situation actuelle et perspective du secteur de ......la filière du coton la production de coton...

30
SÉNÉGAL ÉTUDE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE AGRO ALIMENTAIRE

Upload: others

Post on 09-Mar-2021

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

SÉNÉGAL

ÉTUDE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE

SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE AGRO ALIMENTAIRE

Page 2: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

iii

LA SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE L’EMBALLAGE AGRO-ALIMENTAIRE

Sénégal

Genève 2006

Page 3: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

iv

Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part du Centre du Commerce International CNUCED/OMC aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.

La mention de noms d’entreprises ou d’une marque commerciale ne signifie pas qu’elles ont l’aval du CCI

Les opinions exprimées dans ce manuel sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vu du CCI.

Page 4: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

v

Table des matières 

1. Importance des produits de l’agro dans les exportations nationales

1.1  Principales filières exportatrices et importances dans les revenus d’exportation 1 

1.2 Structure du secteur : part des PME, multinationales, etc. 3

La filière du coton 3 

Les céréales 4 

Les fruits et légumes 4 

Les produits halieutiques 4 

La filière viande 5 

Les produits alimentaires transformés 5 

Les produits laitiers 6 

L’eau et les boissons 6 

Les produits agricoles valorisés en produits d’hygiène et de soins 6 

1.2 Politiques actuelles et perspectives de développement des exportations agro alimentaires 7

2. L’emballage des produits agro alimentaires pour l’exportation: Importance et carences de l’offre

2.1 Incidence relative des coûts d’emballage sur la compétitivité des produits d’exportation 8

2.2 Principaux fournisseurs d’emballage exportation du secteur 8

2.3  Conformité aux réglementations en vigueur en matière d’emballages et des techniques de conditionnement. 10 

2.4 Existence /adoption des mesures HACCP 11

2.5 Environnement concurrentiel : design, impression, marques, logos, etc. 11

3. La demande en emballage pour l’exportation des produits agro alimentaires

3.1 Demande actuelle par filière, type et matériaux 12

3.2 Evolution de la demande à moyen terme 14

3.3 Développements 14

4. L’offre en emballages pour exportation des produits agro alimentaires

4.1 Adéquation de l’offre à la demande 16

4.2 Satisfaction de la demande du point de vue qualité matériaux et techniques de conditionnement 16

4.3 Satisfaction de la demande du point de vue conformité aux réglementations 17

Page 5: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

vi

4.4 Degré de connaissances et des besoins de mise aux normes pour conformité aux réglementations et la modernisation des emballages 17

5. Recommandations 18

Annexe I  

Liste des entreprises d'emballage 20 

Annexe II  

List des entreprises agro alimentaires 22 

Page 6: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

1

1. Importance des produits de l’agro dans les exportations nationales

1.1 Principales filières exportatrices et importances dans les revenus d’exportation

Le Produit Intérieur Brut (PIB) du pays a augmenté de 2003 à 2005, passant respectivement de 3 709 milliards FCFA à 4 561,2 milliards FCFA, avec un taux de croissance parmi les plus élevés de l’UEMOA : 6,1% en 2005. Ce taux demeure néanmoins en deçà des 8% qui sont l’objectif de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) du pays.

Tableau 1: Evolution du PIB entre 2003 et 2005

2003 2005

Monnaie FCFA FCFA

Produit Intérieur Brut (PIB) 3709 milliards 4561,2 milliards

PIB / Habitant 360.499 389.400

Source : Fiche synthèse Mission économique de Dakar - Ambassade de France et Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANDS)

Le secteur tertiaire a contribué avec 62,5% en moyenne à la formation du PIB entre 2003 et 2005. Sa croissance s’est faite au détriment du secteur primaire.

Tableau 2: Répartition sectorielle récente du PIB

Secteur/année Pourcentage PIB (%)

2003 2005 Caractéristiques

Primaire (agriculture, élevage, sylviculture et pêche)

16,5 14,7 Vulnérabilité de l’agriculture due aux conditions climatiques et à la menace acridienne

Secondaire (industries, Mine, Energie, BTP*) 22,2 21,7

Stabilité due aux activités de bâtiments et travaux publiques et à la contribution des industries alimentaires

Tertiaire (services) 61,3 63,6 Croissance suite à l’approvisionnement adéquat des marchés, et au développement des transports et télécommunications (téléphonie mobile et télé services)

Source : Fiche synthèse Mission économique de Dakar, Ambassade de France et Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANDS).

Selon le 31ème classement des industries sénégalaises, le sous-secteur alimentation s’est distingué par son dynamisme dans le domaine de l’investissement. Par contre, le secteur agricole n’a engrangé que 5,6% du chiffre d’affaires total des industries en 2003.

Malgré des exportations en hausse (1,3 milliards $ EU en 2004 contre 692 millions $ EU en 2002), l’économie du Sénégal affiche un déficit constant de sa balance commerciale (827 milliards FCFA en 2004). Les 15 principaux produits exportés, qui représentent 83,7 % des recettes d’exportation du pays en 2004, ont augmenté de 17,5% par an en moyenne entre 2000 et 2004.

Page 7: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

2

Tableau 3: Recettes d’exportation de 2000 à 2004

Groupes de produits US$ 1000

% en 2004

% variation

2000/2004

2000 2001 2002 2003 2004

Exportations totales

692 251 784 366 418 849 1 149 947 1 317 562 100 17,5

Produits de la mer

262 457 246 501 271 282 022 314 331 23,9 4,6

Pétrole et produits 96 388 139 173 97 230 692 255 358 19,4 27,6

Produits anorganiques 66 933 75 313 170 555 139 148 179 714 13,6 28,0

Engrais manufacturés

14 506 20 113 37 456 49 703 68 976 5,2 47,7

Huiles essentielles, parfums, cosmétiques

16 829 23 879 15 438 39 029 47 851 3,6 29,9

Autres produits alimentaires

2 512 2 899 5 518 18 452 37 213 2,8 96,1

Chaux, ciment, autres matériaux de construction

6 322 9 773 12 704 14 334 29 955 2,3 47,5

Pierres, pyrites, autres minéraux

12 054 14 053 16 925 22 080 29 329 2,2 24,9

Coton 6 093 8 122 14 329 30 955 29 011 2,2 47,7

Huiles végétales 68 119 71 569 14 240 36 944 26 845 2,0 - 20,7

Riz, céréales 559 286 894 10 071 26 727 2,0 163

Autres articles en plastique

6 415 9 163 6 459 14 282 17 164 1,3 27,9

Fruits, légumes, jus, conserves

5 636 8 559 8 477 7 149 17 130 1,3 32,0

Tabac brut et manufacturé

1 912 1 989 9 038 36 781 13 516 1,0 61.0

Papier, carton et dérivés

5 492 7 362 2 420 8 620 11 965 0,9 15,0

Source : Base de données COMTRADE des Nations Unies, Division des statistiques

A part les exportations d’huiles végétales (baisse de 20,7% en moyenne par an), de carton, papier et produits dérivés (plus 15% en moyenne par an), et de produits halieutiques (plus 4,6% en moyenne par an), le taux de croissance annuelle moyen de tous les autres groupes de produits est supérieur à celui des exportations globales durant la période. Les secteurs les plus dynamiques par leurs taux moyens annuels de croissance sont: les céréales et le riz, les produits alimentaires divers, les produits du tabac, le coton, les matériaux de construction et engrais, les fruits et légumes, le pétrole, produits pétroliers et articles en plastique.

