sncc et capteurs
TRANSCRIPT
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AVANT PROPPOT………………………………………………………………2
DEDICACE………………………………………………………………………..3
REMERCIEMENTS………………………………………………………………4
INTRODUCTION………………………………………………………………....5
I - HISTORIQUE DU GROUPE...................................................................6
II - PRÉSENTATION DU COMPLEXE MAROC PHOSPHORE III &IV....7
II.1 STRUCTURE………………......................................................................7II.2 DESCRIPTION DU COMPLEXE: ...................................................................9II.2.1. L’USINE……………………………………………………………………9
III.SUJET DE STAGE……………………………………………...................16
III-1 LATELIER SULFURIQUE…………………...........................................17LES DEFFERENTS CAPTEURS EXISTANTS A LATELIER SULFURIQUE…………………………………………………………………22
III .2.1 Capteur de préssion……………………………………………….22III.2.2 Capteur de niveau………………….............................................26III .2.3 Capteur de température :………………………………………….31III.2.4 :Capteur de débit…..………………………………………………..39
III- LES DIFFERENTS CONSTITUANTS DU S.N .C.C DE LATELIER
SULFURIQUE ………………………………………………………………….
III.1. ARCHITECTUR DU SNCC...............................................51
III. 1.1.Introduction…………………………………………………51
III-1.2.Discription ……………………………………………………………55
III.1.3.Les types de communications utilisées par le système………….62
III.1.4.LES AVANTAGES DE LA S.N.C.C………………………………..63
III.2.LES PRINCIPEAUX ELEMENT DE LA SNCC………………………64
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CONCLUSION………………………………………………………………..69
En ce qui concerne ma formation à la fac des sciences et technique qui organise à la fin d’année un stage pratique pour ses étudiants dont l’objectif est de compléter leurs connaissances professionnelles.
Au cours de cette période, j’ai constaté que les stages sont nécessaires, car grâce à eux que le stagiaire devient de plus en plus capable de maîtriser son geste opérationnel ses capacités et de mettre en pratique ses connaissances théoriques.
Dans ce but que j’effectue un stage au sein au service -PCJ/PI/MR qui m’a permis de confronter le monde de travail qui était jusqu'à présent abstrait pour moi.Je dois perfectionner et approfondir mes connaissances théoriques et assimiler des applications pratiques
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J'ai le plaisir de dédier l'ensemble de ce modeste J'ai le plaisir de dédier l'ensemble de ce modeste
travail à:travail à:
Mes adorables parents pour leur sens de sacrifice, Mes adorables parents pour leur sens de sacrifice,
de tolérance et de courage.de tolérance et de courage.
Mes frères.Mes frères.
Mes professeurs.Mes professeurs.
A tous mes amis de FST DE SETTATA tous mes amis de FST DE SETTAT
Tous les responsables de l’OCPTous les responsables de l’OCP
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Le groupe Office Chérifien des Phosphates a décidé de réaliser le complexe industriel de JORF LASFAR pour doubler la capacité de valorisation des
phosphates.
Le site de JORF LASFAR a été retenu pour l’implantation de cet important ensemble industriel, compte tenu des avantages suivants :
Proximité des zones minières permettant son alimentation en
phosphate (Khouribga).
Existence d’un port à tirant d’eau important.
Disponibilité de l’eau de mer et de l’eau douce à proximité.
Capacité du site à recevoir d’importantes installations industrielles.
Ce complexe a démarré en 1986 et dénommé Maroc Phosphorique III et IV, s’étend sur une superficie de 17 km², et son activité principale est, jusqu’à aujourd’hui, la production de l’acide phosphorique et des engrais destinés essentiellement à l’exportation.
Le présent document fait l’objet du rapport de stage que j’ai l’occasion d’effectuer au sein de ce complexe et plus précisément à division des produits intermédiaires, au lot sulfurique.
Il traite deux grandes parties :
La première présente une description générale des différents ateliers
d’entretient et de production du pôle chimique de JORF, et du réseau
électrique du complexe.
La deuxième partie est consacrée à l’étude du sujet proposé au stage
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I. HISTORIQUE DU GROUPE
Vers l’année 1917, la présence du phosphate a été confirmée dans la région du
OUED ZEM (zone de Khouribga).
Le dahir du 27/01/1920 réserve à l’état marocain le droit exclusif de la richesse et de
l’exploitation du phosphate dans tout le territoire. Le dahir du 07/08/1920 porte sur la
création de l’office chérifien des phosphates (OCP), établissement public devant fonctionner
dans les mêmes conditions qu’une entreprise privée à caractère industriel et commercial et
soumis par conséquent aux même obligations telles que : impôts taxes –droits de douane.
Ce statut avantageux par rapport aux autres établissements publics devra permettre
à l’office d’agir avec la même dynamique et la même souplesse que les entreprises privées.
Février 1921, ouverture de l’exploitation des gisements OULED ABDOUNE (zone
de Khouribga) et évacuation des gisements de minerai vers le port de CASABLANCA. En
1928 découverte des gisements de GANTOUR (zone de YOUSSOUFIA).
En 1931, ouverture de l’exploitation des gisements de YOUSSOUFIA. En 1979 au
moment de la récupération du Sahara occidentale, l’OCP pris possession des gisements
OUED EDAHAB .
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En 1979, l’ouverture de l’exploitation des gisements de BENGUERIR, actuellement
le groupe OCP prépare l’exploitation prochaine des gisements MESKALA (zone de
ESSAOUIRA) et SIDI HAJJAJ.
Le groupe OCP contribue dans l’amélioration socio-économique du MAROC avec
un personnel de 27400 agents dont 710 ingénieurs et assimilée.
Grâce à ses ¾ des réserves mondiales de phosphate, élément n’ayant pas de
substitut dans la fertilisation, le MAROC est dans le marché mondial:
Le premier exportateur mondial de phosphate brut.
Le premier exportateur mondial d’acide phosphorique.
Le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes forme
I I . P R E S E N T A T I O N D U C O M P L E X E M A R O C
P H O S P H O R E
I I . 1 - S t r u c t u r e :
Les organigrammes qui suivent présentent la structure du Pôle Chimie de JORF LASFAR : PCJ
ORGANIGRAMME DU POLE CHIMIE JORF – LASFAR
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Organigramme du service :
: Service régulation :
Le service régulation est une partie intégrante de la section utilité. Il a pour but l’entretien de toutes les installations de l’usine : Les machines et les appareils de régulation soient électroniques soient pneumatiques, Ainsi il est chargé de la réparation du montage et remontage de toutes les installations de production, il comprend :
Un atelier pneumatique :
Il est destiné pour réparer les vannes pneumatiques, les appareils tels que dosimètre, moteur électrique, bascules,….
