sixième dimension juin 2010

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Bimestriel indépendant et gratuit, édité par par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA E D I T O SOMMAIRE E D I T O SOMMAIRE IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 [email protected] Claire-Lise Genoud, rédactrice en chef adjointe Paulette Berguerand, Gratien Cordonier, Blaise Craviolini, François Maret, François Praz, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. + Fax 027 483 31 02 [email protected] Adresse Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo - AlterEgo Communication Mise en page Gate2design Sàrl Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre journal, contactez les Messageries du Rhône au 0800 55 08 07 [email protected] NUMÉRO 34 - JUIN 2010 Contre toute attente, l’application de la nouvelle loi anti-tabac n’a guère affecté nos établissements publics. Enquête. Découlant du RQC, le Règlement d’application des appartements de location est entré en force. Rappel du contexte, avant la présentation publique du 24 juin prochain au Régent. «Des cheveux aux habits, tout “puait” lorsque je terminais mon service. Cette époque est désormais révolue!» Une bouffée... de soulagement LOCATION • Le 11 mars 2007, les citoyens des communes de Crans-Montana plébiscitaient l’in- troduction du Règlement des quotas et du contingentement (RQC), avec 70,27% de «oui». Un des buts de ce règlement: freiner la monocul- ture du tourisme de résidences secondaires en faveur du dévelop- pement de lits touristiques et d’ha- bitants à l’année. Vulgariser et appliquer le RQC Une fois le RQC accepté par le peuple, il a fallu continuer de gé- rer au quotidien les dossiers de demandes de construction de ANTI-TABAC • 14 février 2008. Les députés valaisans adoptent en seconde lecture et à une large majorité (75 voix contre 31 et 9 abstentions) l’interdiction géné- ralisée de fumer dans les lieux publics. Notre canton fait alors office de pionnier romand en la matière. L ’application de cette législation entre officiellement en vigueur le 1 er juillet 2009. GastroValais s’insurge; les pa- trons de cafés, restaurants, bars et autres pubs grognent, persua- dés que leur chiffre d’affaires va subir une cure sensible d’amai- grissement. Or, aujourd’hui, avec près d’une année de recul, force est de constater que ces craintes étaient, sinon infondées, tout au moins exagérées. C’est en tout cas la conclusion d’une enquête que nous avons menée début mai auprès d’une ving- taine d’établissements publics de Crans-Montana, en station et dans les villages, tous genres et toutes dimensions confondus. Statu quo dans les villages Première constatation: les «bis- trots» à caractère villageois ne souffrent guère de cette nou- velle loi anti-tabac. «Je n’ai pas remarqué de différence fonda- mentale par rapport à avant, confirme Micheline Lorétan du café Wildstrubel de Randogne. Nos clients habituels continuent à faire preuve de fidélité, mais je n’ai par contre pas enregistré de nouveaux clients parmi les non- fumeurs». La charismatique patronne locale confesse même une certaine permissivité: «J’ai des clients âgés qui viennent jouer aux cartes tous les mercre- dis depuis de nombreuses années. Ils me laissent 60 francs de caisse par après-midi, soit un fond de commerce non négligeable. Je ne peux tout de même pas leur interdire de fumer. Ils ouvrent la fenêtre et ça se passe générale- ment bien. Le risque d’amendes? Je m’en moque! Je vais bientôt partir à la retraite...» manière intercommunale, en ap- pliquant ce nouveau règlement entré en vigueur avec effet rétroac- tif au 16 décembre 2005. Il s’est agi ensuite d’édicter les règlements d’application du RQC pour qu’ils produisent les effets escomptés; enfin, un travail de vulgarisation a été entrepris, pour le rendre simple à comprendre tant aux hôtes qui souhaitent s’installer chez nous qu’aux professionnels œuvrant dans le milieu de l’immobilier. La rédaction des directives pour appliquer le RQC a fait l’objet de longues heures de travail. Il y a quelques jours, les six conseils ont apposé leur signature au bas du Règlement d’application des ap- partements de location . Le second règlement, qui concerne l’affecta- tion de la taxe de remplacement, ne devrait pas être bouclé avant 2011. Rappelons que cette taxe est une contribution financière per- mettant de remplacer une partie du quota de résidence principale par des surfaces qualifiées en rési- dence secondaire. La vulgarisation du RQC a pris la forme d’un Vademecum, bro- chure d’une quinzaine de pages où l’on retrouve tout ce qu’il faut savoir, notamment le rappel des buts poursuivis par ce règlement: «Les objectifs de ce règlement sont de modérer la construction de rési- dences secondaires, de favoriser la réalisation de résidences principales, de locaux artisanaux, commerciaux et hôteliers ainsi que de développer le nombre de lits touristiques.» Ce guide est disponible sous forme papier auprès des administra- tions communales, du secrétariat de l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), de même qu’aux guichets de l’Office du tourisme. Il est également accessible sous forme électro- nique sur les sites internet des six communes et de l’ACCM (www.cransmontana.ch). Information le 24 juin 2010 Comprendre les caractéristiques du RQC et ses applications pra- tiques en qualité d’intermédiaires professionnels de l’immobilier, découvrir le Règlement d’applica- tion des appartements de location et comment il s’applique, connaître les critères permettant que sa ré- sidence principale soit considé- rée comme un appartement de location, découvrir, les mesures d’incitation à la location touris- tique annuelle proposées par les communes: autant de sujets qui seront abordés le 24 juin à 17 h au Régent. Les différents profession- nels concernés par le RQC et ce règlement d’application (agences immobilières et promoteurs, ar- chitectes, notaires, membres de la Confrérie du bâtiment, pro- fessionnels de la finance) seront personnellement invités à cette séance. Inscription obligatoire auprès de l’ACCM, par téléphone entre 8 h et 12 h au 027 486 87 82 ou à: marie-jo.rey-robyr@cransmontana.ch Danielle Emery Mayor fumeuse n’a pas renoncé, les ou- vriers non plus. Ils profitent de la terrasse. J’ai même sondé les ha- bitués pour savoir s’il fallait amé- nager un espace fumeur dans un coin du pub. Ce besoin ne s’est pas fait ressentir. Je n’aimerais plus re- venir en arrière et être sous le cou- vert de l’ancienne législation...». Canapés confortables, bougies, diffuseurs de parfums, nargui- lés, ambiance feutrée grand standing: le restaurant-pizzeria Bellavista, à deux pas de la gare du funiculaire, n’a pas ménagé ses efforts pour «dorloter» ses accros à la cigarette. L ’investis- sement consenti à la création d’un espace fumeurs – il y en a plus de 300 dans l’ensemble du canton – valait a priori la chandelle. «Le salon est souvent pris d’assaut, souligne Robert Taillard, sommelier atypique, fin connaisseur du microcosme des établissements publics de Crans-Montana. L ’endroit est particulièrement apprécié des pensionnaires de l’Ecole des Roches de Bluche. Le contraste est parfois frappant avec la désertion de l’espace non-fumeur...» Suite en page 2 Mêmes craintes dissipées au café-restaurant Le Panorama, entre Venthône et Mollens: «Nous n’avons pas essuyé de perte significative, précise Emi Minckman-Vonk. Après le repas du midi ou du soir, les fumeurs restent moins longtemps à table. Ils sont pour la plupart pressés la sommelière résume le sou- lagement de l’ensemble de la corporation. «J’ai d’autant plus souffert de la fumée passive que j’étais enceinte, se souvient Pris- cilla Chiolini. Souvent, je devais aller m’asseoir dans la cuisine pour ne pas être infestée par les odeurs de la “clope”. Des cheveux d’aller s’en “griller“ une à l’exté- rieur. C’est juste une nuance au niveau du comportement». Au Café des Amis, à Lens, Claude Ferrier avait anticipé la loi en interdisant depuis quatre ans la cigarette dans la salle réservée aux repas. «Les habitués du bar ont tendance à commander une tournée en moins; je ne saurais le nier, mais cette perte potentielle est compensée par une meilleure fré- quentation de la terrasse, même par conditions météo “frisquettes”. C’est du pareil au même!» Au café-restaurant-pizzeria de la Mi-Côte, à Mollens, le chiffre d’affaires affiche une immuable stabilité, mais la satisfaction de aux habits, tout “puait” lorsque je terminais mon service et que je rentrais à la maison... Cette époque est désormais – et Dieu merci! – révolue». Des «fumoirs» pris d’assaut! Peu ou pas d’effets de l’applica- tion de la loi anti-tabac dans les villages, donc. Mais qu’en est-il en station? Là aussi, la sinis- trose redoutée semble s’être es- tompée, voire même carrément dissipée... «Mon chiffre d’affaires est légèrement en baisse, mais en raison surtout de la mauvaise conjoncture persistante, note Patrice Lonfat, patron du Pub- Bowling Albert 1er. La clientèle Etape importante pour le RQC Rencontre autourdesmots CRANS-MONTANA Le remuage de nos ancêtres p. 2 Pub pour la terre p. 3 Aménagement du vallon du Zier p. 4 SMC s’adapte aux voyageurs p. 5 Enjeux de la construction régionale p. 6 SPORTS & LOISIRS Foot nouvelle génération p. 11 Golf douze mois par an p. 12 VILLAGES Perle culturelle à Lens p. 7 Chermignon vise sur le visuel p. 8 Gestion optimale de l’eau p. 9 «Tout a commencé à Bluche» p. 10 Newsletter par-ci, feuille d’information par là, jour- nal, blog, Twitter, Facebook, alertes électroniques, e- mails, brochures, affiches… Jamais, me semble-t-il, on n’a autant communiqué à Crans-Montana que ces derniers temps. Et pourtant, nombreux sont ceux qui se plaignent encore de ne pas être assez informés. La com- munication a cela de com- mun avec le ménage qu’il faut toujours recommencer. Non pas que les oreilles de ceux qui écoutent soient mal nettoyées… Mais parce qu’il y a tant de choses à entendre que notre cerveau trie, s’ar- rête sur ce qui l’intéresse ce jour-là, oublie ou occulte. Communiquer, c’est un défi perpétuel. Que retiendrez- vous de ce journal? Que va- t-il vous manquer? Pourquoi telle information n’apparaît- elle pas alors que, pour vous, cet article aurait été essen- tiel? La rédaction sélectionne une série de sujets que nous dé- veloppons au fil des douze pages de Sixième Dimen- sion, six fois par an. Ces choix sont les nôtres, les miens, en fonction de l’actualité, des délais nécessaires à la réa- lisation et la distribution du journal, en fonction de nos envies de vous parler de tel sujet, de telle personne. Parfois des propositions de vous, lecteurs, arrivent jusqu’à nous. Parfois il me faut vous dire «non», sou- vent faute de place. Parfois nous aimerions recevoir plus de suggestions de votre part. Chaque journal est un pari, celui de réussir à nous ren- contrer, et cette rencontre a lieu quand vous vous intéres- sez à ce que nous avons écrit pour vous. Bonne lecture! Danielle Emery Mayor

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Edition de juin-juillet du bimestriel de Crans-Montana

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Page 1: Sixième Dimension juin 2010

Bimestriel indépendant et gratuit, édité par par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA

E D I T OS O M M A I R E E D I T OS O M M A I R E

IMPRESSUMBimestriel indépendant et gratuit, édité parl’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA

RédactionDanielle Emery Mayor, rédactrice en chefTél. 079 785 98 [email protected] Genoud, rédactrice en chef adjointe

Paulette Berguerand, Gratien Cordonier, Blaise Craviolini, François Maret, François Praz, Claude-Alain Zufferey.

Administration & abonnementsVéronique BriguetTél. + Fax 027 483 31 [email protected]

AdresseSixième Dimension SàrlRoute du Village 17 - 1977 Icognewww.sixieme-dimension.ch

Maquette & graphismeSergio Pardo - AlterEgo Communication

Mise en pageGate2design Sàrl

ImpressionCentre d’impression des Ronquoz - Sion

DistributionMessageries du Rhône, SionLa Poste, Crans-Montana

Si vous n’avez pas reçu votre journal, contactez les Messageries du Rhône au 0800 55 08 [email protected]

NUMÉRO 34 - JUIN 2010

Contre toute attente, l’application de la nouvelle loi anti-tabac n’a guère affecté nos établissements publics. Enquête.

Découlant du RQC, le Règlement d’application des appartements de location est entré en force. Rappel du contexte, avant la présentation publique du 24 juin prochain au Régent.

«Des cheveux aux habits, tout “puait” lorsque je terminais mon service.

Cette époque est désormais révolue!»

Une bouffée... de soulagement

LOCATION • Le 11 mars 2007, les citoyens des communes de Crans-Montana plébiscitaient l’in-troduction du Règlement des quotas et du contingentement (RQC), avec 70,27% de «oui». Un des buts de ce règlement: freiner la monocul-ture du tourisme de résidences secondaires en faveur du dévelop-pement de lits touristiques et d’ha-bitants à l’année.

Vulgariser et appliquer le RQCUne fois le RQC accepté par le peuple, il a fallu continuer de gé-rer au quotidien les dossiers de demandes de construction de

ANTI-TABAC • 14 février 2008. Les députés valaisans adoptent en seconde lecture et à une large majorité (75 voix contre 31 et 9 abstentions) l’interdiction géné-ralisée de fumer dans les lieux publics. Notre canton fait alors office de pionnier romand en la matière. L’application de cette législation entre officiellement en vigueur le 1er juillet 2009. GastroValais s’insurge; les pa-trons de cafés, restaurants, bars et autres pubs grognent, persua-dés que leur chiffre d’affaires va subir une cure sensible d’amai-grissement.Or, aujourd’hui, avec près d’une année de recul, force est de constater que ces craintes étaient, sinon infondées, tout au moins exagérées. C’est en tout cas la conclusion d’une enquête que nous avons menée début mai auprès d’une ving-taine d’établissements publics de Crans-Montana, en station et dans les villages, tous genres et toutes dimensions confondus.

Statu quo dans les villagesPremière constatation: les «bis-trots» à caractère villageois ne souffrent guère de cette nou-velle loi anti-tabac. «Je n’ai pas remarqué de différence fonda-mentale par rapport à avant, confirme Micheline Lorétan du café Wildstrubel de Randogne. Nos clients habituels continuent à faire preuve de fidélité, mais je n’ai par contre pas enregistré de nouveaux clients parmi les non-fumeurs». La charismatique patronne locale confesse même une certaine permissivité: «J’ai des clients âgés qui viennent jouer aux cartes tous les mercre-dis depuis de nombreuses années. Ils me laissent 60 francs de caisse par après-midi, soit un fond de commerce non négligeable. Je ne peux tout de même pas leur interdire de fumer. Ils ouvrent la fenêtre et ça se passe générale-ment bien. Le risque d’amendes? Je m’en moque! Je vais bientôt partir à la retraite...»

manière intercommunale, en ap-pliquant ce nouveau règlement entré en vigueur avec effet rétroac-tif au 16 décembre 2005. Il s’est agi ensuite d’édicter les règlements d’application du RQC pour qu’ils produisent les effets escomptés; enfin, un travail de vulgarisation a été entrepris, pour le rendre simple à comprendre tant aux hôtes qui souhaitent s’installer chez nous qu’aux professionnels œuvrant dans le milieu de l’immobilier.La rédaction des directives pour appliquer le RQC a fait l’objet de longues heures de travail. Il y a quelques jours, les six conseils

ont apposé leur signature au bas du Règlement d’application des ap-partements de location. Le second règlement, qui concerne l’affecta-tion de la taxe de remplacement, ne devrait pas être bouclé avant 2011. Rappelons que cette taxe est une contribution financière per-mettant de remplacer une partie du quota de résidence principale par des surfaces qualifiées en rési-dence secondaire.La vulgarisation du RQC a pris la forme d’un Vademecum, bro-chure d’une quinzaine de pages où l’on retrouve tout ce qu’il faut savoir, notamment le rappel des

buts poursuivis par ce règlement: «Les objectifs de ce règlement sont de modérer la construction de rési-dences secondaires, de favoriser la réalisation de résidences principales, de locaux artisanaux, commerciaux et hôteliers ainsi que de développer le nombre de lits touristiques.» Ce guide est disponible sous forme papier auprès des administra-tions communales, du secrétariat de l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), de même qu’aux guichets de l’Office du tourisme. Il est également accessible sous forme électro-nique sur les sites internet des

six communes et de l’ACCM (www.cransmontana.ch).

Information le 24 juin 2010Comprendre les caractéristiques du RQC et ses applications pra-tiques en qualité d’intermédiaires professionnels de l’immobilier, découvrir le Règlement d’applica-tion des appartements de location et comment il s’applique, connaître les critères permettant que sa ré-sidence principale soit considé-rée comme un appartement de location, découvrir, les mesures d’incitation à la location touris-tique annuelle proposées par les

communes: autant de sujets qui seront abordés le 24 juin à 17 h au Régent. Les différents profession-nels concernés par le RQC et ce règlement d’application (agences immobilières et promoteurs, ar-chitectes, notaires, membres de la Confrérie du bâtiment, pro-fessionnels de la finance) seront personnellement invités à cette séance. Inscription obligatoire auprès de l’ACCM, par téléphone entre 8 h et 12 h au 027 486 87 82 ou à:[email protected]

Danielle Emery Mayor

fumeuse n’a pas renoncé, les ou-vriers non plus. Ils profitent de la terrasse. J’ai même sondé les ha-bitués pour savoir s’il fallait amé-nager un espace fumeur dans un coin du pub. Ce besoin ne s’est pas fait ressentir. Je n’aimerais plus re-venir en arrière et être sous le cou-vert de l’ancienne législation...».Canapés confortables, bougies, diffuseurs de parfums, nargui-lés, ambiance feutrée grand standing: le restaurant-pizzeria Bellavista, à deux pas de la gare du funiculaire, n’a pas ménagé ses efforts pour «dorloter» ses accros à la cigarette. L’investis-sement consenti à la création d’un espace fumeurs – il y en a plus de 300 dans l’ensemble du canton – valait a priori la chandelle. «Le salon est souvent pris d’assaut, souligne Robert Taillard, sommelier atypique, fin connaisseur du microcosme des établissements publics de Crans-Montana. L’endroit est particulièrement apprécié des pensionnaires de l’Ecole des Roches de Bluche. Le contraste est parfois frappant avec la désertion de l’espace non-fumeur...»

