sixième dimension juin 2009

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NUMÉRO 28 - JUIN 2009 Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les Communes d’Icogne - Lens - Chermignon - Montana - Randogne - Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA devenus une référence en ma- tière d’urbanisation. C’est Alain Boulogne, qui s’est battu contre l’extension de l’espace urbain, qui vient à Crans-Montana pour en par- ler. Roger Seifritz arrive lui de Gstaad pour expliquer com- ment la station a réaménagé son centre, comment le vil- lage de Saanen procède de la même manière, devenant un 2 e village sans voiture. Le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina prend également part à cette table ronde publique, de même que l’ancien architecte cantonal Bernard Attinger. Pour parler des réflexions et projets de Crans-Montana, l’architecte Isabelle Evéquoz a été invitée. Courage politique S’il salue le courage poli- tique des autorités de Crans- Montana, s’il relève la meil- leure image de notre station qui en découle, Vincent Bor- net estime qu’il reste encore beaucoup à faire. «Sur le plan de l’urbanistique, votre station est encore très désarticulée. L’association des communes a amené une vision, mais j’ima- gine combien le bateau – du point de vue de la gouvernance – doit être difficile à manœu- vrer. Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouver- nance. Le tourisme à Crans- Montana a déjà une meilleure image, on voit déjà plus de co- hésion dans le fonctionnement. Du côté de Crans-Montana Tourisme, on sent qu’il y a une vision claire, on perçoit le pro- fessionnalisme de l’équipe en place. L’Office du tourisme contri- bue au changement d’image de la station, on le sent sur les marchés aussi.» Pour le professionnel valaisan du tourisme, Crans- Montana doit encore travail- ler dans le but d’une plus grande unité, «pour que la ligne suivie soit cohérente à tous les niveaux de prestation.» SOMMAIRE SOMMAIRE Une voie pour le tourisme Etre sur la bonne voie, c’est d’abord choisir un chemin. «Sur le plan de l’urbanis- tique, votre station est en- core très désarticulée», nous dit ci-contre Vincent Bornet. Ce qui nous rappelle que ce chemin sera long encore avant de pouvoir profiter du potentiel maximal de Crans-Mon- tana. Etre sur la bonne voie, c’est aussi rappeler que des personnes courageuses ont fait étudier et poser les ja- lons d’une future politique de développement territorial global. Pourquoi, dès lors, se doter d’une politique du tou- risme? C’est obligatoire, nous rappelle le directeur ad- joint de Valais Tourisme. Sur- tout, cela sert à définir notre vision à long terme, un fil rouge utile aux décideurs po- litiques comme aux presta- taires touristiques. Cette po- litique bénéficie de tout le travail déjà effectué au sein du PDI (le Plan directeur In- tercommunal). Elle doit ne pas réinventer la roue, mais ajouter aux réflexions urba- nistiques la perspective de la clientèle, aussi bien locale que touristique, pour la- quelle tout ceci est entrepris. L’urbanisme est un thème qui se discute dans de nom- breuses stations, comme cela ressort de la 5 e Journée valaisanne du tourisme. L’aménagement cohérent de l’espace urbain peut nous amener une réelle plus-va- lue. Comme le dit Dominique Fumeaux, directeur de Crans-Montana Tourisme, «en rendant notre station plus agréable à vivre (au quotidien ou en vacances), nous pouvons faire de la cité en elle-même notre plus grand atout en matière de marketing. A contrario, sans amélioration notable, elle peut devenir notre pire ennemi.» Danielle Emery Mayor TOURISME • «Nous aurions pu parler de la nouvelle loi sur le tourisme, nous avons choisi d’aborder des questions brû- lantes et actuelles, d’évoquer des préoccupations génériques mais en amenant des exemples de ce qui se fait sur le terrain», explique Vincent Bornet, di- recteur adjoint de Valais Tou- risme qui organise la 5 e Jour- née valaisanne du tourisme à Crans-Montana. Ce jeudi après-midi 4 juin au Régent, il est donc question en pre- mière partie des changements climatiques, ensuite de l’ur- banisation des stations et de la réorganisation de la mobi- lité. Et venir à Crans-Montana pour parler de ce second point n’est pas innocent: «Chez vous, les politiques ont déjà initié les démarches», féli- cite Vincent Bornet. Allusion faite à tout ce qui touche à l’urbanisme et la mobilité que nos autorités ont étudié dans le cadre du Plan directeur in- tercommunal (PDI). «En expri- mant la complexité et les pers- pectives de notre urbanisme aux côtés de personnalités reconnues, ajoute pour sa part le directeur de Crans-Montana Tourisme Dominique Fumeaux, nous dé- montrons que notre réflexion est dans l’air du temps et qu’elle est porteuse de sens. En intégrant Crans-Montana dans une jour- née valaisanne, c’est notre sta- tion qui s’en trouve valorisée.» Mobilité: passer à l’acte Au sein de Valais Tourisme, précise Vincent Bornet, «nous avons fait le constat que dans beaucoup de stations ou de villes les problèmes ont été repérés et étudiés, mais la démarche s’ar- rête souvent là. Ce que nous voulons amener durant cette journée, ce sont les témoignages de ceux qui ont réussi, qui ont fait le pas et concrétisé des solu- tions, à l’exemple de Gstaad ou de l’éco-village savoyard des Gets. Ces expériences doivent servir à donner des impulsions décisives aux stations pour qu’elles s’engagent dans des ac- tions concrètes.» Les Gets sont Editorial «Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance.» A chacun sa politique du tourisme Qu’il soit question de mobi- lité ou de réchauffement cli- matique, c’est le développe- ment durable qui doit être à la base des actions et s’appli- quer sur le terrain. C’est dans cet esprit que le programme de cette Journée du tourisme a été conçu, suivant en cela les prescriptions de la Poli- tique cantonale du tourisme. Un texte qui sert de référence à toute action de Valais Tou- risme. L’organisme faîtier in- cite d’ailleurs les destinations à se doter elles aussi de ce fil rouge pour piloter le déve- loppement des stations et orienter leur avenir touris- tique: «La loi actuellement en vigueur l’impose, rappelle Vin- cent Bornet, mais la plupart des communes sont en porte-à- faux avec cette exigence légale. La future loi va emboîter le pas et reprendre cette obligation. Il y a un besoin urgent, au niveau local, de pouvoir s’appuyer sur une politique du tourisme. IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Paulette Berguerand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Denise Tripalo, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. + Fax 027 483 31 80 info@sixieme-dimension.ch Adresse postale Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne Maquette & graphisme Sergio Pardo AlterEgo Communication Mise en page Schoechli Impression & Communication SA Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch Le musée des trains miniatures en péril SAUVETAGE • «Je ne suis pas ferrovipathe mais ferroviphile», lisait-on récemment dans Mi- gros Magazine. Sylvia Bonvin est l’unique employée de la Fondation suisse des trains mi- niatures. Mais si le ciel ne se dé- gage pas au-dessus de ce petit musée, elle ne pourra plus être là pour expliquer ce que ferro- viphile et ferrovipathe veulent dire. En effet, même si depuis son ouverture en février 2007 le musée de Crans-Montana a accueilli plus de 17’000 visi- teurs, il en aurait fallu 10’000 de plus pour que les comptes soient équilibrés. La Fondation tire donc péniblement un wa- gon rempli d’un manque à ga- gner de 100’000 francs. Une somme qu’il s’agit de combler au plus vite pour éviter la fail- lite, la disparition du musée et l’éparpillement des précieuses collections et donations. «Pour la suite, si nous réussissons à com- bler ce déficit, nous savons déjà pouvoir compter sur l’aide de l’Etat du Valais et de l’Association des Communes de Crans-Mon- tana. Et donc nous parviendrons ainsi à couvrir nos frais», assure Jean-Pierre Rouvinez, prési- dent de la Fondation, qui ajoute que le propriétaire des murs a lui aussi accepté de faire un geste en réduisant le loyer. Quelles solutions? 100’000 francs à éponger et le musée peut espérer passer l’été! Pour y parvenir, la Fondation fait appel à chacun. Quelques généreux donateurs seraient les bienvenus, on s’en doute. Mais il y a aussi des solutions peu coûteuses qui consistent à être très nombreux à acheter pour le prix de 50 francs une carte annuelle. Et puis Jean-Pierre Rouvinez espère que le bouche- à-oreilles qui avait bien fonc- tionné à l’ouverture en 2007 reprenne de l’ampleur, en inci- tant le maximum de personnes à venir visiter le musée et à en parler autour d’elles. Car si la comptabilité n’affiche aucun signe de richesse, les salles d’exposition, elles, montrent au public de nombreux tré- sors. «Notre ambition est tou- jours de devenir un centre de découverte, de rencontre et d’échange afin de rassembler des publics de tous horizons curieux de connaître l’univers mysté- rieux des trains modèles ré- duits.» Rappelons que ce mu- sée s’étend sur deux étages avec une surface d’exposition de 700 m 2 . La Fondation a reçu plusieurs collections, dont la plus importante de la famille Burkhardt de Bâle avec près de 500 pièces datant des années 1895 à 1960. A noter encore que la Fonda- tion accueille toujours avec plaisir les bénévoles. «Nous cherchons également une per- sonne pour élargir le Conseil de Fondation», annonce Jean- Pierre Rouvinez. Danielle Emery Mayor La 5 e Journée du tourisme a lieu ce 4 juin. Un des thèmes abordés – l’urbanisme et la mobi- lité – nous donne l’occasion de regarder comment notre station peut encore s’améliorer. «Votre image est déjà meilleure» Fondation Suisse des Trains Miniatures Banque Cantonale du Valais Compte N.: T 0884.25.00 IBAN CH02 0076 5000 T088 4250 0 www.trains-miniatures.ch Suite en page 2 CRANS-MONTANA Journée de la population p. 2 Trop’Yc: les pieds dans le sable p. 6 D’ailleurs et d’ici: Tomas Boegli p. 4 Ambassadors of Music p. 5 CMA: ça va bouger cet été p. 6 VILLAGES Pierre-Isaïe Duc sur scène p. 7 Tout sur le Triage forestier p. 8 Jacques Cordonier, pour une culture vivante p. 9 Coup de jeune pour l’ancienne école de Randogne p. 10 SPORTS Clubs de golf sur mesure p. 11 Tour de Suisse, étape à Crans-Montana p. 12

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Journal de Crans-Montana du 4 juin 2009

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Page 1: Sixième Dimension juin 2009

NUMÉRO 28 - JUIN 2009

Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les Communes d’Icogne - Lens - Chermignon - Montana - Randogne - Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA

devenus une référence en ma-tière d’urbanisation. C’estAlain Boulogne, qui s’estbattu contre l’extension del’espace urbain, qui vient àCrans-Montana pour en par-ler. Roger Seifritz arrive lui deGstaad pour expliquer com-ment la station a réaménagé

son centre, comment le vil-lage de Saanen procède de lamême manière, devenant un2e village sans voiture. Leconseiller d’Etat Jean-MichelCina prend également part àcette table ronde publique, demême que l’ancien architectecantonal Bernard Attinger.Pour parler des réflexions etprojets de Crans-Montana,l’architecte Isabelle Evéquoza été invitée.

Courage politiqueS’il salue le courage poli-tique des autorités de Crans-Montana, s’il relève la meil-leure image de notre stationqui en découle, Vincent Bor-

net estime qu’il reste encorebeaucoup à faire. «Sur le plande l’urbanistique, votre stationest encore très désarticulée.L’association des communes aamené une vision, mais j’ima-gine combien le bateau – dupoint de vue de la gouvernance– doit être difficile à manœu-

vrer. Pour le tourisme, la fusionserait le summum de la gouver-nance. Le tourisme à Crans-Montana a déjà une meilleureimage, on voit déjà plus de co-hésion dans le fonctionnement.Du côté de Crans-MontanaTourisme, on sent qu’il y a unevision claire, on perçoit le pro-fessionnalisme de l’équipe enplace. L’Office du tourisme contri-bue au changement d’image de lastation, on le sent sur les marchésaussi.» Pour le professionnelvalaisan du tourisme, Crans-Montana doit encore travail-ler dans le but d’une plusgrande unité, «pour que laligne suivie soit cohérente à tousles niveaux de prestation.»

S O M M A I R ES O M M A I R E Une voie pourle tourismeEtre sur la bonne voie, c’estd’abord choisir un chemin.«Sur le plan de l’urbanis -tique, votre station est en-core très désarticulée», nousdit ci-contre Vincent Bornet.Ce qui nous rappelle que cechemin sera long encoreavant de pouvoir profiter du

p o t e n t i e lmaximal deCrans-Mon-tana. Etresur la bonne

voie, c’est aussi rappeler quedes personnes courageusesont fait étudier et poser les ja-lons d’une future politique dedéveloppement territorialglobal. Pourquoi, dès lors, sedoter d’une politique du tou-risme? C’est obligatoire,nous rappelle le directeur ad-joint de Valais Tourisme. Sur-tout, cela sert à définir notrevision à long terme, un filrouge utile aux décideurs po-litiques comme aux presta-taires touristiques. Cette po-litique bénéficie de tout letravail déjà effectué au seindu PDI (le Plan directeur In-tercommunal). Elle doit nepas réinventer la roue, maisajouter aux réflexions urba-nistiques la perspective de laclientèle, aussi bien localeque touristique, pour la-quelle tout ceci est entrepris.L’urbanisme est un thèmequi se discute dans de nom-breuses stations, commecela ressort de la 5e Journéevalaisanne du tourisme.L’aménagement cohérent del’espace urbain peut nousamener une réelle plus-va-lue. Comme le dit DominiqueFumeaux, directeur deCrans-Montana Tourisme,«en rendant notre stationplus agréable à vivre (auquotidien ou en vacances),nous pouvons faire de lacité en elle-même notreplus grand atout en matièrede marketing. A contrario,sans amélioration notable,elle peut devenir notre pireennemi.»

Danielle Emery Mayor

TOURISME • «Nous aurionspu parler de la nouvelle loi surle tourisme, nous avons choisid’aborder des questions brû-lantes et actuelles, d’évoquerdes préoccupations génériquesmais en amenant des exemplesde ce qui se fait sur le terrain»,explique Vincent Bornet, di-recteur adjoint de Valais Tou-risme qui organise la 5e Jour-née valaisanne du tourismeà Crans-Montana. Ce jeudiaprès-midi 4 juin au Régent,il est donc question en pre-mière partie des changementsclimatiques, ensuite de l’ur-banisation des stations et dela réorganisation de la mobi-lité. Et venir à Crans-Montanapour parler de ce secondpoint n’est pas innocent:«Chez vous, les politiques ontdéjà initié les démarches», féli-cite Vincent Bornet. Allusionfaite à tout ce qui touche àl’urbanisme et la mobilité quenos autorités ont étudié dansle cadre du Plan directeur in-tercommunal (PDI). «En expri-mant la complexité et les pers-pectives de notre urbanisme auxcôtés de personnalités reconnues,ajoute pour sa part le directeurde Crans-Montana TourismeDominique Fumeaux, nous dé-montrons que notre réflexion estdans l’air du temps et qu’elle estporteuse de sens. En intégrantCrans-Montana dans une jour-née valaisanne, c’est notre sta-tion qui s’en trouve valorisée.»

Mobilité: passer à l’acteAu sein de Valais Tourisme,précise Vincent Bornet, «nousavons fait le constat que dansbeaucoup de stations ou de villesles problèmes ont été repérés etétudiés, mais la démarche s’ar-rête souvent là. Ce que nousvoulons amener durant cettejournée, ce sont les témoignagesde ceux qui ont réussi, qui ontfait le pas et concrétisé des solu-tions, à l’exemple de Gstaad oude l’éco-village savoyard desGets. Ces expériences doiventservir à donner des impulsionsdécisives aux stations pourqu’elles s’engagent dans des ac-tions concrètes.» Les Gets sont

Editorial

«Pour le tourisme, la fusion serait le summum de la gouvernance.»

A chacun sa politique du tourismeQu’il soit question de mobi-lité ou de réchauffement cli-matique, c’est le développe-ment durable qui doit être àla base des actions et s’appli-quer sur le terrain. C’est danscet esprit que le programmede cette Journée du tourismea été conçu, suivant en celales prescriptions de la Poli-tique cantonale du tourisme.Un texte qui sert de référenceà toute action de Valais Tou-risme. L’organisme faîtier in-cite d’ailleurs les destinationsà se doter elles aussi de ce filrouge pour piloter le déve-loppement des stations etorienter leur avenir touris-tique: «La loi actuellement envigueur l’impose, rappelle Vin-cent Bornet, mais la plupartdes communes sont en porte-à-faux avec cette exigence légale.La future loi va emboîter le paset reprendre cette obligation. Ily a un besoin urgent, au niveaulocal, de pouvoir s’appuyer surune politique du tourisme.

IMPRESSUMBimestriel indépendant et gratuit, édité parles communes d’Icogne, Lens, Chermignon,Montana, Randogne, Mollens, Crans-MontanaTourisme et CMA Remontées Mécaniques SA

RédactionDanielle Emery Mayor, rédactrice en chefTél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 [email protected]

Paulette Berguerand, Claire-Lise Genoud,Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Denise Tripalo, Claude-Alain Zufferey.

Administration & abonnementsVéronique BriguetTél. + Fax 027 483 31 80 [email protected]

Adresse postaleSixième Dimension SàrlRoute du Village 17 - 1977 Icogne

Maquette & graphismeSergio PardoAlterEgo Communication

Mise en pageSchoechli Impression & Communication SA

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DistributionMessageries du Rhône, SionLa Poste, Crans-MontanaSi vous n’avez pas reçu votre dernier numérode Sixième Dimension, merci de contacterdirectement les Messageries du Rhônepour demander votre exemplaire.Téléphone gratuit: 0800 55 08 [email protected]

Le musée des trains miniatures en périlSAUVETAGE • «Je ne suis pasferrovipathe mais ferroviphile»,lisait-on récemment dans Mi-gros Magazine. Sylvia Bonvinest l’unique employée de laFondation suisse des trains mi-niatures. Mais si le ciel ne se dé-gage pas au-dessus de ce petitmusée, elle ne pourra plus êtrelà pour expliquer ce que ferro-viphile et ferrovipathe veulentdire. En effet, même si depuisson ouverture en février 2007le musée de Crans-Montana aaccueilli plus de 17’000 visi-teurs, il en aurait fallu 10’000

de plus pour que les comptessoient équilibrés. La Fondationtire donc péniblement un wa-gon rempli d’un manque à ga-gner de 100’000 francs. Unesomme qu’il s’agit de comblerau plus vite pour éviter la fail-lite, la disparition du musée etl’éparpillement des précieusescollections et donations. «Pourla suite, si nous réussissons à com-bler ce déficit, nous savons déjàpouvoir compter sur l’aide del’Etat du Valais et de l’Associationdes Communes de Crans-Mon-tana. Et donc nous parviendrons

ainsi à couvrir nos frais», assureJean-Pierre Rouvinez, prési-dent de la Fondation, quiajoute que le propriétaire desmurs a lui aussi accepté de faireun geste en réduisant le loyer.