Dans cet atelier on trouve une équipe qui assure le bon fonctionnement
des appareils de régulations installés. Ainsi qu’une équipe d’intervention
qui fait le roulement pour assurer la marche des appareils de la
régulation au chantier.
Responsable du service :
Adil BENZIDIYA
SECRETARIAT
SECTIONSULFURIQUE
SECTION UTILITE
SECTIONPREPARATION
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Son but est de réparer les appareils électroniques (régulateur,
convertisseur,…)
La régulation est nécessaire lorsqu’on désire :
● Avoir une quantité ou une qualité bien déterminer. ● Economiser de l’énergie.
● Maintenir une grandeur physique à une valeur bien déterminée.
● Assurer la bonne marche des installations en tient compte des
Sécurité et asservi.
Principe de fonctionnement d’une chaîne de régulation :
Une chaîne de régulation doit effectuer les fonctions suivantes :
- Le capteur.
- La transmission.
- La détection de l’écart entre la valeur réelle et la consigne.
- La commande.
II .2. Description du complexe :
L’usine
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Atelier sulfurique
Il produit l’acide sulfurique et il est constitué de: 6 lignes (A, B, C, X, Y et Z) de production d’une
capacité de 2700t/J d’acide sulfurique. Une unité de stockage et de transfert de soufre liquide.
(unité 11) Une unité de stockage et de transfert d’acide sulfurique.
(unité 12)
L’alimentation du lot sulfurique se fait à l’aide de :
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5 Transformateurs de 2500 KVA (10KV / 380 – 220V) pour la force motrice.
1 Transformateur de 630 KVA (10KV / 380 – 220V) pour l’éclairage.
Une salle basse tension qui constitue des tableaux 660V et de tableau 380V destiné à l’alimentation des moteurs de différente puissance, ainsi qu’à l’éclairage et la climatisation.
2 chargeurs 220V CC alimentant la commande des commutateurs d’échange et l’éclairage d’urgence.
2 Chargeurs 24V CC pour la signalisation et les enregistreurs de la salle de contrôle.
1 Onduleur 15 KVA alimentant la commande des pompes de lubrification des turbines, les pompes d’acide (1, 2, 3) et les vannes motorisées 601, 608 des 3 lignes (B, C, Z) et quelques enregistreurs.
Atelier phosphorique :
L’atelier phosphorique est composé de 8 lignes de production d’acide phosphorique (P2O5 à 29% et à 54%) Dont :
4 lignes de capacité 700t/J. 4 lignes de capacité 500t/J.
Les postes de distribution 10KV de l’atelier phosphorique sont
Équipés de :
26 cellules MT. 16 Transformateurs MT/BT pour la force motrice. 4 Transformateurs d’éclairage.
Lot utilités
Il alimente les unités de production citées ci-dessus en énergie et en
fluides nécessaires à leur fonctionnement. Cet atelier est composé de :
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Unité de traitement d’eau douce et air comprimé TED (Unité 25).
Station de reprise eau de mer REM (Unité 26).
Centrale thermoélectrique de production d’énergie (lieu de
stage).
La station de pompage d'eau de mer :
Cette station est conçue pour pomper l'eau de mer et l'envoyer
vers le bassin de reprise dans le but de produire l'eau de mer filtrée et
décantée qui va servir au :
- Refroidissement de l'acide sulfurique.
- Condensation de la vapeur d'eau.
Elle est constituée:
02 Tableaux 10KV avec 16 cellules MT.
02 Tableaux 660V pour la force motrice.
03 Tableaux 380V et 220V de commande, éclairage et automatisme
etc.
02 Transformateurs MT/BT 400KVA.
01 Transformateur 160 KVA.
01 Station de chloration avec vannes motorisées.
01 salle des pompes est composée de 6 moteurs 10KV-3650KW pour
chaque moteur et 3 moteurs 10KV.
03 Tableaux pour les filtres.
L'arrêt de la station risque de provoquer l'arrêt général de l'usine.
La station de reprise d'eau de mer :
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Cette station est reliée à la station de pompage pour un de forme
trapézoïdale vers l'eau de mer dans un grand bassin dit bassin de
reprise.
Elle est composée de:
02 Tableaux 10 KV composés de 17 cellules moyenne tension
alimentant 7 moteurs 700KW, 2 moteurs 1200 KW et 2 moteurs 2100
KW.
04 Tableaux 380/220V alternatif pour l'automatisme, le contrôle, la
commande et les protections.
04 Chargeurs 220et 24V pour la commande et le secours de la
station en cas de panne.
02 Transformateurs MT/BT de 500 KVA et 1 transformateur de 100
KVA.
02 Tableaux 660V alimentant les auxiliaires de la station de reprise
d'eau de mer et de la station de chloration.
La station de traitement d'eau douce (TED)
La station TED joue un rôle très important dans plusieurs activités
industrielles dans le complexe. L'eau qui provient de l'ONE est
Rassemblée dans un grand bassin, puis elle subit deux opérations
consécutives: la filtration et la désiliciage.
La centrale thermoélectriq
Elle est constituée de :
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03 Groupes turboalternateurs de 36,5 MW/11 KV chacun.
02 Chaudières auxiliaires qui produisent de la vapeur à 58 bars et
490°c pour le démarrage des alternateurs.
01 Groupe électrogène de secours.
01 Poste 60 KV composé de 130 cellules équipées du matériel HT.
01 Poste 10 KV composé de 90 cellules MT.
Les postes basses tensions courant alternatif destinés à alimenter
la force motrice de la centrale.
Une salle pour redresseur et onduleur.
Une salle des batteries 24 V, 48V, 127V et 220V.
Une salle de reliage.
Atelier engrais :
L’atelier des engrais est composé de 4 lignes de production ayant une
capacité de 60 T/h de DAP ou ASP. Deux lignes sont destinées à produire
le TSP à une capacité de 48 T/h chacune. Les installations nécessitent une
quantité très faible en eau de mer en cas de lavage de TSP.
La production des engrais se fait suivant la réaction suivante :
Acide phosphorique à 54 % + Ammoniac DAP ou ASP.
Acide phosphorique à 54 % + Ammoniac MAP ou TSP. Ceci réacteur
espace tubulaire.
Stock principal
L’installation de stockage se représente ainsi :
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Phosphate :
Une nef de déchargement de phosphate et à bulles de stockage
d’une capacité unitaire de 50 000 T.
