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M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N D E L A V I L L E D E M O U T I E R

NO 57FÉVRIER 2021

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S O C I É T É - V I E Q U O T I D I E N N E - P O L I T I Q U E - L O I S I R S - J E U X - P O R T R A I T S

Delémont - Porrentruy - Moutier

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Luigi Baglivo a voulu être complémentaire de son frère, mécanicien sur auto. C’est donc vers la carrosserie qu’il s’est tourné et n’a pas ménagé ses efforts pour être au top en matière de peinture aussi. Il déménagera bientôt pour joindre sa passion de la carrosserie à celle des scooters, quel que soit leur âge.

REPAS À DOMICILE

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Passionné par l’automobile et la Vespa

PORTRAIT

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Chaque jour, ce sont plusieurs dizaines de repas qui sont préparés par l’équipe des repas à domicile, représentée ici par deux de ses cuisinières, Isabelle Gerber et Sarah Häfeli.

Daniel Rebetez a dit au revoir à son café de l’Ours. Il aurait encore persé-véré quelques années, mais il y a des propositions qui ne se refusent pas. Rencontre avec le Léon

MOUTIER TRAIL MARATHON

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A l’image de leur président, Hervé Solignac, ils aiment autant organiser que courir d’une mon-tagne à l’autre. La pandémie les force pourtant à faire preuve de patience.

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Editeur : Vi l le de Moutier

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Au moment d’écrire ces quelques lignes, il est encore temps de vous souhaiter une année 2021 pleine de satisfaction et de bonheur.

Nous le savons tous, l’école joue un rôle primordial dans le déve-loppement des enfants. Une scola-rité réussie est souvent gage d’une vie professionnelle épanouie. Par ailleurs, une école qui réussit sa mission est certainement une école qui accompagne chaque élève en s’adaptant à son rythme et en valo-risant son potentiel. À Moutier, nous tentons d’atteindre cet objectif en permettant aux bons élèves de s’épanouir dans la vie scolaire mais également en donnant des perspec-tives et des chances aux élèves qui ont un profil d’apprentissage diffé-rent.

Quoi qu’il en soit, la Commission scolaire et les directions d’école s’appliquent à donner les moyens nécessaires au corps enseignant pour trouver des solutions adé-quates à chaque situation. Nous sommes en effet convaincus que mieux saisir les signes donnés par

un élève en difficulté favorisera sa réussite scolaire.

Il y a de nombreuses années déjà, Moutier s’est interrogé sur les inéga-lités que peuvent créer les devoirs. Des personnes de bonne volonté ont ainsi décidé d’offrir à tous les enfants des conditions favorables pour effec-tuer leurs travaux à domicile. Elles ont alors créé les devoirs surveillés qui sont depuis devenus une véri-table institution en Prévôté.

Aujourd’hui, je suis particulière-ment heureux que notre magazine donne la parole aux responsables de ce service. Les devoirs surveillés font en effet partie intégrante des offres dont dispose l’école pour sou-tenir les écoliers ayant besoin d’une aide. Il arrive par exemple que des enseignant-e-s percevant des signes précurseurs de difficulté scolaire conseillent aux parents d’inscrire leur enfant aux devoirs surveillés. Grâce à cet accompagnement, l’élève voit souvent ses résultats scolaires s’amé-liorer, ce qui lui permet de reprendre confiance en ses capacités. Outre les mesures pédagogiques particulières,

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Un carrossier qui déménage 4-5Aidés pour effectuer ses devoirs 6-7 Conseil de Ville 9Autour des bons de garde 10Le Léon rend ses clés 11Aides électriques bienvenues 12Oiseaux d’abord, nature surtout 13 Manger chez soi une nourriture préparée ailleurs 14Coureurs, mais aussi organisateurs 15Côté pratique 16Le CCP propose 17Très bon classement pour Moutier 18Jeux 19Dessin scolaire 20

Prochaines parutions

28 avril 2021

23 juin 2021

25 août 2021

20 octobre 2021

15 décembre 2021

Cinquante ans de compétence

les devoirs surveillés peuvent ainsi faire office de bouée de sauvetage pour certains enfants.

Le personnel des devoirs surveillés qui accompagne avec patience et bienveillance les enfants joue par-faitement son rôle dans notre sys-tème scolaire qui vise à niveler les inégalités. Tout au long de ces der-nières années, j’ai en tout cas pu me convaincre des compétences des accompagnant-e-s aux devoirs et des bienfaits de cet appui. C’est pourquoi je ne saurais terminer ce message sans exprimer toute ma gra-titude à celles et ceux qui s’engagent, aujourd’hui mais aussi hier, pour que chaque élève puisse bénéficier d’une certaine égalité d’instruction.

Pierre Sauvain Conseiller municipal

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Par Dominique DUMAS

L’ENTREPRISE DU MOIS

L’histoire débute peut-être autour de la table familiale lorsque le père plaisante en disant qu’avec un fils mécanicien, l’autre devrait devenir carrossier pour ouvrir un garage familial. Quelques décennies plus tard, Luigi Baglivo a pas mal bourlingué et sacrifié bon nombre de soirées pour mieux se former. Titulaire du brevet fédéral de peintre en automobile, il s’est aussi formé chez de grands noms de la restauration avant de revenir à Moutier. A la tête de son entreprise depuis près de dix ans, il se trouve un peu à l’étroit et va déménager aux Laives pour accueillir des scooters en plus des clients de sa carrosserie, histoire de joindre passion et profession.

LUIGI BAGLIVO« JE SUIS ENGAGÉ SUR UN PROJET DE NOUVELLE CONSTRUC-TION QUI VA DÉMARRER DÉBUT AVRIL AUX LAIVES. »

L’équipe de l’atelier avec, de gauche à droite, Vladimir Snetenyak, Tommaso Dell’Anna, Vitor Da Silva et Luigi Baglivo.


