soir d'algerie 17122012

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LE BONJOUR DU «SOIR» Ceux qui gueulent contre la France et veulent boycotter le discours de Hollande à l'APN, sont libres d'agir comme ils veulent. Cela fait partie du jeu politique et ne devrait choquer personne. On imagine que si Bouteflika devait parler devant un parlement français où siégeraient des élus du Front national, ces derniers s'éclipseraient au bon moment ! Mais ces élus du Front national ne se soignent pas en Algérie, n'ont pas leurs enfants qui étudient à Alger et ne passent pas leurs vacances au Sahara algérien. Est- on sûr que tous les boycotteurs algériens en font de même ? Boycottez le visa et on croira à votre sincérité ! [email protected] «J'ai bien vérifié, je me suis documenté à gauche et à droite : ce président français n'a pas de mère originaire de Salonique, ni de père hongrois. Il est français de souche ! Quoi Hollande ? Allons donc, il y a bien des Algériens qui s'appellent Maroc !» Tata Aldjia Les boycotteurs du dimanche LUNDI 17 DÉCEMBRE 2012 - 03 SAFAR 1434 - N° 6744 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photos : Samir Sid UNE CIRCUL AIRE INTERMINISTÉRIELLE L’AUTORISE Les vendeurs informels inscrits au registre du commerce PAGE 3 SEL ON L OUISA HANOUNE Bouteflika ne briguera pas un quatrième mandat ! SEL ON L OUISA HANOUNE Bouteflika ne briguera pas un quatrième mandat ! PAGE 5

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Page 1: Soir d'Algerie 17122012

LE BONJOUR DU «SOIR»

Ceux qui gueulent contre la France etveulent boycotter le discours de Hollande àl'APN, sont libres d'agir comme ils veulent.Cela fait partie du jeu politique et ne devraitchoquer personne. On imagine que siBouteflika devait parler devant unparlement français où siégeraient des élusdu Front national, ces dernierss'éclipseraient au bon moment !

Mais ces élus du Front national ne sesoignent pas en Algérie, n'ont pas leursenfants qui étudient à Alger et ne passentpas leurs vacances au Sahara algérien. Est-

on sûr que tous les boycotteurs algériensen font de même ? Boycottez le visa et oncroira à votre sincérité !

[email protected]

«J'ai bien vérifié, je me suis documentéà gauche et à droite : ce président françaisn'a pas de mère originaire de Salonique, nide père hongrois. Il est français de souche !Quoi Hollande ? Allons donc, il y a bien desAlgériens qui s'appellent Maroc !»

Tata Aldjia

Les boycotteurs du dimanche

LUNDI 17 DÉCEMBRE 2012 - 03 SAFAR 1434 - N° 6744 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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SELON LOUISA HANOUNE

Bouteflika nebriguera pasun quatrième

mandat !

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S’il y a une entreprise qui tentedepuis quelque temps dedécrocher de gros contrats

en Algérie en matière de centralesélectriques, c’est bien TractebelEngineering (GDF Suez). Des per-sonnes, ici en Algérie, s’emploientà démarcher des responsables algé-riens en vue d’ouvrir «la voie royale» àTractebel Engineering.

Salaires indûment perçusCertains présidents de directoires de SGP, en

position de retraite, sous différentes formes(CNR, FSR, etc.) continuent de percevoir, outreleurs pensions de retraite, l’intégralité de leurssalaires au titre des fonctions qu’ils occupent.

Or, à la lecture du procès-verbal de l’assembléegénérale des SGP traitant du statut des membresde directoire, notamment au point n°5 «rémunéra-tion des membres de directoire», en particulier, ilest relevé ce qui suit :

«Les membres de directoire en position deretraite perçoivent outre la rémunéra-

tion variable et les avantages ennature, 40% de la partie fixe.»

Cette disposition ne semblepas avoir été abrogée par lesclauses du contrat signé pardevant l’ex-ministre de l’Indus-trie et de la Promotion de l’in-vestissement en janvier 2008.

S’agit-il de salaires indûment per-çus depuis cette date ?

Lundi 17 décembre 2012 - Page 2

[email protected] voie royale à TractebelEngineering ?

Opération aménagementdu littoral

L’opération «élaboration du schéma directeurd’aménagement du littoral» suit toujours son cours.A cet effet, le ministère de l’Aménagement du terri-toire, de l’Environnement et de la Ville vientde proroger l’appel d’offres national etinternational lancé à cet effet.

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Pensez-vousque les syndi-cats auto-nomes ontplus d’influen-ce que l’UGTAauprès des tra-vailleurs ?

OUI

NONSans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Pensez-vous que l’Egypte risquede vivre ce qu’a vécu l’Algérie

durant les années 90 ?

Oui : 56,36 %Non : 39,78 %Sans opinion : 3,86 %

Alger-Djelfa pour tester les véhicules

En l’absence d’un laboratoire pour l’homologationdes véhicules neufs qui entrent en Algérie, le serviceconcerné relevant de l’énergie et des mines se

contente d’une simple «randonnée» entre Algeret Djelfa. Est-ce sérieux ? Le ministère du

Commerce devrait intervenir pourmettre fin à cette anomalie.

Page 3: Soir d'Algerie 17122012

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 3

ÉLECTRICITÉ

Un pic de consommation prévu en février

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)- Mais que les Algériens se rassurent.Ils ne grelotteront pas de froid.Abdelaali Badache a assuré que lademande sera totalement satisfaite.Ce dernier a indiqué que la consom-mation de l’énergie électrique durantl’hiver devrait atteindre 8 650 méga-watts en décembre et une augmenta-tion de 800 mégawatts en janvier pouratteindre les 9 400 mégawatts et enfin9 900 mégawatts en février. Lesdélestages ? Un mauvais souvenir.L’invité de la rédaction de la Chaîne IIIinvite les Algériens à ne pas stresseroutre mesure. «La capacité électriqueactuelle permet de couvrir la demandeà venir», a-t-il clamé. Cependant, les

intempéries peuvent provoquer desperturbations, devait-il avertir. Selonlui, même la région du sud-est dupays, qui couvre les wilayas de Biskra,El Oued et Touggourt, verra son cal-vaire allégé.

Cette région souffre de difficultésd’approvisionnement en électricitédepuis des lustres. Pour la mettre audiapason, il faudra, a préconisé M.Badache, revoir complètement l’archi-tecture de son réseau électrique.Plus généralement, le directeur géné-ral des opérations système renvoie lescoupures d’électricité à la hausse dela demande résidentielle, laquelle estproduite par des conditions socio-éco-nomiques. Cette hausse génère, a-t-il

expliqué, une saturation sur le réseaude distribution. L’Algérie, a rappelé M.Badache, s’est donné un challenge de

doubler ses capacités de productionélectrique d’ici 5 à 6 ans. En termesde transport, il s’agira de développer

entre 12 000 et 15 000 km de lignes etla réalisation de 50 postes de distribu-tion. Au programme, il est égalementinscrit la réalisation de 10 centralesd’ici 2017. Cela devrait, selon M.Badache, couvrir la croissance de lademande et non point la seuleconsommation actuelle, précisant qu’ily a 300 000 nouveaux raccordementschaque année. «Pour couvrir lademande à long terme, nous devonsdisposer de 12 000 mégawatts d’ici2017 avec une réserve légalementarrêtée à 20% de la capacité dispo-nible de production», a indiqué M.Badache. Le coût de ce programmed’investissement est évalué à 20 mil-liards de dollars. Pour supporter cecoût, la Sonelgaz pourrait être ame-née à revoir la tarification de l’électrici-té. «C’est une option», s’est résumé àdire Abdelaali Badache qui, parailleurs, a estimé que les énergiesrenouvelables ne pourraient rempla-cer, à court terme, l’énergie classique.

S. A. I.

Phot

o:D

R

L’hiver est annoncé glacial et la consommation del’énergie électrique connaîtra, dès lors, un accroissementnotable. Le pic est attendu pour février. Il pourraitatteindre les 9 900 mégawatts, a annoncé hier le directeurgénéral de l’opérateur système, filiale de la Sonelgaz,Abdelaali Badache.

UNE CIRCULAIRE INTERMINISTÉRIELLE L’AUTORISE

Les vendeurs informels inscritsau registre du commerce

Les vendeurs informels, dépla-cés depuis l’été dernier, serontimmatriculés au niveau du registredu commerce. Une circulaire inter-ministérielle (commerce, intérieuret collectivités locales) a été adres-sée aux walis le 5 décembre der-nier, selon le secrétaire général duministère du Commerce.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -S’exprimant hier à l’hôtel El-Aurassi, où sedéroulait le 1er Colloque international sur lecommerce de détail et les centres commer-ciaux, Aïssa Zelmati a indiqué qu’en vertu decette circulaire, les vendeurs informels qui ontété déplacés depuis la fin de l’été dernierseront recensés. Ces vendeurs bénéficierontd’une carte d’immatriculation délivrée par leCentre national du registre du commerce(CNRC) avant de pouvoir s’intégrer au circuitformel. A cette occasion, le représentant dudépartement de Mustapha Benbada a affirméque l’opération de résorption de l’informel sepoursuit. «Il n’y a pas de marche arrière. Lerouleau compresseur avance», dira AïssaZelmati, démentant les supputations récur-rentes sur le caractère conjoncturel de cetteopération.

Cap sur le développement de la grande distribution

Les pouvoirs publics ont engagé une dyna-mique en matière de modernisation des infra-structures commerciales et développement duréseau de distribution, notamment la grandedistribution. Cette dynamique a été justementabordée lors de ce colloque organisé par laChambre de commerce et d’industrie Suisse –Algérie (CCISA), en partenariat avec le Forumdes chefs d’entreprises (FCE) et la Chambrealgérienne de commerce et d’industrie (Caci).Ainsi, le développement des infrastructures dela grande distribution, notamment les supé-

rettes, les super et hypermarchés ainsi que lescentres commerciaux, est à l’ordre du jour.Selon les données du ministère du Commerce,le circuit commercial algérien compte actuelle-ment quatre hypermarchés (une surface devente égale ou supérieure à 2 500 m2), 347supermarchés (surface de vente compriseentre 500 m2 et 2 500 m2) ainsi que 2 469supérettes (surface comprise entre 120 et 500m2). Cela même si le CNRC comptabilisait 49hypermarchés à la fin octobre 2012, n’ayantpas encore adapté ses statistiques à la nouvel-le réglementation en vigueur depuis mars 2012régissant la création et l’organisation des infra-structures commerciales. Notons que le déve-loppement des grandes surfaces, assez dyna-mique entre 2002 et 2009, marque depuis unfléchissement certain, voire le risque de satura-tion, sachant que la grande affluence vers lesgrandes surfaces fait défaut selon Mme

Abdellaoui Meriem, directrice au CNRC, quinote plutôt «une évolution normale, notammentdurant les cinq dernières années et qui est de3 à 5%».

En attendant un schéma nationaldirecteur

Et ce, en attendant que la distribution enfranchise soit encadrée par des textes législa-tifs et réglementaires, cette question n’étantpas actuellement à l’ordre du jour même si leministère du Commerce se penche là-dessus,selon Aïssa Zelmati. Mais également en atten-dant qu’un schéma national directeur des infra-structures commerciales soit élaboré, uneétude devant être lancée en ce sens selon ledirecteur général de la régulation et de l’orga-nisation des activités au ministère duCommerce, Abdelaziz Aït-Abderrahmane. Cedernier, qui a explicité l’évolution de l’arsenallégislatif et réglementaire régissant l’activitécommerciale, a indiqué que cette étude devraitbooster le développement de la distribution,d’autant qu’elle permet de réaliser des écono-mies d'échelle et une diminution des coûts de

distribution grâce à la consommation demasse, et qu’«elle peut constituer une incita-tion supplémentaire à la production nationale,notamment par l'offre de débouchés».

D’autres conditions restent à réunir

Comme il s’agit de développer un arsenalde mesures fiscales et parafiscales notammentassez incitatives pour le développement de lagrande distribution, un déficit patent étant enre-gistré à ce titre, notamment en phase d’exploi-tation et de fonctionnement. Et cela même si ledirecteur général de l’Agence nationale dedéveloppement de l’investissement (Andi),Abdelkrim Mansouri, évoque prochainementdes exonérations fiscales intéressantes, desconcessions de terrains de gré à gré, desréductions sur le prix de la redevance locativecalculée sur la valeur domaniale et un allège-

ment des charges patronales pour le recrute-ment des jeunes.

D’autres CLS en perspectiveIl s’agit en somme d’encourager «le nivelle-

ment par le haut», relèvera le président de laCCISA, Alain Rolland, qui évoquera, face auxmédias, la nécessité d’améliorer tant l’accès aufoncier et aux crédits d’investissement uncadre législatif favorable et stable que de déve-lopper la formation professionnelle, d’appren-tissage et spécialisée et d’améliorer les des-sertes et horaires de transport en développantnotamment l’intermodalité. Notons dans cecontexte qu’Alain Rolland s’est voulu optimistesur le développement à terme des centrescommerciaux et de loisirs (CLS), plusieursinfrastructures de ce type devant être lancéesà Oran, Sétif et à l’ouest d’Alger sur le modèledu CLS de Bab Ezzouar. C. B.

DÉVELOPPEMENT DE LA FRANCHISE

L’espagnol Inditex s’implante à AlgerLe groupe espagnol Inditex, leader mondial de la confection, s’installe en franchise en

Algérie. Comptant les marques Zara, Stradivarius, Massimo Datti, Pull&Bear..., et présent dans78 pays au travers de 5 500 magasins, ce groupe compte s’implanter, dès la mi-2013, sur prèsde 5 000 m2 dans le Centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. Ce qui permettra de den-sifier le réseau de la franchise, plus d’une centaine d’enseignes étant déja recensées et plu-sieurs marques exprimant leur intérêt pour s’implanter sur le marché algérien ou y revenir. Celamême si l’encadrement législatif et réglementaire manque encore.

C. B.

ÉTRANGERS EXERÇANTDANSLE COMMERCE DE DÉTAIL

Le Qatar et la Tunisie en pole position

Le nombre global d’étrangers inscrits auregistre du commerce, exerçant dans le sec-teur du commerce de détail, s’élève, à la finoctobre 2012, à 2 182 opérateurs dont 639sociétés.

Ce qui représente une augmentation de+16,8% par rapport à la fin de l’année 2011,après une baisse constatée depuis 2009.Selon les données du Centre national duregistre du commerce (CNRC), ce sont lesQataris et les Tunisiens qui sont en pole posi-tion en 2012.

Ainsi, s’agissant des personnes morales, leCNRC constate que les nationalités desgérants les plus répandues sont la qatarie pour19,9%, chinoise (18,3%), égyptienne (13,6%)et syrienne (10,6%). Quant aux personnesphysiques, le CNRC observe que la nationalitétunisienne représente 32,7%, syrienne 21,6%,marocaine 20,2% et palestinienne 6%.

L’importation domine le commerce de détail

L’importation domine le commerce dedétail. Certes, le volume global du commercede détail en Algérie se situerait, selon leCNRC, se basant sur les chiffres de 2011, auxalentours de 3 370 milliards de dinars, soit

environ 42 milliards de dollars, marge brute de20% incluse (globalement 674 milliards dedinars). Néanmoins, la part des produits impor-tés et revendus en l’état ou transformés est de69% du total. Ainsi, l’on note que l’importationde produits alimentaires représente 1130 mil-liards de dinars alors que la production natio-nale n’en fournit que 500 milliards de dinars.De même que l’on relève que l’importation deséquipements et autres articles et matérielsreprésente 600 milliards de dinars contre 330milliards de dinars de production nationale. Enoutre, l’importation de textile, habillement,ameublement, cosmétique, droguerie, articlede ménage représente 300 milliards de dinarspour une production nationale de 200 milliardsde dinars, tandis que les véhicules et pièces derechange importés représentent 300 milliardsde dinars contre 10 milliards de dinars de pro-duction nationale. Précisons que le nombretotal des opérateurs économiques exerçantdans le commerce de détail s’élève, à finoctobre 2012, à 632 834, soit un taux de38,2% par rapport à l’ensemble des secteurséconomiques (1 658 690). Ceci représente uneévolution de 1,8% par rapport à la fin de l’an-née 2011.

C. B.

Page 4: Soir d'Algerie 17122012

Le Soird’Algérie ActualitéLE PREMIER SORTIRA DES CHAÎNES DE MONTAGE AUJOURD’HUI À CONSTANTINE

Des tracteurs Ferguson «made in Algeria»F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -

Le premier tracteur algérien Mas-sey-Ferguson sort aujourd’hui del’usine de Constantine. Richenha-gen Martin Heinrich, P-dg du groupeaméricain Ferguson, a été reçu hierpar Cherif Rahmani, ministre de l’In-dustrie, de la PME et de la Promo-tion de l’investissement.

Ainsi, une société commune aété créée à Constantine entre legroupe américain Massey-ferguson,en tant que technologie, et les entre-prises algériennes de fabrication detracteurs agricoles (Etrag) et de dis-tribution de matériel agricole (PMA).L’entreprise devrait fabriquer unenouvelle gamme de tracteurs agri-

coles. La gamme est composée detrois sortes de tracteurs. La montéeen cadence de la production s’effec-tuera sur cinq ans pour passer de 3500 tracteurs en 2013 à 5 000 trac-teurs par an, à partir de la cinquièmeannée au vu du développement dusecteur agricole.

De ce fait, la société communedénommée Algerian Tractors Com-pany prévoit d’investir un montantde 35 millions de dollars US sur cinqannées, selon les responsable duministère de l’Industrie.

«Nous nous lançons ainsi dansla fabrication de produits haut degamme avec une technologie améri-caine et des composants algériens»,

a déclaré le directeur du groupeaméricain. Le projet permettra parailleurs de créer 700 emplois enphase de croisière dans la produc-tion.

Dans une seconde étape, l’usinepourrait exporter ses produits versles pays africains, où, expliquera leresponsable américain, se trouve laplus grande réserve mondiale deterres agricoles dont 20 % seule-ment sont exploitées. Dans une pre-mière phase, les exportationsdevraient se faire vers le Maroc, laTunisie et la Libye.

Le responsable américain a,également, déclaré que les besoinsdes agriculteurs algériens serontétudiés à l’avenir en vue du déve-loppement d’une gamme de produitsplus puissante.

F.-Z. B.

L’entreprise américaine Ferguson a lancé la réalisation d’unegamme de tracteurs avec l’entreprise algérienne publique destracteurs de Constantine. Il s’agira de la fabrication de 5 000 trac-teurs par an, au bout de cinq années de production.

Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 4

Phot

os:

DR.

FILIÈRE LAIT

La contrainte de l’alimentation du bétailLa filière lait se heurte à un handicap

de taille, à savoir l’alimentation dubétail qui, s’il n’est pas pris au sérieux,risque de compromettre et sérieuse-ment tous les efforts consentis par lespouvoirs publics à l’effet de boosterune branche qui, de par la multitude deses intervenants, est complexe.

M. Kebci- Alger (Le Soir) - C’est là le pointayant été le plus ressassé, hier, au ministère del’Agriculture et du Développement rural, à l’oc-casion d’une réunion du Comité national inter-professionnel du lait (ONIL). Préoccupationmajeure que le premier responsable du secteurqui a présidé ce conclave, a reconnue et à pro-pos de laquelle il a invité tous les intervenants às’y pencher sérieusement. Quitte à lui consa-crer une bonne partie de la cagnotte globaledes divers soutiens apportés à la filière par lespouvoirs publics, cagnotte qui s’est élevée cetteannée à 46 milliards de dinars, préconiseraRachid Bénaissa pour qui le souci de tout un

chacun se doit d’être focalisé sur l’impérativepérennité de l’activité. Ce qui ne saurait êtreconcrétisé sans les préalables indispensablesliés à la modernisation et à l’organisation de lafilière. D’autant plus que, poursuivra le ministre,les prémices d’une véritable reprise de la filièresont percetibles à travers les 700 millions delitres de lait collectés cette année, soit le triplede la collecte d’il y a trois ans. Une prouessecertes, mais loin de l’objectif, soit la réductionau maximum de l’importation de la poudre delait.

Et les divers intervenants ne se sont passuffis de relever cette contrainte de l’alimentnécessaire au bétail puisque certains d’entreeux ont suggéré bien de solutions, notammentcelles liées aux aliments de substitution auxfourrages et autres maïs et soja. D’autant plusque des expériences concluantes ont été réali-sées par bien des régions du pays, notammentau sud.

Et c’est à ce stade que pointe du nez uneautre problématique, celle du foncier agricole,

soulevée aussi par plus d’un intervenant. Pré-occupation que le ministre dira bientôt releverdu passé avec la fameuse loi N° 10-03 du 15août 2010 fixant les conditions et les modalitésd’exploitation des terres agricoles du domaineprivé de l’Etat. Une loi dont, faut-il le mention-ner, la principale disposition concerne la préser-vation des terres agricoles concernées en tantque propriété pérenne de l’Etat, leur exploita-tion devant se faire sous le régime exclusif de laconcession d’une durée de 40 ans renouve-lable, moyennant redevance versée au Trésorpublic.

A noter que la filière verra, en 2013, le lan-cement de plusieurs projets de sa modernisa-tion dont des luzernières au niveau de chaquesite de production. Un projet qui a vu la créationet la mise en fonctionnement de plusieursgroupes d’appui aux éleveurs laitiers (GAPEL).Ces conseillers au nombre de 12 ont pour mis-sion d’accompagner le développement de laproduction laitière des éleveurs localisés dansles wilayas retenues pour ce projet, Blida, Reli-

zane et Souk Ahras. Ces structures d’encadre-ment, qui apportent leur soutien technique per-manent aux éleveurs, bénéficient de l’assistan-ce de la Cellule d’appui technique et méthodo-logique (CATM) et du soutien permanent del’Institut technique des élevages (ITELV), avecle Centre national d’insémination artificielle etde l’amélioration génétique (CNIAAG), l’Instituttechnique des grandes cultures (ITGC), l’Officenational interprofessionnel du lait (ONIL), leComité interprofessionnel du lait (CIL), et lesChambres de l’agriculture.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de lapolitique du renouveau agricole et rural, inter-vient dans le cadre du protocole d’accord para-pahé en février 2011 par l’ITELV et l’Associationfrançaise Bretagne international. Il a pour butd’accompagner le développement de la produc-tion laitière en Algérie, en mettant l’accent surl’amélioration, la conduite du troupeau, l’hygiè-ne et la qualité du lait.

