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CONGRÈSACADÉMIQUE

D'ÉTUDESJeudi 9 mars,

lycée Jean Monnet,Montpellier

Thèmes abordés,informations pratiquesdans ce bulletin

PRIX : 1,00 €MONTPELLIER SNES

Enclos des Lys B - 585 Rue de l'Aiguelongue34090 MONTPELLIER - 04 67 54 10 70

Port payé - Dispensé de timbragePresse - Montpellier CT

Directeur de la publication : Bernard DuffourgN° Commission Paritaire : 1116 S 05907

Imprimé par IMPACT Imprimerie483 ZAC des Vautes.

34980 SAINT-GÉLY-DU-FESC

ÉDITO

L'actualité sociale et politique de notre pays, les nouvelles internationales ne sontpas des plus réjouissantes et ne poussent pas à un grand optimisme ! Les premièressemaines au pouvoir de Trump, pitoyables tant sur la forme que sur le fond, lesatteintes aux libertés en Turquie, aux portes de l'Europe, les affaires "Fillon" et "LePen" pris la main dans le pot commun de l'argent public, tous ces événementsadossés à une crise sociale particulièrement dure pour les plus défavorisés,nourrissent la défiance des populations vis à vis de leurs représentants, alimententles peurs et les rejets : peur du déclassement, peur du lendemain, rejet du politique,peur et rejet de « l'autre ».. .

En réponse, l'extrême droite et la droite dont on a du mal parfois à distinguer lesnuances, agitent leurs étendards xénophobes et identitaires et prônent le repli sursoi. E. Macron, quant à lui, théorise sur l'absence de programme de sa campagne etadapte sa communication, voire son opinion, en fonction des sondages du jour. . . Àgauche enfin, alors que des convergences fortes et larges semblaient pouvoirémerger entre les programmes de Hamon, Mélenchon et Jadot, et déboucher sur unprojet qui redonne espoir à une grande partie des forces progressistes, la recherched'unité bute sur les egos et les stratégies d'appareils.

Pourtant le mouvement social ne renonce pas à défendre les valeurs d'égalité et defraternité qui fondent notre République, comme le prouvent les manifestations contreles violences policières et les discriminations, les soutiens aux migrants qui se fontjour dans de nombreux villages d'accueil, etc.Dans le secteur de l'éducation, la préparation de la rentrée 2017, dernière duquinquennat Hollande, est l'occasion de faire le bilan contrasté de la mandature ; carsi une inflexion sur l'implantation des postes a permis d'arrêter la saignée opéréesous N. Sarkozy, elle a juste accompagné la hausse démographique et n'a pasamélioré les conditions d'enseignement ni réduit les effectifs par classe. Quant à laréforme des collèges, elle reste un sujet majeur d'opposition parmi la profession,comme l'absence de bilan et de remise en cause de la réforme Chatel des lycées.

Le SNES entend bien mettre au cœur des débats son projet et ses propositionspour relever le défi de la démocratisation du 2nd degré. Il prendra aussi toute saplace dans la campagne sur les questions qui touchent nos métiers (conditionsde travail, salaires, évaluation...), le fonctionnement des établissements et del'institution scolaire, et sur la place et les missions de la Fonction Publique.Avec la FSU il participera, avec toutes les forces progressistes du mouvementsocial, à toutes les initiatives pour des alternatives aux politiques d’austéritémises en place en Europe et pour penser un modèle de progrès social pour tous.

Ce sont ces thèmes que nous aborderons avec tous les syndiqués à l'occasion duCongrès Académique d'Études que nous organisons le jeudi 9 mars au lycéeJean Monnet à Montpellier, avec la participation de Frédérique Rolet, secrétairegénérale du SNES.

Venez nombreux le jeudi 9 mars, construire avec le SNES un syndicalismeoffensif et porteur d'espoir !

Bertrand HUMEAU, le 20 février 2017

Bulletin trimestriel de la section académique de Montpellier - Février 2017 - N°260

SOMMAIRE

Pages 2-6• Congrès académique d'études

Page 7• Syndicalisation

Pages 8• Compte-rendu CTA (rentrée 2017)• Bilan des postes 2007-2017

Pages 9-10• En direct des S2• Retraités

Page 11• Avancement des certifiés• Hors-classe des CO-Psy

Page 12• Agrégés : actualités métier• Mutations

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COHÉRENCE DU 2ND DEGRÉRÉFLEXION SUR L’ORGANISATION, LES CONTENUS ET LES PRATIQUESDANS L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Ordre du jour

- Cohérence du 2nd degré : réflexion sur l’organisation, les contenus et les pratiques dans l’enseignementsecondaire.- Pour un syndicalisme offensif et porteur d'espoir, le SNES-FSU porte son projet dans le débat public et lacampagne des présidentielles et des législatives !

CONGRÈSACADÉMIQUE D'ÉTUDESJEUDI 9 MARS 2017

LYCÉE JEAN MONNET, MONTPELLIERavec la participation de Frédérique ROLET, secrétaire générale du SNES

Congrès académique

Comment faire pour élever le niveau de qualification, et doncpour que tous les élèves du collège aillent au lycée ? LeSNES-FSU veut remettre au coeur des débats éducatifs laquestion de l’allongement de la scolarité obligatoire à 18 ans.

