci fait déjà face à de nombreuses contraintes : espace agricole limité, systèmes d’irrigation vétustes et insuffisants, catastrophes naturelles à répétition telles que l’ouragan Sandy qui a récemment fait plus de 50 morts et dévasté le bétail et les futures récoltes, etc.

L’espérance de vie en milieu rural est de 52 ans et 58 % des agriculteurs gagnent moins de un dollar par jour. Ce contexte favorise un exode massif vers les villes – en particulier Port-au-Prince – et entraîne la « bidonvillisation » des principaux centres urbains.Développer des activités en milieu rural, qu’elles soient d’ordre économique ou qu’elles permettent de favoriser les solidarités sociales, est le principal objectif du FIL rural.

Agronomes et vétérinaires sans frontières, l’ONG française porteuse de ce fonds rural, a lancé successivement trois appels à projets visant les organisations rurales dans des zones touchées directement ou indirectement par le séisme.

Le Fonds d’initiatives locales pour le milieu rural : renforcer l’attractivité des territoires

Plus de 33 000 personnes en milieu rural ont pu bénéficier directement de

74 projets sélectionnés dans des domaines aussi divers que l’élevage (caprin, bovin, apiculture), l’éducation, l’environnement, les petites infrastructures (réhabilitation de périmètres irrigués, construction de tronçons de routes rurales, de ponts) ou la transformation de produits agricoles.

920 000 euros directement attribués aux organisations en milieu rural

36 % Agriculture/Élevage

1 % Éducation/Loisir

11 % Environnement

23 % Infrastructure

8 % Renforcement des capacités/Formation

7 % Santé

14 % Transformation produits agricoles

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Vers une plus grande autonomie des paysans

La sécurité alimentaire est très critique en Haïti. Les produits alimentaires importés composent 90 % des produits alimentaires transformés vendus et leurs prix sont très élevés. Cela rend inaccessibles ces denrées aux populations les plus vulnérables et la production locale est insuffisamment soutenue pour compenser cela. Certaines techniques agricoles, comme la reproduction de semences d’igname par miniset (technique permettant la multiplication de semences de tubercules avec un rendement supérieur aux méthodes traditionnelles) sont largement méconnues et leur diffusion est essentielle pour améliorer la capacité des populations rurales à produire pour leur alimentation, mais aussi pour en tirer des revenus.

Portrait de Jean Willy Michaud, président de l’association Organisation des paysans engagés pour le développement agricole

Jean Willy Michaud est président de l’Organisation des paysans engagés pour le développement agricole. Cette organisation créée en 2008 rassemble aujourd’hui près de 300 membres. C’est le directeur départemental de l’agriculture de l’Ouest qui leur a parlé du FIL rural.Un agronome leur est venu en aide pour monter le projet, identifier les besoins et mettre en œuvre les formations. Grâce à une subvention de 9 000 euros, ils ont formé 50 habitants à la technique des minisets, acheté 1 000 tubercules d’igname chez les planteurs d’igname, ainsi que des outils auprès des commerçants des différentes régions du département. Un jardin communautaire a été planté et 200 paysans ont pu recevoir des semences d’igname grâce à ce projet. « Cela permet une meilleure autonomie des paysans par rapport aux semences et surtout d’avoir sur place une variété adaptée et résistante. La réalisation de ce projet a aussi renforcé la perception des habitants de notre organisation. Nous avons gagné leur confiance car nous avons respecté ce que nous avions dit. »

Porteur de projet : Organisation des paysans engagés pour le développement agricole (OPEDAN)Type de projet : formation de 50 bénéficiaires en techniques de production de semences d’igname par la technique de minisetsLieu : café Lompré, 4e section Fonds des Boudins, route de Bainet, LéogâneMontant : 9 000 euros

Mise en germoir de plants d’igname (minisets) et distribution.

« 200 paysans ont pu recevoir des semences d’igname »

   

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Le Fonds pour les initiatives locales en milieu urbain est concentré à Port-au-Prince. Il intervient directement dans les quartiers précaires, dont les conditions d’aménagement rendent la vie des habitants extrêmement difficile et dangereuse : constructions de fortune dans les ravines ou en bord de mer, manque généralisé d’accès aux services de base (eau, électricité, ramassage des ordures), etc. L’enjeu majeur en milieu urbain est de transformer des quartiers construits sans respect de normes en des lieux où les conditions de vie des habitants sont plus sûres, mieux organisées et où la communauté participe à la gestion de l’espace et des services.

Ce FIL est porté par le Gret, une ONG française présente en Haïti depuis 18 ans, et dont l’intervention dans les quartiers est largement reconnue, notamment pour l’accompagnement de comités de gestion de l’eau et de bornes fontaines ainsi que pour ses travaux d’assainissement et d’aménagement.Son objectif est de renforcer durablement l’action des associations locales pour la réhabilitation des quartiers et l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants. Cela implique le renforcement des capacités individuelles et collectives des habitants et la mise en cohérence des différents acteurs qui interviennent sur un territoire.

Le FIL urbain a permis de soutenir 46 initiatives portées par des comités de quartier, des associations de femmes ou de jeunes, des associations de quartier intervenant dans des domaines éducatifs, sociaux ou culturels ou encore des comités de gestion

Le Fonds d’initiatives locales pour le milieu urbain : améliorer les conditions de vie au cœur de la ville

Plus de 15 000 personnes ont bénéficié directement des initiatives menées en milieu urbain.

Pour voir l’un des projets :

participant à l’accès de la population aux services essentiels.

Les principaux domaines d’intervention sont :- l’amélioration de l’accès des populations aux services de base. Il s’agit de projets d’accès à l’eau, à l’électricité, à l’assainissement ainsi que de projets de formation professionnelle ;- l’aménagement des espaces publics et communautaires comme des terrains de sport, des espaces de loisirs et des voies d’accès.

Des actions ponctuelles de type sensibilisation (lutte contre le VIH, construction parasismique, choléra, violences faites aux femmes), animations culturelles de quartier ou prise en charge de publics vulnérables (clinique mobile psychosociale, appui scolaire) ont également été réalisées.

560 000 euros directement attribués aux organisations en milieu urbain

15 % Voies d’accès (voirie, escaliers, corridors)

8 % Terrains de sport

7 % Aménagement, réhabilitation, équipement de bâtiments communautaires

24 % Services communautaires marchands (cybercentre)

6 % Assainissement liquide

8 % Accès à l’électricité

17 % Formation générale et professionnelle

11 % Sensibilisation et animation culturelle

4 % Prise en charge des publics vulnérables

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Le raccordement de Cité Soleil à l’électricité

Au-delà du confort de vie, l’absence de système électrique pose souvent de nombreux problèmes pour les habitants d’un quartier : insécurité, difficultés de fonctionnement des petites entreprises…

Portrait de Marlène Jean-Pierre, membre de l’association Groupement social pour la rénovation de Cité Soleil

Marlène Jean-Pierre habite le quartier de Belekou, à Cité Soleil, depuis 20 ans. Ingénieure de formation, elle n’a pas d’activité professionnelle actuellement. Elle vit avec ses trois frères, sa mère et s’occupe de son jeune bébé. Elle consacre le reste de son temps aux activités communautaires.En tant qu’habitante du quartier et membre de l’association Groupement social pour la rénovation de Cité Soleil, elle s’est largement impliquée dans le projet d’électrification de sa communauté présenté au FIL urbain : « L’électricité constitue le problème majeur à Belekou. Il est à la base de plusieurs conflits entre les habitants du même quartier ou de quartiers voisins, ces conflits causent des dégâts considérables : des blessés et souvent des morts. »C’est grâce au « komite dlo » du quartier avec lequel travaille le Gret, que l’association a découvert le FIL urbain. Elle a déposé un dossier de demande et le Gret l’a accompagnée pour bien définir le projet. Quelques semaines après, l’association a été retenue par le comité de sélection et a reçu 21 400 euros pour réaliser ce projet.Après cinq mois de travail, les habitants du quartier ont accès à l’électricité de manière légale et sécurisée. Plus de 100 foyers se sont déjà raccordés sur le réseau installé, et d’autres sont en attente de raccordement. Il n’a pas été facile de convaincre l’Electricité d’Haïti (EdH) car la zone, au cœur de Cité Soleil, a une très mauvaise réputation. Le projet diminue les conflits entre quartiers et il donne aux gens un sentiment de sécurité le soir grâce à l’installation de quatre gros projecteurs qui éclairent bien la zone. Il a en outre permis la création de nouvelles activités économiques, alors que beaucoup de familles étaient dans des conditions de vie très précaires après le séisme. Ce projet a apporté beaucoup plus que de l’électricité : « il a redonné confiance aux gens dans la possibilité de voir des choses concrètes se passer dans le quartier. »

Porteur de projet : Groupement social pour la rénovation de Cité Soleil (GROSORECS)Type de projet : électrification d’un quartier Lieu : Belekou, Cité SoleilMontant : 21 400 euros

« Le projet diminue les conflits entre quartiers et il donne aux gens un sentiment de sécurité »

 

 Des membres de l’association entourés d’habitants du quartier.

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On estime que plus de 50 % de l’économie haïtienne repose sur le secteur informel. Le séisme n’a pas épargné ce secteur bien qu’il représente une source de revenus pour un grand nombre d’Haïtiens. Les aides disponibles ont surtout été destinées aux moyennes et grosses entreprises. On estime qu’en Haïti, 70 % des prêts du secteur bancaire formel sont destinés à 2 % des clients.La Fondation de France, à travers le Fonds d’initiatives pour la relance économique (FIL entreprise), a choisi de cibler les très petites entreprises, détruites complétement ou partiellement par le séisme, et de favoriser la création d’entreprise dans des zones touchées directement par le séisme.

Ce fonds est destiné à financer des activités productives, génératrices d’emplois et non uniquement basées sur l’achat/revente comme la majorité des activités financées habituellement par la microfinance. En effet, il est apparu indispensable de favoriser le développement d’activités de production, créatrices de valeur ajoutée locale. Celles-ci sont plus difficiles à créer car elles nécessitent des investissements plus lourds et demandent des crédits plus longs que les banques ne prennent pas le risque d’octroyer sans exiger des garanties importantes que la plupart des entrepreneurs ne peuvent fournir. Les taux, la durée du crédit ainsi que les conditions d’octroi ont été calibrés pour correspondre aux

Fonds d’initiatives locales pour l’entreprise : soutenir l’activité des petites entreprises et la création d’emplois

Restaurants, ateliers de couture, cybercafés, imprimeries, coiffeurs, boulangeries, artisanat… 38 entreprises ont pu être accompagnées et 152 emplois ont été créés.

réalités des petites entreprises haïtiennes, évoluant dans un contexte risqué et peu capitalisé. Ce fonds est porté par l’ONG française Entrepreneurs du Monde (EDM). Celle-ci accompagne l’entrepreneur dans la création d’un plan d’affaire et réalise un suivi sur le long terme, deux éléments indispensables aux succès des entreprises.

Un partenariat a été établi avec une banque publique haïtienne, le Fonds de développement des industries (FDI). Il permet aux entreprises en re-création ou en développement d’obtenir une subvention du FIL et parallèlement un crédit, octroyé par le FDI. Le FIL joue alors un effet de levier essentiel qui permet à l’entrepreneur d’avoir accès à un crédit dans une banque, ce qui l’insère dans un système formel durable.

390 000 euros injectés directement dans 38 petites entreprises haïtiennes

7 % Agro-alimentaire

30 % Bureautique, informatique

4 % Construction

7 % Enseignement

5 % Habillement

4 % Industrie

12 % Pâtisserie-boulangerie

31 % Restauration

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L’aménagement et l’équipement d’un atelier de couture

Les ateliers de couture traditionnelle sont fortement concurrencés pas l’importation « d’habits seconde main » (pèpè) et par les grands ateliers industriels qui se développent dans les zones franches du pays. Malgré tout, il existe une forte demande en uniformes d’écoles et habits de qualité qui permettent aux ateliers traditionnels de perdurer.

Interview de Lambert Ysemonne, chef d’entreprise

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours et celui de votre entreprise ?Je suis originaire de la ville des Cailles, dans le Sud. Je suis arrivée à Port-au-Prince pour venir à l’université où j’ai étudié la gestion. J’ai toujours fait de la couture pour des particuliers, mais je n’avais pas vraiment en tête de monter un atelier de couture. L’idée est venue de mon mari qui était mon ami à l’époque ! Au début, je n’avais pas de local. J’utilisais une galerie (terrasse couverte) chez moi pour installer les machines à coudre. J’avais deux machines à coudre, des ciseaux, les instruments de mesure et quelques autres objets utilisés dans la mode.En 1994, j’ai monté mon entreprise. Je me consacre à la couture et à la formation de jeunes couturières. C’est à cette activité que je dois tout ce que j’ai réalisé jusqu’à aujourd’hui.Mais, comme pour tous ceux qui l’ont vécu, le séisme a marqué ma vie. Le local où je logeais l’atelier a été détruit le 12 janvier 2010. C’était un coup dur pour moi et mes collaborateurs.

Qu’avez-vous pu faire grâce au FIL entreprise ?C’est un ami qui m’a parlé du FIL entreprise. J’ai suivi le processus de préparation du business plan avec l’équipe d’Entrepreneurs du Monde puis j’ai attendu que mon projet soit sélectionné en comité.J’ai pu obtenir une subvention du FIL qui a été conditionnée à l’obtention d’un crédit auprès de la FDI. J’ai ensuite obtenu ce crédit. La subvention m’a permis de financer le loyer, les aménagements et aussi l’achat des équipements. En plus des outils ordinaires que toutes les couturières utilisent, j’ai des machines à coudre plus sophistiquées. J’ai aussi fait l’acquisition d’une machine à broder. Le crédit m’a permis de financer le fonds de roulement et aussi une génératrice pour que l’activité soit opérationnelle. Aujourd’hui, j’ai six employés.

Quelles sont vos perspectives aujourd’hui ?Je voudrais mettre sur pied une section de formation en couture et broderie pour les jeunes filles du quartier.

Entreprise : LambertexActivité : atelier de couture Lieu : zone de Magloire Ambroise, Port-au-PrinceMontant : 17 000 euros

« J’ai suivi le processus de préparation du business plan avec l’équipe d’Entrepreneurs du Monde »

 

  Lambert Ysemonne dans son atelier de couture.

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Pourquoi financer la culture ? Cela peut sembler bien dérisoire face aux besoins de base qui ne sont pas comblés pour la grande majorité des Haïtiens…Et pourtant. C’est justement lorsque l’on vit dans des conditions d’une grande précarité qu’il est d’une absolue nécessité de danser, de peindre, de rire et de créer de la cohésion entre les êtres autour de ce qui rassemble.

La culture haïtienne est aussi riche que l’histoire de son peuple est dense. Des rythmes et traditions folkloriques rares, un patrimoine naturel important et des monuments historiques nombreux, sans compter la créativité des artistes peintres ou des sculpteurs, qui de tout temps ont été à l’origine de courants artistiques forts. Malheureusement, les crises politiques, les tragédies récurrentes et la gestion permanente du quotidien enterrent progressivement toute trace de mémoire. Le séisme est venu porter un dernier coup dont il est difficile de se relever et peu de financements privés, publics ou internationaux soutiennent ce secteur.

La Fondation Culture Création, qui porte le fonds culture, est une fondation haïtienne reconnue d’utilité publique. Ses locaux ont été détruits lors

Le Fonds d’initiatives locales pour la culture : unis autour de la culture haïtienne

Six lieux culturels ont été créés ou réhabilités (bibliothèques, centre culturel), 52 spectacles produits, 41 sites historiques et naturels valorisés, 3 600 publications, des formations en artisanat, en arts plastiques et en audiovisuel… 42 initiatives culturelles ont pu voir le jour permettant à plus de 13 700 personnes d’y participer directement.

Pour voir l’un des projets :

du séisme du 12 janvier. Cela a représenté un défi majeur pour cette institution de se remettre sur pied tout en offrant aux autres organisations culturelles haïtiennes des opportunités de faire vivre leurs projets. La Fondation de France a accompagné ce relèvement avec la conviction que le secteur dans son ensemble en sortirait renforcé.

22 % Arts vivants

22 % Arts plastiques

11 % Artisanat

22 % Bibliothèque & centre culturel

11 % Valorisation du patrimoine

9 % Recherche et publication

3 % Autres

Plus de 733 000 euros directement attribués aux organisations du secteur culturel haïtien

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Des activités artistiques sources d’épanouissement et de revenus

De nombreuses activités artistiques à vocation thérapeutique ont été mises en place pour les jeunes des quartiers urbains de Port-au-Prince après le séisme du 12 janvier 2010. Mais à mesure que ces projets liés au séisme prenaient fin, ces activités ont progressivement disparu alors que de nombreux talents avaient émergés dans ce pays à la culture extrêmement vivante.

Le FIL culture permet donc de soutenir aujourd’hui encore des activités et formations artistiques qui apportent à la fois un soutien psychologique, un moyen d’expression et des perspectives en termes de création de revenus.

Portrait de Sene Milien, artiste du projet Espwa lavi pou ti moun yo (ELT)

Sene Milien a douze ans. Il vit dans le quartier de Nérette, à Pétion-Ville, où certaines zones sont particulièrement défavorisées, avec ses cinq frères, ses deux sœurs et leur père car leur maman est décédée. Il a commencé à participer aux activités de l’association en 2010, après le séisme. A ce moment-là, sa situation était difficile. Bernardin Amazan, psychologue de formation, les a encadrés dans ce projet de formation : « Nous avons mis en place, après le séisme, des activités artistiques à vocation thérapeutique afin de diminuer le stress chez les enfants. Nous nous sommes rendus compte du potentiel de certains et nous avons cherché un support pour les emmener plus loin dans la formation aux techniques artistiques. »Avec la subvention de 5 000 euros apportée par le FIL culture, les 24 jeunes ont pu poursuivre ces formations et renforcer leurs compétences en artisanat et en peinture afin qu’ils aient un métier, une source de revenu pour aider leurs familles et une activité qui les rendent fiers d’eux-mêmes. Grâce au projet, ils ont pu participer à des foires artisanales et présenter leurs travaux au grand public. Ils ont connu un réel succès lors de la récente foire « Artisanat en fête ».

Porteur de projet : Espwa lavi pou ti moun yo (ELT)Type de projet : renforcement des capacités artistiques et culturelles de 24 enfants (12 garçons et 12 filles) Lieu : quartier de Nérette, Pétion-VilleMontant : 5 000 euros

« Une activité qui rend les enfants fiers »

 

Les jeunes à la foire artisanale « Artisanat en fête 2012 ».

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La Fondation de France a organisé plusieurs journées d’échanges entre les quatre organisations gestionnaires de ces fonds d’initiatives. Lors de ces rencontres, les responsables et personnes de terrain de ces programmes ont partagé leurs difficultés, les solutions trouvées pour les dépasser ainsi que les forces de leurs dispositifs. Ces échanges d’expériences pratiques ont permis d’améliorer le fonctionnement des appels à projets et de rendre les FIL plus efficients.Les gestionnaires de FIL organisent également des réunions d’échanges entre les organisations locales porteuses de projets.Au-delà des échanges d’expériences dans des domaines techniques spécifiques, ces journées permettent aux organisations de la société haïtienne de se découvrir et de créer des réseaux au-delà de leur propre territoire, ce qui a un pouvoir fédérateur dans une société insuffisamment structurée.

Partage d’expériences

Perspectives

En 2013, des dizaines de microprojets vont encore pouvoir être soutenus par les quatre Fonds d’initiatives locales.Ce volet de l’intervention de la Fondation de France en Haïti a fait l’objet d’un suivi permanent et sera évalué en 2014 afin de tirer les leçons de cette expérience innovante.

La décision de soutenir directement les Haïtiens sur des projets, certes modestes, mais concrets et pertinents, a permis d’apporter un réel « mieux-vivre ». Cela a contribué à redynamiser le tissu social de nombreuses communautés, en milieu rural et urbain, autour d’aménagements communautaires, d’événements culturels, de production de biens et de service et de valorisation de la richesse haïtienne, dans son sens le plus large.

Les Fonds d’initiatives locales, ça fonctionne comment ?1. Les quatre fonds sont gérés par trois ONG internationales et une fondation haïtienne spécialisées

dans leur domaine d’intervention : Agronomes et vétérinaires sans frontières (Fonds rural), le Gret

(Fonds urbain), Fondation Culture Création (Fonds culture) et Entrepreneurs du Monde (Fonds

entreprise). Ces organisations ont été choisies pour leur longue expérience en Haïti et pour leur ancrage

local dans leurs domaines d’intervention, tant auprès des organisations locales que des institutions

publiques de référence.

Leur rôle est de définir des axes d’intervention, de diffuser les appels à projets, de sélectionner les projets

soutenus et de les accompagner techniquement dans leur mise en œuvre.

2. Les appels à projets sont définis en fonction des besoins de chaque secteur et diffusés largement aux

publics cibles.

3. Les projets présentent des montants limités (de 5 000 à 30 000 euros) et une durée relativement

courte (de 5 mois à un an) ; ils sont définis et mis en œuvre par des organisations de base, par et pour

leur propres communautés.

4. Après la réception et l’instruction des dossiers, quatre comités de sélection locaux, composés de

personnalités haïtiennes bénévoles, membres d’institutions représentatives des secteurs d’intervention des

FIL, sélectionnent les projets retenus garantissant la bonne gouvernance locale et la pertinence technique

et sociale des projets sélectionnés.

5. Le dispositif propose :

® un accompagnement technique des porteurs au montage et à la gestion de projet ;

® des formations à la gestion budgétaire et la définition de projets communautaires pour les

associations ;

® un suivi individualisé des projets sur le terrain ;

® ponctuellement, des rencontres et l’échange des bonnes pratiques entre porteurs de projet.

6. Le Comité Solidarité Haïti de la Fondation de France est chargé de la validation finale des projets

sélectionnés et du contrôle des FIL.

Pour en savoir plus : http://www.fondationdefrance.org/Nos-Actions/Aider-les-personnes-vulnerables/

En-urgence-et-post-urgence/Solidarite-Haiti/Fonds-d-Initiatives-Locales

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Organisations soutenues

Nombre de projets

Montants attribués (euros)

A Contre-Courant

ACTED

Action contre la Faim

Agence universitaire de la francophonie

Agronomes et vétérinaires sans frontières

Aide Médicale Internationale

The Alliance for International Medical Action

Alliance française de Jacmel

Association franco-haïtienne pour l’Education et la Culture

Association Fraternité universelle

Association Vie et lumière à Nanterre

ATD Quart Monde

Ateliers sans frontières

Bibliothèques sans frontières

Care France

Centre international d’études pour le développement local

La Chaîne de l’Espoir

Cités Unies France

Collectif 2004 Images

Collectif des associations de développement en Rhône-Alpes

Collectif Haïti de France

Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny

Coopération au développement de l’artisanat

Direction nationale du livre - Ministère de la Culture

Electriciens sans frontières

Entraide Médicale internationale

Entrepreneurs du Monde

Fédération Enfants-Soleil internationale

Fédération internationale des droits de l’Homme

Fondation Anne-Marie Morisset

Fondation Culture Création

Fondation Max Cadet

Foyer Maurice Sixto

Frères des Hommes

Groupe Médialternatif

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1

1

1

1

36 575 €

500 000 €

1 622 000 €

354 000 €

1 290 000 €

450 000 €

605 000 €

100 000 €

550 000 €

50 000 €

50 000 €

370 000 €

233 700 €

200 000 €

300 000 €

400 000 €

50 000 €

980 000 €

180 000 €

485 000 €

283 000 €

411 000 €

450 000 €

250 000 €

590 000 €

163 000 €

780 000 €

42 500 €

200 000 €

258 000 €

290 000 €

120 000 €

430 000 €

642 000 €

25 000 €

Organisations soutenues et subventions au 31 décembre 2012

25

Groupement de recherches et d’échanges technologiques

Haïti Futur

Handicap International / Atlas Logistique

HumaniTerra International

Initiative Développement

Inter Aide

Philosoph’art

Planète Urgence

Plateforme d’associations franco-haïtiennes

Première Urgence

Reporters sans frontières

Les Rescapés

Secours Catholique

Secours Islamique France

Soley Lakay

Solidarités International

SOS Enfants

SOS Enfants sans frontières

Sport sans frontières

Tèt Kole

Unité de recherche et d’action médico légale

Zanmi Lasanté Paris

51 ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET 6 ORGANISATIONS

HAITIENNES SOUTENUES

FONDS D’INITIATIVES LOCALES (FIL) :

FIL rural : Agronomes et vétérinaires sans frontières

FIL urbain : Groupe de recherches et d’échanges technologiques (GRET)

FIL culture : Fondation Culture Création (FCC)

FIL entreprises : Entrepreneurs du Monde

ORGANISATIONS LOCALES HAÏTIENNES SOUTENUES

TOTAL

2

1

1

1

2

2

1

2

1

3

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

73 projets

74 projets

46 projets

42 projets

38 projets

200 projets

273 projets

1 758 000 €

370 000 €

2 059 000 €

250 000 €

830 000 €

1 657 000 €

95 000 €

314 000 €

170 000 €

720 000 €

150 000 €

73 000 €

250 000 €

104 000 €

115 000 €

200 000 €

176 000 €

150 000 €

400 000 €

252 000 €

300 000 €

245 000 €

24 378 775 €

1 812 000 €

1 350 000 €

1 100 000 €

800 000 €

5 062 000 €

29 440 775 €

Organisations soutenues

Nombre de projets

Montants attribués (euros)

26

Aides attribuées par thématiques au 31 décembre 2012Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

ACTED

Action contre la Faim

ATD Quart Monde

Care France

Electriciens sans frontières

Electriciens sans frontières

Handicap International / Atlas Logistique

Initiative Développement (ID)

Première Urgence

Secours Catholique

Aide Médicale Internationale

Aide Médicale Internationale

ALIMA

La Chaîne de l’Espoir

Unité de recherche et d’action médico légale (URAMEL)

Soutien aux personnes les plus affectées : fourniture d’abris temporaires, distribution de biens non-alimentaires, mise en place d’infrastructures d’hygiène et d’assainissement, rémunération des personnes sinistrées pour les travaux de déblaiement, nettoyage et distribution.

Rémunération des personnes touchées par le séisme pour le déblaiement des infrastructures et des habitations afin de leur permettre de répondre à leurs besoins immédiats (nourriture, biens nons alimentaires…).

Permettre l’accès à l’aide d’urgence aux plus pauvresPermettre l’accès aux soinsActions pour les bébés et petits enfantsSoutenir la solidarité pour la phase de reconstruction.

Soutien aux sinistrés haïtiens par la distribution de nourriture, de biens non alimentaires et par l’approvisionnement en eau.

Solution globale d’éclairage par lampadaires solaires et lampes solaires portatives pour 20 camps de réfugiés à Léogâne et à Carrefour. Développement de la formation professionnelle des acteurs locaux.

Installation de 650 lampadaires dans des camps de réfugiés et des quartiers urbains. Renforcement et développement des capacités des acteurs locaux. Transfert de compétences sur l’électricité photovoltaïque, l’entretien, etc.

- ‘Assistance aux personnes blessées dans les hôpitaux et au sein des communautés pour les soins post-opératoires et les soins de réadaptation en vue de prévenir le handicap. - Fourniture de logements temporaires et de matériel de première nécessité.- Rémunération des personnes impliquées dans les travaux de déblaiement.

Faciliter le rapatriement des rescapés, organiser le recensement des déplacés, prise en charge psychologique, activités socioculturelles, aide alimentaire, accès aux soins, réapprovisionner les citernes d’eau, assurer la scolarités des enfants déplacés, travaux d’intérêts généraux, soutien de la production agricole.

Soutien aux victimes du séisme dans les centres d’hébergement d’urgence par la fourniture de biens non alimentaires (matelas, couverture, kits d’hygiène), en partenariat avec Aide Médicale Internationale (AMI).

Aide d’urgence : nourriture, kits hygiène, abris temporaires, ustensiles de cuisine, travaux rémunérés pour nettoyage des hôpitaux, accès à l’eau potable, accès à des soins médicaux et à des installations sanitaires

Appui chirurgical d’urgence et mise en place de cliniques mobiles dans les zones les plus touchées par le séisme, en partenariat avec Première Urgence.

Mise en place d’un centre de traitement du choléra dans la section communale de Martissant (environ 275 000 habitants).

