sixième dimension décembre 2009

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NUMÉRO 31 - DÉCEMBRE 2009 Bimestriel indépendant et gratuit, édité par par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA Smur (service mobile d’urgence et de réanimation), une ambu- lance ou un hélicoptère. Néan- moins, le relief du Valais étant ce qu’il est, penser pouvoir at- teindre une région comme Crans-Montana depuis Sierre en un petit quart d’heure n’est guère raisonnable, voire carré- ment irréaliste. C’est la raison pour laquelle l’OCVS a mis sur pied une organisation complé- mentaire composée de trois unités susceptibles d’être sur les lieux d’un accident ou au che- vet d’une personne au plus vite: 1. Les «first responders», 2. Le Smup (service mobile d’ur- gence de proximité) et 3. La co- lonne de secours. Premiers soins Portant plusieurs de ces casquet- tes puisqu’il travaille en tant que régulateur au 144 tout en assu- mant la responsabilité des «first responders» et de la colonne de secours de la région Crans-Mon- tana, Fabrice Meyer explique: «Intervenant essentiellement hors des zones d’habitations et hors du domaine skiable couvert par les spécialistes des remontées méca- niques (CMA), les membres de la colonne de secours sont avant tout des passionnés de la montagne. Ils sont appelés sur le terrain en moyenne 4 à 5 fois par année. En revanche, sur le territoire des six communes, avec les «first respon- ders» reconnaissables à leur gilet jaune fluorescent du 144, nous se- courons en moyenne 80 personnes par an, essentiellement en station et parfois dans les villages. Il n’y a pas de service de piquet mais sur SOMMAIRE SOMMAIRE A votre santé! Swiss Study on Air Pollution And Lung Diseases In Adults, ça vous dit quelque chose? Si je vous parle de SAPALDIA, c’est plus clair? Il y a dix-huit ans, Crans-Montana partici- pait comme sept autres ré- gions à cette étude nationale sur les effets de la pollution de l’air sur la santé. Deux régions alpines avec un air plus sain avaient été choisies: Davos et Crans-Montana. La première phase de SAPAL- DIA avait contribué à l’intro- duction d’une valeur limite pour les particules fines. Lors- que la deuxième phase avait commencé en 2002, la concentration en particules fi- nes avait diminué un peu par- tout. Dès janvier 2010, Crans- Montana entamera la troisième phase de l’étude et fera le point sur la santé des 500 personnes qui avaient ac- ceptés d’être «auscultées» au cours des deux précédentes éditions. La santé, c’est justement un des fondements du tourisme de notre région. Les touristes d’aujourd’hui aussi apprécient ces deux valeurs. On les met en avant dans notre promo- tion marketing. Mais parions qu’entre Noël et Nouvel An, quand les voitures se suivront en file indienne et au ralenti, nous nous demanderons où donc a bien pu passer cet air si pur… On peut effectuer tou- tes sortes de réorganisations de la circulation en station, faire passer les voitures ici, in- viter les piétons à se rassem- bler par là, pester contre des transports publics insuffisants même si gratuits: on ne par- viendra à réduire les encom- brements et les nuisances que lorsque chacun acceptera de changer un peu (beaucoup) ses habitudes, en laissant sa voiture au parking le plus pos- sible. Il n’y a pas de meilleur moment que les vacances pour découvrir le plaisir de se balader davantage à pied. Avec nos meilleurs vœux de santé pour la nouvelle année qui s’approche! Danielle Emery Mayor SANTÉ • Qu’ils soient généra- liste, interniste, pneumologue, psychiatre, dentiste, théra- peute, acupuncteur ou même vétérinaire, une trentaine de médecins exercent dans un ca- binet ou dans une des quatre cliniques du Haut-Plateau. Pour une population perma- nente estimée à 5870 habitants multipliée jusqu’à dix durant les périodes de haute-saison, la couverture santé semble être ainsi assurée tout au long de l’année. Composez le 144! Subsiste cependant la problé- matique liée aux urgences comme un accident cardiaque survenant en pleine nuit. Ac- tuellement les médecins géné- ralistes de la station – ils sont moins d’une dizaine – se concertent pour assurer une permanence de jour, y compris le week-end et les jours fériés. Pour joindre le médecin de garde en évitant de tous les ap- peler, il suffit de composer le 144 (numéro gratuit) de la cen- trale de l’Organisation canto- nale valaisanne des secours (OCVS) qui vous l’indiquera bien volontiers. Mais assurer une permanence tous les jours de l’année ne signifie pas pour autant qu’il y ait un médecin de piquet prêt à bondir dans sa voi- ture pour une intervention d’ur- gence à domicile durant la nuit. Composez le 0900 144 033! C’est la raison pour laquelle, de- puis sa création en 1997, la cen- trale valaisanne de l’OCVS complète le service des méde- cins sur place. En composant le 0900 144 033*, on tombe sur un médecin qui peut donner des conseils ou rassurer une personne alors qu’en compo- sant le 144, on tombe sur un ré- gulateur sanitaire. Sous cette fonction, se cache une per- sonne possédant une formation de base médicale, capable d’éva- luer rapidement la situation et d’envoyer dans les 15 minutes une voiture médicalisée du «Sur notre territoire, avec les “first responders” reconnaissables à leur gilet jaune du 144, nous secourons en moyenne 80 personnes par an.» les huit personnes qui composent mon équipe, je peux toujours compter sur au minimum une per- sonne de disponible. Notre rôle consiste à donner les premiers soins, à aider le médecin dès qu’il arrive sur place ou à permettre aux ambulanciers d’accéder faci- lement jusqu’à la personne. Nous suivons une formation continue tous les deux ans et je mets régu- lièrement sur pied des exercices pratiques sur le terrain.» A la charge de ces samaritains, les six défibrillateurs achetés par les communes. Légers, pas plus grands qu’une feuille A4 épaisse de quelques centimè- tres, quatre d’entre eux sont pla- cés dans les postes de secours du domaine skiable durant la saison hivernale, «car c’est là- haut qu’ils risquent le plus d’être utilisés», précise Fabrice Meyer. Les deux autres sont confiés à deux membres de son équipe qui les gardent sous la main. IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par l’Association des Communes de Crans-Mon- tana (ACCM), Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch Claire-Lise Genoud, rédactrice en chef adjointe Paulette Berguerand, Blaise Craviolini, François Maret, François Praz, Pierrette Weissbrodt, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Tél. + Fax 027 483 31 02 info@sixieme-dimension.ch Adresse Sixième Dimension Sàrl Route du Village 17 - 1977 Icogne www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo - AlterEgo Communication Mise en page Schoechli Impression & Communication SA Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch Vingt-quatre appartements, un hôtel 4-étoiles tout neuf, un parking public: le Rhodania a enfin pu commencer les travaux. Une résidence, un hôtel et un parking RHODANIA • Toute opposition étant levée, les travaux au Rho- dania ont pu commencer en oc- tobre. Première étape: la construction de deux chalets résidentiels (24 appartements). La toiture des deux bâtisses sera posée avant l’hiver 2010. En- suite (après Pâques) vont dé- marrer les travaux du parking de 197 places, payé en partie par la Commune de Lens. Son président David Bagnoud a été clair: il s’agira d’une exploita- tion publique exclusivement, Crans a vraiment besoin de ce nouveau parking. Pas question donc de vendre les places par la suite. Troisième étape en 2011: la rénovation et l’agrandisse- ment de l’hôtel. Un établisse- ment 4-étoiles qui comptera 120 chambres (au lieu de 42 aujourd’hui), un espace congrès, des espaces de soins et beauté. Avec la création du nouveau parking, la circulation dans la rue du Prado devrait être dimi- nuée: en effet, la route ne sera praticable que dans un sens. Si on pourra arriver à l’entrée du parking depuis la rue du Prado (comme depuis la route pas- sant devant le centre de congrès), on ne pourra en re- partir qu’en passant devant le Régent. Cette rue qui mène au centre de congrès sera par la suite réaménagée pour être plus attractive. L’investissement de la Commune de Lens dans l’achat du 60% du parking se monte à 4,5 millions de francs. «Il y a 28 ans nous avions déjà demandé un permis pour exploi- ter les 20’000 mètres carrés que nous avons à côté de notre hôtel», précise Marc Lindner qui dirige l’important projet de rénova- tion. Le Rhodania a été le troi- sième hôtel de la famille d’Otto Lindner. Aujourd’hui, la chaîne compte 33 établissements, soit au total 4000 lits. Le chiffre d’af- faires des Lindner Hotels & Re- sorts était en 2008 de 156 mil- lions d’euros. Danielle Emery Mayor Le numéro 144 en cas d'urgence permet aux résidents des six communes de Crans- Montana de recevoir à temps des soins appropriés. Tour d'horizon. Allo les urgences! Suite en page 2 E D I T O E D I T O DÉRISION • Carnaval, c’est la période où on déguise la réalité pour s’en amuser. Sixième Dérision paraîtra pour la seconde fois en 2010. Rien, ou presque, ne transpire de la rédaction qui travaille en grand secret. On a tout de même réussi à apprendre que l’édition 2009 de Sixième Dérision n’a pas seulement fait rire, elle a laissé derrière elle une somme de 2000 francs réunie grâce à la vente du numéro au prix de 5 francs, le bénéfice a été réparti à parts égales entre le Mou- vement junior du FC Crans-Montana et Icogne Jazz Festival. L ’édition 2010 du journal satirique sera comme la première, rem- plie d’humour et de piques qui égratignent. Il paraît que les rédac- teurs s’amusent comme des fous à customiser des affiches de films, on retrouvera la rubrique des sosies, la liste des anecdotes est déjà bien longue… D’ailleurs si vous avez une bonne histoire à raconter, envoyez-la à [email protected] Rappelons-le, Sixième Dimension et Sixième Dérision ont une seule chose en commun: vous, lecteurs! La rédaction de l’un n’a rien à voir avec l’autre. Nous découvrirons donc comme vous le journal satirique à Carnaval en 2010. DEM À SAVOIR – À SAVOIR – À SAVOIR CRANS-MONTANA Energie: efficacité, solidarité et responsabilité p. 2 L’art selon Grégory Pages p. 4 L’hôtel Bella Lui remonte le temps p. 5 Colombire: buvette ouverte cet hiver p.6 Ticket de sortie pour René Bongi p. 7 VILLAGES Décoration intégrale p. 8 Courant vert: potentiel réel p. 9 Le home vieillit bien p. 10 SOCIÉTÉ Les policiers se racontent p. 3 SPORTS & LOISIRS Arnaud Sainz, graine de champion p. 11 TC Crans-Montana toujours vivant p. 12

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Journal des six communes de Crans-Montana

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Page 1: Sixième Dimension décembre 2009

NUMÉRO 31 - DÉCEMBRE 2009

Bimestriel indépendant et gratuit, édité par par l’ACCM (Icogne – Lens – Chermignon – Montana – Randogne – Mollens), Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées Mécaniques SA

Smur (service mobile d’urgenceet de réanimation), une ambu-lance ou un hélicoptère. Néan-moins, le relief du Valais étantce qu’il est, penser pouvoir at-teindre une région commeCrans-Montana depuis Sierreen un petit quart d’heure n’estguère raisonnable, voire carré-ment irréaliste. C’est la raisonpour laquelle l’OCVS a mis surpied une organisation complé-mentaire composée de troisunités susceptibles d’être sur leslieux d’un accident ou au che-

vet d’une personne au plus vite:1. Les «first responders», 2. LeSmup (service mobile d’ur-gence de proximité) et 3. La co-lonne de secours.

Premiers soinsPortant plusieurs de ces casquet-

tes puisqu’il travaille en tant querégulateur au 144 tout en assu-mant la responsabilité des «firstresponders» et de la colonne desecours de la région Crans-Mon-tana, Fabrice Meyer explique:«Intervenant essentiellement horsdes zones d’habitations et hors dudomaine skiable couvert par lesspécialistes des remontées méca-niques (CMA), les membres de lacolonne de secours sont avant toutdes passionnés de la montagne. Ilssont appelés sur le terrain enmoyenne 4 à 5 fois par année. En

revanche, sur le territoire des sixcommunes, avec les «first respon-ders» reconnaissables à leur giletjaune fluorescent du 144, nous se-courons en moyenne 80 personnespar an, essentiellement en stationet parfois dans les villages. Il n’y apas de service de piquet mais sur

S O M M A I R ES O M M A I R E

A votre santé!

Swiss Study on Air PollutionAnd Lung Diseases In Adults,ça vous dit quelque chose? Sije vous parle de SAPALDIA,c’est plus clair? Il y a dix-huitans, Crans-Montana partici-pait comme sept autres ré-gions à cette étude nationalesur les effets de la pollution del’air sur la santé. Deux régionsalpines avec un air plus sainavaient été choisies: Davos etCrans-Montana. La première phase de SAPAL-DIA avait contribué à l’intro-duction d’une valeur limitepour les particules fines. Lors-que la deuxième phase avaitcommencé en 2002, laconcentration en particules fi-nes avait diminué un peu par-tout. Dès janvier 2010, Crans-Montana entamera latroisième phase de l’étude etfera le point sur la santé des500 personnes qui avaient ac-ceptés d’être «auscultées» aucours des deux précédenteséditions.La santé, c’est justement undes fondements du tourismede notre région. Les touristesd’aujourd’hui aussi apprécientces deux valeurs. On les meten avant dans notre promo-tion marketing. Mais parionsqu’entre Noël et Nouvel An,quand les voitures se suivronten file indienne et au ralenti,nous nous demanderons oùdonc a bien pu passer cet air sipur… On peut effectuer tou-tes sortes de réorganisationsde la circulation en station,faire passer les voitures ici, in-viter les piétons à se rassem-bler par là, pester contre destransports publics insuffisantsmême si gratuits: on ne par-viendra à réduire les encom-brements et les nuisances quelorsque chacun acceptera dechanger un peu (beaucoup)ses habitudes, en laissant savoiture au parking le plus pos-sible. Il n’y a pas de meilleurmoment que les vacancespour découvrir le plaisir de sebalader davantage à pied.Avec nos meilleurs vœux desanté pour la nouvelle annéequi s’approche!

Danielle Emery Mayor

SANTÉ • Qu’ils soient généra-liste, interniste, pneumologue,psychiatre, dentiste, théra-peute, acupuncteur ou mêmevétérinaire, une trentaine demédecins exercent dans un ca-binet ou dans une des quatrecliniques du Haut-Plateau.Pour une population perma-nente estimée à 5870 habitantsmultipliée jusqu’à dix durantles périodes de haute-saison, lacouverture santé semble êtreainsi assurée tout au long del’année.

Composez le 144!Subsiste cependant la problé-matique liée aux urgencescomme un accident cardiaquesurvenant en pleine nuit. Ac-tuellement les médecins géné-ralistes de la station – ils sontmoins d’une dizaine – seconcertent pour assurer unepermanence de jour, y comprisle week-end et les jours fériés.Pour joindre le médecin degarde en évitant de tous les ap-peler, il suffit de composer le144 (numéro gratuit) de la cen-trale de l’Organisation canto-nale valaisanne des secours(OCVS) qui vous l’indiquerabien volontiers. Mais assurerune permanence tous les joursde l’année ne signifie pas pourautant qu’il y ait un médecin depiquet prêt à bondir dans sa voi-ture pour une intervention d’ur-gence à domicile durant la nuit.

Composez le 0900 144 033!C’est la raison pour laquelle, de-puis sa création en 1997, la cen-trale valaisanne de l’OCVScomplète le service des méde-cins sur place. En composant le0900 144 033*, on tombe surun médecin qui peut donnerdes conseils ou rassurer unepersonne alors qu’en compo-sant le 144, on tombe sur un ré-gulateur sanitaire. Sous cettefonction, se cache une per-sonne possédant une formationde base médicale, capable d’éva-luer rapidement la situation etd’envoyer dans les 15 minutesune voiture médicalisée du

«Sur notre territoire, avec les “first responders”

reconnaissables à leur gilet jaune du 144, nous

secourons en moyenne 80 personnes par an.»

les huit personnes qui composentmon équipe, je peux toujourscompter sur au minimum une per-sonne de disponible. Notre rôleconsiste à donner les premierssoins, à aider le médecin dès qu’ilarrive sur place ou à permettreaux ambulanciers d’accéder faci-lement jusqu’à la personne. Noussuivons une formation continuetous les deux ans et je mets régu-lièrement sur pied des exercicespratiques sur le terrain.» A la charge de ces samaritains,les six défibrillateurs achetéspar les communes. Légers, pasplus grands qu’une feuille A4épaisse de quelques centimè-tres, quatre d’entre eux sont pla-cés dans les postes de secoursdu domaine skiable durant lasaison hivernale, «car c’est là-haut qu’ils risquent le plus d’êtreutilisés», précise Fabrice Meyer.Les deux autres sont confiés àdeux membres de son équipequi les gardent sous la main.

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Bimestriel indépendant et gratuit, édité parl’Association des Communes de Crans-Mon-tana (ACCM), Crans-Montana Tourisme etCMA Remontées Mécaniques SA

RédactionDanielle Emery Mayor, rédactrice en chefTél. 079 785 98 68 [email protected] Genoud, rédactrice en chef adjointe

Paulette Berguerand, Blaise Craviolini, François Maret, François Praz, PierretteWeissbrodt, Claude-Alain Zufferey.

Administration & abonnementsVéronique BriguetTél. + Fax 027 483 31 02 [email protected]

AdresseSixième Dimension SàrlRoute du Village 17 - 1977 Icognewww.sixieme-dimension.ch

Maquette & graphismeSergio Pardo - AlterEgo Communication

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DistributionMessageries du Rhône, SionLa Poste, Crans-MontanaSi vous n’avez pas reçu votre dernier numérode Sixième Dimension, merci de contacterdirectement les Messageries du Rhônepour demander votre exemplaire.Téléphone gratuit: 0800 55 08 [email protected]

Vingt-quatre appartements, un hôtel 4-étoiles tout neuf, un parking public: le Rhodania a enfin pu commencer les travaux.