Souffre liquide :
12 Bacs calorifugés d’une capacité de 18000 tonnes chacun le
souffre est maintenu chaud dans ces bacs.
Acide phosphorique :
16 Bacs d’acide phosphorique 54 % clarifié d’une capacité unitaire de
9000 T de P2O5.
Engrais :
07 Hangars de 60 000 tonnes chacun et d’une installation pouvant ensacher
jusqu’à 40 % de la production destinés à l’exploitation. Une station de chargement
pour le marché national.
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Une tourner d’information dans l’Atelier sulfurique
Les différents capteurs existant à l’atelier SULFURIQUE
1. Pression
2. Température
3. Niveau
4. Débit
Les différents constituants du S.N.C.C de l’atelier sulfurique.
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I. L’ATELIER SULURIQUE
L’atelier sulfurique est compose de trois unités : l’unité 01j,
L’unité 11 et l’unité 12.Il est destiné a la production de l’acide sulfurique
H2SO4 à 98.5% à partir du souffre emmagasiné dans l’unité 11
L’UNITE 11
Le souffre liquide est achemine de l’unité 51 vers l’unité 11.
Cette unité comporte
- 2 bacs à souffre liquide - 9pompes dont 6principales et 3pompes de réserve
- chacune pour 2 ligne
- 2 fosses
- 2 vannes régulatrices au niveau des fosses
- Les utilités et divers
L’UNITE 0J
Cette unité est compose de 6 lignes identiques au point de vue matériel
et production : *ligne A *ligne X *ligne B *ligne Y
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*ligne C *ligne Z
Chaque ligne produit 2650 t /j d’acide sulfurique et comprend :
- 1 turbine - 1 soufflante - 1 four à souffre - 1 chaudière de récupération- 1 ballon de purge- 1 filtre à aire - 1filtre à gaze chaude 1 tour de séchage - 1toure d’absorption intermédiaire - 1 tour d’absorption finale - Les pompes - 5 refroidisseurs d’acide - 1 échangeur - 1 économiseur surchauffeur- 2bacs de l’acide- 1 convertisseur
Un système numérique de contrôle commande (SNCC) permet de commander chaque ligne.
Les trois principaux circuits d’une même ligne sont :
circuit gaze circuit acide circuit vapeur
L’UNITE 12
L’unité 12 permet le stockage de l’acide sulfurique et
Comprend principalement :
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- 6 bacs de stockage d’acide
- 6 bacs de transfert 1 pour chaque bac d’acide
- 6 pompes
Les utilités et divers…
I. 1 PROCESSUS DE PRODUCTION DE L’ACIDE SULFIRIQUE
I. 1.1. CIRCUIT GAZE
La combustion :
Le souffre liquide est achemine de l’unité 11 vers le four à travers des tubes ou circule de la vapeur à fin d’éviter la solidification du souffre .dans ce four qui contient de l’air filtre et sèche (l’aire est
Aspire par une turbosoufflante puis il est à travers un filtre a air pour éliminer les poussier, puis il est arrose par l’acide dans la tour séchage
Pour éliminer l’humidité), on injecte le souffre qui est brûle suivant la réaction : S+O2 SO2+Energie
Cette énergie est récupérée au niveau de la chaudière pour, d’une part, abaisse la température du gaze à 420°C (car la conversion de so2 en so3
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doit se faire aune température qui est au voisinage de 420°C) et d’autre part pour transformer l’eau decilisse en vapeur.
.La conversion :
A la sortie de la chaudière de récupération, le gaz traverse le convertisseur qui contient 4 couches et le pentoxyde de vanadium v2o2 comme catalyseur pour accélérer la réaction : SO2 +O2 SO3 +Energie
A la sortie de chaque couche, la température du gaz augmente puis ce gaz est fait passe dans des échangeurs pour rabaisser la température aux
Environs de 420C pour augmenter la conception de SO3 et diminuer celle du SO2.
L’absorption :
A la sortie de la 3eme couche le gaz est achemine vers la tour intermédiaire ou il est arrose de l’eau contenant de l’acide suivant la réaction :
SO3 +H2O H2SO4
Pour éliminer ce qui reste de SO2 et SO3 le gaz est achemine vers le convertisseur passent tout d’abord par les échangeurs gaz gaz pour passe de 71° à 380°C puis il passe à la tour d’absorption finale là aussi il est arrose par la cheminée.
I. 1.2. CIRCUIT ACIDE :
Ce circuit est compos de 2 bacs :
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R01 : bac de circulation des tours de séchage et d’absorption intermédiaire qui contiennent 2 pompes, il permet l’alimentation de ces deux tours à travers 4 refroidisseurs
R02 : bac de circulation de la tour d’absorption finale qui contient 1 pompes et permet d’alimenter cette tour à travers 1 refroidisseur
I. 1.3. CIRCUIT VAPEUR :
Ce circuit permet la production de 3 types de vapeur (HP, MP et BP)
vapeur haute pression :
L’eau vient de la centrale a 78 bar et 120°C avec un débit de 145m3/h, on le
surchauffe par le gaz il sort alors à 165° C du économiseur/ surchauffeur
puis il passe par une autre surchauffeur. Puis elle passe par le ballon purge
de la chaudière ou il récupère l’énergie dégagée lors
de la combustion de SO2 ou elle se transforme en vapeur. Cette vapeur
subit une élévation de température au niveau d’économiseur/surchauffeur
est en sort à 500°C et à60 bar.
Une partie de cette vapeur est soutirée pour faire tourner la turbosoufflante
à 4150tr/min et le majeur partie est envoyé à la centrale qui sert
essentiellement à faire tourner les 3 groupes turboalternateurs.
I. 3.2. vapeur moyen pression :
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A la sortie de la turbosoufflante on récupère la vapeur MP à 8,5bars et à
300°C
Vapeur basse pression :
Cette vapeur est obtenue au niveau du ballon de détente qui permet la
transformation de la vapeur sortante du ballon de la chaudière en vapeur
BP à une température de 150°C et une pression de 405 bar . Cette vapeur
est d’une part utilisée pour maintenir à chaud la tuyauterie du souffre a
l’intérieure des conduites et d’autre part elle est utilisée pour les travaux
d’entretien.
II. LES CAPTEURS
II - .1. Mesure de la pression
II .1.1. Définitions
C'est la force exercée par un corps solide, liquide ou gazeux
sur une surface. Il en existe plusieurs types, dont (la pression
atmosphérique, relative, absolue, vide
La pression est souvent exprimée en bar ( 1 bar = 105 Pa) :
La pression atmosphérique
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OCP
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer, à
15 °C, est de 1013 mbar. Elle peut varier, de ± 25 mbar, avec la
pluie ou le beau
Temps. Elle est fonction de l’altitude (hydrostatique)
La pression relative
C’est la différence de pression par rapport à la pression
atmosphérique. C’est la plus souvent utilisée, car la plupart des
capteurs, soumis à la pression atmosphérique, mesurent en
relatif. Pour mesurer en absolu, il leur faut un vide poussé dans
une chambre xdite de référence.