Suite en page 2

Mêmes craintes dissipées au café-restaurant Le Panorama, entre Venthône et Mollens: «Nous n’avons pas essuyé de perte significative, précise Emi Minckman-Vonk. Après le repas du midi ou du soir, les fumeurs restent moins longtemps à table. Ils sont pour la plupart pressés

la sommelière résume le sou-lagement de l’ensemble de la corporation. «J’ai d’autant plus souffert de la fumée passive que j’étais enceinte, se souvient Pris-cilla Chiolini. Souvent, je devais aller m’asseoir dans la cuisine pour ne pas être infestée par les odeurs de la “clope”. Des cheveux

d’aller s’en “griller“ une à l’exté-rieur. C’est juste une nuance au niveau du comportement». Au Café des Amis, à Lens, Claude Ferrier avait anticipé la loi en interdisant depuis quatre ans la cigarette dans la salle réservée aux repas. «Les habitués du bar ont tendance à commander une tournée en moins; je ne saurais le nier, mais cette perte potentielle est compensée par une meilleure fré-quentation de la terrasse, même par conditions météo “frisquettes”. C’est du pareil au même!»Au café-restaurant-pizzeria de la Mi-Côte, à Mollens, le chiffre d’affaires affiche une immuable stabilité, mais la satisfaction de

aux habits, tout “puait” lorsque je terminais mon service et que je rentrais à la maison... Cette époque est désormais – et Dieu merci! – révolue».

Des «fumoirs» pris d’assaut!Peu ou pas d’effets de l’applica-tion de la loi anti-tabac dans les villages, donc. Mais qu’en est-il en station? Là aussi, la sinis-trose redoutée semble s’être es-tompée, voire même carrément dissipée... «Mon chiffre d’affaires est légèrement en baisse, mais en raison surtout de la mauvaise conjoncture persistante, note Patrice Lonfat, patron du Pub-Bowling Albert 1er. La clientèle

Etape importante pour le RQC

Rencontre autour des mots

CRANS-MONTANALe remuage de nos ancêtres p. 2Pub pour la terre p. 3Aménagement du vallon du Zier p. 4SMC s’adapte aux voyageurs p. 5Enjeux de la construction régionale p. 6

SPORTS & LOISIRSFoot nouvelle génération p. 11Golf douze mois par an p. 12

VILLAGESPerle culturelle à Lens p. 7Chermignon vise sur le visuel p. 8Gestion optimale de l’eau p. 9«Tout a commencé à Bluche» p. 10

Newsletter par-ci, feuille d’information par là, jour-nal, blog, Twitter, Facebook, alertes électroniques, e-mails, brochures, affiches… Jamais, me semble-t-il, on n’a autant communiqué à Crans-Montana que ces derniers temps. Et pourtant, nombreux sont ceux qui se plaignent encore de ne pas être assez informés. La com-munication a cela de com-mun avec le ménage qu’il faut toujours recommencer. Non pas que les oreilles de ceux qui écoutent soient mal nettoyées… Mais parce qu’il y a tant de choses à entendre que notre cerveau trie, s’ar-rête sur ce qui l’intéresse ce jour-là, oublie ou occulte. Communiquer, c’est un défi perpétuel. Que retiendrez-vous de ce journal? Que va-t-il vous manquer? Pourquoi telle information n’apparaît-elle pas alors que, pour vous, cet article aurait été essen-tiel? La rédaction sélectionne une série de sujets que nous dé-veloppons au fil des douze pages de Sixième Dimen-sion, six fois par an. Ces choix sont les nôtres, les miens, en fonction de l’actualité, des délais nécessaires à la réa-lisation et la distribution du journal, en fonction de nos envies de vous parler de tel sujet, de telle personne. Parfois des propositions de vous, lecteurs, arrivent jusqu’à nous. Parfois il me faut vous dire «non», sou-vent faute de place. Parfois nous aimerions recevoir plus de suggestions de votre part. Chaque journal est un pari, celui de réussir à nous ren-contrer, et cette rencontre a lieu quand vous vous intéres-sez à ce que nous avons écrit pour vous. Bonne lecture!

Danielle Emery Mayor

Page 2: Sixième Dimension juin 2010

C r a n s - M o n t a n a Numéro 34 • Juin 2010 • page 2

RENDEZ-VOUS STATIONRENDEZ-VOUS STATION

Une bouffée... de soulagement (suite)Aliénor Bonvin – aussi – a songé à investir dans cette alternative, cette «faille» lais-sée par le législateur. Elle n’a pas donné suite à cette pers-pective «parce que les gens ont pris l’habitude d’aller fumer dehors et qu’ils trouvent même quelques agréments communi-catifs dans cette promiscuité!» La jeune patronne du bar La Terrasse, au centre de Crans, avoue perdre chaque jour quelques cafés à l’ouverture depuis l’instauration de la nouvelle loi, tout en s’en ac-commodant parfaitement.

Les établissements noc-turnes «trinquent» quand mêmeEn fait, et même si le Casino de Crans-Montana a limité les pertes grâce – notam-ment – à l’installation d’un espace fumeurs avec ma-chines à sous, les principales «victimes» de l’interdiction sont à puiser dans les bars à vocation nocturne et autres discothèques. Tenancier du bar Chez Roberta, en marge de son mandat au Bellavista,

Robert Taillard évoque une perte moyenne de 10 à 15% du chiffre d’affaires pour ce genre d’établissements. «J’ai longuement parlé avec plusieurs de mes collègues. Beaucoup se plaignent de la nouvelle loi, affirme-t-il. Au début, c’était un peu le chaos “Chez Roberta”. Certains clients ne respectaient pas l’in-

terdiction et allumaient impu-nément cigarette sur cigarette. Il a fallu se prendre de bec avec certains noctambules! Je suis persuadé que parmi eux, une petite proportion d’habitués a restreint, et pour cause, le nombre de sorties en boîtes». Au-delà de cette considéra-tion statistique, le bruit sus-cité par les fumeurs à l’exté-

rieur des établissements, au cœur même de la station et à des heures «impossibles», constitue une véritable en-trave au... sommeil du juste. La cohabitation est difficile; les problèmes et les interven-tions policières fourmillent. Mais ça, c’est un autre débat...

Blaise Craviolini

7-8 juin 3e Crans-Montana Ladies Trophy, Golf Club

12-13 juin Ochsner Sport Terrific

16 juin au 1er août Ambassadors of Music

16 juin 46e Mémorial Olivier Barras

19 ou 26 juin Inalpe de l’Alpage de Merdechon

20 juin Inalpe de l’Alpage de Pépinet

20 juin 4x Challenge, épreuve de downhill ou de VTT descente

25 juin Trop’yc, soirée d’ouverture, 17 h à 21 h

28 juin au 2 juillet GM Crans-Montana European Junior Golf Championships 2010

3 – 11 juillet Jumping Horse Show

4 juillet Coupe Chez Dominique-Les Petites Roches SA, Golf Club

10 juillet Golf Digest Trophy 2010, Golf Club

11 juillet Trophée Max Bagnoud, Golf Club

16 juillet Marché Artisanal, av. de la Gare Montana

17 juillet Coupe du Comité et de la Direction, Golf Club

18 juillet Golf Espace Trophy 2010, Golf Club

23 juillet Marché artisanal, av. de la Gare Montana

24 juillet Challenge Alex Sports, Golf Club

25 juillet Journée de rencontre, temple protestant

27 juillet Chœur de chambre Orfey d’Ukraine, église du Sacré-Cœur

30 juillet Coupe Raiffeisen des Communes du Haut-Plateau, Golf Club

30 juillet Concert d’été de la fanfare Cécilia, place des Charmettes

30-31 juillet Marché artisanal, av. de la Gare Montana

31 juillet SOS Surveillance Trophy, Golf Club

1er août Marché artisanal, av. de la Gare Montana

1er août Fête nationale

4 août Concours de pêche pour les enfants

5-8 août Cirque Helvetia, parking du Régent

6 août Marché artisanal, av. de la Gare Montana

6 août Hublot European Golf Cup, Golf Club

7 août Fête de la Mi-été, rue Centrale Crans

7 août Récital Denis Kozhukhin, 20 h 30, chapelle St-Christophe

9 août Coupe LeCrans Hôtel et Spa, Golf Club

11 août Pêche, journée de rencontre, lac Grenon

13 août Marché artisanal, av. de la Gare Montana

14 août Fête de la Gruyère, rue Centrale

14-15 août Coupe Grand Hôtel du Golf & Palace

15 août Concert d’été de la fanfare Ancienne Cécilia

16 août Coupe Snowball, Golf Club

20 août Marché artisanal, av. de la Gare Montana

23 août Peak Performance Trophy, Golf Club

25 août Challenge du Club mixte, Golf Club

28-29 août Meeting international Fiat 500

28-29 août Olympiades Ski Valais

28-29 août Coupe suisse de descente VTT

ALPAGE • Sur le site de Co-lombire au-dessus d’Aminona, on connaît déjà le Musée de l’alpage ouvert en 1996, et le Relais de Colombire ouvert l’hiver dernier. Depuis le dé-but de ce mois de juin, deux des mayens reconstruits sur l’alpage, après avoir été sau-vés d’une destruction assurée, peuvent eux aussi être visités, mais seulement en compagnie d’un guide. Explications avec Laura Bottiglieri, l’historienne chargée des recherches muséo-logiques.

Le thème de l’exposition permanente sera le re-muage. Dites-nous en plus!Laura Bottiglieri: Je tiens beaucoup au «remuage» parce qu’il provient du mot «remointze», utilisé en Va-lais central pour désigner une construction rudimentaire abritant les bergers dans les différents alpages où ils dé-plaçaient leurs troupeaux. De plus, le remuage indique que les gens possédaient un domi-cile fixe au village et qu’ils ne se déplaçaient qu’à des périodes fixes durant l’année pour per-mettre au bétail de pâturer. Mais il est vrai qu’on parle sou-vent de transhumance, bien qu’elle concerne essentielle-ment les déplacements d’un pâturage à l’autre, sans domi-cile fixe, des bergers et de leurs troupeaux de moutons dans les Alpes méridionales.

Qu’est-ce que les visiteurs peuvent voir dans le pre-mier mayen?A l’étage, nous avons d’une part reconstitué une cuisine avec un fourneau à bois, un vaisselier et le peu d’ustensiles utilisés pour préparer les repas et une chambre que les visi-teurs peuvent voir au travers d’une vitre. D’autre part, nous

avons monté une exposition de photos anciennes qui illustre l’ambiance souvent joyeuse qui régnait dans les mayens du-rant l’été. Ils organisaient des veillées, se racontaient des his-toires, se mettaient à chanter. Cette exposition est accompa-gnée d’une bande-son avec les différents bruits que l’on pou-vait entendre au mayen. Quant au sous-sol, qui était l’étable du mayen, des photos parlent du rapport entre l’homme et l’ani-mal dans la montagne. Nous avons aussi pensé aux enfants en leur préparant différentes empreintes d’animaux de chez nous qu’ils doivent essayer de reconnaître.

Et dans le deuxième mayen?Dans l’étable, il y a une véritable pièce maîtresse sous forme d’une maquette en relief du ter-

ritoire allant d’Icogne à Miège. Elle a été réalisée à l’échelle avec les principaux chemins de «remuage» empruntés par les habitants de la région. Pour re-trouver le tracé de ces chemins nous sommes allés rencontrer des personnes qui les connais-saient dans les différents vil-lages. Cette maquette va don-ner l’occasion aux plus jeunes de prendre conscience de l’im-portance de la marche pour les anciens. D’ailleurs, à l’étage de ce mayen, nous avons amé-nagé deux espaces muséogra-phiques qui dialoguent. L’un constitué d’un octogone dont il est possible de faire le tour en montant quelques marches, symbolisant ainsi les lents dé-placements à pied. L’autre est composé de photos de trains modernes et des tracés de route sur le sol. Si nous avons opté

pour le train, c’est parce que son arrivée en Valais en 1860 a complètement révolutionné la vie du canton en lui apportant une réelle ouverture sur le reste du monde et en ouvrant la voie à l’industrie. Nous avons voulu opposer les moyens de trans-port d’antan aux commodités de déplacement actuelles.

Propos recueillis par Claire-Lise Genoud

Hameau de Colombire. Ouvert tous les jours en saison et sur demande entre-saison.Prix (visite guidée à heure fixe): CHF 5.- enfant/étudiant/AVS, CHF 10.- adulte (prix spécial pour famille et groupe).Renseignements et réservations: tél 079 880 87 88 ou www.colombire.ch

Le remuage de nos ancêtresDepuis le 1er juin, l’exposition installée dans les mayens de ce hameau reconstitué

sur l’alpage peut être visitée.

Jusqu’à 20’000 francs d’amende!Cette nouvelle loi contre la fumée passive stipule, notamment, qu’il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés publics ou à usage public, en particulier dans les établissements d’hôtellerie et de restauration, y compris les bars, cabarets et discothèques. Est réservée la possibilité d’aménager des espaces fermés et suffisamment ventilés pour les fumeurs. Ces espaces ne sont cependant pas destinés au service de nourriture, de boissons ou d’autres prestations qui nécessitent une présence régulière du personnel. Le Conseil d’Etat peut prévoir des exceptions pour tenir compte de situations particulières telles que les chambres d’établissements médico-sociaux, les chambres d’hôtel et des lieux d’hébergement, ainsi que... les cellules de prison. Toute atteinte à ces règles est passible d’une amende allant jusqu’à 20’000 francs! Le Conseil d’Etat peut également prendre toute mesure propre à faire cesser un état de fait contraire au droit.A noter que, dans une première phase, l’Etat a fait preuve d’une certaine «compassion» en-vers les contrevenants, s’agissant de l’application stricte des sanctions. Depuis le début de l’année, la tolérance zéro est toutefois de rigueur. Selon notre enquête, plusieurs établisse-ments de la région ont ainsi reçu une lettre d’avertissement sans équivoque. Nous n’avons par contre pas eu écho d’une éventuelle amende déjà infligée. Mais ça pourrait venir...

CRAB

RANDOGNE • Dès cet été, un panneau «Interdiction géné-rale de circuler» devrait posé sur la route des Barzettes su-périeure (Plumachit) par la Municipalité de Randogne. Seuls les ayants droit bénéfi-ciant d’une autorisation com-munale auront accès à cette route. Cette interdiction sera valable uniquement sur le ter-ritoire de Randogne, soit sur la route des Barzettes depuis la fin des habitations, derrière la télécabine des Violettes jusqu’à la Monderèche, torrent qui délimite la frontière entre les communes de Randogne et de Mollens. Cela signifie qu’il sera toujours possible de se rendre en voiture au restau-rant de Plumachit, au musée et hameau de Colombire et à la cave du Scex, mais par la route au départ d’Aminona. Les autorités auraient sou-haité qu’un transport public puisse à l’avenir être mis sur pied et effectuer une boucle, mais le tronçon concerné par l’interdiction étant trop étroit, même un minibus ne réussit pas à passer.

Les voitures dérangent«Je pense que l’on fait une er-reur de laisser circuler des vé-hicules sur les routes d’alpage, déclare le président Paul-Al-bert Clivaz. C’est la raison pour laquelle le Conseil commu-nal a pris cette décision. Nous sommes motivés par le fait que

ces routes ont été construites pour desservir des alpages et qu’elles ne sont absolument pas aptes à contenir un trafic impor-tant, d’autant qu’il faut ensuite les entretenir. Les remontées mé-caniques, dont les Communes sont actionnaires, ont quant à elles pour mission d’emmener les gens en altitude: il est, pour cette raison aussi, totalement aberrant de laisser monter sous les télécabines des 4x4 et autres quads. Si les voitures dérangent la faune, elles dérangent aussi les promeneurs. Quand on voit 50 véhicules au départ du bisse du Tsittoret, on se dit qu’on ne vend pas nécessairement notre montagne de manière appro-priée. Évidemment, les cyclistes ne sont pas touchés par cette mesure, ni les exploitants des alpages qui doivent pouvoir cir-culer sur ces routes pour remplir leurs missions. Il en est de même pour les heureux propriétaires de mayens.»La signalisation interdisant de circuler a été mise à l’en-quête publique ce printemps. Les oppositions reçues ont été levées par la Commune et les opposants avaient jusqu’au 25 mai pour recourir auprès du Conseil d’Etat. L’interdiction entre en vigueur dès la pose du panneau. Les contreve-nants risquent une amende, car il y aura des contrôles de police.

Claire-Lise Genoud

Plumachit: voitures interdites

Pour éviter l’invasion des voitures, Randogne a fermé la route des Barzettes supérieure.

Le mayen tel qu’il était autrefois. Une bande-son aide le visiteur à se plonger dans la vie d’autrefois.

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Numéro 34 • Juin 2010 • page 3 C r a n s - M o n t a n a

Hervé de Clerck est le fondateur d’Adforum, il est président d’ACT Responsible (Advertising Community Together), dont le nom est associé à des images de publicitaires qui remuent notre conscience.

Hervé de Clerck: de la pub pour la terreENVIRONNEMENT • Hervé de Clerk milite en faveur d’une communication res-ponsable, en faisant travailler les publicitaires sur le sauve-tage de notre planète. Cer-taines de ces images choc seront exposées à Crans-Montana cet été. Une opé-ration de sensibilisation or-ganisée avec celui qui réside une bonne partie de l’année à Crans-Montana. Interview.

Votre histoire avec Crans-Montana a presque un demi-siècle, pouvez-vous nous en dire plus?Hervé de Clerck: A vrai dire je suis tombé amoureux de la station en même temps que de mon épouse Chris-tine dans les années 60! Ses parents Zafiropulo comme ses cousins Zarifi ont figuré parmi les premières familles à fréquenter le golf l’été et les pistes l’hiver. Nos enfants y

ont appris à skier et nos pe-tits-enfants sont tous des fans de Crans-Montana.

Vous êtes le fondateur d’Ad-forum, de quoi s’agit-il?C’est une aventure dans la-quelle nous nous sommes lancés en 1990 au début d’In-ternet. Adforum est un site professionnel de ressources publicitaires. Il renseigne sur plus de 20’000 agences de publicité dans le monde et permet de visionner plus de 100’000 campagnes de pu-blicité en ligne. Nos bureaux sont à New York, Paris… et Crans-Montana!

Vous présidez également l’association ACT Res-ponsible, quels sont ses buts? ACT Responsible est une association suisse sans but lucratif dont la mission est de fédérer et promouvoir la publicité responsable. Elle réunit en permanence sur le site act-responsible.org, les meilleures campagnes sur les thèmes de la responsabilité sociale et du développement durable. Elle présente éga-lement ces campagnes, sous forme d’expo la plupart du temps, lors de manifestations dans le monde entier, comme au Forum économique de Davos, au siège des Nations Unies à New York, au Parle-ment européen de Bruxelles

ou à Cannes au Festival Inter-national de la Publicité. Nous organisons plus de 20 ma-nifestations par an sur les 5 continents et produisons un programme sur Euronews: «Une Minute de Responsabi-lité».