Améliorer la prise en charge médicale des populations affectées par l’épidémie de choléra et réduire les risques de propagation au sein des quartiers et des sites de déplacés de la zone ciblée. Ouverture de points de réhydratation orale et de traitement du choléra.

Envoi d’équipes médicales, de matériel chirurgical, de consommables et de médicaments.

Soins aux déplacés et lutte contre le choléra : ouverture de 20 points de réhydratation orale et formation d’agents communautaires pour desservir une population de 42 000 personnes à Champ de Mars, à Port-au-Prince.

Port-au-Prince, Léogâne, Jacmel

Port-au-PrinceGonaïvesPort-de-Paix

Port-au-Prince, quartier de Grande Ravine

Port-au-Prince (Pétion-Ville et Carrefour), Léogâne, Gonaïves, Jérémie…

Léogâne et Carrefour

Léogâne et Carrefour

Petit-Goâve et Grand Goâve

5 communes rurales du département du Nord Ouest (Bombardopolis, Jean Rabel, Môle St Nicolas…)

Port-au-Prince (quartier Martissant)

Port-au-Prince + zones périphériques

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince

6 211 000 €

500 000 €

1 622 000 €

110 000 €

300 000 €

290 000 €

300 000 €

2 059 000 €

530 000 €

250 000 €

250 000 €

1 000 000 €

250 000 €

200 000 €

200 000

50 000 €

300 000 €

Ventilation Part du montant total attribué

URGENCES : 18 PROJETSAides matérielles

Aide médicale d’urgence

100 % 28 %8 315 000 €

75 %

12 %

27

Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

Groupement de recherches et d’échanges technologiques (GRET)

Secours Islamique France

Solidarités International

Agronomes et vétérinaires sans frontières - CROSE

Agronomes et vétérinaires sans frontières - Veterimed

Association Fraternité Universelle (AFU)

Collectif des associations de développement en Rhônes-Alpes (CADR)

Frères des Hommes(avec Mouvement Paysan Papaye, MPP)

Inter Aide(avec Concert Action, Acded, Okpk)

Planète Urgence (avec OPADEL)

Soley Lakay

Entrepreneurs du Monde

Première Urgence

Favoriser la relance économique et l’accès à l’eau pour les habitants de 6 quartiers populaires de la capitale haïtienne

Distribution d’eau et de jerricans,Pose de réservoirs souples et de rampes de distributions.

Approvisionnement en eau et implantation de dispositifs sanitaires dans des camps

Dynamiser l’activité économique dans des zones rurales par la relance de la production agricole et d’élevages à cycles courts, la création de revenus et d’emplois et la relance des échanges de produits sur marchés locaux, et la reconstruction d’habitats détruits par le séisme.

Renforcement des 13 laiteries du réseau Let Agogo.

Achat de semences

Réhabiliter les structures de l’ANATRAF (centrale d’achat, bureau central, unités de transformation membres) touchées par le séisme et relancer les capacités de production, de commercialisation et de gestion des membres, pour une amélioration durable des revenus des familles rurales et une reprise de l’économie en milieu rural.

Faciliter l’intégration socio-économique des familles déplacées à la suite du séisme, en promouvant durablement le secteur agricole, notamment par la formation professionnelle des jeunes ruraux et la diffusion de techniques innovantes et adaptées au contexte social et environnemental.

Recensement, soutien de la production agricole, appui psychologique et activités socioculturelles, éducation à la santé sexuelle, reconstruction et autres activités rémunératrices d’intérêt général, formation.

Appui au développement économique de la section rurale de Lamontagne en partenariat avec le groupement paysan haïtien OPADEL, en réalisant la construction et le lancement du centre rural (CAFE) destiné à regrouper des formations et des activités génératrices de revenus.

Construction de 15 maisons et réalisation de jardins familiaux sur l’île de la Gonâve.

Favoriser l’accès au micro-crédit en redonnant à ID Microfinance sa pleine capacité d’agir, en remettant en marche les agences, en développant des solutions temporaires, en révisant à la baisse les conditions pour les familles (intérêts, frais de dossier) et en couvrant de nouveaux quartiers.

Fourniture de kits professionnels à destination de micro entrepreneurs affectés par le séisme et formations techniques sur la gestion d’entreprise pour tous les bénéficiaires.

Port-au-Prince (6 quartiers)

Port au Prince et Pétionville

Port-au-Prince

Sud-EstCayes- Jacmel

Totalité du territoire haïtien

Port-au-Prince

Haïti

Centre (Haut Plateau Central)

Petit-Goâve, Jacmel, Cayes-Jacmel, Marigot, Petite-Riviere-de-l’Artibonite, Dessalines, Boucan-Carré

Section de Lamontagne, Jacmel

Boucanlamare (île de la Gonâve)

Port-au-Prince et Léogâne

Port-au-Prince

1 104 000 €

800 000 €

104 000 €

200 000 €

4 802 000 €

640 000 €

320 000 €

50 000 €

485 000 €

642 000 €

1 470 000 €

50 000 €

115 000 €

1 030 000 €

630 000 €

400 000 €

Ventilation Part du montant total attribué

Eau et assainissement

Zones urbaines

Zones rurales

RELANCE ÉCONOMIQUE : 10 PROJETS

13 %

100 % 16 %4 637 000 €

79 %

21 %

28

Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

Alliance française de Jacmel

Association franco-haïtienne pour l’Education et la Culture (AFHEC)

Cités Unies France (CUF)

Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny

Direction nationale du livre - ministère de la Culture

Fédération Enfants-Soleil internationale (ESOL)

Fondation Anne-Marie Morisset

Foyer Maurice Sixto

Groupe de recherches et d’échanges technologiques (GRET)

HumaniTerra International

Inter Aide

Planète Urgence

Première Urgence

SOS Enfants

Vie et lumière à Nanterre

Tèt Kole

Zanmi Lasanté Paris

Réhabilitation du bâtiment principal de l’Alliance française de Jacmel.

Reconstruction de l’école primaire et consolidation de l’école secondaire du Centre Alcibiade de Pomayrac (CAP) ainsi que des travaux complémentaires.

Projet de construction de 4 écoles, d’un lycée d’enseignement général aux Abricots, et de la formation des enseignants en partenariat avec le CRESFED (Centre de recherche et de formation economique et sociale pour le développement)

Reconstruction de l’école primaire Marie Reine Immaculée

Réhabilitation des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC).

- Réparation, rénovation, travaux de finition d’une école primaire de 5 à 6 classes à Cité Soleil,- Aide à la scolarisation et formation des professeurs,- Extension et maintien de la cantine scolaire.

Construction du centre culturel Anne Marie Morriset pour permettre notamment la création d’un service d’écrivains publics et pour accueillir des enfants à la sortie de la classe pour travailler.

Reconstruction du foyer Maurice Sixto, complexe éducatif destiné à accueillir les enfants et les jeunes en domesticité « Restaveks ».

Mise en place d’un Bureau Conseil à la Reconstruction Durable : accompagnement de projets de reconstruction ; création d’une unité de production de matériaux de construction ; renforcement des associations de boss maçons.

Reconstruction d’urgence de l’école nationale des infirmières de Port-au-Prince (ENIP)

Poursuite et renforcement en 2013 de la relance de la scolarisation à Petit-Goâve : construction de 6 écoles, formation, sensibilisation, équipement.

Un toit, un avenir : formation et appui de 200 familles rurales vulnérables dans la construction et la pérennisation de leur habitat.

Réhabilitation de l’école communale Carius Lhérisson dans le quartier de Martissant à Port-au-Prince.

Reconstruction du groupe scolaire Saint-Alphonse à Cité Soleil à Port-au-Prince.

Travaux de réparation des bâtiments du collège Maranatha de Port-au-Prince et remplacement de matériel éducatif.

Reconstruction du bâtiment de l’école primaire de l’ensemble scolaire Basile Moreau à Port-au-Prince

- Construction de logements antisimiques et anticycloniques,- Rémunération contre travail et augmentation (à terme) des revenus agricoles.- Aménagement des bassins versants par la construction de 3 ouvrages hydrauliques (seuils de ravine et citerne), actions de reboisement et de valorisation des terres arables.

Jacmel

Jacmel

Gressier, Petit-Goâve, Grand Goâve, Leogâne

Jacmel

Marchand-Dessalines, St Michel de l’Attalaye, Trou du Nord, Limonade, Grande Rivière du Nord

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Carrefour, Quartier de Bois Joute

Baillergeau

Port-au-Prince

Petit-Goâve

Département du Sud-Est, Section de La Montagne, commune de Jacmel

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince et Gonaïves

Quartier Bizoton, Carrefour, Port-au-Prince

Zone rurale d’Epin (Plateau central)

100 000 €

550 000 €

980 000 €

411 000 €

250 000 €

42 500 €

258 000 €

430 000 €

958 000 €

250 000 €

187 000 €

264 000 €

70 000 €

176 000 €

50 000 €

252 000 €

245 000 €

Ventilation Part du montant total attribué

RECONSTRUCTION : 17 PROJETS 100 % 19 %5 473 500 €

29

Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

Agence universitaire de la francophonie

Agence universitaire de la francophonie

Ateliers Sans Frontières

Ateliers Sans Frontières

Centre international d’études pour le développement local (CIEDEL)

Coopération au Développement de l’Artisanat (CODEART)Ateliers Ecoles de Camp Perrin

Haïti Futur

Initiative Développement (ID)

Philosoph’art

SOS Enfants sans frontières

Sport sans frontières

Oragniser à l’aide d’un programme de mobilité enseignante, des cours de rattrapage intensifs pour permettre aux étudiants haïtiens de terminer leur année universitaire, passer leurs examens et obtenir leur diplôme.

Renforcement du système universitaire haïtien grâce aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et aux Nouvelles technologies de l’information, de la communication et d’éducation (NTICE), formation à distance et universités numériques.

Favoriser la reconstruction du lien social et le développement socio économique des jeunes Haïtiens à travers le sport et la formation professionnelle.

Créer une école de formation professionnelle aux métiers de la mécanique destinée aux jeunes Haïtiens, permettant d’autre part de réaliser la maintenance et la réparation des véhicules.

Conception et mise en œuvre d’une formation pérenne, décentralisée et professionnalisante, d’agents de développement local à l’Institut universitaire des sciences juridiques, économiques et de développement régional (INUJED), au Cap Haïtien. Appui à l’émergence de formations semblables d’agents de développement local dans les départements du Sud du pays.

Des formations de «boss-maçons» (artisans) aux normes parasismiques sont dispensées aux Ateliers Ecoles à Camp-Perrin (AECP). 250 boss-maçons formés seront équipés par un kit d’outils (moules pour parpaings antisismiques, tamis...), afin de leur permettre de mettre en œuvre les connaissances acquises lors de la formation, et de diffuser un guide de bonnes pratiques pour la mise en oeuvre du béton.

Apporter aux enseignants de 20 écoles des supports pédagogiques numériques et un équipement informatique pour améliorer la qualité de l’enseignement de base

Ce programme vise au maintien des déplacés et plus particulièrement des jeunes dans 4 communes du Nord-Ouest via l’éducation et l’accès à la formation professionnelle. Un appui sera apporté aux écoles, aux communes et aux institutions locales dans ces domaines ainsi que dans le domaine parasismique.

Ateliers de philosophie et d’arts pour les enfants, en partenariat avec des acteurs de l’éducation, des philosophes et des artistes, pour initier un espace de dialogue et d’ouverture critique sur le monde, pour permettre la reconstruction sociale des enfants.

Accès aux services de base d’éducation et de santé des enfants déplacés pour augmenter l’attractivité de la zone

Intervention auprès des enfants et adolescents vulnérables en utilisant le sport comme outil de reconstruction et de développement physique, psychologique et social selon les spécificités du contexte : sites de populations déplacées, écoles, associations locales.

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Nord, Nord-Est, Nord - Ouest, Sud et Plateau central

Haïti

Haïti

5 communes rurales du département du Nord Ouest (Bombardopolis, Jean Rabel, Môle St Nicolas…)

Port-au-Prince

Commune de Gros morne, Artibonite

Port-au-Prince et Bas Nord Ouest

2 752 700 €

114 000 €

240 000 €

109 540 €

124 160 €

400 000 €

450 000 €

370 000 €

300 000 €

95 000 €

150 000 €

400 000 €

Ventilation Part du montant total attribué

Éducation et formation professionnelle

ACCÈS AUX SERVICES : 28 PROJETS 100 % 20 %5 788 275 €

48 %

30

Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

A Contre-Courant

Agronomes et vétérinaires sans frontières - cadre de liaison inter ONG (CLIO)

Bibliothèques sans frontières

Collectif Haïti de France

Collectif 2004 Images

Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)

Fondation Culture Création (FCC)

Fondation Culture Création (FCC)

Groupe Médialternatif

Plateforme d’associations franco-haïtiennes (PAFHA)

Reporters sans frontières

Les Rescapés

Le projet a pour objectif d’utiliser les outils multimédia et internet pour faire sortir du silence les voix des haïtiens. Il formera les journalistes à ces nouvelles technologies et un web documentaire (Goudou-Goudou) présentera le travail de journalistes à la date anniversaire du drame, le 12 janvier 2011.

Installation au sein du Cadre de liaison inter ONG (CLIO) d’un dispositif d’appui à la diffusion d’informations et à la capitalisation d’expériences et références utiles aux acteurs de la société civile haïtienne et étrangère en Haïti, relatifs aux enjeux de la reconstruction d’Haïti dans certains domaines prioritaires

Accès aux livres dans les camps de réfugiés, renforcement des bibliothèques du pays et renforcement de la littérature universitaire.

Soutenir le Collectif Haiti de France dans ses activités de coordination d’acteurs français engagés dans des démarches de solidarité avec des partenaires haïtiens, de production et diffusion d’informations.

Soutien de la culture haïtienne à travers un réseau d’artistes, associations, personnalités. Faire un état des lieux de la culture haïtienne, la favoriser, nouer des liens avec les différentes structures, circulation des artistes, et site internet pour mettre en valeur cette culture, le Réseau Culture Haïti.

Permettre aux trois partenaires haïtiens - Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Comité des avocats pour le respect des libertés individuelles (CARLI), Centre œcuménique des droits humains (CEDH) - de récupérer des moyens de fonctionnement minimes pour assurer leurs actions en matière de droits humains.

Réinstaller la Fondation Culture Création et favoriser la reprise de ses activités de promotion de l’art et de la culture haïtienne, dont la réalisation d’une bande dessinée de sensibilisation aux catastrophes et au secourisme.

Poursuite du soutien à la structuration et la décentralisation de la Fondation Culture Création : acquisition d’équipements et d’outils administratifs et financiers ; formation des employés ; actions de communication ; réorganisation interne.

Réalisation de formation technique spécifique sur l’utilisation des nouveaux outils multimédia et internet destinée à des journalistes haïtiens.

Appui technique dans le montage des projets, suivi et évaluation. Aider à la bonne exécution de ces projets en mettant en réseau les différents relais en Haïti, et en leur proposant des activités de formation, d’information et de sensibilisation sur la conduite de projet.

Centre opérationnel des médias pour relancer la presse à Haïti.

Ateliers d’arts (danse, théâtre, chant, maquillage et peinture) avec les enfants des camps pour un appui psychosocial suite au séisme et production d’émissions basées sur le projet d’ateliers d’art pour le soutien psychosocial avec interviews des enfants et interventions de spécialistes sur différents thèmes généraux touchant Haïti.

Haïti

Port-au-Prince

Haïti

Paris

Paris

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince

France métropolitaine, Dom-Tom et Haïti

Canapé Vert

Port-au-Prince

1 937 575 €

36 575 €

330 000 €

200 000 €

283 000 €

180 000 €

200 000 €

145 000 €

145 000 €

25 000 €

170 000 €

150 000 €

73 000 €

Ventilation Part du montant total attribué

Culture, information (population et associations) et coordination, médias

33 %

31

Nom de l’association

Synthèse du projetLieu du projet

Montants attribués en €

ATD Quart Monde

ALIMA

Entraide Médicale Internationale (EMI)

Entrepreneurs du Monde

Fondation Max Cadet d’Haïti

Agronomes et vétérinaires sans frontières

Groupe de recherches et d’échanges technologiques (GRET)

Fondation Culture Création (FCC)

Entrepreneurs du Monde

Contribuer au renforcement de la communauté en soutenant les familles les plus vulnérables par un accompagnement médical et psycho-social.

Prise en charge spécialisée des séquelles des blessures du séisme : prévention des infections osseuses et chirurgies réparatrices à la suite d’opérations mal effectuées sur les fractures.

Prestation de soins périnatals. Fournir des soins d’accouchement à une population rurale déshéritée dans la zone montagneuse de Goyavier.

Proposer un suivi social et/ou psychologique aux personnes qui le souhaitent parmi les familles bénéficiaires d’ID Microfinance et favoriser ainsi leur reprise d’activités économiques, avec un accompagnement dans la durée

Offrir des soins dentaires de qualité grâce à la mise en place d’un cabinet dentaire mobile

Gestion du Fonds d’initiatives locales (FIL) en milieu rural (appui aux micro-réalisations rurales).

Gestion du Fonds d’initiatives locales (FIL) urbain, pour favoriser les projets des petites communautés en milieu urbain (comités de quartiers, Komités d’lo…).

Gestion du Fonds d’initiatives locales (FIL) culture pour les associations et petits entrepreneurs culturels.

Gestion du Fonds d’initiatives locales (FIL) entreprise pour favoriser la reprise d’activités économiques et la création d’emplois formels et durables en Haïti par la mise en place d’un fonds d’appui à la relance économique pour les très petites entreprises.

Port-au-Prince, Haut Martissant

Port-au-Prince

Goyavier à 18 km de Saint-Marc

Port-au-Prince et Léogâne

Port-au-Prince

Port-au-Prince

Port-au-Prince, Léogâne, Jacmel

Port-au-Prince

Port-au-Prince et périphérie

1 098 000 €

260 000 €

405 000 €

163 000 €

150 000 €

120 000 €

5 062 000 €

1 812 000 €

1 350 000 €

1 100 000 €

800 000 €

29 440 775 €

Ventilation Part du montant total attribué

73 projets et 4 fonds

Santé

FONDS D’INITIATIVES LOCALES

19 %

17 %

100 %

32

33

Projets soutenus

34

Le projetà Durée du projet : 7 mois (juillet 2010 à janvier 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

Solidar’IT est un projet soutenant le journalisme local haïtien à la suite du séisme du 12 janvier 2010. Par l’intermédiaire de journalistes locaux, le projet donne la parole à la population haïtienne, les voix ignorées du processus de reconstruction.

L’objectif est de soutenir et de mettre en évidence le travail remarquable des jeunes journalistes qui ont pris conscience de l’importance de leur métier dans de telles conditions. Parallèlement, à travers leurs reportages, ils nous permettent de découvrir les réelles conditions de vie des sinistrés.

Solidar’IT utilise les outils multimédias et internet pour faire sortir du silence les voix des Haïtiens. Il aide les journalistes et leur apporte la formation nécessaire pour continuer ce travail pendant toute la durée de la reconstruction. Un documentaire a réuni et présenté leur travail après l’anniversaire de ce drame, le 12 janvier 2011.

Pour plus d’informations sur le web documentaire :www.goudou-goudou.net/fr/webdocumentaire/index.html

Les bénéficiairesCinq journalistes haïtiens.

L’opérateurA Contre Courant est une organisation française créée en 2007 et qui a pour objet l’aide à la réalisation, à la production et à la diffusion de projets multimédias à caractère social.

Contribution au projet : 36 575 euros (69 % du projet)

A Contre Courant 2, rue de la Main qui file45000 Orlé[email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 5

Solidar’ I TLa parole aux Haïtiens

CONTACTGiordano [email protected]

 

 

A Contre Courant 2, rue de la Main qui file 45000 Orléans [email protected] http://solidar-it.net

  Contact : Giordano Cossu [email protected]

Equipe sur place : Equipe internationale : 5

Contribution au projet : 36 575 euros  

 

35

Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 12 mois (21 janvier 2010 - 20 janvier 2011)

à Zones d’intervention : - Port-au-Prince - Jacmel - Léogâne

Distribution et mise en place d’infrastructures d’hygiène, approvisionnement en eau et assainissement.Programme de travail contre paiement avec l’injection rapide de liquidités dans l’économie locale (cash for work). Dans la mesure du possible, les activités définies l’ont été de sorte qu’elles sont ajustables à l’évolution rapide de la situation, et notamment au probable déplacement des populations qui dorment pour l’heure dans les rues.Distribution de nourriture, de biens non alimentaires et de kits d’abris.

Les bénéficiaires- 180 familles ont bénéficié d’abris transitionnels- 1 000 familles ont reçu un kit de biens non alimentaires- 6 309 kits de pastilles de purification d’eau ont été distribués- 79 latrines d’urgence ont été installées ; ce sont donc 1 580 familles qui ont bénéficié d’un accès à des infrastructures d’assainissement- 3 101 familles ont reçu des kits d’hygiène et 13 603 personnes ont été sensibilisées à l’hygiène- 2 083 personnes ont bénéficié d’un programme de travail contre paiement qui a bénéficié à autant de familles

L’opérateurACTED (Agence d’aide à la coopération technique et au développement) est une organisation non gouvernementale créée en 1993. Indépendante, privée et sans but lucratif, ACTED œuvre dans le respect d’une impartialité politique et religieuse stricte, et fonctionne selon les principes de non-discrimination et de transparence.ACTED est arrivée en Haïti en 2004, à la suite du passage du cyclone Jeanne aux Gonaïves, ville particulièrement touchée par les intempéries qui ont causé la mort de plus de 2 000 personnes. ACTED a depuis poursuivi ses activités en Haïti en développant une stratégie d’intervention intégrée et en réaffirmant le lien nécessaire entre urgence, réhabilitation et développement. En 2010, ACTED intervenait sur place avec environ 24 personnels internationaux et 500 personnels nationaux, depuis ses bureaux de Port-au-Prince, Saint- Marc et Hinche. Pour répondre aux besoins des sinistrés suite au séisme, ACTED s’est rapidement déployée à Port-au-Prince, Léogâne et Jacmel en établissant une présence et une capacité opérationnelle de réponse immédiate, tout en poursuivant ses activités dans ses zones plus traditionnelles d’intervention en y intégrant une réponse d’urgence visant les déplacés et les familles d’accueil.

Contribution au projet : 500 000 euros (100 % du projet)

ACTED 33, rue Godot de Mauroy75009 Paris Tél : +33 1 42 65 33 [email protected]/fr

Equipe sur place :Equipe internationale : 6Equipe nationale : 39

Aide d’urgence au profit des populations victimes du séisme

CONTACTJoëlle Melin, programme development [email protected]

 

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Le projetà Durée du projet : 9 mois (16 janvier - 30 octobre 2010).

à Zones d’intervention : quartiers sinistrés de Port-au-Prince (Canapé Vert et Champ de Mars, entre autres, avec déplacement vers les zones moins couvertes au fur et à mesure que d’autres acteurs et leurs projets se multiplient sur les sites de regroupement les plus accessibles).

Le projet a permis de :- répondre aux besoins immédiats en nourriture et produits non alimentaires des populations sinistrées par des distributions alimentaires et des distributions de matériel ;- soutenir les efforts de déblaiement et de réhabilitation d’habitations et d’infrastructures publiques détruites ;- relancer rapidement l’économie locale grâce à l’action « Argent contre travail » (cash for work) dont les activités étaient définies en collaboration avec des comités de quartiers.

Les bénéficiaires- 10 601 familles (soit 53 005 personnes) ont perçu un montant total de 618 262 euros en contrepartie des travaux réalisés ;- 28 377 m3 de gravats et de déchets domestiques ont été évacués sur le site de décharge officiel en périphérie de la ville ;- 706 kits d’outils ont été distribués au démarrage des travaux et confiés aux comités au terme du programme.

L’opérateurNée dans le contexte de la crise afghane en 1979, Action internationale contre la faim – dénomination de l’association à sa création – a été fondée par un groupe d’intellectuels français. Alors que jusqu’à cette date, la lutte contre la faim était intégrée à des combats plus généraux (lutte contre la pauvreté, lutte pour la santé, etc.), leur volonté a été de créer une organisation se consacrant exclusivement aux problèmes de la faim dans son sens le plus large.Forte de son expérience en Haïti, où l’organisation travaille depuis 1985, et d’interventions dans des situations de crise similaires, ACF veille à l’implication des bénéficiaires dans le processus de mise en œuvre de sa réponse d’urgence, en tenant compte de facteurs tels que la rétribution financière de tout travail, de liens communautaires traditionnellement délités, de risques sécuritaires et d’appropriation par la force très probables, etc.

Contribution au projet : 1 622 000 euros (100 % du projet)

Action contre la Faim 4, rue Niepce75662 Paris cedex 14Tél : +33 1 43 35 88 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 43Equipe nationale : 210

Projet « Argent contre travail »Déblaiement et réhabilitation

CONTACTIsabelle Moussard-Carlsen, responsable gé[email protected]él : +33 1 43 35 88 68

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 33 mois (juillet 2010 - avril 2013).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

Le projet a permis la mise en place d’un programme de cours d’été entre les universités françaises et l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Ce programme était ouvert aux universités membres de la Conférence des recteurs et présidents d’universités de la Caraïbe (CORPUCA) qui ont des programmes de formation similaires.Ce projet a permis aux étudiants haïtiens de terminer leur année universitaire et d’obtenir leur diplôme.Ce projet répond à la demande de l’Université d’État d’Haïti dont les besoins en matière d’encadrement pédagogique ont été décuplés par les pertes subies le 12 janvier 2010.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 2 700 étudiants ont déjà profité de l’enseignement dispensé par l’équipe d’AFU.

L’opérateurL’Agence universitaire de la francophonie (AUF) est présente sur tous les continents, avec plus de 427 agents répartis dans 67 implantations rattachées à neuf bureaux.Depuis 1989, cette association d’universités est un opérateur de la francophonie institutionnelle. Partenaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, elle propose plusieurs programmes de coopération visant notamment à soutenir la recherche et l’enseignement en français.Suite au séisme du 12 janvier 2010, le bureau régional Caraïbes de l’AUF à Port-au-Prince a été transformé en délégation chargée de participer à la reconstruction du système universitaire haïtien avec une équipe de collaborateurs placés sous la direction de Jean-Marie Théodat, délégué régional. Le rôle des bénévoles et des salariés est d’animer les programmes scientifiques, le centre numérique francophone et d’appuyer les points numériques francophones installés chez les partenaires.

Contribution au projet : 114 000 euros (74 % du projet)

Agence universitaire de la francophonie (AUF) Délégation pour la reconstruction du système universitaire haïtien 51, rue Dufort, Bois VernaHT6114 Port-au-Prince, HaïtiTél: +509 29 42 67 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 35 Equipe locale : 0

Cours intensifs dans le cadre d’un programme de mobilité enseignante

CONTACTJean-François LancelotTél : +509 29 42 67 80

 © AUF - F. Douce

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 11 mois (septembre 2010 à août 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

L’objectif du projet est d’appuyer la reconstruction de l’enseignement supérieur en Haïti par les systèmes d’information distribués entre les universités :- identifier et réhabiliter au sein des universités des espaces numériques ouverts aux enseignants, chercheurs, étudiants et acteurs locaux ;- installer des infrastructures numériques à basse consommation d’énergie, durables, adaptées à l’enseignement, dans les locaux réhabilités et les raccorder à l’internet ;- déployer des services dans chaque espace numérique ;- former les acteurs de l’université aux technologies éducatives ;- structurer et dispenser des cours et des cursus complets par l’intermédiaire des équipements numériques ;- accéder à l’information scientifique, technique et pédagogique sous forme numérique.Les universités bénéficiaires seront l’Ecole supérieure d’infotronique d’Haïti (ESIH) et l’Université Quisqueya (UQ).

Les bénéficiaires- 2 espaces numériques ont été installés et équipés pour 3 000 étudiants- 720 personnes ont bénéficié d’une formation : les enseignants ont été formés aux nouvelles technologies éducatives, les étudiants ont bénéficié d’une formation multimédia.