Quelles solutions?100’000 francs à éponger et lemusée peut espérer passer l’été!Pour y parvenir, la Fondationfait appel à chacun. Quelquesgénéreux donateurs seraient lesbienvenus, on s’en doute. Maisil y a aussi des solutions peucoûteuses qui consistent à être

très nombreux à acheter pourle prix de 50 francs une carteannuelle. Et puis Jean-PierreRouvinez espère que le bouche-à-oreilles qui avait bien fonc-tionné à l’ouverture en 2007reprenne de l’ampleur, en inci-tant le maximum de personnesà venir visiter le musée et à enparler autour d’elles. Car si lacomptabilité n’affiche aucunsigne de richesse, les sallesd’exposition, elles, montrentau public de nombreux tré-sors. «Notre ambition est tou-jours de devenir un centre de

découverte, de rencontre etd’échange afin de rassembler despublics de tous horizons curieuxde connaître l’univers mysté-rieux des trains modèles ré-duits.» Rappelons que ce mu-sée s’étend sur deux étagesavec une surface d’expositionde 700 m2. La Fondation a reçuplusieurs collections, dont laplus importante de la familleBurkhardt de Bâle avec près de500 pièces datant des années1895 à 1960. A noter encore que la Fonda-tion accueille toujours avec

plaisir les bénévoles. «Nouscherchons également une per-sonne pour élargir le Conseil deFondation», annonce Jean-Pierre Rouvinez.

Danielle Emery Mayor

La 5e Journée du tourisme a lieu ce 4 juin. Un des thèmes abordés – l’urbanisme et la mobi-lité – nous donne l’occasion de regarder comment notre station peut encore s’améliorer.

«Votre image est déjà meilleure»

Fondation Suisse desTrains MiniaturesBanque Cantonale du ValaisCompte N.: T 0884.25.00IBAN CH02 0076 5000 T0884250 0www.trains-miniatures.ch

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CRANS-MONTANAJournée de la population p. 2

Trop’Yc: les piedsdans le sable p. 6

D’ailleurs et d’ici: Tomas Boegli p. 4

Ambassadors of Music p. 5

CMA: ça va bouger cet été p. 6

VILLAGESPierre-Isaïe Duc sur scène p. 7

Tout sur le Triage forestier p. 8

Jacques Cordonier,pour une culture vivante p. 9

Coup de jeune pourl’ancienne école de Randogne p. 10

SPORTSClubs de golf sur mesure p. 11

Tour de Suisse, étape à Crans-Montana p. 12

Page 2: Sixième Dimension juin 2009

C R A N S - M O N T A N A Numéro 28 • Juin 2009 • page 2

URBANISME • Crans-Mon-tana est invitée à ralentir pourfaire… un bond en avant dansle temps! Imaginons Crans-Montana en 2020, avec moinsde voitures, plus de plaisir àpied, des espaces où se rencon-trer, se balader, se détendre, desrues commerçantes attrayanteset animées. Une petite ville à lamontagne conçue pour le plai-sir des vacances, pour le plaisirde ses habitants. Cette visionprésentée lors de la Journée de

la population ne sort pas d’unchapeau, mais de nombreusesréflexions qui remontent augroupe de travail Agenda 21 lo-cal et à l’étude «Vision et Straté-gie»; les esquisses de solutionont été reprises et développéesau sein du projet pilote PAES,affinées et regroupées au seindu Plan directeur intercommu-nal, notamment dans un chapi-tre consacré à l’urbanisme et àla mobilité. Crans-Montana dis-pose aujourd’hui d’un plan de

développement territorial co-hérent qui servira de fil rougeaux autorités politiques.

Slow downCes solutions de réorganisationde l’urbanisme et de la mobilitéont été présentées en décembre2008 à la population au Ré-gent, lors d’ateliers participa-tifs. Dimanche, place au rêvesur le terrain: gens du plateauet du coteau sont invités à tra-verser la station en prenant leurtemps, à pied, à vélo, en rol-lers… Les voitures, elles, reste-ront au parking. Dans l’idéal,chacun est invité à venir àCrans-Montana avec les trans-ports publics. «Le centre deCrans-Montana se met en scènepour donner une impression de ceque pourrait apporter un centreurbain volontairement aménagé.C’est une occasion d’expérimen-ter un centre ville dédié au bien-être de ceux qui le fréquentent,résidents ou touristes. Au-delà del’aspect ludique et festif concrétisépar des animations autour deGrenon, des activités famillesprès d’Ycoor, des rues libérées deleur transit et, bien entendu, durepas traditionnel offert, il vousest donné l’occasion de vivre en

grandeur nature la réflexion quis’avance au travers des projetsd’urbanisme et de mobilité».Voilà ce qu’annoncent les orga-nisateurs de la journée quesont l’Association des Com-munes, Crans-Montana Tou-risme et la société de remontéesmécaniques. Rendez-vous le7 juin aux deux portes d’entréeoù l’accueil est organisé entre9 h 30 et 10 h 30, à l’Etang-Long et à la gare du funiculaire.Le cœur de la fête est autour dulac Grenon.

Danielle Emery Mayor

C’est une vision à long termeutile pour les collectivités pu-bliques, pour tous les presta-taires, pour l’Office du tou-risme. Les constats y sonttraduits en objectifs, la politiquedit qui applique quoi. Com-munes et sociétés de dévelop-pement doivent se sentirconcernées par la réalisationde cette “charte d’engagement”.L’Office du tourisme doit enassumer le leadership, maisdoit travailler en étroite colla-boration avec les prestataires;il faut aussi que les élus mouil-lent leur maillot, que cette po-litique ne soit pas réaliséejuste pour satisfaire une baselégale.» Ce n’est qu’ainsi queles stations touristiques

réussiront à se développerdurablement et de manièrecohérente, réussiront à rele-ver les défis qui se présen-tent à elles aujourd’hui. Ducôté de Crans-Montana Tou-risme, les premières ré-flexions ont été posées pourinitier cette démarche, ré-flexions s’appuyant notam-ment sur les études du Plandirecteur intercommunal.Un PDI qui, rappelons-le, arepris les travaux du PAES(Plan d’action environne-ment et santé) où le thèmeétait «Mobilité et bien-être àCrans-Montana.»

Danielle Emery Mayor

La Journée de la population, le 7 juin 2009, fait se rencontrer gens des villages et de la station.Une journée où se donner le temps de réfléchir à ce que sera Crans-Montana dans 10 ans.

Temps d’arrêt vers le futurB R È V E SB R È V E S

Une vitrine pour Le Régent et Crans-MontanaLa 5e Journée valaisanne du tourisme a été organisée en étroitecollaboration avec Crans-Montana Tourisme. Collaboration dontse félicite Valais Tourisme. «L’accueil est parfait, souligne Vin-cent Bornet, directeur adjoint de l’organisme faîtier. Le Régentest une bonne structure avec la souplesse qui a répondu à nosbesoins.» Dominique Fumeaux, directeur de CMT (qui gère lecentre de congrès) note pour sa part que Le Régent contribue àla mise en valeur de notre station: il rappelle que l’organisationd’une telle journée, par son ampleur et ses besoins spécifiques,ne peut se faire dans toutes les stations. En effet cette journéecomprend l’assemblée générale le matin – celle de Valais Tou-risme – et deux conférences l’après-midi, suivies de deux tablesrondes, sans oublier la soirée avec le banquet réalisé par le ser-vice traiteur de l’hôtel Etrier. Tout cela nécessite une infrastruc-ture d’une certaine importance. «La Journée valaisanne du tou-risme était une occasion à saisir pour Crans-Montana, elle estbien plus qu’une simple assemblée de quelques heures», sou-ligne Dominique Fumeaux. Elle génère même quelques nuitées,puisque certains participants passent la nuit à Crans-Montana.

Priorité aux piétonsPlusieurs points de rencontre sont prévus le long de l’artèreprincipale réservée aux piétons. L’occasion de mieux com-prendre sur ces stands quel développement urbain prévoitla station. Il sera aussi question du label Cité de l’énergie, onpourra tester la conduite Eco-Drive, le freinage d’urgence«Merle blanc», on parlera aussi de l’agglomération Sierre /Crans-Montana. Vous trouvez le programme détaillé surwww.sixieme-dimension.ch/jp.htm

Testez les vélosFaites un tour du côté du parking de Cry d’Er lors de votrepassage à la Journée de la population. Dans le cadre duMountain Bike Festival, vous pouvez tester gratuitement desvélos les 6 et 7 juin. Dès 10 h, tests VTT Rocky Mountain etKona, test de vélos électriques Flyer, démonstrations NorthShore. Le samedi à 14 h: initiation au VTT; le dimanche à 10 het 14 h: cours techniques.

Slow down, une journée pour ralentir et réfléchir à la station telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle pourrait être demain, en la parcourant à pied, à vélo ou en rollers.

Au stand Cité de l’énergie, testez l’effi-cacité énergétique de votre maison, dé-tails sur www.sixieme-dimension.ch

Juin4 Journée valaisanne du tourisme, Le Régent5 Papival Bike Tour, Parking Cry d’Er6-7 Mountain Bike Festival, Parking Cry d’Er7 6e Open de Golf de Chermignon, Golf-Club7 Journée de la population7 Marathon de spinning, Patinoire Ycoor7 Concours de pêche, Grenon12 au 14 Ferrari Classic Days13-14 Ochsner Sport Terrific, course relais17-30 Ambassadors of Music, Etang-Long17-21 45e Mémorial Olivier Barras, Golf-Club20 Arrivée 8e étape Tour de Suisse cycliste21 Marathon des Alpages27 Né pour lire, échanges autour du livre et du langage, Bibliothèque

Juillet1 – 23 Ambassadors of Music, Etang-Long4 au 12 Jumping Horse Show, Le Régent11 Golf Digest Trophy, Golf-Club12 Concours de pêche, Grenon12-25-26 Festival Les Sommets du Classique (pré-festival)12 Trophée Max Bagnoud, Golf-Club17-18 Scandia Festival, Place Scandia18 Coupe du Comité de la Direction du Golf-Club, Golf-Club19 Amicale des cors des Alpes du Valais19 Golf Espace Trophy, Golf-Club24 Concert d’été de la fanfare Cécilia, Place Scandia24 Coupe du Haut-Plateau, Golf-Club25 Challenge Alex Sports, Golf-Club26 Journée de la rencontre de la paroisse protestante, temple31 Concert d’été de la fanfare Edelweiss

Août1 Fête nationale, animations1 Coupe du 718e par Rouvinez Vins SA, Golf-Club2 Concert apéritif de la fanfare Ancienne Cécilia2 Golf SOS Surveillance Trophy, Golf-Club4 Journée Rando Famille, Aminona4-6 Cirque Helvetia, Parking du Régent5 Concours de pêche pour enfants, Etang d’Ycoor7 Hublot Golf Cup, Golf-Club7 au 24 Festival Les Sommets du Classique8 Coupe de l’Ecole Suisse de Ski, Golf-Club8 Fête folklorique de la mi-été, Rue Centrale Crans10 LeCrans Hotel & spa Golf Trophy, Golf-Club14-15 Coupe Grand Hôtel du Golf Palace, Golf-Club15 4e Fête de la Gruyère, rue Centrale Crans15 Fête de la Paroisse, Crans17 Coupe Snowball Club, Golf-Club24 Peak Performance Trophy, Golf-Club24 Orchestre symphonique Dohnányi de Budafok, Le Régent29 4e Escale aux Caraïbes29-30 Meeting International Fiat 500

LES RENDEZ-VOUS DE LA STATIONLES RENDEZ-VOUS DE LA STATION

Glaciers: Crans-Montana ac-cueillera la première rencontredes communes glacières. Ce seralors d’une conférence internatio-nale organisée par la Fondationsuisse pour la protection et l’amé-nagement du paysage, la CIPRA,l’Office fédéral du développementdu territoire ARE, en collabora-tion avec l’Association des Com-munes de Crans-Montana. Cetteconférence aura lieu au Régent les24 et 25 septembre 2009. «Nosmontagnes perdent leurs glaciers– que faire», telle est la questionautour de laquelle tourneront lesdifférents ateliers de travail etconférences de spécialistes. Lesglaciers, indissociables des Alpes,sont en train de reculer: quellessont les conséquences pour l’ap-provisionnement en eau, le pay-sage, le tourisme? Quelles sont lespossibilités d’action? Autant dequestions qui seront traitées ennovembre prochain.

•Les clés de La Moubra: cettefois c’est fait, nos six communessont propriétaires de la halle detennis à la Moubra et des terrainsattenants. Les clés ont été officiel-lement remises au président del’ACCM David Bagnoud et au se-crétaire général de l’associa-tion Yves-Roger Rey en mai der-nier, l’inscription au Registre fon-cier a officiellement validé cetachat. Rappelons que, sur déci-sion des six communes dont lesassemblées primaires ont validé lebudget 2009, ces terrains ont étéachetés pour la somme de 5 mil-lions de francs, permettant à lacollectivité d’avoir la maîtrise detout l’espace à la Moubra en vuedu projet d’aqualoisirs.

•Urbanisme et mobilité: unedélégation de Crans-Montanas’est rendue à Evolène le 15 maidernier pour recevoir une men-tion de la part de l’ASPAN-SO(Section suisse occidentale del’Association suisse pour l’aména-gement national). Une mentiondécernée dans le cadre duconcours 2009 dont le thème est«Politique spatiale face aux chan-gements climatiques en région demontagne», qui salut le projet deCrans-Montana qui travaille à re-

penser l’urbanisme et la mobilitéen station. Une jolie reconnais-sance pour l’Association desCommunes de Crans-Montana,représentée ce jour-là par sonvice-président Francis Tapparel.

•Do-in en plein air: cela se pas-sera sur la pelouse au sud du cen-tre scolaire les lundis 13 et 20 juil-let 2009 à 18 heures. Exercicesphysiques simples pour mes-sieurs et dames qui servent à re-charger, dynamiser et harmoniserle corps et l’esprit grâce à la respi-ration, aux étirements, aux mobi-lisations des articulations, auxpressions et aux stimulations partapotements. En cas de mauvaistemps, le cours sera annulé. Ins-criptions, renseignements outemps incertain: Catherine Mey-rat-Rey, praticienne shiatsu Tél.027 / 481 93 88.

•Synergie, bar et auberge: c'estun nouveau bar qui a ouvert enmai près du parking de Cry d'Er.Mais ce n’est pas qu’un barpuisqu’il s’agit aussi d’une au-berge de jeunesse avec 50 lits auprix de 30 francs la nuit avec pe-tit-déjeuner. «Sur la terrasse de180 m2, annonce Derek Wedge,ce sera tout l’été ambiance plageavec chaises-longues, parasols,etc.» Le Synergie Bar est ouverttous les jours, de 7 heures à 2heures du matin, ce jusqu'à finnovembre. Ambiance garantietout l'été avec musique, DJ, cock-tails, le bike park à proximité, desmodules pour le skate, du ping-pong, bref, genre vacances d'été!En hiver, le lieu est comme par lepassé exploité par Les Elfes.

•Né pour lire: en 2009, la Biblio-thèque du Haut-Plateau s’est as-sociée au projet Né pour lire enproposant, une fois par mois desmoments d'échanges autour dulivre et du langage aux enfants de6 mois à 4 ans et à leurs parents.Pendant ces rencontres, une bi-bliothécaire est présente pourproposer des albums variés etadaptés aux tout-petits. Les pa-rents peuvent lire des histoires àleurs enfants. Le dernier rendez-vous a lieu le 27 juin, dès 9 h etjusqu'à 10 h 30.

«Votre image est déjà meilleure» (suite)

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C R A N S - M O N T A N ANuméro 28 • Juin 2009 • page 3

Amener une ambiance tropicale sur la patinoire d’Ycoor: voilà une idée très originale qui devrait plaire tant aux touristes qu’aux habitants du lieu. A vivre tongs aux pieds, entre le 3 juillet et le 23 août.

Trop’Yc: les pieds dans le sable tout l’étéviron 470 tonnes! «Il y a deuxtypes de sable, précise YannStucki, responsable Sports etCulture à CMT qui pilote leprojet. D’abord du sable demontagne pour couvrir la plusgrande partie de la patinoire,puis du sable spécifique, de hautequalité, amené d’Allemagne encamions pour aménager les deuxterrains de beach volley.» Lahauteur du sable sur les ter-rains de beach volley serad’environ 20 cm, on aura unecouche un peu moindre ail-leurs, de 15 cm. A l’extérieurdu périmètre ensablé, soit endehors des bandes de la pati-noire où il y a aussi de la glaceen hiver, on posera du gazonsynthétique. L’ambiance tro-picale sera créée égalementpar la décoration, les chaises-longues, le bar où se rafraîchiret manger sous le soleil.

Trop’Yc, c’est aussi l’occasionde mettre en valeur toutes lesactivités possibles dans cet es-pace. Le Fun Park Bibi serainstallé dans le jardin d’Ycoor;les attractions (payantes) del’entreprise Dewarrat complé-teront l’offre ludique dans lesecteur, comme chaque été.Près de la fontaine, on trou-

vera un terrain de pétanque.Et certainement du pastis aubar tenu par Amadays... C’est au bar aussi qu’il faudras’adresser pour ballons etboules permettant de jouer aubeach volley et à la pétanque.L’utilisation des deux terrainset de la piste de pétanque seragratuite.

