sixième dimension décembre 2008

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NUMÉRO 25 - DÉCEMBRE 2008 Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne - Lens - Chermignon Montana-Randogne-Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA beauté des paysages, les pis- tes de ski ou encore l’am- biance en station: «Quand je sors, je suis sûre de rencontrer des amis, c’est comme une grande famille», explique Elise qui vit à Valençon et fait son apprentissage à Crans- Montana. Mais cet attache- ment à ce coin de terre ne les empêche pas d’avoir des en- vies de voyages. Ils veulent découvrir de nouveaux hori- zons et vivre d’autres expé- riences, avant de revenir s’installer ici. Intéressés à la politique Non seulement ils aiment leur région, mais en plus, ils s’inté- ressent de relativement près à la politique locale. Dès qu’ils le peuvent, ils ne manquent pas de participer aux votations. Lorsqu’on parle actualité locale, ils évoquent aussitôt l’Associa- tion des communes et le giga- projet des Russes à Aminona. Et sur ces deux points, leurs opi- nions sont plutôt contrastées. David est 100% derrière l’Asso- ciation des communes. Il ver- rait même d’un œil positif la fu- sion. «On a tout à gagner à travailler ensemble», dit-il tota- lement convaincu. Elise est beaucoup plus prudente: «Je pense que nous avons des menta- lités trop différentes pour que cela puisse fonctionner», tem- père-t-elle en se souvenant des solides clans qui se formaient entre villages lorsqu’elle était encore aux scouts. Quant au projet Mirax à Aminona, il soulève des réactions assez vives: «C’est abusé!» lance spontanément David. «C’est clair que cela pourrait dynamiser la région et faire du bien à l’économie. Mais je suis partagé. Ce pro- jet est énorme. Et lorsque j’ai entendu qu’ils voulaient faire un SPA pour les chevaux, ça m’a refroidi. C’est trop.» S’ils suivent la politique, ils n’envisagent pourtant pas de s’y engager eux-mêmes: trop de travail… et de conflits internes! Ils rêvent plutôt de trouver un emploi qui leur permette si possible de vivre ici, et de construire une famille. Suite en page 2 SOMMAIRE SOMMAIRE VILLAGES Hydro-électricité: trac- tations en cours page 3 Angelo Bearpark ouvre une école page 4 ÉCONOMIE Banques: les enseignes gagnantes page 5 CRANS-MONTANA CMA: de nouvelles têtes page 6 Galerie d’art haut de gamme page 7 Missives de légionnaires page 8 30 es Semaines Musicales page 9 Une station animée page 10 SPORTS ET LOISIRS De la glisse en pleine station page 11 Aveugles et malvoyants sur les pistes page 12 Fusion, oui ou non? «Fusion». Un mot presque tabou chez nous, mais qui a souvent été prononcé durant les Communales 2008. L’Asso- ciation des communes (ACCM) per- met de déjà bien vivre ensemble, elle est un panier dans lequel on peut encore ajouter de nombreux fruits à parta- ger. Elle est donc une solu- tion pour gérer et faire croître Crans-Montana du- rant les prochaines décen- nies. Mais, se demandent de toujours plus nombreu- ses personnes, la fusion ne serait-elle pas un pro- jet de société plus ambi- tieux? «Nous avons tout à gagner à travailler ensem- ble», dit ce jeune homme interviewé ci-contre. «Nous avons des mentalités trop différentes pour que cela puisse fonctionner», ré- torque une jeune habi- tante. Dans cet article consacré aux jeunes de chez nous, on s’aperçoit que ceux-ci ont des avis bien tranchés sur ce qui touche à leur région, à leur cadre de vie, mais qu’ils ne sont pas prêts pour autant à s’engager dans la politi- que. Peut-être qu’un débat autour de la fusion des communes de Crans-Mon- tana les amènerait à s’in- vestir plus à fond. Quoi qu’il en soit, la balle de- vrait être lancée dans le camp de la population, pour que les élus en place dès 2009 sachent s’ils doi- vent entamer le proces- sus. Un processus qui de- vrait passer, dans un premier temps, par une évaluation des gains et des pertes qu’amènerait une fusion. Danielle Emery Mayor JEUNESSE • Violences, bi- tures express, délinquance... Le moins que l’on puisse dire, c’est que le discours ambiant sur les jeunes n’est pas d’un optimisme débordant. Vrai ou exagéré? Et surtout, com- ment vont les jeunes habi- tants des six communes? Quels sont leurs intérêts et à quoi rêvent-ils? Nous avons eu envie de tâter le pouls de quelques-uns d’entre eux qui ont atteint cette année leur majorité civique. Autant dire que ce diagnos- tic pessimiste sur la jeunesse les fait réagir au quart de tour: «Ça me fait rire ces discours sur les jeunes», s’agace Kevin, 18 ans, habitant à Montana. «On se focalise sur eux alors qu’il y a plein d’autres choses qui vont mal. Les adultes ou- blient qu’ils ont eux aussi été jeunes un jour!» Son opinion est largement partagée par ses compagnons qui estiment que ceux qui disent que les jeunes vont mal feraient bien de regarder un peu autour d’eux. Et s’il y a bien une chose qui les agace terrible- ment, c’est qu’on les mette tous dans le même panier. Très attachés à leur région Voilà. Cela posé, on peut passer aux choses sérieuses. Par exemple, et c’est une des choses qui ressort forte- ment lorsque l’on parle avec eux, à leur fort attachement pour leur région dont ils sont plutôt fiers: «C’est beau ici!», s’enthousiasme David qui habite à Chermignon d’en Bas. «Quand je vois des publi- cités de Crans-Montana Tou- risme, je me dis: “Ah c’est chez moi ça!” Ça fait plaisir!» Ce qu’ils apprécient parti- culièrement ici, c’est la Editorial La jeunesse ne s’intéresse plus à rien? Pas si sûr. Les jeunes résidants des six communes suivent de près l’actualité de leur région à laquelle ils sont très attachés. Comment vont nos jeunes? «Pour nous, le plus difficile, c’est de se construire une identité. Pour être solide, c’est important de savoir ce qu’on veut.» Association des communes: bilan après un an CRANS-MONTANA • «Les besoins premiers des citoyens continuent d’être satisfaits par chaque commune: l’eau coule au robinet de la même ma- nière, les ordures sont débar- rassées comme d’habitude, etc… Les citoyens n’ont donc pas forcément vu de change- ment avec l’ACCM. Or, chan- gement il y a. Il est surtout dans l’état d’esprit.» Pour Jean-Claude Savoy, qui a pré- sidé l’assemblée des délégués en 2008, l’ACCM a apporté beaucoup dans le processus de décision: «On lève la main et c’est décidé!» L ’influence de l’ACCM se ressent au niveau communal aussi, les munici- palités tenant compte des di- rections prises par l’ACCM. «Auparavant, jamais on n’au- rait pu penser qu’un élu d’une commune pilote un dossier touchant une autre commune. Ce sont ces quatre dernières années qui ont été formida- bles, on le doit notamment au président Paul-Albert Clivaz qui a initié la réunion des six conseils. Avant l’ACCM, seuls les six présidents travaillaient ensemble. L ’engagement d’un secrétaire général aussi est un pas important en avant.» Jean-Claude Savoy n’a pas constaté de clivages au sein de l’assemblée des délégués, qu’ils soient liés à la territo- rialité communale, à l’appar- tenance aux villages ou à la station, ni même politiques. S’il se félicite d’avoir vu ainsi les frontières géographiques se gommer, il espère que, dès l’an prochain, «les délégués travailleront plus en groupe pour préparer les assemblées, un peu comme cela se fait dans un conseil général. Cela aurait particulièrement été utile pour les citoyens délégués qui ne connaissaient pas forcément les dossiers traités, au contraire des conseillers mu- nicipaux qui, eux, étaient en exercice depuis trois ans lors- que l’ACCM a débuté.» Le président sortant se félicite du bon fonctionnement de l’assemblée des délégués comme des commissions permanentes. «J’aurais toute- fois souhaité moins de discus- sions, mais un usage plus fré- quent des amendements, pour que les délégués influencent davantage les décisions. Cela, justement, demande plus de préparation de leur part.» Réflexion sur la fusion Pour Jean-Claude Savoy, le fait que l’on se mette au- jourd’hui à parler librement de fusion est le signe que l’ACCM a contribué à chan- ger les mentalités. «J’imagine que la population pourrait être appelée à voter à l’urne dans deux ans, pour dire si elle veut que le travail d’étude sur la fu- sion soit mis en route. On ose parler des autres communes, les gens se connaissent, cette nouvelle manière de faire faci- lite aussi tout ce qui est inter- communal (il reste en fait en- core beaucoup de dossiers gérés au niveau intercommu- nal). Les buts de l’ACCM peu- vent encore être augmentés en y ajoutant les écoles, la pa- roisse, les services techniques, la distribution de l’eau, etc... L ’ACCM permet cela. Et, petit à petit, on arrivera à la fu- sion.» Une fusion qui, selon Jean-Claude Savoy, n’amè- nera pas forcément un mieux dans le quotidien du citoyen, mais qui donnerait une dimension tout autre à notre région: «Actuellement, Crans-Montana est un poids lourd au niveau de l’économie, mais un poids plume au ni- veau politique.» Une ré- flexion qui risque bien d’être le point fort de la prochaine législature. Danielle Emery Mayor IMPRESSUM Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne, Mollens, Crans-Montana Tourisme et CMA Remontées Mécaniques SA Rédaction Danielle Emery Mayor, rédactrice en chef Tél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 redac@sixieme-dimension.ch Simone Bagnoud Chervet, Paulette Bergue- rand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz, François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Claude-Alain Zufferey. Administration & abonnements Véronique Briguet Sixième Dimension Sàrl - Case postale 26 1977 Icogne - Tél. + Fax 027 483 31 80 info@sixieme-dimension.ch www.sixieme-dimension.ch Maquette & graphisme Sergio Pardo Mise en page Arts graphiques Schoechli Impression Centre d’impression des Ronquoz - Sion Distribution Messageries du Rhône, Sion La Poste, Crans-Montana Si vous n’avez pas reçu votre dernier numéro de Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire. Téléphone gratuit: 0800 55 08 07 contact@messageriesdurhone.ch

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Bimestriel de Crans-Montana du 9 décembre 2008.

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Page 1: Sixième Dimension décembre 2008

NUMÉRO 25 - DÉCEMBRE 2008

Bimestriel indépendant et gratuit, édité par les communes d’Icogne - Lens - Chermignon Montana- Randogne- Mollens, Crans-Montana Tourisme & CMA Remontées mécaniques SA

beauté des paysages, les pis-tes de ski ou encore l’am-biance en station: «Quand jesors, je suis sûre de rencontrerdes amis, c’est comme une

grande famille», expliqueElise qui vit à Valençon et faitson apprentissage à Crans-Montana. Mais cet attache-ment à ce coin de terre ne lesempêche pas d’avoir des en-vies de voyages. Ils veulentdécouvrir de nouveaux hori-zons et vivre d’autres expé-riences, avant de revenirs’installer ici.

Intéressés à la politiqueNon seulement ils aiment leur

région, mais en plus, ils s’inté-

ressent de relativement près à lapolitique locale. Dès qu’ils lepeuvent, ils ne manquent pasde participer aux votations.Lorsqu’on parle actualité locale,

ils évoquent aussitôt l’Associa-tion des communes et le giga-projet des Russes à Aminona. Etsur ces deux points, leurs opi-nions sont plutôt contrastées.David est 100% derrière l’Asso-ciation des communes. Il ver-rait même d’un œil positif la fu-sion. «On a tout à gagner àtravailler ensemble», dit-il tota-lement convaincu. Elise estbeaucoup plus prudente: «Jepense que nous avons des menta-lités trop différentes pour quecela puisse fonctionner», tem-

père-t-elle en se souvenant dessolides clans qui se formaiententre villages lorsqu’elle étaitencore aux scouts.

Quant au projet Mirax àAminona, il soulève desréactions assez vives: «C’estabusé!» lance spontanémentDavid. «C’est clair que celapourrait dynamiser la régionet faire du bien à l’économie.Mais je suis partagé. Ce pro-jet est énorme. Et lorsque j’aientendu qu’ils voulaient faireun SPA pour les chevaux, çam’a refroidi. C’est trop.»

S’ils suivent la politique, ilsn’envisagent pourtant pasde s’y engager eux-mêmes:trop de travail… et deconflits internes! Ils rêventplutôt de trouver un emploiqui leur permette si possiblede vivre ici, et de construireune famille.

Suite en page 2

S O M M A I R ES O M M A I R E

VILLAGESHydro-électricité: trac-tations en cours page 3

Angelo Bearpark ouvreune école page 4

ÉCONOMIEBanques: les enseignesgagnantes page 5

CRANS-MONTANACMA: de nouvelles têtes page 6

Galerie d’art hautde gamme page 7

Missives de légionnaires page 8

30es Semaines Musicales page 9

Une stationanimée page 10

SPORTS ET LOISIRSDe la glisse en pleine station page 11

Aveugles et malvoyantssur les pistes page 12

Fusion, ouiou non?

«Fusion». Un mot presquetabou chez nous, mais quia souvent été prononcé durant les Communales

2008. L’Asso-ciation desc o m m u n e s(ACCM) per-met de déjà

bien vivre ensemble, elleest un panier dans lequelon peut encore ajouter denombreux fruits à parta-ger. Elle est donc une solu-tion pour gérer et fairecroître Crans-Montana du-rant les prochaines décen-nies. Mais, se demandentde toujours plus nombreu-ses personnes, la fusionne serait-elle pas un pro-jet de société plus ambi-tieux? «Nous avons tout àgagner à travailler ensem-ble», dit ce jeune hommeinterviewé ci-contre. «Nousavons des mentalités tropdifférentes pour que celapuisse fonctionner», ré-torque une jeune habi-tante. Dans cet articleconsacré aux jeunes dechez nous, on s’aperçoitque ceux-ci ont des avisbien tranchés sur ce quitouche à leur région, à leurcadre de vie, mais qu’ils nesont pas prêts pour autantà s’engager dans la politi-que. Peut-être qu’un débatautour de la fusion descommunes de Crans-Mon-tana les amènerait à s’in-vestir plus à fond. Quoiqu’il en soit, la balle de-vrait être lancée dans lecamp de la population,pour que les élus en placedès 2009 sachent s’ils doi-vent entamer le proces-sus. Un processus qui de-vrait passer, dans unpremier temps, par uneévaluation des gains et despertes qu’amènerait unefusion.

Danielle Emery Mayor

JEUNESSE • Violences, bi-tures express, délinquance...Le moins que l’on puisse dire,c’est que le discours ambiantsur les jeunes n’est pas d’unoptimisme débordant. Vraiou exagéré? Et surtout, com-ment vont les jeunes habi-tants des six communes?Quels sont leurs intérêts et àquoi rêvent-ils? Nous avonseu envie de tâter le pouls dequelques-uns d’entre eux quiont atteint cette année leurmajorité civique. Autant dire que ce diagnos-

tic pessimiste sur la jeunesseles fait réagir au quart de tour:«Ça me fait rire ces discourssur les jeunes», s’agace Kevin,18 ans, habitant à Montana.«On se focalise sur eux alorsqu’il y a plein d’autres chosesqui vont mal. Les adultes ou-blient qu’ils ont eux aussi étéjeunes un jour!» Son opinionest largement partagée par sescompagnons qui estimentque ceux qui disent que lesjeunes vont mal feraient biende regarder un peu autourd’eux. Et s’il y a bien unechose qui les agace terrible-ment, c’est qu’on les mettetous dans le même panier.

Très attachés à leur régionVoilà. Cela posé, on peut

passer aux choses sérieuses. Par exemple, et c’est une

des choses qui ressort forte-ment lorsque l’on parle aveceux, à leur fort attachementpour leur région dont ils sontplutôt fiers: «C’est beau ici!»,s’enthousiasme David quihabite à Chermignon d’enBas. «Quand je vois des publi-cités de Crans-Montana Tou-risme, je me dis: “Ah c’est chezmoi ça!” Ça fait plaisir!» Ce qu’ils apprécient parti-

culièrement ici, c’est la

Editorial

La jeunesse ne s’intéresse plus à rien? Pas si sûr. Les jeunes résidants des six communes suivent de près l’actualité de leur région à laquelle ils sont très attachés.

Comment vont nos jeunes?

«Pour nous, le plus difficile, c’est de se construire

une identité. Pour être solide, c’est important

de savoir ce qu’on veut.»

