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Les médias qui créent du lien entre leurs usagers Partie 6

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Page 1: socio performance 6

Les médias qui créent du lien entre leurs usagers

Partie 6

Page 2: socio performance 6

6.1 Le Crédit Coopératif sur internetAnne Stéphanie Pierry

6.2 Le cas ZutopikMichel Provencal

6.3 Le cas CozopThierry Crouzet

6.4 La régie publicitaire GoodActionLaurent Vanexe

Partie 6 : Les médias qui créent du lien entre leurs usagers

Page 3: socio performance 6

6.1 Le crédit coopératif sur InternetAnne Stéphanie Pierry

Crédit photo : Vincent Debanne

Page 4: socio performance 6

Présentation de MyCoop.coop (en cours de lancement) Le Crédit Coopératif est en train de lancer MyCoop.coop, site d'information et de partage

autour de l'économie humaine. C’est le premier réseau consacré aux initiatives économiques qui mettent l’Homme au cœur de leurs projets. Ce projet a été imaginé dans un premier temps avec pourquoi tu cours (l’agence des idées), puis pensé et réalisé par l’agence Heaven.

Il est lancé par le Crédit Coopératif, banque de référence de l’économie sociale et solidaire, qui s’engage auprès de ceux qui agissent pour une économie et une société plus humaines, milite pour la diversité des formes d’entreprendre et la coopération.

Convaincu que l’on fait toujours mieux et plus à plusieurs, le Crédit Coopératif, « banquier des utopies maîtrisées », souhaite que MyCoop fasse connaître, facilite et encourage les initiatives issues de l’économie humaine. Il le fait dans un esprit coopératif, en leur offrant un espace d’expression et d’échanges adapté et fonctionnel.

6.1 Le crédit coopératif sur Internet

Page 5: socio performance 6

 

MyCoop s'organise en trois espaces :

Un espace éditorial intitulé « S’informer » traite de l’économie humaine sous ses multiples facettes : entreprendre autrement, consommer responsable, agir pour l’Homme, pour la planète…Il est alimenté par l'équipe du site et relaie des articles publiés dans des sites ou blogs d’autres acteurs de l’économie humaine avec lesquels le Crédit Coopératif est en affinité.

Un espace « Questions Réponses » intitulé « S’interroger » permet à chaque utilisateur

de poser des questions et d’y répondre, en diffusant et en partageant ses opinions, ses connaissances et, bien-sûr, ses pratiques en faveur d’une économie plus humaine.

Enfin un espace « réseau social » intitulé « Se rencontrer » permet à chaque membre de

créer sa zone d’expression personnelle et d’échanger avec d’autres membres de MyCoop autour de centres d’intérêts, projets ou événements communs.

6.1 Le crédit coopératif sur Internet

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6.2 Le cas ZutopicMichel Provencal

Page 7: socio performance 6

"Il aura fallu une dizaine d'années pour que le web sorte de l'adolescence et affirme des talents et une vitalité adultes.

Aujourd'hui, les vaisseaux de la Toile nous irriguent d'une information riche, abondante, sur-nourrie. Ces flux viennent de multiples sources, s'entrechoquent, s'auto-nourrissent, se parasitent... servent de caisse de résonances à l'intention de nos curiosités, passions, expertises mais, très souvent aussi, de boite noire et bruyante. En effet, dans l'effervescence, il est souvent difficile (et pour beaucoup de monde) d'identifier et de suivre l'information pertinente. Manquerait-elle de visibilité, d'éclairage, de perspective ? Comment lui donner davantage de relief dans les courants agités de l'actualité ? Comment identifier les "signaux faibles" que nous révèle le web, à un niveau de cocon, pour les accompagner et les faire grandir auprès de leurs audiences. Les algorithmes automatiques sont-ils les seuls filtres et catalyseurs d'information ? Comment l'humain, son regard et son identité sociale, pourrait amplifier ces signaux ?

6.2 Le cas Zutopic

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La plateforme Zutopik est cours de création. L'ambition du projet Zutopik est de donner vie à une plateforme sociale, construite comme une cristalisation de filtres multiples, personnels, libres et indépendants.

Chacun d'eux a pour fonction de sélectionner, hiérarchiser et amplifier ces signaux faibles en replaçant l'humain au centre du dispositif. Chaque "filtre" humain est libre et donc responsable. Il agit et anime selon les rêgles de sa bonne intelligence et sa bonne conduite. Ses actions restent, à tout moment, conforment au respect d'un corps de règles collectives dont la première est le respect de la Loi (pas de contenus racistes ou pédophiles … ). Les filtres en question sont des experts, des passionnés par un sujet (topic) ou un domaine d'intérêt. Ce sont des groupes ou des individus : les Topic Editors (TE).