L’opérateurL’Agence universitaire de la francophonie (AUF) est présente sur tous les continents, avec plus de 427 agents répartis dans 67 implantations rattachées à neuf bureaux.Depuis 1989, cette association d’universités est un opérateur de la francophonie institutionnelle. Partenaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, elle propose plusieurs programmes de coopération visant notamment à soutenir la recherche et l’enseignement en français.LUniversité Quisqueya est membre de l’AUF depuis 1991, date à partir de laquelle l’AUF a établi de nombreux partenariats. Appui aux mobilités d’enseignants et d’étudiants, appui à la recherche, appui à la mise en œuvre de projets de coopération interuniversitaires, appui à la bibliothèque universitaire et aux centres de documentation, fourniture de documentation sous forme numérique.L’ESIH est membre titulaire de l’Agence universitaire de la francophonie. A ce titre, l’AUF appuie son développement par l’attribution de bourses de mobilité d’enseignants et d’étudiants, de conseils, de projets de coopération interuniversitaires.

Contribution au projet : 240 000 euros (51 % du projet)

Agence universitaire de la francophonie (AUF) 4, place de la Sorbonne75005 ParisTél: +33 1 44 41 18 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe locale : 3

Des espaces numériques au service de l’enseignement supérieur et de la recherche

CONTACTDidier Oillo, directeur scientifique innovation pé[email protected]él : +33 1 44 41 18 18

© AUF - F. Douce

© AUF

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 27 mois (septembre 2010 à décembre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

L’action vise à soutenir le Cadre de liaison inter ONG (CLIO) à Port-au-Prince dans sa volonté de créer le Centre de ressources et d’information (CRI) qui a pour objectif de: - rendre disponible et accessible les informations issues du gouvernement, des bailleurs de fonds, des clusters et des agences du système des Nations Unies, des organisations de la société civile haïtienne et des OSI étrangères ;- produire et diffuser des références utiles à tous les acteurs de la reconstruction sur des thèmes prioritaires grâce à des processus collectifs de capitalisation reposant sur des expériences concrètes conduites en Haïti et des histoires d’innovation ;- permettre ainsi à toutes les ONG locales et étrangères et tous les acteurs du développement, quelles que soient leurs tailles, leurs antériorités, leurs appartenances, d’accéder à une information fiable et actualisée, utile pour les grands et petits chantiers de la reconstruction et de bénéficier de références précieuses pour la conception de leurs actions.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- 883 personnels d’ONG ont été informés et sensibilisés lors de séminaires, conférences/débats, ateliers organisés par le CRI.

L’opérateurCréé en 1978, Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) a pour but d’agir pour le développement rural en appui aux agricultures paysannes dans les régions défavorisées et de contribuer à des actions de plaidoyer au Nord et au Sud en faveur de ces agricultures, par la mise en œuvre de compétences propres aux domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la santé animale. AVSF intervient en Haïti depuis 1992 avec trois entrées prioritaires : le renforcement de la société civile, la promotion de l’irrigation paysanne et l’appui à la structuration d’organisations professionnelles sur les filières de produits animaux et végétaux.

Contribution au projet : 330 000 euros (85 % du projet)

Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF)18, rue de Gerland 69007 LyonTél : +33 4 78 69 79 [email protected]

Equipe sur place :Pour le suivi du CRI Equipe locale : 2Coordination AVSF HaitiEquipe internationale : 2Equipe locale : 6

Centre de ressources et d’information (CRI)

CONTACTFrédéric Apollin, directeur des opé[email protected]él : + 33 1 43 94 72 04

© AUF - F. Douce

© Cécile Bérut  

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 29 mois (mars 2010 - août 2012).

à Zones d’intervention : - Jacmel : Cochon Gras, Fond Melon, Marbial, Montagne Lavoute, Bas Cap Rouge, Lagosseline. - Cayes Jacmel : Ravine Normande, Gaillard, Fond Melon/Michineau, Haut Cap Rouge.

L’action vise à dynamiser l’activité économique dans les sections rurales de Jacmel et Cayes Jacmel, par la relance de la production agricole et l’appui à la réussite de la 1re campagne de mars 2010, la promotion d’élevages à cycle court, la création de revenus et d’emplois et la relance des échanges de produits agricoles sur les marchés locaux et régionaux.L’objectif de l’action est d’encourager le secteur rural à contribuer activement à la reconstruction de l’activité économique du département du Sud-Est, et aux nécessaires échanges de produits agricoles entre villes et campagnes. Il s’agit aussi de reconstituer des conditions et un environnement favorables pour des familles paysannes sinistrées.En partenariat avec la Coordination régionale des organisations du Sud-Est (CROSE) basée à Jacmel.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- 76 maisons ont été construites, bénéficiant à 380 personnes- 4 069 personnes ont bénéficié d’une formation (agricole ; d’artisans locaux charpentiers, d’agents vétérinaires) - 240 familles ont bénéficié d’installation de silos familiaux - 500 familles ont bénéficié d’une dotation de kits agricoles (outils, semences, engrais, produits phytosanitaires)- 225 familles ont bénéficié d’une dotation en élevage (caprin, volaille)

L’opérateurCréé en 1978, Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) a pour but d’agir pour le développement rural en appui aux agricultures paysannes dans les régions défavorisées et de contribuer à des actions de plaidoyer au Nord et au Sud en faveur de ces agricultures, par la mise en œuvre de compétences propres aux domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la santé animale. AVSF intervient en Haïti depuis 1992 avec actuellement trois entrées prioritaires : le renforcement de la société civile, la promotion de l’irrigation paysanne et l’appui à la structuration d’organisations professionnelles sur les filières de produits animaux et végétaux.

Contribution au projet : 640 000 euros (72 % du projet)

Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF)45 bis, avenue de la Belle Gabrielle94736 Nogent-sur-Marne Tél : + 33 1 43 94 72 17www.avsf.org

Equipe sur place :Equipe internationale : 2Equipe nationale : 6

Relance de l’activité économique des communautés rurales du Sud-Est d’Haïti

CONTACTFrédéric Apollin, directeur des opé[email protected]él : + 33 1 43 94 72 04

 © AVSF

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 32 mois (décembre 2010 à août 2013).

à Zones d’intervention : zones rurales.

La mise en place d’un fonds d’appui à des petites et micro-réalisations rurales doit permettre de :- répondre aux besoins concrets des populations dans des communes rurales sinistrées directement ou soumises aujourd’hui à la pression de populations déplacées ;- renforcer la place des organisations paysannes dans la gouvernance des territoires ruraux haïtiens et le développement économique : comités d’irrigation, associations féminines, associations de jeunes, coopératives économiques, etc ;- créer des espaces de dialogue entre organisations représentant les populations paysannes et rurales et les autorités communales, permettant ainsi la co-construction de politiques publiques à une échelle locale ;- contribuer au développement local de territoires ruraux haïtiens, par l’appui à l’investissement et le développement de projets d’ordre économique ;- contribuer au renforcement de la société civile haïtienne dans sa diversité (ONG, groupements, associations, etc.), pour la formulation, la gestion et le suivi de projets.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :74 projets financés pour plus de 38 000 personnes bénéficiaires dans des projets de renforcement de l’apiculture, de l’élevage, de la transformation de fruit, de formation à la gestion des ressources naturelles et de l’environnement, de sensibilisation à l’hygiène en milieu rural, etc.

L’opérateurCréé en 1978, Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) a pour but d’agir pour le développement rural en appui aux agricultures paysannes dans les régions défavorisées et de contribuer à des actions de plaidoyer au Nord et au Sud en faveur de ces agricultures, par la mise en œuvre de compétences propres aux domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la santé animale. AVSF intervient en Haïti depuis 1992 avec actuellement trois entrées prioritaires : le renforcement de la société civile, la promotion de l’irrigation paysanne et l’appui à la structuration d’organisations professionnelles sur les filières de produits animaux et végétaux.

Contribution au projet : 1 362 000 euros (100 % du projet)

Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF)18, rue de Gerland 69007 LyonTél : +33 4 78 69 79 [email protected]

Equipe sur place :Equipe locale : 3

Fonds d’appui à des petites et micro-réalisations rurales pour Haïti

CONTACTAgronomes et vétérinaires sans frontières 11 rue Wilson 2, Pacot [email protected]él : +509 29 45 39 36

© AVSF  

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 18 mois (mars 2010 - septembre 2011).

à Zones d’intervention : tout le territoire haïtien.

Le projet soutient un réseau de mini-laiteries « Let Agogo » (« beaucoup de lait » en créole), initié en 2000 par l’ONG VETERIMED et frappé par des dégradations matérielles et l’arrêt subi d’activités économiques à cause du séisme : de nombreux clients du réseau ne sont plus en capacité d’acheter la production, et l’Etat s’est vu dans l’obligation de suspendre provisoirement son programme d’alimentation de cantines scolaires avec les productions des laiteries (lait aromatisé, yaourts). Or ce réseau valorise le lait d’origine paysanne et offre des revenus stables aux éleveurs.La présente action vise donc à soutenir la filière laitière nationale et à contribuer ainsi à la sécurité alimentaire en Haïti et à la création de revenus en milieu rural : - consolider les revenus des éleveurs et des autres acteurs de la filière laitière nationale « Let Agogo » ;- maintenir un approvisionnement permanent des populations en produits laitiers locaux et contribuer également à l’alimentation des populations les plus sinistrées via l’incorporation de produits «Let Agogo» dans l’aide alimentaire.Cette action concerne les 13 laiteries du réseau « Let Agogo », qui sont co-administrées par des organisations paysannes d’éleveurs et les équipes permanentes qui y travaillent.

En partenariat avec VETERIMED, ONG spécialisée dans la production et santé animale, ainsi que dans l’appui à la filière laitière nationale, basée à Port-au-Prince.

Les bénéficiaires- Les 13 laiteries du réseau « Let Agogo » fonctionnent à nouveau ;- 1 300 familles bénéficient de la commercialisation des produits « Let Agogo » ;- 700 éleveurs membres du réseau « Let Agogo » commercialisent à nouveau le lait dans les laiteries ;- 50 familles ont bénéficié de la distribution de vaches dans le cadre de la campagne « Solidaires des éleveurs haïtiens ».

L’opérateurCréé en 1978, Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) a pour but d’agir pour le développement rural en appui aux agricultures paysannes dans les régions défavorisées et de contribuer à des actions de plaidoyer au Nord et au Sud en faveur de ces agricultures, par la mise en œuvre de compétences propres aux domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la santé animale. AVSF intervient en Haïti depuis 1992 avec actuellement trois entrées prioritaires : le renforcement de la société civile, la promotion de l’irrigation paysanne et l’appui à la structuration d’organisations professionnelles sur les filières de produits animaux et végétaux.

Contribution au projet : 320 000 euros (76 % du projet)

Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF)18, rue de Gerland 69007 LyonTél : +33 4 78 69 79 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 2Equipe nationale : 6

Soutien des réseaux de laiteries locales haïtiennes

CONTACTFrédéric Apollin, directeur des opé[email protected]él : + 33 1 43 94 72 04

 

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Projets soutenus

CONTACTAlexandre Giraud, responsable géographique CaraïbeTél : + 33 1 55 66 99 66

Projets soutenus

Réponse urgence choléra Haïti

Equipe sur place :Equipe internationale : 7Equipe nationale : une cinquantaine de personnes

Le projetà Durée du projet : 10 mois (novembre 2010 à septembre 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

Aide Médicale Internationale, devenue Première Urgence- Aide Médicale Internationale, a mis en place des Unités de traitement du choléra (UTC) ouvertes 24h/24 7j/7, d’une capacité de 10 à 50 lits, en appui à des partenaires médicaux ou des structures de santé existantes dans toute l’agglomération de Port-au-Prince. Ce dispositif mobile a permis de mieux répondre aux pics de l’épidémie qui se manifestent dans différents quartiers de la capitale. A la fermeture des UTC ou en complément, lorsque la situation le justifie, des points de réhydratation orale (PRO) ont été ouverts pour assurer le suivi des patients et la veille sanitaire.

Les bénéficiaires- 1 638 personnes ont été traitées dans les unités de traitement choléra- 120 personnes ont bénéficié d’une formation d’agents communautaires à l’hygiène afin qu’elles soient en mesure de délivrer des messages de prévention.

L’opérateurPremière Urgence – Aide Médicale Internationale (PU-AMI) est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. Elle a pour objectif de répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. PU-AMI est présente dans 16 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et les Caraïbes, et intervient dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. En Haïti, PU-AMI se positionne sur des programmes de réponse d’urgence (post-séisme, choléra, risque cyclonique) en travaillant sur le lien avec le développement (relance économique, renforcement du système de santé, réhabilitation, renforcement de capacité).

Contribution au projet : 200 000 euros (29 % du projet)

Aide Médicale Internationale -Première Urgence9 bis, rue Georges92250 La Garenne-ColombesTél.: + 33 (0)1 55 66 99 66www.pu-ami.org

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 7 mois (13 janvier - 31 juillet 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince et ses environs (Pétionville et Martissant).

- Aide Médicale Internationale, devenue Première Urgence - Aide Médicale Internationale a permis un accès pour les blessés les plus sérieux à des soins chirurgicaux d’urgence avec un chirurgien et un anesthésiste.- Les populations de la zone d’intervention ont eu accès à des soins curatifs gratuits et de qualité.- AMI a mis en place un dispositif de 4 cliniques mobiles et 1 clinique fixe sur des sites situés dans les zones les plus touchées par le séisme en complémentarité avec PU qui se chargeait de répondre aux besoins non alimentaires.

Les bénéficiaires- Les populations de la zone ciblée ont eu accès à 4 cliniques mobiles et 1 clinique fixe.- 29 486 personnes ont bénéficié de soins de santé, d’un système de référencement vers les structures appropriées et de vaccinations.

L’opérateurPremière Urgence - Aide Médicale Internationale (PU-AMI) est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. Elle a pour objectif de répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. PU-AMI est présente dans 16 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et les Caraïbes, et intervient dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. En Haïti, PU-AMI se positionne sur des programmes de réponse d’urgence (post-séisme, choléra, risque cyclonique) en travaillant sur le lien avec le développement (relance économique, renforcement du système de santé, réhabilitation, renforcement de capacité).

Contribution au projet : 250 000 euros (78 % du projet)

Assistance médicale et distribution de produits de première nécessité

Equipe sur place :Equipe internationale : 7 Equipe nationale : 34

Aide Médicale Internationale -Première Urgence9 bis, rue Georges 92250 La Garenne-Colombes Tél : + 33 1 55 66 99 66www.pu-ami.org

CONTACTAlexandre Giraud, responsable géographique CaraïbeTél : + 33 1 55 66 99 66

 

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Projets soutenus

CONTACTGuillaume Le Duc, responsable des [email protected] Tél : + 33 1 76 74 75 17

Projets soutenus

Chirurgie reconstructive, orthopédique et plastique

Equipe sur place :Equipe internationale : NREquipe locale : NR

Le projetà Durée du projet : 20 mois (septembre 2010 à mai 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartier de Pétion-Ville, clinique Lambert.

La grande majorité des patients pris en charge, en particulier ceux reçus récemment, a besoin pour récupérer la fonction du membre atteint de soins allant (dans le meilleur des cas) du suivi de consolidation à la consultation orthopédique ou, pour les cas les plus sérieux, de plusieurs interventions chirurgicales orthopédiques (plus ou moins plastiques).L’association a pour objectifs : - La prise en charge des séquelles post-traumatiques ;- La prise en charge des infections osseuses, sur ostéosynthèse ou non.

Les bénéficiaires- 23 patients atteints d’infections osseuses ont été pris en charge (biopsies, antibiothérapies)- 3 011 consultations ambulatoires- 778 consultations chirurgicales spécialisées- 274 interventions chirurgicales - 3 300 séances de kinésithérapies

L’opérateurALIMA, organisation non gouvernementale médicale, évalue les besoins, identifie les acteurs potentiels locaux et les matériaux disponibles, installe une organisation de crise capable de gérer l’arrivée des équipes médicales et des matériels nécessaires, s’appuie sur le partenariat, contrôle et négocie ses coûts, réactualise constamment les données, pour permettre aux ONG spécialisées d’exercer pleinement leur savoir-faire médical en un minimum de temps et dans les meilleures conditions.ALIMA est présente depuis le 15 janvier 2010 en Haïti. Elle a participé à la phase d’urgence et de post-urgence en partenariat avec d’autres ONG comme La Chaîne de l’Espoir. La clinique Lambert où ALIMA intervient, a mis ses locaux à la disposition de ces ONG dès le lendemain du séisme et continue de travailler avec elles.

Contribution au projet : 405 000 euros (75 % du projet)

The Alliance for international medical action (ALIMA) 39, rue de Romainville 93100 Montreuil Tél : + 33 1 76 74 75 17www.alimaong.org

 © ALIMA

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 8 mois (décembre 2010 à août 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartier de Pétion-Ville.

- L’objectif d’ALIMA est d’améliorer la prise en charge médicale des populations affectées par l’épidémie de choléra et de réduire les risques de propagation au sein des quartiers et des sites de déplacés de la zone ciblée. - Pour ce faire, l’association a mis en place 30 points de réhydratation oraux (ORP) pour traiter les cas modérés et référer les cas sévères. - Un réseau de 6 ambulances est opérationnel jour et nuit.- Trois agents de santé communautaires par ORP ont été recrutés et formés à la sensibilisation autour du choléra. Leur message de sensibilisation reprendra le cadre établi par l’OMS et le ministère de la Santé publique et de la Population.- Sur chaque site, une capacité de stockage de 200 litres d’eau est mise en place.

Les bénéficiaires- 10 820 patients atteints du choléra ont été pris en charge- Plus de 200 hygiénistes, 100 agents de santé communautaire et 80 infirmières ont été formés par ALIMA.

L’opérateurALIMA, organisation non gouvernementale médicale, évalue les besoins, identifie les acteurs potentiels locaux et les matériaux disponibles, installe une organisation de crise capable de gérer l’arrivée des équipes médicales et des matériels nécessaires, s’appuie sur le partenariat, contrôle et négocie ses coûts, réactualise constamment les données, pour permettre aux ONG spécialisées d’exercer pleinement leur savoir-faire médical en un minimum de temps et dans les meilleures conditions.

ALIMA est présente depuis le 15 janvier 2010 en Haïti. Elle a participé à la phase d’urgence et de post-urgence en partenariat avec d’autres ONG comme La Chaîne de l’Espoir. La clinique Lambert, où ALIMA intervient, a mis ses locaux à la disposition de ces ONG dès le lendemain du séisme et continue de travailler avec elles.

Contribution au projet : 200 000 euros (12 % du projet)

Lutte contre le choléra

 

CONTACTGuillaume Le Duc, responsable des [email protected] Tél : + 33 1 76 74 75 17

Equipe sur place :Equipe internationale : NREquipe locale : NR

The Alliance for international medical action (ALIMA) 39, rue de Romainville 93100 Montreuil Tél : + 33 1 76 74 75 17www.alimaong.org

© ALIMA

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 9 mois (mai 2011- janvier 2012).

à Zones d’intervention : Jacmel, au cœur du quartier historique de la ville.

Le bâtiment principal de l’Alliance française de Jacmel a été sérieusement endommagé lors du séisme ce qui a causé sa fermeture au public. L’espace culturel comprend une salle de spectacle et d’exposition, une bibliothèque publique, trois salles de cours et des bureaux à réhabiliter. L’Alliance française de Jacmel pourra ainsi disposer de son bâtiment restauré selon les normes parasismiques et de bonnes conditions pour relancer ses activités éducatives et culturelles.

Les bénéficiaires- 1 000 utilisateurs bénéficient d’un accès à la bibliothèque- 120 spectateurs bénéficient d’un accès gratuit à des spectacles ou conférences- 200 étudiants par session de cours de français- 50 enfants par session- 50 à 60 cinéphiles par séance

L’opérateurL’Alliance française de Jacmel est une association de droit local à but non lucratif, présente dans le Sud-Est d’Haïti depuis 20 ans. Son statut est agréé par la Fondation Alliance française à Paris, qui lui accorde son label.

Les missions de l’Alliance française de Jacmel sont de dispenser des cours de langue française, d’organiser des événements culturels gratuits, de favoriser l’accès à la culture par les livres et les conférences, de promouvoir la diversité culturelle pour valoriser la culture haïtienne. Elle met à la disposition de ses partenaires culturels ses structures d’accueil, sa logistique ainsi que des compétences techniques indispensables à la réalisation des projets.

Contribution au projet : 100 000 euros (48 % du projet)

Alliance française de Jacmel37, avenue de la Liberté à [email protected]

Equipe sur place :Equipe locale : 9 salariés et 65 bénévoles

Réhabilitation de l’Alliance française de Jacmel dans le respect des normes parasismiques

CONTACTGrazyna Krecka, directriceTél : +509 37 75 09 [email protected]

 

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (février 2010 à février 2012).

à Zones d’intervention : Jacmel, Haïti.

Ce projet a permis le déblaiement des gravats de l’école primaire, la restauration des bâtiments de l’école secondaire, du réfectoire, d’une résidence de fonction et la reconstruction de l’école primaire.

Les bénéficiaires- 770 enfants profitent de la réhabilitation du CAP- Indirectement, 770 familles bénéficient de la scolarisation de leurs enfants- Le Centre Alcibiade Pommayrac emploie 76 personnes

L’opérateurLe Centre Alcibiade Pommayrac a été créé en 1976 par Mme Véronique Rossillon. Depuis, il est subventionné presque entièrement par l’association qu’elle préside, l’AFHEC. Le CAP est composé actuellement de trois sections : jardin d’enfants, section primaire et section secondaire. Il scolarise 770 élèves, issus de familles pauvres, pour la plupart sinistrées. Tous les concours d’entrée au CAP sont gratuits, le coût de la scolarité (écolage) reste modique et les plus défavorisés bénéficient d’une bourse.Le Centre Alcibiade Pommayrac est un établissement de droit haïtien, agréé par le ministère de l’Education nationale. Les élèves se présentent obligatoirement aux examens nationaux : certificat d’études, examen de la 9e année fondamentale, baccalauréat première et deuxième partie.Parallèlement aux examens haïtiens, les élèves des classes de rhétorique (première) et de philosophie (terminale) peuvent préparer en option le baccalauréat français. La quasi-totalité des élèves s’y inscrit. Le taux de réussite est proche de 100 %.Le CAP est reconnu comme un des meilleurs établissements scolaires d’Haïti.

Contribution au projet : 550 000 euros (52 % du projet)

Association franco-haïtienne pour l’Education et la Culture (AFHEC)11, rue Las Cases75007 ParisTél: +33 1 47 05 23 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 2Equipe locale : 3

Reconstruction du Centre Alcibiade Pommayrac (CAP)

CONTACTVéronique Rossillon, pré[email protected]él: +33 1 47 05 23 43

© JY Bourcier  

« SURSUM CORDA »

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 14 mois (avril 2010 - juin 2011).

à Zones d’intervention : Pandiassou (Plateau central).

Pour lutter contre la famine qui menaçait suite au séisme et permettre une intégration des déplacés sur le Plateau central, l’équipe d’AFU et le frère Francklin Armand relancent très vite le centre de formation agricole de Pandiassou et lance avec les paysans un vaste programme de culture. L’idée est de renforcer la production locale. L’aide est là pour l’achat de semences supplémentaires (semences améliorées, semences maraîchères, etc.). Les distributions ont contribué à ce que les déplacés, arrivés de Port-au-Prince à la suite du séisme, ne perturbent pas trop le fragile équilibre alimentaire de la région.L’AFU, avec l’aide d’autres associations, adresse également une partie des fonds pour le centre de formation agricole.Il convient de préciser que plusieurs lacs ont été créés dans cette région du Plateau central pour permettre de capter l’eau de la saison des pluies et irriguer pendant la saison sèche. Ils permettent ainsi, depuis plusieurs années, une agriculture performante dans cette zone.

Les bénéficiaires889 paysans ont bénéficié de semences (haricots noirs, maïs, arachide…) qui ont permis à chacun d’assurer les revenus de leur famille (6 à 8 personnes).Par ailleurs, les semences ont permis à 3 promotions d’étudiants du centre entrepreneurial agricole (320 en 2010 et 116 en 2011) de mettre en pratique leur cours théorique sous la surveillance de 14 cadres agronomes formés par ce même centre.

L’opérateurL’AFU soutient depuis 1988 la congrégation des Petits Frères et les Petites Sœurs de l’Incarnation en Haïti, fondée il y a près de 30 ans par frère Francklin Armand et sœur Emmanuelle Victor. Leur mission première est de redonner une dignité d’homme aux populations paysannes. Pour faire revivre le monde rural, la Congrégation de l’Incarnation mène des projets en termes d’éducation et de formation, participe au développement de l’agriculture, favorise la mise en place d’activités économiques et apporte un support juridique et financier aux familles paysannes.Les objectifs de l’AFU sont de poursuivre et de développer ces activités en apportant un soutien financier et un suivi actif des différents projets.

Contribution au projet : 50 000 euros (19 % du projet)

Association Fraternité universelle (AFU)97, rue de Longchamp 75116 ParisTél : +33 6 82 57 32 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale: 0Equipe nationale : 74

Renforcement et valorisation de l’activité agricole à Pandiassou

CONTACTIsabelle [email protected]

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 4 mois (15 mars à juillet 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Bolosse.

La subvention de la Fondation de France a permis de réaliser les travaux de réparation des bâtiments du collège Maranatha (CEM) de Port-au-Prince. Ces travaux de réparation et de consolidation des bâtiments ont été réalisés selon les plans d’un architecte local et dans le respect des normes parasismiques. Les travaux ont été conduits par le directeur du CEM et un architecte local. Le recrutement du personnel du chantier a été fait sur la zone parmi les parents des enfants et les sinistrés accueillis sur place.Vie et lumière à Nanterre (VLN) a assuré également le remplacement du matériel éducatif. Le CEM a fait l’acquisition d’ordinateurs, de chaises, de table en bois, d’instruments de géométrie pour que chaque élève et chaque enseignant puissent travailler dans des conditions satisfaisantes.

Les bénéficiairesPlus de 1 500 élèves ont bénéficié de cette réhabilitation ainsi que les 92 membres du personnel pédagogique et de l’encadrement scolaire.

L’opérateurL’association Vie et lumière à Nanterre, créée en 2005, a pour objet d’aider les personnes en difficulté et de promouvoir toute activité culturelle ou d’intérêt général dans le respect de la foi chrétienne. Elle peut organiser des séjours, camps, colonies, soutien scolaire, enseignements aux enfants, jeunes et adultes, conférences, débats, projections, concerts, spectacles, ventes, tombolas, manifestations occasionnelles ou exceptionnelles… Elle peut également éditer, vendre ou prêter des livres, journaux et brochures et utiliser tous moyens légaux pour soutenir son action.Des membres de l’association Vie et lumière à Nanterre sont présents en Haïti depuis 2000. VLN est également intervenue suite aux catastrophes qui ont touché Haïti en 2004 et 2008.

Contribution au projet : 50 000 euros (65 % du projet)

Aide aux établissements scolaires après le séisme

CONTACTJean-Claude Raynaud,membre béné[email protected]él : + 33 1 39 14 66 39

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : 102

Asssociation Vie et lumière à Nanterre (VLN) 194, avenue de la République92000 NanterreTél : +33 6 99 05 68 88 [email protected]

© Vie et lumière à Nanterre (JC Raynaud)

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 48 mois (janvier 2011 à décembre 2014).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince : quartier Haut Martissant (Grande Ravine, Ti-Bois, Descayettes, Cité Jacqueline, Les Bains…)

Avec les populations défavorisées du Haut Martissant à Port-au-Prince, ATD Quart Monde veut contribuer au renforcement des communautés en soutenant les familles vulnérables par un accompagnement médical et psycho-social. L’action vise à donner les moyens adéquats aux populations de se soigner, d’éduquer leurs enfants, de se rassembler et de s’exprimer, de faire face aux difficultés quotidiennes et d’être soutenues pour développer des actions durables.Le projet comprend quatre volets majeurs :- le bon développement des enfants, leur accès et leur réussite à l’école ;- l’accès aux soins et la prévention dans le domaine de la santé ;- le rassemblement et l’expression des jeunes et des adultes afin de créer une fierté collective et de soutenir leur aspiration à vivre dans la paix ;- la capacité à affronter les urgences du quotidien tout en développant leurs projets personnels sur le long terme.

