singin in the rain - philharmonie de paris · singin’ in the rain ou chantons sous la pluie: le...

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

Singin’ in the Rain3D orchestra

Ernst van Tiel

Samedi 22 décembre 2018 – 15h

Samedi 22 décembre 2018 – 20h30

Dimanche 23 décembre 2018 – 16h30

Tandis que l’exposition que leur consacre le Musée de la musique se pour-suit, les grandes comédies musicales s’invitent pour un second week-end à la Philharmonie.

Dès vendredi soir, à 20h30, Thomas de Pourquery et ses amis musiciens et chanteurs sont sur scène pour chanter des airs fameux de comédies musi-cales parmi lesquelles Grease et Les Demoiselles de Rochefort.

Spectacle familial au programme samedi 22 et dimanche 23, à 15h, avec les cinq musiciens chanteurs de la compagnie La Boîte à sel. Leur spectacle Revers revisite l’œuvre enchanteresse de Lewis Carroll avec une Alice cham-pionne de tennis, qui ne rêve que de victoires et de médailles.

Petits et grands sont encore à l’honneur ce même samedi à 17h avec le spectacle Let’s Move!, au cours duquel Jeanne Dambreville, Sylvain Groud et le CCN de Roubaix – Hauts-de-France revivent, avec la participation rythmée et chantée du public, les grands standards de la comédie musicale.

Toujours le samedi, à 15h et à 20h30, ainsi que le dimanche (16h30), un trio d’artistes fabuleux – Gene Kelly, Donald O’Connor, Debbie Reynolds – nous entraîne dans l’éblouissant Singin’ in the Rain, présenté en ciné-concert dans la version originale sous-titrée, avec 3D Orchestra, dirigé par Ernst van Tiel. Signalons, ce samedi-là à 19h, une rencontre avec Patricia Ward Kelly, l’épouse et la biographe de Gene Kelly.

Les jazzmen eux aussi sont de la partie. Ainsi David Enhco, Bastien Ballaz, Jon Boutellier, Pierre Desassis, Fred Nardin, Patrick Maradan et Romain Sarron – ces jeunes qui forment le noyau dur du bouillonnant Amazing Keystone Big Band – réinterpréteront lors de trois concerts (samedi à 20h30 et dimanche à 11h et à 16h30) les musiques du Livre de la jungle, de La Belle au bois dormant, des Aristochats, etc., en compagnie de leurs invités Sarah McKenzie, Hugh Coltman, Myles Sanko et China Moses.

WEEK-END COMÉDIES MUSICALES (2)

La joie de vivre du cinéma

MUSÉE DE LA MUSIQUEP H I L H A R M O N I E D E PA R I S

EXPOSITIONJUSQU’AU 27 JANVIER 2019

Réservez dès maintenant 01 44 84 44 84 - PHILHARMONIEDEPARIS.FR

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Vendredi 21 décembre – 20h30

CONCERT

PETITE HISTOIRE SUBJECTIVE DE LA COMÉDIE MUSICALEJOHN GREAVES, JEANNE ADDED, BABX, SANDRA NKAKÉ, CAMÉLIA JORDANA, L, THOMAS DE POURQUERY, CHANT

ARNAUD ROULIN, CLAVIERS

DAVID AKNIN, BATTERIE

SYLVAIN DANIEL, BASSE, ÉLECTRONIQUE

SÉVERINE MORFIN, ALTO

JULIEN LEFÈVRE, VIOLONCELLE, GUITARE

Samedi 22 décembre – 15h00Dimanche 23 décembre – 15h00

SPECTACLE JEUNE PUBLIC

REVERSCOMPAGNIE LA BOÎTE À SEL

FLAVIE ÉDEL-JAUME, COMÉDIENNE, CHANTEUSE

CÉLINE GARNAVAULT, COMÉDIENNE, CHANTEUSE

RÉMI FOUCARD, MUSICIEN, CHANTEUR

KIM GIANI, MUSICIEN, CHANTEUR

THOMAS SILLARD, MUSICIEN

Samedi 22 décembre – 15h00 & 20h30Dimanche 23 décembre – 16h30

CINÉ-CONCERT

SINGIN’ IN THE RAIN3D ORCHESTRA

ERNST VAN TIEL, DIRECTION

Singin’ in the Rain Film de Stanley Donen et Gene Kelly États-Unis, 1952 Musique de Nacio Herb Brown

Samedi, à 19h, rencontre avec Patricia Ward Kelly.