Exemple : La pression de gonflage d’un pneu de voiture.
La pression absolue
C’est la pression réelle, dont on tient compte dans les calculs sur
les gaz.
Le vide
Il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il
ne peut être atteint, ni dépassé. Quand on s’en approche, on parle
alors de vide poussé.
II .1.2. Mesure de la pression
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la pression. Ci-
dessous, nous décrivons les principales techniques de mesure
utilisées :
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OCP
II. 1.2.1. Manomètres hydrostatiques
La mesure de la pression peut se faire par des manomètres
hydrostatiques. La sensibilité de ces derniers dépend
essentiellement de la masse volumique du liquide utilisé dans
ces appareils. La figure 11 de
Gauche ci-dessous montre le cas d'un manomètre à tube en U
placé verticalement où la sensibilité S s'exprime par la relation :
Où
Manomètres hydrostatiques : à gauche tube en U ; à droite tube incliné
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I I . 1 . 2 . 2 . M a n o m è t r e d i f f é r e n t i e l l e à m e m b r a n e .
La pression peut être mesurée à l'aide de capteurs de
pression différentielle. Le principe de fonctionnement de ce
capteur est basé sur la différence de pression appliquée de part et
d'autre d'une membrane. Ce gradient de pression induit une
déformation de la membrane qui est
proportionnelle à une tension donnée par le capteur.
Généralement, cette tension est comprise entre 0 et 10 volts. Les
membranes sont interchangeables, et chacune est destinée à une
gamme de pression bien précise.
La différence de pression mesurée est alors exprimée en fonction
de la tension délivrée par
où est la masse volumique du liquide, « g » l'accélération de la
pesanteur, « k » une constante déterminée par étalonnage
et « U » la tension en volts.
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OCP
Exemples de capteurs de pression
I I . 1 . 2 . 3 . M a n o m è t r e à t u b e d e t o r s i o n
Principe de la mesure: une pression appliquée sur l'ouverture
d'un tube dont l'autre extrémité est fermée tend à déformer ce
tube recourbé. On mesure le déplacement de la déformation à
l'aide d'un ensemble
Mécanique. L'étalonnage se fait en déplaçant les différents
points de levier.Ces appareils peuvent mesurer les pressions des
gaz ou des liquides.
MANOMÈTRE À TUBE DE BOURDON
I I . 1 . 2 . 4 . C a p t e u r d e p r e s s i o n à j a u g e
Le capteur telle la jauge de contrainte utilisé pour mesurer
des grandeurs variées. La déformation d'un élément résistif (jauge
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OCP
de contrainte) nous informe électriquement de la pression
exercée.
On organise quatre jauges de contrainte en pont pour
mesurer la déformation. Il suffit d'obtenir un déplacement de
quelques micromètres pour que cette déformation puisse être
convertie en signal électrique.
Les jauges de contrainte sont des éléments résistifs qui,
subissant une déformation, font varier la valeur de leur résistivité.
CAPTEUR DE PRESSION À JAUGES
Ces appareils peuvent mesurer les pressions des gaz ou des liquides.
II 2. Mesure de niveau
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OCP
C'est la mesure de la hauteur d'une enceinte comme (bac, bassin, réservoir…)
II.2 . 1. Mesure de niveau par flotteur
Un flotteur est un corps, de densité apparente inférieure à
celle du liquide, et dont le poids apparent est nul lorsqu'il
s'immerge partiellement dans le liquide. Le poids Pr du flotteur
s'exerce au centre de gravité; la poussée du liquide s'exerce au
centre de poussée. La stabilité du flotteur est assurée malgré les
oscillation de surface, lorsque le Centre de gravité est en dessous
du centre de la poussée; le choix de la forme du flotteur
dépend de la tension superficielle du liquide: sphérique ou
cylindrique avec des calottes sphériques; dans le cas ou le liquide
peut être sujet à des variations de masse volumique, on atténue
leurs effets par l'immersion minimale du flotteur, obtenue par un
volume de large section et une faible hauteur pour une masse
réelle donné
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OCP
Mesure de niveau par flotteur
I I . 2 . 2 . M e s u r e d e n i v e a u p a r p l o n g e u r : Le flotteur est ici trop lourd pour que son poids soit
entièrement équilibré par la poussée d'Archimède quand le
réservoir est plein. Le plongeur est articulé sur un levier dont
l'extrémité est obturée et soudée à un tube de torsion. Le tube est
fixé à la paroi du réservoir et à l'intérieur
de celui-ci, lorsque le niveau baisse, la poussée d'Archimède
diminue et par la suite, le poids apparent augmente. Il en résulte
une torsion du tube. Cette torsion est transmise à l'intérieur par la
rotation de l'axe à l'extrémité
obturée du tube. Les rotations étant très faible, un système
amplificateur est nécessaire.
29
OCP
Mesure de niveau par plongeur
II 2.3. Mesure de niveau par radar
ce système est basé sur la réflexion d'ondes électromagnétique ,
pour déterminer le niveau d'un matériau (liquide ou solide), dans
un bassin, à
condition que la surface soit réfléchissante. Un train d'ondes
périodiques est envoyé par un émetteur, elles sont réfléchies par
la substance, et l'écho est détecté par un récepteur. La vitesse de
propagation étant connue , on mesure le temps écoulé entre
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Niveau à plongeur
OCP
l'émission et la réception pour déterminer la distance séparant la
substance réfléchissante et l'ensemble émetteur-récepteur.
Cette méthode fournit une précision de l'ordre de 1% ou mieux.
Toutefois, les caractéristiques environnantes (température,
humidité, poussière) influencent le résultat de la mesure.
Mesure de niveau par radar
II 2.4. Mesure du niveau par bulle à bulle
La mesure de niveau par le bulle à bulle est relativement
précise, soit de l'ordre de 1%, et permet la mesure de colonnes
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OCP
très hautes. En effet, pour des barrages par exemple, des
colonnes d'au delà de 200 mètres peuvent être mesurées.