M. K.

L’ENDOPROTHÈSEDÉSORMAISPRATIQUÉEÀ EL AZHAR

L’opération reste coûteuse

Du nouveau en matière de chirurgie. Lesmalades présentant des anévrismes de l’aorteau niveau abdominale pourront – à condition d’ymettre le prix – bénéficier d’une nouvelle tech-nique ayant déjà fait ses preuves sous d’autrescieux. L’endoprothèse aortique peut désormaisêtre pratiquée au niveau de la clinique privée ElAzhar. Le Dr Ammi Moussa, qui l’a pratiquée surun patient, fait état d’une première dans un éta-blissement privé en Algérie. La pose de la pro-thèse en question se fait grâce à des incisionsau niveau de l’aine, ce qui évite l’ouverture del’abdomen. L’opération en question se fait soussurveillance vidéo et permet au patient deretrouver rapidement sa forme.

D’ailleurs, la réanimation n’est pas nécessai-re après cette opération alors que celle utiliséede manière classique nécessite au moins d’yséjourner deux jours sans compter que la duréede l’intervention est réduite de 4 à 2 heures.D’ailleurs, le patient opéré déambulait déjàdans le service de la clinique et pouvait déjà senourrir normalement.

Seul hic soulevé par le Dr Ami Moussa, spé-cialiste en chirurgie vasculaire, le coût élevé del’opération. Il faut compter 10 000 euros pourune opération de ce type. Elle appelle d’ailleursla Caisse nationale d’assurance à rembourserla prothèse en question pour permettre la géné-ralisation de la technique.

N. I.

LE MINISTRE DE L’HABITAT AU QUOTIDIEN LIBERTÉ :

«Les capacités de réalisationdes logements doivent être augmentées»

Le ministre a abordé la question de larelance du programme location-vente, rappe-lant que la priorité sera donnée aux souscrip-teurs de 2001 et 2002. La nouveauté dans leprogramme, selon le ministre, est qu’il n’estplus limitatif. «En termes plus clairs, lenombre n’est plus limité à 150 000 logementsuniquement tel que prévu auparavant. Mieux,quelques quotas de logements promotion-nels aidés (LPA) seront convertis en ceux dela location-vente. Ce qui donne un total de230 000 logements selon ce mode de loca-tion-vente», a annoncé le ministre, notantplus loin que les anciennes demandes seronttraitées avant les nouvelles. Seront ainsid’abord épluchés les dossiers de 2001 avantd’ouvrir de nouvelles souscriptions.

Selon le ministre, les enquêtes ont permisde révéler une importante falsification descertificats de résidence. S’agissant du problè-me de déficit en foncier dans la capitale, leministre annoncera que la wilaya a pu déga-ger quelque 600 ha qui regroupent trois pôlesde développement pouvant contenir près de60 000 logements, «ce qui reste un quotaimportant pour la capitale… où des pro-

grammes seront lancés dans des communescomme Sidi Abdellah où il est prévu 10 000logements et Bouinan qui bénéficiera de30 000 unités». Il annoncera que le coût dumètre carré AADL se situera entre 41 000 et42 000 DA/m2. Ainsi pour ce qui est de la pro-cédure de paiement du logement, le sous-cripteur bénéficiera de la même procédure depaiement AADL et pourra s’acquitter du prixtotal du logement en quatre versements.

Concernant les autres formules de loge-ment, le promotionnel aidé (LPA) et le loge-ment social-participatif (LSP), AbdelmadjidTebboune dira que le LSP a été arrêté auniveau des opérations en cours de réalisa-tion, alors que le reste sera reversé dans leprogramme du LPA qui sera réalisé à concur-rence de ce qui est lancé ou engagé contrac-tuellement avec des promoteurs. Le reste,

qui n’a été ni lancé ni contractualisé, serareconverti en LPP (logement promotionnelpublic). «Le quota réservé au LPP est actuel-lement évalué à 200 000 unités, mais il pour-ra augmenter pour atteindre 400 000 unités,si la demande l’exige», soulignera le ministrede l’Habitat, notant que la CNEP continuera àréaliser et à octroyer des prêts à ses épar-gnants. Concernant la création de joint-ven-tures entre les entreprise algériennes et lesopérateurs étrangers, notamment les Espa-gnols, les Italiens et les Portugais, le ministredira qu’il s’agira d’augmenter les capacités deréalisation à plus de 200 000/an pour pouvoirrespecter les engagements et terminer ainsile programme de 1,5 million de logementstous segments confondus. «Il s’agit aussi defaire entrer notre pays dans la modernité», aassuré le ministre, citant un membre d’unedélégation américaine en visite dans un siteet qui a commenté les méthodes de construc-tion en déclarant qu’«avec des méthodesmoyenâgeuses, vous ne parviendrez jamaisà réaliser un million de logements».

Selon le ministre, la moyenne actuelle-ment est de réaliser un logement dans undélai de quatre ans, alors que ce délai estréduit à six mois dans les pays industrialisés.«Ainsi, et si les entreprises de la SGP Indjabet celles de l’ENPI (ex-EPLF) n’ont pas lacapacité pour gérer les futures joint-venturesqui seront créées, la gestion sera confiée auxpartenaires étrangers», a déclaré Abdelmad-jid Tebboune. Il annoncera, de ce fait quesept entreprises sont déjà créées entre Ind-jab, les Espagnols et les Portugais.

F.-Zohra B.

Dans un entretien accordé au quo-tidien Liberté, le ministre de l’Habitat,Abdelmadjid Tebboune, est revenuhier sur les principaux programmesdestinés à absorber la crise du loge-ment. Le ministre a aussi évoqué lanécessité d’aller vers des partena-riats avec des groupes étrangers, envue de raccourcir les délais et moder-niser les moyens de réalisation.

Phot

o:

DR.

Page 5: Soir d'Algerie 17122012

Le Soird’Algérie Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 5

«D’après mon analyse poli-tique, personnelle et non duparti, Bouteflika ne se présente-ra pas aux élections présiden-tielles de 2014», a-t-elle confié.Mme Hanoune s’est, en effet,exprimée lors d’une conférencede presse tenue à l’issue de lasession ordinaire du Comitécentral (CC) du parti qui s’estdéroulée les 14 et 15 décembrederniers, la dernière de cetteannée 2012.

Le CC a fait le bilan des acti-vités de l’année 2012, défini lescritères d’alliance pour le renou-vellement partiel des membresdu Conseil de la nation et arrêté

un plan d’action pour le premiersemestre 2013, année «charniè-re» selon les termes de Mme

Hanoune avant les prochainesélections présidentielles.

Elle est charnière, à sesyeux, pour deux raisons.D’abord, l’«acharnement despuissances impérialistes pourfaire revenir le gouvernementalgérien sur les acquis de la loide finances complémentaires2009, la règle 51/49 notam-ment». «Ce ballet diplomatiquefait de va-et-vient des prési-dents et émissaires étrangersen est la parfaite illustration.Connaissant le rôle de l’émir du

Qatar dans l’exécution desplans occidentaux dans larégion, je n’ai qu’à me méfier de

lui. Personnellement je meméfie de ses visites.», a-t-ellesouligné.

Ensuite, «la décompositionpolitique engendrée par l’argentsale fait que des affairistes detous bords achètent des siègesdans les institutions élues qui aatteint un niveau mettant l’Etaten danger».

«Le front intérieur s’est fragi-lisé après l’avortement desréformes politiques engagéespar le président et le trucagedes résultats des électionslégislatives et locales, une frau-de massive organisée par lespartis au pouvoir et leurs com-plices dans l’administration.Naegelen «himself» se levantde sa tombe ne saurait truquerdes élections de cette manière.Ce sont des walis qui ont élabo-ré les listes de candidats du

MPA (parti d’Amara Benyounes,Ndlr) !», s’est-elle indignée.

L. H.

Selon Mme Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs,«Bouteflika est mécontent». «Nous disposons d’informa-tions solides pour affirmer que le président est mécontent,et des résultats des élections et de la situation du pays»,a-t-elle dit, avant de lire ses intentions…

SELON LOUISA HANOUNE

Bouteflika ne briguera pasun quatrième mandat !

Suite à l’arrestation de deuxjeunes émeutiers de la commu-ne d’Aghbalou, située à 80 km àl’est de Bouira, par laGendarmerie nationale deChorfa, des dizaines de leurscamarades ont procédé, hierdimanche, à la fermeture dusiège de l’APC en signe de pro-testation contre ces arresta-tions.

Selon nos informations, depuis lasemaine dernière, une centaine deconvocations avaient été envoyéespar la Gendarmerie nationale auxjeunes de la commune d’Aghbalou,accusés d’être derrière les scènesde troubles enregistrées pendant lesélections du 29 novembre dernier.Jeudi dernier, après avoir reçu uneconvocation, un jeune de cette com-

mune, ne se doutant de rien, s’estrendu à la brigade de laGendarmerie nationale de Chorfa,mais aussitôt à l’intérieur, il fut misaux arrêts et accusé d’être l’un desauteurs de ces troubles. Le lende-main, c’est un autre jeune de cettecommune qui a été également inter-cepté au cours d’un barrage de lagendarmerie.

Les deux jeunes sont actuelle-ment aux arrêts au niveau de la bri-gade de la gendarmerie deBechloul, apprend-on de sourcescrédibles.

Hier dimanche, et 24 heuresaprès son installation à la tête decette commune, le maire FFS s’estrendu avec une délégation compo-sée d'élus locaux et de wilaya à lagendarmerie de Chorfa afin d’obte-nir la libération des deux jeunes et

l’arrêt des poursuites judiciairescontre tous les autres jeunes soup-çonnés d’être derrière les troublesdu 29 novembre dernier, et ce, pourpermettre aux élus locaux nouvelle-ment installés d’entamer leur man-dat dans la quiétude et essayer derépondre aux besoins de cette com-mune dans la sérénité. Mais sansrésultats.

Dans l’après-midi, alors que latension était toujours à son paroxys-me, les élus du FFS ont décidé desaisir, aujourd’hui lundi, le wali afind’intervenir pour mettre fin à cespoursuites et aider à installer un cli-mat de paix et de quiétude auniveau de cette commune qui n’aque trop souffert et dont la popula-tion est réputée pour son caractèrerebelle.

Y. Y.

AU LENDEMAIN DE LEUR CONVOCATION PAR LA GENDARMERIE NATIONALE

Des dizaines de jeunes d’Aghbalouferment le siège de l’APC

Actualité

Phot

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Le dialogue engagé parle successeur de Tayeb Belaïz àla tête du département de la jus-tice avec la corporation desavocats est sur le point d’abou-tir à la conclusion d’un impor-tant accord entre les deux par-ties. Selon des sources prochesdes avocats, la réunion de cesamedi, qui s’est terminée tarddans la soirée, a abouti à lasignature d’un accord prélimi-naire qui stipule notamment que«certaines dispositions conte-nues dans l’avant-projet pour-raient faire l’objet d’une révi-sion».

Cette concession faite par lachancellerie a été conditionnée,expliquent nos sources, par ladécision du ministre de laJustice «de ne pas retirerl’avant-projet» tel que demandépar l’aile radicale de l’Unionnationale des barreauxd’Algérie (Unab).

Cela dit, selon le présidentde l’Unab, Me Lanouar, cité parle Quotidien d’Oran, «desamendements prioritaires etd'autres, secondaires, ont étéévoqués et il ne reste plus quedeux à trois articles, objet de liti-ge, débattus en commissionmixte qui devront être soumis à

l'arbitrage du ministre de laJustice».

Tous les problèmes et lespréoccupations de la professionont été mis sur la table et «cer-tains points d'achoppement ontété résolus lors de la réunion du28 novembre alors que desgroupes mixtes de travail s'at-tellent à trouver un compromispour ceux qui restent en sus-pens». Lors de cette rencontre,le ministre de la Justice, gardedes Sceaux s'est engagé,devant les avocats, à œuvrer àfavoriser «le traitement des pré-occupations de la défense dansles cadres constitutionnel etlégal».

Il a, en outre, exprimé sonoptimisme quant à l'engage-ment des discussions entre lesdeux parties, en précisant nepas ignorer «l'ampleur des pro-blèmes» qui seront abordés lors

de la présente rencontre-dia-logue. Tout en affichant sonoptimisme avant même d’enga-ger les discussions avec lesparticipants, le ministre a citétrois bonnes raisons qui justi-fient cette confiance. Il s’agit«tout d’abord des compétenceshumaines indéniables dont peuts'enorgueillir le barreau natio-nal». Sur cette question, leministre a rappelé que l’actionde plaider est une manière depratiquer en permanence le dia-logue.

La seconde raison relève dela détermination du ministre àapporter une réponse «ration-nelle et juste à toutes les préoc-cupations du barreau national etd’œuvrer à en favoriser le traite-ment dans les cadres constitu-tionnel et légal». Quant à la der-nière raison, qualifiée de «laplus importante» par le premier

responsable du secteur, àsavoir «la volonté déclarée parle chef de l’Etat de la consécra-tion d'un barreau libre et cré-dible, volonté fondée», a-t-il dit,sur sa conviction qu'«il ne pour-rait y avoir d'Etat de droit sansdroit de la défense et qu'un bar-reau libre et crédible fait autantpour l'équilibre de la société queses juges».

Pour rappel, les avocatsavaient protesté contre le conte-nu de ce projet de loi et proposél'amendement de 64 articlesparmi les 120 prévus par la loien question, principalement lesarticles 9 et 24 qu'ils considè-rent comme des dispositionsincluses pour limiter arbitraire-ment le domaine de la liberté dela défense et plaçant le jugecomme un adversaire direct del'avocat.

A. B.

NÉGOCIATIONS MINISTÈRE DE LA JUSTICE - REPRÉSENTANTS DES AVOCATS

Un accord pour bientôt

Précisionsde Maâmar Farah

Des journalistes de Tébessa, dont mon ami AdelSayad, se sont sentis visés par mon article d'hier sur l'af-faire Beliardouh. Je crois utile de préciser ici que jen'avais pas connaissance de leurs témoignages aumoment où j'ai écrit ce billet. Quand je parle des intellec-tuels qui se taisent, je ne vise pas les journalistes deTébessa. Je suis peiné de voir que les poètes, lescinéastes, les hommes de lettres, les comédiens et tousceux qui expriment des idées et animent la vie intellec-tuelle sont curieusement silencieux lorsqu'il s'agit dedénoncer les errements de la justice et ses relations plusque troublantes avec le monde des affaires et parfoismême avec la maffia (affaire d'El-Eulma, citée par nosconfrères d'El Watan). Si mes deux collègues deTébessa se sont sentis visés par mes allégations, je m'enexcuse vivement d'autant plus que je sais que AdelSayad est un homme de lettres courageux qui a eu àpayer pour sa témérité et ses prises de position dans lescolonnes d’El Khabar El Ousboui. Je lui ai toujours mani-festé respect et considération en lui posant la mêmequestion, à chaque fois que je le rencontrais : «Commenttu peux dire tout cela à partir de ta position de respon-sable d'une radio locale ?»

M. F.

Les avocats ont-ils remporté la première manche, aprèsavoir perdu la partie à l’époque de l’ex-ministre de laJustice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz ? Tout plaide en cesens, notamment au lendemain du second round de négo-ciations entamé avec le nouveau ministre de la Justice, M.Charfi Mohamed.

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Le Soird’Algérie Entretien Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 6

BELKACEM MOSTEFAOUI, DIRECTEUR DE LA POST-GRADUATION

«Pourquoi tant de projets

Le Soir d’Algérie : Revendiquéedepuis plusieurs années, l’ouverturedu champ audiovisuel est remise augoût du jour avec la déclaration faiterécemment par le ministre de la Com-munication. Pourquoi aujourd’hui ?

Belkacem Mostefaoui : Je ne faispas partie des prescripteurs de l’agen-da des décideurs de notre pays pourrépondre avec pertinence à cette partiede la question «pourquoi aujourd’hui» ?Je veux dire, par contre, en tant quechercheur et citoyen que le retard accu-sé par l’Algérie dans le domaine desmédias et de la communication estextrêmement grave pour ne pas diredésastreux. Deux catégories de signesdes temps indiquent clairement quel’Algérie est en déphasage total parrapport à ce que nous pouvons appelerle «Temps mondial des médias». Celui-ci impose son rythme. La société algé-rienne s’est accrochée au rythme etaux nouvelles libertés induites parl’avènement de l’Internet, elle s’estaccaparée, dans toutes les marges dupossible des outils et des modalités deconnexion qui la relient au monde. Deleur côté, les décideurs du domainemarquent un attentisme, font freiner aumaximum cette entréede la société dans lesnouvelles capacités deliberté de communica-tion ouvertes par lesnouveaux médias. Leretard précisément esten matière déjà de droitd’au moins 22 années :en 1990 a été promul-guée la loi sur l’informa-tion, qui a mis fin aumonopole de l’Etat surles médias, y comprisaudiovisuels.

Le décret d’état d’urgence de 1992 amis fin à cette «récréation», tout enlaissant faire dans des modalitésd’ajustement subtiles ou vicieuses lesconditions de la production de la pres-se privée depuis cette date.

Cela veut dire de nouvelles télésde droit privé et donc la fin de 50 ansde monopole de l’Etat ?

Revenons rapidement, je vous prie,sur le fond du déroulé de l’articulationde la société algérienne auxmédias/monde, pour mieux répondre àvotre question. Depuis les années2000, ce ne sont pas seulement lesfondements du monopole de l’Etat

algérien sur les médias audiovisuelsqui ont été déstructurés : les capacitésendogènes du domaine se retrouventdans un déficit grave face aux défis del’avènement des nouveaux médias. Sidans le domaine indus-triel et des services il aété beaucoup questiond’une nécessaire «mise àniveau» des entreprisesalgériennes par rapportaux normes en vigueurdans le monde dévelop-pé, le gap accusé par lesecteur public médiatiqueest autrement lancinantet complexe.

Il n’y est pas seule-ment question de tonicitééconomique des opéra-teurs, de savoir-faire enmanagement mais ausside valeurs symboliques que les entre-prises sont censées produire. La carac-téristique la plus frappante actuelle-ment de l’espace médiatique algérienest que le pouvoir d’Etat fait face à denouvelles et démultipliées secoussesde démonopolisation du pouvoir d’infor-mer tel qu’il a été mis en vigueur durant

le premier cinquantenaired’indépendance. Lasociété algérienne seretrouve déficitaire detoute expérimentationsérieuse de servicepublic en le domaine. Lapénétration toujours plusforte des médias/mondedans le pays, avec unepanoplie de recettes decréation «d’entreprisesnationales», résolumenthappées par les stan-

dards de commercialité, n’augurent pasde possibilités réelles de mettre enœuvre des principes de service public.

Pour tout dire, le premier cinquante-naire de l’indépendance de notre paysa fait asseoir un dispositif de monopolesur les médias audiovisuels qui a toutfait pour assécher le principe de libertéde communication des citoyens.

Les nouvelles télés privées ne peu-vent pas être des hirondelles qui nousproduiront miraculeusement des prin-temps tout le temps, et surtout pas dèsces années à venir. C’est un peu pluscompliqué avec les médias/monde duXXIe siècle : on peut ouvrir sur tous lesterritoires du globe des robinets quidéversent des «produits de divertisse-

ment» de pays dominants et leursfirmes transnationales ; il est autrementplus compliqué de produire des pro-

grammes de la sociétémême en étant enphase avec son patri-moine.

Quand l’argent exis-te, comme c’est le casen Algérie, les produc-teurs et réalisateurssérieux en sont interditsd’accès. Les bureau-crates au volant descommandes de pro-grammes favorisent cequ’ils appellent les «pro-duits digest», politique-ment, religieusementcorrects. Insipides en

fait. C’est ce cercle vicieux qui risqued’être mis en moteur des nouvellesradios et télés miroirs aux alouettes del’avenir de l’Algérie. Mais bien sûr, lesréalités sociales sont là aussi conflic-tuelles, et rien n’est déterminé, heureu-sement.

Est-ce à dire que n’importe quipeut prétendre au lancement de satélé en toute propriété ?

La future loi sur l’audiovisuel et sesdispositifs réglementaires devraientcodifier la procédure d’élaboration decahiers de charges. Cin-quante années d’indépen-dance ont «formaté» beau-coup d’esprits à ne penserqu’à l’«investissement detrabendo».

Il faut s’attendre à ungrand nombre de «nou-veaux entrepreneurs enaudiovisuel». Le domainerecèle de possibles gainsd’argent et d’influence politique.

Les expériences dans le monde,dont celle de Berlusconi en Italie, nousont montré comment la télé commer-ciale est convoitée comme «danseusesur table» d’enrichis, surtout trop vite. Atravers les pays du monde à gouver-nance démocratique, les instances derégulation de l’audiovisuel légalementinstallées, veillent sur le grain afin queles entrepreneurs respectent d’abordune règle cardinale : l’audiovisuel pro-duit de la marchandise (essentielle-ment de la pub) mais aussi des valeurssymboliques, au principe même du

développement humain de la nation.Au moins 5 télés «pirates» exis-

tent déjà bien qu’elles émettentdepuis l’étranger. Meux, nos officielss’y expriment officiellement ! Leslégalistes sont totalement désarçon-nés par cette réalité qui les interpel-le malgré tout...

C’est, bien sûr, l’une des questionscapitales, au sens de comprendre«comment ça se passe à l’algérienne»: comment le marché de l’informel va-t-il là aussi, peut-être, gangrener de pro-duits médiatiques radio et TV, la socié-té, parce que ses opérateurs peuventavoir des appuis très forts dans le pou-voir d’Etat même.

En même temps, soyons démo-crates et dans le sens de l’évolution del’Algérie. Il est sain que des initiativesse fassent, le tout est de réguler lechamp des moyens de l’expressiondans la sens de la liberté, et non pas lacacophonie, qui alimente en contreban-de le populisme.