Page 8: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

3

La première destination des exportations sénégalaises est l’Union Européenne. En 2004, la France a importé pour 21 milliards FCFA de produits halieutiques, pour 6 milliards FCFA d’huile brute d’arachide et pour 4 milliards FCFA de fruits et légumes frais. L’Italie et l’Espagne suivent avec des parts respectives de 25% et 22% du total des exportations. La part des exportations vers la sous-région s’est accrue rapidement, passant de 29% du total en 2002 à 36 % en 2004. Un tiers des exportations vers la sous-région sont à destination de la zone CEDEAO, puis vers les pays de l’UEMOA. Les premières destinations sont le Mali, la Gambie et la Côte d’Ivoire

La plupart des importations proviennent de l’Union Européenne. En 2004, elles ont atteint 684 milliards FCFA, dont 54% fournies par la France. Le Nigeria est le principal fournisseur de la sous-région (principalement des produits pétroliers) suivi par la Côte d’Ivoire. Les importations en provenance d’Asie ont augmenté de 9% en 2004 et concernent essentiellement le riz thaïlandais, des équipements de transport japonnais et des équipements en provenance de la Chine. Les importations en provenance du continent américain profite au Brésil qui a fourni sutout de l’huile de soja.

1.2 Structure du secteur : part des PME, multinationales, etc.

L'agriculture, qui occupe 70% de la population sénégalaise, est un secteur clé pour le développement du pays.

L’industrie agroalimentaire représente, avec la chimie, l’essentiel du tissu industriel sénégalais en termes de chiffre d’affaires. Selon la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques, l’industrie agroalimentaire au Sénégal a représenté 4,7% du PIB du pays soit 251 milliards FCFA en 2007. Avec le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana, le Sénégal est l’un des quatre pays d’intérêt, en Afrique de l’Ouest, en matière de transformation agroalimentaire. Selon Ubifrance, les produits alimentaires élaborés ont davantage progressés au cours des dernières années que la production de certains produits alimentaires de base. Si l’essentiel de la production industrielle agroalimentaire, hors produits de base, est écoulé sur le marché local, les industriels du secteur qui exportent une part de leur production, notamment vers le Mali et dans une moindre mesure la Guinée Bissau et la Gambie, sont nombreux.

Une centaine de PME et de grandes entreprises opèrent dans le secteur agroalimentaire au Sénégal. Il s’agit, pour l’essentiel, de PME, souvent indépendantes voire rattachées à des groupes industriels locaux ayant fait le choix de la diversification de leurs activités. Il existe, parmi ces PME, une volonté réelle de développer et diversifier leur production ainsi que, pour beaucoup, une capacité d’autofinancement significative. Parmi les grandes entreprises, figurent des multinationales comme NESTLE.

Des institutions ont vocation à promouvoir les exportations :

L’Association Sénégalaise de la Promotion des Exportations (ASEPEX)

L’Association Afrique Agro EXport (AAFEX) qui rassemble 80 entreprises africaines exportatrices de produits alimentaires

La f i l ière du coton

La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an plus tard et 55 000 T en 2003. Avec 2,2 % de la valeur des exportations de 2004, le coton était au 9ème rang de celles-ci. En 2006, selon Ubifrance, le coton occupait la 3ième place des exportations agricoles et agro-alimentaires avec 6 % en valeur.

Page 9: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

4

Les céréales

Selon L’APIX, la production céréalière est estimée à 1 466 000 T en 2003 dont le maïs (plus de 500 000 T) et le «niébé» (70 000T). Outre l'amélioration des principales cultures (arachide, mil, riz, sorgho...), le pays est dans une phase de diversification et de promotion de ses produits.

Riz et céréales contribuent en valeur à hauteur de 2 % dans les exportations de 2004 et se placent au 11ème rang.

En 2006, trois minoteries au Sénégal ont totalisé une production de 223 000 tonnes de farines de blé. Les Grands Moulins de Dakar, 1ère minoterie du pays, en produit environ 220 000 tonnes annuellement avec une capacité installée de 1250 tonnes/jours qui correspond à 80% de la capacité totale de production de farine du pays. Le secteur compte également deux unités de production de pâtes alimentaires. Bien que confrontées à la concurrence des biscuits d’importation – en provenance de Turquie principalement – quelques sociétés produisent, localement, des biscuits secs ainsi que des biscuits de mer.

Les fruits et légumes

Le Sénégal bénéficie d’un climat favorable à diverses productions maraîchères et d’arboriculture fruitière dont :

des haricots verts : segment Bobby et haricots fins ; 5 000T exportés annuellement, leader dans la sous-région,

des tomates cerises : marché en croissance où le Sénégal occupe une 2ème position derrière Israël pour les origines non européennes durant la contre saison; 3 500T exportées par an,

des mangues : marché en très forte croissance avec des variétés colorées de bonne qualité ; 200 à 3000T exportées en 5 ans,

des melons : marché en forte croissance avec développement et présence de nouvelles variétés de longue conservation,

mais aussi du maïs doux, des poivrons, des oignons et des pommes de terre.

Les entreprises exportatrices sont membres de la SEPAS ou de l’ONAPES. La SOCAS exporte environ 600 tonnes de haricots verts frais. Certains producteurs sont certifiés EurepGap. La contractualisation avec les fournisseurs de matières agricoles est difficile à mettre en place et rend les démarches de qualité, de traçabilité et de certification bio aléatoires.

L’agrément obtenu par le Sénégal relativement au règlement 430/2006 CE pour opérer les contrôles à l’origine des produits horticoles frais est porteur d’avenir pour les exportations. Il nécessite toutefois un processus de vulgarisation des normes et de mise en œuvre des contrôles.

Les produits halieut iques

Selon Ubifrance, la filière pêche fait face à une raréfaction de la ressource, tandis que l’aquaculture reste encore peu développée. Les produits de la mer représentaient près de 24 % des exportations en 2004 et figuraient au premier rang de celles-ci. La baisse des prises a ramené ses produits au 2ème rang des exportations en 2006, après le pétrole, mais avec 65 % en valeur des exportations agricoles et alimentaires. Cette même année, le Sénégal a exporté 74 000 tonnes de produits de la pêche, dont 7 000 par avion, pour un total de plus de 200 millions d’euros.

Page 10: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

5

Une cinquantaine de sociétés au Sénégal, dont une dizaine d’entreprises majeures, sont agréées à l’exportation vers l’Union européenne. Les exportations concernent majoritairement des poissons nobles, des crustacées et des céphalopodes exportés entiers ou congelés. Certaines sociétés procèdent à une première transformation avant exportation : filetage des poissons – rouges et soles en particulier -, décorticage ou étêtage des crevettes, préparation des seiches et des poulpes. La Société Nouvelle des Conserveries du Sénégal, d’une capacité de 25 000 tonnes/an pour une production annuelle variant entre 12 000 et 15 000 tonnes, est la seule conserverie de thon au Sénégal, malgré un regain d’intérêt de quelques opérateurs pour la production et l’exportation de longes de thon. Trois entreprises, dont AFRIC AZOTE, collectent les sous-produits de la transformation des produits de la pêche et produisent de la farine de poisson, destinée à l’alimentation des volailles. Ces entreprises subissent également la baisse de la ressource et ont vu leur production diminuer.

La Fédération Nationale de Transformation des Produits de la Mer (FNTPM) regroupe les entreprises de la transformation des produits de la pêche salés, séchés ou stabilisés.