Le principe est assez simple. La variation de la pression d'un
gaz injecté, à débit constant, dans un liquide est proportionnelle à
la variation du niveau de ce liquide
On pousse de l'air dans un tube qui descend tout au fond du
bassin. Lorsque le bassin est au niveau maximal, la pression d'air
doit être telle que les bulles qui sortent par l'extrémité inférieur
du bassin et qui sont visibles en surface. La pression exercée par
la colonne sur la sortie en air du tube sera mesurée par un
capteur de pression qui indique la pression d'air requise pour
vaincre la pression exercée par la colonne. Les variations de
pression sont directement proportionnelles aux variations de
niveau et convertie en signal électrique par le transducteur. La
Figure ci-dessous illustre un exemple complet.
32
OCP
Mesure du niveau par bulle à bulle
II 2.3 Mesure de température
II . 3.1. GENERALITE :
La température a origine des variations de sensibilité de froid
et de chaud, dont la mesure de température nous informe sur la
quantité de chaleur environnement.
Cette mesure peut être lue à l’aide de la dilatation d’un
liquide par thermomètre, thermocouple ou par un thermomètre à
résistance (pt100)
UNITE DE MESURE :
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Echelles T° la plus basse
Glace fondant Vapeur d’eau bouillante
Celsius -273°C 0°C 100°C
Kelvin 0 273°K 373°K
Fahrenheit -459°F -32°F 212°F
II .3.2. Thermomètre à dilatation :
Dilatation de gaze : une variation de température entraîne
une variation de volume et de pression P*V = n*R*T (Q= V/T)
Dilatation de liquide : la variation de température entraîne la
variation de volume.
Dilatation de solide : si le détecteur est une tige la variation de
température entraîne une variation de la longueur, si le détecteur
bilame la variation de la température entraîne un comblement.
Thermomètre à résistance (PT100)
On utilise le thermomètre à résistance a fin d’obtenir une très
bonne précision dans les mesures des équilibre thermique.
La résistance d’un conducteur varie en fonction de la température
selon la relation R= f(t) .
Il existe une relation liant la résistance R et la longueur « l », la
section « s » et la résistivité « p » qui est :
R= p*l/s
La variation de R dépend de la température, selon la relation
R=R0 (1+At+ Bt²)
Avec A=3090784.10k
B=0.578408.10k
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OCP
On trouve trois types de thermomètres à résistance
platine
Nickel
Cuivre
Le plus utilisé est le platine pour les raisons suivantes :
L'utilisation d’une longue durée de vie
Entendue de mesure de –190°c à 550°c parfois a 1000°c
Sensibilité : un thermomètre a résistance de platine
100° c à 0° présente une variation de 0.4°c par degré
Précision : dépend pour la plus grand part des appareils
récepteurs
Thermomètre à bulbe
II 3.3. Les thermocouples
35
OCP
En 1826 Thomas, J. Seebeck observe que, lorsque deux
conducteurs de matériaux différents, sont reliés ensemble et que
leurs points de jonction sont maintenus à des températures
différentes, une force
Électromotrice est développée. Le thermocouple est constitué par
deux fils de métaux différents réunis à une extrémité. Cette
jonction est appelée « soudure chaude ». L'autre extrémité,
appelée « soudure froide », est utilisée comme référence. Lorsque
chauffée, une tension proportionnelle à la différence de
température entre la soudure chaude et la soudure froide est
générée).
Les tensions disponibles à la sortie du thermocouple sont de
l'ordre du millivolt.
Si la température de référence (jonction froide) est
maintenue constante, la variation de la tension de sortie dépendra
uniquement de la température à la jonction chaude.
36
OCP
LE THERMOCOUPLE: SYMBOLES ET PRINCIPES
Pour obtenir une tension de sortie exempte des fluctuations
de la température ambiante, la jonction froide (référence) est
maintenue
Artificiellement stable. Plusieurs techniques sont utilisées par
les manufacturiers pour compenser la variation de la température
ambiante. Citons quelques exemples:
maintien de la température de référence (jonction
froide) à 0C;
37
OCP
maintien de la température de référence (jonction
froide) à la température ambiante;
compensation thermique de la tension de sortie en
fonction des fluctuations de la température ambiante.
Toutes ces techniques donnent la même conclusion: obtenir
une tension de sortie proportionnelle à la température mesurée à
la jonction chaude.
Le thermocouple est souvent enfermé dans un tube
protecteur. La FIGURE
Ci-dessous, illustre quelques boîtiers protecteurs.
38
OCP
EXEMPLE DE BOÎTIER PROTECTEUR DE THERMOCOUPLE
II 3.4. Les thermomètres à résistances RTD
Sous l'action de la chaleur, la résistance de métaux tels le
cuivre, le platine et le nickel varie de sorte que l'on peut avoir une
indication de la valeur de la température en mesurant cette
résistance. Quoique travaillant sur le même principe, les
manufacturiers ont développé des thermomètres à résistances de
bien meilleure précision que les thermistances: il s'agit des RTD, «
résistance température detector ». Ce capteur comporte des fils
de platine, de cuivre ou de nickel, enfermés dans un boîtier
39
OCP
étanche en matériau non corrosif (figure ci-dessous). De tous les
métaux utilisés, on
Retrouve surtout des thermomètres à fil de platine. Ces
thermomètres sont habituellement plongés dans les liquides dont
on veut connaître la température.
Le RTD platine 100 normalisé est devenu une norme en
instrumentation. Celui-ci offre une résistance de 100 pour une
température de 0,0C et il peut mesurer des températures allant
de (-180C jusqu'à +650C).
40
OCP
THERMOMÈTRE À RÉSISTANCE RTD
.Le RTD est placé dans un pont de résistance de précision. Pour
compenser la longueur des fils de cuivre dont le coefficient de
température est
supérieur au platine et qui influencerait la mesure, on utilise un
RTD trois fils.
Pour éviter l'imprécision de la fonction de transfert du pont résistif
et rendre l'influence des longueurs de fil négligeable, on utilise
aussi le RTD à quatre fils alimentés par une source de courant. (La
Figure ci-dessous) illustre divers circuits de branchement du RTD.
41
OCP
BRANCHEMENT DU RTD
a) RTD 2 fils
b) RTD 3 fils
c) RTD 4 fils
La valeur de la résistance équivalente du RTD peut être calculée
approximativement à l'aide de la formule empirique suivante
(Équation 0-1):
ÉQUATION 0-1 : CALCUL DE LA VALEUR RÉSISTIVE À UNE
TEMPÉRATURE DONNÉE
Où Rtx = la valeur de la résistance pour une température tx
donnée;
R0C = la valeur de référence du RTD à 0C;
= la valeur du coefficient de température du matériau (/C).
