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Sommaire

En résumé.........................................................................................................................p 4L’Association Solidarité & Initiative ........................................................................p 5Les Jardins de Cocagne et le Réseau Cocagne ......................................................p 6Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne ................................................................p 7Le Conseil d’Administration et les bénévoles.........................................................p 8Les salariés permanents, les stagiaires et les services civiques.........................p 9Les jardiniers................. ..................................................................................................p 10L’action menée en matière d’insertion ....................................................................p 11L’activité économique en 2016 ..................................................................................p 14Le développement des livraisons ..............................................................................p 15La production en 2016 .................................................................................................p 16Les investissements en 2016........................................................................................p 17La communauté d’intérêt autour du Jardin ............................................................p 18Les partenariats ..............................................................................................................p 20Les paniers solidaires étudiants ................................................................................ p 23Point d’étape La Table de Cocagne de la Haute Borne........................................p 24Point d’étape Le Jardin de Cocagne Humanicité ..................................................p 28Retour sur objectifs 2016 : bilan ................................................................................p 30

En résumé...

2016 a été une année d’importants développements et de changement:

L’association fait éclore des projets prometteurs – le Jardin de Cocagne Humanicité et la Table de Cocagne de la Haute Borne – en s’adjoignant de nouvelles ressources humaines. Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne, quant à lui, poursuit son développement commer-cial tout en cherchant à consolider sa mission première d’insertion socioprofessionnelle.

Comme annoncé dans son Assemblée Générale d’avril 2016, l’association mène de front deux projets de développement :• Création de la Table de Cocagne de la Haute Borne : En août 2016, Jean-Louis POILLION a délégué la direction du Jardin de Cocagne de la Haute Borne à Xavier NALPAS, pour se consacrer aux projets de développement de l’association et en particulier celui de la création de la Table de Cocagne.L’association a créé sa filiale SAS « La Table de Cocagne de la Haute Borne » le 9 novembre 2016, pour se voir attribuer officiellement le marché public de restauration interne au sein de l’INRIA ; elle y détient la majorité en capital et a nommé Jean-Louis POILLION comme Pré-sident ; Benoît CAFFRAY a été embauché le 19 décembre 2016, comme encadrant technique chef de production.• Projet de création d’un Jardin de Cocagne sur Humanicité :Sandrine Forzy s’est consacrée depuis avril 2016 au projet de création d’un nouveau Jardin de Cocagne sur le quartier Humanicité situé à LOMME – CAPINGHEM. D’abord bénévolement, puis de façon salariée depuis le 7 novembre 2016, dans le cadre d’une étude-action cofinancée par le FIDESS (porté par Nord Actif) et l’Université Catholique de Lille.

Quant au Jardin de Cocagne de la Haute Borne, voici ce qui peut être dit en résumé :• Equipe d’insertion : le Jardin de Cocagne a embauché 37 personnes en 2016. Sur 18 sorties

en 2016, 11 sont dites « positives », ce qui donne un taux de 60 % de réussite.• Production : Le Jardin de Cocagne a su produire l’essentiel des légumes qui ont composé

les 13 796 paniers distribués. Les conditions climatiques de mai-juin ont eu un impact négatif sur certaines cultures. Le niveau des ventes et les défaillances de production ont rendu obligatoires des achats complémentaires en légumes.

• Commercialisation : les ventes réalisées dépassent largement le prévisionnel. 42 % d’aug-mentation par rapport à 2015.

• Evénements : la réunion du Jardin des Entrepreneurs, autour de Philippe VASSEUR, au siège de Cofidis, le 31 mars ; la Journée Portes-Ouvertes le 22 mai ; la Business Garden Party le 29 juin ; la Fête des Voisins le 6 octobre, ont été des succès.

L’Association Solidarité & initiative

SIA2E (Solidarité & Initiative par l’Activité Economique et Educative) est une association à but non lu-cratif régie par la loi de 1901.Créée le 15 octobre 2009, elle a pour objet la lutte contre l’exclusion par l’activité économique et éducative. Elle est agréée Atelier Chantier d’Insertion (ACI).Au 31 décembre 2016, elle comptait plus de 300 adhérents ( + 20% par rapport à 2015)L’association Solidarité & Initiative a créé en 2010 le Jardin de Cocagne de la Haute Borne, situé sur le Parc Scientifique.Depuis 2013, l’association porte le projet de création de la ‘Table de Cocagne de la Haute Borne’, une Entreprise d’Insertion par l’activité de restauration traiteur sur la base du concept ‘du Jardin à la Table’. L’association a créé sa filiale SAS ‘La Table de Cocagne de la Haute Borne’ le 9 novembre 2016. (voir p. 24). En 2014, un projet d’essaimage du Jardin de Cocagne est initié sur Lomme- Capinghem: le Jardin de Cocagne Humanicité. Suite à l’étude-action menée par Sandrine Forzy (voir p. 28 ), il devrait ouvrir en 2017.

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne

Créés à la fin des années 80, les Jardins de Cocagne sont des exploitations maraî-chères biologiques, employant du personnel en insertion, avec vente directe de paniers de légumes bio à des adhérents-consommateurs. Il y a aujourd’hui en France près de 120 Jardins de Cocagne, cultivés par plus de 4.000 jardiniers qui vendent à 20.000 consommateurs-adhérents. Tous ces Jardins sont regrou-pés au sein d’un réseau : le Réseau Cocagne.Les Jardins de Cocagne associent 3 objectifs:

Il s’agit de permettre à des personnes en difficulté socioprofession-nelle :• de reprendre contact avec le monde du travail, • d’exercer un travail valorisant : le travail de la terre,• de retrouver confiance en elles et motivation,• de lever les éventuels problèmes sociaux auxquels elles se trou-

veraient confrontées (logement, santé …),• de définir et de mettre en oeuvre un projet professionnel réa-

liste ( rarement dans le domaine du maraîchage )… en vue d’un retour sur le marché de l’emploi.

Un Jardin de Cocagne participe au maintien des terres agricoles et contribue à la qualité paysagère.Les légumes produits sont certifiés Agriculture Biologique (AB) ; le Jardin concourt donc à la préservation des ressources naturelles, de la biodiversité et surtout à la santé des personnes.La vente en circuit court, quant à elle, contribue à la lutte contre les gaz à effet de serre.Un Jardin de Cocagne participe également à la souveraineté ali-mentaire des territoires.Enfin, le Jardin constitue un moyen de sensibilisation à l’environne-ment de toutes les parties prenantes (salariés travaillant au Jardin, partenaires, consommateurs).

Un Jardin de Cocagne développe un lien entre producteur et consommateurs. Il cherche à impliquer chacun de ses clients au-tour d’un projet à Haute Valeur d’Utilité Sociale. Chaque abon-né aux paniers est en effet également adhérent de l’associa-tion qui porte le Jardin, passant du statut de client à celui de consomm’acteur.

