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de la Commune de BOURGTHEROULDE-INFREVILLE STATION D’ÉPURATION DES EAUX USÉES Réalisation Maître d’ouvrage Architecte Maître d’Oeuvre Assistant Maître d’ouvrage Financement La restructuration de la station d’épuration de Bourgtheroulde-Infreville s’inscrit dans un programme pluriannuel de travaux d’assainissement, issu du schéma directeur d’assainissement de la commune. Commune de Bourgtheroulde Agence de l’Eau Conseil Général de l’Eure Capacité : 5.840 équivalents habitant Débit moyen journalier : 863 m 3 /j Débit max. temps de pluie : 1 196 m 3 /j Débit de pointe temps sec : 80 m 3 /h Débit maximum : 250 m 3 /h Qualité de l’eau en sortie (teneur maximum) : MES : 20 mg/l DBO : 20 mg/l DCO : 70 mg/l NTK : 5 mg/l NGL : 10 mg/l

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de la Commune de

Bourgtheroulde-InfrevIlle

StatIon d’épuratIon deS eaux uSéeS

Réalisation

Maître d’ouvrage

Architecte

Maître d’Oeuvre

Assistant Maître d’ouvrage

Financement

La restructuration de la station d’épuration de Bourgtheroulde-Infreville s’inscrit dans un programme pluriannuel de travaux d’assainissement, issu du schéma directeur d’assainissement de la commune.

Commune de Bourgtheroulde

Agence de l’Eau

Conseil Général de l’Eure

Capacité : 5.840 équivalents habitantDébit moyen journalier : 863 m3/j

Débit max. temps de pluie : 1 196 m3/j

Débit de pointe temps sec : 80 m3/h

Débit maximum : 250 m3/h

Qualité de l’eau en sortie (teneur maximum) :

MES : 20 mg/l DBO : 20 mg/l DCO : 70 mg/l NTK : 5 mg/l NGL : 10 mg/l

Une station d’épuration

pour votre environnementLa station de traitement des eaux usées de la commune de Bourgtheroulde-Infreville a une capacité de 5 840 équivalents habitants. Réalisée avec un important souci d’intégration dans le paysage, de choix de matériaux adaptés, elle dispose d’un traitement complet des eaux, des boues et également de l’air. C’est donc aujourd’hui un parfait exemple de respect et de protection de l’environnement.

Au cours des différentes étapes de ce traitement, les polluants vont être séparés de l’eau selon les procédés suivants :• Le dégrillage permet de retirer des eaux brutes en entrée de station, les déchets flottants de taille supérieure à 6 mm. Les refus de dégrillage sont compactés puis ensachés. Ils rejoignent les ordures ménagères.

• Le dessablage/déshuilage débarrasse simultanément l’eau des résidus les plus lourds (sables) et des flot-tants (graisses).

• Le traitement biologique, consiste à abattre les pollutions carbonées et azotées. Il comprend :- Une zone de contact permettant de réaliser le mélange de boues recirculées depuis le clarificateur et des effluents à traiter en amont du bassin d’aération.- L’injection de fines bulles d’air va permettre le traitement de l’azote. Cette étape se réalise dans le même ouvrage, dans lequel se succèdent des phases aérées et des phases anoxiques (sans oxygène).

• La clarification permet de séparer l’eau traitée restante, en surface et les boues, qui tombent au fond du bassin. • A noter, en cas d’évènements pluvieux importants, un bassin d’orage permet de stocker les premières eaux pluviales, très chargées en pollution. Elles subiront ensuite le traitement complet dès que le débit en entrée de station aura suffisament baissé.

L’eau traitée est dirigée vers les aires d’infiltration, après avoir subi des analyses de contrôle de la qualité des eaux et être passée par le canal de comptage. Les boues, quant à elles, vont subir un traitement spécifique.

Pour pouvoir les stocker ou les transporter plus facilement, le process consiste à réduire au maximum leur teneur en eau (siccité) par :

• Epaississement : les boues extraites sont envoyées vers la table d’égouttage, qui les « épaissit » et les porte à une siccité de 5% (50 grammes de matière sèche par litre).

• Filtre presse : il permet de retirer une quantité supplémentaire d’eau (déshydratation) par pressage. Les boues peuvent alors atteindre une siccité de 32% après avoir été conditionnées au chlorure ferrique et à la chaux. L’eau qui passe au travers des toiles est renvoyée au début du traitement.

Les boues sont destinées à la valorisation agricole : elles sont chaulées puis stockées dans un bâtiment destockage, situé au milieu des champs, avant d’être épandues. Ce stockage de 12 mois est compartimenté pour assurer la traçabilité des boues.

La collecte et le traitement des eaux usées génèrent des nuisances olfactives, à certaines étapes du traitement. Pour préserver les riverains, toutes les parties des bâtiments techniques de la station d’épuration susceptibles de dégager ces odeurs sont couvertes et désodorisées.

• Ventilation : L’air intérieur des bâtiments est ventilé pour réduire la gêne du personnel.

• Traitement de l’air : L’air vicié collecté dans les ouvrages et bâtiments est dirigé vers un procédé de désodorisation biologique. Il s’agit de faire circuler les gaz odorants à travers une épaisseur minérale filtrante où ils sont dégradés par les bactéries. Les molécules odorantes sont transformées et les odeurs supprimées. Ce procédé permet de garantir de bons rendements d’élimination sans utilisation de réactif chimique.Le biolfiltre a été installé dans un ouvrage de l’ancienne station d’épuration, réaménagé en conséquence.

Le traitement de l’eau

Le traitement des boues

Les traitements des odeurs

Bassin tampon et relevage

Le traitement biologique

Le biofiltre

Les aires d’infiltration

Site aménagé en jardin

Le clarificateur

Bâtiment technique comprenant notamment le prétraitement et le traitement des boues