sixième dimension décembre 2011

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Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA E D I T O SOMMAIRE E D I T O SOMMAIRE IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 [email protected] Claire-Lise Genoud, rédactrice en chef adj. Paulette Berguerand, Maude Bonvin, Katrine Briguet, Blaise Craviolini, Nathalie Getz, Igor Paratte, François Praz, Paul Vetter, Pascal Vuistiner. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. 078 612 77 45 Fax 027 483 31 02 [email protected] Adresse Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo - AlterEgo Communication Mise en page Gate2design Sàrl Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre journal, contactez les Messageries du Rhône au 0800 55 08 07 [email protected] NUMÉRO 43 - DÉCEMBRE 2011 Une offre spectaculaire avec un rabais de 33% sur le prix affiché: les vacances cet hiver veulent rester abordables pour contrer le franc fort et la crise. Le temps des Fêtes arrive à grands pas avec son lot de féeries et de magie qui réserve parfois de moins bonnes surprises: les cambriolages. Des vacances 33 carats TOURISME • Les offres d’entre- saison à Crans-Montana valent de l’or! Parce que le franc est cher, parce que nos voisins vivent des périodes difficiles et auraient bien besoin de pouvoir se permettre des vacances à la montagne, et aussi parce que l’économie touristique dans notre région nécessitait un bon coup de pub, Crans- Montana Tourisme a conçu une campagne promotionnelle peu ordinaire pour cet hiver. Derrière le «buzz», on trouve un formidable catalogue d’offres attractives. «Le succès, se réjouit Xavier Bianco, c’est surtout d’avoir réussi à regrouper autant de monde derrière cette action promotionnelle.» Augmenter le pouvoir d’achat Mais revenons à la source de cette Gold Fever. Crans- Montana, comme bien d’autres régions touristiques suisses, subit de plein fouet un franc trop fort qui fait perdre un important pouvoir d’achat aux hôtes de la zone euro, également à ceux venant des USA avec un dollar qui fléchit face à notre monnaie. Quant aux hôtes suisses – qui composent grosso modo la moitié de notre clientèle à Crans-Montana – ils sont attirés par les contrées outre- frontières, où leur argent «vaut de l’or». Comment redonner aux Européens leur pouvoir d’achat? Comment maintenir attractive notre région? Comment aider les prestataires qui sortent de deux saisons difficiles? Une commission permanente de Crans-Montana Tourisme, dédiée à la réflexion sur le marketing (et composée des principaux représentants des secteurs touristiques), a pris le défi en mains à la fin de l’été. SÉCURITÉ • Eviter de se faire dévaliser au cours de la messe de minuit ou après une soirée passée à réveillonner à l’extérieur? Petit tour de la question en compagnie de Christian Labalette, commandant ad interim de la Police municipale de Crans-Montana, pour que le rêve de Noël ne vire pas au cauchemar. Premier geste simple à adopter: faire croire au cambrioleur que le domicile est toujours occupé par ses habitants. Pour ce faire, laissez des lumières ainsi que la radio ou la télévision allumées, videz votre boîte aux lettres et parquez, si possible, votre véhicule à proximité de votre habitation. Des volets constamment fermés ainsi qu’une porte de garage ouverte sans voiture peuvent attiser la curiosité des cambrioleurs. A l’inverse, une pelouse bien tondue fonctionne comme un révélateur de présence. Ne laisser aucune chance au cambrioleur Second mot d’ordre pour se prémunir contre les cambriolages: la protection. Alarmes, lumière extérieure avec détection de mouvements, porte d’entrée sécurisée, grilles et sauts- de-loup aux endroits vitrés sont autant de mesures de sécurité à ne pas négliger. En effet, «plus il faudra de temps au cambrioleur pour pénétrer dans la maison, plus l’effet sera dissuasif», explique Christian Labalette. «Il convient, aussi, de repérer tout mouvement suspect au sein du voisinage et en tel cas en parler avec ses voisins. Surtout ne pas hésiter à téléphoner à la police lors de mouvements inhabituels remarqués dans son quartier». Enfin, ne communiquez jamais vos absences sur les réseaux sociaux du type Facebook/Twitter ou sur votre répondeur téléphonique. Ne pas jouer au Rambo! Si certains vols par effraction peuvent être prévenus par le biais de ces quelques gestes relevant du bon sens, tous les cambriolages ne peuvent être évités. Que faire alors? «Essayer de garder son calme, téléphoner au 117 et surtout se mettre à l’abri dans une pièce fermée à clé si le voleur est encore dans les parages». Jouer les Rambo en s’attaquant au cambrioleur ne sert à rien car il peut être armé. Une dernière recommandation: le premier réflexe de ranger une maison cambriolée est à bannir au risque d’effacer de précieuses preuves pour la police comme des traces d’ADN. Maude Bonvin nos installations, en lui montrant les investissements consentis ces dernières années – 40 millions en quatre ans – et l’attractivité de nos infrastructures», rappelle Arthur Clivaz. Cette campagne avait été conçue sous la forme d’un «teasing» qui veut qu’un message provocateur soit suivi d’une deuxième phase informative. Un an après, le directeur général de CMA se dit satisfait du résultat: «Avant, quand on parlait de ski, on n’associait pas forcément cette activité au nom de Crans- Montana.» Aujourd’hui cela commence à changer. Que les réactions aient été favorables à cette campagne ou non, l’essentiel pour Arthur Clivaz est que l’on ait parlé de Crans- Montana. Suite en page 2 «Nous avions deux mois pour développer un concept de station à dater de la décision positive de l’assemblée des délégués de l’Association des Communes de Crans-Montana qui a débloqué rendant de sa valeur à l’euro? Crans-Montana Tourisme cherche une agence spécialisée dans la communication virale. Et c’est Numéro10 qui se voit mandatée pour créer le buzz, un financement extraordinaire pour la campagne hiver», explique Xavier Bianco. Le directeur marketing se souvient d’une opération d’une station valaisanne qui avait créé son «dollar», faisant parler d’elle loin à la ronde. Qu’inventer pour se démarquer, alors que toutes les stations allaient certainement communiquer avant l’hiver sur des offres pour concevoir et orchestrer toute la mise en scène. Mensonge, puis vérité L ’hiver passé, c’était la société de remontées mécaniques qui avait fait parler de Crans-Montana en lançant des mensonges sur le web, puis en dévoilant la vérité, selon le concept de l’agence Creative. «Nous voulions inciter une nouvelle clientèle à fréquenter Cambriolages: les bons réflexes à adopter Parlons-en! «L’or a été le fil rouge nous permettant de raconter une histoire. Bien souvent, ce qui fait vendre un produit, c’est son emballage.» CRANS-MONTANA Rudi Wallerbosch, portrait p. 2 Noël autrement p. 3 Alfredo Morabia à Quadrimed p. 5 Un hiver sous le signe de l’art p. 6 SPORTS & LOISIRS Le HC Crans-Montana à Montréal p. 11 Nicolas Vuiginer, freestyler p. 12 SOCIÉTÉ Jardin secret des bourgeoisies p. 4 VILLAGES Dominique Mayor et l’art potier p. 7 Suzanne Auber, peintre p. 8 Alexandra Rey, ostéo pour animaux p. 9 Karine Barras, coaching scolaire p. 10 Vous tenez entre vos mains la 43 e édition de Sixième Dimension. Depuis la première parution en décembre 2004, tous les deux mois nous vous emmenons à la rencontre de personnalités intéressantes sur les six communes, nous vous racontons les points forts de l’actualité de la région, nous mettons en lumière certains événements. Ces douze pages se remplissent toujours avec facilité, les choix rédactionnels sont mêmes difficiles tant il y aurait de choses à raconter! Sur la toile, par contre, vous avez certainement constaté que le blog s’est interrompu. Il restera en libre lecture, mais il n’est plus mis à jour et ne permet plus les commentaires. D’autres pistes d’information s’organisent. Le site internet de Sixième Dimension fait quant à lui peau neuve et va, autant que faire se peut, vous orienter vers les différentes sources d’information disponibles à Crans-Montana, pour que vous ne perdiez rien de l’actualité. Notre site internet est aussi le lieu où vous trouvez les éditions passées pour téléchargement. Sixième Dimension com- munique aussi avec vous en direct, via la page Facebook où les échanges sont les bien- venus, de même que sur le fil Twitter. Trois adresses à retenir: www.Sixieme-Dimension.ch www.facebook.com/ SixiemeDimension www.twitter.com/SixDim En attendant de vous retrouver sur la toile pour vos réactions suite à la lecture de ce journal, la rédaction vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année. Danielle Emery Mayor A SAVOIR - A SAVOIR A partir du samedi 17 décembre, Crans-Montana Tourisme modifie les horaires d’ouverture de ses espaces d’accueil de Montana et Crans et étend la permanence téléphonique sur le jour entier. Du 17-12-2011 au 8-1-2012 et du 11-2-2012 au 4-3-2012: ouverture du lundi au dimanche de 8 h 30 à 18 h, permanence téléphonique de 8 h 30 à 18 h. Du 9-1-2012 au 10-02-2012 et du 5-3-2012 au 29-4-2012: ouverture du lundi au dimanche de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, permanence téléphonique de 9 h à 17 h 30. A partir du 30-4-2012: ouverture du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, dimanche fermé, permanence téléphonique de 9 h à 17 h 30. A noter que les horaires de l’espace d’accueil d’Aminona pendant la saison d’hiver demeurent inchangés, soit du lundi au dimanche de 8 h 30 à 12 h, sauf le mercredi (fermé). A SAVOIR - A SAVOIR Information touristique

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L'édition de décembre du bimestriel des six communes de Crans-Montana.

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Page 1: Sixième Dimension décembre 2011

Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA

E D I T OS O M M A I R E E D I T OS O M M A I R E

IMPRESSUMBimestriel indépendant et gratuit, édité parl’Association des Communes de Crans-Montana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SARédactionDanielle Emery Mayor, rédactrice en chefTél. 079 785 98 [email protected] Genoud, rédactrice en chef adj.Paulette Berguerand, Maude Bonvin, Katrine Briguet, Blaise Craviolini, Nathalie Getz, Igor Paratte, François Praz, Paul Vetter, Pascal Vuistiner.Administration & abonnementsVéronique BriguetTél. 078 612 77 45 Fax 027 483 31 [email protected]ème Dimension SàrlRoute du Village 17 - 1977 Icognewww.sixieme-dimension.chMaquette & graphismeSergio Pardo - AlterEgo CommunicationMise en pageGate2design SàrlImpressionCentre d’impression des Ronquoz - SionDistributionMessageries du Rhône, SionLa Poste, Crans-MontanaSi vous n’avez pas reçu votre journal, contactez les Messageries du Rhône au 0800 55 08 [email protected]

NUMÉRO 43 - DÉcEMbRE 2011

Une offre spectaculaire avec un rabais de 33% sur le prix affiché: les vacances cet hiver veulent rester abordables pour contrer le franc fort et la crise.

Le temps des Fêtes arrive à grands pas avec son lot de féeries et de magie qui réserve parfois de moins bonnes surprises: les cambriolages.

Des vacances 33 caratsTOURISME • Les offres d’entre-saison à Crans-Montana valent de l’or! Parce que le franc est cher, parce que nos voisins vivent des périodes difficiles et auraient bien besoin de pouvoir se permettre des vacances à la montagne, et aussi parce que l’économie touristique dans notre région nécessitait un bon coup de pub, Crans-Montana Tourisme a conçu une campagne promotionnelle peu ordinaire pour cet hiver. Derrière le «buzz», on trouve un formidable catalogue d’offres attractives. «Le succès, se réjouit Xavier Bianco, c’est surtout d’avoir réussi à regrouper autant de monde derrière cette action promotionnelle.»

Augmenter le pouvoir d’achatMais revenons à la source de cette Gold Fever. Crans-Montana, comme bien d’autres régions touristiques suisses, subit de plein fouet un franc trop fort qui fait perdre un important pouvoir d’achat aux hôtes de la zone euro, également à ceux venant des USA avec un dollar qui fléchit face à notre monnaie. Quant aux hôtes suisses – qui composent grosso modo la moitié de notre clientèle à Crans-Montana – ils sont attirés par les contrées outre- frontières, où leur argent «vaut de l’or». Comment redonner aux Européens leur pouvoir d’achat? Comment maintenir attractive notre région? Comment aider les prestataires qui sortent de deux saisons difficiles? Une commission permanente de Crans-Montana Tourisme, dédiée à la réflexion sur le marketing (et composée des principaux représentants des secteurs touristiques), a pris le défi en mains à la fin de l’été.

SÉCURITÉ • Eviter de se faire dévaliser au cours de la messe de minuit ou après une soirée passée à réveillonner à l’extérieur? Petit tour de la question en compagnie de Christian Labalette, commandant ad interim de la Police municipale de Crans-Montana, pour que le rêve de Noël ne vire pas au cauchemar.Premier geste simple à adopter: faire croire au cambrioleur que le domicile est toujours occupé par ses habitants. Pour ce faire, laissez des lumières ainsi que la radio ou la télévision allumées, videz votre boîte aux lettres et parquez, si possible, votre

véhicule à proximité de votre habitation. Des volets constamment fermés ainsi qu’une porte de garage ouverte sans voiture peuvent attiser la curiosité des cambrioleurs. A l’inverse, une pelouse bien tondue fonctionne comme un révélateur de présence.

Ne laisser aucune chance au cambrioleurSecond mot d’ordre pour se prémunir contre les cambriolages: la protection. Alarmes, lumière extérieure a v e c d é t e c t i o n d e mouvements, porte d’entrée sécurisée, grilles et sauts-de-loup aux endroits vitrés sont autant de mesures de

sécurité à ne pas négliger. En effet, «plus il faudra de temps au cambrioleur pour pénétrer dans la maison, plus l’effet sera dissuasif», explique Christian Labalette. «Il convient, aussi, de repérer tout mouvement suspect au sein du voisinage et en tel cas en parler avec ses voisins. Surtout ne pas hésiter à téléphoner à la police lors de mouvements inhabituels remarqués dans son quartier». Enfin, ne communiquez jamais vos absences sur les réseaux sociaux du type Facebook/Twitter ou sur votre répondeur téléphonique.

Ne pas jouer au Rambo!Si certains vols par effraction

peuvent être prévenus par le biais de ces quelques gestes relevant du bon sens, tous les cambriolages ne peuvent être évités. Que faire alors? «Essayer de garder son calme, téléphoner au 117 et surtout se mettre à l’abri dans une pièce fermée à clé si le voleur est encore dans les parages». Jouer les Rambo en s’attaquant au cambrioleur ne sert à rien car il peut être armé. Une dernière recommandation: le premier réflexe de ranger une maison cambriolée est à bannir au risque d’effacer de précieuses preuves pour la police comme des traces d’ADN.

Maude bonvin

nos installations, en lui montrant les investissements consentis ces dernières années – 40 millions en quatre ans – et l’attractivité de nos infrastructures», rappelle Arthur Clivaz. Cette campagne avait été conçue sous la forme d’un «teasing» qui veut qu’un message provocateur soit suivi d’une deuxième phase informative. Un an après, le directeur général de CMA se dit satisfait du résultat: «Avant, quand on parlait de ski, on n’associait pas forcément cette activité au nom de Crans-Montana.» Aujourd’hui cela commence à changer. Que les réactions aient été favorables à cette campagne ou non, l’essentiel pour Arthur Clivaz est que l’on ait parlé de Crans-Montana.

Suite en page 2

«Nous avions deux mois pour développer un concept de station à dater de la décision positive de l’assemblée des délégués de l’Association des Communes de Crans-Montana qui a débloqué

rendant de sa valeur à l’euro? Crans-Montana Tourisme cherche une agence spécialisée dans la communication virale. Et c’est Numéro10 qui se voit mandatée pour créer le buzz,

un financement extraordinaire pour la campagne hiver», explique Xavier Bianco. Le directeur marketing se souvient d’une opération d’une station valaisanne qui avait créé son «dollar», faisant parler d’elle loin à la ronde. Qu’inventer pour se démarquer, alors que toutes les stations allaient certainement communiquer avant l’hiver sur des offres

pour concevoir et orchestrer toute la mise en scène.

Mensonge, puis véritéL’hiver passé, c’était la société de remontées mécaniques qui avait fait parler de Crans-Montana en lançant des mensonges sur le web, puis en dévoilant la vérité, selon le concept de l’agence Creative. «Nous voulions inciter une nouvelle clientèle à fréquenter

Cambriolages: les bons réflexes à adopter

Parlons-en!