La f i l ière viande

La transformation des viandes est peu développée au Sénégal. Il existe 8 unités d’abattage gérées par la SOGAS et il n’existe, hormis quelques rares unités privées, pas de structures formelles d’abattage de volailles.

Les produits alimentaires transformés

Le secteur de l’huile végétale constitue, en valeur, la première production agroalimentaire du pays, bien qu’elle ne représente que 0,1% du PIB du Sénégal en 2006. Selon Ubifrance ; l’huile brute d’arachide est le deuxième chapitre d’exportation du pays (toutes productions de l’agriculture, de la pêche et de l’industrie agroalimentaire confondues), avec 13% de la valeur des exportations de ce sous-ensemble, après les produits de la mer (65%) et devant la fibre de coton ( 6% ). Avec un peu moins de 65 000 tonnes exportées en 2006, l’huile brute d’arachide totalise 3% de la valeur des exportations totales cette même année. D’importantes usines appartenant à l’Etat, à travers la SONACOS (Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal), étaient établies. La privatisation de cette société (trituration de graines d’arachides, production d’huiles et de tourteaux) a donné naissance à SUNEOR qui aurait traité, en 2007, environ 150 000 tonnes d’arachides pour la production d’huile brute d’arachide, exportée dans sa presque totalité. L’entreprise intègre désormais le soufflage de bouteilles en PET dans son usine de conditionnement d’huile d’arachide et importe de l’huile végétale brute – de soja ou de colza –, meilleur marché et la raffine pour le marché local. Les principaux producteurs sont en crise du fait de la levée de la protection sur les huiles végétales qui entraîne une importation massive représentant 20% du marché actuel.

Les fruits et légumes frais et transformés sont au 13ème rang des exportations nationales avec 1,3% de la valeur de celles-ci en 2004. Le Sénégal maîtrise la totalité de la filière de la tomate pour une transformation locale. Selon l’APIX, deux industries produisent du concentré de tomates: la société de conserves alimentaires au Sénégal (SOCAS, groupe Moulins Sentenac) qui exploite aujourd’hui deux unités de production d’une capacité globale de 100 000 tonnes (selon Ubifrance, l’entreprise s’est engagée en 2008 à acheter un total de 80 000 tonnes auprès des producteurs de la région et a lancé, en 2004, une production de tomates séchées pour l’exportation.) et la Société nationale de tomates industrielles (SNTI). La SOCAS, s’est dotée en 2006 d’une ligne de fabrication de boites métalliques. L’Association Nationale des Transformateurs de Fruits et Légumes (TRANSFRUILEG) regroupe 42 entreprises du secteur

Les autres produits alimentaires (sauces, mélanges de condiments, soupes, moutardes, préparations à base de levures) pèsent, en valeur, pour 2 ,8 % des exportations de 2004 et occupent le 6ème rang.

Page 11: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

6

MAGGI, marque de NESTLE, et JUMBO se partagent principalement le marché des bouillons culinaires, alors qu’un troisième opérateur sur place, ADJA, propose un bouillon sous forme de poudre conditionné en sticks mais aussi en pot plastique.

Le marché de la pâte chocolatée qui compte plusieurs opérateurs au Sénégal et La Compagnie Sucrière Sénégalaise affiche une production autour de 100 000 tonnes annuelles de sucre fini.

Les produits lait iers

La production laitière nationale est estimée à 110 millions de litres selon l’APIX. Provenant, essentiellement, de l’élevage traditionnel, cette production ne satisfait pas totalement la demande. Le déficit est comblé par des importations de lait et de produits laitiers dont la facture reste très lourde pour un volume importé estimé à 20 879 tonnes. Certains industriels s’interrogent sur la possibilité de développer un élevage laitier en propre.

Selon Ubifrance, une dizaine d’entreprises se partagent le marché de la transformation des produits laitiers, au côté de nombreuses sociétés qui ne font qu’importer et reconditionner le lait en poudre, et de coopératives artisanales. SATREC et SAPROLAIT sont les leaders sur le principal segment des yaourts et lait caillé. La Société industrielle agroalimentaire est la seule entreprise à produire du lait reconstitué en briques sous licence CANDIA avec la technologie U.H.T. Démarrée en 2005, sa production devrait atteindre 4 millions de litres par an. Plusieurs entreprises du secteur valorisent leurs équipements en produisant des jus de fruits à base de concentré.

L’eau et les boissons

La Société industrielle agroalimentaire avec son produit KIRENE domine à 80 % le marché de l’eau minérale avec environ 70 millions de bouteilles en PET annuelles.

Le groupe français CASTEL est leader sur les marchés des bières et boissons gazeuses avec une production globale autour de 750 000 hectolitres. Deux sociétés, dont la filiale du groupe Castel SOFRAVIN, importent et reconditionnent des vins en vrac à destination des supermarchés de la capitale et des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. La société concurrente produit par ailleurs, sous licence, une gamme de spiritueux. Enfin, il existe une production variée de jus de fruits fabriqués à partir de jus concentrés d’importation.

La FP2A (Fédération Professionnelle des Acteurs de l’Agro-alimentaire) a constitué un groupement d’achat pour l’achat groupé d’un moule spécifique de soufflage d’une bouteille en PP Random pour les jus de fruits et sirops remplis à chaud. Le coût de 15,5 millions de FCFA a été couvert à 30 % par les opérateurs et à 70 % par l’ADPME. Les sociétés adhérentes à la FP2A sont au nombre de 38 parmi lesquelles 24 sont concernées par le GIE qui a pour vocation de d’acheter et de revendre. Le projet mené par Maria Distribution a abouti à la définition de ce moule avec Fumoa qui soufflera les bouteilles.

Les produits agricoles valorisés en produits d’hygiène et de soins

Les huiles essentielles, parfums et produits de cosmétiques constituent le 5ème poste d’exportation en 2004 avec 3,6 % de la valeur de ces exportations.

Page 12: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

7

1.2 Politiques actuelles et perspectives de développement des exportations agro alimentaires

Le plan de développement national a dégagé une liste des secteurs prioritaires, dont l’agriculture et l’agro-industrie, appelés à fournir des activités clés pour l’accélération de la croissance économique, la lutte contre la pauvreté et pour le développement durable.

Plusieurs programmes et initiatives gouvernementales ont fait évoluer l’environnement industriel et ont influencé indirectement le développement des secteurs. Elles comprennent, entre autres:

La définition et la mise en application de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) avec validation des créneaux porteurs (approche grappe, approche sectorielle).

L’implémentation du programme de Mise à Niveau (PMN) des PME/PMI et des micro-entreprises par le renforcement des capacités de production et de gestion des entreprises.

L’élaboration d’une politique de promotion du Label Sénégal sur le marché national et international avec le concours de l’APIX, qui assure la promotion des exportateurs de produits locaux et qui a baissé le seuil d’accès au Code des Investisseurs de 100 à 15 millions de FCFA

La mise en application des programmes et la création des agences d’encadrement, d’assistance et de suivi des entreprises dans le domaine technique, logistique et financier telles que: l’ADEPME, le PAOA, le PACCIA, l’ASEPEX, l’AAFEX, l’ONFP, l’ITA, l’ASIT, le PPIP, etc.