Camions, pelles et brouettesTrop’Yc, ce sera du 3 juilletjusqu’au 23 août. Dès le 22juin déjà, on devrait voir lespremiers préparatifs. «Il fautune logistique impressionnante»,souligne Yann Stucki. Ne se-rait-ce que pour amener le sa-ble, il a fallu obtenir une auto-risation spéciale pour laisserentrer en station les camionsde 40 tonnes, qui stopperont àhauteur de l’arrêt de bus SMCprès de la patinoire. Les der-niers mètres se feront avecpelles et brouettes… «Ce projetfédère plein de gens, se réjouit le«plagiste en chef». C’est grati-fiant de voir tant d’enthou-siasme.» Et de souligner aussil’excellent accueil du côté desautorités, celles de Montana etRandogne notamment. Sur leterrain, les équipes de Crans-

Montana Exploitation (CME)et de Crans-Montana Tou-risme travaillent en étroitecollaboration pour la bonnemarche de cette attraction quidevrait plaire aux touristescomme aux gens du coin.«Notre but, rappelle YannStucki, c’est vraiment de propo-ser un accueil de qualité àCrans-Montana à travers desprojets originaux comme celui-là.» Mais qui dont l’a eue,cette idée? «C’est ma collabora-trice Jessica Cordonier; notrecollègue Matthieu Rittiner con-naissait quant à lui bien le pro-jet de Vevey Plage et a grande-ment aidé à la réalisation.»Trop’Yc ouvrira tous les joursde 10 h du matin jusqu’à 21 h;dès 19 h les week-ends (ven-dredi et samedi soir), on nouspromet une ambiance musi-cale live sur la scène aménagéedans l’enceinte. «Les dimanchesseront plus orientés familles»,souligne Yann Stucki. Maispourquoi s’arrêter à 21 h alorsque l’ambiance battra sonplein? «Pour que les gens s’enaillent aussi profiter des autreslieux, bars et restaurants de lastation».

Danielle Emery Mayor

YCOOR • C’est LA grandeanimation de l’été: Crans-Montana Tourisme (CMT)

nous amène la plage à la mon-tagne, ou plus exactement lesable sur la patinoire. Sur

2700 m2, on pourra poser sestongs sur du sable fin. Soit300 mètres cubes, pesant en-

Passionné, François Doyen fabrique à l’ancienne et se concentreplus sur les goûts que sur la forme. Rencontre.

Une boutique à chocolats

DOUCEURS • Ses chocolats àla mandarine, lorsqu’on lespose sur la langue, c’estcomme de la mandarine enro-bée de chocolat. Ils embau-ment en bouche après avoircraqué sous la dent. FrançoisDoyen a ouvert une boutiquede chocolat à Crans-Montana,plus exactement à la route duRawyl, le 20 décembre der-nier. À 62 ans, ce Françaisoriginaire de Nancy dans leNord-Est, a réalisé son rêve.«Adolescent, j’ai fait un appren-tissage de chocolatier, mais j’aitout arrêté, il y a 30 ans parceque, tout à fait par hasard, j’aiparticipé à un concours de cui-sine que j’ai gagné», évoque-t-il en buvant un café accompa-gné d’un chocolat à la syrah,une de ses spécialités. «Il fautlaisser réduire un litre de vinjusqu’à ce qu’il soit concentrédans un 1dl avant de le mélan-ger à la ganache», dit-il tou-jours soucieux d’expliquercomment cela se passe. À

François Doyen, de retour à Crans-Montana après 40 ans d’absence.

l’époque, il est alors parti à Pa-ris chez un ami réaliser un ap-prentissage de cuisine rapide:«Il m’a fallu acquérir en quel -ques mois toutes les bases».

Conte de féesÀ la suite de ses études de cui-sine, il vient travailler en hi-ver 1967-68 au restaurant LaMarquise à Crans-Montana.Sa patronne lui apprend à lafin de la saison que le patrondu Mon Moulin à Charratcherche un cuisinier. Il seprésente et se fait engager.Comme dans les contes defées, il tombe bientôt amou-reux de la fille du patron,l’épouse et, quelques annéesplus tard, dans une des sallesde l’établissement familial,développe une cuisine deplus haute qualité. Le restau-rant ne désemplit pas.Jusqu’au jour où s’achèvel’autoroute dont la sortie sesitue quelques kilomètres plusloin, à Riddes. L’affluence

diminue. Les affaires aussi.Le coin gastronomique con-naît moins la crise que lecôté brasserie, mais après 16ans aux côtés de son beau-père, François Doyen neveut pas lui faire de l’ombreet s’en va ouvrir un com-merce du côté de Territet. Lasauce ne prend pas, ou diffi-cilement. Il monte alors uneaffaire de cuisine à domiciletout en gérant un restaurantd’entreprise. Mais sa passiondu chocolat le taraude ànouveau. Il s’en va faire desstages chez les grands cho-colatiers comme Lenôtre etPierre Hermé à Paris. Il suitaussi les cours de la maisonqui fabrique les bases dechocolat, Valrhona à Tainl’Hermitage en dessous deLyon.

Opportunité à Crans-Montana«Comme je suis domicilié de-puis des années à Martigny,dans un premier temps j’aicherché à ouvrir une boutiquede chocolat à Verbier. Maisl’été dernier, un ami qui habiteici m’a signalé qu’un locals’était libéré.» Et c’est ainsiqu’il se retrouve 40 ans plustard de retour à Crans-Mon-tana. Très sobre, sa boutiquen’attire pas tellement les en-fants avec des produits fan-taisistes, mais bien plutôtdes amateurs de chocolat quiapprécient les grands crus.

Claire-Lise Genoud

François Doyen donne aussi descours de chocolat et de cuisine: tél.027 480 46 85 et 078 605 27 00.

HÉBERGEMENT • La Villa No-tre-Dame est officiellement unepension de famille. «Nous nesommes pas un hôtel parce qu’entant que congrégation religieusenous ne cherchons pas à gagnerde l’argent mais à offrir unaccueil, une hospitalité à desfamilles, des célibataires, desjeunes, des moins jeunes», ex-plique Gérald Connerotte, 62ans, le supérieur du lieu qui ap-partient à la congrégation duSaint-Esprit, dit les Spiritains. Ilfaut compter en moyenne 100francs par personne et par nuiten pension complète.

Niché à 200 mètres du départ dela télécabine des Violettes et justederrière la Clinique lucernoise,l’établissement jouit d’un vastejardin, de la vue sur le val d’An-niviers et d’une tranquillité abso-lue sous le regard de la statuede Notre-Dame, aménagée dansles rochers, comme celle deLourdes. La maison met à dispo-sition de ses visiteurs 50 cham-bres, complètement rénovéesen 1995. «Aujourd’hui, chaquechambre possède sa propre sallede bain alors qu’auparavant nosvisiteurs devaient faire la filedans le corridor de chaqueétage», poursuit le maître deslieux avec l’accent belge de sesorigines.

Note chrétienneParticulièrement appréciée desfamilles durant l’hiver (les repassont servis à heure fixe et menufixe, mais les enfants acceptéssans problème en pyjama dans lasalle à manger le soir), cette mai-son de vacances conserve unenote chrétienne. Il y a la messetous les jours et l’office matin,midi et soir. «Viennent les gens qui

Supérieur de la Villa Notre-Dame depuis 2004, le Père Gérald (médaillon),belge d’origine, est toujours prêt à repartir en mission, si sa congrégation le luidemande.

Missionnaires de l’ordre des SpiritainsC’est en 1848 que l’ordre des Spiritains a été fondé par Fran-çois Libermann, un Français alsacien qui a la particularitéd’avoir été 25 ans juif et 25 ans catholique.Les missionnaires vivent «dans la douceur et la docilité ausouffle de Dieu, c’est-à-dire le Saint-Esprit, précise le PèreGérald. C’est lui qui nous envoie en mission. Nous sommesprésents dans plus de 25 pays et comptons actuellement3000 membres.»Plus d’infos: tél. 027 485 02 00, www.villanotredame.ch

Rome pour acheter le terrain, caril voulait trouver une solutionpour soigner les pères, les frèreset les séminaristes atteints de tu-berculose. Altitude, soleil, repos,telle était la trithérapie del’époque. Voilà pourquoi toutesnos chambres possèdent degrandes terrasses. On y sortait leslits.» Dès la fin de la SecondeGuerre mondiale, la Villa s’estpetit à petit transformée enmaison de vacances pour reli-gieux et religieuses et en 1965elle s’est finalement ouverte augrand public.

Claire-Lise Genoud

Trop’Yc, c’est un projet lancé cet été par Crans-Montana Tourisme, auquel sont associés évidemment les Communes (Montana et Randogne), CME qui y collabore activement, et Amadays qui tiendra le bar de la plage. Ouverture le 3 juillet.

Construite il y a presque 100 ans par la congrégation du St-Esprit,la maison de vacances est ouverte au public depuis 1965.

Accueil à la Villa Notre-Dame

le veulent.» L’équipe se composede trois pères spiritains et troissœurs de la congrégation de St-Maurice, ainsi que de dix laïques,dont un directeur administratifet financier. Des récollections etdes retraites y sont également or-ganisées. Durant les mois les pluschauds, la Villa Notre-Dame re-çoit davantage de personnesâgées qui fuient la canicule de laplaine.

La construction de cette villa re-monte à 1918, la grande époquedes cliniques et des sanatoriumsde Crans-Montana. «Notre supé-rieur général s’était déplacé de

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 28 • Juin 2009 • page 4

Jurassien d’origine Tomas Boegli est venu terminer son apprentissage de constructeur de routes sur le Haut-Plateau. Il n’est pas reparti. Rencontre.

À 21 ans, il est déjà chef d’équipe

pour lui. Il fourmille de pro-jets dont l’un pourrait bienvoir le jour l’hiver prochain.Il souhaite en effet profiterdes 4 mois d’hiver où il est auchômage technique pour dé-velopper sa propre affairedans la pose de panneaux ré-flecteur à installer derrière lesradiateurs. Ils évitent des dé-perditions d’énergie dans les

habitations et permettent defaire des économies d’énergie.«C’est mon beau-frère qui m’afait connaître ce produit. J’aibien l’intention de développercela en Valais et plus particuliè-rement à Crans-Montana. Je meplais énormément ici. J’ai trouvémon coin.»

Claire-Lise Genoud

D’AILLEURS ET D’ICI • Ilest à peine 10 heureslorsqu’il entre ce matin-là àla Coop de Montana. Per-sonne n’a le temps de direouf, déjà lui et toute sonéquipe, revêtus de l’habitfluo vert des hommes quiconstruisent les routes, se re-trouvent à dévorer leur sand-wich à nouveau assis dans lacamionnette orange de l’en-treprise de génie civil BarrasLouis & fils. Au volant, To-mas Boegli, le chef del’équipe, à peine 21 ans. Onl’avait rencontré la veilledans son appartement quisurplombe le lac de la Mou-bra. «Quand je suis entré danscet appartement et que j’ai vules oiseaux, les canards, le lac,je me suis dit: c’est bon, c’estchez moi. Dans la famille, on atoujours été très nature», ex-plique-t-il avec un accentqu’il n’a pas perdu du tout. Ilest né à Courtételle, un vil-lage proche de Delémont.Trois sœurs et lui le dernier.Chouchouté? Peut-être unpeu. Quoique. À 16 ans,alors qu’il vient de se faire li-cencier de son apprentissagede constructeur de route, ilcroise son cousin qui vit ettravaille déjà sur Crans-

Montana. Ce dernier appelleson patron et propose unrendez-vous. Sans hésiter,l’adolescent fait ses valisespour le Haut-Plateau. Il le ditlui-même: «Le fait d’arriverici tout seul, je suis entré dansle monde des grands d’uncoup.» Et cela lui a plutôtbien réussi.

Arrivée de sa copineÀ peine terminée sa troi-sième et dernière année d’ap-prentissage chez les Barrasqu’il occupe déjà la fonctionde chef d’équipe. «Le patronme montre le travail qu’il y a àfaire. Ensuite, à moi de gérer lechantier, je prends les mesures,je commande le matériel et dis-tribue le travail.» Pas malpour un si jeune homme.Son appartement surprendpar le bon goût de son ameu-blement, il a lui-même re-couvert les hauts tabouretsde sa cuisine parce qu’il lesvoulait en harmonie avec lesofa. Mais il n’est pas pourautant un homme à prendre.Eh non, jeunes filles, il nesert à rien de battre des cilsdevant lui. La copine de To-mas Boegli, Jurassienne elleaussi et bibliothécaire de for-mation, adore le Valais et em-

ménage avec son amoureux àla fin du mois. Le temps pourelle d’achever ses derniersexamens. Quand il fait beaule soir, Tomas Boegli, quiaime beaucoup rouler, en-fourche sa moto pour rejoin-dre en un peu plus de deuxheures les bords du lac Ma-jeur, le temps de manger surune terrasse et le voilà de re-tour pour dormir dans sonhavre de verdure à Crans-Montana. «Chez moi, je suiséquipé pour recevoir 8 per-sonnes. Mon père adore dormirdans le sofa qui est sur le bal-con et mes grands-parentsviennent de passer une semainechez moi. Je leur ai laissé lachambre à coucher, en échangeils m’ont fait à manger et rem-pli le frigo avant de partir.»

Installer des panneaux PVCPas compliqué Tomas Boegli,mais tout de même exigeant.«J’ai deux salles de bains, idéal.Comme cela on en a chacun uneavec ma copine.» Et puis lui, ila besoin d’une baignoire. «Quand il pleut, il n’y a que çaqui fait du bien pour le dos,après le boulot», assure-t-il enconnaissance de cause. Sonavenir? Pas de souci à se faire

YCOOR • A l’occasion du 19e

Ochsner Sport Terrific, les 13et 14 juin prochains (voirSixième Dimension d’avril), unprogramme de divertissementsen journée et soirée est orga-nisé, en marge de la course-re-lais. Dès 16 h le samedi, lessportifs rejoindront leur publicà Ycoor en musique, avec unDJ qui animera la patinoired’Ycoor jusqu’à minuit. Le di-manche dès 10 h, les enfantsvont apprécier les animationspermanentes: château gonfla-ble, parcours challenge (dansune structure gonflable), funball, minitrain, voitures élec-triques, mur de grimpe, toursen poneys, grimages. Et biensûr le clown Tremolo.

Samedi 13 juin9 h -16 h Course relais Terrific17 h 45 – 18 h 30 Remise desprix19 h -21 h RepasDès 16 h Animation musicalejusqu’à minuit

Dimanche 14 juin11 h Départ Juniors 112 h Départ Juniors 213 h Départ Mini 113 h 15 Départ Mini 213 h 45 Départ Mini 3Dès 15h Distribution des prixà Ycoor

www.terrific.ch

Terrificanimé

Le marathon de spinning a lieu le dimanche 7 juin. Trois heures d’effort soutenu et ambiance garantie.

Défi fou à YcoorJournée de dégustation, animation folklorique

et bonne humeur sont au programme le 15 août.

4e Fête de la Gruyère

B R È V E SB R È V E S

Difficile de résister à la crème double de la Gruyère…

TERROIR • La Fête de la Gruyère est prévuecette année le 15 août. Fidèle au poste depuisquatre ans, Fabien Vallélian de la Laiterie «LeTerroir», amène la Gruyère en pleine rue Cen-trale de Crans. Rendez-vous de 10 h à 21 h pourune journée de fête.

Qu’est-ce qu’on y trouve? Des spécialités de laGruyère, du canton de Fribourg et environs.Tout ce qui vient de la région du fromager avecdes produits de qualité tels que du jambon de laBorne, de la crème double de Gruyère ainsi quede la fondue moitié-moitié.

Pour se fondre dans le thème, Fabien Vallélianfait aussi découvrir le folklore de sa région avecla musique du cor des Alpes, un chœurd’hommes d’Armaillis ainsi que des artisans dela Gruyère qui proposent une palette assez vastede l’artisanat, avec entre autres, de la peinture,de la sculpture sur bois, des choses à dégusterégalement.

Arrivé à Crans en 2003, le fromager confie:«L’idée d’organiser quelque chose est venue de l’en-vie débordante de faire la fête avec toutes les per-

sonnes qui m’ont accueilli les bras ouverts.» Et c’estainsi que, partie d’une fête intimiste, la traditionse perpétue depuis 2006 en rassemblant toujoursplus de personnes chaque année, ce qui démon-tre que les choses les plus simples marchent lemieux. Fabien Vallélian explique: «Les gens quiviennent à Crans-Montana sont cosmopolites et ontvu des choses extraordinaires, et ce qui me plaît leplus est de voir à quel point certains sont émerveil-lés par tant de simplicité!»

Denise Tripalo

SPINNING • Pour la huitième année consécutive,le marathon de spinning se déroule à la patinoired’Ycoor. De 14 h à 17 h, trois heures durant, quel -ques dizaines d’adeptes du vélo d’appartement pé-dalent ensemble en rythme et avec bonne humeur!

L’idée d’un marathon comme celui-ci part d’unebande de copains passionnés par le spinning. Uneheure d’entraînement passe tellement vite qu’ils sesont mis en tête de tripler la dose. Et puis finale-ment, pourquoi ne pas le faire en extérieur pourune fois? Le challenge a motivé certains, amuséd’autres, et a rassemblé beaucoup de gens. Le res-ponsable de la manifestation, Jan Van Heirbeeckajoute même: «Aujourd’hui ce sont les gens quiviennent me réclamer le marathon!»

Bien que l’inscription soit obligatoire, le marathonest ouvert à tous et à tous les niveaux. D’après l’or-ganisateur, «il faut de l’endurance, oui un peu, maisla motivation suffit, on est pris dans la musique etdans l’ambiance!»

Le programme prévoit un ravitaillement avant etun autre après le marathon, une tombola avec desnombreux lots, de la musique. Le tout est pour la

bonne cause, car les bénéfices seront versés en fa-veur de la Ligue Valaisanne contre le Cancer. Ce quiréjouit tout particulièrement Jan Van Heirbeeck quiconfie «Liberté et amitié sont unies pour travaillerensemble à la santé de tout le monde.»

Denise Tripalo

Infos pratiques: pour plus de renseignement et/ ou inscription, n’hésitezpas à joindre Jan Van Heirbeeck au tél. 078 825 03 05.

Ils pédalent pendant trois heures.

Établi à Crans-Montana depuis ses 16 ans, Tomas Boegli construit desroutes la journée et habite un appartement qui lui donne l’impression devivre en pleine nature.