ATD Quart Monde a mis en place les actions et programmes suivants : - « Bébés Bienvenus », « Pré-école », bibliothèques de rue ;- évaluation et renforcement des dispositifs permettant l’accès aux soins (en particulier la carte santé) en partenariat avec le Centre St Michel ;- formations des jeunes (alphabétisation, expression, etc.) ;- accompagnement des familles sur le logement, les revenus, etc.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- 700 familles bénéficient de la carte santé- 311 familles ont bénéficié des programmes « Bébés bienvenus » et « Pré-école »- 38 jeunes ont bénéficié d’une formation - 4 500 personnes ont bénéficié d’actions de sensibilisation et de prévention

L’opérateurCréé en 1957, ATD Quart Monde veut contribuer à bâtir une société où chacun sera respecté dans son égale dignité et y aura sa place pleine et entière. Pour cela, il veut donner la priorité aux plus démunis, aux plus exclus : si la société ne se bâtit pas à partir d’eux, ils resteront toujours à la marge ou n’auront accès qu’à des sous-droits ou des droits particuliers.Le Mouvement ATD Quart Monde est présent en Haïti, en ville comme dans des zones rurales, depuis 1981. En partenariat avec des structures locales, son action se base sur l’expérience de vie et la participation des plus pauvres, de ceux qui n’ont pas les moyens d’utiliser les structures existantes et qui s’appuient essentiellement sur les solidarités qui existent entre eux.

Contribution au projet : 260 000 euros (31 % du projet)

ATD Quart Monde107, avenue du Général Leclerc95480 PierrelayeTél : +33 1 34 30 46 [email protected]

Equipe sur place :Personnel international : 3Personnel national : 8

Haut Martissant : en refusant la misère, rassembler et renforcer la communauté

CONTACTPascal [email protected]

 © ATD Quart Monde

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 6 mois (février 2010 - juillet 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince : quartiers de la Grande Ravine, Fontamara, Martissant.

L’action d’ATD Quart Monde s’est déroulée autour de 4 axes principaux :- permettre aux plus pauvres d’accéder à l’aide qui est prévue pour tous mais qui ne les atteint pas ;- permettre l’accès aux soins en soutenant le centre de santé St Michel dans le quartier de Fontamara ;- redémarrer des actions à destination des bébés et des petits enfants, dans la nutrition ;- soutenir la solidarité existante et les efforts faits par les plus pauvres eux-mêmes pour se mettre ensemble et reconstruire le pays.

Les bénéficiaires- 6 400 personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire d’urgence, dont 3 500 enfants - 2 200 personnes ont bénéficié de soins de santé et de vaccins - 280 enfants ont participé à des activités ludiques et culturelles - 1 200 personnes ont bénéficié du programme Argent contre travail (cash for work)

L’opérateurCréé en 1968, ATD Quart Monde veut contribuer à bâtir une société où chacun sera respecté dans son égale dignité et y aura sa place pleine et entière. Pour cela, il veut donner la priorité aux plus démunis, aux plus exclus : si la société ne se bâtit pas à partir d’eux, ils resteront toujours à la marge ou n’auront accès qu’à des sous-droits ou des droits particuliers.Le mouvement ATD Quart Monde est présent en Haïti, en ville comme dans des zones rurales, depuis 1981. Son action se base sur l’expérience de vie des plus pauvres, de ceux qui n’ont pas les moyens d’utiliser les structures existantes et qui s’appuient essentiellement sur les solidarités qui existent entre eux.

Contribution au projet : 110 000 euros (77 % du projet)

Programme d’action d’urgence

 © ATD Quart Monde

ATD Quart Monde107, avenue du Général Leclerc95480 PierrelayeTél : +33 1 34 30 46 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 15 Equipe nationale : 8

CONTACTPascal [email protected]

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 10 mois (juin 2010 à mars 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Croix des Bouquets.

Ce projet consiste à fournir au ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique d’Haïti (MJSAC) l’ensemble des moyens pour créer une école de formation professionnelle aux métiers de la mécanique destinée aux jeunes Haïtiens, permettant notamment de réaliser la maintenance et la réparation des véhicules.

- Donner à des jeunes les moyens de trouver un emploi ou de créer une activité génératrice de revenus.- Créer des infrastructures de formation et maintenance.- Mettre en œuvre une activité génératrice de revenus pour le MJSAC.

Les bénéficiaires44 jeunes ont bénéficié d’une formation.

L’opérateurDepuis 6 ans, Ateliers sans frontières (ASF) favorise l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation d’exclusion, à travers la récupération et la remise à neuf de matériel sportif et informatique destiné à équiper à moindre coût des projets à vocation sociale et humanitaire. Les matériels collectés et reconditionnés répondent à des critères stricts de qualité et de sécurité et sont suffisamment récents pour assurer une utilisation optimale par les bénéficiaires.

Contribution au projet : 124 160 euros (53 % du projet)

Ateliers sans frontières (ASF)17, rue du Moulin Bateau 94380 Bonneuil-sur-MarneTél : + 33 1 56 71 28 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 1 Equipe nationale : 10

Organisation d’une filière de formation à la mécanique pour des jeunes Haïtiens

CONTACTPhilippe Mas, pré[email protected]él : +33 1 56 71 28 28

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 8 mois (août 2010 - mars 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Croix des Bouquets.

Ce projet consiste à favoriser, après le drame du 12 janvier, la reconstruction du lien social et le développement socio-économique des jeunes Haïtiens à travers le sport et la formation professionnelle.

- Encourager et développer la pratique du sport chez les jeunes Haïtiens en fournissant des infrastructures et des matériels sportifs adaptés.- Apporter à la population, grâce à la présence de grands sportifs, un soutien psychologique et un message d’espoir pour l’avenir, nécessaires pour la reconstruction des individus.- Fournir aux jeunes espoirs du sport haïtien les moyens de progresser pour valoriser la pratique du sport aux yeux de la jeunesse haïtienne.- Proposer aux jeunes des formations professionnelles adaptées leur permettant de trouver un emploi ou de créer des activités génératrices de revenus.- Construire un terrain de football synthétique.

Les bénéficiaires- 5 000 jeunes de la Croix des Bouquets affectés par le séisme peuvent aujourd’hui utiliser les infrastructures de sport et de formation mises en place.- Les jeunes espoirs sportifs haïtiens, qui par leur exemple de dépassement et d’excellence, entrainent les autres jeunes dans une dynamique sportive et favorisent la cohésion et le rassemblement de la jeunesse.

L’opérateurDepuis 6 ans, Ateliers sans frontières (ASF) favorise l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation d’exclusion, à travers la récupération et la remise à neuf de matériels sportifs et informatiques destinés à équiper à moindre coût des projets à vocation sociale et humanitaire. Les matériels collectés et reconditionnés répondent à des critères stricts de qualité et de sécurité et sont suffisamment récents pour assurer une utilisation optimale par les bénéficiaires.

Contribution au projet : 109 540 euros (20 % du projet)

Appui à la jeunesse haïtienne touchéepar le séisme du 12 janvier 2010

 

Ateliers sans frontières (ASF)17, rue du Moulin Bateau94380 Bonneuil-sur-MarneTél : + 33 1 56 71 28 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe nationale : 10

CONTACTPhilippe Mas, pré[email protected]él : +33 1 56 71 28 28

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (juin 2010 à juin 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince et autres communes d’Haïti.

Le projet se subdivise en plusieurs sections :1) Deuil et résilience : des livres pour se reconstruire : - favoriser l’accès à la lecture et au savoir pour les populations des camps de déplacés ;- offrir aux enfants des camps des outils pour accompagner leur rescolarisation ;- accompagner la sédentarisation de certains camps en mettant en place des lieux d’accès au savoir et à la culture pérennes.2) Un appui aux bibliothèques haïtiennes :- apporter une réponse rapide pour la continuation de l’accès aux ressources culturelles et aux livres dans le contexte post-séisme ;- renforcer le réseau de lecture existant et le restructurer ;- appuyer la création de nouveaux points d’accès à la lecture et aux animations culturelles dans les zones reculées de province.3) Littérature et bibliothèques universitaires pour préparer demain :- permettre aux 12 000 étudiants de l’UEH (Université d’Etat d’Haïti) et à leurs enseignants de continuer leur cursus universitaire malgré la destruction des bâtiments en leur proposant un accès à des ressources en ligne de haute qualité.

Les bénéficiaires61 200 lecteurs ont eu accès à une bibliothèque (scolaire, associative, universitaire, etc.).

L’opérateurCréée en 2007 à l’initiative de l’historien Patrick Weil, Bibliothèques sans frontières vise à favoriser l’accès à la lecture et au savoir partout dans le monde à travers la création de bibliothèques et la professionnalisation des filières du livre dans les pays du Sud.Haïti est, depuis 2009, le plus important terrain d’action de Bibliothèques sans frontières. Après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, la première réaction de Bibliothèques sans frontières a été de conduire une mission d’urgence de 7 jours à Port-au-Prince, Léogâne et Jacmel début février 2010. Cette intervention, organisée grâce au financement de Cultures France, a permis d’apporter une aide précieuse pour le sauvetage des archives et des collections patrimoniales de la métropole. A cette occasion, les discussions avec les partenaires locaux ont permis de dégager un nouveau programme d’intervention sur trois ans destiné à accompagner la reconstruction d’Haïti à travers la culture et l’éducation par la lecture.

Contribution au projet : 200 000 euros (15 % du projet)

Bibliothèques sans frontières (BSF)69, rue Armand Carrel75019 ParisTél : + 33 1 43 25 75 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 2 Equipe locale : 4

La culture et l’éducation par la lecture pour la reconstruction d’Haïti

CONTACTJérémy Lachal, [email protected]él : +33 6 82 99 36 84

 © BSF

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 7 mois (12 janvier - 31 août 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Carrefour, Léogâne.

Les actions de CARE ont permis de :- distribuer des kits d’hygiène et sanitaires (savons, brosses à dents, dentifrices, etc.), des kits accouchement et nouveau-né, et d’installer des latrines à Pétion-Ville, Carrefour, Léogane et Delmas ;- distribuer des matériaux pour les abris temporaires, tels que des bâches en plastique étanches, lampes torches, moustiquaires, couvertures, matelas, etc. à Pétion-Ville, Carrefour, Léogane et Delmas.

Les bénéficiaires25 000 personnes ont bénéficié de l’intervention de CARE en Haïti.

L’opérateurCARE est une association de solidarité internationale, non confessionnelle et apolitique, qui regroupe 12 associations nationales travaillant ensemble à la mise en œuvre de plus de 1 000 projets d’urgence et de développement dans près de 70 pays en Afrique, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est.CARE a débuté ses activités en Haïti en 1954 en fournissant une aide aux populations après le passage du cyclone Hazel. Aujourd’hui, CARE Haïti est orienté à la fois vers l’aide d’urgence, en réponse aux nombreux cyclones frappant le pays, et le développement. CARE Haïti travaille dans les secteurs de la santé (VIH/SIDA, santé materno-infantile), l’accès à l’eau potable, l’éducation, le soutien à l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien économique, etc. CARE Haïti travaille en étroite collaboration avec des ONG locales, le gouvernement haïtien et des organisations communautaires pour renforcer les capacités locales.

Contribution au projet : 300 000 euros (53 % du projet)

Réhabilitation en faveur des sinistrés du séisme

CARE France71, rue Archereau 75019 ParisTél : + 33 1 53 19 89 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 21Equipe nationale : 71

CONTACTSébastien Kuster, chargé des [email protected]él : + 33 1 53 19 89 99

 

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 48 mois (juillet 2010 - juin 2014).

à Zones d’intervention : Cap Haïtien, les départements du Sud (Jacmel et Cayes) et le Nord, Nord-Est, Nord-Ouest et Plateau central.

L’objectif général de ce projet est de renforcer les capacités des agents de développement local haïtiens.Le projet permet de concevoir et de mettre en œuvre une formation pérenne, décentralisée et professionnalisante d’agents de développement local à l’Institut universitaire des sciences juridiques, économiques et de développement régional (INUJED) au Cap Haïtien, et de susciter l’émergence de formations similaires dans les départements du Sud plus touchés par le séisme. Il permettra également de répondre aux demandes immédiates d’appui et de formation en développement local des organisations de terrain.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :64 agents bénéficient déjà de la formation en Ingénierie du développement du CIEDEL.

L’opérateurCréé en 2003, le CIEDEL intervient dans le champ du changement social et du développement local aussi bien au Sud qu’au Nord, en privilégiant l’approche par les acteurs et à une échelle où ils peuvent exercer une action organisée sur leur environnement.Son champ d’action est celui du renforcement de capacités ; dans ce cadre, le CIEDEL propose une formation universitaire et professionnelle en Ingénierie de développement local à Lyon, et est également opérateur d’appui à des acteurs de développement en France et à l’international.Sur ce projet, le CIEDEL est en partenariat avec le Réseau d’appui aux actions et formations pour le développement (RAFOD). Le RAFOD a pour activité principale de contribuer à la formation des personnes engagées dans des actions de développement.Le partenaire haïtien de ce projet est l’Institut universitaire des sciences juridiques, économiques et de développement régional (INUJED).En 2001 une mission prospective a été réalisée en Haïti conjointement par le CIEDEL et le RAFOD dans le cadre de la mise en place du Programme de renforcement de l’offre de formation pour agent de développement local, et avait permis d’identifier plusieurs organismes. Ces contacts ont notamment abouti à créer ce partenariat avec l’INUJED.

Contribution au projet : 400 000 euros (72 % du projet)

Centre international d’études pour le développement local - CIEDEL19, rue d’Enghien69002 LyonTél : +33 4 72 77 87 50 [email protected] www.ciedel.org

Equipe sur place :Equipe de l’Institut universitaire des sciences juridiques, économiques et de développement régional.

Renforcement des capacités des agents de développement local en Haïti

CONTACTOlivier Thome, directeur des études [email protected] Tél : + 33 4 72 77 87 50

© CIEDEL  

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 1 mois (15 janvier - 28 février 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, clinique Lambert Santé rue Lambert.

La clinique Lambert Santé est l’une des rares structures hospitalières à avoir résisté au séisme. Les conditions de travail y sont toutefois très difficiles. La priorité consistait à améliorer l’ensemble du circuit des blessés pour fournir rapidement les soins de base : accueil et tri des patients, opérations chirurgicales. Pour renforcer l’équipe haïtienne, la Chaîne de l’Espoir a décidé de mettre en place une rotation de chirurgiens, d’anesthésistes et d’infirmiers le temps nécessaire pour faire face à l’urgence. Outre les interventions chirurgicales, les équipes médicales se sont rendues également dans les camps de blessés pour des soins primaires.

Du 15 janvier au 28 février 2010, 70 missionnaires de La Chaîne de l’Espoir se sont relayés à Haïti, répartis comme suit :- Personnel médical : 56 médecins et infirmiers, 2 pharmaciens, 1 ingénieur biomédical ;- Personnel non médical : 11 logisticiens.

Les bénéficiaires- 1 200 personnes ont bénéficié de soins de santé ;- 800 personnes ont bénéficié d’interventions chirurgicales.

L’opérateurL’association a été créée en 1995 avec l’activité de soins chirurgicaux et l’activité de parrainage en Thaïlande de Médecins du Monde. D’autres « Chaînes de l’Espoir » affiliées se créent les années suivantes en Belgique, au Portugal, au Royaume-Uni, au Brésil, en Israël et au Liban. Leur mission est de soigner le plus grand nombre d’enfants malades et de permettre à des enfants pauvres d’aller à l’école. Depuis la création de la Chaîne de l’Espoir, une véritable chaîne de solidarité s’est formée autour du Pr Alain Deloche, avec de nombreuses personnalités du monde médical, des médecins et infirmiers, des familles d’accueil, des parrains, des donateurs, des entreprises partenaires, des artistes, des bénévoles...

Contribution au projet : 50 000 euros (14 % du projet)

La Chaîne de l’Espoir 96, rue Didot 75014 Paris Tél : +33 1 44 12 66 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 12Equipe nationale : 10

Mobilisation en faveur de la population touchée par le séisme

CONTACTThierry [email protected]él : +33 6 16 95 83 99

© BSF

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 30 mois du (1er février 2011 - 31 juillet 2013).

à Zones d’intervention : Région des Palmes : communes de Gressier, Léogane, Grand Goâve, Petit Goâve. Département de la Grande Anse : communes des Abricots et de Jérémie.

A la demande et en partenariat avec les municipalités concernées ainsi que le ministère haïtien des collectivités territoriales, ce projet consiste à reconstruire/construire deux écoles fondamentales publiques dans la région des Palmes, un lycée d’enseignement général et un centre de formation aux métiers de l’agriculture dans le département de la Grande Anse. Il soutient le renforcement institutionnel des communes concernées et l’association nationale des Maires.Il s’agit de contribuer à améliorer et à accroître l’offre publique en matière d’enseignement et de formation professionnelle et à renforcer les municipalités afin qu’elles puissent exercer leurs compétences dans le cadre de la décentralisation.

Les bénéficiairesRésultats attendus :- 1 440 élèves vivant dans la région des Palmes - 700 élèves scolarisés au lycée des Abricots - 60 étudiants de la ferme école de Marfranc

L’opérateurCites Unies France (CUF) fédère les collectivités territoriales françaises ayant une action internationale quelles que soit leur taille, leur catégorie et leur tendance politique. Ses activités se regroupent sous forme de 32 groupes-pays réunis sous 5 pôles géographiques : Afrique, Asie, Amériques, Europe et Méditerranée. Ces groupes-pays mutualisent, capitalisent, impulsent, mettent en œuvre des actions concertées et établissent des liens avec les autorités et institutions des pays. CUF organise des formations sur la coopération décentralisée pour les élus, ainsi que des événements et rencontres pour un partage d’expériences. Elle réalise aussi une documentation importante à travers des dossiers pays, répertoires de partenariats, publications thématiques (crise alimentaire, santé, microfinance…), les Cahiers de la coopération décentralisée et des lettres mensuelles d’information. CUF fédère près de 500 collectivités françaises adhérentes et a, par convention avec le ministère des Affaires étrangères et européennes, une compétence d’animation sur l’ensemble des collectivités territoriales françaises engagées dans la coopération internationale quelles que soit leur taille, leur catégorie et leur tendance politique.

Contribution au projet : 980 000 euros (51 % du projet)

Reconstruction des services publics et capacités institutionnelles

Cités Unies France - CUF9, rue Christiani75018 Paris Tél : +33 1 53 41 81 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 4Equipe locale : 5

CONTACTFélicia Medina, chargée de mission pôle Amérique latine et Caraï[email protected]. 01 53 41 81 92

 © CUF

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 42 mois (du février 2010 à août 2013).

à Zones d’intervention : Haïti / France / international.

Le projet est de développer et d’entretenir le Réseau Culture Haïti (RCH).Le RCH rassemble un ensemble de personnes et de structures haïtiennes, françaises et internationales, professionnelles, qui ont pour intérêt Haïti et sa culture et mettent à profit leurs compétences, connaissances et réseaux afin de soutenir le secteur culturel haïtien et ses artistes. Ce soutien se traduit plus particulièrement par un accompagnement dans leurs besoins (aide au montage de dossier, mise en réseau, relais d’informations…) mais aussi en les intégrant dans les circuits de diffusion culturels français et internationaux afin qu’ils puissent retrouver autonomie et valorisation à travers leurs pratiques et projets artistiques. La vitrine du RCH est son site internet dont l’objet est d’identifier et répertorier l’information et les actions liées au secteur culturel, menées en Haïti. Le RCH est fondé sur une participation libre et indépendante de ses membres et salarie une personne.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012: - 8 496 personnes ont déjà bénéficié de l’action du RCH

L’opérateurLe réseau est porté administrativement par l’association Collectif 2004 Images, située à Paris. Cette association s’est spécialisée sur la culture haïtienne dont elle promeut les arts, depuis 2003, à travers des rencontres, expositions, distribution et projections de films… Seule structure française assurant cette mission, c’est naturellement qu’il a été décidé par les membres fondateurs du RCH et le conseil d’administration du collectif de confier à celui-ci la gestion administrative du RCH.

Contribution au projet : 180 000 euros (75 % du projet)

Collectif 2004 Images13, rue de l’Arc de Triomphe75017 ParisTél : +33 1 40 68 03 38 info@collectif2004images.orgwww.collectif2004images.orgwww.reseau-culture-haiti.org

Equipe sur place :Equipe internationale : 9Equipe locale : 6

Réseau Culture Haïti

CONTACTAnne [email protected]él : + 33 6 98 08 79 06

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (1er janvier 2011 au 31 décembre 2012).

à Zones d’intervention : Ensemble du territoire haïtien.

Réhabiliter les structures de l’ANATRAF (centrale d’achat, bureau central, unités de transformation membres) touchées par le séisme et relancer les capacités de production, de commercialisation et de gestion des membres, pour une amélioration durable des revenus des familles rurales et une reprise de l’économie en milieu rural.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 5 centres de transformation touchés par le séisme ont été réhabilités, permettant ainsi à 100 personnes de retrouver une activité productive ;- 610 membres ont participé à des assemblées départementales.

L’opérateurCréé en 1986, le CADR regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’associations de solidarité internationale. Le CADR est un espace de réflexion et d’initiatives collectives sur la problématique de la solidarité internationale dans la région Rhône-Alpes, avec plusieurs objectifs : - favoriser les échanges d’expériences entre les associations de la région ;- impulser et animer des actions collectives de sensibilisation, d’information et d’éducation au développement et à la solidarité internationale ;- susciter la collaboration entre les associations de développement et les collectivités territoriales.En mai 2005, le Réseau Rhône-Alpes pour Haïti a choisi de mettre en place un projet commun de création de filières équitables entre Haïti et la France qui vise à renforcer la société civile haïtienne. Le CADR et les associations membres du Réseau Rhône-Alpes pour Haïti travaillent donc dans cette optique en partenariat avec l’ANATRAF depuis 2007.L’ANATRAF est une structure qui regroupe 51 associations ou groupements de producteurs, répartis sur tout le territoire, qui ont pour objet la transformation de fruits en Haïti. L’ANATRAF accompagne ses membres dans la résolution de leurs problèmes à travers l’échange d’expériences, la formation, l’amélioration de la qualité des produits et l’appui à leur commercialisation.AVSF coopère avec de nombreuses organisations de petits producteurs du Sud, en particulier en Haïti, afin de consolider des filières locales et internationales qui assurent une meilleure rémunération des familles paysannes, la sécurité et la souveraineté alimentaire des populations et la gestion durable des territoires. AVSF conseille l’ANATRAF depuis deux ans.

Contribution au projet : 485 000 euros (80 % du projet)

Réhabilitation de l’Association nationale des transformateurs de fruits (ANATRAF)

Collectif des associations de développement en Rhône-Alpes - CADR202, chemin de Fontanières 69350 La Mulatière Tél : +33 4 78 50 99 36www.cadr.fr [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe locale : 11

CONTACTJulie Colom, chargée de [email protected] Tél : + 04 78 50 99 36

© CADR Exposition / vente des produits de l’ANATRAF

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : une première phase de 26 mois (février 2010 à avril 2012) est suivie d’une seconde phase de 24 mois (avril 2012 à avril 2014).

à Zones d’intervention : France, Union Européenne et Haïti.

Le collectif Haïti de France (CHF) assure l’animation et la coordination des ONG réunies dans l’Espace de partenariat franco-haïtien (EPFH) et des associations franco-haïtiennes. Depuis le 12 janvier 2010, ce sont 20 à 30 représentants d’associations et ONG qui se réunissent toutes les semaines à Paris pour échanger leurs informations, coordonner leurs analyses et travailler en vue de la reconstruction d’Haïti : préparation des conférences internationales, notamment dans le cadre de la Mission interministérielle pour la reconstruction d’Haïti (MIRH). Le CHF assure le secrétariat de ces réunions, en lien étroit avec Coordination Sud. Le CHF porte également à Bruxelles les résultats du travail de l’Espace de partenariat franco-haïtien, participe aux actions de plaidoyer de la Coordination Europe Haïti (regroupement des ONG européennes) et fait le lien avec la Coordination Haïti Europe (regroupement des ONG haïtiennes). Ce projet vise à soutenir le Collectif Haïti de France dans ses activités de coordination d’acteurs français engagés dans des démarches de solidarité avec des partenaires haïtiens, de production et diffusion d’informations et de plaidoyer sur la migration haïtienne en France et sur la souveraineté alimentaire en Haïti.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 80 associations sont membres du CHF.- 656 personnes ont déjà participé à des rencontres nationales ou régionales.- 135 migrants haïtiens ont été sensibilisés en France et en Haïti sur le droit des migrants et le droit à l’identité.

L’opérateurLe Collectif Haïti de France (CHF) existe depuis 1988. Il s’est fixé comme objectifs le soutien au processus démocratique en Haïti, avec une attention particulière pour les droits humains et l’appui aux projets de développement des partenaires haïtiens. Il regroupe formellement 70 associations franco-haïtiennes, 150 adhérents individuels et des nombreux sympathisants.

Le groupe Médialternatif est une organisation haïtienne créée en 2001 qui vise à dynamiser des espaces de communication et d’information dans le cadre d’une vision alternative, fondée sur le respect des droits humains et des règles déontologiques régissant la profession de journaliste.

Contribution au projet : 283 000 euros (77 % du projet)

Collectif Haïti de France21 ter, rue Voltaire75011 ParisTél : +33 1 43 48 31 [email protected]

Equipe sur place :Equipe en France : 2Equipe en Haïti : 3

CIAP : coordonner, informer et engager des actions de plaidoyer

CONTACTEmeline [email protected]él : + 33 1 43 48 31 78

© CHF

Le Groupe MédialternatifDelmas 51 #6, Port-au-Prince HaïtiTél : +509 [email protected]

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 18 mois (juin 2012 à novembre 2013).

à Zones d’intervention : école Marie Reine Immaculée, zone de Baudoin (Les Orangers) à Jacmel.

Le projet consiste en la reconstruction de l’école nationale Marie Reine Immaculée comportant 20 salles de classe. Les bâtiments définitifs remplaceront les structures en bois qui permettaient d’assurer provisoirement les cours dans des conditions précaires depuis le séisme du 12 janvier 2010.Le projet prévoit aussi la construction d’une salle ouverte (cantine, dépôt, cuisine), de 4 salles administratives, d’une bibliothèque, d’une salle informatique, d’une salle polyvalente et d’un terrain de sport.

Les bénéficiairesRésultats attendus :La construction de l’école Marie Reine Immaculée permet à 925 élèves de bénéficier d’un environnement de travail adapté et sécurisé.

L’opérateurFondée en 1807, la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny est présente à travers le monde dans soixante pays. La maison mère (équivalent du siège social pour une association) se trouve à Paris.

La Congrégation, de droit pontifical, est présente et active en Haïti depuis 1864 dans le domaine de l’éducation, où elle gère actuellement une vingtaine d’écoles et 3 dispensaires.

En plus d’Haïti, les Sœurs de Saint Joseph de Cluny sont présentes sur tous les continents avec 38 communautés en Amérique du Nord (dont celles en Haïti), 34 communautés en Amérique du Sud, 81 communautés en Afrique, 124 communautés en Asie, et 24 communautés en Océanie.

Contribution au projet : 411 000 euros (26 % du projet)

Reconstruction de l’école Marie Reine Immaculée à Jacmel

Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny 139, avenue John Brown, BP 1303, Port-au-Prince, HaïtiTél : +509 38 97 19 14

Equipe sur place :Equipe expatriée: 2Equipe locale : 4

CONTACTBenjamin Hedde, VSI responsable du suivi des chantiers de reconstructionTél : +509 38 97 19 [email protected]

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 18 mois (1er janvier 2011 au 30 juin 2012).

à Zones d’intervention : formation à Camp-Perrin, puis région métropolitaine de Port-au-Prince et autres villes touchées par le séisme du 12 janvier.

Des maçons en activité ont été formés aux normes parasismiques aux Ateliers Ecoles de Camp-Perrin (AECP), en Haïti.Ce projet consiste à développer ces formations, à équiper les maçons afin de leur permettre de mettre en œuvre les connaissances acquises lors de la formation dans les zones qui ont été endommagées par le séisme et ainsi de participer activement à la reconstruction d’Haïti.CODEART est en partenariat avec les Ateliers Ecoles de Camp-Perrin (AECP), qui s’occupe de produire pour le monde rural et pour l’artisanat urbain des outils pour son développement. Les AECP s’occupent également de former les artisans produisant ces outils.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 500 maçons ont été formés - 278 maçons ont été équipés de kit d’outillages en maçonnerie.