«L’or a été le fil rouge nous permettant de raconter une histoire. bien souvent, ce qui fait

vendre un produit, c’est son emballage.»

cRANS-MONTANARudi Wallerbosch, portrait p. 2Noël autrement p. 3Alfredo Morabia à Quadrimed p. 5Un hiver sous le signe de l’art p. 6

SPORTS & LOISIRSLe HC Crans-Montana à Montréal p. 11Nicolas Vuiginer, freestyler p. 12

SOcIÉTÉJardin secret des bourgeoisies p. 4

VILLAGESDominique Mayor et l’art potier p. 7Suzanne Auber, peintre p. 8Alexandra Rey, ostéo pour animaux p. 9Karine Barras, coaching scolaire p. 10

Vous tenez entre vos mains la 43e édition de Sixième Dimension. Depuis la première parution en décembre 2004, tous les deux mois nous vous emmenons à la rencontre de personnalités intéressantes sur les six communes, nous vous racontons les points forts de l’actualité de la région, nous mettons en lumière certains événements. Ces douze pages se remplissent toujours avec facilité, les choix rédactionnels sont mêmes difficiles tant il y aurait de choses à raconter!Sur la toile, par contre, vous avez certainement constaté que le blog s’est interrompu. Il restera en libre lecture, mais il n’est plus mis à jour et ne permet plus les commentaires. D’autres pistes d’information s’organisent. Le site internet de Sixième Dimension fait quant à lui peau neuve et va, autant que faire se peut, vous orienter vers les différentes sources d’information disponibles à Crans-Montana, pour que vous ne perdiez rien de l’actualité. Notre site internet est aussi le lieu où vous trouvez les éditions passées pour téléchargement. Sixième Dimension com-munique aussi avec vous en direct, via la page Facebook où les échanges sont les bien-venus, de même que sur le fil Twitter. Trois adresses à retenir:www.Sixieme-Dimension.chw w w . f a c e b o o k . c o m /SixiemeDimensionwww.twitter.com/SixDimEn attendant de vous retrouver sur la toile pour vos réactions suite à la lecture de ce journal, la rédaction vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

Danielle Emery Mayor

A SAVOIR - A SAVOIR

A partir du samedi 17 décembre, Crans-Montana Tourisme modifie les horaires d’ouverture de ses espaces d’accueil de Montana et Crans et étend la permanence téléphonique sur le jour entier.

Du 17-12-2011 au 8-1-2012 et du 11-2-2012 au 4-3-2012: ouverture du lundi au dimanche de 8 h 30 à 18 h, permanence téléphonique de 8 h 30 à 18 h.

Du 9-1-2012 au 10-02-2012 et du 5-3-2012 au 29-4-2012: ouverture du lundi au dimanche de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, permanence téléphonique de 9 h à 17 h 30.

A partir du 30-4-2012: ouverture du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, dimanche fermé, permanence téléphonique de 9 h à 17 h 30.

A noter que les horaires de l’espace d’accueil d’Aminona pendant la saison d’hiver demeurent inchangés, soit du lundi au dimanche de 8 h 30 à 12 h, sauf le mercredi (fermé).

A SAVOIR - A SAVOIR

Information touristique

Page 2: Sixième Dimension décembre 2011

C r a n s - M o n t a n a Numéro 43 • Décembre 2011 • page 2

Des vacances 33 carats (suite)Cet automne, même principe: un teasing, puis une révélation. Cette fois l’histoire, imaginée et racontée par Numéro10, est celle d’une pépite d’or qu’aurait trouvée un touriste à la Tièche. Un journal suisse alémanique sort l’information, l’Office du tourisme fait ensuite semblant de valider l’histoire, via un communiqué de presse. Dans les milieux du journalisme comme de la publicité et des relations publiques, ils sont plusieurs à avoir, a posteriori, condamné cette manière de faire. Des journalistes ont vérifié l’information avant de la relater, information qui s’est avérée vite peu crédible (géologiquement on ne peut trouver de l’or dans la Tièche, sauf si quelqu’un devait laisser tomber ce trésor de sa poche). Pendant ce temps, une fausse ruée vers l’or avec des figurants est organisée à la Tièche, des blogueurs sont invités sur place à suivre l’événement (puis à révéler le pot aux roses lorsque la vérité leur est dévoilée). Le «storytelling» marche à fond et la blogosphère diffuse cette ruée vers l’or dans de nombreux pays durant plusieurs semaines. Lorsqu’advient la phase de révélation, on apprend que l’or n’est pas dans le torrent, mais dans les offres proposées cet hiver.

Affiches sur les tramsA ce moment-là, une campagne «classique» débute, avec des bannières publicitaires sur

internet, un affichage sur les trams à Milan par exemple, ou encore dans le TGV Lyria depuis Paris. L’opération 33 Carats s’est communiquée comme une traînée de poudre. «J’ai personnellement reçu de nombreuses félicitations, de la part de professionnels du tourisme, reconnaît Xavier Bianco. Du côté de Suisse Tourisme notre campagne a été reprise, on nous a dit que nous étions la seule station à avoir poussé aussi loin la démarche avec les nombreuses offres des commerçants. Nous avons raconté une histoire qui se termine bien. Nous avons utilisé tous nos canaux de communication et l’on a rarement, voire jamais, entendu parler autant d’une de nos offres promotionnelles.»

33 carats+L’offre concerne un séjour (hôtel, appartement ou chalet) avec ski ou non, pour trois périodes de l’hiver: jusqu’au 24 décembre, du 7 janvier au 11 février, du 10 mars au 6 avril. Est incluse la location du matériel de ski. On propose un cours avec un professeur, un accompagnement qui invite, notamment, à découvrir le domaine skiable. Puis il y a le second volet de l’action: les offres «33 Carats+», des avantages à rechercher dans la station auprès des commerces qui jouent le jeu – ils sont nombreux – et qui offrent des réductions sur un produit ou un autre, un rabais sur telle prestation, des offres différentes

chaque jour. Cela va de la bière au prix de 1991 en passant par un rabais chez le coiffeur, le gratuité du fartage ou de la patinoire, un shampoing à la droguerie à prix attractif, une réduction de 33% sur la location de patins ou de snowbikes, un rabais sur les montres de telle boutique chic, un prix réduit sur le petit pain au chocolat ou carrément le petit-déjeuner, une réduction sur les ampoules ou les crus au verre, le menu sur les pistes de ski; les restaurants, en collaboration avec une entreprise de taxi, offrent le retour à leurs clients. Deux caves, sur le coteau, ont également pris part à l’opération. Les offres «33 Carats+» sont réunies dans un petit journal où il devient presque ludique de trouver chaque jour le rabais qui plaît. «Nous voulions vendre des séjours bien sûr, mais aussi faire profiter nos hôtes habituels de ces différentes promotions, et nous avons conçu ces offres 33 Carats+. Chaque commerce qui participe sera repérable grâce à l’autocollant 33 Carats sur sa porte. Il y aura aussi des sets de table. Le site internet dédié – www.crans-montana.ch/goldfever – présente toutes les offres», annonce Xavier Bianco.

Viser les jeunes, intéresser les médiasL’agence Numéro10 a tablé sur une communication très moderne, en phase avec les outils internet du moment, «une communication qui vise un public jeune», reconnaît Xavier Bianco,

rappelant que depuis quelques années Crans-Montana Tourisme cherche à rajeunir la clientèle. Caprices Festival est né avec les mêmes ambitions. Les remontées mécaniques visent également un rajeunissement de la clientèle, ciblant les familles disposant d’un bon revenu pour s’offrir des vacances de ski, mettant en avant leur snowpark, profitant des jeunes freestylers qui filment et communiquent beaucoup sur leurs exploits via internet. En effet, aujourd’hui, spots TV et encarts publicitaires dans les journaux ne suffisent plus à attirer des clients, à éveiller l’attention de la presse. «Souvent, regrette Xavier Bianco, les médias viennent lorsque les choses vont mal (manque de neige, franc fort).» On se souvient l’hiver passé du nombre de photos qui, dans les médias suisses, montraient des espaces verts sur le domaine skiable, alors que l’on pouvait skier très convenablement sur des pistes bien préparées. Là, ce furent les milieux touristiques qui condamnèrent la manière de faire des médias. «L’or a été un fil rouge permettant de raconter une histoire, de mettre en scène un produit de station très attractif. Bien souvent, relève Xavier Bianco, ce qui fait vendre un produit c’est son emballage et le doré attire forcément l’œil.» Espérons que l’or blanc sera aussi de la partie cet hiver pour garantir de belles vacances!

Danielle Emery Mayor

Manager du centre équestre de Crans-Montana avec Melany Pannatier, le Hollandais Rudi Wallerbosch apprécie beaucoup les montagnes et le climat ensoleillé de la région.

«Les chevaux savent ce qu’ils doivent faire»D’AILLEURS ET D’ICI • Il est né à Doetinchem, une petite ville dans la campagne hollandaise, du côté de l’Allemagne. Rudi Wallerbosch, 52 ans, le manager du manège de Crans-Montana - à parts égales avec Melany Pannatier de Montana Village - est arrivé en Suisse, à Schüpfen dans le Seeland à 21 ans. Il avait déjà en poche son diplôme d’écuyer et de maître d’équitation, et voulait voir du pays. Les chevaux, il les a toujours connus. «Chez nous dans la campagne, on ne fait pas un mètre sans rencontrer un cheval», explique pince-sans-rire cet homme mince qui donne ses leçons dans un flot de paroles incessantes, mimant avec son corps ce qu’il voudrait voir faire sur le cheval par ses élèves cavaliers. On se demande à qui il parle. Peut-être aux chevaux eux-mêmes? «Non, s’exclame-t-il. Je m’adresse aux cavaliers. Dans un manège, les chevaux savent ce qu’ils doivent faire. Et je vois tout de suite à la position de leurs oreilles comment ils se sentent, s’ils apprécient les mouvements de la personne qui est sur leur dos ou pas. Les chevaux, ce sont comme des chiens, ils aiment se donner la peine de faire ce qu’on veut qu’ils fassent. Ça n’a rien à voir avec un chat qui n’en fait jamais qu’à sa tête.»

Un manège, puis deux, troisA 23 ans, il gère déjà un petit

manège à Bettlach dans le canton de Soleure. Il venait de se marier à une Suissesse. Manager dans l’âme, il construit son premier manège à Grenchen pouvant accueillir quarante chevaux. Il n’a pas encore 30 ans mais il est déjà chef de famille avec la naissance de ses deux filles, âgées aujourd’hui de 28 et 26 ans. Dix ans plus tard, en 1999, il construit son deuxième manège dans la région de Soleure. Et c’est dans ce deuxième manège qu’il accueille quelques années plus tard Melany Pannatier pour faire son apprentissage d’écuyère et assouvir sa passion du cheval.

Aujourd’hui, Rudi Wallerbosch supervise ses trois manèges en ayant placé dans chacun d’eux des personnes qu’il a formées et qui ont toute sa confiance, ses deux filles bien sûr et Melany Pannatier qui rêvait de retrouver le climat de Crans-Montana après être restée une dizaine d’années dans les vastes plaines de la Suisse allemande.Ce qu’il apprécie de la région? «Tout», y compris les parties d’échecs organisées par son pote Zoran au camping de la Moubra. Quant au vertige de l’altitude, il ne le connaît pas, bien qu’il ait grandi dans le plat pays hollandais. Toujours avec

son sens de l’humour teinté d’un accent aux consonances d’outre-Sarine, il sort tout de go: «Je suis un homme courageux», s’étant mis au ski comme s’il en avait toujours fait.Il est très satisfait des trois directrices de «ses» trois manèges et avoue «aimer les changements et les nouveaux défis», n’excluant pas un jour – si l’occasion se présente - d’acheter un manège de l’autre côté de l’océan.

claire-Lise Genoud

Le manège organise une fête de Noël le 23 décembre. Plus de renseignements au 076 335 56 76.

Propriétaire de deux manèges dans la région de Soleure, Rudi Wallerbosch a repris ce printemps avec Melany Pannatier le centre équestre de Crans-Montana.

Être plus efficace, plus professionnel, c’est l’objectif de la nouvelle loi.

VIE ASSOCIATIVE • Ils participent et s’engagent dans la vie économique, publique et sociale de la région. Ils ont entre 18 et 40 ans. Ils sont une vingtaine actuellement à composer la Jeune Chambre Internationale (JCI) de Crans-Montana. Et ils lancent un appel aux personnes intéressées à donner un peu de leur temps pour participer à la vie de la région. «Pour devenir membre, indiquent les membres du comité, un parrainage et une période de candidature vous permettent de vous familiariser avec le mouvement et de faire la preuve de votre engagement en étant actif au sein d’une commission

PROTECTION CIVILE • Une approche professionnelle, une meilleure efficacité, une gestion des cours améliorée, et un meilleur suivi: la nouvelle loi sur la Protection civile promet de grands changements. Adoptée par le Grand Conseil en septembre 2010, cette nouvelle loi entrera en vigueur au premier janvier 2012. Et des changements, il y en aura. De trente-huit organisations de Protection civile (PCi), il n’en restera plus que six, regroupées par régions, pour se calquer sur les «centres de secours et incendie A». Au sein de ces régions, on retrouvera des «secteurs d’interventions», vingt-quatre pour tout le canton, dont le secteur de Crans-Montana.

centralisation à SierrePour le Haut-Plateau, cela signifie de nombreuses modifications. Reléguées en «secteur d’intervention», les six communes seront sous la direction de Sierre. «Tout sera centralisé. Nous serons trois professionnels, à plein temps, et gérerons l’entier de la région depuis notre base de Sierre», explique Frédéric Délèze, jusqu’ici chef local de la PCi du Haut-Plateau, et qui sera dès le 1er janvier le responsable de la formation et remplaçant du commandant pour la région de Sierre. Avant, chaque commune était en charge de sa propre organisation. «Crans-Montana était déjà avant-gardiste en regroupant ses communes pour gérer l’organisation de la PCi par un professionnel. Dans la plupart des communes, c’étaient souvent des miliciens qui étaient en charge de la Protection civile». La «Maison du Feu» à Montana ne disposera donc plus de locaux administratifs dédiés à ce secteur. Selon le chef local de la PCi, «tout sera pris en charge et géré par le Canton: des salaires des

de votre choix.» Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 31 décembre.La Jeune Chambre Internationale est une association de jeunes gens ayant pour but de servir la communauté. Elle a été créée en 1924 aux Etats-Unis, elle compte aujourd’hui 5000 chambres de par le monde, dont 76 en Suisse. A Crans-Montana, la JCI a vu le jour en 1969. «La Jeune Chambre est absolument neutre aussi bien du point de vue politique que confessionnel», tient à souligner le comité.

DEM/c

Plus d’infos: www.jcicm.ch

professionnels engagés au matériel, en passant par les locaux. La seule tâche qui incombera encore aux communes, c’est l’entretien des abris». Mais même si tout est centralisé, le matériel restera sur place.

Plus de flexibilitéCette réorganisation se veut avant tout efficace. «Elle permet plus de flexibilité, plus de sérieux aussi. Les cours seront mieux organisés, par modules, et il y aura un meilleur suivi dans l’instruction», selon Frédéric Délèze. Dans les faits, les personnes astreintes à la protection civile pourront être appelées à faire leurs cours de répétition hors de leur commune, dans une autre partie de la région. Avec cette réorganisation centralisée, il sera ainsi possible d’avoir chaque semaine un cours de répétition quelque part en Valais. «Cela permettra, en cas de catastrophe, d’avoir en tout temps des personnes en service, qui pourront intervenir rapidement». Au-delà de cette réorganisation, la PCi continuera à œuvrer pour la collectivité. Réfection de bisses ou de sentiers seront à l’avenir toujours assurées par les hommes de la Protection civile, «pour autant que les travaux effectués soient compatibles avec les exercices prévus dans les cours», précise Frédéric Délèze. Pour des événements sportifs, par exemple l’engagement de personnes astreintes à la PCi dans le cadre des coupes du monde de ski, les prestations seront facturées aux demandeurs. «Dans tous les cas, l’intervention des hommes de la PCi ne sera plus du ressort des communes, mais bien du Canton.» Ce qui pourrait bien être le plus grand changement induit par cette réorganisation.

Katrine briguet

JCI cherche membres

Changements à la PCi

Les membres de la Jeune Chambre Internationale ont entre 18 et 40 ans.

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C r a n s - M o n t a n aNuméro 43 • Décembre 2011 • page 3

aussi et surtout dans le secteur du Brand Content et de l’Internet.Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia sera l’invité except ionnel de cet te édition. Cet entrepreneur et visionnaire de l ’ère Internet a été nommé parmi les cent personnal i tés les plus influentes du monde. Il t iendra une conférence le samedi 10 décembre et rencontrera les professionnels lors d’un cocktail le même jour. Parmi l’affiche particuliè-rement internationale cette année, on note la présence de Filip Nilsson, Executive Crea t ive Di rec tor de F o r s m a n & B o d e n f o r s (Suède), Marco Tinelli, président et fondateur d u G r o u p e F u l l s i x (Franco-Italien), Mathias Appelblad, vice-président et Chief Creative Officer

CRISTAL FESTIVAL • De nombreux séminaires sont prévus avec les plus grands experts de la pub qui viendront partager leurs expériences et savoir-faire tant avec les professionnels qu ’ avec l e s hab i t an t s du Valais. En 11 ans, le Cristal Festival qui fête son troisième anniversaire sur le territoire suisse, a évolué pour devenir un évènement mixte entre publ ic i té et contenus. Une évolution qui est étroitement liée à celle de la communication et des médias, ce qui va permettre au festival d’atteindre les 1000 accrédités.