En marge du sommet cli-matique de Copenhague, vous avez lancé la cam-pagne Tck Tck Tck qui a fait un véritable raz-de-marée avec plus de quinze mil-lions de supporters!Le projet est né d’une ren-contre avec Kofi Annan en juin 2008. Nous avons tra-vaillé avec David Jones, le patron d’EuroRSCG et Havas Worldwide, pour constituer une équipe en vue d’un ob-jectif précis. Il s’agit de la sen-sibilisation aux conséquences humaines du changement cli-matique et à l’urgence d’agir. Cette campagne a été adoptée par des centaines d’associa-tions dans le cadre du mou-vement «Global Campaign for Climate Action». C’est probablement la plus vaste manifestation jamais orga-nisée pour convaincre nos dirigeants de s’engager réso-lument sur la réduction du CO².

En matière de dévelop-pement durable, on peut douter du sens de lier une station comme Crans-

Montana aux objectifs de Act Responsible? La fonte des glaciers et la montée des eaux de mer me-nacent directement des mil-lions de vies humaines. La gestion de l’eau sera demain un élément essentiel de la survie de l’humanité. Quelle meilleur cadre peut-on trou-ver pour en faire un symbole et sensibiliser le public à cet enjeu! En tant que station touristique, Crans-Montana vit la contradiction apparente

– en tout cas, la nécessité – de faire coexister construction, aménagements et destruction de l’eco-système avec pré-servation et harmonie avec la nature. C’est tout l’enjeu du développement durable: permettre la croissance tout en préservant nos ressources pour nos petits-enfants.

Si vous aviez un souhait pour Crans-Montana en matière de développement durable, quel serait-il?

Depuis longtemps, Crans-Montana participe modeste-ment à sa façon au dévelop-pement durable. Et si demain Crans-Montana se donnait comme objectif de devenir la premières station «carbon neutral»? Quel impact extra-ordinaire cela aurait sur son développement touristique! Nous pouvons tous y contri-buer à notre façon.

DEM/DF

Trop’Yc du 25 juin au 5 septembre, tous les jours de 11 h à 21 h. Programme détaillé sur www.crans-montana.ch/tropyc

Giora Giladi et sa chienne Pepsi. Le parcours de vie du vice-juge de Montana ressemble à un roman.

D’AILLEURS ET D’ICI • Sa vie ressemble à un roman, tant les rebondissements de ce busi-nessman polyglotte succèdent aux péripéties d’un voyageur qui a toujours eu le goût du risque. À l’entendre se raconter, on pourrait penser qu’il est un hyperactif qui n’a pas réussi à se calmer. Ce serait une erreur. Giora Giladi, 58 ans, père de trois fils de 17, 18 et 20 ans, «un tir groupé» comme il le dit lui-même, n’a fait que poursuivre le rythme de vie de ses parents et saisir les opportunités qui se sont présentées à lui.Fils d’un diplomate israélien et d’une Anglaise, il est né à Washington. Il a suivi une partie de sa scolarité à Tel-Aviv, avant de repartir avec ses parents pour Paris. Mais c’est en Italie qu’il passera son bac dans une école française puis retournera dans l’Hexagone pour s’inscrire à Sciences Po. Il retournera en-core dans son pays d’origine pour faire l’armée, trois ans, plus quelques années de milice à veiller sur les colons installés en territoires occupés. «Cela m’a permis de les observer. Ce sont des gens particuliers, ils ont souvent une très grande culture, tout en étant persuadés qu’ils ont reçu la terre de manière divine.» Étonnant pour cet homme pragmatique qui semble n’avoir jamais pris le temps de s’arrêter

PLACE TO BE • Le succès de Trop’Yc fut tel l’été passé que le concept est non seulement recon-duit, mais il débute plus tôt – dès le début des vacances scolaires – et se termine au lendemain de l’open de golf. Ne manquez pas la soirée d’ouverture le 25 juin, de 17 h à 21 h. Si vous faites partie de ceux qui travaillent en été et ne sont pas à Crans-Montana pour les va-cances, mettez une note dans votre agenda: tous les jeudis soir a lieu sur la plage l’after-work party (buffet, cocktails et musique). L’été passé, il n’était pas rare de croiser des messieurs-dames venus après leur travail ou une réunion se détendre sur la plage. Voilà donc une pratique appelée à devenir une habitude! Trop’Yc devient la «place to be»…Afin de réduire ses déchets,

sur ce genre de considération.À partir de ce moment-là, tout s’accélère pour lui. D’initiatives originales, comme vendre de la roche de Jérusalem à des Evan-gélistes américains, fabriquer de la bière artisanale ou sauver l’entreprise de matériaux de gé-nie civil appartenant à un ami de son père, il travaillera aussi bien à Bruxelles, Belfort, Milan, Londres, New York ou Tel-Aviv. C’est grâce à sa femme, une «brillante» avocate genevoise qu’il fera connaissance avec Crans-Montana. «Etudiante, elle venait y skier. Lorsqu’on a com-mencé à songer à s’installer en Suisse, elle a pensé que cet endroit nous conviendrait bien», raconte-t-il. C’était vrai. «Nous sommes venus passer quelques jours dans

l’organisation a décidé d’installer un centre de tri au cœur même du site. Trop’Yc utilisera égale-ment des verres réutilisables, ce qui permettra de réduire considé-rablement l’impact écologique de la manifestation.• Animations pour les familles: tous les mercredis et dimanches après-midi aux Jardins d’Ycoor ou sur la plage Trop’Yc.• After-work party, tous les jeu-dis soir, soirée à thème sur la plage Trop’Yc.• Live-music, tous les vendredis et samedis soir, musique, DJ ou concerts sur la plage Trop’Yc. A noter, la soirée karaoké le ven-dredi 6 août et deux soirées jam-sessions le 17 juillet et le 14 août. • Tournoi populaire de beach-vol-ley les 26 juin, 25 juillet et 22 août.

DEM

la station et ça m’a plu tout de suite. Nos fils allaient pouvoir faire du ski, du hockey.»Durant l’été 2004, il emménage dans un appartement qu’il vient d’acquérir et s’en va suivre les entraînements de hockey de ses fils. Soucieux de s’intégrer au mieux et au plus vite dans la société locale, il ne lui fau-dra que quelques mois avant qu’on lui propose d’entrer dans le comité du club. Il y rencontre Walter Thut, l’homme qui lui fera endosser une fonction qu’il n’aurait jamais imaginé occu-per un jour: vice-juge de com-mune. «Tout s’est enchaîné très vite», se souvient-il. Dans un premier temps, Walter Thut lui propose de le rejoindre dans la société de traitement électroma-

gnétique des eaux qu’il a créée sous le nom de Planet Hori-zons Technologies. Par la suite, à la recherche d’un candidat pour la fonction de vice-juge, Pascal Rey, le juge de Montana contacte Walter Thut. Ce der-nier propose immédiatement son associé, suisse par mariage, qui n’hésite pas une seconde. Evidemment. «Cela m’intéres-sait, j’avais envie de voir de près cette démocratie si typique à la Suisse où l’on fait confiance à une personne du peuple pour juger des affaires communautaires.» La seule chose à laquelle il n’avait pas pensé c’est qu’il allait devoir s’inscrire au PDC. À part l’in-tervention d’une personne qui s’interrogeait sur le fait d’accep-ter un juif dans un parti catho-lique, vite balayée cependant par l’enthousiasme des gens qui connaissaient déjà cet étranger si concerné par les gens de la ré-gion, l’incorporation a pris sans aucun problème.Aujourd’hui, on reconnaît Giora Giladi dans les rues de la station à sa casquette vissée sur son crâne avec à ses côtés Pepsi, une chienne blanche, magni-fique, silencieuse, aux yeux très doux et qui vous salue d’un coup de langue discret lorsque vous vous approchez de son maître.

Claire-Lise Genoud

Trop’Yc: dès le 25 juinVoir de près la démocratie suisse

Vice-juge de la Commune de Montana, Giora Giladi n’a jamais pensé qu’il s’occuperait un jour avec autant d’intérêt et de plaisir de politique locale. Rencontre.

Hervé de Clerck réside une partie de l’année à Crans-Montana.

«L’un des aspects essentiels du changement climatique est la fonte des glaciers, constate Hervé de Clerk. Je le vérifie tous les ans sur le glacier de la Plaine Morte.» Polar Bear, Grey Istanbul pour Greenpeace, Turquie.

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Numéro 34 • Juin 2010 • page 4C r a n s - M o n t a n a

Lors de l’assemblée primaire du 21 juin, les citoyens de Lens auront à dire s’ils acceptent le PAD du Zier, soit le Plan d’aménagement détaillé du secteur du Régent.

Un PAD pour le vallon du ZierAMÉNAGEMENT • En 1998, l’aménagement du vallon du Zier avait été intégré dans le plan de zones homologué, mais à une condition: avant de construire quoi que ce soit sur le périmètre, Lens devait obligatoirement préciser le développement du secteur par un plan d’aménagement dé-taillé. Un plan qui détermine ce qui peut être construit, qui règle dans le détail l’affecta-tion du sol, l’implantation des nouveaux édifices, leur dimensionnement et leur as-pect architectural, qui oblige à des standards d’économie d’énergie (Minergie). C’est au-jourd’hui chose faite.Le périmètre de ce PAD concerne le centre de congrès, le centre de tennis couvert avec les cinq courts extérieurs, et la place. Pour mieux coller aux missions que Lens souhaite donner à ce secteur, un chan-gement de zone est prévu en même temps, faisant du Zier une zone d’équipement public et touristique (12A). Ce qui garantit de pouvoir un jour agrandir le centre de congrès et construire un complexe hô-telier.

La place, espace videLe PAD définit six secteurs avec chacun des règles spé-cifiques. Il y a des espaces dédiés à des constructions mixtes (notamment un hôtel). Le secteur réservé au centre

de congrès permet un éven-tuel futur agrandissement. Tout à l’ouest, le PAD définit un espace pour des installa-tions sportives et de loisirs extérieurs. La place actuelle restera libre de toute construc-tion: même si elle se verra un peu réduite, la Municipalité de Lens assure que la place pourra continuer d’accueillir des manifestations, comme le Caprices Festival; elle pourra aussi recevoir des installations sportives démontables. A noter qu’un parking souterrain de 2 ou 3 étages peut être construit. Un secteur réservé aux espaces verts est déterminé à plusieurs endroits dans le périmètre. La partie appelée «zone de ren-contre» se destine aux piétons, où les véhicules devront céder la priorité (route du Zier et route du Bisse). Le passage entre le vallon du Zier et le centre de Crans sera amélioré: Lens souhaite déve-lopper la liaison piétonne der-rière le Rhodania, elle entend également valoriser le chemi-nement en direction de Chet-zeron.Le Zier est un vallon au fond duquel coule l’eau qui s’en va dans le lac d’Icogne, à l’ouest du Régent. Pour garantir l’éva-cuation de l’eau au nord de la place, un chenal est prévu.S’il devait être accepté par Lens le 21 juin, le PAD devra ensuite être homologué par le Conseil d’Etat.

Quel avenir pour le congrès?Crans-Montana a-t-elle un avenir comme destination de congrès? Pour répondre à cette question, l’Association des Communes de Crans-Montana a donné un mandat à Swiss-Management. Avant même de donner ses conclusions, le bureau d’études vaudois laisse entendre que Crans-Montana a de l’avenir dans cette branche: en effet, le Régent propose

une infrastructure unique dans notre canton. Mais pour se démarquer des offres exis-tantes (par exemple en hôtel), Le Régent doit se positionner dans une niche de 300 à 800 participants, voire entre 1000 et 1500: actuellement, 60% des congrès accueillis concernent moins de 300 participants. Pour Marc Porchet, de Swiss-Management, il est nécessaire pour Le Régent de disposer

d’une hôtellerie en adéquation avec le centre de congrès. Le congressiste n’est pas un tou-riste comme les autres, il a des besoins différents, un hôtel at-tenant au Régent ne pourrait qu’améliorer la visibilité de Crans-Montana dans un sec-teur où la concurrence est déjà forte.

Danielle Emery Mayor

Vue depuis la passerelle reliant Le Régent et la halle de tennis. En second plan, la place où seules des constructions mobiles et provisoires pourront être posées; au fond, surplombant le lac d’Icogne, un espace où pourront se construire des immeubles (densité 0.8).

B R è V E S

Engagements à l’ACCM Marie-Jo Rey-Robyr travaille depuis le 7 mai dernier comme secrétaire à mi-temps au sein de l’admi-nistration de l’Association des Communes de Crans-Montana. Le comité directeur a d’autre part engagé Florence Salamin au poste d’animatrice socioculturelle, une activité à 50% dont elle se char-gera dès juillet.

•Au Bonheur des Dames Pour mieux servir sa clientèle, Au Bon-heur des Dames a maintenant quitté ses anciens locaux pour d’autres plus spacieux juste à côté, «sur 120 m², pour mieux servir nos clients, mais toujours dans le même esprit chaleureux». Vous y trouvez tout pour rendre votre intérieur agréable. Rue Louis-Antille N. 1.www.aubonheurdesdames.ch

•Les 4 B Bike, Bar, Bed and Break-fast pour tous: voilà «l’hôtel le moins cher de Crans», selon son slogan. L’établissement de 50 lits se situe au départ de la télécabine de Cry d’Er. Tél. 076 241 13 52.

•Ambassadors of Music Les concerts gratuits donnés à Crans-Montana par les étudiants améri-cains en tournée en Europe débu-tent le 16 juin, jusqu’au 1er août. Le programme détaillé est publié sur www.infocmt.ch. Les concerts ont lieu à 20 h 30.

•Arte hispanoamericano L’ob-jectif de cette exposition à la galerie-atelier Artemis est de pré-senter divers artistes qui mon-trent le vaste espace intérieur de l’expression plastique actuelle hispano-américaine et qui consti-tue une des forces de leur culture. «La rigueur, la variété, la multi-plicité, l’authenticité seront mis en évidence comme des facteurs communs entre les nations his-paniques; promouvoir ces simili-tudes et potentialiser la participa-tion créative à l’avenir du monde est la raison de cette exposition collective», disent Paulina Altuna et Maribel Torrent. Exposition à voir du 18 juin au 18 juillet, du mardi au samedi 14 h à 18 h. Ver-nissage le 18 juin dès 17 h. Route de Rawyl 26.

•Championnats du monde juniors Le 19 mai dernier, les délégués de l’Association des Communes de Crans-Montana ont engagé l’argent nécessaire à l’organisation, du 29 janvier au 6 février 2011, des Championnats du monde juniors de ski alpin. Soit une dépense de 280’000 francs qui apparaîtra dans le bud-get ordinaire 2011. Si la décision a été prise ce jour-là déjà, c’est qu’il fallait immédiatement pouvoir confirmer à la Fédération inter-nationale de ski que Crans-Mon-tana organisera ces joutes. C’est chose faite.

•Succès pour Snow’n Rail Cet hiver, le forfait train + ski des CFF a attiré encore plus de monde à Crans- Montana que la saison précédente, et généré un nombre des nuitées appréciable pour notre station. Le résultat de l’hiver 2009-2010 est à nouveau extrêmement réjouissant et en progression par rapport à l’année dernière: +14% pour les forfaits d’un jour, +82% pour les forfaits de deux jours. Quant aux forfaits de six jours, ils ont pris un départ encourageant et permettent de réaliser un chiffre d’affaires au ni-veau des remontées mécaniques de CHF 25’000.-.

B R è V E S

VALAISIA • Des Grisons où ils travaillaient avant, Walther Gaberthuel et son épouse n’ont eu guère de peine à s’ha-bituer à l’altitude de Crans-Montana. «Notre hôtel à Arosa était situé au-dessus du village à 1900 mètres», explique ce cuisinier de formation qui a très vite opté pour la filière hôtelière en suivant les cours de l’Ecole hôtelière au Cha-let-à-Gobet (VD). Né dans le canton d’Argovie, il a passé une quinzaine d’années à travailler pour Swissair, dans un premier temps comme steward puis comme respon-

sable de formation dans les «cuisines» de feu la grande compagnie aérienne, répar-ties un peu partout dans le monde. «Nous étions toujours en voyage et ne savions jamais l’heure de notre arrivée parce que si nos places pouvaient être vendues, nous devions attendre un prochain vol.»

Les Grisons puis le ValaisPère d’une petite fille, celui qui a été commandant d’une compagnie de militaires à vélo constituée de Genevois et de Valaisans décide un jour, avec son épouse qui a toujours travaillé dans la restauration, de reprendre la gestion d’un hôtel. Ce sera d’abord un hô-tel à Laax, dans les Grisons, durant 14 ans, puis à Arosa. Les voilà maintenant à Crans-Montana. Tout semble aller pour le mieux pour le couple Gaberthuel qui a su mainte-nir le nombre de nuitées du Valaisia cet hiver. Rendez-leur visite: ils proposent des grillades au bord de la piscine durant l’été.

Claire-Lise Genoud

Renseignements: Hôtel Valaisia tél 027 481 26 12 www.hotel-valaisia.ch

Dans la continuité

Walther Gaberthuel et son épouse.

HÔTELLERIE• «Flirt avec le Valais», c’est avec ce pro-gramme de balades dans la ré-gion et des excursions dans les vallées de tout le canton qu’Urs Häfliger a fait connaître le Valais aux clients de l’hôtel Valaisia, durant ces 35 dernières années. Directeur de ce grand établisse-ment qui est passé de 160 lits en 1976 à 250 lits aujourd’hui, Urs Häfliger a su le moderniser, l’agrandir et l’adapter aux be-soins de la clientèle en créant notamment un centre wellness avec piscine ouverte au public. Tout a commencé dans les années soixante. Désireux de faire découvrir le Valais à leurs collègues, un groupe de fonc-tionnaires postaux organise des camps de ski à la Maison Géné-ral-Guisan à Montana Village. Étant donné le succès de ces vacances en famille, ils décident de louer l’hôtel Victoria avant qu’il ne soit démoli. C’est en 1974 que Willi Bähler, le prési-dent de l’association «Ferienve-rein» qui a pour but d’offrir des lieux de vacances aux fonction-naires suisses a eu l’opportunité d’acquérir le Valaisia qui était un ancien sanatorium belge. Réservé exclusivement aux fonctionnaires, l’établissement s’ouvrira dès 2006 au grand public qui occupe aujourd’hui environ 10% des nuitées.Associé à l’aventure dès le dé-but, Urs Häfliger s’est beaucoup

impliqué à Crans-Montana. Durant 8 ans, il a été membre du comité de l’Office du tou-risme et participait à l’organi-sation des Coupes du monde de ski, de la Rominger Classic et du 1er Août en gérant béné-volement les tribunes officielles avec les clients de l’hôtel. Hôte-lier hors pair, il n’avait pas son pareil pour organiser des soi-rées dansantes ou des parties de cartes.«Lui et son épouse Margrit étaient incroyables tant ils étaient dévoués à leurs clients, raconte un habitant de la sta-tion qui le connaît bien. Margrit avait une excellente mémoire, elle se souvenait de tout le monde et connaissait les ha-bitudes de chacun, y compris

qu’un tel préférait s’asseoir à côté d’un tel autre ou à telle table.» Ils ont ainsi su fidéliser une clientèle tout au long de ces 35 années passées dans la station. Lors de son départ en octobre dernier, plus de 250 personnes sont venues le fêter durant 3 jours et le remercier pour son accueil. Aujourd’hui, installé au Tessin avec son épouse, il n’a guère le temps de revenir dire bonjour à ses anciens collaborateurs et à ses amis de Crans-Montana. Et pour cause, depuis ce prin-temps, il assume la fonction d’accompagnateur de voyages pour l’entreprise des cars Edelline.