Dans «l’explosion de la communica-tion» survenue ces dernières annéesen Algérie de nouveaux diffuseursseront probablement déterminants àcourt terme d’influence sur l’espacemédiatique. Pour les besoins de lacampagne électorale du scrutin deslégislatives du 10 mai 2012, des télévi-sions ont été lancées avec de trèsinégales capacités professionnelles.On retrouve au premier ressort de leurcréation une velléité d’influer sur lacampagne électorale de cette premièreélection d’après ce que l’on a appelé«le printemps arabe».

La loi sur l’audiovisuel n’étant paspromulguée en cette période, le mono-pole étant donc théoriquement envigueur, les promoteurs de ces chaînesont profité de deux atouts nouveaux :un laisser faire de la part des pouvoirspublics et une aubaine dans les condi-tions de transport du signal à très bonmarché. Les consortiums satellitairesNile Sat et Atlantic Bird, disposant de

nombreux canaux vacants,ont permis à ces nouveauxentrepreneurs de diffuserleurs programmes, pour laplupart très artisanaux,voire indigents, de contenude programmes et de qua-lité du signal. Deux entre-prises de journaux privésarabophones (Echourouket Ennahar), des proprié-

taires de boîtes de communication (AlDjazaïria) et des investisseurs appor-tant leur promotion directe à l’un despartis islamistes (Al Adala) ont pu ainsiêtre dans le premier lot des «télés off-shore» ciblant l’Algérie.

Elles ont suivi l’exemple d’El Maghri-bia, lancée de Londres par un Algériendisposant de fonds de pays du Golfe.De droit étranger, ces télés ont éludomicile pour la plupart en Grande-Bretagne (remarquablement permissi-ve en matière de réglementation,notamment par rapport à la France) ouen Jordanie et au Liban.

Entretien réalisé parBrahim Taouchichet

Belkacem Mostefaoui

Le premiercinquantenaire de

l’indépendance a faitasseoir un dispositifde monopole sur lesmédias audiovisuelsqui a tout fait pourassécher le principe

de liberté decommunication des

citoyens.

Pourquoi tant defrénésie aux télés et

pas à la radio,magnifique média de

communicationsociale et deproximité ?

Cinquante annéesd’indépendance ont«formaté» beaucoupd’esprits à ne penserqu’à «investissement

de trabendo».

Quand l’argentexiste, commec’est le cas en

Algérie, lesproducteurs et

réalisateurssérieux en sont

interdits d’accès.

Connu pour son esprit critique qui ne souffre pas de complaisance, Belka-cem Mostefaoui, professeur et directeur de recherche à l’Ecole nationale supé-rieure de journalisme et des sciences de l’information, aborde de front l’ac-tualité du jour : l’ouverture du champ audiovisuel, autrement dit de nouvelleschaînes de télévision appelées à terme à voir le jour en sus de télés «pirates»ou «offshore» qui émettent déjà de l’étranger pour le public algérien. Bien évi-demment, il s’agit ainsi d’être en phase avec la libéralisation de l’économie. Laloi en cours d’étude serait à un stade bien avancé, à en croire Mohamed Saïd,le ministre de la Communication. Dans cet esprit, la mise en place d’un orga-nisme de régulation revêt une importance stratégique tant il déterminera pourles uns et les autres la règle du jeu quant au respect de l’éthique et de la déon-tologie, la transparence en matière de financement, c’est-à-dire les sourcesd’agent. Notre invité, s’il déplore le retard pris par l’Algérie en déphasage parrapport au «Temps mondial des médias», ne se départit pas moins d’un cer-tain scepticisme compte tenu du risque induit par la cacophonie des chaînesTV au détriment de la liberté du citoyen. Pour lui, la pléthore de partis poli-tiques et de titres de presse n’est pas le signe de la démocratie qui doit êtrescrupuleusement respectée comme l’exige l’Etat de droit.

Page 7: Soir d'Algerie 17122012

L’expérimentation faite par les nou-veaux diffuseurs télévisuels durant lesélections législatives (mai) et locales(novembre) 2012 est loin de convaincred’un apport d’une plus value en termesde droit à l’information et à l’expressionplurielle des opinions. Même si lesAlgériens ont pu suivre des feuilletonsde «radios crochets», ils ont trouvé lemoment d’exprimer leur ras-le-bol sou-vent sans retenue de ton et de mots.Ce qui est remarquable au premierplan, c’est que les pouvoirs publics ontadopté une position de «laisser-faire etlaissez-passer». De jure, ces entre-prises médiatiques n’ont pas de situa-tion légale ; pour autant elles bénéfi-cient d’accréditation auprès du ministè-re de la Communication.

On a à l’esprit les énormes enjeuxpolitiques et économiques que ren-ferme cette ouverture de l’audiovi-suel quand bien même elle doit sefaire «graduellement», comme l’affir-me le ministre en charge du secteur...

Je ne peux répondre pertinemmentà votre question sans observer un pointcapital : la nation algérienne a étésevrée, parmi d’autres, d’un droit uni-versel durant ce premier cinquantained’indépendance, celui dedisposer d’un servicepublic de l’audiovisuel,d’où le risque immense,pour la société, d’être hap-pée par un marché del’offre de produits audiovi-suels, comme disent lesmarchands, totalementdébridés. Comme lesautres télévisions éta-tiques du monde arabe,les programmes del’ENTV n’ont pas respecté, depuis l’in-dépendance, les valeurs cardinales duservice public audiovisuel. De fait, ellesconjuguent cette caractéristique d’uneréponse négative aux cinq questionsessentielles des cahiers de chargesuniversellement convenues en cedomaine :

1- Elles ne répondent pas auxbesoins en information, éducation etdistraction du public ;

2- ne s’adressent pas à un publictous azimuts y compris les minoritésethniques, linguistiques et religieuses ;

3- ne satisfont pas les attentes desenfants et de la jeunesse ;

4- ne promeuvent pas la productionnationale ;

5- ne sont pas au service du publicnational aux heures de grande audience.

Parmi les questions de fond induitespar ce que l’on appelle «l’ouverture», ilest impératif de tenir compte de cetteréalité. Aucune nation du monde déve-loppé n’a fait l’économie d’avoir un ser-vice public audiovisuel de qualité.

La néolibérale Margaret Thatcher adû, comme Premier ministre britan-nique, injecter les deniers indispen-sables aux activités de service publicde la BBC. L’exécutif, y compris dansson arrogance la plus outrancièreconnue en le royaume, a été mis sousle respect de la loi et la régulation del’audiovisuel.

C’est aussi le débat sur un orga-nisme de régulation, le cadre danslequel doivent s’insérer ces nou-velles télés et, partant, la redéfini-tion des rapports pouvoir politique-médias lourds sachant les reflexesacquis en matière de contrôle et de

censure...Les règles universelles

sont claires en le domaine :la régulation se fait via uneinstance indépendante. L’in-dépendance est un objectifambitieux, une ligne dehaute tension qui nécessitele respect de paramètresdont, essentiellement, lesmécanismes d’un Etat dedroit. Du chemin reste à faireaux dirigeants algériens

dans le respect de cette voie de bonnegouvernance. La régulation par uneinstance indépendante dicte d’abordque l’exécutif, quel qu’il soit, se retiredu contrôle sur les médias. C’est lesaut que nombre de gouvernants auto-ritaires dans le monde ne veulent pasopérer. Certains d’entre eux mettent enplace une instance fantoche ; très vite,ses vices, de forme et de fond, appa-raissent face aux épreuves imposéespar les implacables réalités des médiasaudiovisuels et les défis, toujoursrenouvelés, de liberté de communica-tion. Trois courts articles du titre IV dela loi de 2012 sont consacrés à l’autori-té de régulation de l’audiovisuel cepen-dant que le premier chapitre de ce titreréfère à «l’exercice de l’activité audiovi-suelle». L’article 59 énonce, dès l’enta-me, : «L’activité audiovisuelle est unemission de service public.

Les modes de sujétion du servicepublic sont définis par voie réglemen-taire.» L’article 61 série ainsi lesacteurs légalement autorisés à investirdans le secteur : «L’activité audiovi-suelle est exercée par : les institutionspubliques, les entreprises et orga-nismes du secteur public, les entre-prises ou sociétés de droit algérien».

Il est dévolu (article 64) à «l’autoritéde régulation de l’audiovisuel, autoritéindépendante jouissant de la personna-lité morale et de l’autorité financière»d’attribuer l’autorisation afférente à la

création de tout service d’activité audio-visuelle. L’article 63 qui stipule cettedisposition précise : «Cette autorisationimplique la conclusion d’une conven-tion entre l’autorité de l’audiovisuel et lebénéficiaire de l’autorisation. Cet usageconstitue un usage privatif du domainepublic de l’Etat.» La loi organique repor-te les dispositions de composante del’autorité à la loi spécifique à l’audiovi-suel. Aujourd’hui, après le séminairedes 1er et 2 décembre 2012, durantlequel j’ai donné une conférence, je neveux être devin de ce qui en ressortirade plus. Les principales incertitudesdemeurent en lame defond : les ressorts aléa-toires de garantie despiliers de l’Etat de droit etl’autonomie des pouvoirsfondamentaux : un pou-voir législatif et un pouvoirjudiciaire autonomes, etun pouvoir exécutif res-pectueux des règles del’alternance politique.

De nombreusesdemandes d’agrémentsont d’ores et déjà auniveau des services compétents duministère ?

Il est bon en matière d’audiovisuel,et surtout de télévision, d’être circons-pect sur les réalités des annonces de«lancement de nouvelles affaires». Il ya comme une frénésie chez certains denouveaux parrains d’oligarchies, ouprétendus tels, à faire cocorico d’entréedans le nouveau marché, porteurs detant de gains, mais aussi miroir auxalouettes. Les dossiers déposés réelle-ment, je ne suis pas renseigné dessus,et je ne pense pas qu’il y ait déjàregistre pour cela : tout simplementparce que de jure les inscriptions nesont pas ouvertes. Par contre, lesattentes formidables de la sociétéalgérienne en matière de nouvellesradios et télés, j’en suis conscient. Etje pose d’ailleurs cette question :pourquoi tant de frénésie aux télés etpas à la radio, magnifique média decommunication sociale et de proximi-té, et sans doute formidable vecteurde notre algérianité dans ses tréfonds

les moins «cosmétisés»?

L’expérience dans la presse écri-te (127 quotidiens à ce jour) peut-elle, à cet égard, servir de valeurd’exemple à suivre pour les télés ?

Dans les pays développés, lesexpériences servent à avancer, et lesdécideurs ont responsabilité d’en tenircompte. Le pouvoir d’Etat en Algérietolère, voire alimente une pléthored’entreprises éditrices de quotidiens.Ce qui n’est pas réellement signe deliberté d’information.

Plus grave, c’est une source decacophonie, en consonance avec celleproduite par la pléthore de partis poli-tiques. Nous venons d’observer le«souk» que cela a donné aux électionslocales récentes.

Se posent de nombreux problèmesbien sûr. L’un d’entre eux est drama-tique : des dizaines d’éditeurs «acti-vent» leurs boîtes sans le moindre res-pect des droits socioprofessionnelsdes journalistes. Mais aussi l’opacitéde mouvements d’argent.

Les risques sont démultipliés biensûr dans les perspectives de «l’ouver-ture de l’audiovisuel». Risque d’entris-me : on ouvre pour les «copains et lescoquins» et risque d’une opacité totalede blanchiment d’argent… et de pollu-tion de l’espace public.

Gardons à l’esprit que la télé — denormes qualitatives commercialement— a besoin de beaucoup d’argentaussi : ceux qui peuvent investir sanscompter doivent escompter davantage

et à terme de gains enmatière d’influencepolitique sur la socié-té, mais aussi dejouissance personnel-le. On peut imaginercomment les préoccu-pations de liberté decommunication, pourla société algérienne,sont en dehors de cetype d’agenda et de«coups» à réaliser.

Liberté, démocra-tie, progrès de la société : le risquede voir les nouvelles télés tombersous la tutelle de pouvoirs poli-tiques occultes et des forces de l’ar-gent (argent sale aussi) est-il réel ?

Les principales incertitudes demeu-rent en lame de fond : les ressortsaléatoires de garantie des piliers del’Etat de droit. Il s’agit de l’autonomiedes pouvoirs fondamentaux : un pou-voir législatif d’Etat de droit, un pouvoirjudiciaire autonome et un pouvoir exé-cutif respectueux des règles de l’alter-nance.

L’une de nos questions actuelles detravaux de recherches, pour l’avenir del’Algérie, est, avec les réseaux sociauxet un bouquet de télévisions et radiosprivées — tolérées en offshore, ou/etayant constitution de société sur le ter-ritoire —, quels seront pour la sociétéles dividendes de plus-value entermes de liberté de communication ?

B. [email protected]

Le Soird’Algérie Entretien Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 7ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE À L’ENSJSI

de télévisions et pas de radios ?»

Du fait del’opacité de

mouvementsd’argent, lesrisques sont

démultipliés dansla perspective

de «l’ouverturede l’audiovisuel».

Le retardprécisément est en

matière déjà de droitd’au moins

22 années : en 1990 aété promulguée la loi

sur l’information qui amis fin au monopole

de l’Etat sur lesmédias, y compris

audiovisuels.

Page 8: Soir d'Algerie 17122012

Le Soird’Algérie Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 8Le Soir de l’Est

OUM-EL-BOUAGHIDeux dealers appréhendés

par la brigade des stupéfiantsSelon la cellule de communication de la Sûreté de

wilaya, agissant suite à des informations parvenues à sesservices, faisant état de la vente de drogue et de barbitu-riques, les éléments de la brigade des stupéfiants de laSûreté de wilaya, après de profondes investigations, ontréussi à mettre la main sur deux dealers s'adonnant à laconsommation et à la vente de la drogue.

Ces trafiquants, deux frères, qui écoulaient leur mar-chandise dans les différents quartiers de la ville, ciblaientprincipalement les jeunes au niveau de leur quartier résiden-tiel En Nouzha. Munis d'un mandat de perquisition délivrépar le procureur général, les éléments de la police ont pro-cédé à la fouille de leur domicile, après avoir arrêté l'un desdeux dealers.

La perquisition s'est soldée par la découverte de 40 g dekif traité, une quantité de barbituriques ainsi qu'une sommed'argent, fruit des transactions de ces produits. Poursuivantleurs recherches, les policiers ont quelque temps aprèsarrêté le deuxième trafiquant.

La fouille corporelle du frère cadet a abouti à la décou-verte d’une quantité de 3 g de kif traité dissimulés dans sespoches. Les deux prévenus seront présentés en cette fin desemaine devant le juge d'instruction. L’un est écroué pourdétention, consommation et commercialisation de stupé-fiants. Quant au second, il a bénéficié d'une citation directeet répondra devant la justice des charges retenues contrelui, dans les prochains jours.

Moussa Chtatha

GUELMALa Chambre de commerce

organise la 1ère édition du Salon du bâtiment

Face aux problèmes multiples que connaît le secteur dubâtiment en Algérie, la Chambre de commerce et d’industrieMermoura (CCIM) de Guelma a décidé d’agir, en partenariatavec Expodream. Puisque les solutions préconisées à l’heu-re actuelle ne suffisent manifestement pas, autant en cher-cher de nouvelles. Plus d’une centaine de participantsvenus de toutes les régions du pays (entrepreneurs, promo-teurs immobiliers, bureaux d’études, agences immobi-lières...), ont donc pris part à cette grande manifestationinaugurée ce samedi dans la salle omnisports de l’OpowSouidani-Boudjemââ de Guelma.

Cette première édition du Salon du bâtiment, qui s’étale-ra jusqu’au 19 décembre, verra la participation de spécia-listes de renom dans les domaines de l'habitat et du touris-me, apprend-on auprès des organisateurs.

N. Guergour

TEBESSASaisie de 20 tonnes de cuivrepar la police à El Hammamet

Les éléments de la Brigade mobile de la police judiciairede la localité de Bir Mekadem, distante de 50 km du chef-lieu de la wilaya de Tébessa, viennent de déjouer uneimportante opération de trafic de cuivre.

Dans l’après-midi de jeudi dernier, agissant sur la based’informations, les éléments de la Sûreté de daïra de BirMekadem ont tendu une souricière à des contrebandiers endressant un barrage entre la commune d’El Hammamet etla daïra de Chéria. Un camion et un véhicule éclaireur demarque 406 furent interceptés par les policiers à bord duquel se trouvait 20 tonnes de cuivre destinées à la contre-bande. Deux individus ont été arrêtés dans le cadre de cetteaffaire. L’enquête suit son cours pour débusquer d’autrestrafiquants spécialisés dans l’exportation frauduleuse decuivre vers l’étranger.

Barour Yacine

MILA

La course au Sénat est déjà lancée

Ainsi à Mila, 7 dossiers decandidatures ont été retenus,et celui qui décrochera lefameux sésame ne peut êtreque celui qui pèsera pluslourd (financièrement parlant)que les autres, car c’est l’ex-périence vécue.

Les nouvelles règles dejeu imposées et les pratiquesusitées durant les échéances

électorales organisées cettedernière décennie, confirmentces pronostics !

Miné et malmené par lessiens, le vieux parti, qui aperdu tous ses repères et sesacquis électoraux, va entrerdans cette compétion avec 2candidats : 1 candidat officieldu parti, en l’occurrence leP/APW sortant contre son

rival du RND, M. HocineSeddiki, et 1 candidat offi-cieux, en la personne deM. Bourekba Noureddine,membre de la mouhafadha etde l’APC d’Aïn Beida Ahriche.

Le MPA, grand gagnant deces dernières élections, vamiser sur Benchaoui Nadia,élue sur la liste de ce parti etvice-présidente de l’APC deMila et, plus important encore,sœur du sénateur actuel ethomme d’affaires à Mila,Benchaoui Abdelwakil. AHD54 va être représenté par un

élu à l’APW, l’avocat MokhtarMehazem, tandis queMeghzili Rachid, ancienP/APC de Grarem et éluactuellement sur la liste FMdans la même localité, vareprésenter le FrontMoustaqbel, lui qui est à laretraite depuis quelquesannées déjà !

Enfin, le parti El Fedjr ElDjadid, qui a décroché l’APCde Rouached, va miser sur leP/APC de cette localité, àsavoir Ammar Dekhmouche.

A. M’haimoud

EL TARF

Un lycéen s’immole par le feuLes élèves du lycée 19 mai de

la ville d’El Kala sont abasourdiset estomaqués par le geste dedésespoir accompli, dans lamatinée d’hier par un élève enclasse de terminale.

En effet, le lycéen âgé de 20 ans,Anouar Mansouri, dans un geste de colè-re frôlant la démence, après avoir été

expulsé par l’administration à cause d’unretard non justifié, a voulu mettre fin à sesjours en s’immolant par le feu. Il s’estaspergé d’essence et a mis le feu sur soncorps.

Il a eu la vie sauve, grâce à la céléritédes autres élèves présents au momentdes faits qui ont accouru le secourir etréussi à éteindre les flammes. Ramené àl’hôpital de la ville d’El Kala, ses jours ne

sont pas en danger. Mais cet élève souffrede brûlures au niveau du dos, du visage etdes épaules.

Reste que ce geste de grand courageou d’extrême fragilité, c’est selon, ren-seigne on ne peut mieux sur l’état degrande détresse psychologique et psy-chique des adolescents et des jeunes.A méditer.

Daoud Allam

L’espace vert de la cité 40 logements transformé en construction illicite

Dans une correspondance adresséeaux autorités locales, dont nous détenonsune copie, les habitants de la cité 40 loge-ments de la localité Sebâa R’goud dans lacommune d’El Tarf interpellent les autoritéslocales afin de prendre les mesures dili-gentes et idoines pour arrêter la construc-tion d’une bâtisse au milieu d’un espacevert dont la superficie est de 1 000 m2.

«Un indu-occupant a accaparé le ter-rain durant la campagne électorale pourbénéficier de la loi 08/15 de régularisationdes constructions illicites. Nous avons aler-té toutes les autorités locales, administra-

tives et sécuritaires ; Justice,Gendarmerie nationale, direction desDomaines. En vain», ont martelé les repré-sentants des citoyens lésés.

Et d’ajouter : «Les services desdomaines ont établi un P-V de constat,resté par ailleurs, sans suite. Il faut savoirqu’à la périphérie de notre cité, d’autresconstructions illicites sont en train de pous-ser comme des champignons.

L’état se doit d’intervenir pour éviterl’anarchie qui se dessine à l’horizon avecen toile de fond, la transformation des lieuxen un grand bidonville». Dans le même

sillage, il est à signaler que des pochesfoncières dans la ville d’El Tarf sont en trainactuellement d’être occupées avec la com-plicité de personnes véreuses tapies dansles rouages des administrations. «Lesindus-occupants ont été, au préalable,informés de la nature juridique des terrainsvagues et des assiettes foncières nonaffectés dans la ville d’El Tarf.

Des informations qui valent de l’or. Et làc’est une aubaine pour les affairistes detous acabits», ont conclu nos interlocu-teurs, dans le désarroi.

D. A.

A peine l’installation des Assemblées locales ter-minée, les candidats aux élections sénatoriales, ainsique leurs partis et leurs soutiens, se sont mis déjà enbranle pour le rendez-vous du 30 décembre.

GASPILLAGE DE L’ARGENT PUBLIC À BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

Un crime organiséLa ville de Bordj Bou-Arréridj ne

fait pas recette auprès de la popu-lation en ce qui concerne le voletde l'aménagement urbain auquell'Etat a consacré plusieurs mil-liards de centimes.

A regarder l 'état des lieux, la situationn'est pas du tout satisfaisante. A ce titre,chaque année, les pouvoirs publics tracentune feuille de route pour la rénovation et la

maintenance des chaussées de la cité. Eneffet, presque 60 % des rues, ruelles ettrottoirs ont été refait au moins deux fois àtrois fois juste après qu’ils aient été bituméspour passer une énième fois les canalisa-tions de gaz, les conduites d’eau potable etd’eaux usées parce que les entrepreneurssont incompétents pour exécuter le pland'aménagement urbain.

Les rues sont tellement défectueusesqu'il est impossible à un automobiliste de

circuler sans essayer d’éviter les cre-vasses, fissures et nids-de-poule qui s’éta-lent sur des kilomètres.