Association des communes: bilan après un anCRANS-MONTANA • «Lesbesoins premiers des citoyenscontinuent d’être satisfaits parchaque commune: l’eau couleau robinet de la même ma-nière, les ordures sont débar-rassées comme d’habitude,etc… Les citoyens n’ont doncpas forcément vu de change-ment avec l’ACCM. Or, chan-gement il y a. Il est surtoutdans l’état d’esprit.» PourJean-Claude Savoy, qui a pré-sidé l’assemblée des déléguésen 2008, l’ACCM a apportébeaucoup dans le processusde décision: «On lève la mainet c’est décidé!» L’influence del’ACCM se ressent au niveau

communal aussi, les munici-palités tenant compte des di-rections prises par l’ACCM.«Auparavant, jamais on n’au-rait pu penser qu’un élu d’unecommune pilote un dossiertouchant une autre commune.Ce sont ces quatre dernièresannées qui ont été formida-bles, on le doit notamment auprésident Paul-Albert Clivazqui a initié la réunion des sixconseils. Avant l’ACCM, seulsles six présidents travaillaientensemble. L’engagement d’unsecrétaire général aussi est unpas important en avant.»Jean-Claude Savoy n’a pas

constaté de clivages au sein

de l’assemblée des délégués,qu’ils soient liés à la territo-rialité communale, à l’appar-tenance aux villages ou à lastation, ni même politiques.S’il se félicite d’avoir vu ainsiles frontières géographiquesse gommer, il espère que, dèsl’an prochain, «les déléguéstravailleront plus en groupepour préparer les assemblées,un peu comme cela se fait dansun conseil général. Cela auraitparticulièrement été utile pourles citoyens délégués qui neconnaissaient pas forcémentles dossiers traités, aucontraire des conseillers mu-nicipaux qui, eux, étaient en

exercice depuis trois ans lors-que l’ACCM a débuté.» Leprésident sortant se félicitedu bon fonctionnement del’assemblée des déléguéscomme des commissionspermanentes. «J’aurais toute-fois souhaité moins de discus-sions, mais un usage plus fré-quent des amendements, pourque les délégués influencentdavantage les décisions. Cela,justement, demande plus depréparation de leur part.»

Réflexion sur la fusionPour Jean-Claude Savoy, le

fait que l’on se mette au-jourd’hui à parler librement

de fusion est le signe quel’ACCM a contribué à chan-ger les mentalités. «J’imagineque la population pourrait êtreappelée à voter à l’urne dansdeux ans, pour dire si elle veutque le travail d’étude sur la fu-sion soit mis en route. On oseparler des autres communes,les gens se connaissent, cettenouvelle manière de faire faci-lite aussi tout ce qui est inter-communal (il reste en fait en-core beaucoup de dossiersgérés au niveau intercommu-nal). Les buts de l’ACCM peu-vent encore être augmentés eny ajoutant les écoles, la pa-roisse, les services techniques,

la distribution de l’eau, etc...L’ACCM permet cela. Et, petità petit, on arrivera à la fu-sion.» Une fusion qui, selonJean-Claude Savoy, n’amè-nera pas forcément unmieux dans le quotidien ducitoyen, mais qui donneraitune dimension tout autre ànotre région: «Actuellement,Crans-Montana est un poidslourd au niveau de l’économie,mais un poids plume au ni-veau politique.» Une ré-flexion qui risque bien d’êtrele point fort de la prochainelégislature.

Danielle Emery Mayor

IMPRESSUMBimestriel indépendant et gratuit, édité parles communes d’Icogne, Lens, Chermignon,Montana, Randogne, Mollens, Crans-MontanaTourisme et CMA Remontées Mécaniques SARédactionDanielle Emery Mayor, rédactrice en chefTél. 079 785 98 68 - Fax 086 079 785 98 68 [email protected] Bagnoud Chervet, Paulette Bergue-rand, Claire-Lise Genoud, Nathalie Getz,François Maret, Laurent Missbauer, François Praz, Claude-Alain Zufferey.Administration & abonnementsVéronique BriguetSixième Dimension Sàrl - Case postale 26 1977 Icogne - Tél. + Fax 027 483 31 80 [email protected] & graphismeSergio PardoMise en pageArts graphiques SchoechliImpressionCentre d’impression des Ronquoz - SionDistributionMessageries du Rhône, SionLa Poste, Crans-MontanaSi vous n’avez pas reçu votre dernier numérode Sixième Dimension, merci de contacter directement les Messageries du Rhône pour demander votre exemplaire.Téléphone gratuit: 0800 55 08 [email protected]

Page 2: Sixième Dimension décembre 2008

V I L L A G E S Numéro 25 • Décembre 2008 • page 2

Vladimir Marakoutsa, directeur du projet d’Aminona Luxury Resort & Village SA,rencontré au bureau ouvert à Mollens par la société.

MOLLENS • Le bureaud’Aminona Luxury Resort& Village SA a emménagéau cœur du village. Pour-quoi avoir ouvert cet es-pace? «Il va y avoir un chan-tier ici. C’est un bureau detravail, sur place», expliqueVladimir Marakoutsa, di-recteur du projet. Le rapprochement avec la

population est très impor-tant pour le promoteur quiveut absolument travaillerdans une transparence com-plète, selon ce qu’indiquait lasociété à la presse lors de lafête villageoise le 21 septem-bre dernier. «Le bureau estouvert toute la journée», indi-que Vladimir Marakoutsa,qui souligne que «la popula-tion a déjà reçu beaucoup d’in-formations sur le projet sous laforme de brochures et de pré-sentation du projet. Et puis,lors de la fête du village, beau-coup de personnes se sontmontrées intéressées.» La ma-quette d’Aminona LuxuryResort & Village est, elle,installée à Aminona, au res-taurant de Bruno Loretan.

Vladimir Marakoutsa, en-tre deux portes au bureau deMollens, a répondu à nosquestions:

Quelles questions vouspose-t-on le plus souvent?Tout le monde veut savoir

quand le chantier va com-mencer.

Vous habitez la région?Je vis à Genève depuis un

peu plus d’une année parceque le bureau de Mirax enSuisse s’y trouve. Mais celafait 14 ans que je visite laSuisse et plus particulière-ment le Valais.

Lorsque vous allez mangerau restaurant, qu’est-ce quevous appréciez le plus ici?J’aime bien aller au Pano-

rama à Mollens ou au restau-rant de Bruno dans les toursde l’Aminona. Tout est bienici, très agréable.

Comment vous sentez-vousaccueilli par la population?Nous sommes ouverts.

Avec la population, tout se

Le défi: se construire uneidentitéPourtant, parfois, les

perspectives d’avenir sontun peu floues. Beaucoupne savent pas trop ce qu’ilsveulent faire plus tard,comme Kevin qui est entroisième année d’école decommerce: «Je verrai bien,ça viendra comme ça vien-dra». «Certains profs ne ces-sent de nous répéter que, detoute façon, nous ne devonspas nous faire d’illusions,nous allons passer par lechômage», ajoute Davidqui n’est pas plus au clairsur ses projets d’avenir.Difficile dans ces condi-

tions de rester confiant etfocalisé sur les études. Cemanque de perspectivespeut aussi conduire auxdérapages, comme, parexemple, de faire la fêtesans savoir s’arrêter. «Pour nous, le plus diffi-

cile, c’est de se construireune identité», estime Elisequi observe d’un œil in-quiet certains de ses amisse lancer dans desconcours de beuveries.«Certains sont plus fragileset peuvent se laisser entraî-ner dans la drogue et l’al-cool. Pour rester solide, c’estimportant de savoir ce qu’onveut, d’avoir de bons amis et

une famille qui soit ni tropstricte, ni trop permissive».

Un cadreparticulièrement directif«Sur les six communes,

nous avons la chance d’avoirencore un certain contrôle dela part des parents et la vo-lonté de maintenir une struc-ture ferme», analyse Jean-Charles Barras, directeurdu Centre scolaire deCrans-Montana. «Les jeu-nes qui grandissent dans larégion des six communes bé-néficient ainsi d’un cadre di-rectif qu’on ne trouve pas né-cessairement dans lesvilles».

Le directeur du centrescolaire n’adhère pour sapart absolument pas au dis-cours négatif sur les jeunes.«Je dirai même que 95%d’entre eux vont très bien etqu’ils ne vont pas plus malqu’hier. Le problème, c’estqu’on se focalise sur ceux quiont des difficultés et on ou-blie trop souvent de voir ceuxqui vont bien. Or ceux-là re-présentent la grande majo-rité. L’autre jour encore,alors que je faisais la tournéedes classes, je me suis disque, justement, nous avionsvraiment ici une toute bellejeunesse».

Nathalie Getz

Depuis août dernier, le bureau d’information du méga-chantier du groupe russe Miraxa emménagé dans un des immeubles de la résidence des Laques.

Mirax a pris ses quartiers au village

REN DEZ-VOUSREN DEZ-VOUS

Comment vont nos jeunes? (suite)

B R È V E SB R È V E S

Garde d’enfants Les docu-ments d’information et d’ins-cription pour Martelles à Cher-mignon d’en Bas et Fleurs des Champs à Crans-Montanasont disponibles au télécharge-ment sur les sites des six com-munes dès la fin novembre.

•Combat de reines Le Syndi-cat d’élevage de Chermi-gnon et Montana avec laCaisse d’assurance de Cher-mignon annoncent qu’ils or-ganiseront un combat de rei-nes les 18 et 19 avril 2009.La manifestation aura lieu àla place de Fougirs. Plus de300 têtes de bétail sont at-tendues et au moins 6000spectateurs. Le premier jour,la bataille se fera entre les gé-

nisses et 2e veaux, le diman-che verra combattre les 4e,3e, 2eet 1re catégories.

•Soirée White Le Café Cher-Mignon annonce que le chefLaurent Morard a rejoint encuisine Elizabeth Duc. A no-ter également l’organisationle 31 décembre d’une SoiréeWhite. Renseignements au027 483 25 96. www.cafe-chermignon.ch

•Baisse d’impôts à Lens leConseil municipal a décidé,sous réserve de l’approbationde la prochaine assembléeprimaire, d’ajuster l’indexa-tion fiscale pour ses contri-buables, de 150 à 160% pourl’année 2009.

passe très bien. Nous avonsdes relations normales.

Certains disent que desRusses arriveraient enhélicoptère?C’est possible, mais je ne les

connais pas.

Que vous manque-t-il leplus de votre pays?J’apprécie énormément le

Valais.

Claire-Lise Genoud

Calendrier de l’AventMOLLENS • En 2002, deuxdames de Mollens, prenantexemple sur des villages deplaine, décidaient de mettreen route ces soirées à l’ensei-gne du Calendrier de l’Avent.«La première année, se sou-vient la conseillère munici-pale Rosy Clavien, les villa-geois se sont rencontrés tousles soirs de décembre pourpartager vin chaud, bouillonet friandises de Noël, chaquefois chez une personne diffé-rente du village, à l’extérieurou sous un couvert. Ladeuxième année, ce sont les so-ciétés qui, chacune à leur tour,ont fait le vin chaud et lesfriandises. Dès la troisièmeannée, l’idée d’organiser unerencontre deux fois par se-maine dans un quartier du vil-lage a été instaurée. Cette solution s’est avérée très satis-faisante, car bien moinscontraignante et plus facilepour la recherche des organi-sateurs des soirées.» Désor-mais, c’est la Commission

culture et loisirs qui cha-peaute l’organisation. «Cessoirées sont toujours très réus-sies, confirme Rosy Clavien,elles sont simples et chaleureu-ses, elles permettent de nousrencontrer de discuter et derire tous ensemble.» Parfois, ilest vrai, il fait un temps dechien, «mais il y a un tel plai-sir à être là, réunis dans un en-droit confiné, qu’il fait tout desuite bien plus chaud ne serait-ce que dans les cœurs!»Rendez-vous dès 18 h 30

jusqu’à 20 h 30 aux dates etdans les quartiers suivants: le 99 ddéécceemmbbrree, Village (Co-rinne & Jacques Gasser), le 1122 ddéécceemmbbrree, Conzor(Fanny & Alex Garcia), le 1166ddéécceemmbbrree, Laques (Danielle& Stéphane Pont), le 1199 ddéé--cceemmbbrree, la Mi-Côte (Natha-lie Gaier) et le 2244 ddéécceemmbbrree,église de Saint-Maurice-de-Laques, organisation par leFC Noble Contrée, après lamesse de minuit.

DEM

FLANTHEY • L’Octuor vo-cal de Sion, fondé en 1976,s’est inspiré de groupes an-glais utilisant les contre-té-nors (King’s Singers, ProCantione Antiqua). Dansl’histoire du chœur, de mul-tiples mutations se sontproduites; des chanteurspartent, de nouveaux arri-vent. Ces changements ontaffiné les possibilités voca-les de l’Octuor, lui confé-rant un plus large éventailde possibilités. Les chan-teurs se plaisent autantdans les chants liturgiquesque les chansons pop, lesvariétés françaises que lesfantaisies vocales. Présenta-tion du programme inter-prété à Flanthey, par le di-recteur François-Xavier

Amherd qui dirige le chœurdepuis sa fondation: «Nouschanterons, dans l’ambiancede Noël et de l’Epiphanie, despièces liturgiques consacréesau mystère de l’incarnation età Marie (Negro spirituals, li-turgie orthodoxe russe, mo-tets latins de la Renaissanceet de l’époque contempo-raine), ainsi que des chan-sons populaires et quelquesœuvres festives plus profanes(dont plusieurs adaptationsréalisées pour l’Octuor vocalde Sion, notamment parJean-Claude Broccard).»Un concert à ne pas man-

quer, à l’église de Flantheyle dimanche 4 janvier, à 17 h 30. Entrée libre.

DEM

Concert de l’Octuor vocal de Sion

Ambiance de Noël lors du concert de l’Octuor vocal de Sion à Flanthey le 4 janvier.

ICOGNESortie d’hiver du ski-club La Lienne-Icogne 1er févrierConcours interne du ski-club La Lienne-Icogne 15 février

LENSCamp musical de la fanfare Edelweiss 13-14 décembreFête des Aînés 20 décembreAssemblée générale de la fanfare Edelweiss 31 décembreSoirée de la Saint-Sylvestre organisée par le HC Lens 31 décembre«Concert des Rois» par l’Octuor Vocal de Sion,17 h 30 église de Flanthey 4 janvierFête du Chœur d’Hommes de Lens et Assemblée générale,Lens-St-Marcel 10 janvierTournoi populaire du HC Lens 24 janvierLoto de la Gym Flanthey/Lens, 20 h 24 janvierLoto des Scouts, 20 h Flanthey 31 janvierLoto du chœur de Flanthey et Echo du Christ-Roi, 20 h 7 févrierSortie ski de nuit organisée par l’APLI 13 févrierConcert par le chœur «Oracantat», église de Lens 14 févrierCarnaval des enfants, Lens 21 févrierLoto de la Société de Tir, 20 h 28 février

CHERMIGNONSainte-Barbe, Champzabé 4 décembreMarché de Noël, Ollon 6-7 décembreCoupe de St-Nicolas, Golf de Noas 7 décembreLoto du Chœur la Cécilienne, Ollon 8 décembreAudition des minis de l’école de théâtre Zygomatiques,Chermignon d’en Haut 19 décembreConcert de Noël de l’Ancienne Cécilia, 20 h église 20 décembreConcert-apéritif du Nouvel An par la Cécilia, Place des concerts 1er janvierThéâtre «Qui a tué la vieille?» par la Compagnie Les Môdits,Salle paroissiale Chermignon d’en Haut 27 février

MONTANAMesse de Minuit, 18 h 30 Corin, 24 h Montana-Village 24 décembreAssemblée des Saints-Innocents, Ancienne Cible 28 décembreCours de ski OJ organisé par le ski-club 3-7-10-14-17 janvierSouper annuel des Réchettes 10 janvierAssemblée St-Fabien, Nouvelle Cible 20 janvierLoto du Cor des Alpes 31 janvierChandeleur, 11 h Diogne 2 févrierSouper de la Société de Tir 7 févrierSouper du chœur St-Michel 7 févrierLoto Echo de la Montagne 21 févrierEntraînement du ski-club 21 févrierConcours du ski-club 22 février33e camp OJ 22 au 25 févrierSouper de la Cagnotte du Poïet 28 février

RANDOGNENoël des Aînés, Centre scolaire 21 décembreSouper annuel du chœur mixte L’Espérance 24 janvier

MOLLENSFenêtres de l’Avent, Village 9 décembreFenêtres de l’Avent, Conzor 12 décembreNoël des Aînés, Salle polyvalente 14 décembreFenêtres de l’Avent, Laques 16 décembreFenêtres de l’Avent, la Mi-Côte 19 décembreFenêtres de l’Avent organisée par le FC Noble-Contrée,église de Saint-Maurice-de-Laques 24 décembreSouper annuel du chœur de Saint-Maurice 17 janvierSt-Charles, patron de la chapelle 28 janvierPromotions civiques et réception des nouveaux citoyens,19 h 30, Salle polyvalente 30 janvier

Page 3: Sixième Dimension décembre 2008

V I L L A G E SNuméro 25 • Décembre 2008 • page 3

Le secteur hydro-électrique détermine notre vie quotidienne sur bien des plans, de l’alimentation énergétique à l’approvisionnement en eau. Des tractations financières sont en cours en ce moment.