Bonjour PiaggioLuigi Baglivo et son équipe ne s’attaquent pas qu’aux automobiles. Ils pratiquent aussi l’aérographie et n’hésitent donc pas à embellir vélos et autres casques. Les vieux scooters bénéficient aussi des talents du peintre. Et là, il ne s’économise pas. Il faut dire que l’entrepreneur est aussi un grand passionné de Vespas. « Cela fait un petit moment que nous les bichonnons et que nous les restaurons, ces petites abeilles. Je me suis ainsi approché de l’importateur suisse et, courant 2022, j’aurai la concession Piaggio. Nous aurons toujours le département restauration des anciennes Vespas, de même que la réparation et la vente de scooters. »

Luigi Baglivo, deuxième enfant d’une famille venue dans les années 60 du Sud de l’Italie, naît

à Moutier en 1972, sept ans après son frère Franco, et complète donc une famille composée également de Giuseppina : « Je suis un Prévôtois de pure souche », plaisante notre interlocuteur, possesseur également d’un passeport suisse. Il effectue toute sa scolarité à Moutier avant d’entreprendre un apprentissage de carrossier : « Enfant, j’aimais poncer des petites maquettes de voiture. À l’époque mon frère était apprenti mécanicien sur auto et j’allais sou-vent lui amener des sandwiches le soir lorsqu’il officiait comme pom-piste au garage du Roc. Ainsi, tout gentiment, ma passion pour l’auto-mobile est née. Et puis, un soir à table, mon papa a mentionné que si j’apprenais la profession de carros-sier, nous aurions peut-être un jour notre propre garage-carrosserie avec mon frère. » La prédiction ne s’est avérée que partiellement exacte, mais Luigi montre un intérêt pour la car-rosserie et la peinture.

Deux apprentissages à la suite A la sortie de l’école, après quelques stages, Luigi se découvre une passion pour son futur métier et trouve une première place d’apprentissage de tôlier en carrosserie au Roc. L’entre-prise partie en faillite, il doit pour-suivre son apprentissage chez Bou-duban : « Je désirais avoir le métier au complet. C’est pour cela que j’ai enchaîné par un apprentissage de peintre en automobile chez Joseph Chételat. » La suite aurait pu ressem-bler à un long fleuve tranquille pour Luigi, qui pratiquera les deux métiers pendant une quinzaine d’années chez Bouduban. Durant cette période, il

consacre le temps nécessaire pour suivre les cours débouchant sur le brevet fédéral de peintre en automo-bile. L’histoire ne dit pas s’il finit ces deux années épuisé à force de suivre des cours les lundis et mercredis soir et toute la journée du samedi dans la banlieue lausannoise tout en rattra-pant les heures perdues au boulot en bossant entre midi et une heure chez son patron. Plus tard, il suivra encore des formations chez Sbarro et chez le peintre André Marti notamment, celui qui peint les casques pour les plus grands champions.

D’autres horizons

Si l’envie de se mettre à son compte trotte dans la tête de Luigi, il travail-lera encore quelques années dans des entreprises prestigieuses à Nie-derwangen pour tenter – sans grand succès – d’y apprendre l’allemand, puis chez Crescia à Saint-Blaise, une entreprise spécialisée dans la restaura-tion de voitures : « C’était de la haute restauration. Le travail sur une voiture pouvait coûter entre 500 000 et 800 000 francs. Nous étions spécialisés sur les vieilles Citroën et les Lancia, mais uni-quement des voitures ayant une valeur marchande ou historique. J’ai ainsi eu l’occasion de travailler sur la DS Pallas de Valéry Giscard d’Estaing, rachetée par Philippe Bouvard. C’était un bou-lot très exigeant et, en une année, j’ai beaucoup appris. » Il travaille ensuite comme chef d’atelier à Auvernier, avant de voir ce qui se faisait dans les poids lourds dans la région soleuroise et de revenir à Moutier.

La fin de l’ère Balmer

Il se met alors à la recherche d’un local apte à accueillir sa future car-rosserie. Il trouvera son bonheur avec

l’ancien garage Balmer qu’Eric Affol-ter va acheter. Les locaux transformés en 2012, Luigi commence à travailler seul dans sa petite entreprise, engage son premier carrossier en 2013, puis complète son équipe qui compte aujourd’hui quatre personnes en ate-lier et une personne à temps partiel au bureau. La petite entreprise se porte plutôt bien, au point que Luigi voit son avenir ailleurs. « Nous avons la chance de beaucoup travailler avec les assurances, ce qui fait que nos clients n’hésitent pas à réparer lorsqu’ils sont victimes d’un accident. De plus, nous n’avons pas été touchés du tout par la pandémie. »

Un peu à l’étroit

« En étant quatre à travailler dans la carrosserie, l’espace devient vraiment réduit. Je suis sur un projet de nou-velle construction qui va démarrer début avril aux Laives pour se termi-ner une année plus tard. Je dispose-rai de 650 mètres carrés pour installer une carrosserie ultra-moderne. Nous récupérerons la cabine de peinture actuelle et grefferons deux nouvelles aires de préparation. La nouvelle tech-nologie vient en avant et permet de gagner du temps sur les réparations pour nous conformer aux temps, de plus en plus serrés, dictés par l’infor-matique.

Une partie des locaux accueillera aussi la concession Piaggio (voir ci-dessous). Mis à part cela, rien ne changera. Nous ne faisons que nous déplacer dans de nouveaux locaux. »


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Les Devoirs surveillés (DS) existent à Moutier depuis plusieurs décen-nies. Tout est né de l’idée de

quelques amies. Leur but était d’aider les enfants dans l’élaboration de leurs devoirs. Leur générosité a porté ses fruits, puisque beaucoup d’écoliers de toutes origines fréquentaient les DS hébergés à la Maison prévôtoise jusqu’en 2018. Ils quittaient alors ce lieu pour prendre le chemin de l’école secondaire, pour la quitter en 2020. Depuis cette rentrée, les écoles du Clos et Chantemerle ouvrent leurs portes aux DS. Au Clos, ils occupent deux salles : une classe au rez-de-chaussée, fréquentée par les enfants de 3 à 6 H, et la salle de couture, au premier étage, qui accueille les élèves de 7 et 8 H. Ces nouveaux locaux pré-sentent l’avantage indéniable d’être à proximité directe de leurs classes res-pectives, ainsi que des enseignants et de l’équipe de direction.

Il pourrait paraître surprenant de se pencher sur le service des Devoirs surveillés au moment même où celui-ci est en veilleuse pour cause de pandémie. Un abandon temporaire qui touche aussi d’autres habitudes, telle l’obligation désormais faite pour les élèves de primaire fréquentant la septième année Harmos et les suivantes de porter un masque. Auparavant, il avait fallu régler le sort des récréations qui sont décalées dans des cours coupées. Tout cela pour éviter le brassage des classes.