Claire-Lise Genoud

35 ans à la tête du Valaisia

Durant 35 ans Urs Häfliger et son épouse Margrit ont accueilli des milliers de clients à l’hôtel Valaisia. Photo Foedisch

Après 35 ans à la tête du Valaisia destiné aux fonctionnaires postaux, Urs Häfliger a pris sa retraite.

Depuis novembre dernier, Walther Gaberthuel dirige le Valaisia.

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C r a n s - M o n t a n aNuméro 34 • Juin 2010 • page 5

A la tête des transports Sierre-Montana-Crans (SMC) depuis décembre, Patrick Cretton veut améliorer au maximum les prestations de son entreprise. Interview.

La Cie SMC s’adapte aux besoins des voyageursTRANSPORTS PUBLICS • En moyenne, quatre mille personnes chaque jour utili-sent les services de la com-pagnie SMC! Et ce chiffre continue de croître: la fré-quentation des voyageurs en bus a augmenté de 6% du-rant le dernier exercice, de 13,3% pour le funiculaire. Lors du Caprices en avril, l’entreprise a transporté 9144 festivaliers, soit une augmentation de 17,2%! Toujours plus d’offres com-binant une activité et les déplacements en trans-port publics voient le jour, contribuant au développe-ment d’une mobilité durable à Crans-Montana. SMC incite aussi à la marche à pied: cet été, une brochure rassemblant les quatorze ba-lades le long du funiculaire sera éditée, «de manière à donner une vision plus glo-bale des possibilités de loi-sirs», précise le directeur Patrick Cretton.

Nouveau directeur de la Cie SMC, quels changements immédiats envisagez-vous?Patrick Cretton: Pour rap-procher la direction de l’ex-ploitation, nous allons démé-nager cet été nos bureaux à la gare du funiculaire de Crans-Montana, centre névralgique de notre Compagnie. Pour le mois de décembre, nous tra-vaillons à une amélioration de l’horaire des bus en fin de journée les vendredis et same-dis, afin de nous adapter aux changements d’habitudes des voyageurs. Ces demandes sont en cours de négociation. Il sera ainsi possible d’aller voir un ciné à Sierre en utilisant le bus.

Et pour cet été?Pour la première fois, en col-laboration avec la société de remontées mécanique CMA, nous allons offrir à nos passa-gers la possibilité de passer de 500 mètres à 2200 mètres d’al-titude en moins de 45 minutes: avec un seul billet, ils pourront

monter dans le funiculaire à Sierre, emprunter la navette à Crans-Montana puis la téléca-bine, et finalement manger un menu du marché au restaurant des Violettes.

Comment inscrivez-vous SMC dans le label Cité de l’énergie de Crans-Mon-tana?Notre Compagnie est certifiée ISO 14001. Par souci de rouler toujours plus écologique, nous avons entrepris de remplacer les plus anciens véhicules de notre parc automobiles qui comporte 20 bus. Les com-mandes ont déjà été passées et nous attendons le premier bus pour juillet. En octobre, nous recevrons un bus de 14 mètres de long (soit 1,5 mètre de plus que les anciens), offrant une capacité de 60 places assises, contre seulement 47 actuelle-ment. Et avec accès pour les personnes à mobilité réduite. Ces deux nouveaux véhicules diesel seront équipés d’un moteur avec filtre à particules allant au-delà de ce qu’exigent les normes en vigueur.

Certaines navettes ne semblent pas des plus mo-dernes en matière de pollu-tion…Actuellement il n’existe pas de bus hybrides (électrique/die-sel) sur le marché. Nous avons cependant prévu avec les constructeurs de tester un mo-dèle de bus hybride en 2011. Ces derniers sont en phase de test. Si les résultats s’avèrent concluants, nous envisageons

progressivement de mettre en exploitation ce type de véhi-cule.

Les bus en station ne sont-ils pas surdimensionnés?Nous adaptons nos véhicules à la moyenne des personnes transportées et au parcours prévu. Une augmentation du nombre de bus avec des véhi-cules plus petits aurait pour conséquences une forte aug-mentation des charges de per-sonnel, d’exploitation et une intensification du trafic, ce que nous voulons éviter à tout prix.

A Sierre, qu’en est-il du projet de relier la gare CFF à celle du funiculaire?Le prolongement des rails du funiculaire en direction de la gare CFF aurait été la panacée, mais il a été abandonné parce qu’il exigeait des investisse-ments disproportionnés. En revanche, l’ouverture au tra-fic routier de la rue des Poly-chromes (actuellement privée) est planifiée, dans le cadre du réaménagement du centre-ville de Sierre. Notre navette pourra ainsi rejoindre plus ra-pidement la gare CFF. D’autre part, dans le cadre du projet Rail 2030 et de l’Agglo Sierre-Crans-Montana, des réflexions sont entreprises: il s’agirait de réaliser une installation mé-canique comme on en trouve dans les aéroports. Ce pourrait être un tapis roulant souter-rain ou une passerelle aérienne préservée des intempéries. On y travaille.

La signalisation pour les piétons à la gare CFF va-t-elle être améliorée?Tant que l’urbanisation du centre ville n’est pas achevée, il n’est pas opportun d’entre-prendre des changements. Une fois les travaux finis, nous envisageons d’instal-ler un panneau signalétique électronique pour pouvoir transmettre aux voyageurs des

informations de manière plus efficace.

Propos recueillis par Claire-Lise Genoud

Pour en savoir plus: www.cie-smc.ch La société tien-dra sa 99e assemblée générale le 8 juin 2010. Vous trouverez un compte rendu sur blog.sixieme-dimension.ch

Révision du funiculaire en mai dernier. On voit ici comment une des deux voitures est enlevée des rails et emportée jusqu’aux ateliers de Garaventa SA à Sion. En médaillon: Patrick Cretton, directeur de la société SMC.

Marlène Van der Vliet-Praplan pratique le Reiki, avec humilité et respect. Et en parle comme personne.

«Un canal d’énergie vitale»REIKI • Tout, dans cette mère de deux enfants née à Icogne, dit l’énergie et l’amour de la vie. En constante recherche personnelle, c’est en 2002 qu’elle entend parler du Reiki par des proches. «C’est ce que j’attendais, s’exclame-t-elle. Et ma rencontre avec Madame Cathy Renggli, Maître Reiki, a confirmé mon choix; à l’image de son art, elle est simple et chaleureuse.» Après avoir suivi les enseignements et initiations aux 1er et 2e de-grés, ainsi que les techniques japonaises de Reiki, Marlène le pratique depuis six ans.

Rien de miraculeuxLe Reiki (énergie vitale uni-verselle) est une philosophie associée à une technique; née en 1922 des travaux d’un Ja-ponais, le docteur Usui. Son but: aider au mieux-être, en rééquilibrant son énergie. «Le praticien est un canal entre l’énergie universelle et le patient. Il n’est pas un théra-peute, il favorise seulement une meilleure réception de l’énergie par le receveur. Je fais des ap-plications avec mes mains, pas des impositions, il n’y a rien de miraculeux. J’aime toucher les gens, mais cela fonctionne aus-

si à distance. On peut l’exercer sur tout ce qui vit, sans restric-tion.»Le Reiki offre un vaste champ de bienfaits, autant sur le plan physique que mental et émotionnel. Il favorise la ré-ceptivité aux soins, soulage toutes sortes de douleurs physiques. Il est aussi effi-cace pour lever les blocages, aider à lâcher prise et réduire le stress.

Dans le calmeUne séance de Reiki se dé-roule selon des règles bien établies. Le «receveur» est couché dans un endroit calme. La praticienne, mains jointes, appelle l’énergie sur elle-même, qui passe du som-met de sa tête au ventre, puis remonte au cœur et irradie vers les mains. Elle les pose alors sur dix-sept parties du corps du patient, faisant in-tervenir des symboles. «De-vant toute personne, explique-t-elle, je suis sans attente, je pose les mêmes mains avec les mêmes intentions, du mieux possible. Le patient prend la dose d’énergie dont il a besoin.» Sa plus grande réussite? Après une seconde d’étonne-ment, la réponse de Marlène

fuse: «Sur moi-même! Dans mon travail, je me remplis aussi d’énergie.» Et d’ajouter: «Les enfants disent que j’ai des “mains magiques”!»

Expérience faite, croyez-moi, une séance de Reiki peut avoir des effets surprenants!

Paulette Berguerand

Les 100 ans du funi 15 octobre 2011

Les cinq principes

Inauguré le 1er octobre 1911, le funiculaire fêtera l’an pro-chain son centenaire. Grâce aux fonds privés provenant prin-cipalement de trois familles bernoises, il faisait à l’époque partie de la Société du chemin de fer funiculaire de Sierre-Montana-Vermala (SMV). Il faudra attendre le 6 mai 1946 pour que l’offre du funiculaire soit complétée par un service automobile. A partir du 13 juin 1949, le sigle SMC remplaça celui de SMV. Seuls les rails datent encore de cette époque. Le 15 octobre 2011, à l’occasion du centenaire du funicu-laire, le public pourra visiter toutes les installations dans le cadre d’une journée portes ouvertes. Nous vous en dirons évidemment plus le moment venu.

CLG

Cinq principes figurent sur les diplômes de praticien Reiki de Marlène Van der Vliet.Pour aujourd’hui:1. Ne te mets pas en colère2. Sois libre de tout souci3. Gagne ta vie honnêtement4. Sois bienveillant avec les autres5. Montre de la gratitude envers tout ce qui vit.

www.reikicransmontana.ch

Le Reiki, de l’énergie qui circule.

PAROISSE • C’est une tradi-tion: toutes les paroisses pro-testantes réformées de Suisse mettent sur pied une Jour-née de rencontre annuelle. A Crans-Montana, on ne faillit pas à cette coutume. Cette an-née, la Journée de rencontre se déroulera le dimanche 25 juillet. Touristes et autochtones sont invités ce jour-là à se re-trouver au temple et dans ses alentours. Martine Matthey, pasteure dans la station depuis 2008, et Josiane Vuilliomenet, respon-sable du dicastère de la jour-née de rencontre et des agapes, ont préparé un menu de fête propre à séduire tout un cha-cun. «Ce sera une rencontre multicolore, ouverte à tous et toutes, propice aux discussions, pour casser les barrières», an-nonce madame Vuilliomenet.

Programme riche et diversLe culte ouvrira les festivi-tés à 10 heures, «Le chœur l’Espérance de Randogne sous la conduite de Romaine Zorn-Métrailler nous fait le plaisir de sa participation», annonce la pasteure. A la sortie de la célébration, c’est le groupe de Kenny, guitare et batterie,

qui animera l’apéritif, offert par la paroisse.Puis chacun pourra déambuler parmi les stands. Des démons-trations d’origami et d’arrange-ments floraux ainsi qu’une bro-cante «avec de très beaux livres» attireront les amateurs et les es-thètes. Les enfants y trouveront diverses animations, dont une vache et une «boille» géantes accompagnées d’une diététi-cienne qui proposera des laits aromatisés. Pour les joueurs, on a prévu une tombola, mais aussi un Quizz «destiné aux jeunes de 7 à 77 ans». Les can-tines ne seront pas en reste; menus et boissons régaleront les affamés et les gastronomes, sans oublier un rayon pâtisse-rie très prometteur. Côté musique, il y en aura pour tous les goûts, du groupe de Kenny à l’orchestre folklo-rique bien de chez nous. Quant aux hôtes de cette jour-née festive, les deux anima-trices s’exclament d’une seule voix: «Tout le monde est invité à venir se réjouir, discuter et refaire le monde avec nous!» Une belle occasion de faire des rencontres autres que vir-tuelles…

Paulette Berguerand

«De toutes les couleurs!»

La Paroisse protestante réformée prépare sa Journée de rencontre.

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C r a n s - M o n t a n a Numéro 34 • Juin 2010 • page 6

Cette association professionnelle ne se focalise pas que sur des préoccupations corporatistes. Elle élargit sa réflexion à tous les domaines, dont bien sûr le tourisme.

Les enjeux de la construction régionaleCONFRÉRIE • Créée en 1996, la Confrérie du Bâtiment re-groupe près de 70 entreprises implantées sur le territoire des six communes. Ses objec-tifs dépassent en fait la simple défense des intérêts de cette branche. «Nous construisons à 80 pour cent pour le secteur touristique. Il est par conséquent naturel que nous intégrions ce paramètre à nos réflexions», explique Irénée Pralong, le président de l’association. Et cette volonté se traduit dans les faits. Ainsi, depuis 2009, on a vu la mise en application du règlement sur les nuisances occasionnées par les chantiers. Validées par l’Association des Communes de Crans-Mon-tana (ACCM), ces mesures établissent un juste équilibre entre tranquillité du voisinage et contraintes techniques inhé-

rentes à des travaux. Concrè-tement, les entreprises s’en-gagent à ne pas faire de bruit avant huit heures du matin et durant le week-end.

Le développement durableCette initiative n’est pas la première à avoir été portée par la Confrérie du Bâtiment. Il y a cinq ans, ses membres avaient réalisé une importante étude sur ce que l’on appelle «l’énergie grise». Par ce biais, il s’agissait d’intégrer le dévelop-pement durable à la réalisation concrète d’un chantier. Outre des efforts d’isolation de type Minergie ou l’adaptation des constructions aux personnes handicapées, cette optique consiste à recourir aux profes-sionnels du bâtiment établis géographiquement à proxi-mité du lieu des travaux. Cette

option permet de restreindre les émissions polluantes liées aux déplacements des ouvriers et au transport des matériaux. «Nous regrettons que les six communes n’aient pas jugé utile d’activer ces mesures qui nous ont demandé beaucoup d’efforts. Ceci d’autant plus qu’elles ont été mises en avant pour obte-nir le label Cité de l’énergie de Crans-Montana. Nous espérons que ce dossier sera réouvert très bientôt», précise Irénée Pra-long. (n.d.l.r.: les Communes n’ont pas abandonné ce chan-tier, elles travaillent en priorité sur des mesures d’économie

d’énergie dans la rénovation, voir encadré ci-contre).

Participer positivementLe Forum de la Construc-tion a été l’une des initiatives emblématiques de la Confré-rie. Ce rendez-vous annuel condensait les trois principes qui régissent l’association: améliorer les connaissances de ses membres, prendre part au développement économique de la région et défendre les intérêts de ses entrepreneurs. Cette stratégie demande main-tenant à être élargie, estiment les membres du comité. «Nous

souhaitons que les commer-çants, les restaurateurs et les hôteliers de la région soient as-sociés à ces démarches. Nous aurons de la sorte davantage de poids pour défendre des in-térêts qui nous sont communs», ajoute Irénée Pralong. Aussi, la Confrérie du Bâtiment dé-sire-t-elle se rapprocher de

l’Association des Arts et Mé-tiers de Crans-Montana qui compte 230 membres. Le but reste le même, à savoir contri-buer d’une manière positive au dynamisme du Haut-Pla-teau et à celui des communes proches.

François Praz

Venance Bonvin, trésorier de la Confrérie du Bâtiment, et Irénée Pralong, président. Les PME membres de cette confrérie emploient au total environ 700 collaborateurs sur nos six communes.

ÉNERGIE • Vous êtes les heu-reux propriétaires d’un mayen? Et bien sachez qu’aussi vétuste soit votre «résidence secon-daire» – c’est d’ailleurs ce qui fait son charme – vous pouvez songer à économiser ou à ra-tionaliser l’énergie. «C’est vrai qu’avec un peu de technique et de système D, on arrive à des résul-tats tout à fait intéressants pour doter un mayen d’une température agréable», affirme Daniel Rey, délégué à l’énergie à l’Associa-tion des Communes de Crans-Montana et à la Ville de Sierre. Alors, suivez le guide!Il s’agit, en premier lieu, d’amé-liorer l’isolation existante, à commencer par celle du plafond de la cave, du soubassement et du galetas. Une démarche peu onéreuse: à compter environ 100 francs le m2 si vous faites poser cette isolation, et donc nettement moins si vous vous chargez de la pose. Songez en-suite à une bonne circulation de l’air, en laissant par exemple une fenêtre ou une quelconque source d’aération entrouverte en permanence. Un geste simple mais efficace pour éviter l’hu-midité ambiante, principal vec-teur d’odeurs nauséabondes et de dégâts faramineux au fil des années.

AutomatiserQuelques heures avant de prendre possession de son mayen, il est possible de faire monter la température en au-tomatisant le chauffage à bois,

qu’il fonctionne aux bûches, aux pellets ou aux copeaux. Et comment donc? En recourant à un panneau photovoltaïque re-lié à une batterie stationnaire ou une batterie de camion. Coût de l’opération: environ 1500 francs, heures de travail non comprises, pour un panneau permettant d’enclencher à distance le chauf-fage à bois et de disposer d’un peu d’énergie pour la lumière.Si votre mayen est doté en élec-

situation géographique privilé-giée permettrait, cas échéant, de charger les batteries sans devoir recourir à un panneau photo-voltaïque. La HES-SO Valais a développé, à ce sujet, une roue à eau ca-pable d’alimenter en électri-cité les mayens les plus reculés. Présentée pour la première fois en 2006 dans le cadre de la Foire Swisstech de Bâle, cette PHEDRE – comme «Picco-

centrale HydroElectrique Dé-veloppée à partir d’une Roue à Eau» – se caractérise par une incroyable facilité d’utilisation. Il suffit de dévier une partie d’un cours d’eau et de la diriger au-dessus de l’installation. Une gé-nératrice placée à l’intérieur de la roue transforme l’énergie du mouvement en électricité, la-quelle sera ensuite stockée dans une batterie reliée à l’habitation. Huit litres par seconde suffisent à lui conférer une capacité de production optimale, de l’ordre de 40 W en continu. Ingénieux, non? Ingénieux, mais aussi abordable financièrement. A compter environ 2000 francs de dépenses pour l’acquisition de cette PHEDRE.