Toutes les réformes récentes, des lycées de 2009 (bac pro entrois ans) et de 2010 (réforme Chatel) jusqu’au collège en2016, portent les germes du renoncement éducatif car ellesfondent au final un système qui borne la scolarité communeau collège. Le ministère use d’ailleurs dans sacommunication des adjectifs « commun » ou « obligatoire »de façon interchangeable quand il est question de scolarité, toujours pour limiter celle-ci à la classe deTroisième. En miroir, il fait disparaître le lycée du champ de ce qui se voulait une refondation de l’école en2012 en invoquant le continuum bac –3/bac +3.

Les enjeux de la démocratisationActuellement, 91 ,6 % des jeunes âgés de 17 ans sont en formation : 81 % dans l’enseignement secondaire, 7 %en apprentissage et 3 % dans le supérieur. Et 14 % des jeunes quittent le système éducatif sans diplôme.La scolarité se prolonge donc déjà dans les faits bien au-delà des 16 ans. Il s’agit maintenant de se donner lesmoyens de dépasser le mouvement de massification commencé dans les années 1980 en l’accompagnant d’uneréflexion sur la démocratisation du système éducatif.

Les ambitions d’un lycée pour toutes et tousDe ce point de vue, on peine à trouver dans les programmes des différents candidats à l’élection présidentielleun projet clair pour le collège et le lycée qui réponde vraiment à cet objectif. Peu de discours sur les politiqueséducatives sortent du cadre désormais convenu de l’éloge de l’autonomie ou des mérites du renvoi au local.

Le SNES national organise le 29 mars un colloque à Aubervilliers, afin de relancer dans le débat public lesquestions d’un droit au lycée pour toutes et tous.

Le congrès d'études de Montpellier sera l'occasion d'alimenter la réflexion sur les questions que porterace colloque : Comment les disciplines scolaires ont-elles modelé le second degré ? Quelles sont lesaspirations scolaires des classes populaires ? Quelle formation scientifique pour tous les jeunes ?

Il permettra aussi de réfléchir collectivement à la mise en oeuvre des mandats du SNES-FSU sur ces questions.

Bertrand HUMEAU

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La profonde crise politique que traverse notre société à la veille des élections présidentielles et législatives, la dé-térioration sociale des conditions de vie et d'emploi des salariés et des fonctionnaires, et le manque de lisibilitéd'une réelle volonté de projet « commun et authentique » sur des alternatives sociales indispensables imposent, ausyndicalisme en général, et au SNES-FSU en particulier, d'assumer toute sa responsabilité d'organisation syndicaleporteuse d'un projet de transformation sociale.

Depuis plusieurs décennies, les politiques d'appauvrissement des services publics produisent chômage,précarité et bloquent les possibilités d'ascenseur social. L'accentuation des mesures libérales crée de l'in-sécurité sociale chez les jeunes (surtout ceux issus des classes populaires), chez les ouvriers et chez les« petites » classes moyennes. De tels choix politiques sont autant irresponsables que mortifères pour ladémocratie.

Ce mélange d'insécurité sociale et d'autoritarisme ne fait que renforcer les peurs et les rejets : peur du déclasse-ment, peur du lendemain, rejet du politique, peur et rejet de « l'autre ».. . Ces peurs et ces rejets s'expriment deplus en plus clairement lors des échéances électorales. L'extrême droite renforce de plus en plus sa pénétrationdans la vie politique française (ses voix ont doublé en 3 ans) et les idées du Front National touchent désormaisl'ensemble du monde du travail et toutes les générations. Si l'on ajoute les 50% d'abstentionnistes aux dernièresélections régionales et l'affirmation banalisée du « tous pourris », c'est une majorité de citoyens qui semble neplus croire dans le projet républicain.

La crise politique, sociale, économique et morale que connaît notre pays traverse, à des titres divers, de nom-breux pays. Les exigences du capitalisme financier participent clairement de ce délitement de la vie démocra-tique car elles n'ont que faire de fragiliser la démocratie, de jeter le discrédit sur les « intellectuels », demépriser les contestations et les propositions des organisations de la société civile, syndicats, associations. . .De fait, la remise en question par les citoyens de la structuration de notre société semble aussi se traduire parun manque de confiance (méfiance ?) de la population vis à vis des forces de résistance que représentent pour-tant les organisations syndicales.

L'urgence s'impose donc, pour nous, de redonnerconfiance dans un projet collectif, d'offrir desperspectives de progrès, de resituer les débats dans lecontexte politique actuel...

Dans ce contexte, la section académique du SNES-Montpellier considère que nous ne pouvons rester l'armeau pieds et qu'il est au contraire de notre devoir, en tantque syndicat de transformation sociale et dans le respectde nos mandats, de bien mesurer les enjeux qui se jouentet d'investir le débat d'idées et les problématiques poli-tiques qui sont à l'oeuvre. Nous considérons que le rôlepour le SNES et la FSU est de contribuer avec toutes lesforces progressistes du mouvement social à la confronta-tion des idées, catalyser tout ce qui crée du lien pour pen-ser et proposer un modèle économique, politique et socialrenouvelé... et partagé !

