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La socio performance dans la communication Partie 5

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Page 1: socio performance 5

La socio performance dans la communication

Partie 5

Page 2: socio performance 5

5.1 Un site dédié à la recherche d’emploi met en application la théorie de Granovetter sur les liens faibles Laurence Sacquer

5.2 La communication responsable et durable d’IcomDaniel Luciani

5.3 L’exemple politique d’Obama Patrick Sabatier

5.4 Les enfants de Don QuichoteLaurent Thérisse, Président No Limit

Partie 5 : La socio performance dans la communication

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5.1 Un site dédié à la recherche d’emploi met en application la théorie de Granovetter sur les liens faiblesLaurence Sacquer

Crédit photo : Vincent Debanne

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Jobmeeters.com met au coeur de sa stratégie le recrutement par cooptation. Le crédo affiché par le site est le suivant : « Postulez mieux grâce à la cooptation ». Il suffit pour cela de s'inscrire et de créer un espace personnel. La théorie des liens faibles entre en jeu lorsqu'un membre du site recommande un de ses amis pour une offre de poste : il peut alors toucher une prime pouvant aller jusqu'à 300 euros si la candidature de la personne recommandée est retenue. A ce jour, près de 9000 « coopteurs » sont inscrits sur le site et les entreprises qui s'adressent à Jobmeeters déclarent voir en entretien environ 30% des personnes recommandées.

5.1 Communiquer par/sur les liens faibles

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5.1 Communiquer par/sur les liens faibles

Pourquoi est-ce intéressant en termes de communication ?

Reprenant le schéma du bouche-à oreilles, du je-connais-quelqu'un-qui, cette société s'approprie la théorie des liens faibles pour s'inscrire dans une démarche d'extension de réseau. Lequel ? Celui qui augmentera sa propre visibilité. En effet, en se positionnant sur le recrutement 2.0, ce site met en place un dispositif de visibilité tout aussi efficace pour ses membres que pour lui-même.

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5.1 Communiquer par/sur les liens faibles

Communication par les liens faibles :

Jobmeeters permet à ses membres de se regrouper au sein de la communauté « chercheurs d'emploi/chasseurs de tête » en faisant du lien faible la force de la rencontre entre un candidat et un employeur. Bien que la mise en place du pont (tel que Granovetter appelle le lien entre deux personnes éloignées) ait une « valeur en euros », elle garantie la transmission d'une information, en l'espèce d'une compétence.

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5.1 Communiquer par/sur les liens faibles

Communication sur les liens faibles :

D'autre part, le site profite du levier de communication que constitue la position de leader d'une stratégie car nous sommes dans le cas simple de la communication par la « nouveauté ». Bien que le bouche-à-oreille soit vieux « comme le monde », faire du lien faible son argument principal de vente constitue un positionnement nouveau sur le marché des sites d'emploi. Répondre aux petites annonces de ces derniers n'est pas la voie royale vers l'emploi et eux-mêmes l'admettent. Jobmeeters va jusqu'au bout de ce paradoxe en publiant des annonces pour lesquelles seront privilégiées les candidatures « recommandées ».

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5.2 « La meilleure façon de communiquer sa socio performance c’est d’être socio performant »Daniel Luciani, PDG d’Icom

Crédit photo : Vincent Debanne

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Communiquer sur l’Homme au cœur de l’entreprise :

L’ambition du concept archidurable® tel que l’expérimente au quotidien la société, consiste à mener une démarche sociale, économique, environnementale et architecturale qui met pleinement l’Homme au cœur de l’entreprise associant ainsi HQE (Haute qualité environnementale) et HQH (Haute qualité humaine).

5.2 La communication responsable d’Icom

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5.2 La communication responsable d’Icom

Un éco-lieu pour travailler… mieux

Ce passage à l’acte est l’aboutissement d’une démarche de performance globale engagée par l’entreprise depuis 2001 sous l’impulsion de son P-DG, Daniel Luciani. Passage au 35 heures anticipé en 2000 sans baisse de salaire avec 22 jours de RTT, intéressement égalitaire des salariés à hauteur de 25 % des résultats avant impôt, annualisation du temps de travail, plan d’épargne entreprise avec 20% d’abondement (2006 et 2007), diversité culturelle des salariés (signataire de la charte de la diversité et charte de l’égalité des chances), respect des fournisseurs, relation transparente et de confiance avec ses clients… jalonnent cet engagement en faveur d’une économie à à dimension humaine.

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5.2 La communication responsable d’Icom

Un bâtiment en bois HQE, posé en pleine nature

Une démarche qui n’aurait pas été complète si elle n’avait pas intégré la dimension environnementale. C’est chose faite avec la construction en 2006 d’un bâtiment en bois HQE, posé en pleine nature, en périphérie toulousaine. L’ensemble de la démarche a été baptisée Archidurable. Cette démarche archidurable® est née dès 2001 de la vision prospective définie par l’entreprise dans le cadre de son premier projet d’entreprise iCap 2005. Elle s’est concrétisée jusqu’en 2005 par une vraie politique de gestion participative et par le choix d’un modèle économique, la performance globale, qui met l’économie au service de l’Homme (Concept fondateur datant de 1938 - du Centre des Jeunes Dirigeants, dont le P-DG est membre). Son deuxième projet Convergence 2010 engage définitivement l’entreprise dans une politique globale de responsabilité sociale (sociétale) de l’entreprise dans la droite ligne de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE).