ACTIVITÉS CE WEEK-ENDEN L IEN AVEC COMÉDIES MUSICALES (2)

SAMEDI ET DIMANCHEVisite guidée à 11hEXPOSITIONCOMÉDIES MUSICALES

SAMEDIVisite-atelier du Musée à 14h30CHANTONS, MAINTENANT !

DIMANCHEUn dimanche en chanson à 14hLES CLASSIQUES DU DESSIN ANIMÉ

Atelier-exposition à 14h30COMÉDIES MUSICALES EN FAMILLE

ET AUSSI CE WEEK-END

Enfants et famillesConcerts, ateliers, activités au Musée…AdultesAteliers, visites du Musée…

WEEK-END COMÉDIES MUSICALES (2)

Vous avez la possibilité de consulter les programmes de salle en ligne,

5 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante :

www.philharmoniedeparis.fr

La joie de vivre du cinéma

MUSÉE DE LA MUSIQUEP H I L H A R M O N I E D E PA R I S

EXPOSITIONJUSQU’AU 27 JANVIER 2019

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Samedi 22 décembre – 17h00

SPECTACLE PARTICIPATIF EN FAMILLE

LET’S MOVE!CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE

ROUBAIX – HAUTS-DE-FRANCE

SYLVAIN GROUD, CHORÉGRAPHE

JEANNE DAMBREVILLE, CHEFFE DE CHŒUR

LAURIANE MADELAINE, DANSEUSE, TRANSMETTEUSE

JEREMY MARTINEZ, DANSEUR, TRANSMETTEUR

JOANA SCHWEIZER, DANSEUSE, TRANSMETTEUSE

CYBILLE SOULIER, DANSEUSE, TRANSMETTEUSE

JULIEN-HENRI VU VAN DUNG, DANSEUR, TRANSMETTEUR

CHRISTIAN ANGER, ACCORDÉON

JEAN-PIERRE GUILLOUET, TROMBONE

MÉLANIE BOUVRET, SOUBASSOPHONE

SIMON DESLANDES, TROMPETTE

MAXIME GUILLOUET, PERCUSSIONS

JOANA SCHWEIZER , PIANO

Samedi 22 décembre – 20h30Dimanche 23 décembre

11h00 & 16h30

CONCERT

JAZZ LOVES DISNEYSARAH MCKENZIE, HUGH COLTMAN, MYLES SANKO, CHINA MOSES, CHANT

THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND

DAVID ENHCO, TROMPETTE

BASTIEN BALLAZ, TROMBONE

JON BOUTELLIER, SAXOPHONE

PIERRE DESASSIS, SAXOPHONE

FRED NARDIN, PIANO

PATRICK MARADAN, CONTREBASSE

ROMAIN SARRON, BATTERIE

Récréation musicale à 16h pour les enfants dont les parents assistent au concert du dimanche 23 décembreà 16h30.

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Singin’ in the Rain

Film de Stanley Donen et Gene Kelly (États-Unis, 1952, 103 minutes)

Musique de Nacio Herb Brown

3D OrchestraErnst van Tiel, direction

DURÉE DU CINÉ-CONCERT (SANS ENTRACTE) : ENVIRON 2H.

PROGRAMME

L’ŒUVRE

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Singin’ in the Rain ou Chantons sous la pluie : le musical idéal

Dans tous les sondages de professionnels ou de spécialistes sur les meilleurs films de tous les temps, Chantons sous la pluie apparaît désormais dans les dix premières places. Pourtant, si le film fut un succès populaire lors de sa sortie en 1952, rien ne semblait le prédisposer à ce statut mythique : la presse le considéra à l’époque comme un bon divertissement et il ne fut nommé que pour deux Oscars secondaires, sans même les remporter. Ce chef-d’œuvre est aujourd’hui reconnu comme le plus parfait exemple de la comédie musicale classique. L’équilibre entre le récit, la musique, le chant et la danse y est idéalement accompli.