C'est autour de ces problématiques que nous vous invitons à venir échanger lors du congrès d'étude que lasection académique du SNES-Montpellier organise le jeudi 9 mars 2017 au lycée Jean Monnet.

Thierry JOUVE

Congrès académique

SYNDICALISMEPOUR UN SYNDICALISME OFFENSIF ET PORTEUR D'ESPOIR,LE SNES-FSU PORTE SON PROJET DANS LE DÉBAT PUBLICET LA CAMPAGNE DES PRÉSIDENTIELLES ET DES LÉGISLATIVES !

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Congrès académique

CONGRÈSACADÉMIQUE D'ÉTUDESJEUDI 9 MARS 2017

LYCÉE JEAN MONNET, MONTPELLIERavec la participation de Frédérique ROLET, secrétaire générale du SNES

Déroulement du congrèsInformations pratiques, demande d'autorisation d'absence...

Le congrès se tiendra le jeudi 9 mars 2017, de 9h30 à 17h, au lycée Jean Monnet, à Montpellier, avec laparticipation de Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES.

Rapporteurs : Florence Denjean-Daga, Hervé Fumel, Bertrand Humeau, Thierry Jouve, Raymond Laborie,Arnaud Roussel.

Sont membres du congrès : les représentants des S1 (1 délégué jusqu’à 15 adhérents, 1 par tranchesupplémentaire de 20 adhérents, même incomplète), les membres titulaires et suppléants de la CAacadémique, les commissaires paritaires. Tout collègue syndiqué au SNES peut participer, sans voixdélibérative, aux travaux du congrès.

Les frais de déplacement et de repas (repas de midi pris sur place) seront pris en charge par le SNES.

Vous trouverez une convocation (page 5), ainsi qu’un imprimé de demande d’autorisation d’absence àremettre à votre chef d’établissement (page 6).

Rappel : L’autorisation d’absence pour mandat syndical est de droit sur présentation de cette convocation et de cet imprimé.

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Congrès académique

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Imprimé du Rectorat à remplir et remettre au secrétariat de votre établissement,avec la convocation de la page 5.

Congrès académique

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SYNDICALISATION7 MAUVAISES RAISONS DE NE PAS SE SYNDIQUER.......comme les jours de la semaines, les nains, les péchés, les familles, les mercenaires, les doigts de la main...

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Vie du SNES

1) Le syndicat est loin de mes pré-occupations !Le SNES est animé par des militantsqui sont tous sur le terrain. Notre syn-dicat a choisi de ne pas avoir de mili-tants complètement déchargés. C'estl'assurance que tous les responsablesdu SNES sont en contact quotidienavec le métier et la profession.Le SNES académique tient despermanences téléphoniques de 9h à17h du lundi au vendredi.

2) C'est trop cher !66 % de la cotisation est récupérée enréduction ou crédit d'impôt! Le paie-ment peut être fractionné en 6 men-sualités actuellementLa cotisation est évidemment propor-tionnelle aux revenus perçus, elle estdonc réduite en cas de temps partiel,de congé formation, de congés mala-die longs. . .

3) Le syndicat n'est pas indépendant !Il est composé de militants dont cer-tains peuvent être engagés en tant quecitoyens dans des partis politiques, etdes courants de pensée existent et en-richissent les débats. Mais le SNES-FSU est attaché à son indépendanceet ne fonctionne que grâce aux adhé-sions des collègues.

4) Je ne me reconnais pas totale-ment dans les mandats SNESLe SNES porte les valeurs de l'école :laïcité, solidarité, gratuité. . . et les in-térêts des personnels. Les mandatsqu'il défend sont issus des débats me-nés lors des congrès académiques,ouverts à tous les syndiqués, puis aucongrés national. Même si on peut nepas être d'accord sur tout, cetteconstruction collective du projet duSNES œuvre pour la réussite de tousles élèves et l'amélioration de nosconditions de travail.

5) En adhérant, qu'est-ce que j'au-rai de plus ?- Un accompagnement en cas de dif-ficulté professionnelle et/ou person-nelle et l’assurance d’un suivi sérieux(suivez mon regard.. .)- La possibilité de participer auxnombreux stages organisés au niveauacadémique.- Des publications nationales, aca-démiques, voire départementales.- Des informations réservées auxsyndiqués sur le site du SNES-FSU.

C'est aussi être destinataire d'enquêtespour donner son avis sur l'actualitésyndicale. C'est avoir la possibilité deconstruire ensemble le système édu-catif que nous voulons.

6) Je me suis syndiqué-e et je n'aipas obtenu ma mutation !Effectivement l'adhésion au SNESn'entraîne pas l'obtention de la muta-tion demandée. Ce n'est pas le SNESqui mute les collègues, mais larectrice. . . En revanche, elle permet(l’adhésion, pas la rectrice) d'avoirdes conseils précis lors de rendez-vous individuels, ainsi qu'un suiviindividualisé des opérations de muta-tion par des commissaires paritairesélus et attentifs au respect des règles,élus qui ne font pas miroiter l’ impos-sible (là aussi, suivez mon regard.. .)