Avenue de la Gare: une commission ad hoc dé-pendant de la Commune de Randogne a été char-gée de réfléchir au réaménagement de l’avenue dela Gare. Ses membres travaillent activement à unprojet qui doit rendre plus conviviale cette artèrecommerciale.

•Le Madison n’est plus: le contrat de bail étantarrivé à échéance, les exploitants du night club ontmis la clé sous la porte en mai dernier. L’établisse-ment ne devrait plus être affecté à la vie nocturne.A noter que le bar-discothèque The Xellent Club aété autorisé d’ouvrir ses portes le 1er mai dernier.Par contre la discothèque le Barocke est elle fer-mée, comme le bar Le Memphis.

•1er août à Grenon: comme le veut la tradition àCrans-Montana, la Fête nationale sera l’occasiond’un magnifique feu d’artifice et de tout un pro-

gramme d’animations dont vous pourrez prendreconnaissance sur le blog et auprès de l’Office dutourisme.

•Ferrari Classic Days: de prestigieuses voituresseront présentes à Crans-Montana du 12 au 14juin. Le samedi dès 16 h et le dimanche matin dès10 h, possibilité de faire des baptêmes en Ferrari,Maserati, Bentley, Spyker, Lotus, Lamborghini, As-ton Martin, et autres belles autos. Programme dé-taillé à l’Office du tourisme.

•Fleurs des Champs - Les travaux dans cette rueavaient dû être interrompus durant l’hiver; ils ontrepris et ne devraient pas durer au-delà du 10 juin.Du côté de la Théodore-Stéphanie et Louis-An-tille, le mobilier urbain et des décorations de fleursvont être mis en place à partir du 15 juin dans lesecteur. Rappelons-le: la vitesse dans cet Espace

rencontre est limitée pour tous les véhicules à20 km/h, les voitures et autres deux-roues devantcéder la priorité aux piétons.

•Mémorial Olivier Barras: la compétition de golfaura lieu du 17 au 21 juin. Cet événement sportifcomptera pour l’Ordre du mérite suisse amateur,ce qui contribue à son attractivité. On nous signaleque confirmation a été reçue par les organisateursque deux joueurs amateurs indiens seront pré-sents. Le vainqueur du Mémorial sera qualifié pourl’Omega European Masters. Signalons encore quecette compétition amène du monde à Crans-Mon-tana et génère environ un millier de nuitées.

•Trophée LeCrans: l’hôtel de Plan-Mayens s’ou-vre à l’univers du golf en organisant son premiertournoi international, baptisé «LeCrans HOTEL& SPA Golf Trophy». Réservé à une cinquantaine

de participants, il se tiendra le 10 août au Golf-Club Crans-sur-Sierre, en présence du golfeur ge-nevois Julien Clémen t. L’événement se clôturerapar un cocktail dînatoire et une remise de prix«Leading Hotels of the World» aux trois premièresplaces.

•Les Sommets du Classique: les organisateursont dévoilé leur programme en mai dernier. Le fes-tival aura lieu du 7 au 24 août. L'accent sera missur une série de concerts exceptionnels privilégiantles futurs virtuoses suisses et internationaux. Nousvous en dirons plus dans l’édition d’août de SixièmeDimension, en attendant vous trouvez le détaildu programme sur le site internet à l’adressewww.sommets-du-classique.ch. A noter que dansle cadre du pré-festival, le samedi 12 juillet à la cha-pelle de Crans, la violoniste de 15 ans Masha Diat-chenko jouera les 24 Caprices de Paganini.

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C R A N S - M O N T A N ANuméro 28 • Juin 2009 • page 5

Vivant en Amérique depuis une dizaine d’années, le Valaisan Gratien Torrione organise la tournée européenne des Ambassadors of Music USA qui débarquent à Crans-Montana à la mi-juin. Interview.

«C’est le voyage de leur vie!»

Les concerts des Ambassadors of Music USA, du 17 juin au 23 juillet 2009sous une tente à l’Etang-Long. Plus d’infos: www.infocmt.ch

MUSIQUE • Organisateur desconcerts de Crans-Montana, leValaisan Gratien Torrione tra-vaille avec les Ambassadors ofMusic depuis 1978. A l’époque,il tenait un hôtel dans le Bas-Va-lais et accueillait les groupes.Aujourd’hui il a «changé de fu-sil d’épaule», comme il dit, vitla plus grande partie de l’annéeen Arizona, plus précisémentdans la banlieue de Phoenix etse charge de trouver en Suissedes stations et des hôtels sus-ceptibles d’accueillir les parti-cipants au tour européen. C’estainsi grâce à lui que, pour la 4e

année consécutive, quelque3600 jeunes musiciens améri-cains provenant de seize Etatsdifférents vont débarquer dèsle 17 juin jusqu’au 23 juilletsur le Haut-Plateau pour don-ner pas moins de seizeconcerts totalement gra-tuits. Parfois, comme le 5juillet, ils seront plus de 400sur scène pour représenterl’Etat du Mid West, alorsque le 17 juillet, «seuls» 67musiciens joueront pour laCalifornie.

Dans quel état d’espritces jeunes Américainsdébarquent-ils ici?Gratien Torrione: Ils sonttout à la découverte du nou-veau… Pour nombre d’entreeux, cette expérience euro-péenne restera le voyage deleur vie! Certains ne sorti-ront plus de leur Etat et gar-deront un éternel souvenirde leur expérience euro-péenne.

Doivent-ils se plier à desrègles particulières?Aux Etats-Unis, la majoritén’est atteinte qu’à l’âge de 21ans. Ce qui signifie que les pa-rents nous confient des «teen-agers» (des ados) pour unvoyage de 16 jours en plu-sieurs étapes: Londres, Paris,Crans-Montana, Seefeld (Au-triche), Vaduz (Liechtenstein)Rothenburg ob der Tauber (Al-lemagne). Vous pouvez imagi-ner que durant ce tour euro-péen, ils doivent suivre desconsignes strictes. Ils sont ré-partis par groupes de dix sousla responsabilité d’un staff quiles accompagne partout et doittoujours avoir un œil sur euxpour savoir où ses «kids» setrouvent. Ça marche d’ailleurstrès bien.

Où sont-ils logés?En fait, chacun paie sonvoyage et sa chambre d’hôtel.Par conséquent, ils ont droit àun traitement qui correspondau prix qu’ils ont payé. Engénéral, ce sont des hôtels 3étoiles minimum.

Quelle est votre plusgrande préoccupationdurant leur séjour?Comme ce sont encore desmineurs, tout doit se dérou-ler selon le programme éta-bli. Sinon, les avocats nousattendent au contour… Nostours ont donc un pro-gramme défini et pas ques-tion d’y apporter des va-riantes. Les parents ont unecopie de ce programme et

peuvent suivre, presque à laminute, ce que font leurs en-fants en Europe.

Ont-ils des demandesparticulières?Non, pas vraiment. Du mo-ment que nos partenaires lo-caux fournissent les presta-tions prévues dans le contrat,tout roule…

Qu’est-ce qui les frappechez nous?Il est bien clair que le modus vi-vendi américain n’est pas iden-tique au suisse. De manière gé-nérale, ils sont très curieux detout ce qui se passe en Europeet particulièrement surprisqu’en Suisse on puisse boirel’eau des fontaines et mangersans contrainte alimentaire. Ilss’étonnent notamment du peude personnes obèses.

Sont-ils intéressés àrencontrer des jeunes d’ici? Ils posent toujours des ques-tions sur les écoles en Suisse. Ilsveulent savoir si c’est commeaux USA. Est-ce que les jeunesfont de la musique et du sportcomme en Amérique? Mêmes’ils ont très peu de temps dis-ponible, ils adorent…

Quel est votre piresouvenir?Il remonte aux attentats terro-ristes de Londres le 7 juillet2005. Nous avions un groupequi arrivait à Londres au mo-ment même des attentats. Toutle quartier autour de l’hôtel ré-servé était bloqué, impossible

d’y accéder. Nous avons dûprendre la décision de déplacertout le groupe à Paris. En unjour, j’ai dû réorganiser tout leséjour parisien pour 300 per-sonnes. Et il y avait encore lesparents inquiets qui ne ces-saient de nous appeler pournous demander des nouvelles.

Comment se passe lasélection en Amérique?Nous avons au Colorado unbureau central qui occupe unequinzaine de personnes à pleintemps durant toute l’année. Undirecteur est nommé danschaque Etat avec pour missionde contacter les différentes highschool pour trouver des jeunesmusiciens jouissant d’une ex-cellente éducation tout en étantdes élèves exemplaires. Un mi-nimum pour devenir ambassa-deurs de la musique améri-caine!

Propos recueillis par Claire-Lise Genoud

Au fil des années, le Scandia Festival s'affirme de plus en pluspour assurer deux jours avec une programmation de qualité.

Début de saison en musique

Le Groupement des cors des Alpes du Valais fait halte à Crans-Montana le 19 juillet.

Quand les Alpes chantent

L’affiche du 8e Scandia Festival.

En mai dernier, entraînement avant la fête à Crans-Montana.

festival puisse rester dans l’esprit de ses débuts, oùc’est une manifestation sympa, avec des artistes dequalité. Avec comme but de faire vivre la vie cultu-relle de la station, tout en étant une manifestationgratuite dans notre cadre idéal». C’est depuis ledébut que le Scandia est gratuit, et les organisa-teurs veulent qu’il en soit ainsi encore. S’ajou-tent à cela l’exigence de la qualité, la localisationau cœur de la station et en plein air: le comitéorganisationnel tient une formule qui devraitpermettre de faire perdurer ce festival à traversle temps et le rendre de plus en plus populaire.

Vendredi 17 juillet 2009 Pour la première fois le groupe valaisan Hirsutese produira au Scandia Festival. Hirsute viendravous faire découvrir les chansons de son dernieralbum. Il y aura également du rock avec legroupe zurichois My Name is George. Puis dufunk, rock, blues avec la formation vaudoise Easydoor.

Samedi 18 juillet 2009 Pour une grande première, un festival valaisanaccueillera Thierry Romanens. Vous pourrezégalement découvrir le nouvel album des Sédu-nois de Water Lily. Les reprises seront à l’hon-neur avec le groupe vaudois The Fabulous Ser-geant et leur hommage aux Beatles et avec le duoacoustique valaisan Glover.Les deux soirées se prolongeront au NEXT, clubcréé uniquement pour l’occasion, accueillant DJJOH pour terminer la nuit en beauté.

Denise Tripalo

Infos pratiques: Vendredi et samedi 17 et 18 juillet 2009. Plus derenseignements sur www.scandiafestival.ch

SCANDIA FESTIVAL • La 8e édition du ScandiaFestival aura lieu les vendredi 17 et samedi 18 juil-let 2009. Alors que les autres années, le festival sedéroulait lors de la première semaine d’août, cetteannée c’est volontairement que les organisateursl’avancent. Le but? Annoncer en musique la saisonestivale de la station de Crans-Montana.

Le Scandia Festival est un festival gratuit, ouvert àtous, qui se déroule en plein air, au cœur de Crans.La volonté des organisateurs est de mettre en avantles groupes valaisans et les têtes d’affiche romandes.C’est sur ces principes que le festival grandit au fildes années, tant au niveau de la programmationqu’au niveau du budget. Depuis les débuts de lamanifestation, les organisateurs optent pour un étatd’esprit motivé et misent sur la qualité musicale.C’est ainsi que petit à petit le festival gagne en cré-dibilité et devient de plus en plus professionnel.

Sur la duréeQuel est le souhait de Maxime Siggen pour cetteédition? Réponse du président d’organisation: «Queles gens soient là parce qu’ils ont du plaisir et que le

La journée vivra les retrouvailles d’une cen-taine de participants, dont vingt haut-valai-sans. S’y produiront aussi quelques dames,comme Bernadette Praz, la secrétaire du grou-pement. Souffleuse depuis 4 ans, «convertie»par son mari, elle s’enthousiasme: «Jouer ducor, c’est difficile, mais c’est le plus bel instru-ment qui soit, la musique qui sort de ce bois parleaux émotions, au ressenti profond. Ce qui compteaussi, c’est le partage avec les autres, et l’amitiéqui naît entre nous. Je ne m’en suis pas lassée. Lecor des Alpes convient bien aux femmes, elles sa-vent en jouer en finesse et en douceur. De plusnous formons une société ouverte, où chacun etchacune a sa place.»

A écouter le 19 juilletAu programme de ce rassemblement figurentles habituelles assemblée générale et répéti-tions. Mais le public est bienvenu et ne man-quera ni d’aubade, ni de sérénade. l’Amicalelui propose trois rendez-vous: à 11 heures, lamesse animée à la chapelle de Crans, suiviede l’apéritif; dès 14 h 30, des productionsdans les rues de la station et, à 16 h, unconcert de clôture au carrefour Robinson.Rendez-vous donc le 19 juillet à tous ceux quivoudraient partager des moments d’ambiance,de traditions, de folklore et d’émotions musi-cales.Pour conclure, le président émet deux vœux:«Que nous ayons le beau temps et… du monde!»Il y ajoute une anecdote: «J’aurais vouluconvaincre quelques souffleurs de cor des Alpesde jouer… du haut des immeubles de la station,mais hélas, si le cor s’entend d’un alpage à l’au-tre, il ne descend pas des toits…».

Paulette Berguerand

TRADITION • Jean-Pierre Rouvinez a ac-cepté la charge de président du Comité d’or-ganisation de ces festivités. Bien que n’ayantjamais joué du cor des Alpes, il lui voue unattachement particulier: «Cet instrument faitpartie de ma vie. Pour moi, il représente la pluspure tradition de notre région. En voyageant àtravers l’Europe, j’ai découvert qu’il appartenaità une culture universelle. J’en ai entendu un peupartout dans les régions montagnardes et, àchaque fois, ses vibrations me remuent lestripes». Et ce passionné de rappeler: «Le cordes Alpes était, à l’origine, un don de la nature,né d’un fût d’épicéa courbé par la neige. Il a ins-piré l’un des nos plus célèbres compositeurs, JeanDaetwyler, qui lui a donné une célébrité mon-diale, notamment par le talent de mon ami JosefMolnar. Mais d’autres Valaisans ont écrit desœuvres pour cet instrument, comme Aimé De-vènes et Géo Savoy, l’auteur du morceau d’en-semble de cette rencontre.» Et de rappeler en-core que «les cors des Alpes sont des habitués deCrans-Montana. Ils agrémentent plus de centmanifestations chaque année!»

Gratien Torrione.

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 28 • Juin 2009 • page 6

Aventuriers, sportifs, gourmands et romantiques: il y en aura pour tous les goûts grâce aux animations organisées par les Remontées mécaniques.

Ça va bouger cet été!

SportifsEnfin, les sportifs profiteronsdes activités du mardi: les ma-tins, un guide amènera les ama-teurs marcher sur le glacierde la Plaine-Morte (Fr. 75.-adultes, 55.- juniors) et lesaprès-midi, adultes et juniorspourront s’inscrire à une initia-

TOURISME • Les «Voyagesnaturels» de Suisse Tourisme,lancés cet été 2009, devien-nent le sujet principal de lacampagne «Eté à la mon-tagne». La nature intacte et lavaleur culturelle de celle-cisont placées au centre de l’ac-tivité touristique. Celle-ci veutcontribuer à la conservationde la nature et du paysage et àun développement harmo-nieux. Le but? Promouvoir etstimuler la culture authen-tique, tout en respectant ledroit d’intervention des habi-tants. L’économie régionaledes destinations intègre toutesles branches, et la rencontreentre habitants et hôtes estainsi rendue possible. Unemanière d’intégrer le tourismeau développement régionaldurable. Afin d’associer au mieuxCrans-Montana dans cette dé-marche, en se basant notam-ment sur les efforts consentisdans le cadre du projet-pilotePAES, l’Office du tourisme atransmis à Valais Tourisme etSuisse Tourisme une liste denombreuses activités et offresdes partenaires de notre ré-gion. Balades aromatiques,stage sur les plantes, matinéesà l’alpage, promenades histo-rico-architecturales, inalpes,désalpes, excursions dans levignoble, bisses et prome-nades thématiques, musées…et également des offres hôte-lières: semaines de randonnéeaccompagnées, week-end surl’alpage, vos sens en éveil.

DEM

Voyagesnaturels

Le 7e Jumping Horse Show se déroulera du 4 au 12 juillet sur la place du Régent. Toujours plus pointue, l’organisation soigne les cavaliers, les chevaux, mais également ses visiteurs.

Une fête autour du cheval

per sans souci», expliqueAlexandre Latrille, tout enprécisant: «Il ne s’agit pasd’une compétition mais d’unebelle occasion de faire une ba-lade tout en s’amusant et avecquelques surprises à la clé.»Mais nous n’en dirons pasplus… laissons le suspense.

poursuivre la matinée avecune balade accompagnée surle thème de la faune et laflore, suivie d’un repas au res-taurant des Violettes.

GourmandLes gourmets savent bien quebalade en montagne ne doitpas forcément être associéeaux cervelas à griller: cet été,ils pourront profiter de l’offrecombinée remontées méca-niques avec un menu du mar-ché au restaurant des Vio-lettes (Fr. 40.- adultes, 20.-juniors). Le restaurant propo-sera en outre un brunchchaque dimanche de juillet etaoût (Fr. 65.- adultes, 25.- ju-niors).

AventuriersAutre grande nouveauté del’année: la chasse au trésor!Munis d’un GPS fourni au dé-part des remontées méca-niques, les aventuriers aurontle temps de découvrir leur li-vre de route durant la montéeen cabine. Puis ils serontamenés d’un point à un autrepour récolter les indices quileur permettront de résoudreune énigme finale. (Fr. 30.-adultes, 10.- junior). «Il existeplusieurs parcours de degré etde durée différents, ce qui per-met à tout le monde d’y partici-

CMA • La neige fondue, ledomaine skiable de Crans-Montana Aminona ne va pass’endormir pour autant! Ça vamême plutôt bien bouger, enparticulier du côté des Vio-lettes, puisque CMA a décidéde gâter ses visiteurs en leurproposant une large paletted’activités originales: «Nousvoulons donner envie aux gensde profiter de ce cadre nature enpleine montagne à travers desactivités variées qui s’adressentaussi bien aux familles qu’auxpersonnes seules», expliqueAlexandre Latrille, responsa-ble marketing chez CMA.