Un film « juke-box »

À l’origine du film se trouve Arthur Freed, le plus prestigieux producteur de musicals de la compagnie MGM (Metro-Goldwyn-Mayer), le studio des stars. Sous l’égide de Freed, la firme produit des comédies musicales qui conjuguent le succès public et les éloges de la critique. Il a carte blanche pour engager des talents et élaborer des projets. En 1951, il produit Un Américain à Paris en utilisant la musique du répertoire de George Gershwin (disparu en 1937), avec pour vedette et chorégraphe Gene Kelly et pour metteur en scène Vincente Minnelli. Ce film obtient l’Oscar du meilleur film, distinction alors très rare pour un musical. Or Freed a lui-même été parolier de chansons à succès, plus de vingt ans auparavant, en collabo-ration avec le compositeur Nacio Herb Brown. Pourquoi, se dit-il, ne pas concevoir un nouveau film à partir de son propre catalogue ? Réutiliser des succès passés fait gagner du temps et de l’argent, évitant de faire écrire de nouvelles chansons.

Une chanson historique

Pour écrire un scénario original, Freed fait appel à Betty Comden et Adolph Green, les meilleurs auteurs sous contrat, qu’il avait déjà enga-gés pour Vive l’amour (Good News, 1947) et Un jour à New York (On the Town, 1949). Le seul élément qui leur est donné est le titre du film, celui

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du plus grand succès du tandem Freed-Brown : la chanson « Singin’ in the Rain ». La MGM en possède déjà les droits puisqu’elle avait été créée dans Hollywood Revue of 1929, un film à sketches où de nombreuses vedettes maison la reprenaient en chœur dans le grand finale ; elle incitait à garder sa joie de vivre malgré les intempéries, conseil judicieux durant l’année de la crise économique de 1929. Ce contexte historique donne l’idée aux scénaristes de situer l’action du film pendant cette période qui est celle des débuts du cinéma parlant : les studios de Hollywood s’inquiétaient à l’idée que leurs stars ne puissent pas s’adapter à cette révolution technique. Il devient vite évident que le sujet conviendra à merveille au danseur Gene Kelly, la superstar d’Un Américain à Paris, par ailleurs chorégraphe et, depuis le triomphe d’Un jour à New York, metteur en scène à succès (en coréalisation avec son ancien assistant Stanley Donen). L’intrigue s’enrichit de quantité d’anecdotes vécues que les scénaristes puisent chez le personnel du studio ayant traversé cette époque : le résultat est éblouissant, dans son évocation de la comédie musicale filmique et de sa naissance comme genre « 100 % parlant, chantant et dansant ». Comiques, jazzy ou sentimentales, les chansons s’intègrent parfaitement à l’action, magnifiées par la chorégraphie et les arrangements musicaux.

Les arroseurs arrosés

La bande-son redonne une nouvelle jeunesse à des standards passés, comme c’est souvent le cas dans un genre qui aime se nourrir de lui-même : ainsi « You Are My Lucky Star » avait été créé par Eleanor Powell dans Broadway Melody of 1936, et « Good Morning » dans Place au rythme (Babes in Arms, 1939). Une seule chanson nouvelle est ajoutée au répertoire Freed-Brown : « Moses Supposes », celle du cours de diction, écrite par Comden et Green sur une musique de Roger Edens. Celui-ci, producteur associé de Freed, est également responsable de l’introduction chantonnée par Gene Kelly avant le grand numéro-titre, « Singin’ in the Rain ». Cette séquence fameuse fut répétée et tournée dans un décor de studio, alors que le danseur se remettait à peine d’une mauvaise fièvre ; contrairement à la légende, l’eau de pluie n’était pas coupée de lait pour la rendre plus opaque, mais sortait bien de la tuyauterie du studio. En fin d’après-midi, le débit s’atténua soudain, obligeant à interrompre les

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prises de vue : c’était l’heure où les habitants de Los Angeles, rentrés du travail, arrosaient tous en même temps leur pelouse !

Trois partenaires pour Gene Kelly

Entièrement tourné sur les plateaux de la MGM, avec les meilleurs spécia-listes de tous les départements (musique, décors, costumes, image, etc.), Chantons sous la pluie bénéficie d’un casting incomparable. Gene Kelly vient de faire d’une inconnue (Leslie Caron) une vedette en la recrutant comme partenaire dans Un Américain à Paris. Il réédite cet exploit avec la toute jeune Debbie Reynolds, starlette chantante qu’il soumet à un apprentissage chorégraphique draconien (heureusement, elle a été gym-naste), tandis que son look est « glamourisé » par les maquilleurs. Mais dans le grand ballet « Broadway Rhythm », Kelly a besoin d’une femme fatale à la Louise Brooks : il engage Cyd Charisse, ballerine éclectique qui végète depuis près de dix ans à la Metro, pour en faire une vamp sexy ; l’espace d’une scène, elle devient enfin une star. Pour incarner le comparse du héros, le choix se porte sur le danseur Donald O’Connor, ex-enfant prodige jusqu’ici cantonné à des séries B à Universal : il se déchaîne dans ses duos de claquettes avec Gene Kelly et, surtout, dans l’acrobatique et exténuant « Make ‘em Laugh », qui lui vaudra une jour-née d’alitement – jusqu’à ce qu’un incident de laboratoire endommage la pellicule, l’obligeant à retourner la scène. Ce sera le rôle de sa vie et, aux projections-tests du film, c’est lui qui aura droit aux notes les plus enthousiastes des spectateurs.