Stars de l’InternetPremier s igne de son développement, le festival accueille cette année des stars internationales de la publicité, des médias mais

de BBDO New York (USA), le des igner Ora ITO (France), et Eric Quennoy, Executive Creative Director d e Wi e d e n & K e n n e d y (Nederland), qui présideront respectivement les jurys Cyber&Mobile, Integrated& Brand Content, Consumer Marketing, Design et Film, Print, Radio.Au niveau de la programma-tion des conférences, c’est la présence des grands patrons Brand Content mondiaux qui va marquer le festival cette année: Doug Scott, Wo r l d w i d e M a n a g i n g D i r e c t o r d ’ O g i l v y Entertainment (USA), Peter Tortorici, CEO de GroupM Entertainment (Los Angeles- USA), Mark Waugh (UK), Global Managing Director de Newcas t (g roupe Zenith Optimedia) et Brian Terkelsen, President de Liquid Thread (Starcom)

(USA). De nombreuses personnalités françaises seront aussi présentes, telles que Jacques Séguéla, Gilles Babinet, président du Conseil national du Numérique, François Lenglet, directeur de BFM Business et chroniqueur et Brice Teinturier, président d’IPSOS et chroniqueur TV.«C’es t un fes t iva l qui repose sur trois piliers, explique Christian Cappe, fondateur et directeur général, d’abord les prix qui récompensent les meilleures créations de l’année, ensuite un programme très dense de conférences durant la journée. Enfin, il y a toute la dimension “networking” avec de nombreuses occasions pour les participants de se rencontrer» . . . et de découvrir la station de Crans-Montana.

Pascal Vuistiner

Les professionnels de la publicité se rencontrent à Crans-Montana

Ce rendez-vous annuel qui s’ouvre le 7 décembre à Crans-Montana réunit plus de 1000 professionnels de la publicité, et célèbre le meilleur de la création publicitaire européenne.

Avec la présence exceptionnelle de Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia, Crans-Montana devient le hub de la pub du 7 au 11 décembre.

Impossible d’y échapper: les fêtes de Noël approchent à grands pas. Avec leur lot de joies pour certains, mais aussi de montées d’angoisses pour d’autres.

FÊTES • Les décorations envahissent les rues, les étals des magasins nous poussent dans une frénésie d’achats pour que «la fête soit belle». Pourtant, pour beaucoup de personnes, les fêtes de fin d’année s o n t s y n o n y m e s d e déprime. Solitude, maladie, s é p a r a t i o n , t e n s i o n s familiales… toutes ces écorchures qui jalonnent notre chemin prennent une

dimension plus cruelle en cette période de l’année. Les habitants de notre région ne sont pas plus épargnés que les autres. Pourtant, à l’exception de quelques initiatives individuelles discrètes, il n’existe pas de véritable «fête de Noël solidaire», sur nos six c o m m u n e s . G i o v a n n i Catalanotto, psychologue et pasteur à l’Armée du Sa lut , responsable de

l’action «Noël Ensemble» à Sierre (voir encadré) a son interprétation: «Nous accueillons beaucoup de monde venant de votre région le soir de Noël. Je pense qu’il est plus facile de se mélanger à des personnes qu’on ne connaît pas». L’année dernière, 140 repas ont été servis à la Sacoche à Sierre. «Les gens craignent parfois de se retrouver au milieu de cas sociaux» ,

poursuit le pasteur. «Mais ce n’est pas le cas. Ils sont nombreux, ceux qui ont le cœur gros… cela peut par exemple être une mère qui se retrouve seule avec ses enfants après un divorce et qui n’a juste pas envie de rester seule à la maison ce soir-là».

Saturation du paraîtreMais à la Sacoche, on r e n c o n t re a u s s i d e s personnes qui ont juste envie de donner un autre sens à Noël. Comme la famille Emery de Lens, qui y participe depuis plusieurs années. «Ce sont nos enfants qui nous ont dit qu’ils en avaient marre de ces Noëls toujours pareils», explique

Ariane, maman de quatre enfants âgés de 10 à 14 ans. «Quand je leur ai proposé d’être bénévoles pour Noël Ensemble, ils ont trouvé l’idée sympa». Monter le sapin, s’occuper des décorations ou de l ’ intendance des tables, chacun trouve sa tâche. Et ils adorent. «Après une soirée comme celle-là, on a donné du réconfort et

de l’amour et les enfants sont hyper-contents!»Ainsi , Noël peut être une occasion de faire de belles rencontres et de se sentir entouré ou utile. Cela demande juste de se donner le petit grain de courage pour oser faire le pas. Joyeuses fêtes à tous!

Nathalie Getz

Et si on passait Noël autrement?

Pour que Noël ait plus de cœur, osons sortir de nos routines!

Trois bons plans pour Noël

Marché de Noël

crans Montana Winter FestivalFESTIF ET GENEREUX Ce festival regroupe toutes les animations organisées par Crans-Montana Tourisme durant l’hiver (Crèche de Noël, Après-ski, Disco Glace, Ar-tistes de rue, vin chaud à l’Aminona, Snow Island et Maison Bibi, Mardi Gras). Avec une nouveauté pour Noël, un immense sapin de 12 m de haut érigé à la place des Charmettes. Moment fort: son illumination lors du week-end de la Sant’Ambrogio. Cette fête étant un moment important dans le calendrier de nos hôtes de la Péninsule, une soirée de musique italienne suivra l’illumination aux alentours de 19 h. «Nous pouvons également compter sur la collaboration de l’École Suisse de Ski de Crans et de Montana pour cette partie de la soirée», apprécie Crans-Montana Tourisme. L’illu-mination sera accompagnée d’une chorale chantant des chants de Noël et d’une récolte de cadeaux pour les enfants qu’accompagne l’association Le Chariot Magique. Cette association propose un accompagnement infirmier ludique, mais surtout un temps de rencontre, de partage, d’écoute à intervalles réguliers auprès de l’enfant malade et de ses parents.Du 1er au 10 décembre: récolte de cadeaux pour les enfants malades. Vous pouvez les amener aux bureaux de Crans-Montana Tourisme ou le 10 décembre directement sous le Sapin de Noël Géant à la place des Charmettes. Jeudi 8 décembre de 10 h à 19 h: Marché de Noël sur l’avenue de la Gare à Montana.Le 10 décembre de 14 h à 21 h: illumination du Sapin de Noël Géant aux Charmettes, vin chaud offert et concerts gratuits. Les 24 et 25 décembre: dévoilement de la crèche de Noël. Animaux vivants, présence du Père Noël, distribution de friandises, de chocolats et de vin chaud. Tout le programme sur www.crans-montana.ch - Tél. 027 485 04 04.

Noël EnsembleSOLIDAIRE Cela se passe à Sierre, à la Sacoche. Le 24 décembre dès 19 h 30: Repas, animations. Le 25 décembre à midi: Fondue.Entrée libre, pas besoin de s’inscrire. Possibilité également d’être bénévole. En cas de besoin, des transports sont organisés depuis les six communes. www.ads-sierre.ch/noel et [email protected] Tél. 027 456 80 15

Opération Nez RougeSObRE L’association a toujours besoins de bénévoles pour ramener les conducteurs qui ne peuvent plus prendre le volant en toute sécurité. Les bénévoles sont choyés, l’ambiance par équipe très sympa. Les 9, 10, 16, 17 puis du 23 au 31 décembre de 22 h à 5 h (7 h le 31). www.nezrouge-valais.ch Tél. 079 279 73 39

L’avenue de la Gare à Montana organisera son Marché de Noël le jeudi 8 décembre, de 10 h à 19 h. Cette année, en collaboration avec la compagnie de transports SMC, les organisateurs offriront la gratuité des transports en funiculaire entre Sierre et Crans-Montana, permettant aux gens de la plaine de monter en 12 minutes et de profiter de l’ambiance de ce jour férié.

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Numéro 43 • Décembre 2011 • page 4s o c i é t é

Toutes les bourgeoisies des six communes de l’ACCM ont été passées au peigne fin. Entre conditions et coûts d’admission, les différences sont assez sensibles. Mais jugez-en plutôt!

Dans le «jardin secret» des bourgeoisiesEnquête délicate et périlleuse que de s’immiscer dans les méandres des différentes bourgeoisies des six communes de l’ACCM (Association des Communes de Crans-Montana)... Mais le «challenge» valait la chandelle! Ne serait-ce que pour constater que des disparités existent au niveau des conditions et des coûts d’admission des nouveaux

bourgeois. Et pour s’apercevoir, aussi, que l’entrée en vigueur de la Loi qui stipule qu’il n’y a plus besoin d’être bourgeois pour être naturalisé suisse a largement influé sur les demandes d’étrangers. Tour d’horizon exhaustif...

Une enquête de blaise craviolini

la vigne et des forêts. Les 400 bourgeois locaux sont invités à fournir chaque année des «corvées» d’intérêt général c o n t re r é m u n é r a t i o n symbolique.

IcognePas de demande depuis 1990A Icogne, la Commission bourgeoisiale est chapeautée par Olivier Duchoud, conse i l l e r communa l . Elle se compose de huit membres (Raphy et Jean-Jacques Duchoud, Jean-Robert Mayor, Jean-Louis Praplan), dont trois avec voix consultative (Didier Barras, garde-forestier, Daniel Kamerzin,chef des travaux publics et Joël Briguet, responsable des vignes).1. Sur les 525 habitants d’Icogne, 176 sont des bourgeois actifs.2. L’article 7 du règlement ad hoc stipule: «Pour que la demande soit prise en considération, le requérant doit être domicilié sur le territoire communal depuis au moins 3 années».3. Les tar i f s var ient sensiblement – de 3000 à 30’000 francs! – selon que la personne est originaire d’une des communes de la Grande Bourgeoisie de Lens, du Valais, de la Suisse ou de l’étranger.4. La nouvelle loi n’a en rien modifié la donne. Et pour cause: «Nous n’avons plus eu de demande depuis le début des années 1990», indique le secrétaire communal Michel Martenet.

MollensLes votants et les autres...La Bourgeoisie de Mollens est totalement indépendante du Conseil communal; elle est présidée par Florian Berclaz. Ses actifs sont plutôt modestes: 10’000 m2 de vignes et une centaine

chermignonDes ressources importantesA Chermignon, les conseils communal et bourgeoisial son t l e s mêmes . La Commission bourgeoisiale est dirigée par le conseiller communal Joseph Bonvin. «On change de casquette lors de chaque séance, plaisante le président Jean-Claude Savoy. Une fois qu’on a terminé les dossiers communaux, on passe aux dossiers bourgeoisiaux. Cette solution est très pratique, notamment pour les prêts d’argent. La Commune prête à la Bourgeoisie, ou vice-versa, sans devoir recourir aux banques».1. Chermignon compte un tout petit peu plus de 400 bourgeois actifs. Ce chiffre est relativement stable et n’évolue guère depuis plusieurs années.2. Pour obtenir la bourgeoisie chermignonarde, il faut soit être de nationalité suisse, soit habiter dans notre pays depuis 12 ans, dans notre canton depuis 5 ans ou dans la commune depuis 3 ans. Chaque demande est étudiée individuellement par le Conseil, qui donne son préavis. La bourgeoisie est octroyée par l’Assemblée bourgeoisiale.3. A compter environ 1000 à 3000 francs. «Ce montant peut légèrement varier si les demandes concernent des familles, des couples ou des personnes seules, des bourgeois des communes du Haut-Plateau, des épouses de bourgeois, etc.», précise Jean-Claude Savoy.4. «Les demandes d’étrangers sont devenues plus rares, voire même quasi inexistantes depuis l’introduction de cette nouvelle loi».5. A Chermignon, la Bourgeoisie dispose de ressources importantes: des immeubles, des terrains, de

d’hectares de forêts incultes. Sans compter, bien sûr, quelques avoirs en commun avec la Grande Bourgeoisie de la Noble-Contrée.1. Mollens compte environ 220 bourgeois répartis dans toute la Suisse ou à l’étranger. Parmi eux, seuls 42 habitent le territoire communal et peuvent, à ce titre, prendre part activement aux votes. Stable depuis quelques années, ce chiffre est appelé à régresser, selon une tendance généralisée.2. Il faut être Suisse et payer un émolument.3. Cet émolument débute à partir de 2000 francs pour le tarif le plus «avantageux», appliqué en l’occurrence pour les gens établis à Mollens depuis 15 ans.4. «Parler de diminution serait un euphémisme, puisque nous n’avons plus enregistré la moindre demande depuis l’instauration de cette nouvelle Loi, tranche Florian Berclaz. Le “titre” de bourgeois de Mollens ne procure il est vrai aucun avantage concret par rapport à des bourgeoisies plus riches comme Saint-Maurice, Sierre et Sion, pour ne citer que ces quelques exemples».5. Sans être une «chasse gardée», la Bourgeoisie de Mollens n’a pas la volonté d’augmenter le nombre de membres. «Les gens en place expriment quelques réticences à accepter de nouveaux pairs…», résume Florian Berclaz.

MontanaDes changements en vueLe Conseil bourgeoisial de Montana, totalement autonome du Consei l communal, recense cinq membres: Stéphane Rey (président), Véronique Dumas Rey (vice-présidente), Ambroise Bonvin, Romain Steven Lapaire et Marie-Jo Rey-Robyr.1. Elle compte environ

600 bourgeois résidents, auxquels il faut ajouter plusieurs centaines de l’extérieur. «Ces dernières années, ce chiffre oscille entre 560 et 600 unités, indique Stéphane Rey. On peut donc parler d’une certaine stagnation».2. Il faut être domicilié sur le territoire communal depuis au moins 5 ans et – selon la législation fédérale en vigueur dans toutes les communes – avoir obtenu le droit de cité de la Municipalité, sauf pour les bourgeois valaisans qui peuvent directement adresser leurs demandes au Conseil bourgeoisial.3. Entre 350 et 15’000 francs. «Cette fourchette est large, admet Stéphane Rey. On s’égare parfois dans la complexité des règlements. Des changements sont donc en cours. L’assemblée primaire de mars 2012 devra entériner nos propositions de changements».4. «Nous avons enregistré une très nette diminution des demandes. Il y en avait entre 2 et 5 par année avant la nouvelle Loi. Ces demandes sont désormais isolées ou exceptionnelles».5. Sous l’impulsion de notre interlocuteur, la Bourgeoisie de Montana vient d’organiser une sortie culturelle. 85 membres ont participé, entre autres activités, à une visite guidée de la vieille ville de Viège (notre photo). «Ce genre d’animation permet de souder la Bourgeoisie», se félicite Stéphane Rey.

LensDes taxes revues à la baisseA Lens, et à l ’ instar du scénario observé à Chermignon, le Conseil communal et le Conseil bourgeoisial œuvrent sous une «bannière» commune, sous une même entité. On relèvera simplement

que le v ice-prés ident communal Philippe Emery est responsable du dicastère «Bourgeoisie».1. E l l e compte t rès précisément 1387 bourgeois, dont 641 actifs. «Les chiffres sont stables ces dernières années, note Patrick Lamon, s ec ré t a i re communa l . Mais à bien les analyser, et par rapport à l’évolution démographique lensarde, cette stabilité correspond en fait à une légère baisse».2. Trois impératifs sont à remplir: résider sur le territoire communal depuis 5 ans au moins, s’acquitter de la taxe d’agrégation bourgeoisiale et obtenir l’aval, en dernier ressort, de l’Assemblée bourgeoisiale.3. Le Conseil bourgeoisial avait été mandaté par l’Assemblée bourgeoisiale, en avril 1999, de proposer une révision des taxes d’agrégation. Ces nouvelles taxes ont en l’occurrence été revues à la baisse. Elles s’échelonnent entre 300 francs pour un enfant mineur de la Grande Bourgeoisie à 20’000 francs pour un couple d’étrangers, selon un tableau extrêmement détaillé et pointilleux.4. Aucun changement notoire n’a été observé. Patrick Lamon: «Avant l’application de cette nouvelle loi, il faut bien comprendre que les requérants étrangers étaient déjà découragés par l’ampleur du montant à payer...».5. Lens attribue chaque année trois bouteilles de vin et 75 francs de ristourne d’impôts à ses bourgeois, quand bien même ils ne sont pas astreints à des travaux d’intérêt général.