Une surveillance bienveillante des devoirs de vos chérubins

Par Dominique DUMAS

Statut valorisé

Au fil des années, le statut du person-nel d’encadrement a changé et une petite rétribution leur a été allouée par la Municipalité de Moutier. En 2015, une nouvelle équipe a repris le flam-beau. Les collaboratrices, provenant d’horizons différents, avaient toujours un but en commun : le bien-être des enfants inscrits aux DS. Elles sont d’ailleurs toujours indépendantes de l’école primaire, même si un des direc-teurs, Hugues Miserez, a pour tâche de coordonner les activités des neuf personnes engagées par la Municipa-lité. Elles ne sont pas enseignantes, mais doivent disposer de certaines compétences et être disponibles pour intégrer l’équipe. « Nous sommes avant tout des mamans », s’exclament en chœur deux des collaboratrices du service. Elles avouent aussi aimer transmettre.

Devoirs à la semaine

Si le service a déménagé à plusieurs reprises, les collaboratrices ont aussi dû s’adapter à d’autres changements. Ainsi, les devoirs sont désormais donnés à la semaine, à raison de 30 minutes de la 1re à la 4e H sans l’école enfantine, de 30 à 45 minutes pour les enfants de la 5e à la 8e H et de 90 minutes pour les élèves de l’école secondaire. De plus, les enfants n’ont pas de devoirs à effectuer le week-end ou après un jour férié.

À la place des parents

Le service des Devoirs surveillés ne s’occupe pas de tous les enfants. Ceux qui sont inscrits à l’École à journée continue ne sont ainsi pas pris en charge par les DS. Ceux qui fré-quentent le service sont, pour la plu-part, ceux dont les parents ne sont pas

L’inscription aux Devoirs surveillés peut avoir lieu en tout temps durant l’année scolaire. La fréquentation des DS est facultative. Néanmoins, une fois inscrits, les élèves sont tenus de les fréquenter régulièrement. Quant à la participation financière des parents, elle se monte à 40 francs par mois pour le premier enfant, à 20 francs pour le deuxième enfant, et ce service est gratuit dès le troisième enfant.

Les locaux qui accueillent le service des Devoirs surveillés sont ouverts au Clos les lundis, mardis et jeudis après-midi, entre 15 h 10 et 17 h 30, et les mercredis, de 13 h à 15 h. Quant aux DS de Chantemerle, ils sont ouverts les lundis, mardis et jeudis après-midi, de 15 h 05 à 17 h.

Côté pratique



Une surveillance bienveillante des devoirs de vos chérubins

Hugues Miserez en compagnie de deux des collaboratrices dans une des salles du Clos réservées aux Devoirs surveillés.

à la maison à leur retour de l’école. Il peut aussi s’agir de parents ne parlant pas la langue ou n’ayant que très peu fréquenté l’école. « Nous permettons d’éviter que les enfants ne soient livrés à eux-mêmes. »

Aide nécessaire

Pour les collaboratrices du service, il est donc nécessaire que les jeunes enfants soient entourés pour faire leurs devoirs. Mais pas question pour elles de procéder à du rattrapage de l’enseignement. Il s’agit surtout de préparer et de répéter les thèmes étu-diés en classe. Une façon de procéder qui semble fort bien convenir aux éco-liers qui font preuve d’une assiduité remarquable.

Profils différents

Il n’y a pas de profil type des enfants accueillis lors des devoirs surveillés. Ainsi, il existe des enfants qui ont besoin que les collaboratrices soient littéralement à côté d’eux pour avan-

cer : « Si on les laisse un quart d’heure seuls, ils ne font rien. Il s’agit donc de les guider, même s’ils seraient parfai-tement capables de faire leurs devoirs sans aide. Il existe aussi beaucoup d’enfants qui, s’ils ne venaient pas aux Devoirs surveillés, seraient livrés à eux-mêmes à la sortie de l’école. Et puis il y a ceux qui viennent d’autres horizons et qui doivent mettre les bouchées doubles puisqu’ils ne maî-trisent pas la langue ni la façon de vivre dans notre pays. »

Le service des Devoirs surveillés pri-vilégie bien évidemment l’apprentis-sage du français, les mathématiques et l’allemand, mais ne renonce pas pour autant à faire réviser les autres branches.

Plus de dix pour cent

Au total, ce sont donc une quarantaine d’enfants, sur les 427 qui suivent les cours à l’école primaire, qui fréquente régulièrement le service. À ceux-ci il faut encore ajouter les enfants de

l’École à journée continue quoi font leur devoir dans le cadre de l’EJC. Il était question à un moment donné de fusionner les services pour l’aide aux devoirs, ce qui s’est avéré impossible en raison du nombre d’enfants concer-nés. « Il aurait fallu trouver des locaux supplémentaires et engager des éduca-teurs » a révélé l’étude menée.

Dure rentrée

Actuellement, les enfants sont donc privés de devoirs surveillés pour des raisons de pandémie : « Il nous est impossible de dire comment se débrouillent les enfants qui fré-quentent normalement le service, puisque nous ne les voyons plus. Mais je pense que la rentrée sera difficile pour certains. »

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• par 39 voix et 1 abstention, la motion du PDC relative à l’utilisation du FCEE (fonds communal pour l’ef-ficacité énergétique) dans le domaine de la mobilité (premier point sous la forme de motion et deuxième point sous la forme de postulat) ;

• par 39 voix et 1 abstention, l’arrêté relatif à la modification du règlement sur le fonds communal sur l’effica-cité énergétique, le développement durable et les énergies renouvelables (FCEE) ;

• par 32 voix et 8 abstentions, la motion du PSA intitulée : « Tampons et serviettes hygiéniques mis à dis-position gratuitement dans les éta-blissements scolaires de la ville de Moutier » (uniquement serviettes hygiéniques) ;

• par 22 voix contre 12 et 6 absten-tions, la motion du PSA intitulée : « Moutier s’engage pour une meil-leure transition école-métier » ;

• à l’unanimité, la motion urgente du PSA intitulée : « Accueillir des per-sonnes migrantes venant du camp de réfugiés de Moria ».