Un doublage redoublé

Le rôle de la « méchante » est interprété avec une verve comique étour-dissante par Jean Hagen, en idole du cinéma muet à la voix de fausset, responsable à elle seule de l’invention du doublage. Elle s’était jusque-là fait remarquer dans des rôles dramatiques et sera la seule de la distri-bution à être nommée à l’Oscar. La production jugea la voix de Debbie Reynolds trop aiguë pour les passages où elle est censée postsynchro-niser sa rivale : dans ces séquences, c’est Jean Hagen qui, reprenant sa voix normale, se double elle-même. Et la réalité rejoint la fiction : pour la chanson « Would You », c’est une chanteuse (non citée dans le

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générique) nommée Betty Noyes qui double Debbie Reynolds doublant Jean Hagen ! C’est sans doute la raison pour laquelle cette chanson ne figure pas sur l’album de la bande originale du film, Debbie interprétant bien toutes ses autres chansons ; dans l’exposition Comédies musicales, la joie de vivre du cinéma (à la Philharmonie de Paris jusqu’au 27 janvier), vous pouvez choisir de comparer sa voix avec celle de sa « doubleuse ».

Postérité

La chanson « Singin’ in the Rain » est présente dans bien d’autres films. Jimmy Durante la chante dans Speak Easily (1932), une comédie avec Buster Keaton, et Judy Garland la reprend dans son premier rôle dra-matique : Little Nellie Kelly (1940). Mais c’est après la sortie du film de 1952 que la chanson – et ses accessoires (parapluie, lampadaire…) – va acquérir une aura légendaire. Elle sera très souvent citée ou parodiée, par exemple par Malcolm McDowell dans Orange mécanique (1972), Natalie Portman dans Léon (1994), Ryan Gosling dans La La Land (2016) ou les protagonistes animés de La Ballade des Dalton (1978), Robots (2005) et Planète 51 (2009). Elle est aussi entièrement recréée par l’artiste afro-amé-ricain Gene Anthony Ray dans la série Fame (saison 2, épisode 14, 1983).

Un spectacle musical scénique est adapté du film à Londres en 1983, puis à Broadway en 1985. Une production créée en version française à Liège est reprise au théâtre de la Porte-Saint-Martin en 2001. De nouvelles productions sont montées à Londres en 2012, et enfin au théâtre du Châtelet en 2015, mise en scène par Robert Carsen, avec des costumes d’Anthony Powell. C’est cette dernière, tout en noir et blanc avant la chatoyante explosion finale, qui est reprise triomphalement au Grand Palais, fin 2017.

N. T. Binh

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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LES INTERPRÈTES

Ernst van TielDès ses années d’études (percussion et piano) au Conservatoire d’Utrecht, Ernst van Tiel a eu l’occasion de diriger plusieurs orchestres radiophoniques aux Pays-Bas, dont l’Orchestre philhar-monique de la Radio néerlandaise et le Metropole Orchestra. Ce fut le début d’un solide partenariat musical avec ces ensembles, qui s’est poursuivi par de nombreux enregistrements classiques ou jazz. Ernst van Tiel a étudié la direc-tion avec Franco Ferrara, Gary Bertini, Jean Fournet et Lucas Vis. Il a été engagé pour diriger diverses grandes formations (Orchestre philharmonique de Rotterdam, London Symphony Orchestra, Orchestre philharmonique royal, Orchestre national de Lyon, Orchestre symphonique de l’État de Moscou, Orchestre national de Russie, Orchestre symphonique de Barcelone, Orchestre La Verdi Milano, Académie nationale Sainte-Cécile, 21st Century Orchestra). Il a été assistant de Valery Gergiev pour de nombreuses produc-tions du théâtre Mariinsky : Elektra, Lucia di Lammermoor, Rigoletto. Ernst van Tiel s’entoure de solistes comme Anna Netrebko et Maxim Vengerov, avec qui il a enregistré les concertos pour violon de Wieniawski. Ernst van Tiel a dirigé l’enregistre-ment par l’Orchestre philharmonique