L’on se demande comment des entre-preneurs sans qualification aucune, ont puavoir le marché d'aménagement qui coûteau Trésor public des milliards de centimesde pertes sans que les pouvoir publics s'eninquiètent.

Ces sulfureuses pratiques mafieusessont assez courantes, qui font que chez la

population, c'est l'incompréhension et larévolte, tant les abus sont multiples. Laquestion est de savoir si l’argent public estdestiné uniquement à enrichir des entre-preneurs sur le dos de l’Etat ?

Il est temps que les pouvoirs publicssortent de leur immobilisme, leur manqued'ambition qui a fait que Bordj Bou-Arréridjest devenue une cité fatiguée et sans éner-gie.

Layachi Salah Eddine

Ils réclament, tous, l’obten-tion des actes de propriété desterrains sur lesquels sont éri-gées leurs maisons. «Notrecalvaire dure depuis unedécennie.

Chaque fois, les respon-sables nous font miroiter la finde notre supplice. En vain»,ont-ils soutenu et d’affirmer :

«Nous sommes exactement139 familles habitant différentsquartiers de la ville d’El Kalaqui ont déposé des dossiers auniveau des services concernésde la commune qui les avait àson tour transmis à l’agencefoncière de wilaya, dans le des-sein d’une régularisation défini-tive des actes de propriété

selon les lois de la Républiqueet particulièrement la loi 08/15.Malheureusement, depuis unedizaine d’années, rien ne seprofile dans notre ciel grisâtre,et ce, nonobstant les pro-messes des différents walis quise son succédé à la tête del’exécutif».

Les protestataires aprèsune heure d’attente, devant lesiège de ladite antenne ont dûse disperser lorsqu’ils ontappris que la directrice de l’an-

tenne en question est absenteet qu’elle se trouve dans lesiège de wilaya à El Tarf.

Cependant, les protesta-taires comptent revenir à lacharge dans les prochainsjours, pour faire prévaloir leursdroits. «Nous restons vigilantset mobilisés. Nous sommestenaces et déterminés pourfaire aboutir nos revendica-tions», ont-ils tenu à fairesavoir, la mine crispée.

D. A.

ANTENNE DE L’AGENCE FONCIÈRE

139 pères de famille réclament leurs actes de propriété

Des dizaines de personnes ont organisé, hiermatin, un sit-in de protestation devant le siège de l’an-tenne de l’agence foncière de la daïra d’El Kala.

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Le Soird’Algérie Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 8

Une cinquantaine de personnes origi-naires des wilayas de Chlef, d'Oran, deMostaganem et de Maghnia ont été arrê-tées.

Présentées à la justice, six ont été pla-cées sous mandat de dépôt et cinq autresmises sous contrôle judiciaire.

Le reste du réseau a été mis en liberté provisoire, a-t-on ajouté. Le démantèle-ment de ce réseau spécialisé dans le vol

de voitures de luxe dans de nombreuxpays, dont la France, l'Espagne, l'Italie et

la Hollande, et dans la falsification desdocuments y afférentes pour les utiliserdans le transport de la drogue, a été rendupossible suite à l'arrestation d'une person-ne impliquée lors d'une opération de sai-sie de kif, opérée en ce mois de décembredans la région de Maghnia, a-t-on encoreindiqué.

L'enquête menée par les éléments dela brigade de recherche et d'interventionavec la personne arrêtée a permis ledémantèlement de ce réseau qui introduitles véhicules volés en Algérie via laTunisie ou le Maroc.

Cette affaire a permis également la sai-sie de douze véhicules de grandesmarques.

L'amende douanière infligée aux trafi-quants est estimée, selon la même sour-ce, à 200 millions de dinars.

M. Zenasni

Les éléments de la brigade derecherche et d'intervention relevantde la Sûreté de wilaya de Tlemcenviennent de démanteler un réseaude trafiquants de véhicules de luxe,a-t-on appris hier dimanche, auprèsde la cellule de communication dela Sûreté de wilaya.

TLEMCEN

Démantèlement d'un réseaude trafiquants de véhicules

Certes, les autres légumesont vu leur prix augmenter dequelques dinars, mais l'oignonqui demeure un légume debase pour tout repas, avec ceprix, est inaccessible pour cer-taines petites bourses.

Les ménages achetaientpar quatre, voire cinq kilos celégume, mais avec son nou-veau prix, le plus commun descitoyens préfère en acheter unou deux kilos, car cela pèselourd dans l'ardoise comptablequotidienne.

Dans certains marchés desvilles avoisinantes, ce légumeest cédé entre 70 et 80 DA,

mais quand bien même, ilreste élevé pour de nom-breuses familles qui préfèrents'en passer.

D’autres légumes n’ont paséchappé à cette folie des prix,à l'instar des haricots verts quiatteignent les 180 DA le kilo, latomate à 100 DA, la pomme de

terre entre 40 à 50 DA, leschoux fleurs 100 DA....

Ainsi, le citoyen dont lepouvoir d'achat ne cesse debaisser ne peut que scruteravec les yeux ces légumes de«luxe», en attendant des jourscléments.

S. B.

AIN-TÉMOUCHENT

Avec 100 dinars le kilo...l'oignon prend de la hauteur

Le Soir de l’Ouest

SIDI BEL-ABBÈSUn mort et un blessé

dans un accident de la route

Dans la nuit de samedi à dimanche, ungrave accident de la circulation s’est produitsur la double voie de la rocade de la ville deSidi Bel-Abbès. Selon nos sources, unvéhicule de type Renault Symbol a percutéde plein fouet un panneau de publicité enbéton armé. Le choc était si violent qu’il asérieusement endommagé le véhicule,causant la mort sur le coup du conducteurâgé de 50 ans alors que l’autre passagers’en est sorti avec des traumatismes. Cedernier a été évacué vers les UMC du CHUde Sidi Bel-Abbès.

A. M.

TIARET16 personnes intoxi-

quées à Ksar ChellalaPas moins de seize personnes ont été

intoxiquées avant-hier à Ksar Chellala, dansla wilaya de Tiaret, après avoir consommédu couscous avarié dans une fête de maria-ge. Prises de douleurs à l’estomac suiviesde vomissements et de diarrhée, les vic-times ont été admises aux UMC de l’hôpitalde la ville où elles ont reçu les premierssoins avant de ressortir quelques heuresplus tard. A noter que ces intoxications col-lectives interviennent très rarement en hiverpar rapport à la saison estivale où les cassont sensiblement plus importants.

Périple éprouvant d’une patiente

Une femme, la cinquantaine passée,visiblement pauvre, souffrant d’insuffisancerénale et enceinte de surcroît, a vécu uncalvaire sans égal en fin de semaine lors-qu’elle a été évacuée vainement à l’hôpitald’Oran pour retourner le lendemain matin àTiaret. Dévorée par une douleur des plusatroces et perdant du sang, son transfert enurgence était dû au fait qu’au niveau de l’ho-pital de Tiaret ou de la maternité où elle aété admise, personne parmi le personnel enservice n’a voulu assumer la responsabilitéde l’hospitaliser. L’évacuation des malades,même pour des cas pas trop compliqués,devient très souvent une solution de facilitépour certains praticiens de garde, préférantdégager leur responsabilité dans ce genrede situation, non sans bafouer ainsi les prin-cipes de déontologie médicale…

M. B.

Une femme d'une quaran-taine d'années répondant auxinitiales de B. S. a été arrêtéepar la police en son domicile àla Nouvelle-Ville de Aïn-Témouchent au courant de lasemaine, pour charlatanismeet sorcellerie, selon une sour-ce policière.

Suite à des dénonciationsde voisins des agissementsde ladite femme que les poli-ciers, munis d'un mandat deperquisition, se rendirent audomicile de la mise en causeoù ils la trouvèrent en flagrantdélit de charlatanisme, en pré-sence d’autres femmes sup-

posées être ses clientes.Des objets et des ingré-

dients de sorcellerie y ont étésaisis, a rapporté une sourcepolicière. Présentée devant leprocureur de la République deAïn-Témouchent, la mise encause a été placée en dépôt.

S. B.

Arrestation d'une femme charlatan

Le plus ordinaire des citoyens a incontestablementremarqué ces derniers jours, la flambée de la mercuria-le, particulièrement après la chute des pluies autom-nales, mais ce qui suscite de l'intrigue dans cette flam-bée, c'est le prix de l'oignon qui est à 100 DA le kilo, dujamais vu dans l'histoire de ce légume.

9 500 abonnés, pour unepopulation de plus de 47 000habitants, ont été raccordésdans une première phase à cenouveau système de commu-nication et d’information, selonles précisions de responsablesde cette entreprise publique.Vingt-quatre sites pour la posedes équipements nécessaires

à la mise en service de ce nou-veau produit d'Algérie Télécomavaient été auparavant réali-sés, à travers une douzaine dequartiers et de groupementsurbains de la ville de Béchar,pour un coût de plus de 8 mil-lions de dinars, a-t-on signalé.

A travers ce nouveau systè-me de communication, les

bénéficiaires disposeront, surune simple ligne téléphonique,de l’internet, du téléphone, dela télévision, et de biend'autres services des TIC,selon les mêmes respon-sables.

La technologie MSAN per-met le rapprochement aumaximum des équipementsaux abonnés, facilite les accèsà des débits très élevés, auto-rise la concentration grâce àla fibre optique d'un nombre

très important de lignes pour letransport, et contribue aussi àmettre un terme aux dérange-ments sur le réseau télépho-nique. Ce nouveau produitd'Algérie Télécom concernera,au cours des deux prochainesannées, 13 500 autres abon-nés pour être ensuite étendu àl'ensemble des 33 000 abon-nés au réseau téléphonique dela même entreprise publique, àtravers la wilaya.

M. Z.

TÉLÉCOMMUNICATIONS

Mise en service du réseau MSANdans la commune de Béchar

Le réseau d'accès multiservices, téléphonie,Internet et télévision (MSAN) a été mis en service hierdimanche, dans la commune de Béchar, par l'entrepri-se Algérie Télécom, a-t-on constaté.

La wilaya de Naâma s’apprête àaccueillir, à compter du 26 décembre pro-chain, le deuxième Festival national dufolklore. Un évènement exceptionnelauquel prendront part différentes troupesfolkloriques. Quelque quinze wilayas ont

donné leur accord pour participer à cettemanifestation. A l’affiche du programmede ces journées, la présentation de spec-tacles par les troupes hôtes, des confé-rences et des débats sur le patrimoinefolklorique. Un rendez-vous festif, qui met-

tra en relief l’héritage folklorique tradition-nel et civilisationnel que recèle chaquewilaya. Notons que le premier festival aété tenu du 18 au 22 mars 2009 et a vu laparticipation de treize wilayas.

B. Henine

Phot

os:

DR.

NAAMA

IIe festival national du folklore le 26 décembre

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Le Soird’Algérie Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 8

Animée par le Pr Nacer Dib, expertinternational dans la lutte contre lesfléaux sociaux, et deux médecins psy-chiatres de l’hôpital Frantz-Fanon deBlida, que sont le Dr Bouguelmouh etle Dr Leulmi, cette journée avait pourobjectif en premier chef de rendre lesétudiantes conscientes des désastresque peuvent causer les psychotropeset les autres droguess comme lehaschich et l’héroïne, sur la santé dontles troubles psychologiques et le sida.

Après avoir donné une large défi-nition sur ces drogues et leurs effets

néfastes sur l’individu, les communi-cateurs ont averti l’assistance quantaux mauvaises fréquentations et l’oi-siveté ainsi que les veillées en dehorsdu domicile familial. Tout comme, ilsont averti contre la tentation d’expéri-mentation car dès que l’on y goûtepour la première fois, disent-ils, l’onne peut plus s’en défaire par la suite.

Pour ces derniers, la communica-tion au sein de la famille a un rôle trèsimportant pour les enfants. «Si tu neparles pas à ton enfant de la drogue,c’est la drogue qui va lui parler», sou-

tiendra le Pr Nacer Dib. Pour celui-ci,l’ouverture du marché a permis sensi-blement l’expansion de la drogue enAlgérie. Avec un enjeu financier trèsimportant sachant que les dividendesréalisés à partir de la drogue avoisinent

les 400 milliards de dollars par an auniveau mondial, les dealers sont prêts àtout pour écouler leurs marchandises.Le rôle éducatif, affirmera-t-il, peutréduire énormément la propagation dece fléau surtout quand on sait que le

service de désintoxication de l’hôpitalpsychiatrique de Blida reçoit desenfants de 9 ans qui viennent consulterpour des dépendances à la drogue.Par ailleurs, et sur le plan économique,les communicateurs ont attiré l’atten-tion des étudiantes sur l’autre consé-quence de la drogue, à savoir la dévas-tation du développement d’un payspuisque sa consommation en constitueun frein. En Algérie, la présence dedrogues notamment la résine de can-nabis s’est multiplié par 20 ces dix der-nières années, annoncent les confé-renciers, du fait que les volumes de kifsaisis sont incalculables. Enfin, lesdeux psychiatres ont déploré lemanque de structures de désintoxica-tion en Algérie puisqu’il n’en existe quedeux, une à Oran et l’autre à Blida quine dépassent pas 40 lits pour leshommes et 10 lits pour les femmes.

M. B.

Les responsables des activités culturelles, scienti-fiques et sportives de la résidence universitaire Zoubida-Hamadouche de Blida ont organisé une journée de sensi-bilisation à l’endroit des étudiantes de l’université Saâd-Dahleb pour les prévenir contre les méfaits de la consom-mation de la drogue surtout qu’en Algérie, 500 000 per-sonnes âgées de 20 à 30 ans en consomment.

UNIVERSITÉ DE BLIDA

Les étudiantes sensibilisées contre la drogue

Hier, dès les premières heures de lamatinée, une trentaine d’artistes venusdes quatre coins de la wilaya, pour laplupart des chanteurs, ont organisé unsit-in de protestation devant le siège dela Direction de la culture de la wilaya.

Sur place, les présents parlent d’un directeurautoritaire, non communicatif ne recevant régu-lièrement que certaines personnes, alors qued’autres sont marginalisées. Celles-ci ne sontjamais programmées pour participer ni aux acti-vités culturelles organisées à l’échelle de lawilaya, ni à celles organisées en dehors de lawilaya.

D’autres évoquent le problème des enve-loppes financières allouées à leurs spectaclesqui ne sont pas équitables et varient d’un artisteà l’autre, selon l’humeur et la seule appréciationsubjective du directeur de la culture, lequel pro-cède dans la plupart des cas à régler cash, c’est-à-dire en liquide, les montants de ces spec-tacles, loin de toute règle.

D’autres encore parlent de spectacles organi-sés après signature de conventions, mais qui nesont pas encore honorés par le directeur de laculture. Cela, tandis qu’un autre chanteur parlecarrément de vol puisque, selon ses dires, lorsde sa production à Tlemcen dans le cadre de«Tlemcen, capitale islamique», la conventionparlait, de 150 000 DA, alors qu’il n’avait touchéque 50 000 DA. Aussi, face à tous ces pro-blèmes, les artistes présents réclament un audit

par le ministère de la Culture sur toute la gestionde ce responsable, dont ils réclament le départ.

Tous ces problèmes ont été exposés devantle représentant du wali, qu’une délégation deprotestataires était allée voir au siège de lawilaya. Le représentant du wali a pris des enga-gements selon les délégués des artistes, à trans-mettre leurs doléances au wali.

Pour sa part, le directeur, Nacer Mourad,nous a reçus dans son bureau, et s’est montrétrès à l’aise nous exhibant tous les documentsattestant du contraire de ce que ces artistesmécontents, avancent.

En effet, au sujet du problème de leur margi-nalisation, le directeur nous montra un tableaurécapitulatif depuis son arrivée à la tête de cettedirection en février 2011, dans lequel, tous lesartistes sont répertoriés et programmés selon unplanning ne lèsant personne. Ainsi, le directeurnous montra les dates de programmation dechaque chanteur aussi bien pour les activitésculturelles de la wilaya comme celles duRamadan, que celles organisées dans le cadrede semaines culturelles, comme celle de«Tlemcen, capitale de la culture islamique» ouencore celles organisées par le ministère de laCulture par l’intermédiaire de l’OREF.

Selon notre interlocuteur, tous les chanteursayant participé aux différents festivals et autressemaines culturelles sont payés par le Trésorpublic après mandatements, mais jamais enliquide. Il ne reste que ceux qui se sont produitslors des soirées ramadhanesques de l'été der-

nier, pour lesquels, le ministère n’a pas encoredégagé l’enveloppe financière pour les payer.Outre ces détails, le directeur assure que lesartistes qui étaient devant le perron de laDirection de la culture se trouvaient dans sonbureau mercredi dernier. Après trois heures quele responsable de la wilaya leur a conscrées,chacun était reparti satisfait.

Aussi, se dit-il être serein et prêt à recevoirtout artiste qui se présenterait à son bureau,«par respect pour l’art et la culture», comme il atenu à le préciser. Il impute cette action au faitque certains parmi ces artistes n’étaient pas pro-grammés pour le festival de Tikjda, qui aura lieula semaine prochaine dans sa 3e édition.

D’après lui, pour ce festival placé sous lehaut patronage du wali et qui durera deux jours,les 22 et 23 décembre, tous les chanteurs de lawilaya voulaient y participer. Le choix desartistes, a-t-il souligné relève de l’autorité du waliqui a insisté pour que ce soit des chanteurs dehaut niveau à l’échelle de la wilaya et un autrechanteur de renommée internationale.

Aussi et présentement, le directeur, et deconcert avec le wali, a jeté son dévolu sur lechanteur Kamel Chennane qui n’est plus à pré-senter, et la star kabyle de renommée internatio-nale, Allaoua, avec quatre autres chanteurslocaux qui n’ont pas eu la chance de se produiresouvent, à savoir Kamel Yahiaoui, Khaled Taibi,Kamel Belkbir et, enfin, la chanteuse Louisa.

Y. Y.

BOUIRA

Des artistes crient à la marginalisation

Le Soir du Centre

AHMER EL AÏN

Démantèlementd’un réseau de

commercialisationillégale de CD-DVD

La semaine dernière, vers 5 heures del’après-midi, une patrouille itinérante de lapolice de Ahmer El Aïn a procédé audémantèlement d’un réseau de productionet de vente illicites de CD et DVD.Plusieurs milliers de CD et DVD saisis, desbests sellers musicaux et des films vidéo,fabriqués dans la wilaya de Blida, étaientdestinés à la wilaya de Tipasa.

Le revendeur impliqué, M.A., âgé de26 ans et résidant dans la wilaya deBlida, était accompagné d’une autre per-sonne, à bord d’un véhicule de location.

La fouille du véhicule a permis detrouver une quantité considérable de CD-ROM estimée à 2 662 unités. Au siège dela police, le dénommé M. A. a reconnuque les CD et le matériel lui apparte-naient et étaient destinés à la reventelocale. Le représentant légal de l'Officenational des droits d'auteur et connexes(ONDA) fut convoqué en vue de consta-ter les faits et déposer une plainte officiel-le contre le mis en cause. L’ONDA s’estconstituée partie civile dans ce cas.

Larbi Houari

Le nouveau président del’Assemblée populaire de la wilayad’Alger, installé récemment, a affichéses ambitions. Il compte donner unnouveau souffle, en particulier à la cul-ture et aux loisirs dans la capitale.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - KarimBennour, élu FLN, qui dit n’avoir pas eu enco-re le temps de consulter tous les dossiers quiattendent d’être lancés, souligne cependant,qu’il compte «travailler dans la continuité et l’in-novation».

Ses priorités, même si elles ne sont pasencore toutes tracées, consistent, souligne-t-il,à redonner une dynamique à la ville d’Alger etrenforcer les programmes de développementdestinés aux femmes, aux jeunes et auxenfants.

Le P/ APW de la capitale a indiqué que lenouveau plan stratégique d’Alger prendra juste-ment en considération «toutes les préoccupa-tions des citoyens».

Il a souligné qu’il s’agit d’«un grand projetqui nécessite beaucoup de compétences et unevision». Et les compétences existent, selon le

nouvel élu qui a présidé, hier, la session ordi-naire de la wilaya d’Alger durant laquelle sixvice-présidents (4 élus du FLN, 1 du FFS et 1du RND) et douze commissions permanentesde wilaya ont été installés.

Trois commissions, développement durableet perspectives, hygiène et environnement etune chargée de l’insertion des jeunes et del’emploi ont été intégrées durant ce nouveaumandat, où pour la première fois, les commis-sions sont permanentes.

«Les commissions qui englobent beaucoupde compétences, ce qui nous permettra d’avoir

une pépinière d’idées, vont proposer deschoses novatrices pour les Algérois», a promisle P/ APW d’Alger. S’exprimant au sujet de l’al-liance entre les trois partis FLN, FFS et RND,Bennour dira que «cette alliance me plaît beau-coup, je suis collégial et je n’ai aucun complexeà travailler avec nos amis du FFS et du RND».

L’APW d’Alger est composée de 55membres. Le Front de libération nationale(FLN) y siège avec 29 candidats, le Front desforces socialistes (FFS) avec 14 membres et leRassemblement national démocratique (RND)avec 12 sièges. S. A.

ASSEMBLÉE POPULAIRE DE LA WILAYA D’ALGER

Le nouveau président au secours de la culture et des loisirs

Dans sa déclaration-appel à lapopulation, le PST s’est insurgécontre l’empêchement d’installer leprésident d’APC issu de sa liste qui aobtenu une majorité relative lors dudernier scrutin, par «une coalition

instrumentalisée par l’administra-tion». Cette coalition composée duFLN, FFS et du RCD s’appuie,explique le Parti socialiste des tra-vailleurs, sur «une injonction duministère de l’Intérieur visant à fabri-

quer une majorité relative contre lavolonté populaire en tordant le cou àl’article 80 de la loi organique relativeau régime électoral», dans son appelà la population à s’organiser dans lesquartiers et villages pour «imposer lecontrôle populaire sur les élus».

Le PST affirme que «ses éluscontinueront d’être les porte-voix dela population, la résistance du peupled’en-bas face aux politiques libéralesresponsables de la misère et de la

corruption». Il convient de signalerque le siège de la daïra de Barbachaa été fermé hier par les sympathi-sants et militants du PST.