Utilité sociale

Développement durable

Développement local

Les Jardins de Cocagne

Devenir adhérent au Jardin de Cocagne

Devenir adhérent consomm’acteur du Jardin est la première manière de soutenir le projet social et environnemental de l’association. Les clients du Jardin adhèrent à l’association porteuse du projet et donc se constituent en commu-nauté de consomm’acteurs, le Réseau Cocagne ayant été le premier à populariser cette expression. En 2016 l’adhésion était de 22 € (10 € pour les étudiants, les demandeurs d’emploi et les travailleurs précaires.) La moitié de cette adhésion est reversée au Réseau Cocagne.

Pour soutenir l’association

Pour recevoir ses paniersLa vente des légumes produits au Jardin se fait sous forme d’abonnement hebdomadaire à un panier de légumes. L’abonnement peut se faire à toute période de l’année et l’abonné a maintenant la possibilité de re-porter son panier sans restriction, si ce n’est celle de prévenir en temps et en heure.

TémoignageJ ’ai découvert Le Jardin de Cocagne dans « La Tribune » de V. Ascq. A dhérente depuis presque un an. R evenant avec plaisir chaque mardi.D isponible pour aider.I ntéressée et séduite par le concept local d’exploitation.N’ oublions pas les sources d’information, feuilles de chou, site Web.

D iscussions avec les jardiniersE changes lors du repas en commun un jeudi par mois

C hoix conforté grâce à mes connaissances renforcées de l’association O uvriers jardiniers salariés en atelier-chantier d’insertion.C onstruction, aide et suivi des projets professionnels.A teliers ponctuels à thème. G randir en termes d’adhérents/bénévoles est un de mes souhaits N otre Association a besoin de nous pour s’embellir et prospérerE nsemble tout est possible Annie, adhérente au Jardin

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne a la particularité d’être implanté sur un parc d’activités d’entreprises de dimension européenne, parc d’excellence de Lille Métropole, qui compte environ 160 entreprises et 8 000 salariés. Il est également proche d’un campus universitaire, fort de 20 000 étudiants et environ 2 500 ensei-gnants et chercheurs. La volonté a été dès le départ de fédérer autour du projet tous les acteurs susceptibles d’être intéressés, pour croiser les approches, les contributions et les savoir-faire, les partenariats mis en place étant extrêmement divers. Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne crée des passerelles entre innovation scientifique et innovation sociale, monde économique performant et insertion socioprofessionnelle, entre secteur tertiaire et agriculture bio.

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne

PrésidentSébastien SOHIER, responsable d’agence, DANIEL MOQUET

Vice-présidentGérick SION, Responsable gestion, BTWIN (Décathlon)

Trésorier Ludovic TIBERGHIEN, expert-comp-table, dirigeant de VALOXY

Trésorier adjointBernard GAVORY, Consultant en Gouvernance Projets, COFIDIS

SecrétaireCyril RICHARD, Responsable Pôle Logement, LINKCITY

Julien DEFONTAINE, Travailleur social, ESAT du Pont de Sains

Marc DELRUE, jardinier, JARDIN MOSAÏC

Anne DEFOY, Direction Technique, Bouygues Bâtiment Nord Est

Patrick CAILLAVET, Directeur de Synergie Produit international, Groupe ADEO

Nathalie CAGNIART, Stagiaire au Jardin de Cocagne, ancienne comptable en reconversion pro-fessionnelle

Sandrine FORZY, ancienne délé-guée à la vie associative de l’Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes (Démissionnaire le 7-11-2016 pour cause d’embauche par l’association)

Héléne MULLER, Conseillère tech-nique, Conseil Régional des Hauts de France

2 jardiniers participent à tour de rôle au Conseil d’Administration. ,

L’association s’est fixé comme objectif de développer le bénévolat et la participation des adhé-rents de l’association aux activités du Jardin.

En 2016, 11 personnes ont apporté une aide régulière pour 0.93 ETP (équivalent temps plein) :Sandrine Forzy: développement de projet (750h)...............................................................................................(0.41 etp)Nathalie Cagniart: maraîchage (328 h)....................................................................................................................(0.15 etp) Anne-Marie Clerc: présence sur événements et cuisine (182h).................................................................... (0.1 etp)Dorothée Varlet: apiculture (91h)..............................................................................................................................(0.05 etp)Valérie Jaillat: coaching code de la route, cours de français, présence sur événements (91h).........(0.05 etp)Juliette Duquesne: communication et réseaux sociaux (91h).........................................................................(0.05 etp)Agnès Kazuro: communication et cuisine (37h)...................................................................................................(0.02 etp)Sébastien Sohier: présence sur événements et travaux (37h).........................................................................(0.02 etp)Bernard Gavory: présence sur événements (37h)................................................................................................(0.02 etp)Marie-Brunéla Savigny: présence sur événements et travail administratif (37h)....................................(0.02 etp)Marc Brochart: définition du projet professionnel (18h)..................................................................................(0.01 etp)

le Conseil d’administration* le Bureau

Le Conseil d’administration

Les bénévoles

Xavier NALPAS, adhérent, respon-sable d’agence Wall Street English (démisionnaire le 22-08-2016 pour cause d’embauche par l’association)

Le Bureau

Les autres administrateurs

Jean-Louis POILLION Directeur de l’association

Pierrick FAMINEncadrant technique et chef d’exploitation depuis février 2012 (CDI cadre)

François DUVIVIERAccompagnateur Insertion socioprofessionnelle (remplace Nathalie Cabus depuis avril)

Sabrina MOKHTARI Laure GRONOWSKIChargées de l’animation et du développement du réseau d’adhérents-abonnés aux paniers

Louise CHOTTEAUEncadrant technique (rem-place Marie Demarcq en congé parental)

Agnès KAZURO Chargée des demandes de financements (à mi-temps)

Xavier NALPAS Directeur du Jardin

Dorothée VARLET Assistante de direction à mi-temps (qui remplace Sandy Bogert actuellement en congé parental

Grégoire BIGO, Sonia MAHMOUDI Stagiaires chargés de communication

Clément SAVARY, Yasmine AMEZIANE et Sarah VANDEPUTTE ont rejoint l’équipe en 2016 en tant que service civique en charge du bien-être alimentaire des étudiants.

Nathalie CAGNIART, étudiante en BPREA à Ge-nech, en stage au Jardin depuis octobre 2015.En reconversion profes-sionnelle.