Une résidence, un hôtel et un parkingRHODANIA • Toute oppositionétant levée, les travaux au Rho-dania ont pu commencer en oc-tobre. Première étape: laconstruction de deux chaletsrésidentiels (24 appartements).La toiture des deux bâtisses seraposée avant l’hiver 2010. En-suite (après Pâques) vont dé-marrer les travaux du parkingde 197 places, payé en partiepar la Commune de Lens. Sonprésident David Bagnoud a étéclair: il s’agira d’une exploita-tion publique exclusivement,

Crans a vraiment besoin de cenouveau parking. Pas questiondonc de vendre les places par lasuite. Troisième étape en 2011:la rénovation et l’agrandisse-ment de l’hôtel. Un établisse-ment 4-étoiles qui comptera120 chambres (au lieu de 42aujourd’hui), un espacecongrès, des espaces de soins etbeauté.Avec la création du nouveauparking, la circulation dans larue du Prado devrait être dimi-nuée: en effet, la route ne sera

praticable que dans un sens. Sion pourra arriver à l’entrée duparking depuis la rue du Prado(comme depuis la route pas-sant devant le centre decongrès), on ne pourra en re-partir qu’en passant devant leRégent. Cette rue qui mène aucentre de congrès sera par lasuite réaménagée pour être plusattractive. L’investissement dela Commune de Lens dansl’achat du 60% du parking semonte à 4,5 millions de francs.«Il y a 28 ans nous avions déjà

demandé un permis pour exploi-ter les 20’000 mètres carrés quenous avons à côté de notre hôtel»,précise Marc Lindner qui dirigel’important projet de rénova-tion. Le Rhodania a été le troi-sième hôtel de la famille d’OttoLindner. Aujourd’hui, la chaînecompte 33 établissements, soitau total 4000 lits. Le chiffre d’af-faires des Lindner Hotels & Re-sorts était en 2008 de 156 mil-lions d’euros.

Danielle Emery Mayor

Le numéro 144 en cas d'urgence permet aux résidents des six communes de Crans-Montana de recevoir à temps des soins appropriés. Tour d'horizon.

Allo les urgences!

Suite en page 2

E D I T OE D I T O

DÉRISION • Carnaval, c’est la période où on déguise la réalité pours’en amuser. SSiixxiièèmmee DDéérriissiioonn paraîtra pour la seconde fois en 2010.Rien, ou presque, ne transpire de la rédaction qui travaille en grandsecret. On a tout de même réussi à apprendre que l’édition 2009 deSixième Dérision n’a pas seulement fait rire, elle a laissé derrière elleune somme de 2000 francs réunie grâce à la vente du numéro auprix de 5 francs, le bénéfice a été réparti à parts égales entre le Mou-vement junior du FC Crans-Montana et Icogne Jazz Festival. L’édition 2010 du journal satirique sera comme la première, rem-plie d’humour et de piques qui égratignent. Il paraît que les rédac-teurs s’amusent comme des fous à customiser des affiches de films,on retrouvera la rubrique des sosies, la liste des anecdotes est déjàbien longue… D’ailleurs si vous avez une bonne histoire à raconter,envoyez-la à [email protected] Rappelons-le, Sixième Dimension et Sixième Dérision ont une seulechose en commun: vous, lecteurs! La rédaction de l’un n’a rien àvoir avec l’autre. Nous découvrirons donc comme vous le journalsatirique à Carnaval en 2010. DEM

À SAVOIR – À SAVOIR – À SAVOIR

CRANS-MONTANAEnergie: efficacité,solidarité et responsabilité p. 2L’art selon Grégory Pages p. 4L’hôtel Bella Lui remonte le temps p. 5Colombire: buvette ouverte cet hiver p.6Ticket de sortie pour René Bongi p. 7

VILLAGESDécoration intégrale p. 8Courant vert: potentiel réel p. 9Le home vieillit bien p. 10

SOCIÉTÉLes policiers se racontent p. 3

SPORTS & LOISIRSArnaud Sainz, graine de champion p. 11TC Crans-Montana toujours vivant p. 12

Page 2: Sixième Dimension décembre 2009

ÉNERGIE • En fonction depuisle 1er novembre, Daniel Rey, dé-légué à l’énergie, s’attelle à dres-ser un état des lieux du patri-moine bâti des communes, il val’analyser puis proposer des me-sures d’amélioration avec un re-tour sur investissement accep-table. Interview.

Qu’est-ce qui vous a intéressédans cette fonction?DDaanniieell RReeyy:: Délégué à l’énergie,c’est participer à la constructionde la société de demain, c’est in-tégrer à l’organisation de notresociété les trois dimensions fon-damentales du développementdurable que sont l’efficacité éco-nomique, la solidarité sociale etla responsabilité écologique.Voilà des thèmes qui me sontchers.

Travailler pour Sierre etCrans-Montana, est-ce gagede synergie?Parmi toutes les tâches que laloi cantonale de 2004 sur lesCommunes attribue aux ad-ministrations, bon nombrefont déjà l’objet de collabora-tions ou d’associations inter-communales. Pour les éner-gies (électricité, gaz et eau), jepense que la situation estcomparable. Nous sommessoumis aux mêmes lois et rè-glements, nous devons unifierleur application. Nous som-mes de grands clients/consom-mateurs, nous avons les mê-mes fournisseurs. Nousproduisons des déchets, leurmise en valeur nécessite degrands volumes. La synergieest évidente.

Qu’est-ce qui, dans votreparcours, donne des atoutspour cette mission?Tout au long de mes trente-cinqans d’activités professionnelleset non-professionnelles, j’ai par-ticipé à de nombreuses actionspubliques ou privées. Toutes cesexpériences acquises en Suisseet à l’étranger pour le compted’entreprises ou de collectivitésme seront utiles. Comme ingé-nieur ou simplement comme ci-toyen, habitant d’un lieu, j’aimetravailler à l’amélioration duquotidien. Que ce soit dans l’en-

treprise ou dans la vie de monquartier, je propose mon temps,mes compétences pour échan-ger et m’enrichir de nouvellesconnaissances. Par ailleurs,mon passage dans l’enseigne-ment de branches profession-nelles m’a permis d’acquérir descompétences de communica-teur. Elles me seront utiles aussi.

Propos recueillis par

Danielle Emery Mayor

C R A N S - M O N T A N A Numéro 31 • Décembre 2009 • page 2

Eviter le gaspillage, augmenter l’efficacité énergétique et développer les énergies renouvelables: voilà sur quoi travaille le délégué à l’énergie.

Efficacité, solidarité et responsabilité

Du côté des médecins, seuleAriane Kunz, établie depuisune quinzaine d’années àCrans-Montana, représente etassure le service du Smupdans la région. «Ma voiture estmunie d’une sirène et d’un feubleu et j’y garde en permanencedu matériel médical de secoursdont un défibrillateur, expli-que-t-elle. Mais il est clair quelorsque je suis absente ou pasdisponible, personne ne meremplace. Il faudrait idéale-ment qu’un jeune médecin pas-sionné vient prendre la relève.»Patrick Regamey est lui aussi

un spécialiste du secours.Longtemps en charge des ur-gences à Carouge (GE), cetinterniste a ouvert à tempspartiel il y a deux ans un cabi-net dans la station parce quesa femme et ses trois enfantsavaient décidé d’y vivre à l’an-née. Dès son arrivée, il a rêvéde créer un centre d’urgenceemployant des médecins as-sistants en rotation. Mais ceprojet n’a pas encore pu voirle jour. Persuadé qu’il est in-dispensable, notamment enregard des touristes qui fré-quentent la station, d’avoir un

médecin de piquet à touteheure du jour ou de la nuit, ila pris l’habitude de laisser sontéléphone mobile ouvert enpermanence. C’est, pour lui,«la moindre des choses». Il enprofite pour s’insurger contrele système actuel qui a ten-dance à orienter les gens versles établissements hospita-liers plutôt que vers les méde-cins. «Quand on se plaint del’augmentation des coûts de lasanté, il ne faut pas oublier que85% de ces coûts proviennentdes hôpitaux!», soutient Pa-trick Regamey, tout en esti-

mant que l’avenir de Crans-Montana se situe dans sesquatre cliniques: «L’idéal se-rait de pouvoir squatter un coind’une de ces cliniques publiquesde convalescence pour y mon-ter un service d’urgence privé». Reste qu’en station, certainsseraient rassurés d’avoir uneambulance à demeure durantla saison d’hiver. Un projet se-rait d’ailleurs en cours. «Celanous aiderait beaucoup, dé-clare Ariane Kunz. Aussi pourl’image de Crans-Montana!»

Claire-Lise Genoud* 0900 144033: Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

Allo les urgences! (suite)

Dès cet hiver, le restaurant de Corbyre ouvre ses portes sur les pistes de ski. Spécialités du terroir et ambiance chaleureuse au programme.

Du nouveau sur les pistesPAPILLES & SKI • L’histoirecommence avec un chalet inoc-cupé pendant l’hiver, malgréson emplacement de rêve. C’estalors que Samuel Bonvin et Fa-bien Vallélian, déjà bien connudans la station grâce à sa froma-gerie Le Terroir, décident de lemettre à profit en le transfor-mant en un restaurant centrésur la convivialité et la qualitédes produits. Et lorsqu’un Valai-san de pure souche rencontreun laitier fribourgeois, le mé-lange devient magique. Ainsi,fondue et crème double cô-

toient l’assiette valaisanne, la ra-clette et son incontournablefendant. Des menus différents sont pro-posés chaque jour, accompa-gnés d’un grand choix de crusrégionaux. Une terrasse pou-vant accueillir jusqu’à soixantepersonnes permet de profiterdu soleil, alors que les plus fri-leux peuvent se réchauffer àl’intérieur. Comme le restaurant se situejuste à côté de la fameuse pisteéclairée, passage obligé pour re-joindre Crans-Montana, un

apéritif est quotidiennementorganisé en fin de journée pourque petits et grands puissentpartager un dernier moment deconvivialité. Et pour bénéficierde ce cadre idyllique après la

fermeture des pistes, l’établisse-ment propose également dessoirées sur réservation (raclette,fondue ou menus à choix), au078 855 14 80.

C/DEM

Vite, un médecinQUADRIMED • Les quatre cliniques de Crans-Montana or-ganisent leur 23e congrès destiné aux praticiens, du 28 au31 janvier. Les workshops, débats et conférences tournentcette année autour d’un thème que le grand public connaîtnotamment à travers les séries télévisées: «Cette année, an-nonce le Dr Olivier Berclaz, président du congrès 2010, no-tre choix s’est porté sur les urgences, thème qui n’a jamais ététraité en soi auparavant. Les urgences nous fascinent, toutcomme elles sont d’importants stresseurs chez beaucoup d’en-tre nous...» Comme à l’accoutumée, Quadrimed ouvre letemps d’un soir ses portes au grand public avec une confé-rence à ne pas manquer: on nous dira qu’il y a urgence àêtre heureux!

Du bonheur en urgence«Rien de plus important que le bonheur, rien de plus insaisis-sable, affirme le Dr Christophe André, psychiatre au Centrehospitalier Sainte-Anne à Paris et conférencier du jour. Lesphilosophes ont été les premiers à en faire un objet d’étude.Mais depuis peu, la psychologie et la science tentent à leur tourde répondre aux questions que chacun de nous se pose à proposdu bonheur.» L’urgence du bonheur, c’est le titre de la confé-rence publique que donnera le Dr André. Quels sont les ef-forts à faire? Quels sont les trucs pour trouver le bonheur?Voilà quelques questions abordées. Le Dr André nous diraque les études qui comparent fréquence des états d’âme po-sitifs et sens de la vie aboutissent à la conclusion qu’un lienétroit existe entre les deux.Peu avant cette conférence inaugurale, on entendra l’allo-cution de bienvenue du conseiller d’Etat valaisan MauriceTornay, chef de la Santé en Valais. Notez la date: jeudi 28janvier à 18 h 30 au Régent. Invitation à tous!

DEM

RENDEZ-VOUS DE LA STATIONRENDEZ-VOUS DE LA STATION

Décembre

Jusqu’au 10 jan. Il était une fois… Noël, Hôtel Aïda Castel

8-13 déc. Cristal Festival, festival de la publicité, Le Régent

9 déc.-16 jan. Exposition de peintures sur porcelaine par Colette Barras de

Chermignon, Bibliothèque

20 Marché de Noël, av. de la Gare, Montana, 14-19 h

24-25 Crèche de Noël avec personnages et animaux vivants, Ycoor

26 Disco Glace, 18 h–22 h, patinoire d’Ycoor

27-28 Tournoi Mémorial Renggli, patinoire du Sporting

27-31 Artistes de rue, 15-18 h

28 Concert de Noël, église de Montana

Janvier

2 Disco Glace, 18 h–22 h, patinoire d’Ycoor

16 12e Trophée du Chouchen Télémark

16-18 Rassemblement International de Montgolfières

20-21 Giant X Tour

25 Slalom géant Coupe d’Europe Dame, piste Nationale

28-31 Quadrimed, Congrès médical

Février

5 Disco Glace, 18 h–22 h, patinoire d’Ycoor

6 La Nuit des Neiges, Le Régent

6-10 Artistes de rue, 15-18 h

12 Disco Glace, 18 h–22 h, patinoire d’Ycoor

12-23 23e Salon de l’Antiquité et de l’Art

16 Mardi Gras, animations en station et sur les pistes

16 Disco Glace, 18 h–22 h, patinoire d’Ycoor

26 fév.-9 mars Crans-Montana Art Discovery

INFOS PRATIQUESINFOS PRATIQUES

URGENCES - ACCIDENTS MALADIESPolice 117Feu 118Appel d’urgence 144Empoisonnements 145Secours routiers 140Rega 1414Air-Glaciers 1415La Main tendue 143Aide tél. pour les enfants et les jeunes 147Police Crans-Montana 027 486 87 60Garde médicale

0900 144 033*

(centrale des appels)Garde des pharmacies

0900 568 143*

et dentistes Vétérinaire 027 480 23 45

PHARMACIESLENSPharmacie de Lens 027 483 43 00

CRANS-MONTANADes Alpes 027 481 24 20Amavita Bagnoud 058 851 30 50Du Centre 027 481 28 28Du Golf 027 481 33 51Internationale 027 481 24 18Pharma Crans 027 481 27 36

TAXISA AUTO-TAXI 079 316 60 10TAXIS FRANCIS 027 481 51 51BONVIN PIERRE 027 481 95 95BRUTTIN RENÉ 079 628 01 01CENTRAL 027 481 19 19

CRETTOL DANIELLE 079 628 33 00FAMILLE DOLT 027 481 30 30FERRARO MARIO 027 481 70 63IVAN 079 750 60 60JACKY 079 204 36 45MORARD ANNE-LYSE 079 637 78 71TAXIS PONCIC 027 481 94 94POTT CÉSAR 027 481 13 12POTT MICHEL 027 481 71 71TAXI SILVIO 079 400 75 45

HOPITAUXSIERREHôpital régional 027 603 70 00SIONHôpital régional 027 603 40 00CLINIQUE BERNOISEMontana 027 485 51 21CLINIQUE GENEVOISEMontana 027 485 61 11CLINIQUE LUCERNOISEMontana 027 485 81 81CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIEMontana 027 603 80 00

GARDERIES D’ENFANTS/UAPE CRANS-MONTANAFleurs des Champs 027 481 23 67CHERMIGNONMartelles 027 480 49 46

CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE 027 455 51 51

* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

Enquête énergie: merci de répondre!

Dans ce journal vous avez trouvé un questionnaire au sujet dela consommation énergétique de votre logement. Vos répon-ses – anonymes et confidentielles – serviront à réaliser une«radiographie», pour ensuite élaborer le Plan directeur surl’énergie qui sera finalisé à fin 2010. Suite à cette enquête, no-tre région va mettre en route différentes mesures pour écono-miser l’énergie pour proposer des solutions ciblées en fonc-tion de vos besoins. Cette année, notre région a obtenu le labelCité de l’Energie. Ce n’est pas un acquis! Sur les 193 commu-nes labellisées à ce jour, Crans-Montana occupe le 157e rang.Nous avons donc un gros potentiel d’amélioration… Commen-çons par faire l’état des lieux: merci de prendre la peine de ré-pondre au questionnaire encarté dans le journal ou directe-ment sur internet (www.cransmontana.ch/energie). Envoyez vos questions à: [email protected]

Daniel Rey est délégué à l’énergie pour l’Association des Communes de Crans-Montana et la Ville de Sierre.

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S O C I É T ÉNuméro 31 • Décembre 2009 • page 3

Sous le commandement d'Ivo Gerosa, la Police municipale des six communes de Crans-Montana ne forme plus qu'un seul corps depuis la fusion de 2006. Visite au poste.

Lorsque les policiers se racontent POLICE MUNICIPAL • On les croise dans la rue, mais on est loin d'imaginer toutesles fonctions qu'ils exercent au quotidien. En plus de maintenir l'ordre et la tranquil-lité publique, les 15 fonctionnaires de la Police municipale de Crans-Montana assu-rent un service de piquet 24 h/24, surveillent les 75 caméras réparties dans la station,font des prélèvements d'eau potable, enseignent la prévention routière, gèrent les ob-jets trouvés, enquêtent sur les demandes de nationalité, se chargent de la sécurité dupublic durant les manifestations d'envergure mondiale qui se donnent rendez-vous

sur le Haut-Plateau... La liste est longue, mais rien ne semble perturber ces agents -dont une femme - dans l'exercice de leur métier qui ressemble plus à une vocationqu'à une simple activité professionnelle. A leur tête, un homme, Ivo Gerosa, Juras-sien d'origine, qui donne le ton et va jusqu'à partager une tresse ou le café le diman-che avec les policiers de service. Histoire de maintenir cohésion, confiance et respectentre les membres de son équipe. Et cela se voit.

Textes: Claire-Lise Genoud

Premier Valaisan à suivre la nou-velle formation d’assistant de po-lice à la caserne de Colombier(NE), Didier Morard répondainsi à sa hiérarchie qui souhaiteprofessionnaliser cette fonctionreconnue aujourd’hui par l’Insti-tut suisse de police. Plutôt que dese former sur le tas, il «apprendtout ce qu’apprend un agent de po-lice mais un peu moins approfondi,notamment en matière de droit.»Pour le moment, il ne porte pasd’arme, mais cela devrait chan-ger prochainement. Lui est trèsperformant au maniement de lamatraque télescopique – impres-sionnante, il faut le dire–, desmenottes et du spray au poivre.Très efficace, il paraît, ce petitspray qui se recharge au moyend’une capsule. Didier Morard a l’avantage ausside ne pas être de piquet durantla nuit. En revanche, à lui de selever avant l’aurore pour allerfaire la circulation lors du dé-blayage de certaines routes en hi-ver. A lui aussi d’effectuer les pré-lèvements des eaux potables etdes piscines. Il peut en faire plusd’une quinzaine chaque mois.Bien qu’il vive avec son épouse àIcogne, il est resté remplaçant duchef de région des secoursd’Ayent, sa commune d’origine,mais il a dû abandonner les pom-piers. Plus assez de temps. Avantd’entrer à la police, il était acro-bate. Enfin pas tout à fait. Il étaitpayé pour faire des travaux acro-batiques. «Cela pouvait aller denettoyer des parois naturelles pouréliminer des rochers qui risquaientde tomber sur des routes ou alors

entretenir des façades d’immeu-bles.» Très physique cette acti-vité, c’est le moins qu’on puissedire. Du coup, il se sert des tech-niques qu’il a acquises sur le ter-rain, notamment lorsqu’il fautaccéder rapidement à un talussuite à un accident de circula-tion. Bien qu’enfant il soit sou-vent allé chasser dans la monta-gne avec son grand-père, DidierMorard préfère aujourd’hui lapêche. Il a même pris une truitede 3,7 kilos dans l’étang de Bot-tyre près d’Ayent, avant qu’il nedevienne une réserve. Elle devaitfaire 70 centimètres de long. Ilconnaît bien toutes les rivières.«Pêcher, c’est très relaxant, ça videla tête.»