Il est à rappeler par ailleurs, quelors de la cérémonie d’installation dunouveau maire de Barbacha,Mohand Sadek Akrour, qui brigue unsecond mandat sur la liste du PST, aobtenu six sièges lors des locales du29 novembre dernier.

Il n’a récolté que sept voix sur les

quinze que compte l’assemblée deBarbacha.

Seul l’élu du RND a choisi d’ap-porter son soutien au PST. Le FLN(3), le RCD (3) et le FFS avec deuxsièges, composant la nouvelle majo-rité absolue de 8 sièges sur 15,conformément à la nouvelle instruc-tion du département d’Ould Kabliaont voté contre le candidat du PST àla présidence de l’APC.

A. K.

ILS DÉNONCENT «LA MARCHANDISATION MAFIEUSE DES ÉLUS» À BARBACHA

Les partisans de la liste du PST se rassemblent devant le siège de la WilayaPlusieurs dizaines de personnes de la municipalité de

Barbacha se sont rassemblées hier, devant le siège de laWilaya de Béjaïa, à l’appel du Parti socialiste des travailleurs(PST) pour dénoncer ce qu’elles qualifient de «marchandisa-tions mafieuses des élus».

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Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 9

• Quand je suis avec toi, te voirsourire !

Te prendre la main, te sentir enmoi !

Sentir ton regard si doux surmoi !

Ce regard qui me projette dansun univers magique !

Cet univers où règne notreamour si fort !

Cet amour pure et sincère !Où j'oublie tous mes soucis !Où je trouve mon sourire et je

goûte au bonheur !Mais dès que tu t’éloignes de

moi !

C'est une grande tristesse quim'envahit et je redeviens malheu-reux !

Je prie chaque jour Dieu pourqu'on soit réunis bientôt sous lemême toit non pour la vie, maispour toute l’éternité.

Je t'aime si fort mon BB Anged'amour

De la part de ton BB Nacer (Chitime)

• Mon amour, tu es apparu dansma vie tel un ange tombé du ciel enrendant mes journées plus douceset mes nuits plus sucrées.

La distance qui nous sépare ne

fait que renforcer notre amour... jecompte les jours pour être enfin àtes côtés

Tu es l’homme de mes rêves,celui avec qui j'ai choisi de passerle reste de ma vie, celui pour qui jequitterai ma famille pour le suivrede l’autre côté de l’océan.

Je porterai enfin ton nom dansquelques jours.

J’ai hâte que ce jour arrive. J’aibesoin de toi pour sourire, pourvivre car tu es mon unique raisond’exister. Je t’aime plus que toutmon homme.

Meli

• Je viens de célébrer mon 23e

anniversaire, tout loin de toi, sans lesublime sourire de ton doux visage,sans ta brillance nocturne.

Heureux pour les autres maistriste au fond pour moi, je ne faisque me cacher derrière un masquepour cacher mes pensées, mesmaux et mes larmes.

Même en ayant 23 ans, je n'ar-rive plus à pourchasser ce silenceamer qui me tue vivant, qui te sépa-re de moi (...) Regarde entre tesmains : tu détiens mon cœur, monâme et mes pensées.

Sans toi, sans ta voix, sans tabeauté, cette clé qui ouvre toutes

les prisons, sans ta présence, j'ail’impression de tomber dans levide, de ne plus savoir qui je suis,de regarder le monde d'un regardlivide.

Aujourd’hui, je m’attache à cemince espoir, l'espoir que tu revien-dras un jour coloniser mon âme etbâtir une sereine monarchie.

Moi je t'aime encore, plus fort età jamais. Je t'aime comme un fou,comme un soldat, comme un roicomme un Homme que je suis...

«Signé» Mirkoenemi

Ecrire à :[email protected]

TT EE XX TT OO

La critique est un élément capitaldans l’évolution et le progrès de la socié-té permettant de débattre toutes lesquestions qui s’imposent à l’esprit. Ellejoue un rôle prépondérant dans l’éman-cipation des mentalités des citoyens, encontribuant à l’enrichissement du débatcontradictoire dans la société.

La critique est l’une des pratiques quipermettent aux sociétés de s’observermutuellement et de vérifier si elles ontdes lacunes, maladresses ou desdéfauts.

La critique est indispensable danstous les domaines de la vie, même sicelle-ci risque parfois de prendre unautre sens et d’être fausse, excessive,blessante ou vengeresse. Et ceux quiparmi nous refusent d’être critiqués, secondamnent à demeurer médiocres. Lacritique est une conduite saine et néces-saire. Elle ressemble à une respiration

provoquant la raison et suscitant ledébat dans la société. En revanche, sinous refusons le débat contradictoire etécartons l’esprit critique ou nous nousinterdisons la critique, nous ne pourronspas combler nos lacunes et corriger noserreurs.

Si nous nous bornons à échangerdes compliments ou des flatteries hypo-crites, nous plongeons dans la décaden-ce et l’indigence intellectuelle qui condui-ront la société dans l’obscurantisme.

Dans les pays démocratiques, lescitoyens jouissent généralement du droitde discuter et de critiquer le systèmesocial, le régime politique, la religion, leprésident de la République, le gouverne-ment, les partis politiques, les projetssociaux, etc. Rien dans ces pays nepeut échapper au débat contradictoire.Cela n’empêche pas ces pays dedemeurer stables et de vivre dans une

harmonie sociale. Par contre, dans notrepays, le pouvoir met des obstacles etdécrète des lois qui empêchent le débatet l’esprit critique dans la société algé-rienne par peur de remettre en questionles institutions politiques.

Notre société est dépourvue de l’es-prit critique et du débat contradictoire,cela est dû en premier lieu à la faillite denotre école, comme étant la premièreinstance qui permet d’inculquer cesdeux valeurs fondamentales dans l’évo-lution de la pensée et l’épanouissementde la société. En deuxième lieu, l’échecdes personnes qui sont censées être àl’avant-garde de la société (enseignants,médecins, universitaires, ingénieures,psychologues, avocats, etc.), et qui doi-vent véhiculer un discours scientifique etcontribuer à l’instauration de l’esprit cri-tique dans la société.

Ces derniers font semblant de ne pas

remarquer qu’ils développent des com-portements médiocres et décadents enplongeant dans l’indifférence. Ils separent des costumes, de postures, oude discours soignés pour accréditerleurs prétentions. Ils fournissent desarguments pour dissimuler leurs défi-ciences, ou pour justifier leurs lacunes.Ils laissent leurs citoyens sombrer dansl’obscurantisme, l’ignorance, l’intégrismesans faire le moindre effort afin de per-mettre l’émergence des nouvelles idéesqui peuvent conduire notre société versle progrès.

Lorsque la critique est échangée àtous les niveaux de la société, la santéintellectuelle d’une société se perfection-ne. Au contraire, quand des flatteries cir-culent dans tous les sens, cela signifieque c’est l’indigence intellectuelle quidomine.

Bellal Amara, Takerboust

Le rôle de la critique et sa place dans la société

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE MEDEA

AGENCE DE WILAYA DE GESTION ET DE REGULATION FONCIERE URBAI-NE DE LA WILAYA DE MEDEA

NF : 000526019004551

Anep n°305 367 - Le Soir d’Algérie du 17/12/2012

AVIS D’ANNULATION D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINTN°06/2012

Conformément aux dispositions des articles 49 et 114/08 du décretprésidentiel n°10/236 du 07/10/2010 modifié et complété par le décretn°11/98 du 01/03/2011 modifié et complété par le décret n°23/12 en date du18/01/2012 portant sur la réglementation des marchés publics, l’Agence dewilaya de gestion et de régulation foncière urbaine de la wilaya de Médéadéclare que l’appel d’offres national restreint N°06/2012 paru dans les jour-naux suivants : - EL BILAD en date du 28/08/2012 - LE SOIR D’ALGÉ-RIE en date du 28/08/2012 - BOMOP : pour la réalisation du projet : 40logements type lsp + 20 locaux à OUAMRI lot N°01 et lot N°02 wilaya deMédéa, que l’appel d’offres national restreint N°06/2012 est annulé pour leLot N°02 seulement.

AAVIS D’APPEL D’OFFRESVIS D’APPEL D’OFFRESINFRINFRUCTUEUXUCTUEUX

La SHARIKET KAHRABA BERROUAGHIA SKB Spaannonce que l’appel d’offres national ouvert N°01/SKB/2012 relatif à l’acquisition de trois (03) véhiculesutilitaires légers «de type fourgonnettes vitrées 05 places,carburant essence».

Spa SHARIKET KAHRABA BERROUAGHIA SKBSociété par Actions au capital de 6 300.000.000 DA détenu à hauteur de 51 % par SONELGAZ

et 49 % par Holding AIE / RC N° 04B0342797Siège Social : Centre Haute Tension Route de Bouira - Berrouaghia Wilaya de Médéa

Anep n° 305 393 - Le Soir d’Algérie du 17/12/2012

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 11

SALLE POLYVALENTE DE L’INSTITUT CULTU-REL ITALIEN D’ALGER (4, BIS RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)Mardi 18 décembre à 18h : Vernissage de l’ex-position «En attendant la nouvelle année… Unregard sur l’art» des artistes Valentina GhanemPavlovskaya et Moussa Bourdine.

INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER (ALGER-CENTRE)Mardi 18 décembre à 17h 30 :Rencontre littéraire «Carte blanche» aux EditionsEl-Ikhtilef.

AUDITORIUM DE L’UNIVERSITÉ SAÂD-DAH-LEB DE BLIDAMardi 18 décembre à 13h :Concert de chant et de guitare avec Cibla.Entrée libre.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOT BEN-HAD-DADI, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 15 janvier 2013 :Exposition «Inspiration au fil du temps» de l’artis-

te peintre Zohra Sellal-Hachid. La galerie d’artest ouverte chaque jour de 10h à 18h, sauf ven-dredi et dimanche.

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) :Jusqu’au 19 décembre : 6e Festival national dela musique andalouse sanaâ.Lundi 17 décembre à 19h : Concerts des asso-ciations Amraouia de Tizi Ouzou, El-Fen ouaNachat de Mostaganem et Kaïssaria de Cher-chell.Mardi 18 décembre à 19h : Concerts des asso-ciations El-Fen oual adeb de Blida, El-Fen El-Acilde Khemis-Miliana et Dar El-Ghernatia de Koléa.Mercredi 19 décembre à 19h :Concert de l’association Djenadia de Boufarik.Hommage à Hacène Benchoubane. Concert deNasereddine Chaouli avec l’orchestre régionald’Alger.

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏAJusqu’au 17 décembre : Exposition de peinture etde dessins Azzerb wussan (la haie des jours) de

l’artiste Meziane Boussaïd, organisée en partenariatavec le Café littéraire de Béjaïa.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNAJusqu’au 18 décembre :4e Festival culturel national du théâtre amazigh.

MAISON DE LA CULTURE MOHAMED-BOUDIAFDE ANNABADu 15 au 22 décembre : Exposition de poupéestraditionnelles japonaises, organisée en collabora-tion avec l’ambassade du Japon en Algérie.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 17 décembre : Salon national du livre.

GALERIE AÏDA (VILLA 132, HAÏ EL-BINA, DÉLY-IBRAHIM, ALGER)Du 6 au 25 décembre : Exposition «Palettes et per-cussions» des artistes Noureddine Hammouche(Alger) et Abderrazak Hafiane (Biskra). Horaire :16h-20h30.

GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DE PICARDIE,

LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER)Du 10 novembre au 31 décembre : Exposition«Vibration» de l’artiste plasticien Farid Benyaa.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février 2013 : Exposition rétrospective «Traversée de la mémoire» de l’artiste Lazhar Hak-kar.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2013 : 5e Salon d’automne desarts plastiques, avec la participation de 58 artistes(artistes-peintres, sculpteurs et photographes).

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGERCours d’italien. Inscription du 2 au 31 décembre2012, de dimance au jeudi, de 9h à 16h. Début des cours le 5 janvier. Adresse : 4 bis, rueYahia Mazouni, El Biar, Alger. Tél./fax : (021) 92 5191 - 92 38 73courrier : [email protected]

[email protected]

«Papa, en quelle année on vous a rendu en couleurs ?» La petite fille d’Algerqui posa cette innocente question à son père avait remarqué que les vieillesphotos que ces parents lui montraient étaient en noir et blanc. Idem pour lesjournaux et les films de fiction et les documentaires qui passaient à la télévision. Un adulte aujourd’hui nous a confié que, quand il était enfant, il croyait que lesgens, jadis, se déplaçaient et marchaient rapidement «comme Charlot» (ilaimait les films de Charlie Chaplin).Un enfant, progressivement, fait connaissance avec le monde et la vie, selonles données autour de lui. Pour la petite fille, donc, ce n’est pas la télévision quiévolue, mais les gens et leur environnement.Elle croyait aussi que c’est le «gouvernement» qui réalise le «coloriage», doncle progrès et l’évolution de la société et du pays.Les enfants nous étonneront et nous surprendront toujours !

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPays en couleur et pays en noir et blanc

Par Kader Bakou

L’ÉVASION SPECTACULAIRE DE MOHAMED BOUDIA

Souvenirs...Dans le cadre du cinquantenairede l'indépendance, l'œuvreL’évasion spectaculaire deMohamed Boudia vient d'êtreprésentée par son auteur auniveau de la bibliothèque de lawilaya de Chlef.

L a fiction historique est inspirée defaits réels qui se sont produits pen-dant la Révolution. Pour bien saisir

la trame de l'histoire, le conférenciernous invite à suivre le parcours deMohamed. Dès l'école primaire, notrehéros va découvrir le premier symbolede l'apartheid représenté par un grillageséparant la cour de récréation entre indi-gènes et fils de colons. Pour une futilité,Mohamed est exclu du système éduca-tif, il intègre alors une autre école, celledu scoutisme qui va renforcer son espritpatriotique et participer à sa formationde futur moudjahid. Il va faire preuved'esprit d'initiative et se montrer entière-ment acquis à la cause. En effet, il réus-sit un concours d'entrée au greffe du tri-bunal de Chlef où il va s'illustrer en orga-nisant avec «les frères» le vol de toutesles armes entreposées comme pièces àconviction qui iront par la suite renforcerl'arsenal du FLN. Cheikh El Mehdi, res-ponsable politico-militaire, va remarquerson efficacité et va l'intégrer dans lecommando de la Bocca Sahnoun.

Des actions audacieuses (attaquesde militaires français, élimination detraîtres) vont finir par le perdre. Il va êtrearrêté en 1957 et emprisonné au redou-table pénitencier 7 Hectares d'Orléans-ville (actuelle Chlef). Ce statut de détenule dérange et se révèle incompatible

avec son envie d'être sur le terrain desopérations pour en découdre avec l'en-nemi. Et c'est là que va germer dans sonesprit l'idée d'organiser une évasionavec ses camarades. Il va entreprendrele creusement d'un premier tunnel de50 m qui va déboucher sur l'oued Cheliff.

Les instruments de travail seront descuillères aiguisées. La terre enlevéesera déversée sur le terrain de footgrâce à un procédé astucieux : elle nequittera la poche du joueur que lorsqu'ilse mettra à courir. Ceci pour ne paséveiller les soupçons des gardiens.

L'aire de jeux va s'avérer insuffisantepour contenir toute cette matière, unautre moyen doit être trouvé pour sonélimination, et c'est la cuve des toilettesqui fera l'affaire : c'est l'échec. Lesfuyards seront cueillis à la sortie du tun-nel par les automitrailleuses des soldatsde l'armée française. Les prisonniers quirebroussent chemin seront attendus parles gardiens qui vont les «passer à

tabac». Mohamed ne va pas abdiquerpour autant. Il va initier le creusementd'un second tunnel de 80 m. Un secondéchec dont la raison est la présenced'une taupe au sein de l'équipe. Pouréviter cet écueil, la 3e tentative se ferasans préparation. Mohamed remarqueque le médecin qui vient faire la visitegare sa voiture dans la cour. Alors, il vaordonner à un ami de confiance de pro-voquer une grande bagarre à l'autreextrémité de la cour, ce qui aura poureffet de détourner l'attention des gar-diens. Ainsi, Mohamed et son amiHamid vont s'engouffrer dans la malle.Le praticien, à la fin de son service, quit-te la prison emportant avec lui, dans sonvéhicule, les deux détenus. C'est l'éva-sion spectaculaire. Grâce à cette œuvre,Mohamed Boudia a le mérite d'apportersa contribution à l'écriture de l'histoire denotre glorieuse Révolution. Il est regret-table de constater, dans ce registre, qu'ilexiste très peu de documents sur lesévénements douloureux qui ont secouéla région de Chlef. A part les mémoiresdu capitaine Si Mourad, c'est le videsidéral. Aucun écrit n'existe sur lesgrandes figures qui ont organisé, enaccord avec Larbi Ben M’hidi, le déclen-chement de la révolution, à l'instar deAbdelkader Benahmed Saïdi, Cheikh ElMehdi, Boudali El Farissi. Rien n'a étéécrit sur la présence dans cette régiond'Henri Maillot et Maurice Laban dont lasépulture se trouve encore à Chlef. L'or-ganisation des anciens moudjahidinepeut s'impliquer en finançant l'éditiond'ouvrages ayant trait à la guerre deLibération nationale.

Medjdoub Ali

Phot

o:D

.R.

En partenariat avec le Musée nationald’arts moderne et contemporain d’Al-

ger (MaMa), la coopérative culturelle etartistique Nacéra Belaza présente sonspectacle Le Cri le 18 décembre 2012 àpartir de 15h. La représentation, qui serasuivie d’une rencontre avec le public et lapresse, est prévue au musée, situé à larue Larbi-Ben-M’hidi (Alger-Centre). LeCri est une création franco-algérienne del’année 2008.

La même année, elle a reçu le prixde la Révélation chorégraphique, décer-né par le syndicat professionnel de la cri-tique théâtre, musique, danse en Fran-ce. Découverte aux Rencontres interna-tionales de Seine-Saint-Denis en 2008,Nacéra Belaza est aujourd’hui un nomdans la danse contemporaine en France.«Elle dansait Le Cri, duo chorégraphié etinterprété par elle-même. Son postulat

était une contrainte : celle de concilier safoi de femme algérienne musulmaneavec l'art de danser et de chorégraphier.

Depuis, elle a creusé son sillon sansjamais décevoir. Ses trois pièces présen-tées à Saint-Ouen sont de la même tex-ture, une danse abstraite et minimale,mais sensuelle et prenante à l'extrême,comme la parade obsédante des der-viches ou les regards des femmes der-rière le tchador.

Une poésie du vide pour mieux direl'absolu», lit-on à son sujet dans le jour-nal français Le Figaro. Nacéra Belaza,née à Médéa en Algérie, vit en Francedepuis l’âge de cinq ans. Elle est l’auteurd’une douzaine de pièces. Depuisquelques années, elle essaye de créerune «plateforme chorégraphique» entrel’Algérie et la France.

K. B.

SPECTACLE

Le Cri de Nacéra Belaza

P our cette 6e édition du Festival d’Oran du filmarabe, qui se tient depuis samedi 15décembre, et ce, jusqu’au 22, les organisa-

teurs ont concocté une palette de 13 longsmétrages et 14 courts métrages ainsi qu’unedizaine de documentaires qui seront en compéti-tion cette année pour décrocher un prix à la hau-teur du travail réalisé.

Organisé sous le signe des festivités du cin-quantième anniversaire de l’indépendance de l’Al-gérie, le FOFA de cette année sera marqué pardes séquences qui rappelleront tout au long decette édition toute la symbolique de cette date.Pour l’occasion et pour la première fois dans l’his-toire de ce festival, un prix du meilleur documen-taire sera décerné à l’issue de la projection tout aulong du festival, avec une dizaine de documen-taires représentant l’Algérie, le Maroc, la Tunisieet la Palestine.

L’Algérie sera dans ce contexte à l’honneuravec un panorama du film révolutionnaire avec laprojection de onze longs métrages, tels que L’épo-pée de Cheikh Bouamama, Ben Boulaïd, Zoneinterdite, La Bataille d’Alger… Les hommages nemanqueront pas cette année de mettre en valeurle parcours de bon nombre d’artistes et de cri-tiques qui ont marqué l’art en Algérie. Pour cetteédition, les organisateurs ont pensé à honorerBoulem Bessayeh, ancien ministre de la Cultureet ancien président du Conseil constitutionnel,

mais également la sénatrice Zohra Drif, les regret-tés Sirat Boumediène, comédien oranais, l’acteurRachid Farès et l'actrice Aïcha Adjouri (Kalthoum).D’autres hommages seront rendus à l’actrice Nou-ria Kasderli, Mohamed Ben Salah, ancien direc-teur de la Cinémathèque d’Oran, René Vautier etGillo Pontecorvo. Pour revenir à la compétition,l’on saura que sur les 117 films proposés à la par-ticipation seuls 27 longs et courts métrages ontété retenus.

Les organisateurs du FOFA disent avoir favo-risé la qualité sur la quantité afin de rehausserdavantage le niveau de ce festival arabe. Il s’agi-ra cette année de 13 longs métrages avec notam-ment El Oustad (le professeur) de Mahmoud BenMahmoud (Tunisie), 33 jours de Djamel Chourdji(Liban), Tora Bora de Walid Al Awadi (Koweït), AlJoumaâ El Akhir (le dernier vendredi) de Yahia AlAbdallah (Jordanie), Tanoura Maxi de Joe Bou Eid(Liban), Al Chiraâ ou Al assifa (les voiles et la tem-pête) de Ghassan Chamit (Syrie), Lama chouftak(lorsque je t’ai vu) d’Annie Marie Jacer (Palestine),El Khourouj ila anahar (sorti au jour) de Hala Lotfi(Egypte), Cinquième Corde de Selma Bergache(Maroc), Al Chawk de Khaled Elhaggar (Egyp-te)… L’Algérie sera représentée par Yema de Dja-mila Sahraoui, et Parfums d’Alger de Rachid Ben-hadj. Pour la compétition des courts métrages,l’Algérie sera en course avec 3 films, dont Al Jazi-ra (l’île) d’Amine Sidi Boumediène (film primé au

dernier Festival international d’Abu Dhabi, ndlr).Pour les autres courts métrages, on peut citer AlYadou Al Yousra (Maroc), Al Tariq (Syrie), Wou-jouh (Jordanie), Al Basira (Emirats arabes unis)…Le jury du court métrage sera présidé par le jeunecinéaste Mounes Khamar, et le jury du long métra-ge par l’universitaire et chercheur Hadj Miliani.Afin de dissiper tout malentendu concernant lanon-sélection de deux films algériens, Le Repentide Merzak Allouach et Zabana de Saïd Ould Khe-lifa, le commissaire du festival dira que, s’agissantdu premier, il ne faut surtout pas y voir un quel-conque parti pris contre son réalisateur ; tout sim-plement, le film n’a pas été proposé à la participa-

tion, le second n’a pas été présélectionné unique-ment par souci d’éthique, l’un de ses membres fai-sant parti du comité participant au FOFA de cetteannée et non pas suite aux critiques dont il a faitl’objet. Pour Ahmed Bedjaoui, président d’hon-neur du FOFA de cette année, «il faut cultiver lepublic cinéphile, et pour cela, il faut commencerpar l’éducation nationale, aller dans des écoles etleur parler de cinéma».