Randognecinq nouvelles agrégationsLe Conseil bourgeoisial de Randogne est indépendant du Conseil communal et se

compose de trois membres: Fernand Crettol (président), Sébastien Crettol (vice-président) et Bernadette D o e p p ( c o n s e i l l è r e bourgeoisiale et responsable des vignes).1. Sur les 350 bourgeois qui résident sur la commune, 130 ont reconnu la Bourgeoisie et sont considérés comme actifs. Cette qualification implique l’exécution de diverses tâches, le travail des vignes en particulier.2. L’étranger doit obtenir le droit de cité de sa commune de domicile. Il est ensuite naturalisé suisse et valaisan par le Grand-Conseil et peut obtenir le droit de bourgeoisie. Le Confédéré doit être naturalisé valaisan avant d’effectuer sa demande auprès de la Bourgeoisie. Une disposition permet aux citoyens valaisans d’obtenir facilement leur bourgeoisie.3. Les tarifs sont clairs: 2000 francs pour un Valaisan né et domicilié dans la commune depuis au moins 5 ans, 3000 francs pour un conjoint suisse de bourgeois de Randogne domicilié depuis au moins 5 ans dans la commune. Pour les autres cas non prévus dans le règlement, compter au minimum 5000 francs. L’ampleur de ce montant est de la compétence de l ’ A s s e m b l é e p r i m a i re sur préavis du Conseil bourgeoisial.4. «Depuis l ’entrée en vigueur de la nouvelle Loi, cinq agrégations ont été effectuées», précise Fernand Crettol.5. La Bourgeoisie de Randogne se p la î t à nommer, au gré des mérites, des bourgeois d’honneur. Marco Zermatten (ancien président communal), Jean Clivaz (ancien directeur des PTT) et M. Roland Karg et son épouse (rénovation du Château de Loc) ont été plébiscités dans ce sens.

Certaines bourgeoisies organisent des rencontres culturelles ou de loisirs, comme ici avec les bourgeois de Montana qui ont pu participer cette année à une visite guidée de la vieille ville de Viège.

Le questionnaire

1. Combien de bourgeois votre commune compte-t-elle (avec évolution)?

2. Quel les sont les principales conditions à remplir pour devenir bourgeo i s de vo t re commune?

3. Combien cela coûte-t-il?

4. La nouvelle Loi stipule qu’il n’y a plus besoin d’être bourgeois pour être naturalisé suisse. Depuis l’instauration de cette nouvelle Loi, avez-vous remarqué une diminution des demandes?

5. Remarques ou anecdotes éventuelles au sujet de votre Bourgeoisie?

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C r a n s - M o n t a n aNuméro 43 • Décembre 2011 • page 5

L’illustre violoniste et chef d’orchestre israélien Shlomo Mintz officiera, en 2012, à la baguette de la 2e édition en qualité de directeur artistique.

Crans-Montana Classics s’offre une icôneMUSIQUE • La première édition du Crans-Montana Classics a vécu. Ou presque, puisque l ’Oracantat et l’Ensemble Instrumental seront encore à l’affiche, sous la direction de Gérard Dayer, ce mardi 27 décembre prochain, dès 20 h, à l’église de Montana.D’août à septembre dernier, cinq concerts ont agrémenté le programme de cette édition inaugurale. «Notre Association a fondé Crans-Montana Classics à la demande des autorités locales pour valoriser la musique classique sur le Haut-Plateau, pour contribuer à la renommée de la destination et pour offrir aux touristes et aux résidents des spectacles de qualité, rappelle Pierre Perrenoud, membre dirigeant de l’Association. Le bilan initial est plutôt mitigé. On peut parler d’une édition “expérimentale” avec certains concerts bien fréquentés et d’autres quasi confidentiels.»

En quête de professionnalisme«Cette première saison nous a permis de tirer de nombreux enseignements. C’était un peu l’objectif, poursuit Irène Neveu, administratrice et cheville ouvrière de l’Association. Nous avons constaté qu’il fallait une gestion plus professionnelle de l’organisation des concerts et surtout nous concentrer sur des artistes de calibre international.

Nous répondrons ainsi aux vœux exprimés par de nombreux mélomanes.»Forts de cette expérience, les membres dirigeants de l’Association (auxquels il faut ajouter Jean-Claude Savoy, René-Pierre Antille, Christian Barras et Manuel Espejo) ont d’ores et déjà «frappé un grand coup» en vue de la saison No 2, agendée du 7 au 18 août 2012. «Jean Bonvin nous a proposé une collaboration plus intense avec le Festival de Sion. Nous l’avons acceptée avec enthousiasme!»

Un duo complémentaireConcrètement, Shlomo Mintz assumera la direction artistique du prochain Crans-Montana Classics. Le

célèbre violoniste, altiste et chef d’orchestre américano-israélien né à Moscou en 1957, véritable icône de la musique classique, aura pour mission de «donner une identité à la saison musicale et d’enrôler, grâce à son rayonnement, des artistes de renommée mondiale». Il insufflera un vent nouveau, une notoriété et un dynamisme qui devraient favoriser la progression – fulgurante – du Crans-Montana Classics.Autre nouvelle de choix pour les mélomanes: le Maître sera notamment épaulé par Irma De Jong, coordinatrice du Festival de Sion et de son concours. La Néerlandaise collabore depuis 18 ans avec Shlomo Mintz. Entre autres références, elle

est très liée au concept «Les Violons de l’Espoir». S’il devrait fondamentalement métamorphoser Crans-Montana Classics, ce double engagement n’aura aucune incidence sur la volonté de l’Association de pratiquer une politique de prix raisonnables. Les entrées aux concerts resteront (très) abordables, en partie gratuites. «Nous souhaitons également éveiller l’intérêt des villageois, et non plus uniquement des hôtes de la station», souligne Irène Neveu. A noter encore, et en conclusion, que les Amis de l’Association bénéficieront de concerts exclusifs.

blaise craviolini

Maître Shlomo Mintz officiera comme directeur artistique dès 2012.

RENDEZ-VOUS STATIONRENDEZ-VOUS STATION7-11 décembre cristal Festival

8 décembre Marché de Noël, avenue de la Gare

10 décembre Illumination du sapin de Nöel, charmettes

18 décembre Fête de Noël des enfants, temple protestant 10 h

21 décembre Mérites Sportifs Valaisans. centre de congrès du Régent

Sur invitation

24-25 décembre crèche vivante avec présence du Père Noël, charmettes

27 décembre chœur Oracantat, église du Sacré-cœur, Montana, 20 h 30

27, 30 décembre Disco Glace, patinoire d’Ycoor

28 décembre concert de l’Echo des bois, chapelle St-christophe

28-29 décembre Artistes de rue, Montana, 15 h et 18 h

30 décembre A la rencontre des skis en bois, incantation à la neige

organisée par chouchen Télémark

2, 5 janvier Disco Glace, patinoire d’Ycoor

3-4 janvier Artistes de rue, Montana, 15 h et 18 h

17 janvier coupe internationale de ski carving et ski nordique pour

personnes malvoyantes (cIcNAM)

21 janvier Trophée du chouchen, course de télémark classic

26-29 janvier Quadrimed, congrès médical, Le Régent

28-29 janvier Audi Snowboard Series, présence des meilleurs rider

suisses pour les disciplines freestyle, alpin et boardercross.

4 février La Nuit des Neiges, gala de soutien, Le Régent

4 février concert de barbara et Danilo van Woerden, temple

protestant, 18 h 30 au culte et 20 h en concert

4 février Etape du WalliserTour, contest de slope style en snowboard

10-20 février 25e Salon de l’Antiquité, le Régent

14 février Artistes de rue St-Valentin, dans toute la station, 15 h et 18 h

17, 21 février Disco Glace, patinoire d’Ycoor

18 février Artistes de rue, crans, 15 h et 18 h

19 février Artistes de rue, Montana, 15 h et 18 h

21 février Mardi Gras et Disco Glace

25-26 février coupe du Monde FIS Hommes

Pour inaugurer la 25e édition de Quadrimed, la rencontre annuelle des médecins à Crans-Montana, le professeur genevois Alfredo Morabia parlera de l’épidémiologie. Et donnera une conférence ouverte au public.

QUADRIMED • Dès le 26 janvier 2012, les médecins tiendront leur traditionnel congrès annuel à Crans-Montana. L’occasion pour celui qui est considéré comme le pionnier de l’épidémiologie en Suisse de parler de son dernier ouvrage: Santé: distinguer croyances et connaissance paru cette année aux éditions Odile Jacob.

Vous êtes épidémiologue, vous traquez les épidémies?Alfredo Morabia. Pas tout à fait. Ce n’est pas très connu, mais l’épidémiologie est une science qui utilise les études comparatives de population pour découvrir des moyens de prévenir ou de guérir des maladies.

Quel rapport avec les épidémies?Dès le XVIIe siècle, après plus de 4000 ans d’ignorance et d’impuissance face aux grandes épidémies, des épidémiologues se sont mis à en analyser les causes et à évaluer l’efficacité des traitements. C’est un chapelier anglais, membre de la Société royale du nom de Graunt, qui a eu le premier l’idée d’analyser les certificats de décès. Il a ainsi pu constater notamment que les épidémies de peste, récurrentes à Londres vers 1650, survenaient beaucoup plus irrégulièrement que les autres causes de décès, comme si elles étaient dues à une cause externe. La mise en quarantaine des bateaux devint plus stricte, et la peste disparut. On sait aujourd’hui qu’elle était transmise par des puces de rat provenant d’Orient.

Qu’est-ce que l’épidémiologie a encore permis de découvrir?

Surtout à partir du XXe siècle l’épidémiologie s’est intéressées à des maladies non infectieuses. Je cite dans mon livre des exemples significatifs comme le rapport entre la fumée et le cancer du poumon, l’effet protecteur pour le cœur de l’aspirine, ou l’inefficacité du dépistage du cancer de la prostate.

Qu’en est-il de l’enquête du banquet de Winchester le 10 novembre 1903?Ce fut l’occasion de montrer que les huîtres pouvaient transmettre la fièvre typhoïde. La presse avait rapporté quatre décès et des cas de fièvre typhoïde parmi des personnalités de l’époque, invitées à un banquet par la mairie de cette petite ville anglaise connue pour sa cathédrale. Mandaté pour trouver une explication à cette hécatombe, l’épidémiologue Bulstrode a eu l’idée d’envoyer

le menu – très riche par ailleurs – à tous les invités en leur demandant précisément ce qu’ils avaient mangé et s’ils étaient malades. Il a ainsi pu apporter la preuve que l’origine de l’épidémie provenait des huîtres.

Vous parlez dans votre livre de la différence entre les croyances et la connaissance en matière

de santé. Qu’entendez-vous par là?Les croyances ne se basent que sur des idées alors que la connaissance provient de la comparaison de groupes de gens. Ces études comparatives de population apportent des éléments matériels qui nous permettent souvent de trouver une réponse à une question sur un problème

de santé spécifique que nous nous posons.

Dans ce cas l’épidémiologie peut s’appliquer à tous les domaines…Tout à fait. De nos jours tout le monde accède à l’information en lisant des journaux ou en surfant sur Internet. Faire la part des choses entre des idées diffusées et de réelles connaissances devient difficile. C’est la raison pour laquelle il est utile de savoir qu’un résultat se basant sur une étude comparative de population est à prendre plus au sérieux qu’une théorie qui n’a pas été testée.

Pourtant l’épidémiologie n’est pas très connue du grand public…

C’est vrai, et pourtant les médecins et le grand public sont de plus en plus intéressés par les résultats obtenus grâce à l’épidémiologie. Les médecins dans leur grande majorité ont pris conscience de l’utilité de cette science. L’efficacité de la plupart des traitements, y compris les vaccins et les médicaments, mis sur le marché est testée au moyen de techniques découlant de l’épidémiologie. Et c’est pour cette raison que j’ai écrit ce livre destiné à la fois au grand public et aux soignants.

Propos recueillis par claire-Lise Genoud

Pour en savoir plus: www.quadrimed.ch

Croyances ou connaissance: à vous de choisir!

Le professeur genevois Alfredo Morabia vit depuis six ans avec sa famille à New York où il enseigne l’épidémiologie à l’Université Columbia et à l’Université de la ville de New York. Photo Jonah Markowitz.

Hors des sentiers battusPour sa 25e édition qui aura lieu du 26 au 29 janvier 2012 au Centre de congrès de Crans-Montana, Quadrimed visite le thème «La médecine au-delà des sentiers battus». Après le succès de ce congrès réservé aux professionnels du corps médical qui a enregistré un record de fréquentation l’an der-nier avec 1550 participants, on imagine qu’un tel sujet va attirer les foules. D’autant que le professeur genevois Alfredo Morabia a été durant quinze ans chef de service aux hôpi-taux universitaires HUG. Il enseigne aujourd’hui dans deux universités de New York. Il parlera de l’épidémiologie lors de la conférence inaugurale publique le jeudi 26 janvier à 19 h 15. Cette conférence sera suivie d’un apéritif offert par les six communes et les quatre cliniques de Crans-Montana. cLG

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C r a n s - M o n t a n a Numéro 43 • Décembre 2011 • page 6

Notre station compte un nombre non négligeable d’espaces d’exposition de haut niveau. Et la période hivernale se révèle propice aux découvertes pour les esthètes d’ici et d’ailleurs.

Un hiver sous le signe de l’artbEL AIR FINE ARTDepuis 30 ans maintenant, François Chabanian est un marchand d’art réputé. Il possède une galerie au centre de Genève et une autre à Saint-Tropez. Deux autres galeries ont ouvert depuis à Verbier (2010) et Forte dei Marmi (2011). Voilà de nombreuses années qu’il prend part à des foires d’art internationales, que ce soit en Europe, aux États-Unis, en Chine ou à Dubaï. Il a ouvert un espace d’exposition au cœur de Crans en décembre 2009 où il expose des œuvres de peintres et de sculpteurs modernes (Klein, César, Dali), ainsi que celles de plasticiens majeurs d’aujourd’hui (Damien Hirst, Marcello Lo Giudice, Stefano Bombardieri). Au total, près de 200 pièces sont déployées sur les 100 m2 de ce lieu idéalement situé. «Cet hiver, nous accueillerons une sélection de nouveaux artistes. De plus, nous installerons à nouveau des sculptures monumentales à la rue du Prado. Nous sommes très optimistes pour la saison à venir, car nous nous appuyons sur une base solide de collectionneurs», précise Laurent Marthaler, historien de l’art et responsable de la galerie.Rue du Prado 9 / Tous les jours / 10 h-13 h et 16 h-19 h / Tél. 027 480 40 14 / www.belairfineart.com

FRANK PAGESFrank Pages s’est installé en 2010 dans ses locaux actuels à Crans, non loin du cinéma. Son fils Grégory en assure la gestion. Ce galeriste confirmé possède un autre espace à Baden-Baden depuis 1989. «Nous venons de vivre deux bonnes saisons. Outre les amateurs d’art qui nous suivaient déjà, nous avons acquis une nouvelle clientèle. Notre fils prévoit d’ouvrir une deuxième galerie dans une grande ville de Suisse», précise-t-il. En Allemagne, des valeurs confirmées sont mises en avant, telles que Zao Wou Ki

ou Soulages. À Crans, ce sont des plasticiens plus jeunes qui sont à l’honneur. Cet hiver, Frank Pages accueillera ainsi Susanne Zetzmann et ses ampoules colorées et Stefan Strumbel qui détourne les horloges coucous de sa Forêt-Noire natale (il est soutenu par Karl Lagerfeld). Une sculpture monumentale du Soleurois Carlo Borer a à nouveau été installée devant le restaurant de Chetzeron. Mais l’événement de ce printemps sera la présence de Gao Xingjian, le peintre et Prix Nobel de littérature chinois. Avant cela, Frank Pages a pris part l’automne dernier à la foire Contemporary Istanbul avec quatre artistes turcs qu’il accompagne.Rue Centrale 62 / Tous les jours / 11 h-13 h et 15 h-19 h / Tél. 027 480 36 53 ou 076 742 27 84 / www.frankpages.com