Ses responsabilités:Responsable du contrôle desstationnements, chargé desprélèvements d’eau potable etdes piscines.

Didier Morard, 32 ans, d’Icogne. Assistant de police.

Durant 17 ans, il a été le com-mandant du poste de police àHérémence, son village natal.«Comme j'étais directement rat-taché à l'administration commu-nale, mes fonctions étaient pas-sablement diverses. J’étaispréposé au contrôle de l'habitant,à l'Office communal du travail,ce qui signifie que je m'occupaisaussi du chômage.» Et cela sanscompter le fait qu'il était res-ponsable des secours et com-mandant des CSI (Centre de se-cours incendie) de sa région.Un homme orchestre en quel-que sorte. Et puis sa femme l'aquitté pour aller vivre en Répu-blique dominicaine. Personnene s'y attendait. Surtout pas lui.Il se retrouve quasi du jour aulendemain, seul avec ses deuxgarçons de 16 et 19 ans. «J'aitout de suite cherché à conserverla cellule familiale. Pas qu'elleéclate. On vit dans la même mai-son que mes parents, alors ques-tion logistique, ils m'ont donnéun bon coup de main.» D'ailleursses fils vivent toujours à la mai-son et retrouvent leur mère

pour les vacances. Etre engagédans l'équipe d'Ivo Gerosa, celaa été pour ce mécanicien élec-tronicien de formation une op-portunité de changement.Même s'il vit toujours à Héré-mence, sauf durant les piquetsoù il reste en station. Ses res-ponsabilités actuelles? Il est encharge du dicastère de la pré-vention routière. C'est lui quidonne les cours dans les écoles.Mais pas seulement. Il a aussi la

«A Hérémence, je m'occupais aussi du chômage»

Lucien Dayer, d'Hérémence, 48 ans.Sergent.

Avec un nom tel que le sien,on se dit d’emblée qu’il ne doitpas être de la région. Et on atort. Bien qu’il soit né à Vevey,d’une mère gruyérienne etd’un père Ch’ti, originaire duPas-de-Calais (France), Chris-tian Labalette a suivi «tout petit»ses parents qui étaient hôteliersà Crans-Montana. Aujourd’hui,s’il a choisi de vivre avec safemme, sa fille de 15 ans et sonfils de 10 ans à Bluche, c’estparce qu’il estime que le soir, «ilfaut parfois pouvoir quitter l’effer-vescence de la station». En tantque remplaçant du comman-dant de corps, il le remplace,évidemment, en cas d’absence,mais il assure également tous lesjours la conduite du poste enpassant de l’établissement deshoraires des agents à la tâche demener le «rapport» du matinpour répartir les missions de lajournée. Selon ses termes: «Quifait quoi?». Simple, clair, précis,efficace, Christian Labalette.Responsable des enquêtes dedemandes de naturalisation,c’est lui qui en rédige tous les

rapports. Et ce n'est pas pourrien. A la première dictée lors desa formation – il avait déjà 36ans et se faisait affectueusementnommé Papy par les membresde sa volée – il a fait zéro faute.Ce n’est pas peu dire. Electriciende formation, il a longtempsparcouru la Suisse en tant quereprésentant en matériel, unbref passage comme gérant ad-joint d'un grand magasin puis legrand saut dans la police. Et très

«De par mon père, je suis un Ch’ti»

Christian Labalette. 42 ans, de Bluche.Sergent, remplaçant du commandant.

Jérôme Briguet, 32 ans, de Flanthey.Caporal.

«Etre douanier, c’est sur-tout de la répression»

lourde tâche de faire notifier lescommandements de payerémanant de l'Office des pour-suites que les destinatairesn'ont pas été retirés à la Poste.«Je dois absolument les leur re-mettre en mains propres. Soit ilsrépondent à ma convocation et seprésentent au poste, soit je merends chez eux. Le nombre s'am-plifie chaque année, c'est sansdoute lié à la crise.» Questionloisirs, il aime la randonnée enmontagne, plus particulière-ment dans la vallée de laDixence qu'il connaît bien,mais il est aussi chasseur,skieur et membre de la sociétéde gym de Mâche. Les vacan-ces, il y songe sérieusement. Ila même le projet d'aller au Ca-nada avec ses deux fils pour fê-ter ses 50 ans. Ou peut-être enIrlande…

Ses responsabilités: Responsable de la préventionroutière et de la gestion descommandements de payer.

vite l'ascension jusqu'à rempla-cer le commandant, à peine 5ans après avoir achevé l'école depolice. Ce qu'il apprécie dansson métier, c'est le double aspectde la police de proximité: «On acette compétence de policier ré-pressif qui peut mettre de l'ordre àun moment donné et, à l'opposé,on est copain et on connaît tout lemonde.» Pompier durant ses loi-sirs, il officie en tant que sergentmajor au CSI (Centre de se-cours incendie) de Crans-Mon-tana et il prend chaque annéeune semaine sur ses vacancespour assurer le piquet régle-mentaire. C’est évident: il aimecommander, conduire les hom-mes. Chez les pompiers, c'estd'ailleurs lui qui annonce lacompagnie au commandant.Un état d'esprit.

Ses responsabilités:Remplaçant du commandantde corps, chargé de diriger lerapport chaque matin, respon-sable des rapports d’enquêteslors des demandes de nationa-lisation suisse.

Grand, athlétique, il semblefaire partie de ce type d’hom-mes qui savent garder leursang-froid en toute situation.Mais il avoue aussi que les si-tuations parfois dramatiquesqu’il rencontre dans son métierne le laissent pas indifférent.Heureusement, «quand Juniorme saute dans le bras, j’oublietout. Je laisse le boulot sur le pasde la porte». À la tête d’une«tribu» comme il appelle sestrois enfants nés d’un premiermariage, les deux enfants deson épouse et leur petit Juniorâgé de 4 ans, il est tombé amou-reux du Valais. Enfin plus exac-tement d’une Valaisanne, ren-contrée alors qu’ils étaient tousles deux en formation à Ge-nève. La vie les a séparés, le Va-lais les a réunis. Une belle his-toire qui a permis à ceFribourgeois né à Lausanne deprendre goût à la montagne àtel point qu’il rechigne à des-cendre en plaine. Sauf pourpratiquer le sambo, un sportd’autodéfense sans arme qui avu le jour en Russie au débutdu siècle passé. A 20 ans il setrouve dans l’armée ou l’arméel’a trouvé. Dans un sens commedans l’autre, il est clair pour luique son école de recrue dansles grenadiers d’Isone (Tessin)l’a révélé à lui-même. «Trèsdur», il dit, tout lui. Bien qu’ildonne l’apparence d’être ungrand calme, en réalité quandça doit partir «ça part fort», ilajoute, sans stress. Il est d’ail-leurs responsable des interven-tions à Crans-Montana. «Cela

«Quand Junior me sautedans les bras, j’oublie tout»

Pierre-Alain Aeby, 39 ans d’Ayent.Caporal instructeur.

n’empêche. Bien que safemme vienne de Conthey,«dès que j’ai pu remonter sur lecoteau, je suis remonté. Laplaine reste la plaine. Il y a dela brume et en bas, il fait rudele matin. Ici la vue est bien dé-gagée.» Un poste s’est libéré àl’ancienne police de Crans, ila été engagé et s’est retrouvéquelques mois plus tard em-bauché à la nouvelle unité depolice de Crans-Montana. Au-jourd’hui domicilié sur Flan-they, il est l’heureux pèred’une fille de 4 ans et d’un filsd’une année et profite de sontemps libre pour bricoler aumayen dans les hauts deConthey, du côté de chez safemme, tout en mettant lesskis aux pieds de sa petite surle plat du golf.

Ses responsabilités:Responsable des objets trouvés.

ne signifie pas que je suis surchaque intervention, mais je gèreles moyens à disposition tout encherchant à les améliorer.» Cepère de famille nombreuse quin’hésite pas à faire à mangerpour sa grande tablée et à met-tre la main à la pâte au mêmeniveau que son épouse, est éga-lement instructeur de police auniveau cantonal. «Donner l’in-formation, corriger, monter desexercices, ce sont des responsabi-lités que j’aime prendre. C’estdans ma nature. Je le fais avec fa-cilité.» Et quand il s’agit de sevider la tête, il n’a qu’un seul re-mède: «Je pars de la maison et jeme tape quelques becquets ducôté du Rawyl.» Quand on vousdisait qu’il était sportif.

Ses responsabilités:Instructeur et responsable desinterventions.

«Je faisais des travauxacrobatiques»

Il a grandi à Lens et appris lemétier d’installateur sanitaire.Mais à 20 ans il a soudain res-senti le besoin d’aller voir ail-leurs. Il se fait alors accepter àl’école des gardes-frontière etrestera sur Genève durantdeux ans. «J’étais en poste à ladouane de Bardonnex (GE), cequi signifie que j’étais de plan-ton 8 heures par jour à fouillerdes gens et des voitures.Contrairement à la police qui aune action préventive et uncomportement convivial, êtredouanier, c’est essentiellementêtre dans la répression, c’estplus strict, plus militaire dansl’état d’esprit, dans la manièrede travailler. Et puis vivre dansune grande ville comme Ge-nève, ça fait bizarre. On estvraiment seul au monde. On estdans la rue et il n’y a personnequi vous salue. Alors qu’ici,vous ne faites pas 10 mètressans discuter avec quelqu’un.Ça n’a rien à voir, mais ça a étéune bonne expérience. J’appré-cie tous les points positifs d’ici».On l’a bien compris JérômeBriguet n’aura de cesse de ren-trer sur le Valais. Mais il luifaut trouver du travail. Il passealors un jour à la Police muni-cipale de Sion et décide de s’yprésenter. On lui promet de lerecontacter si un poste se li-bère… Ce qui fut le cas début2003 déjà. Après avoir suivi lecursus pour devenir policier,il le poursuit par une forma-tion de policier ambulancierparce qu’à Sion les ambulan-ces appartiennent à la Ville. Il

Pour les joindre en cas deproblème, deux numérosde téléphone: le 117 encas d’urgence ou le 027486 87 60.

Page 4: Sixième Dimension décembre 2009

fut le cas à ARTPARIS ce prin-temps ou, plus près de nous, lorsde st-art, un rendez-vous organiséà Strasbourg fin novembre. FrankPages est membre du comité d’or-ganisation de cette manifestation.Il collabore par ailleurs avec lesministères de la Culture de diffé-rents pays, dont la France. Active dans les domaines de lapeinture, de la sculpture et de laphotographie, la galerie de Gré-gory Pages bénéficie de cette visi-bilité. Cet aspect est devenu unenécessité sur un marché de l’artqui s’est internationalisé. Mais lesenvolées financières observéeslors des récentes enchères aga-cent plutôt chez Pages: «On a as-sisté à une inflation déraisonnabledes prix. Avec la crise, nous allonsrevenir à des tarifs plus accepta-bles». Fait surprenant, sa propregalerie propose des pièces de qua-lité dès 1000 euros environ. Situé dans le bâtiment du Prado,l’espace actuel ne convient toute-fois plus. Une hausse drastiquedes loyers pousse Grégory Pagesà chercher en ce moment un en-droit plus abordable. Cette aug-mentation prétériterait en effettrop cette jeune galerie. Celle-cine participera à aucune nouvelle

foire en cette fin d’année. Elle pré-fère se concentrer sur l’accueil desamateurs d’art dans ses propresmurs. La participation à ces ren-dez-vous internationaux s’avère,il est vrai, très onéreuse. Enmoyenne, la location d’un stands’y négocie autour de 40’000 dol-lars. Ces tarifs sont parfois majo-rés, comme à Abu Dhabi parexemple. Dans ces conditions, il

faut tabler sur un chiffre d’affairesd’environ 300’000 dollars pourespérer rentrer dans ses frais.Mais, en 2010, Grégory Pagesaura un important projet à menerà terme, à savoir l’ouverture d’uneseconde galerie. Ce sera soit à Ge-nève, soit à Zurich. Nul doute quela passion sera une nouvelle foisau rendez-vous.

François Praz

C R A N S - M O N T A N A Numéro 31 • Décembre 2009 • page 4

Issu d’une famille de galeristes de renom, Grégory Pages est un passionné d’art qui anime sa galerie avec ferveur.

L’art selon Grégory PagesGALERIE • Détenteur de plu-sieurs diplômes, Grégory Pagesa notamment étudié dans dessections d’art à Madrid et auxEtats-Unis. Ce jeune galeriste de27 ans possède des racines mul-tiples, à la fois genevoises, fran-çaises et iraniennes. Il parle cou-ramment six langues. Passionnéde basket et de ski, il adoreCrans-Montana où sa famillematernelle a des attaches an-ciennes. Il n’hésite d’ailleurs pasà collaborer avec des personna-lités de la région, comme l’archi-tecte d’intérieur Daniel Emery.Ensemble, ils ont procédé il y aquelques mois à des installationsde sculptures dans nos rues. Lepère de Grégory Pages est lui-même un galeriste français ré-puté, établi depuis 1990 à Ba-den-Baden. Issu du Sud-Ouestde la France et de Catalogne, songrand-père paternel était déjàl’ami d’artistes comme Dali et Pi-casso: «Ma famille possédait unrestaurant. De temps à autre, lespeintres les payaient avec des toi-les, car ils n’avaient pas d’argent».Ces tableaux se sont transmis degénération en génération. Au fildes ans, certains ont été reven-dus pour acquérir des œuvres

plus contemporaines. Il n’étaitd’ailleurs pas possible de les lais-ser aux murs du restaurant, carils avaient pris trop de valeur.

Le goût des artistesGrégory Pages perpétue ce sensdes liens créés avec les artistes.Enfant, il a pu côtoyer des créa-teurs prestigieux. A 8 ans, il avaitainsi affirmé à Pierre Soulagesqu’il financerait un jour ses expo-sitions. Son père a quant à lui ex-posé Gao Xingjian, peintre et PrixNobel de Littérature 2000. Oli-vier Debré était un ami de sa fa-mille qui avait prêté des toilespour sa rétrospective au Muséedu Jeu de Paume à Paris en 1995.Ira von Fürstenberg a exposé desobjets originaux dans leur galerieen Allemagne. «Nous ne voulonspas faire du people pour autant.Mon fils propose d’excellentes sélec-tions d’artistes. Il favorise la jeunegénération, ce qui est normal. Il estautonome par rapport à moi», ex-plique Frank Pages. Son fils ex-plore donc à Crans-Montana denouvelles voies dans cette pas-sion qu’il a en commun avec lui.Leur nom à tous deux est d’ail-leurs souvent présent dans lesgrandes foires internationales. Ce

CRISTAL FESTIVAL • Ce ren-dez-vous des professionnels dela communication se déroule àCrans-Montana du 8 au 13 dé-cembre. Agences de pub, socié-tés de producteurs et annon-ceurs se rencontrent etéchangent leurs expériencespendant ces quelques jours, ras-semblés au Régent. Mais le grandpublic n’est pas en reste puisqueles organisateurs du Cristal Fes-tival ont prévu un festival «off».

Pour les commerçantsComment les commerçants deCrans-Montana peuvent-ilsprofiter de la fréquentation de lastation pour améliorer leursventes? Comment faire franchirla porte du magasin aux hôtesde passage et comment les fairepasser à l’acte d’achat? Des ex-perts de la communication et lescommerçants de la stationconfronteront leurs points devue à la recherche de solutionset nouvelles pistes pour amélio-rer le commerce de proximité àCrans Montana. Ce sera lorsd’un table ronde au Régent lemercredi 9 décembre de 14 h 30à 16 h 30.

Sur grand écranGaumont et Havas Sport &Entertainment proposeront laprojection en avant-premièredu film Les Gardiens de l’ordreréalisé par Nicolas Boukhrief(déjà réalisateur de Cortex etLe Convoyeur) avec Fred Tes-tot, Cécile de France et JulienBoisselier. Fred Testot (duduo comique de Canal+ Omaret Fred) sera présent pourprésenter le film. Projectionau Cinécran mercredi 9 dé-cembre de 21 h à 23 h.

Nuit des PublivoresCette année encore la Nuit desPublivores proposera augrand public les meilleurespublicités françaises et inter-nationales dans une ambiancefestive et conviviale. Distribu-tion de cadeaux et autres sur-prises viendront agrémenterune soirée unique en songenre. Projection au Cinécransamedi 12 décembre de 20 h àminuit.

Pour les écoliersDes professionnels renommésrencontreront les élèves de 6e

primaire et de 4e CO du Centrescolaire au cours de deuxconférences. Fabrice Brovelliest le directeur général deBETC Euro RSCG, l’une desagences les plus créatives enFrance, et l’un des concepteursde la campagne de publicitépour Evian «Les bébés rol-lers». Il expliquera aux élèvesde 6e primaire de Crans-Mon-tana comment cette campagnea été conçue: idée créative, réa-lisation d’une publicité, effetsspéciaux, ajout de musique,etc. Quant à Cédric Gachet,président des Créatifs Ro-mands, il viendra présenter lesdifférents métiers offerts par lapublicité et la communicationainsi qu’un florilège de publici-tés particulièrement remarqua-bles aux élèves de 4e du cycled’orientation. Ces rencontresauront lieu au Centre scolaire deCrans-Montana dans la matinéedu vendredi 11 décembre.

Danielle Emery Mayor

Pour en savoir plus:www.cristalfestival.com

Crans-Montanaprend le

TGVLYRIA • Saviez-vous que lemarché français représente plusde 100’000 nuitées à Crans-Montana? La France se posi-tionne ainsi en deuxième placeau niveau de l’hôtellerie et troi-sième au niveau de la parahôtel-lerie. Et notre station peut inté-resser certainement plus encorenos voisins français. C’est ce quepense Crans-Montana Tourismequi, en collaboration avec leTGV Lyria, a conclu pour cet hi-ver un partenariat: «Pour obtenirune visibilité optimale, expliquele responsable marketing XavierBianco, nous avons décoré entiè-rement un TGV avec des adhésifsà l’intérieur des rames de premièreet seconde classes, ainsi que lebar.» Pour rappel, Le TGV Lyriaest composé de trois voitures depremière classe, quatre en se-conde classe et une voiture-bar.L’opération durera du 1er novem-bre jusqu’à la fin de la saison d’hi-ver. On estime le nombre decontacts à 100’000 passagers parmois. «Diverses thématiques pré-senteront ainsi Crans-Montana etses atouts: le ski évidemment maiségalement l’événementiel, le côtéville à la montagne, les diversesactivités, les familles. Sur ces vi-suels, ce sera priorité à l’imageavec un petit texte accrocheur.»Selon Crans-Montana Tourisme,cette opération est idéale car elletouche non seulement les Fran-çais qui connaissent et viennentdéjà en Suisse, mais égalementnotre première clientèle, à savoirles Suisses qui se rendront à Pa-ris. «Nous faisons ainsi coup dou-ble en touchant deux marchésprioritaires suisses.»