RomantiquePour les romantiques capablesde se lever de bonne heure –une fois vaut la peine! – les Re-montées mécaniques organise-ront quatre fois durant l’été unlever du soleil au sommet. Leslève-tôt seront amenés en ca-bine jusqu’à la Plaine-Morte aupetit matin. Après une marchede 10 à 15 minutes pour seplacer aux meilleures loges, ilspourront admirer les premiersrayons du soleil avant de sa-vourer un petit-déjeuner bienmérité au restaurant de laPlaine-Morte (le tout, Fr. 45.-adultes, 25.-juniors). Ils auront ensuite le choix deredescendre en cabine ou de

tion à l’escalade avec un guide(Fr. 100.- adultes, 80.- juniors).

Nathalie Getz

Pour tous renseignements et pours’inscrire à ces activités:www.mycma.ch Tél. 027 485 89 10.

Proposer aux gens de monter en altitude pour profiter de ce cadre exceptionnel dont jouit Crans-Montana: voilà dansquel esprit CMA a conçu son programme d’activités estivales.

peuvent donc inviter leursclients à passer une journéeà coup sûr réussie. «Noussommes finalement une manifes-tation encore assez jeune, pour-suit Michel Darioly. Noussommes dans l’obligation de pro-gresser à chaque édition. Nos ca-valiers et nos hôtes sont exi-geants. Ils ne demandent pasforcément des prestations trèsonéreuses, mais juste un petittruc en plus.» La clientèle desconcours hippiques – partici-pants y compris – est assez fes-tive. En moyenne, un cavalierse déplace avec trois ou quatreaccompagnants, qui n’hésitentpas à fréquenter les établisse-ments publics de la station. Dece fait, aucune animation nesera organisée en soirée sur laplace du Régent, sauf le ven-dredi 10 juillet avec le concertdes Ambassadors of Music et lafondue géante gratuite.

Une participation de premier ordreSportivement, le JumpingHorse Show de Crans-Mon-tana est également un rendez-vous de premier plan, qui peuts’appuyer sur un budget de970’000 francs. Chaque an-née, une quinzaine de cavaliersdes cadres suisses et desathlètes placés dans le top 50mondial sont présents sur leHaut-Plateau. «Nous réussis-sons à allier qualité et quantité ence qui concerne la participation.Avec 800 chevaux, nous allonsdonner près de 2700 départs, ce

le polo). Une des marques defabrique de cet événement:soigner l’accueil à tel point quemême les visiteurs qui n’enten-dent rien à l’hippisme y trou-vent leur compte, partent raviset surtout reviennent l’annéesuivante. Pour ce faire, un vil-lage entoure le paddock et pro-pose de nombreuses anima-tions. Les différents sponsors

Nous avons pu conclure un par-tenariat sur plusieurs années.Donc, désormais, nous pouvonsconcentrer toute notre énergiesur la manifestation et non plusdans les négociations», relèveMichel Darioly, big boss de lamanifestation, en charge égale-ment de l’organisation descompétitions de Sion, Marti-gny et Verbier (été et hiver avec

HIPPISME • Après six ans, leJumping Horse Show s’est faitune véritable place dans le ca-lendrier estival de Crans-Mon-tana. La manifestation est at-tendue tant par les amoureuxdes chevaux que par les com-merçants et les habitants de lastation. «La collaboration avecles six communes et Crans-Mon-tana-Tourisme se passe très bien.

qui correspond à des épreuves en-tre 8 h et 19 h.» Même s’il n’estpas facile de trouver de l’argentet que le sponsor principal faittoujours défaut, les organisa-teurs vont pouvoir garder leursépreuves phares: la puissance,les six barres et le grand-prix.Ceci grâce à un mécène. Levainqueur du grand-prix tou-chera 4500 francs. Une som-me, puisque dans les autresmanifestations du genre leprice-money pour le gagnant sesitue entre 1500 et 3000francs. Les concurrents – quidoivent gagner leur vie – sontattirés par ce prix. «Pour qu’il yait encore plus de cavaliers de ni-veau européen, il faudrait pou-voir mettre sur pied deuxépreuves de ce type sur la mêmesemaine. En ce qui concerne l’or-ganisation d’un CSI, cela me pa-raît difficile. Il faudrait soit éta-ler notre programme sur troisweek-ends, ce qui coûterait en-core plus cher. Ou sacrifier descatégories régionales, ce que nousnous refusons à faire», conclutMichel Darioly. A noter encoreque le Jumping Horse Showparraine chaque année une as-sociation caritative. Pour 2009,il s’agit de l’Association suissedes paraplégiques, avec commeinvités vedettes Heinz Frei(double champion olympiquede handbike à Pékin) et KlausZimmermann (élu meilleur éle-veur suisse de chevaux).

Claude-Alain Zufferey

Du 4 au 12 juillet, le spectacle sera omniprésent, sur et autour du paddock. Cette manifestation possède la particularitéde soigner son accueil afin que les sponsors puissent inviter leurs clients dans un cadre convivial. (DR)

PÊCHE • La Société depêche de Lens organise unconcours populaire au lacdes Miriouges. «Le 6 juin,nous attendons de nombreuxpêcheurs venant de tout le can-ton. Pour cela, nous allonsmettre à l’eau plus de 200 kgde poissons, dont des truites de3 kg», annonce AlexandreRey, président de la sociétéde pêche. Les concurrentspeuvent pêcher jusqu’à 5kilos. Ensuite, après les«joutes», la pêche est ou-verte à tous les participantsn’ayant pas pêché 10 truites.Du dimanche au mardi, lapêche est réservée aux parti-cipants moyennant l’achatd’un permis journalier de20.-.

DEM

Concours àMiriouges

Une des plus grosses prises de l’andernier.

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V I L L A G ENuméro 28 • Juin 2009 • page 7

C’est en pirate alpin que Pierre-Isaïe Duc, originaire de Chermignon, hisse les voiles sur la scène du Petithéâtre de Sion. Une croisade d’hommes, des vrais, enfin presque! Critique.

Un fan de fanfare sorti du cadre

Le personnage joué par Pierre-Isaïe Duc dans «Le chant du bouquetin» exprime bien la complexité des loyautés au seindes habitants d’un même village.

des lois du village – il y prendd’ailleurs une part active – nesort du cadre que parce qu’onne lui a pas laissé le choix. Sa-crée croisade.

Claire-Lise Genoud

«Le chant du bouquetin», unecréation de la Compagnie Corsaire

avec un mâle dominant quidoit combattre, tenir long-temps pour s’imposer. Pierre-Isaïe Duc a dû s’en inspirer.Bien qu’il se dise préoccupépar le poids de ses racines, ilreproduit à la perfection toutesles ambiguïtés et les paradoxesqu’elles engendrent. Son per-sonnage, très à l’aise au milieu

Tournure assezsurréalisteLa deuxième partie du specta-cle prend une tournure assezsurréaliste. Ce soir-là, àl’Echandole à Yverdon (VD),on sent le comédien moinsconvaincant dans ce rôle-là.Faut dire qu’il donne moins àrire au public. Fini les clinsd’œil à la vie au village, les gagslourds, les coups de coude, leshistoires cent fois racontées,déformées, enjolivées, les ru-meurs, les allusions à celui-ci,à celle-là, les fricotages, les ça-a-toujours-été-fait-comme-ça.Devant un décor de pierres quiont des visages, comme lesmurs auraient des oreilles, dé-cor conçu par Isabelle Pellis-sier, le spectateur sent soudainun changement d’ambiance.De jovial, tout devient grin-çant, presque inquiétant. Paspour déplaire au musicienChristophe Ryser, croisé au bardu théâtre ce soir-là, membrelui aussi de la Compagnie Cor-saire Sanglot qui a produit lapièce actuellement en tournéeen Suisse romande. C’est luiqui a composé la musique. In-téressant. Cette fanfare qui dé-rape et qui laisse le spectateursuspendu dans un vide sonore.

Le sens du bouquetinC’est alors qu’on se souvientdu titre du spectacle. «Le chantdu bouquetin». Et l’on imaginele village comme un troupeau

THÉÂTRE • Il est sur scènecomme un poisson dans l’eau,cet homme de la montagne.Comédien originaire de Cher-mignon, Pierre-Isaïe Duc, 43ans, a vécu à Paris et s’est ins-tallé depuis une dizaine d’an-nées à Genève. Pour ce «Chantdu bouquetin» qu’il a écrit lui-même, il s’est mis dans la peaud’un homme du village. Vrai-semblablement du sien. A au-cun moment cependant il n’enprononce le nom. Seul face au public, il se posi-tionne en fan de fanfare trèschauvin qu’il imite dans lesmoindres mimiques, surtoutl’accent. Extraits: «On n’est pasun pays de poètes, on est un paysde géomètres. Ce sont des gensqui comptent, qui calculent, quidéfinissent des limites.» Puis il seredresse et enchaîne avec unescène délirante à souhait pourdémontrer ses propos: «Çac’est ici, là c’est ça et ici c’est là.Ici c’est là. Mais si ici c’est ici, çac’est pas là. Mais alors ça c’estoù?…» Un sympathique etabracadabrant monologue quiexprime bien la complexité desloyautés au sein des habitantsd’un même village. C’est plustard dans le spectacle qu’unévénement «dramatique» luifait soudain perdre la face. Il enreste sans voix. La fanfare atrahi ses espérances, ses habi-tudes, ses attentes. Sans plusde repère, le gentil niais fidèlesort alors du cadre.

Sanglot, avec Pierre-Isaïe Duc(texte et jeu), Isabelle Pellissier(scénographie et costume) etChristophe Ryser (création so-nore et musique) au Petithéâtreà Sion du 4 au 7 juin 2009, je19 h, ve-sa 20 h 30, di 17 h.

Réservations: tél. 027 321 23 41ou www.petitheatre.ch

50 ans des Mayintson: levillage de Randogne vivradeux jours très festifs avec les50 ans des Mayintson dè laNoblya Contra. Un spectaclerétrospectif le samedi, la pré-sence d’un groupe allemandde la région de Francfort etune animation le dimancheavec les groupes amis des Par-tichiou et des Rèchettes, dequoi célébrer avec intensité laFête patronale de Notre-Dame des Neiges, ce sera les8 et 9 août.

•Zone industrielle: au lieu-dit Ley de Sion, Chermignonet Lens souhaitent créer unezone industrielle. L’achat desterrains se poursuit et le pro-jet avance. Le processus atoutefois été retardé par desprairies sèches d’intérêt re-connu qui ont été trouvéesdans ce secteur. «Il s’agitmaintenant de dresser l’in-ventaire de tous les espacesde prairies de notre communepour pouvoir, cas échéant,procéder à des compensa-tions», indique le présidentde Chermignon Jean-ClaudeSavoy.

•Travaux sur le réseaud’eau: des travaux de réno-vation du réservoir d’eau dela Bonette à Chermignon-d’en-Haut ont été entrepris.Simultanément, la Communeprocède aux premières étudespermettant la gestion à dis-tance de l’ensemble du réseaud’eau.

•Rentrée des classes deChermignon: elle se fera à lafin des vacances d’été dans lesanciennes écoles des villages,toujours en collaborationavec la Commune de Mon-tana. C’est n’est qu’à l’au-tomne 2010 que les élèvesdes villages du bas occupe-ront le nouveau centre sco-laire de Martelles. D’ententeavec les autorités de la com-mune voisine, les élèves deChermignon continuerontd’aller à l’école à Montana-Village. Une classe enfantinerestera ouverte à Corin.

•Martelles: les Communesde Lens, Icogne et Montanaont accepté de racheter lacrèche-garderie / UAPE àMartelles selon leur part quedétermine la clé de réparti-tion ad hoc. Pour Randogne,la décision est attendue enjuin. Mollens renonce à cetachat et participera au soldede la part à la charge de Cher-mignon sur la base d’une lo-cation annuelle. Chermignonrécupérera donc une part im-portante de l’investissementde départ.

•Conduites à neuf: la Com-mune de Randogne a entreprisdes travaux pour la remise àneuf de toutes les conduitesd’eau du village de Loc.

•Irrigation du vignoble: levaste projet de réhabilita-tion du réseau d’arrosage duvignoble sur la commune deChermignon coûtera au total4,5 millions de francs, dont234’000 à charge de la collec-tivité. Pour la partie privative,un syndicat doit être consti-tué.

B R È V E SB R È V E S

ICOGNEAssemblée primaire 22 juinIcogne Jazz 09, marché artisanal et concerts, cour d’école 4 juillet

LENSFête de fin d’année gymnique 5 juinConcours de pêche, Miriouges 6 juinFête-Dieu et 1re Communion 11 juinEntretien des alpages d’Interalp, Zeuzier 8 h 13 juinTrophée du Châtelard organisé par le TC Lens 15 au 21 juinTournoi populaire du FC Lens 17-18 juilletFête nationale et patronale 1 aoûtSemaine sportive du TC Lens 3 au 7 aoûtCamp musical des jeunes fanfare Edelweiss 3 au 8 aoûtSemaine du cheval 10 au 15 aoûtSortie familles fanfare Edelweiss, place de la Scie 23 aoûtSortie familles HC Lens, Les Tzoumettes 28 aoûtTirs obligatoires 13 h – 17 h 29 août

CHERMIGNON«Futur conditionnel», par La Main, salle paroissiale, 17 h 7 juinFête-Dieu 11 juin«Mariage sur ordonnance», par Les Baladingues, salle paroissiale 12-13 juin14e tournoi intercommunal de tennis, Chermignon-d’en-Haut 13-14 juinChermignon, Assemblée primaire 18 juin1er «Fougirs Meadow», tournoi de doubles 22-27 juinSemaine intensive de tennis pour les juniors, Chermignon-d’en-Haut 13-17 juillet31e Camp musical de l’Ancienne Cécilia 19 – 25 juilletSortie famille du club des 100 25 juilletConcert final du camp de musique de l’Ancienne Cécilia 25 juilletCoupe Axa-Winterthur Assurances, Golf de Noas 25-26 juilletFête nationale 1 aoûtCoupe Manor-Athléticum 7-8 aoûtCamp musical de la Cécilia 10-15 aoûtConcert final du camp musical de la Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 15 aoûtSortie d’été du Groupement Sportif 15 aoûtAssemblée générale du FC Chermignon 21 aoûtCoupe de Golf CECM, Golf de Noas 22-23 aoûtFête du Village, Ollon 28 aoûtPaintball, initiation par le Groupement Sportif 29 août

MONTANATir de la Nouvelle Cible 1 juin1re Communion, Corin et Montana-Village 7 juinRetraite et Tir de la Milice 10 juinFête-Dieu Montana Village 11 juinJournée d’entretien des alpages 13 juinSortie annuelle du chœur St-Michel 14 juinPremier tir obligatoire 17 h 30 à 19 h 19 juinJournée familles des Réchettes 21 juinRaclette annuelle et rallye des jeunes du Ski-club, couvert de la Bourgeoisie 21 juinSortie pédestre de l’Echo de la Montagne 28 juinFête nationale Montana-Village 31 juilletCamp de musique du Cor des Alpes 8 au 12 aoûtAssomption, pèlerinage interparoissial 15 aoûtDerniers tirs obligatoires 14 h – 17 h 29 août

RANDOGNESortie annuel du groupe L’Espérance 14 juinAssemblée primaire, Centre scolaire 20 h 23 juin50 ans des Mayintson 8-9 aoûtConcours club de Pétanque en doublette avec Mollens 22 août

MOLLENSConcert annuel du Chœur mixte de St-Maurice-de-Laques, Salle polyvalente 6 juinFête-Dieu, St-Maurice-de-Laques 11 juinSortie famille du club de Pétanque 13-14 juinNuit de la boule organisée par le club de Pétanque 11 juilletFête nationale 31 juilletNotre-Dame des Neiges, Crételles 9 aoûtSortie d’été organisée par le Ski-Club 15 aoûtAssomption, chapelle de Crêta d’Asse 15 aoûtConcours club de Pétanque en doublette avec Randogne 22 aoûtFête des Prémices, St-Maurice-de-Laques 30 août

R E N D E Z - VO U SR E N D E Z - VO U SNé en 1934, Georgie Lamon fut chevrier, régent, politicien engagé,

actif auprès des handicapés. Il est surtout une mémoire de sa région.

Mémoire d’un villagegendes et pensées qu’il a ras-semblés dans ces pages.«Lorsque vous entendez parlerGeorgie Lamon, écrit dans lapréface le Dr Eric Bonvin,vous êtes aussitôt apaisécomme par la tranquillité dubisse qui court et qui chantonnesous nos sapins et nos mé-lèzes… sur ce petit plateau deLens qui s’offre comme un re-pos entre les cimes raides et laplaine lointaine. Allié à sa na-turelle bonhomie, son accentrésonne aux chants des grillonset de la brise chaude qui frémitl’été entre champs fleuris et fo-rêts de pins… là-bas quelquepart sous le Christ-Roi.» Le li-vre se lit d’une traite, ou unehistoire après l’autre, pour-quoi pas au hasard des pagesqui s’ouvrent. Dans «Les dia-bles rouges», cet ancien poli-ticien engagé nous racontecomment Charles Dellberg etAlfred Rey, syndicalistes ac-tifs, profitaient de la criée pu-blique après les offices pourpropager leur message. Plusloin, il se souvient de Cala-brine, sa voisine lorsqu’il étaitenfant, qui menait une misé-rable existence et que per-sonne n’a accompagnéejusqu’à sa dernière demeure,même pas Barbe Joyeuse, lacloche de l’église. Quelquespas plus loin, il revient à au-jourd’hui, parle de Bricoline

LENS • «J’écris pour chantermon village, raconter des his-toires d’autrefois, la vie dure despaysans de montagne. J’écrispour proclamer la fraternité,valeur universelle. J’écris pourexprimer des convictions, cellesqui m’habitent au plus profondde mon être. J’écris pour oser laliberté dans ce coin de terrenoire parsemée de sillonsrouges.» Voilà ce que confieGeorges Lamon au début deson récent ouvrage, paru auxEditions à la Carte. Au fild’une nonantaine de pages, leLensard parle de son villagequ’il aime. Ceux qui leconnaissent entendent sa voixà la lecture des contes, lé-

dans son bistrot à Icogne, ilparle aussi d’amour dans uncourt poème touchant, de soncheval Kansas tant fier d’êtrel’ami de l’Homme.