Scheherazade LAKRI, stagiaire conseillère en insertion sociale et pro-fessionnelle

Les permanents

Les stagiaires et services civiques

Sandrine FORZY Chef de projet du Jardin de Cocagne Humanicité

sorti en avril sorti en marssorti en décembre

sorti en août sorti en mai sorti en juin

sorti en août sortie en mars sorti en février

sorti en février

sorti en avril

sorti en mai sorti en mai

sortie en septembre

sorti en décembre sorti en aout

sorti en octobre

Les jardiniersJardiniers rentrés avant 2016

Jardiniers rentrés en 2016

sorti en décembre

Les jardiniers embauchés en parcours d’insertion en 2016 l’ont été sous forme de CDD d’Insertion (CDDI). Ces CDDI peuvent aller de 4 mois à 24 mois et la durée du temps de travail peut varier de 20h00 à 35h00 hebdomadaires. Le salaire versé est celui du SMIC horaire. La plupart du temps, les CDDI sont conclus pour 6 mois, renouvelables jusqu’à un cumul de 24 mois maximum, et pour 26 h par semaine. Au cours de l’année 2016, l’association a accueilli et embauché 37 jardiniers.La durée moyenne de passage au Jardin des salariés sortis de la structure en 2016 a été de 12.2 mois.

Age : 18 jeunes de moins de 26 ans et 19 salariés de plus de 26 ans (bénéficiaires du rSa) dont 8 en CER (Contrat d’Engagement Réciproque).Sexe : 6 femmes et 31 hommes.Niveau de formation: 7 niveau VI, 6 niveau V bis, 9 niveau V, 10 niveau IV, 3 niveau III, 1 niveau II, 1 niveau ILieu de résidence: Lille (12), Villeneuve d’Ascq (7), Roubaix (2), Annoeullin (1), Loos (2), Wavrin (1), Wattre-los (1), Tourcoing (1), Sequedin (1), Mons en Baroeul (2), Bavinchove (1), Marcq en Baroeul (1), Lesquin (1), Anstaing (1), Hem (1), Henin Beaumont (1), Ronchin (1)

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne est une véritable exploitation maraîchère, avec ses exigences de production (167 814 € de ventes réalisés en 2016 – distribution de paniers 51 semaines / 52). Tous les salariés du Jardin en parcours d’insertion sont donc mis en réelle situation professionnelle, avec des consignes de travail précises et for-matives. Les jardiniers travaillent généralement 26 h / semaine, selon un planning qui leur est communiqué 15 jours à l’avance. Le but est bien qu’ils acquièrent les savoir-être demandés en entreprise et les savoir-faire transférables.

• Au jour le jour : Suivi quotidien de l’assiduité, de la ponctualité et du comportement professionnel des salariés avec, en cas de besoin, intervention de l’accompagnateur socioprofessionnel et/ou du directeur pour demande d’explications et/ou recadrage. Le contact quotidien de l’accompagnateur socioprofessionnel avec les salariés permet aussi de palier aux éventuelles urgences sociales et/ou administratives.

• Toutes les 8 semaines : Chaque salarié s’auto-évalue sur son poste de travail et compare cette évaluation avec celle des encadrants techniques. Sont mis en évidence les savoir-faire et savoir-être acquis/à consolider/à ac-quérir afin de progresser sur son poste mais également pour pouvoir intégrer une entreprise, ainsi que les com-pétences acquises transférables à mettre en valeur lors d’une candidature. Cette évaluation est également un moment de dialogue privilégié entre les encadrants et les salariés.

Tous les 15 jours , entretien du salarié avec l ’accompagnateur socioprofessionnel, qui comprend :

La levée des freins à l’emploi : point sur le ressenti du salarié dans le cadre de son poste, point d’étape sur les démarches effectuées (au niveau social, administratif, médical ou internes à l’association) et détermination des dé-marches restantes ainsi que de leur calendrier.

La proposition de formations adaptées à chaque personne et à chaque projet professionnel (formation sur les sa-voirs de base, formation certifiante, formation professionnelle)

Elaboration progressive d’un projet professionnel : enquêtes métier, prospection des offres pour connaître le marché de l’emploi et les qualifications ou expériences requises.

Pour confirmer le projet professionnel, mise en place de périodes en immersion : travail avec les entreprises déjà partenaires et prospection auprès de nouvelles entreprises

Préparation à la sortie vers l’emploi : rédaction de CV et de lettres de motivation, simulations d’entretiens d’em-bauche, veille sur les offres d’emploi et candidatures spontanées.

L’action menée en matière d’insertionLes salariés du Jardin en 2016

Profil des salariés du Jardin en 2016

Accompagnement socioprofessionnel mis en oeuvreMise en situation professionnelle

Accompagnement socioprofessionnel

Outre le suivi de 37 jardiniers au cours de l’année, des actions plus spécifiques en fonction des situations personnelles ont été mises en place.• 20 salariés ont été appuyés dans l’accompagnement au logement.

• 37 salariés ont été accompagnés pour des démarches administratives.

• 11 salariés ont été aidés sur la gestion du budget.

• 3 salariés ont reçu un accompagnement sur des problématiques juridiques.

• 24 salariés ont été accompagnés sur la mobilité.

• 15 salariés ont été aidés sur des questions de santé.

• Des points d’étape réguliers (environ tous les 3 mois) sont effectués avec les référents sociaux des structures orienteuses, ce qui permet une bonne coordination des actions de chacun et d’optimiser les accompagnements.

5 Périodes de Mise en Situation en Milieu Professionnel ont été effectuées durant l’année 2016 par 5 salariésLes immersions ont été effectuées au sein des entreprises Pinson Paysage, Vitavert, La Petite Cour, Patrice Devriendt et APA

2 périodes en immersion se sont concrétisées par une embauche.

3 formations au CUEEP Lille I « améliorer ses connaissances en français »1 salarié a bénéficié d’une montée en compétences à travers des formations visant son projet d’installation maraîchère1 formation permis BE 1 salarié a obtenu son permis ; un autre a obtenu son code 1 formation spécifique au maraîchage

Quand les bénévoles se manifestent , un parrainage peut être mis en place avec les jardiniers en phase de sortie à l’emploi. En 2016, 7 jardiniers ont été parrainés : 5 parrainages en connaissance et pratique du français à destination de salariés dont le français n’est pas la langue maternelle 2 parrainages ont été axés sur des problématiques précises : lecture de cartes routières et communication oralePour tout renseignement concernant le parrainage : [email protected]

Sylvain, actuellement en résidence d’artistes, son expérience au Jardin de Cocagne lui a permis de cheminer dans cette voie

Suivi socioprofessionnel mis en oeuvreAccompagnement social

Immersions en entreprises

Parrainage

Actions de formation

L’objectif fixé en début d’année dernière était de 50% sorties vers l’emploi. Sur 18 sorties, le résultat 2016 est de 11 sorties positives : 2 CDI , 1 CDD, 3 CDDI, 3 formations, 2 ré-orientations professionnelles.