L’opérateurCODEART est une association sans but lucratif qui a pour but d’apporter un appui technique à des artisans ou groupements d’artisans des pays du Sud. Il s’agit de créer, d’assurer des contacts divers entre le monde artisanal du Sud et celui de l’artisanat et de l’industrie en Europe.Les AECP sont les premiers partenaires historiques de CODEART, cette dernière ayant été créée en février 1998 pour répondre aux besoins des AECP en matières premières, équipements et expertise technique. Depuis cette date la collaboration avec CODEART n’a jamais arrêté et a pris des formes variées : mise au point de prototypes, mise à disposition de volontaires européens, assistance technique ponctuelle, collaboration Sud-Sud avec les autres partenaires de CODEART, etc.CODEART veille à assurer un échange de savoir-faire, de compétence et de technologie entre le Nord et le Sud.

Contribution au projet : 450 000 euros (82 % du projet)

Coopération au développement de l’artisanat (CODEART)15 Chevémont4852 Hombourg – BelgiqueTél : +32 (0) 87 78 59 59 [email protected]

Equipe sur place :Equipe nationale : 12

Equiper des maçons pour rebâtir Haïti

CONTACTPatrice Thissen, responsable de [email protected]él : + 32 (0) 87 78 59 59Jean Sprumont (AECP), [email protected]él : + 509 36 88 60 14Hébert Montuma (AECP), [email protected] Tél : + 509 37 62 92 77

© Fondation de France  

ATELIERS ECOLES DE CAMP-PERRIN

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 11 mois (avril 2012 à février 2013).

à Zones d’intervention : Limonade, Grande Rivière du Nord, St Michel de l’Attalaye, Trou du Nord, Dessalines (départements du Nord, de l’Artibonite et du Nord-Est).

Le projet vise la réhabilitation complète et la mise aux normes de 5 centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) détruits ou détériorés par le séisme.

Constitués d’une bibliothèque et d’une salle d’animation, ces centres font partie d’un réseau mis en place par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et jouent un rôle important dans la vie culturelle locale et l’éducation des jeunes.

Le projet vise également l’amélioration de l’offre de services du réseau CLAC et le renforcement des capacités du ministère de la Culture et de la Communication et de la Direction nationale du livre.

Les bénéficiairesRésultats attendus : - 46 000 usagers, dont 70 % de jeunes, ainsi que des écoles et associations retrouvent accès aux CLAC et bénéficient de services améliorés.- Les capacités du ministère de la Culture haïtien et de la Direction nationale du livre sont renforcées.

L’opérateurLa Direction nationale du livre (DNL) est une institution publique rattachée au ministère de la Culture et de la Communication. Elle est responsable de la politique du livre et de la lecture publique dans le pays.

Elle est chargée de promouvoir le livre haïtien et la lecture publique, d’appuyer les opérateurs culturels, de promouvoir la création littéraire et culturelle, ou encore d’établir le cadre réglementaire et de gestion des bibliothèques et CLAC.

Ce projet est mené en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui cofinance le projet et en assure le suivi sur le terrain (formalisation des procédures de gestion avec un guide de procédure).

Contribution au projet : 250 000 euros (43 % du projet)

Réhabilitation de cinq centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC)

Direction nationale du livreAngle rue Cheriez et avenue Martin Luther King, Port-au-Prince, HaïtiTél : +509 2813-0890

Equipe sur place :Equipe locale : 43

CONTACTFrantz Carly Jean-Michel, directeur généralTél : +509 [email protected]

 

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 52 mois (août 2010 à décembre 2015).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Carrefour, Léogâne, Croix des Bouquets, Grand Goâve, Petit Goave, Gressier, Pétionville, Delmas, Tabarre.

Le projet vise à améliorer de façon durable les conditions de vie des sinistrés et des habitants vivant dans les camps de réfugiés et les quartiers en reconstruction, par la mise en œuvre d’une solution d’éclairage durable et par l’accompagnement des partenaires locaux pour la gestion à long terme du parc d’éclairage public.L’association procède à l’installation de lampadaires photovoltaïques dans différents camps de réfugiés. Ainsi, les latrines et les points clés de ces camps bénéficient d’un éclairage de sécurité. Par ailleurs, l’éclairage de l’intérieur des tentes est rendu possible par la distribution d’une lampe solaire portative par tente.Au-delà de l’installation, le projet vise à développer les compétences des différents acteurs impliqués dans l’implantation et la gestion des lampadaires, afin de garantir l’efficacité des matériels installés, leur bon usage, et d’assurer la pérennité de l’investissement réalisé au service des bénéficiaires.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 175 000 personnes bénéficient d’éclairage public ;- 665 lampadaires ont été installés dans les camps de réfugiés ;- 3 800 lampes portables ont été distribuées.

L’opérateurDepuis 1986, Électriciens sans frontières a pour ambition de faciliter l’accès à l’énergie et à l’eau et de favoriser les initiatives locales qui contribuent à améliorer les conditions de vie des populations des pays les plus pauvres.Association nationale structurée autour de quinze délégations régionales, Électriciens sans frontières est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale tournée essentiellement vers le développement, tout en étant mobilisable en permanence pour des missions d’urgence (en Haïti, entre autres).Pour conduire ses projets, Électriciens sans frontières est en lien avec un réseau de partenaires (institutionnels, associations, collectivités, entreprises), du Nord comme du Sud, et intervient en appui d’autres organisations.Electriciens sans frontières mène des projets de développement en Haïti depuis plus de 10 ans. Electriciens sans frontières est également intervenu en septembre.

Contribution au projet : 590 000 euros (24 % du projet)

Electriciens sans frontières9, avenue Percier75008 ParisTél : +33 1 40 42 82 64 contact@electriciens-sans-frontieres.orgwww.electriciens-sans-frontieres.org

Equipe sur place :Equipe internationale: 10Equipe locale : 30

Eclairage des camps de sinistrés

CONTACTMarc Gratton [email protected] Tél : + 33 1 40 42 80 66

© Electriciens sans frontières

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (1er septembre 2011 au 31 août 2013).

à Zones d’intervention : Goyavier, 3e section communale de Saint Marc.

Le projet vise à garantir la prise en charge des soins périnataux auprès de 80% des femmes enceintes, population rurale isolée vivant dans la zone montagneuse de Goyavier.Les objectifs du programme sont de :- assurer la formation du personnel institutionnel, des accoucheurs traditionnels et de la population sur les notions d’hygiène, les grossesses à risques, les pathologies infectieuses et parasitaires, etc. ;- fournir des soins prénatals, accouchements et soins postnatals en construisant ou aménageant les locaux nécessaires.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- 446 femmes ont été accompagnées avant et après leur accouchement - 43 matrones ont été formées aux bonnes pratiques d’accouchement

L’opérateurDepuis 1977, Entraide médicale internationale a pour ambition d’améliorer la santé des pays du tiers-monde, aussi bien en matière de santé primaire, en milieu rural et urbain que dans le domaine des soins hospitaliers, de contribuer parallèlement au développement global économique et humain de ces pays, d’aider à la formation du personnel autochtone en vue d’assurer la relève au terme de l’action de l’association.L’ONG médicale est en partenariat avec le Service œcuménique d’entraide, organisation haïtienne de santé reconnue par le ministère de la Santé publique et de la Population en Haïti, et s’inscrit dans les grandes orientations données par le gouvernement haïtien en matière de santé publique.

Contribution au projet : 163 000 euros (80 % du projet)

Prestation de soins périnatals

Entraide médicale internationale70 allée Jacques Prévert 14790 VersonTél : +33 9 64 22 53 40 [email protected] www.emi-ong.org

Equipe sur place :Personnel international : 0Equipe nationale : 5

CONTACTFernand Hachette [email protected]

 © Entraide médicale internationale

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (décembre 2010 à décembre 2013).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince et environs.

Le FIL petites entreprises géré par Entrepreneurs du Monde a pour objectif de soutenir la création ou le développement de très petites entreprises haïtiennes pour favoriser la mise en place d’activités productives et génératrices d’emplois.Par le biais d’une subvention, d’un crédit et d’un suivi individualisé, Entrepreneurs du Monde propose de soutenir un projet et d’aider à financer les dépenses nécessaires à sa mise en œuvre. Les candidatures sont soumises à des critères de sélection.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- Accompagnement à la création et au développement de 38 entreprises - 390 000 euros ont été directement injectés dans ces entreprises - 50 emplois créés via les entreprises financées

L’opérateurEntrepreneurs du Monde, association créée le 19 juin 1998, a pour vocation de permettre au plus grand nombre de femmes et d’hommes des pays en voie de développement d’avoir accès à un prêt, à l’épargne et à des formations pour créer ou consolider une activité économique, augmenter leurs revenus et améliorer ainsi leurs conditions de vie.En Haïti, Entrepreneurs du Monde agit depuis 2004 en appui à ID Microfinance. Ce programme a été créé en 1998 par Initiative Développement, avec la volonté de permettre l’émergence d’une structure haïtienne autonome à terme. Il a d’abord été développé sous l’impulsion d’Initiative Développement, avec la présence d’un responsable de programme expatrié, puis sous celle d’Entrepreneurs du Monde, à qui Initiative Développement a confié un rôle de plus en plus stratégique à partir de 2003 compte tenu de sa spécialisation en microfinance et formation. Aujourd’hui, seul Entrepreneurs du Monde apporte un appui technique et financier à ce partenaire qui agit toujours cependant sous le statut de programme local d’Initiative Développement.

Contribution au projet : 800 000 euros (100 % du projet)

Entrepreneurs du Monde (EdM)29, rue Ladmirault86000 PoitiersTél : + 33 5 49 60 68 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe locale : 4

Fonds d’initiatives locales (FIL) Petites entreprises

CONTACTThomas Thivillon [email protected] internet : haiti-entrepreneursdumonde.blogspot.com

© Lorena Brun / Entrepreneurs du MondeEntrepreneuse financée par le FIL Entre-prises, dans son restaurant fraichement aménagé

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 23 mois (du 25 janvier 2010 au 31 décembre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince : quartiers de Bon Repos, Croix des Bouquets, Bel Air, Delmas, Cité Soleil, Martissant, Carrefour; ville de Léogâne ; ville de Cabaret ; ville de Gressier.

Le projet mis en place par Entrepreneurs du Monde a pour objectif principal de renforcer l’offre de services sociaux, la capacité d’octroi de crédits et les moyens opérationnels du programme ID Microfinance après le séisme du 12 janvier 2010.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de reconstruire et renforcer les moyens opérationnels et humains d’ID Microfinance, d’apporter une réponse adaptée à la situation de chaque partenaire d’ID Microfinance selon les dégâts subis lors du séisme, de pratiquer des conditions financières plus avantageuses pour les aider à relancer leur activité économique et de proposer à celles qui le souhaitent un accompagnement social. Il faut être particulièrement attentif à la demande des nouvelles familles et étendre l’offre de services financiers, non financiers et sociaux à de nouveaux quartiers.

Les bénéficiaires7 569 entrepreneurs ont bénéficié de l’octroi d’un microcrédit.

L’opérateurEntrepreneurs du Monde, association créée le 19 juin 1998, a pour vocation de permettre au plus grand nombre de femmes et d’hommes des pays en voie de développement d’avoir accès à un prêt, à l’épargne et à des formations pour créer ou consolider une activité économique, augmenter leurs revenus et améliorer ainsi leurs conditions de vie.

En Haïti, Entrepreneurs du Monde agit depuis 2004 en appui à ID Microfinance. Ce programme a été créé en 1998 par Initiative Développement, avec la volonté de permettre l’émergence d’une structure haïtienne autonome à terme. Aujourd’hui, seul Entrepreneurs du Monde apporte un appui technique et financier à ce partenaire qui agit toujours cependant sous le statut de programme local d’Initiative Développement.

Contribution au projet : 630 000 euros (27 % du projet)

Remettre le programme ID Microfinance dans les conditions de servir 8 000 familles

Entrepreneurs du Monde (EdM)29, rue Ladmirault86000 PoitiersTél : + 33 5 49 60 68 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 5 Equipe locale : 69

CONTACTFranck Renaudin [email protected]él : + 33 5 49 60 68 50

© DR EDM/Lorena Brun  

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 16 mois (mars 2010 au 31 juillet 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince : quartiers de Bon Repos, Croix des Bouquets, Bel Air, Delmas, Cité Soleil, Martissant, Carrefour, Gressier ; ville de Léogâne ; ville de Cabaret.

Le projet mis en place par Entrepreneurs du Monde a pour objectif principal de favoriser les conditions de reprise d’une vie active grâce à une amélioration de la santé mentale, du bien-être et de la cohésion sociale des familles touchées par le séisme.Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’aider les familles à recréer des liens sociaux par des animations de quartier et à résoudre les difficultés de la vie courante en les référant vers les travailleurs sociaux du programme crédit ID Microfinance. Il faut également permettre aux personnes les plus marquées d’atténuer leurs troubles psychologiques par des groupes de parole et/ou une prise en charge thérapeutique pour les cas plus sévères sur les 4 zones d’intervention d’ID Microfinance les plus touchées par le séisme.

Les bénéficiaires2 636 personnes ont bénéficié au total d’un soutien psychosocial en individuel ou en groupe.

L’opérateurEntrepreneurs du Monde, association créée le 19 juin 1998, a pour vocation de permettre au plus grand nombre de femmes et d’hommes des pays en voie de développement d’avoir accès à un prêt, à l’épargne et à des formations pour créer ou consolider une activité économique, augmenter leurs revenus et améliorer ainsi leurs conditions de vie.En Haïti, Entrepreneurs du Monde agit depuis 2004 en appui à ID Microfinance. Ce programme a été créé en 1998 par Initiative Développement, avec la volonté de permettre l’émergence d’une structure haïtienne autonome à terme. Aujourd’hui, seul Entrepreneurs du Monde apporte un appui technique et financier à ce partenaire qui agit toujours cependant sous le statut de programme local d’Initiative Développement.

Contribution au projet : 150 000 euros (69 % du projet)

Appui psycho-social aux familles sur les zones d’action d’ID Microfinance

Equipe sur place :Equipe internationale : 5Equipe nationale : 69

CONTACTAlex Dejean, coordinateur du programme social Entrepreneurs du Monde Haï[email protected]él : + 509 34 26 99 46

 © DR EDM/Lorena Brun

Entrepreneurs du Monde (EdM)29, rue Ladmirault86000 PoitiersTél : + 33 5 49 60 68 [email protected]

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 13 mois (1er juillet 2010 au 1er août 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Cité Soleil, école La Fraternité. Quartier Trois Bébés.

Le projet de construction de la Fédération Enfants-Soleil internationale comprend la réparation, la rénovation et la finition de l’école « La Fraternité » situé dans le quartier de Cité Soleil à Port-au-Prince, connu pour être difficile. Le tremblement de terre a causé des dégâts importants, ce qui a nécessité la reconstruction du bâtiment principal comprenant 4 salles de classe et 4 autres salles de classe en structures légères. Le renforcement de capacité des maîtres permettra un enseignement de qualité aux élèves de l’école « La Fraternité ».L’ensemble de la structure scolaire a été finalisée et sécurisée pour donner les meilleures conditions de travail aux élèves. Une cuisine a été emménagée avec une cantine. Un soutien à la cantine scolaire permettra de lutter contre la malnutrition des enfants pendant les périodes hors temps scolaires et lors des activités scolaires et ludiques pendant les vacances d’été.

Les bénéficiairesL’école « La Fraternité » accueille aujourd’hui 120 enfants de familles défavorisées d’un bidonville de Port-au-Prince.

L’opérateurLa Fédération Enfants-Soleil internationale a été créée en juin 1998. Elle a pour objet de venir en aide à des personnes, associations ou organismes œuvrant en France ou à l’étranger, contre la misère des enfants ; apporter une aide au moyen de la réalisation de projets de développement de terrain ou d’éducation au développement, aux populations déshéritées, dans les domaines de la santé, la solidarité sociale, le développement durable, la préservation de l’environnement et l’éducation en apportant une aide scolaire aux enfants défavorisés; éduquer la jeunesse à l’engagement et à la solidarité, favoriser les échanges culturels solidaires internationaux.L’Association Enfants-Soleil Haïti est une association haïtienne, reconnue auprès du ministère du Travail et des Affaires sociales haïtien. Elle est la délégation dans le pays de la Fédération Enfants-Soleil internationale, depuis sa création en 2000.

Contribution au projet : 42 500 euros (40 % du projet)

Fédération Enfants-Soleil internationale (Esol Internationale)24 Challe Pourpre95610 Eragny-sur-OiseTél : +33 1 30 37 08 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : Enfants-Soleil Haïti.

Réparation / rénovation de l’école « La Fraternité » à Cité Soleil, Port-au-Prince

CONTACTGérard Renard, secrétaire général chargé des [email protected]él : + 33 1 30 37 08 32

© Enfants-Soleil

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (mai 2011 à avril 2013).

à Zones d’intervention : Haïti.

Le projet vise à permettre aux trois partenaires haïtiens de la FIDH de récupérer des moyens de fonctionnement pour assurer leurs actions en matière de droits humains notamment :- la documentation et le plaidoyer au sujet de la situation des déplacés vivant dans les campements et de la place des droits de l’Homme dans la reconstruction d’Haïti ;- l’assistance à des populations vulnérables dans les campements afin qu’elles récupèrent des documents d’état civil ;- l’assistance légale pour des personnes détenues en prisons et victimes de violations de leurs droits ; - la réflexion sur la lutte contre l’impunité et la réforme de la justice ;- la mobilisation, notamment à travers un rapport d’enquête conjoint avec la FIDH, des acteurs nationaux, des organisations internationales et des grands donateurs sur ces questions.Les trois organisations partenaires de la FIDH sont :- le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) ;- le Comité des avocats pour le respect des libertés individuelles (CARLI) ;- le Centre œcuménique des droits humains (CEDH).

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- les 3 organisations haïtiennes partenaires reçoivent le soutien de la FIDH ;- les personnes les plus vulnérables dans les camps visités reçoivent une assistance concernant leur situation administrative ;- 2 500 demandes de papier d’états civils en cours pour 500 familles ;- organisation de séminaires sur la lutte contre l’impunité et la corruption.

L’opérateurLa FIDH est une ONG internationale qui défend tous les droits, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Elle inscrit son action dans le champ juridique et politique afin de renforcer les instruments internationaux de protection des droits humains et de veiller à leur application. Mouvement fédéraliste, la FIDH agit par et pour ses organisations nationales membres et partenaires.Le Réseau national de défense des droits Humains, le Comité des avocats pour le respect des libertés individuelles et le Centre œcuménique des droits humains sont affiliés à la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme depuis 2007.

Contribution au projet : 200 000 euros (80 % du projet)

Pour une reconstruction fondée sur les droits humains

Equipe sur place :3 organisations partenaires, 14 salariés sur place et 3 salariés à temps partiel au niveau international

CONTACTContact : Jimena [email protected]

© FIDHDébats sur la réforme de la justice

Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 36 mois (décembre 2010 - décembre 2013).

à Zones d’intervention : 8, rue Gabard à Port-au-Prince en Haïti.

Le Centre culturel Anne-Marie Morisset a pour objectifs généraux de relever le niveau culturel des jeunes de Delmas en particulier et de contribuer au développement culturel de la jeunesse haïtienne en général, d’offrir des services culturels à la communauté de Delmas et de contribuer au développement des talents dans les différents domaines de la création artistique.Dans son fonctionnement régulier, le Centre culturel Anne-Marie Morisset offrira : - un service de bibliothèque ;- des ateliers d’écriture et de lecture ;- un ciné-vidéo club ;- des séminaires de formation dans les domaines de la culture et de l’éducation (formation d’animateurs, formation pour instituteurs et maîtres du secondaire dans les domaines de l’art et de la culture…) ;- des cycles de conférence sur des thèmes liés à la vie civique et à la citoyenneté ;- des spectacles vivants, des lectures publiques, des expositions ;- des activités sportives ;- un accès à internet ;- une formation à la culture populaire (contes, jeux traditionnels…) ;- des formations et des ateliers pour jeunes en situation difficile ;- un appui aux travaux scolaires pour jeunes en situation difficile ;- des cours de langue (créole, français, anglais, espagnol) ;- un service d’écrivain public (rédaction de documents pour personnes en difficulté).

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- Parallèlement à la finition du chantier, des activités se mettent en place progressivement : capoeira, bâton, tambour, conférence, ciné-vidéo club.- 300 personnes ont déjà participé à des ateliers à thèmes.- La bibliothèque a ouvert ses portes en novembre 2011.

L’opérateurLa Fondation Anne-Marie Morisset a pour objet la promotion du patrimoine culturel haïtien au profit de la jeunesse, zone métropolitaine en particulier, de promouvoir et encourager toutes initiatives a caractère artistique, musical, social et environnemental en Haïti, d’entreprendre toutes activités visant à faciliter le développement et la promotion des jeunes artistes.La Fondation pourra de manière ponctuelle, travailler avec tout acteur de la société civile, toute institution privée ou publique, toute association afin de valoriser l’identité artistique et culturelle et de faciliter le développement durable.

Contribution au projet : 258 000 euros (80 % du projet)

Fondation Anne-Marie Morisset 8, rue Gabard Port-au-Prince – Haïti Tél : + 509 35 82 49 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : 10

Construction du Centre culturel Anne-Marie Morisset

CONTACTAntoine Lyonel Trouillot Tél : +509 35 82 49 [email protected]

 

CENTRE CULTUREL ANNE-MARIE

MORISSET

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 12 mois (novembre 2010 à novembre 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

Ce soutien est accordé pour la réinstallation de la FCC et pour favoriser la reprise de ses activités de promotion de l’art et de la culture haïtienne, dont la réalisation d’une bande dessinée de sensibilisation aux catastrophes et au secourisme. La création de ces BD a pour objectif de :- transmettre aux enfants des notions de base sur les catastrophes naturelles ;- les amener à comprendre ces phénomènes pour mieux agir en contexte ;- les inciter à agir pour se protéger.Le projet concerne la création de deux livrets, un relatif au séisme et l’autre au secourisme. Ces livrets seront publiés en créole et en français. En plus des sujets relatifs aux catastrophes naturelles et au secourisme, il sera question de la famille, du bien-être collectif, de l’école….Une histoire écrite par le romancier et dramaturge haïtien Gary Victor sera le véhicule des informations contenues dans ces deux livrets. La trame de chaque scénario sera illustrée sous forme de bandes dessinées par le jeune artiste Teddy Kesler Mombrun.

Les bénéficiaires- 1 350 enfants et adolescents ont participé à des ateliers et à des expositions ;- 17 artistes et professeurs titulaires ont participé à un atelier de sensibilisation à l’art thérapie ;- réalisation des bandes dessinées sur les catastrophes naturelles.

L’opérateurInstitution culturelle haïtienne fondée en 1992, reconnue d’utilité publique, la Fondation Culture Création s’est donnée la mission de contribuer à l’édification d’une société haïtienne inclusive, respectueuse des valeurs citoyennes et culturelles. En plus des activités d’accompagnement du secteur culturel, de formation, de publication et d’exposition, elle porte depuis cinq ans le projet d’éducation des jeunes à la citoyenneté par les arts. Suite au violent séisme du 12 janvier 2010, qui a provoqué l’effondrement de ses locaux, elle travaille au sauvetage de ses archives, des fonds documentaires de la bibliothèque Madeleine Paillière et autres biens culturels tirés des décombres, tout en maintenant ses activités éducatives dans les camps et sur les sites scolaires réaménagés.La FCC réalise ce projet en partenariat avec l’Université Quisqueya qui est la seule université en Haïti à regrouper sur un même campus des programmes de cycles courts et longs dans des disciplines aussi diverses que les sciences de l’éducation, les sciences juridiques, les sciences économiques, les sciences environnementales, les relations internationales….

Contribution au projet : 145 000 euros (86 % du projet)

Reprise des activités de la Fondation Culture Création et réalisation d’une bande dessinée

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : 18

CONTACTMichèle G. Frisch, présidente a.i.Colette P. Armenta, directrice [email protected]él : +509 35 58 84 84 / 38 28 84 85

Fondation Culture Création (FCC)163, route de Frères,HT 6140, Pétionville – Haïti [email protected]él : +509 35 07 60 88 / 25 14 71 24

 © Teddy Kesler Mombrun

 

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Projets soutenus

© Oldy Joël Auguste

Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 36 mois (décembre 2010 à décembre 2013).

à Zones d’intervention : les départements (Ouest/Sud-Est/Nippes) touchés directement par le séisme du 12 janvier 2010.

Ce fonds s’adresse aux associations et institutions culturelles locales, aux regroupements associatifs d’artistes, d’artisans d’art, d’écrivains et autres porteurs de projet dans le domaine culturel. Il vise à amorcer la relance du secteur culturel fortement touché par le séisme du 12 janvier 2010. Les projets peuvent être présentés par une ou plusieurs structures.La stratégie et les ressources du FIL Culture s’organisent autour de cinq objectifs : - renforcer les capacités de production artistique, artisanale et littéraire par l’appui à la formation et à la mise en place d’événements culturels ;- soutenir la mise en réseau de petites structures existantes intervenant dans le domaine culturel (regroupements d’artistes ou d’artisans d’art, groupes musicaux, troupes de danse, de théâtre, clubs littéraires …) ;- faciliter la professionnalisation des opérateurs culturels et des cadres des institutions et organisations culturelles haïtiennes locales par l’appui à la formation à l’ingénierie des projets culturels ;- soutenir les actions de mise en valeur des biens culturels patrimoniaux des départements affectés ;- soutenir des projets de recherche et de publication dans le domaine de l’art et de la culture. Par ailleurs, le FIL Culture priorise :- des projets concrets novateurs et structurants ; - du transfert de savoir-faire et de formations visant à consolider les petites structures et les organisations culturelles, de manière à leur permettre de renforcer leurs actions et leur impact au sein des communautés ;- des expertises – accompagnement, audit, conseil – visant à consolider les projets culturels et leur mise en œuvre.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :42 projets financés touchant 31 000 bénéficiaires à travers des projets de petites bibliothèques locales, d’animation formation dans les camps et quartiers, de découverte et conservation du patrimoine, de formation aux arts…

L’opérateurInstitution culturelle haïtienne fondée en 1992, reconnue d’utilité publique, la Fondation Culture Création est pourvue d’une bibliothèque spécialisée en arts plastiques et autres disciplines culturelles. En plus d’activités de formation, de publication et d’exposition, elle porte depuis cinq ans le projet d’éducation des jeunes à la citoyenneté par les arts. A la suite du séisme du 12 janvier 2010, qui a provoqué l’effondrement de ses locaux, elle travaille au sauvetage de ses archives, des fonds documentaires de la bibliothèque Madeleine Paillière et autres biens culturels tirés des décombres, tout en maintenant ses activités de formation des jeunes dans les camps et sur les sites scolaires réaménagés.

Contribution au projet : 1 100 000 euros

Fonds d’initiatives locales (FIL) Culture

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : 12

CONTACTMireille Pérodin Jérôme, présidenteColette P. Armenta, directrice [email protected]él : +509 28 13 71 24 ou 29 18 78 78

Fondation Culture Création (FCC)163, route de FrèresHT 6140, Pétionville – Haïti Tél : +509 25 14 71 24 / 35 07 68 [email protected]

 

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (juin 2012 à juin 2014).

à Zones d’intervention : Pétion-Ville.

La Fondation Culture Création mène des activités d’accompagnement du secteur culturel, de formation, de publication et d’exposition, et d’éducation des jeunes à la citoyenneté par les arts. A la suite du séisme du 12 janvier 2010 qui a entièrement détruit ses équipements, la Fondation Culture Création a bénéficié d’un soutien de la Fondation de France pour reprendre ses activités. Elle vise désormais à développer, moderniser et décentraliser son organisation. Le projet prévoit pour ce faire les activités suivantes :- acquisition d’équipements et d’outils administratifs et financiers ;- informatisation des fonds documentaires de la bibliothèque Madeleine Paillière et mise en réseau des fonds documentaires privés haïtiens ;- constitution d’un fonds d’acquisition pour la bibliothèque et initiation d’une série d’animations autour des artistes haïtiens et étrangers dans les centres d’accueils des jeunes, les orphelinats et les maisons de retraite ;- formation continue des employés ;- actions de communication ;- réorganisation interne.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 : - Les employés et bénévoles de la Fondation Culture Création sont en mesure de mener leurs activités avec une efficacité renforcée.- 14 727 personnes bénéficient des activités et des services améliorés de la FCC : public, artistes et porteurs de projets.