42
OCP
II 4. Mesure de débit
I I 4 . 1 . G E N E R A L I T E S . : On appelle débit d'un fluide (liquide ou gaz) s'écoulant dans
une canalisation, la quantité de fluide traversant une section
droite de l'écoulement pendant l'unité de temps. Cette quantité
peut s'exprimer soit par le volume soit par la masse, on obtient
donc suivant le cas:
L e d é b i t m è t r e v o l u m i q u e :
C'est le volume de fluide écoulé dans l'unité de temps, il se
mesure en mètre cube par heure ou par seconde
Qv= m/s
Le débit massique
C'est la masse de fluide écoulé dans l'unité de temps et se
mesure généralement en kilogramme par seconde
Qm= Kg/s
En désignant par ρ la masse volumique du fluide, il est
évident que Qm= ρQv
II. 4 .2. Systèmes déprimogènes :
Dans ces systèmes, on applique le théorème de Bernoulli
entre deux sections de la conduite. En effet, on pratique
43
OCP
localement dans cette conduite une réduction de la section de
passage de l'écoulement; ce qui provoque une perte de charge
singulière. Ainsi, un resserrement de la
Conduire ou un changement de direction créent entre amont
et aval une différence de pression P liée au débit par une relation
de la forme :
Où K est un coefficient qui s'obtient par étalonnage et la
masse volumique du fluide.
Cette équation est vérifiée dans une certaine gamme du nombre
de Reynolds.
Cette équation est vérifiée dans une certaine gamme du nombre
de Reynolds.
La figure ci-dessous donne les principaux organes
déprimogènes utilisés en débitmètre. En effet, le diaphragme est
l'organe déprimogènes le plus utilisé.
44
OCP
Exemple de systèmes déprimogènes
II 4.3. Rota mètres :
C'est un système déprimogènes à flotteur monté
verticalement. Sa section est continûment variable et l'équilibre
est atteint pour un débit donné lorsque le poids apparent du
flotteur équilibre les forces tangentielles de frottement et de
pression.
a figure ci-dessous représente un rota mètre menu de son
petit flotteur placé dans un conduit vertical conique :
45
OCP
:A gauche, le schéma d'un rota mètre ; à droite, une photo en illustration
Caractéristiques techniques
La gamme de mesure va :
de 0,5 litre/h à 200 000 litres/h pour les
gaz ;
de 0,2 litre/h à 20 000 litres/h pour les
liquides.
La précision est de 3 à 10% de l'étendue de la mesure. La
température du fluide peut approcher 400°C sous 25 bars. Le
rotamètre introduit une perte de charge.
II. 4.4. Débitmètre électromagnétique
46
OCP
Le principe de fonctionnement de cet appareil est fondé sur
la loi d'induction de Faraday. Le liquide qui traverse le débitmètre
constitue un
élément conducteur qui génère une tension induite par le
champ magnétique créé par les bobines d'induction de cet
appareil
électromagnétique. Cette tension: est
linéairement proportionnelle à la vitesse de passage du liquide
Où :
: Le facteur de proportionnalité du capteur,
: L’intensité du champ magnétique,
: Le diamètre du tube,
: La vitesse débitante de l'écoulement dans le tube.
La tension ainsi générée est recueillie par les deux électrodes
du débitmètre qui la transmettent à un convertisseur approprié.
L'intensité du champ magnétique et la distance entre les
électrodes étant constantes, la tension induite est donc fonction
de la vitesse du liquide seulement et indépendante des variations
de température (viscosité), de pression ou de conductivité.
47
OCP
Si on considère un conducteur se déplaçant dans un
champ magnétique uniforme , on peut alors relier linéairement
la tension à la vitesse débitante .
Principe de fonctionnement du débitmètre électromagnétique
48
OCP
Schéma électrique du capteur du débitmètre électromagnétique
L'induction magnétique, de l'ordre de 10-3 à 10-2 T, est
produite par deux bobines placées de part et d'autre de la
conduite de mesure. La conduite est en matériaux amagnétique
et est revêtue sur sa surface
intérieure d'une couche isolante. Deux électrodes de mesure
sont placées aux extrémités du diamètre perpendiculaire au
champ B. Les bobines sont
alimentées par une tension alternative (30 Hz par exemple),
afin d'éviter une polarisation des électrodes.
49
OCP
Exemples de débitmètres électromagnétiques
II . 4.5. Systèmes rotatifs
Le débit peut être mesuré par un système rotatif. Cette
technique est utilisée dans la plupart des compteurs industriels.
Le volume total qui transite dans ce système est directement
proportionnel au nombre de tours effectué par le rotor de la
turbine. Si l'étanchéité entre l'hélice et le tube est correct et la
mécanique est de qualité, alors la vitesse de rotation de la turbine
donne directement le débit sans avoir recours à un étalonnage
préalable. En effet, une turbine à pales profilées, placée
axialement dans un écoulement, tourne à une fréquence liée à la
vitesse de l'écoulement. En général, cette correspondance est
obtenue par un étalonnage. La fréquence ainsi obtenue est
recueillie par un capteur, puis envoyée vers un
50
OCP
préamplificateur qui transforme les impulsions en tension (ou
en courant). La tension U ainsi recueillie, varie linéairement avec
le débit volumique :
où K et b sont des constantes déterminées par un étalonnage
approprié.
Exemples de débitmètres à système rotatif (ou à turbine).
II .4.6. Débitmètre ultrasonique
Un émetteur ultrasonique émet des trains d'ondes, la mesure
du temps mis par le signal pour parcourir la distance D nous
permet de connaître la vitesse du fluide.
51
OCP
Principe de fonctionnement du débitmètre ultrasonique
Le temps mis par l'onde ultrasonore pour aller de l'émetteur
vers le récepteur est :
Avec :
: vitesse de propagation du son dans le
fluide
: vitesse débitante du fluide ;
: angle entre et la direction définie par
le couple émetteur / récepteur.
52
OCP
III- LES DIFFERENTS CONSTITUANTS DU S.N .C.C DE
LATELIER SULFURIQUE
III-1. ARCHITECTUR DU SNCC
III 1.1.INTRODUCTION
Acculement, la technologie analogique se trouve de plus en plus
abandonnée à cause de plusieurs inconvénients :
- manque de précision
- temps de réponse longue
- intégration limite
- la maintenance accrue …ext.