Tony, en CDDI chez Vitavert suite

à une période d’immersion

Mohammed, en CDI de chauf-

feur-livreur chez Cogepart Interna-

tional

Maxime, en CDD chez Pinson

Paysages Nord – suite à une

PMSMP

Khachik, en CDDI de chauffeur-livreur chez

Main Forte

Sylvina, en CAPA Aménagement

Paysager en alternance avec la

Ville de Lille

Adrian, embauché en CDI de

chauffeur-li-vreur

Maïa, est devenue naturopathe

Valentin, a démarré une formation DAEU en septembre 2016

• Juillet 2016: après-midi Bowling

• Septembre 2016: après-midi Jeux de société / Jeux de rôle

• Septembre 2016: concert dans les serres avec le groupe Stag Stone

• Décembre 2016: présentation des Ateliers Lyriques de Tourcoing

Sylvain, actuellement en résidence d’artistes, son expérience au Jardin de Cocagne lui a permis de cheminer dans cette voie

• Tous les mois, des repas d’équipe sont organisés sur le terrain. Regroupant

les salariés, des adhérents et des bénévoles, ces repas favorisent

la convivialité et entretiennent l’esprit d’équipe. Ils ont également une visée

éducative (au sens d’éducation populaire) puisque ce sont les jardiniers qui

préparent le repas avec pour base les légumes du Jardin.

Tous les 15 jours a lieu un Conseil d’Equipe d’une heure, rassemblant les jardiniers et l’équipe d’encadrement. Véritable instance de dialogue et de régulation, le Conseil d’Equipe permet à la direction d’informer les jardiniers sur les événe-ments à venir. Il permet sutout d’imaginer en équipe l’amélioration de la vie quotidienne sur le Jardin.

Actions de cohésion

sorties vers l’emploi et la formation

Les événements

Les repas en commun

Les Conseils d’équipe

Eddy, a démar-ré une forma-tion animateur

BPJEPS

Johan, em-bauché en CDDI chez

Résidence +

• Le repas de Noël a réuni les équipes du

Jardin et de l’entreprise ITGA

- Petit panier : pour 1 à 2 personnes par semaine ; 1 panier au prix de 10 €- Panier standard : pour 2 à 4 personnes par semaine ; 1 panier au prix de 14 €- Panier familial : pour 4 personnes et + par semaine ; 1 panier au prix de 18 € (mais avec un conte-nu d’une valeur de 19,50 €)Un panier contient environ 5 à 6 produits de saison.

Chiffre d’affaires réalisé en 2015:

118 165 €

Chiffre d’affaire réalisé en 2016:

167 814 €

Chiffre d’affaires prévisionnel 2016:

133 250€

Les ventes de légumes et les cotisations ont donc progressé de 42 % de 2015 à 2016.

Le petit marché permet aux adhérents qui viennent chercher leur panier sur le Jardin d’échanger des légumes et/ou de compléter leurs achats.

L’activité économique en 2016Formules d’abonnements

Les ventes de légumes en 2016

nombre de paniers distribués en 2016:

13 796 (+41% par rapport à 2015)

Les ventes additionnelles en 2016

Nous proposons à nos adhérents depuis 2014 des oeufs bio (à la demande pour les paniers en li-vraison et sur le petit marché). Des fruits bio sont également à la vente pour les adhérents qui peuvent venir sur le Petit Marché.Enfin, du miel issu de notre production a été commercialisé en septembre.

Légumes + cotisations Légumes + cotisations Légumes + cotisations

---------------->+ 12.8%

Si cela leur est possible, les personnes sont invitées à venir retirer leur panier sur le site du Jardin, de manière à permettre les échanges avec les jardiniers.Le retrait du panier s’effectue le mardi ou le vendredi entre 11h30 et 19h.

• Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne propose depuis février 2014 plusieurs services aux entreprises : le dépôt de paniers pour les salariés (à partir de 10 paniers par entreprise) et la livraison de corbeilles de fruits bio.

Le développement des livraisons

Plusieurs points de dépôts sur la Métropole Lilloise permettent aux adhérents de récupérer leur pa-nier à proximité de leur domicile suivant leur disponibilité.

Les points de dépôts

• Sur Lille - Le mardi à la Cave Nicolas Rue Faidherbe

de 12h à 13h & 14h30 à 19h30- Le mercredi à la Librairie La LisonPlace Jeanne d’Arc de 14h à 19h - Le mercredi au Cirque

Rue des Postes de 15h30 à 19h- Le vendredi à l’Hôpital Les BateliersRue des Bateliers de 16h30 à 18h• Sur Capinghem - Le jeudi aux Ateliers Humanicité

rue Martin Luther King de 15h à 19h

• Sur Roubaix - Le vendredi au Casino Shop

Rue Edouard Vaillant de 14h30 à 21h• Sur Villeneuve d’Ascq - Le vendredi au Casino Shop

Rue Alfred de Vigny de 14h30 à 21h - Le mardi à la Cave Dubus

Place de la République de 15h à 19h• Sur Wasquehal- Le vendredi à A la découverte des vins Rue Jean Jaurès de 14h à 19h

Les livraisons en entreprises

nouveau

nouveau

nouveau

nouveau

nouveau

nouveau

nouveau

La production en 2016

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne est une exploitation maraîchère biologique comprenant :4 ha de terres agricoles3 000 m² de serres + système d’irrigation (1600m² supplémentaires en 2016)Un hangar agricole de 400 m² en cours d’aménagement intérieur Un espace dédié au ‘Petit Marché’(lieu de vente complémentaire) et à la distribution de paniers aux adhérents 2 fois par semaine Un forage et sa station de pompage Un tracteur et son équipement agricolePetit outillage et tenues de travail

Des outils de production professionnels

Les légumes cultivésChaque année, les légumes traditionnels y sont cultivés, à quoi cela s’ajoutent des légumes dits ‘anciens’ : topinambours, panais, ru-tabagas, choux raves, pourpier, bettes. L’intérêt étant de fournir tout au long de l’année un large choix de légumes aux adhérents : petits primeurs (radis, carottes fanes, petits pois…), variétés estivales (to-mates cœur de bœuf, green zebra, noire de crimée,, aubergines, …), légumes d’automne (navets boule d’or, courge sucrine du berry, butternut…), légumes de garde (pommes de terre, céleri rave…) et choux (choux de pontoise, choux frisés, choux de Bruxelles…).