La dynamique de coopération et d’intégration économique entre les entreprises de la zone de l’UEMOA et de la CEDEAO, à travers une politique commune dont le Nouveau Partenariat au Développement (NEPAD)

La définition et la mise en application des politiques visant à la diversification du tissu industriel pour le rendre beaucoup plus compétitif et à la création d’un environnement de concertation entre le secteur public et privé, pour la rationalisation des stratégies d’entreprises (telles que la Politique Agricole Commune (PAC), suivie récemment du plan « REVA» (Retour Vers l’Agriculture), la Politique Industrielle Commune de l’Union ( PIC) et la Politique Commune de l’Afrique de l’Ouest (PICAO)

Page 13: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

8

2. L’emballage des produits agro alimentaires pour l’exportation : Importance et carences de l’offre

2.1 Incidence relative des coûts d’emballage sur la compétitivité des produits d’exportation

L’industrie de l’emballage est critique pour le maintien de la compétitivité de plusieurs activités économiques et des exportations. On estime aujourd’hui que l’emballage représente 5 à 40 % du prix de revient des produits. La majorité des matières premières pour emballage étant importées, leur prix a été particulièrement impacté par la crise pétrolière.

Certaines entreprises d’emballage sont mises en danger par des importations d’emballages finis à des prix défiant toute concurrence en provenance de Chine principalement (en 2005, les prix des sacs importés vendus au port de Dakar étaient autour de 900 FCFA/kg, contre 1700 FCFA/kg pour les sacs fabriqués localement). Les sociétés productrices de PP tissé se sont regroupées pour défendre leurs intérêts face au dumping asiatique. Les accords signés avec l’administration douanière arrivant à leur fin ; leur développement futur dépend de nouvelles négociations avec les autorités compétentes de l’UEMOA.

Les difficultés et coûts du transport, ajoutés au prix du KWh (les coûts de l’électricité peuvent représenter 30 à 40 % dans le prix de revient de l’emballage) et aux fréquents délestages sont des handicaps pour la production industrielle et l’exportation.

2.2 Principaux fournisseurs d’emballage exportation du secteur

Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANDS), le Secteur « Emballage » emploie environ 1 326 personnes, avec un chiffre d’affaires global de 59,561 milliards FCFA en 2004 passé à 60,482 milliards FCFA en 2005 (CA du secteur bois non compris en 2005).

Figure 1: Répartition du chiffre d’affaires des entreprises du secteur en 2004.

Source: ITC

On compte une vingtaine d’entreprises, concentrées sur Dakar, plus ou moins directement impliquées dans la production d’emballages, et dont neuf dominent l’offre nationale.

Les sociétés productrices d’emballages en papier- carton ou imprimant des emballages en papier carton sont au nombre de six.

Page 14: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

9

LA ROCHETTE, certifiée ISO 9002/200, couvre 80% de la demande nationale d’emballages en carton ondulé et offre une gamme complète de produits obtenus à partir de matières premières importées, à savoir : caisses et boîtes en carton ondulé, boîtes en carton plat, sacs en papier Kraft, étiquettes. 165 salariés. La Rochette exporte vers le Mali, le Gabon et le Nigeria.

SAII (appartenant au groupe Bolloré) imprime et produit des étiquettes. 63 salariés

SIPS : 178 salariées et une papeterie-imprimerie

POLYKROME, IMPRIMERIE DU MIDI et LES CARTONNAGES DE DAKAR.

Sur onze entreprises, trois ont des positions dominantes sur le marché de l’emballage plastique, mais avec des offres différenciées.

SIMPA, leader du marché des emballages plastiques propose des emballages plastiques industriels (en PP, BOPP, PET, PE, PVC), étiquettes en plastique (manchons en PET, PE, PVC), roll feed en BOPP, corps creux (casiers, cagettes, seaux, bâches, bouteilles flacons, pots), bobines (film simple, complexe, film rétractable, de la sacherie et des produits de ménage grand public. L’entreprise certifiée ISO 9001/2000 est dotée d’un laboratoire d’infographie et du matériel d’impression pour offrir une solution intégrale, comprenant la conception graphique et l’impression sur le contenant, les étiquettes ou manchons, ainsi que l’assemblage. 169 salariés. L’entreprise développe une activité de co-packing et produit des micro-doses..

COFISAC, certifiée ISO 9001/2000, propose des sacs en PP tissé destinés au secteur formel, principalement pour la collecte des arachides, pour l’emballage des produits céréaliers, des aliments pour animaux, du sel, des semences, ainsi que pour l’exportation du riz. 106 salariés

FUMOA, certifiée ISO 9001/2000, offre des contenants métalliques et plastiques corps creux en PET variant entre 250 ml et 1,5 l, et des corps creux en PEHD de 1 litre à 2 litres essentiellement destinés aux huileries et aux pétroliers. 91 salariés.

SAPIN : Production de films complexes de type duplex ou triplex à base de PET, OPP et Al et papier en bobine. 42 salariés

POLYETHYLENE SENEGAL produit des sacs tissés. 58 salariés

SIPASE, filiale SIPA, est le premier fabricant de contenants en PSE: barquettes de dimensions différentes, boîtes isothermes de 2 à 35 Kg , calage. 9 salariés y compris son activité de production d’isolations électriques et produits pour BTP et architecture

CHAHINE Products Company S.A. propose des boîtes isothermes en PSE de capacités entre 2 et 60 Kg.

SIPLAST, groupe WAZNI, propose des contenants métalliques et plastiques: Bouteilles PET de 0,25 à 1 l, bidons PEHD de 20 l, bidons PEHD d’un litre, sacs, sachets, articles de ménage, bobines en PEBD et sachets en PP. 150 salariés estimés.

SOFAC : corps creux en plastique. 15 salariés estimés.

Fahoura plastiques et SOSEMBAL.

CROWN SENEGAL, certifié ISO 9001/2000, appartenant au groupe international Crown Cork, est la seule entreprise d’emballage produisant des emballages métalliques au Sénégal. Boîtes 2 pièces embouties de 85 à 212 ml pour conserves, boîtes 3 pièces en fer blanc pour l’alimentaire, seaux de capacités 3,122 à 22,9 litres importés pour la peinture, boîtes 3 pièces pour insecticides, peintures et colles, boîtiers aérosol pour insecticides, fonds NOF (produits au Sénégal) et OF (importées des filiales du groupe). L’entreprise utilise la moitié de sa capacité nominale. 114 salariés

Il n’existe aucune production locale d’emballage en verre, tous les produits sont importés.

Page 15: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

10

Emballage en bois: palettes et caisses en bois sont fabriquées en majeure partie par les artisans locaux et une petite quantité de palettes est importée. Deux sociétés qui fabriquent du bois ont un pourcentage de leur CA non défini dédié à la filière emballage.

Société LE BOIS : 34 salariés

SENEGAL BOIS : 1 326 salariés

Emballage en fibres: Les sacs de jute sont considérés par l’administration douanière comme des produits finis importés. Les sacs en coton sont fabriqués par la société COTOA.

RUFSAC produit des sacs en jute et kraft .59 salariés

Le leader des exportations d’emballages est la société SAPIN-SA, qui fournit ses produits complexes en Afrique de l’Ouest, suivi de la SIMPA qui a diversifié ses offres (articles de ménage et contrats de co-packing). La société SIPLAST exporte au Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Gambie, Pointe Noire et Cameroun, des articles de ménages (seaux, bassines, paniers multicolores) que les petites entreprises utilisent pour le conditionnement de divers produits. De plus, la SIPLAST exporte des bouteilles en PET en Gambie pour le conditionnement de jus et vinaigres. Enfin les sacs en PP tissé sont importés par des distributeurs et acheminés vers la Mauritanie.