Hydro-électricité: tractations en cours

Le vallon tel qu’il était avant la création du barrage de Zeuzier, un barrage mis en eau il y a tout juste 50 ans. Photo Lienne SA.

ICOGNE • Des négociationsimportantes ont lieu àl’heure actuelle entre noscommunes et la Confédéra-tion. L’enjeu? La redéfinitiondu prix du cheval théorique.Cette notion est méconnuehors des milieux spécialisés.Une explication s’impose: ledroit fédéral définit une mé-thode de calcul et un tauxmaximal permettant de fixerla redevance pouvant êtreperçue sur une usine. Enl’occurrence, nous parlonsici de Lienne S.A. qui ex-ploite les installations dé-pendant du barrage de Zeu-zier. Au cours de ses 80 ansd’existence, le taux maximalfédéral est passé de 6 francspar cheval théorique à 80francs par kilowatt théori-que. Ce montant, qui pré-vaut depuis 1997, devrait,du fait de l’évolution des

cours du marché, être rééva-lué à 100 francs à partir de2010. «Cette hausse influen-cerait de 1,2% le prix del’énergie. Cette progressionparaît faible, mais elle repré-senterait 125’000 francs derentrées supplémentaires pournous», explique Eric Kamer-zin, président de la Com-mune d’Icogne qui est parte-naire de Lienne S.A. avecAyent, Saint-Léonard etSion.

Des réévaluationsrégulièresPour rappel, la Constitu-

tion fédérale attribue auxcantons le droit de disposerde leurs forces hydrauliques.Dans leurs législations, ceux-ci peuvent transférer ce droitaux communes ou à d’autrescorporations. Jusqu’à main-tenant, les communautés ont

concédé l’utilisation à des en-treprises de droit privé. C’estla raison pour laquelle en Va-lais, la force hydraulique estpour l’essentiel domestiquéesur la base de concessions.Suite à des négociations avecSwiselectra qui avaient dé-buté en 1953, une conces-sion pour l’exploitation dupotentiel hydro-électrique deZeuzier avait donc été déli-vrée pour 80 ans, à dater de1956 (voir encadré). Cet ac-cord courra jusqu’en 2037.Fait central: il a été prévu quele montant de cette rede-vance serait renégocié tousles dix ans. Avec Lienne S.A.,cela a été le cas en 2006 pourla dernière fois.

Quelles sommes sont enjeu?«Au niveau d’Icogne, nous

bénéficions d’une redevance

Qu’avaient obtenu nos anciens?La concession accordée à Lienne S.A. depuis1956 porte sur un droit d’exploitation d’une du-rée de 80 ans. Elle avait été cédée pour 21’285francs. Un montant dérisoire certes, renégociétous les 10 ans et prenant en compte les coursdu marché. De multiples autres clausesavaient été ajoutées. Ces dernières englo-baient le droit à une ampoule à l’époque de 25watts par an et par famille. La préférence pour

les travaux de construction du barrage de Zeu-zier devait quant à elle être accordée aux habi-tants et aux entreprises de la région. «Commeil n’y avait pas encore beaucoup de tourisme,ce chantier a permis à des personnes vivantauparavant de la seule agriculture de ramenerun salaire chez eux», rappelle Eric Kamerzin.De nombreux autres avantages avaient été ob-tenus, les anciens ayant fait preuve de sagessedans la gestion de la vente de cette concession.

qui s’élève, selon la produc-tion, à 570’000 francs paran. Nous avons en outre droità une rétrocession énergéti-que de 120’000 francs. Cedernier point concerne lesristournes liées à l’éclairagepublic, plus un forfait globaldont bénéficient l’ensembledes habitants», précise EricKamerzin qui dirige aussila Commission intercom-

munale des eaux. LienneS.A. doit s’acquitter de cettetaxe pour exploiter la forcehydraulique qui lui a étéconcédée. Il s’agit d’une in-demnité pour utiliser laforce hydraulique qui est,en soi, publique. Les négo-ciations entre les deux par-ties sont souvent serréescar les montants en jeusont élevés. Ces discus-

sions se trouvent de pluscompliquées par le faitqu’elles doivent être me-nées séparément, selon letype de prestations dont ilest question. On ne négo-ciera ainsi pas en mêmetemps le prix du cheval va-peur et celui de l’électricitéproduite par Lienne S.A.

François Praz

COLLECTIONS • A Mon-tana-Village, EdouardTapparel se dit collec-tionneur depuis sa nais-sance. Nostalgique dupassé, dont il s’applique à«garder les belles choses»,ce commerçant retraitéde 66 ans confesse sonamour pour la nature,«mais dans le respect del’homme avant tout!» Sespassions? La liste en estlongue: elle va du jardi-nage à l’aquariophilie, enpassant par les cartespostales et la photo.Tout a commencé par la

photo: «J’ai acheté monpremier appareil à 17 ans.J’ai maintenant 50 pièces, leplus vieux date de 1868».Des joujoux avec lesquelsil a tout mitraillé: paysa-ges, fleurs, événements,

Après Diogne, Loc et Champsabé, petite incursion sur le coteau lensard, dans les «Lèbas».

Le charme des hameaux TERROIR • St-Clément, Va-lençon et Condémines.Quelques confettis jetés surla carte de Lens, entre par-chets, combes et torrents.Des hameaux dédiés à la vi-gne depuis la nuit destemps, où la qualité de viefait l’unanimité des habi-tants rencontrés. Le lieu estpaisible, généreusement en-soleilé, le paysage enchan-teur et les enfants y trouventun terrain de jeu idéal.

Un culte très ancienSaint-Clément porte le

nom de sa chapelle, un sanc-tuaire cité en 1330 déjà et quirepose sur un très ancien lieude culte. Un lieu-dit porte lenom de Mouchignourdaz(Monseigneur), évoquantles chanoines de Granges quien assuraient le culte. «On ycélèbre une messe le jour denotre Patronale le 23 novem-bre, mais aussi des mariages etdes baptêmes», explique la«sacristine» Denise Lamon.Son mari, Vincent, né au ha-meau, «qui compte au-jourd’hui 12 habitants dont 7caves», a consacré sa vie à lavigne et au vin. «Ici, remar-que-t-il, la plupart des mai-sons sont encore occupées parles descendants de ceux qui lesont construites». Et d’évoquerquelques souvenirs: «Dans letemps, le dimanche, jeunes etvieux jouaient au palès sur laplace, une sorte de pétanqueavec des pierres plates. Le soir,faute de bistrots, nous nous re-trouvions au carnotzet.» Vin-

cent n’a qu’un regret: la dis-parition du bétail.Pour Charles-Albert La-

thion, dit Chab, habitant deCondémines depuis 1991,«c’est un bel écrin de vie, avecdes airs de Provence, on peutparfois manger sur le balconen janvier! Et les enfants se ra-content des légendes au pieddes pyramides, les cheminéesdes fées.» Il trouve les gensdu lieu sympathiques ets’amuse: «Ici les maisons sontmélangées, chaque pièce peutavoir un propriétaire diffé-rent». Seul point noir, lestransports. «Les bus scolairessont parfaits, mais pour se ren-dre en ville, ou sortir le soir, ilfaut un véhicule.»

Un sol richeNicolas Bagnoud, vigne-

ron-encaveur à Valençon,aime ce coin de pays «au quo-tidien, avec des charmes parti-

culiers en automne et en hi-ver». Il décrit les terres dontil tire ses nectars. «Ici, nousavons des sols légers, calcaires,peu d’argile, des moraines, etdes schistes (brisés), maisaussi du loess et des poussières.Cela permet une grande va-riété de plants. Ainsi, selon lesol, nous aurons un fendantplus minéral ou plus fruité. Onretient la leçon des erreurs dupassé, mais il reste encore à ap-prendre! Pour peaufiner lamerveille, il faut encore joueravec l’altitude, l’exposition et lamétéo, sans oublier le savoir-faire en cave!» Quant aux py-ramides, Nicolas s’amuse:«Mes enfants ont sûrementcontribué à leur érosion!»Envie de mieux connaître

ces hameaux? Suivez leconseil des gens qui m’ontreçue: «Venez déguster!»

Paulette Berguerand

Sixième Dimension a rencontré un collectionneur de… passions! Edouard Tapparel est curieux de tout et sait en parler.

Retrouver les lieux du passé

Témoin historiqueCertaines cartes postalesvalent leur pesant d’His-toire. Citons cete reçueen 1935 par le botanisteHenry Correvon, disant,entre autres: «La partie“fleurs” n’est pas biengrande parce que je neveux pas dépasser mesforces. Mais il y a déjà dequoi vous faire plaisir.»Et c’est signé M. Mercierde Molin, du château dumême nom.

personnages, «de quoi rem-plir des armoires entiè-res!» Quant à sa collectionde cartes postales, elle estnée de façon originale: lorsd’une fête au village, où ilexpose certaines de sesœuvres, Edouard décou-vre l’intérêt des visiteurspour ces témoins de leurpassé récent. Un projetnaît alors: reprendre, au-jourd’hui, des vues de no-tre coin de pays et les com-parer avec des cartespostales anciennes en-voyées par les touristes etles visiteurs. Il se met enchasse sur Internet, ra-chète ces documents reçustous azimuts, remplit desalbums. Pour l’intérêt de lalecture, il prend soin dephotocopier les textes duverso, qu’on peut consul-ter au côté du cliché. «Ales lire, fait-il mine de s’in-digner, on pourrait croirequ’il pleut toujours à Crans-Montana!» Explication:C’est surtout par tempsmaussade qu’on se met àson courrier!

Sources de souvenirsQuelques photos sont

chères au cœur du collec-tionneur: «Celle du funicu-laire de 1919 me rappellemon grand-père, qui en futla première victime, en1917.» Devant une photodes prés bordant le lac deLa Moubra il se souvient:«J’y ai gardé les vaches et,c’est par un soir d’orage que

j’ai découvert qu’elles sa-vaient nager!»Sa nouvelle passion

l’amène aussi à rassem-bler les cartes Pro Patriamises en vente pour laFête nationale suisse.«On peut en acheter pour2 francs, mais si elles sontoblitérées le 1er août même,elles peuvent aller jusqu’à250 francs.» Et de garderdes places libres pour cel-les qui lui manquent, dontune de 1946, «L’Emi-grant», une œuvre dePietro Chieso… On com-prend donc pourquoi,devant sa montagne d’al-bums, l’œil pétillant et le sourire gourmand,Edouard Tapparels’amuse: «Faut vraimentque je devienne vieux!»

Paulette Berguerand

La chapelle de St-Clément, dans sa robe d’automne.Edouard Tapparel: «Je veux garder lesbelles choses du passé.»

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V I L L A G E S Numéro 25 • Décembre 2008 • page 4

Invité à enseigner les cuivres à Chermignon il y a 25 ans, le musicien qui a été sacré champion d’Angleterre au cornet à l’âge de 16 ans n’en est plus jamais reparti. Aujourd’hui son fils suit ses traces. Parcours.

Angelo Bearpark ouvre une école spécialisée

Angelo et Vincent Bearpark: virtuoses de père en fils.

CORNET • Si on lui avait ditqu’un jour, il s’installerait àChermignon, le BritanniqueAngelo Bearpark n’y auraitpas cru une seconde. Etpourtant. Ce prodige du cor-net - il a été sacré championd’Angleterre à l’âge de 16 ans- a même assisté l’an dernierà Orsières à la consécrationde son propre fils qui a em-porté le titre de championsuisse dans la catégorieadulte, à l’âge de 13 ans!

Arrivée en Suisse en 1982Né dans la banlieue d’Old-

ham, une ville de 350’000habitants proche de Man-chester (nord-est de l’Angle-terre), Angelo Bearpark atrès vite ressenti de l’intérêtpour le cornet. Il ne se l’ex-plique pas vraiment, maiscela semble avoir été sondestin, tout simplement.Aussi, alors qu’il est âgé de 6ans, sa mère, une infirmièrevenue d’Italie au lendemainde la Seconde Guerre mon-diale, l’a inscrit au Dobcrossband, le brass band d’un pe-tit village dans les collines endehors de la ville. Il y resteraquasi jusqu’à son départpour la Suisse en 1982, àl’âge de 22 ans. Repéré parJean-Charles Dorsaz, celuique l’on considère comme lepionnier des brass band en

Valais, le jeune homme em-ménage dans un studio àChermignon et donne descours privés dans les villagesenvironnants. «J’ai tout desuite été adopté par les gens dela région. Des liens d’amitié sesont formés, j’ai grandi aveceux», raconte-t-il avec ten-dresse en se souvenant decette époque-là. Très vite, iltombe amoureux de Fa-bienne, fille de l’entrepre-neur Charles Clivaz. De leurunion vont naître Stéphaniepuis Vincent, le fils, aussi vir-tuose que son père qui lui atransmis et continue de luitransmettre tout son savoir.Comme la maman d’AngeloBearpark, Fabienne est infir-mière. Ils viennent de fêterleurs 20 ans de mariage etn’ont jamais songé à quitterChermignon.

Pour se spécialiserdans le cornet«Je n’ai pas été un enfant sur-

doué, j’ai dû travailler, mais jecrois que j’ai un don. Et j’ai pul’exprimer naturellement, sanseffort particulier», poursuit lemusicien. Conseiller techni-que et représentant pour laFrance et l’Italie depuis deuxans de la maison allemandeSchreiber & Keilwerth York(spécialisée dans la vente descuivres), Angelo Bearpark adécidé de donner à nouveau

de son temps pour des élè-ves. «Quand je vois commentmon fils évolue, je me rendscompte que je possède en moicette faculté de faire sortir ledon de la musique chez mesélèves.» C’est la raison pourlaquelle dès septembre 2009,il ouvre une école de musi-que, mais uniquement pourles personnes qui désirent sespécialiser dans le cornet. «Jesouhaite leur transmettre lestyle et l’interprétation an-glais.» Un style qui fait en-core toujours la notoriété decet homme, musicien horspair et Chermignonard decœur. A vie.

Si vous êtes intéressés à suivreles cours d’Angelo Bearpark,contactez-le au 079 408 79 80ou [email protected]

Claire-Lise Genoud

En février dernier, Richard Cotter décédait subitement, plongeant sa clientèle et toute la population dans la stupéfaction. Aujourd’hui, la relève est assurée.

«C’est maintenant la Boucherie de la Lienne»

Serge Crettaz, un service de qualité et le plaisir de la rencontre.

COMMERCE • Richard Cot-ter, boucher-traiteur avait suse créer dans la région unnom et une réputation. Fer-nand Nanchen, qui l’a beau-coup rencontré, se souvient:«Il a d’abord relevé le défi derouvrir un commerce quin’existait plus depuis les an-nées 50. Petit à petit, il a sus’intégrer aux sociétés, les ani-mer, tout en restant en dehorset au-dessus des partis. Cethomme jovial, disponible,avait le sens du commerce. Ti-rant avantage de son statutd’“étranger du dehors”, sanspedigree local, il s’est mis àl’abri des jalousies. C’est unemanière de vie que nous de-vrions adopter. Je pense à luichaque fois que je passe devantsa boutique, et me souviens desonze années d’excellentes rela-tions qu’il a entretenues avecl’administration, il s’est mon-tré un partenaire très com-mode. Et nous avions encoredes projets communs…»

Assurer la relèveLa nature ayant horreur du

vide, il a fallu trouver un suc-cesseur à Richard Cotter sansretard. Celui-ci s’est présentéen la personne de Serge Cret-taz, d’Ayent, 40 ans, qui a ac-cepté de nous parler de cettenouvelle expérience.

Monsieur Crettaz,connaissiez-vous RichardCotter?Oui, nous étions copains

d’enfance et avions déjà tra-vaillé ensemble.

Comment en êtes-vous venuà lui succéder?Je tenais une boucherie

avec mon frère depuis 15ans, le moment était venupour moi de me lancer seul,et l’occasion m’a été offerte.J’ai repris ce commerce le 1er

juin dernier.

Le cahier des charges devaitêtre copieux?En effet, mais je ne suis pas

Richard, c’était une person-nalité vivant pour son tra-vail, je ne cherche pas à l’éga-ler. Je tiens à protéger ma vieprivée – je suis marié et pèrede deux enfants – et mes loi-sirs. Il me faut parfois oserdire non.

Comment a réagi lapopulation?C’est vrai qu’elle s’est

montrée un peu réticenteau début, j’ai entendu pasmal de «Richard faisaitcomme ça…», mais ça apassé. J’ai maintenant unetrès bonne clientèle, trèssympa.