Retour sur 2016Retour positif :- Les cultures de printemps en serres : salades, radis, choux, poireaux, blettes… ont donné de bons résultats compte tenu des surfaces disponibles- Cultures d’été en serres : tomates, poivrons, haricots, aubergines concombres … conformes aux prévisons- Salades : correct toute la saison- Céleris raves : conforme à la prévision- Navets, radis noir, rutabagas betteraves : les récoltes ont été satisfaisantes

Retour moins positif :- Pour l‘oignon et l’échalote, la récolte a été très moyenne en volume avec des problèmes de pourriture et de montaisons importants- Carottes : 30% des surfaces prévues ont pu être cultivées convenablement, le manque de disponibilité de la main d’œuvre en mai- juin y est pour beaucoup- Choux, poireaux : ces cultures sont restées trop longtemps en pépinières (impossible de les repiquer dans la boue). Nous avons perdu 40% de nos plans de choux (essentiellement choux fleurs, brocolis et Bruxelles)- Panais : les semis ont été détruits par les intempéries.- Courges : conforme à la prévision, beaucoup de perte à la conservation- Pommes de terre : La récolte « sortie du champ » a été a peu près la même qu’en 2015 mais la qualité moindre : le % de pommes de terre fendues est important et il y a eu des attaques de mildiou sur les tubercules.

Le climat:L’année a été marquée par un printemps froid, des intempéries exceptionnelles en juin (zéro jour sans pluie) puis une longue période de sécheresse.Les inondations de juin ont conduit les autorités à déclarer en calamité agricole tout l’arrondissement de Lille. Cette météo a provoqué des retards de croissance, l’impossibilité d’intervenir dans les cultures en temps et en heure et augmenté de façon importante les problèmes sanitaires (pourritures …).

50 espèces sont cultivées avec 2.5 variétés cultivées en moyenne par espèce.Il y a une rotation permanente des cultures avec des périodes de repos et le semis d’engrais verts.

Les investissements en 2016

Les serres

Le support d’insertion du Jardin de cocagne de la Haute Borne est le maraîchage biologique. Le Réseau Cocagne (actuellement 120 Jardins) a démontré depuis longtemps qu’un Jardin performant sur le plan de l’insertion est d’abord un Jardin performant sur le plan de la production et de la commercialisation. Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne se doit d’être une exploitation maraîchère performante. Il est impor-tant d’optimiser l’usage de la main d’oeuvre, de façon à augmenter l’efficacité du travail manuel et pour diminuer la charge et la pénibilité du travail. Pour cela, il est primordial d’utiliser des outils adaptés aux pratiques culturales. Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne poursuit son programme de professionnalisation de l’outil de production par un plan d’investissements 2016 de 60 050 €.

Accroître le parc de serres est une bonne perspective d’évolution compte tenu des conditions pédoclimatiques. L’association a acquis en 2016 1600m² de serres supplémentaires (5 tunnels), qui permettront un développement de la production en quantité et en quali-té. Certains légumes seront récoltés plus tôt en saison et l’enherbement sera mieux maîtrisé.Cet investissement important représente la moitié du plan d’investissement et a pu être réalisé grâce aux subventions de :

la Fondation FAPE EDF

la DIRECCTE Nord Pas de Calais

La Caisse Locale du Crédit Agricole Nord de France

Le matériel agricoleGrâce à la Fondation Bruneau, à la Caisse Locale du Crédit Agricole Nord de France et à la DIRECCTE Nord Pas de Calais via le FDI, nous avons pu également faire l’acquisition d’un semoir, d’un décompacteur, d’une dérouleuse de film et d’une arracheuse

Le matériel pour la venteGrâce à la Fondation Bruneau, nous avons pu faire l’acquisition d’une nouvelle caisse enregistreuse et d’une nouvelle balance.

Les ruches et le matériel Grâce à la Fondation Melvita, nous avons pu mettre en oeuvre un projet apiculture: 4 ruches et du matériel nécessaire à l’entretien et l’extraction du miel. Avec l’aide de Dorothée Varlet, nous avons débuté un élevage d’abeilles noires.

En 2016, le Jardin de Cocagne a multiplié les événements et visites sur le site avec pour objectif de le faire connaître et de développer autour de lui une communauté d’intérêt. Voici les événements les plus marquants de cette année.

La communauté d’intérêt autour du Jardin

La Journée Portes Ouvertes le 22 mai

Dans le cadre de la RSE (Responsabilité Sociale et Environne-mentale), le groupe ADEO s’engage ‘à intervenir dans la vie de la Cité, à travailler avec les ONG, à soutenir les initiatives de solidarité...’. C’est ainsi que tout le staff ‘Communication’ du Groupe (environ 70 personnes) s’est retrouvé le 22 septembre pour un chantier solidaire: celui de donner 2 couches de lasure sur tout le hangar agricole. Un immense merci à tout le groupe et en particulier à Bénédicte Geffroy, responsable ‘Humanéo’ au sein du groupe et organisatrice de l’événement.

Suite à la Journée Portes Ouvertes, les enfants ont repiqué leur plant de citrouille sur le Jardin. Quelques mois plus tard, les citrouilles ont été récoltés. Un atelier Sculpture de citrouilles a été organisé le 15 octobre.

Dorothée a organisé de juillet à octobre Les ‘Ruch’ Party’ le vendredi midi. Elle a proposé d’ouvrir les ruches tous les vendredis midi avec les adhérents, jardiniers en insertion et salariés. Chaque vendredi, 2 à 3 personnes découvrent le fonction-nement d’une ruche et participent à son entretien.

En 2016, sous la houlette de Dorothée et Laure, divers ateliers ont été mis en place sur le Jardin pour le maintien de la biodiversité: lombricompostage, hôtel à insectes, plantation de fleurs...

La Journée Portes Ouvertes 22 maiCette année et malgré une météo capricieuse, la Journée Portes Ouvertes a encore été un moment de convivialité et de découverte. Merci à tous les béné-voles pour leur implication. Entre autres activités, les enfants étaient invités à planter 3 graines de citrouille ‘Halloween’ dans un petit godet, puis à emporter le godet chez eux pour ac-compagner le développement du plant. Ils étaient ensuite invités à revenir sur le Jardin pour repiquer le plant.

La journée Team Building ADEO

La sculpture des citrouilles

Les Ruch’ Party

Les ateliers sur la biodiversité

La Journée Team Building ADEO où l’équipe nous a aidés à lasurer le Hangar.

On connaît la désormais traditionnelle Fête des Voisins au mois de juin. Depuis peu a été lancée la Fête des Voisins au Travail qui avait lieu cette année le 6 Octobre.Pour mieux se faire connaître et créer du lien social, le Jardin de Cocagne a organisé cette fête pour tous les salariés du Parc de la Haute Borne. Des partenaires l’ont aidé dans la préparation de cet événement : la SAEM de la Haute Borne, le Groupe Cofidis Participations, Bouygues Bâtiment Nord Est et Nétice . Plus de 350 personnes ont répondu présent autour d’un barbecue accompagné d’une poêlée de légumes du Jardin. Une belle troisième édition, donc, qui sera renouvelée en 2017. Objectif : 400 personnes pour 2017 !