7) Le syndicat n'est pas efficace !Le syndicat, c'est la force du collec-tif ! Même si les résultats des actionsne sont pas à la mesure de l'énergiedéployée pour défendre la profession,plus on est nombreux et plus on dechances de peser.Les membres de la section aca-démique interviennent toutes les se-maines au rectorat pour faire avancer(ou accélérer) les dossiers en cours,sur demande des collègues, souventavec succès.

Alors, si ce n’est pas encore fait,pensez à adhérer, réadhérer afin dedonner un sens à votre vie (bon,j ’exagère un peu, là).

Arnaud ROUSSEL

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Lors de ce CTA de préparation de larentrée 2017, les chiffres fournis parl’administration ne laissent entrevoir,encore une fois, aucune améliorationpour les conditions d’enseignementtant en collèges qu’en lycées :-  en collège, les effectifs globaux se-ront à la hausse de 648 élèves (parrapport aux constats 2016), cettehausse concernant tous les départe-ments mais surtout celui de l’Hérault(+525). Pour faire face à cette hausse,seulement 45 ETP en plus (pour fi-nancer la marge passant de 2,75h à 3hpour chaque classe de collège) sontoctroyés maintenant le H/E aca-démique à son niveau actuel.-  dans les lycées généraux et techno-logiques ainsi que dans le post bac, lenombre d’élèves et d’étudiants conti-nue de progresser (+849). Ici encorec'est le département de l’Hérault quidevrait connaître les plus forteshausses (+582) alors que le départe-ment de l’Aude perdrait 212 élèves.Dans ce contexte de poussée démo-graphique, les 11 5 ETP de plus accor-dés aux LGT de l’académie ne fontque maintenir le rapport H/Eexistant : aucune baisse des effectifsdes classes, aucune amélioration desconditions de travail n'est à prévoir !

L’offre d’enseignement académiqueen LGT se renforce par la création de4 nouveaux BTS. En collèges et enLP, 1 3 ETP serviront à densifierl’offre de formation en ULIS et 3 ETPseront utilisés pour l’ouverture denouvelles SEGPA.

Concernant la répartition des moyensacadémiques pour le second degré, laFSU a voté contre (ainsi que FO),l’UNSA s’est abstenu et le SNALC avoté pour (ce qui ne l'a pas empêchéde rejoindre la FSU dans le boycottdes CTSD dans les départements,comprenne qui pourra ! )

Concernant l’évolution de la carte desformations professionnelles et desBTS, la FSU a voté pour (avecl’UNSA), FO s’est abstenu… leSNALC ayant déjà quitté la séance.

Hervé FUMEL

RENTREÉ 2017COMPTE-RENDU DU CTA

Les discours actuels relatifs au bilan dudernier quinquennat poussent à donnerparfois des informations peu en phaseavec la réalité : soit, du côtégouvernemental, en déformant demanière très positive le bilan chiffré descréations d’emplois pour le Ministèrede l’Éducation nationale (les 60 000créations prévues ayant été officielle-ment actées… mais en prenant encompte pour la rentrée 2016 les lignesbudgétaires relatives au AED- AESH eten ne tenant jamais compte des postesnon pourvus aux différents concours derecrutement depuis 5 ans ! ), soit, dansl'opposition, en minimisant très forte-ment les efforts faits dans ce domainepar les différents ministres depuis 5 ans.

Dans l’académie de Montpellier, le bi-lan chiffré qui peut être fait depuis dixans (de la rentrée 2007 à la préparationde rentrée 2017) est le suivant :

En 2007, l’aca-démie de Mont-pellier était une desacadémies deFrance métropoli-taine les moins biendotées en termesd’emplois ensei-gnants et possédaitun taux d’encadre-ment parmi les plusbas. Cette situationdéfavorable avaitété reconnue en sontemps par les envoyés du Ministère,après le grand mouvement revendicatifporté par le SNES et la FSU à la fin desannées 90, ce qui avait engendréquelques améliorations grâce à un plande rattrapage resté cependant insuffisantpour retrouver une situation correcte.

Entre la rentrée 2009 et la rentrée 2011 ,il y a eu 316 ETP (emploi EquivalentTemps Plein) en plus pour 2847 élèvesde plus (soit 1 ETP créé pour 9 élèves).Cette période, malgré le nombre decréations d’emplois à un niveau relati-vement élevé n’a pas permis d’amélio-rer un H/E (nombre d’heure par élève)toujours très élevé.

Entre la rentrée 2011 et la rentrée 2013,la période est marquée par une chutedu nombre d'ETP (-212) pour unehausse forte du nombre d'élèves(+2832), soit 1 ETP supprimé pour 13,3élèves en plus. Le H/E académiquediminue alors fortement et les effets dela pression démographique se font trèslourdement ressentir sur les effectifs parclasse.

L'inversion de tendance est nette sur lescinq dernières années : en effet, depuisla rentrée 2013, il y a eu 847 ETP enplus pour 8574 élèves de plus, soit 1ETP créé pour 10,12 élèves en plus.Cette hausse est cependant moinsimportante que pour la période 2009 à2011 et la remontée des seuils plafondsd’élèves par classe (30 en collège, 35 enseconde, 36 en première et terminale)se traduit par un nombre d’élèves parclasse en constante augmentation.