Quels changements avez-vous apportés?D’abord le nom. Le com-

merce s’appelle mainte-nant la Boucherie de laLienne, trait d’union en-tre ma maison et mon tra-vail. Je m’implique plusdans la vente de produitssecs maison, et comme jesuis boucher et pas cuisi-nier, moins dans le ser-vice traiteur. Mon but estd’offrir de la viande dequalité, avec le plaisir dela rencontre, et je sensque je vais du bon côté.

Vous avez du personnel?Oui, un ouvrier, un manœu-

vre et une personne sur appel.Personnellement, je travaille12 heures par jour. Ma clien-tèle va en augmentant, et si lesgens jouent le jeu, je pourraicréer d’autres emplois.

Un message aux gens deLens?Je suis sûr que Richard,

d’où il est, ça lui fait plaisirque j’aie pris la relève!

Propos recueillis par Paulette Berguerand

Brass band ou fanfare• LLee bbrraassss bbaanndd est une formation mu-sicale composée essentiellement decuivres. Jamais une trompette n’y figu-rera. Cela donne à ses compositions des tonalités douces, homogènes maisaussi très éclatantes. Issu des workingpoor (ouvriers, travailleurs du textile,des mines), le brass band britanniquereprésente ce que le blues de la Nou-

velle-Orléans est au jazz. Un genre pur,basé sur la virtuosité technique de sesmusiciens. Depuis une quarantained’années, les brass bands ont le vent enpoupe en Suisse et plus particulière-ment en Valais. D’ailleurs les deux fan-fares de Chermignon, «La Cécilia» à la-quelle appartient Angelo Bearpark et«L’ancienne Cécilia» à laquelle n’appar-tiendra jamais Angelo Bearpark (cou-

leur politique de sa belle-famille oblige)se sont transformées en d’authentiquesbrass bands en 1991. • LLaa ffaannffaarree, quant à elle, de même quele marching band qui provient des Etats-Unis ou encore le military band, se com-pose de tous les cuivres, y compris latrompette et de la plupart des instru-ments de la famille des bois comme laflûte, le saxophone et la clarinette.

Places de parcen projet

MONTANA • La Communede Montana a acquis uneparcelle à Corin-de-la-Crête où elle a prévud’aménager un petit par-king de proximité. «Cettezone située dans l’ancienvillage comporte de nom-breuses granges et écuries àretaper», explique Jean-Marie Bonvin, responsabledu Service technique de lacommune. «L’endroit estactuellement particulière-ment difficile d’accès. Grâceà l’acquisition de cette nou-velle parcelle, nous allons

pouvoir aménager une di-zaine de places extérieuresainsi que quatre à cinq pla-ces couvertes et un petit lo-cal de dépôt». Le parking ouvert sera

vraisemblablement gra-tuit, avec un temps de par-cage limité. Quant aux pla-ces couvertes, elles serontlouées au mois et principa-lement destinées aux per-sonnes qui construisentdans la zone. Le parkingdevrait être construit l’an-née prochaine ou au plustard en 2010.

B R È V E SB R È V E S

Randogne-Mollens Lesparents de Randogne etMollens sont informés quel’UAPE de Martelles àChermignon accueille vo-lontiers des élèves scolari-sés à Randogne grâce à unservice de bus spécial quifait les trajets Randogne-Martelles 8 fois par jour.

•Les samaritains de Cher-mignon organisent unesession de cours de sauve-teurs (obligatoires pour lepermis de conduire) les 19,20, 26 et 27 janvier 2009.Inscriptions auprès deChristophe Zufferey au 027 483 35 56.

Cours Do-In Les cours(hommes et femmes) à laMaison bourgeoisiale deMontana ont lieu lundi 22et 29 décembre 2008, puis5, 12, 19 janvier 2009 à 18 heures. Inscriptions:Catherine Meyrat-Rey, pra-ticienne shiatsu, au 027 481 93 88.

•Comlombarium à MollensLes travaux d’aménage-ment du nouveau colum-barium sont reportés auprintemps. Des discussionssont en cours avec la Com-mission cantonale des sitesqui a émis quelques remar-ques pertinentes que doitanalyser la Municipalité.

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E C O N O M I ENuméro 25 • Décembre 2008 • page 5

La crise boursière n’en finit pas de rebondir. Certaines banques voient pourtant affluer les nouveaux clients. Dans notre région aussi.

Banques: les enseignes gagnantes

Certaines banques voient affluer de nouveaux clients en raison de la crise, et ce également dans notre région.

CRISE • Les médias ne ces-sent d’évoquer les retom-bées économiques du crackboursier de cet automne.Sur le banc des accusés, lesbanques figurent en trèsbonne place. Toutes sont-elles à mettre dans le mêmepanier? Sans doute pas. Lesétablissements généralistesde proximité fonctionnantsur des modèles différentsde ceux de ces gestionnairesde fonds le prouvent.Comme on l’entend de-cide-là, ces banques auraientattiré en masse les nouveauxclients. Ce constat vaut pournotre région, mais ni plus nimoins qu’ailleurs, selon nosinformations. PostFinancefait partie de ceux qui ontenregistré ces phénomènesde reports de clientèle. Raif-feisen, la Banque cantonaledu Valais et la Banque Mi-gros également. Sur le plansuisse, les services financiersde La Poste ont ouvert220’000 nouveaux comptes.Les fonds de ses clients ontainsi atteint 5 milliards defrancs depuis le début del’année. «Nous ne nous ré-jouissons pas du malheur desautres. Nous avons grand in-térêt à conserver un systèmebancaire sain. Et nous neconstatons pas de situationspéciale dans la région deCrans-Montana», confirme

Alex Josty, le porte-parole dePostFinance à Berne.

Raiffeisen et BCVs aussiSur le plan suisse, Raiffei-

sen a connu une hausse ful-gurante. Chaque jour, l’éta-blissement a gagné 600nouveaux clients. La barredes 1,5 million de sociétairesa même été franchie début2008. Qu’en est-il à Crans-Montana? «La Raiffeisen descommunes du Haut-Plateau aenregistré des arrivées defonds qu’on peut qualifierd’importantes en 2008», com-mente Claude-François Ba-gnoud, le président duconseil d’administration. LesBanques cantonales ont ellesaussi connu une tendance si-milaire. Celles de Zurich etde Schwytz ont été jusqu’àrefuser tout nouveau client.«Depuis 6 ans, notre modèled’affaires a de plus en plus desuccès. Nous bénéficions d’unegarantie illimitée de l’Etat surles fonds qui nous sont confiés.Depuis cet automne, il y a eneffet eu une arrivée importantede nouveaux clients», analyseJean-Yves Pannatier, le res-ponsable communication etmarketing de la BCVs. L’ unedes raisons de ce phéno-mène est que les prêts entreles banques sont au pointmort. Les clients qui s’adres-sent à elles ne souhaitent par

ailleurs plus que les sommesqu’ils leur confient servent àacheter des actions. Dans cesconditions, l’ouverture d’uncompte coûte plus cher auxbanques que ce qu’elle pour-rait leur rapporter.

Que faire pour bien faire?Il convient de préciser que

notre région ne compte pas

de Banque Migros sur sonterritoire. Cet établissementest pourtant lui aussi enforte progression. Le survolqui précède permet en toutcas de mettre en lumièreune évidence: en période deturbulences financières, lesmodèles bancaires alterna-tifs font figure de valeurs re-fuges. «Nous avons rapide-

ment mis en place une orga-nisation interne adéquateafin de répondre à l’augmen-tation de l’activité liée à cetafflux de fonds. D’autres res-sources seront mobilisées enfonction de l’évolution de la situation», commenteClaude-François Bagnoud.Qu’elles soient basées sur lesociétariat ou qu’elles of-

frent une garantie de l’Etat,les banques citées dans cetarticle rassurent. Et commele bon fonctionnement dumonde de la finance dépendpour une grande part de laconfiance, leur force d’at-traction ne paraît pas prèsde faiblir.

François Praz

Intitulée «Crans-Montana: quelles perspectives à moyen terme?», l’étude commandée par le Credit Suisse à Crans-Montana met en évidence les forces et les faiblesses de la station.

Plaidoyer pour un positionnement plus clair

L’étude a mis en évidence certaines faiblesses, comme l’offre en matière de VTT qui n’est pas assez connue encore.

ÉTUDE • Que faut-il retenirde l’étude* présentée cet étépar le Credit Suisse (CS) àquelque septante promo-teurs immobiliers, avocats ethôteliers de la station? Sanstrop entrer dans les détails,on retiendra que Crans-Montana a marqué despoints par rapport aux autresstations analysées dansl’étude et surtout par rapportà Gstaad et à St. Moritz, dansune analyse plus pointue.Dans cette dernière, intitulée«Indice de l’offre touristique:infrastructure et climat»,Crans-Montana arrive en ef-fet largement en tête tant auniveau de l’ensoleillement,qu’à celui du golf et dessports dits «tendances».Parmi les autres points po-

sitifs, l’auteur de l’étude, Fré-

déric Junod, du Départe-ment de recherches écono-miques du CS à Zurich, sou-ligne que «les destinations depremier ordre comme Crans-Montana sont très connues auniveau international et nesouffrent que relativement peulors de baisses conjoncturel-les». Parmi les points à amé-liorer, il relève que Crans-Montana peut faire mieux auniveau de son positionne-ment. «Cela se fait notam-ment ressentir au niveau de lademande pour les hôtels»,note-t-il. Et si les itinérairesVTT de Crans-Montana sontcrédités d’une note similaireà celles de Gstaad et de St.Moritz, il n’en va pas demême pour les remontéesmécaniques en été. Leurnote est en effet inférieure à

celle de la moyenne des 30destinations analysées.

Des points positifsDominique Fumeaux, le

directeur de Crans-MontanaTourisme, a accueilli avec in-térêt cette étude: «Elle a sou-ligné beaucoup de points posi-tifs et le fait que ces derniersaient été mis en avant par unorganisme neutre leur donneencore plus de valeur. Cepen-dant, cette étude a égalementmis en lumière des faiblesses,notamment au niveau dessports de glisse et de la mécon-naissance/faiblesse de notresnowpark, de l’utilisation esti-vale des remontées mécani-ques et des produits de VTT etde randonnée. Ceux-ci ne sontpas assez connus et il est tempsd’agir.» Au niveau du VTT, ilserait bienvenu de mieux ré-pondre à la clientèle fami-liale et, pourquoi pas, de tra-vailler avec une marquecomme le fait Verbier avecKona.La station bagnarde dispose

également d’un atout de tailleavec son tour du Mont-Fortà VTT qui utilise plus oumoins les remontées mécani-ques selon que l’on soit com-pétiteur ou touriste. «Notreétude a en revanche clairementétabli que Crans-Montanaétait mieux notée que Verbierau niveau de l’occupation deshôtels», note Jean-François

Emery, le directeur du CS sur le Haut-Plateau. «Crans-Montana réalise en effet pres-que la moitié de ses nuitées hô-telières en été alors que Verbiertotalise quatre nuitées sur cinqen hiver.»

Les mérites du golfSi Crans-Montana est iden-

tifiée dans l’étude commeune destination susceptiblede remplir ses hôtels tout aulong de l’année, elle le doit engrande partie au golf, une

discipline dans laquelle le CSinvestit depuis longtemps.«Derrière Omega, nous som-mes le sponsor N° 2 de l’Opende golf que nous soutenons de-puis 24 ans», explique Jean-François Emery. «Cette an-née, nous y avons invité 200personnes dont plus de 50%ont généré des nuitées. Notreattachement à Crans-Mon-tana est ainsi très fort; nous yemployons dix gestionnairesde fortune et contribuons à ceque plusieurs de nos clients

étrangers viennent s’y établir.»La pérennité d’une tellecontribution devrait aller depair avec un meilleur posi-tionnement de la station etc’est avant tout le plaidoyerdans ce sens que l’on retien-dra de l’étude du CS.

Laurent Missbauer

*«Crans-Montana: quelles perspecti-ves à moyen terme?», disponible gra-tuitement auprès du CS de Crans-Montana

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 25 • Décembre 2008 • page 6

Après quelques mois de rodage, la nouvelle équipe est en place dans l’organigramme de CMA qui a été remodelé. Et c’est l’occasion de vous les présenter.

Nouvelles têtes dans l’organigramme

De g. à dr.: Clément Crettaz, Pascal Pierroz, Alexandre Latrille, Fabrice Mauron, Patrick Siggen.

CMA • La société de remon-tées mécaniques a complète-ment repensé son organi-gramme, notamment enscindant en trois branches lesecteur «Technique», créantainsi un département «Pis-tes», celui des «Remontéesmécaniques» et un départe-ment «Bâtiment». Visite deslieux.

Tout ce qui est blanc«Je m’occupe de tout ce qui

est blanc», lance CClléémmeennttCCrreettttaazz, à la tête de 55 per-sonnes qui, sous ses ordres,préparent tout ce qui toucheaux pistes de ski. Les 21 pa-trouilleurs font égalementpartie de cette équipe. Clé-ment Crettaz n’est pas nou-veau dans la maisonpuisqu’il travaille à CMA de-puis 2004. «J’étais adjoint duchef sécurité Fabrice Meyer»,précise-t-il. Ce qui lui per-met de prendre un certainrecul par rapport à la réorga-nisation interne: «Cette nou-velle structure est très profes-sionnelle, le rendement s’enest ressenti dès cet été.» Em-barqué dans la vie active entant que dessinateur en gé-nie civil, il a ensuite été fo-restier-bûcheron avant detravailler comme chef de lasécurité. Passionné par sonnouveau travail, il avoue ap-précier tout particulière-ment l’aspect relationnelavec l’équipe, les rapportshumains étant aussi le côtéle plus difficile... «Dans latechnique, précise-t-il, ontrouve toujours une solutionlorsqu’il y a un problème, parcontre dans les relations hu-

maines…» Un défi reste à re-lever pour une partie du per-sonnel de CMA, celui d’arri-ver à gommer les anciennesfrontières, celles des ancien-nes sociétés de remontéesmécaniques, encore présen-tes à l’esprit de certains em-ployés. Autre défi, auprès dela population celui-là: fairecomprendre que, commel’explique Clément Crettaz,«CMA n’est pas un service pu-blic, mais une entreprise pri-vée, où les communes sontpartenaires.»

Tout ce qui monteAvec son brevet fédéral de

spécialiste d’installations àcâbles obtenu il y a peu,PPaattrriicckk SSiiggggeenn est à la têted’une équipe de 78 colla-borateurs travaillant à l’ex-ploitation des remontéesmécaniques, 20 dans latechnique et 3 au garage oùse réparent les véhicules.Cet ingénieur HES en mé-canique est aussi un amou-reux de la montagne. «Ceposte me permet d’allier maformation technique à cettepassion; c’est un travail oùl’on doit suivre la nature, çame plaît bien», dit-il enavouant devoir brassertout de même beaucoup depapier, enfermé dans sonbureau… Son job, qu’il acommencé ce printemps,comporte aussi quelquesdifficultés liées à la sécuritéqu’il faut assurer dans lerespect des exigences del’Office fédéral des trans-ports (OFT). Sa tâchel’amène à se charger detout ce qui touche au re-

nouvellement des conces-sions. L’obtention du bre-vet fédéral lui a d’ailleursapporté de précieusesconnaissances en la ma-tière.

FFaabbrriiccee MMaauurroonn, ingé-nieur HES en mécanique,vient lui aussi de décrocherson brevet fédéral de spé-cialiste d’installations à câ-bles. «J’ai commencé à tra-vailler à CMA durant mesvacances, pour payer mesétudes, c’était il y a cinq ans.Ensuite j’y ai travaillé du côtédes Violettes où je m’occupaisde la technique, puis à Ami-nona, et maintenant je suisau Signal», déclare l’adjointde Patrick Siggen dans ledépartement «Remontéesmécaniques». Passionné deski et de peau de phoque, lejeune homme se sent unpeu enfermé dans son bu-reau… Mais il ne perd pasde vue le monde extérieur,surtout le client: «Le produitque nous vendons aux clientsde CMA, c’est du plaisir!Nous devons faire l’effortd’aller sur le terrain pour semotiver, pour connaître lesattentes des clients, entendreleurs commentaires, pours’améliorer ensuite.» FabriceMauron porte un regard sa-tisfait sur la réorganisationdes départements: «La nou-velle structure a amélioré laqualité du travail. Le clientest placé au centre. La com-munication interne aussi aété améliorée, les remarquesdes clients remontent jusqu’ànous qui travaillons à latechnique, et nous agissonsen conséquence.»