Pour les cinéphiles et les amateurs du 7e art,rendez-vous est donc donné tous les jours à lacinémathèque et aux deux salles Saâda et Magh-reb pour découvrir les 27 films en compétition.

Amel Bentolba

6e ÉDITION DU FESTIVAL D’ORAN DU FILM ARABE (FOFA)

«La présélection a favorisé la qualité et non la quantité»

Infos utiles * L’ouverture (le 15 décembre) et la clôture (le 22 décembre) du FOFA aura lieu au Centre desconventions d’Oran (CCO)* Les projections des courts métrages auront lieu du 16 au 22 décembre à 10h 30 à la cinéma-thèque d’Oran* Les projections des longs métrages auront lieu du 16 au 22 décembre à la salle de cinémaMaghreb à 14h 30 et à 17h 30, exception faite pour un film El Ousted, qui sera projeté le 19décembre à 11h * L’entrée est gratuite, sauf pour l’ouverture et la clôture, c’est sur invitation * Des professionnels algériens, iraniens et belges animeront des ateliers de formation aux métiersdu cinéma, au Théâtre régional d'Oran. * Un site concernant le FOFA est mis en ligne / www.fofafestival.org

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 décembre 2012 - PAGE12

FOOTBALL

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TROIS SEMAINES D'ARRÊT POUR L’ATTAQUANT DE L’OLYMPIAKOS

Abdoun : premier forfait pour la CAN-2013

Evacué sur une civièresamedi soir lors de la victoirede son équipe en déplacementface à Panionios (2-1), enmatch comptant pour la 15e

journée du championnat,Abdoun a passé dimanchematin une imagerie à résonan-ce magnétique (IRM) pourdéterminer avec exactitude lanature de sa blessure.

Le résultat de l'IRM n'étaitpas rassurant puisqu'il a révéléune rupture du biceps fémoralqui nécessite trois semaines derepos, précise la même source.

Du coup, Abdoun, qui figuredans la liste des 40 joueursprésélectionnés dévoilée lundidernier par le coach national,Vahid Halilhodzic pour la CAN-2013, est d'ores et déjà forfaitpour le rendez-vous africain, aucas où il est retenu dans la listedes 23 joueurs, qui devra êtredivulguée avant le 9 janvier,date butoir fixée par laConfédération africaine de foot-ball (CAF). L'ancien joueur du

FC Nantes (Ligue 2 française),ne pourra pas être rétabli avantle 2 janvier, date du regroupe-ment de l'équipe nationale auCentre technique national deSidi-Moussa (Alger), qui précè-de le départ pour l'Afrique dusud. Son retour à la compéti-tion devrait se faire en janvier,soit au début de la phaseretour du championnat grec.

Et de 12 pourDjebbour !

L'international algérien,Rafik Djebbour, a inscrit son12e but en championnat deGrèce cette saison, lors de lavictoire en déplacement de sonéquipe Olympiakos face àPanionios Athènes (2-1),samedi soir en ouverture de la15e journée de l'épreuve.Affichant une belle formedepuis le rétablissement de sablessure il y a trois semaines,l'attaquant des Verts a fait la

différence contre son ancienclub à la 82e minute, alors queles deux équipes étaient à éga-lité (1-1), confirmant ainsi ladomination du champion deGrèce en titre sur la premièrepartie de la compétition. C'estaussi le cinquième but consé-cutif de Djebbour, lors desquatre précédentes journéesen championnat, dont il est lemeilleur buteur actuellement,annonçant par là même, lacouleur à quelques semainesde la Coupe d'Afrique desnations (CAN-2013). Le joueurde 28 ans, très souvent muet

en sélection, est bien parti ainsipour faire sa résurrection sur leplan international, à l'occasiondu rendez-vous continentalprévu en Afrique du sud du 19janvier au 10 février 2013. Ilsera toutefois absent au coursdu premier match de la CANface à la Tunisie, le 22 janvieren raison d'une suspension dedeux matches écopée lors dudernier tour aller des élimina-toires de cette compétition faceà la Libye (victoire 1-0 àCasablanca), mais fera sonretour dès la seconde sortiecontre le Togo.

Le milieu international algérien de l'OlympiakosLe Pirée (D 1 grecque), Djamel Abdoun, blessé, devras'éloigner des terrains pendant trois semaines, etsera forfait pour la Coupe d'Afrique des nationsCAN-2013 en Afrique du sud (19 janvier - 10février), rapporte le site spécialisé grec Gazzetta.

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MMEEMMEENNTTOO«Ne me convoquez pas !»

La malédiction semble poursuivre certains de nos inter-nationaux. Ceux, en tout cas, figurant sur la liste des «40»publiée la semaine dernière par Vahid Halilhodzic commen-cent même à douter des lois de la nature, du Mektoub. Etpour cause ! L’EN devient, comble du destin, un «mouroir»pour les joueurs conviés par Coach Vahid à faire partie desVerts. Des joueurs comme Harek et Abdoun, qui n’ont plusfiguré sur le listing de la sélection depuis respectivement2008 et 2010, en sont vraiment à se demander sur les«vraies causes» de leur blessure contractée ce week-end,eux qui avaient, depuis l’entame de cet exercice, disputél’intégralité (ou presque pour ce qui est de l’attaquant del’Olympiakos) des matches de leurs clubs. Avant ce duo,nombre de sélectionnables ont connu pareilles mésaven-tures. Meghni, qui revenait d’une grave blessure, espéraitbien un retour chez les Verts. Les bilans médicaux et spor-tifs (plusieurs bonnes productions sous le maillot deLekhwiya) étaient satisfaisants. Mais dès lors que l’opportu-nité se présentait à Coach Vahid de le rappeler que voilà levirtuose reprend le chemin des infirmeries. Quid de Yebda,Bougherra, Halliche, Cadamuro etc. qui devront espérerune…bénédiction du ciel pour recouvrer leur santé, rejoueren clubs et c’est tout. Car, au rythme de cette hécatombe,une cape chez les Verts ne serait pas la bienvenue.

M. B.

ISLAM SLIMANI :

«Heureux de retrouver la compétition de belle

manière»L'attaquant international algérien du CR Belouizdad

(Ligue 1 algérienne), Islam Slimani, s'est dit heureux d'ef-fectuer son retour à la compétition samedi, à l'occasion dumatch des 32es de finale de la Coupe d'Algérie de footballface au MC Debdaba (5-0), estimant que le plus importantest d'être prêt pour la Coupe d'Afrique des nations CAN-2013 en Afrique du sud (19 janvier - 10 février).

«Dieu merci, mon retoursur les terrains s'est bienpassé, en contribuant notam-ment à la victoire de monclub. Je suis heureux, mais leplus important est d'être prêtpour la CAN qui approche, sibien évidemment, le coachnational fera appel à moi», aaffirmé dimanche à l'APS lebuteur du Chabab. Ecartédes terrains depuis septsemaines à cause d'uneblessure au ménisque, qui anécessité une interventionchirurgicale, Slimani a fait son apparition à la 52e minute de jeuface à Debdaba. Il s'est illustré par un joli doublé (79e et 84e).«Marquer deux buts à l'occasion de mon retour à la compétitionest une chose merveilleuse pour moi, je n'imaginais pas effec-tuer mon come-back avec une telle manière, j'espère continuerdans cette voie», a-t-il ajouté. L'ancien attaquant de la JSMChéraga (DNA), a été pris en charge durant son absence par lestaff médical et technique des Verts, en effectuant sa période derééducation au niveau du centre technique de Sidi-Moussa,avant qu'il soit mis à la disposition de son club depuis mercredi.«J'ai été bien pris en charge par la Fédération algérienne (FAF),j'ai pris tout mon temps pour soigner ma blessure, et aujourd'huile résultat est là», a souligné Slimani. Evoquant le groupe D dela CAN-2013 dans lequel figurent l'Algérie, en compagnie de laCôte d'Ivoire, la Tunisie, et le Togo, le buteur du CRB relève ladifficulté de cette poule. «Ce sera difficile. Je pense que lesquatre sélections partiront à chances égales. J'espère que nousparviendrons à passer aux quarts de finale, après, tout restepossible». Enfin, Islam Slimani pense que la CAN sera une belleoccasion pour lui de s'illustrer afin de taper dans l'œil des clubseuropéens. «Je sais que je serai devant une opportunité de memettre en évidence dans l'optique d'un transfert à l'étranger,mais le plus important pour moi est que l'Algérie puisse réaliserune belle CAN, avant de penser au plan individuel», a-t-il conclu.Le joueur est devenu titulaire à part entière en sélection depuisjuin dernier, en réussissant notamment à inscrire 5 buts pour sesdébuts internationaux, contribuant ainsi grandement à la qualifi-cation des Verts à la CAN-2013.

APRÈS LA CHINE,L’ATTAQUANT DEPARME CIBLÉ EN

ALLEMAGNE

Stuttgart et Leverkusen

veulent BelfodilMême s’il joue rarement

ces derniers temps sous lemaillot de Parme, l’internatio-nal Algérien Ishak Belfodilsuscite les envies de certainsclubs européens et même enAsie. Après l’Evergrande deGuangzhou de l’ItalienMarcelo Lippi, c’est au tour dedeux clubs allemands de vou-loir s’attacher les services del’ancien Lyonnais. L’actuelneuvième au classement dela Bundesliga avait mêmeenvoyé des observateurspour voir l'attaquant de Parmedurant le match contrel'Atalanta. Hier, lors du matchParme-Cagliari, ce sont lesémissaires du BayerLeverkusen qui sont passéssuperviser l’éventuel succes-seur d’Andre Schürrle, deplus en plus réclamé par lesmeilleurs clubs de la PremierLeague. Selon Sportmediasetrapports, le dauphin de laBundesliga est intéressé parle très prometteur jeune atta-quant (20 ans) que Donadoniutilise comme joker à Parme.

IL N’A JOUÉ QUE 155 MINUTES DEPUIS LE DÉBUTDE LA SAISON

Mesbah pas retenu pour PescaraLes semaines se suivent et

se ressemblent pour leMilanais des Verts, DjamelMesbah. Revenu à la com-pétition officielle à l’occa-sion du match de la C1d’Europe, contre les Russesdu Zenith, le latéral gauchealgérien avait fondé de grosespoirs de retrouver la plé-nitude de ses moyens et saplace sur le flanc gauche dela défense milanaise.

Ce fut peine perduepuisque depuis ledit matchcomptant pour la dernière jour-née du tour des poules de laChampions League européen-

ne, l’enfant de DidoucheMourad (banlieue deConstantine) a suivi ses cama-rades depuis le banc, sinon àpartir des tribunes. Jugé insuffi-samment préparé sur le planphysique, l’ancien joueur deSienne et de Lecce a raté lesdeux dernières sorties desRossoneri et n’a pas été, nonplus, convié par Allegri aumatch d’hier après-midi face àPescara. Victime de la concur-rence sur son couloir (Constantet Antonini) mais aussi d’uneblessure contractée en sep-tembre dernier, Mesbahmanque terriblement sur le

plan compétitif puisque il netotalise que 155 minutes detemps de jeu depuis l’entamedu championnat italien. Ecartédu groupe des 22 de Pescara,Mesbah aura du mal à s’assu-rer une place dans le wagonqu’Allegri emmènera la semai-ne prochaine à Rome pouraffronter l’AS Roma à l’occa-sion de la dernière journéeavant la trêve. Un faible volu-me qui, avec le ralliement chezles Verts du Stéphanois FawziGhoulam, risque d’être fatal àMesbah au moment oùHalilhodzic finalisera ses choix.

M. B.

APRÈS 11 MOIS D'ABSENCE

Yebda enfin sur… le bancL'international Algérien

Hassan Yebda, retenu pour lapremière fois depuis février2012 dans la liste des 18joueurs de son club GranadaCF, n'a pas effectué son entréelors de la réception de la RealSociedad (0-0), samedi soir enouverture de la 16e journée duchampionnat d'Espagne defootball (Liga). Le milieu de ter-rain algérien a suivi la totalitéde la rencontre à partir du banc

de touche, alors qu'il nourris-sait l'espoir d'y prendre partpour au moins une partie deson temps, afin de signer sonretour à la compétition officielleaprès plusieurs mois d'arrêt,dus à une méchante blessureau niveau d'un genou, avait-ildéclaré à Marca avant lematch. Yebda (28 ans), retenudans la liste des 40 joueursalgériens présélectionnés pourla Coupe d'Afrique des nations

(CAN-2013) en Afrique du Sud,a de minces chances deretrouver du temps de jeuavant la fin de cette année, ence sens que la Liga observeraune trêve après la prochainejournée.

Un état de fait qui risque delui coûter sa place dans la listefinale des 23 joueurs appelés àdéfendre les couleurs algé-riennes lors du grand rendez-vous african.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 décembre 2012 - PAGE13

FOOTBALL

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LE DERBY ALGÉROIS SE JOUERA AU STADEDU 5-JUILLET

MCA-USMH et CSC-ESSavancés au vendredi

La ligue de football pro-fessionnel a décidé de pro-grammer deux rencontresde la 15e journées de Ligue1 durant la journé du ven-dredi 21 décembre. Il s’agitdu derby de la capitaleentre le MCA et l’USMHqui devrait se jouer austade du 5-Juillet, ainsi quele derby de l’Est, entre leCSC et l’ESS. Le premierrendez-vous est programméà partir de 16h alors quecelui du stade «Hamlaoui»commencera une heureplus tôt (15h).

Les autres rencontres dela dernière levée de cettephase «Aller» se jouerontsamedi. Trois matches com-menceront à 15h (USMBA-

JSS, CRB-USMA et JSK-CAB) tandis que les troisautres confrontations (JSMB-ASO, MCO-WAT et CABBA-

MCEE) débuteront à 18h.L’autre derby Algérois

CRB-USMA se jouera austade du 20-Août tandis quecelui des Hauts-PlateauxCABBA-MCEE se jouera àhuis clos suite à la décisionde la CD de la LFP de sus-pendre le terrain du 20-Août55 de Bordj Bou-Arréridj enraison du comportement dupublic bordjien lors du derbyde la 14e journée ESS-CABBA. En Ligue 2, la quin-zième journée sera jouée levendredi 21 décembre à par-tir de 15h. Le trio de têtesera confronté à des équipesde l’Est. Le RCA se déplace-ra à Annaba, le MOC à AinM’Lila pour affronter AïnFekroune tandis que leNAHD recevra le MSPB.

M. B.

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USM ALGER

Un attaquant camerounais attendu bientôt

L'USM Alger, en quêted'un attaquant de valeur envue de la deuxième partie dela saison, pourrait enregistrerl'arrivée d'un internationalCamerounais dans les pro-chains jours, a-t-on apprisauprès d'une source respon-sable au sein de la directiondu club.

Les dirigeants usmistesont visionné le joueur grâce àune vidéo retraçant ses

exploits dans le championnatcamerounais, où il évolueactuellement. Ils ont décidéde lui envoyer une invitationpour lui permettre d'entamerles procédures d'usage afinde rejoindre leur équipe dansles meilleurs délais, a ajoutéla même source.

Deux attaquants africainsont été d'ailleurs testés lasemaine prochaine, maissans succès, puisqu'ils ont été

libérés au bout de quelquesjours.

Les challenges qui atten-dent les protégés du présidentAli Haddad, lors de la deuxiè-me partie de cet exercice,notamment en Coupe de laConfédération africaine(CAF), poussent les dirigeantsalgérois à profiter du mercatohivernal pour engager «l'oi-seau rare» qu'ils recherchentdepuis quelques mois.

MC ALGER

Le Mouloudia tient au 5-JuilletLa direction du MC Alger tient à accueillir l'USM El-Harrach

au stade du 5-juillet, samedi prochain comptant pour la 15e etdernière journée de la phase aller de la Ligue 1 algérienne defootball, a indiqué hier un responsable au sein de la formationphare de la capitale. Fermé depuis le match amical entrel'Algérie et la Bosnie-Herzégovine (défaite 1-0) le 14 novembredernier en raison de la détérioration de sa pelouse, le stadeolympique devrait rouvrir ses portes «dès le prochain derbyalgérois», selon la même source. Le responsable mouloudéena fait savoir à l'APS que «l'état de la pelouse s'est amélioré cesderniers jours, à même de permettre le déroulement d'une ren-contre de football dans des conditions plus ou moins accep-tables». D’ailleurs, la LFP a confirmé, dans un communiquépublié sur son site, hier, que le derby MCA-USMH se joueravendredi prochain (16h) au stade du 5-Juillet.

MOHAMED SEGUER (ATTAQUANT DE L’USMA :

«On veut tout gagner»Après l’ASO, la JSK et

l’ESS, Mohamed Seguera atterri à l’USMA où,malgré une forteconcurrence, il demeurel’un des meilleurs atta-quants des Rouge etNoir et du champion-nat. Il faut dire qu’à 27ans, il a acquis une cer-taine maturité et il nelui reste plus qu’uneconsécration interna-tionale. Coup de pro-jecteur sur un bonbuteur.

Le Soir d’Algérie :Comment jugez-vous leparcours de l’USMA à unejournée de la fin de laphase aller ?

Mohamed Seguer :C’est un parcours plutôtsatisfaisant. On avait maldémarré la saison, puis onest revenu petit à petit etaujourd’hui on occupe latroisième place. C’est bien !

Le déclic a-t-il eu lieuavec l’arrivée de RolandCourbis à la tête de labarre technique ?

Oui, je crois que l’arrivéede Courbis a été à l’originedu déclic. Mentalement, onn’était pas au mieux, et cetentraîneur a su travailler lecôté psychologique pournous permettre d’améliorernos performances.

Sur un plan personnel,vous n’êtes pas toujourstitulaire. La concurrenceest dure à l’USMA ?

La concurrence existe etj’ai été souvent titulaire.Lors des deux dernièresrencontres contre le MCO etl’USMBA, je n’étais pas pré-sent à cause des choix tac-tiques de l’entraîneur. Biensûr, un joueur n’est jamaiscontent de ne pas être surle terrain, mais il faut savoirrespecter les décisions ducoach.

Cette saison, on vousa bien signifié que l’objec-tif, c’est de remporter letitre de champion ?

Oui, à l’USMA, l’objectifest bien le titre.

Ça vous met la pres-sion ?

Bien sûr, qu’il y a uneénorme pression et parfoiselle nous empêche de nousexprimer pleinement et

nous rend maladroits et trophâtifs sur le terrain.

Vous qui êtes unancien de l’ASO Chlef,comment avez-vous vécules mauvais résultats dece club ?

Chlef a fait un mauvaisdébut de saison à cause dela fatigue accumulée lors deses rencontres enChampions League africai-ne et des problèmes finan-ciers. Mais je suis persuadéque les Chélif iens vontrevenir en force grâce àNour Benzekri, leur nouvelentraîneur qui n’est plus àprésenter, ainsiqu’Abdelkrim Medouar quiest un excellent gestionnai-re et qui aide énormémentla formation.

Pour en revenir auchampionnat, quellessont les équipes qui vousont impressionné aucours de l’aller ?

J’ai été impressionné pardeux équipes. Sur un plantactique, le CSC m’a étonnémais c’est normal grâce à lapatte d’un grand entraîneurcomme Roger Lemerre.

J’ai également appréciél’USMH qui a un agréablejeu collectif et qui est aussidrivée par un excellentcoach, Boualem Charef queje salue au passage.

Avez-vous déjà tra-vaillé sous ses ordres ?

Non, jamais, mais i ldemeure l ’un de nosmeilleurs techniciens et il leprouve bien à El-Harrach.

Les dirigeantsusmistes rêvent de retrou-ver la Champions Leagueafricaine. Qu’en dites-vous ?

I l faudraitd’abord qu’on rem-porte le t i tre ouque l’on termine àla deuxième place.Bon, l’essentiel estde continuer surnotre lancée et debien se préparerpour cette compéti-tion prestigieuse.

La ChampionsLeague que vousavez connue avecla JSK et l’ESS.Est-il vrai queson niveau esttrès supérieur auchampionnat ?

Oui, c’est dutrès haut niveau et c’estnormal parce qu’on affronteles meilleures formations ducontinent.

Sincèrement, croyez-vous qu’un club algérienpuisse être capable degagner une ChampionsLeague ?

Sincèrement, je pensequ’un club algérien peut lagagner facilement.D’ailleurs, il y a quelquesannées, l’ES Sétif aurait pula remporter si elle avait sugérer l’étape finale. Certes,je reconnais qu’évoluer enAfrique, c’est très dur, maisavec un bon effectif et uneexcellente préparation, onpeut s’imposer et je souhai-te que l’USMA puisse lefaire.

La Coupe d’Algérieest-elle aussi un objectif ?

La Coupe d’Algérie, c’estelle qui vous choisit et parconséquent, c’est une com-pétition complètement diffé-rente du championnat. Maisnous, à l’USMA, on a enviede titres et on veut toutgagner.

A 27 ans, vous deveztoujours penser à lasélection nationale ?

Je suis ambitieux, etbien sûr que je pense à l’ENd’autant plus que j’ai déjàété présélectionné. D’autrepart, nous avons un sélec-tionneur qui suit les ren-contres du championnat etles prestations des locaux.

Il est souvent présent àBologhine ?