La solitude, pour aller vers l’autreSes poésies, pensées intimeset souvenirs, il les rédige au-jourd’hui dans la solitude.«Jadis, je ne connaissais pas lasolitude. Ma vie trépidante nelui laissait que peu de place. Ellehabite aujourd’hui ma demeure.(…) Cette étrange compagnesonde le profond de mon être. J’ydécouvre alors une force pourvivre en harmonie avec moi-même, autrui, la nature et Dieu.Etrangement, elle devient uneaide, un besoin.» Peut-être queGeorgie Lamon se sent moinsseul en se racontant à sesnombreux lecteurs. Ceux-cisont plongés dans uneépoque dont ils se souvien-nent pour l’avoir vécue, dontils n’ont aucune idée pourd’autres. La rencontre à tra-vers le livre vaut la peine. Neserait-ce que pour fraterniseravec son auteur: «La solitudeest pleinement une force, àcondition d’aller à la rencontred’une espérance plus forte: Larelation à l’autre dans un espritfraternel.»

Danielle Emery Mayor

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TSNC, un sigle qui recouvre une multitude de tâches et d'activités. Pour assurer la pérennité de nos forêts.

Tout savoir sur le Triage forestier

pris d’ouvrir, aux Îles Falcon,une scierie de proximité, oùchacun peut se procurer bois decheminée, charpentes, planchesou carrelets. On peut aussi faireappel à nous pour l’aménage-ment de places de jeux ou demobilier extérieur.»

Enfin, le directeur voudraitlaisser un message: «Nous le

ICOGNE • Comment favori-ser la liaison entre le haut etle bas du village, alors que laroute passe juste au milieu?Comment pourrait être ré-aménagée la place de la fon-taine Roger-Bonvin? La com-mande d’avant-projets lancéepar la Municipalité a dévoiléen mai les pistes à suivre.C’est le projet de Nomad Ar-chitectes (Lucien Barras) quia été retenu par le jury duconcours. Son idée? Recréerun lien par une place. «A tra-vers la route la place relie lesruelles et placettes existantessur une seul espace. Un solcontinu, en pavés, sans bordureni murets, matérialise cettecontinuité. L’asphalte de laroute sera interrompu pourlaisser passer les piétons. Les li-mites de la place sont définiespar le vide entre les maisons.»Pour le concepteur du projet,il est inutile de remplir laplace pour en faire un monu-ment: c’est le village qu’il fautmontrer. Cet espace vidé detout ce qui est inutile, voilàle village qui s’ouvre ettrouve un espace visuel derespiration qui invite à s’y ar-rêter.Nous vous présenterons ceprojet plus en détail dansune prochaine édition.

DEM

Pavés surla route

comme l’aménagement de pa-ravalanches et de routes, et lastabilisation de torrents. Sansoublier la sylviculture et, na-turellement, l’exploitation etle débardage du bois. A cepropos, Michel Schläfli re-lève: «De nos jours, la forêt nepaie pas son homme. Pour cou-vrir les charges, et rendre ser-vice au public, le triage a entre-

fois nuire à l’esthétique, nous tâ-chons donc, dans les régions tou-ristiques, de la tenir un peu pluspropre. D’autre part, il nousfaut parfois abattre de vieux sa-pins qui ne se reproduisent pluset empêchent la population de serajeunir. En compensation,nous opérons de petits reboise-ments, toujours avec des plantslocaux, en tenant compte del‘altitude et de l’orientation.»

De nombreuses fonctionsEn résumé, aujourd’hui, nosforêts se doivent d’offrir laplus grande biodiversité pos-sible, et de remplir de nom-breuses fonctions – sociales,paysagères, de protection –«N’oublions pas, rappelle ledirecteur, que la forêt a permisde freiner plusieurs ava-lanches, dont celle d’Aminonadans les années 80», maisaussi plus spécifiques, «Nousavons créé des “surfaces de ga-gnage”, permettant au gibier debrouter, et avons dégagé deslignes de tir dans les zones tropdenses. Cela a assoupli nos re-lations avec les chasseurs.»On l’aura compris, les tâchesdu Triage sont multiples.L’entretien général des forêtsinclut également des ou-vrages de génie forestier,

SYLVICULTURE • TSNC,c’est le Triage forestier SierreNoble-Contrée. La structureoccupe aujourd’hui une quin-zaine de personnes et ses acti-vités vont de Granges à la Ras-pille. Son directeur MichelSchläfli fait, pour Sixième Di-mension, l’état des lieux de nosforêts: «Elles sont saines, à l’abride la surexploitation. La neige decet hiver leur a offert un capitalen eau précieux pour cet été, leschampignons en profitent, et lesinsectes nuisibles se raréfient.»

RajeunissementNos bois sont cependant me-nacés de vieillissement: «Avantles années 50, on les a surexploi-tés, pour la construction, lechauffage; on allait jusqu’à raclerles feuilles et les aiguilles sur lesol pour la litière. Puis on a né-gligé ce capital, en faveur d’unpétrole peu cher.» C’est dans lesannées 80 que les autorités po-litiques ont pris conscience del’importance d’un entretienrespectueux de cette richessenaturelle. «Dorénavant, et pourdes raisons économiques et écolo-giques, on laisse le bois mort surplace. Cette pratique favorise lamicrofaune et la transformationdes déchets végétaux en bon hu-mus. C’est vrai que cela peut par-

savons, les attentes du publicenvers la forêt peuvent êtrecontradictoires. Alors, si vousavez des questions, remarquesou réclamations, n’hésitez pas ànous contacter directement,nous serons ravis de vous répon-dre!»

Paulette Berguerand

Plus d’infos: [email protected]

«Abattre de vieux sapins permet le rajeunissement de la forêt.» (TSNC)

Leur beauté, leur robustesse, leurs qualités mellifères parfois, peuvent tenter plus d'un paysagiste amateur, pourtant…

De dangereuses «belles plantes»!mination des graines. Quant à laplante, on peut tenter de l’élimi-ner en coupant la racine à 20 cmsous le sol.

Le buddléa de David, un ar-buste de 2 à 3 mètres de haut àfleurs violet foncé, est surtoutconnu pour son titre d’«arbre àpapillons». Il occupe de plus enplus les bords de cours d’eau, leszones déboisées et les gravières.Chaque plant pouvant produire3 millions de graines, il a tôt faitd’éliminer toute végétation envi-ronnante. Seule solution, arra-cher l’arbrisseau et supprimer unmaximum de racines.

Se défendreChacun, à sa mesure, peut luttercontre ces invasions végétales:«D’abord, suggère Jean-MichelMayor, ne plus en planter, c’est évi-dent. Eviter également de laisserdes sols nus, les ensemencer avecdes espèces indigènes et faucher ré-gulièrement. Dans tous les cas, in-former les services communaux de

de terre et rives des cours d’eau.Très prolifique, elle forme degrands massifs, dont l’ombreanéantit toute autre végétation.Ses rhizomes peuvent atteindre7 mètres à la ronde. Laissant lesol nu en hiver, elle cause l’éro-sion et déstabilise les berges. Il estfortement recommandé d’inci-nérer ces plantes – avec leurs rhi-zomes – et de ne jamais les com-poster. Les renouées sontdifficiles à éliminer, la lutte chi-mique n’est pas très efficace, unentretien suivi de fauche et depâture peuvent avec du tempsl’affaiblir et la faire disparaître.

La berce du Caucase, grandeombellifère ornementale, peutatteindre 3,5 m de hauteur.Friande de terres riches, elle atenté les apiculteurs par ses qua-lités mellifères. Non contente denuire à la flore locale, elle pré-sente un danger pour l’humain:en présence du soleil, elle causedes brûlures sur la peau. Suppri-mer ses fleurs empêche la dissé-

duites dans un lieu d’où elles ne sontpas natives et qui menacent notreflore indigène.» Et cet agriculteur,en charge de la commissiond’agriculture et environnement,de préciser que notre régionabrite une demi-douzaine de cesespèces nuisibles.

La renouée du Japon, uneplante ornementale vivace, de 1à 3 m de haut qui s’est évadée desjardins pour coloniser décharges

BIODIVERSITÉ • Elles portentdes noms bien sympathiques,comme le robinier faux-acacia, lesolidage du Canada ou le buniasd’Orient. Leurs charmes leur ontvalu des places en vue dans nosjardins. Elles y ont poussé à l’aise.Tellement à l’aise qu’elles ontémigré et colonisé d’autres lieux.On les qualifie désormais d’enva-hissantes, c’est-à-dire, selonJean-Michel Mayor, vice-prési-dent d’Icogne, «des plantes intro-

la présence de ces plantes.» Onattend aussi des communesqu’elles répertorient les sitesenvahis et alertent les entre-preneurs en cas de travaux.Quant à ces derniers, il leur estconseillé de ne pas stocker lesterres contaminées par ces es-pèces dans des décharges, etsurtout pas dans de nouveauxaménagements pour des bâ-timents, ou banquettes deroutes, etc... prévient l’agri-culteur. Enfin, il informe que

La berce du Caucase: mellifère, mais toxique! (Philippe Werner)

La renouée du Japon: une menace pour nos cours d'eau! (Philippe Werner)

«L’Etat du Valais met en placeactuellement un plan de luttepour lequel il prévoit un budget.Une liste noire est publiée, indi-quant quelles plantes sont inter-dites à la vente, et les caractéris-tiques de chacune.»

Paulette Berguerand

Plus d’infos: Office d’agro-éco-logie, tél. 027 606 76 00 ouwww.cps.kew.ch (plantes enva-hissantes).

B R È V E SB R È V E S

Cours de sauveteurs: la section des samaritainsde Chermignon organise une session de cours desauveteurs (obligatoire pour le permis deconduire) les 22, 23, 29 et 30 juin. Inscriptions:Christophe Zufferey au tél. 027 483 35 56.

•Travaux à la rue du Bourg: au village deMontana, les travaux de revitalisation de la ruedu Bourg devraient être terminés d’ici la fin juil-let. Concernant l’amélioration du carrefour ducafé de l’Ouest et de la route cantonale qui tra-verse le village, c’est du ressort de l’Etat du Va-lais. Comme les travaux viennent d’être octroyésaux entreprises, tout devrait être achevé cetteannée encore.

Bluche – Montana: durant les travaux qui sedéroulent dans Montana, la route reliantBluche au village de Montana est à nouveauautorisée à la circulation. Il s’agit d’une me-sure provisoire prise par le Conseil de Ran-dogne pendant que se terminent les aménage-ments dans la commune voisine.

•Vitesse limitée: Randogne introduit la limi-tation de vitesse à 30 km/h dans ses villages, ycompris à Loc. A noter que la route qui tra-verse Loc est cantonale, que la vitesse y est li-mitée à 50 km/h, l’idée d’y prévoir des ralen-tisseurs sous forme de chicanes est en train degermer.

Ça roule à Corin: Après un mois de travaux deréfection, la route des Vignes entre Ollon et Corina été à nouveau ouverte à la circulation à la mi-mai. Quant aux travaux de revitalisation de laroute de la Raye à Corin, ils doivent avoir été ache-vés à la fin mai.

•L’Ancienne Cécilia à la Souste: la fanfare deChermignon participera à la prochaine Fêtecantonale des Musiques de la Souste qui se dé-roulera le week-end du 12 au 14 juin. La so-ciété prendra part à cette Fête dans la catégorieBrass Band Excellence. Elle sera accompagnéedans sa catégorie par la Cécilia de Chermi-gnon, la Concordia de Vétroz et la Lyre de

Conthey. «L’interprétation de notre morceau àchoix (Rocco Variations de E. Gregson), suividu morceau imposé (Concerto No 1 de D.Bourgeois) aura lieu à 10 h 30. Quant à l'excé-cuation de la musique de marche (CastellCaerffili, T.J. Powell), celle-ci aura lieu à16 h 48», annoncent avec précision les musi-ciens. «A cette occasion, nous avons le plaisirde vous inviter à venir nous écouter lors denotre concert de préparation du dimanche7 juin à 17 h au centre scolaire de Montana-Village. Celui-ci se fera en collaboration avecle Cor des Alpes de Montana-Village sous ladirection de M. Olivier Rey, membre de l'An-cienne Cécilia.»

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Ce brillant universitaire né à Montana-Village est à la tête de la culture valaisanne depuis octobre 2005. Dans cet entretien, Jacques Cordonier se penche sur la gestion culturelle de nos communes.

Pour une culture locale vivanteB R È V E SB R È V E S

Jacques Cordonier: «Nous disposons de la plus belle salle de spectacle du monde: la vallée du Rhône et ses montagnes.»

hauteur de leur engagement aubénéfice de nos artistes.

En station ne privilégie-t-onpas les productions de typefolklorique qui sont plusattractives pour les touristesque des créations pointues?Nous devons sortir de la simplecontemplation ou de l’écoute liéesà des arts répertoriés. L’amateur deculture devient de plus en plus un«consom’acteur». Le Centre sco-

fessionnelle tant dans leur pro-grammation que dans leur ges-tion.

Avez-vous un exempleconcret?Oui. Nous soutenons les deuxfestivals de musique classiquedu Haut-Plateau. Ils doiventnotamment démontrer queleurs concerts impliquent desmusiciens professionnels va-laisans. Notre aide se situe à la

Comment votre Servicesoutient-il financièrementla culture à Crans-Montana?Depuis 1996, une loi sur lapromotion culturelle a été vo-tée. L’une des clauses de cetexte vise à soutenir les mani-festations culturelles ayant unintérêt pour le tourisme. Par cebiais, nous appuyons des évé-nements d’une certaine impor-tance qui ont une qualité pro-

Quels liens avez-vousconservés avec cetterégion?Une bonne partie de ma famille,dont mes deux sœurs, vivent ettravaillent ici. J’aime y revenirpour me balader, surtout en été.Mon endroit préféré est le Lacd’Iton, un cirque montagneuxen dessous de la Plaine-Morte.Ce lieu est chargé de souvenirspersonnels et historiques. J’y re-trouve mes racines.

Quel regard porte le chefde la culture que vous êtessur la politique culturellelocale?Tout d’abord, nous disposonsde la plus belle salle de specta-cle du monde: la vallée duRhône et ses montagnes. Et il ya une vraie volonté de valoriserce patrimoine. A Crans-Mon-tana, le Musée d’alpage de Co-lombire en est un bon exemple.Par contre, les communes de-vraient être plus présentes auxcôtés des artistes profession-nels valaisans.

De quelle manière?Pourquoi ne pas leur confierdes ateliers d’écriture ou depeinture? Après tout, Ramuz etKokoschka ne sont pas venuschez nous par hasard. Transfor-mer Crans-Montana en pôleculturel étofferait en plus l’offreestivale. Des structures commela Fondation du Casino pour-raient s’engager dans le finan-cement de ces projets.

laire a eu la bonne idée d’emme-ner les élèves à la rencontre des ar-tistes qui créent près de chez euxau quotidien. Il faut multiplier cesinitiatives.

L’activité saisonnière denotre région ne complique-t-elle pas l’application de cettevision?Ces changements de rythme sontle reflet de ce qu’est la vie à Crans-Montana. Il existe des structurescomme la Bibliothèque du Haut-Plateau qui promeuvent toutel’année la culture. Elles sont solli-citées aussi bien par les hôtes depassage que par les résidents per-manents.

Comment collaborez-vousavec l’Office du tourisme? Nous commençons à intensifiernos contacts avec Valais Tou-risme. Nous manquons demoyens pour être en collabora-tion directe avec les structures lo-cales, mais je place beaucoupd’espoir dans le projet de loisur le tourisme qui postulel’intégration de la culture dansla promotion touristique. A unhorizon plus proche, je peuxvous annoncer qu’un «Guide cul-turel et touristique du Valais» pa-raîtra fin juin. Il résulte d’un pro-jet conjoint de Valais Tourisme,du Service cantonal du dévelop-pement économique et de celuide la culture. Il proposera des par-cours culturels dans tout le Valais.

Propos recueillis par François Praz

INFOS PRATIQUESINFOS PRATIQUES

URGENCES - ACCIDENTS MALADIESPolice 117Feu 118Appel d’urgence 144Empoisonnements 145Secours routiers 140Rega 1414Air-Glaciers 1415La Main tendue 143Aide tél. pour les enfants et les jeunes 147Police Crans-Montana 027 486 87 60Garde médicale 0900 144 033*

(centrale des appels)Garde des pharmacies 0900 568 143*

et dentistes Vétérinaire 027 480 23 45

PHARMACIESLENSPharmacie de Lens 027 483 43 00CRANS-MONTANADes Alpes 027 481 24 20Amavita Bagnoud 058 851 30 50Du Centre 027 481 28 28Du Golf 027 481 33 51Internationale 027 481 24 18Pharma Crans 027 481 27 36

TAXISA AUTO-TAXI 079 316 60 10TAXIS FRANCIS 027 481 51 51BONVIN PIERRE 027 481 95 95BRUTTIN RENÉ 079 628 01 01CENTRAL 027 481 19 19

CRETTOL DANIELLE 079 628 33 00FAMILLE DOLT 027 481 30 30FERRARO MARIO 027 481 70 63IVAN 079 750 60 60JACKY 079 204 36 45MORARD ANNE-LYSE 079 637 78 71TAXIS PONCIC 027 481 94 94POTT CÉSAR 027 481 13 12POTT MICHEL 027 481 71 71TAXI SILVIO 079 400 75 45

HOPITAUXSIERREHôpital régional 027 603 70 00SIONHôpital régional 027 603 40 00CLINIQUE BERNOISEMontana 027 485 51 21CLINIQUE GENEVOISEMontana 027 485 61 11CLINIQUE LUCERNOISEMontana 027 485 81 81CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIEMontana 027 603 80 00

GARDERIES D’ENFANTS LENSArc-en-Ciel 027 483 39 00MONTANAFleurs des Champs 027 481 23 67MONTANAP’tits Bouts 079 660 76 20

CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE 027 455 51 51* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

MONTANA-VILLAGE • Lorsde la séance d’informationd’avril dernier, la majorité dela population de Montanaavait souhaité remplacer lepoint d’eau composé au-jourd’hui d’un petit jet où ilest possible de se désaltérerou de remplir un gobelet.Pour répondre à ce vœu, cepoint d’eau (qui avait été misen place dans le cadre de laréanimation de la place del’Eglise) sera remplacé dèsque possible par une jolie pe-tite fontaine adaptée au site. De plus, suite à la rénovationde l’église, le Conseil de ges-tion de la paroisse Saint-Grata décidé de mieux encoremettre en valeur cet édificequi est devenu «un bijou», se-lon les mots d’Yvon Robyr,membre du Conseil de ges-tion. A l’extérieur, un éclai-rage a été installé ainsi qu’àl’intérieur où, du côté duchœur, l’éclairage de lafresque a été amélioré. Rap-pelons qu’il existe un livrefort intéressant publié auterme de la rénovation del’église.