DEM

Espritde Noël

FÊTES • Une caverne d’AliBaba au temps de Noël et Nou-vel An: près de la grande che-minée, à l’hôtel Aïda, MoniqueDollfus-Loretan a rassemblé ànouveau plein d’idées de ca-deaux et de petits plaisirs, dessaveurs et senteurs d’ici etd’ailleurs. Ouvert le 27 novem-bre, ce marché de Noël pascomme les autres se terminerale 10 janvier (du lundi au jeudide 14 h à 19 h et vendredi audimanche de 10 h à 21 h). Quoi de neuf cette année?Plein d’objets nouveaux à dé-couvrir en mangeant des gau-fres belges et buvant du vinchaud, en déambulant dansune décoration en partie re-nouvelée. La boutique Angeldes Montagnes dispose d’uncorner décoré. A noter un ser-vice de vente, livraison et miseen place de sapins de Noëls dé-corés, avec possibilité aussi deconfier à Monique Dollfus-Lo-retan votre décoration. Notezencore qu’Irma Dütsch sera làle samedi 27 décembre, de 16h à 18 h pour dédicacer sonnouveau livre de cuisine pourles enfants (et celui pour lesadultes).

DEM

B R È V E SB R È V E S

Marché de Noël Les commer-çants de l’avenue de la Gare en-vahissent la rue et vous accueil-leront chaleureusement pourleur Marché de Noël. Ce sera le20 décembre, dès 14 h et jusqu’à19 h. On y trouvera des standsartisanaux, du vin chaud, duchocolat, de la musique, desconteuses et le Père Noël.

•Caprices avantageux Du 7 au10 avril 2010 aura lieu la septième

édition de Caprices. Le Festivalpropose une offre spéciale surl’achat d’un abonnement de 4jours. Les personnes souhaitantprofiter de ce rabais jusqu’au 31 dé-cembre pourront se rendre sur lesite internet (www.caprices.ch). Leprogramme de Caprices sera dé-voilé le 15 décembre prochain lorsd’une conférence de presse, vous leretrouvez détaillé sur le blog(blog.sixieme-dimension.ch).

Du neuf au New Heaven C’estEdmond Musso et Rébecca Cor-donier qui ont repris ce café-res-taurant-lounge. Il ouvre 7 jourssur 7 de 8 h 30 à 2 h. Le matin,on sert jusqu’à 10 h café aveccroissant pour seulement 3francs; à midi, plat du jour avecpetite carte; l’après-midi, le cafés’accompagne de différents déli-ces (migniardises, chocolat, tar-tes); à l’apéritif place aux tapas;le soir une petite restauration

est proposée. Et ambiance Djjusqu’à 2 h du matin.

•Mise en scène Située durant 5ans à la rue du Rawyl 26, la bou-tique Mise en scène tenue parJosiane Vuilliomenet a démé-nagé au N° 37 de cette mêmerue, juste en face d’Ycoor.

•Hôtel Central tout neuf Cethôtel 3-étoiles garni au cœur deMontana a été entièrement ré-

nové durant l’été et rouvre cemois de décembre. On y trouve25 chambres doubles, (cellesau sud-ouest avec balcon), 3chambres familiales (pour 4personnes), 1 suite (pour 6 per-sonnes). Un buffet pour petit-déjeuner attend chaque matinles clients. Plus d’infos surwww.lhotelcentral.ch; contact:027 481 36 65.

Cet été, une œuvre avait quitté la galerie Pages pour envahir joliment l’es-pace public.

En marge des événements professionnels organisés dans le cadre du Cristal Festival, une programmation «off» s’adresse au grand public.

La publicité pour tous

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D’AILLEURS ET D’ICI • Ce quifrappe quand on croise PatrickSaegesser, le nouvel horloger deCrans – il vient de reprendre laboutique d’André Triponez à larue Centrale – c’est sa barbe detrois jours soigneusement en-tretenue et qui lui va à ravir, ilfaut bien l’avouer. C’est aussidans le son de sa voix un mé-lange d’accents jurassien et bâ-lois qui représente assez bien lepersonnage: sérieux, conscien-cieux, compétent, passionné,branché. Mais ce qui frappe sur-tout lorsque l’on croise PatrickSaegesser, c’est la montre qu’ilporte à son poignet gauche.«Un mastodonte», il le dit lui-même. Et quand on y regardede plus près, ça y ressemblevraiment. Si on n’était pas aucourant de la tendance en ma-tière d’horlogerie, nous voilàrassurés. Volumineuses, ron-des, épaisses, sophistiquées,avec des boutons de réglage quiressemblent à des pinces dignesd’un chirurgien de pointe dis-posées de manière à ce qu’on aitenvie de s’y pencher. C’est toutlui ça. Et les montres qu’il vendlui ressemblent. Fils d’une horlogère juras-sienne exilée à Bâle sans avoirjamais prononcé un mot d’alle-mand pour suivre son mari ju-

rassien lui aussi. Les parents dece dernier avaient dû quitter larégion pour des raisons écono-mique dans les années 50 déjà,toute une histoire. Patrick Sae-gesser, 38 ans, a commencé parjouer au hockey sur glacecomme son frère. Il en a la sta-ture. Mais c’est son frère qui estvenu une saison à Sierre. Pa-trick en a profité pour découvrirCrans-Montana. Il s’y est plud’emblée mais ce n’était paspour autant qu’il allait à cetteépoque de sa vie quitter l’Ajoie,sa région de prédilection, où ilvenait d’ouvrir sa première bou-tique de «fringues». Branchées,les fringues. Évidemment. Puisil y a eu le plongeon dans lemonde des montres. Tag Heuerdont il a été le délégué commer-cial pour la Suisse durant desannées. Voiture de fonction,costume tiré sur les épaules, ilaimait bien. Ont suivi Gucci,Michel Jordi puis une marquenouvelle, la sienne: les Dolphin--watches. Quant à celle qu’ilaime porter au poignet actuel-lement, il s’agit d’une LouisChevrolet, en vente chez lui.Quelques années encore res-ponsable Europe et Moyen-Orient pour les montres Char-riol, le temps de venir saluerAndré Triponez un des nom-

breux clients qu’il avait l’habi-tude de visiter. Et d’entendreque la boutique était à repren-dre. Un pas que Patrick Saeges-ser n’a pas hésité à franchir. Cethabitué à créer l’événement –marketing man oblige – acceptequand on insiste un peu à semontrer bel ami des stars quel’on découvre au gré des fichiersphotos qu’il ouvre sur son por-

table. On n’en dira pas plus.Juste peut-être que, dans saboutique, un coin est réservéaux montres d’occasion desmarques qu’il préfère. Absolu-ment.

Claire-Lise Genoud

Pour en savoir plus: www.montresbijoux.ch

Installé depuis juillet dernier à Crans, Patrick Saegesser aime les montres«branchées». Plutôt volumineuses, rondes, épaisses, sophistiquées et elles plai-sent aussi aux dames. Photo Giovanni Antonelli

lier, alors que le Bella Lui avaitrempli à l’époque une vocationde sanatorium de luxe, puis na-vigué entre hôtellerie et maisonde convalescence.

Deux saisons, deux clientèlesPlace alors au développementd’une offre plurielle, susceptibled’attirer des villégiateurs autanten été qu’en hiver, sachant quele Bella Lui dispose de 30 cham-bres individuelles et de 15chambres doubles. Une propor-tion assez rare pour un hôtel,forçant à cibler davantage surles personnes seules, sans pourautant servir d’agence matrimo-niale! La clientèle estivale estplutôt d’un âge respectable. Lescours de dentelle au fuseau ontdu succès, tout comme le Nor-dic Walking, les balades histori-ques, les excursions en car ou

encore les massages et les soinsde bien-être. L’hiver, place auxjeunes et aux sportifs qui af-fluent avec des amis, en familleou individuellement. Ils aimentfaire la fête.L’idée est venue de se rappro-cher d’un tour opérateur an-glais, organisateur de séjourspour personnes seules et grou-pes d’amateurs de sports. Pourcet hiver, la crise sévissant, il afallu se tourner vers d’autrespartenaires voyagistes, alle-mands et suisses. Le Bella Luiaccueille également des clubs etdes équipes de ski, des entrepri-ses et des séminaires. «La diver-sité de la clientèle passe très bien.Il ne faudrait toutefois pas mélan-ger la clientèle estivale et celled’hiver. Mais, de manière natu-relle, ce n’est jamais le cas», re-lève Rahel.

Ambiance 1930L’établissement affiche son ori-ginalité par des visites histori-ques guidées de l’hôtel tous lesvendredis, suivies d’un apéritifet d’un menu à l’ancienne «BellaLui 1930». L’occasion de dégus-ter tantôt le velouté de veau à laMarsanne et le chou farci grand-mère, tantôt la soupe desmayens à la viande séchée, lapintade truffée au maïs doux, lefondant chocolat, les glaces arti-sanales du jeune cuisinier Fré-déric Mabillard, depuis 10 ansdans la maison. L’occasion ausside baigner dans l’ambiance

jazzy de l’époque et de voir bril-ler la belle argenterie. Anniver-saire, sortie de classe ou d’entre-prise, groupe de copains… le

Bella Lui invite ses hôtes à re-monter le temps.

Pierrette Weissbrodt

Plus d’infos: www.bellalui.ch

C R A N S - M O N T A N ANuméro 31 • Décembre 2009 • page 5

L’Hôtel Bella Lui cartonne avec un taux d’occupation moyen annuel de plus de 80%. Les efforts portent leurs fruits.

L’Hôtel Bella Lui fait remonter le temps

Le bâtiment de l’hôtel Bella Lui est un témoin de l’architecture des années 1930.

HÔTELLERIE • Sept années degalère pour l’Hôtel Bella Lui et,enfin, un succès incomparabledepuis trois ans, autant l’été quel’hiver, avec un taux d’occupa-tion moyen de plus de 80%. «Levéritable envol est venu des réno-vations très respectueuses de l’Ar-chitecture moderne 1930. Flora etRudolf Steiger-Crawford avaientconçu l’édifice dans un styleavant-gardiste qu’il fallait préser-ver. Notre démarche nous a valuune «mention spéciale» décernéepar ICOMOS (Conseil internatio-nal des Monuments et des Sites)suivie de notre adhésion à l’Asso-ciation Swiss Historic Hotels»,explique Rahel Isenschmied, as-sistante et fille de la directriceMarianne Trummer. Cette re-connaissance permettait de sedémarquer et de foncer vers unnouveau destin davantage hôte-

Art etWellnessPEINTURE • Vreni Barilierdonne des cours de peintureabstraite depuis 10 ans àPayerne. Résidant aussi àCrans-Montana, elle a eu l’idéede marier l’enseignement deson art avec les opportunitéssportives et de wellness offertespar la station. «Vous savez, ex-plique-t-elle, l’art abstrait peutêtre thérapeutique, il offre à cha-cun l’occasion de se libérer de no-tre manière de vivre, de sortir unmoment de notre éducationsuisse un peu trop “carrée”!»Elle a donc mis sur pied unstage en janvier prochain, «oùl’on travaillera l’acrylique, le col-lage, le papier, le sable, le plâtre,la rouille à base de poudre, six àsept heures par jour». Des heu-res entrecoupées, selon le désirdes stagiaires, de wellness, debalades à ski, raquettes ou mar-che. «Mais l’atelier demeure ou-vert aux élèves en tout temps».Ce cours, à la fois original et va-rié, durera cinq jours, du 18 au22 janvier 2010, à la Cure deMontana-Station. «Pour un en-seignement individuel, j’y rece-vrai au plus dix personnes, ellespeuvent venir sans matériel depeinture, je le fournis sur place.» Envie d’en savoir plus sur cettesemaine hors du train-train etdans la nature? L’artiste vous ac-cueille au tél. 079 430 80 94 /ou sur [email protected]

Paulette Berguerand Le travail de Marianne Trummer (directrice de l’Hôtel Bella Lui) et de sa filleRahel Isenschmied remporte un beau succès. Photo Bella Lui

Dans un style épuréLe jaune et le noir, les boiseries naturelles et les meubles enbois laqué gris-vert dansent avec des touches de brun et degrenat, au rythme du jazz 1930. Les lignes sobres dessinéespar les architectes Flora et Rudolf Steiger-Crawford s’effa-cent devant les grandes verrières, les balcons généreuxinondés de soleil et les chaises longues en toile cirée. Pleinevue sur lac et sommets enneigés.Deux étages sont déjà rénovés, avec tout le confort moderneet l’Internet gratuit. Deux autres étages subiront un liftingen 2010, année des 80 ans du Bella Lui et des 60 ans de l’As-sociation pour l’Hôtel Bella Lui, actuelle propriétaire.L’esprit d’ouverture aux autres, la chaleur et la convivialitécontinuent d’imprégner l’atmosphère de la maison.

Après avoir touché à la distribution de fringues et de montres, Patrick Saegesser vientde reprendre la boutique horlogère d'André Triponez à la rue Centrale à Crans. Portrait.

Les montres qu'il vend lui ressemblent

Ycoor embelliURBANISME • Sur les seizeprojets d’architectes pour re-dessiner Ycoor, celui primépromet une mise en valeur decet espace au cœur de Mon-tana. Le bureau Personeni,Raffaele, Schärer de Lausannea fait l’unanimité du jury pré-sidé par l’architecte cantonalOlivier Galletti. «D’une ma-nière générale, se réjouit leprésident de la communeconcernée Francis Tapparel,ce projet s’intègre d’une façonmerveilleuse dans le site. Cetespace remplit les missions dé-finies par l’Association desCommunes de Crans-Montana:tout en respectant l’harmonie

naturelle, nous trouvons en effetle parking pour le casino, la pa-tinoire avec ses gradins, et troispistes de curling couvertes.Sans nul doute ce secteur seramagnifique et fonctionnel.» Lesvoitures et les places de parcdisparaissent en sous-sol, ledomaine public est organisé etles circulations piétonnièresdeviennent prioritaires; la vueet le paysage sont rendus auxterrasses des restaurants etaux commerces voisins. Sauf obstacles inattendus, lestravaux devraient pouvoir dé-buter en 2011.

DEM

Photomontage du projet vainqueur du concours de l’ACCM.

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 31 • Décembre 2009 • page 6

La construction du centre d’accueil du hameau de Colombire au-dessus d’Aminona s’est achevée tout récemment.Le point avec Armand Berclaz, président de l’Association à l'origine du projet.

«La buvette sera ouverte cet hiver»

Mariage de deux époques: d’un côté le centre d’accueil, en béton, avec sa baie vitrée, de l’autre un mayen de la région,témoignage du passé. Photo Musée de Colombire.

COLOMBIRE • Actuellement fi-nancé par l’Association desCommunes de Crans-Montana(ACCM), la Fondation du Ca-sino, la Loterie romande et desdons privés, l’agrandissementdu musée d’alpage de Colombire(situé à 1800 mètres d’altitudesur la commune de Mollens)avance à grands pas. Déjà cet hi-ver, le centre d’accueil pourra re-cevoir ses hôtes. Interview.

Le hameau va donc êtreouvert au public cet hiver?AArrmmaanndd BBeerrccllaazz:: Seulement lapartie «accueil» constituée dumusée, de la buvette et dunouveau restaurant. L’autrepartie, celle des sept mayens –trois d’entre eux ont déjà étéreconstruits sur le site - ne seraprête que pour l’été prochain.Entre parenthèses, nous ve-nons de recevoir le quatrièmemayen, c’est la famille de Mar-cel Clavien de Miège qui nousl’a offert et nous sommes endiscussion pour un cinquièmesitué aux Barzettes, propriétéde Swisscom. Il ne nous res-tera ainsi, dans le meilleur descas, plus que deux mayens àtrouver.

Où avez-vous placé lerestaurant?Dans le centre d’accueil qui aété construit en béton, com-plètement enterré mais avecune baie vitrée qui s’ouvre surla vue des Alpes. Il peut ac-

cueillir cinquante personneset on pourra goûter à la cuisined’alpage à l’ancienne commepar exemple la soupe à l’ortie.Jusqu’à présent la buvette quijouxte le musée d’alpagen’était ouverte qu’en été, doré-navant elle va être ouverte du-rant la saison d’hiver égale-ment. Comme elle se trouvesur les pistes de ski et de luge,elle sera particulièrement ac-cessible pour les sportifs, lespromeneurs. Mais il est aussipossible d’y monter en raquet-tes ou à pied, notamment du-rant la journée.

Vous avez déjà trouvé un cuisinier pour les mets à l’ancienne?En réalité, c’est CME (Crans-Montana Exploitation) quigère le personnel du hameau.Mais notre association, qui apour philosophie la valorisa-tion de notre patrimoine, auraun droit de regard sur cettegestion, en accord avec CMEbien sûr. D’ailleurs, le gardienactuel du musée qui s’occupeaussi de la buvette, sera doré-navant employé de CME.Dans notre budget sont prévusaussi un poste de stagiaire del’Ecole de tourisme, des extraspour le service et une per-sonne chargée du marketingdu hameau. Nous souhaitonsque cette dernière puisse dé-pendre directement de l’Asso-ciation et continuer ainsi le

magnifique travail accompli àce jour. C’est une question en-core à solutionner.

Comment envisagez-vous depromouvoir le hameau?Nous avons différentes idées,comme par exemple accueillirdes groupes ou des sorties d’en-treprise avec des soirées àthème, organiser des retraites«nature», offrir «une nuit à l’al-page» aux clients des hôtels.Nous sommes également enpourparlers avec des accompa-gnateurs de moyenne monta-gne. Nous mettons à leur dispo-sition un des mayens pourqu’ils l’utilisent comme bureau

et point de départ de leurs ran-données.