L É G I S L AT I F

Lors de sa séance du 7 décembre 2020,

le Conseil de Ville : A PRIS CONNAISSANCE :

• de la réponse du Conseil municipal à l’interpellation du PDC relative au recyclage des plantes des espaces flo-raux de la ville ;

• de la réponse du Conseil municipal à l’interpellation urgente du Rauraque, intitulée : « Rénovation des installa-tions du FC Moutier : Quid du groupe de travail ? » ;

• de la réponse du Conseil municipal à l’interpellation de Moutier à Venir relative à la sécurité à la sortie de l’école enfantine de la rue Neuve ;

• de la réponse du Conseil municipal à l’interpellation urgente de l’Entente jurassienne intitulée : « Communica-tion discriminatoire de la Chancelle-rie bernoise et dénigrement des auto-rités » ;

• de la réponse du Conseil municipal à l’interpellation urgente du Rauraque relative aux accusations de M. Röthlis-berger contre le personnel communal.

A ÉLU, POUR L’ANNÉE 2021 :

• par 39 voix, Clément Piquerez, en tant que Président du Conseil de Ville ;

• par 39 voix, Danila Sauvain, en tant que 1ère Vice-Présidente du Conseil de Ville ;

• par 38 voix, Morena Pozner, en tant que 2e Vice-Présidente du Conseil de Ville ;

• par 38 voix, Philippe Challet et Fran-cis Pellaton en tant que scrutateurs.

A ACCEPTÉ :

• à l’unanimité, l’arrêté relatif au règlement concernant l’élimination des eaux résiduaires domestiques pro-venant d’installations de stockage et des boues d’installations de traitement des eaux usées ;

• par 39 voix, l’arrêté pour l’année 2021 relatif à l’indexation des salaires pour le personnel et les autorités de Moutier ;

• par 24 voix et 16 abstentions, l’ar-rêté relatif à l’adoption du budget communal pour l’année 2021 ;

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Système des bons de garde communaux Nous avons le plaisir de vous annoncer que la commune de Moutier émet dès à présent les bons de garde pour la nouvelle période (août 2021 - juillet 2022) afin de garantir le subventionnement de l’accueil extrafamilial, que ce soit en crèche ou chez des parents de jour.

V ous trouverez le règlement relatif aux bons de garde ainsi que l’ordonnance tarifaire

sur le site de la ville de Moutier soit www.moutier.ch. D’autres infor-mations plus générales sur le sys-tème sont disponibles sur le site de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) soit www.gef.be.ch.

Pour rappel, les bons de garde sont destinés aux enfants d’âge préscolaire pris en charge en garderie/crèche et aux enfants d’âge préscolaire ou sco-laire pris en charge chez des parents de jour. La Commune de Moutier a arrêté les modalités suivantes :

Contingentement : un nombre limité de bons est disponible

L’ordre de priorité est le suivant :1) enfants dont les parents doivent tra-

vailler pour assurer leur subsistance ; 2) enfants dont la situation familiale

et sociale nécessite une prise en charge urgente ;

3) enfants qui requièrent une prise en charge extrafamiliale en raison de l’activité professionnelle de leurs parents ;

4) enfants qui requièrent une prise en charge extrafamiliale en vue de leur insertion sociale ;

5) enfants d’âge scolaire pris en charge chez des parents de jour ;

6) solde des demandes selon la date de réception.

Pour bénéficier d’un bon de garde, les conditions à remplir sont les suivantes :

- Exercer une activité lucrative ou rechercher un emploi ;

- Suivre une formation ou un perfec-tionnement professionnel ;

- Participer à un programme d’occu-pation et d’insertion qualifiant ;

- Aptitude à s’occuper des enfants durablement limitée pour des raisons de santé.

Le montant du bon de garde est déterminé selon les facteurs suivants :

- Revenu et fortune de l’année précé-dant la demande ;

- Taille de la famille ; - Âge de l’enfant et taux de prise en

charge accordé.

Informations complémentaires

En cas de question, vous pouvez vous adresser aux services suivants, com-pétents pour le traitement des bons de garde :

Centre de l’Enfance - Service d’accueil en famille

Rue du Viaduc 65 ou Rue Centrale 21 Tél. 032 493 56 31 / Tél : 032 492 10 05 [email protected] [email protected]

Les demandes de bons doivent être déposées de préférence via la plateforme www.kiBon.ch, mais il est également pos-sible de s’adresser au Centre de l’Enfance ou au Service d’accueil en famille afin d’obtenir un formulaire sur papier. Seules les demandes dûment remplies seront traitées dans les meilleurs délais.

N.B. Les bons de garde sont émis dès le mois suivant la remise du dossier com-plet. En d’autres termes, si vous déposez votre demande en mars, vous pouvez percevoir un subventionnement dès le mois d’avril si toutes les conditions sont remplies. Les demandes pour la période d’août 2021 à juillet 2022 peuvent être déposées dès à présent.

L’illustration ci-dessus présente le fonctionnement du système des bons de garde de manière simplifiée.

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On se rendait davantage chez le Léon qu’à l’Ours

Par Dominique DUMAS

Le monde de la restauration aurait fort bien pu se passer du Léon. Et il aurait beaucoup perdu. Daniel

Rebetez a apposé sa griffe à l’époque où l’on ne se rendait pas à l’Ours, au Central ou au Las Vegas, mais chez le Léon, chez le René ou chez l’Oscar. À cette époque, le tenancier était vrai-ment l’âme de son troquet.

A l’issue de sa scolarité obligatoire, le jeune homme ne savait pas trop que faire de sa vie : « Il n’y avait pas grand-chose qui me motivait », explique Daniel Rebetez. Après quelques erre-ments, il se décide pour l’école hôte-lière et poursuit par un stage de bar-man dans un hôtel coté de Zurich : « On y recevait Cassius Clay par exemple. Il avait affronté un Allemand au Hallen-stadion. Ce pauvre avait tout de même tenu un round et demi. On a encore eu John Lennon, les Pink Floyd et toutes les stars de l’époque. Nous étions onze barmen dans le piano-bar. J’ai ensuite travaillé dans tous les coins de Suisse.

Opportunité à saisir

Et puis un jour, Willy Boivin me demande si j’ai envie de m’établir à Moutier et de m’associer avec lui pour acheter le bâtiment de l’Ours. » En 1978, Daniel Rebetez achète ce bâti-ment qui, après avoir subi une année de travaux, devient l’Ours que l’on connaît encore aujourd’hui : « Nous avons ouvert une semaine avant la Braderie », se souvient le Léon. Le ton était donné. « J’avais envie de faire venir des chanteurs et des groupes

à l’Ours. Nous y avons fait venir des groupes de jazz et tous les musiciens de la région sont passés dans ce caveau. » Et de citer les frères Hauser, Vino Montavon, Robert Hagmann, Francis Baour, Eric Siegenthaler et tous les autres.