Tout ce qui se ditLa communication interne,

c’est justement une des mis-sions d’AAlleexxaannddrree LLaattrriillllee,arrivé début juin et qui s’oc-cupe du bulletin d’informa-tion mensuel destiné à toutle personnel. La communi-cation, c’est aussi le marke-ting dont s’occupe Alexan-dre Latrille, formé enéconomie d’entreprise à laHES. Lui qui travaillait aupa-ravant dans le brouillard genevois a profité de cetteopportunité de revenir tra-vailler en Valais auprès d’unprestataire de loisirs. «Nous,ici, voyons le consommateurpour lequel nous travaillons,ce n’est pas comme celui quifabrique une playstation et quine peut aller au rayon du ma-gasin rencontrer les ache-

teurs.» Les clients, Alexan-dre Latrille les rencontre no-tamment aux caisses, un sec-teur dont il est égalementresponsable et où travailleune trentaine de personnes.«Mon job consiste à préparerla saison en donnant envie auxgens de venir skier, ensuite jeles vois aux caisses quand ilsarrivent. J’ai donc ce contactavec le client qui permet decorriger les actions de marke-ting.»

Tout ce qui ne bouge pasA la tête du département

«Bâtiment», on trouve PPaass--ccaall PPiieerrrroozz, chargé de gérerl’ensemble du parc immobi-lier de CMA, soit les gares deremontées mécaniques et lesparkings. Ses mots clés sontentretien, rénovation, assai-

nissement… Lui aussi est ar-rivé début juin, avec en po-che une formation d’ingé-nieur civil et un postgrade enqualité et environnement.Justement, qualité et envi-ronnement sont des princi-pes qui vont sous-tendretoute sont activité. «Nousmenons une réflexion surl’économie d’énergie, signale-t-il, nous nous occupons de lamise aux normes des différentsbâtiments. Toute notre organi-sation tend vers ISO 9001 et14001.» On lui laissera laconclusion: «Le produit pourlequel nous travaillons est gé-nial! Je ne regrette pas monchoix: il n’y a pas deux joursqui se ressemblent ici, en touscas nous n’allons pas au tra-vail à reculons!»

Danielle Emery Mayor

INFOS PRATIQUESINFOS PRATIQUESURGENCES - ACCIDENTS MALADIESPolice 117Feu 118Appel d’urgence 144Empoisonnements 145Secours routiers 140Rega 1414Air-Glaciers 1415La Main tendue 143Aide tél. pour les enfants et les jeunes 147Police Crans-Montana 027 486 87 60Médecins de garde 0900 558 144*

(centrale des appels)Médecins-dentistes 0900 568 143*

(centrale des appels)Pharmacies 0900 558 143*

(centrale des appels)Véterinaire 027 480 23 45

PHARMACIESLENSPharmacie de Lens 027 483 43 00CRANS-MONTANADes Alpes 027 481 24 20Bagnoud 027 481 44 88Du Centre 027 481 28 28Du Golf 027 481 33 51Internationale 027 481 24 18Pharma Crans 027 481 27 36

TAXISA AUTO-TAXI 079 316 60 10TAXIS FRANCIS 027 481 51 51BONVIN PIERRE 027 481 95 95BRUTTIN RENÉ 079 628 01 01CENTRAL 027 481 19 19

CRETTOL DANIELLE 079 628 33 00FAMILLE DOLT 027 481 30 30FERRARO MARIO 027 481 70 63IVAN 079 750 60 60JACKY 079 204 36 45MORARD ANNE-LYSE 079 637 78 71TAXIS PONCIC 027 481 94 94POTT CÉSAR 027 481 13 12POTT MICHEL 027 481 71 71TAXI SILVIO 079 400 75 45

HOPITAUXSIERREHôpital régional 027 603 70 00SIONHôpital régional 027 603 40 00CLINIQUE BERNOISEMontana 027 485 51 21CLINIQUE GENEVOISEMontana 027 485 61 11CLINIQUE LUCERNOISEMontana 027 485 81 81CENTRE VALAISAN DE PNEUMOLOGIEMontana 027 603 80 00

GARDERIES D’ENFANTS LENSArc-en-Ciel 027 483 39 00MONTANAFleurs des Champs 027 481 23 67MONTANAP’tits Bouts 079 660 76 20

CENTRE MÉDICO-SOCIAL SIERRE 027 455 51 51

* Fr. 0.50 / appel + Fr. 1.-/min

Le funi, skis aux piedsMOBILITÉ • La compagniede transport SMC et la so-ciété de remontées méca-niques CMA SA unissentleurs efforts pour inciterles skieurs à laisser leurvoiture à la maison; uneoffre particulièrement in-téressante lors des pério-des de forte fréquentation,en fin d’année par exem-ple. L’abonnement com-biné comprend le par-

cours en funiculaire, lescorrespondances navet-tes-skieurs et le forfait deski à Crans-Montana. Ilest en vente directe à lagare SMC à Sierre. Cesabonnements combinéscomprennent la vente desforfaits demi-journée, unjour, six jours à choix, dixjours à choix ou l’abonne-ment de saison, et ceci pourles trois catégories adultes-

juniors-seniors/jeunes. Pour les écoles de Sierre et

environs, les deux partenai-res proposent des arrange-ments forfaitaires, sur de-mande.

Nouvel horaireLe service des navettes de la

prochaine saison d’hiver dé-bute le 20 décembre 2008pour se terminer le 19 avril2009.

Signalons encore que l’ho-raire 2008-2009 entre en vi-gueur le 14 décembre 2008et s’étend jusqu’au 12 dé-cembre 2009. «Il concerneles transports en autobus etfuniculaire et connaît quel-ques adaptations dues auxcorrespondances avec lesCFF», indique le directeurde la société SMC, RenéBongi.

DEM

UNIPOP • Le sauvetage enmontagne est devenu unecarte obligatoire du tourismeen Valais. Le bourdonne-ment incessant des hélicop-tères les week-ends d’hiverest-il vraiment nécessaire?Quel est le terrain d’action deces sauvetages? Qui sont cessauveteurs et jusqu’où sont-ils prêts à aller dans leurs

missions? Le Dr StéphaneOggier, médecin d’urgenceet guide de haute montagnevous invite à partager ses ex-périences et sa passion.Conférence organisée parl’Université populaire, lemmeerrccrreeddii 1100 ddéécceemmbbrree 22000088àà 2200 hheeuurreess, au Centre sco-laire de Crans-Montana. Ins-criptions au 027 481 10 05.

Le sauvetage en montagne

B R È V E SB R È V E S

Retraite de l’Avent Décou-vrir la dernière Encyclique deBenoît XVI sur l’Espérance,voilà le thème de la retraite del’Avent 2008 organisée par laparoisse à Crans-Montana. Levicaire G. Zufferey présenterace qu’est l’espérance à partirdes premiers numéros de l’En-cyclique (le 9 décembre), puisle prieur Joseph Voutaz par-lera de la transformation de lafoi-espérance chrétienne dansles temps modernes et de laphysionomie de l’espérancechrétienne (10 décembre), lecuré Gérald Voide parlera dela prière comme école d’espé-rance, d’agir et souffrir et duJugement comme lieu de for-mation à l’espérance. Ces soi-rées ont lieu de 19 h 30 à 21 h

à la salle paroissiale de l’églisede Montana (station).

•Marché de Noël A l’originede ce marché de Noël, ontrouve une passionnée de dé-coration et d’objets rares, ori-ginaux ou amusants, chinéstout autour de la terre. Pour leplaisir de faire plaisir, Moni-que Dollfus-Lorétan a ras-semblé des friandises de toutes sortes, des jouets d’au-trefois pour les petits, des jeuxpour toute la famille et unefoule d’objets divers. Ce mar-ché installé dans les murs del’hôtel Aïda-Castel baignedans une atmosphère magi-que, où se mêlent odeurs degaufre et de vin chaud. Les en-fants sont bienvenus à l’atelier

de bricolage et au coin dejeux. Une boîte aux lettres duPère Noël attend leurs vœux.Comme l’an dernier, une par-tie du bénéfice réuni grâce àcette vente est reversée à LaFondation Théodora. Ou-vert jusqu’au 28 décembre,du lundi au jeudi de 14 h à19 h.

•Régent non fumeur Depuisdébut novembre, les fumeursparticipant à une manifesta-tion, un congrès, un concertou une rencontre au Régentsont priés de griller leur clopeà l’extérieur! Le Centre decongrès avait déjà banni la ci-garette de ses bureaux, main-tenant toutes les salles misesen location sont interdites à la

fumée. Même pendant Capri-ces? Oui, et cela d’autant plusfacilement que l’édition 2009ne se déroule pas à l’intérieurdu Régent.

•Musique en terrasse Ca-viar House & Prunier invite legroupe Kazou à se produiretous les jeudis, vendredis etsamedis à partir de 17 heures,et ce jusqu’au 15 avril 2009.

•Leading Small Hotels ofthe World Le CransHotel estle seul établissement deCrans-Montana à être mem-bre de ce label de qualité duluxe. Côté bien-être, c’est lamarque «Cinq Mondes» quis’affichera sur l’hôtel de Plans-Mayens.

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ÉNERGIE • Crans-Montanaest depuis peu labellisée«Cité de l’Energie». Unepremière action de commu-nication est mise en place,

destinée notamment auxpersonnes concernées par laconstruction et la rénova-tion d’un bâtiment ou ap-partement. L’Association descommunes de Crans-Mon-tana (ACCM) invite la po-pulation intéressée à pren-dre part à cette soirée lejjeeuuddii 1188 ddéécceemmbbrree 22000088,,ddee 1199 hh 3300 àà 2211 hh 3300,, àà llaaMMaaiissoonn dduu FFeeuu,, àà CCrraannss--MMoonnttaannaa.

C R A N S - M O N T A N ANuméro 25 • Décembre 2008 • page 7

Peu connu des habitants de Crans-Montana, cet espace de vente mise sur des œuvres de grande qualité pour attirer les collectionneurs.

Une galerie haut de gamme

La galerie Tornabuoni Arte ouvre du 15 décembre au 15 avril et du 15 juillet au 15 septembre.

TORNABUONI ARTE • Si-tuée à l’entrée de Crans, cettegalerie ne bénéficie sansdoute pas de la notoriétéqu’elle mériterait. RobertoCasamonti a ouvert cet es-pace en 1993 afin de permet-tre à ses clients italiens de découvrir des œuvres d’ex-ception sur leur lieu de villé-giature. Passionné depuisplus de 30 ans par le mondede l’art, le galeriste florentinavait ouvert d’autres succur-sales au préalable. La pre-mière d’entre elles avait pourcadre Forte dei Marmi, sur lacôte toscane, après quoi Ve-nise, Milan et la très sélectPortofino avaient suivi. ACrans-Montana, l’objectifétait d’atteindre les collec-tionneurs là où ils passentleurs vacances. Dans cecontexte, ceux-ci ont à la foisle temps et la disponibilitéd’esprit pour s’ouvrir auxcréations qui leur sont pré-sentées. Cette stratégie ci-blée sous-tend toute l’acti-vité de Roberto Casamonti.«La plupart des galeries onttendance à se transformer enbusiness offices. Et dans lesgrandes foires internationales,on ne peut guère consacrerplus de quinze minutes à cha-que visiteur», explique lemarchand d’art transalpin.

Le rythme saisonnier de Tor-nabuoni Arte est le reflet decette approche qui est en dé-calage avec les pratiques ac-tuelles. La galerie ouvre eneffet du 15 décembre au 15avril et du 15 juillet au 15septembre, soit sept moisdans l’année, au fil des sai-sons touristiques.

Un savoir-faire respectéCe privilège que s’accorde

Roberto Casamonti s’expli-que par son statut sur le mar-ché de l’art international. Sarenommée est fondée sur saspécialisation dans les piècesdes artistes de l’avant-gardede l’après-guerre. Des nomsaussi prestigieux qu’HansHachtung, Jean Fautrier ouSerge Poliakoff apparaissentainsi de façon régulière dansson catalogue. Les surréalis-tes dits de la deuxième géné-ration (Wilfredo Lam ou Ro-berto Matta, par exemple)sont également souvent àl’honneur chez lui. Lecontemporain n’est pas enreste bien entendu. Les créa-teurs italiens comme Ali-ghiero Boetti ou AlbertoBurri sont fréquemment pré-sentés. Cette diversité de sty-les est intégrée au conceptdes événements qu’organiseRoberto Casamonti. «Pour

chaque nouvelle exposition,nous avons une œuvre phareautour de laquelle s’articulentles autres créations», précise-t-il. L’an passé, une magnifi-que pièce de Lucio Fontanatrônait sur les cimaises de lagalerie. Auparavant, des fi-

gures majeures de l’art mo-derne, tels Chagall, Mirò ouPicasso l’y avaient précédée.Les acheteurs de ces chefs-d’œuvre sont en majoritésuisses, italiens et belges.Mais certains viennent debien plus loin: du Vene-

zuela, des Etats-Unis etmême de Corée. Le prix de ces pièces dé-

bute à hauteur d’une di-zaine de milliers de francs,mais certaines d’entre ellespeuvent représenter le coûtd’un chalet. Dans cette pé-

riode de crise économiquequi n’épargne pas le marchéde l’art, les œuvres que pro-pose Tornabuoni Arte of-frent une plus grande sécu-rité car elles ont un intérêtinternational confirmé.

François Praz

L’après-midi portes ouvertes du 17 décembre permettra à la population de Crans-Montana de décou-vrir les nouvelles suites de l’Hôtel Etrier et les nouveaux restaurants de l’Hostellerie du Pas de l’Ours.

«Améliorer notre outil de travail»

Armand Bestenheider devant la nouvelle extension de l’Etrier.

H Ô T E L L E R I E • Quin’avance pas, recule. Fort decet adage, l’hôtelier ArmandBestenheider a entreprisd’importants travaux à l’Hô-tel de l’Etrier et à l’Hostelle-rie du Pas de l’Ours. Situésl’un à côté de l’autre, à l’en-trée ouest de Crans sur laroute de Lens, ces deux éta-blissements disposeront àpartir de cet hiver de plu-sieurs nouvelles chambreset suites. La partie ouest del’Etrier a été surélevée dedeux étages et accueillerasix nouvelles suites de 60m2. Quant à l’Hostellerie duPas de l’Ours, elle disposerade trois nouvelles suites etde deux chambres construi-tes en partie dans l’immeu-ble contigu «Le Sapin bleu».

Une belle ported’entréeEn achetant une partie du

«Sapin bleu», Armand Bes-tenheider a également re-pris la boulangerie Gaillarddont l’offre comprendradésormais également untea-room. Le fait de disposerde ces nouveaux espaces aaussi permis de dégager denouvelles surfaces. FranckReynaud, le chef étoilé duPas de l’Ours, aura ainsi àdisposition une toute nou-velle cuisine, beaucoup plus

spacieuse. Quant à l’an-cienne, elle laissera sa placeau Bistrot de l’Ours. Au ni-veau esthétique, les portesdes garages derrière lesquel-les Franck Renaud cuisinaitjusqu’ici ont disparu pourlaisser leur place à des pier-res naturelles. «L’entrée de lastation s’en trouve ainsi em-bellie», note Armand Bes-tenheider.Selon ses dires, les inves-

tissements consentis àl’Etrier et au Pas de l’Ourss’élèvent à plus de cinqmillions de francs. Des in-vestissements qu’ArmandBestenheider, égalementpropriétaire à Montana del’Hôtel Aïda et des deuxrestaurants Gerber et LeGreni, justifie de la façonsuivante: «Avec mon épouseChristiane, nous investis-sons afin que nos enfantspuissent rester sur le Haut-Plateau et disposent d’unoutil de travail performantavec des dettes supporta-bles.» Trois des quatre fil-les du couple travaillent eneffet avec leurs époux res-pectifs dans les trois hôtelsde la famille et les exten-sions précédemment évo-quées permettront avanttout d’améliorer la rentabi-lité de leur «outil de tra-vail».

Le seul Relais &ChâteauxLes nouvelles suites de

l’Etrier, toutes en vieuxbois et en pierres naturel-les – la marque de fabriqued’Armand Bestenheider –,seront par ailleurs d’unstanding comparable à cel-

les de l’Hostellerie du Pasde l’Ours, le seul Relais &Châteaux de Crans-Mon-tana. Elles constitueront dece fait une alternative dechoix lorsque ce dernier af-fichera complet.

Laurent Missbauer

Soirée d’infor-mation publique

Programme

1199 hh 3300 -- 1199 hh 4400 Accueil – introduction, par M. Paul-Albert Clivaz, président ACCM, président de Randogne.

1199 hh 4400 -- 1199 hh 5555 «Le label «Cité de l’énergie» pour les six communes de Crans-Montana: objectifs et engagement», par M. Géo Rey, président de la commission Eau-Energie-Environ-nement, ACCM..

1199 hh 5555 -- 2200 hh 1100 «Règlement du développement durable: des aides pour soutenir vos démarches», par M. Olivier Duchoud, membre de la commission Eau-Energie-Environne-ment, ACCM, conseiller communal à Icogne.