2.3 Conformité aux réglementations en vigueur en matière d’emballages et des techniques de conditionnement.

Le marché intérieur des emballages subit des importations croissantes en provenance de Turquie, de Chine, des Emirats ou du Brésil, à des prix défiant toute concurrence. La plupart de ces emballages n’ont aucun étiquetage légal compréhensible par les services de contrôle et certains échappent au contrôle et à la taxation douanière. Les entreprises agro-alimentaires locales se trouvent donc confrontées à une concurrence déloyale due à l’importation d’emballages échappant à toute règle élémentaire de sécurité et de qualité. Par contre, les entreprises locales leaders de la production d’emballages sont certifiées ISO 9000 ou ISO 9002.

A l’exception des gros exportateurs de produits alimentaires et des multinationales, les entreprises prêtent peu d’attention aux exigences de traçabilité des emballages, faute de législation nationale. Le manque de conformité avec les réglementations et normes en vigueur concernant l’emballage des produits alimentaires est une barrière à la croissance des exportations sur des marchés porteurs mais exigeants.

Les activités de récupération et de recyclage des emballages ne sont pas structurées ou encadrées. La transformation des emballages de récupération en articles de seconde main, ou leur recyclage comme matière première de récupération auprès des producteurs d’emballage, est une activité lucrative pour de très petits entrepreneurs. La récupération se fait de manière informelle mais pose des problèmes de santé humaine, et le Ministère de l’Environnement met en place une réglementation concernant les emballages non biodégradables.

Certains fabricants et utilisateurs d’emballages en plastique recyclent leurs propres déchets et achètent des matériaux plastiques de récupération pour la production d’articles de ménage ou de meubles de jardin. Les plaques en fer blanc avec des défauts d’impression, les capsules de bouteilles, les canettes en aluminium sont rachetées par des récupérateurs de métaux à des prix intéressants. Le recyclage du papier est rendu improbable du fait de sa moindre qualité. En ce concerne les bouteilles, les récupérateurs les nettoient avant de les revendre pour la réutilisation. Certains groupements de femmes, qui en font des sacs tissés, des articles crochetés et d’autres articles artisanaux très prisés par les touristes, utilisent des plastiques de récupération.

Page 16: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

11

2.4 Existence /adoption des mesures HACCP

SIMPA, envisage la certification ISO 22000 assurant l’hygiène et la sécurité des produits alimentaires et de leurs emballages pour répondre aux demandes des grands conditionneurs. Chez CROWN, les procédures de sécurité alimentaire de type HACCP sont fonctionnelles.

D’autres procédures sont mises en place comme le traitement contre les mouches blanches des caisses en bois pour le maïs doux et les poivrons.

2.5 Environnement concurrentiel : design, impression, marques, logos, etc.

Les plus grandes entreprises du secteur de l’emballage sont dotées des meilleures technologies d’impression nécessaires aux matériaux travaillés et de laboratoires propres pour la conception des emballages par des infographistes. Quand ces entreprises ne sont pas des filiales de sociétés étrangères, elles font aussi appel aux créateurs européens. La société SIPASEN par exemple, diversifie les couleurs et le design de ses emballages en tenant compte du rapport coût/qualité et du cahier de charges.

Cependant, la taille limitée du marché local et la petite taille de la majorité des entreprises de conditionnement ne permettent pas à celles-ci de s’approvisionner en emballages originaux, ce qui empêche la différenciation de leurs produits. Les filières utilisatrices consacrent encore peu de ressources au design et au marketing.

Page 17: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

12

3. La demande en emballage pour l’exportation des produits agro alimentaires

3.1 Demande actuelle par filière, type et matériaux

L’offre diversifiée des fournisseurs d’emballage permet de satisfaire une part importante des besoins du secteur agroalimentaire au Sénégal : sachets souples, cartonnages, boîtes pliantes, étiquettes, sacs papiers, boîtes métalliques, sacs en polypropylène, caisses polystyrène. Le secteur de l’emballage contribue largement à l’évolution de l’offre industrielle nationale de produits alimentaires.

L’estimation de la consommation d’emballages par filière, par type et par matériau est basée sur les informations recueillies auprès des entreprises productrices et utilisatrices d’emballages et selon le ratio moyen quantités de marchandise conditionnée /volume unitaire de l’emballage standard utilisé par type et par filière.

Page 18: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

13

Tableau 4: Estimation de la consommation actuelle des emballages par type, par matériau, par

filière sélectionnée

Type des matériaux d’emballage

Types et nombres approximatifs d’emballages utilisés pour les produits sélectionnés

Plastiques flexibles

Sachets en PE

Sacs en polypropylène tissé

Films actifs

Films complexes

Environ 4 millions sachets pour conditionnement des produits halieutiques (soit 916 tonnes), 163 200 micro-sachets et

9 040 sachets de 5 kgs pour conditionnement des produits céréaliers, 367 000 sachets monodoses pour les jus de fruits

Environ 10 millions de films souples rétractables pour regrouper les emballages primaires. Pour un total de 854 000 sacs de 50 Kg, environ 329 000 sont utilisés pour le conditionnement des engrais, 517 000 pour le riz et 78 000 pour les autres céréales non moulues. Environ 21 000 sacs de 25 kgs pour le riz décortiqué

70 000 sachets destinés au conditionnement de 200 tonnes de haricots verts type « filet »

Environ 17 millions de sachets monodoses et 17,2 millions d’articles en plastique aluminé et 464 000 complexes « Tetra Pak » pour jus de fruits et autres

Plastiques rigides

PSE

PET

PEHD

PP

PVC

Tubes PE métallisé

Complexes

Environ 11,6 millions de boîtes isothermes et barquettes de contenance variant entre 2 kgs et 15 kgs

Environ 23,6 millions de bouteilles pour le conditionnement d’eau, des boissons gazeuses et autres produits et 10,97 millions de barquettes avec couvercles en PET pour les tomates cerises, 20 millions de flacons et pots variant entre 100 et 500 ml,

Environ 6.5 millions de bouteilles variant entre 0,9 et 1 litre, 19 millions de flacons et pots variant entre 100 et 500 ml et 200 000 seaux de contenance entre 0,1 à 1 kg. Environ 40 millions de barquettes haricots éboutés

Environ 300 000 seaux de contenance variant entre 0,1 à 1 kg

Environ 20 millions de flacons et pots variant entre 100 et 500 ml et 6,1 millions de flacons

Environs 100 000 barquettes pour les haricots éboutés et autant d’opercules en film micro-perforé traité (exemple: 700 kg de film pour 600 tonnes de haricots éboutés)

4,21 millions de sachets (papier/film) pour le conditionnement des savons et autres détergents

Papier et carton

Carton ondulé

Carton plat

Papier kraft

Environ 6,5 millions de caisses américaines variant de 2,5 à 14 kgs, 349 000 caisses variant de 18 à 172 kgs et 636 500 plateaux et 1 599 intercalaires

Environ 15,7 millions de boîtes

Environ 183 000 sacs de 50 kgs (96 000 pour les sacs de ciment et 87 000 pour la farine)

Page 19: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

14

Type des matériaux d’emballage

Types et nombres approximatifs d’emballages utilisés pour les produits sélectionnés

Métaux

Fer blanc

Autres

Environ 8,6 millions de boîtes

Environ 13 500 bonbonnes métalliques ; 192 000 boîtiers aérosol ; 88 000 bidons et 368 600 fûts métalliques