Des bringues terribles

Le caveau n’a pas accueilli que des musiciens. Il a aussi servi de cadre à des soirées où l’on passait des cas-settes de rallye. Car le Léon était aussi un pilote bien connu. Dans son bistrot par contre, le mélange des genres était de mise. Et tous n’appréciaient pas les sports motorisés. D’où quelques brin-gues entre amoureux du rallye, clients à tendance verte et quelques joueurs de cartes. L’Ours accueillait des clients venus de tous les horizons. « Il y avait des gens qui nous faisaient pleurer de rire. J’ai parlé avec tout le monde. Ainsi, j’ai détesté l’école, mais tous les profs venaient chez moi et nous nous entendions parfaitement. »

Première pause

En 2005, le Léon quitte son bistrot pour la première fois et le loue à quatre reprises pendant huit ans, avec des succès divers. Pendant ce temps-là, il exploite une entreprise de taxi à Ver-bier avant de revenir à Moutier et de reprendre l’Ours avec son amie. « Il a fallu deux ans et demi pour le remettre en marche. Et depuis c’est toujours allé en progressant. Mon ancienne clien-tèle avait pris ses habitudes ailleurs.

Au bout d’un moment, tous les clients de ma génération étaient de retour. Et puis les plus jeunes sont venus, des gens qui appréciaient l’ambiance des vieux bistrots tel qu’était l’Ours. »

Septuagénaire actif

« Rassure-toi, je viendrai toujours boire mon café ici » poursuit l’ex-patron de l’Ours qui ne craint pas de s’ennuyer. « J’aime cette ambiance de bistrot. Je vais aussi continuer à faire du vélo et de la moto ou des tours en déca-potable. Pour mes septante ans, avec quelques copains, j’hésite à refaire, fin septembre, le HardAlpiTour com-posé de 550 kilomètres de pistes et de petites routes alpestres qui mènent de San Remo à Val-d’Isère, une course d’environ 28’600 m de dénivelé cumulé, le tout en 24 h non-stop au guidon d’un gros trail. »

De quoi ne pas s’ennuyer de l’Ours !

Lorsque vous rencontrez une personne de 69 ans, elle a tendance à vous parler de ses premières années de retraite et peut-être d’une certaine nostalgie de l’époque où elle était professionnellement active. Avec le Léon, le ton est différent : « J’ai eu l’opportunité de vendre l’Ours, confie-t-il. Sans cela, je m’y serais encore vu cinq ans. » Alors, au moment où son établissement, fermé comme tous ceux de Suisse, subissait l’assaut des rénovateurs, Daniel Rebetez a accepté de faire un petit retour en arrière, non sans constater que les travaux entrepris par ses successeurs ne dénaturent pas l’Ours.

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Daniel Rebetez est encore indisso-ciable du café qu’il vient de vendre.


De la nouveauté pour obtenir les subventions communales !Depuis plusieurs années, la Municipalité de Moutier propose différentes subventions favorisant l’effica-cité énergétique. Pour rappel, le fonds permettant ces subventions est alimenté par une taxe de 0.10 centime prélevée sur chaque kilowattheure vendu aux consommateurs de courant des Services indus-triels de Moutier (SIM).

Dès 2021, chaque demande qui remplit les conditions se verra octroyer la subvention. Grâce à

ce nouveau système, aucune liste ne sera établie. De ce fait, les demandes de subventions doivent parvenir aux SIM à la fin des travaux lorsque le demandeur est en possession de tous les documents requis.

Pour ce faire, les demandes doivent être adressées en priorité via les formulaires qui se trouvent sur le site internet : https://sim.moutier.ch/sim/SIM/ Subventions.html.

En cas d’impossibilité d’aller sur le site internet, les SIM restent à disposition par téléphone au 032 494 12 22 ou au

guichet à l’Hôtel-de-Ville 1, au 2e étage. Les différentes subventions et montants pour 2021 sont présentés ci-dessous. Pour plus de détails concernant les conditions d’octroi, consultez l’Ordonnance 2021 sur le fonds communal pour l’efficacité éner-gétique, disponible également sur le site internet.É

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as 4 février 2021

De la nouveauté pour obtenir les subventions communales ! Depuis plusieurs années maintenant, la Municipalité de Moutier propose à ses clients différentes subven-tions favorisant l’efficacité énergétique. Pour rappel, le fonds permettant ces subven-tions est alimenté par une taxe de 0.10 centime prélevée sur chaque kilowattheure vendu aux consommateurs de cou-rant des Services industriels de Moutier (SIM).

ès 2021, chaque de-mande de subvention qui remplit les

conditions se verra octroyer la subvention. Grâce à ce nouveau système, aucune liste ne sera établie. De ce fait, les demandes de subventions doivent parvenir aux SIM à la fin des travaux lorsque le demandeur est en possession de tous les docu-ments requis.

Pour ce faire, les demandes de subventions se font en priorité via les formulaires qui se trou-vent sur le site internet : https://sim.mou-tier.ch/sim/SIM/Subven-tions.html.

En cas d’impossibilité d’aller sur le site internet, les SIM restent à votre disposition par télé-phone au 032 494 12 22 ou au guichet à l’Hôtel-de-Ville 1, au 2e étage. Les différentes sub-ventions et montants pour 2021 vous sont présentés ci-dessous. Pour plus de détails concernant les conditions d’octroi, consultez l’Ordonnance 2021 sur le fonds communal pour l’efficacité éner-gétique disponible également sur notre site internet.

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Les oiseaux bien sûr, mais aussi la natureComme pour bon nombre de sociétés, le nombre de ses adhérents et leur disponibilité ont fait que les tartes ont disparu, ce qui n’est pas le cas de la société. Même si elle a renoncé aux revenus de la Braderie, elle continue à vivre. Le Club d’ornithologie est toujours présent et ses membres ne se limitent pas à leur attrait pour les oiseaux. Ils nourrissent aussi un grand amour pour la nature. Ainsi, ils ne sont pas les derniers à entretenir les zones naturelles.