ART cRANS-MONTANAFabienne Ciamparini a prévu un programme riche et varié pour la saison qui s’annonce. Du 10 décembre au 4 février, elle présentera dans sa galerie de Montana les œuvres d’Alessandra Placucci. Cette artiste privilégie le monde de l’enfance et sa magie. Dès le 1er janvier, ses pièces côtoieront celles de Christian Neel, ceci jusqu’au 1er avril. Ce Cannois apprécie les teintes vives et dynamiques, ce qui confère beaucoup d’intensité à ses toiles qui s’inscrivent au confluent du figuratif et de l’abstrait. Il a exposé au Japon, à Saint-Barthélémy et à New York. Dès le 10 février, on pourra voir les créations de Deyagère (jusqu’au 1er avril également). Cette artiste-peintre a opté pour le travail de l’acrylique sur bois ancien (portes, panneaux divers ou volets). Son œuvre figurative incite à la rêverie, comme elle l’a démontré en Belgique, en France et en Suisse. Durant près de quatre mois, on peut donc s’attendre à faire l’expérience d’un véritable

arc-en-ciel de couleurs. Rue Théodore-Stéphani / Les Acacias / Mercredi-dimanche: 15 h -18 h 30 / Vendredi-dimanche: 11 h-12 h 30 / Tél. 027 480 43 25 / www.art-crans-montana.net

cAROLINE DEcHAMbYImplantée, elle aussi, au centre de Crans, Caroline Dechamby présente toute l’année ses créations pleines d’allégresse. Dans son showroom résolument design, elle organise aussi des événements liés à d’autres univers, tels que l’horlogerie (Richard Mille, le printemps dernier) ou le golf (en parallèle aux Omega European Masters). Elle a exposé entre autres à Paris, Milan et Beyrouth. Après deux ans sans vernissage, l’artiste présentera le 30 décembre sa nouvelle collection dans laquelle elle revisite les douze signes astrologiques au travers d’un Pop Art renouvelé.Immeuble Clair-Lac / Rue du Prado 1 /Lundi-dimanche / 10 h 30-13 h et 15 h-18 h 30 / Tél. 027 481 68 08 / www.caroline-dechamby.com

GALERIE ARTEMISÉvoluant entre art et artisanat d’art, Maribel Torrent crée des collages, des meubles, des bijoux et des céramiques. Riche de cette activité foisonnante, elle accueille en parallèle d’autres artistes pour des expositions temporaires.Route du Rawyl 26 / Mardi-

samedi / 14 h – 18 h / Tél. 079 543 99 13 / www.artemisgalerie.com

ART ANNIEAnnie Robyr fut la première à ouvrir un espace d’exposition à Crans-Montana. Cette pionnière qui a exposé Hans Erni, Mizette Putallaz ou encore Marie Gailland, entretient toujours la même passion pour l’art. Route du Rawyl 45 / Jeudi-samedi / dès 15h / Tél. 027 481 13 84

GALERIE LIGISMONDThierry Ligismond est un peintre et sculpteur d’origine française. Il a exposé notamment à Palm Beach, Londres, Paris et New York. Son parcours a été ponctué par des thématiques comme la tauromachie ou le tango. Ses tableaux ont intégré les collections d’importants amateurs internationaux. Rue Centrale 11 / Tous les jours / 15 h-19 h Tél. 027 480 35 79

TORNAbUONI ARTEImplantée depuis 1993 à l’entrée de Crans, cette galerie florentine possède entre autres des antennes à Venise, à Portofino et, depuis deux ans, à Paris. Spécialisée dans l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle, Tornabuoni donne à voir des artistes de réputation internationale au nombre desquels figurent Basquiat,

Fontana et Rauschenberg. Rue Centrale 5 / Lundi-samedi: 10 h 30-12 h 30 et 15 h-19 h / Dimanche: 10 h 30-12 h 30 / Tél. 027 481 20 50 / www.tornabuoniart.fr

THE VINTAGE GALLERYAvec beaucoup de passion, Bénédicte Colonna-Praplan guette les objets anciens d’exception. Au cœur du village d’Icogne, les élégantes malles de grandes marques (Louis Vuitton, Hermès) se dressent non loin de lampes et d’horloges des années 20 à 80. Des vêtements haute couture d’époque y sont en outre mis en exergue. Cette approche procure un éclat nouveau à ces pièces rares. Route du Village 46 / Icogne / Sur rendez-vous / Tél. 027 483 23 22 / www.thevintagegallery.ch

François Praz

La galerie Bel-Air Fine Art à Crans. Des œuvres sont également exposées dans la rue du Prado.

Galerie Art Crans-Montana.

B R è V E S

PATAGONIA, la marque de vêtements de montagne arrive à Crans-Montana dans un espace dédié à l’avenue de la Gare à Montana. On y trouve tout pour la montagne, la rando à skis, l’escalade, les balades en raquettes ou à pied, la cascade de glace, le ski-alpinisme. Patagonia propose également du matériel technique en prêt-location pour faire découvrir ces activités.

•RANDO SHOP Un nouveau maga-sin de sport a ouvert à la rue Cen-trale No 8 à Crans, spécialisé dans la randonnée et le ski alpinisme. Plu-sieurs marques y sont représentées. Il est également possible de louer du matériel de randonnée. Inaugura-tion le samedi 10 décembre.

•UN HIVER SANS FESTIVAL DES MONTGOLFIèRES La 30e édition l’hiver passé avait été un beau succès. Le comité, passablement remanié depuis, a pour but maintenant de faire fabriquer une nouvelle enveloppe au ballon de Crans-Montana, avec les couleurs du nouveau logo de la région. On retrouvera les aérostiers en 2013.

•LA bIbLIOTHèQUE DE cRANS-MONTANA présente pour cette fin d’année le talent d’Evelyne Reuse-Clivaz. Elle expose de nombreuses pièces de décoration et des bijoux en porcelaine peints par ses soins. Voilà plus de 20 ans qu’elle consacre son temps libre à la peinture sur porcelaine. Elle donne aujourd’hui des cours à des adultes et des jeunes. Elle utilise plusieurs techniques originales qui s’appliquent notamment sur des bijoux pour en faire des pièces uniques.

•POLIcE MUNIcIPALE Le Comité directeur de l’Association des communes de Crans-Montana (ACCM) a procédé à la nomination du commandant de la Police municipale. Le choix s’est porté sur Yves Sauvain. Marié, père de deux enfants, il a été lieutenant à la police de la Ville de Neuchâtel et fonctionnait comme remplaçant du commandant. Il dirigeait l’unité sécurité et la police de proximité. Il est entré en fonction le 1er

décembre 2011.

TÉLÉPHONIE MObILE Swisscom lance un projet pilote LTE dans sept régions touristiques, dont Crans-Montana. LTE: c’est la toute dernière technologie de téléphonie mobile. «Ces mises en service doivent permettre à Swisscom de multiplier les expériences, afin d’assurer une utilisation optimale de la technologie LTE en Suisse», affirme la société dans un communiqué. Le projet pilote LTE devrait prendre fin à mi-2012. Dans les régions test, les clients peuvent tester le débit très élevé de la technologie mobile de quatrième génération au moyen d’une clé USB utilisable sur leur ordinateur portable.

•SWISS DELUXE HOTELS LeCrans Hotel & Spa et l’hôtel Guarda Golf ont rejoint la grande famille des «Swiss Deluxe Hotels». La station ne comptait plus d’hôtels dans la chaîne la plus prestigieuse de Suisse depuis 1964.

B R è V E S

Galerie Caroline Dechamby. Prochain vernissage le 30 décembre. Galerie Frank Pages. Une sculpture monumentale de C. Borer sera exposée devant le restaurant Chetzeron.

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Numéro 43 • Décembre 2011 • page 7 V i l l a g e s

Monique Robyr-Delacombaz a rencontré l’Ikebana lors d’un cours de cuisine. Une découverte qui va la mener loin.

Dans sa maison baignée de soleil sur les hauts d’Icogne, Dominique Mayor pratique l’art potier, pour son plus grand bonheur.

«L’Ikebana? Mais je vis pour ça!»

Un artisanat «magique»

IKEBANA • Mère de trois enfants, sept fois grand-mère, Monique habite Corin. Elle raconte: «En 1987, chez mon professeur de cuisine, j’ai vu un plat avec un pavot aux courbes élégantes. J’ai trouvé ça tout simplement sublime!» L’Ikebana, art traditionnel de composition florale axé sur l’asymétrie, l’espace et la profondeur entrait ainsi dans sa vie, pour ne plus en sortir. «Au Japon, c’est un art majeur, comme la musique ou la peinture. Et, comme la musique, cette discipline exige que l’on fasse ses gammes, pour avoir les règles bien en mains.» Et de compléter: «La philosophie n’en est pas absente, on tient compte des symboles évoquant le Ciel, l’Homme, la Terre.» Enfin, selon elle, «construire du beau dans un moment de méditation peut être aussi thérapeutique.» Ajoutons que l’Ikebana se distingue des arrangements floraux classiques par des règles millénaires très précises, mais aussi que les œuvres ne se vendent pas, et qu’elles restent sur le lieu de leur création.

De la créativité avant tout «Pour moi, constate l’artiste, le moment magique d’une composition, c’est l’étude du matériel. Je le regarde bien, pour en tirer le meilleur parti». De quel matériel s’agit-il? «Des fleurs, bien sûr, mais aussi des fruits,

CÉRAMIQUE • C’est par hasard que cette Vosgienne d’origine, épouse et mère d’Icognards bon teint, a découvert la céramique. «Il y a une dizaine d’années, on m’a proposé un cours chez Béatrice Kamerzin, se souvient-elle. J’y suis allée par curiosité. Dès la première séance, j’ai ressenti le plaisir de toucher la terre. J’ai aimé la sensation de tâter cette matière, de la transformer. Pour moi, la céramique, c’est magique!» Et d’ajouter: «Quand j’y travaille, je me libère, je me détends. Pourtant, je ne peux pas créer quand je ne suis pas bien.»

A la découverteSa passion, la potière amateur ne cesse d’en explorer les ressources: elle essaie tout l’arc-en-ciel des pigments, en expérimente les nuances, apprend l’émaillage. Côté cuisson, elle découvre diverses techniques, dont le raku – «c’est extraordinaire, j’ai adoré» – et la terre sigillée, où l’on recouvre les objets d’une matière qui leur donne une brillance, un lisse particulier. Elle suit, en France, un stage de cuisson en fosse avec oxydes, «une technique pratiquée en Afrique depuis la nuit des temps. Les pièces emballées sont déposées au fond d’une fosse creusée dans le sol, puis recouvertes de bois et on entretient au-dessus d’elles un

feuillages, branches, du vase, et d’autres accessoires,» comme du bois flotté, du métal rouillé, voire des tuyaux de cuivre, «ou même de vieux 33 tours.» Côté couleurs, si elle avoue une préférence pour les camaïeux, ou les teintes contrastées, elle affirme: «Tout est permis», pourvu que le résultat soit harmonieux. En résumé, dit-elle, citant un maître japonais, «vous pouvez créer de belles choses n’importe où, n’importe quand, avec n’importe quoi, mais pas n’importe comment!»

«Transmettre ce que j’aime»Sa passion, Monique a voulu la partager. Après avoir gravi les échelons exigés, elle enseigne cette discipline depuis seize ans, «surtout à des femmes, les hommes sont rares, c’est sans doute culturel…». Ses cours, elle les donne dans son atelier La Voie des Fleurs à Sierre, et elle résume ainsi: «On y apprend surtout à voir la nature autrement et à laisser parler sa créativité, dans une ambiance amicale, chaleureuse et calme. Et la professeur de rêver: «J’aimerais bien, une fois, donner un cours dans le silence…» Présente dans de nombreuses manifestations dont les Floralies Sierroises, cette passionnée s’implique également au niveau associatif. Elle est membre du comité du Sogetsu* branche

grand feu durant quatre à cinq heures pour obtenir une grosse quantité de braises. On laisse ensuite refroidir deux jours, et c’est la surprise! Le moment le plus heureux, c’est quand la pièce est finie, juste avant la cuisson! Le risque du feu me gâche parfois le plaisir, sauf en raku, bien sûr.»

De la variété!A quoi ressemblent les œuvres de Dominique? «Je suis plutôt terre à terre, avoue-t-elle, je tourne surtout des objets utilitaires, de la vaisselle». Pourtant, ses étagères regorgent de boîtes de toutes formes, tailles et couleurs, dont de gourmands pots à foie gras, mais aussi

Suisse qu’elle a présidé durant quatre ans. Enfin, en mars dernier, elle a obtenu le diplôme Komon, «le plus haut, nous sommes peu nombreux en Suisse à le posséder!» Un parcours qui fut pour elle «un enrichissement, par le contact avec des maîtres japonais.» Enfin, elle nous

des pieds de lampes, et une ménagerie d’animaux, «j’aime leur douceur et je me plais à modeler la rondeur de leurs formes». Dispersés çà et là, des galets presque rhodaniens, des sphères quasi sidérales. Et, pour retomber sur terre, «je réussis particulièrement bien les cendriers marocains!», s’amuse-t-elle.

«Garder la créativité»L’artisane fréquente les marchés où elle expose ses créations. «Le produit de mes premières ventes, je l’ai investi dans l’achat d’un tour, puis j’ai pu m’équiper d’un four, et j’en suis fière!» Et d’ajouter: «Mais je reste amateur, je ne supporterais pas de dépendre

invite: «Venez découvrir cet art, exprimer votre amour des fleurs par votre créativité propre!»

Paulette berguerand

Infos pratiques www.sogetsu.ch / [email protected]

des commandes, la rentabilité, ça tue la créativité!»Enfin, en ces temps de fête, Dominique nourrit un rêve: «Je voudrais gagner à la Loterie, assez pour acquérir un dépôt-atelier, que je pourrais partager avec d’autres créateurs!» Petit Papa Noël, si tu nous entends…

Paulette berguerand

Contact: [email protected]

Quand les courbes et les droites créent l’harmonie. Photo Guido Marchina.

Dominique Mayor sera présente au marché de Noël à Fully le 11 décembre.

Une grande distinction nationale à tout juste 28 ans. Portrait d’Ismaël Bonvin.

CHERMIGNON-D’EN-BAS • «Tu joues d’un instrument, tu aimes chanter, tu as un don particulier et tu souhaites le partager? Alors, n’hésite pas à t’inscrire seul ou en groupe au spectacle de Noël qui aura lieu le dimanche 18 décembre à 17 h.» Cet appel a été lancé par un petit comité de Chermignon-d’en-Bas qui s’est constitué autour d’une idée: permettre à la population du village (de l’école enfantine aux

VIN • A tout juste 28 ans, Ismaël Bonvin est monté sur le podium du Grand Prix du Vin Suisse. Son Pinot noir élevé en barrique 2008 s’est classé 3e de la finale nationale. Qui plus est, dans une des catégories les mieux représentées, avec plus de 400 vins en concours. «Ce fut un grand moment, un souvenir inoubliable. J’en ai des frissons encore maintenant. Etre sur l’estrade, devant 400 personnes, toute l’élite du vin suisse... J’ai eu l’impression que mon cœur s’arrêtait de battre pendant quelques secondes», confie le jeune patron de la Cave du Tambourin à Corin, sur la commune de Montana. Ismaël Bonvin a formellement succédé à son papa Marcel à la tête de la cave en 2010 seulement. Mais comme il y travaille depuis déjà 5 ans, il peut revendiquer en partie la paternité de ce Pinot noir millésime 2008.

Retombées immédiatesFinir à la 3e place ne lui a laissé aucun regret. Bien au contraire. «C’était déjà un aboutissement d’être là, parmi les six nominés pour la victoire», lâche-t-il tout sourire. Il faut dire que dès l’annonce de cette place de finaliste, les premières retombées positives se sont manifestées. «Des commandes, des mentions dans la presse», détaille Ismaël Bonvin. Et le 3e rang final n’a fait que confirmer la bonne influence de ce résultat sur la notoriété de la cave. A tel point que quinze jours après le gala final, à la cave, le stock du Pinot médaillé est épuisé.

L’appel du grand airAvant de rejoindre la cave familiale, le jeune homme a suivi les cours

aînés) de montrer ses talents art ist iques lors d ’une fête organisée à Martelles. Des animateurs conjugueront les talents des uns et des autres et aideront à la mise en place de la production finale. «L’idée est aussi de réunir la population du village à la veille de Noël dans un espri t de convivial i té» , précise Christine Clivaz. Informations au 079 662 23 38.

DEM

de l’Ecole d’agriculture de Châteauneuf. Il en est sorti avec un CFC de viticulteur et un autre de caviste. Des formations complétées par des stages chez Maurice Zufferey à Sierre et chez Jean-René Germanier à Vétroz. «J’ai su, à l’âge de 14 ou 15 ans, que je voulais faire ce métier. D’une part parce que j’aime œuvrer au grand air, particulièrement dans les merveilleux paysages du Valais central. D’autre part parce que j’ai un caractère indépendant et que j’apprécie d’être mon propre patron». Une indépendance qu’il met à profit pour vinifier des vins comme il les aime. «J’apprécie les blancs vifs, secs et typés. Quant aux rouges, je les veux soyeux, costauds mais sans excès de tannins. J’ai un faible pour la Petite Arvine et pour la Syrah», avoue-t-il, un éclair de gourmandise dans le regard. Avec un millésime 2011 qu’il qualifie déjà de magnifique, Ismaël Bonvin compte bien séduire bientôt d’autres jurés... et ses clients bien sûr.

Paul Vetter

Noël talentueux

Un souvenir inoubliable

Ismaël Bonvin a posé son Pinot noir barrique 2008 sur la 3e

marche du podium lors du Grand Prix du Vin Suisse.