Et financièrement, qu’en est-ilde l’exploitation?Un budget d’exploitation a étémis sur pied avec CME et inté-gré dans le cadre du budget gé-néral de l’ACCM. Il est de l’or-dre de 100’000 francs par an(ndlr: plus 20’000 francs/an d’in-vestissement de matériel) et de-vra être confirmé, voire adaptéaprès le premier exercice. Déjàdans le concept de base, pré-senté aux présidents des sixcommunes en 2002, cette ques-tion avait été clarifiée. Il étaitdéjà acquis pour nous que ce

type d’activité touristique nepouvait pas s’autofinancer uni-quement par des recettes pro-pres, notamment au vu des ex-périences déjà faites.

Propos recueillis par

Claire-Lise Genoud

L’ Association cherche encoredeux mayens sur le territoiredes six communes ainsi quedu mobilier. Elle prend à sacharge tous les frais de dé-montage, remontage et re-mise en place des terres. Ren-seignements: Association duhameau de Colombirewww.ecomusee-colombire.chtél. 027 483 50 51

Labellisée Familles bienvenues, la station faitbeaucoup pour petits et grands.

Palette d’animationsCMT • «Avec les animations quenous mettons sur pied, nous avonsenvie de montrer les nombreusesoffres existantes. Il se passe beau-coup de choses à Crans-Mon-tana», explique Yann Stucki,responsable du Départementsport et culture à Crans-Mon-tana Tourisme. Crans-Montana conçoit des ani-mations pour la St-Valentin etPâques. «Il faut exploiter ces da-tes au mieux et essayer de créerune ambiance générale en station,en déguisant les vitrines parexemple, en incitant les gens et lescommerçants à participer pourdonner une certaine dimension àcette opération», déclare YannStucki. Les enfants se réjouirontde rencontrer dans la station unlapin de Pâques en balade. YannStucki explique: «Chaque année,nous organisons des animationsde Pâques au Centre scolaire deCrans-Montana, ainsi qu’unecourse aux œufs à La Moubra,mais personne ne le voit. Donc lebut cette saison, c’est de créer uneatmosphère en station, qui toucheles gens, les touristes.» D’où leprésence de ce lapin géant dansles rues…Les traditionnels artistes de ruesont prévus aux centres deCrans et de Montana tous lesjours de 15 h à 18 h, du 27 au 31décembre et du 6 au 10 février.L’équipe de Crans MontanaTourisme privilégie des repré-sentations très visuelles (artis-tes sur des échasses, bonshom-mes en blanc) pour que lespassants «tombent dessus» en

se baladant dans les rues de lastation.Le Fun Park Bibi, au DrivingRange du parcours de golf Bal-lesteros, laisse place aux famil-les où les enfants profitent desnombreuses activités, telles quesnowtubing, luge, balançoire,tyrolienne. Le Fun Park Bibi estouvert tous les jours de 10 h à17 h jusqu’au mois d’avril. On ydécouvre cet hiver une maisonde Bibi toute neuve. Notez queles enfants pourront cette annéeà nouveau participer à La chasseaux trésors de Bibi.Pour Noël, la crèche vivanteaura lieu à Ycoor les 24 et 25 dé-cembre. La patinoire présenteégalement les soirées discoglace les samedis 26 décembreet 2 janvier, et les vendredis 5 et12 février, ainsi que le mardi 16février de 18 h à 22 h. Notez également que pourMardi Gras, le 16 février 2010,diverses animations sont pré-vues en station et sur les pistes,et l’entrée de la patinoire sera li-bre pour les gens déguisés.Avec ces animations tout encontinuité, comment YannStucki pressent-il cette saison?«Extrêmement bien! Une vraieréflexion a été faite et nous avonspas mal cerné les attentes et toutce qui peut être amélioré. Laqualité de nos animations de-vient toujours meilleure, elles’adapte davantage aux besoinset attentes de nos hôtes.»

Denise Tripalo

Plus d’infos: www.infocmt.ch

Toute la station est illuminée depuis le 6 décembre par ces petites lucioles qui ne consomment que très peu d’énergie.

Des LED à NoëlAMBIANCE • «Light emittingdiode», c’est par ce terme an-glais que se définit la LED. Ils’agit d’une petite diode électro-luminescente composée d’unglobe étanche avec à l’intérieurun matériau solide qui émet dela lumière lorsqu’un courantélectrique le traverse et qui a laparticularité de consommertrès peu d’énergie. Jusqu’à 10fois moins. Mais pas seulement.Selon Olivier Monnet, repré-sentant en Valais de la maisonSchréder, fournisseur des com-munes de Crans-Montana,«l’avantage de cette nouvelletechnologie se calcule aussi en te-

nant compte de sa résistance auxchocs». Jacky Duc, directeur deCrans-Montana Exploitation(CME) confirme: «Les guirlan-des composées de petites ampou-les à incandescence (ndlr. avec unfilament à l’intérieur) qui illumi-naient encore la station l’an der-nier se brisaient au moindre im-pact, notamment lors dutransport et nécessitaient un grostransformateur». Avec la LED, ladurée de vie d’une guirlande vaaussi passablement augmenter.«Elle est estimée à 50-60’000heures, alors qu’une guirlande àincandescence ne résistait pas au-delà de 4000 heures», poursuit

Olivier Monnet. Aux Servicesindustriels à Crans, Martial Ka-merzin a calculé que la Com-mune de Chermignon écono-miserait ainsi jusqu’à 5000francs sur les frais de son éclai-rage de Noël installé du 6 dé-cembre jusqu’à Carnaval. Maisle choix des communes revientaussi au fait qu’il existe au-jourd’hui «des LED qui émettentune lumière blanche chaude»,poursuit Olivier Monnet. Cequi est tout à fait nouveau etconvient beaucoup mieux pourles fêtes de fin d’année en sta-tion. Joyeux Noël.

Claire-Lise Genoud

Comme ici sur la rue du Prado à Crans, quasi toutes les guirlandes de Noël des six communes seront cette année compo-sées de LED.

B R È V E SB R È V E S

Nuit des Neiges «La pro-chaine édition de la Nuit desNeiges sera un peu particu-lière, annonce le comité d’or-ganisation. Notre coup decœur a été de relever des ac-tions de femmes extraordinai-res. La première, celle de MmeValérie Wertheimer, présidenteet fondatrice d’Action Inno-cence qui se bat au quotidienpour que cesse le fléau de la pé-dophilie sur Internet; ladeuxième, celle de la docto-resse valaisanne Elisabeth Gia-nadda qui a participé à la créa-tion de la FondationEpidermolyse Bulleuse - La Re-cherche pour les enfants papil-lons, maladie génétique dont lecaractère de “maladie orphe-line” a pour conséquence unerecherche limitée par manquede fonds. Souhaitant marquerson engagement envers elles,notre amie Irma Dütsch relè-vera le défi de délecter nos pa-pilles. Daniel Emery, notre dé-corateur de la boutique CôtéMontagne, a déjà sa petite idéesur une mise en scène origi-nale.» Réservez déjà la date du6 février 2010.

•Magnifique schuss Les tra-vaux relatifs au défrichementdu bosquet dans le schussd’arrivée de la piste Nationale,ainsi que son remodelage, ontété réalisés avant la neige. Ami-novembre, un délégué dela FIS a visité la piste et s’est ditplus que satisfait des travauxréalisés. Selon Marius Robyrqui rapporte les propos du dé-légué FIS, «il y a très peu destations, quasiment aucune,qui peuvent se targuer d’avoirune telle partie finale de piste.Il a encore ajouté que mainte-nant, sur cette piste, nouspouvons tout faire: snow-board, slalom parallèle, hal-pipe, big air, etc.» Et de quali-fier cela de «tout simplementgénial!»

•Des idées pour Ehanoun LaCommune de Chermignon alancé le concours d’idées quidoit permettre de réaliser unespace attractif au centre deCrans au lieu-dit Ehanoun.Huit bureaux invités vontdonc plancher sur la manièred’aménager un parking et desvolumes à bâtir relativementimportants, tout en respectantl’idée générale que cette zonedoit devenir un jardin urbainentre Crans et Montana.«L’exercice est difficile, souli-gne le président Jean-ClaudeSavoy. Raison pour laquelle lacréativité de plusieurs bu-reaux est mise en compétition.Les résultats sont attenduspour mi-février 2010.»

•Essampilles Les travaux pré-paratoires d’aménagement destrottoirs et réfection de lachaussée (entreprise par l’Etatdu Valais qui est le maître d’œu-vre) ont débuté en novembresur la route Lens-Crans, au lieudit Essampilles, à l’entrée ouestde la station sur la communed’Icogne. Le trafic restera per-turbé jusqu’en octobre 2010,annoncent les autorités. Unefois les travaux terminés, lespiétons chemineront en sécu-rité depuis La Délège jusqu’àproximité de l’immeuble LesEssampilles. Les arrêts de bus(pour la montée comme pour ladescente) seront déplacés àhauteur de l’embranchementde la route des Mayens d’uncôté, des moloks de l’autre.

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Sans compter la démarche Va-lais-Excellence, mettant le SMCsur la voie de l’améliorationcontinue. Les véhicules ont été régulière-ment renouvelés. Les Lion’s Re-gio mis en service cet été sontaux normes Euro 5, les plus sé-vères en matière de protectionde l’environnement. Fréquenta-tion en hausse et bonne santé fi-nancière le permettent. Côté ta-rifs, le directeur explique ne pasavoir d’influence puisqu’ils sontdictés par l’Office fédéral destransports. Evolution encore, du côté del’offre d’excursions et des navet-tes gratuites instaurées sur leHaut-Plateau et financées parCMA, CMT et les communes,avec un regret tout de même:«Dans les bouchons, c’est diffi-cile! Les navettes auraient besoind’un couloir en site propre, car ilest évident qu’il faut d’abord offrirune séduisante alternative à lavoiture, ainsi que des parkings, sil’on veut convaincre les clientsd’oublier leur véhicule durantleur séjour!» s’exclame-t-il, pré-cisant que la décision relève dudomaine politique. Sans pourautant prôner le tout aux trans-ports publics, car avec une po-pulation qui passe de 8000âmes à 40’000 en saison, le défiserait inatteignable pour la CieSMC.

Pierrette Weissbrodt

C R A N S - M O N T A N ANuméro 31 • Décembre 2009 • page 7

Après avoir dirigé durant dix-huit ans la Compagnie de transport Sierre-Montana-Crans SA, René Bongi prendra sa retraite à la fin de l’année.

Ticket de sortie pour René BongiTRANSPORTS • René Bongi,directeur du SMC, prend sonticket pour la retraite, sereind’«attaquer une nouvelle vie,avec enthousiasme!» Il réali-sera ses rêves de voyages loin-tains, promet d’être un grand-père dynamique, decontinuer de participer à lavie sociale de Crans-Mon-tana, de pratiquer golf, ski,vélo et baignade en mer…Il avait le choix, en 1991, depoursuivre sa carrière à LaPoste de Sierre comme admi-nistrateur ou de reprendre lesrênes de la Compagnie SMCSA. La perspective de dirigerplutôt qu’administrer l’apoussé vers le privé. «Les res-

ponsabilités étaient différentes,je pouvais avoir une influencedirecte sur les affaires et… lefuniculaire était à rénover!»explique-t-il. De cette rénova-tion, il en parle avec fierté:«Nous avons supprimé l’incon-vénient du transbordement àmi-parcours et doublé la vi-tesse. Le trajet Sierre-Montanaen 12 minutes, c’est un record,la voiture n’en fait pas autant etnotre funiculaire est parfaite-ment écologique et dans l’air dutemps! Il est le plus long d’Eu-rope à ciel ouvert (4,2 km). Enhiver, l’abonnement funi-skipermet aux sportifs de rejoindreles pistes en moins de 30 minu-tes.» Et l’ouverture du tunneldu Lötschberg, une nouvelleopportunité: «Nous avonsadapté nos horaires et gagné enclientèle suisse alémanique.Celle-ci rejoint Montana partrain et funi en 1 h 50 à peinedepuis Berne et en une heure deplus depuis Zurich.»

Progression et rentabilitéRené Bongi est aussi très heu-reux d’avoir pu développer leslignes de bus. Elles génèrent,avec le funi, 61 courses journa-lières aller et retour entre plaineet station, qui dit mieux? Avecen sus des bus de nuit pour lesfins de semaine et les veilles defêtes, et un parking de 100 pla-ces à Sierre avec des tarifs sexy.

Vers le record absolu

René Bongi, né à Chippis le 9 janvier 1945, diplômé de l’Ecole de Commerce de Sierre1963: il entre aux PTT, stages en Suisse alémanique et à Lausanne, puis carrière à la Postede Sierre (responsable de l’exploitation et des cars postaux); en parallèle, formation mili-taire, grade de Major 1991: il reprend la direction du SMC (développement de la desserte bus, renouvellementde véhicules, développement de la communication et du marketing)1997: rénovation du funiculaire2004: certification Valais-Excellence 2008: record historique (1,5 million de passagers)

Le Lion’s Regio, mis en service cet été et piloté par Charly de Preux, s’inscrit dans une volonté de confort et de protectionde l’environnement. Capacité: 50 places assises et 20 debout. Photo P. Weissbrodt.

René Bongi, directeur du SMC, a prisgoût à son rôle d’entrepreneur. PhotoP. Weissbrodt.

BLUCHE • Pour ses besoinsannuels en manifestationssportives ou culturelles, ponc-tuelles ou régulières, Crans-Montana Tourisme disposed’une liste d’environ 600 bé-névoles potentiels. «Cette listeest mise à jour en permanence,précise Yann Stucki du Dépar-tement sport et culture deCMT. Elle recèle des adressesde toute la Suisse romande. Lebénévolat constitue l’essencemême de la société. Nous comp-tons beaucoup sur ce genre decollaboration». Et d’anticiper:«Notre système est bien rodé, ila fait ses preuves, mais nousn’avons pas l’envie d’en resterlà... A l’avenir, et même si çapeut paraître paradoxal, nousenvisageons de nous tournervers davantage de “profession-nalisation” dans le bénévolat,en fonction bien sûr de nosmoyens.»Domicilié à Bluche, féru denatation, de ski et de tir, Da-vid Germanier est apprenti enconstructions métalliques. Cejeune homme de bientôt 20ans incarne le parfait bénévolede Crans-Montana. «Enmoyenne, je consacre une ving-taine de week-ends par année àdes activités non rémunérées.C’est ma manière à moi decontribuer au développement dela station. Si j’ai du temps libre,

je réponds systématiquementpar l’affirmative aux demandes,sans distinction de manifesta-tions.» Mais que diable recher-che-t-il à travers ces multiplesimplications? «J’aime le contactavec les gens. Et, plutôt que desubir, de regarder “bêtement”une manifestation, j’ai l’impres-sion d’y participer. Je commenced’ailleurs à connaître toutes lesficelles internes des différentesorganisations. Chaque année,on m’attribue plus de responsa-bilités.»

Collectionneur de T-shirtsL’histoire d’amour entre Davidet le bénévolat ne date pasd’aujourd’hui. «J’avais 8 ans etje m’embêtais, se souvient-il.J’ai accepté de donner un coupde main à l’occasion de la pre-mière Journée de la population.Mon job? Débarrasser des car-tons...» Parmi la panoplied’événements auxquels ildonne de son temps, notre in-terlocuteur apprécie particu-lièrement le Terrific. «Parceque l’ambiance est fantastique;elle éclipse l’aspect purementcompétition. De plus, le Terrificamène des participants de toushorizons, pas forcément d’ici. Jeme réjouis d’y être d’édition enédition.» Mais David ne gardepas des bons souvenirs de cha-que manifestation. «Une an-

née, lors d’un trophée régionalde luge, je me suis retrouvé seulau milieu de la montagne, inac-tif, à attendre pendant des heu-res. Il faisait tellement froid queje claquais des dents! Par “re-présailles”, je ne me suis plus ja-mais inscrit à ce genred’épreuve...»S’il comptabilisait toutes sesheures de bénévole, même àun tarif dérisoire, David Ger-manier serait à la tête d’une jo-

lie petite somme... «Le plaisirne serait pas le même si j’étaispayé, tranche-t-il. Je me satis-fais volontiers des repas et desboissons que l’on m’offre. Maplus grande fierté est cependantde porter les T-shirts reçus àchaque manifestation ou pres-que. Cette collection vestimen-taire draine une foule de souve-nirs qui n’ont pas de prix...»

Blaise Craviolini

David Germanier fait partie des 600 personnes qui s'impliquent régulièrement, sans êtrerémunérées, dans les manifestations du Haut-Plateau. Ses motivations sont louables...

David, l’archétype du parfait bénévole

David Germanier, lors du Terrific, manifestation qu’il apprécie particulière-ment en tant que bénévole. Ici on le voit en train de surveiller que tout se passebien dans l’épreuve de natation.

CLUB SERVICE • En donnantla priorité aux enfants, au béné-volat, à la proximité ainsi qu’auxidées originales, le Rotary-Clubessaie en tout premier lieu d’œu-vrer pour les organisations quine sont pas déjà couvertes pard’autres associations. GabrielleSteinegger-Felli, la seule femmedu comité, défend les différentesactions du Rotary-Club: «Nousessayons d’éviter que notre contri-bution soit uniquement financière,nous tentons de contribuer de fa-çon physique aussi. Ce qui est im-portant, c’est qu’il y ait des gens quise mobilisent.»Depuis la création du TransportHandicap en 2003, le Rotary-Club apporte son aide, parexemple en leur procurant unevoiture ou encore un lift pour ré-parer la voiture. «Nous contri-buons également en faisant une ac-tion, soit un repas où le cluborganise quelque chose d’original,soit en organisant une vente devin», confie la vice-présidente.Dans le même esprit, le Rotary-Club soutient l’organisation descamps Tackers à Anzère (Camppour jeunes enfants transplan-tés, du 13 au 20 mars 2010).«Nous faisons un maximum depromotion et contribuons, parexemple, en organisant un goûterdans le cadre du camp», raconteGabrielle Steinegger.Les rotariens parrainent quatreenfants du foyer «Le sourire deChiang Khong», une organisa-tion romande active en Thaï-lande. «Nous avons commencéavec deux enfants il y a quatre ans

puis, depuis cet été, nous parrai-nons deux enfants de plus. Il s’agitde soutenir ces enfants jusqu’à lafin de leur formation, pas seule-ment jusqu’à leur majorité», ex-plique Gabrielle Steinegger. Quiajoute: «C’est incroyable ce qu’ilsont fait là-bas!»Dans la région deChiang Khong, les enfants n’ontaucune place ni avenir dans lasociété; pour leur venir en aide,une école a été créée, fonction-nant comme une petite commu-nauté où tout le monde participeau bon déroulement.Chaque année les professeurs duCentre scolaire de Crans-Mon-tana proposent un élève qui a unparcours exemplaire, qui donnele meilleur de soi malgré un par-cours de vie difficile. Le Rotary-Club permet à cet élève de réali-ser un de ses rêves, puis ce jeunese voit remettre «Le mérite sco-laire» lors d’une cérémonie offi-cielle qui a lieu courant décem-bre. Il existe aussi «Le mériteprofessionnel» décerné par leclub service, mais celui-ci ne sefait pas annuellement.La fin d’année sera marquée parl’action «Vin de Noël». Le vigne-ron-encaveur Gabriel Duc,membre du Rotary-Club, pro-pose un carton de deux bouteil-les de vin, disponible en contac-tant le Rotary-Club par e-mail oupar téléphone. Les bénéfices decette action seront versés en fa-veur du programme PolioPlusdu Rotary International.