Pour la rénovation de l’atelier sulfurique, on a adapte un système
numérique de contrôle commande (SNCC) de constructeur YOKOGAWA et
de modèle CENTUM CS3000 .ce système de supervision au niveau des
lignes d’acide sulfurique a permis la remise en état du tableau droit de la
salle de contrôle en présence de plusieurs fonctionnalité :
la supervision des différents paramètres de marche par la possibilité
d’affichage des différentes vues :
- vue générale de l’unité
- vue de groupe
- vue d’alarme
- et
53
OCP
la gestion des alarmes
l’affichage des synoptique en dimension 3, anime en temps réel
l’enregistrement et la consultation d’historique
l’édition sur imprimante de plusieurs donne :
- alarmes.
- Evénement
- Historique
- Vues d’écrans
- Rapport, bilan et journaux d’exploitation
Le command des différents paramètres de marche
54
OCP
Schéma
55
OCP
56
OCP
III-1.2. DISCRIPTION
Interface homme machine (HIS) :
Compose de essentiellement d’un écran et d’un clavier .le HIS regroupe
toutes les fonctions d’exploitation et de control, avec la possibilité d’afficher
tous les paramètre et les alarmes en cas d’anomalie.
Clavier opérateur :
C’est un clavier à membrane flexible, il est muni des touches programmable
.il est associe au HIS
Station de configuration :
C’est une station qui dispose d’une fonction de programmation de
l’ensemble des équipements du SNCC
Station de contrôle :
Elle gère des fonctions de régulation et de contrôle. Elle est composée
de :
- Des cartes d’alimentation
- Des unités de traitement
- Une interface de communication avec le réseau V-Net
- Une interface de communication Avec le bus E /Set les nœuds
Passerelle micro Z (ACZ) :
Elle raccorde un système CENTUM CS à un système Micro Z.
57
OCP
Convertisseur de bus (ABC) :
Elle raccorde un système CENTUM CS à un autre système du même
type.
Bus Rio :
C’est la liaison entre l’unité centrale la station de contrôle et les nœuds
NTU :
L’Unité d’entrée sortie est compose d’une carte de communication et
d’une carte d’alimentation
IOU :
L’unité d’entrée sortie constitue de racks d’entre sortie contenant des
modules d’E /S raccordes au procède
Les réseaux de communication :
- V-Net : c’est un réseau de contrôle en temps réel qui relie une station
de contrôle à une autre station. Il utilise un système de communication
point par point et par message.
58
OCP
-
- Ethernet : c’est un réseau local d’information. Il assure la
communication entre la station d’information et de conduite et une
station de travail ou entre ICS et un calculateur de supervision.
- Enet : il relie une station ICS et les stations et les stations ICS pour
assurer l’affichage de données, l’impression et le chargement sur
d’autres stations de données d’ingénierie .les caractéristiques d’Enet
sont identiques à celles du Ethernet
LA REDONDANCE :
Pour éviter toute défaillance et augmente la disponibilité du CS3000, une
redondance est assurée à tous les niveaux afin de garantir une
performance et une fiabilité :
- Station opérateur ICS :
Chaque ICS est indépendante de l’autre, ainsi la défaillance de l’une
n’altère pas les autres.
- V-Net :
La redondance comprend les câbles, les cartes de communication et
les coupleurs
59
OCP
- CPU :
2CPU chacune effectue ses calculs les résultat sont identifies, ils sont
transmet à la mémoire si non la CPU qui était en attente devient
active.
- RIO :
Les bus RIO double redondant sont utilise alternativement, en cas
d’anomalie sur un bus, c’est l’autre qui est active.
- Nœuds d’E/S :
Ils sont composes à des cartes qui peuvent être doubles.
- Alimentation :
Il y a 2 sources, une partie des cartes est alimentée par une source et
les cartes redondantes sont alimentées par l’autre source.
60
OCP
PARTIE LOGICIELLEDU SYSTEME
Programmes d’exploitation
Le système CENTUM CS3000 tourne sous Windows NT s’intègre ans un
environnement informatique standard à savoir :
- SGBD : ACCESS, ORACLE
- TABLEUR ; EXCEL, LOTUS
- FORMAT GRAPHIQUE : DXF, GES, BMP
- FORMAT TEXTE : CODE ASCII
Au niveau de l’unité centrale , il est nécessaire d’utilise un système
d’exploitation en temps réel multitâches pour réaliser les différents
traitements de plus décharger l’unité centrale d’un certain nombre de
traitement , les modules d’E /Set de communication peuvent être équipes
de leurs propres microprocesseurs
Les taches élémentaires à réaliser par le CPU :
- acquisition
- traitement
- command
- communication
61
OCP
- autoteste
Ces taches sont reparties entre les modules d’acquisition de command et
de communication qui seront considères comme des périphériques de
l’unité centrale cette dernière conservant à sa charge le traitement des
fonction de régulation et d’automatisme séquentiel et la fonction
d’autoteste
Le programme correspondant aux fonctions associées par les modules
d’E/S et de communication est stocke sur chaque module en mémoire
EEPROM.
Le programme correspondant aux fonctions de régulation et
d’automatisme séquentiel sont conçus sur une console de programmation
spécifique et télécharges dans la RAM de l’unité centrale, les programmes
d’autoteste sont généralement charges en ROM
INTERFACE UTILISATEUR
L’interface utilisateur répond à l’exigence ci-après :
- Environnement graphique
- Meilleure convivialité
- Assistance interactive
- Fenêtre des messages système
62
OCP
Cette fenêtre best toujours présente en haut de l’écran et ne peut être
recouverte une fenêtre.
SECURITE
La gestion de la sécurité d’accès au système est fondée sur la notion et
mots de passes hiérarchises
De même la définition de différents types de profil limitent les accès aux
fonctions du système à la gestion de certaines parties des installations, est
indispensable.
ADMINISTRATION
Les principales fonctions demandées pour l’administration du système
peuvent se résumer comme suit :
configuration du système
gestion des profils et des mots de passes
initialisation des taches
archivage
Devoloppement
La solution CENTUM CS3000 dispose d’un ensemble d’outils de
développement d’application (optimisation, simulation, élaboration de
schémas etc.)
63
OCP
Les outils répondent aux contraintes suivantes :
facilite d’utilisation
disponibilité d’une riche bibliothèque graphique adaptée aux
industries chimiques Maroc phosphore III et IV
possibilité de simulation d déroulement des applications
disponibilité des bibliothèques des fonctions programmes touchant
tous les aspects nécessaires à une conduite, configuration et
développement aie
Elle contient au minimum :
Les fonctions de calcule.
Les fonctions de calcule.
Les fonctions de régulation les identifications du procédée.
Outils de développement des synoptiques.