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5.3 Comment Obama a t’il réussi à fédérer diverses communautés d’interêts?Patrick Sabatier

Crédit photo : Vincent Debanne

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Obama se présente en grand réconciliateur pragmatique

De manière évidemment calculée, les citoyens et politiciens montrés lors des meetings ont été sélectionnés dans des États que le candidat démocrate devait emporter le 4 novembre, et qui ont voté Bush en 2004 (Ohio, Kansas, Virginie, Nouveau-Mexique, Colorado, Missouri, Kentucky).

Barak Obama se présente en grand (ré)conciliateur pragmatique proclamant qu'il n'y a pas deux Amériques, l'une "rouge" (conservatrice) l'autre "bleue" (progressiste), mais "seulement des États-Unis d'Amérique". Lors de son entretien avec Charles Gibson sur ABC, il s'est d'ailleurs engagé à former une administration bipartisane, intégrant des républicains (on parle de l'actuel secrétaire à la Défense Robert Gates, ou de l'ex-secrétaire d'État Colin Powell) même si les démocrates ont une majorité absolue au Congrès en même temps qu'il entrera à la Maison-Blanche. "Les républicains ont parfois de bonnes idées", a-t-il reconnu, "je ne me gênerai pas pour les leur voler."

5.3 L’exemple politique d’Obama

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5.3 L’exemple politique d’Obama

L'Obamathon a touché des dizaines de millions de téléspectateurs

Il s'est abstenu tout au long des soirées précédant les élections de la moindre attaque contre McCain ou Bush, dont il n'a même pas prononcé les noms, comme si le temps n'était déjà plus à combattre des fantômes du passé, mais à convaincre qu'il serait le président de tous les Américains. C'est évidemment le seul risque de cet Obama Show - celui de susciter une réaction négative chez certains électeurs par un étalage de trop grande confiance, ou de morgue, diront certains. D'autant que ce spectacle n'a été que le point d'orgue du déluge de publicité télévisée et radiophonique dont la campagne Obama inonde le pays depuis le début du mois. Selon Nielsen, celle-ci a diffusé dans les sept États les plus disputés au cours des vingt derniers jours 64.917 spots publicitaires, contre seulement 25.630 pour la campagne McCain. C'est bien évidemment, comme l'a aussitôt souligné John McCain sur CNN la manifestation du pouvoir écrasant de l'argent dont Obama dispose, pouvoir qu'il n'a acquis qu'au prix du reniement de ses engagements passés en faveur d'un financement public des campagnes électorales. Mais Obama n'a cure de ces critiques.

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5.3 L’exemple politique d’Obama

Il a surtout conforté l'image "centriste" du candidat démocrate et a fait souffler l’espoir d’un changement

L'Obamathon, qualifié par Mark Halperin de Time , de "brillante émission", a probablement touché des dizaines de millions de téléspectateurs (les publicités de Perot en 1992 avaient eu 15 millions d'audience en moyenne). Il a surtout conforté l'image "centriste" du candidat démocrate à un moment décisif de la course, alors que McCain tente désespérement de le présenter comme un dangereux "socialiste".

…Il apparaît bel et bien que les électeurs ont entendu l'appel par lequel Barack Obama a conclu sa grande soirée infomerciale : "Amérique, l'heure du changement a sonné !"

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5.4 Les enfants de Don QuichoteLaurent Thérisse, Président No Limit

Crédit photo : Vincent Debanne

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Les Enfants de Don Quichotte est une association française présidée par Jean-Baptiste Legrand, créée le 16 novembre 2006. « Désireuse de porter à la connaissance générale les conditions de vie des sans domicile », comme le proclame haut et fort la charte disponible site Web dédié], l’association installa, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2006, un village de quelque 200 tentes sur les berges du canal Saint-Martin à Paris. Les Enfants de Don Quichotte reçurent très rapidement le soutien de nombreuses personnalités politiques et, alors que les vœux du président de la République reprirent les souhaits d’Augustin Legrand en matière de lutte contre la précarité, le gouvernement annonça dans la première semaine de janvier un projet de loi sur « le droit au logement opposable ».

5.4 Les enfants de Don Quichote

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Avec très peu de moyens, en un temps extrêmement limité, « Les Enfants de Don Quichotte », association dirigée par le très médiatique Jean-Baptiste Legrand, ont orchestré une magistrale opération d’influence.

Mais par-delà son exemplarité, c’est peut-être aussi l’occasion d’interroger l’ « authenticité » même de cette action « citoyenne » issue de la société civile, bénéficiant a priori d’un puissant capital en termes de légitimité et d’image, et plus loin de toute campagne de relations publiques, que l’on peut toujours soupçonner d’une certaine artificialité.

5.4 Les enfants de Don Quichote

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En seulement deux mois, cette association jusqu’alors méconnue du grand public réussit un incroyable coup de force : obliger le gouvernement à adopter un projet de loi contre l’exclusion des sans-abri.

Aussi, cette opération d’influence n’est pas sans rappeler l’opération « Hiver 54 » mise en œuvre par les Compagnons d’Emmaüs et emmené par le charismatique abbé Pierre, comme le souligne David Berly, directeur du centre d’hébergement du Centre d’action sociale protestant :

« Une action exceptionnelle comme cela, on en voit une par siècle. Au XXe siècle, il y a eu l’abbé Pierre, qui a utilisé les médias pour se faire entendre. Les Enfants de Don Quichotte reprennent les méthodes de communication de l’hiver 1954, avec des outils encore plus perfectionnés ! »

5.4 Les enfants de Don Quichote