DT

Plus d’information:www.rccrans-montana.ch

Mobilisation auRotary

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V I L L A G E S Numéro 31 • Décembre 2009 • page 8

Cette jeune entreprise innove avec une prise en charge de la décoration qui inclut à la fois l’intérieur et l’extérieur des habitations.

Décoration en formule intégraleMOLLENS • La reconversion,Julien Kellenberger se l’estd’abord imposée à lui-même,et ceci d’une manière pour lemoins originale: il a en effetofficié durant 10 ans à la TSR,notamment en tant que régis-seur plateau, avant de lancerMise en scène. Issu d’une fa-mille elle aussi engagée dansles médias, le jeune entrepre-neur a créé en 2007 cette so-ciété novatrice spécialisée à lafois dans la décoration d’inté-rieur et dans l’aménagementextérieur. Il a pu assouvir parce biais sa passion déjà an-cienne pour les plantes. Maispourquoi son entreprise ba-sée à Yens près de Morgess’est-elle également établie en

Valais? «Ma famille possède unchalet à Mollens depuis denombreuses années. J’y ai réa-lisé un premier grand chantier.Je pense qu’un potentiel de dé-veloppement important existeici dans le domaine de la déco-ration», explique-t-il. Le vo-let valaisan de son activité seconcentre pour l’instant au-tour de la décoration d’inté-rieur. Son constat de départest que les chalets en Valaisont certes un aspect typiquevus du dehors, mais que, dèsqu’on y entre, cette authenti-cité a souvent tendance à seperdre. Ces logements ont unaspect locatif qui s’est imposéau détriment du style monta-gne qui est ce que les stationscherchent pourtant à privilé-gier en général. Repenser cesespaces existants en leur re-donnant une originalité est lamission qu’il s’est dès lorsfixée. «Comme notre raison so-ciale le mentionne, nous met-tons en scène un lieu de vie prisdans sa globalité. Selon nos cri-tères, le jardin fait partie inté-grante de l’intérieur d’uneconstruction», précise JulienKellenberger

Comment procède-t-on?Au cœur de ses créations, ontrouve les notions d’écoute etde dialogue. Pour êtreconcret, un questionnaire estsoumis aux clients, aprèsquoi des discussions appro-

fondies portant sur les com-posantes du projet sontconduites. Une ébauche estensuite présentée sous laforme de dessins ou d’aqua-relles. Récemment, ces échan-ges se sont prolongés durantun mois et demi dans le cadred’un projet sur la Riviera vau-doise. Grâce à un réseaud’une dizaine de profession-nels (ébénistes, pépiniéristes,etc.), Mise en scène condensede multiples compétencesqu’elle coordonne. Une enve-loppe financière est fixée etl’entreprise procède, selon lescas, en une seule phase ou parétapes. Julien Kellenberger semontre très attentif à l’originedes matériaux. Des troncstrouvés à l’embouchure duRhône ou un ancien balconont ainsi été intégrés sous di-verses formes à son chalet duHaut-Plateau. Mise en scèneutilise par ailleurs 95 pourcent de bois suisse pour ré-duire son empreinte écologi-que. Il en va de même en ce quiconcerne les extérieurs. Le re-cours aux machines est réduitau maximum et l’aspect natu-rel est privilégié: «Le jardin estsouvent la plus belle pièce d’unemaison. Notre plus granderéussite, c’est quand nos inter-ventions restent quasi invisi-bles», assure Julien Kellenber-ger. Celui-ci ambitionned’intensifier sa présence dans

notre région dès 2010. En pa-rallèle aux cinq ou six groschantiers qui ont été entreprisces derniers mois, l’ouvertured’un showroom est aussi pré-vue à Yens. En mars, il parti-cipera par ailleurs au salon

Habitat-Jardin à Lausannepour accroître la notoriété deson entreprise qui bénéficied’ores et déjà d’un bouche àoreille flatteur.

François Praz

B R È V E SB R È V E S

Gym à Icogne Les cours d’An-nick Aymon ont lieu aux abrisjusqu’à fin mai le mercredi de9 h 30 à 10 h 30 (sauf durant lesvacances scolaires). Cours des-tinés à tous les âges. Jeux et ma-tériel de dessin à dispositionpour occuper les enfants. Ins-cription: 079 584 03 43.

•Cloche rénovée Le battant a dûêtre remplacé de même quel’entraînement de la cloche,voilà pourquoi la chapelled’Icogne est restée momentané-ment silencieuse.

•Arrêtez-vous! C’est le titre duCD du groupe local linChen, quiinvite à s’arrêter pour prendre letemps d’apprécier les bons mo-ments. Du reggae au rock, lesmusiciens font voyager à traversdifférents univers musicaux.Plus d’infos sur www.linchen.chet album disponible sur iTunes.

•Fontaine du Moulin Les travauxde réaménagement de la fon-taine du Moulin à Icogne serontterminés pour le printemps2010. Lucien Barras (NomadArchitectes) est chargé de me-ner à bien cette rénovation.

•Piscine à Grône Tous les élèvesdomiciliés sur le territoire deLens et en âge de scolarité peu-vent fréquenter gratuitement lapiscine de Grône durant cetteannée scolaire. Mardi et jeudiouvert de 17 h 30 à 21 h; mer-credi de 14 h à 21 h; vendredi de17 h 30 à 20 h. Horaires enfants:jusqu’à 19 h 15, vendredi soir20 h et durant vacances scolai-res 20 h.

•Concert des Rois Le Grouped’animation de Flanthey (GAF)organise ce 10e événement mu-sical dimanche 10 janvier à 17 h30 à l’église du hameau. Au pro-gramme: les Morning Fellowsde Lausanne avec des pièces deNegro Spiritual et de GospelSong.

•Style Nails Marie-Claude Ba-gnoud, diplômée styliste ongu-laire, reçoit sur rendez-vouspour pose de gel UV, pose com-plète d’ongles artificiels, rem-plissage, reconstruction de l’on-gle, pose de gel french et coloréaux pieds, selon vos goûts. Pro-motion durant le mois de dé-cembre. Route de Pliany 10 àChermignon-d’en-Haut au 079721 66 92.

•Samaritains La section deChermignon organise une ses-sion de cours UPE (UrgencesPetits Enfants) les 18 et 25 jan-vier, le 1er et le 8 février 2010.Ces cours sont destinés aux pa-rents et personnes s'occupantde petits enfants et informentsur les gestes qui sauvent en casd'accidents. Les cours de sau-veteurs (obligatoires pour per-mis de conduire) auront lieu les14, 15, 21 et 22 décembre àChermignon. Informations etinscriptions: Christophe Zuffe-rey au 027 483 35 56.

•Do-In Les prochains cours au-ront lieu à 18 h les 21, 28 décem-bre puis 4, 11, 18 janvier à lasalle bourgeoisiale de Montana-Village. Inscriptions: CatherineMeyrat-Rey au 027 481 93 88.

•Tournage à Randogne Mandatépar la Commune, Blaise Cravio-lini (également journaliste àSixième Dimension) réalise unfilm présentant Randogne.

JEAN-LUC REY • Pittoresque,mais attachant. Sauvage, dans lebon sens du terme, mais authen-tique. Pas de doute: à défaut d’êtreune personnalité, Jean-Luc Reyest un personnage haut en cou-leurs! Qui appartient à part en-tière au patrimoine chermigno-nard. Le genre de gars qui nelaisse pas insensible, qui n’arrivepas à discuter, avec qui que cesoit, sans verser instantanémentquelques larmes d’émotion. «Auvillage, il n’y a que cinq concitoyensqui ne me saluent pas. Les autres, apriori, m’apprécient».Persévérance, dans le travailcomme dans la vie, honnêteté etconvivialité. Trois qualificatifsqui caractérisent à merveille«le» Jean-Luc. «Vacher, agriculteur, vigneron-en-caveur et... braconnier – aujourd’hui, il y a pres-cription! – j’ai un peu tout fait dans ma vie. Sansoublier l’éducation de mes deux enfants, un garçonqui est désormais ingénieur-électricien et une fillequi est aide-hospitalière. Je n’ai jamais chômé. De-puis la mort de mon père – j’avais 15 ans – je melève à 4 heures du matin». Le Chermignonards’inscrit comme un témoin privilégié de l’évolu-tion vini-viticole valaisanne. «Il n’y a pas si long-temps, j’ai même l’impression que c’était hier, on la-bourait encore les champs avec un mulet; onsulfatait les vignes à l’aide d’une brante, puis unepompe, maintenant c’est en hélicoptère... C’est din-gue, le modernisme!»

Sa Ferrari à lui...Entouré de sa femme Agnès, de sa famille et deses proches, Jean-Luc Rey vient de fêter ses 70ans. «Pour marquer cet anniversaire, je me suisoffert une petite escapade en jeep à la Cabane duPlan, en-dessous du Col de la Roue, juste à la li-mite entre le Haut et le Bas-Valais. Un endroitinaccessible, où personne ne va avec un véhiculemotorisé... J’ai voulu tester ma jeep et me prouverque j’étais encore jeune. Mais la pente était trop

raide. A 500 mètres du but, j’ai dû rebrousser che-min...» Depuis qu’il goûte à une retraite méri-tée, selon l’expression consacrée, notre ami sa-voure chaque seconde. «Je ne suis plus du toutstressé; je profite de la vie, de ma... cave. J’ai plantéplein d’arbres fruitiers. Je récolte chaque année desprunes, des poires, des damassines. Je continueégalement de m’occuper de ma vigne. Mais il neme reste que 300 mètres, une surface idéale pourdu païen. J’écris aussi des poèmes, essentiellementd’amour...»Sa plus grande fierté demeure cependant le four-neau en pierre ollaire, gigantesque, qui orne sapropriété de Chermignon-d’en-Bas, là-même oùil est né. «Je l’ai importé directement de Finlande.Il est venu en 499 unités qu’il a fallu assembler. Pasune de plus, ni de moins! Son poids: 2,8 tonnes!Flanqué des armoiries des Rey et des Caloz, ilchauffe toute la maison grâce à des ouvertures danschaque pièce. Peut-être suis-je le dernier Chermi-gnonard à me chauffer uniquement au feu. Un ti-roir est réservé à la cuisson du pain. Ma femmel’utilise régulièrement.» Et de conclure: «Ce four-neau, c’est comme ma chair. Je ne l’échangerai ja-mais, pas même contre une Ferrari...»

Blaise Craviolini

Jean-Luc Rey et son épouse Agnès, près du fourneau en pierre ollaire importéde Finlande.

CHERMIGNON • Agé de 29 ans,Claude Romailler se souvient de sapassion pour la musique depuistout petit, puisque ses grands-pè-res ainsi que son père jouaient d’uninstrument. C’est à l’âge de 8 ansqu’il débute au cornet au sein del’école de musique de l’AncienneCécilia de Chermignon; il com-mence le bugle à 14 ans. Depuis1997, il joue au Brass Band 13 Etoi-les et, depuis 2007, à la Rosablan-che de Nendaz. Claude Romaillerremporte de nombreux prix et fi-gure parmi les rares musiciens àavoir remporté trois fois le titre deChampion suisse toutes catégories.L’idée d’enregistrer un disque découle du 3e titre de Champion suissequ’il remporte avec le morceau «Two Faces» de Gilles Rocha. «J’ai euenvie de marquer le coup, ce CD est un souvenir qui restera gravé», ex-plique-t-il avant d’ajouter avec humour: «Il y a aussi mes tantes quim’ont demandé de faire un disque pour qu’elles puissent m’écouter, parcequ’aux fêtes de famille, je ne joue presque jamais.» «Two Faces», c’estégalement la suggestion d’un ami parce que le titre justifie deux facesen musique: la technique d’un musicien accompli et le côté mélodi-que du musicien passionné.

Réalisation du CD«Mes parents me rappelaient souvent d’aller m’entraîner quand j’ai com-mencé la musique et vu que j’étais plutôt flemmard à cette époque, jem’enregistrais et je faisais repasser la cassette pour leur faire croire que jem’entraînais», raconte-t-il amusé. Une attitude qui a bien changé, carpour réaliser le CD, il lui a fallu du temps, de l’argent et surtout beau-coup de motivation. Les deux mois qui précédent les enregistre-ments, Claude Romailler s’entraîne matin, midi et soir. Pour rentrerdans ses frais, 700 exemplaires sont nécessaires, pari prometteur, cardurant les deux premières semaines de la sortie du CD, il en a écoulépas moins de 500. «J’ai essayé de faire un vaste choix pour plaire à plusde monde possible. Le CD s’adresse aux fans de fanfare, mais aussi à ceuxqui aiment les classiques et le chant.» Puis ajoute: «Pensez peut-êtreque, comme cadeau de Noël, ce disque pourrait faire plaisir à quelqu’unde votre entourage!» Denise Tripalo

CD disponible sur www.rochagilles.com et www.ancienne-cecilia.chou en contactant Claude Romailler au 078 652 16 09.

Passion musicaleAu coin du feu

Claude Romailler édite son 1er CD.

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de francs par an. L’eau man-que également à la fin de l’été,ce qui a été particulièrementvisible dans nos lacs cette an-née. «En 2050, explique YvesRey, le cycle de l’eau sera diffé-rent d’aujourd’hui. Le régimed’approvisionnement sera dé-calé d’un mois. Nous devrionsavoir perdu 10% environ du po-tentiel actuel, avec plus d’eaudisponible en hiver et moins enété. Les risques de sécheressevont donc augmenter.» Sansoublier que le niveau de laglace de la Plaine-Morte vacontinuer de descendre et lessources situées trop haut neseront plus alimentées par leglacier. Conclusion: il fautstocker l’eau lorsqu’elles’écoule naturellement.

Stockons à Zeuzier!Construire de nouveaux bar-rages semble peu réaliste.Profitons donc de Zeuzier! Enmettant en place de manièreingénieuse une conduited’adduction sous pression,nous pourrions y acheminerles eaux de nos bassins ver-sants. Prenons la conduite ac-tuelle de Zeuzier qui alimenteles communes de la Louable-Contrée: si cette conduitevieille de 40 ans devait avoirun problème, c’est en ca-mions qu’il faudrait achemi-ner l’eau potable vers les com-munes! Sa rénovation à courtterme est indispensable. Lorsde ces futurs travaux, il de-vrait être possible de poser unnouveau tube pour transpor-ter l’eau des bassins versantsde l’Ertenze, de la Boverècheet de la Tièche, eau qui re-monterait par le tunnel duMt-Lachaux, sans apportd’énergie: «On créerait ainsiun arc d’alimentation fonction-nant dans les deux sens,stockant dans le barrage au

printemps et alimentant toutesles communes en cas de besoin,le surplus étant turbiné par lesaménagements existants deZeuzier.» Des aménagementsannexes sont prévus dans lebut d’augmenter encore laproduction d’énergie.

Un projet de 37 millionsAu total, ce sont plus de 40

GWh/an de courant vert quipourraient être ainsi produitssur nos six communes, soit le1/1000 de la productionsuisse. Coût total estimé pourle projet (y compris la remiseà neuf des ouvrages anciens):37 millions. Selon Yves Rey,ce projet devrait pouvoir dé-gager un bénéfice de 2 mil-lions de francs par an.

Mais, direz-vous, si nous re-cueillons toutes les eaux denos bassins versants, la natures’en trouvera prétéritée! Non,rétorque l’ingénieur: ses cal-culs prévoient l’utilisation du40% du potentiel pour le tur-binage, le 36% continuantd’alimenter nos cours d’eau.

Danielle Emery Mayor

V I L L A G E SNuméro 31 • Décembre 2009 • page 9

Icogne construira sa petite centrale hydroélectrique en 2010. Au total, sur nos six communes, ce sont plus de 40 GWh/an de courant vert que nous pourrions produire.

Courant vert: un réel potentiel

Cet automne, nos lacs peu remplis faisaient peine à voir (ici la Moubra). S’il est judicieux d’utiliser cet or bleu avec par-cimonie, on sait que le potentiel brut de nos bassins versants s’élève à 40 millions de m3.

ÉNERGIE • Tout a commencédu côté d’Icogne, lorsque laMunicipalité a lancé son pro-jet de turbinage de ses eauxd’irrigation. Le turbo-groupesera construit au printemps àproximité de l’usine de Croix(propriété de Lienne SA). Lebureau Cordonier & Rey a es-timé qu’Icogne Energie SApourrait produire 1,7 millionde kWh/an. Intéressant, sa-chant que l’on prévoit une pé-nurie d’électricité. Peut-onfaire pareil sur les autres com-munes? Yves Rey apporte desréponses, dans sa thèse deMaster d’étude avancée àl’EPFL: «J’ai développé un nou-veau concept de gestion des eauxde la région de Crans-Montana;je propose des solutions concrè-tes aux problèmes récurrentsd’approvisionnement en eau et àla question de la valorisationénergétique du potentiel hydro-logique.» Le potentiel brut de nos bas-sins versants s’élève à 40 mil-lions de m3. Yves Rey a calculéque «le 76% du potentiel de noseaux n’est pas utilisé et s’écouledans rivières et torrents.» La fa-brication mécanique de laneige consomme le 1% du po-tentiel global; l’eau d’irrigationponctionne le 13% du gâteautotal, quant à l’eau potable,elle correspond à 10%. «500 li-tres/jour et habitant, c’est 40%de plus que la moyenne suisse,note au passage Yves Rey. Celaprovient de notre style de vie etde l’état du réseau de distribu-tion d’eau, où les pertes sont am-plifiées par l’absence d’intercon-nexion.»

Plus 2° en 2050Actuellement, nous man-quons d’eau en hiver: lescommunes concernées achè-tent alors au prix fort de l’eauà Lienne SA, jusqu’à 1 million

B R È V E SB R È V E S

Anniversaire Invité par les au-torités à l’occasion de ses 90 ans,Paul Reymond, Vaudois d’ori-gine établi à Randogne depuis20 ans, s’est déplacé au volant deson véhicule avec son épousejusqu’au Mazot communal àVermala, pour y partager un re-pas avec les autorités.