6.2 Le cas Zutopic

Page 9: socio performance 6

La plateforme Zutopik est constituée:

- d'un réseau de proffesionnels ou amateurs passionnés ou experts- d'un ensemble d'outils prets à etre utilisés ou adaptés- d'une base de connaissance, de bonnes pratiques et d'un support technique

collaboratif- à terme d'un portail associatif référençant les sites topiks par univers

6.2 Le cas Zutopic

Page 10: socio performance 6

La plateforme Zutopik a pour ambition d'aider à rendre visible, pour la première fois sur une base sociale

Avec editorialisation humaine, contribution communautaire, valorisation des personnes par leurs idées), des points d'accès entre les nouvelles formes d'offres et de demandes d'information.

Celle-ci met à disposition des TE et des lecteurs-contributeurs les solutions les plus avancées en matière de media-web et de blogging. Elle s'enrichie et se renforce en permanence pour offrir des outils / services permettant aux TE de perfectionner leur pratique du topic editing ..."

Une présentation succinte est disponible sur zutopik.org On peut demander une

invitation pour avoir accès au réseau.

Le lancement de la toute première version de la plateforme est prévu pour le 6 novembre 2008 lors du Next Media Camp.

6.2 Le cas Zutopic

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6.3 Le cas CozopThierry Crouzet

Crédit photo : Vincent Debanne

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Il ne peut pas y avoir de collaboration sans une direction claire.

Quand j’écrivais mon livre, je donnais le la, les commentateurs réagissaient et me suggéraient des pistes de réflexion mais j’étais en quelque sorte la caisse de résonance. Je prenais, je synthétisais, je restituais.

Linux s’est développé parce que Linus Torvald créa le noyau de Linux sur lequel les autres développeurs branchèrent leurs créations. La collaboration ne me paraît possible que si elle s’appuie sur un noyau, un cœur, un moteur, une plateforme. On peut sans doute se réunir à quelques un et dire qu’on va collaborer à un projet mais il me semble que le plus souvent ça ne marche pas de cette façon.

6.3 Le cas Cozop

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Mettez des gens ensembles et vous n’obtenez pas nécessairement quelque chose d’intéressant.

Je suis en train de m’élever contre ce postulat à l’origine de nombreux services collaboratifs sur internet, contre certaines idées à l’origine même de coZop.

Je prends cet exemple parce que je le connais bien. Ce n’est pas parce que je suis ami avec quelqu’un que j’aime ce qu’il lit. Nous sommes amis pour des raisons souvent irrationnelles. J’aime le Tour de France et aucun de mes amis ne l’aime. Vont-ils devoir recevoir tous les articles que je lis sur les courses cyclistes ? Non bien évidement. Ils pourront certes dire « je ne veux plus de vélo » mais ils devront étendre cette liste de censure presque indéfiniment.

Que je sois ami ou simplement connecté à quelqu’un par un lien quelconque n’aidera jamais un service internet à nous proposer des informations mieux ciblées. La mode autour des réseaux sociaux déclaratifs me paraît de plus en plus fumeuse.

6.3 Le cas Cozop

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L’intelligence ne peut fonctionner que si chacun des individus travaillent effectivement autour d’un noyau.

Nous sommes incapables de rendre nos logiciels assez intelligents pour trier les informations, alors nous essayons d’utiliser l’intelligence collective.Dans ce domaine, nous n’avons guère trouvé mieux pour le moment que l’algorithme d’Amazon. Les gens qui lisent les mêmes livres que moi lisent aussi tels et tels livres… Je n’ai pas besoin de connaître ces gens. Nos liens affectifs ou professionnels n’ont aucun intérêt. Le seul lien qui importe pour ce qui m’intéresse c’est que nous avons quelques goûts communs.

Si quand je commande La conspiration des ténèbres de Théodore Roszak, on me suggère de lire Transparence d’Ayerdhal, c’est que des gens ont à plusieurs reprises effectué le même chemin. Pendant un instant, sur un point particulier, nos routes se croisent et un réseau social provisoire se crée. Sans doute que nous ne nous croiserons jamais plus mais cette rencontre suffit pour que j’entende parler d’Ayerdhal, que je le lise… Sur internet, j’aime cet imprévu. Et c’est de cette façon que de proche en proche se crée la longue traîne. »

6.3 Le cas Cozop

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Avec une philosophie presque opposée, des moteurs se lancent dans la recherche collaborative.

Ils tiennent compte des recherches des amis. Mais encore une fois que vont faire mes amis de mes recherches sur le Tour de France ?