Si l’on ne tient pas compte des ETP enHSA (une centaine environ), à la rent-rée 2017 le H/E académique du seconddegré sera à peu près le même que celuide la rentrée 2007. Les plus optimistesy verront la marque d’une lame de fondayant provoqué un flux et un reflux demoyens pour notre académie durantcette décennie. Les plus pessimistespourront conclure que nous avons perdudix ans en n’améliorant pas le tauxd’encadrement académique à cause demoyens pas assez nombreux alloués parles différents ministres pour faire face àla pression démographique dans notreacadémie.

Hervé FUMEL

Actualités

BILAN DES RENTREÉS 2007 À 20172007-2017 : ÉVOLUTION DES POSTES 2ND DEGRÉDANS L'ACADÉMIE DE MONTPELLIER

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Dans l'Hérault nous sommes loin del'analyse euphorique que la rectricecommunique. La rentrée 2017 seramarquée par deux éléments essen-tiels : des moyens encore pluscontraints et une hausse de laconcurrence du privé.

Les moyens alloués aux 80 collègesdu département ne cessent de pour-suivre la dégringolade entamée en2010. Si la dotation départementaleest bien en hausse (+ 42 heures) elleest loin de pouvoir couvrir l'augmen-tation des effectifs (+521 élèves).Ainsi, alors qu'entre 2002 et 2010nous avions en moyenne autour de1 ,23 heures d'enseignement par élève(le fameux H/E) nous serons en 2017à 1 ,1 6 heures (cf. graphique).Cette baisse relative des moyens ades répercussions concrètes pour lescollègues. 39 collèges auront des di-visions à 29 ou 30 élèves par classe.Et, sachant que de nombreux démé-nagements ont lieu en cours d'année,que de nombreux élèves ont besoind'AVS, les collègues dans les faitsvont une fois de plus se retrouveravec plus d'élèves devant eux, moinsde cours dédoublés et tout un en-semble de dispositifs qui seront sup-

primés. Des moyens vont manquer :les heures de chorales sont à prendresur la marge et la ½ heure supplé-mentaire pour classes surchargées adisparu ! Des collèges ont déjà de-mandé des audiences pour que leursituation soit revue.

Dans l'Hérault aussi, la FSU a décidéde ne pas siéger au CTSD de prépara-tion de rentrée du 27 janvier. Elle en-tendait dénoncer la politique degestion académique qui nie les préro-gatives des représentants des person-

nels au niveau du département. Nousavons été rejoints par SUD éducationet le SNALC. Un deuxième CTSD adonc été réuni le 3 février, le DASENlui, n'ayant pas daigné être présent !

Nous continuons a réclamer un pland'urgence dans les collèges publics,plan rendu encore plus nécessaireavec les conséquences de la réforme etla hausse de la concurrence du privé.

Stéphane AUDEBEAU

EN DIRECT DE L'HÉRAULTRENTRÉE 2017 : DES MOYENS EN BAISSE, SAUF POUR LE PRIVÉ ?

En direct des S2

EN DIRECT DES PYRÉNÉES ORIENTALESDANS LES PO, BOYCOTT ET MÉCONTENTEMENTS POUR LARENTRÉE 2017 !Comme dans les autres départementsde notre académie, le SNES 66, ausein de la FSU, a boycotté le CTSDdu 30 janvier 2017. Les élus des per-sonnels ne peuvent plus remplir leurrôle et représenter efficacement l’en-semble des collègues. Un nouveauCTSD s’est donc tenu le 3 février.

Derrière les discours institutionnels defaçade volontairement rassurants, laréalité est toute autre. 19 collèges, surles 31 que comptent les PO, voientleur DGH baisser par rapport à sep-tembre 2016. Pour rappel, 20 collègesétaient en baisse l’an dernier, 25 l’an-née précédente. Donc deux tiers descollèges de notre départementsubissent leur troisième année de perteconsécutive ! Pourtant, les effectifsrestent élevés : 2017 présente le 4e to-tal le plus important depuis 2001 .

Certains établissements sont particu-lièrement touchés. Le collège de Ri-vesaltes, où les collègues étaient engrève le jeudi 26 janvier, perd plus de50 heures de dotation et deux divi-sions pour une dizaine d’élèves enmoins… Les pertes de moyens sontlourdes également à Argelès, Ille, Ca-bestany, St Cyprien, Jean Macé, SaintLaurent. . . Même les établissementsREP ou REP+, comme Marcel Pa-gnol, Jean Moulin ou Sévigné à Per-pignan, sont touchés.

Contrairement à la campagne de com-munication institutionnelle, la ré-forme du collège n’a donc apportéaucun moyen supplémentaire dans lescollèges. Elle confirme tout le malque nous en pensions : une réformed’austérité dont le SNES exige tou-jours le retrait.

En lycée, la forte poussée démogra-phique se poursuit avec 336 élèvessupplémentaires prévus. Les dotationsallouées ne permettent même pasd’accompagner cette augmentation.Les conditions de travail sont toujoursaussi dégradées avec des classes sur-chargées.

Pour revenir au niveau des heuresd’enseignement par élève (H/E) de2008, il faudrait injecter une centainede postes dans les collèges et les ly-cées de notre département.

Bref, la rentrée 2017 restera dans lalignée des précédentes : aucuneamélioration !