2200 hh 1100 -- 2200 hh 2255 «Politique de la Confédération et du canton en matière d’énergie: aides à disposition», par M. Joël Fournier, Service cantonal de l’énergie.

2200 hh 2255 -- 2200 hh 4400 «Quel chauffage pour quel immeuble?» par M. Michel Bonvin, professeur HES, responsable de l’unité Power & Control, HES-SO Valais.

2200 hh 4400 -- 2200 hh 5555 «Rénover une maison selon le standard Minergie», par M. Pierre-Antoine Masse-rey, architecte, Venthône / Sierre et M. Laurent Tschopp, Bluche.

2200 hh 5555 -- 2211 hh 1155 Discussion. 2211 hh 1155 -- 2211 hh 3300 Conclusion par M. Fernand Nanchen,

vice-président ACCM, président de Lens, suivie d’un apéritif offert par l’ACCM.

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 25 • Décembre 2008 • page 8

Collectionneur depuis tout petit, Jean-Pierre Fiori profite de son séjour en Valais pour dénicher des petitstrésors dans nos brocantes. Il vient de découvrir une merveille.

Les missives de légionnaires suisses

Dès qu’il a du temps libre, Jean-Pierre Fiori se plonge dans le quotidien des soldats valaisans de la fin du XVIIIe sièclequ’il apprécie tant.

HISTOIRE • C’est à son papaqu’il doit sa passion pour lesobjets militaires. Jean-PierreFiori ne le cache pas: il auraitbien aimé faire carrière dansl’armée. «Je me voyais dansles campagnes militaires auloin, avec des médailles.»Il est venu en Valais voilà

deux ans pour assurer lafonction de directeur adjointen charge de la logistiqued’un hôtel à Crans-Montana.Sixième de sept enfants, c’esten France que Jean-PierreFiori a passé son enfance,dans les Cévennes. «Monpère a été un héros de la Se-conde Guerre mondiale, mamère sera toujours mon hé-roïne à moi». Elle a du mérite,cette Corse d’origine. N’a-t-elle pas recherché son«fiancé» incorporé au régi-ment alpin, grièvementblessé et évacué pour l’épou-ser et l’aimer sans condition?C’est la raison pour laquellece père, grand blessé deguerre, a eu du temps àconsacrer à son fils. «Je pas-sais mes journées avec lui àbrazuquer, comme on dit cheznous.» Comprenez: faire lesbrocantes, fouiller dans les

maisons abandonnées, dé-couvrir des vieilleries qui serévèlent des trésors de l’His-toire et réaliser sa premièreexposition à l’âge de 12 ans. Son bac «textes anciens»

en poche, il s’engage tout demême dans l’armée. Mais laréalité ayant pris la place surses rêves, il sera diplôméd’une école hôtelière suisseet, d’une place de travail àl’autre, se retrouve père dedeux fils, chef des banquets,puis responsable de la logis-tique. Depuis deux ans, il està Crans-Montana, mais n’apas pour autant abandonnéson accent chantant du Sud,le charme qui l’accompagneet surtout sa façon de parleren citations. Des exemples?«Dans la vie, il faut respecteret aimer les gens sans condi-tion.» Ou encore, «celui quisème la gentillesse récoltel’amitié. Je suis l’ami de tout lemonde et l’amant de personne.On est de la religion de sonPrince». Devise de sa familleet allusion directe au sens del’adaptation de ses aïeux. Desjuifs italiens qui se sont ins-tallés dans le Sud de laFrance pour cultiver les mû-

riers et se convertir au catho-licisme, avant de sillonnerl’Europe pour vendre la soiede leurs vers à soie. Ils ontalors découvert la philoso-phie de Calvin et opté pourla religion protestante.

Les missives de soldatssuisses Quant à sa dernière trou-

vaille, elle vaut son pesantd’or. Pour deux mille euros,il vient en effet d’acquérir lesarchives d’un lieutenant général ambassadeur deFrance en Suisse, chargédans les années 1718 de re-cruter des soldats pour com-battre sous la bannière fran-çaise. Et quand ses recruesétaient sur le terrain, elles luiécrivaient des missives sous

la forme de pages d’écrituredans un français cérémo-nieux, mais à la calligraphiesi régulière qu’elle nous fe-rait presque monter le rougeaux joues. «J’ai l’honneur dedonner oui à votre Excellence.Que votre diète ordinaire (…).Si votre Excellence a à propo-ser quelque chose à tout sujetdu passage de la Gemmi, jesuis très humblement commeje n’ai point la liberté de fairede me rendre volontiers (…)»,signé souvent «votre humbleet obéissant serviteur» Burge-ner ou de Kalbermatten, ouencore de Courten. Des Va-laisans, effectivement biende chez nous. Ces docu-ments, il les a dénichés chezun brocanteur en France,par hasard, «comme au loto,

une chance au tirage, unechance au grattage», ajoute-t-il le sourire aux yeux. En attendant de trouver un

lieu en Valais où il pourraitréunir son art de la table à ce-lui de ses collections, Jean-Pierre Fiori passe des petitesannonces à la recherche demédailles, mais également àla recherche de celle qui luioffrira «un sourire le matinquand je me lève et un motagréable le soir quand je mecouche». Cœur à prendre,avis aux amatrices…

Claire-Lise Genoud

www.denorart.com/Fiori.htmlcontact: [email protected]

AMINONA • Comment leshabitants de Mollens perçoi-vent-ils le projet touristiqueà Aminona? C’est en résuméla question abordée dans sontravail de fin d’étude en éco-nomie d’entreprise à la HES-SO Valais par Mathias Galloqui a sondé les habitants deMollens. Sur les 545 ques-tionnaires envoyés, 185 ré-ponses lui sont parvenues,complétées par plusieurs in-terviews. Les Mollognards esti-

ment habiter un lieu ayantconservé son authenticité,«ce qui n’empêche pas 64%des répondants de dire oui auprojet de développement àAminona». Mathias Galloprécise que la motivationprincipale des gens favora-bles est de voir la Communese doter de nouvelles infra-structures. Selon les son-dés, le projet de Mirax ser-vira surtout à revaloriser ledomaine skiable. Plus desdeux tiers des Mollognardspensent que le projet amè-

nera de nouvelles places detravail, également un renou-vellement des infrastructu-res publiques et des rentréesd’argent pour la Commune.«55% des répondants trou-vent que le projet “VillageRoyal” est une chance uniquepour le tourisme à Mollens»,indique Mathias Gallo, quiajoute toutefois qu’un nom-bre équivalent de personnesestime le «Village Royal»surdimensionné. Les scepti-ques ne croient guère, parexemple, à la création de litschauds.

Quelques craintes«C’est intéressant de remar-

quer que ce sont les 20-29ans, puis les gens âgés de plusde 70 ans, qui se disent le plusfavorables au projet à Ami-nona.» Et d’ajouter: «Les ha-bitants du village sont plus at-tachés à leur terres, ilsmanifestent davantage lacrainte de voir leur patri-moine foncier partir en mainsétrangères que ceux habitant

à Aminona.» Nombreuxsont ceux qui craignent lescoûts des infrastructures etune hausse du prix des ter-rains. Les engorgementsdus au trafic inquiètentaussi, mais dans une moin-dre mesure. Plus de la moi-tié s’inquièten de l’augmen-tation du bruit et de lapollution. Pour Mathias Gallo, le tra-

vail de communication en-trepris jusqu’ici par l’admi-nistration municipale porteses fruits, de nombreux son-dés disent accorder leurconfiance au Conseil com-munal dans le suivi de ceprojet. Ceux qui disent leurméfiance par rapport à l’in-vestisseur sont en gros lesmêmes que ceux qui n’ap-prouvent pas le projet russe.Dans sa conclusion, Ma-thias Gallo souligne qu’il estindispensable, pour le suc-cès commercial de ce projet,que l’exploitation des litsparahôteliers soit garantie àlong terme.

Face aux résultats decette enquête, le présidentde Mollens Stéphane Pontréagit: «C’est avec beaucoupde satisfaction que l’autoritécommunale accueille lespremiers résultats de ce son-dage. La population semblefaire confiance à la politiquemise en place par le Conseilcommunal, c’est donc l’es-sentiel pour nous. Des ques-tions intéressantes ressor-tent de l’enquête et nous entenons compte, d’ores etdéjà, dans les diverses trac-tations menées avec l’inves-tisseur, comme par exemplele développement durable etla garantie des lits chauds,pour ne citer que ces pointsimportants. Une conventionest d’ailleurs en phase d’êtresignée pour qu’il respectel’ensemble des demandes del’autorité communale. Nousattendons le rapport défini-tif pour l’analyser plus endétail.»

Danielle Emery Mayor

Les Mollognards se disent plutôt favorables à un développement touristique sur leur commune. Cen’est pas forcément le «Village Royal» qui les emballe, mais les nouvelles infrastructures amenées.

Mollens croit à son avenir touristique

22e congrèsmédical

QUADRIMED • «L’insuf-fisance respiratoire re-présente pour nos pa-tients probablementl’une des situations lesplus pénibles», expliquele Dr Werner Karrer,médecin chef de la Cli-nique lucernoise etprésident de Quadri-med 2009. «Imaginez-vous devoir continuelle-ment respirer comme sivous montiez en perma-nence des escaliers. Heu-reusement la médecinepossède des outils pour cegenre de situation: médi-caments, inhalations etsurtout des mesures de réadaptation. Desmoyens tout spécialementefficaces pour améliorerla performance physiqueet réduire les difficultésrespiratoires sont les réa-daptations cardiaque etpulmonaire. Malheureu-sement, elles sont encorebeaucoup trop peu utili-sées.» Voilà donc la thé-matique qui sera abor-dée lors du prochainQuadrimed qui a lieu àCrans-Montana du 29janvier au 1er février2009. Un rendez-vousdes médecins suissesqui viennent chez nousdans le cadre de leurformation continuepour la 22e année. Lejeudi, la partie officielleouverte par le conseillerd’Etat Thomas Burge-ner sera suivie d’uneconférence publique in-titulée «Pontage coro-narien à cœur battanten 2009», conférencedonnée par le profes-seur Xavier Mueller deLucerne. A 18 h 45 aucentre de congrès LeRégent.

DEM

SPECTACLE • «L’éveil desanges»: voilà le thème duspectacle de la compagnieNEO. Certains ont déjà eu lachance de voir ces artistesvalaisans faire de la voltigesur la façade de l’Hôtel duBarrage à la Grande-Dixence(photo), ils seront le 3 jan-vier sur le mur de l’immeu-ble Victoria, à Montana,pour deux représentations, à17 h et 20 h. La compagnieNEO a fait la une des médiasces dernières années avec sesspectacles qui mêlent ladanse, l’escalade et la voltigesur un plan vertical. C’est enFrance que les artistes spor-tifs ont découvert cette disci-pline qu’ils ont importéechez nous, plus exactementà Fully où est basée leurcompagnie. Cela tombait aumoment où deux d’entreeux, passionnés d’escalade,commençaient à s’ennuyer àgrimper ainsi. Ils ont alorsajouté une dimension artis-tique à la discipline sportive,ce qui a donné lieu à de mer-veilleux ballets aériens desti-nés à tous publics.

Un spectacle à ne pasmanquer que Crans-Mon-tana Tourisme (CMT) seréjouit d’avoir pu mettre auprogramme d’animationconcocté pour cette saison.

Animations de rue«Durant cet hiver, CMT in-

vite d’autres artistes à se pro-duire dans les rues, des artis-tes itinérants qui viennentanimer les fins d’après-midi.Petits et grands rencontrerontéchassiers, jongleurs et autresartistes pittoresques», expli-que Jessica Cordonier du dé-partement Sport et Culture.Les animations auront lieudurant les fêtes de fin d’an-née et pendant les vacancesde Carnaval. Voici le calen-drier: les 22 - 23 - 26 - 27 - 28 -30 décembre; le 3 janvierpuis une dizaine de fois en-tre le 16 février et le 1er mars.Plus d’informations après del’Office du tourisme sur lesartistes, les horaires et leslieux d’exhibition en station(027 485 04 04 et www.crans-montana.ch)

DEM

Des anges sur les murs

Des artistes à la verticale, qui dansent sur les murs: un spectacle de la compagnieNEO à voir le 3 janvier sur l’immeuble Victoria.

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C R A N S - M O N T A N ANuméro 25 • Décembre 2008 • page 9

Des interprètes venus des scènes internationales, mêlés aux artistes régionaux pour sept concerts de musique classique: les Semaines Musicales proposent des rencontres inoubliables sous le signe de la fête!

Un programme de fête et 30 bougies

Le New Russian Quartet, le 2 janvier à Crans-Montana, dans le cadre des Semaines Musicales.

SEMAINES MUSICALES •Françoise Gyps propose,pour cette année d’excep-tion, «un programme d’œu-vres brillantes qui célèbrentles fêtes; nous avons Noël,Nouvel An, Pâques ainsi quetrois anniversaires». La di-rectrice artistique des Se-maines Musicales soulignel’importance de la rencon-tre: «L’anniversaire permetla rencontre et la présenced’artistes de la région avecles invités (artistes interna-tionaux)».

Les fêtes de fin d’annéeL’ouverture des festivités

est prévue au Régent, le 27décembre à 20 h 30 avec leconcert de Noël. Le chœurSierrénade, dirigé par Nor-bert Carlen et accompagnépar l’orchestre de chambre«Concertino» mettra àl’honneur Vivaldi et Saint-Saëns ainsi qu’Händel avecson concerto pour harpe, oùl’on remarquera la présencede la harpiste Julie Sicre.Le lundi 29 décembre à 20

h 30, l’église de Montana ac-cueillera une diva des Etats-Unis pour un récital chantet piano. June Andersoncompte parmi les plus gran-

des cantatrices actuelles etsera accompagnée par JeffCohen au piano, pour inter-préter diverses œuvres deScarlatti, Rossini, Gounod,Verdi, Bernstein, Tchaï-kovski, Rachmaninoff, Ro-drigo et Weill.Le Festival de Sion (en par-

tenariat avec les SemainesMusicales) propose une soi-rée russe pour la nouvelleannée, le vendredi 2 janvier2009 à 20 h 30 à l’église deMontana. Les musiciens duNew Russian Quartet et levioloniste de renomméemondiale Shlomo Mintz li-vreront de la musique ro-mantique russe à partir d’ins-truments à corde.

Après la pauseLa fête reprendra le lundi

23 février 2009 à 20 h 30 auRégent. Vous pourrez ap-plaudir I Solisti Venetti quifêtent leurs 50 ans! Sous ladirection de Claudio Sci-mone, les artistes parcour-ront la musique italienne etseront accompagnés parClaude-Alain Barmaz à latrompette dans le concertoavec trompette de Torelli.Le vendredi 27 février 2009

à 20 h 30, les artistes régio-

naux seront à l’honneur àl’église de Montana. Les jeu-nes talents du Trio NotaBene fêtant leurs 10 ans, se-ront accompagnés par Fran-çoise Gyps à la flûte et JohnSchmidli à la clarinette.Le Jazz sera de la partie au

Régent le samedi 7 mars2009 à 21 h. Le Trio MoncefGenoud et le saxophonisteStefano Saccon seront réunisautour du célèbre jazzmanfrançais Jean-Loup Longnonà la trompette.

Le mot de la finLa 30e saison des Semaines

Musicales se terminera lelundi 13 avril 2009 à 18 h àl’église de Montana. L’Ober-walliser Kammerchor dirigépar Hansruedi Kämpfen et lavoix mezzo soprano de Ra-chel Harnisch, chanteuse va-laisanne seront réunis pourle concert de Pâques.Après deux années de pré-

paration, Françoise Gypsconfie: «Un anniversairecomme celui-là est toujours lafin de quelque chose, maisaussi le renouveau. On s’ap-puie sur le passé, l’expériencede toutes ces années pourmieux rebondir, une renais-sance, mais toujours dans la

continuité». Voilà qui nousgarantit un avenir des Semai-nes Musicales tout autant ri-che et varié que son passé.

Infos pratiquesLes billets individuels se

trouvent à l’Office du tou-

risme à Crans-Montana (027485 04 04), au bureau des Se-maines Musicales (027 48599 99) et aux points de venteStarticket. Cette édition pro-pose également un abonne-ment des 7 concerts et 2abonnements de 3 concerts:

«Prestige International» et«Talents valaisans». Lesabonnements sont en venteuniquement à l’Office dutourisme de Crans-Montanaet au bureau des SemainesMusicales.

Denise Tripalo

Après une tournée en Suisse, les Cosaques du Don Bolchoï seproduiront à l’église de Crans-Montana.