L’opérateurInstitution culturelle haïtienne fondée en 1992, reconnue d’utilité publique, la Fondation Culture Création (FCC) a pour mission de contribuer à l’édification d’une société haïtienne inclusive, respectueuse des valeurs citoyennes et culturelles. A la suite du séisme du 12 janvier 2010, qui a provoqué l’effondrement de ses locaux, elle travaille au sauvetage de ses archives, des fonds documentaires de la bibliothèque Madeleine Paillière et autres biens culturels tirés des décombres, tout en maintenant ses activités éducatives dans les camps et sur les sites scolaires réaménagés. Elle gère également pour la Fondation de France depuis 2011 le Fonds d’initiatives locales qui soutient des projets haïtiens dans le domaine de la culture et des arts vivants.

Contribution au projet : 145 000 euros (64 % du projet)

Renforcement et modernisation structurels de la Fondation Culture Création

Equipe sur place :Equipe internationale : 0Equipe nationale : 8

CONTACTMichèle G. Frisch, présidente a.i.Colette P. Armenta, directrice [email protected]él : +509 35 58 84 84 / 38 28 84 85

© Fondation Culture Création

Fondation Culture Création (FCC)21, rue Moise prolongéeHT 6140, Pétion-Ville – Haïti Tél : +509 35 07 60 88 / 25 14 71 [email protected] www.fondationculturecreation.org

 

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Projets soutenus

Programme de cabinet dentaire mobile

Equipe sur place :Equipe internationale : 2Equipe locale : 21

Relais France-Europe de la Fondation Max Cadet d’Haïti33 bis, rue Jean Chaptal31400 ToulouseContact : François-Frantz Cadet,prés. du Relais France-Europe de la FMCTél : +33 (0) 9 54 00 05 80 [email protected]

Fondation Max Cadet d’Haïti Clinique dentaire du Canapé-Vert [email protected] Tél : (509) 2813 1743

 

Le projetà Durée du projet : 23 mois (juillet 2010 à mars 2012).

à Zones d’intervention : camps en zone du Canapé-Vert à Port-au-Prince.

Ce projet vise à relancer les soins dentaires suite à la destruction de la clinique dentaire de la Fondation Max Cadet (F.M.C), à évaluer les besoins dans les camps et à distribuer des soins gratuits aux hébergés.La relance des soins dentaires s’opère grâce à :- l’utilisation de 2 unités mobiles dédiées à la consultation, le diagnostic et l’offre de soins de moindre importance ;- l’installation d’un cabinet dentaire mobile équipé de 2 fauteuils, d’un appareil radiographique et d’outils spécialisés. Il sert à prodiguer des soins d’urgence dans un environnement aseptisé et sécurisé, à des bénéficiaires issus des couches de population vulnérables. C’est dans le cabinet dentaire mobile que sont distribués les soins importants. C’est sur un nouveau site aménagé au Canapé vert, que la FMC développe ces activités de soins dentaires avant qu’elle soit en mesure d’y construire une nouvelle clinique dans les normes sanitaires mais aussi parasismiques et paracycloniques.La mise en place de ces infrastructures permet aujourd’hui :- une fourniture de soins dentaires de qualité aux personnes défavorisées ;- une évolution positive vers des habitudes d’hygiène et de soins bucco-dentaires ;- une sensibilisation des enfants à l’importance de l’hygiène bucco-dentaire ;- le développement d’une prise de conscience au regard de la prévention.

Les bénéficiaires- 7 500 personnes ont bénéficié de soins dentaires ;- création de la clinique dentaire mobile (en photo ci-contre).

L’opérateurLa Fondation Max Cadet, créée en 1992 en Haïti, à la mort du Dr Max Cadet, dentiste, pour poursuivre le travail de prophylaxie et d’orthopédie maxillo-faciale qu’il opérait auprès des populations démunies du pays. C’est une association à but non lucratif qui propose des soins dentaires à prix réduit et qui organise des séminaires de formation permanente pour les jeunes dentistes haïtiens et les assistants de soins œuvrant dans les cliniques dentaires. La FMC est aidée, en cela, par les Relais en France et aux USA qui, par des collectes en Europe et en Amérique, assurent la fourniture de moyens matériels et financiers pour l’aménagement des cliniques et l’organisation des cycles de formation. C’est le Relais France-Europe créé en 1994, qui a sollicité le concours de la Fondation de France.

Contribution au projet : 120 000 euros (38 % du projet)

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 22 mois (juillet 2011 à avril 2013).

à Zones d’intervention : Carrefour, Rivière Froide, quartier de Bois Joute.

Le projet vise à construire un nouveau complexe éducatif destiné à accueillir les enfants et les jeunes en domesticité, « les restaveks », dans le but de relancer les activités d’éducation primaire et de formation professionnelle. Le phénomène de domesticité est très présent en Haïti et consiste au placement d’enfants chez des particuliers sans lien de parenté pour réaliser des tâches éprouvantes, sans suivi scolaire, ni temps de loisirs.Le Foyer Maurice Sixto propose aux enfants des possibilités d’épanouissement par le biais de la scolarité classique, des ateliers professionnels et des activités pédagogiques. Des équipements scolaires et du matériel de travail seront mis à disposition des enfants et des jeunes pour favoriser leur encadrement et leur accompagnement.

Les bénéficiairesRésultats attendus:Plus de 535 personnes vont bénéficier directement du projet :- près de 150 jeunes pour les ateliers de formation professionnelle ;- 350 jeunes entre 7 et 15 ans pour la scolarité classique ;- 6 membres de l’équipe administrative ;- 18 membres de l’équipe pédagogique ;- 12 autres membres du personnel (animateurs, gardien, jardiniers…).Indirectement, près de 25 000 personnes, familles biologiques et familles d’accueil des enfants « restaveks » devraient bénéficier du projet.

L’opérateurLe Foyer Maurice Sixto (FMS), crée en 1989 par le Père Miguel Jean-Baptiste, est reconnu légalement par l’État haïtien comme une ONG. Le FMS est une institution d’accompagnement au service des enfants en domesticité appelés « restaveks ». L’objectif général de ce centre d’accueil de jour consiste à donner une seconde chance aux enfants en facilitant leur réintégration dans la société et en les aidant à surmonter l’exclusion dont ils sont victimes. Le FMS a obtenu à deux reprises le prix des droits de l’Homme de la République française en 1992 et en 2007.

Contribution au projet : 430 000 euros (35 % du projet)

Construction du nouveau complexe éducatif « Foyer Maurice Sixto »

Equipe sur place :Equipe internationale : NREquipe nationales : NR

CONTACTPère Miguel Jean-Baptiste (fondateur)[email protected]

Foyer Maurice SixtoZone de Brochette 99, rue St. Louis #90, CarrefourTél : 3724 8563 / 3716 [email protected]

 

 

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Projets soutenus

CONTACTLaurence Constantini,responsable des projets [email protected]él : + 33 1 55 42 62 75

Projets soutenus

Renforcement d’une dynamique de développement agricole local

Equipe sur place :Equipe internationale: 1Equipe locale : 12

Frères des Hommes (FDH)9, rue de Savoie75006 ParisTél : +33 1 55 42 62 62 [email protected]

Le projetà Durée du projet : 36 mois (1er juillet 2010 - 30 juin 2013).

à Zones d’intervention : Centre : Plateau central dans les communes de Hinche, Maïssade et Thomonde.

Le projet vise à faciliter l’intégration socio-économique des familles déplacées suite au séisme, tout en promouvant durablement le secteur agricole, notamment par la formation professionnelle des jeunes ruraux et la diffusion de techniques innovantes et adaptées au contexte social et environnemental.Pour cela, Frères des Hommes souhaite à la fois développer l’emploi rural des jeunes autour de métiers porteurs pour le développement agricole (fabrication de citernes de récupération des eaux de pluie, de silos de conservation des semences), et renforcer les capacités des familles paysannes à améliorer durablement la sécurité alimentaire de la zone (formations en agro-écologie, amélioration de l’accès aux semences, mise en place de jardins potagers irrigués, reboisement et lutte contre l’érosion).Le projet intégrera aussi bien les populations locales que les personnes déplacées de manière à mieux intégrer ces dernières au contexte local et à éviter tout clivage entre les deux populations.Ce projet s’effectuera en partenariat avec le Mouvement Paysan Papaye (MPP).Frères des Hommes est en partenariat avec le MPP depuis presque quinze ans.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 11 838 personnes ont déjà bénéficié de ce projet ;- 113 jeunes ont reçu une formation technique : en agro écologie, en techniques de maçonnerie ou en techniques de ferronnerie ;- construction et installation de 365 citernes en ferrociment ou en vinyle ;- distribution de 1 000 kits de semences locales et de 150 silos familiaux ;- constitution et accompagnement de brigades agro sylvicoles (784 paysans).

L’opérateurFondée en 1965, Frères des Hommes est une association de solidarité internationale reconnue d’utilité publique, qui soutient des projets de développement initiés et mis en œuvre par les populations locales en Afrique, Asie, Amérique latine et aux Caraïbes. Frères des Hommes intervient prioritairement en faveur de l’agriculture paysanne, de l’économie solidaire et de la démocratie citoyenne.En France, Frères des Hommes informe et sensibilise le grand public aux enjeux mondiaux d’un développement durable. Avec ses partenaires du Nord et du Sud, elle associe les solidarités de chacun dans l’organisation d’actions qui contribuent à la lutte contre la pauvreté dans le monde.Frères des Hommes est présente en Haïti depuis les années 70 ; elle a mené des projets aussi bien dans le secteur agricole qu’artisanal ou de la formation citoyenne, et ce en partenariat avec diverses organisations haïtiennes.

Contribution au projet : 642 000 euros (80 % du projet)

 

 

© Frères des Hommes

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CONTACTGotson [email protected] [email protected]

Projets soutenus

Solidar’ I TProjet de formation web multimédia

Equipe sur place :Equipe internationale : 3Equipe locale : 4

Le projetà Durée du projet : 6 mois (juin 2011 à novembre 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

Solidar’IT soutient le journalisme local haïtien à la suite du séisme du 12 janvier 2010. Ce projet s’inscrit dans la continuité du projet « Solidar’IT : la parole aux haïtiens » qui a réalisé le web documentaire « Goudou Goudou : les voix ignorées de la reconstruction » réalisé en lien avec des journalistes haïtiens et porté par l’association A Contre Courant. L’objectif du projet est de réaliser une formation technique spécifique, orientée vers une utilisation plus efficace des nouveaux outils multimédias et internet, destinée à un panel de journalistes haïtiens spécialisés dans la photographie, la radio, la vidéo… Deux sessions de formation ont eu lieu en juin et juillet 2011.Par la suite, les journalistes ont l’occasion de produire directement des reportages multimédias sur des sujets de leur choix. Un concours sera organisé à cet effet pour valoriser les meilleurs reportages, articles, etc.Pour plus d’informations sur le web documentaire :www.goudou-goudou.net/fr/formation

Les bénéficiaires30 journalistes haïtiens ont été formés.

L’opérateurLe Groupe Médialternatif est une association de professionnels de la communication de masse ainsi que d’autres disciplines autour des médias. L’organisation a été officiellement fondée à Port-au-Prince en 2001 par des journalistes de carrière ayant auparavant collaboré et milité ensemble durant plus de 10 ans. Le Groupe Médialternatif vise à créer et contribuer à dynamiser des espaces de communication et d’information dans le cadre d’une vision alternative fondée sur le respect des droits humains et des règles déontologiques régissant la profession de journaliste.Le Groupe Médialternatif produit, diffuse et publie de l’information, des produits médiatiques socio-éducatifs et culturels liés à des problématiques d’intérêt public. Il promeut, crée et participe à la création d’espaces médiatiques et de moyens de communication alternatifs. Il favorise les échanges sur la problématique de la communication et il mène des activités liées aux médias.

Contribution au projet : 25 000 euros (70 % du projet)

Groupe Médialternatif6, Delmas 51HT6120 Port-au-Prince

 

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 36 mois (juin 2012 - juin 2015).

à Zones d’intervention : Baillergeau (Port-au-Prince).

Le projet consiste en la mise en place d’un Centre d’appui destiné à améliorer durablement les conditions de vie et de logement des habitants de l’un des quartiers les plus touchés par le séisme du 12 janvier 2010. Il fait partie du projet d’Aménagement et Reconstruction de Baillergeau (AReBa), soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD).Le projet part du constat que l’autoconstruction est le processus qui représentera la plus grande part de la reconstruction post-séisme. Il s’agit donc d’accompagner et d’orienter ces constructions, afin d’améliorer le cadre de vie des habitants, de construire antisismique, d’éviter une répétition de la catastrophe, et d’aider à la densification du bâti.L’intervention, qui sera mise en œuvre en partenariat avec le Comité de gestion de l’eau de Baillergeau, comporte trois axes principaux : - l’accompagnement des ménages dans leurs projets de reconstruction ;- la création d’une unité de production de matériaux de construction ;- le renforcement des associations de professionnels du bâtiment de Baillergeau.

Les bénéficiairesRésultats attendus :- 430 familles, soit environ 2 000 personnes, bénéficient d’appui à la reconstruction ;- 5 000 à 10 000 habitants bénéficient indirectement du projet ;- 3 à 5 organismes techniques ou publics et une dizaine d’organisations communautaires sont renforcés ;- 30 professionnels du bâtiment ont déjà été formés.

L’opérateurCréé il y a 33 ans, le Gret intervient en Afrique, en Asie, en Amérique latine, mais aussi en Europe, pour contribuer à un développement durable et solidaire et lutter contre la pauvreté et les inégalités structurelles. Ses actions visent à accroître les revenus des populations rurales et urbaines, réduire leur vulnérabilité, améliorer leur accès à des infrastructures et des services de qualité, développer leur capacité à faire entendre leur voix.Le Gret intervient en Haïti depuis le milieu des années 80, et mène ses actions dans les quartiers populaires de Port-au-Prince depuis 1994. Le programme d’approvisionnement en eau potable des quartiers défavorisés de la capitale haïtienne a été et est un succès. En quinze ans, le programme initié par le Gret a permis d’alimenter en eau potable une cinquantaine de quartiers, bénéficiant à près d’un million de personnes. Il a bénéficié du soutien de la Fondation de France après le séisme.Le Gret gère également le Fonds d’initiatives urbaines (FIL urbain) pour la Fondation de France.

Contribution au projet : 958 000 euros (49 % du projet)

Mise en place d’un Centre d’appui à la reconstruction

Equipe sur place :Expatriés : 2Equipe locale : 11

GRETCampus du Jardin tropical45 bis, avenue de la Belle Gabrielle94736 Nogent-sur-MarneTél : +33 1 70 91 92 00 [email protected]

CONTACTBureau de la représentation du GRET#16 Impasse Ambroise, rue Faustin 1er, Delmas 75

Tél : +509 29 40 25 43 / 29 40 25 44

 © GRET

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CONTACTEmilie [email protected]

Projets soutenus

Relance d’activités économiques et accès à l’eau potable

Equipe sur place :Equipe internationale: 2Equipe nationale : 26

Le projetà Durée du projet : 10 mois (1er mars 2010 au 31 décembre 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince : Villa Rosa, Delmas 32, Jalousie, Solino, Baillergeau, Village de Dieu, Cité l’Eternel.

Le projet du Gret aura permis :- la relance économique par la rémunération des populations pour leur participation à des activités « argent contre travail » (cash for work) de déblaiement à l’intérieur et à proximité des quartiers ;- d’assurer l’accès à l’eau potable des populations dans les quartiers cibles à travers la réhabilitation de fontaines communautaires et de réservoirs ;- d’inscrire les comités de quartiers, Komite dlo, dans la phase de relèvement immédiat et de favoriser la relance de leur activité de service aux populations, en lien avec les pouvoirs publics compétents en matière d’eau potable et les opérateurs impliqués.

Les bénéficiaires- 40 kiosques fontaines ont été réhabilités ;- 300 000 personnes ont accès à l’eau potable ;- 1 900 personnes ont participé à des activités « argent contre travail ».

L’opérateurCréé il y a 33 ans, le Gret est une association de professionnels du développement solidaire. Elle travaille en Afrique, en Asie, en Amérique latine, mais aussi en Europe, pour contribuer à un développement durable et solidaire et lutter contre la pauvreté et les inégalités structurelles. Ces actions visent à accroître les revenus des populations rurales et urbaines, réduire leur vulnérabilité, améliorer leur accès à des infrastructures et des services de qualité, développer leur capacité à faire entendre leur voix.Le Gret intervient en Haïti depuis le milieu des années 80, et mène ses actions dans les quartiers populaires de Port-au-Prince depuis 1994. Le programme d’approvisionnement en eau potable des quartiers défavorisés de la capitale haïtienne a été et reste encore un succès. En quinze ans, le programme initié par le Gret a permis d’alimenter en eau potable une cinquantaine de quartiers, bénéficiant à près d’un million de personnes.

Contribution au projet : 800 000 euros (77 % du projet)

© GRET  

GRETCampus du Jardin tropical45 bis, avenue de la Belle Gabrielle94736 Nogent-sur-MarneTél : +33 1 70 91 92 00 [email protected]

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 44 mois (octobre 2010 à juin 2014).

à Zones d’intervention : zone métropolitaine de Port-au-Prince.

La mise en place d’un fonds d’appui à des micro-réalisations urbaines vise à :- répondre aux besoins concrets des populations dans les quartiers ;- renforcer la place des organisations communautaires dans la structuration sociale, ainsi que leur capacité à concevoir et mettre en œuvre des projets ;- créer des espaces de dialogue entre organisations représentants les habitants des quartiers et les autorités communales, permettant ainsi la co-construction de politiques publiques à une échelle locale ;- contribuer au développement local par la réalisation des investissements, des projets, et par leur utilisation ensuite ;- renforcer les autorités locales, en leur permettant d’intervenir à l’échelle de leur territoire en réponse aux besoins de leurs citoyens.

Le FIL met à disposition des associations deux outils de financement : - « Petites initiatives associatives » : budget de 300 000 gourdes (5 500 euros environ) par projet maximum d’une durée de 3 mois maximum.- « Projets de quartier » : budget de 1 200 000 gourdes (22 000 euros environ) par projet maximum d’une durée de 6 mois maximum.

Pour 2012 et 2013, les priorités thématiques sont l’accès aux services et l’aménagement de l’espace public.

Les bénéficiairesRésultat au 1er octobre 2012 :46 projets financés au profit de 12 000 personnes.

L’opérateurCréé il y a 33 ans, le Gret est une association de professionnels du développement solidaire. Elle travaille en Afrique, en Asie, en Amérique latine, mais aussi en Europe, pour contribuer à un développement durable et solidaire et lutter contre la pauvreté et les inégalités structurelles. Ces actions visent à accroître les revenus des populations rurales et urbaines, réduire leur vulnérabilité, améliorer leur accès à des infrastructures et des services de qualité, développer leur capacité à faire entendre leur voix.

Le Gret intervient en Haïti depuis le milieu des années 80, et mène ses actions dans les quartiers populaires de Port-au-Prince depuis 1994. Le programme d’approvisionnement en eau potable des quartiers défavorisés de la capitale haïtienne a été et reste encore un succès. En quinze ans, le programme initié par le Gret a permis d’alimenter en eau potable une cinquantaine de quartiers, bénéficiant à près d’un million de personnes.

Contribution au projet : 1 350 000 euros

Fonds d’initiatives locales (FIL) Urbain

Equipe sur place :Equipe internationale : 3Equipe locale : 26

GRETCampus du Jardin tropical45 bis, avenue de la Belle Gabrielle94736 Nogent-sur-MarneTél : +33 1 70 91 92 00 [email protected]

CONTACTBureau de la représentation du Gret (#16 Impasse Ambroise, rue Faustin 1er, Delmas 75) [email protected] Tél : (+509) 29 40 25 43 / 29 40 25 44

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 28 mois (de août 2010 à décembre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince à Jérémie (Léogâne, Petit-Goâve, Jacmel : La Montagne et Fonds Jean-Noël, Cayes, Camp-Perrin, Abricots).

Le projet d’Haïti Futur se décompose comme suit : - déploiement d’un équipement de 50 classes numériques en partie dans le réseau des écoles primaires soutenues par Haïti Futur et dans la presqu’île du Sud au niveau urbain et rural. Ces écoles sont sélectionnées dans le réseau des écoles publiques et privées ;- programme de formation des enseignants de ces classes numériques en Haïti et mise en place du soutien à distance avec des enseignants français ;- démarrage d’une équipe de « fabrique de contenus » en créole et français pour les 2 premières classes du primaire (cours préparatoire 1re et 2e année) couvrant les matières scientifiques et la lecture/production orale et écrite.

Les bénéficiaires- 3 000 enfants sont bénéficiaires du dispositif d’enseignement en ligne- 100 enseignants ont été formés à l’enseignement en ligne

L’opérateurHaïti Futur soutient des projets éducatifs de différentes natures et concernant tous les niveaux scolaires depuis sa création en 1994 (ancien nom GUANO qui devient Haïti Futur en 2001). 6 000 élèves sont concernés par les projets de l’association.L’association intervient de différentes manières auprès des écoles qu’elle a repérées et dont elle a validé sur le terrain la pérennité et la qualité du corps enseignant et des projets pédagogiques.Au final, Haïti Futur se compose d’un réseau d’une douzaine d’écoles rurales et urbaines laïques et confessionnelles réparties dans le pays ayant pour caractéristiques d’avoir des dirigeants dévoués, intègres et novateurs. Ses partenaires sont pour la plupart des Haïtiens qui ont étudié et travaillé à l’étranger et qui se sont investis dans l’éducation à leur retour au pays.

Contribution au projet : 370 000 euros (27 % du projet)

L’enseignement numérique au service de la formation des élèves et des enseignants

Equipe sur place :Equipe internationale : 2 Equipe locale : 5

Haïti Futur28, place Jeanne d’Arc75013 ParisTél : + 33 1 45 82 44 [email protected]

CONTACTJosette Thomas-Bruffaerts,pré[email protected]él : + 33 1 45 80 00 04

 © Josette Thomas-Bruffaerts

 

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Projets soutenus

CONTACTHélène Robin, responsable des programmesDirection de l’action d’[email protected]él : + 33 4 78 38 40 23

Projets soutenus

Intervention d’urgence en réponse au séisme

Equipe sur place :Equipe internationale : 61 (dont 21 sur ce projet)Equipe nationale : 360 (dont 100 sur ce projet)

Le projetà Durée du projet : 7 mois (janvier - août 2010).

à Zones d’intervention : - Port-au-Prince - Cap Haïtien - Gonaïves - Jacmel - Petit-Goâve et Grand-Goâve

Handicap International est intervenu selon trois axes sectoriels :- Assistance aux personnes blessées : soutien immédiat aux victimes, assurer les services essentiels pour la réhabilitation des blessés afin d’éviter des complications secondaires et de prévenir le handicap. Soutien à deux niveaux : celui des hôpitaux, ainsi qu’au sein des communautés. Un soutien psychosocial a été en outre dispensé aux personnes soignées. - Réponse aux besoins de base, abris temporaires (shelters) et semi-temporaires et aide non alimentaire (Non-Food Items) : HI/Atlas a assisté les personnes vulnérables dans le relogement de post-urgence immédiate tout en distribuant les biens et la nourriture essentiels à l’organisation de leur vie quotidienne rendue difficile. - Rémunération contre travail (cash for work) : mise en place d’activités de déblaiement/réhabilitation d’axes pédestres dans les zones impactées par le séisme : démonter les maisons dangereuses, évacuer les déblais pour réoccuper les lieux et offrir une activité génératrice de revenus aux populations affectées.

Les bénéficiaires- 10 639 personnes ont eu accès à des soins liés au handicap- 22 885 personnes ont bénéficié de tentes et d’abris temporaires- 40 445 personnes ont reçu des biens alimentaires et/ou non alimentaires- 4 004 personnes ont perçu une rémunération contre travail.

L’opérateurHandicap International est une organisation de solidarité internationale qui mène des actions spécifiques dans le domaine du handicap. Elle est non gouvernementale, non confessionnelle, apolitique et à but non lucratif. L’association était déjà présente dans le pays suite aux ouragans qui avaient frappé l’île entre août et septembre 2008, Handicap International avait mis en place en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) une plateforme de coordination logistique inter-agences, destinée à acheminer l’aide humanitaire des différentes ONG présentes, dans les secteurs les plus affectés par les ouragans. Une équipe de 5 expatriés était présente lors du tremblement de terre du 12 janvier, qui a pu dès les premiers jours qui ont suivi le séisme, mettre en œuvre des actions d’urgence en faveur des populations affectées.

Contribution au projet : 2 059 000 euros (61 % du projet)

Handicap InternationalAtlas Logistique14, avenue Berthelot69361 LyonTél : +33 4 78 69 79 79contact@handicap-international.orgwww.handicap-international.fr

 

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Le projetà Durée du projet : 25 mois (septembre 2010 à octobre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, dans l’enceinte de l’Hôpital universitaire de Port-au-Prince (HUEH).

Le projet d’HumaniTerra International a pour objectif la reconstruction d’urgence de l’Ecole nationale des infirmières de Port-au-Prince (ENIP).Ce projet est réalisé grâce à l’installation d’un centre d’enseignement en préfabriqué, modulable et repositionnable, antisismique et anticyclonique.Ce projet vise également la formation et la remise à niveau d’IBODE (infirmiers de bloc opératoires) et d’IADE (infirmiers anesthésistes).Le recyclage et la formation des cadres de santé formateurs en spécialités IADE et IBODE seront pris en charge par HumaniTerra International.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- Les 350 élèves ainsi que les 8 personnes membres de l’équipe pédagogique et administrative de l’EIP travaillent à nouveau dans les locaux reconstruits de l’école.

L’opérateurHumaniTerra, qui a été créée en 1999, est présente actuellement dans quatre pays : l’Afghanistan, le Bangladesh, le Cambodge, en Haïti et à partir d’octobre, au Mali.

Dans un cadre humanitaire, HTI a acquis une expérience significative en post-urgence à travers des actions de chirurgie en situation précaire, en particulier au Bangladesh (25 missions par an au nord du Brahmapoutre), au Cambodge et depuis janvier en Haïti. Quarante équipes médicales sont ainsi parties de mars 2009 à mars 2010 dans ces pays d’intervention et plus de 1 000 interventions chirurgicales ont ainsi été réalisées. Aujourd’hui, HumaniTerra se situe parmi les plus importantes ONG de chirurgie humanitaire au niveau européen, par le nombre de disciplines représentées en son sein et par le nombre de missions effectuées par an.

Contribution au projet : 250 000 euros (24 % du projet)

Reconstruction d’urgence de l’école nationale des infirmières de Port-au-Prince

Equipe sur place :Equipe internationale : 12Equipe locale : 1

HumaniTerra International (HTI)155, avenue du Prado13008 MarseilleTél : + 33 4 91 25 40 [email protected]

CONTACTPriscilla Rigot-Muller,directrice. [email protected]él : + 33 4 91 25 40 84

 

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CONTACTCaroline Gutton [email protected]

Projets soutenus

Appui à l’accueil des déplacés post-séisme dans 4 communes du Nord-Ouest

Equipe sur place :Equipe internationale : 4 Equipe nationale : 12 (ID) et 27 (ADEMA, partenaire local)

Le projetà Durée du projet : 14 mois (mai 2011 à juillet 2012).

à Zones d’intervention : - Région du Nord-Ouest - Jean-Rabel, Bombardopolis, Saint-Louis du Nord, Môle Saint Nicolas

Le programme vise au maintien des déplacés et plus particulièrement des jeunes dans quatre communes du Nord-Ouest et à favoriser l’accès à l’éducation de base et à la formation professionnelle. Un appui est apporté aux écoles, aux communes et aux institutions locales dans ces domaines ainsi que dans le domaine parasismique.Les différentes activités proposées par Initiative Développement sont d’organiser de la formation continue des directeurs et des maîtres de l’école fondamentale et du secondaire ; d’apporter un soutien financier et matériel aux écoles partenaires des communes ; d’installer 4 centres de ressources et de documentation ; de renforcer les filières de formation professionnelle ; de concevoir un plan de formation continue pour les ouvriers en métiers du bâtiment ; de sensibiliser tous les acteurs de l’école sur les mesures de prévention à prendre en cas de catastrophes naturelles ; de mettre en place des activités psychosociales et des activités de médiation thérapeutique ; de renforcer le service de génie civil des communes et de sécuriser les établissements scolaires.

Les bénéficiaires- 23 689 élèves ont accès à l’éducation et à des manuels scolaires ;- 567 enseignants ont été formés ;- 217 enfants ont bénéficié d’une médiation thérapeutique.