Marc MOLINER

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Lors du CTSD de préparation de rent-rée les représentants de la FSU ontdénoncé le contexte encore une foisdéfavorable à de nombreux établisse-ments lozériens. Parmi toutes ces si-tuations, une attire particulièrementl’attention : celle du collège MarcelPierrel de Marvejols.

La DGH de cet EPLE enregistre unebaisse de 56 heures par rapport à la do-tation de fonctionnement actuelle, soitla fermeture de deux classes. Lesconséquences sur les postes vont êtrenombreuses et les conséquences sur lesélèves sont particulièrement alarmantes.En effet, la baisse de la DGH entraînela suppression des dédoublements ensciences alors qu’aux dires mêmes del’administration les salles de sciencessont trop petites. Notons que cet éta-blissement a vocation à accueillir desélèves du Centre Climatique d’Antre-nas dont certains se trouvent en situa-tion de handicap : comment va-t-onpermettre l’ intégration d’élèves enfauteuils accompagnés de leurs AVSdans des salles déjà trop petites ?

En outre, le collège Marcel Pierreldispose d’une ULIS actuellement en-cadrée par deux enseignants au regarddes effectifs pléthoriques. Non seule-ment, le deuxième personnel qui avaitété affecté à titre provisoire va êtreretiré par l’administration, mais lesenseignants de l’établissement s’ in-quiètent des futures modalités d’ in-clusion des élèves de l’ULIS dans lesclasses ordinaires au regard de lasuppression des moyens. Là encore :comment l’enseignant référent va-t-ilpouvoir coordonner ces inclusions s’ ilse retrouve seul à la tête de lastructure ? Et comment répondre auxbesoins de ces élèves dans des sallesdans lesquelles on ne peut pas circuler ?Les enseignants de l’établissementdemandent des moyens supplémen-taires : la création d’une classe de 3e

ainsi que 12 heures afin d’organiserdes dédoublements.

L’école inclusive prônée par notre mi-nistère est, encore une fois, en Lozère,le parent pauvre de l’enseignement.

Clémence GOURET

EN DIRECT DE LA LOZÈRELE CAS EXEMPLAIRE DU COLLÈGE DE MARVEJOLS

En direct des S2

Au début du mois a eu lieu, à Carcas-sonne, à l’initiative du SNES Aude, unstage réunissant une trentaine de sta-giaires venus d’une quinzaine d’éta-blissements du département. Lesdébats autour des sujets d’actualité dela profession (PPCR, évaluation desenseignants, réforme du collège…) ontété riches durant cette journée.

Le mois de janvier est aussi celui del’arrivée des DHG dans les établisse-ments. La réforme du collège en seraà sa deuxième année d’application etles situations dans les différents col-lèges du département ne s’annoncentpas très réjouissantes. Différentes ac-tions ont d’ailleurs eu lieu pour dé-noncer des conditions de rentrée quis’annoncent très difficiles. Au collègeCité de Narbonne, les fermetures declasses prévues ont entraîné une jour-née de grève très suivie, soutenue parles parents. Les lycées eux non plusn’ont pas été épargnés. Sur Carcas-sonne et Narbonne, les quatre lycées

perdent chacun une classe de seconde« pour des raisons démographiques »selon le rectorat. Au lycée Sabatier,une délégation a été reçue au rectoratsuite à la fermeture de trois classes etla baisse des moyens. Quelques se-maines plus tard, les collègues du ly-cée Jules Fil organisaient un blocusdevant l’établissement : le rectorat aprévu la fermeture de trois classes surla partie générale et technologique etune classe sur la section profession-nelle. Cette fermeture de la secondeSPVL (Service de Proximité et VieLocale) entraînera la disparition decette formation dans les lycées pu-blics audois alors qu’elle permettaitaux élèves les plus en difficulté des’insérer et de réussir ! Une audience aété demandée au rectorat. Enfin,d’autres actions sont déjà program-mées, à Castelnaudary par exemple, oùla fusion des deux lycées soulève denombreuses questions et inquiétudes.

Delphine BEN YOUSSEFMyriam VIALANEIX

Retraités

Selon l’article L1 du code despensions civiles et militaires, instituépar un décret du 23 mai 1951 ettoujours en vigueur, « la pension estune allocation pécuniaire personnelleet viagère accordée auxfonctionnaires civils et militaires et,après leur décès à leurs ayant causedésignés par la loi, en rémunérationdes services qu’ils ont accomplisjusqu’à la cessation régulière de leursfonctions ».

Outre l’affirmation que la pension deretraite des fonctionnaires est untraitement continué, inscrit au budgetde l’état, cet article ouvre ce droit « àleurs ayant cause ».

En d’autres termes, le conjointsurvivant d’un fonctionnaire décédé adroit à une fraction (50%) de lapension de celui-ci. C’est un droitancien, remontant à la premièremoitié du 19° siècle, réaffirmé par lesréformes législatives et statutairessuccessives. En 1945, ce droit a étéétendu aux conjoints de salariésrelevant du régime général, mais avecune différence notable, puisqu’il estconditionné à un plafond deressources du conjoint survivant(actuellement, 1 691 euros par mois).

Or un rapport récent de la Cour desComptes propose, au prétextecommode de l’égalité entre lessalariés du privé et du public,d’ instituer une caisse de retraite dansla Fonction publique et…de placer ledroit à réversion des fonctionnairessous plafond de ressources.