de Bruxelles de la bande originale de Ludovic Bource pour The Artist. Récompensé par trois Golden Globes et six Césars – avec, à chaque fois, un prix pour la composition originale –, le film tourne maintenant dans le monde entier en ciné-concert. Spécialiste des ciné-concerts, Ernst van Tiel s’est vu confier de nombreux programmes, d’Alexandre Nevski à Star Wars, de Vertigo à Rencontres du troisième type, en passant par la saga Harry Potter. Familier des concerts mélangeant toutes sortes de genres musicaux, Ernst van Tiel a récemment dirigé aux côtés du groupe de rock Foreigner.

3D OrchestraDepuis 2012, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) forme à la composi-tion de musique de film. Aujourd’hui, le son symphonique prend dans ce domaine une place de plus en plus importante et son expansion a incité le Conservatoire à créer le 3D Orchestra, formation issue de l’Orchestre des lauréats du Conservatoire (OLC) et dédiée à la musique de film. L’OLC, composé de lauréats des CNSMD de Paris et de Lyon recrutés sur audition, remplit une double mission. Il est un orchestre au service de la pédago-gie du CNSMDP, en contribuant à la

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formation des élèves des classes de direction, composition, orchestration et diplôme d’artiste interprète. Il est aussi un ambassadeur de l’enseignement musical supérieur en France et offre aux lauréats des CNSMD une transition vers les carrières de musiciens d’orchestre grâce aux collaborations avec des par-tenaires tels que l’Opéra de Paris ou la Philharmonie de Paris. Il a été amené à travailler avec des chefs tels que Pierre Boulez, David Zinman, Susanna Mälkki, Marius Stieghorst, Guillermo García Calvo, Esa-Pekka Salonen, David Reiland, Pieter-Jelle de Boer ou Alain Altinoglu et accueillera notamment Ariane Matiakh, Pierre-André Valade et Tito Ceccherini au cours de cette saison. Créé en 2003 sous la baguette de Claire Levacher, actuellement dirigé par Philippe Aïche, l’Orchestre est désormais pleinement reconnu pour son niveau professionnel. Né pendant la Révolution française, le CNSMDP est une des écoles de musique et de danse les plus prestigieuses au monde. Ayant formé des compositeurs aussi importants dans l’histoire de la musique qu’Hector Berlioz, Georges Bizet, Claude Debussy, Maurice Ravel ou Olivier Messiaen, le Conservatoire a toujours été un lieu de modernité et de rencontre entre créateurs et interprètes.

ViolonsMathilde Klein (solo)Mathilde Potier (cheffe d’attaque violons 2)Anne BellaClara BourdeixYoan BrakhaPhilippe ChardonHector ChemelleIda DerbesseLison FavardMarthe GillardotMarine GrosjeanMarie-Astrid HulotAnastasia KariznaAya KonoLuxi LavielleRozarta LukaAntoine PaulAlexis RousseauGlen RouxelSégolène SaytourSatoko TakahashiJudith Taupin

AltosMathilde Bernard (cheffe d’attaque)Raphaël JardinTess JolyHanbin KimSophie MettefeuSarah NiblackÉva SinclairSarah Teboul

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VioloncellesMarc-Antoine Novel (chef d’attaque)Cécilia CarreñoSolène ChevalierRafaël Cumont-VioqueLucien DebonAnne Mousserion

ContrebassesChloé Paté (cheffe d’attaque)Lou DufoixAfaf Fakhour-RobilliardLilas Reglat

BasseBenoît Quentin

FlûtesSamuel CasaleCharlotte Scohy

HautboisMarie-Noëlle PerreauCapucine Prin

ClarinettesMasako MiyakoSeung-Hwan LeeElsa LoubatonBogdan Sydorenko

BassonsPierre TrottinAntoine Vornière

CorsBenoit ColletArmand Dubois-GourutAntoine MoreauFélix Polet

TrompettesGuillaume ThoravalAlexandre HérichonPierre MacalusoSimon Douguet

TrombonesAntoine RoccettiRobinson Khoury

Trombone basseVincent Radix

TubaMaxence Nicolats

SaxophonesNicolas ArsenijevicNahikari Oloriz-MayaRui OzawaRaquel Paños-CastilloAntonin Pommel