L’opérateurID est une association de solidarité internationale, primée par le Haut Conseil à la Coopération Internationale, créée en 1994 à Poitiers. Elle accompagne des populations défavorisées en suscitant l’émergence et le renforcement d’acteurs locaux de développement. Ses programmes concernent l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, l’agriculture et le développement local.ID est présente en Haïti depuis sa création. Elle est intervenue sur la commune d’Ennery et agit actuellement dans le département du Bas Nord Ouest.

Contribution au projet : 300 000 euros (26 % du projet)

Initiative Développement29, rue Ladmirault86000 PoitiersTél : +33 5 49 60 89 66 [email protected]

 ©Initiative Développement

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 8 mois (13 janvier 2010 - 16 septembre 2010).

à Zones d’intervention : - 3 communes du Bas Nord Ouest : Bombardopolis, Jean Rabel et Môle Saint Nicolas, - 2 communes du Haut Nord Ouest.

Le projet d’ID s’est déroulé comme suit : ID a accueilli en province des rescapés de Port-au-Prince, dont un quart sont des enfants âgés de 0 à 15 ans, par un plan d’action en 3 phases : urgence, post-urgence et reconstruction.ID a appuyé les communes pour : - le rapatriement de leurs ressortissants ;- le recensement des rescapés ;- la distribution de vivres et d’eau ;- la fourniture de médicaments gratuits ;- la mise en place d’une clinique mobile ;- l’appui psychologique des rescapés particulièrement les enfants et la formation de personnels ;- la scolarisation gratuite ;- la réalisation d’activités à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) ;- le soutien aux agriculteurs locaux ;- la réalisation d’activités socioculturelles.

Les bénéficiaires- 7 590 familles soient 37 950 personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire d’urgence ;- 1 400 personnes ont bénéficié de semences ;- 300 personnes ont bénéficié du programme argent contre travail (cash for work) ;- 352 personnes ont bénéficié d’une formation en psychosocial ;- 384 personnes ont bénéficié d’un soutien psychosocial ;- 3 800 enfants ont bénéficié de la distribution de kits scolaires ;- 28 bornes fontaines ont été réhabilitées.

L’opérateurID est une association de solidarité internationale, primée par le Haut Conseil à la Coopération Internationale, créée en 1994 à Poitiers. Elle accompagne des populations défavorisées en suscitant l’émergence et le renforcement d’acteurs locaux de développement. Ses programmes concernent l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, l’agriculture et le développement local.ID est présente en Haïti depuis sa création. Elle est intervenue sur la commune d’Ennery et agit actuellement dans le département du Bas Nord Ouest.

Contribution au projet : 530 000 euros (80 % du projet)

Assistance structurante aux rescapés du séisme

Equipe sur place :Equipe internationale : 4 Equipe nationale : 20

Initiative Développement29, rue Ladmirault86000 Poitierswww.id-ong.orgTél : +33 5 49 60 89 66 [email protected]

CONTACTCaroline [email protected]él : + 33 5 49 60 89 66

Bus de rescapés arrivant en province

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Projets soutenus

CONTACTAu siège : David Hodgkinson, chef de secteurdavid@[email protected] Haïti : Véronique Touzard, chargée des relations avec les [email protected]

Projets soutenus

Poursuite de la relance de la scolarisation dans la commune de Petit-Goâve

Equipe sur place :Equipe internationale: 2Equipe locale: Concert Action

Le projetà Durée du projet : 12 mois (janvier à décembre 2013).

à Zones d’intervention : département de l’Ouest, Petit-Goâve (dans les mornes, autour des Palmes).

Le projet vise à poursuivre et renforcer en 2013 les activités de relance de la scolarisation à Petit-Goâve menées par Inter Aide avec son partenaire local Concert Action.Les principales activités du projet sont : - la construction de 6 écoles de 4 classes ;- la formation des enseignants et membres de comités de parents et la sensibilisation des parents ;- la poursuite de l’équipement en mobilier et matériel didactique pour 40 écoles ;- la consolidation des connaissances et du savoir-faire des artisans locaux dans le domaine de la construction et la formation de nouvelles ressources.

Les bénéficiaires- 900 élèves bénéficient de la construction de 6 écoles ;- 450 enseignants et membres des comités de parents sont formés ;- 4 000 parents sont sensibilisés ;- 5 872 élèves bénéficient d’un meilleur équipement dans 40 écoles.

L’opérateurCréée en 1980, Inter Aide est une organisation humanitaire spécialisée dans la réalisation de programmes de développement, qui vise à ouvrir aux plus démunis un accès au développement. Les programmes répondent à des besoins vitaux précis. Mais à travers ces actions, son objectif est avant tout de renforcer les capacités des populations les plus défavorisées à améliorer par elles-mêmes leurs conditions de vie. Inter Aide intervient depuis 1983 en Haïti.

Concert Action est une association haïtienne qui réalise des programmes de développement dans les départements de l’Ouest et du Sud Est depuis 1997. Elle mène des projets de santé communautaire, d’accès à l’eau, d’agriculture et d’ingénierie sociale.

Contribution au projet : 187 000 euros (43 % du projet)

Inter Aide44, rue de la Paroisse 78000 VersaillesTél : +33 1 39 02 38 [email protected]

© Inter Aide

Concert Action49, rue Geffrard. Complexe Louverture. Apt 25Pétion-Ville, HaïtiTél. : +509 513-0955 257-6382

CONTACTAnthony Eyma [email protected]

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 36 mois (février 2010 - février 2013).

à Zones d’intervention : - Ouest : Petit Goâve (dans les mornes, autour des Palmes) - Sud-Est : Jacmel, Cayes-Jacmel, Marigot - Artibonite : Petite-Rivière, Dessalines - Centre : Boucan-Carré

L’action se déroule suivant deux volets :Accompagnement et appui aux populations déplacées et aux familles d’accueil :- recenser en continu les populations cibles et évaluer leurs besoins ;- appuyer et augmenter la production agricole ;- accompagner les familles en difficulté ;- renforcer les activités d’éducation à la santé sexuelle ;- mettre en place des activités rémunératrices pour les migrants / et populations rurales : activités à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) ;- appuyer la reconstruction de l’habitat des familles les plus vulnérables.Réhabilitation des services et équipements de base :- recenser et évaluer les infrastructures publiques endommagées et les projets de reconstruction des intervenants présents ;- réhabiliter et reconstruire les infrastructures des services et équipements de base ;- former des maçons pour faire face à une pénurie prévisible de main d’œuvre qualifiée ;- équiper des bâtiments réhabilités ;- accompagner psychologiquement les équipes travaillant dans les services de base.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :637 788 personnes ont déjà bénéficié d’une des actions menées par Inter Aide dont :- 300 personnes qui ont bénéficié de la construction de maisons ;- 19 200 qui ont bénéficié de la réparation des points d’eau potable ;- 1 046 personnes ont participé à différentes sessions de formations (maçonnerie, plomberie, gestion, comptabilité, …) ; - 249 maîtres qui ont bénéficié d’une formation ;- 27 665 personnes qui ont participé à une action de formation/sensibilisation à la santé et à l’hygiène.

L’opérateurCréée en 1980, Inter Aide est une organisation humanitaire spécialisée dans la réalisation de programmes de développement, qui vise à ouvrir aux plus démunis un accès au développement. Les programmes répondent à des besoins vitaux précis. Mais à travers ces actions, son objectif est avant tout de renforcer les capacités des populations les plus défavorisées à améliorer par elles-mêmes leurs conditions de vie.Inter Aide intervient depuis 1983 en Haïti où elle travaille en collaboration avec plusieurs partenaires haïtiens : les associations ACDED, CONCERT ACTION, et OKPK. En 2009, 11 programmes étaient en cours et concernaient 12 837 familles.

Contribution au projet : 1 470 000 euros (69 % du projet)

Accompagnement des familles et relance d’une dynamique de développement

Bus de rescapés arrivant en province  

© Inter Aide

Inter Aide44, rue de la Paroisse 78000 VersaillesTél : +33 1 39 02 38 [email protected]

CONTACTAu siège : David Hodgkinson, chef de secteurdavid@[email protected] Haïti : Véronique Touzard, chargée des relations avec les [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale: 2Equipe locale ou nationale :équipes de terrain des partenaires locaux (ACDED, CONCERT ACTION, OKPK)

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 24 mois (1er octobre 2010 au 31 octobre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince ; Martissant ; Delmas 31 ; Fontamara ; Carrefour Feuille, Avenue Poupelard.

Le projet a pour objectif de mener des ateliers de philosophie et d’arts pour les enfants haïtiens en partenariat avec des acteurs de l’éducation, des philosophes et des artistes haïtiens. Les ateliers permettront un espace de dialogue, d’ouverture critique sur le monde qui permettra de contribuer à la construction individuelle et à la reconstruction sociale de ces enfants en souffrance.Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants :- contribuer à renforcer certaines compétences scolaires des enfants du projet ;- contribuer à transmettre des valeurs démocratiques des enfants du projet ;- contribuer à favoriser l’épanouissement personnel des enfants du projet.Grâce à un travail de capitalisation tout au long du projet, un manuel pédagogique sera publié et diffusé aux différents acteurs pour pérenniser l’action après le départ de l’association.Philosoph’art est en partenariat sur ce projet avec plusieurs associations et écoles haïtiennes : Foyer d’amour, le collège Daniel Jeudy, l’association pour la Promotion de la santé intégrale de la famille (APROSIFA) et avec l’ONG Caritas.

Les bénéficiaires- 120 enfants de 7 à 14 ans ont bénéficié de ce projet lors des 384 ateliers organisés par Philosoph’art.

L’opérateurCréée en avril 2007, l’association Philosoph’art a pour but d’animer des ateliers de philosophie et d’arts pour les enfants en difficulté sociale avec pour objectif global de « faire vivre les enfants un ton plus haut ».Faire vivre les enfants un ton plus haut, c’est-à-dire promouvoir des valeurs, des attitudes et des aptitudes, liées à la solidarité, à la paix et à l’éradication de la pauvreté.

Elle est intervenue pour animer des ateliers en 2007 en Egypte et à Lyon lors des « Dialogues en humanité », en 2008 à Villeurbanne, Ambérieu et Bron ainsi qu’au Vietnam, et en 2009-2010 à Bron, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin.

Contribution au projet : 95 000 euros (76 % du projet)

De la philosophie et de l’art pour les enfants haïtiens

Equipe sur place :Equipe internationale : 2Equipe locale : 11

Philosoph’art58, avenue Lacassagne69003 LyonTél : +33 6 63 40 05 25 [email protected]

CONTACTFarida Zekkari chargée de [email protected]él : +33 6 63 40 05 25

© Anthony Bouvier et Martin Grosjean  

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CONTACTMickaël Berrebi, directeur Environnement et DéveloppementTél : +33 1 43 40 42 [email protected] Haïti : Philippe Petit, chef de [email protected]

Projets soutenus

« C.A.F.E. de Lamontagne » : Centre d’activités, de formations et d’échanges

Equipe sur place :Equipe expatriée: 1Equipe locale : 3

Le projetà Durée du projet : 22 mois (mars 2012 à janvier 2014).

à Zones d’intervention : Lamontagne, 11e section communale de Jacmel, département du Sud-Est.

Le projet centre d’activités, de formations et d’échanges « C.A.F.E. », mené en partenariat avec le groupement paysan haïtien OPADEL, vise le développement économique de la zone de Lamontagne en créant un centre rural regroupant des formations et des activités génératrices de revenus pour la communauté. Un accompagnement est assuré de façon à garantir la pérennité et la viabilité financière de cette plateforme d’activités.Les trois objectifs du projet sont de : - construire un centre de formation et de développement local (le centre C.A.F.E) de 465 m² respectueux des normes environnementales, parasismiques et anticycloniques ;- contribuer au développement et à la diversification économique de la zone, à travers le développement d’activités génératrices de revenus, l’accès au microcrédit et le renforcement des activités agricoles ;- assurer le fonctionnement durable et la viabilité économique du centre par des formations et un accompagnement adaptés.

Les bénéficiairesRésultats attendus au 31 janvier 2014 : - 15 artisans participent actuellement à la construction du centre. - 450 paysans et leurs familles (soit environ 3 500 personnes) vont bénéficier des services et formations du C.A.F.E.- 10 personnes seront employées pour gérer le centre.

L’opérateurPlanète Urgence, fondée en 2000 développe deux programmes d’activités :- Le programme « Environnement et Développement » met en œuvre des projets de reboisement, d’agroforesterie et d’accès à l’énergie, visant à protéger, restaurer et valoriser l’environnement au service du développement local des communautés.- Le « Congé Solidaire » consiste en des missions de volontariat de courte durée (2 à 4 semaines) dans les secteurs de la formation et du conseil (comptabilité, informatique…), de l’appui éducatif aux plus jeunes, ainsi que de la protection de la biodiversité.

L’Organisation des paysans actifs pour le développement de Lamontagne (OPADEL) est le porteur du projet : il s’agit d’un groupement paysan créé en 2004 qui rassemble 860 membres. Il vise l’amélioration des conditions de vie de la communauté et le développement durable de la zone. Il développe des activités de soutien à l’agriculture et l’élevage, d’accès à l’eau, d’éducation, de microcrédit, ou encore de protection de l’environnement.

Contribution de la Fondation de France au projet: 50 000 euros (12 % du projet)

Contribution Fondation Daniel et Nina Carasso (Fondation sous égide de la Fondation de France) au projet : 266 000 euros (63 % du projet)

Planète Urgence39, rue Crozatier75012 Pariswww.planete-urgence.org

 

OPADELà Lamontagne, commune de JacmelPrésident : Romuald DominiqueTél. : (+509) 3737 [email protected]

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 18 mois (juillet 2010 à mars 2012).

à Zones d’intervention : Section de La Montagne, commune de Jacmel, département du Sud-Est.

Le projet « un toit, un avenir » vise à accompagner 200 familles vivant en zone rurale dans la réalisation de logements durables renforçant le savoir-faire local en matière de construction. L’action de Planète Urgence comprend plusieurs volets : la construction de 50 maisons respectant les normes parasismiques et anticycloniques, la transformation de 100 abris temporaires en habitat pérenne, et la réparation de 50 maisons sinistrées par le séisme.Les trois objectifs du projet sont de : - répondre aux besoins des populations les plus vulnérables en termes d’hébergement durable et convenable ;- doter les artisans et les populations de la zone d’un savoir-faire en matière de construction durable (intégrant la prise en compte de techniques simples anticycloniques et parasismiques) ;- intégrer des activités de maraîchage et d’agroforesterie familiale dans la parcelle construite. Pour favoriser l’implication des populations bénéficiaires dans le projet, les familles participent activement, selon leur possibilité, à la réalisation de leur habitat en apportant leur contribution dans le transport des matériaux, la fourniture d’importante quantité de sable et du travail sur le chantier.

Les bénéficiaires- 200 familles bénéficient d’un logement durable ;- 90 artisans ont participé à la construction de ces logements.

L’opérateurPlanète Urgence, fondée en 2000 autour du modèle original d’engagement le « Congé Solidaire », est une association française de solidarité internationale reconnue d’utilité publique en 2009, qui permet à chaque entreprise ou collectivité et à chaque citoyen d’agir, en appui à des projets créés et gérés par des acteurs locaux, partout dans le monde.Planète Urgence développe deux programmes d’activités :- Le programme Environnement et Développement met en œuvre des projets de (re)boisement, d’agroforesterie et d’accès à l’énergie visant à protéger, restaurer et valoriser l’environnement au service du développement local des communautés.- Le Congé Solidaire consiste en des missions de volontariat de courte durée (2 à 4 semaines) visant à intervenir dans les secteurs de la formation et du conseil (comptabilité, informatique…), de l’appui éducatif aux plus jeunes, ainsi que de la protection de la biodiversité.

Contribution au projet : 264 000 euros (40 % du projet)

« Un toit, un avenir » : construction et pérennisation d’habitats en zone rurale

Equipe sur place :Equipe expatriée: 1Equipe locale : 3

CONTACTMickaël Berrebi, directeur Environnement et DéveloppementTél : +33 (0) 1 43 40 42 [email protected]

© Planète Urgence  

Planète Urgence339, rue Crozatier75012 ParisTél : +33 (0) 1 43 40 42 00www.planete-urgence.org

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CONTACTRomel Louis-Jacques, secré[email protected] Tél : + 33 6 18 00 49 11

Projets soutenus

Appui aux associations franco-haïtiennes porteuses de projets

Equipe sur place :Equipe internationale : 3Equipe nationale : 1

Le projetà Durée du projet : 23 mois (janvier 2011 à décembre 2013).

à Zones d’intervention : France métropolitaine, DOM-TOM et Haïti.

Afin de permettre aux acteurs associatifs de trouver des partenaires pour le financement de leurs projets, la PAFHA leur propose un appui technique dans le montage, le suivi et l’évaluation de leurs projets. Pour aider à la bonne exécution de ces projets en Haïti et en faciliter la gestion partenariale, la PAFHA met en réseau les différents relais en Haïti, et leur propose des activités de formation, d’information et de sensibilisation sur la conduite de projet. Les objectifs de la PAFHA en France : - accompagner les associations dans la recherche de financement ;- développer l’acquisition de compétences et de savoir-faire dans le montage, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des projets ;- dynamiser la vie associative et renforcer la structuration du réseau associatif.Les objectifs de la PAFHA en Haïti :- mettre en réseau les différents partenaires locaux afin qu’ils se connaissent à travers leurs projets respectifs, agissent en synergie et conduisent des actions en mutualisant leurs moyens ;- offrir une formation en suivi et gestion de projets aux partenaires en Haïti;- faciliter la conduite collégiale des projets en permettant aux partenaires en Haïti de connaître le cadre juridique et institutionnel des associations franco-haïtiennes afin de mieux répondre à leurs attentes.

Les bénéficiaires- 300 acteurs associatifs ont bénéficié d’une formation et d’un appui en France- 50 acteurs associatifs ont bénéficié d’une formation et d’un appui en Haïti

L’opérateurLa PAFHA a été créée en 2002. Afin de permettre aux acteurs associatifs de trouver des partenaires pour le financement de leurs projets, la PAFHA leur propose un appui technique dans le montage, le suivi et l’évaluation de leurs projets. Pour aider à la bonne exécution de ces projets en Haïti et en faciliter la gestion partenariale, la PAFHA met en réseau les différents relais en Haïti et leur propose des activités de formation, d’information et de sensibilisation sur la conduite de projet.La Plateforme a pour buts de :- accompagner les migrants haïtiens dans leur démarche d’intégration dans la société française ;- faciliter les activités et les projets de ses membres qui contribuent au développement en Haïti aussi bien qu’en France en recherchant les moyens financiers, matériels, techniques et tout autre moyen légal nécessaire pour atteindre cet objectif.

Contribution au projet : 170 000 euros (76 % du projet)

Plateforme d’associations franco-haïtiennes 20, rue Edouard Pailleron 75019 ParisTél : +33 6 09 54 61 [email protected] www.pafha.fr

© PAFHA

 

 

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 10 mois (décembre 2010 - octobre 2011)

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartiers de Fontamara, Martissant et Carrefour.

Première Urgence, devenue Première Urgence - Aide Médicale Internationale, a mis en place ce projet qui visait l’introduction de kits professionnels à destination de micro-entrepreneurs affectés par le séisme du 12 janvier. L’introduction de kits s’est effectuée via des formations à la fois techniques et de gestion d’entreprise pour tous les bénéficiaires.

Les bénéficiaires250 personnes sont équipées et formées pour reprendre une activité professionnelle ou un petit business.

L’opérateurPremière Urgence - Aide Médicale Internationale (PU-AMI) est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. Elle a pour objectif de répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. PU-AMI est présente dans 16 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et les Caraïbes, et intervient dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. En Haïti, PU-AMI se positionne sur des programmes de réponse d’urgence (post-séisme, choléra, risque cyclonique) en travaillant sur le lien avec le développement (relance économique, renforcement du système de santé, réhabilitation, renforcement de capacité).

Contribution au projet : 400 000 euros (100 % du projet)

Relance économique dans les zones affectées par le séisme

Equipe sur place :Equipe internationale : 8Equipe locale : 120

Première Urgence - Aide Médicale Internationale9 bis, rue Georges 92250 La Garenne-Colombes Tél : + 33 1 55 66 99 66www.premiere-urgence.org

CONTACTM. Jean Javogues, directeur du Développement [email protected]él : + 33 1 55 66 99 61

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 13 mois (du 1er mars 2010 au 31 mars 2011)

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Fontamara 27, 80 impasse Durand.

Première Urgence, devenue Première Urgence - Aide Médicale Internationale, a mis en place ce projet qui a pour objectif la réhabilitation de l’école communale Carius Lhérisson, située dans le quartier très vulnérable de Martissant à Port-au-Prince. Cette école accueille 2 200 enfants et des adultes en cours d’alphabétisation. Première Urgence prévoit notamment la remise aux normes des locaux, l’installation de sanitaires et d’une cuisine et la création d’un atelier de maintenance et de formation du personnel ad hoc.

Les bénéficiaires2 298 élèves et instituteurs travaillent quotidiennement dans les bâtiments de l’école réhabilitée.

L’opérateurPremière Urgence - Aide Médicale Internationale (PU-AMI) est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. Elle a pour objectif de répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. PU-AMI est présente dans 16 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et les Caraïbes, et intervient dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. En Haïti, PU-AMI se positionne sur des programmes de réponse d’urgence (post-séisme, choléra, risque cyclonique) en travaillant sur le lien avec le développement (relance économique, renforcement du système de santé, réhabilitation, renforcement de capacité).

Contribution au projet : 70 000 euros (23 % du projet)

Réhabilitation de l’Ecole Carius Lhérisson

Equipe sur place :Equipe internationale : 10Equipe nationale : 95

Première Urgence - Aide Médicale Internationale9 bis, rue Georges 92250 La Garenne-Colombes Tél : + 33 1 55 66 99 66www.premiere-urgence.org

CONTACTM. Jean Javogues, directeur du Développement [email protected]él : + 33 1 55 66 99 66

 © Première Urgence

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Projets soutenus

CONTACTM. Jean Javogues, directeur du Développement opérationnel - Première [email protected]él : + 33 1 55 66 99 66

Projets soutenus

Distribution de produits de première nécessité aux personnes sinistrées

Equipe sur place :Equipe internationale : 6 Equipe nationale : 17

Le projetà Durée du projet : 5 mois (12 janvier - 12 mai 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartier de Martissant 8e section communale.

Première Urgence, devenue Première Urgence - Aide Médicale Internationale est intervenue sur le soutien aux victimes du séisme dans les centres d’hébergement d’urgence par la fourniture de biens non alimentaires (matelas, couverture, kits d’hygiène).

Les bénéficiaires- 8 250 personnes ont bénéficié d’abris d’urgence (bâches) ;- 16 000 personnes ont bénéficié de la distribution de kits d’hygiènes ;- 7 000 personnes ont bénéficié de la distribution de matelas.

L’opérateurPremière Urgence - Aide Médicale Internationale (PU-AMI) est une Organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. Elle a pour objectif de répondre à l’ensemble des besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. PU-AMI est présente dans 16 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et les Caraïbes, et intervient dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. En Haïti, PU-AMI se positionne sur des programmes de réponse d’urgence (post-séisme, choléra, risque cyclonique) en travaillant sur le lien avec le développement (relance économique, renforcement du système de santé, réhabilitation, renforcement de capacité).

Contribution au projet : 250 000 euros (69 % du projet)

Première Urgence - Aide Médicale Internationale9 bis, rue Georges 92250 La Garenne-Colombes Tél : + 33 1 55 66 99 66www.premiere-urgence.org

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CONTACTGilles Lordet, directeur des opé[email protected]él : +33 1 44 83 84 58

Projets soutenus

Création d’un centre média pour relancer la presse à Haïti

Equipe sur place :Equipe expatriée: 0Equipe locale : 1

Le projetà Durée du projet : 23 mois (janvier 2010 à décembre 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, Canapé vert, Centre opérationnel des médias, 8 A, rue Butte, Bourdon.

- L’objectif est d’assister les journalistes haïtiens dans la ville de Port-au-Prince. Mise à disposition d’un local (deux salles), d’un équipement informatique (20 ordinateurs) avec connexion internet, pour donner la possibilité aux journalistes haïtiens de reprendre leurs activités. - Le centre offre également un lieu de rencontre entre journalistes haïtiens : soutien psychologique, coordination entre les différentes actions des médias en cours de reconstruction. Dans ce sens, et en relation avec les organisations de reconstruction de la presse, le centre joue un rôle de centralisation et de coordination de l’information et des actions. - Coordination des actions avec les ONG suivantes : Internews, AMARK, IMS, Radio France, Association des journalistes haïtiens, Haïti Press Network, etc.- Le centre est un premier pas vers la reconstruction d’une presse haïtienne professionnelle et indépendante. Son matériel et son équipement rend possible des actions conjointes (formation, advocacy sur les opérations humanitaires, réflexions sur le rôle de la presse pendant des opérations, etc.).- Servir de points de liaison entre les journalistes locaux et la presse internationale.

Les bénéficiaires- 7 856 journalistes, graphistes, photographes, formateurs humanitaires ont utilisé le centre média depuis sa création ;- organisation de formations en journalisme ;- accueil de conférences, ateliers et réunions sur la communication des opérations humanitaires ;- mise en contact des journalistes haïtiens avec les journalistes internationaux.

L’opérateurAssociation fondée en 1985, Reporters sans frontières : - défend les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et dénonce les mauvais traitements et la torture dont ils sont victimes dans de nombreux Etats ;- lutte pour faire reculer la censure et combat les lois visant à restreindre la liberté de la presse ;- accorde chaque année une centaine de bourses d’assistance afin de venir en aide à un journaliste ou à un média en difficulté (frais d’avocats, frais médicaux, achat de matériel, etc.), ainsi qu’aux familles de reporters emprisonnés ;- agit pour améliorer la sécurité des journalistes, notamment dans les zones de conflit.

Contribution au projet : 150 000 euros (67 % du projet)

Reporters sans frontières47, rue Vivienne75002 ParisTél.: +33 1 44 83 84 [email protected]

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Projets soutenus

CONTACTAssociation Les RescapésPèlerin 2, Château HostPétionville, Haï[email protected] Tél : + 509 3 748 02 92

Projets soutenus

Ateliers artistiques dans les camps et production d’émissions télévisuelles

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe locale : 28

Le projetà Durée du projet : 27 mois (janvier 2011 à juin 2013).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince.

L’association Les Rescapés développe un projet de spectacles de sensibilisation et d’ateliers artistiques dans les camps de réfugiés en faveur des enfants, ainsi que la production d’émissions télévisuelles de sensibilisation.Pour le premier volet, le projet organise des spectacles et des activités artistiques en faveur des enfants dans les camps de sans-abris, visant à apporter aux enfants l’appui psychosocial dont ils ont besoin pour rétablir leur normalité psychologique, à développer leurs capacités artistiques et à les sensibiliser sur des thèmes capitaux pour l’avenir d’Haïti.Le second volet s’appuie sur la réalisation de 25 émissions de sensibilisation diffusées sur la télévision nationale d’Haïti. Ces émissions hebdomadaires font un focus sur les activités des enfants dans les camps et font appel à des spécialistes pour les débats sur les thèmes choisis. Deux animatrices intervieweront les enfants pendant leurs activités avec les Rescapés sur divers thèmes de sensibilisation tels que le tremblement de terre et ses conséquences, le respect des femmes et des enfants ou la protection de l’environnement. Chaque émission fera appel à un spécialiste de l’un de ces thèmes pour répondre aux questions et en parler de façon pédagogique.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- 7 000 enfants ont bénéficié d’ateliers artistiques - 14 500 personnes dans les camps ont bénéficié d’animations socioculturelles.

L’opérateurLes Rescapés est une troupe de comédiens haïtiens fondée en septembre 2006. La société de production Digiprod et son directeur franco-suisse Thomas Noreille ont commencé à collaborer avec eux à partir de 2006 à travers des productions audiovisuelles (courts-métrages primés, spots publicitaires, sketches burlesques). Suite au séisme de janvier 2010, le directeur de Digiprod, Thomas Noreille, a décidé de fonder le 21 janvier 2010 à Genève l’association Les Rescapés afin de pouvoir leur venir en aide, d’encadrer et de promouvoir leur travail.

Contribution au projet : 73 000 euros (52 % du projet)

Les Rescapés 30, rue de Bâle 1201 Genève – Suisse Tél : + 41 78 632 03 [email protected] www.lesrescapes.com

© Les Rescapés

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 4 mois (13 janvier 2010 au 30 avril 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince et zones périphériques.