Quand on sait ce que sont les projetsde la droite et de certains syndicats enla matière, il y a de quoi s’ inquiéter etse mobiliser.

Jean-Yves BARBIER

SECTION DES RETRAITÉSMENACES SUR LAPENSION DE RÉVERSIONDES FONCTIONNAIRES ?

EN DIRECT DE L'AUDEUN MOIS DE JANVIER ACTIF !

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Métier - Carrière

Cette année, l’examen de l’avance-ment d’échelon s’est enfin réaliséavec un peu plus d’équité. En effet,l’administration s’est résolue àprendre à son compte une demandeque le SNES-FSU réclame depuis detrès nombreuses années et qu’ilétayait par des études éclairantes : larevalorisation des notes d’ inspectionobtenues il y a plus de cinq ans. Cettemesure a concerné plus de 600 col-lègues dont 82 au 11 e échelon. Elle apermis à 15 d’entre eux d’obtenir le11 e échelon au grand choix et à 14 le11 e échelon au choix.

L’avancement 2016-2017 est le der-nier sous cette forme, il nous appa-raissait donc important de montrer un

certain nombre de dysfonctionne-ments dans l’évaluation chiffrée et sesconséquences pour limiter les risquesde perpétuer cette situation dans lanouvelle évaluation qui se met enplace à la rentrée prochaine.À partir d’une étude sur l’avancementaux 5e, 1 0e et 11 e échelons, nousavons établi des constats inquiétants :-  l’ impact d’être inspecté ou non-  les différences de notation entre lesdisciplines-  la différence globale de notation etdonc d’avancement entre hommes etfemmes au détriment de ces dernières,différence liée au constat précédent età la proportion plus importante defemmes dans des disciplines où l’éva-luation est plus « stricte ».

Les objectifs de cette étude sonttriples : obtenir la pérennité du sys-tème de revalorisation des notesd’ inspection "ancienne" pour la phasetransitoire entre la carrière actuelle etla nouvelle carrière issue du dispositifPPCR, sensibiliser les corpsd’ inspection à l’ impact de leur ap-préciation notamment dans le cadrede la nouvelle évaluation et enfinfaire acter pour la hors-classe 2017 lepassage de tous les 11 e échelon ainsique les plus anciens au 10e échelonpour rétablir un équilibrehommes/femmes pour les promotionsde fin de carrière.

Florence DENJEAN-DAGA

CERTIFIÉSAVANCEMENT 2016-2017 : COMPTE-RENDU DE CAPA

La création de la hors-classe pour lesCO-Psy est une victoire acquise dehaute lutte par le SNES-FSU. On au-rait pu penser que la mise en œuvredans l'académie de la circulaire mi-nistérielle parue en janvier et cadrantles promouvables et le barème n’au-rait été qu’une formalité, mais non !

Le rectorat de l’académie de Mont-pellier n’a pas perçu la nouveauté et aconfondu cette opération avec cellepermettant l’accès aux fonctions deDCIO (Directeur/rice de CIO), no-tamment en obligeant les personnels àfaire acte de candidature, alors quel'inscription sur le tableaud'avacancement à la horsclasse estautomatique pour tous les CO-Psy du7e au 11 e échelon ! Nous avons immé-diatement alerté sur la nature et l’es-prit de cette promotion en demandant

un rectificatif et surtout un calendriermoins contraint pour prendre le tempsde traiter les dossiers de manière sa-tisfaisante. Ainsi la CAPA initialementprévue le 2 février s’est transformée engroupe de travail permettant d'instruirele travail de cette premère CAPA, etheureusement !

Des collègues n’avaient pas d’avisémanant du recteur car leur dossiern’avait pas encore été reçu par le rec-torat, certains barèmes étaient erro-nés, des collègues du 11 e échelonayant plus de trois ans d’anciennetédans cet échelon et l’ayant acquis auchoix ou au grand choix ne re-cueillaient qu’un avis « insuffisant »,des collègues n’étant pas au 11 e éche-lon avaient par contre des avis « ex-ceptionnel » en totale contradictionavec les orientations ministérielles.

Les commissaires paritaires duSNES-FSU ont fait rectifier les ba-rèmes, obtenu que les avis « insuffi-sant » des collègues du 11 e échelonsoient reconsidérés, montré que laliste ne serait pas efficace au niveaude la CAPN si les avis « exception-nel » (contingentés) n’étaient pas tousattribués à des collègues du 11 e éche-lon : en effet, l’académie de Mont-pellier risque de perdre despromotions si le rectorat ne revoit passes avis au 11 e, le ministère privilé-giant cet échelon.

La CAPA aura lieu le 3 mars. Lescommissaires paritaires seront vigi-lants à porter et faire vivre la revendi-cation du SNES-FSU : la hors-classepour tous en fin de carrière !

Chantal JOUANENFlorence DENJEAN-DAGA

CO-PSYHORS-CLASSE DES CO-PSY : LAVIGILANCE S'IMPOSE !