•Des droits de cité ont été oc-troyés par Randogne à JelenaAleksic, jeune femme de 26 ansoriginaire de Serbie, à Elio et Ro-sanna Lando qui ont quitté l’Ita-lie en 1962 pour venir s’établirdans la région et au couple d’ori-gine portugaise Alberto et Cris-tina Costa Santos ainsi qu’à Ra-faela, leur fille.

•Transports Par souci d’équité,Randogne a reconduit sa partici-pation aux frais de transport desétudiants jusqu’à 25 ans (50%des frais mais au maximum 500francs à la fin de l’année sco-laire). Cette année, une soixan-taine d’étudiants en ont profité.Les frais pour les apprentis sontpris en charge par le Canton.

•Budget à Randogne Mardi 15décembre à 20 h au Centre sco-laire aura lieu l’assemblée pri-maire (budget 2010 et planifica-tion financière 2011-2014).

•Columbarium reporté En rai-son d’une autorisation du can-ton arrivée à fin octobre sur lebureau de la Commune de Mol-lens, les travaux à St-Maurice-de-Laques débuteront au prin-temps.

•Fenêtre de l’Avent Les Molo-gnards sont attendus mardi 8 dé-cembre à La Fortsey à Cordona,chez Francesca et Charly Rey-mond, vendredi 11 décembre àConzor chez Mary-Laure et Be-noît Ruppen, mardi 15 décem-bre à la route de l’Aminona chezIsabelle et Martial Scheidecker,vendredi 18 décembre à La Mi-Côte chez Nathalie Gaier etmardi 22 décembre, à la rue deTsampriman, un lieu secret à dé-couvrir!

LLEENNSSLoto du Foyer Christ-Roi, Foyer Christ-Roi 8 décembreCamp des jeunes du HC Lens 26-27 décembreSoirée de la Saint-Sylvestre organisée par le HC Lens 31 décembreAssemblée générale de la fanfare Edelweiss 31 décembre10e Concert des Rois avec les Morning Fellows de Lausanne, organisé par le GAF, 17 h 30 église de Flanthey 10 janvierLoto du chœur Echo du Christ-Roi et le chœur de Flanthey 6 février

CCHHEERRMMIIGGNNOONNLoto du chœur La Cécilienne, Ollon 8 décembreAudition des minis de l’école de théâtre Zygomatiques, Chermignon-d’en-Haut 18 décembreConcert de Noël de l’Ancienne Cécilia, Chermignon-d’en-Haut 19 décembreMercredi des Cendres, Chermignon-d’en-Haut, 19 h 17 février

MMOONNTTAANNAAMesse de minuit, Corin, 18 h 30 24 décembreMesse de minuit, Montana (village), 24 h 24 décembreSouper annuel des Réchettes 16 janvierAssemblée St-Fabien, Nouvelle Cible 20 janvierSortie à ski de l’Echo de la Montagne 24 janvierLoto du Cor des Alpes 30 janvierChandeleur à Diogne, 19 h 2 févrierSouper de la Société de tir 6 févrierSouper du chœur St-Michel 6 févrierConcours du ski-club Montanin 14 février34e camp OJ 14-17 févrierLoto de l’Echo de la Montagne 27 février

RRAANNDDOOGGNNEEImmaculée Conception, 10 h 30, Crételles 8 décembreAssemblée primaire, 20 h, Centre scolaire 15 décembreNoël des Aînés, 11 h 30, Centre scolaire 20 décembreSouper annuel du chœur mixte l’Espérance 23 janvierSouper de soutien Berclaz Racing Team 27 février

MMOOLLLLEENNSSFenêtres de l’Avent 8-11-15 déc

18-22 décembreNoël des Aînés, salle polyvalente 13 décembreAssemblée générale 18 décembreMesse de Noël, 23 h, St-Maurice-de-Laques 24 décembreSouper annuel du chœur de St-Maurice-de-Laques 9 janvierPromotion civique 29 janvier

RENDEZ- VO US D ES VILLAGE SRENDEZ - VOUS D ES VILLAGES

LENS • Marchant allègrement sur ses 90 ans,couronnée d’une riche histoire, la chorale aentamé à belles dents le 3e millénaire, sous laprésidence de Charles-André Nanzer et la ba-guette de Pascal Lamon.

GGooûûtt mmuussiiccaall eett ddiissppoonniibbiilliittéé«Chanter dans un chœur, constate AdrienNanchen, sous-directeur, demande d’abord dugoût pour la musique et une certaine capacitéd’intégration sociale. Cela implique aussi biensûr de la disponibilité: deux heures hebdoma-daires de répétitions, deux messes par mois, plusd’autres cérémonies religieuses, deux concertset un Festival par année et une Fête cantonaletous les quatre ans.» Un «cahier des charges»un peu lourd, pensez-vous? Moins qu’onl’imagine, si l’on songe aux dizaines de mé-dailles Bene Merenti moissonnées au coursdes ans par autant de chanteurs. Ils ont dûpasser de bien belles heures dans la choralepour lui conserver une telle fidélité!Pour rester une société vivante, le Chœurd’Hommes de Lens a besoin d’enrichir sesrangs de jeunes forces. Comme celles d’Oli-vier Bonvin, membre du chœur depuis 6 ans,où il rejoint son grand-père, son père et sononcle. Il témoigne: «Pour moi c’est un loisirqui complète bien mes passions sportives. Par le

chant, je travaille ma respiration, et cela mecalme. Au plan social, la chorale m’amène àfaire de nouvelles connaissances dans la région,je me sens soutenu par les membres, qui m’ai-dent à progresser. Quant au programme musi-cal, je l’apprécie de plus en plus car il varie cha-que année!» En effet, l’ensemble pratiqueaussi bien le répertoire liturgique que les airstraditionnels, l’opéra que les comédies musi-cales, ayant même osé la cantate, encore danstoutes les mémoires. C’est dire si le mot éclec-tique lui va comme un gant! «Je trouve lamesse bien plus intéressante, poursuit OlivierBonvin, quand on peut l’animer avec sa proprevoix du haut de la tribune. Le chant religieuxapaise mon esprit et change complètement dece que j’écoute en dehors.»

AA vveenniirrLe Chœur d’Hommes de Lens ne manquepas de projets pour les mois qui viennent: du-rant les Fêtes de fin d’année, il redonnera àCrans-Montana le concert de musique russequi avait connu un grand succès. Puis, leprintemps vibrera aux airs d’opéra, à Véros-saz le 16 avril 2010, et à Lens le 23 mai (Pen-tecôte). On l’applaudira aussi à la Fête canto-nale de Fully les 1er et 2 mai. La saisonsuivante verra sans doute un voyage à l’étran-

ger, sur des airs de comédies musicales…Des projets musicaux et festifs qui impli-quent un solide contingent et… de la relève.Plus que jamais, la chorale se fera un plaisird’accueillir de nouveaux membres. Des hom-mes souhaitant pratiquer une activité artisti-que et acquérir une culture musicale solidedans une ambiance conviviale. Avec le senti-ment de servir leur communauté. Les inté-ressés n’ont qu’un geste à faire: cliquer surwww.choeurdhommesdelens.ch et se laisserguider.C’est peut-être le début d’une belle histoire…

Paulette Berguerand

Depuis 1923, le Chœur d'Hommes partage les heures claires et sombres de la vie lensarde. Et il entend bien continuer.

Des accords à partager

Juste avant le Festival 2008… Photo Deprez

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Randogne, avant le front

Nous sommes en 1914. Cinq soldats ran-dognards, fusiliers du Bataillon 88, sedonnent la main sur le pont du Rhône deSierre. Il s'apprêtent à servir leur patrieaux frontières, à Bâle. De gauche à droite, Pierre-Antoine Cli-vaz, Victor Clivaz, Augustin Clivaz, AloïsClivaz et… un illustre inconnu. Gobelet gravé et médailles ont récom-pensé ces vaillants soldats. Les commu-nes de la Noble-Contrée savaient témoi-gner leur reconnaissance.

Paulette Berguerand

UNE AUTRE DIMENSION

V I L L A G E S Numéro 31 • Décembre 2009 • page 10

Trente ans que nos aînés y vivent en toute tranquillité. Le home à Lens évolue selon les besoins des pensionnaires.

Le home de Lens vieillit bienEMS • Trente ans que le Foyerd’accueil Le Christ-Roi à Lenshéberge les personnes âgéesde Lens et d’Icogne, deuxcommunes qui ont construitce grand chalet sur la routequi mène au Christ-Roi. On ycroise aussi des anciens venusdes villages voisins. Disons-letout net: le home n’est pas unmouroir! On y vient finir savie, mais on y vit! «Ici, les pen-sionnaires ont un réseau social,explique le directeur Jean-Pierre Gunter, c’est leur der-nier domicile. Quand on vieil-lit, on s’attache à des chosesplus simples, nous devons faireattention à ne pas projeter no-tre vision de la vie et nos enviessur ce qu’attendent les person-nes âgées!»

Vers la psychogériatrie«Je suis arrivé à la direction en1987 à une période charnière,se souvient Jean-Pierre Gun-ter. Nous proposions à ce mo-ment-là des activités manuellesà nos résidants, mais nous lesavons abandonnées au profitd’animations relationnelles. Ilsn’ont plus forcément envie debouger, de réaliser des travaux.Ils ont finalement peu de be-soins.» Beaucoup ont eu unevie très laborieuse et aspirentau repos. Les choses changent petit àpetit, avec les générations. Onimagine bien que, d’ici peu, lefoyer devra être équipé d’unaccès internet pour tous. Déjàcertains résidants ont leur té-léphone portable. Les cham-bres conçues il y a trente anspour deux personnes devien-nent des «single», l’évolutiondes mentalités fait que l’onpréfère être seul. Il y a trente ans, Lens et Ico-gne ont construit un foyerd’accueil: les mots sont im-portants, car ils disent bienqu’on ne pensait pas accueil-lir des personnes atteintesdans leur santé, mais des gens

capables de s’autogérer, leschambres étaient équipées dekitchenettes. Il n’y avait audépart que 3 fauteuils rou-lants. Aujourd’hui il y en a 45,pour près de la moitié despersonnes logeant au home.On voit aujourd’hui croître lenombre de cas de personnesatteintes dans leurs facultésmentales, cela implique uneévolution dans l’encadrementpour garantir la sécurité deces pensionnaires. La psycho-gériatrie est le principal défi àrelever dans les EMS en ce dé-but de XXIe siècle.

Une «colo» pour seniorsLe home peut se comparer àun hôtel prodiguant dessoins. Tout est organisé pourle bien-être de ses résidants.Récemment, tout le monde aété réuni pour parler des re-pas et de ce qu’en pensent leshôtes. La cuisine sert désor-mais des plats labellisés«Fourchette verte», adaptésaux besoins de convives.L’équilibre dans l’assietten’empêche pas tout le mondede se retrouver de temps à au-tre autour d’une raclette oud’une brisolée.

Des petites sorties sont régu-lièrement proposées aux rési-dents. On choisit d’y aller, oupas. Tout le monde se connaîtdans cette maison, le hall aurez-de-chaussée est commeune place du village. La café-téria voit passer des gens del’extérieur, la messe du di-manche est fréquentée pardes habitants de la région. Fi-nalement, ce home ressembleun peu à une colo pour se-niors. Un endroit chaleureux,construit dans un bel empla-cement au-dessus du village.

Danielle Emery Mayor

RANDOGNE • Un cube en bé-ton surplombé d’une toitureronde avec des cônes blancspointés vers le ciel, laconstruction située à la routedu Pafouer sur la communede Randogne, détonne dans lepaysage. D’autant qu’au-jourd’hui plusieurs chaletsont vu le jour dans cette zone.Réponses de Laurent Savary,adjoint au chef de la commu-nication des Forces aériennesà Berne.

A quoi sert cetteconstruction?LLaauurreenntt SSaavvaarryy:: Il s’agit d’unebalise terrestre VOR/DME,utilisée pour la navigation aé-rienne lors des procéduresd’approche. Cette balise per-met aux avions civils qui veu-lent se poser aux instrumentsà l’aéroport de Sion de se posi-tionner idéalement par rap-port à l’axe de la piste. Cer-tains appareils militairescomme les F/A-18, SuperPuma ou EC635 peuventaussi y avoir recours en fonc-tion des conditions météoro-logiques.

Pourquoi à cet endroit?L’emplacement de cette balisea été défini sur la base de cri-tères techniques, géographi-ques et topographiques pro-pres à la navigation aérienne.

Une balise semblable est ins-tallée à l’ouest de la piste sur lacommune de Vétroz, près dela sortie d’autoroute A9Conthey. Ces deux systèmessont complémentaires àl’équipement IGS (InstrumentGuidance System) situé àSion.

La raison de sa forme sispéciale?Les 48 petites antennes dispo-sées en circonférence sur letoit créent une modulation dusignal telle que l’avion qui lacapte est en mesure de déter-miner son cap par rapport à labalise. La construction en bé-ton contient les installationsélectroniques permettant degénérer les signaux de ces an-tennes.

L’armée est-elle propriétairede ce terrain?Non, le Département de la dé-fense, de la protection de lapopulation et des sports(DDPS), loue ce terrain à laCommune de Randogne. L’ar-mée est seulement proprié-taire des installations d’ail-leurs presque exclusivementutilisées par skyguide pour lagestion et la surveillance dutrafic civil.

Propos recueillis par

Claire-Lise Genoud

Insolite dans le paysage

Cette étrange construction permet aux avions d’atterrir aux instru-ments à l’aéroport de Sion.

CORIN • Cette année encore,les membres du corps de pom-piers Mondicor à Corin, sur lacommune de Montana, étaientbien présents lors de leur coursde l’automne. Dans le cadre dece cours, l’équipe de volontai-res au service de la populationa pris congé du sapeur Jean-Marc Rey et du sergent-majorFélix Tapparel. Après toutesces années à être à dispositionpour courir sur les lieux sinis-trés, ils aspirent à une retraitebien méritée. Comme la tradi-tion l’exige, leur départ a étéfêté autour d’une belle chou-croute offerte par les jubilaires.Le corps des sapeurs-pompiersa profité de cette occasion pourprocéder à des nominations,dont celle du nouveau com-mandant du corps NormandPillet qui reprend la fonctiontenue jusqu’à ce jour par leconseiller communal VincentBonvin.

CLG

De g. à dr.: Simon Perruchoud, nommé au grade de caporal, Jean-Marc Rey, ju-bilaire, Félix Tapparel, jubilaire, Normand Pillet, nommé au grade de capi-taine, Yves-Roger Rey, nommé au grade de fourrier, Vincent Bonvin, conseillercommunal et ancien commandant.

Les membres du corps de Mondicor ont salué les jubilaires et procédé à des nominations.

Pompiers toujours présents CHERMIGNON • Depuis plusieurs années,l’Ancienne Cécilia, sous la baguette d’ArsèneDuc et la présidence de Jean-Charles Duc, inviteun chœur pour leur concert Noël. «Ces concertsont pour but de soutenir une œuvre sociale qui en-cadre des personnes démunies, atteintes dans leursanté ou qui sont obligées de vivre avec un handi-cap, quel qu’il soit. L’association “Transport-Han-dicap Valais” bénéficiera de la quête libre du public

à l’issue de la prestation de cette année», annon-cent les organisateurs.La fanfare s’est associée avec le chœur Sierré-nade. Ce sera le 19 décembre à 20 h en l’églisede Chermignon-d’en-Haut. Au programme:partie chantée puis jouée, variétés, classiques,airs de Noël et surprises (pièces inédites en pre-mière), puis finale magnifique avec près de 70chanteurs et musiciens. Vin chaud à la sortie.

Cuivres et chœur

Le home a fêté cet été 30 ans d’accueil. Quant à Alice Lamon, gentille grand-maman d’Icogne, elle fête en décembre soncentième anniversaire. Photo: Le Christ-Roi

Document et commentaire dus à l'amabilité de Raphaël Clivaz,de Randogne, que nous remercions.

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S P O R T SNuméro 31 • Décembre 2009 • page 11

Le jeune sociétaire du ski-club La Lienne multiplie les résultats prometteurs.Avec, en point de mire, un avenir qui s'annonce radieux.

De la graine de champion!ARNAUD SAINZ • «Le ski, c’estun plaisir, un amusement. Maispour moi, c’est d’abord un sport.J’aime appuyer sur les carres, ta-per dans les portes!» ArnaudSainz affiche d’emblée la couleur.A 8 ans, ce petit bonhomme pasplus haut que trois pommes, la«bouille» sympa, le sourire char-meur et l’esprit bien fait, reven-dique déjà son attirance pour lacompétition. «C’est inné chez lui,confirme José, son entraîneur depapa. Dans tout ce qu’il entre-prend, la victoire constitue sa prio-

rité. Je n’ai même pas besoin de leforcer.»Troisième de la finale nationaledu Grand-Prix Migros aux Dia-blerets, vainqueur des qualifica-tions interrégionales, vainqueurde la Coupe Gordon à Crans-Montana (entre autres résultatsprobants de la saison passée): lepalmarès d’Arnaud se démarquedéjà par une certaine richesse.En valeur intrinsèque, il appar-tient au «top-five» de sa classed’âge sur le plan suisse. «Monchampion favori, c’est Didier Dé-

fago. J’apprécie son tempérament,sa façon d’attaquer les portes. Deplus, il est... bonnard! J’ai eu droità un autographe de sa part lors dela journée de dédicaces de Swiss-Ski.» De là à anticiper qu’Arnaudmarche - skie - sur les pas du po-lyvalent Morginois, il y a certesun fossé, mais la volonté est là,omniprésente. «Je vais essayer decontinuer à progresser dans la fi-lière habituelle de Ski-Valais. En-suite, dans quelques années, j’ai-merais bien fréquenter une écolesport et étude.»

Effervescence sportiveSur les lattes depuis ses premiersbalbutiements ou presque, leskieur de Crans-Montana prati-que également le golf – «Je viensd’obtenir ma première autorisationde parcours» - la course à pied, le

VTT, le triathlon et le... karaté,ceinture verte premier dan à l’ap-pui. «Impossible de le tenir à lamaison, surenchérit son paternel.Il ne tient pas en place. Dès qu’il a5 minutes, il veut faire du sport.D’autres enfants se braquentlorsqu’il faut s’astreindre à desséances de condition physique, luien redemande.»Une véritable structure, dotéenotamment d’un fan’s-club, a étéélaborée autour de ce talent pré-coce. «Une saison de ski alpin decompétition, matériel, camps d’en-traînement et déplacements com-pris, coûte une somme assez ron-delette, précise José Sainz. Atravers diverses actions promo-tionnelles, je m’efforce de financerpartiellement cet investissement.Je sais que la démarche peut paraî-tre prématurée, vu l’âge de mon

fils; je suis aussi conscient que dif-férents paramètres peuvent in-fluencer la réussite ou non d’unecarrière sportive, mais j’essaie demettre un maximum d’atouts deson côté.»Arnaud, lui, se moque de l’effer-vescence qui l’entoure. Il est heu-reux. Il a l’insouciance d’un ga-min de 8 ans, savoure chaqueseconde passée à dompter les pi-quets de slalom, sa discipline deprédilection. Bien dans sa tête,dans son corps ménagé, il glissevers une carrière étincelante.Lorsqu’il trustera les podiums deCoupe du monde - il est permisde rêver! - il se souviendra sansdoute de la première interviewqu’il a accordée au «monsieur-journaliste»...