III.1.3. Les types de communications utilisées par le système
Communication point à point
C’est un système de correspondance point à point, la station HIS
demande la station FCS de lui communiquer certains données et la station
FCS les renvoie en retour , ce système est utilise dans l’ écriture des
données générales ou des procédées
Communication par message
64
OCP
Système de communication par lequel des donnes sont envoyées
simultanément à un ensemble de stations.
Emission en diffusion sur le réseau V NET
Système de communication par lequel une station envoi des données à
toutes les autres stations FCS simultanément, le temps de communication
peut être fixe entre 100ms et 2s selon l’application , il est particulièrement
adapte aux applications suivantes :
basculement électrique nécessitant une transmission de donnes très
rapide
communication de signaux de synchronisation entre de contrôle FCS
dans le cadre d’un contrôle séquentiel
III.1.4. LES AVANTAGE DE LA S.N.C.C
Respect continu des consignes de qualités :
Vu la grande précision du SNCC, toute consigne programme est automatiquement respecte, ceci est du à la performance éminente des processeurs et à l’homogénéité entre les composants du système
Stabilité de la marche et réduction du coût, des délais d’intervention et du matériel
Souplesse d’adaptation à des nouvelles conditions :
Dans le cas ou on veut modifier une boucle de régulation, la SNCC peut réaliser facilement, il suffit de changer les repères des instruments
65
OCP
Archivage fiable :
L’opération d’archivage est très importante pour un contrôle permettent des paramètres de marche
Augmentation de la sécurité de l’installation :
Dans le cas de présence d’une anomalie, le système signale une alarme pour permettre à l’utilisateur de prendre les mesures nécessaires
Optimisation du personnel
III.1 . LES PRINCIPEAUX ELEMENT DE LA SNCC
Le système CS3000 de YOKOGAWA France est composé de :
Unité DESIGNATIONQté
U11
Armoire FCS0101 réf : AFS20D-H4221 1Nœud avant réf : /NDF4 1Terminaison bus RIO réf :YCB 128 2Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 1Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 2Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 1Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 2Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 2Carte d’entrée analogique réf : AAM10 10Carte de sortie analogique réf : AAM50 6Carte d’entrées analogiques PT100 réf : AAM21/RJ 8Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 1
U01A Armoire EXT0101A réf : ACB21 1
66
OCP
Nœud arrière réf : /NDR4 3Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexéesPT100 réf : AMM32T 2
U01B
Armoire EXT0101B réf : ACB21 1Nœud arrière réf: /NDR4 3Terminaison bus RIO réf : YCB128 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM32T 2
Unité DESIGNATIONQté
U01C Armoire FCS0102 réf : AFS20D-H4221 1Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Terminaison bus RIO réf : YCB128 2Armoire EXT0102A réf : ACB21 1Nœud arrière réf : /NDR4 3
67
OCP
Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM32T 2
U01X
Armoire EXT0102B réf : ACB21 1
Nœud arrière réf : /NDR43
Terminaison bus RIO réf : YCB1282
Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexéesPT100 réf : AMM32T 2U12 Armoire FCS0103 réf : AFS20D-H4221 1
Nœud avant réf : /NDF4 2
Terminaison bus RIO réf : YCB1282
Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 2Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 1
68
OCP
Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 2Carte d’entrée analogique réf : AAM10 16Carte de sortie analogique réf : AAM50 8Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 1Terminaison V-NET réf : YCB118 2
Unité DESIGNATIONQté
U01Y
Armoire EXT0103A réf : ACB21 1
Nœud arrière réf : /NDR43
Câble bus RIO de 2 m réf : YCB121-M002 2Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexéesPT100 réf : AMM32T 2
U01Z Armoire EXT0103B réf : ACB21 1
Nœud arrière réf : /NDR43
Terminaison bus RIO réf : YCB1282
Boîtier E/S logiques réf : AMN 32 2Boîtier E/S analogiques réf : AMN 11 3
Boîtier E/S multiplexées réf : AMN 31 8
69
OCP
Carte de 16 entrées logiques réf : ADM11C 3Carte de 32 sorties logiques réf : ADM52C 3Carte d’entrée analogique réf : AAM10 12Carte de sortie analogique réf : AAM50 17Carte d’entrée analogique PT100 réf : AAM21/RJ 5Carte de 16 entrées multiplexées réf : AMM12C 5Carte de 16 entrées multiplexées thermocouple réf : AMM22T
6
Carte de 16 entrées multiplexées PT100 réf : AMM32T 2
Salle de contrôle
Pupitre 1(gauche) 1Pupitre 2 (gauche central) 1Pupitre 3 (central) 1Pupitre 4 (droit central) 1Pupitre 5 (droit) 1
Rehausse2
Adaptateur V-NET/VL-NET réf : YCB147-2 1Câble KS10de 10 m pour E/S logiques 22Câble KS3 de 10 m pour E/S analogiques 55Câble Z986 de 10 m pour AMN11 22Câble Z817 de 10 m pour AMM32T 12Câble V-NET de 15 m réf YCB111-M015 4
Câble V-NET de 40 m réf YCB111-M0402
Câble ETHERNET de 40 m réf YCB 141-M0404
Câble ETHERNET de 5 m réf YCB 141-M00514
Ferrite pour V-NET36
70
OCP
Unité DESIGNATIONOté
Salle de contrôle
Ecran 21’’ pour HIS 6
Imprimante couleur HP895Cxi 4
Unité centrale HIS + claviers + TrackBall + dongle + souris
6
Graveur CD interne RICOH 5 (monté dans HIS) 2Unité de sauvegarde IOMEGA (monté dans HIS) 2Carte V-NET réf : VF701 (monté dans HIS) 6Clavier à membrane réf : AIP 826-2 6Imprimante Laserjet HP 2100 1Terminaison Ethernet réf YCB 148 4Carte SCSI 2Carte Ethernet PCI 3 COM + Té 6
Bornier pour 16 E/S analogique réf : D16A Entrelec 22Bornier pour 16 E/S multiplixées réf : D16V Entrelec 32Bornier pour 16 E/S 16 EL réf : D16L Entrelec 23Bornier pour 32 SL réf : D32SR/L Phoenix contact 22Bornier pour 16 PT 100 multiplixées réf : FLKD50 Phoenix
12
71
OCP
Au terme de ce stage, je constate que la formation académique seule
n’est pas suffisante et que les stages dans les sociétés, de façon générale,
aide à évaluer ses connaissances et d’en acquérir d’autres plus
intéressantes.
Le stage au sein du groupe OCP guidé par les encadrants m’a permis
d’avoir d’avantage confiance en moi-même, j’ai pu aussi m’exprimer et
dialoguer plus facilement pour avoir des explications plus concrètes
concernant ma formation professionnelle ainsi que le monde du travail.
72
OCP
73