La fête des Voisins au Travail

Les interventions de Jean-Louis Poillion- 14 janvier : intervention à la formation organisée par le Réseau Cocagne pour les porteurs de projet de création d’un nouveau Jardin de Cocagne.- 28 janvier : participation à l’élaboration du Plan Lillois de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire de la Métropole Européenne de Lille.- 12 mai : rencontre à Paris avec Philippe BONNAVE, président de la Fondation Terre plurielle de Bouygues Construction (et PDG de Bouygues Construction).- 3 juin : participation à l’inauguration de l’Ecopôle Alimentaire de la région d’Au-druicq.- 20 juin : participation au Conseil d’Administration de la Fondation Terre Plurielle, à Paris.- 15 septembre : participation à une réunion de lancement et de présentation du nouveau campus « Eurartisanat » porté par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.- 24 septembre : intervention dans le cadre du Festival « Mange Lille » à Lille Saint-Sauveur.- 23 novembre : intervention à la formation « créer un club d’entreprises » organi-sée par le Réseau Cocagne à la Maison Cocagne (Vauhallan).- 26 novembre : intervention lors de la journée organisée par le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) à Lille autour de la thématique « Comment produire et manger mieux pour le bien de tous ? ».- 15 décembre : participation au Conseil d’Administration de la Fondation Terre Plurielle, à Paris.- 16 décembre : intervention devant les étudiants futurs encadrants techniques au sein du Réseau Cocagne, au CFPPA de Brie-Comte-Robert.

La communauté d’intérêt autour du Jardin

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne est le premier Jardin de Cocagne situé sur un parc d’activi-tés d’entreprises, le Parc Scientifique de la Haute Borne, qui accueille 160 entreprises et laboratoires de recherche et 8 000 salariés. Il est également proche de la Cité Scientifique de Lille sur laquelle travaillent 2 500 salariés-enseignants-chercheurs et près de 20 000 étudiants. Cette proximité et le souhait dès l’origine de faire de ce projet à haute valeur sociale et envi-ronnementale un lieu de rencontre et d’échange de tous les acteurs intéressés ont conduit à développer les partenariats, initiant sans doute un nouveau modèle d’Atelier Chantier d’In-sertion.

L’association a développé des partenariats avec les acteurs publics : la Mission Locale Lille Métropole Est, le PIPLE, la Maison de l’Emploi de Villeneuve d’Ascq, Pôle Emploi, CAP Emploi, les PLIEs, les CCAS, les centres sociaux et les différentes associations (telles l’AFEJI, ou l’ABEJ) regroupant les référents rSa. Ces liens permettent le recrutement des jardiniers, leur suivi tout au long de leur parcours et leur accès à l’em-ploi lors de leur sortie du Jardin.

En outre, l’association a également créé des liens avec la MSA pour le suivi médical et la gestion des démarches administratives, avec des structures spécialisées dans le logement comme OSLO, Résidence +, la Cravate Solidaire.

L’association travaille également en lien avec le Trésor Public et le centre des impôts pour les questions de déclarations fiscales et les éventuelles difficultés financières.

L’association a travaillé avec le CUEEP de l’Université de Lille 1 à Ville-neuve d’Ascq pour les formations concernant la Maîtrise des Savoirs de Base (MSB) et différentes structures proposant des formations et le GRETA pour les cours de Français langue étrangère.

Enfin, l’association a développé des partenariats avec les acteurs de la vie culturelle: l’équipe Crédits-Loisirs de la Mission Locale de Lille qui propose des chéquiers-loisirs aux jardiniers (leur permettant d’accéder à la vie culturelle du Département à moindre coût) ainsi que des sorties organisées par l’équipe des Crédits loisirs (tel le Forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq) ; les différents acteurs de la vie culturelle : Opéra de Lille, ONL, l’Atelier Lyrique de Tourcoing, parcs de l’Espace Naturel Lille Métropole ou musée du LaM qui ajustent leurs activités au public adulte du Jardin et lui propose des visites ou ateliers adaptés.

Les partenariats

Avec les acteurs sociaux

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne apporte aux entreprises proches :• Un service de proximité pour l’accès de leurs salariés à des légumes bio extra-locaux.->contribution à la santé et au bien-être ali-mentaire • La possibilité pour leurs salariés de s’enga-ger dans un projet à Haute Utilité Sociale et Environnementale.-> promotion du bénévolat de compétence – Team building écologique et/ou solidaire.• La possibilité de décliner leur RSE (Respon-sabilité Sociale et Environnementale) sur leur territoire.• La possibilité d’organiser des événements sur le Jardin.Les entreprises et leurs salariés apportent au Jardin de Cocagne de la Haute Borne :• Des adhérents-consommateurs de paniers de légumes.• Des bénévoles et du bénévolat de compé-tence.• Des « parrains » et « marraines » pour les Jardiniers – Du coaching au passage du Code de la route. • Des possibilités de périodes en immersion pour les Jardiniers (validation de leur projet professionnel)• Des opportunités d’embauches.• Du mécénat financier, de compétence ou en nature.

Les entreprises et fondations d’entreprises qui soutiennent le Jardin de Cocagne de la Haute Borne se retrouvent dans un Club d’entreprises, le « Jardin des entrepreneurs »

Avec les entreprises

En mars 2016, nous avions le plaisir de recevoir des dizaines de dirigeants et responsables d’entreprises de la Haute Borne ( mais pas que ! ) dans le cadre de notre 5ème rendez-vous du Jardin des Entrepreneurs. Ce fut l’occasion d’aborder des thématique en lien avec la RSE, notamment via les interventions de Christian Carnois, chargé du développement économique de Villeneuve d’Ascq, Phi-lippe Vasseur, ancien ministre de l’agriculture et président du réseau Alliances et Pierre Rolland, directeur général délégué de Bouygues Bâtiment Nord Est

Etre membre du Jardin des En-trepreneursValorise l’image de votre entreprise. Vous entrez en ré-seau avec les entre-prises partenaires du Jardin et pouvez visiter le Jardin

Des conférencesConférences sur nos savoir-faire, les en-jeux de l’agriculture urbaine, de la vente en circuit-court... en lien avec la semaine du Développement Durable, la Journée du Goût...

Un atelier pour vos salariés et/ou leurs enfantsAteliers potagers, ate-liers apiculture, ate-liers de construction d’hôtels à insectes, ateliers de lombri-compostage...

Un lieu pour vos événements de cohésion d’équipePrésentation et visite du Jardin, ateliers et/ou chantiers participa-tifs, repas en commun avec l’équipe du Jardin, débriefing avec le fon-dateur du Jardin

Le Jardin de Cocagne chez vousAccompagnement de votre entreprise pour la création de zones potagères en lieu et place de vos espaces verts, animations pédagogiques...

Cotisation

à partir de 500 €/an*

*TPE nous contacter si montant trop élevé

Tomate cerise

à partir de2 000 €/an

Tomate ronde

à partir de 4 000 €/an

Tomate coeur de boeuf

à partir de10 000 €/an

Et si nous cultivions ensemble les valeurs de votre entreprise ?