Blaise Craviolini

Bien au chaud dans son mayen Nouvelle vie, nouvelle patrie

Pour pas cher et avec un peu de bon sens, le mayen devient chaleureux même par temps maussade.

Arrivé en Suisse avec une valise en carton, Benedetto Cunetto s’est intégré à la vie de Crans-Montana.

Rénovation: mesures d’encouragementà l’utilisation rationnelle de l’énergie

Une association de poids

Début 2008, la commission Energie-Environnement de l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM) avait été mandatée par le Comité directeur pour élaborer un règlement sur le développement durable, en collabo-ration avec la Confrérie du Bâtiment de Crans-Montana. Le projet reprenait les éléments d’une première étude réa-lisée auparavant par un groupe de travail intercommunal et la Confrérie. Ce nouveau projet avait été présenté aux conseils communaux à la fin 2008.Après analyse du projet de règlement, les conseils, dans leur majorité, ont émis le souhait d’accorder - dans un premier temps - des mesures d’encouragement pour l’uti-lisation rationnelle de l’énergie. Mesures qui concernent uniquement la rénovation des bâtiments. «La Commission EE a donc remis l’ouvrage sur le métier avec l’appui pré-cieux du délégué à l’énergie. Nous avons élaboré un nouveau projet qui est actuellement en cours de validation par les six conseils municipaux», précise Géo Rey, président de la commission.Rappelons que, s’agissant d’un règlement lié à la loi sur l’aménagement du territoire, chaque Commune devra le soumettre à son assemblée primaire.

DEM

Les chiffres d’affaires cumulés des membres de la Confré-rie du Bâtiment s’élèvent à 100 millions de francs. Ces PME emploient environ 700 collaborateurs. Suite à l’euphorie des années 2007-2008, la situation est revenue à la normale. Du-rant ce pic, des entreprises extérieures à la région et même au canton ont en fait été appelées en renfort. Elles ne sont plus reparties depuis. Dans le même temps, les jeunes de la région qui vont se former à l’extérieur du canton ne reviennent plus pour reprendre les entreprises familiales comme par le passé.

FP

IMMIGRATION • Comme toutes ces générations d’Italiens qui ont contribué au développement de notre région, Benedetto Cunetto est arrivé le 9 juin 1960 à Sierre avec pour tout bagage une valise en car-ton. «Il pleuvait ce jour-là», explique Fina, sa femme. Elle vient elle aussi d’Alessandria della Rocca, un vil-lage sicilien de la province d’Agrigento où poussent des amandiers et des oliviers. «Alors qu’il cherchait le moyen de monter jusqu’à Montana, il a laissé sa valise sous la pluie qui a eu le temps de détremper le carton et mouiller tous ses habits.» Mais il en fallait plus pour décourager «Bénoît», comme l’appelle aujourd’hui sa femme, joli compromis entre le «Benedetto» ita-lien et sa traduction française. Ce jour de juin, le jeune Sicilien âgé de 17 ans, avait en poche un contrat obtenu par des copains déjà installés à Crans-Montana. Bénoît sera casserolier au Mirabeau. Qu’importe. Tout sauf aller travailler la terre avec son père. «Il a tout de suite aimé la sta-tion,» se souvient Fina Cunetto. D’emblée il a su qu’il finirait sa vie ici même si «les Ritals » comme on les appelait à l’époque, n’étaient pas toujours bienvenus dans certains bars. «Il ne s’est jamais déplacé hors du

Valais, le plus loin qu’il ait été travailler c’est lors de la construction de la boucherie à Chermignon!», s’ex-clame-t-elle. Il a tout fait pour s’adapter à sa nou-velle vie, quitte à se passer de pâtes! À l’époque, les Suisses n’avaient pas encore vraiment fait connais-sance avec les traditions culinaires italiennes. Mais Benedetto a eu la chance d’avoir été pris d’affection par son chef de cuisine. Et ce dernier lui cuisait parfois une poignée de spaghettis, même tout blancs, sans sauce, que le jeune homme dévorait entre deux casseroles à nettoyer. De retour au village pour les vacances, il rencontre 9 ans plus tard celle qu’il va épouser. «Juste après le mariage, nous sommes partis en voiture pour la Suisse, se souvient Fina. J’ai vu pour la première fois la neige au Simplon. Cette route qui n’en finissait pas. Il me disait: on arrive, on arrive. Mais je ne voyais vraiment rien venir. On était au début de l’hiver. Je n’ai même pas eu le temps de me rendre compte qu’ici tout était différent. Après la visite médicale à Brigue où ils nous ont radiographié les poumons, j’ai voulu travailler, gagner de l’argent, permettre à nos enfants de vivre mieux que nous». Anne-Marie et Giancarlo, tous les deux mariés avec des Suisses. Tant mieux parce que les Cunetto n’envisagent toujours pas de rentrer en Sicile. À l’époque, la station n’avait rien à voir avec ce qu’elle est devenue aujourd’hui. «On ne pouvait pas la comparer à une ville, il n’y avait que deux-trois hôtels, pas tellement de lumières allumées durant la nuit.» Pourtant sur le Haut-Plateau, les Pinsello, Bonfante, Granziero, Bracaccini, Cesarino, Augus-to et tant d’autres ne sont jamais repartis. Jusqu’à il y a quelques années, ils se retrouvaient tous au Cercle italien pour manger des spaghettis, boire du vin de chez eux, faire le Noël des enfants, et… soutenir le FC Sion. Aujourd’hui, le couple Cunetto s’occupe des deux immeubles «La Résidence de la Forêt» à Verma-la, Benedetto adore toujours autant la fondue et Fina joue au rami avec ses copines suisses tous les quinze jours. Un bel exemple d’intégration.

Claire-Lise GenoudUne valise en carton et un contrat de travail: voilà ce que transportait Benedetto Cunetto à son arrivée.

tricité, ce qui n’est pas toujours le cas, il serait judicieux d’éviter le chauffage électrique et d’op-ter plutôt pour un système de pompe à chaleur air-air. Cette solution ne garantit pas une température ambiante de 20 degrés toute l’année, mais tem-pèrera indéniablement toutes les pièces et allongera la période d’occupation. A prévoir au bud-get environ 3000 francs pour le matériel, mais l’«espérance de vie» d’une telle installation dépasse allègrement le quart de siècle. Le rendement est vite cal-culé...

RationaliserL’idéal serait pourtant d’avoir son «joyau» à proximité immé-diate d’un cours d’eau et, corol-laire, d’une petite chute. Cette

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V i l l a g e sNuméro 34 • Juin 2010 • page 7

Dès réception du permis de construire, la Fondation Pierre Arnaud pourra démarrer les travaux de construction du musée et centre d’exposition à Lens.

La perle culturelle de toute la régionMUSÉE • Samedi 15 décembre 2012: c’est la date du premier vernissage! Si ce rendez-vous est sujet à modification, il n’en reste pas moins que la Fonda-tion Pierre Arnaud met tout en œuvre pour réussir son pre-mier accrochage dans le futur musée de Lens. «Crans-Mon-tana est connue pour le sport surtout, mais il n’y a pas de lieu culturel. Et c’est Lens qui col-portera bientôt son nom, dans toute la Suisse et au-delà! Ce musée sera la perle culturelle de la région de Crans-Montana.» Ces mots sont ceux de Mo-nique Nordmann, présidente des Amis du musée, venue dire son enthousiasme pour le projet à la population de Lens. Cette ferveur, elle a su la communiquer à d’autres: des représentants d’importants musées suisses, de grands collectionneurs aussi, sans oublier Léonard Gianadda. Tous ont d’ores et déjà accepté d’entrer dans l’association des Amis du musée.

Energie: conceptionavant-gardisteLes plans du bâtiment ont été soumis à l’enquête publique le mois passé. Si aucun obstacle ne se présente, le permis de construire devrait arriver bien-tôt. Le musée sera construit au bord du Louché, le paysage qui a inspiré tant de peintres se

reflétant dans l’eau et sur la fa-çade qui est comme un grand miroir. Les photos et les plans, signés par le bureau d’archi-tecture de Jean-Pierre Emery, laissent imaginer ce que sera le bâtiment. L’entrée du musée est à l’arrière. Vu de la route, le bâtiment s’intègre au paysage, avec une esplanade végétali-sée où mènent des gradins. «Du point de vue énergétique, note Jean-Pierre Emery, nous avons choisi une conception avant-gardiste.» On utilise la géothermie, des dalles emma-gasinent la chaleur, (ou la fraî-cheur); la façade est dotée de cellules photovoltaïques. Ces panneaux vitrés spéciaux lais-sent passer une lumière idéale pour la mise en valeur des œuvres d’art. La production d’eau chaude sera assurée par des panneaux solaires ther-miques, au sud du bâtiment. A noter que le musée veut atteindre le label MINERGIE-P-ECO, qui sera une première pour ce type de bâtiment en Valais.A l’intérieur: deux espaces destinés aux expositions, pour au total une surface de 1000 m2, sur deux niveaux. Un res-taurant aussi, avec la terrasse au bord du lac où il fera bon s’installer. Certains craignent la concurrence de voir arri-ver un quatrième établisse-ment public à Lens. La Fon-

dation Arnaud annonce que son restaurant aura un posi-tionnement haut de gamme. Ensuite, les calculs permet-tent d’attendre au musée une moyenne de 300 visiteurs par jour, au vu de flux de touristes qui passent à Crans-Mon-tana. Et le musée attirera une nouvelle clientèle, friande de culture. La Commission ar-tistique planche déjà sur un plan quinquennal avec deux expositions thématiques par an. C’est certain, le musée et centre d’exposition qui va naître à Lens a l’ambition de jouer dans la cour des grands.

Tourisme douxAuberjonois, Ramuz, Stra-vinsky, Muret… les artistes qui sont passés par Lens ont laissé derrière eux une tra-dition culturelle qui devrait connaître un nouvel essor. Le vieux village, dont le centre va être complètement réamé-nagé d’ici fin 2012, méritera le détour plus encore qu’au-jourd’hui. Et les visiteurs du musée seront invités à décou-vrir les richesses de la région. «Nous voulons amener les gens de Crans-Montana dans le vil-lage, nous voulons développer un tourisme doux. Il n’y a pas de places de parc à proximité du musée, parce que nous souhai-tons que les visiteurs utilisent les parkings existants dans le

village et cheminent ensuite à pied», expliquent Daniel et Sylvie Salzmann-Arnaud. Les visiteurs du musée laisseront leur voiture au parking de la Bouillette, celui de la Tribune, des Chèvres et devant l’école en période non-scolaire. Il y a aussi le parking de La Scie: la Commune de Lens confirme que le trottoir permettant de

cheminer en toute sécurité à pied sera terminé jusqu’au parking avant la fin de cette année; la Fondation Arnaud pourra si nécessaire mettre en place des navettes. Il est éga-lement prévu d’aménager le passage qui permet de relier à pied la place de la Scie au Louché, par une agréable pro-menade.

Sur papier, donc, tout est prêt. Dans l’attente du per-mis de construire, la Fon-dation Pierre Arnaud s’ac-tive maintenant à trouver le dernier million de francs qui permettra de boucler le budget, dont le total s’élève à 9,5.

Danielle Emery Mayor

Artliveprod, deux compères passionnés: Nicolas Besse et Rodolphe Viva.

JAZZ • Nicolas Besse et Ro-dolphe Viva sont dans la tren-taine enthousiaste. Tous deux avouent une passion pour la même musique, partagée depuis 15 ans: «Nous avons d’abord mis sur pied des concerts rock, puis, séduits par le jazz, nous avons créé notre “boîte”: Artliveprod.» Une association qui donna le jour au premier Icogne Jazz, le 7.7.2007. «Nous voulions partager notre amour de cette musique avec les gens du coin, et toucher diverses classes d’âge», s’enthousiasme Ro-dolphe, qui ajoute: «Nous avons vécu des moments chauds, avec un monstre plaisir de faire décou-vrir ce jazz moderne à des per-sonnes ébahies, quand l’impro se joue sur un regard, soutenue par un thème génial. C’est une alchi-mie où il y a plus à écouter qu’à swinguer, où les artistes font en-trer le public dans leur monde!». Passion partagée, puisque, dès ses débuts, la journée attire un mélange intéressant de public, voire des familles entières. Artliveprod organise égale-ment des concerts à la Cave du Prieuré de Lens. «Nous y avons produit des artistes régionaux de qualité, mais, actuellement, bien que ce soit gratuit, la question d’un prochain spectacle se pose, faute de spectateurs…», regrette Nicolas.

Du nouveau!La quatrième cuvée du Icogne Jazz, servie le samedi 3 juillet,

Qu’est-ce qui a motivé la décision de se retirer de Lens?Jean-Marie Lovey: Le Cha-pitre Général a été amené à prendre l’importante déci-sion de ne plus maintenir de communauté locale dans deux lieux de pastorale: un lieu paroissial (Noble et Louable Contrée) et un lieu de maison d’accueil (St-Oyen). Le Chapitre se réunit tous les trois ans. Il est com-posé d’une petite vingtaine de membres (sur quarante-deux ayant voix au Cha-pitre), élus par l’ensemble de la Congrégation. Le Cha-pitre est souverain. Il donne les orientations majeures. La motivation de cette décision de «quitter» est fondamen-talement la même que celle qui avait présidé à «l’arrivée» dans ces terrains pastoraux, à savoir les circonstances de la vie. La Congrégation, mais aussi l’Eglise occidentale, vit des années de dépouille-ment, d’appauvrissement. Cette évolution qui paraît comme un moins est en tout cas évidente sur le plan du «personnel»; moins de prêtres, moins de religieux-ses, moins d’œuvres fondées, et tenues par l’Eglise. Nous n’échappons pas à ce mou-vement qui est à la fois une épreuve et une interroga-tion profondes. Nous avons dû, souvent, nous départir

annonce quelques nouveautés. La cour de l’Ancienne Ecole sera totalement dédiée aux concerts, le marché villageois se tiendra sur la place Roger-Bonvin, entre ces deux lieux, les cantines de restauration et de boissons étan-cheront appétits et soifs.Le DJ Soul Koffi officiera en début et en clôture du pro-gramme. D’abord viendra le Vallet-Papaux-Schneider Trio (orgue-batterie-guitare), dé-bordant d’énergie et de joie de jouer, tirant vers les racines dansantes du jazz. Puis ce sera le Trio Poursuite (saxo-contrebasse-percussions), un groupe complice, pétri de bonhomie et de truculence, qui excelle dans l’art de l’im-provisation et du dialogue. A n’en pas douter, le menu est alléchant, et la nuit sera chaude! Pour ces beaux moments,

d’œuvres importantes, comme récemment du Collège Cham-pittet à Lausanne, ou de l’Ecole d’agriculture à Aoste. Née sur un passage, notre famille reli-gieuse veut accompagner les difficiles passages de l’Eglise d’aujourd’hui. Par souci de fidélité à notre état religieux, nous pensons qu‘il faut «ra-masser» le feu pour le mainte-nir vivant. Devant la nécessité de restreindre le champ d’ac-tivité, bien sûr que les choix sont déchirants; pour tous. Cette dure décision est ainsi motivée par la nécessité de revaloriser la vie commune en consolidant nos lieux de vie. Ainsi nous pourrons rendre à l’Eglise de ce Temps le service de demeurer «signes de la pré-sence de Dieu» dans ces lieux de pastorale qui ont fait naître la Communauté.

Quand cela va-t-il se concrétiser? Il fallait bien d’abord annon-cer l’intention. La réalisation prendra le temps de la concer-tation. Nous n’allons pas, de façon unilatérale et honteuse, disparaître, à la nuit tombée! Nous sommes en dialogue avec l’évêque de Sion, l’abbé de St-Maurice pour chercher ensemble comment servir le peuple qui nous est confié en terre valaisanne, du mo-ment que nous partageons les mêmes réalités de grande pré-carité.

passés et à venir, Rodolphe et Nicolas tiennent à remer-cier «d’abord nos bénévoles, trop nombreux pour être cités, mais aussi tous ceux qui nous suivent, nous soutiennent, ainsi que la Commune et les com-merces locaux». Et, sans dé-lai, ont le plaisir d’annoncer: «L’an prochain, nous fêterons les 5 ans de Icogne Jazz!»

Paulette Berguerand

Programme du samedi 3 juillet 11 h: Marché villageois • 20 h: Ouverture de la scène musicale • 21 h – 22 h: Vallet-Papaux-Schneider Trio • 22 h 30 – Minuit: Trio Poursuite (Diego Mario, Popol Lavanchy, Jean Rochat) • Minuit – 1 h: Mu-sique d’ambiance avec DJ Soul Koffi. www.artliveprod.ch

Comment, selon vous, la pa-roisse va-t-elle pouvoir se réorganiser?La notion de paroisse est peut-être appelée à se modifier. Déjà les paroisses du secteur ont une belle expérience de collaboration. Des regroupements d’événements ont généré de l’enthousiasme, du dynamisme. Les membres des Mouvements constitués, des Conseils pastoraux et de Gestion, leur réflexion, leurs propositions, leur disponibilité, leur expé-rience sont indispensables pour, ensemble faire vivre les commu-nautés du secteur. Il n’y a pas de formule toute faite. Faut-il penser par type de pastorale? Compter avec la mobilité? Nous deman-dons la lumière de l’Esprit.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux paroissiens?Nous sommes à l’épreuve de l’Es-pérance. Jésus quittant les siens tout tristes a promis que l’Esprit ne manquerait pas à l’Eglise. Si durant 800 ans, les chanoines du GSB ont été signes de Dieu au milieu de vous, gardez votre vie tournée vers CELUI qu’ils ont montré. L’un de vous a eu cette parole tellement juste: «Je remercie les Chanoines pour tout ce qu’ils nous ont apporté au cours des siècles et qu’ils continueront de nous apporter autrement, malgré l’éloi-gnement.» Ça c’est l’Espérance. Qu’elle nous habite tous.

Propos recueillis par Danielle Emery Mayor

Un moment chaud et intimiste«Un choix déchirant»

Mettez en contact deux copains amoureux du jazz, laissez-les faire, ils créent Artliveprod et un mini-festival local.