Cosaques du Don BolchoïNOËL RUSSE • Le diman-che 28 décembre à 20 h 30,l’église de Montana vibreraaux sons des puissantes voixqui composent l’ensemblemasculin des Cosaques duDon Bolchoï. Huit des plusfameux solistes d’opéra, unaccordéon et une balalaïka(instrument russe à cordes)interpréteront des chants in-ternationaux de Noël, maisaussi quelques chants russes.Un concert de Noël tout entraditions, rempli d’émotionsfortes à déguster en famillepour les fêtes de fin d’année.Le mot russe «cosaque» si-

gnifie «hommes libres» etdéfinissait au XVIe siècle, lesfoules de cavaliers qui tra-versaient les steppes entre lesfleuves du Djepr et du Donen Russie. Né à Rostov sur leDon, issu d’une famille cosa-que, c’est en 1981 que PetjaHoudjakov reprend leChœur des Cosaques (fondéen 1921 par Serge Jaroff). A

partir de ce chœur, attaché àsa tradition et s’adaptant auxtemps modernes, il fondeLes Cosaques du Don Bol-choï. Le mot «bolchoï» si-gnifie «grand» et se réfèretout autant à la taille duchœur qu’à l’intensité desvoix produites. Les Cosa-ques du Don Bolchoï figu-rent parmi les ensembles vo-caux les plus célèbres enEurope. Le chœur se distin-

gue des groupes amateurs,car il est composé exclusive-ment de solistes d’opéra.

Infos pratiquesLes billets sont en vente à

l’Office du tourisme (027 48504 04). Entrée gratuite pourles enfants jusqu’à 15 ans,choix des places libre, l’ou-verture des portes et caisse dujour 1 h avant le concert.

Denise Tripalo

Un moment inoubliable!

UNE AUTRE DIMENSIONUNE AUTRE DIMENSION

Le 8 juillet 2002, en la ba-silique Ste-Marie-Made-leine à St-Maximin, enFrance, Denis Lamon étaitordonné diacre. Sa grand-mère, Marie Bagnoud assis-tait à la cérémonie. Elle ra-conte: «Une religieuse s’estassise à côté de moi, je ne l’aipas reconnue tout de suite.Nous avons échangé quel-ques mots, elle trouvait queDenis me ressemblait! Aumoment de la communion,elle a pris mon bras et nousnous sommes approchées en-semble de l’autel. Avec unegrande simplicité, elle a par-tagé avec moi l’hostie offertepar l’évêque.»Marie, très émue au sou-

venir de ce moment,conclut, radieuse: «SœurEmmanuelle aura toujoursraison: L’Amour est plus fortque la mort!»

Paulette Berguerand

Photos et commentaires dus à l’ama-bilité de Marie Bagnoud.

B R È V E SB R È V E S

Du neuf au Grand Hôtel duGolf Cet hôtel, construit il y après de 100 ans, s’est offert uncoup de jeune. La façade ouesta été entièrement rénovée, lesdeux autres suivantes profite-ront de ce coup de fraîcheurau printemps. L’entrée de l’hô-tel a été repensée. Tant Le Sa-lon le Castel que le Bar LeGreen ont été réaménagés etredécorés. Le Lounge Bar &Piano Bar The Celebritiescorrespondent également à

l’image que souhaite véhiculerl’établissement. Chambres etsuites sont également appeléesêtre rénovées. www.ghgp.ch

•L’AppartHôtel Helvetia-In-tergolf avait récemment ré-nové son restaurant aux allu-res boisées de style alpin, cethiver côté confort on note lechangement de tous les cana-pés cuir dans les apparte-ments. De quoi apprécier lestélévisions à écran plat qui

ont été installées dans cha-que logement! Autre nou-veauté à souligner, l’Helvetia-Intergolf propose dans tout lebâtiment l’accès désormaisgratuit au réseau wifi. www.helvetia-intergolf.ch

•L’Hôtel de la Forêt est entrain d’effectuer d’importantesmodifications dans son éta-blissement. L’hôtel a été re-meublé et toute la décorationa été repensée. La terrasse va

également faire peau neuvecet été. Un nouvel espacewellness, avec fitness, sauna,salle de massage sera inaugurécet hiver. Pour plus d’informa-tion, merci de contacter direc-tement l’hôtel: 027 485 91 91.

•Tout sur Crans-Montana Laréunion d’information organi-sée par Crans-Montana Tou-risme aura lieu le jeudi 18 dé-cembre au Régent, à 15 h 30. Acette occasion, Yvan Aymon,

directeur de l’association Mar-que Valais, donnera une confé-rence et expliquera qu’une ré-gion touristique se distinguenon seulement au travers deses produits mais aussi des va-leurs qui la caractérisent; unemarque se doit de les refléter aumieux et de contenir dans sesactions et ses symboles (logosimages, graphisme), toute l’au-thenticité qui la concrétise.

•Anetpoint repris par Rip

Curl Pro Store, et ce depuisle 1er décembre. La boutiquede vêtements propose un In-ternet Corner avec connec-tion haut débit VDSL et septpostes de travail.

•Eden ouvert cet hiver Vousle saviez peut-être, l’hôtelEden a été vendu. Cet hiver, ilsera exploité par M. Rielle duGrand Hôtel du Golf. L’hôtelsera ouvert à la clientèle le 15décembre 2008.

Les Cosaques du Don Bolchoï, le 28 décembre à l’église de Montana.

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C R A N S - M O N T A N A Numéro 25 • Décembre 2008 • page 10

L’équipe du département Sport et Culture à Crans-Montana Tourisme. De g. à dr.: le responsable Yann Stucki avec MathieuRittiner et Jessica Cordonier.

SPORT & CULTURE • Unedes particularités de Crans-Montana, c’est le nombred’événements qui s’y dérou-lent. Au milieu de ce four-millement d’activités, Crans-Montana Tourisme (CMT)joue les coordinateurs et metà disposition des organisa-teurs un certain nombre decompétences. Explicationsavec Yann Stucki, responsa-ble du département Sport &Culture à CMT.

Quel rôle joue CMT pouranimer la station?Nous organisons un certain

nombre d’activités et anima-tions qui dynamisent la sta-tion et donnent le sentimentà nos hôtes qu’il se passe tou-jours quelque chose à Crans-Montana. En même temps,cela doit leur donner enviede revenir chez nous. Nousgérons le Fun Park Bibi où sedéroulent de nombreuses ac-tivités (en hiver cela se passeau driving range); nous nousoccupons de la Chasse autrésor (les enfants reçoiventune carte à l’Office du tou-risme et partent se balader enstation pour trouver le trésorqu’y a caché la mascotteBibi). Signalons aussi leHandy Safari, une randon-née à travers la station avecdes énigmes transmises viale téléphone portable. A plu-sieurs reprises durant la sai-son, nous engageons des ar-tistes de rue (cracheurs defeu, échassiers, jongleurs, ar-

tistes pittoresques, etc.)CMT met aussi sur pied desanimations pour la St-Valen-tin, Carnaval, Pâques. Des ani-mations pour petits et grands.

Qu’est-ce que CMT peutapporter aux organisateursde manifestations?Notre rôle premier est celui

de coordonner toutes les ma-nifestations, le calendrier quenous tenons à jour nous per-mettant de conseiller dans lechoix d’une date et d’éviterles collisions d’événements.Nous nous investissonsbeaucoup dans la recherchede synergies entre tous lesacteurs et partenaires de lastation, le but étant que cha-cun ne travaille pas seul deson côté pour, ainsi, gagneren temps et qualité. Une per-sonne de CMT est présenteauprès de chaque comitéd’organisation (si celui-ci lesouhaite). Plus nous connais-sons les détails d’une mani-festation, mieux nous pou-vons informer sur celle-ci, àl’intérieur comme à l’exté-rieur de la station.

Vous avez au sein de CMTdes compétences que vouspartagez avec lesorganisateurs?Bien sûr, s’ils le souhaitent

nous apportons nos connais-sances en matière d’organisa-tion, de communication etde marketing, nous dispo-sons également d’un impor-tant carnet d’adresses que

nous mettons à dispositiondes organisateurs. Notre tâ-che est aussi d’aider à la dif-fusion des informations danstous les canaux à disposi-tion. Au terme de l’événe-ment, la «Grille d’évalua-tion» (un outil utile à CMTcomme aux collectivités pu-bliques) permet de manièreneutre de montrer quel im-pact a, en termes d’image et

de visibilité, la manifestationsur la station. Les résultats decette analyse peuvent aiderles organisateurs à mieuxprofiler leur événement.

Comment CMT pourraitmieux encore valoriser toutce qui se passe à Crans-Montana?Pour cela, il nous faut réus-

sir à bien faire comprendre le

rôle qui est le nôtre: celuid’être l’interlocuteur initial etpermanent pour tout ce quiest relatif à l’animation et auxmanifestations se déroulantà Crans-Montana, pour quenous puissions accomplir aumieux notre mission.

Propos recueillis par Danielle Emery Mayor

Crans-Montana reste sur les rangs pour l’organisation d’épreuves internationales de ski. Jusqu’en 2015, son calendrier est d’ailleurs bien rempli.

La Nationale plus que jamais dans la course

Pour Marius Robyr, c’est parce que Crans-Montana vient de se remettre en selleque les visiteurs n’ont été que 8% à dire dans un sondage avoir découvert le Valaisgrâce aux épreuves de ski.

SKI • Rappel des faits: aprèsavoir remodelé la Nationaleet investi plus de 20 millionsde francs pour rendre le siteconforme aux normes inter-nationales, Crans-Montana adécroché en 2008 l’organisa-tion d’épreuves de Couped’Europe et surtout de Coupedu Monde dames. C’est donctout naturellement que Ma-rius Robyr et son staff ontproposé leur candidature envue des Mondiaux 2015.Lors de l’Assemblée généralede Swiss Ski, les Valaisanssont tombés sur plus fortqu’eux: St. Moritz. «C’est évi-dent que ce choix est une décep-tion pour nous, explique Ma-rius Robyr. Nous avions lamajorité des 398 ski-clubs pré-sents dans notre camp. Mais lesAlémaniques avaient plus devoix et ont très bien joué lacarte du régionalisme. En re-vanche, les prises de positionsde Matthias Remund avant levote étaient déplacées. Nousl’avons d’ailleurs signalé parcourrier à son patron SamuelSchmid.»

La station de Crans-Mon-tana n’a pas souhaité tout ar-rêter suite à ce coup de frein.Au contraire! Emmenée parun Marius Robyr plusconquérant que jamais, elle a

convoqué une séance avec lesplus hautes autorités du skihelvétique. Autour de la ta-ble: Urs Lehmann (présidentde Swiss Ski), l’Etat du Valais,Valais Tourisme, CMA, CMT,les présidents des six com-munes et les ski-clubs duHaut-Plateau. «Cette rencon-tre a été très fructueuse, pour-suit le brigadier. Urs Lehmannnous a dit apprécier notre ma-nière de travailler. Nous avonsainsi pu lui soumettre nos do-léances: que Crans-Montanadevienne une classique dames,mettre sur pied une finale deCoupe du Monde, dès que pos-sible accueillir une épreuvemessieurs et prendre la place deSt. Moritz pour les Mondiauxen cas d’un désistement.» LesValaisans ont appris unebonne nouvelle. Swiss Ski ai-merait bien pouvoir disposerd’une troisième date dans lecalendrier masculin. Et dèslors, la Nationale serait bienplacée pour recevoir cettemanifestation. Actuellement,indique Marius Robyr, le ca-lendrier des courses interna-tionales tel qu’aimerait le voirCrans-Montana se présenteainsi: finale Coupe d’Europehommes et dames (2009),Coupe du Monde dames(2010), Coupe du Monde

messieurs (2011), Cham-pionnats du Monde juniors(2012), Coupe du Monde da-mes (2013) et Finale deCoupe du Monde (2015).

Pour mémoire, le budgetpour une manifestationCoupe du Monde s’élève à1,6 million de francs. Onpeut le diviser par deuxpour des épreuves moinsimportantes. «Il faut vrai-ment que nous possédions un

gros événement également enhiver. Un sondage a certes ditque seulement 8% de nos visi-teurs avaient découvert notrerégion grâce aux épreuves deski. Mais cela s’explique parle fait que nous venons denous remettre en selle. Dansquelques années, je suis cer-tain que ce pourcentage vavite grimper», conclut Ma-rius Robyr.

Claude-Alain Zufferey

Sixième DérisionHUMOUR • Savoir rire desoi-même, surtout en pé-riode de Carnaval, voilà ceque nous proposent uneéquipe de gais lurons quivont éditer la première édi-tion de Sixième Dérision. In-terview du rédacteur mas-qué…

Comment est né le projet deSixième Dérision?Il est né sur la table de tor-

ture d’un cabinet de physio-thérapie de Crans-Montana;le physio, esprit vif et amu-seur, se faisait un plaisir dechercher à détourner l’atten-tion du patient focalisée surses douleurs…

Qui sont les gens qui vontrédiger les textes?Les gens qui vont rédiger

les textes sont des personnesd’âge mûr, impliquées dansla vie locale, associative ettouristique de Crans-Mon-tana; ils protégeront bien évi-demment l’identité des in-formateurs et chercherontplus le jeu de mot que l’atta-que perfide.

Les moins jeunes d’entrenous se souviennent encoredu Bibi Fric Hautain…Sixième Dérision sera de lamême veine?Il ne s’agit pas d’un remake

du Bibi Fric Hautain, en ce

sens qu’il s’adresse géogra-phiquement aux six com-munes (de la plaine à lamontagne), qu’il cherchera àplaire à un public large, doncégalement aux non-initiés etqu’il utilisera les techniquesmoderne issues des compu-ters (photos-montage); deplus la dimension de publi-cité «humoristique» permet-tra aux artisans et commer-çants de faire découvrir unefacette cachée de leurs com-pétences et un concours dela meilleure blague sera misen place.

Qu’est-ce qui va alimentervotre imagination pour lestextes?L’imaginaire est infini et

nous comptons avant toutpasser des soirées de compo-sition amusantes et débri-dées; nous tirerons le bilanhumoristique, financier etsurtout juridique au prin-temps prochain!

Voici les coordonnées oùtransmettre blagues ou anec-dotes croustillantes:[email protected]: 027 480 37 68La Sixième DérisionCase postale 3123963 Crans-Montana 1

DEM

En collaboration avec les différents organisateurs, Crans-Montana travaille à toujours mieux valoriser les manifestations et événements qui se déroulent en station, tout en mettant sur pied différentes animations en saison.

Crans-Montana, une station animée6e Caprices

FestivalMUSIQUE • Pour sasixième édition, le Ca-prices Festival seral’événement de clôturede la saison d’hiver àCrans-Montana: c’estla première fois que lefestival se déroulera enavril. Fort de son suc-cès populaire en 2008(20% de fréquentationsupplémentaire), leCaprices Festival a dé-cidé de conserver la re-cette de cette réussite,soit un positionne-ment dans le calen-drier durant la secondesemaine de Pâques, unbillet unique permet-tant d’accéder à toutesles scènes du festival etune programmationplus cohérente dans saglobalité, par un douxmélange d’artistes po-pulaires et de décou-vertes plus «pointues». L’offre en matière de

transports à très basprix depuis les grandesvilles de Suisse ro-mande a permis l’accèsà toutes les bourses:une opération qui serarenouvelée en 2009. Plus d’infos dans no-

tre prochaine éditionet sur www.caprices.ch

DEM

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S P O R T S & L O I S I R SNuméro 25 • Décembre 2008 • page 11

Avec trois ski-lifts, le site du golf permet de faire ses premières armes, lattes aux pieds. Depuis cet hiver, ces installations sont passées du privé en mains publiques. Pour leur pérennité.

De la glisse en pleine station

En hiver, le golf se transforme en champ de neige ludique.

SKI • Au cœur même de lastation, Crans-Montana a lachance de disposer d’un es-pace exceptionnel: son par-cours de golf, transformé enhiver en zone de détente. Enplus d’un Fun Park, les visi-teurs peuvent y trouver unbaby-lift et deux téléskis.Possessions privées jusqu’àcette année, ces trois installa-tions sont désormais géréesconjointement par Crans-Montana-Aminona (CMASA), l’Association des Com-munes de Crans-Montana(via CME, Crans-MontanaExploitation) et l’Ecole de skide Crans. «Leur financementcommençait à devenir ardu, lesjeunes préférant skier en alti-tude dès leur plus jeune âge. Anoter également que lesconcessions arriveront à termeen 2011, explique Jacky Duc,directeur technique de CME.Le tout nous a donc été cédépar les anciens propriétairespour un franc symbolique.Nous sommes actuellementdans une période de tests. Dèsla fin de la saison, nous allonstirer les premières conclusionset mettre en place un plan d’ac-tion pour l’avenir.»Durant cet hiver 2008-

2009, CMA va s’occuper detout l’aspect technique pourêtre en conformité avec lesnormes de sécurité, et CMEa la responsabilité de l’ex-ploitation du site. Par la

suite, les ski-lifts assez âgésvont très certainement de-voir être changés. «En ce quiconcerne le damage, il n’y aaucun problème, car nous dis-posons déjà d’une machine surplace pour la préparation despistes de ski de fond et des pro-menades. Quatre personnessont tout de même présentespour faire tourner les installa-tions.»