Le mécénat financier, en nature ou de compétence ouvre droit à une exonération fiscale sur l’IS (Impôt sur les Sociétés) à hauteur de 60% de son montant dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires, éventuellement reportable sur les 5 exercices suivants. Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne, en tant qu’Atelier Chantier d’Insertion agréé par l’Etat, est habilité à émettre des reçus fiscaux. Pour tout renseignement complémentaire, nous consulter.

Niveaud’engagement

Contrepartiesproposées par

le Jardin

En 2016, 1447 paniers ont été vendus à des étudiants ou personnels des universités, dont 182 dans le cadre de l’opération 30 000 paniers solidaires et 1265 à des étudiants sans critère de res-sources (paniers « campus ») . Pour la promotion de ces paniers étudiants, le Jardin de Cocagne de la Haute Borne est en partenariat avec de nombreuses associations étudiantes.

Projet Brigade du Nord2 étudiantes designers, Aurore Lopez et Chloé Adelheim toutes deux à l’ENSCI (École Nationale Supérieure de Création Industrielle), ont reçu le 2° prix de Lille Design For Change 2015, pour un projet d’innovation sociale à l’Hôpital gériatrique des Bateliers à Lille. Le Jardin de Cocagne est impliqué dans ce projet, dénomné « La Brigade du Nord ».

Citoyens, chefs gastronomiques, producteurs locaux, étudiants, associations culturelles et so-ciales… L’association Brigade du Nord a pour vocation de rassembler une communauté de bons vivants luttant pour ouvrir la maison de retraite sur la ville. Ses actions se déroulent à l’Hôpital Gériatrique des Bateliers du CHRU de Lille, au cœur du quartier du Vieux-Lille et s’adressent à un large public : aux résidents et patients de l’Hôpital Gériatrique, volontaires, au personnel de l’éta-blissement et aux citoyens lillois (habitants, familles, partenaires, écoles, bénévoles,…).

Depuis la création de l’association en avril 2016, nous avons retapé la petite cuisine thérapeutique des bateliers, entamé les travaux de son kiosque à musique et organisé des évènements culinaires, transgénérationnels et conviviaux pour en faire un haut lieu de la vie citoyenne. La Brigade en-visage la nourriture comme ciment de vie sociale. Les cours de cuisine, les #PANIERS PIANO, un dépôt de paniers bio du jardin, l’inauguration #MANGER ENSEMBLE, le NOËL DE LA BRIGADE, etc, sont autant de prétextes à entrer dans ces lieux isolés, pour favoriser le bien-être des personnes âgées, lutter contre leur isolement et favoriser les liens sociaux transgénérationnels.

• À Polytech, partenariat avec l’association «Amytech»

• À l’ENSCL, Lille 1, partenariat avec

l’association «Protec’Terre»

• À Lille 2, partenariat avec l’association «Les pieds sur terre»

• À Lille 3, partenariat avec l’association «Potatoit»

• à l’EDHEC, partenariat avec Ecothink

• À SKEMA, partenariat avec l’association «Equiterre»

• À l’ENSAIT, partenariat avec l’association «Enspotager»

• À l’ICAM, partenariat avec le BDE

• À l’ISA, partenariat avec l’association «IcISACultive»

Avec les étudiants

Réseau Cocagne4 €

Le Jardin de Cocagne de la Haute Borne,

Jardin pilote pour décliner cette opération en direction des étudiants en précarité.

Les étudiants en précarité des universités de la Métropole lilloise peuvent bénéficier de petits paniers de légumes bio à 2 € le panier.Le coût initial d’un petit panier est de 10 €.Le Réseau Cocagne, via ses partenariats nationaux, prend en charge 40 % du prix du panier, soit, 4 €.Les universités, soit directement, soit en subventionnant les associations étudiantes, prennent en charge le diffé-rentiel, soit 4 € par panier.

Universités4 €

Bénéficiaire2 €

= petit panier à 10 €.

Les paniers solidaires étudiants

Avec le programme « 30 000 paniers solidaires », l’idée est de rendre accessibles les légumes bios à des per-sonnes à faibles revenus, qui n’y ont traditionnellement pas accès et sont généralement cantonnées à l’offre de l’aide alimentaire. Cette action s’inscrit dans la continuité de la mission sociale des Jardins et s’appuie sur le réseau de prescripteurs sociaux des différents Jardins.Les Objectifs- Favoriser l’accessibilité économique à une alimentation saine et de qualité L’objectif du programme est de permettre à des personnes démunies d’accéder à une alimentation saine en leur proposant l’abonnement à des paniers bio à faible coût (2 € le petit panier au lieu de 10 €). Ainsi, ces personnes récupèrent toutes les semaines des légumes bios, frais et produits à côté de chez elles.- Encourager l’autonomie alimentaire des personnes bénéficiaires Parce que la question du coût n’est pas le seul frein à l’accès à des produits frais de qualité, cette opération vise également à améliorer les savoirs et savoir-faire en matière d’alimentation en proposant des ateliers pédagogiques ouverts à tous (ateliers de cuisine, de jardinage, de nutrition etc.). - Promouvoir une alimentation saine pour tous par l’évolution des comportements alimentaires En plus de fournir des légumes bios et de nouvelles compétences aux bénéficiaires, appelés communément adhérents-solidaires, le programme les sensibilise aux bienfaits d’une alimentation saine, locale et de saison. En récupérant leur panier chaque semaine, les adhérents-solidaires s’habituent à cuisiner et consommer des légumes quotidiennement. Ils découvrent de nouvelles variétés et apprécient la saveur et la saisonnalité des légumes produits localement. Ainsi, ils modifient durablement et avec plaisir leurs habitudes alimentaires avec des retombées positives en termes de santé et d’estime de soi.

Réseau Cocagne4 €

atelier cuisine avec les étudiants

Point d’étape du projet Table de Cocagne au 31 décembre 2016

Pour faire aboutir un projet et avant même les ressources financières, il y faut les ressources hu-maines.Suite à la défection d’Olivier Bachelot à l’automne 2015 comme porteur du projet, Jean-Louis Poil-lion a repris l’avancement du projet à son compte.

Les ressources humaines

Rappel du projetLa Table de Cocagne de la Haute Borne sera un Restaurant-Traiteur Bio & Solidaire, conçu sur la base du concept : « Du Jardin à la Table». Prolongement naturel du Jardin de Cocagne, ce projet innovant répond à une demande de plus en plus forte des consommateurs pour une “alimentation saine et responsable”. Il renforce le lien entre producteur et consommateur et redonne du sens tant à l’activité de produc-tion qu’à l’acte de consommation.