Et cela nous encourageà travailler et à donner lemeilleur de nous-mêmes.Propos recueillis par H. B.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 17 décembre 2012 - PAGE15

FOOTBALL

HANDBALL

BASKET-BALL

TENNIS DE TABLE

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MONDIAL DES CLUBS

Les Corinthians remportent le trophée

Les Brésiliens desCorinthians ont rem-porté le Mondial desclubs de football enbattant les championsd'Europe de Chelsea 1à 0 en finale, hier àYokohama.

C'est Paolo Guerreroqui a marqué le seul but dela partie, en propulsant à la69e minute de la tête unballon contré par un défen-seur Blues, le gardien PetrCech étant également sortiafin de tenter d'intercepterla balle.

Les Corinthians, quiavaient obtenu leur ticketpour la finale en battant lesEgyptiens d'Al-Ahly grâcedéjà à un but de la tête deGuerrero, met ainsi fin à ladomination de l'Europe.

Après leur 1er titre en2000, les Brésiliens ramè-

nent en effet sur leur conti-nent un titre que l'Europes'était octroyé sans partagedepuis 2007. Après l'ouver-ture du score, la réactionde Chelsea, où Torrès araté une balle d'égalisationimmanquable (86e) avantde se voir refuser un butpour hors-jeu (90+2), est

restée très brouil lonne.Exclu à la 89e minute aprèsune faute sur Emerson,Cahill a même laissé lessiens finir la rencontre à dixcontre onze.

La 3e place est revenueaux Mexicains deMonterrey, vainqueur d'Al-Ahly 2 à 0.

Carton plein pour les jeunes du NBS

Les jeunes catégo-ries du NB Staouéli(benjamins, minimes,et cadets) ont arrachéleur qualification enCoupe d’Algérie debasket-ball avec brio,samedi dernier, àStaouéli, devant leurhomologue de TR BabEl-Oued, chez lescadets (100-3), lesminimes (42-5) et lesbenjamins (20-4).

Des résultats qui confor-tent le travail de la nouvelleéquipe dirigeante emme-née par SofianeMahmmoudi. L’équipefanion a, quant à elle, réus-si une excellente entamedurant l ’actuelle saisonavec quatre victoires surles cinq matches disputés,occupant la deuxièmeplace du classement provi-soire, ex-æquo avec l’USSétif, avec 9 points, derriè-re le surprenant CSMConstantine (12 points).

Drivé par Rabah Teraï,le NBS tentera de restersur sa lancée. Ancienjoueur et enfant du club,Sofiane Mahmmoudi,champion d’Algérie juniorsen tant qu’entraîneur, necache pas son ambition demettre sur pied une équipe,toutes catégories confon-dues, avec de solidesbases. Même si son objec-tif est d’assurer le maintien

de l’équipe première cettesaison en superdivision etla formation des jeunescatégories, Mahmmoudi nelésine pas sur les effortspour tenter de redonner auNBS son lustre d’antan.

Pour cela, il invite lesopérateurs économiquesde la ville de Staouéli à unpartenariat gagnant-gagnant.

A. A.

CHAMPIONNAT ARABE DES NATIONS

Report de la compétition à début janvier

Le Championnat arabedes nations de basket-ball,auquel prendra part le Cinqalgérien, prévu initialementdu 17 au 23 décembre àAlexandrie (Egypte), a étéreporté à début janvier, enraison du référendum sur laConstitution dans ce pays,a-t-on appris auprès dudirecteur technique natio-nal (DTN), AbderezakBelkadi.

«Les organisateurs duchampionnat arabe ontdemandé aux pays partici-pants un petit report de lacompétition qui se déroule-ra finalement du 5 au 15janvier 2013 en raison dudéroulement du référen-dum sur la Constitution enEgypte», a déclaré àl 'APS, M. Belkadi.

Concernant le Cinq algé-rien, Belkadi a indiqué queles joueurs ont entamé untravail de continuité à tra-vers des entraînementsquotidiens à la salle deStaouéli (Alger).

Par ailleurs, la sélectionnationale entamera unstage de préparation dedeux jours à Alger (25-27

décembre), avant de s'en-voler pour la Tunisie(27décembre au 3 janvier2013), en prévision du ren-dez-vous d'Alexandrie.

Prévu fin novembre enIrak, le Championnat arabedes nations a été délocali-sé en Egypte en raison dela situation sécuritaire dansce pays.

CHAMPIONNAT MAGHRÉBIN SENIORS

Rendez-vous du 26 au 28décembre à Oran

Cette compétition, organi-sée par la LOTT en collabo-ration avec la Fédérationalgérienne de tennis detable, verra la participationdes meilleures équipesreprésentant l'Algérie, la

Tunisie, la Libye, le Maroc etla Mauritanie. Les deux pre-mières journées serontréservées aux épreuves paréquipes où l'Algérie serareprésentée par cinq forma-tions, à savoir Amel Larbaâ,

l'AJS Khroub et l'équipe de laligue d'Oran, chez les mes-sieurs, et l'AC Boudouaou etle NRW Alger chez lesdames. La dernière journéede ce rendez-vous sportifmaghrébin sera clôturée parl'épreuve individuel du top 16qui regroupera les meilleurspongistes du Maghrebarabe. Les délégations parti-cipantes à ce tournoi magh-rébin seront hébergées aucomplexe touristique desAndalouses d'Oran.

Un championnat maghrébin de tennis detable par équipes seniors (messieurs et dames)aura lieu du 26 au 28 décembre à la salleomnisports Hachemi-Hantaz de Trouville àAïn-El Turk (Oran), a-t-on appris auprès duprésident de la Ligue oranaise de tennis detable (LOTT), Ouadah Abdelhamid.

DIVISION UNE DAMES (7e JOURNÉE)

Rien à signaler Comme escompté, le

statu quo se poursuit ausoir de cette septièmeétape du présent cham-pionnat national de pre-mière division dames quia eu lieu samedi dernier.

Avec les résultats enre-gistrés, les El-Biaroises seprélassent sur leur fauteuilde leader, suite à leur suc-cès, à domicile, auxdépens d’Awzelaguen quin’a rien pu faire pour

contrer les redoutables pro-tégées de Karim Achour.Derrière, le quatuor de laprécédente étape s’estrétréci vu que l’OJSC étaitexempt. Les autres ont pro-fité, après leur succès pourrester en solides dau-phines. I l s’agit desPétrolières, desConstantinoises du FSC etdes Saidies qui ont pris lemeilleur, respectivementsur les dames d’Arzew, de

Touggourt et de Tizi-Ouzou. Le mérite revient,par ail leurs, auxConstantinoises et auxSaidies vainqueurs endéplacement. Pour le basdu tableau, les représen-tantes de Gdyel ont atten-du cette étape pour savou-rer au goût de la délicieusevictoire, la première de lasaison, acquise face auxConstantinoises del’ASFAKC. Enfin, lesUniversitaires d’Alger ontprofité de la fébrilité desConstantinoises du NRFCpour aller les battre chezelles. O. K.

RésultatsNRF Constantine-RIJ Alger 19-21 CS Mouloud Mammeri-HHB Saïda 20-25 HBC El-Biar-JS Awzelaguen 37-24 HBC Gdyel-ASFAK Constantine 24-17 ESFOR Touggourt-FS Constantine 17-25 GS Pétroliers-HBCF Arzew 23-21 Exempt : OJS Constantine.

BOULISME

Réhabilitation de l’ex-BFSuite à un litige «fabriqué» en avril 2011 dans le but

d’invalider et d’une façon illégale l’assemblée généraleordinaire 2010 de la FASB, les membres du bureau fédé-ral emmenés par El-Hadi Makboul, élus en 2009, avaientintroduit des recours notamment auprès des instancessportives nationales. Ces démarches ont abouti à la déci-sion prise par le TRALS (Tribunal arbitral pour le règle-ment des litiges sportifs) en mars 2012. Un courrier duministère de l‘Intérieur et des Collectivités locales en mai2011 remettait en cause la décision du MJS et une ordon-nance d’exécution de la sentence du TRALS prononcéesous forme de jugement du Tribunal de Bir Mourad Raïsavait donné raison au groupe de Makboul. Une sentenceque l’administration des sports du MJS a refusé de mettreà exécution pour des raisons inexpliquées, vient donc deconnaître son épilogue à la faveur de cette décisionannoncée, lors de la conférence de presse tenue, mercre-di dernier au siège du ministère par le nouveau directeurgénéral des Sports, Mokhtar Boudina. Le bureau fédéralde la FASB a salué cette décision qui honore les institu-tions et instances sportives nationales, réhabilite la légali-té et le respect du droit, stabilise et conforte le mouve-ment sportif national.

M. M.

CROSS-COUNTRY :CHALLENGE NATIONAL

DE LA FAA

Fethi Fateh etDriss Barkaoum

s’imposent à Bordj Bou-

ArréridjLe coureur du CREPSM

Fateh Fethi, qui a été sus-pendu deux années pourdopage, a signé son retouren remportant samedi àBordj Bou-Arréridj la courseseniors du challenge BenBoulaïd. Fateh Fethi adominé le revenant KhoudirAggoune de Souk El-Thenine. Chez les dames,c’est l’athlète du GSP, DrissBarkaoum. La wilaya deBordj Bou-Arréridj était la 3e

étape du Challenge natio-nal de cross-country organi-sée par la Fédération algé-rienne d'athlétisme. Laprochaine édition est pré-vue le 22 décembre à l’oc-casion du cross des Zibans,à Biskra.

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 17 décembre 2012 - Page 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES TRANSACTIONS COMMERCIALES INTERNATIONALES

Un pays à la traîne

En France, la corruptionreprésenterait entre 40 et50 milliards d'euros par

an. D'après une récente étudemenée par TransparencyInternational, 7% des Françaisont affirmé avoir versé un pot-de-vin en 2011. Un chiffre ahu-rissant selon les observateursde la vie politique française.Cette année encore, l’Indicede perception de la corruption(IPC) vient rappeler le retardfrançais en matière de luttecontre la corruption.

Avec une note de 71 sur100, la France se situe seule-ment au 22e rang mondial etau 9e rang européen des Etatsperçus comme les moins cor-rompus.

La France est ainsi moinsbien notée que les pays scan-dinaves, les Pays-Bas, l’Alle-magne, la Belgique ou encorele Royaume-Uni. L’ONGTransparence France s’inter-roge à ce sujet et donne desexplications : comment expli-quer ce classement ?

Selon elle, «les règles detransparence encadrant la vie

politique et économique fran-çaise ne sont pas à la hauteurde celles en vigueur dans lesautres grandes démocraties.La France est, par exemple,l’un des rares pays européensà ne pas rendre publiques lesdéclarations de patrimoinedes élus».

Et d’ajouter : «Florilègesde lois incomplètes ou nonappliquées, engagements nontenus : en matière d’intégritéde la vie publique, la Francese caractérise aussi par l’écartentre les annonces et lesactes. Trop souvent, les décla-rations d’intention et les loisvotées sous la pression inter-nationale ou celle de l’opinionn’ont débouché dans la réalitéque sur des mesures inadap-tées ou inappliquées.»

Des perceptions confirmées par les rapports des

organisations internationalesLes rapports portant sur

l’efficacité des lois et des insti-tutions anti-corruption confir-ment les perceptions relativesau retard français. Parmi les

problèmes mis en avant, lesrapports de l’Organisationpour la coopération et le déve-loppement économiques(OCDE) et du Conseil de l’Eu-rope pointent notamment lemanque d’indépendance de lajustice financière ainsi qu’unelégislation inadaptée à unepoursuite et une sanction effi-

caces des cas de corruption.Le rapport «Système nationald’intégrité» commandé àTransparency Internationalpar l’Union européenneconfirme que la classe poli-tique — notamment l’exécutifet le Parlement — constitue lemaillon faible du système d’in-tégrité français.

En outre, ce rapport met enévidence la faible implicationdes institutions françaisesdans la lutte contre la corrup-tion. La Cour des comptes etles organes de contrôle desélections, qui sont les institu-tions les mieux notées, fontfigure d’exception. Les poli-tiques ne sont pas les seulsresponsables. Les Français,parfois complaisants à l’égarddu favoritisme et de diversesformes d’arrangements, nour-rissent un rapport ambigu àl’égard de la corruption.

Selon un rapport de l’OC-DE publié en octobre 2012,

plus de douze ans après l’en-trée en vigueur en France dela Convention contre la cor-ruption d’agents publicsétrangers dans le commerceinternational, seules 33 pro-cédures judiciaires ont été ini-tiées et 5 condamnations pro-noncées. Ces condamnationsconcernent presque unique-ment des PME et des affairesmineures.

A titre de comparaison, lesEtats-Unis ont initié 275 pro-cédures et l’Allemagne 176.«Frilosité», «immobilisme»,«faible réactivité», «moyensinsuffisants», ce rapport estaccablant pour la France. Huitans après une première miseen garde, l'Organisation inter-nationale estime que, malgrédes avancées, la France n'agittoujours pas efficacementpour empêcher ses entre-prises de payer des pots-de-vin à des fonctionnaires étran-gers afin de remporter descontrats.

«Ce qui manque, c'est le passage aux actes,

faute de volonté politique»La législation est là, les

règles internationales ont ététranscrites en droit français.Mais cet arsenal reste incom-plet et très peu appliqué.

Pour le journal Le Monde(édition du 23 octobre 2012), ils’agit là d’un «constat sévè-re qui pourrait amener laFrance à prendre enfin desmesures». «En matière delutte anticorruption, l'OCDEest l'acteur-clé, avec laBanque mondiale, explique unavocat du cabinet NortonRose (cabinet d’avocats d’af-faires international). Les Etats

en ont peur et, en général,quand ils sont montrés dudoigt, ils agissent.» «Quatreou cinq condamnations endouze ans, c'est la preuveque le système est peu effica-ce, confirme le président del'association TransparenceFrance. Notre pays est bonélève quand il s'agit d'adopterdes lois. Ce qui manque, c'estle passage aux actes, fautede volonté politique.»

Le rapport de l'OCDE nedit pas autre chose. Il montrequ'à chaque étape de la chaî-ne qui mène jusqu'au procès,les réticences sont fortes pouragir.

L'un des problèmes- clésréside dans le manque d'indé-pendance des procureurs vis-à-vis du ministre de la Justiceet du pouvoir politique.

Or, «le parquet dispose dupouvoir de bloquer le déclen-chement des poursuites enmatière de corruption d'agentpublic étranger», souligne lerapport. Ses experts ontrecensé 38 affaires qui n'ont«même pas donné lieu à l'ou-verture d'une enquête prélimi-naire», alors que des sociétésfrançaises étaient citées.

Mais alors, si la France estdans un tel état, il y a lieu des’interroger sur le degré derisque – certainement élevé –,en matière de corruption,existant avec l’Algérie. Cen’est certainement pas dansle domaine de la lutte contrela corruption que la coopéra-tion entre les deux pays pour-rait être fructueuse.

Et dire que la France est lepremier fournisseur de l’Algé-rie….

Djilali Hadjadj

Selon un article de Novethic publié enoctobre dernier (Novethic, filiale de la Caissefrançaise des dépôts, est à la fois un média surle développement durable et un centre derecherche sur l'investissement socialement res-ponsable et la responsabilité sociale des entre-prises), les entreprises françaises sont progres-sivement contraintes de mettre en place des dis-positifs ambitieux de prévention de la corruption,à la hauteur des législations qui se développent.Une obligation de moyens dont le déploiementn'est pas si simple. Selon elle, le filet juridiqueconcernant les obligations de lutte contre la cor-ruption se resserre autour des entreprises fran-çaises. D’abord, certaines sont déjà soumisesau dispositif anglais «Bribery Act» (les entre-prises ayant une activité au Royaume-Uni et lespartenaires des sociétés qui y sont soumises),mais d’autres seront bientôt concernées par leprojet de décret sur les obligations de transpa-

rence des entreprises en matière sociale etenvironnementale qui, pour la première fois,mentionne la lutte contre la corruption.

Par ailleurs, cette année, la France a étéévaluée sur la qualité du dispositif mis en placepour faire respecter la convention de l’OCDE(1997) sur la lutte contre la corruption d'agentspublics étrangers dans les transactions com-merciales internationales.

Ce qui pourrait l’amener à renforcer considé-rablement les dispositions actuelles. Pour pré-parer le terrain, le ministère de la Justice apublié, le 29 février dernier, une circulaire quiincite les magistrats à mettre en cause pénale-ment les personnes morales pour faits de cor-ruption et met en place des données statistiquessur les condamnations de cette nature. Celles-cisont de facto très rares. 10 mois plus tard, lebilan est bien maigre.

D. H. L’article 40 du code français de procédurepénale, une disposition fondamentale mais tropsouvent inappliquée : «Tout officier public oufonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonc-tions, acquiert la connaissance d’un crime oud’un délit est tenu d’en donner avis sans délaiau procureur de la République.»

Dans la pratique, cette obligation est tropsouvent inappliquée, ce qui prive la justice d’unoutil important de détection des cas de corrup-tion. L’absence d’une protection des lanceursd’alerte dans la Fonction publique n’est sansdoute pas étrangère à cette situation.

Dans l’affaire de corruption présumée qui arécemment conduit à plusieurs arrestations ausein de la police marseillaise, par exemple, lespratiques délictueuses auraient été révéléespar des policiers auprès de leur hiérarchie dès2009 ; mais il a fallu attendre des plaintesd’élus et d’habitants pour que l’inspection géné-rale de la Police nationale se décide, en octobre2011, à engager des investigations et à saisir leparquet. Dans cette affaire, les policiers lan-

ceurs d’alerte auraient été décrédibilisés etmutés.… Et l’indépendance de la justice souvent mise à mal

Le principe fondamental de l’indépendancede la justice fait l’objet d’une adhésion unanimedans les déclarations de la classe politique.

Dans les faits, pourtant, plusieurs affairessont venues, ces dernières années, renforcerles soupçons d’intervention du gouvernementdans les dossiers sensibles, dont celui des«biens mal acquis» de dictateurs africains, n’estpas des moindres. Les entraves du pouvoirexécutif à l’action des juges anti-corruption peu-vent aussi se manifester à travers l’utilisationabusive de la procédure du «secret défense»(affaires des frégates de Taïwan et de Karachi).Le 8 décembre 2011, 126 des 163 procureursfrançais ont fait part de leur exaspérationconcernant les interférences du gouvernementdans leur travail. Ils ont rendu publique unerésolution demandant au pouvoir exécutif derendre le parquet indépendant.

LSC

aannss qquueellqquueess jjoouurrss,, llee nnoouuvveeaauu pprrééssiiddeenntt ffrraannççaaiiss ((éélluu eenn mmaaii ddeerrnniieerr)) eeffffeeccttuueerraa uunnee vviissiittee ooffffiicciieellllee eenn AAllggéérriiee.. LLeess aaffffaaiirreess mmaarrcchheenntt bbiieenneennttrree ll’’AAllggéérriiee eett llaa FFrraannccee.. SSii ll’’AAllggéérriiee eesstt uunn ddeess ppaayyss ppaarrmmii lleess pplluuss ccoorrrroommppuuss aauu mmoonnddee,, llaa FFrraannccee,, àà ttrraavveerrss sseess ggrraannddeess eennttrreepprriisseess,,

nn’’eesstt ppaass ssii vveerrttuueeuussee qquuee cceellaa.. LL’’aaccttuuaalliittéé iinntteerrnnaattiioonnaallee eesstt ssoouuvveenntt mmaarrqquuééee ppaarr ddeess aaffffaaiirreess ddee ccoorrrruuppttiioonn iimmpplliiqquuaanntt ddeess ssoocciiééttééssffrraannççaaiisseess qquuii,, ppaarr aaiilllleeuurrss,, ssoonntt iinnssttaallllééeess eenn AAllggéérriiee ooùù eelllleess yy oonntt rreemmppoorrttéé ddeess mmaarrcchhééss.. LL’’OOCCDDEE eesstt ttrrèèss ccrriittiiqquuee àà ll’’ééggaarrdd ddee llaa FFrraanncceeeenn mmaattiièèrree ddee lluuttttee ccoonnttrree llaa ccoorrrruuppttiioonn.. LL’’OONNGG TTrraannssppaarreennccee FFrraannccee aauussssii,, qquuii aa mmiiss eenn eexxeerrgguuee lleess ffaaiilllleess dduu ssyyssttèèmmee ffrraannççaaiiss qquuii ffoonntt

ddee ccee ppaayyss uunn ««mmaauuvvaaiiss ééllèèvvee»» eenn EEuurrooppee.. AAllggéérriiee--FFrraannccee,, uunn ccoouuppllee ppeeuu rreeccoommmmaannddaabbllee ddaannss lleess ttrraannssaaccttiioonnss ccoommmmeerrcciiaalleess ??

Prévenir la corruption, un enjeu stratégiqueet juridique pour les entreprises françaises

L’absence de protectiondes lanceurs d’alerte…

Phot

o : D

R.

A nos lecteursA nos lecteursLe «Soir corruption» du lundi 10 décembre 2012 n’est pas paru pour des

raisons d’abondance de matière. Toutes nos excuses à nos lecteurs.

Page 17: Soir d'Algerie 17122012

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 17

[email protected]

Riz à la mexicaine1 tasse de

riz, 2 tasses

d'eau, 2 gousses

d'ail, 1 carotte,

1/2 tasse depetits pois, 2 tomates,

2 cuillères àsoupe de concentré de tomates,

1/2 tasse d'huile, sel

Mettre dans une casserole l'ail, ajouter une rondelled'oignon et les tomates coupées en petits morceaux,ainsi que les 2 cuillères à soupe de purée de tomates,le sel et l'eau. Goûter pour voir si votre bouillon estbon. Dans de l'eau salée, faire cuire le riz pendant 30minutes, ensuite le laver jusqu'à ce que l'eau derinçage soit claire et l'égoutter. Faire frire le riz dansune poêle avec l'huile, jusqu'à ce qu'il soit bien doré,rajouter la carotte coupée en petits carrés et les petitspois, mélanger et ajouter le bouillon, couvrir. Lorsquele tout commence à bouillir, baisser le feu auminimum, laisser cuire pendant 20 minutes et goûter.Laisser reposer 10 min et servir.

QQuu''eesstt--ccee qquuee llaassppaassmmoopphhiill iiee ??