Verre 588,5 millions de bouteilles ; 826,700 flacons et 48,108 bocaux

Fibres textiles

Jute

Tissu coton

Environ 215 000 sacs de 25 kgs pour le conditionnement du coton non cardé ou peigné

Environ 359 000 sacs de 25 kgs pour le conditionnement du coton cardé ou peigné

Bois Environ 9 caisses en bois d’une contenance unitaire de 600 kgs pour le conditionnement de maïs doux et poivrons

Source: ITC

3.2 Evolution de la demande à moyen terme

Les attentes croissantes et évolutives du consommateur portent essentiellement sur:

la praticité des emballages : produits faciles à ouvrir, à transporter, à consommer, à recycler et à réutiliser

la demande croissante pour des produits pré-emballés (fruits et légumes) et des produits « prêts à consommer »

le besoin de sécurité alimentaire (étanchéité, inviolabilité de l’emballage, informations sur le produit et sa conservation, propriétés de conservation du contenant)

Le développement de la moyenne et grande distribution au Sénégal impose des exigences liées à la mise en vente des produits, telles que:

la standardisation des emballages secondaires pour faciliter et améliorer le transport et le stockage

la création d’emballages faciles à placer en rayon

le renforcement de la fonction marketing de l’emballage en favorisant la production industrielle (80% des produits Nestlé étaient distribués dans les marchés traditionnels après manipulation).

3.3 Développements

Les entreprises agroalimentaires du pays développent d’importants efforts en matière de conditionnement de leur produits afin d’améliorer l’attractivité des produits. Exemple : relookage des produits céréaliers conditionnés en micro-doses en PE ou PP pour l’emballage primaire, puis dans un étui carton pour l’exportation,

On observe une évolution soutenue des matériaux utilisés (ex : les emballages souples de type triplex sont quasi devenus un standard). L’utilisation accrue des sachets multicouches type « Doypack » risque de révolutionner le marché d’exportation des conserves et semi-conserves.

Page 20: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

15

La baisse du pouvoir d’achat et la volonté des industriels du secteur agroalimentaire de toucher la consommation de masse a conduit à l’essor des petits conditionnements. SIMPA a lancé la fabrication de micro-doses afin de répondre aux problèmes d’ensachage des transformateurs de céréales, ainsi qu’à l’évolution de la distribution. Progressivement, le conditionnement en micro-doses a gagné la plupart des produits alimentaires de consommation courante (NESTLE) mais aussi une large gamme de produits non alimentaires (COLGATE PALMOLIVE) entraînant une révolution dans les habitudes de consommation en termes de sécurité alimentaire.

Le développement du co-packaging est un moyen de lutter contre la contrefaçon et de permettre aux petits conditionneurs d’accéder aux techniques de conditionnement adéquates. La concentration des moyens et la compétence métier des co-packers leur permettront ainsi de faire des économies d’échelle considérables. Depuis 2007, SIMPA assure, pour le compte de clients, le conditionnement en sachets souples, sur site, du produit fourni par le client. Le concept pourrait faire des émule.

D’autres développements sont relatifs aux changements et à la substitution de matériaux:

changement du design et de matériaux pour les bouteilles introduites par les transformatrices de jus et sirops. FUMOA a ainsi permis à la Fédération des Professionnelles de l’Agro Alimentaire (FP2A) de personnaliser son emballage de sirop, démarche qu’il a également réalisée pour deux conditionneurs de vinaigre

utilisation de corps creux en PET pour le conditionnement des produits liquides au détriment du PE

utilisation accrue des briques en matériau complexe pour l’amélioration de la présentation et de la mise en rayon des produits locaux dans les grandes surfaces

conditionnement sous atmosphère modifié des haricots éboutés, dans des barquettes en PP operculées ou avec un film traité et micro-perforé en petites contenances de 100 à 500 grammes

Page 21: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

16

4. L’offre en emballages pour exportation des produits agro alimentaires

4.1 Adéquation de l’offre à la demande

Le marché intérieur se différencie selon les types de consommateurs et les circuits de distribution. La population rurale et en périphérie des villes a un très faible pouvoir d’achat. Elle est desservie par des vendeurs ambulants et par des commerçants détaillants, et s’approvisionne avec des produits en vrac, achetés par petites quantités et emballés généralement dans du papier, en sachets et dans des bouteilles plastiques (souvent de récupération), sacs et caisses (souvent réutilisés également) ou des mono-doses informelles. Ces emballages posent des problèmes d’hygiène et de santé publique, tant par la provenance parfois douteuse du contenu et du contenant, que par le manque d’information et d’éducation sanitaire des consommateurs. Les emballages destinés au marché local sont en grande partie récupérés, réutilisés, ou utilisés pour le conditionnement des produits locaux transformés par les entreprises semi artisanales.

Les consommateurs des agglomérations urbaines ont un pouvoir d’achat plus important et s’approvisionnent souvent auprès de grands magasins et des chaînes qui distribuent des produits fabriqués par des grandes et moyennes entreprises, ou des produits d’importation, utilisant des emballages modernes. Ils sont le plus souvent bien informés des dangers de l’utilisation des produits et des emballages inadéquats.

4.2 Satisfaction de la demande du point de vue qualité matériaux et techniques de conditionnement

Malgré les efforts consentis par les producteurs et transformateurs d’emballage, certaines entreprises agro-alimentaires se sont lancées dans l’installation de leurs propres chaînes complètes de production (boîtes métalliques pour concentrés de tomate chez SOCAS, cartons multicouches pré pliés pour barquette de tomates et les haricots verts étêtés, préformes en plastique pour boissons, gaines plastiques ou multicouches), ainsi que dans l’importation de leurs emballages et matières premières pour emballages qui couvrent actuellement environ 50% de l’offre locale. Leur principal motif a été de contourner la situation monopolistique qu’occupent les gros producteurs d’emballage locaux (sachant que les conditionneurs fonctionneraient avec des marges inférieures à 5 %), et le fait que ces derniers ont du mal à satisfaire le cahier des charges des clients.

On constate donc que le développement des grandes industries agro-alimentaires passe par l’intégration de la fabrication des emballages et ne profite pas aux plus petites structures.

Les petites structures agro-alimentaires possèdent encore trop souvent un nombre élevé de références produits, et donc d’emballages, ce qui constitue un frein à leurs achats.

Dans ces petites structures, les procédés de fabrication restent très artisanaux et sont souvent réalisés dans des batchs ouverts, ce qui ne facilite pas le conditionnement à façon (cas des jus de fruits). L’automatisation des procédés de fabrication est rendue difficile par la non disponibilité d’équipement fonctionnant aux cadences nécessaires (cas des céréales granulées).

Les petites structures agro-alimentaires rencontrent des difficultés pour le financement de leur équipement. Les rendements obtenus avec ses installations ne sont pas toujours à la hauteur, soit par manque de maîtrise des procédés, soit par inadéquation des emballages, soit encore par défaut de matière première de qualité.

Page 22: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

17

Commandes et développements d’emballages se déroulent dans des temps très courts. La crainte de manquer d’emballage conduit à des choix par défaut.

La maîtrise des coûts et des bénéfices procurés par l’emballage n’est pas toujours étudiée sur l’ensemble de la supply chain (cas des produits horticoles). Des achats jugés d’un prix attractifs peuvent générer des coûts de non qualité importants. Les matériaux d’emballage sont parfois sélectionnés uniquement sur des critères de disponibilité (PE au lieu de PP ou PP au lieu de complexes multicouches pour les jus et les céréales).