TimbalesThibault Lepri

PercussionsJean-Baptiste BonnardPei-Ying HsiehFrançois Vallet

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BatterieDavid Paycha

Piano et célestaChae-Um Kim

Guitare et banjoOscar Siffrit

HarpeLéo Doumène

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La comédie musicale, ou musical, connaît un formidable regain de popularité, toutes générations confondues. De Chantons sous la pluie à La La Land, de West Side Story aux Demoiselles de Rochefort, jusqu’à la scène finale de The Artist, que provoquent en nous ces personnages qui se mettent soudain à chanter et danser à l’écran ? En un instant, le récit ou les dialogues de la vie courante sont transfigurés, les tourments intérieurs ou la morosité de l’existence sont dépassés, l’espoir renaît, la musique incite à l’euphorie du « spectacle total » ! Fruit d’une collaboration entre des créateurs inspirés et des artistes accomplis, ce genre est le produit d’une industrie du rêve qui dépense sans compter et qui se réinvente depuis près d’un siècle. C’est bien cette joie de vivre du cinéma que ce livre propose d’explorer. Cette découverte est complétée de précieux témoignages, dont ceux de Julie Andrews, Alex Beaupain, Lambert Wilson ou Damien Chazelle, qui dévoilent la fabrique du musical.N. T. Binh est membre du comité de rédaction de la revue Positif sous le nom de plume Yann Tobin, maître de conférences en cinéma à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, réalisateur de documentaires. Auteur, coauteur ou directeur d’une vingtaine d’ouvrages sur le cinéma, trois fois lauréat du prix du Syndicat de la critique française. Commissaire de l’exposition Comédies musicales, la joie de vivre du cinéma à la Philharmonie de Paris (19 octobre 2018-27 janvier 2019).

Coédition Éditions de La Martinière

216 pages • 22,5 x 29 cm • 35 €

ISBN 978-2-7324-8678-9 • OCTOBRE 2018

COMÉDIES MUSICALESLA JOIE DE VIVRE DU CINÉMACATALOGUE DE L’EXPOSITIONSous la direction de N. T. Binh

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SAMEDI 22 DÉCEMBRE 15H & 20H30DIMANCHE 23 DÉCEMBRE 16H30

SINGIN’ IN THE RAIN3D ORCHESTRA - ERNST VAN TIEL

Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie

VENDREDI 4 JANVIER 2019 15H & 20H30

STAR WARSUN NOUVEL ESPOIRORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE



SAMEDI 5 JANVIER 2019 15H & 20H30

STAR WARS L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUEORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE



DIMANCHE 20 JANVIER 2019 16H30

NOSFERATU - MURNAUJEAN-FRANÇOIS ZYGEL, CLAVIERS

PHILIPPE GEISS, SAXOPHONES

THOMAS BLOCH, ONDES MARTENOT, CRISTAL

BASCHET 1980 (COLL. MUSÉE DE LA MUSIQUE)

JOËL GRARE, PERCUSSIONS

Salle des concerts – Cité de la musique

SAMEDI 2 MARS 2019 15H & 20H30

STAR WARSLE RETOUR DU JEDIORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE



DIMANCHE 3 MARS 2019 15H & 20H30

STAR WARS LE RÉVEIL DE LA FORCEORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE



VENDREDI 15 MARS 2019 20H30

LA VILLE SANS JUIFS - BRESLAUERENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

OLGA NEUWIRTH

Salle des concerts – Cité de la musique

CINÉ-CONCERTS

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Saison 2018-19Ciné-concerts.

Les ciné-concerts sont l’occasion de visionner grandeur nature des

classiques du cinéma ou des fi lms plus récents, accompagnés en live.

En dirigeable sur les champs de bataille – 18 octobreMary Poppins – 3 et 4 novembreSingin’ in the Rain – 22 et 23 décembreStar Wars (Épisodes IV, V, VI, VII) – 4 et 5 janvier, 2 et 3 marsNosferatu – 20 janvierLa Ville sans juifs – 15 mars

Caser ça quelque part (sur un autre plan que le reste – encadré ou autre) :

Week-end des Musiques à l’imageChassol, Michel LegrandDu 30 novembre au 2 décembre

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