CLG

Fontaineà St-Grat

Soirée jazz dans la cour d’écoleAntonio VIvenzio (piano). Cesquatre jeunes passionnés dejazz se produisent sur desscènes régionales, nationales eteuropéennes.

Prévue à 22 h 30, la formationjurassienne UNITRIO fera vi-brer le public en deuxième par-tie de soirée. Damien Argen-tieri, organiste confirmé, lesaxophoniste Fred Borey et lebatteur Alain Tissot composentce groupe qui amène une di-mension toute particulière aujazz.

Animer le village en journéepour que les gens se rencon-trent. Dès 19 h, la cour d’écoles’ouvre sur la scène des artistes,avec la possibilité de se restau-rer sur place avant le début desconcerts.

A 20 h 30 entre en scène legroupe Good Blend Quartetcomposé de Matthieu Amstutz(drum), Daniele Cortese(basse), Paolo Profeti (sax) et

rêtent, précise Nicolas Besse deArtLiveProd. Nous voulons gar-der les gens d’Icogne, mais aussifaire venir les gens de la région».

La journée débute à 10 h parl’ouverture du marché artisanalsur la place Roger-Bonvin. Lesartisans des six communes sontà l’honneur et proposent, entreautres, des produits fermiers,des liqueurs et bières artisa-nales, une brocante. Le but?

ICOGNE • Organisé par ArtLi-veProd, Icogne Jazz09 voit lejour pour la troisième annéeconsécutive, le 4 juillet à l’an-cienne cour d’école. Au pro-gramme: marché artisanal enjournée, jazz en soirée, le toutdans une ambiance «bon en-fant», avec comme ligne deconduite l’envie d’animer le pe-tit village d’Icogne. «Il fallaitquelque chose pour faire revivrele village, pour que les gens s’y ar-

Nicolas Besse se réjouit de cetteédition qu’il qualifie de «ma-gnifique, avec des artistes excep-tionnels».

Cette année, Icogne Jazz09partage la journée avec l’Asso-ciation Elias, fondée en 2004par un groupe d’amis souhai-tant soutenir une association li-banaise, créée par Elias et NadaIbrahim. Cette association estactive dans l’aide aux plus dé-munis.

Denise Tripalo

La cour de l’ancienne école d’Icogne se transformera en scène de concert. Ce sera le 4 juillet.

Mariage des Baladingues:la troupe Les Baladingues seraà Chermignon les 12 et 13 juin(20 h 30) avec leur nouvellecréation satirique et comique:«Mariage sur ordonnance». Ja-queline Riesen signe la mise enscène et Thierry Demanges lesdécors. L’intrigue: Deux couplessont candidats à l’obtention dupermis de mariage. Un seul d’en-tre eux sortira vainqueur desépreuves bio-sexo-psycholo-giques. Qui l’emportera? Le Tri-bunal en décidera de façon im-partiale. Mais… pouvoir semarier, est-ce vraiment gagner?

•La Main à Chermignon: lesquatre doigts de La Main et leurpouce sont repartis en scènepour partager avec le public desbons moments de théâtre lesyeux dans les yeux. «Quatre per-sonnages, une séparation, deuxcailles et un mariage… nous, vous,eux, sept tableaux très contempo-rains»: voilà résumée la comédie

«Futur conditionnel», une piècede théâtre de Xavier Daugreilh,mise en scène par GhislaineCrouzy. Tendres, cocasses, atta-chants, les personnages se cher-chent, se trouvent (parfois), seméprennent (souvent), s’achar-nent et s’essoufflent. Ces acteurs,ce sont Christine Fournier, San-drine Strobino, Christian Ba-gnoud, Jérôme Melly. A voirà Chermignon le jeudi 7 juin à17 h (à la salle paroissiale). Ré-servations: tél. 079 450 31 35.

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Plus que centenaire, la bâtisse au centre du village doit se mettre au goût du jour pour mieux servir les sociétés locales.

Coup de jeune pour une ancienne école

Début cet automne Quant au budget (1,5 million),il a reçu le feu vert de l’Assembléeprimaire. L’avant-projet a étéapprouvé, on peut donc passerà l’étape suivante: la mise àl’enquête. Puis viendra la miseen soumission des travaux,qui pourraient commencer enseptembre 2009. Avant l’hiver,on s’occupera de l’annexenord avec son escalier, laissantainsi les salles disponiblesjusqu’à la reprise des travauxau printemps 2010, les socié-tés trouveront alors asile auCentre scolaire et à la salle degym. Enfin, la maison seraopérationnelle en décembre2010. «Cette réhabilitation de-vrait garantir au bâtiment 30années de vie supplémentairesau cœur du village», conclutRaphaël Rey.

Paulette Berguerand

confort aux usagers. Au nord, onremplacera l’escalier extérieurpar une rampe intérieure avecune façade d’entrée vitrée. Le rezsupérieur comportera une cuisineavec passe-plats donnant sur lasalle communale de 50 m2. S’y lo-geront aussi les sanitaires. Al’étage, les trois salles servirontaux sociétés locales, GIRB,Mayentsons, Espérance, NC Yel-low et Ski-Club. Le rez inférieurgardera son entrée indépendante,et le local citerne deviendra dépôtmatériel.» A l’extérieur, «onveut préserver au maximum l’as-pect existant, sans dénaturer latoiture à quatre pans. On repro-duira les chaînes d’angle et lesencadrements peints. Les fenê-tres, dont on fixera la partiebasse, seront pourvues de storeset les façades recevront un crépiminéral, dans les tons proches deceux de la chapelle voisine res-taurée en 2008.»

tites rénovations en 60 et 80,une vraie réhabilitation s’avèrenécessaire. «L’escalier extérieurmenace de s’écrouler, et il fautmettre le tout aux normes destanding actuelles», expliqueRaphaël Rey, l’architecte man-daté, qui décrit les travaux pré-vus: «En plus de l’assainissementdu bâtiment et de son isolationthermique, on refera les installa-tions techniques et on le dotera delocaux sanitaires dignes de cenom, pour offrir un meilleur

RANDOGNE • Au cœur duvillage, l’ancienne école érigéeen 1899 a résonné des crisd’enfants jusqu’à la rentrée1973, date à laquelle les petitsRandognards ont occupé leCentre scolaire intercommunalde Randogne et Mollens. Ceslocaux ont ensuite abrité laRaiffeisen et La Poste, un bu-reau d’architecte, le CMS, lebureau de vote/salle de réu-nion communale, et des sallesde répétition. Malgré de pe-

Avant, après: la façade nord de l’ancienne école changera de visage. (Raphaël Rey)

améliorant la viabilité dansles bâtisses, mais en conser-vant la typicité du lieu. Descaractéristiques architectu-rales sont donc définies,orientant les rénovations demanière précise: les mai-sons d’habitation doivents’élever sur deux étages aumaximum, les comblesétant habitables; les toits se-ront à deux pans, symé-triques. La Commune de Randognesouhaite que les personnesqui veulent entreprendredes travaux de rénovations’adressent en premier lieuà la Municipalité pour sefaire guider dans la réalisa-tion des plans architectu-raux. La réflexion au stade del’avant-projet sera ensuitesoumise à l’assemblée pri-maire. Actuellement ontlieu des travaux de numéri-sation qui doivent permet-tre de se faire une idée de ceque pourrait être ce quar-tier, et de corrections à ap-porter au projet.

DEM

RANDOGNE • En 2004, unremaniement parcellaire ur-bain était décidé: la zone àbâtir de Tsampeitros, aunord-est de Randogne, étaitmorcelée à l’excès entre dif-férents propriétaires. Le but: rendre ce secteur de17’000 m2 agréable pourdes résidences principales,en viabilisant l’endroit.Cette zone villa sera équi-pée et la Commune prendraà sa charge le 35% du coûtfinal. Les mises à l’enquêtese feront avant la fin juin.Une nouvelle route y seraaménagée. Les travaux de-vraient débuter au prin-temps 2010. A noter que laCommune a acheté quelque2000 m2 de te rr ain à despropriétaires qui souhai-taient s’en débarrasser, elleles revendra par la suite.Autre secteur où la Com-mune travaille à rendre lavie agréable: celui dit desEcuries, dans la partie bassedu village. Le dossier est au stade del’avant-projet. Ses concep-teurs veulent permettre lamise en valeur du lieu, en

Le Café d'IcogneUNE AUTRE DIMENSIONUNE AUTRE DIMENSION

Un endroit où les «Joueurs de cartes» de Cé-zanne se sentiraient à l’aise… Cette toile est l’œu-vre de Firmin Bagnoud, d’Icogne. Il explique: «Jel’ai peinte en 1987 pour le 80 e anniversaire d’AlbineDuchoud, qui a été l’âme du Café d’Icogne durantplusieurs décennies. Son accueil était chaleureux, soncaractère alliait une franchise et un cœur d’or qui larendaient vraiment attachante.» Et l’artiste d’évo-quer la clientèle du Café, les jeunes du village,fuyant le garde-champêtre par la «cuisinette», lefacteur, habitué du dimanche, et les ouvriers etingénieurs de la construction de l’Usine de laCroix. Sans oublier la mémorable Messe de mi-nuit 1973 retransmise en Eurovision depuis lachapelle, et chantée par Gilbert Bécaud. «Albineles a tous accueillis avec aisance et naturel», conclutFirmin Bagnoud.

Paulette Berguerand

Etablie depuis peu à Icogne, Bénédicte Praplan Colonna propose des objets au design délicieusement daté.

The Vintage Gallery ICOGNE • «Les passants hésitentencore à franchir la porte de laboutique. Ici, on n’est pourtant pasobligé d’acheter quoi que ce soit etles simples visiteurs sont toujoursles bienvenus», fait remarquerBénédicte Praplan Colonna.Originaire d’Icogne et née àLens, cette femme au goût sûr avécu plus de 20 ans à Genèved’abord, puis à Paris. En find’année passée, elle a décidé derenouer avec ses racines pour serapprocher de sa famille. Laconcrétisation de cette envie aété l’ouverture, en décembre,de la Vintage Gallery. Installéedans ce qui était autrefois l’épi-cerie du village, elle y proposedes raretés dont elle fait l’acqui-sition, pour l’essentiel, lors deventes aux enchères. Sonépoux, Philippe Colonna, esten effet un spécialiste des mon-tres qui explore depuis long-temps ces canaux de ventes.L’une de leurs sources d’appro-visionnement favorites, ce sontaussi les marchés aux puces,parisiens en priorité, tel que ce-lui de Saint-Ouen. Résultat deces explorations transfronta-

lières: la boutique regorge d’ob-jets datant de la période 1920-1980. Du mobilier aux affichesen passant par les vêtements, lavisite des lieux réserve de bellessurprises.

Malles aux trésorsDe l’extérieur, on aperçoit d’élé-gantes pendules anciennes dis-posées en vitrine. Lorsque l’onfranchit le pas de porte, on dé-couvre un grand panneau pu-blicitaire. Non loin de là, unmanteau coloré de Castelbajacvoisine avec d’impression-nantes bottes d’Alaïa. Sur lagauche, on trouve un porte-manteau des années 30. Dans laseconde salle, on se faufileparmi une collection de mallesconfectionnées par des artisansde renom. Restaurées avec desmatériaux d’origine, ces créa-tions uniques sont susceptiblesd’être par exemple réinterpré-tées en armoires. Beaucoup decharme se dégage de l’ensemble.«Le vintage, c’est d’abord un modede vie, une vision anticonformistede l’existence», proclame Béné-dicte Praplan Colonna.

Ce credo, elle entend le fairepartager, notamment en pro-posant ses services aux collec-tionneurs en quête de piècesrares. Le choix d’Icogne, mal-gré tout surprenant, ne l’in-quiète pas: dans ce monde depassionnés, le bouche à oreillefonctionne bien. La gamme deprix de ses objets est assezlarge. S’offrir une création dedesigner ou même un vête-ment griffé haute couture rede-vient de cette façon envisagea-ble. L’ensemble de la démarcherepose sur un constat simple:un bel objet ne perd jamais desa beauté au fil des ans. Repré-sentatifs d’une époque et dustyle d’un créateur, ils nous ra-content des histoires extraor-dinaires à travers des formes,des matières et des techniquesinédites.

François Praz

Informations pratiques: la gale-rie est ouverte en matinée du-rant la semaine, mais aussi etsurtout sur simple appel au tél.079 576 94 98.

Osez franchir la porte de la Vintage Gallery à Icogne, Bénédicte Praplan Colonna (en médaillon) vous y accueille.

(homologué depuis 1988) seralui à charge de la Commune. Letransit depuis le quartier LaComba se fera vers Marigny etla route cantonale. «Si le bureaudevait laisser tomber le projet, apromis Paul-Albert Clivaz, celasignifierait un retour à la case dé-part pour l’affectation de lazone.»

Le projet est actuellement austade de l’esquisse sur papier.Mais il peut aller de l’avant de-puis cette décision de l’assem-blée primaire. Une fois lesétudes déposées, les mises àl’enquête publiques pourrontêtre déposées, chaque bâtimenty étant soumis individuelle-ment. «Nous ne donnons par unblanc seing à qui que ce soit», arassuré le président Clivaz. Etde rappeler que l’affectation del’hôtel, en concordance avec leRQC (Règlement des quotas etdu contingentement), sera ins-crite au Registre foncier pourune durée de 35 ans.

Danielle Emery Mayor

Le conseiller municipal Chris-tian Masserey a précisé que, sila zone permet l’édification decet hôtel, il s’agira préalable-ment pour le promoteur defournir une étude d’impact. Lecomplexe hôtelier (établisse-ment 5-étoiles d’environ 200lits avec des chalets attenantsbénéficiant du service hôtelier)devra impérativement êtreconstruit en premier, ou simul-tanément aux immeubles d’ha-bitation prévus également dansle projet. Il s’agit d’une exigencesur laquelle la Commune deRandogne n’entend pas céder.

Le plan de quartier avec lesétudes demandées devra venirpréalablement à toute de-mande d’autorisation deconstruire. Le promoteur doitégalement régler l’accès desvoitures et des piétons, sachantqu’il existe déjà une homolo-gation pour la route qui relierace secteur; l’aménagement dece tronçon sera à charge duconstructeur, soit à peu près lamoitié du tracé total à créer. Lepont au-dessus du funiculaire

200 lits d’hôtels, des chalets bénéficiant du service hôtelier 5-étoiles et des immeubles d’habitation pourront sortir de terre à Montana.

Projet hôtelier aux Tsintres

Document et commentaires dus à l’amabilité du peintre.

Vivre bien au village

RANDOGNE • «La décisionprise par les citoyens de Ran-dogne aura des conséquences surl’économie de la commune et surle territoire.» Lors de l’assembléeextraordinaire en mai dernier,le président Paul-Albert Clivaza rappelé l’importance de per-mettre la construction d’uncomplexe hôtelier et résiden-tiel de premier ordre au lieu-dit Les Orsières, dans le quar-tier de La Comba, au sud de laroute des Tsintres. Pour per-mettre au bureau ChristianConstantin de concrétiserson projet, il s’agissait dechanger l’affectation de lazone (qui était déjà une zoneconstructible). C’est chosefaite puisque l’assemblée pri-maire a donné son aval.

Page 11: Sixième Dimension juin 2009

S P O R T SNuméro 28 • Juin 2009 • page 11

L’ouverture de la saison sportive s’effectuera sous le signe du VTT.

Tour de Corbyr, une course pour tous

Alain Karmerzin, Victor Lutin et Paolo Priori, du Pro Shop Alex Sports présentent une partie du matériel à leur disposi-tion pour créer un club sur mesure. De multiples combinaisons «shaft et tête» existent désormais sur le marché.

VTT • Le Papival Bike Tour secompose de huit étapes et ferahalte à Crans-Montana ce ven-dredi 5 juin. «Notre philosophieest de développer le sport pourtous, explique Fred Pont, pré-sident du comité d’organisa-tion de ce Papival Bike Tour.Pour ce faire, nous avons doncdécidé de renforcer la catégorierando-plaisir, sans chrono niclassement. Les populaires ontencore peur de s’inscrire dans lescourses. Ils ne faut plus qu’ils hé-sitent.» En cinq ans d’exis-tence, cet événement estival atoujours insisté sur le côtéconvivial du VTT. Au chapitredes nouveautés 2009, unejournée de clôture placée sousle signe de la famille sera orga-nisée dans la région de Sierrele 11 octobre. «Elle remplaceranotre traditionnel souper, du-rant lequel nous effectuons la re-mise des prix finale. Les genspourront venir à vélo à cettejournée que nous avons intitulée:la balade des gens heureux.»L’étape de Crans-Montana sedéroulera quant à elle sur unparcours de 19 km: le Tour deCorbyr, qui ne fait pas partiedes chemins balisés de la sta-tion, puisqu’il est plutôt situésur un territoire réservé auxpromeneurs. Le départ seradonné à 18 h 45 sur le parkingde Crans-Cry d’Er. Les ins-criptions s’effectueront égale-ment à cet emplacement entre16 h 30 et 18 h 30. «Notretracé est assez roulant, accessi-ble à tout le monde. L’an dernier,nous avons accueilli 150 concur-rents. Cette année, si nous arri-vons à une participation de 200,nous serons contents», com-

mente Jacky Duc, directeuropérationnel de Crans-Mon-tana-Exploitation (CME).Chaque étape du Papival BikeTour garde une très grande li-berté. Un représentant dechaque comité d’organisationfait partie du comité central,qui n’est pas très directif. «Jedirais même que ces étapes sont100% autonomes, poursuitFred Pont. Chacun s’occupe deson parcours, de ses bénévoles oude ses animations. La collabora-tion se passe très bien. L’an der-nier, nous avons enregistré 1500départs. Ce chiffre a été enconstante progression. Mais jepense qu’en cinq ans, nous avonstouché toute la population VTTde la région. Notre objectif n’estpas forcément de grossir encorele peloton en nombre. Nous tra-vaillons surtout sur le confort etla satisfaction de nos partici-pants.»Dans la foulée, Crans-Mon-tana va organiser samedi et di-manche le Mountain Bike Fes-tival. Au programme samedi:tests de vélos (avec égalementdes engins électriques), dé-monstrations de North Shoresur les passerelles du BikePark, initiation au VTT. Le dimanche, des cours tech-niques seront également dis-pensés, afin que monsieur toutle monde puisse réparer lui-même les «bobos» mineursqui peuvent toucher une bicy-clette (pneu, frein, etc…). Lecentre névralgique de cettefête du vélo se situera sur laplace de la télécabine deCrans-Cry d’Er.