La société est inscrite sur la liste des sociétés de Moutier, mais accueille des membres venus de

toute la région. C’est le cas de son président, Sébastien Gerber, domici-lié à Crémines. « Toute la couronne de Moutier est bien représentée et l’on trouve même quelques-uns de

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nos quarante membres actifs dans la Vallée de Tavannes », explique le pré-sident. La société compte aussi bon nombre de membres de soutien, cer-tainement attirés par le Pic Noir, une superbe revue richement illustrée dont l’édition 2021 vient de sortir de presse.

Large sceptre

Le Club ne se limite pas aux petits oiseaux. Il cherche tout d’abord à faire découvrir notre environnement natu-rel à qui le veut bien : « Nous avons dans nos rangs quelques personnages qui ont des connaissances incroyables des plantes ou des oiseaux. Ces gens-là partagent volontiers leur savoir et nous montrent plein de choses. Notre but premier consiste donc à faire des sorties dans le terrain et à faire décou-vrir quelques curiosités. »

Sites à entretenir

Un autre volet des activités de la société est constitué par les zones humides : « Nous sommes gestion-naires de quelques sites, dont les étangs de Grandval. Nous engageons nos membres pour débroussailler des zones ou encore curer les étangs. Nous sommes en principe actifs deux fois par année pour effectuer cet entretien. Nous avons aussi à charge à Grandval l’entretien des Préaies, une propriété bourgeoise. À l’époque, la création de ce site émanait du club. Nous avons aussi acquis un étang à la sortie de Grandval. Nous avons toute-fois dû renoncer à entretenir d’autres sites par manque de temps. Nous les avons remis à Pro Natura. »

Ces activités contribuent à souder la société : « Nous avons un noyau qui fonctionne et qui prend beaucoup de plaisir à se retrouver dans une bonne ambiance. De ce côté-là, nous n’avons pas trop de souci à nous faire pour l’avenir de la société. »

Et les oiseaux ?

Au départ, la société n’était intéressée que par les oiseaux… et les lapins. Elle organisait ainsi des expositions. Dès 1974, le Club tel qu’on le connaît a été constitué par des personnes qui souhaitaient développer leur connais-sance des oiseaux sauvages, abandon-nant donc ceux qui se livraient à l’éle-vage des pigeons, des perruches et des lapins. « Les oiseaux sont toujours bien là, poursuit Sébastien Gerber. Mais au fil des ans, nos membres ont élargi leurs champs d’intérêt. Les oiseaux ne composent en effet qu’une toute petite partie de notre environnement naturel. Et même si nous avons élargi nos inté-rêts, nous avons décidé de conserver le nom du Club. Nos sorties sont surtout axées sur des endroits riches du point de vue nature. Et qui dit milieu riche, dit aussi oiseaux. Ainsi, dans notre programme de cette année, nous avons programmé une sortie vers la Sauge et le delta de Hagneck avec le but d’ob-server les oiseaux. Mais il est clair que nous ne nous rendons pas là-bas que pour les oiseaux. Nous prêtons intérêt à tout ce que nous voyons. »

D.D.

Pour tout renseignement : Tél. 079 776 59 31

Par Dominique DUMAS

Sébastien Gerber préside une société qui vit aussi grâce à la réalisation de son célèbre « Le pic noir ».


Par Dominique DUMAS

L’art de régaler à domicile Que vous soyez seuls ou accompagnés, en pleine possession de vos moyens, quelque peu handicapés ou en convalescence, que vous soyez incapables de vous faire à manger ou que vous ne souhaitiez pas le faire, le Service des repas à domicile de Moutier et environ est fait pour vous. Mieux même. Si certains d’entre vous viendront chercher leurs repas au Foyer, l’association existe surtout pour livrer chaque jour un repas chaud aux personnes qui le souhaitent.

Le Service des repas à domicile a été créé par Mady Graf et quelques-unes de ses amies, le 6 janvier

1980, autour d’une table ronde. Mme Graf présidera le service jusqu’en 2019 et sera remplacée par Silvia Rubin. A l’origine, le service a été créé pour que des personnes esseulées ou malades puissent avoir accès à des repas chauds. A l’époque déjà, les repas étaient confectionnés au Foyer. C’était aussi l’époque où toutes les personnes par-ticipant à la bonne marche du service étaient bénévoles ou offraient leurs services à moindres frais. Aujourd’hui encore, les chauffeurs, s’ils sont indem-nisés pour leurs frais d’essence, livrent bénévolement les repas. La ville est divisée en quatre quartiers, ce qui fait que la douzaine de chauffeurs n’est pas sur le pont chaque semaine.

Où sont les subventions ?

Le service des repas à domicile s’adresse à tout le monde, quel que soit l’état de santé du bénéficiaire. C’est l’une des raisons qui font que, depuis 2013, l’association est privée de la subvention d’une centaine de milliers de francs qui contribuait grandement à son bon fonc-tionnement. Le prix des menus passe alors de neuf à quinze francs. Un leg a toutefois permis au service de conti-nuer à vivre et d’aménager une cuisine professionnelle.

Deux ou trois ans de sursis

Le leg de plusieurs centaines de milliers de francs dont a bénéficié l’association lui a permis de souffler, comme le font les dons qui parviennent à l’association :

« Ces dernières années, nous déplo-rons plus de 40 000 francs. de déficit, constate Silvia Rubin. Nous avons ainsi une vision de trois ans. Nous cherchons à livrer plus de repas, sachant que nous pouvons, dans la structure actuelle, accueillir vingt personnes de plus par jour, ce qui équilibrerait les comptes. Nous voudrions éviter de devoir aug-menter le prix des repas. »

Ouvert à tous

Le service est donc accessible à tous, même si ses principaux clients sont des personnes âgées ou des personnes qui sortent de l’hôpital. Pour bénéficier des repas livrés à domicile ou pris au Foyer par le bénéficiaire, il s’agit de s’inscrire la veille au plus tard si l’on n’est pas abonné. On peut s’inscrire pour un ou plusieurs jours par semaine ou pour tous les jours, ou durant une période déterminée. Il est enfin possible de rece-voir le menu du samedi, qui est alors livré avec celui du vendredi.

En dehors de la période du Covid, la salle qui jouxte la cuisine permet de

manger sur place. Cinq à dix personnes choisissent cette option. L’association sert également les repas d’une partie des enfants qui sont inscrits à l’Ecole à journée continue (EJC) et qui disposent de leur propre salle pour déguster leur menu. Là, c’est une douzaine d’enfants qui sont concernés.