4.3 Satisfaction de la demande du point de vue conformité aux réglementations

Le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de l’industrialisation a réalisé une étude sur « l’adéquation du couple emballage-produit pour une meilleure compétitivité » en 1998 d’où il ressort qu’un nombre restreint de grandes entreprises de l’emballage respectent les normes internationales ISO et ASTM pour ce qui concerne les méthodes de caractérisation des matériaux. On notera qu’aujourd’hui, les leaders de ce secteur sont certifiés ISO 9000 ou 9002.

4.4 Degré de connaissances et des besoins de mise aux normes pour conformité aux réglementations et la modernisation des emballages

Il n’existe pas de normes, ni de règlements destinés aux emballages au Sénégal. Toutefois dans les normes de spécifications des produits alimentaires, l’ASN mentionne toujours que l’emballage doit être de qualité alimentaire.

L’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN) est une structure semi-publique. Sa mission est d’élaborer des normes nationales dans plusieurs domaines. L’ASN accompagne les opérateurs économiques dans la démarche qualité, les assiste dans la mise en place de système de management de la qualité en général et sanitaire en particulier. De plus, elle assure le Secrétariat Technique Régional de Normalisation UEMOA « Produits Alimentaires ». L’association bénéficie de l’implication croissante du secteur privé dans son fonctionnement. Elle a consenti de gros efforts pour la promotion de la qualité, notamment à traversl’instauration de « l’Oscar National de la Qualité », qui récompense les entreprises nationales de toutes tailles ayant consenti des efforts dans ce domaine. Actuellement l’association préconise la généralisation des principes d’hygiène et de sécurité alimentaire, l’appui à la mise en place d’un standard de qualité auquel toute entreprise qui voudra bénéficier du système d’appui devra se soumettre, et l’amélioration de la réglementation sur les informations légales concernant l’emballage pour tous les produits commercialisés au Sénégal, qu’ils soient fabriqués localement ou importés. Au-delà de la mention « vente au Sénégal », les emballages devront afficher toutes les informations légales pour la protection des consommateurs en langues courantes, soit français ou anglais. Cette démarche devra être entreprise avec le concours des pouvoirs publics et des associations de consommateurs.

Une autre norme appliquée au secteur emballage est le code d’usage CAC/RCP 44-1995 (Codex Alimentarius) recommandé pour l’emballage des fruits et légumes frais tropicaux.

Il n’existe pas de structure dédiée à l’emballage au Sénégal. L’l’ITA ( Institut de Technologie Alimenatire) dont la mission consiste à valoriser les ressources agro-alimentaires nationales en s’axant sur le développement des procédés de conservation, de transformation et de conditionnement des aliments, souhaitait développer ses activités comme structure d’appuis en emballage.

Page 23: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

18

5. Recommandations

Certaines recommandations établies en 2007 concernent des actions collectives pour l’ensemble de la filière des industries agro-alimentaires aux fabricants d’emballages, et d’autres consistent en une aide ponctuelle à certains secteurs.

Recommandations générales :

Mise à disposition efficace des informations relatives à l’emballage au Sénégal et fluidification de la transmission de ces informations. Il conviendrait d’associer l’ensemble des organismes réalisant des projets dans le secteur de l’emballage afin d’éviter les doublons et pour mettre les ressources à disposition d’actions progressives et non redondantes.

Etude de l’opportunité de créer des emballages standards par secteur composé de PME et micro-entreprises afin de mettre en place des centrales d’achats. Création de cluster avec l’AAFEX pour finaliser les travaux réalisés par chaque secteur, avec mise à disposition d’un(e) consultant(e) local(e) qui jouerait le rôle de « coach» dans ces projets. Mise en place par l’ensemble des secteurs concernés d’une procédure pour consultation de fabricants dans le cadre d’achats groupés. Analyse des offres des fabricants consultés par chaque secteur et choix pour une stratégie d’achats.

Création d’un outil méthodologique pour aider les entreprises à appréhender précisément les bénéfices et coûts apportés par l’emballage tout au long de la supply chain. Cet outil, qui pourrait être conçu sous Excell, listerait tous les paramètres à prendre en compte et établirait des comparaisons de coût ou de scores entre les différents emballages et suremballages possibles dans le respect de la conformité des produits.

Mise en place d’une taskforce pour étudier l’opportunité de la création d’un institut ou d’un centre technique en emballage. Il s’agit d’avoir l’analyse la plus systémique possible afin d’évaluer la faisabilité réelle d’un tel projet. Le plan d’actions proposé est :

Information la plus large possible au niveau national pour sensibiliser tous les acteurs, pour valider l’intérêt de l’initiative, et pour un appel à participation aux travaux

Constitution d’une taskforce significative et représentative pour mise en place du plan d’action et de suivi avec indicateurs de succès

Analyse des attentes et besoins, des freins et opportunités

Analyse comparative des centres et instituts similaires en Afrique et au delà, de leurs modes de fonctionnement et de leurs apports

Formulation des hypothèses retenues pour la structuration et le fonctionnement du centre ou de l’institut sénégalais avec recherche des appuis envisageables pour se faire

Choix concerté et fin de la taskforce pour entrer éventuellement dans une phase de création du centre ou de l’institut

L’agrément du pays relativement au règlement 430/2006 CE nécessite que les opérateurs maîtrisent les normes et contrôles en vigueur et se dotent des moyens pour se faire.

Il importe de connaître les champs d’application du logo « Origine Sénégal » en fonction des secteurs qualitativement et quantitativement les plus performants, puis d’établir une charte et de définir ses modalités d’application et de contrôle. Les contributions de toutes les parties prenantes doivent être claires et complémentaires. Le rôle du chef de fil du projet gagnerait à être renforcé. Ces réflexions doivent être menées concomitamment avec l’approche graphique

Page 24: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

19

de ce logo. En revanche, l’opportunité d’introduire un code à barres national pour les exportateurs reste à étudier.

Recommandations pour certains secteurs :

Création d’un groupe de travail pour les produits horticoles frais, et notamment les haricots verts, avec apport en temps et expertise technique afin d’établir une grille objective pour le choix d’emballage en fonction des conditions de transport. Finalisation d’un cahier des charges fonctionnel.

Aide en temps et expertise technique auprès de la FP2A afin d’étudier les opportunités offertes par le procédé de conditionnement des jus de fruits en Doypack.

Page 25: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

20

Annexe I

Liste des entreprises d'emballage Enterprise Contact Titre Adresse Adresse

Postal Téléphone Fax Email Types of Produits

CROWN SENEGAL

Mr Descazeau Stephane

Directeur général

Route du Service Géographique Hann

BP 3850 - Dakar

(221)849 32 39

832 37 25 [email protected]

Boîtes métalliques

LA ROCHETTE DAKAR

Mr Adel Salhab

Président Directeur Général

Km 13,7 route de Rufisque

BP : N° 891 Dakar

839 82 82 834 28 26 ; 834 90 17

[email protected] [email protected]

Produits à base de carton plat, ondulé er papier

SDV SENEGAL

Mr Layti Ndiaye

Responsable du service Aérien

47 Av Albert Sarrault

BP : 233 Dakar

221)869 00 00 ; Dir : (221) 869 00 01 , Mob : (221) 631 04 16

(221) 869 00 19

[email protected]

FUMOA Mme Olga Touré

Directrice commerciale

Km 3,5 Blvd du centenaire de la commune

BP 1349 DKR – Sénégal

(221) 831 05 05 , Cell: (221) 637 52 82

(221) 832 04 84

[email protected]

www.ips-wa.org/cofisac

Contenants métallique et plastiques

SIPASEN Mme Floriet Christelle

Km 3.5 Blvd du centenaire, Rue 3

(221) 832 09 68

[email protected] [email protected]