Tarifs attractifsDes ceps âgés de 45 ans, le terroir calcaire de Corin, une vinification traditionnelle et un élevage d’un an en barrique ayant déjà accueilli un vin: tels sont les ingrédients du succès du Pinot noir barrique 2008 concocté par la Cave du Tambourin. «Un vin avec un très bel équilibre entre acidité et alcool. Une belle rondeur. Du fruit et une touche finale épicée due à la barrique», commente Ismaël Bonvin. A redécouvrir dans les prochains millésimes, le 2008 primé ne se trouvant plus que sur la carte de quelques bons restaurants de la région. PV

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Numéro 43 • Décembre 2011 • page 8V i l l a g e s

B R è V E S

« A L b E R T M U R E T DILETTANTE MAGNIFIQUE», édité l’an dernier par Les Amis de Muret à Lens, existe aussi en coffret de Noël contenant l’ouvrage et une bouteille de cornalin de la Cave La Romaine. Le livre est toujours disponible à la réception de la Commune de Lens, le coffret l’est à la Cave à Vaas/Flanthey.

•cOURS DO-IN à MONTANA à la Salle de gymnastique les lundis 12, 19 décembre puis 9, 16, 23 janvier, à 18 h. Des exercices physiques destinés aux hommes comme aux femmes. Chaque cours dure une heure. Inscriptions et renseignements: Catherine Meyrat-Rey, praticienne shiatsu. Tél. 027 481 93 88.

•MONTANAQUA Afin de mieux comprendre l’usage de l’eau potable et surtout sa variation pendant l’année, l’équipe qui mène le projet de recherche MontanAqua demande aux habitants de remplir chaque mois un formulaire pendant la période la plus longue possible. «De cette manière, vous ferez progresser la connaissance sur la consommation d’eau potable dans la région. Nous tentons d’établir un diagnostic de la gestion de l’eau actuelle et une prévision de la gestion future (2050), basée sur divers scénarios socio-économiques régionaux et de modélisations climatiques», indique le professeur à l’Université de Lausanne Emmanuel Reynard. Plus d’infos: www.montanaqua.ch

•ANTOINE bAILLY est retraité, il vit à Chermignon. Le géographe a reçu le prix Vautrin Lud, équivalent du Prix Nobel de géographie. Il a été félicité officiellement par les autorités de sa commune de résidence en octobre dernier.

•ZONES RÉSERVÉES à LENS Il y a toujours plus de résidences secondaires à Lens et Flanthey, au détriment de résidences principales avec des habitants à l’année. Un constat qui a conduit la Municipalité à édicter des «zones réservées», c’est-à-dire à instaurer un moratoire stoppant toute construction nouvelle qui n’entrera pas dans le cadre de la future législation pour le village de Lens et les hameaux de Flanthey. Ce moratoire doit permettre au Conseil communal de finaliser des règles d’aménagement du territoire en vue d’une meilleure utilisation du sol. Une situation provisoire, sur certains secteurs. Lens a également décidé de limiter les surfaces habitables des résidences principales, les demandes de permis de construire pour des chalets de 800 à 900 mètres carrés de surface habitable étant chose courante.

B R è V E S

Une carrière qui a fait ses preuvesSuzanne Auber n’a cessé d’exposer en Suisse, à l’étranger, aux USA. La dernière exposition date de l’an dernier à l’Arsenal de la Fondation Pierre Gianadda à Martigny. Plus d’une soixantaine de toiles souvent de très grandes dimensions ont été présentées au public. cLG

pièces immenses, presque v i o l e n t e s a v e c u n e puissance dans le trait et qui peuvent atteindre les quatre à six mètres de haut. On pense aussi à sa «Mégère appr ivo i sée» qu i da te d’une vingtaine d’années. Longtemps exposée devant le Manoir à Martigny, cette «poufiasse» comme elle aime appeler cette gigantesque sculpture de cinq tonnes que les enfants adorent escalader, a fait un bref séjour à Lens avant de bientôt se retrouver à Sion devant le Musée des Beaux-Arts. Elle raconte encore qu’elle a été mariée à un grand photographe de mode, «mais je me suis divorcée très vite, parce que j’ai été une femme trompée et je ne l’ai pas supporté. Et puis je ne pouvais pas avoir d’enfant. Je savais qu’il me fallait peindre, peindre avant tout. C’était viscéral.» Son père vient de Martigny, là où elle est née, il a rencontré à Champex sa mère, une Parisienne d’origine turque israélite très belle. Un coup de foudre. Puis le divorce et Suzanne Auber petite fille qui se réfugie dans l’abricotier du jardin où elle se crée un monde, son monde.

Flanthey, mais la bretagne aussiCela fait 26 ans que des amis lui ont trouvé ce chalet niché dans un vallon du côté de Flanthey avec un autre chalet adjacent qui lui sert d’atelier, parce qu’un jour Suzanne Auber a ressenti le besoin de revenir au pays. Elle a beaucoup voyagé, notamment lorsqu ’e l le travaillait pour la marque horlogère Bulova dont le siège est à New York. Elle

vivait alors dans un 300 m2 à la place de la Palud à Lausanne et profitait d e s e s dép l a cement s professionnels aux USA

pour expose r à S an Francisco, Los Angeles, New York. Aujourd’hui, elle continue à vivre entre la Bretagne, Paris, le Valais.

Suzanne Auber, une femme attachante, pas collante. Presque satinée.

claire-Lise Genoud

FLANTHEY • Elle a le goût de ces artistes qui n’ont plus peur de rien. Une tête de chat en béton avec un long cou «Mozart» posée sur la table du salon vous regarde avec cet air que seuls peuvent avoir les chats. L’univers de Suzanne Auber est un univers. On pourrait s’arrêter là tant les éléments qui le composent semblent se décliner à l’infini de ce qu’a été sa vie. Elle ne les fait pas, mais alors pas du tout. Néanmoins elle fête l’an prochain ses 80 ans. «Je sais, dit-elle, c’est un miracle. C’est le miracle de l’art. Dorénavant, je vais jusqu’au bout. J’ai commencé t r è s c l a s s i q u e , m a i s aujourd’hui je ne suis plus que spontanée, je veux m’attacher à rien d’autre que d’y aller. Je me fous de ce qu’il se passe dehors ou dedans. J’ai des collectionneurs partout. J’ai besoin de respecter ce que je viens de faire. Il faut que je sois contente de mon travail. Je vais jusqu’au borderline, je veux sentir jusqu’où je peux aller et j’y vais. Ma carrière se transforme tout le temps. Je suis de moins en moins mondaine. A Crans-Montana, j ’ai bien connu Claude Dauphin, l ’acteur, et sa femme qui était américaine. J’avais aussi beaucoup d’amis libanais qui venaient jouer au golf. A l’époque j’aurais pu m’y mettre. Je n’ai jamais voulu. Parfois je le regrette. Mais j’aime accompagner mon amie Jacqueline Dulac, la chanteuse. C’est très beau de jouer au golf.»

«Peindre, c’était viscéral»El le e s t comme ce la Suzanne Auber, simple, subtile avec cette présence douce qui étonne lorsqu’on regarde ses toiles. Des

«Je ne suis plus mondaine»Installée depuis presque 30 ans à Flanthey, l’artiste Suzanne Auber nous a ouvert son chalet.

Rencontre avec cette artiste pour qui peindre est viscéral.

Suzanne Auber prise en photo avec ce petit oiseau par son amie Jacqueline Dulac. Bien qu’elles soient amies de longue date, elles continuent de se vouvoyer. Photo Jacqueline Dulac/«In Intima», 2008, éditions de la Matze.

Si différentes contraintes inattendues ont retardé le début des travaux, la construction du centre d’exposi-tion de la Fondation Arnaud a bien avancé avant l’hiver.

ARTS • Depuis mai 2011, l’équipe de direction de la Fondation Pierre-Arnaud travaille pour proposer des expositions thématiques et originales. Les travaux du centre d’exposition à Lens sont quant à eux bien avancés. «L’ouverture est assurée pour 2013, assure Raphaël Nanchen, porte-parole de la Fondation Arnaud. Nous avons pris du retard sur le début des travaux, dû en grande partie à la déviation d’une énorme conduite qui passait sous le musée. La complexité technologique de la façade et du système de régulation

MOLLENS • Après des années de discussions, le quartier de Voirambeys, un coteau particulièrement bien situé au sud-est du village de Mollens, s’est lancé en septembre dernier dans les premiers travaux indispensables à l’accueil de nouvelles habitations. Ingénieur et conseiller communal chargé de ce dossier, Jacques Gasser explique: «Nous en sommes à la mise en place des infrastructures, ce qui signifie qu’en plus du tracé des trois routes prévues, nous nous attelons à la construction des murs et à l’installation de toutes les canalisations industrielles: gaz, eaux de surface, eau potable, égouts, etc. Pour desservir ce nouveau quartier, nous avons en effet imaginé un réseau de dessertes composé d’une route principale et deux routes secondaires. La route

(hydrométrie et température) ont aussi passablement retardé les travaux.» Mais depuis, tout va bien!Pendant que les entreprises se sont activées au bord du Louché, en coulisses l’équipe artistique travaille sur le contenu des futures expositions. Les démarchages d ’œuvres d ’art auprès de différents prêteurs, des musées comme des particuliers, ont lieu. «L’équipe de direction artistique a également mené un gros travail de réflexion et de recherche sur l’aspect musicographique et présentation des expos de

principale débute au carrefour de la Crojette sur la route cantonale au sud du village. On monte ensuite le long d’un coteau doté d’une vue et d’un dégagement extraordinaires pour aboutir au sud-est du village sur l’ancienne route des Voirambeys et rejoindre la route cantonale en passant devant l’ancienne Poste.» Pour éviter d’utiliser trop de terrain, la nouvelle route est prévue à circulation à double sens tout en présentant l ’originalité d ’obl iger les voi tures montantes à se déporter sur le trottoir pour pouvoir croiser. Pas de souci pour les piétons, les voitures rouleront presque au pas puisqu’il est prévu une limitation de vitesse à 20-30 kilomètres à l’heure et des mesures de ralentissement du trafic.

claire-Lise Genoud

manière originale et vivante», confie Raphaël Nanchen. Qui ajoute que le directeur scientifique, Cäsar Menz, a créé un comité scientifique et culturel pour préparer la première exposition. «Ce comité regroupe des directeurs de musée en Suisse et à l’étranger. La Fondation Pierre-Arnaud se fait donc gentiment une place dans le paysage de l’art en Suisse.» Rappelons que M. Menz, docteur ès lettres, est directeur honoraire des Musées d’art et d’histoire de Genève.

DEM

Fondation Arnaud: en 2013

Voirambeys se dote de routes

Alors que le centre d’art de la Fondation Arnaud se construit, dans les coulisses le contenu de la première exposition prend forme.

Les travaux ont débuté sur la zone à bâtir à l’Est du village de Mollens.

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CHERMIGNON • Devant la Maison de Commune, la Nouvelle Cible de Chermignon pose pour son centenaire (1845-1945). «En son temps, l’épicerie Barras se trouvait au rez», se souvient André Lagger, qui ajoute: «On reconnaît notamment au 1er rang de gauche à droite, le jeune tambour Raymond Mittaz et son père Gédéon, juste derrière, Pierre Duc de Théodore, puis les tambours Pierre-Louis Rey

d’Etienne, le jeune Oswald Mittaz, son père Ephyse (tambour), Gédéon Rey (tambour). Au centre, François Borgeat, porte le drapeau de l’Ancienne Cible, invitée pour l’occasion avec, à sa gauche, Léonce Rey d’Etienne.»Merci à André Lagger pour le prêt de ce document et ses aimables commentaires.

Paulette berguerand

Les 100 ans de la Nouvelle cible

UNE AUTRE DIMENSION

Le Groupement sportif et culturel de Chermignon propose du sport, comme ici le tir à l’arc, mais désormais aussi des activités culturelles.

C H E R M I G N O N • L e Groupement sportif de Chermignon a rajouté la particule «culturel» à sa dénomination officielle. De communal, il est désormais devenu intercommunal. Un double constat qui prouve, au-delà de toutes considérations, le développement de cette association indépendante à but non lucratif.

La barre des 500 membres?«Nous surfons sur une vague réjouissante, confirme Jean-Bernard Rey, président du GSC depuis deux ans. Une soixantaine de nouveaux membres, émanant essentiellement des villages voisins de Chermignon, nous ont d’ailleurs rejoints. Nous comptons plus de 350 adhérents. A moyen terme, il n’est pas utopique de viser la barre des 500 membres».L’esprit, aussi, a évolué. «Les gens savent que notre Groupement ne se limite plus à des notions uniquement sportives. La consolidation de la culture demeure cependant une priorité. L’écriture, le théâtre, la peinture, la sculpture et la promotion de groupes musicaux régionaux figurent dans notre collimateur. L’idéal serait que notre comité puisse s’adjoindre un consultant qui nous guiderait dans nos options culturelles. Je

FOLKLORE • «Döttingen, explique Patrice Clivaz, président des Mayintson, est une petite ville d’Argovie, à quelques kilomètres de l’endroit où l’Aar se jette dans le Rhin. Une solide tradit ion vi t icole y est présente et, depuis 60 ans, la cité organise la plus grande fête des vignerons de Suisse alémanique.» C’est là-bas que le groupe folklorique s’est rendu. «Herbert Schneider, client fidèle de Crans-Montana, préside l’organisation de ce rassemblement de première importance autour de la culture du vin. Mes contacts privilégiés avec lui ont permis au groupe du Haut-Plateau de

lance un appel à cet... oiseau rare!».

De nouvelles activitésEn marge de son assemblée générale du 7 janvier prochain, le GSC a dévoilé un programme d’activités 2012 qui se démarque par son intensité et sa diversité. Le décortiquer, c’est constater que les membres ont l’opportunité de pratiquer loisirs, flâneries, découvertes ou formations tous les... trois jours en moyenne! Si la gymnastique, les sorties à ski ou à peaux de phoque, le golf, le tir, le bien-être et la natation continuent – entre

participer dernièrement à cet événement qui a culminé par le fameux cortège où, devant plus de 30’000 personnes, les Mayintson se sont produits, au milieu d’une trentaine d e char s rep r é s en tan t

autres – à se tailler la part du lion, certaines nouveautés ne sont pas dénuées d’originalité. Comme la participation à une journée de rafting sur le Rhône, à une Via Ferrata, ou la responsabilité d’un secteur de ravitaillement durant le prochain Défi des Faverges.Les membres du GSC n’auront donc que l’embarras du choix en 2012. Ouvert à tous, jeunes ou moins jeunes, de Chermignon ou non, le Groupement pratique des tarifs attractifs. Son dynamisme autorise des perspectives de développement en crescendo.

blaise craviolini

toutes les facettes de la viticulture, Crans-Montana et le Valais.»

DEM/c

Plus d’info sur le groupe: www.mayintson.ch

Le GSC dévoile un programme 2012 alléchant

Lè Mayintson en Suisse alémanique

Le Groupement sportif et culturel de Chermignon poursuit son développement. Et étoffe sa palette d’activités.

Alexandra Rey est une thérapeute peu ordinaire: elle s’occupe non seulement de nos maux mais aussi de ceux de nos amis à quatre pattes. Visite à Montana-Village.

THÉRAPIE • Au bas du village de Montana se love un cabinet d’ostéopathie plutôt original. Ne vous trompez pas de porte: à droite, c’est l’entrée pour les humains. A gauche, le centre de traitement pour les animaux. Après une formation d’ostéopathe sur six ans qu’elle a suivie à Lyon, Alexandra Rey a fait son postgrade sur les animaux. Je suis à peine arrivée à son cabinet qu’une petite femme brune pétillante surgit devant moi avec un large sourire: «Je suis Alexandra, mettez votre voiture ici, on va prendre la jeep». Je n’ai pas le temps de répondre, elle a déjà disparu… quelques secondes plus tard, je me retrouve assise à ses côtés dans un 4 x 4 dévalant une route pentue qui secoue dans tous les sens. Je prendrai des notes plus tard. En attendant, je m’accroche aux paroles de la conductrice qui m’éclaire sur notre destination: «On va voir Sweet Honey Powder, mon étalon. Comme cela vous pourrez vous rendre directement compte de ma manière de travailler.»