Certaines startups envisagent de faciliter la recherche de groupe. Ok, nous sommes une bande à travailler sur un sujet. Nous cherchons des choses sur ce sujet et les résultats des recherches des uns et des autres nous intéressent tous. Mais chacun de nous a d’autres centres d’intérêt. Comment savoir quand nous cherchons sur le sujet ou hors du sujet ? Devons-nous le stipuler chaque fois ? Ce n’est même pas possible en plus. Une recherche a priori divergente peut engendrer une idée qui elle sera utile au projet.

Si nous utilisons un moteur collaboratif nous allons nous enfermer dans des recherches communautaires. Nous allons certes partager des connaissances communes, ce qui autorisera des conversations, mais nous finirons vite par manquer d’air. Au lieu de voyager sur la longue traîne, nous nous emprisonnerons. »

6.3 Le cas Cozop

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« Tout le monde pousse le web dans la direction sociale par panurgisme. La faute sans doute au succès de facebook mais je n’en peux plus de facebook.

J’en ai assez de recevoir des invitations à des évènements qui ne m’intéressent pas ou des suggestions de faire ceci ou cela. Tous ces gens connectés avec moi ne pensent pas comme moi. Ce réseau se crée artificiellement. Il est trop simpliste. Le véritable réseau social est d’une complexité sans commune mesure.

Je suis connecté avec les gens qui lisent les mêmes livres que moi, qui vont dans les mêmes cafés que moi, qui aiment les mêmes sports… Mais chaque fois ce sont des gens différents. Je ne peux pas les lister car le plus souvent je ne les connais pas. »

6.3 Le cas Cozop

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Mon idée initiale était de faire émerger des articles hors du mainstream.

Je me demande si la meilleure façon n’est pas de dire aux lecteurs lisez cet article parce qu’aucun de vos amis ne l’a lu. Quel intérêt ai-je de lire la même chose que les gens que je connais ? Aucun. Lorsque nous nous rencontrerons nous n’aurons rien à nous dire. J’ai tout intérêt, nous avons tout intérêt, à nous différencier, à nous compléter plutôt que nous ressembler. J’en ai assez de cet internet qui nous veut tous semblables, qui veut nous ramener au status végétatif de simple spectateur.

6.3 Le cas Cozop

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Conclusion :

Les réseaux sociaux sont aujourd’hui utilisés pour aboutir à une espèce de moyenne sociale. Beurk ! Ce n’est pas comme ça que nous éveillerons notre intelligence collective. Il faut que des gens travaillent, créent des noyaux, que nous nous y connections activement et non passivement. Cet internet social à la facebook me fait penser à la démocratie. Tu votes, tu te connectes, et tu crois que la messe est dite. Ça ne marche pas comme ça.

6.3 Le cas Cozop

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6.4 La régie publicitaire Good ActionLaurent Vanexe

Crédit photo : Vincent Debanne

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GoodAction est la régie publicitaire responsable au service du développement durable

Nous apportons une visibilité optimum aux messages des associations et entreprises qui sont engagées dans des actions de développement durable : environnement, écologie, solidarité, humanitaire…

Notre finalité est d’utiliser la force et les ressources d’une régie leader, pour offrir un espace privilégié aux associations et les aider à financer leurs projets

Nous voulons développer le réseau web le plus puissant pour diffuser des messages qui ont du sens pour les internautes d’aujourd’hui.

6.4 La régie publicitaire Good Action

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GoodAction, vise à développer une nouvelle forme de publicité éthique et responsable.

Elle diffuse une publicité qui pousse au changement de comportement pour une consommation plus durable. Elle développe pour cela un concept labellisé de publicité responsable.

Les annonceurs professionnels doivent, pour mériter notre réseau, nécessairement intégrer les valeurs du développement durable dans leur mode de fonctionnement et dans leur communication.

Ces annonceurs responsables contribuent, via leur communication sur le réseau, à financer de nombreux projets associatifs solidaires. Avec l’intermédiaire de GoodAction ils font une « bonne action ».

6.4 La régie publicitaire Good Action

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Quelques chiffres sur GoodAction

Cette publicité responsable est relayée sur plus de 280 sites et blogs affiliés. Ces sites ont, à 80%, une ligne éditoriale dédiée à l’écologie, l’environnement, l’humanitaire et la solidarité. Les propositions + :

– Hyper ciblage des campagnes - produits eco-responsables– Un contenu publicitaire adapté et cohérent à la ligne éditoriale de ses sites éditeurs

(affiliés)

– Une source de revenus et une visibilité appréciable pour ses ONG partenaires

6.4 La régie publicitaire Good Action