Ce projet a permis :- d’apporter aux victimes du séisme de la nourriture, des kits d’hygiène (14 155 kits distribués), des abris temporaires et des ustensiles de cuisine ; - de faire participer les habitants touchés à des travaux rémunérés, argent contre travail (cash for work) ;- d’approvisionner la population touchée en eau potable ;- de donner accès à des soins médicaux (725 opérations chirurgicales réalisées) et à des installations sanitaires.

Les bénéficiaires1 030 537 personnes ont bénéficié d’une aide d’urgence dans les camps et notamment :- 57 810 personnes ont bénéficié d’un accès à l’eau potable et l’assainissement ;- 45 766 personnes ont bénéficié de tentes et d’abris d’urgence ;- 41 791 personnes ont pu avoir accès à une source de revenu via la participation à des travaux ;- 2 300 enfants ont bénéficié d’activités ludiques et éducatives.

L’opérateurAssociation de loi 1901 à but non lucratif, le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale. A l’international, le Secours Catholique – Caritas France (SCCF) soutient des programmes d’urgence et appuie les initiatives de développement de ses partenaires locaux en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Chaque année, près de 600 opérations internationales sont ainsi financées. A travers le plaidoyer international, l’association renforce son action sur les causes de pauvreté et de violence à travers le monde.

Secours Catholique - Caritas France est investi en Haïti depuis les années 1960, en y appuyant de nombreux projets de développement et d’urgence, dans le champ du renforcement institutionnel de la structure locale Caritas et de façon opérationnelle depuis quelques années.

Contribution au projet : 250 000 euros (2 % du projet)

Programme d’aide d’urgence aux populations sinistrées du séisme

Equipe sur place :Equipe internationale : 28Equipe nationale pour l’ensemble du réseau Caritas : env. 500.

Secours Catholique106, rue du Bac75341 Paris cedex 07Tél : + 33 1 45 49 73 00 www.secours-catholique.org

CONTACTEmilie Randrianarison, chargée de projets unité programmes Haïti [email protected]

 

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Projets soutenus

CONTACTBertrand Vagnon, International program managerSecours Islamique [email protected] : +33 1 60 14 14 14

Projets soutenus

Assistance d’urgence aux populations sinistrées par le séisme

Equipe sur place :Equipe internationale : 3Equipe nationale : 8

Le projetà Durée du projet : 21 janvier au 13 février 2010.

à Zones d’intervention : dans les camps de Port-au-Prince et Pétionville suivants : - place St-Pierre,- terrain de foot de l’église Ste-Hélène- place Royer- la Souvenance- route des Frères de la pépinière

Le projet a permis de :- poser 25 réservoirs souples (bladders) et rampes de distributions ;- transporter et distribuer 3 025 m3 d’eau potable via les leaders communautaires pour assurer l’apport en eau potable à raison de 5 litres par jour et par personne ;- distribuer 54 980 jerricans.

Les bénéficiaires46 750 personnes ont ainsi pu bénéficier d’un accès à l’eau potable et 54 980 personnes ont reçu un jerrican pour pouvoir stocker l’eau.

L’opérateurFondé en 1992, le Secours Islamique France (SIF) est une organisation non gouvernementale de solidarité internationale à vocation sociale et humanitaire. Membre de la famille IRW (Islamic Relief Worldwide), le Secours Islamique France soutient les populations défavorisées dans plus de 30 pays.

Contribution au projet : 104 000 euros (38 % du projet)

Secours Islamique France10, rue Galvani 91343 Massy cedex www.secours-islamique.org/index.phpTel.: +33 1 60 14 14 14

 

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 12 mois (octobre 2012 à octobre 2013).

à Zones d’intervention : Village de Boucanlamare (11e section Petite-Anse) sur l’île de la Gonâve.

L’île de la Gonâve est une zone rurale particulièrement pauvre et difficile d’accès qui a subi de plein fouet le séisme du 12 janvier 2010.

Ce projet vise à permettre à 15 familles isolées dont les maisons ont été détruites lors du séisme de bénéficier d’un logement, de sanitaires et d’un jardin familial. Ces maisons et jardins familiaux seront regroupés sur un terrain de 5 000 m² géré en commun. Le projet doit aussi permettre de rapprocher les familles d’un point d’eau potable et d’une école.

Des actions de sensibilisation et de formation sont prévues autour de la scolarisation des enfants, des techniques de maraîchage et de la lutte contre la déforestation.

Le projet sera mené avec la participation des bénéficiaires et l’implication du Conseil d’administration du conseil communal.

Les bénéficiairesRésultats attendus au 1er octobre 2012 : - 15 familles, soit environ 100 personnes, sont logées, bénéficient d’une sécurité alimentaire renforcée et d’un meilleur accès aux services (eau, école).

L’opérateurSoley Lakay est une association créée en 1998 qui mène des actions de développement sur l’île de la Gonâve, notamment dans les domaines suivants : adduction en eau, électrification photovoltaïque, reboisement, lutte contre l’érosion et préservation des sols.L’association intervient plus particulièrement dans la zone de Petite-Anse où elle cherche à travailler en concertation avec les autorités locales et la population. Basée en France, elle dispose depuis 2007 d’une association-relais sur l’île de la Gonâve, l’Asosyasyon Solèy Lakay.

Contribution au projet : 115 000 euros (71 % du projet)

Construction de maisons et réalisation de jardins familiaux sur l’île de la Gonâve

Equipe sur place :Equipe locale : 2

Soley Lakay2, rue Alcide de Gasperi 49240 AvrilléTél : +33 (0)2 41 34 47 [email protected]

CONTACTJules Bert Jean, pré[email protected]

© Soley Lakay

 

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Projets soutenus

CONTACTHélène Queau, responsable géographique [email protected]él : + 33 1 80 21 05 05

Projets soutenus

Amélioration des conditions sanitaires à Port-au-Prince

Equipe sur place :Equipe internationale : 6Equipe nationale : 37

Le projetà Durée du projet : 5 mois (16 janvier - 31 mai 2010).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartiers Bourdon et Delmas.

Dans le contexte urbain difficile de Port-au-Prince, des solutions adaptées au cas par cas ont été mises en œuvre dans chaque site.Deux types d’actions ont été mises en place : - distribution d’eau (installation et alimentation de réservoirs souples et rampes de distribution), sensibilisation à l’hygiène et distribution de kits d’hygiène ;- assainissement sur sites approvisionnés en eau : des latrines d’urgence à fosse simple lorsque le creusage de la fosse est possible et que la nappe phréatique est suffisamment profonde et des latrines vidangeables surélevées, lorsque le contexte ne permettait pas la mise en place de latrines à fosse simple.Conformément aux standards, Solidarités International a fourni une latrine pour 100 personnes.

Les bénéficiaires- 51 155 personnes ont bénéficié d’accès à l’eau et l’assainissement ;- 21 389 personnes ont bénéficié de la distribution de kits d’hygiènes ;- 458 latrines et 325 douches ont été construites.

L’opérateurSolidarités International est une association d’aide humanitaire internationale qui, depuis 29 ans, porte secours aux populations victimes de conflits armés et de catastrophes naturelles en répondant à leurs besoins vitaux. Particulièrement engagé dans le combat contre les maladies liées à l’eau insalubre, première cause de mortalité au monde avec près de 8 millions de morts par an, Solidarités International met en œuvre par ses interventions une expertise dans le domaine de l’accès à l’eau potable et l’assainissement, mais également dans ceux, essentiels, de la sécurité alimentaire et de la reconstruction.Solidarités International est présent en Haïti depuis 2005, et est intervenu après le cyclone Jeanne notamment en réhabilitant des écoles autour de Cap Haïtien.

Contribution au projet : 200 000 euros (19 % du projet)

Solidarités International50, rue Klock92110 Clichy-la-GarenneTél : +33 1 80 21 05 [email protected]

 

 

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CONTACTChristelle Rocheteau, directrice de SOS EnfantsTél : + 33 1 45 83 75 56

Projets soutenus

Reconstruction du groupe scolaire Saint Alphonse de Cité Soleil

Equipe sur place :Equipe internationale : 1Equipe locale : 70

Le projetà Durée du projet : 28 mois (du 1er septembre 2011 au 31 décembre 2013).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, quartier de Linthau dans le bidonville de Cité Soleil, dans la périphérie nord-ouest de la ville.

Le projet mis en place par SOS Enfants a pour objectif principal de rendre à nouveau accessible l’enseignement et la formation professionnelle aux enfants et aux jeunes du bidonville de Cité Soleil. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de reconstruire les bâtiments de l’école par module en mettant la priorité sur le collège et le lycée puis le primaire et la maternelle.

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 :- Les bâtiments de l’école de Saint-Alphonse sont en cours de reconstruction et une partie a été terminée ;- 700 enfants sont déjà accueillis dans les salles nouvellement construites et dans les 3 salles qui n’avaient pas besoin d’être démolies suite au séisme.

L’opérateurSOS Enfants, association créée le 25 mars 1982, a pour vocation de soutenir, promouvoir ou initier, en France et dans le monde, en partenariat étroit avec les populations concernées, dans l’esprit d’ « aider sans assister », toutes actions de développement économique et/ou social concernant notamment les domaines de l’éducation, la formation, la santé et l’environnement.SOS Enfants s’attache plus particulièrement, en étroite collaboration avec ses partenaires locaux, à l’analyse des problèmes et au traitement de leurs causes par la mise en place d’actions de développement à moyen et long terme.La majeure partie des actions menées et soutenues par SOS Enfants concerne l’éducation et la formation (91% du budget en 2009, contre 66 % en 2008). Les cinq pays dans lesquels l’association intervient le plus sont Haïti, Burkina Faso, Madagascar, RD Congo et Rwanda. En Haïti, SOS Enfants soutient un programme scolaire et d’accompagnement social des familles ainsi qu’un programme agro- piscicole.

Contribution au projet : 176 000 euros (68 % du projet)

SOS Enfants8, rue du Château des Rentiers75013 ParisTél : + 33 1 45 83 75 [email protected]

© SOS Enfants  

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 37 mois (juin 2012 à juillet 2015).

à Zones d’intervention : Centre Denise Lécuyer, commune de Gros Morne, département de l’Artibonite.

L’objectif du projet est de permettre aux enfants déplacés et à leur famille, réfugiés à Gros Morne, d’accéder aux services de base (éducation primaire, formations professionnelles et suivi médico-social), afin qu’ils s’intègrent durablement à la vie locale. Il s’agit également de développer l’attractivité de la région pour limiter les flux migratoires vers les bidonvilles de Port-au-Prince.

Les principales activités du projet sont :- d’offrir une scolarité aux enfants déplacés et une formation professionnelle aux jeunes déplacés ;- de leur fournir un accès aux soins du dispensaire ;- de donner aux jeunes du quartier un espace d’échange et d’éveil ;- d’alimenter le réseau informatique du centre par énergie photovoltaïque.

Les bénéficiairesRésultat au 1er octobre 2012 :- 524 enfants dont 120 déplacés bénéficient d’une scolarité de qualité.- 140 jeunes dont 38 déplacés suivent une formation professionnelle.- 40 personnes de l’équipe pédagogique ont bénéficié d’une formation.

L’opérateurSOS Enfants sans frontières (SOS ESF) est une association française présente en Haïti depuis 1974, qui soutient l’accès à l’éducation des enfants les plus démunis par le biais d’un programme de parrainages scolaires et l’appui au fonctionnement des écoles. Elle associe à ces objectifs éducatifs des actions de nutrition (soutien aux cantines scolaires) et de santé (hygiène, prévention). Elle soutient 68 écoles et foyers en Haïti, et elle intervient également au Vietnam, au Liban, au Cameroun et à Madagascar.

Le projet est mis en œuvre en partenariat avec l’association haïtienne Programme d’appui au développement éducatif et communautaire (PRADECO). Celle-ci a pour mission l’amélioration de la qualité de l’éducation en Haïti. Elle intervient par le biais de formations et de séances de sensibilisation auprès des enseignants, des professionnels et des parents d’élèves.

Contribution au projet : 150 000 euros (26 % du projet)

Pérennisation de l’intégration des déplacés par des actions éducatives du centre polyvalent Denise Lécuyer à Gros Morne

Equipe sur place :Equipe expatriée: 1Equipe locale : 44

SOS Enfants sans frontières56, rue de Tocqueville 75017 ParisTél : +33 (0)1 43 80 80 80www.sosesf.org

CONTACTJoëlle Sicamois, responsable administrative et financièreTél : +33 (0) 1 43 80 80 [email protected]

 

PRADECOMaison Tardieu – Lafleur DucheineBP 19167, Port-au-Prince - HaïtiTél. : +509 28 13 18 [email protected]

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Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 29 mois (1er août 2010 au 31 décembre 2012).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, 25 camps de déplacés.

La subvention de la Fondation de France permet de favoriser le développement physique, psychologique et social des enfants et adolescent(e)s vulnérables à travers la pratique d’activités physiques, sportives et artistiques (APSA) de qualité (dans un contexte de post-urgence puis de reconstruction).Le projet de Sport sans frontières se déroulera en 3 volets distincts :- Volet Espo Pou Jén, qui permettra la formation de jeunes dans les camps à l’animation sportive, mais également la conception de jeux de sensibilisation sur l’hygiène, les violences et la santé. Des activités seront alors mises en place dans les camps. Distribution de matériel sportif.- Volet Espo Ecoles, qui aura pour objectif la formation d’enseignants aux APSA et la mise en place d’activités dans les écoles. Distribution de matériel sportif.- Volet Espo Associations Locales : les formateurs et les volontaires des associations partenaires seront formés aux APSA. Distribution de matériel sportif.Associations haïtiennes partenaires : - Fondation pour la santé reproductrice et de l’éducation familiale (FORSEF)- Solidarité avec les femmes haïtiennes (SOFA)

Les bénéficiairesRésultats au 1er octobre 2012 : - 206 cadres et jeunes volontaires de camps de déplacés ont reçu une formation à l’animation sportive ;- 52 professeurs des écoles ont bénéficié d’une formation aux APSA ;- 5 000 enfants ont participé au moins une fois aux activités mises en place ;- dans les 12 camps concernés par le projet « Espo pou Jenn », un kit de matériel sportif a été distribué aux référents sport et des installations sportives ont été mises en place (terrains de basket, de volley et cages de hand).

L’opérateurSport sans frontières est une Organisation de solidarité internationale (OSI) créée le 16 septembre 1999 et mettant en place, dans les pays où son action apparaît pertinente, des programmes de développement en direction des publics en difficulté – notamment des jeunes et des enfants – en utilisant le sport comme un outil d’éducation et de socialisation.SSF est en contact avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique Haïtien (MJSAC) depuis 2009. Les modalités d’un partenariat ont pu être définies à la suite d’une mission exploratoire sur place en avril 2010.

Contribution au projet : 400 000 euros (50 % du projet)

Le sport comme outil éducatif, de sensibilisation et de soutien psychosocial

Equipe sur place :Equipe internationale : 3Equipe locale : 7

Sport sans frontières (SSF) 13, rue Riblette75020 ParisTél : +33 1 53 27 66 40 [email protected]

CONTACTCécilie Alessandri, directrice des programmes [email protected] Tél : + 33 1 53 27 66 45

 © Sport sans frontières

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Projets soutenus Projets soutenus

Le projetà Durée du projet : 8 mois (décembre 2010 à août 2011).

à Zones d’intervention : Bizoton, Carrefour, Port-au-Prince.

L’ensemble scolaire Père Basile Moreau (ESPBM), créé en 1989 et situé dans le quartier Bizoton à Carrefour, a été détruit à plus de 80 % lors du séisme. Le projet vise à réhabiliter le bâtiment primaire de l’ESPBM par la réalisation de travaux de renforcement et de réparations. Le pilotage des travaux est complètement pris en charge par l’ESPBM qui conduit depuis plusieurs années le développement de ses infrastructures pour l’accueil des élèves et du personnel.La reconstruction permet d’assurer les cours dans des conditions normales et ainsi de donner la possibilité aux enfants les plus démunis du quartier de Bizoton de continuer leur scolarité, qui est porteuse d’espoir et d’avenir pour toutes les familles.

Les bénéficiairesLes 680 élèves et le personnel de l’ensemble scolaire sont accueillis quotidiennement dans les bâtiments de l’école réhabilitée.Le chantier a été terminé fin août 2011, et les cours ont pu reprendre le 3 octobre 2011, après une visite des lieux avec les parents des élèves pour les rassurer sur la qualité de la construction.

L’opérateurFondée en 2007, l’association Tèt Kole est une organisation entièrement bénévole dont le but est le parrainage d’enfants haïtiens des milieux pauvres en vue de leur scolarisation, et le soutien de l’Ensemble Scolaire Père Basile Moreau (ESPBM).Tèt Kole a repris un partenariat existant avec l’ESPBM depuis 1991, et apporte des soutiens financiers pour la scolarisation d’enfants haïtiens, l’envoi de denrées alimentaires et de fournitures scolaires et la réalisation de microprojets.

Contribution au projet : 252 000 euros (77 % du projet)

Tèt Kole53, rue de la gare de Reuilly75012 ParisTél : 01 43 44 55 [email protected]

Equipe sur place :Equipe internationale: 0Equipe nationale : 5

Reconstruction de l’ensemble scolaire « Père Basile Moreau »

CONTACTBenoit [email protected]

 

 

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CONTACTMarine Desmousseaux, directrice exécutive. [email protected] Tél : + 509 34 68 46 11

Projets soutenus

Premier niveau de prise en charge du choléra

Equipe sur place :Equipe nationale : 50Equipe internationale : 5

Le projetà Durée du projet : 7 mois (octobre 2010 à mai 2011).

à Zones d’intervention : Port-au-Prince, aire du Champ de Mars et alentours.

- 20 postes de réhydration orale ont été mis en place sur l’aire du Champ de Mars, en collaboration avec le ministère de la Santé publique.- Formation de 180 agents communautaires à la prévention du choléra.

Les bénéficiaires29 643 personnes vivant dans des abris qui entourent le palais présidentiel sur l’aire du Champ de Mars.

L’opérateurL’Unité de recherche et d’action médico légale (URAMEL) est une association de la société civile haïtienne née en 1999, face à deux constats : l’absence de preuves dans les procédures civiles et pénales favorisant l’impunité et les difficultés de communication entre les professionnels du droit et de la justice.L’URAMEL a pour mission de promouvoir la médecine légale et le droit médical auprès des acteurs judiciaires et médicaux en particulier, du grand public en général, par des actions de sensibilisation, de formation, de production et de recherche, de lobbying et de plaidoyer. L’URAMEL veut ainsi contribuer à l’établissement d’un état de droit en Haïti.Suite au séisme du 12 janvier 2010, URAMEL a ouvert un programme de prise en charge et accompagnement post désastre en Haïti. Les actions de l’URAMEL se réalisent avec une approche pluridisciplinaire et intégrée médico-légale et psychosociale. La population sinistrée de la capitale reçoit un accès aux soins gratuits et bénéficie d’un encadrement psychosocial.En octobre, dès l’apparition des premiers cas de choléra en Haïti, l’équipe de soins de santé primaires et l’équipe de sensibilisation communautaire a commencé la mise en place de mesures d’hygiène simples, tel que le lavage des mains et la sensibilisation de la communauté dans les abris au niveau du Champ de Mars (centre ville de Port-au-Prince autour du palais présidentiel) sur les précautions à prendre pour prévenir le choléra. URAMEL travaille en collaboration avec le ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP). L’équipe est impliquée dans la mise en place, la formation et la supervision de postes de réhydratation orale, premier échelon de la prise en charge du choléra. Ces actions se réalisent avec la participation de la communauté.

Contribution au projet : 300 000 euros

Unité de recherche et d’action médico légale (URAMEL) 14 rue Rivière, Pont Morin [email protected] Tél : + 509 29 40 10 76

© URAMEL  

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Projets soutenus

CONTACTChristine Murray, pré[email protected]él : + 33 6 13 07 40 08

Projets soutenus

Projet rural intégré d’aménagement de ravines

Equipe sur place :Equipe internationale: 4 Equipe nationale : 7

Le projetà Durée du projet : 24 mois (23 mars 2010 - mars 2012).

à Zones d’intervention : communes de Thomonde, Lascahobas et Mirebalais (département du Centre).

Le projet a pour objectif de protéger l’environnement, d’appuyer l’agriculture durable et la sécurité alimentaire en créant des opportunités d’emplois et de formation. Les programmes de valorisation agricole, de reboisement, de formation déjà en cours et la fabrication prévue de petites maisons de bois antisismiques, créent des opportunités additionnelles de stabilisation des réfugiés. Les maisons sont implantées de manière dispersée, conformément au mode de l’habitat rural haïtien. Elles sont construites sur des lopins cultivables par les bénéficiaires, affermés par l’Etat ou acquis par les bénéficiaires avec l’aide de Zanmi Lasanté-Paris. Un système de location-vente à bas prix est à l’étude et fera l’objet d’une concertation avec le ministère de l’agriculture. Les bénéficiaires prennent l’engagement de participer au programme de reboisement et d’agro-vergers sur leur parcelle.

Les bénéficiairesRésultats obtenus au 1er octobre 2012 :- 5 076 bénéficiaires - Réalisation de 5 ouvrages hydrauliques - Construction de 60 maisons rurales (voir photo)

L’opérateurCréée 1993, ZLP, en liaison avec l’association Partners in health et l’association haïtienne Zanmi Lasanté, répond aux demandes de ses partenaires associatifs haïtiens basés dans le Plateau central, appuie leurs projets éducatifs, sociaux et de développement communautaire.En partenariat avec les associations paysannes locales, sous la conduite de Jocelyn Cantave, son coordinateur permanent haïtien, ZLP intervient et s’investit directement auprès des agriculteurs pour répondre à leurs demandes, lutter contre l’érosion et la sécheresse et leur permettre d’améliorer leurs niveaux de production agricole.

Contribution au projet : 245 000 euros (72 % du projet)

Zanmi Lasanté Paris (ZLP) 40, avenue de Saxe 75007 ParisTél : + 33 1 47 34 94 [email protected]

 

 

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Index alphabétique

AA Contre-Courant p. 34

ACTED p. 35

Action contre la Faim p. 36

Agence universitaire de la p. 37-38 francophonie

Agronomes et vétérinaires sans p. 39-42frontières

Aide Médicale Internationale p. 43-44

The Alliance for International p. 45-46Medical Action

Alliance française de Jacmel p. 47

Association franco-haïtienne pour p. 48l’Education et la Culture

Association Fraternité universelle p. 49

Association Vie et lumière à p. 50Nanterre

ATD Quart Monde p. 51-52

Ateliers sans frontières p. 53-54

BBibliothèques sans frontières p. 55

CCare France p. 56

Centre international d’études p. 57pour le développement local

La Chaîne de l’Espoir p. 58

Cités Unies France p. 59

Collectif 2004 Images p. 60

Collectif des associations de p. 61développement en Rhône-Alpes

Collectif Haïti de France p. 62

Congrégation des Sœurs de p. 63Saint Joseph de Cluny

Coopération au développement de p. 64l’artisanat

DDirection nationale du livre - Ministère p. 65de la Culture

EElectriciens sans frontières p. 66

Entraide Médicale internationale p. 67

Entrepreneurs du Monde p. 68-70

FFédération Enfants-Soleil p. 71internationale

Fédération internationale des p. 72 droits de l’Homme

Fondation Anne-Marie Morisset p. 73

Fondation Culture Création p. 74-76

Fondation Max Cadet p. 77

Foyer Maurice Sixto p. 78

Frères des Hommes p. 79

GGroupe Médialternatif p. 80

Groupement de recherches et p. 81-83d’échanges technologiques

HHaïti Futur p. 84

Handicap International / Atlas p. 85Logistique

HumaniTerra International p. 86

IInitiative Développement p. 87-88

Inter Aide p. 89-90

PPhilosoph’art p. 91

Planète Urgence p. 92-93

Plateforme d’associations franco- p. 94haïtiennes

Première Urgence p. 95-97

RReporters sans frontières p. 98

Les Rescapés p. 99

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Eau et assainissement

Groupement de recherches et p. 82d’échanges technologiques (GRET)

Secours Islamique France p. 101

Solidarités International p. 103

Relance économique

Zones rurales

Agronomes et vétérinaires sans p. 40, 42frontières (AVSF)

Association Fraternité universelle p. 49(AFU)

Collectif des associations de p.61développement en Rhône-Alpes(CADR)

Frères des Hommes (FDH) p. 79

Inter Aide p. 90

Planète Urgence p. 92

Soley Lakay p. 102

Zones urbaines

Entrepreneurs du Monde (EDM) p. 69

Première urgence p.95

Reconstruction

Alliance française de Jacmel p. 47

Association franco-haïtienne pour p. 48l’Education et la Culture (AFHEC)

Association Vie et lumière à p. 50Nanterre

Cités Unies France (CUF) p.59

Congrégation des sœurs de Saint p. 63Joseph de Cluny

Direction nationale du livre p. 65

Fédération Enfants-Soleil p. 71internationale (Esol internationale)

Fondation Anne-Marie Morisset p. 73

Foyer Maurice Sixto p. 78

GRET p. 81

HumaniTerra International (HTI) p. 86

Inter aide p. 89

Planète urgence p. 93

Première urgence p. 96

SSecours Catholique p. 100

Secours Islamique France p. 101

Soley Lakay p. 102

Solidarités International p. 103

SOS Enfants p. 104

SOS Enfants sans frontières p. 105

Sport sans frontières p. 106

TTèt Kole p.107

UUnité de recherche et d’action p. 108 médico légale

ZZanmi Lasanté Paris p. 109

Index thématique

Aide d’urgence

Aides matérielles

ACTED p. 35

Action contre la Faim p. 36

ATD Quart Monde p. 52

Care France p. 56

Electriciens sans frontières p. 66

Handicap international / Atlas p. 85 logistique

Initiative développement p. 88

Première urgence p. 97

Secours Catholique p. 100

Aide médicale d’urgence

Aide Médicale Internationale p. 43, 44

The Alliance for international p. 46medical action (ALIMA)

La Chaîne de l’Espoir p. 58

Unité de recherche et d’action p. 108 médico légale (URAMEL)

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Entraide Médicale Internationale p. 67

Entrepreneurs du Monde (EDM) p. 70

Fondation Max Cadet d’Haïti p. 77

SOS Enfants p. 104

Tèt Kole p. 107

Zanmi Lasanté Paris (ZLP) p. 109

Accès aux services

Education et formation professionnelle

Agence universitaire de la p. 37, 38francophonie (AUF)

Ateliers sans frontières (ASF) p. 53, 54

Centre international d’études pour p. 57le développement local (CIEDEL)

Coopération au développement de p. 64l’artisanat (CODEART) - Ateliers écoles de camp Perrin

Haïti Futur p. 84

Initiative Développement p. 87

Philosoph’art p. 91

SOS Enfants sans frontières p. 105

Sport sans frontières (SSF) p. 106

Culture, information (population et associations) et coordination, médias

A contre-courant p. 34

Agronomes et vétérinaires sans p. 39 frontières (AVSF)

Bibliothèques sans frontières (BSF) p. 55

Collectif Haïti de France p. 62

Collectif 2004 images p. 60

Fédération internationale des ligues p. 72des droits de l’Homme (FIDH)

Fondation Culture Création p. 74, 76

Groupe Médialternatif p. 80

Plateforme d’associations franco- p. 94haïtiennes

Reporters sans frontières p. 98

Les Rescapés p. 99

Santé

The Alliance for international p. 45 medical action (ALIMA)

ATD Quart Monde p. 51

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Crédits photographiques : Benjamin Bellegy, Elisabeth Dahan, ELT, GROSORECS, Lambertex, Philippe Merchez, OPEDAN, Louise Perrichon, Henri Rouillé d’Orfeuil, Martin Spitz.

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Merci...

Aux 400 000 donateurs

aux collectivités territoriales

aux entreprises

aux Fondations sous l’égide de la Fondation de France

pour leur générosité et la confiance qu’ils nous témoignent.

Aux médias et sites Internet sans lesquels l’expression de cette solidarité n’aurait pas été possible.

Aux associations sélectionnées et financées, qui ont permis de transformer ces dons en réalisations concrètes.

 

   

Fondation de France40, avenue Hoche75008 ParisTél : 01 44 21 31 00Fax : 01 44 21 31 01www.fondationdefrance.org ISB

N 2

-914

404-

57-3

– D

écem

bre

2012