Passion de toujoursFemme de terrain, la thérapeute pré fère la prat ique aux grandes théories. Gamine déjà,

elle adorait les animaux. A cinq ans, elle commençait à économiser son argent de poche pour s’acheter un cheval. Aujourd’hui, elle en possède plusieurs. «Les regarder vivre m’apaise. Ce sont un peu mes rayons de soleil. Lorsque j’ai du chagrin, je viens les voir et ils restent tout proches. Ils ont de la compassion.»Nous voici à destination. Nous nous glissons sous une clôture électrifiée et après quelques pas, je distingue au loin la fière silhouette de l’étalon avec sa belle robe couleur crème. A côté de lui, un jeune poulain curieux nous observe. Tous deux s’approchent quand l’ostéopathe les appelle. Elle offre des pommes à l’étalon et le brosse tout en lui glissant quelques mots dans l’oreille. «C’est important de parler à l’animal. J’entre ainsi en contact avec lui.»L’ examen peu t a l o r s commencer: elle vérifie les sabots, les pattes, la colonne vertébrale, la nuque, teste la mobilité, la chaleur, la souplesse… «Les animaux ne se plaignent pas! C’est à nous de deviner ce qui cloche et d’établir un diagnostic sur la base de ce que nous explique leur propriétaire et de ce que nous observons. Il faut aussi déterminer si c’est un problème articulaire, digestif

ou émotionnel.» Eh oui, les animaux ont eux aussi leurs émotions.

Pas d’acharnementLa patte avant droite de Sweet coince un peu. Après quelques manipulations, l’ostéopathe l’étire en avant. Le cheval bronche à peine. Sa patte bouge plus librement. Je suis estomaquée! N’a-t-elle donc jamais reçu un coup de sabot? «Non! L’important c’est de faire corps avec l’animal. Si je ne sens pas quelque chose, je ne force jamais.» Aujourd’hui, des personnes viennent la voir avec leur chien, leur chat ou l’appellent pour soigner une vache qui peut aussi être toute bloquée. «Je suis là pour aider, mais si ça ne marche pas, on ne peut pas aller contre la loi de la nature. L’acharnement thérapeutique, c’est un “truc” de l’être humain. Il faut parfois beaucoup de psychologie pour aider le propriétaire à prendre la bonne décision.» Et aussi un grand respect. Car l’ostéopathe aime autant les humains que les animaux et s’occupe des uns comme des autres avec la même passion.

Nathalie Getz

Alexandra Rey Robyr Ch. des Crêtes 15 - Montana Village - 079 611 26 00

Une ostéo pour les animaux

Testé et manipulé par l’ostéopathe, Sweet ne bronche pas…

Les Mayintson devant «zum tiefen Keller» de Döttingen.

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V i l l a g e s Numéro 43 • Décembre 2011 • page 10

Déjà bien instauré dans d’autres cantons, le coaching scolaire fait ses premiers pas en Valais grâce à l’initiative originale de Karine Barras.

Coup de pouce pour les élèvesCOACH • «Chacun possède en lui les ressources nécessaires pour faire face aux soucis qu’il rencontre. Mais parfois, on a besoin de quelqu’un qui nous aide à retrouver confiance en ses propres forces. Mon rôle est d’être cette accompagnante». Depuis deux ans, Karine Barras propose un service de coaching et de soutien scolaire, parallèlement à son activité de conseillère clientèle en banque à mi-temps. La jeune femme de 26 ans originaire de Chermignon, avec son regard posé et attentif, sait redonner confiance aux élèves qui viennent la voir. Mais comment fait-elle? «Lors du premier rendez-vous, je vois l’enfant avec les parents pour fixer les objectifs. Je vérifie aussi s’il est bien là parce qu’il en a envie car s’il vient contre sa volonté, impossible d’espérer de bons résultats!». Ces objectifs peuvent être par exemple de remonter des notes, surmonter une difficulté à s’exprimer à l’oral, apprendre à planifier ses tâches scolaires ou aider à faire un choix professionnel.

Renforcer la confianceLa tranche d’âge de ses petits coachés s’étend de l’école primaire à l’apprentissage et au collège. «Je ne fais pas de miracles! Mon rôle est simplement de leur donner un coup de pouce pour les rendre plus autonomes et les aider à s’épanouir, explique la jeune coach. La plupart du temps, les difficultés sont liées à un manque de confiance. C’est là-dessus que nous allons travailler car un enfant qui ne se sent pas en confiance ne peut pas

s’épanouir à l’école». Pour cela, Karine Barras utilise toute une palette d’outils acquis lors de sa formation de coach: techniques de gestion du temps et du stress, méthodes pour améliorer l’apprentissage et la concentration, mais aussi visualisation positive, respiration, gestuelle…Les séances durent 50 minutes et ont lieu désormais dans son cabinet flambant neuf de Montana Village qu’elle vient d’aménager de manière neutre mais chaleureuse. «Il faut prévoir une dizaine de rencontres pour atteindre les objectifs. L’important, c’est de s’adapter au rythme de l’enfant. Trop de

pression ne lui apporte rien de bon, libre à lui d’évoluer!»

Demande réelleEn à peine deux ans, l’agenda de la coach est déjà plein. Un succès dont elle est la première étonnée. «C’est grâce au bouche à oreille. Les parents ne savent pas trop vers qui se tourner lorsque leur enfant rencontre des difficultés à l’école», observe-t-elle. Elle a aussi approché les milieux scolaires qui, d’abord un peu sceptiques, ont vite été séduits en constatant les résultats concrets chez les élèves. Karine Barras insiste cependant: «Je ne remplace personne! Si je vois que les

difficultés sont plus profondes, j’oriente immédiatement l’élève auprès d’un professionnel.»Dans le futur, elle souhaite que ces outils d’apprentissage soient directement intégrés dans les programmes scolaires: «Ce sont des choses fondamentales qui ne peuvent qu’aider au bon déroulement du cursus scolaire et professionnel». En attendant, les jeunes peuvent profiter de ses services pour s’épanouir.

Nathalie Getz

Plus d’infos: Coaching & Soutien scolaire - Karine Barras - 078 / 795 29 85 -www.vis-ta-vie-scolaire.com

Karine Barras accompagne les jeunes pour qu’ils retrouvent confiance en eux.

La Maison communale de Chermignon avait bien besoin d’une cure de jouvence. Pour preuve, ce cliché réalisé avant les travaux, qui souligne bien la vétusté de certains planchers et poutres...

CHERMIGNON • Le président nous reçoit dans un cadre inhabituel: l’ancien bâtiment scolaire de Chermignon-d’en-Haut, transformé en Maison communale de fortune. «Nous avons effectué le transfert à la mi-juillet, précise Jean-Claude Savoy. Ces locaux sont intéressants, mais ils ne sont ni modulables ni équipés d’un ascenseur. Cette solution transitoire ne pourrait pas convenir sur le long terme.»

Seule la toiture...A une petite centaine de mètres de là, la Maison communale est méconnaissable, «enveloppée» qu’elle est par des échafaudages et autres tubulaires. Les travaux d’Hercule ont débuté l’été dernier; ils devraient prendre fin – marge comprise – en mai prochain. Une métamorphose radicale et surtout nécessaire.«Construit dans les années 1940, le complexe ne répondait plus aux normes contemporaines de sécurité, notamment en matière de stabilité parasismique, explique Jean-Claude Savoy. Lorsque nous avons mis le bâtiment à nu, nous avons découvert quelques

“surprises”... A commencer par des planchers désuets qui menaçaient de s’effondrer et que nous avons remplacés par des dalles en béton! Seule la toiture, en bon état, ne méritait pas une rénovation complète.»

Accueil et fonctionnalitéL’appartement du troisième étage sera transformé en bureaux; les balcons seront remis à niveau et consolidés. Les espaces intérieurs seront totalement réaménagés. Envisagé d’abord à l’extérieur, l’ascenseur – indispensable pour l’accès aux personnes à mobilité réduite – sera finalement intégré à l’intérieur du bâtiment. La réception bénéficiera de plus de place, avec un fractionnement des bureaux qui privilégiera la discrétion. «Dans l’esprit global de cette déconstruction-reconstruction, nous avons misé sur la qualité et le confort de l’accueil et sur la fonctionnalité des espaces. A noter que la Maison communale “new-look” sera repeinte et arborera une couleur blanche tendance et moderne.»Réalisés sous la férule de

l’architecte Marcel Berbier, ces travaux engendreront un coût d’environ 1,8 million tout compris. Soit un investissement raisonnable par rapport à l’envergure des réalisations intérieures

et extérieures. «La Maison communale sera flambant neuve, se réjouit notre interlocuteur. Pour 30 ans, on ne reparlera plus de travaux!»

blaise craviolini

Une métamorphose nécessaire et prometteuse

La Maison communale de Chermignon fait peau neuve. Elle sera opérationnelle en mai 2012. Entre-temps, la Municipalité loge dans l’ancienne école.

RENDEZ-VOUS VILLAGESRENDEZ-VOUS VILLAGESICOGNE

Repas des Aînés 4 février

LENS

Fête du Foyer Christ-Roi et loto 8 décembre

Tournoi interne et Noël du VBC 17 décembre

Camp des jeunes du HC Lens 26-29 décembre

Assemblée générale et fête annuelle de la fanfare Edelweiss 31 décembre

Soirée de la Saint-Sylvestre organisée par le HC Lens 31 décembre

Concert des Rois, église de Flanthey, 17 h 8 janvier

CHERMIGNON

Loto du chœur la Cécilienne, 17 h, Ollon 8 décembre

Sortie raquette du Groupement Sportif 9 décembre

Noël des Aînés, Martelles 11 décembre

Concert de Noël de l’Ancienne Cécilia 17 décembre

Spectacle de Noël, 17 h 18 décembre

Assemblée générale Grpt sportif et culturel Chermignon 7 janvier

MONTANA

Loto du HC Crans-Montana, salle du Scandia 7 décembre

RANDOGNE

Fête des Aînés, Centre scolaire 18 décembre

Assemblée primaire, Centre scolaire 19 décembre

MOLLENS

Fête de la Saint-Nicolas, centre du village 7 décembre

Fenêtres de l’Avent, 18 h 30 à 20 h 30, salle polyvalente 9 décembre

Noël des Aînés, salle polyvalente 11 décembre

Fenêtres de l’Avent, 18 h 30 à 20 h 30, centre du village 13 décembre

Fenêtres de l’Avent, 18 h 30 à 20 h 30, centre du village 16 décembre

Fenêtres de l’Avent, 18 h 30 à 20 h 30, centre du village 20 décembre

Club de pétanque vin chaud de fin d’année, salle polyvalente 28 décembre

Concert–apéritif du Nouvel An par la fanfare l’Union de Venthône 31 décembre

Nocturne du Loup, 2e édition, Aminona 14 janvier

I N F O S P R AT I Q U E SURGENCES - ACCIDENTSMALADIESPolice 117Feu 118Appel d’urgence 144Empoisonnements 145Secours routiers 140Rega 1414Air-Glaciers 1415La Main tendue 143Aide tél. pour lesenfants et les jeunes 147Police crans-Montana 027 486 87 60Garde médicale 0900 144 033*(centrale des appels)Garde des pharmacies 0900 568 143*et dentistesVétérinaire 027 480 23 45

PHARMACIESLENSPharmacie de Lens 027 483 43 00CRANS-MONTANADes Alpes 027 481 24 20Amavita bagnoud 058 851 30 50Du centre 027 481 28 28Internationale 027 481 24 18Pharma crans 027 481 27 36

TAXISTaxi Michel 027 481 71 71Taxi bonvin 027 481 51 51Taxi bruttin 027 481 58 58Taxi Dussex 027 481 33 74Taxi central 027 481 19 19

Taxi Jacky 027 481 53 65

Taxi Poncic 027 481 94 94

A Auto-Taxi 027 481 85 85

Taxi Dolt 027 481 27 27

SwissEco Taxis Sàrl 027 971 01 01

Taxi Lopo-Service limousine 079 658 78 46

Europcar Garage continental 027 481 51 51

Go Routair 079 422 29 85

HOPITAUXSIERRE

Hôpital régional 027 603 70 00

SION

Hôpital régional 027 603 40 00

CLINIQUE BERNOISE

Montana 027 485 51 21

CLINIQUE GENEVOISE

Montana 027 485 61 11

CLINIQUE LUCERNOISE

Montana 027 485 81 81

CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIE

Montana 027 603 80 00

GARDERIES D’ENFANTS/UAPECRANS-MONTANA

Fleurs des champs 027 481 23 67

CHERMIGNON

Martelles 027 480 49 46

CENTRE MÉDICO-SOCIALSIERRE 027 455 51 51

* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

I N F O S P R AT I Q U E S

LENS • Qui, mieux que Gérard Rey, véritable «mémoire vivante» de la région, pouvait nous donner quelques précisions au sujet de l’origine du nom Lens? Une origine en l’occurrence difficile à établir. Le Mémorial valaisan relève que le Dr Meyer attribue ce nom au mot celtique «Lentia» et que l’historien Jaccard parle aussi de «Lentia» (villa), tout en ajoutant «Lentium», deux dérivés du gentilice romain «Lentius». Pour le chanoine Quaglia, Lens dérivait également de «Lentius», mais l’homme de foi y allait de sa propre interprétation... Selon lui, Lens aurait un rapport très prononcé avec «liens» et pourrait provenir du nom du patron de la paroisse, «saint Pierre-aux-Liens».Au cours des siècles, différentes orthographes ont désigné ce lieu: «Lenz» (1177), «Lent» (1392), «Lenss» (1393) ou encore, plus tard, «Len».Divisée depuis le XVIe siècle en quatre quartiers, puis unifiée en 1851, la Grande Commune de Lens s’est séparée, en 1905, en quatre communes distinctes: Icogne, Lens, Chermignon et Montana. Et comment résister à retranscrire les écrits du père Adrien Praplan, plus de 40 ans après la séparation des communes: «Qu’il aille de Corin à Montana, d’Ollon à Chermignon, ou de Flanthey à Lens ou Icogne, cet homme qui monte là est un Lensard: même rude chemin, même teint bruni par le soleil, mêmes traits durcis par la fatigue du jour, même allure calculée; et tous la même foi: au détour du chemin, une croix de bois a été plantée...» Joli, non?

blaise craviolini

L’ORIGINE DES NOMS

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Numéro 43 • Décembre 2011 • page 11 S p o r t s & l o i s i r s

d’hôtel rapporte bien plus pour CMA qu’une résidence secondaire occupée une ou deux semaines par an: «Nous calculons une retombée moyenne de 2000 francs par lit hôtelier en station. Si l’hôtellerie se meurt, CMA souffrira ...» Le projet de 1500 lits chauds à Aminona représente donc pour le domaine skiable un espoir de clients, de même que l’hôtel toujours d’actualité au bas des pistes de Cry d’Er. Comme tout projet de lits chauds d’ailleurs.L’hiver passé CMA a entrepris un repositionnement de sa clientèle cible, la segmentant selon son utilisation du domaine. En avait résulté un «découpage» en quatre e s p a c e s : A d r é n a l i n e , Découverte, 100% Glisse, Détente. Des secteurs mis en évidence notamment sur le plan des pistes. «Jamais auparavant nous n’avions mis autant en avant notre snowpark ou le jardin des neiges. En un an, il y a eu une belle émulation sur l’espace Adrénaline.» Cet hiver, il devrait y avoir davantage d ’ ambiance encore dans cet espace avec quelques contests dans le Snowpark et, si l’enneigement le permet, un accès dès le début de saison au halfpipe, alors que le skicross et la zone Kids sur le téléski Mérignou seront

convaincu, le directeur général, pour qui, même si les gens ont été dérangés par cette campagne, elle fut un succès.

Attirer les skieurs«Nous cherchons à participer au développement de la station» , ajoute Arthur Clivaz, soulignant que chaque lit hôtelier amène un potentiel skieur. «CMA a tout intérêt à ce que Crans-Montana accueille du monde et plus particulièrement des skieurs en station.» Et un lit

marketing de CMA l’hiver passé a attiré l’attention du public visé, sur l’arc lémanique et la Suisse ro m a n d e n o t a m m e n t . «Notre campagne a marqué tout le monde, on en a parlé jusque dans des écoles, les gens ont maintenant tous entendu qu’à Crans-Montana, tous les skieurs, petits ou grands, freestylers ou alpins peuvent trouver leur bonheur. Une communication classique avec les moyens financiers à disposition n’aurait jamais eu un tel impact», affirme,

SKI • «Nous n’avons pas de limite sur le domaine skiable» , lance Arthur Clivaz, directeur général de CMA SA. Entendez par là que même si 15’000 personnes se pressent sur les pistes de ski, on attendra tout au plus une dizaine de minutes au bas des installations de base, donc CMA a tout intérêt à ce que la station se remplisse, y compris et surtout entre saisons. Voilà pourquoi le domaine skiable de Crans-Montana a volont iers participé à l’opération 33 Carats, cette campagne de promotion où les touristes profitent cet hiver de package s comprenan t notamment ski et logement avec une réduction de 33% sur le prix normal, en-dehors de la haute saison. CMA participe aussi au volet «Hits du jour», que propose 33 Carats, avec des promotions pour les seniors en semaine et pour les familles durant les week-ends (voir encadré), ainsi que dans ses restaurants. Cela ira de rabais sur la raclette, le menu du jour, la bière ou la bouteille de vin à l’apéritif offert le dimanche. Entre autres. Le buzz réalisé par la Gold Fever pour lancer l’action promotionnelle a fait parler de Crans-Montana loin à la ronde sur la toile. Un peu comme la campagne

réaménagés; aux Verdets, les enfants débutants profi teront à nouveau d’une piste sécurisée. «Nous voulons valoriser chacun de ces quatre secteurs», indique Arthur Clivaz.CMA a en projet la création d’un halfpipe, un demi-tube creusé dans la terre qui s’enneigera naturellement (et par le biais des canons à neige), des travaux qui pourraient être entrepris l’automne prochain, sous réserve des autorisations a t t endues . Parmi l e s projets, signalons encore celui de l’amélioration de la signalisation sur les pistes

qui fait l’objet de réflexions. Toujours dans l’esprit de mieux accompagner le client, de lui faciliter la vie pour que skier ne soit que plaisir.Enfin, signalons encore que la saison d’hiver 2011/2012 sera longue puisque CMA a prévu de fermer son domaine skiable le 29 avril 2012. Ce choix de date vise à offrir un maximum de ski à ses clients, même si les responsables de CMA sont conscients que la partie praticable du domaine sera restreinte en fin de saison.