Blaise Craviolini

Investir dans l’amélioration des pistes de ski, voilà la ligne que suit CMA. Présentation de ce qui a été fait pour cet hiver sur le domaine, avec quelques bons tuyaux pour skier à prix réduit.

Quoi de neuf sur les pistes de ski?CMA • Le succès de la préventedes abonnements de ski avantle début de cette saison montreque l’engouement pour lessports de glisse est toujours là!Engouement confirmé par lahausse du chiffre d’affaires de lasociété de remontées mécani-ques au terme de l’exercice2008-2009, bouclant sur un bé-néfice net de 3,22 millions defrancs. L’exercice 2008-2009 batun nouveau record, succès dû àla bonne fréquentation du do-maine évidemment, égalementau bon travail des collabora-teurs, comme l’a souligné leConseil d’administration lorsde l’assemblée générale en sep-tembre. Les employés de CMAaccueilleront dès cet hiver lesclients en arborant une tenuetoute neuve avec le nouveaulogo.Malgré ces excellents résultats,pas question de verser un divi-dende aux actionnaires: il resteencore trop à faire pour amélio-rer le domaine skiable. Pour lefutur, CMA table sur un mon-tant annuel compris entre 2 et 5millions de francs pour financerses prochains investissements.

«Si le débat reste bien sûr ouvertquant aux aménagements, l’enve-loppe ne dépend que de nos dispo-nibilités financières», précisait lenouveau président PhilippeMagistretti.

Présentation ci-après de ce quis’est fait cet été pour améliorerle domaine.

Du mieux sur les pistesPrès de 5 millions de francs ontété investis pour augmenter lasurface enneigée mécanique-ment, soit le secteur des Violet-tes jusqu’à la Cabane de Bois etles Marolires. CMA a profité destravaux pour améliorer certainssecteurs du domaine. La liaisonCabane de Bois - Nationale a étéaméliorée, les skieurs profitentdésormais d’une superbe pentebien large pour passer d’un sec-teur à l’autre du domaine. Ducôté du Pas-du-Loup, on s’ensouvient, un vallon sous le télé-siège coupait la piste en deux: cetrou a été comblé durant l’été,permettant de damer une pistesur toute sa largeur désormais.Enfin, sur l’Est du domaine, lestravaux de purge de la falaise en-

trepris par CMA permettront derouvrir la liaison à ski entre Plu-machit et Aminona.

Free flow aux ViolettesL’hiver passé a été marqué parl’ouverture d’un restaurant ser-vant une cuisine de haute qua-lité aux Violettes; cette saison,on découvre à l’étage en-des-sous le self-service complète-ment refait, selon le principe dufree flow où le client se déplacevers différents stands où lesplats sont préparés et servis. Ony trouve pizzas, grillades, pâtes,et bien plus encore.

Plus de caisses et de casiers à CransLors des périodes de forte af-fluence, acheter son abonne-ment au bas de la télécabine deCrans était peu pratique. De-puis cet hiver, on dispose desept caisses qui vendent tous lestypes d’abonnements et lesqueues sont canalisées en ser-pentins. Le local des anciennescaisses a par ailleurs été vidépour laisser place à un nouvelespace avec près de 160 nou-veaux casiers à skis.

Skis sous clésCet hiver, le système Ski Keyéquipe 500 places où entrepo-ser sur le domaine ses skis entoute sécurité: on achète un ca-denas au prix de 30 francs quisert ensuite sur chacun desracks à ski et snowboard répar-

tis en altitude. C’est Nicolas Lo-rétan qui a amené chez nous lesystème Ski Key (existant auxUSA et au Canada depuis1989): «Lors d’un séjour au Ca-nada j’ai découvert ce système desécurité pour les skis et snow-boards qui permet de les cadenas-

ser quand on va dans les restau-rants d’altitude.» Et d’obtenirl’exclusivité pour la Suisse, puiscréer Ski Key Europe Sàrl dontle siège est à Crans-Montana.

Danielle Emery Mayor

Tarifs avantageux pour les résidents, les familles et en basse saison

Nouveauté dans l’offre tarifaire cet hiver: les résidents des six communes de Crans-Montanaqui n’ont pas profité des tarifs exceptionnels durant la prévente peuvent acquérir tout demême leur forfait journalier et demi-journée au prix réduit de 15%. Pour cela, il faut com-mencer soit par s’inscrire sur internet, soit par se rendre auprès du secrétariat de la Com-mune où l’on paie ses impôts pour obtenir sa carte nominative et transmettre son numéro decarte de crédit. L’abonnement en poche, le skieur ne passe plus par le guichet des remontéesmécaniques, mais simplement au portique électronique avant la télécabine, où son passageest enregistré et sa carte de crédit débitée (pour la journée ou la demi-journée si vous passezdès midi). Avec un rabais de 15% sur le tarif ordinaire de base.Forte du succès de l’hiver passé, CMA reconduit les Journées familles pour les week-ends debasse saison (janvier et mars), où deux adultes et un enfant paient 130 francs pour la journéede ski (10 francs supplémentaires par enfant). A noter aussi que durant ces mêmes périodesde basse saison (janvier et mars) le prix de la journée est ramené à 57 francs au lieu de 63 afind’encourager tous les pendulaires à venir découvrir notre région. A noter enfin que globale-ment la grille tarifaire 2009-2010 n’a pas subi d’augmentation par rapport à l’hiver passé,voire même que certains prix (voir ci-dessus) ont diminué. Tous les renseignements surwww.mycma.ch

Ski-club de La LienneLe plus grand de Suisse romande

A part Arnaud Sainz, le ski-club La Lienne fourmille dejeunes pétris de talent. Citons d’une manière non exhaus-tive, et sans vouloir froisser quelle susceptibilité que cesoit, Denis Mäder, Noah Lovisa ou encore CarlantoninoColli, qui ont tous quelques résultats intéressants à leuractif. Cette société a soufflé ses 50 bougies en 2005. Ellecompte 135 familles pour un total d’environ 550 mem-bres, fréquentation qui fait d’elle le plus grand ski-club dela Suisse romande. «Le nombre de membres est enconstante augmentation, se réjouit José Sainz, membredu comité. Le bénévolat suit malheureusement unecourbe contraire. A tel point que si l’augmentation per-dure, ça en deviendrait un véritable casse-tête au niveaude l’organisation générale.»Au-delà de l’aspect purement compétition, en l’occur-rence minoritaire, le ski-club La Lienne a surtout une vo-cation sociale, associative. La formation et les loisirs sontses leitmotivs. Chaque année, ses dirigeants mettent surpied une sortie d’été, une sortie d’hiver et une sortie auxflambeaux, sans oublier - il faut bien mettre un peu debeurre dans les épinards! - l’incontournable loto. Contrai-rement à d’autres ski-clubs, il se contente de proposeruniquement du ski et fait donc abstraction, par exemple,de la raquette à neige ou du snowboard. A noter enfin queStéphanie Romailler vient de succéder à Jean-Michel Ducà la présidence du club.www.skiclublalienne.ch

Arnaud Sainz ne le cache pas: il aime la compétition. Le garçon de 8 ans a déjà gravi de jolis podiums.

Menu divertissantANIMATION • C’est dansl’air du temps: on se plaintencore et encore qu’il man-que ceci ou cela à Crans-Montana. «Faisons donc avecce que l’on a!», lance enjouéYann Stucki, à la tête du dé-partement Sport et Culturede Crans-Montana Tourisme.Et nous avons beaucoup enstation! «Prenons l’exemple deTrop’Yc: il ne s’agissait pas seu-lement d’amener du sable et del’animation sur la patinoire,mais bien de mettre en valeurles structures déjà existantes àYcoor, de faire un seul produitplutôt que plusieurs parsemésde part et d’autre. » AvecTrop’Yc, CMT a élaboré unconcept marketing et promo-tionnel, pas seulement uneanimation. Opération jugéeréussie par les partenaires duprojet. La Police municipalea par exemple constatéqu’Ycoor n’était plus cet es-pace un peu glauque où se re-trouvaient habituellementdes jeunes désœuvrés.C’est la même réflexion qui aamené CMT à se demanderquelles sont les offres déjàexistantes pour un menud’hiver alléchant. Réponse:«En entrée, prenez un fabu-leux lieu de promenades abso-lument unique en son genrecomme le golf Ballesteros.Ajoutez à cela le DrivingRange refait, avec la toute nou-velle maison de Bibi, ses ani-mations, sa tyrolienne, ses pis-tes de ski et son snowtubing,mélangez ces ingrédients avecle Jardin des Neiges de l’EcoleSuisse de Ski de Crans, et sau-poudrez le tout avec une pati-noire et un espace d’attractionspour enfants au Sporting. Vousobtenez une magnifique re-cette!»

DEM

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S P O R T S & L O I S I R S Numéro 31 • Décembre 2009 • page 12

Stéphane Beaubrun et son équipe vont se battre pour développer le TC Crans-Montana et éviter qu’à l’avenir on minimise l’importance du tennis sur le Haut-Plateau.

«Nous sommes toujours bien vivants!»TENNIS • Dans les années 90,le TC Crans-Montana militaiten ligue nationale C. Les Mu-dry, Passerini, Duc, Vitale, Vis-colo et autre Gomez faisaientles beaux jours du tennis valai-san. Depuis, plus rien ou pres-

que. Le club ne fait plus partiede Swiss Tennis, n’organiseplus de tournoi et ne possèdeplus de team d’interclubs. Iln’a pourtant pas disparu dupaysage sportif du Haut-Pla-teau. Au début 2009, une nou-

velle équipe – avec à sa têteStéphane Beaubrun – a étémise en place. Elle a déjà com-mencé à travailler d’arrache-pied et tente de faire passer unmessage aussi simple que pré-cis: «Nous existons! Ça faitdrôle de devoir le dire ainsi,mais dans la station cette notionn’est pas évidente pour tout lemonde. Le tennis compte encorede nombreux adeptes à Crans-Montana, non seulement parminos hôtes, mais également cheznos résidants», explique Sté-phane Beaubrun. Petite préci-sion pour bien comprendre lasituation: tant que les condi-tions météo le permettent, leTennis-Club utilise troiscourts extérieurs situés au Ré-gent, mais il est totalement in-dépendant par rapport auCentre géré par Jules Beytri-son. La société – au bénéficed’une concession jusqu’en2016 – joue sur des surfacesappartenant à la Commune deLens. En hiver, ses membressouhaitent bien évidemmentpoursuivre leur activité. Pource faire, ils ont un accord avecle Régent pour pouvoir réser-ver prioritairement des heuresen salles (sur un seul court etdans des plages horaires biendéfinies).

Une dynamique malgré un certain flou«Nous sommes en train de fairebouger les choses, de redynami-ser tout le club, explique poursa part la vice-présidente Lu-cie Lefaure. Nous allons del’avant, nous sollicitons de nou-veaux membres.» Mais unequestion reste encore en sus-pens. Quid de la concession?

«Les surfaces ne sont pas encoreentièrement payées, et elles mé-riteraient déjà un rafraîchisse-ment. Nous ne savons pas vrai-ment quoi faire, nous sommesun peu dans le flou. Nous atten-dons des réponses quant au re-nouvellement de cette conces-sion. Nous ne voulons pasinvestir de l’argent si nous nousretrouvons dans six ans sanslieu pour jouer», martèle leprésident. Quoi qu’il en soit,le TC Crans-Montana prépareactivement sa saison d’été

2010 et des cours seront don-nés durant tout l’hiver afinque les tennismen et womenconservent leur plaisir intact.Dans son souci de reconstruc-tion, le comité s’est fait unpoint d’honneur à poursuivrele développement de la sec-tion juniors avec l’apport de latrès expérimentée PriscaBirchler (voir encadré). Du-rant l’été 2009 des stagesd’une semaine ont été organi-sés. Ils ont réuni 45 enfants(des adultes ont également pu

participer). Afin de diversifierle programme, des disciplinescomme le badminton, le ten-nis de table, le golf ou l’uni-hockey ont également été pro-posées en complément descours de tennis. «Tout les par-ticipants ont été très contents.La demande est telle que noussavons déjà que pour l’été 2010nous pourrons faire plus quedeux semaines», conclut Sté-phane Beaubrun.

Claude-Alain Zufferey

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Grille No31 par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. T’alimenteras; B. Saint – Compartiments –Fortune; C. Au-delà de l’Hôtel Weisshorn – Au milieu du bétail; D.Existence – Lieu de rêve – Indique la matière; E. Célèbre par sesanneaux – Or symbolique; F. Il vient du Camellia – Do – La 2e d’unsystème; G.Nids d’aigles – Ragoût; H.Dans – Dirigeant ou col – Nondits; I. Satellite de Jupiter – Dieu ou mois; J. Jeune caprin – AdulteK. Assaisonnées – Pour ajouter; L. Jaillit – Tombé.

Verticalement: 1. Article – Germaine Necker, baronne de… – Ar-buste; 2. Article arabe – Tahitiennes; 3. Zeus romain – Virtuose; 4.Vieux loup – Amaigri; 5. Roi de Jarry – Manœuvra – Fin de bal; 6.Inscrivent – Salmonidé; 7.Migration – On en tire le bétel; 8.Licol – Iltravaille dans la transparence; 9. Carte – Grain de beauté – Sensde vent; 11. Avec les autres; 11. Retire – Au bout du bout – Combatsingulier; 12. Géante gazeuse – Deuil.

L’ACTU À CRANS-MONTANA:

BLOG.SIXIEME-DIMENSION.CH

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A N A T A T I O N S P I

B E T R X A V I E R

C H O C K E Y I P I

D G L U A D A L L E S

E R E I R R E E L S E

F E T A L A I D E M E

G S I E T O L E J U S

H S T E U S U R

I O M I T E X S U D E R

J E Q U I T A T I O N

K O U T S U T E S

L C R E U S A C E N S E

Participez au concours de Sixième Dimension et vouspourrez gagner l’ouvrage «Valais mystique» de Slobodan Despot.

Remplissez la grille, découvrezle mot caché, inscrivez-le surune carte postale à envoyer avec vos coordonnées à Sixième Dimension , CP 26, 1977 Icogne, jusqu’au 6 janvier 2010.

Le vainqueur du tirage No 30est: Mme Sylvia Herz à Crans-Montana.Toutes nos félicitations!

Solution grille No 30 octobre 2009réponse: exercices

C O N C O U R SC O N C O U R S

Deux camps d’une semaine ont été mis en place l’été dernier. La reconstruction du TC Crans-Montana passe par lareconquête des jeunes joueurs. Photo DRE

PPrriissccaa BBiirrcchhlleerr:: uunnee ssaaccrrééee rrééfféérreenncceeppoouurr llee TTCC CCrraannss--MMoonnttaannaaD’entrée de discussion, Stéphane Beaubrun fait réfé-rence à Prisca Birchler. «C’est vraiment elle qui a relancénotre club grâce à ses compétences et à ses connaissan-ces. Sans elle, nous n’en serions pas là.» Cette joueusede tennis a été approchée par l’ancien président de la so-ciété, Bernard Eggs, alors qu’elle venait de commencer àtravailler sur le Haut-Plateau. Comme elle avait croisé lechemin de Timea Bacsinszky, son nom était connu dansle petit monde du tennis. «Il y a trois ans, il m’avait de-mandé de venir donner un coup de main. J’avais acceptésous conditions, car je n’avais pas beaucoup de temps àdisposition et surtout plus vraiment envie d’enseigner.J’ai donc donné des cours le mercredi après-midi. Ça adû plaire, puisque nous sommes passés de 12 à 45 ga-

mins.» Son amourdes enfants et unecertaine forme de fi-délité au TC Crans-Montana la fontpoursuivre son en-seignement à Crans-Montana. Elle restedonc toujours dansle team technique.Dans le mêmetemps, Prisca Birch-ler est responsabledu secteur compéti-tion de TC Nyon, l’undes plus grandsclubs de Suisse ro-mande. Dans le cadrede cette fonction, elles’occupe de plus de450 juniors. Une sa-crée carte de visite.

Première à Crans-Montana: une académie permettra désormais aux freestyleurs de se perfectionner durant tout l’hiver au snowpark de l’Aminona.

Neuf samedis de freestyleSNOWPARK • La collaboration en-tre Olivier Mittaz (Rip Curl ProStore) et les Ecoles de ski et desnowboard de Crans et Montana adébouché sur la création de laFreestyle Academy réservée aux en-fants âgés de 7 à 14 ans. «Cette idéeest née d’un constat: il n’existait au-cune structure sur notre domaineskiable pour coacher les freestyleurs

désireux de se perfectionner. Je parled’un entraînement vraiment spécifi-que pour les freestyleurs, tant ensnowboard qu’en ski», commenteOlivier Mittaz. Ces rencontres au-ront lieu au snowpark de l’Ami-nona, le ParkInSun. Elles s’étale-ront sur huit samedis après-midi (9,16, 23, 30 janvier, 7 février, 6, 13 et20 mars) de 13 h à 16 h. Le 27 mars

étant réservé à un contest final.«Nous voulions pouvoir proposerquelque chose d’accessible financière-ment. Avec une inscription fixée à 290francs pour une trentaine d’heures decours, nous restons dans l’ordre duraisonnable. De plus, ces leçons se-ront données par des professeurs del’Ecole de ski et des membres del’équipe Crewstace. Ce sont des gars

reconnus et appréciés par les jeunes.Leur présence est en quelque sorte lacerise sur le gâteau. Ils s’identifientvolontiers à eux. Alors, être corrigéspar de tels professionnels…» Les ins-criptions à cette Freestyle Academypeuvent s’effectuer directement surle site internet: www.rcmontana.ch,jusqu’au 4 décembre. A noter quepour des raisons de sécurité, le port

du casque est obligatoire lors de cesneuf sessions.«Difficile de dire com-bien de jeunes vont venir nous rejoin-dre, car il faudra être libre sur unelongue période. Avec une vingtaine departicipants, nous serons satisfaits»,conclut Olivier Mittaz.

Claude-Alain Zufferey

Prisca Birchler en compagnie de RogerFederer. La responsable du secteur com-pétition de Nyon travaille également ausein du TC Crans-Montana. Un gros pluspour la formation des jeunes sur le Haut-Plateau. Photo DR