Le COVID équilibre

Le service connaît un grand succès avec quelque 16 000 repas confectionnés par année, ce qui représente une moyenne de 63 repas par jour. Ce nombre est stable, même si le semi-confinement a amené quelques nouveaux clients. Les cuisinières font d’ailleurs part d’une grande souplesse. Le lundi, elles suppléent ainsi l’EJC de Grandval et confectionnent le plus souvent plus de 90 repas.

De quoi commencer la semaine en fanfare. D.D.

°Service des repas à domicile, Au Foyer, rue du Clos 3. Tél 032 493 30 60.

Deux des trois cuisinières, Isabelle Gerber et Sarah Häfeli, en pleine action.

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L’association navigue d’une course à l’autreLe Covid a joué un sale tour aux organisateurs de manifestations sportives. Et même pour le président de l’association Moutier Trail Marathon, Hervé Solignac, le fameux virus a empêché des centaines de passionnés de se défouler sur les parcours qu’il propose avec sa bande de coureurs à pied. Ce ne sont pourtant pas les futurs tracés qui manquent. Bien dessinés dans la tête du coureur, ils n’at-tendent donc que la levée des restrictions pour se transformer en courses de haut niveau.

Hervé Solignac et sa bande de copains ne voulaient pas voir mourir le Marathon Raid de Mou-

tier, destiné à disparaître après trois éditions. Avec une arrivée et un départ à Graitery, la course devenait difficile à gérer. Mais visiblement pas trop pour un groupe d’amis et de coureurs, tous anciens concurrents de la course à deux doigts de devenir mythique qui, à l’an-nonce de la disparition de la course, en 2015, sans rien connaître de l’organisa-tion, se lancent en janvier 2016.

Avec les parapentistes

Le pari lancé par Hervé Solignac et Roxane Tissot s’avère gagnant dès 2016. La première édition a lieu conjointement avec le Graitricks, his-toire notamment de partager les ins-tallations des organisateurs de la fête des parapentistes. S’ils se lancent un peu sans savoir, ils ne négligent rien. Ils s’adjoignent notamment les services de MSO, une entreprise de chronomé-trage réputée qui les chaperonnera en quelque sorte. En 2016, ils sont 250 concurrents à se lancer sur les diffé-rents parcours allant de dix kilomètres avec 700 mètres de dénivelé au mara-thon, en passant par un semi de 21 kilomètres. Les plus courageux partent de la halle polysport, vont à Grai-tery, visitent la Tour de Moron, pour-suivent par la Montagne de Moutier, s’attaquent au Raimeux avant de, 42 kilomètres plus tard, revenir à la halle polysport. La joyeuse équipe récidive en 2018 et ajoute une nouvelle dis-tance à son menu, le cinq kilomètres, et accueille plus de 400 coureurs. La progression aurait dû se poursuivre en 2020… Mais voilà, le COVID est arrivé et la course abandonnée pour cette édi-tion : « Nous l’avons annulée assez tôt,

alors qu’au final, nous aurions tout de même pu l’organiser », regrette Hervé Solignac.

Autour de Moutier

L’association ne se limite pas à organi-ser son marathon. Chaque année, elle met sur pied PoP’uP Run, un nom qui interpelle. En effet, les trois P majus-cules ont été choisis en référence au Parcours Pédestre Prévôtois (10 km et 400 m de dénivelé) de Moutier. En 2017, l’association Moutier Trail reprend l’idée de ce parcours autour de Mou-tier pour créer la PoP’uP Run: une course pédestre populaire qui en sera à sa quatrième édition, le 8 mai 2021, si le COVID le veut bien. En 2020 en effet, les organisateurs Hervé et Roxane, auxquels se sont joints Fanny Pfister, Sarah Ryf, Géraldine Wiedmer et Ken Lehmann, devaient jeter l’éponge à une semaine du départ. Reste que, cette année, le concept est inchangé avec la possibilité d’effectuer un ou plusieurs tours du PPP, le record en étant à cinq tours consécutifs pour un concurrent. Les enfants sont les bienvenus avec des parcours tracés sur 250 mètres pour les plus petits.

Du Pommier d’amour au Pangolin malin

Même si l’association n’a pu organi-ser sa grande course l’an passé, elle a mis sur pied le « Pommier d’amour » en août, une course qui a réuni 138 cou-reurs dans le cadre d’un petit parcours situé sous Graitery : « Nous avions envie d’organiser et nous avons pu participer au Romandie Run, une série de petites courses soutenues par MSO. Avec Roxane, nous avons aussi tenté d’organi-ser le Pangolin malin, qui devait être ma

réponse personnelle à tous les organisa-teurs qui ont baissé les bras sans raison. Je trouvais ça dégueulasse parce qu’ils privaient les concurrents de courses et du plaisir de revoir leurs potes. Mais la course nous sera finalement interdite ! On pourra toutefois découvrir le pango-lin le 10 avril. Un petit animal qui pro-pose une course partant de Crémines pour monter à Raimeux par de petits sentiers, suit toute la crête, passe par la Californie et descend la Charrière de Crémines pour en terminer avec 25 kilo-mètres de course. En 2020, 200 concur-rents s’étaient inscrits. »

Optimiste

Hervé Solignac rêve donc à ces courses et n’exclut pas d’organiser encore d’autres manifestations cette année. Mais voilà, c’est de plus en plus dif-ficile de trouver des petits sous pour mettre sur pied les manifestations, les entreprises qui les soutenaient ayant d’autres destinations plus impératives pour leur argent. Pas de quoi décou-rager Hervé : « Nous avons quelques courses où nous avons déjà préréservé ce dont nous aurons besoin. Mais c’est, hélas, au COVID de décider. » D.D.

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Hervé Solignac ne rêve que de coureurs empruntant les sentiers qui entourent Moutier.