Contenants en polystyrène expansé

SIPLAST Mr Hussein Hage Ali

Responsable commercial

Km 7.8, Route de Rufisque

BP 3217 Dakar (Sénégal)

(221) 859 20 00 / 859 20 26 ; Cell : 639 78 72 /573 14 14

832 31 31 /832 09 64

[email protected] PET,PE,PP et contenants métallique et plastiques

SIMPA Mr Farid Fnaiche

Directeur commercial

Km 18 Route de Rufisque

BP 977 Dakar Sénégal

(221) 834 39 39

(221) 834 41 90

[email protected] , [email protected]

Emballages plastiques industriels (en PP, BOPP, PET, PE, PVC) avec

Page 26: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

21

Enterprise Contact Titre Adresse Adresse Postal

Téléphone Fax Email Types of Produits

CROWN SENEGAL

Mr Descazeau Stephane

Directeur général

Route du Service Géographique Hann

BP 3850 - Dakar

(221)849 32 39

832 37 25 [email protected]

Boîtes métalliques

impression et remplissage

SAPIN SA Mr Antoine Jadoun et Mr Christophe Jadoun

Directeur Technique

Direction : 56, rue Carnot BP 419 Dakar ; Usine : km 16 route de Rufisque ; Imprimerie : 23 rue Armand Angrand

849 49 49 ; Cell: (221) 637 56 87 (Mr Antoine Jadoun) ; Cell: (221) 638 54 36 (M. Christophe Jadoun )

823 45 82 [email protected] Films à base de PET, OPP, PE et Al. Mono film, duplex et triplex

CHAHINE PRODUCT COMPANY SA

Ahmad Kaddoura

Directeur Général

Blvd du centenaire de la commune rue 6 Km 4 4.5 ZI Dakar

BP: 21023 Dakar Ponty

Stand: (221) 859 60 60

832 04 69 [email protected] Transformation du polystyrène expansé et fabrication d'emballages isothermes pour la conservation des denrées périssables.

Page 27: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

22

Annexe II

List des entreprises agro alimentaires Enterprise Contact Titre Adresse Adresse

postale Téléphone Fax Email Types de produits

ACASEN Mme Monique Soglohoun

Mme Hermione Houndebasso

SICAP Dieuppeul III n°2619

BP 17383 Dakar Liberté

(221) 825 03 03

Cell. : (221) 569 16 91 / 92

221) 825 03 03

[email protected]

Noix de cajou au Arachides Coco râpé sucré ; Chips ; Fruit séchés.

Agr iconcept   Faly Badji     BP 569 – Rufisque 

(221) 651 13 66 

(221) 564 27 20 

[email protected]

[email protected] 

 

DINFEL (221) 832 16 22 / Cell : (221) 574 08 30

824 48 74 [email protected] Bergerie et porcherie, collecte de lait, transformation, commercialisation / Siège : Centre de Bopp

FREE WORK SERVICES

El Hadji Maguette Diack

29 rue Abdou Karim Bourgi

221) 821 18 67

(221) 639 52 81

(221) 827 39 86 (fabrique)

(221) 826 93 91

[email protected] Jus ; Thiakry à base de mil ; Arraw à base de mil ; Couscous à base de mil ; Arraw à base de maïs ; Sankhal ; Gingembre en poudre

FRUITALES

Marie Andrée TALL

Présidente AAFEX

BP 22064 Dakar

77 637 08 90 [email protected] Condiments à base de piment

Chili chutneys

Page 28: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

23

Enterprise Contact Titre Adresse Adresse postale

Téléphone Fax Email Types de produits

Ikagel Exportation de poissons frais vers l’Europe

Mr Christian LANGLOIS

Directeur Général

Môle 10 – Nouveau quai de pêche

BP 3807 – Port de Dakar

(221) 849 16 16

823 87 35 [email protected]

La Vivr iere Mme Bineta Coulibaly

DG  Entrée Pikine – Route Nationale  

BP 5994 – Dakar

 

(221) 834 21 07 

(221) 834 21 07 

[email protected]  Transformation de céréales locales

Maadas Mr Galaye GUEYE

DG Keur Gallo Kébé

Tél. : (Fax. :

BP 155 – Thiès

221) 865 10 59

(221) 825 73 97

[email protected] Transformation du manioc en produits finis (attiéké, tapioca)

MAMELLES JABOOT

Pierre Ndiaye

DG 879 13 79 Yaourt brassé aromatisé (Vanille, fraise, coco…) ; Yaourt Mixé céréale (Mil, sorgho, maïs…)

MARIA DISTRIBUTION

Mariama M'Bodji Diouf

33 827 39 75

77 637 20 27

[email protected] Sirop ; Confitures ; Conserves ; Poudre de bouye ; Produits à base de mil

ONAPES Mr Cheikh Ngane

Président 28, Mermoz Extension

BP 22968 Dakar – Ponty

(221) 864 54 38 ; Mobile : (221) 644 04 41

Pêcheurs d’Almadies

Mr Amadou Robert Badji

[email protected]

PLG Ndindi SA Mme Maguette Salekh

Administratrice

650 92 12

Page 29: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

24

Enterprise Contact Titre Adresse Adresse postale

Téléphone Fax Email Types de produits

SATREC sa / Marque « VITALAIT »

Mr SHADY WAZNI

Directeur développement et stratégie

Km 22 Route Rufisque

BP 22130 Dakar Sénégal

(221) 832 55 44 / 879 16 22 / Cell 651 40 10

832 55 40

SE - SNCDS Mr Babacar Ndiaye

Directeur Général

Mole 10 – Nouveau quai de pêche

Port de Dakar – BP 782

221) 823 16 21

823 19 52 [email protected] conserve de thon

SEPAS Mr Doudou Fall

Secrétaire Exécutif

5, Place de l’Indépendance 9ème étage

BP 2082 Dakar Sénégal

(221)823 63 68 ; Cell: (221)639 35 39 / (221) 642 13 13

[email protected]

Tomates cerise, haricots verts, mangues, melons, gombo

SOCAS - Membre du groupe Sentenac - Socas

Mr Pape Samba Diop

Directeur Commercial

Km 3,5 Bd du Centenaire de la Commune de Dakar

BP 451 (221) 839 90 10

823 80 69 tomate en conserve

Sosagrin (Société Sénégalaise Agro-industrielle)

Khassem Saheli

DG Rue n°6 Km 4,5 Bd du Centenaire de la Commune

BP 21434 – Dakar

(221) 832 18 88

(221) 832 12 08

[email protected]

www.sosagrin.com

Fabrication et commercialisation de produits agroalimentaires (moutarde de Dijon, pâtes alimentaires, café soluble)

ZENA (EX UNISALI)

1.8 Rte de Rufisque (face CFAO Peugeot) Prés de Trade Point

confiture, jus,

Page 30: SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE DU SECTEUR DE ......La filière du coton La production de coton est passée de 14 000 tonnes lors de la campagne 2000-2001 à 36.000 tonnes un an

Le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies.

SiègeCentre du commerce international54-56 Rue de Montbrillant1202 Genève, Suisse

P: +41 22 730 0111F: +41 22 733 4439E: [email protected]

Adresse postaleCentre du commerce internationalPalais des Nations1211 Genève 10, Suisse