Danielle Emery Mayor

Adrénaline, 100% glisse, détente, découverte: le ski en quatre ambiances

CMA a fait une campagne originale l’hiver passé, la société participe à l’opération 33 Carats cet hiver: sur les pistes, il y a de l’espace pour accueillir du monde, et il faut le faire savoir pour attirer davantage d’amateurs.

CMA s’est doté cet hiver d’un nouveau site internet, toujours à l’adresse www.mycma.ch. A noter que chaque achat depuis le Web Shop permet de bénéficier d’une réduction de 10%.

Seize jeunes hockeyeurs du HC Crans-Montana ont pu caresser le rêve canadien. L’expérience va être renouvelée pour les juniors en mars 2013, la première édition ayant été très concluante.

HOCKEY SUR GLACE •L’ h i s t o i re e s t b e l l e . Mémorable même. Elle a débuté en 2010, lorsque deux équipes québécoises de juniors, en tournée européenne, ont disputé des matches de préparation sur le Haut-Plateau. «Des contacts privilégiés se sont noués, précise Philippe Bonvin, responsable du mouvement juniors du HC Crans-Montana. Cette amitié a débouché sur une aventure sportive et humaine extraordinaire.»

Une implication communeSeize novices (catégorie de jeu des 15-16 ans) du club, auxquels il faut ajouter cinq accompagnants dont les entraîneurs Loïc Joliat et Médéric Pannatier, se sont rendus au Canada, en mars dernier, pour une semaine inoubliable. «Le HC Crans-Montana a pris à sa charge une partie du financement, expl ique le prés ident Gilbert Granziero. Mais les jeunes et leurs parents se sont impliqués en assumant certains frais, dont les billets d’avion, à travers des actions ponctuelles.» Parmi ces actions qui ont amené de l’eau au moulin, citons des travaux de

jardinage, de vigne, de terrassements, ainsi que des ventes de crêpes et de gâteaux. La caisse d’équipe a elle aussi été sollicitée.

Du chocolat contre du sirop d’érable!Réalisé par Nicolas Loretan, basé sur l’émotion et doté de magnifiques images, un film-souvenir retrace d’ailleurs ce

périple québécois. Lequel est encore gravé dans toutes les mémoires des participants. «On a joué cinq matches, tous ponctués par des défaites honorables, dans une ambiance magique et devant plusieurs centaines de spectateurs, assure Aleksandar Cocovski. On a même eu droit aux lumières lors la présentation des joueurs et à... l’hymne

national, comme cela se pratique en NHL. Plusieurs médias canadiens ont relaté l’événement.» «Nous avons aussi eu l’honneur de fouler la glace d’une des patinoires annexes du mythique Centre Bell, l’antre du Canadien de Montréal, la Mecque du hockey sur glace. Ça nous a changé de la patinoire d’YCoor!»,

s’exclame Noah Bonvin. Qui ajoute: «Certains d’entre nous n’avaient jamais pris l’avion. Nous avons également beaucoup voyagé dans tout le Québec et multiplié les visites. Le chocolat amené a été échangé contre du sirop d’érable...»Ces mêmes juniors du HC Crans-Montana devraient revivre pareil bonheur en

mars 2013, selon un principe de financement similaire. «Nous avons déjà entamé les démarches visant à concrétiser un deuxième séjour canadien. La première expérience a été tellement concluante qu’il aurait été dommage de ne pas renouveler l’expérience», conclut Philippe Bonvin.

blaise craviolini

De la patinoire d’YCoor au Centre Bell de Montréal

Les novices du HC Crans-Montana ont eu la chance de se rendre au Canada, suite aux liens créés lors du passage de deux équipes québécoises dans notre région. L’expérience sera reconduite en 2013.

Vers un rapprochement entre les Hc Sierre et crans-Montana

A la tête du HC Crans-Montana depuis 3 ans, Gilbert Granziero a succédé cet automne à Jean-Daniel Epiney à la présidence du HC Sierre, le grand frère. Un peu contre toute attente... «Par passion du hockey et pour relever un formidable défi», assure le principal intéressé. Cette «double casquette» n’est pas trop contraignante, trop pesante? «Le travail ne m’effraie pas. Je n’ai en tout cas pas l’intention de négliger ma fonction ici et de “solder” le HC Crans-Montana. Au contraire: cette nomination doit être considérée comme une chance, une opportunité unique de rapprocher les deux clubs, d’éviter des intermédiaires».Selon notre interlocuteur, l’idéal serait de constituer une entité régionale qui regrouperait Sierre, Anniviers, le Haut-Plateau et la région de Sion-Nendaz. «Les hockeyeurs qui sortiraient des juniors auraient ainsi le choix d’évoluer, chez les actifs, de la deuxième ligue à la Ligue nationale B, en fonction de leur talent et de leurs aptitudes». A court terme, Gilbert Granziero envisage aussi de développer un marketing commun. «Le HC Sierre s’est longtemps appelé le HC Sierre-Anniviers... Pourquoi ne pas rêver à une dénomination du même genre, mais avec Crans-Montana?». cRAb

Tarifs attractifsLes tarifs des abonnements sont identiques à l’hiver passé, sauf la journée qui a baissé de 65 à 62 francs. Dans le cadre de l’opération 33 Carats, les seniors skient en semaine à prix préférentiels (CHF 49.-), alors que les familles profiteront d’une offre spéciale durant le week-end (CHF 130.- pour 3 personnes, CHF 10.- par enfant supplémentaire). «Un séjour à Crans-Montana tout comme la pratique du ski en général reste cher, reconnaît le directeur général de CMA Arthur Clivaz. C’est pourquoi nous pratiquons des baisses de tarifs ciblées pour rendre notre produit accessible au plus grand nombre». CMA cherche aussi à faciliter la vie à ses clients, avec le Park & Ski. Plus besoin de chercher des sous au fond de sa poche pour payer son ticket de parking: sur présentation de votre ticket, à la caisse où vous achetez votre abonnement de ski, on vous encaisse CHF 5.- pour le parcage de votre voiture. Il ne vous reste ensuite plus qu’à profiter du ski...Autre nouveauté: cet hiver la boutique CMA a été étoffée, vous y trouverez en plus des casquettes et bonnets à son effigie, des buffs ainsi que des crèmes solaires pour faire face à toutes les conditions atmosphériques. DEM

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S p o r t s & l o i s i r s Numéro 43 • Décembre 2011 • page 12

Grille Nº43 par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. Croisement – Plaque carougeoise; B. Confession – Phalange – Tourneboulés; C. Article – A moi – Possède; D. Novice – Fin d’hiver; E. Réseau informatique – De même; F. Parmi – Refuge; G. Artère – Couleur du silence – Jeune raccourci; H. Personnel – Dom Pérignon; I. Héros de Virgile – Hygiénique; J. Surmulot – Près du Raz; K. Rangement – Retira; L. Fête nocturne – Chiffre.Verticalement: 1. A changer bientôt!; 2. En compagnie – Elle est plantée de vergnes; 3. Retentit – Conjonction; 4. Filet d’eau – Largeurs – Démonstratif – Réfléchi; 5. Déposa – Exclamation – Autre exclamation; 6. Mets festif (2 mots) – 2/5 de mille; 7. Tenterai – Ferme du Midi; 8. Chimère; 9. Au large de La Rochelle – Sens de vent – Ion négatif; 10. Dieu ou mois – Courtier; 11. Il suce le bois – Rives du Don – Or au labo; 12. Villa romaine – Je vous présente les miens.

C O N C O U R SC O N C O U R S

A 21 ans, Nicolas Vuignier pratique une discipline plus que jamais en évolution. A tel point que le ski freestyle intègrera la famille olympique dès 2014. Peut-être le croiserez-vous, sur le snowpark à Crans-Montana.

Vincent Rey pratique le télémark «pour les sensations uniques qu’il procure». Le jeune Chermignonard envisage d’intensifier entraînements et compétitions.

FREESTYLE • Nicolas Vuignier (21 ans) a toujours aimé la neige et le ski. En revanche, il ne se voyait pas passer des semaines entières d’entraînement à se battre avec des piquets et à défier un chronomètre. C’est donc tout naturellement – et aussi un peu guidé par son frère Anthony – qu’il s’est tourné vers le ski freestyle. «Je n’ai pas accroché au snowboard. Pour moi, l’option ski était évidente. L’avantage du freestyle: lorsqu’on le pratique, c’est qu’aucune journée ne ressemble à une autre», commente le Venthônard. Très tôt en piste, il a trouvé son premier sponsor à l’âge de 12 ans. Dès lors, sa voie était toute tracée. Après avoir terminé son cycle d’orientation à Sierre, Nicolas Vuignier a pris le chemin de Brigue pour y intégrer une école secondaire réservée aux sportifs. Il est d’ailleurs le premier freestyler à avoir suivi cette filière spécifique. «Afin de continuer à progresser régulièrement, ce fut indispensable de prendre cette option. A Brigue, nous avions vraiment des horaires adaptés et de gros congés en hiver»,

TÉLÉMARK • Le télémark puise nom et origine d’une province norvégienne. Il cultive la sensation – inimitable selon ses adeptes – du talon libre. Ce sport émergent réussit plutôt bien aux Suisses en général, et aux Valaisans en particulier. L’Hérensarde Françoise Matter avait ouvert la voie du succès dans les années 1990. Elle est imitée, depuis plusieurs saisons, par la Sédunoise Amélie Reymond, dominatrice sans partage de la Coupe du monde féminine, et par l’Hérémensard Bastien Dayer, régulièrement sur les podiums du circuit planétaire masculin.«Toutes ces bonnes performances relatées dans les médias m’ont incité à m’intéresser à la compétition», précise Vincent Rey. Sportif «touche-à-tout»

explique le skieur valaisan. Désormais, il effectue un stage à Berne auprès de Swiss-

(il pratique également le tir, le VTT et la course à pied), le Chermignonard de 17 ans avait préalablement découvert le télémark par hasard. «C’est une excellente alternative au ski alpin traditionnel, que j’ai peu à peu abandonné, souligne-t-il.

Ski dans le but d’obtenir une maturité professionnelle commerciale. «Je m’occupe

La liberté de mouvements éclipse tout autre bonheur en matière de glisse... Essayer le télémark, c’est l’adopter!»

Gérer sa concentrationPassionné, Vincent l’est. Mais doué? Là, le bât blesse

un tant soit peu... «Mes trois participations aux championnats suisses se sont soldées par autant d’éliminations, soupire-t-il. Je négocie généralement bien les premières manches, mais risque trop sur les seconds tracés. Je dois encore améliorer ma technique et apprendre à mieux gérer ma concentration.»Le télémarkeur chermignonard a tout de même continué à participer à diverses épreuves régionales. «J’aimerais bien persévérer dans ce sport, intensifier mes entraînements physiques et techniques et me donner les moyens, durant quelques saisons, d’être plus ambitieux. Mon rêve serait de m’entraîner – pourquoi pas? – avec les cadres télémark de Swiss-Ski. Mais je manque d’encadrement et de structures. Je

de graphisme, du site internet de l’Association, toujours dans le freestyle. Je ne me suis pas beaucoup écarté de mon domaine de prédilection. C’est une chance pour moi d’avoir trouvé cette place.»

«Snowpark superbe»Un seul petit inconvénient: contrairement à Venthône, Berne ne se situe pas à proximité d’une station de ski. Mais les trajets ne font pas peur à Nicolas Vuignier. «Dans notre milieu, des gens traversent la Suisse pour trouver des stations favorables. Moi, je pourrais aller à Adelboden, mais comme le snowpark de Crans-Montana est superbe, je préfère rentrer le plus possible en Valais pour mes entraînements en solo.» Qu’est-ce qui fait un bon snowpark, uniquement son entretien? «Non. Egalement son emplacement avec des réceptions au soleil et des sauts à l’ombre, la ligne qui permet d’effectuer des enchaînements entre les différents modules (big air, hip, half-pipe ou encore barre de slide). Le snowpark de Crans-Montana a un potentiel incroyable. Je regrette juste qu’il

ne soit pas mis un peu plus en avant afin d’attirer plus de monde au ski freestyle.»Mais Nicolas Vuignier ne peut plus tout le temps choisir son lieu d’entraînement. Depuis une année, une équipe suisse de ski freestyle a été créée en vue des JO de Sochi 2014 (voir encadré). Le Valaisan s’est bien intégré au groupe. «C’est

une bonne chose. L’ambiance y est excellente et nous pouvons surtout bénéficier de l’assistance d’un coach lors des compétitions.» Compétition qui vient de conduire Nicolas Vuignier à Budapest. Puis, il enchaînera avec le Colorado, la France et l’Autriche.

claude-Alain Zufferey

Une autre manière de skier

Par amour du... talon libre!

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Nicolas Vuignier n’effectue pas seulement ses figures sur le snowpark de Crans-Montana... Photo DR.

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Sixième Dimension et vous

pourrez gagner deux places au

cinéma de Crans-Montana.

Remplissez la grille, découvrez

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avec vos coordonnées

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Route du Village 17, 1977 Icogne,

jusqu’au 13 janvier 2012.

Le vainqueur du tirage Nº 42

est Mme Evelyne Delaloye à

Chermignon.

Toutes nos félicitations!

Solution grille Nº 42Octobre 2011réponse: BILLETS

bienvenue à Sochi 2014!

Le télémark à crans-Montana

En avril 2011, le Comité international olympique a annoncé que le ski freestyle (halfpipe) ferait partie du programme des JO de Sochi en 2014. «En ce qui me concerne, je suis très satisfait. C’est le rêve de tout athlète de participer aux Jeux olympiques. Mais 2014, c’est de la musique d’avenir. Je vais commencer à y penser seulement à la fin de la saison prochaine ou au moment des qualifications», relève Nicolas Vuignier. A l’heure actuelle, les compétitions phares pour les freestylers restent donc les Winter X Games d’Aspen, la 3e édition des Winter X Games Europe à Tignes et les Championnat du monde.Dans le milieu freestyle, cette reconnaissance olympique a fait l’effet d’une bombe. Qu’il faudra cependant désamorcer afin que la discipline ne perde pas son âme en flirtant avec une organisation aussi institutionnalisée que le CIO. «Les JO représentent la consécration. J’adore les challenges et là j’en ai un nouveau. Tout le monde a peur, flippe en disant qu’on va perdre notre âme. Je ne suis pas d’accord. C’est à nous de donner le ton, il faut qu’on y aille avec notre esprit. C’est notre sport qui va aux JO, pas les JO qui entrent dans notre sport», commente pour sa part Kevin Rolland, quadruple vainqueur des X Games. cAZ

Le Chouchen Télémark-Club de Crans-Montana a vu le jour en mars 1998 autour d’une bonne bouteille de chouchen, un vin de miel breton plus ou moins alcoolisé. Il organise chaque hiver le Trophée du Chouchen, une course populaire par excellence. Le site www.chouchentelemark.ch vous permettra d’obtenir différentes informations sur le club et ses animations.L’Université populaire de Crans-Montana organisera par ailleurs deux journées d’initiation au télémark, les 14 et 21 janvier 2012 dès 9 h 30. Les inscriptions peuvent se faire jusqu’au 4 janvier, via le site www.unipopcransmontana.ch.A noter enfin que CMA a officiellement confirmé que le ski de nuit n’aura pas lieu cette saison. Les initiations au télémark prévues lors de ces soirées sont donc annulées. cRAb

dois me “débrouiller“ tout seul.»Vincent Rey est membre du Chouchen Télémark de Crans-Montana. Ce club privilégie surtout l’esprit du télémark, mais n’a pas de groupe

compétition. Il en profite donc pour lancer un appel à toute personne intéressée par la progression du club...

blaise craviolini