Numéros d’urgence

Police 117Pompiers 118Ambulance 144Hôpital de Moutier 032 494 39 43Médecin de service en cas d’urgence 0900 93 11 11Dentiste de service en cas d’urgence 032 466 34 34La Main tendue 143SOS Futures mamans 032 422 26 26 Ligne d’aide pour les enfants et les jeunes 147REGA 1414Intoxication 145Service de piquet des Services industriels ( eau-électricité ) 032 494 12 22Numéro d’urgence en cas de catastrophe 0840 80 2740

Pharmacies de service Services de nuit et de dimanche

Dimanches et jours fériés de 10 h à 12 h et de 18 h 30 à 19 h

Centre Migros 058 878 20 70 • 27 février - 5 mars • 13 - 19 mars • 27 mars - 2 avril • 10 - 16 avril • 24 - 30 avril Centre Coop 058 878 27 50 • 24 - 26 février • 20 - 26 mars • 17 - 23 avril

Pharmacie GARE 032 493 32 02 • 6 - 12 mars • 3 - 9 avril

wwww.moutier.ch

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L. de Pentecôte

Pentecôte

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Férié FEVRIER MAI

MARS AVRIL Fête du travail

Nouvel-An

CCAALLEENNDDRRIIEERR DDEESS DDEECCHHEETTSS 22002211 (( jjaannvviieerr àà jjuuiinn ))

JANVIER JUINQuartier 2

Quartier 1

Déchets encombrants

Carton

Tournée Verte

Ferraille

Vacances scolaires

Nous rappelons que les ramassages se font dès 07h00 et que les déchets doivent obligatoirement être sortis à cette heure, quels que soient les

quartiers ou les rues.

Quartier 1 Quartier 2

Ordures ménagères

Montagne

Papier

Lien pour télécharger le calendrier : www.moutier.ch/dechets

Déchets inertes à déposer au Dépôt de la Voirie, rue de Soleure 18 de 07h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h15

aux dates mentionnées dans le calendrier.

Plan détaillé des zones de ramassages sur site internet



La culture est une conquête

Il y a actuellement à Paris un certain nombre de cas d’une maladie curieuse qui se caractérise surtout et souvent exclusivement par du hoquet. Il s’agit d’un hoquet tenace qui, pendant plusieurs jours et parfois à quelques secondes d’intervalle, secoue l’individu.

Nous vous partageons l’affiche de saison comme nous l’avions prévue avant la fermeture annoncée jusqu’à fin février. Nous ne sortirons pas de pro-

gramme sur papier comme à l’accoutumée. Par contre, nous avons le plaisir de vous dévoiler notre nouveau site www.ccpmoutier.ch, sur lequel vous pourrez suivre toutes les modifications de dernière minute dans la rubrique PRO-GRAMME. Les autres événements culturels de Moutier sont relayés sous la rubrique EN PRÉVÔTÉ.

Puisque les centres culturels et les lieux d’expositions sont fermés, nous tenions à garder un lien avec le public en lui offrant des fenêtres de culture. Lors de vos balades en Prévôté durant le mois de février, vous trouverez dans les vitrines de la Galerie du Passage une petite exposition des sculptures en papier mâché de Mira Stefanova.

Centre culturel de la Prévôté

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Classement UCI : Un encouragement à faire encore mieux !Le Conseil municipal a enregistré avec une très grande satisfaction le résultat obtenu par la commune de Moutier lors du 6e classement des communes auquel a procédé l’Union du commerce et de l’industrie du canton de Berne (UCI). La ville de Moutier se hisse en effet au premier rang du classement global régional et rejoint le groupe de tête en comparaison cantonale.

L’analyse et l’évaluation de l’Union du commerce et de l’industrie portent sur les qualités économiques

des sites, examinés au travers de cinq thématiques : les impôts et les taxes, l’ac-cessibilité des transports, la construction (règlementation, surfaces), les facteurs d’appréciation subjectifs et l’environne-ment et la qualité de la vie.

Ce classement constitue pour le Conseil municipal un excellent outil de travail et de promotion. Le regard objectif porté périodiquement par l’UCI sur la ville met en lumière ses atouts, qu’il importe absolument de préserver et de consolider, mais aussi ses faiblesses auxquelles les autorités s’efforcent de remédier. Si cer-tains critères échappent à leurs compé-tences, d’autres dépendent directement des autorités et de leurs choix straté-giques et politiques. Depuis la dernière évaluation de 2016, le Conseil municipal s’était fixé comme priorité d’améliorer son classement, de confirmer le pre-mier rang régional décroché par Moutier depuis la première enquête, en 2000, et de réintégrer le groupe de tête à l’échelle cantonale que la commune avait dû quit-ter il y a quatre ans.

En tant que carte de visite, le classement de l’UCI est utilisé comme argument de promotion à l’adresse des investisseurs potentiels, des entreprises ou des parti-culiers intéressés par un établissement à Moutier. À usage interne, il permet aux autorités de façonner dans l’inconscient collectif prévôtois une image avenante et dynamique de la ville. Il contribuera, aujourd’hui plus que jamais, à accroître la confiance des habitants et des entre-prises de Moutier à l’égard de leur ville et de leurs autorités.

Comme en 2016, Moutier arrive en tête du classement régional, ce dont on

ne peut que se féliciter. Le fait le plus réjouissant est la réintégration de la com-mune dans le groupe de tête au niveau cantonal. L’accession et la réintégration dans cette catégorie d’excellence s’ex-pliquent par des paramètres qui dépas-sent le cadre de la conduite communale, mais aussi et surtout par des critères dépendant directement des autorités.

Cette promotion représente une recon-naissance de la contribution non seule-ment des autorités mais aussi des ser-vices communaux.

Le Conseil municipal adresse un message de gratitude à l’UCI pour son excellente

initiative, au Département de l’Econo-mie et de l’Urbanisme, au délégué éco-nomique ainsi qu’à l’ensemble des chefs des services communaux et aux acteurs qui s’investissent pour le développement de la ville.

Pour la prochaine enquête, Moutier tentera de faire encore mieux et, dans l’intervalle, les responsables communaux exploiteront cette distinction en faisant de ce classement un label qui continuera à être exploité largement dans le concept de communication de la Municipalité.

Conseil municipal

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LES 7 DIFFÉRENCES

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Auteur : Paul-Vincent Pomédio

1 - Le clocher2 - L’immeuble3 - Les bretelles de l’ouvrier4 - Le barreau supplémentaire de la nacelle5 - Le bouton du gilet6 - La flèche de la pancarte7 - Le conducteur dans la voiture de droite

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Auteur : Paul-Vincent Pomédio

1 - Le clocher2 - L’immeuble3 - Les bretelles de l’ouvrier4 - Le barreau supplémentaire de la nacelle5 - Le bouton du gilet6 - La flèche de la pancarte7 - Le conducteur dans la voiture de droite

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