Claude-Alain Zufferey

Parcours francophone pour le Marathon des Alpages qui tente de regagner des participants.

Arrivée à Crans-MontanaCOURSE À PIED • Le Mara-thon des Alpages fait peauneuve. Pour cette édition 2009,deux grosses nouveautés sontau programme: l’arrivée dugrand parcours à Crans-Mon-tana au lieu de Loèche-les-Bains, et une date – le 21 juin –beaucoup mieux placée dans lecalendrier des courses de mon-tagne. «L’an dernier, nous avonsenregistré une baisse des inscrip-tions, explique Sébastien Délé-troz, président du comité d’or-ganisation. Nous devionsabsolument réagir. A la fin août,nous nous situions après Sierre-Zinal. Et les coureurs avaientdéjà leurs objectifs fixés sur Mo-

rat-Fribourg.» Ce problème decalendrier a d’ailleurs pesélourd dans le développementde ce Marathon des Alpages.A l’occasion des quatre pre-mières éditions, ses organisa-teurs ont multiplié les visitesdans les autres épreuves delongues distances. Malheu-reusement, la participationn’a jamais vraiment suivi.«Nous avons distribué notre do-cumentation et les athlètes émet-taient généralement des avis trèspositifs sur notre concept. Trans-poser un marathon de la ville àla montagne avait ses suppor-ters.» Désormais agendés aupremier jour de l’été, ces 42,195

«Ceux qui n’arrivent pas à corriger leur swing n’ont qu’à changer de matériel.»La tendance actuelle est au fitting, à savoir des clubs personnalisés.

Du sur mesure, même dans les clubsGOLF • Un footballeur, aussigénial soit-il, aura beaucoupde peine à aligner deux passesavec des souliers pointure 36,alors qu’il chausse du 42… Ehbien, en golf c’est exactementpareil! Un joueur ne sera ja-mais aussi efficace qu’avec dumatériel adapté à sa taille et àson jeu. En une vingtaine d’an-nées, l’équipement du golfeur– du professionnel à monsieurtout le monde – a subi unegrosse évolution. Est-ce à direqu’en 1980 les gens jouaientavec du mauvais matériel?«Absolument pas. Dans le temps,nous ne roulions pas avec desmauvaises voitures. Elles ne sontjuste plus adaptées à notreépoque et à son niveau de techno-logie», répond Alex Barras, pa-tron des magasins Alex Sportsà Crans-Montana, qui proposedésormais des clubs sur me-sure. Afin que ces «cannes»soient adaptées à chacun, latechnique du fitting est appli-quée. Mais que cache donc cetanglicisme? Concrètement, enarrivant chez son conseiller, leclient va être passé au cribleafin de déterminer au mieuxses besoins. On analysera aussibien son mouvement que sapuissance ou sa position. Unradar couplé à un ordinateur secharge de récolter les informa-tions, pendant que le golfeuraligne les frappes «Vous pensezbien qu’une petite dame ne peutpas utiliser les clubs de Sergio

Garcia, poursuit Alex Barras.Autant lui confier une barre àmine. Et à l’inverse, le numéro unmondial va gâcher une grandepartie de son potentiel avec desclubs trop mous.» Le fetting estutilisé du fer au bois en passantmême par les balles, mais il nes’adresse pas forcément auxdébutants. «Pour en tirer lesmeilleurs enseignements, nousveillons déjà à ce que notre clientait un swing régulier. Je diraisqu’à partir d’un handicap 24on peut déjà bien travailler», ex-plique pour sa part PaoloPriori, responsable du ProShop Alex Sports. Une fois quel’ordinateur a rendu son ver-

dict, le feeling du joueur estégalement pris en compte. Dèslors, des centaines de combi-naisons sont possibles, afind’adapter un club à une per-sonne. Le shaft (son moteurcomme le surnomment lesspécialistes), la tête, le gripsont modulables et assembla-bles.Au final, un club sur mesurene va pas forcément aider àscorer, mais il est évident qu’ilva amener un plus grandconfort à son propriétaire.Côté porte-monnaie, le fittingn’est pas un luxe «Nous passonsun heure avec le client, préciseAlex Barras. Et sur un sac com-

plet, cela ne représente même pas10% d’augmentation du prix. Etcomme les clubs sont de moins enmoins chers, l’un dans l’autre,nous arrivons aux mêmes tarifs.»Comme pour des montres, desskis ou des vélos, il existe unegamme de prix très étendue.En golf, elle peut s’étendre de800 francs (sac complet pourun débutant) à l’infini. Dessacs à 12’000 francs, voiremême beaucoup plus chers,ont déjà été vendus. Mais pour3500 francs un joueur avec unbon handicap va déjà bien s’ensortir.

Claude-Alain Zufferey

SOLIDARIT’EAU • Le prin-cipe est simple: vous parrainezun coureur (ou un marcheur)en vous engageant à lui verserune somme pour chaque tourdu lac effectué, et plus il par-court de kilomètres à la sueurde son front, plus vous aidezles habitants d’Alaba au Niger às’approvisionner en eau. Cettecourse autour du lac Grenonaura lieu le 13 septembre pro-chain. Une action de solidaritéorganisée par le Club Soropt-mist de Crans-Montana en par-tenariat avec l’Association descommunes (ACCM). L’argentrécolté lors de cette manifesta-tion sera versé à Swissaid, dansle cadre d’un projet de rénova-tion et de constructions depuits, afin d’améliorer l’appro-visionnement en eau potablede 53’000 personnes. L’ACCMa, quant à elle, décidé de dou-bler le montant provenant dessponsors à hauteur de 30’000francs par an au maximum.L’action vise à réunir au total100’000 francs pour les années2009 et 2010. Cet engagementa valu l’ACCM de recevoir le la-bel «Commune solidaire pourl’eau».Les enfants des écoles sont in-vités à prendre part à la course,

ProgrammeSamedi 20 juin18 h – 20 h Remise des dossards, animations (Anzère, placedu village).Dimanche 21 juinDès 5 h 30 Remise des dossards (Anzère, place du village).6 h 30 Départ des touristes.Dès 7 h Remise des dossards pour le petit parcours (Anzère,place du village).8 h 30 Départ des toutes les autres catégories pour le Mara-thon (Elites, vétérans 1 et 2, dames 1 et 2, relais 2 coureurs).8 h 30 Départ de toutes les catégories pour le petit parcours(Juniors, élites, vétérans 1 et 2, dames 1 et 2).15 h Fermeture de l’arrivée à Crans-Montana.16 h Distribution des prix à Crans-Montana (patinoire d’Ycoor).

kilomètres vont toucher un pluslarge panel.

Populaire mais…Il faut quand même être trèsbien entraîné pour tenir la dis-tance. «Notre épreuve reste trèspopulaire. Elle s’adresse à des cou-reurs qui souhaitent se lancer undéfi en participant à une ou deuxcourses importantes durant l’an-née. Entre Anzère et Crans-Mon-tana, les superbes paysages per-mettent de toute manière de mieuxfaire passer le mal de jambes»,poursuit Sébastien Délétroz. La seconde grosse modifica-tion de ce Marathon des Al-pages 2009 réside dans le par-cours. Exit Loèche-les-Bains!Pour ne pas mettre de l’huilesur le feu, les organisateursjustifient ce choix par le faitque le Haut-Valais n’a pas vrai-ment «l’esprit course à pied».Le Valais central sera donc vé-ritablement le cadre du grandet du petit parcours (23 km),et Crans-Montana (patinoired’Ycoor) le seul site d’arrivée.

Claude-Alain Zufferey

Inscriptions sur place la veille oule matin même des départs ou surwww.marathondesalpages.ch.

Femmes et enfants d’Alaba au Niger doivent parcourir plusieurs dizaines dekilomètres pour chercher de l’eau potable. L’argent récolté chez nous aidera à laréfection et la construction de nouveaux puits.

Aider à construire des puits, voilà le but de la manifestation des Soroptimist le 13 septembre.

Courir pour l’eau

les adultes aussi! Pas besoind’être un champion pour yparticiper, on peut le faireaussi en marchant (le tour dulac fait 750 m). Les feuilles deparrainage seront notammentdistribuées aux écoliers, ellesseront disponibles sur le siteinternet du Club Soroptimist.Des personnalités de la régiondisent déjà haut leur soutien,comme Roger Moore, MariusRobyr, Gabrielle Nanchen, lecoureur à pied Jean-Yves Rey.En parallèle à cette action,deux conférences seront orga-nisées dans plusieurs classesde nos communes le 28 août.M. Münger de la DDC (Direc-

tion pour le développement etla coopération) de la Confédé-ration et Solidarit’eau et M.Reithmayer de Swissaid. Du11 août jusqu’au 12 septembre(et à Grenon le jour de la ma-nifestation), la bibliothèquedu Haut-Plateau participe à samanière en organisant une ex-position sur l’eau en Valais. Nous aurons l’occasion devous en dire plus en août,pour l’heure réservez déjà ladate du 13 septembre pourvous préparer à courir, mar-cher, parrainer, ou simple-ment venir faire la fête à Gre-non.

Danielle Emery Mayor

Page 12: Sixième Dimension juin 2009

S P O R T S & L O I S I R S Numéro 28 • Juin 2009 • page 12

Le 20 juin, le Tour de Suisse posera ses valises à Crans-Montana. Présentation d’un événement qui passionne toujours un nombreux public. Et qui tombe un samedi, un moment idéal.

L’étape reine à Crans-MontanaBOUCLE EN STATIONPLAN DE SITUATION

Légende

Permanence

Arrivée

Officiels

UCI

Zone TdS - VIP

Tds Officiel - VIP

P VIPInvité journaliers

Publicité

Directeur sportifs

Bus équipes

DéviationDirecteurs sportifs

Contrôle médical

P Presse

Centre de presse

TV Compound

Police Sécurité

P Officiels/Sponsors

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CYCLISME • Pour Crans-Montana, une chose étaitdéjà certaine avant de se lan-cer dans le projet du Tour deSuisse cycliste. «Il ne fallaitpas mettre sur pied seulementune étape. Afin de marquer lecoup, nous devions nous ins-crire sur la durée», expliqueDavid Crettol, président ducomité d’organisation de l’ar-rivée de la 8e étape. Donc, aumoment d’entrer en discus-sion avec Armin Meier et sescollaborateurs, les Valaisansdu centre ont négocié troisévénements. La boucle natio-nale est déjà arrivée sur leHaut-Plateau en 2007, l’ex-périence sera renouvelée le20 juin prochain puis en2011. «En travaillant de lasorte, tout le monde est ga-gnant, poursuit David Crettol.Le Tour de Suisse est assuréd’une certaine stabilité et nousavons pu réduire nos dépenses.Un package permet de menerune meilleure négociation.Nous avons par exemple de-mandé que toutes les équipessoient logées dans notre sta-tion, malgré le fait que le dé-part du lendemain se situe àBerne.» Le budget de la mani-festation (pour une étape deweek-end) avoisine les250’000 francs. Il comprendles coûts d’organisation, lesdroits versés à IMG et l’achatde droits marketing afind’utiliser l’image du TdS.

Trois quarts d’heured’images TVA propos d’image justement,celle du cyclisme tient bienle coup. Cette disciplinereste très populaire. En2007, malgré la grêle et leraccourcissement de l’étape,5000 passionnés avaient ef-fectué le déplacement deCrans-Montana. Plus de800’000 personne avaientsuivi le Tour de Suisse dansson ensemble. «La présencede cette caravane va non seu-lement remplir nos hôtels etpermettre à nos commerçantsde travailler, mais elle va éga-lement permettre de passer desimages live de Crans-Montanapendant 45 minutes. L’impactTV est très important.» Ladate du 20 juin tombe éga-lement assez bien. Les en-fants de la région ne sontpas encore en vacances etl’on sait qu’un samedi, lesvisiteurs sont largementplus présents qu’en se-maine.En attendant de voir lesathlètes en chair et en os,vous pouvez déjà vous ren-dre sur le site internetwww.tds-cransmontana.ch.Vous y trouverez toutes lesinformations pratiques, leshoraires, les parkings à vo-tre disposition et les toutesdernières news.

Claude-Alain Zufferey

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Grille No28 par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. Elite soviétique; B. Eleva – Crible; C.Installe – Esprit – Passerelle; D. Suffit! – Il garde une cham-bre; E. Tiers de cep – Menu; F. Un certain Paul-Albert – Tré-sor – Note; G. Espèces de rigolos; H. Principe féminin chi-nois – Pronom – Ingurgité; I. Interrogatif – Double semestre– Val valaisan; J. Eroderai – Bains à remous; K. Apparu – Ex-clamation – Secousse; L. Edile lensard – Tête de canard.Verticalement: 1. Pourtant… (3 mots); 2. Hymne – Séduit –Traditions; 3. Déplaça – A demi renversé – Sur la Saale; 4.Début d'équation – Il préside Chermignon – Désert depierres; 5. Bigarras – Réduisit la voile; 6. Le premier à Icogne– Son père a fondé Thèbes; 7. Pas loin de Monaco – Diph-tongue; 8. Carte – Racontars; 9. Elu montanin – Ordinateurabrégé; 10. Nous servons – Animal mythique; 11. Négation –Chassé par Buffalo Bill; 12. Imaginatif – Démonstratif.

L’ACTU À CRANS-MONTANA:

BLOG.SIXIEME-DIMENSION.CH

Participez au concours de Sixième Dimension et peut-être gagnerez-vousl’ouvragede Georgie Lamon, Lens, mémoire d’un village.

Remplissez la grille, découvrez le mot caché, inscrivez-le sur une cartepostale à envoyer avec vos coordonnées à Sixième Dimension, CP 26, 1977 Icogne. Tirage au sort le 29 juillet 2009.

Le vainqueur du tirage N° 27 est: MmeCatherine Dupuy à MontanaToutes nos félicitations!

C O N C O U R SC O N C O U R S1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

A R P O P U L A G E P

B H A I E N R A V I N

C O N P R I M E V E R E

D D C A D R E E O U

E O S Q U E V R A I S

F D E C U Z I S S

G E V I E R B O I T E S

H N I G R I T E L L E C

I D R U E S N E R O I

J R E T E I N T E V A

K O R T E L E T H O N

L N U E E E S E N I D

Coup de froid sur le TdS

Les organisateurs du Tour de Suisse 2009 ont surpristout leur monde en annonçant qu’ils ne donneraientpas de «wild card» à l’équipe BMC d’Andy Rhis. La for-mation, qui aurait dû être emmenée par le MiégeoisAlexandre Moos, était prête à aligner huit coureurshelvétiques. Cette décision est tout bonnement incom-préhensible. Cela n’aurait même pas été considérécomme du favoritisme que de mettre en avant lesathlètes suisses. Chaque nation le fait pour son tournationale. Les réactions n’ont donc pas tardé à fuser.«Pour l’étape de Crans-Montana, ce choix est bien évi-demment dommageable, explique David Crettol. AlexMoos est très populaire et aurait amené de nombreuxsupporters sur le bord de nos routes. Nous l’avonsd’ailleurs signalé officiellement au comité d’organisa-tion.» Pour sa part, le Miégeois ne comprend pas etpense avant tout à ses coéquipiers: «J’ai déjà effectuédix Tours de Suisse. Mais les autres coureurs, moinsexpérimentés, sont privés d’un de leurs rêves. Nousaurions vraiment eu l’occasion de nous mettre en évi-dence, car nous arrivions tous à domicile lors de l’uneou l’autre des étapes.» Comble de cette situation: lesHelvètes ont en revanche été acceptés au Critérium duDauphiné Libéré qui se déroulera du 7 au 14 juin.

Un tracé final remodelé

Cette avant-dernière étape pourrait bien être le juge depaix de ce Tour de Suisse 2009. Elle s’élancera du Sen-tier pour se terminer à Crans-Montana après 182 kmd’efforts (route du Rawyl, aux alentours de 18 h 10. Voirci-contre). Mais le peloton entrera bien avant cela surle territoire des communes du Haut-Plateau. Les pre-miers coureurs sont annoncés à Icogne peu après 17 h30. «Ils prendront ensuite la direction de Lens, Cher-mignon, Montana-Village et Bluche, avant d’effectuerle tour complet de la station», commente David Crettol.Par rapport à 2007, les derniers kilomètres changentdu tout au tout. Comme toute la largeur du Haut-Pla-teau sera utilisée, l’accès à Crans-Montana sera bou-clé dès 16 h. Le public pourra rejoindre l’arrivée parFlanthey-Lens et sera dirigé vers les différents par-kings. Johan Tschopp a reconnu ce final original, per-mettant ainsi aux organisateurs de faire un petit filmprojeté lors de la conférence de presse. «Ce sera pourmoi un avantage de courir à domicile, car les dernierscoups de pédales s’effectueront directement dans lastation. Les changements de directions sont assez fré-quents. J’ai hâte d’être au 20 juin pour frapper un grandcoup. Mais attention, il faudra tout de même prendreen compte la forme du jour», souligne le Miégeois dechez Bouygues Telecom. Pour faire patienter le public,les organisateurs ont prévu de centrer de nombreusesanimations pour petits et grands sur la patinoired’Ycoor dès 15 h. L’arrivée de la caravane publicitaire –toujours très attendue par les plus jeunes ou les col-lectionneurs – est annoncée une heure avant celle descyclistes.

Solution grille No 27 avril 2009réponse: BOTANIQUE

Le Néerlandais Thomas Dekker (Rabobank) enlève la sixième étape du Tourde Suisse, réduite à 95 km, en raison d'intempéries.