Passage en modehivernalLe fait de skier sur un

tracé de golf possède ungros avantage: il ne fautqu’un minimum de neigepour pouvoir ouvrir les in-frastructures. En revanche,de nombreuses précau-tions doivent être prisesafin d’épargner le plus pos-sible les sols. En automne,par exemple, aux abordsdu trou numéro 7, des bâ-ches sont posées. «En fin desaison, nous devons égale-ment bien aérer le terrain,bien le préparer. A la fontedes neiges, la glace étouffe legazon. A cette période, lefait d’être un golf d’altitudenous donne plus de travail»,confirme Jean-BernardMittaz, Golf Course Super-intendent du Golf-ClubC r a n s - s u r - S i e r r e .Conscients des impératifsliés à l’Omega EuropeanMasters, Jacky Duc et son

équipe ont modifié les tra-cés de ski de fond et depromenades en fonctiondes demandes des golfeurs.«Nous utilisons en prioritédes zones situées en dehorsdes fairways. Il est évidentque lorsque nous damons laneige et qu’ensuite elle gèle,

l’herbe va en prendre uncoup. Nous collaborons doncau plus proche avec le Golf-Club», poursuit Jacky Duc. Côté Crans-Montana Tou-

risme, son directeur Domini-que Fumeaux est un défen-seur inconditionnel de cetespace-détente. «C’est proba-

blement le plus grand avan-tage que possède le Haut-Pla-teau face à la concurrence desautres stations. Un tel endroit,situé à une minute du premierchocolat chaud, est une au-baine incroyable. Nos hôtespeuvent ainsi skier sans devoiraller en altitude. Pour les en-

fants, les conditions météosont idéales.» Durant cet hi-ver, ils devraient donc êtreencore des centaines à serendre au Fun Park Bibi et àemprunter les remontéesmécaniques qui le bordent.

Claude-Alain Zufferey

L’European Masters fait partie des sept «Top Events of Switzer-land» qui attirent plus de 700’000 visiteurs par année en Suisse.

L’importance des «Top Events»

GOLF • Les atouts touristi-ques de la Suisse, ce nesont pas seulement sesmontagnes, ses lacs, sesverts pâturages et ses va-ches, ce sont également desmanifestations de réputa-tion mondiale telles quel’Omega European Mastersde golf de Crans-Montana,le Montreux Jazz Festivalou le Festival internationaldu film de Locarno. C’esten partant de ce constatque Suisse Tourisme, àl’initiative notamment deClaude Nobs, le patron duMontreux Jazz Festival,avait créé en 1995 l’asso-ciation des «Top Events ofSwitzerland».Treize ans après leur créa-

tion, les «Top Events» onttenu une conférence depresse à Zurich pour rap-peler leur importance. Aucours de l’année 2008, lessept manifestations* ontainsi attiré 711’000 visi-teurs et généré une plus-value de 177,75 millionsde francs. Elles ont en ou-tre accrédité 5192 journa-listes du monde entier. Re-présentant l’EuropeanMasters de Crans-Montana

lors de cette conférence depresse à Zurich, ChristianBarras ne tarit pas d’élogessur les «Top Events».

Le gratin des médias«Le fait d’être regroupés

dans une telle association,nous permet de profiter denombreuses synergies.Suisse Tourisme avait parexemple organisé l’annéepassée une importante ma-nifestation de présentationdes Top Events à Moscou enprésence de l’ambassadeurde Suisse et de tout le gratindes médias russes», expli-que Christian Barras. «Parailleurs, nous nous invitonsréciproquement entre res-ponsables de manifestations.Claude Nobs est ainsi venuplusieurs fois chez nous etmoi-même je vais régulière-ment au Montreux Jazz Fes-tival ou à Locarno. Nouspouvons par exemple nous yinspirer de ce qui est entre-pris pour l’accueil des VIP etnous pouvons également ynouer de précieux contactsafin de décrocher de nou-veaux sponsors.» Ces der-niers ne s’engagent en effetque pour une période limi-

tée. Ainsi, avant de porterles couleurs d’Omega,l’Open de Crans-Montanaarborait celles de Canon.Aujourd’hui, il se mur-mure qu’Audi, un des prin-cipaux commanditaires dela manifestation phare duHaut-Plateau, ne recondui-rait pas son contrat.

Dans les avions deSwissEnfin, on relèvera que les

«Top Events» disposentdésormais de leur propremagazine annuel. Un autrepoint important au niveaude la communication est ladiffusion d’un film consa-cré à ces sept événementsdans les avions de Swiss.Celle-ci est en effet la com-pagnie officielle de l’asso-ciation et accorde des tarifspréférentiels à ses mem-bres. Une belle vitrine pourCrans-Montana.

Laurent Missbauer

*Art Basel, Film Festival Locarno,Lucerne Music Festival, Meetingd’athlétisme de Zurich, MontreuxJazz Festival, Omega European Mas-ters, St-Moritz White Turf.

LES RENDEZ-VOUS DE LA STATIONLES RENDEZ-VOUS DE LA STATION

Décembre9 au 24 Marché de Noël - 14 h à 19 lundi au jeudi

10 h à 21 h vendredi au dimanche Aïda Castel

10 Conférence «Le sauvetage en montagne» organisée par

l’UNIPOP, 20 h Centre scolaire

11 Loto du Chœur St-Hymnemode, 19 h 30 salle St-Christophe

18 Tout sur Crans-Montana, séance d’information par CMT,

15 h 30 Le Régent

24-25 Crèche de Noël, crèche vivante, 16 h à 18 h 30 Forum d’Ycoor

27 30es Semaines Musicales de Crans-Montana, concert de Noël

par le Chœur d’Hommes de Lens,

20 h 30 Le Régent

28 Concert des Cosaques du Don Bolchoï,

20 h 30 église du Sacré-Cœur

29 30es Semaines Musicales de Crans-Montana, récital de

June Anderson et Jeff Cohen, 20 h 30 église de Montana

30 Concert de l’Orchestre de Chambre de Bratislava,

20 h 30 temple protestant

30 Feux d’artifice et animations du Nouvel An

Janvier2 30es Semaines Musicales de Crans-Montana, concert avec

Maestro Shlomo Mintz et le New Russian Quartet, 20 h 30 église

de Montana

13 janvier au

7 mars Exposition Nikola Krstev, artiste peintre naïf, Bibliothèque du

Haut Plateau

17 au 19 Rassemblement International de Montgolfières

20 au 25 CICNAM 2009, Coupe Internationale de ski pour personnes

aveugles et malvoyantes

21-22 Giant X Tour, compétition des écoles de Suisse romande et de

France voisine, Cry d’Er, piste des Verdets

29 au 31 Quadrimed, Congrès des médecins généralistes suisses,

Le Régent

Février4 au 8 Crans-Montana Champs Open by Rip Curl, festival freestyle

européen

6 au 18 22e Salon de l’Antiquité et de l’Art, 15 h à 20 h Le Régent

8 La Foulée Blanche, course populaire de ski de fond

23 30es Semaines Musicales de Crans-Montana, concert du 50e

anniversaire de «I Solisti Veneti», 20 h 30 le Régent

24 Mardi Gras, animation sur les pistes et en station

27 30es Semaines Musicales de Crans-Montana, concert des 10 ans

du Trio Nota Bene, 20 h 30 Le Régent

28 La Nuit des Neiges, gala de charité, Le Régent

MétéoSOLEIL • La garantie d’un en-soleillement pèse fortementdans la décision du touriste quiplanifie ses vacances. Crans-Montana dispose depuis peud’une étude météorologiquequi, basée sur les 20 dernièresannées, prouve que l’ensoleil-lement y est prodigue. L’ennei-gement est également bon, endépit de ce généreux soleil: à2300 m d’altitude, le météoro-logue Robert Bolognesi aconstaté que, sur 20 ans, 50%des journées de janvier et 75%des journées de février ont étébien enneigées. Entendez parlà que l’épaisseur du manteauneigeux est supérieure à 1,2 m.«On note aussi que 50% desjournées de la saison hivernalesont très enneigées, avec unmanteau de 1,8 m.» Pour la so-ciété de remontées mécani-ques, cette étude tord le cou àun cliché qui prétend qu’il n’ya pas beaucoup de neige àCrans-Montana. «Les prévi-sions météo sont un facteur dé-clencheur d’achat», affirme Ar-thur Clivaz, directeur de CMASA: celui qui habite Berne, Ge-nève ou la Riviera vaudoise,par exemple, décide la veille s’ilva skier, après avoir consulté lamétéo annoncée. Lui offrir uneprévision localisée est donc es-sentiel. Voilà pourquoi mandata été donné à Météorisk de réa-liser une météo ciblée surCrans-Montana, publiée tousles jours sur le site internetwww.crans-montana.ch, dès18 h.

DEM

Page 12: Sixième Dimension décembre 2008

S P O R T S & L O I S I R S Numéro 25 • Décembre 2008 • page 12

Du 20 au 25 janvier prochains, Crans-Montana accueillera la première Coupe internationale de ski pour aveugles et malvoyants.Moments forts en perspective.

Aveugles et malvoyants se défient sur les pistesGLISSE • «J’aime cette sen-sation de glisse et de vitesse!»Dans sa veste jaune barréede noir, Alain Barillier dé-vale les pistes enneigéesavec un plaisir manifeste.Pourtant, ce skieur-là n’estpas tout à fait comme les au-tres: il a la particularitéd’être non voyant. Mais cen’est pas ce genre de «dé-tail» qui va le retenir d’enfi-ler ses lattes. Accompagnéd’un guide – reconnaissableà sa veste rouge barrée denoir –, il profite de l’hiverpour partir à l’assaut des sta-tions de ski. «Lorsqu’il n’y apas beaucoup de monde surles pistes et que le guide crie“libre!”, on peut aller comme

on veut, c’est un sentiment deliberté incroyable.»Depuis des années, Alain

Barillier s’engage activementau sein du Groupement ro-mand de Skieurs aveugles etmalvoyants (GRSA). Au-jourd’hui, il préside le comitéd’organisation de la premièreCoupe internationale de skicarving et de ski nordiquepour aveugles et malvoyantsqui aura lieu en janvier pro-chain à Crans-Montana.L’événement s’inscrit dans lecadre du quarantième anni-versaire du GRSA: «Nousvoulions organiser quelquechose qui permette à des han-dicapés de la vue du monde en-tier de se rencontrer.» Ce seraune première au niveaumondial pour ces disciplines.

Du monde entierEnviron 35 tandems de

skieurs handicapés et deguides en provenance d’Ita-lie, de France, de Belgique,d’Espagne et même du Ca-meroun sont attendus enstation. Pourquoi avoir désigné

Crans-Montana pour orga-niser une telle manifesta-

tion? «Plusieurs éléments ontété déterminants dans cechoix», explique Alain Baril-lier. «Nous cherchions unestation où il était possible defaire au même endroit du skide fond et du ski alpin. En casde manque de neige, le glaciernous offre une solution de re-pli. Enfin, nous voulions per-

mettre aux participants de dé-couvrir une station renomméeau niveau international».

Sensibiliser le publicDu 20 au 25 janvier 2009,

le public sera donc cordiale-ment invité à assister auxcourses et à venir rencontrerles participants en parta-

geant un verre avec eux. Cesera une belle occasion d’êtresensibilisé à cette discipline.Et, qui sait, peut-être d’éveil-ler des vocations. Le GRSAforme chaque année unequinzaine de nouveaux gui-des. Pas besoin d’être unebête de la technique pourcela: il suffit d’être à l’aise

partout, de pouvoir skier engardant son attention sur au-tre chose en même temps,d’avoir envie de partager etsurtout d’être capable des’adapter au ski de l’autre. Ne manquez pas cet événe-

ment!

Nathalie Getz

Grille No25 par Paulette Berguerand

Horizontalement: A. Flageolets ou borlotti – Sa gousse pique;B. Entrelacé – On la cherche aux Rois; C. Pas clair – Noble; D.Revient – Premier aliment; E. Eclaté – Il précède la débâcle –Fin de pari; F. Cœur de saga – Affuble – On connaît son Boléro;G. Teigne – Marsault ou osier; H. Dans le coup – Accord slave –Casque; I. Se mange en pomme ou en branche – Dévore; J. Basde gamme – Glabre – Il donne du goût; K. Batavia ou romaine –D'un appendice; L. Dans – Groupe bruissant – Apparu.

Verticalement: 1. Métal – Liante; 2. On en fait du caviar – Pé-riode; 3. Voile d'avant – Tierce personne; 4. Très vieil Améri-cain – Bateau ou étoile; 5. Inséparable d'Halloween – Au mi-lieu de la mare – Traditions; 6. Plis – Prénom ibère; 7. Réfléchi – Fin de duel – Exclamation; 8. Allées – Négation;9. Fanfreluche – Oncle yankee; 10. Ventila – Lâches; 11. Blanccrémeux – Rapace; 12. Légumineuses – Article.

COURRIER DES LECTEURS SUR

WWW.SIXIEME-DIMENSION.CH

Participez au concours de Sixième Dimension et peut-être gagnerez-vous unK-Way Crans-Montana.

Remplissez la grille, découvrez le mot caché, inscrivez-le sur une cartepostale à envoyer avec vos coordonnées à Sixième Dimension, CP 26, 1977 Icogne. Tirage au sort le 19 janvier 2009.

Le vainqueur du tirage N° 24 est: Mme Cécile Lamon à FlantheyToutes nos félicitations!

Solution grille No 24 octobre 2008réponse: SPORTS

C O N C O U R SC O N C O U R S

Coupe internationale de skicarving et nordique pouraveugles et malvoyants. Du 20 au 25 janvier 2009 àCrans Montana.http://cicnam.grsa.ch

Toutes les informations surle Groupement romand deskieurs aveugles et mal-voyants sur www.grsa.ch

Les snowboarders et skieurs internationaux aiment le Champs Open. En face d’eux, le local Gaël Nicolle devra pour sa part confirmer ses bons résultats de l’an dernier.

«Pour moi, c’est une compétition spéciale!»CHAMPS OPEN • Du 4 au 8février 2009, Crans-Mon-tana fêtera les 18 ans de laplus vieille compétition in-ternationale de snowboardd’Europe. Etape du «Ticketto Ride», cette manifestationjouit d’une notoriété consi-dérable sur la scène interna-tionale. Des concurrents desquatre coins du monde se-ront donc présents à Cryd’Err. Parmi eux, le rôle durégional de l’étape sera tenupar Gaël Nicolle. «Il est trèsimportant pour le Haut-Pla-teau de pouvoir organiser unévénement aussi médiatisé quele Champs Open. L’an dernier,par exemple, la participationet le niveau valaient vraimentle déplacement.» En février2008, à domicile, cet espoirvalaisan du freestyle avaitréussi à tirer son épingle du

jeu, malgré une forte concur-rence. «J’étais très heureux depouvoir participer aux runs dequalification, explique GaëlNicolle. A aucun moment jene pensais atteindre les demi-finales. Ce résultat – le meil-leur de ma carrière – m’a vrai-ment donné une grosse dose deconfiance.» Tout de suite re-péré par les organisateurs, ila d’ailleurs reçu le prix DaniLötscher, créé pour encoura-ger les vocations.Dix mois plus tard, le spor-

tif de Crans-Montana a pour-suivi son bonhomme de che-min. En troisième année ducollège, en section sport-étu-des, il suit ses cours à Brig.«Cette structure flexible nouslaisse beaucoup de temps pournous entraîner et pour partici-per à des compétitions. Nousn’allons en classe que la demi-

journée.» Gaël Nicolle aquitté l’équipe valaisannepour se donner encore unpeu plus de liberté. Il sou-haite surfer à fond sur la va-gue freestyle. «Les mondes dela photo et des films m’intéres-sent tout autant que la compé-tition. Je me verrais bien tenterma chance dans ces deux do-maines», conclut le Valaisan.

Programme du ChampsOpen 2009 Mercredi 4 février: Entraî-

nements snowboard. Jeudi 5février: Qualifications snow-board. Vendredi 6 février:Entraînements et qualifica-tions ski. Samedi 7 février:Demi-finales et finales snow-board. Dimanche 8 février:Demi-finales et finales ski.

Claude-Alain Zufferey

Si vous repérez sur les pistes une tache jaune et une rouge toutes deux barrées d’une ligne noire, évitez de leur couper la trajectoire et de trop vous approcher.