BARRES DES PROMOTIONS CERTIFIÉS 2016-2017

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MUTATIONS 2017DE L’INTER À L’INTRA,LE SNES-FSU TOUJOURS AUX AVANT POSTESLes groupes de travail académiquesde vérification des vœux et barèmesde la première phase inter-académique du mouvement se sonttenus fin janvier. Les élusacadémiques du SNES-FSU ontconduit un très important travail qui apermis de corriger de nombreuseserreurs sur les dossiers individuelsmais aussi d’ intervenir plus largementsur des bonifications quel’administration n’avait pascorrectement prises en comptecomme la séparation entre « deuxacadémies limitrophes mais deuxdépartements non limitrophes » ou labonification non-titulaires pour lesex-AESH.

Les commissions d’affectation dumouvement inter se tiennent à Parisjusqu’au 10 mars mais dès ladiffusion du « projet » par leministère, le SNES-FSU a dûintervenir en urgence : certainscollègues non demandeurs ont euxaussi reçu un projet d’affectation ! Uncouac informatique qui laisse songeursur la fiabilité et la pertinence de ladiffusion du projet que le SNES-FSUa toujours condamnée, et pour cause.

La préparation de la deuxième phasedu mouvement a déjà commencé dans

l’académie avec la tenue le 21 févrierd’un groupe de travail sur lacirculaire rectorale régissant lesmutations intra-académiques. Aumoment où ces lignes sont écrites, ceGT n’a pas encore eu lieu mais leprojet envoyé aux organisationssyndicales n’est pas acceptable enl’état. Le rectorat continue de vouloirrecruter avec une procédureparticulière les collègues en REP etREP+ en soumettant entre autres leurcandidature à l’avis du chefd’établissement. Il souhaite parailleurs revenir sur la nomination aubarème, après avis favorable descorps d’ inspection, des collègues surdes postes spécifiques académiques(SPEA) ! Un classement descollègues serait opéré. C’est unenouveauté que le SNES-FSU dénonce: sur quels critères les collèguespostulant sur des SPEA requérant «simplement » une certification seront-ils départagés et par qui ? La gestionmanagériale de l’Education Nationaleinstaurée en 2005 continue d’êtretoujours prégnante au sein del’administration. Le combat doit sepoursuivre pour une réelletransparence et l’équité dans lesaffectations de tous les collègues.

Florence DENJEAN-DAGA

AvancementLa CAPN d'avancement d'échelondes agrégés s'est tenue du 20 au 23février 2017, la dernière sous laforme actuelle du déroulement decarrière. Vous trouverez sur le site duSNES national le compte-rendu decette CAPN ainsi que les barres depromotions par discipline.

Liste d'aptitudeLa CAPA d'accès au corps des agré-gés par liste d'aptitude se tiendra le 14mars 2017. Les élus du SNES et duSNEP-FSU font un gros travail depréparation : vérification et lecture detous les dossiers, rectifications deserreurs et oublis, signalement des re-tards d'inspection, rappels des critèresannoncés par les inspections géné-rales des différentes disciplines. Laliste constituée à l'issue de la CAPAest transmise à la CAPN qui se tien-dra en mai 2017. Nous ferons suivreles fiches syndicales des collèguesaux élus FSU de la CAPN.Nous continuons de revendiquer unbarème clair qui permette d'évalueréquitablement et de classer les dos-siers des collègues. Pour mémoire, 1 6collègues ont été promus en 2016(contre 13 en 2015). Vous trouverezsur le site du SNES le compte-rendude la CAPN 2016 et les possibilités depromotions par discipline pour 2017.

Hors-classeLa CAPA pour l'accès à la hors-classedes agrégés aura lieu le 20 avril 2017.N'oubliez pas d'envoyer votre fichesyndicale au SNES si vous souhaitezque nous suivions votre dossier. C'estla dernière CAPA hors-classe sous laforme actuelle, avant la mise en placel'an prochain du dispositif PPCR.Sont concernés les collègues du 7e au11 e échelon de la classe normale. Vousdevez pouvoir consulter les avis du chefd'établissement et des IPR avant la CA-PA : n'hésitez pas à les solliciter avantla fin de la campagne pour discuter deleur appréciation sur votre carrière.Consultez-nous en cas de difficultés oude baisse d'avis. La CAPA sera suivied'une CAPN fin juin 2017.

Claire POUS

RÉUNIONS MUTATIONS INTRA 2017

À destination des stagiaires :- Jeudi 9 mars 17h-19h30 à l’ESPE de Montpellier (site FdE)- Mercredi 22 mars 14h-17h à l’ESPE de Montpellier (site FdE)- Mercredi 22 mars 14h-17h à l’ESPE de Perpignan (site ex IUFM)- Tous les jeudis de 12h à 14h à l'ESPE de Montpellier (site FdE)- Semaine du 20 au 24 mars : tous les jours de 11h30 à 14h à l'ESPEde Montpellier (site FdE)

Pour tous :- Comme chaque année, nous mettons en place un dispositif de réunions"intra" dans les grandes villes de l'académie et dans les sectionsdépartementales. Les lieux et horaires précis de ces réunions serontmises en ligne sur notre site début mars.- Permanences à la section académique de Montpellier tous les jours(Enclos des Lys, Bât B, 585 rue de l'Aiguelongue - [email protected] - 04.67.54.10.70).

Métier - Carrière

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