La spasmophilie est un ensemble de signesassociant des spasmes et une hyperexcitabilité

musculaire. Elle est souvent familiale et touche plusles femmes que les hommes.

Comment se manifeste la spasmophilie ? Les symptômes spasmodiques : crampes,fourmillements dans les jambes, les bras, les mains et levisage, boule dans la gorge, gorge serrée, troubles de

déglutition, brûlures, crampes et nœudsà l'estomac, aérophagie, les

spasmes intestinaux, colites etballonnements, contractions del'utérus, douleursprémenstruelles importantes,tensions des mâchoires,douleurs musculaires etarticulaires.

Les symptômes divers : -Troubles de la vision et de l'ouïe :

mouches devant les yeux, paupières quitremblent, sifflements et bourdonnements d'oreille,l'asthénie : c'est-à-dire la fatigue principalement le matinà cause d'un sommeil non réparateur ;- la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), lesextrasystoles (contractions prématurées du cœurcausant parfois une légère douleur), l'éréthismecardiaque (hyperexcitation du cœur) ;- l'oppression respiratoire, la perte de la libido ;- les troubles du sommeil, les symptômes anxio-dépressifs, irritabilité, anxiété, phobies, déprime, apathie.

La spasmophilie se traite-t-elle ?Le plus souvent, aucun traitement n'est nécessaire. Unealimentation équilibrée ainsique la pratique d'un sportsont le plus souventbénéfiques. Unesupplémentation enmagnésium ou en calcium,en quantité raisonnable,peut améliorer certainssymptômes. Lesanxiolytiques peuventsoulager l'anxiété mais nedoivent pas être pris defaçon prolongée. Il vautmieux, si elle est importante,préférer une prise en chargepsychothérapique.

Au réveil, la peau abesoin de fraîcheur. Sil'on ne met pas de crèmede nuit, la lotion toniquesuffit. A conditioncependant de ne pasfaire une toilette de chatmais d'imbiber 2 ou 3cotons pour la préparer àaffronter la journée. Et sil'on profite de la nuit pouroffrir à son épiderme dessoins spécifiques(textures légèresfortementrecommandées), mieuxvaut faire peau netteavec son produit àdémaquiller. Laisser sapeau ensuite reposerquelques minutes, parexemple le temps de sebrosser les dents, avant

d'appliquer son soinquotidien. Leproblème n°1 despeaux mixtes ou àtendance grasse,c'est qu'elles onttendance à briller àpartir du milieu de

journée. Et là, lemaquillage vire, lapeau prend un aspect

luisant qui se remarque.Remettre du fond deteint ou de la poudre

n'arrange rien. Bien aucontraire ! Les couchesde maquillages'entassent et la peaus'asphyxie. Pour résister,la peau fabrique alors dusébum et encore dusébum jusqu'à noustransformer en verluisant. Pire, les radicauxlibres se déchaînent etfabriquent des comédonsqui, à coup sûr, vont setransformer en boutons.

Trucs et astuces

n Eviter les projectionsde graisse lors de votrecuisson. Ajoutez unepetite pincée de farinedans la poêle, celaévitera à la graisse desauter et de salir votregazinière !

n Pour éplucher l’ailsans difficulté, trempezvos gousses d’ail dansde l’eau très chaudejuste avant de leséplucher comme ça lapeau s’enlèvera plusfacilement sans coller àvos doigts.

n Pour mieux conserverles pommes et lespoires, placez dansvotre corbeille à fruitsles pommes à l’enverset les poires queues enl’air.

n Pour soigner lesboutons, appliquez unglaçon sur la surface devotre bouton, patientezquelques instants, lebouton pourra ensuiteêtre enlevé sans mal,sans risque d’infection,ni de séquelles pourvotre peau.

n Pour éviter lesnausées chez la femmeenceinte, buvez unedemi-heure avantchaque repas un verred’eau tiède avec lamoitié d’un jus de citron,une cuillère à soupe demiel et une pincée degingembre en poudre.

L'eauDès que notre peau estdéshydratée, elle devientsèche, terne et semarque prématurément.L'eau est donc l'alliénuméro un de labeauté ! Elle hydrate,draine et nourrit la peaude l'intérieur... Un gestebeauté à intégrer : ungrand verre d'eau le matinau saut du lit, et undernier justeavant de secoucher. Etentre les deux,continuez àboirerégulièrement (comptez au moins 1,5 litred'eau par jour).

Les fibresUne belle peau passe aussipar la consommation de

fibres (celles des légumessecs ou verts et des fruits,

car un bon transitintestinal favorise unteint clair. Les acidesgras essentiels :l'organisme ne sait pas

les fabriquer, il lui fautdonc les puiserdans des alimentstels que lespoissons gras(saumon,sardine...) et semi-gras (thon,truite…), et les

huiles végétales (tournesol, colza, noix,huiles combinées).

L’HUMOUR ET L’OPTIMISMEAUGMENTENT LA DURÉE DE VIE

Etre positif et optimiste est un gage de longévité.Une étude norvégienne démontre également que lespersonnes ayant le sens de l’humour ont unesensation plus forte d’être en bonne santé.

Et ça marche, puisquece sont aussi lespersonnes qui ont laprobabilité de survie la

plus élevée. Et si onprenait le temps derigoler un peu ?

Soin du matin : objectif matité BeautéSanté

Privilégier les alliésde votre beauté

Minicakes aux pistaches,

gingembre et cannelle200 g de farine,

1 sachet de levurechimique, 80 g de

pistachesdécortiquées,

3 œufs, 1 cuillère àsoupe de miel,

5 cuillères à soupede sucre,

1/2 cuillère à caféde cannelle en

poudre, 1/2 cuillèreà café de

gingembre enpoudre, 10 cl de

lait tiède, 100 g de beurre

Préchauffez le four à 175°C. Mettez tous lesingrédients, sauf les pistaches, dans le bol d'un robot.Mixez jusqu'à obtention d'une pâte lisse.Répartissez-la dans les moules en y incorporant lestrois quarts des pistaches. Parsemez les pistachesrestantes sur le dessus. Répartissez la pâte dans depetits moules de 10 cm de long. Glissez au four.Baisez le thermostat à 150 °C, et laissez cuire 25minutes. A leur sortie du four, laissez reposer lescakes 5 minutes dans leurs moules, puis laissez-lesrefroidir sur une grille. Dégustez-les au petit-déjeunerou à l'heure du thé, tartinés de confiture de fraises oud'oranges amères.

PHO

TOS

: DR

Page 18: Soir d'Algerie 17122012

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSIrrationnelles----------------

AptitudeÉcartas----------------Gagneras----------------Instrument

Fleuve----------------Possessif----------------Banque

Nazis----------------Coutumes----------------Empeste

Voyelledouble----------------Singulier----------------Serment

Note----------------Pronominal----------------TerrePays

----------------Solitaire

Choisi----------------Pub----------------Plante

Possessif----------------Dans la peine----------------Dommages

Vieux----------------Adverbe----------------SociétéAsséché(inv.)----------------Mollesse----------------Précipices

Terni----------------

Chanteurfrançais

Tire----------------Métro----------------Capitale

Crochets----------------Pronom----------------Note

Sombre(inv.)----------------Démonstratif----------------FerméAprès-midi----------------

Voyelledouble

Germanium----------------Auteur indien----------------Enlève

Dépôt----------------Pronom----------------Cri de froidRépète----------------Rejetée----------------Méchant

Adversaire----------------Joua à l’OM

Saison----------------

Graffiti

Réalité----------------Belle-fille----------------Cartons

Sommet----------------

Primate

Pronom----------------

APC

Géants----------------Endormai----------------DemeurerRusés

----------------Partirions

Souverain----------------

TesterCouche

----------------Article

Chutesd’eau

----------------Autorise

Céréale----------------

Manche

Choix----------------Champion

Fin de série----------------

MéprisasEnvoyée

----------------Ennuyeux

Retourne-ments

En mêmetemps

----------------Ruses

Pays----------------Oses----------------Peinas

Métal----------------

AimeOccasions----------------Noues----------------Récompenses

Couleurs----------------Ultimatum----------------SongerUn à

Londres----------------Déprimés

Couronner----------------

Voie céleste

Piège(pho.)

----------------Pronom

Usages----------------

Habits

Rompre----------------Article----------------Trait

Note----------------

Pronom

Atmosphère----------------Dévorées

Renoncer----------------

MonnaieÎles

----------------Foot à

Varsovie

Déchiré----------------

Mesure

Élargis----------------Mal fermé

Pli----------------Possessif

(inv.)Cries

----------------Répond

au ticErreur

Cri d’arène----------------

Génitrice

Terres----------------

Cheptel

Graffiti----------------Consonne

double

Île----------------

OrganeIndéfini

----------------Rappel

Fin de soirées

----------------Trempe

Pause----------------

Agir

Sélénium----------------

ObstinéDétester

Chaînes----------------

Brasier

Saint----------------

ArideBaisse

Note----------------

Bas

Clôture----------------Consonne

doublePiété Indien

Carcasse----------------Strontium

Nabot----------------Coutumes

Givré----------------

BaryumOrient

----------------Deux

à RomeAttacher Brin

Méchantes----------------

Refuge

Le Soird’Algérie Détente Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 19

Page 19: Soir d'Algerie 17122012

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Le Soird’Algérie Publicité Lundi 17 décembre 2012 - PAGE 21

CONDOLÉANCES––––––––––––––––––––

A notre cher défuntGuermat Saïfi

ancien coiffeur de toutes les générations,enfant des Scouts musulmans algériens (SMA),

nationaliste à l’esprit militantistenous a quittés au cours de la semaine passée,pour toujours.

Son neveu Liamine et la familleGhadbane de M’sila, Mameri et Rettabd’Oum-El-Bouaghi se rappelleront de lui.

M’sil/B1

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait dix ans, le

17 décembre 2002, depuis quetu es parti pour un mondemeilleurs, cher mari, père etgrand-père

Smaïli Ramdane En cette douloureuse occasion, sa veuve,

ses enfants et ses petits-enfants prient tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire. Que Dieu luiaccorde Sa Sainte Miséricorde. Repose enpaix cher papa. F118347/B13

––––––––––––––––––––Le 8 décembre 2011, nous a

quittés à jamais notre cher etregretté père et grand-père

Aït Abdellah Mohanddit El Khaouni

En ce douloureux souvenir,sa femme, ses enfants, ses petits-enfants ainsique toute la famille, les amis et les proches

du village Abizar demandent à tous ceux quil'ont connu d'avoir une pieuse pensée à samémoire et prient Dieu de lui accorder SaSainte Miséricorde et de l'accueillir en SonVaste Paradis. Repose en paix, cher père etgrand-père.

Ta famille qui ne t'oubliera jamais. F118350

––––––––––––––––––––Cela fait 5 ans que nous a

quittés notre cher et regrettéfils et frère

Ouzbidour Yamineà l’âge de 19 ans.

En ce douloureux souvenir,ses parents, ses sœurs et ses beaux-frèresdemandent à tous ceux qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée à sa mémoire ce17 décembre 2012.

Nous prions Dieu Tout-Puissant de l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

L.N. F124430/B4

––––––––––––––––––––En ce triste jour du

16 décembre 2011, nous aquittés notre cher

Krouri Smaïl Un époux, un père affec-

tueux, honnête et responsable. Les mots ne disent pas assez la douleur de

ta perte. Tu as lutté de toutes tes forces.Contre la maladie, tu étais un homme coura-geux et rayonnant.

Tu nous manques tellement. Repose enpaix. F124431/4

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Page 21: Soir d'Algerie 17122012

Dire que j'ai failli rater la «fin dumonde» : le 12/12/12 est passé sansque j'y prête attention, accaparé quej'étais par des préoccupations, disonsplus mortelles. Ouf ! Je ne me seraisjamais pardonné ce moment histo-rique, ce point zéro synonymed'anéantissement que nous prédi-saient ces bons Mayas, mécréantsavant la lettre. Je n'aurais demandéaucune absolution, ni présenté desexcuses, si ce n'est pour l'étourderieque j'ai commise en ne vous faisantpas mes adieux. Allons, trêve demodestie et d'humilité ! Je sais trop ceque je dois à mes lecteurs et lectrices,pour me disculper de ce fâcheux inci-dent et de la légèreté avec laquelle jevous ai traités. Je ne me reconnais pasde circonstances atténuantes, aussin'en évoquerais-je point. Sachez seule-ment, amis lecteurs et lectrices amies,que je suis tiraillé par une soif derepentance aussi inextinguible quecelle qui régnerait à certains niveauxde l'enfer. Mon désir de repentance esttel que je ne mets plus le nez dehorsdepuis le 12/12/12, de peur que cedésir ne soit aussi visible que celui quianime un terroriste qui aurait troquéson klach contre une enseigne de bou-tique. Je reconnais aussi que je suisencore plus coupable d'avoir oublié,un moment, ce que dit la vraie foi à

propos de la fin du monde. Il faut direque la mienne, de foi, est assez prime-sautière, voire même volatile à cer-taines heures du jour, lorsque des voixme somment à plein hauts-parleurs deme réveiller. C'est ainsi que se conçoitl'éveil d'une religion dans certainscercles. Heureusement qu'une secon-de chance nous est offerte pour le21/12/12, c'est-à-dire, vendredi pro-chain, jour où j'avais prévu de voya-ger, mais comme on nous annonce legrand et l'ultime voyage pour ce mêmejour… Grâce à ma connexion internet,plus chancelante que bondissante, j'aiappris qu'il fallait juste inverser lesdeux chiffres du jour fatidique, pourdonner le 21 au lieu du 12 indiqué parle calendrier maya. J'apprends aussique le jour du 21 est plus crédible, dupoint de vue musulman, puisqu'il s'agitd'un vendredi, qui serait aussi le jourdu Jugement dernier. J'ai vu aussi desdocumentaires consacrés à la fin dumonde, dont l'un en particulier m'adonné à réfléchir : il était consacré audevenir d'une ville, Dallas, après la dis-parition de l'Homme.

On y montrait la destruction dutissu urbain, à des périodes succes-sives, après que la race humaine sesoit éteinte à la surface de la Terre. Enregardant les images de synthèse surla ville de Dallas, cinq siècles après lamort de l'Homme, j'ai pensé que lesréalisateurs auraient pu aussi bien fil-mer Alger. Alger, et ce qu'en ont fait«ses» hommes, cinquante ans après. Ilsuffira de gratter sous les dizaines de

couches de peinture accumulées pourvoir la face hideuse d'une ville défigu-rée. Bah ! Tout ceci n'a aucune impor-tance après tout, puisque dès vendrediprochain, 21 décembre, nous n'auronsplus à nous préoccuper de ravaler nosfaçades et de nettoyer nos trous desouris, en l'honneur de FrançoisHollande(1). Oui, le président françaisne verra ni le décor algérois de fin dumonde, ni l'apocalypse proprementdite à partir du balcon Saint-Raphaël,puisqu'il ne sera pas parmi nous le 21.Sauf à vouloir jouer les messies,François Hollande ne pourra pas pré-tendre ignorer que le 21, le jourd'après son départ d'Alger, sera le der-nier pour l'humanité. Tout commeBouteflika, ses services l'ont certaine-ment mis au courant de ce qui se tra-mait, mais il préfère attendre tran-quillement chez lui la grandedéflagration. Alors qu'il avait là devantlui une formidable occasion de repen-tance, vingt-quatre heures de plus et ilaurait effacé les dettes du colonialismeenvers nous. Il aurait même pu jouerun sale tour à son hôte en se conver-tissant in extremis à l'Islam, et en pro-clamant sa croyance en le «Dernierjour». Hélas, tout le monde a l'air des'en f… de ce «big-bang» final quidevrait marquer la mort de l'humanité,alors qu'il y a de sérieuses raisons des'alarmer. N'est-ce pas un signe queMérani(2), le transfuge du FIS, sorte deson silence, vingt ans après, pournous apprendre qu'on a failli avoir unautre mégalomane, Abassi Madani,

comme président ? Ce qu'on savaitdéjà de l'un et de l'autre, tout en fei-gnant de croire que l'un était l'antithè-se de l'autre, alors qu'il en est la copieconforme. Que nous apprend Mérani,que nous ne savions déjà, sans toute-fois oser le dire ou l'écrire, de craintede subir le couteau de l'un et lesfoudres de l'autre, l'intention et l'im-pact étant les mêmes ? Madani avaitété approché et même très près despoches de sa gandoura par lesSaoudiens qui avaient offert de rétri-buer son engagement en faveur duKoweït.

Merani affirme aussi que les fondssaoudiens alloués au FIS, ainsi que lesdons des fidèles avaient été déposésdans un compte parisien au nom d'unefondation caritative, gérée par l'avocatde Abassi Madani. Après la dissolutiondu FIS, ces fonds ont été remis auxenfants du leader emprisonné, réfu-giés en Allemagne. Deux autres exilésen Allemagne, Kebir et Kharbane, ontreçu eux aussi 3 millions de dollars deKadhafi pour financer le terrorisme enAlgérie. Comme ils sont tombés endésaccord, ils se sont partagés l'ar-gent, Kebir est resté en Allemagne etKharbane, qui avait la nationalité bri-tannique, a rejoint son pays d'adop-tion, précise encore Mérani. Quant àAli Belhadj, dont Mérani pense le plusgrand bien malgré tout, il aurait publiéune fatwa proscrivant l'assassinat demilitaires et de policiers, mais il auraitrefusé que cette fatwa soit distribuéedans les maquis. Autre trait de carac-

tère de Belhadj, il avait la vocation dumartyr, selon Mérani. «Il parlait tou-jours de mettre fin à l'autocratie deAbassi Madani, mais quand nous luiavons demandé de le faire, il nous a ditqu'il sentait l'odeur du paradis.»L'interview est parue, en onze partiesdu 3 au 14 décembre, dans le quoti-dien Echourouk, et elle vaut le détour,ne serait-ce que par l'éclairage qu'elleapporte sur les ambitions et les cal-culs des dirigeants islamistes.

A. H.

(1) Lors de la visite de Chirac, jel'avais prié de revenir encore nous voirpour que nous puissions avoir uneville plus propre et une façade mariti-me plus belle. Aujourd'hui, je supplieHollande de ne plus remettre les piedsà Alger. Encore une énième couche depeinture, et tous les immeubles dufront de mer vont s'écrouler, entraînantavec eux des amis chers.

(2) Mérani doit certainement croireau «Jour dernier», puisqu'il en appelleau règne de Dieu ou de ses représen-tants sur terre. Mais prolonger l'inter-view au-delà du 12/12/12 n'était pas lameilleure façon de le montrer, surtoutsi le calendrier maya est d'inspirationdivine, comme nous le dira certaine-ment un jour l'un des émules deKaradhaoui.

PANORAMAPANORAMA

Ceux qui y croient, et les autresKKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Algérie. Dernière minute. La future usine Renault sera finalement

implantée à ……Tibhirine !

J’avoue que je ne connaissais pas ce «détail». Et je n’en ai prisconnaissance qu’à travers le dramatique assassinat de masse quivient de secouer les Etats-Unis ces dernières heures. Vous saviez,vous, que le président américain, que ce soit Obama aujourd’hui ouses prédécesseurs, sont tous tenus par une «tradition» bien établie,celle de l’adresse une fois par semaine à leur peuple, le samedi, àtravers les ondes de la radio ? Wallah que je tombe des nues en l’ap-prenant. Hebdomadairement, tous les samedis Obama parle auxAméricains. Cette fois-ci, actualité brutale oblige, il a bien évidem-ment évoqué la tuerie du Connecticut. Les autres fois, en fonction del’actualité, il peut aborder des sujets économiques, l’emploi, le chô-mage, l’école ou encore les transports et la santé. Et pour vérifier, j’aidonc écouté Obama parler à son peuple. Sensation bizarre tout demême, parce qu’inconnue pour moi. Un président peut parler à sapopulation une fois par semaine ! Ça existe ! C’est faisable ! Ce n’estpas incongru. Et même si un président, c’est un monsieur très pris,au planning surbooké, engagé sur plusieurs dossiers à la fois, rece-vant sans discontinuer un tas de personnalités, parfois venant decoins reculés de la planète, il se ménage une plage horaire en semai-ne, trouve le temps de s’adresser à son peuple. Mais alors, si Obamaparle chaque samedi à ses concitoyens et administrés, c’est qu’il aforcément quelque chose à leur dire, n’est-ce pas ? D’où, me suis-je

dit, l’absence d’adresse hebdomadaire à la nation chez Abdekka. Ladernière fois que notre raïs nous a parlé, c’était à la veille des législa-tives du 10 mai, et encore, c’était pour nous révéler qu’il était cuit, aubout du rouleau, H. S. Il est vrai que pour dire ça, juste ça, pas lapeine de revenir tous les samedis à la radio ! Mais pour nous direautre chose ? Parce qu’il doit bien y avoir autre chose que Boutef’pourrait nous dire. Et à la limite, nous pouvons tolérer qu’il ne viennepas les dire tous les samedis. Nous sommes humains et nous res-sentons de la compassion, que diable ! Nous le savons fatigué, épui-sé même. Et donc, nous pourrions négocier deux samedis par mois,au lieu de quatre ! Voilà un compromis viable ! Allez ! Je vais mêmeplus loin et me permettre de parler un peu en votre nom, ce que jedéteste faire par ailleurs. Y a sidi, un seul samedi par mois. Un ren-dez-vous mensuel pour ne pas rajouter à son extrême fatigue. C’estpas bien, ça ? Et en plus, nous lui laisserions le choix du jour. Rienn’oblige Abdekka à nous parler le samedi. Peut-être déteste-il parnature parler le samedi. Peut-être a-t-il quelque chose de plus impor-tant à faire le samedi. Alors fichtre du samedi ! Il peut choisir ledimanche, le lundi ou tout autre jour de la semaine. Qu’il ne se sentesurtout pas tenu de parler le samedi et pas un autre jour. C’est notreprésident tout de même. L’essentiel au fond étant qu’il nous parlebark ! A un moment donné. Même si c’est juste pour nous faire uncoucou. Coucou, Mister Président ! Je fume du thé et je reste éveillé,le cauchemar continue.

H. L.

Le samedi ou un autre jour, c’est à lui de voir !