Les chanoines du Grand-St-Bernard vont quitter Lens. Explications avec Jean-Marie Lovey, prévôt.

Vue est, depuis la route descendant de Crans-Montana, avec l’esplanade végétalisée qui intègre le bâtiment dans le paysage.

Vue ouest du musée et centre d’exposition. Le photomontage permet d’imaginer comment le paysage se reflètera sur la façade.

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V i l l a g e s Numéro 34 • Juin 2010 • page 8

Le site internet de la Commune propose un film de présentation en haute définition. Un investissement raisonnable avec, en prime, six minutes de magnifiques images.

Chermignon mise sur le visuelPROMOTION • La nouveauté n’aura sans doute pas échappé aux internautes qui naviguent sur le site officiel de Chermi-gnon. La Commune chère au président Jean-Claude Savoy s’est en effet dotée, depuis la fin 2009, d’un film de présen-tation en haute définition.D’une durée légèrement su-périeure à six minutes, ce do-cument visuel met en exergue les charmes et particularités

du territoire communal, d’Ol-lon à Crans-Montana. Entre autres chapitres, il s’immisce également dans la vie associa-tive – sportive et culturelle – et les infrastructures locales. Les paysages, les aménagements ruraux, le Golf de Noas, le nouveau complexe scolaire et les commerces de proximité y figurent par ailleurs en bonne place.«Nous avons été séduits par le

concept proposé par la société Impact.comm Communication – Production – Médias, dont le siège est situé à... Chermignon-d’en-Bas, précise Jean-Claude Savoy. Un concept profession-nel, inédit et dynamique. De plus, le rapport qualité-prix nous a paru intéressant. En vi-sionnant le produit fini, nous n’avons pas regretté notre choix. Le film est plutôt réussi! Il al-terne harmonieusement les images, les commentaires en “voix off” et les respirations mu-sicales qui permettent d’assimi-ler les différentes informations».Outre sa vocation valori-sante pour le site internet, ce film pourra être diffusé, à l’aide d’un support tout à fait conventionnel (DVD, beamer, écran plasma, etc.), à chaque représentation officielle de la Commune. Il fera aussi office de patrimoine visuel et, corol-laire, d’archives laissées aux générations futures. Le copy-right des images appartenant exclusivement aux autorités chermignonardes, pour toute utilisation interne ou externe, différentes autres affectations pourront lui être destinées.

Un concept «populaire»Constituée il y a moins d’une année, la société à raison in-dividuelle Impact.comm s’est spécialisée, entre autres réa-

lisations liées à la commu-nication et à ses multiples facettes, dans la conception de films en haute définition. Les communes et collectivités publiques occupent une place privilégiée dans sa clientèle potentielle. «L’engouement suscité par ce concept dépasse toutes nos es-pérances», se félicite Blaise Craviolini, ancien journaliste reconverti en producteur indépendant après plus de 25 ans passés dans les mé-dias écrits et audiovisuels.

«Nous sommes actuellement en contacts avancés avec une trentaine de communes valai-sannes, mais aussi romandes. Des bourgades plus “modestes”, comme Cudrefin ou Penthalaz pour ne citer qu’elles, nous ont même passé commande. Forts de ce succès, nous avons décidé de nous tourner vers le marché alémanique avec une structure éditoriale d’expression germa-nophone». Et le directeur d’Impact.comm d’oser, en conclusion, quelques perspectives: «La

Commune de Chermignon, avec qui la collaboration a été fruc-tueuse, a été pionnière et avant-gardiste dans la concrétisation de ce genre de film. A l’heure où l’importance du visuel prend l’ascenseur, au point d’en deve-nir incontournable, je suis per-suadé que cet exemple donnera des idées à d’autres communes. Dans 5 ans, pareilles images fourmilleront sur le net...».

c/rédaction

www.chermignon.ch

Le film alterne images, commentaires et respirations musicales permettant d’assimiler les informations.

RANDOGNE • Depuis 27 ans, les amoureux des Harley David-son se retrouvent dans la région. Cette année, ils seront à nou-veau présents à Comogne, pour une «private party», comme ils disent. Une concentration de motos signifie l’arrivée sur nos routes de ces magnifiques bolides que Laurent Bonvin, membre du comité de la manifestation, prési-dent du «Motoclub des Dragons» de Chermignon et responsable technique des travaux publics à Randogne, qualifie de «mythiques dans le monde de la moto». Et quand on lui demande de pré-ciser, il ajoute: «Les Harley Da-vidson sont des motos puissantes», pas tellement dans le sens qu’elles vont fendre l’air comme certains bolides à deux roues sur les auto-routes mais en raison de la parti-cularité de leurs moteurs. «Elles possèdent un couplage qui leur permet de développer beaucoup de puissance à bas régime.» Selon ce spécialiste, «pour passer un virage serré, il suffit d’appuyer sur l’accélé-rateur tout en douceur pour que la

moto réagisse, sans avoir besoin de rétrograder dans les vitesses». En d’autres mots, ce sont des engins qui font délicatement vroum en passant à côté de vous. D’autant que les amateurs de Harley Da-vidson, à l’exemple de Johnny Hallyday, ont souvent passé l’âge des excès de vitesse et préfèrent le confort d’une conduite fluide sans coup d’accélérateur provo-cateur. Durant le dernier week-end de juillet, plus précisément du ven-dredi 23 au dimanche 25, ils se-ront tous là. «Environ 200 motos, venues de toute la Suisse et même de plus loin.» Et comme ils ont en pris l’habitude, ils vont défiler à travers la station le samedi aux environs de 15 h-15 h 30. Contrairement à «l’homme à la moto» chanté par Edith Piaf, ils ont sans doute des bottes et un blouson de cuir noir avec un aigle ou une tête de mort dans le dos, mais pas question pour ces pas-sionnés de mécanique sophisti-quée de «semer la terreur dans la région.» CLG

Le retour des Harley Davidson

A Comogne, les amateurs de Harley Davidson se font plaisir, du 23 au 25 juillet.

MONTANA-VILLAGE • Elle a toujours eu du caractère et elle veille sur son territoire. Sissi, 36 ans, une jument de la race Ha-flinger, coule des jours paisibles dans les prés qui entourent la maison de Laurence Rey. «Mon père nous l’a ramenée un jour, il y a 8 ans. Son ancien proprié-taire l’emmenait travailler à l’al-page pour transporter les piquets des clôtures et il la montait pour aller surveiller les vaches, mais avec l’âge, il a préféré s’acheter un quad, c’était plus pratique pour lui. Et puis Sissi avait aussi de plus en plus tendance à s’ap-proprier les veaux nouveau-nés et elle devenait méchante avec les vaches qui osaient s’approcher. Lorsque mon père l’a rencontré à la foire Sainte-Catherine, ce Mon-sieur du Haut-Valais ne savait plus quoi faire de Sissi et avait vraiment mal au cœur de devoir se résoudre à l’abattre. Comme on avait de la place ici, on en a hérité. Aujourd’hui c’est moi qui m’en oc-cupe.» Jusqu’au printemps, Sissi oc-cupe le champ au bord de la route avec son couvert tout près de la maison de Laurence Rey qui travaille dans les soins au foyer EMS du Christ-Roi à Lens. Elle exploite également la petite ferme de la famille. «On n’a ja-mais pu l’attacher. Alors, avec ce couvert, elle peut rentrer et sor-tir comme elle veut. S’il fait trop chaud, elle se tient à l’ombre sous les arbres près de la maison, mais elle aime beaucoup rester immo-bile au bout du champ et s’endort à moitié en regardant passer les

voitures. C’est la nuit qu’elle se met à brouter et je l’entends se déplacer d’un côté et de l’autre.»

Jalouse des vachesQuand elle ne veut pas, Sissi ne veut vraiment pas. Ses hennisse-ments se font toujours autant si-gnificatifs et elle sait encore très bien courir, mettre les oreilles en arrière et taper avec ses sabots. Le chien de la maison l’a plu-sieurs fois compris à ses dépens. Laurence Rey se souvient aussi du jour où une jeune vache a réussi à entrer dans son enclos. «Quand Sissi s’est rendue compte de l’intrusion, elle s’est redressée et l’a chassée en lui tapant avec ses deux sabots sur le museau.» Il va sans dire que la jeune vache est vite retournée à l’écurie. Durant quinze jours à la fin avril, elle a été particulièrement contrariée.

La raison? «J’ai partagé son en-clos en deux pour installer dans la partie du haut mes trois vaches avant qu’elles ne partent dans un parc au-dessus de Corin et en-suite à l’alpage en juin. Sissi n’a pas apprécie du tout. De colère, elle s’est même mise à ronger la nouvelle barrière. C’est sûr, ajoute Laurence Rey, elle est jalouse des vaches. Elle considère que c’est chez elle et qu’il ne faut pas empié-ter sur son territoire.»

Autorisation de solitudeEn janvier dernier, Laurence Rey a eu la très désagréable nouvelle d’apprendre qu’une plainte pour mauvais traite-ments envers sa jument avait été déposée auprès du vétéri-naire cantonal. À l’improviste, la police est venue constater. «Je comprends la réaction des gens:

comme elle bouge de moins en moins dans son enclos, les gens peuvent s’imaginer qu’elle est attachée, qu’elle porte un boulet à la patte.» Mais cela a tout de même fait un choc à la jeune femme de 31 ans. «J’aurais pré-féré que la personne vienne voir le cheval, se rende compte qu’elle n’est plus toute jeune et qu’on en parle ensemble.» Heureusement, lettre écrite du vétérinaire à la main, Laurence Rey confirme que tout est conforme à la loi et que Sissi est autorisée à occu-per seule son enclos, en raison notamment de son grand âge. Elle conclut: «S’il y avait eu vo-lonté de maltraitance, c’est sûr, je cacherais Sissi, je ne la laisserais pas dans le pré au bord de la route à la vue de tout le monde.»

Claire-Lise Genoud

Une vieille dame nommée Sissi

Sissi aime rester immobile à somnoler. Le vétérinaire l’a confirmé: la jument a bel et bien le droit d’occuper seule son enclos, en raison notamment de son grand âge, 36 ans.

Contrairement à ce que certains pensent, la jument de Laurence Rey n’est pas en train de mourir d’ennui en regardant passer les voitures.

Mollens et Randogne: c’est pour bientôt!Si Chermignon dispose déjà de son propre film de présenta-tion, d’autres réalisations du même genre sont en phase de montage dans les studios techniques d’Impact.comm. Après avoir rassemblé des images hivernales, ces films présente-ront aussi des décors estivaux et valoriseront, ainsi, le tou-risme doux. Ils seront disponibles, pour les internautes, à la reprise de septembre, dernier délai. Ce sera par exemple le cas du site de la Commune de Mol-lens. Le président Stéphane Pont, qui a collaboré étroitement avec la production pour l’aspect éditorial du film, a souhaité y intégrer des éléments insolites comme un entretien avec le célèbre dessinateur Rosinski, qui puise depuis de nom-breuses années son inspiration – géniale! – sur le territoire local. Randogne a également passé commande. Le président Paul-Albert Clivaz a préféré mettre en lumière, entre autres charmes, les arguments viticoles et touristiques de sa com-mune.La société Impact.comm est par ailleurs en «négociations» avec les autorités de Lens, d’Icogne, de Venthône et de Vey-ras (liste non exhaustive), qui doivent encore décider de l’op-portunité ou non d’un tel projet. A moyen terme, toutes les communes de la région pourraient donc, à travers l’image, vanter leurs mérites sur le net et – pourquoi pas – attirer de nouveaux citoyens...

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Numéro 34 • Juin 2010 • page 9 V i l l a g e s

D’importants travaux ont lieu cette année pour assainir le répartiteur d’eau du tunnel de Mont-Lachaux à Plan-Mayens, qui appartient à Icogne, Lens, Chermignon et Montana.

Une gestion optimale de l’eauMONT-LACHAUX • «S’il s’est trouvé un jour dans l’histoire où il a fallu croire que les inté-rêts particuliers de chacune des sections de l’ancien Lens exi-geaient une séparation, il s’en est trouvé un autre où l’intérêt général de nos populations, tant agricoles qu’industrielles, nous a imposé des collabora-tions.» Nous sommes en 1947. C’est Fabien Rey qui tient ce discours. Le président de la Grande Bourgeoisie s’exprime devant une foule d’habitants de la région et de nombreuses autorités. «Si nous voulons que ce travail porte tous ses fruits, (...) il faudra que nous nous souvenions qu’un jour nous avons pu faire quelque chose de grand en marchant la main dans la main et aussi le cœur

CONSERVATOIRE • La sec-tion du Conservatoire cantonal du Haut-Plateau est le fruit de la bonne entente entre les com-munes d’Icogne, Lens, Cher-mignon, Montana, Randogne, Mollens qui, en 1984, ont dé-cidé de s’associer afin de dy-namiser une culture musicale diversifiée dans notre région et permettre à notre jeunesse de suivre des cours de proximité. Une participation aux frais d’écolage est allouée par les communes pour chaque élève.

sur la main.» Mais qu’elle est donc cette grande chose dont parle Fabien Rey? Réponse donnée par le conseiller d’Etat Maurice Troillet: «Nous nous trouvons réunis en ce site en-chanteur des Plans-Mayens, pour fêter l’achèvement du tun-nel du Mont-Lachaux, œuvre considérable, qui fertilisera vos coteaux, riches mais altérés, et fournira à vos villages et à vos stations une eau pure et abon-dante.»

Travaux jusqu’à l’hiverSoixante-trois ans plus tard, les autorités ont toujours le souci de l’approvisionnement en eau. Actuellement d’impor-tants travaux sont entrepris par Icogne, Lens, Chermi-gnon et Montana au réparti-

Actuellement, six professeurs assument les cours dans la sec-tion (en individuels pour les instrumentistes et en collectifs pour le langage musical et l’ini-tiation musicale). Aujourd’hui, la section de Crans-Montana compte près de 70 jeunes. Les branches enseignées au choix sont: le piano, la flûte à bec, la flûte traversière, la rythmique Jaques-Dalcroze et le langage musical (solfège). Selon la demande, il existe toujours la possibilité d’ouverture de

teur des eaux du tunnel. «Une fois terminés, ces travaux nous permettront d’atteindre une gestion optimale et mesurée de l’eau», explique Eric Kamer-zin, président d’Icogne et de la Commission intercommu-nale des eaux. Le nouveau système permettra de mesurer instantanément la consomma-tion de chaque commune. Les fontainiers auront la possibi-lité de régler la consommation selon les besoins. «La gestion se fera par le Service des eaux de la Commune d’Icogne», pré-cise Eric Kamerzin. Montana et Chermignon, ainsi que la société de remontées méca-niques, seront d’autre part équipées d’un système de do-tation supplémentaire à partir de la conduite de Zeuzier.

classes supplémentaires pour des cours spécifiques. Une nouvelle classe pour les cours collectifs s’ouvre dès huit ins-criptions, alors que pour les cours individuels, il suffit de cinq inscriptions dans une même discipline instrumentale (guitare, violon, percussion, etc..). Renseignements et inscriptions pour le 15 juin 2010 auprès d’Anne-Marie Bonvin, cheffe de la section, 079 607 61 46 ou [email protected]

Ces travaux sont devisés à 1,3 million de francs; ils sont pris en charge par les quatre communes de l’ancien Lens, de même que la Grande Bour-geoisie. Le chantier durera toute l’année. «Le grand défi sera d’assurer l’approvisionne-ment de la station durant les travaux, nous prenons toutes les

mesures nécessaires», promet Eric Kamerzin.

Danielle Emery Mayor

En savoir plus : Pascal Rey a raconté dans le détail l’histoire du tunnel du Mont-Lachaux dans L’Encoche N. 11, téléchar-geable sur www.montana.ch

RENDEZ-VOUS VILLAGESRENDEZ-VOUS VILLAGESICOGNE

4e Jazz Icogne, dès 11 h 3 juilletLENSTrophée du Châtelard organisé par le Tennis-Club 12-20 juinTournoi populaire du FC Lens 16-17 juillet«L’enfant et le cheval» organisé par les Amis du Cheval 19 au 24 juillet«L’enfant et le cheval» organisé par les Amis du Cheval 26 au 31 juilletFête nationale et patronale 1er août«L’enfant et le cheval» organisé par les Amis du Cheval 2 au 6 août«L’enfant et le cheval» organisé par les Amis du Cheval 9 au 13 aoûtAssemblée générale du FC Lens 14 aoûtFête des Vieilles Cibles Valaisannes 18-21 aoûtSortie familles fanfare Edelweiss 22 aoûtTirs obligatoires, 13 à 17 h 22 aoûtSortie familles HC Lens 27 aoûtSortie familles pompiers, Flanthey 28 aoûtCHERMIGNONOpen de Noas, Golf de Noas 17-20 juinMémorial Olivier Barras, Golf de Noas 18-20 juin2e Fougir Meadow, tournoi de double du Tennis-Club 21-26 juinSoirée américaine du Tennis-Club 25 juinConcert NJBB organisé par l’Ancienne Cécilia et le Valaisia Brass Band, Chermignon-d’en-Bas 8 juilletSemaine intensive de tennis pour les juniors, Chermignon-d’en-Haut 12-16 juilletCamp musical de la Cécilia 18-24 juilletCoupe Axa-Winterthur, Golf de Noas 24-25 juilletConcert final du camp de musique de la Cécilia 25 juillet32e camp musical de l’Ancienne Cécilia 25-31 juilletSortie famille du club des 100 31 juilletConcert final du camp de musique de l‘Ancienne Cécilia 31 juilletCoupe 719e de Rouvinez Vin SA, Golf de Noas 1er aoûtFête nationale 1er aoûtCoupe Manor, Golf de Noas 13-14 aoûtAssemblée générale du FC Lens 14 aoûtSortie famille du Groupement sportif 21 aoûtCoupe CECM, Golf de Noas 21-22Assemblée générale du FC Chermignon 26 aoûtFête du Village, Ollon 27 aoûtSortie découverte nature organise par le Groupement sportif 28 aoûtLoto du Groupement sportif, 17 h, Chermignon-d’en-Haut 29 aoûtMONTANATir de la Nouvelle Cible 7 juinSortie annuelle du chœur St-Michel 13 juinSortie pédestre de l’Echo de la Montagne 13 juinPremier tir obligatoire, 17 h 30 - 19 h 18 juinRaclette annuelle et rallye des jeunes du Ski-Club, couvert de la Bourgeoisie 20 juinJournée famille des Réchettes 27 juinFête nationale, Montana-Village 31 juilletDerniers tirs obligatoires, 14 h – 17 h 28 août

RANDOGNEChœur l’Espérance, messe à Crételles, 10 h 30 20 juinHarley Davidson, concentration 23-25 juin Spectacle de fin d’année, Centre scolaire 24 juinMOLLENSMatchs de la Coupe du monde de Football sur écran géant, salle polyvalente 16, 21, 25 juinTournoi populaire à 6 du FC Noble-Contrée, stade St-Maurice-de-Laques 17 juilletNuit de la Boule organisé par le club de Pétanque 17 juilletFête nationale 31 juilletNotre-Dame-des-Neiges, Crételles 8 aoûtSortie annuelle à la cabane du ski-club Mont-Bonvin 15 aoûtAssomption, fête de la Chapelle de Crêta d’Asse 15 aoûtFête des Prémices, St-Maurice-de-Laques 29 août

B R è V E SB R è V E S

Samaritains La section des samaritains de Chermignon or-ganise une session de cours de sauveteurs (obligatoire pour le permis de conduire) aux dates suivantes: 14, 15, 21 et 22 juin 2010. Inscriptions auprès de Christophe Zufferey au 027 483 35 56.

•L’Encoche à télécharger Tous les numéros édités par la Com-mune de Montana sont désor-mais accessibles depuis le site internet www.montana.ch.

•Do In en plein air Ce sera sur la pelouse du centre scolaire de Montana-Village, les lundis 12 et 19 juillet à 18 heures (annulé en cas de mauvais temps). Les cours s’adressent aux hommes et aux femmes. Inscriptions, renseignements ou par temps incertain: Catherine Meyrat-Rey, praticienne shiatsu, 027 481 93 88.

•Nouveaux jeux Dans le jar-din public au cœur du village d’Icogne, la Commune a rénové l’espace pour les enfants et ins-tallé un jeu tout neuf. Pour ceux qui n’ont jamais vu cet espace de calme et de nature, prenez le temps de vous arrêter, vous y accédez par exemple depuis le parvis de la chapelle.

Christ-Roi La fête anniversaire de la statue, le 13 mai dernier, a été un réel succès. Les souvenirs en images de la fête sont visibles sur le site internet. C’est là aussi que, dès sa réalisation finale, le film tourné par Canal 9, sous la supervision de Jean-Pierre Rey, pourra être visionné. www.christroi.ch

•Patrimoine religieux Au fil de soixante pages, Pascal Rey pré-sente églises, chapelles et ora-toires qui font partie du riche patrimoine religieux de nos six communes. Une multitude de lieux de prière et recueillement présentés avec photo et texte explicatif. Le livre, paru aux éditions A la carte, contient éga-lement un long historique de la statue du Christ-Roi, rédigé par Gérard Rey. On le commande chez l’éditeur ou on l’obtient auprès des paroisses.

•Rénover ça paie! «Rénova-tion de mon bâtiment, énergie solaire: comment bien faire et quel financement?»: voilà le thème de la soirée d’informa-tion organisée par l’Etat du Va-lais jeudi 10 juin, de 17 h 15 à 19 h 30, à la BCV à Sion, Place des Cèdres 8. Entrée libre mais inscription obligatoire par fax au 026 309 20 98 ou par mail à [email protected].

•Assemblées primaires A Icogne le 21 juin, à Lens le 21 juin, à Chermignon le 17 juin, à Montana le 10 juin, à Ran-dogne le 22 juin et à Mollens le 18 juin.

D’importants travaux ont lieu pour la remise en état du répartiteur à la sortie du tunnel de Mont-Lachaux.

Eaux sous la loupeSuite aux résultats de la thèse d’Yves Rey proposant un nouveau concept de gestion des eaux de la région de Crans-Montana, les autorités ont décidé d’un mandat pour réaliser d’une part l’inven-taire des droits d’eau dans la région, pour étudier d’autre part la faisabilité du projet. «Les résultats devraient être connus à la fin de cet été, annonce Eric Kamerzin. Au comité directeur de l’ACCM, il y a une réelle volonté d’aller de l’avant. Le projet a été également bien accueilli par l’Association des eaux de la Raspille que préside Stéphane Pont.»A noter aussi que nos six communes font partie du périmètre étudié dans le cadre du programme nationale de recherche consacré à la gestion durable de l’eau (PNR 61). «Le projet vise à identifier les forces et faiblesses de la gestion actuelle et, sur la base du concept de multifonctionnalité des paysages, proposera des solutions novatrices pour une gestion durable de l’eau dans le futur. Les recommandations qui seront établies pourront faire office de lignes directrices», explique Emmanuel Reynard, de l’Institut de géographie à l’Université de Lausanne. DEM

Pour musiciens en herbe

Albert Nanchen cultivait fruits et légumes dans sa ferme du Contor à Icogne. «Plusieurs fois par semaine, raconte son petit-fils, il livrait les pro-duits de sa terre aux hôtels du Haut-Plateau.» On le voit ici avec son cheval attelé et les cageots rem-

plis, aux abords de Montana, encore chiche en constructions. Le cliché date de 1935.Document et commentaire dus à Maurice Nan-chen d’Icogne, que nous remercions.

Paulette Berguerand

Sa petite entrepriseUNE AUTRE DIMENSION

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V i l l a g e s Numéro 34 • Juin 2010 • page 10

Nichée au creux du village de Bluche, l’Ecole des Roches est devenue en un demi-siècle un véritable empire de l’enseignement connu dans le monde entier. Saga.

Montana-Village, puis Mollens, confient leur magasin à un groupe qui privilégie les fournisseurs locaux.

«Tout a commencé à Bluche»ECOLE • Entre la résidence St-François, les résidences Peter’s farm, le café du village ou la ré-sidence Les Rocailles, le campus de l’Ecole des Roches à Bluche occupe une grande partie du centre du village. Cela repré-sente 36 bâtiments et presque un millier de lits. On y trouve des restaurants, des résidences pour étudiants, des terrains de sport, un centre de fitness, une piscine, une librairie, sans oublier toutes les salles de cours qu’ils soient théoriques ou pratiques.Au départ, rien ne prédispose ce petit village situé juste en dessous de la station de Crans-Montana à prendre un tel essor et à obtenir une réputation qui va bien au-delà de nos frontières. Tout com-mence en 1954, raconte Francis Clivaz, le benjamin des fils de Pierre Clivaz: «Marcel, l’aîné, et Jean-Pierre, le second, qui a oc-cupé la fonction de président de la Commune de Randogne, payaient leurs études en enseignant dans des collèges privés de Genève et de Lausanne. Dans le cadre de leurs activités professionnelles, ils ont commencé à organiser des camps d’hiver pour leurs élèves chez nous à Bluche». Étant donné le succès de ces camps, les deux frères se mettent à imaginer d’ouvrir une école privée à la montagne. «À l’époque, il n’y en avait aucune dans tout le Valais», se souvient Francis Clivaz. Et, c’est ainsi que s’ouvre l’Ecole des Roches qui accueillait en moyenne 200 élèves par année, venus essen-tiellement de l’étranger (Europe, Etats-Unis, Asie) pour suivre les cours du niveau secondaire.Mais, à la fin des années sep-tante, les frères Clivaz se ren-

dent compte qu’il manque une formation hôtelière dispensée en anglais en Suisse, celle-ci bénéficiant d’une très grande réputation dans le milieu des palaces. Certes, l’Ecole hôtelière de Lausanne existe déjà mais elle n’offre que des cours en français et, encore aujourd’hui, accueille 51% d’élèves suisses. Or, le suc-cès de l’Ecole des Roches vient de l’accueil d’élèves du monde entier et, d’ailleurs actuellement, seuls 7% des inscrits possèdent la nationalité suisse.«La transition entre l’école secon-daire et l’école hôtelière a pris 5 ans», explique encore Francis Clivaz qui, dans le sillage de ses grands frères, fonde en 1960 à Genève le Collège privé du Lé-man, pour répondre, là aussi, à une forte demande de la com-munauté internationale instal-lée dans la ville du bout du lac. En 1983, les derniers élèves de l’école secondaire de Bluche re-joignent ainsi les bancs du Col-lège du Léman afin d’achever leur cursus pour laisser libre place à l’école hôtelière.

Reconnaissance internatio-naleAujourd’hui, l’Ecole des Roches est reconnue internationale-ment dans le monde de l’ensei-gnement privé. En 2002, elle est vendue au groupe d’origine américaine Laureate Educa-tion Inc. sous le nom de «Les Roches, Swiss Hotel Association School of Hotel Management», tout comme l’Ecole hôtelière de Glion (VD). Ce groupe compte actuellement 72 universités pri-vées dans 27 pays: «Nous avons un campus à Bluche, mais égale-

ment des formations hôtelières en Chine, en Espagne, en Amérique du Sud, aux USA et en Jordanie. Au total, 540’000 personnes étu-dient dans les écoles et les universi-

tés du groupe à travers le monde». Et dire que tout a commencé par des camps de ski à Bluche!

Claire-Lise Genoud

De gauche à droite: Roger, Francis, Jean-Pierre et Marcel Clivaz, en 1954.

Après Montana, où Eliane Morard gère le nouveau magasin, ce sera Mollens qui verra l’ouverture d’un commerce du même type, sous la marque Edelweiss Market.

La première étape des travaux concerne le tronçon entre La Poste et le carrefour Crans–Chermignon.

AMÉNAGEMENT • Il faudra trois ans pour accomplir la totalité du réaménagement du centre du village de Lens. La première étape concerne le tronçon entre La Poste et le carrefour Crans–Chermignon: ces travaux se feront en deux temps pour gêner le moins possible les flux de piétons et de voitures. En 2011, on s’occupera de la partie en di-rection de Flanthey, jusqu’au local du feu, puis en 2012 on accomplira la dernière étape, jusqu’à la sortie du village côté patinoire. «Le choix de la prio-rité des étapes a été préconisé par l’entreprise et le maître de l’œuvre afin de gérer au mieux le flux de la circulation», in-dique-t-on du côté de la Mu-nicipalité. L’investissement consenti se répartit sur trois ans aussi: 1’650’000 francs cette année, 1’700’000 francs l’an pro-chain et 1’800’000 la troi-sième année.

Nuisances d’abordOn s’en doute, un chantier aussi important provoquera quelques nuisances et deman-dera un peu de patience. Les usagers, qu’ils soient piétons ou automobilistes, doivent respecter la signalisation que le maître d’œuvre mettra en place au fur et à mesure de l’avancée des travaux. Le bus postal devra, lorsque la cir-

culation sera impossible, se conformer aux dispositions spéciales. Les fouilles seront l’occa-sion de changer conduites et câbles souterrains: conduites pour l’eau potable, les eaux usées et les eaux claires, câble pour téléphone, électricité et éclairage public, télévision, conduites de gaz.

Agrément ensuiteUne fois le centre du village réaménagé, ces moments difficiles seront vite oubliés: il fera bon vivre au cœur de Lens. La vitesse des voitures sera limitée à 30 km/h. La place du village deviendra une zone piétonne. Route et trot-toirs se distingueront grâce à un bitume de différentes couleurs. La place entre les deux cafés sera entièrement pavée et des espaces plats seront créés dans la pente, pour permettre l’installation de terrasses par les deux éta-blissements publics. Dans le village un nouvel éclairage public est prévu, des arbres viendront agrémenter les dif-férents espaces. Les fontaines, en pierres naturelles, seront conservées près de La Poste et du parking des Chèvres. A noter que le nombre de places de parc restera globalement le même.

DEM

Travaux à Lens

La première phase des travaux au centre du village durera jusqu’en novembre.

EDELWEISS MARKET • Le 5 mai, le village de Montana inau-gurait un nouveau magasin lo-cal. La population était présente en nombre: «Je ne m’attendais pas à un accueil si chaleureux», avoue Sébastien Bruchez, direc-teur d’Edelweiss Market. Après 15 ans passés dans le domaine de la distribution, M. Bruchez a voulu se lancer dans sa propre aventure, estimant qu’il avait engrangé assez d’expérience et de relations dans le domaine. Il y a deux ans, il ouvre son pre-mier magasin à Bramois, avec la volonté de travailler avec quelques fournisseurs locaux. Il dépose ensuite son dossier à la Commune de Montana, qui avait entendu les doléances des habitants et décidé de proposer un commerce au cœur du vil-lage. «C’est le dossier qui était le plus proche de la philosophie que nous voulions», admet Francis Tapparel, président de Mon-tana.Le but d’Edelweiss Market est de se profiler dans le marché de proximité en axant sur les produits frais, tels que les fruits, légumes, viande et pain. Les fournisseurs de ces produits sont des producteurs locaux.

Les horaires d’ouverture mon-trent aussi la volonté de pou-voir servir les personnes qui habitent au village, mais éga-lement celles qui travaillent en dehors: les clients peuvent faire leurs achats dès 7 h et jusqu’à midi, puis de 15 h jusqu’à 18 h 30. Eliane Morard, gérante de ce magasin, axe son engagement sur le service. «Les clients ici sont très sympathiques». Depuis plus d’une année elle travaille pour Edelweiss Market et de ce fait connaît bien le fonc-tionnement du groupe. Parmi

le choix des produits, c’est elle qui est chargée de l’adapter à la consommation locale.Le concept va encore s’étendre, puisque ce mois-ci, c’est le vil-lage de Mollens qui inaugurera un magasin Edelweiss Market. Il prendra la place de l’actuel PAM, dont le contrat arrivait à échéance. «Ainsi des synergies pourront être trouvées entre les deux magasins, sans qu’il y ait concurrence», assure Stéphane Pont, président de la Municipa-lité de Mollens.

Gratien Cordonier

Magasin villageois

I N F O S P R AT I Q U E SURGENCES - ACCIDENTSMALADIESPolice 117Feu 118Appel d’urgence 144Empoisonnements 145Secours routiers 140Rega 1414Air-Glaciers 1415La Main tendue 143Aide tél. pour lesenfants et les jeunes 147Police Crans-Montana 027 486 87 60Garde médicale 0900 144 033*(centrale des appels)Garde des pharmacies 0900 568 143*et dentistesVétérinaire 027 480 23 45PHARMACIESLENSPharmacie de Lens 027 483 43 00CRANS-MONTANADes Alpes 027 481 24 20Amavita Bagnoud 058 851 30 50Du Centre 027 481 28 28Du Golf 027 481 33 51Internationale 027 481 24 18Pharma Crans 027 481 27 36TAXISA AUTO-TAXI 079 316 60 10TAXIS FRANCIS 027 481 51 51BONVIN PIERRE 027 481 95 95BRUTTIN RENÉ 079 628 01 01

CENTRAL 027 481 19 19CRETTOL DANIELLE 079 628 33 00FAMILLE DOLT 027 481 30 30FERRARO MARIO 027 481 70 63IVAN 079 750 60 60JACKY 079 204 36 45MORARD ANNE-LYSE 079 637 78 71TAXIS PONCIC 027 481 94 94POTT CÉSAR 027 481 13 12POTT MICHEL 027 481 71 71TAXI SILVIO 079 400 75 45HOPITAUXSIERREHôpital régional 027 603 70 00SIONHôpital régional 027 603 40 00CLINIQUE BERNOISEMontana 027 485 51 21CLINIQUE GENEVOISEMontana 027 485 61 11CLINIQUE LUCERNOISEMontana 027 485 81 81CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIEMontana 027 603 80 00GARDERIES D’ENFANTS/UAPECRANS-MONTANAFleurs des Champs 027 481 23 67CHERMIGNONMartelles 027 480 49 46CENTRE MÉDICO-SOCIALSIERRE 027 455 51 51

* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

I N F O S P R AT I Q U E S

UAPE décentralisées

MOLLENS • Pour répondre à la croissance de la demande d’accueil dans les unités pour écoliers, nos six communes avaient décidé d’ouvrir des structures décentralisées à la rentrée, à condition qu’il y ait entre dix et douze enfants qui soient annoncés. Les demandes d’autorisation aux autorités concernées ont été envoyées à fin avril. Les inscriptions sont arrivées en suffisance pour les structures décentralisées au Genevois, au centre scolaire de Lens et celui de Martelles; par contre le nombre d’enfants de Mollens et Randogne n’a pas été suffisant pour justifier l’ou-verture d’une UAPE au centre scolaire à Randogne.

DEM

A Bluche, des travaux de rénovation«Avec nos 2000 étudiants annuellement, nous avions besoin de plus d’espace pour les loger», explique Arie van der Spek, le directeur général de l’école. Ainsi l’été dernier la résidence Pe-ter’s farm – nom donné en souvenir de la ferme qui occupait le site et appartenait à Pierre Clivaz, le père de Marcel et Jean-Pierre, fondateurs de l’école – voit apparaître deux nouvelles constructions. «Plutôt que d’offrir une seule chambre, nous avons décidé de relier deux chambres par un espace commun aména-gé avec des bureaux pour étudier. Cette conception du logement d’étudiants est tout à fait inédite en Suisse et apporte un meilleur confort, autant pour celui qui dort que pour celui qui doit étu-dier», commente encore Arie van der Spek. De plus, d’autres travaux ont été réalisés ces derniers mois, comme le drainage du terrain de football, la modernisation des installations spor-tives ou l’agrandissement du lobby du bâtiment principal, ce-lui qui avait été reconstruit en 1987 après le terrible incendie qui avait ravagé l’école. La pizzeria Le Tacot, en souvenir de la collection de vieilles voitures de Roger, l’un des frères Clivaz qui a participé à l’aventure de l’école est, elle aussi, en train d’être rafraîchie et transformée.

CLG

Les repas sont labellisés Fourchette verte.

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S p o r t sNuméro 34 • Juin 2010 • page 11

Cinq camps d’entraînement pour jeunes seront mis sur pied du 5 juillet au 7 août à Crans-Montana.Découverte de cette offre originale, qui se base sur la méthode d’enseignement Coerver.

Des camps de foot nouvelle générationFOOTBALL • Patrick La Spina, directeur de Foot Lab et de Coerver Coaching Suisse, a toujours baigné dans le milieu du football. Après avoir été formé par le FC Crans-Monta-na, il a intégré les rangs du FC Sion dès l’âge de 13 ans, club dans lequel il a effectué toutes ses classes juniors, jusqu’aux portes de la première équipe. Il a poursuivi sa carrière en devenant titulaire dans plu-sieurs clubs de première et de deuxième ligue inter dans

les cantons de Genève, Valais et Vaud. «Lorsque j’ai cessé la compétition à proprement par-ler, je me suis mis à voyager. J’ai donc utilisé le football comme moyen d’intégration dans les villes dans lesquelles je débar-quais», explique Patrick La Spina. Aujourd’hui âgé de 36 ans, il a décidé de transmettre son savoir aux jeunes en orga-nisant des camps de football. Son plus grand souhait: pro-poser une structure de pointe qui permette à la relève d’ap-

prendre quelque chose, et non pas faire du gardiennage. Au fil de ses démarches et de ses re-cherches, il a découvert la mé-thode Coerver et son créateur, avec qui il a eu un excellent feeling. «Cette manière d’ensei-gner est très ludique. Nous lan-çons constamment des défis aux jeunes. Nous les encourageons à prendre leurs responsabilités, ce qui leur donne confiance en eux, non seulement sur le terrain, mais également dans la vie.»

Crans-Montana précurseur en SuisseLes cinq premiers stages se dé-rouleront sur le Haut-Plateau

du 5 juillet au 7 août. Ils sont destinés à des footballeurs de 9 à 14 ans. Par la suite, ces camps seront amenés à se développer dans toute la Suisse. «Pour une première, nous connaissons déjà un grand succès, avec des inscriptions en provenance de toute la Romandie, mais égale-ment du Tessin et de France», poursuit Patrick La Spina. Les participants pourront soit ren-trer chez eux le soir, soit être pris en charge 24 heures sur 24. Ces derniers seront logés à l’hôtel de la Prairie, situé à deux pas du stade de la Moubra. Ces semaines se passeront donc en totale immersion dans la pla-

nète football. Cela signifie que les enfants seront confrontés à tous les aspects du football: au jeu, bien évidemment, mais également à des volets plus éducatifs tels que la nutrition, la prévention des blessures et le respect. Les joueurs en herbe débattront avec des arbitres et seront même amenés à arbitrer leurs camarades pour vrai-ment se mettre dans la peau de l’homme «en noir». Afin de ne rien laisser au hasard, et que l’encadrement soit le plus total, un entraîneur-éducateur s’oc-cupera de 10 jeunes.

Claude-Alain Zufferey

Les participants aux camps d’entraînement à Crans-Montana fouleront les terrain de la Moubra, Lens et Bluche. Les représentants de Coerver Coaching, Brad Douglas (directeur Europe), Patrick La Spina (directeur Suisse) et le footballeur Raphaël Wicky ont déjà fait une petite visite du propriétaire. DR

AMBIANCE • La fête du samedi soir est dédiée aux sportifs: divertissements, animations par équipe, concerts, le tout dans une ambiance sympathique. Les journées du samedi et du dimanche auront également leur lot de surprises, annoncent les organisateurs. Programme sur www.terrific.ch.

Samedi 12 juin 7 h - 8 h 30 Distribution des dossards à Ycoor (Bus OCHSNER SPORT)8 h Départ de la catégorie IRON TERRIFIC au Lac Grenon9 h Départ de tous les concurrents, toutes ca-tégories confondues à Ycoor9 h - 12 h 30 Distribution des dossards du Junior-TERRIFIC & Mini-TERRIFIC à Ycoor (Bus OCHSNER SPORT)13 h 30 Deuxième départ groupé pour les cy-clistes n’ayant pas encore pris le relaisDès 16 h 30 Proclamation des résultats et re-mise des prix17 h 30 Apéritif du 20e, offert!Jusqu’à 24 h Grande fête de l’OCHSNER SPORT TERRIFIC avec DJ, à Ycoor

Dimanche 13 juin: JUNIOR – TERRIFIC8 h - 9 h Distribution des dossards du Junior-TERRI-FIC à Ycoor, inscription «dernière minute» possible9 h 30 Séance d’information obligatoire à la salle de sport du Centre scolaire10 h 15 Reconnaissance du parcours, rendez-vous au départ des disciplines11 h Départ des Junior 112 h Départ des Junior 2Dimanche 13 juin: MINI – TERRIFIC9 h -12 h Distribution des dossards catégories MINI à Ycoor., inscription «dernière minute» possible13 h Départ des MINI 113 h 15 Départ des MINI 213 h 45 Départ des MINI 3Dès 15 h Proclamation des résultats à Ycoor10 h -16 h Diverses animations permanentes

Terrific en fête

La vingtième édition du Terrific promet de se dérouler dans une belle ambiance.

CMA • Dès le 1er juillet vous pouvez acheter votre abon-nement de ski pour l’hiver prochain. La prévente, avec ses tarifs avantageux, dure jusqu’au 30 novembre. Atten-tion, comme les années précé-dentes, dès le 1er décembre, il sera trop tard! Coup d’œil dans la grille tarifaire.Première nouveauté: il n’y a désormais plus qu’un seul tarif pour les bourgeois et résidents des dix communes de la région: celles de Crans-Montana bien sûr, les voisines Miège, Venthône, Veyras, et Sierre qui fait son entrée dans ce «club» privilégié. Pour bé-néficier de ces tarifs, il suffit de présenter sa carte d’iden-tité pour les bourgeois ou de faire établir auprès de sa com-mune de résidence une carte de légitimation. Leur avan-tage, environ 30% sur le prix ordinaire des forfaits.Le tarif «Valais» (offrant un rabais d’environ 20% sur les prix ordinaires) concerne, lui, les autres habitants du canton et – c’est nouveau – les propriétaires d’une rési-dence secondaire.Autre nouveauté: l’intro-duction, dans la gamme de forfaits vendus, d’un abon-nement saison Famille à un prix particulièrement favo-rable. «Nous souhaitons faire skier un maximum de gens de la région et surtout les enfants. Pour cela, il nous faut des ta-rifs attractifs», lance Arthur Clivaz, directeur de CMA.

La grille tarifaire est spécia-lement conçue pour inciter papa et maman à acheter un abonnement de saison et skier avec leurs bambins: le forfait famille prévoit trois abonnements de saison pour 1500 francs, il en coûte en-suite 200 francs par enfant supplémentaire jusqu’à 14 ans, 300 francs pour le jeune apprenti ou étudiant de cette famille. «Ainsi une famille de quatre personnes établie dans la région pourra skier toute la saison pour un total de 1700 francs», résume Arthur Cli-vaz.

Coup de pouce aux adosA l’âge de seize ans, les jeunes ne pouvaient plus profiter des avantages offerts aux enfants, le porte-monnaie de la famille ou du jeune apprenti faisait

grise mine. CMA corrige dé-sormais cela aussi, en faisant bénéficier de tarifs avanta-geux les jeunes jusqu’à l’âge de 25 ans, à condition qu’ils présentent leur carte d’étu-diant ou d’apprenti. «Nous ne voulons pas qu’à cause du coût, les jeunes cessent de skier dès qu’ils ont seize ans», explique Arthur Clivaz.A noter encore qu’il sera tou-jours possible d’acheter du-rant la prévente des abonne-ments pour trois, six ou dix jours non consécutifs.«L’objectif de l’adaptation de notre grille tarifaire de pré-vente est de redonner aux gens de la région le goût du ski et surtout d’en faire des prescrip-teurs de leur domaine skiable», conclut Arthur Clivaz

Danielle Emery Mayor

Ski en famille

CMA veut inciter parents et enfants à skier.

Prévente des abonnements de ski: les remontées mécaniques choient les familles.

Un programme de divertissements en journée et soirée rythmera le week-end du Terrific.

B R è V E SB R è V E S

Vélos électriques à louer Poursuivant dans la foulée du PAES et la promotion de la mobilité douce, l’Asso-ciation des Communes de Crans-Montana (ACCM) a débloqué pour cette année une subvention permettant la mise en location de vélos électriques à des prix très avantageux (à l’heure, à la demi-journée et à la journée). L’opération est gérée par la société Alex Sports. Les huit vélos disponibles cet été sont basés à Crans au magasin de sports, à Montana à l’arrivée du funiculaire.

La méthode des grands hommesCoerver Coaching a été créé en 1984 par Alfred Galustian et Charlie Cooke. Ils se sont inspirés d’une méthode élaborée par Wiel Coerver à la fin des années 60. En étudiant les mouvements et les feintes des grands joueurs, Coerver Coaching a développé un programme complet qui englobe tous les aspects du jeu mo-derne et qui préserve toute la créativité de l’enfant, afin de ne pas se retrouver avec des joueurs trop formatés. La méthode évolue constamment au contact des nombreuses fédérations (28 aux quatre coins du monde) et des clubs professionnels (Real Ma-drid, Bayern Munich, Liverpool, Arsenal, Manchester United, ou AC Milan, entre autres…) qui participent à l’aventure. Des entraî-neurs de prestige mettent également en avant cette manière de transmettre le football aux jeunes. «J’aurais aimé que le programme Coerver Coaching ait été disponible quand j’étais jeune. Il aurait cer-tainement fait de moi un meilleur joueur», commente Jürgen Klins-mann, ancien entraîneur du Bayern Munich et champion du monde avec l’Allemagne. Gérard Houllier, directeur technique de la Fédération française de football, ancien entraîneur de Lyon et Liverpool enchaîne: «Selon moi, le programme Coerver représente la meilleure méthode pour apprendre la technique.» CAZ

Le président de l’ACCM David Bagnoud, au guidon d’un vélo électrique de location.

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Numéro 34 • Juin 2010 • page 12S p o r t s & l o i s i r s

C O N C O U R SC O N C O U R S

Le driving range du club de golf sera ouvert en automne. Les travaux suivent leur cours et le bâtiment principal est déjà sorti de terre. Rappel du projet.

GOLF • Le chantier du tout nouveau driving range du Golf-Club Crans-sur-Sierre est véritablement entré dans sa phase 3 en octobre der-nier. Après l’implantation du système d’arrosage et de drainage du terrain, ainsi que la pose des filets de sé-curité (phases 1 et 2), c’est le bâtiment à proprement parler qui a vu le jour. In-terrompus par l’hiver, les travaux ont repris au début du mois d’avril. «Le gros œuvre est en cours et devrait être terminé en octobre-no-vembre, comme cela l’acti-vité du golf indoor pourra débuter en décembre 2010», commente Yvan Rion, direc-teur du Golf-Club. La zone qui servira à l’entraînement s’étendra sur 400 m2. Il faut ajouter à cela une buvette pour la petite restauration, une terrasse de 200 m2, utilisable aussi bien l’été que l’hiver, et des locaux techniques qui vont servir à Crans-Montana Exploita-tion. «Car nous travaillons en étroite collaboration avec Jacky Duc et son équipe de CME. Il ne faut pas oublier que durant la saison hiver-nale, jusqu’à 2000 personnes par jour se baladent ou font du sport sur le golf, et vont donc bénéficier de ces nouvelles installations», poursuit Yvan Rion. La bâtisse ainsi que tous les simulateurs et les aménagements intérieurs ont coûté la somme de 3,5 millions de francs. Avant cela, 900’000 francs avaient déjà été déboursés pour la réfection des terrains exté-rieurs (phases 1 et 2).

Une académie au nomd’Angel GallardoCe tout nouveau golf in-door sera ouvert à tous les passionnés de la petite balle blanche. Des centaines de parcours leur seront pro-posés, dont celui de Crans-Montana. En complément à ces simulateurs nouvelle génération, intégrant la biomécanique (analyse des coups), toute une infras-tructure technique de haut niveau permettra l’enseigne-ment du golf, aussi bien aux professionnels qu’aux ama-teurs. Le fait que cette acti-

vité se passe à l’intérieur va bien évidemment prolonger la saison golfique. L’hiver, ainsi que les jours de pluie, la zone d’entraînement res-tera fonctionnelle. «On peut imaginer que nos hôtes skieurs échangent leurs lattes contre des clubs, en cas d’intempérie. Incontournable acteur dans la vie sociale et économique du Haut-Plateau, le golf va ainsi encore étendre son rayon-nement», commente Yvan Rion. La création d’une aca-démie de golf proposant des stages permettra d’assurer la viabilité et la rentabilité de ces installations. Elle sera «drivée» par Angel Gal-lardo, ex-professionnel de golf et actuel vice-président de l’European Tour. Le nom de l’Espagnol et ses compé-tences vont attirer de nom-breux joueurs à Crans-Mon-tana. «Nous avons visité deux sites indoor du côté de Zurich et nous avons pu constater qu’ils généraient énormément de demandes. C’est un service complémentaire au golf tradi-tionnel», conclut Yvan Rion.

Claude-Alain Zufferey

Du jeu douze mois par année

L’ACTU À CRANS-MONTANA:BLOG.SIXIEME-DIMENSION.CH

Début mai, les ouvriers s’affairaient sur le site du nouveau driving range, sous les yeux d’Yvan Rion, directeur du Golf-Club, et de Jean-Yves Varone, chef de chantier.

Le terrain a mal passé l’hiverL’organisation de l’Omega European Masters amène une grosse notoriété à Crans-Montana et à toute la région. Mais elle implique que les installations soient véritablement au top. Afin d’avoir un suivi sur l’état du parcours Severiano Ballesteros, le PGA European Tour délègue réguliè-rement sur place son chef agronome. «Si tout se passe normalement, je viens en Valais trois fois dans l’année avant le tournoi, explique Richard Stillwell. Nous travaillons en étroite collaboration avec Hector Forcen, Golf Course Superintendent du Golf-Club Crans-sur-Sierre. En cas de moindre doute, il m’appelle et je me déplace au besoin pour le conseiller.» Cet hiver, les sols du 18-trous de Crans-Montana ont énormément souffert des conditions météorologiques particulières et de l’utilisation des lieux par les skieurs et les lugeurs. «Nous avons dû commencer par ré-ensemencer de larges parcelles, poursuit Hector Forcen. L’herbe a complètement pourri et n’est plus rattrapable. Pour l’heure, la situation est alarmante, mais tout sera rentré dans l’ordre pour le mois de septembre.» Richard Stillwell tempère les propos du Golf Course Superintendent: «C’est vrai que les fairways ont vraiment souffert. En revanche, les greens sont en parfait état. Dans l’ensemble, je suis satisfait de cette première visite.» CAZ

Participez au concours deSixième Dimension et vous pourrez gagner le livre Pa-roisses et édifices religieux de la région de Crans-Montana, de Gérard Rey et Pascal Rey.

Remplissez la grille, découvrezle mot caché, inscrivez-le surune carte postale à envoyeravec vos coordonnées àSixième Dimension ,Route du Village 17,1977 Icogne,jusqu’au 9 juillet 2010.

Le vainqueur du tirage Nº 33est: M. Ralph Barras à Chermignon.Toutes nos félicitations!

Grille Nº34 par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. On y caquète; B. Boîtes à voix – Poème; C. Doré – Panoramas; D. Greffé – Teinte de jeans; E. Lucarne raccourcie – Points opposés; F. Sinople – Personnel – Surgi; G. Accord oxfordien – Hématome; H. Vergue – Confectionne – Inconscient résumé; I. Cri d’allégresse – Nuque; J. Qui produit des anticorps – Portion; K. Vous gaussez – Sans avis; L. Assèche – Humour.

Verticalement: 1. Ego – Chiroptère; 2. Ville du Vaucluse – En-dossé; 3. Bas de gamme – Cadences; 4. Télescope – Cousin de Marie Brizard; 5. Dix sur dix – Indéfini; 6. Cœur de mine – Maurice ou Victoria – Il donne des samares; 7. En Argolide – Zinc; 8. Aux bords des lacs – De la hanche; 9. Aubergine – Bout de bout; 10. Pourpre – Transports; 11. Sent-bon concen-tré – Pays du Matin Calme; 12. Démonstratif – Malfaçon.

Solution grille Nº 33avril 2010réponse: bravo

CUEILLETTE • C’est à Crans-Montana qu’auront lieu les prochaines Journées romandes d’étude et de détermination des champignons, du mercredi 6 au dimanche 10 octobre. Ces jour-nées ont une vocation culturelle. Patronnées par l’Union suisse des sociétés de mycologie, elles s’adressent à des mycologues de différents niveaux. Les partici-pants se retrouvent pour main-tenir à jour et approfondir leurs

connaissances mycolologiques; ils profitent de ces rencontres pour étudier et définir de nou-velles espèces, mettre à jour la cartographie suisse de espèces récoltées, ils parlent de protection des espèces en voie de disparition et signalent les sites à protéger. Des moniteurs chevronnés en-cadrent les participants. Ces der-niers, une fois qu’ils ont acquis suffisamment de connaissances, peuvent contrôler les cueillettes

(à condition d’avoir suivi les cours et réussi les examens de la Société suisse des contrôleurs de champignons); ils peuvent ac-compagner des groupes lors de promenades didactiques, donner des cours, des conférences, etc. Les personnes qui participent à ces séminaires peuvent aussi ve-nir en aide aux hôpitaux lorsqu’il s’agit d’identifier le champignon responsable d’une intoxication. Ce cours est organisé par le

Cercle mycologique de Sierre et environs. A noter d’ores et déjà la confé-rence que donnera cet automne à cette occasion le professeur Kurt Hostettmann sur «le potentiel thérapeutique des plantes al-pines». Ce sera le jeudi 7 octobre à l’hôtel Guarda Golf. Une confé-rence ouverte au public.

DEMVoir aussi: www.champi-net.ch

B R è V E SB R è V E S

Course chronométrée Jusqu’au 30 juin, un par-cours BCVS MOUNT ASICS TROPHY est balisé sur le parcours mesuré de 13 km. Il s’agit d’une course chro-nométrée que chacun peut effectuer en tout temps. Pour participer, il suffit de se rendre au bureau de Crans-Montana Tourisme à Crans (place Scandia) afin de recevoir une puce servant au chronométrage (CHF 5.- en prêt ou CHF 36.- en vente). Dès l’ou-verture du restaurant de La Plage au lac Moubra, les puces seront disponibles dans cet établissement situé aux abords du départ de la course. Plus d’informations: www.bcvsmountasicsteam.ch

•Crans-Montana terre de foi C’est le nom de cette balade thématique éditée par Randonature, avec le soutien financier de l’Asso-ciation des Communes de Crans-Montana. Le guide didactique se télécharge sur internet – www.rando-nature.ch – et il suffit en-suite de l’imprimer, de le plier et de l’emporter en balade. Une balade qui, au complet, dure huit heures, mais qui peut s’accomplir par tronçons. Le parcours débute à Corin, passe par Champzabé, Ban, Ollon, St-Clément, Flanthey, Cher-mignon-d’en-Bas, Diogne, il se termine à Loc. Cet itinéraire invite à décou-vrir quelques-uns des nom-breux édifices religieux qui jalonnent la région de Crans-Montana. Les saints auxquels sont dédiés ces églises, chapelles et ora-toires sont également pré-sentés. Ensemble, ils ra-content la longue et riche histoire du christianisme en terre valaisanne.

Journées mycolologiques