Il lui fallait, pour cela, trouver un relais pour la gestion quotidienne du Jardin de Cocagne. Dès fé-vrier 2016, il rencontre Xavier Nalpas, adhérent-abonné aux paniers du Jardin, jeune père de famille de deux enfants, qui manifeste un fort intérêt au Jardin de Cocagne pour une éventuelle reconver-sion professionnelle.

•Rencontre avec Xavier Nalpas

Les ressources financières étant trouvées (voir plus bas), Jean-Louis fait rencon-trerXavier à Sébastien, notre président d’Association, à Gérick, notre Vice-Président, à Gilles Serpry, coach et accompagnateur de Jean-Louis, et aussi à Thibault Gan-don, DRH de Bouygues Bâtiment Nord Est, partenaire du Jardin. L’unanimité se fait autour de la candidature de Xavier comme directeur délégué du Jardin de Cocagne ; celui-ci quitte ses anciennes fonctions et débute sa mission au Jardin le 22 août 2016. Jean-Louis lui passe la main et peut, petit à petit, se consacrer plus avant à l’accom-pagnement de Sandrine Forzy pour la création du Jardin de Cocagne sur Humani-cité et surtout, au projet de Table de Cocagne.

Le jour même où Xavier débute sa mission au Jardin de Cocagne, Benoît Caffray, alors directeur d’une agence de restauration rapide sise à la Haute Borne, manifeste à Jean-Louis son intérêt pour la future Table de Cocagne. Jean-Louis et Benoît se rencontrent et le premier propose au second, pour faire plus ample connaissance, de répondre à un appel d’offre de restauration interne émis par l’INRIA, un important laboratoire de recherche dans les nouvelles technologies de l’information, implanté à la Haute Borne. Ce pourrait, en effet, être l’occasion de présenter le concept de restauration rapide de la future Table de Cocagne et de voir l’accueil qui lui est réservé. Benoît relève le défi.Conjointement au travail que nécessite la réponse à cet appel d’offre, Jean-Louis fait rencontrer Benoît aux même personnes-conseil qu’il avait sollicitées pour la candida-ture de Xavier. L’unanimité se fait autour de son « profil ».

Ressources financières

•Rencontre avec Benoit Caffray

Début novembre, étonnement et stupeur !: le marché public de restauration interne de l’INRIA est attribué à la (future) Table de Cocagne ! Benoît valide son intérêt pour le projet ; Sébastien (Président) et Ludovic (Trésorier) valident la promesse d’embauche de Benoît ; le temps d’un préavis, et Benoît débute sa mission à la Table de Cocagne de la Haute Borne comme Encadrant technique – Chef de production le 19 décembre 2016.

Avant de pouvoir valider l’embauche de Xavier, il fallait que Jean-Louis convainque un mécène de prendre en charge son salaire, l’association ne pouvant rémunérer deux directeurs ! C’est chose faite grâce au partenariat noué avec le Fonds de dotation Fontaine, dont le Comité d’engagement souhaite soutenir financièrement l’ingénierie de projet nécessaire à l’aboutissement du projet de Table de Cocagne. Que les personnes qui ont cru dans le projet et ont fait aboutir le financement, en particulier Stéphane M., soient ici remerciées !

•Financer l’ingénierie de projet de Jean-Louis

•Capital nécessaire pour la SAS La Table de Cocagne de la Haute BorneSébastien, notre Président, valide mi-novembre, le dépôt du capital initial (1 000 €) à la création de la SAS Table de Cocagne. Cette SAS est bien filiale de l’association Solidarité & Initiative.Cependant, ce capital initial est bien entendu insuffisant pour permettre les investissements nécessaires à l’activité de restauration au sein de l’INRIA (estimés à 25 000 €). Par ailleurs, si d’autres investisseurs sont d’accord pour entrer en capital, il est nécessaire de maintenir la gouvernance au sein de l’association. Enfin, si les banques ne sont pas hostiles à prêter de l’argent, leur temps de réaction est trop long pour rendre possible un début d’activité en janvier. Deux opérations financières vont rendre possible les choses:- Un don de 10 000 € fléché « Table de Cocagne » est fait par un adhérent à l’association, ce qui permet à celle-ci d’augmenter d’autant sa part de capital dans sa filiale.- L’association facture à la SAS « Table de Cocagne » l’ingénierie menée par Jean-Louis, à raison de 75 % de son salaire chargé depuis l’embauche de Xavier (22/08), soit 14 350 €, mais abandonne sa créance au profit d’une compensation de capital.Au terme de ces deux opérations, votées en Conseil d’Administration le 22 décembre 2016, l’association détient donc 25 350 € du capital de sa filiale SAS, ce qui lui permet d’accueillir de nouveaux actionnaires :- Jean-Louis rentre lui-même au capital de la SAS à hauteur de 7 500 €.- Jean-Paul F., qui avait manifesté son intérêt pour le projet de la Table de Cocagne suite à un article de presse, rentre en capital de la SAS à hauteur de 5 000 €.

La restauration interne de l’INRIAC’est le concept de restauration rapide de la future Table de cocagne qui a été proposé à l’INRIA en réponse à son marché public de restauration interne :

-Bar à soupe (composante entrée)-Bar à salades (composante entrée ou plat)-Bar à tartes aux légumes (composante plat)-1 plat chaud différent chaque jour (composante plat)-Bar à desserts

Les légumes cuisinés sont issus prioritairement du Jardin de Cocagne de la Haute Borne. Tous les légumes et une majorité des fruits servis sont certifiés « Agriculture Biologique ».Il n’y a pas de vaisselle jetable : la Table de Cocagne fournit de la vaisselle en dur, qui est récupérée après le service, puis lavée.Les déchets organiques issus de la cuisine sont apportés au Jardin pour alimenter le compost.Depuis le 23 janvier 2017, 70 repas sont produits et distribués chaque jouraux collaborateurs de l’INRIA.Les repas sont produits sur un plateau technique loué à « Génération RH », sur la zone d’activités de La Plaine, à 1,5 kms de l’INRIA.

L’attribution du marché public INRIA a eu lieu en 2 actes : un 1er courrier en date du 16 novembre et une attribution définitive en date du 12 décembre.

- Elle a permis le lancement de l’activité Table et la mobilisation de Benoît Caffray, chef cuisinier.- Elle permet de tester et d’affiner le concept de restauration rapide de la future Table de Co-cagne.- Elle permet de crédibiliser le projet auprès des financeurs, sans le faire dépendre absolument de la construction d’un bâtiment.

•Avantages de cette activité de restauration au sein de l’INRIA

A été créée par l’association Solidarité & Initiative le 9 novembre 2016.Son siège social est situé dans les bureaux de l’association, au 9 rue Héloïse à Villeneuve d’Ascq.Il s’agit d’une société à capital variable, dont la Présidence a été confiée à Jean-Louis Poillion.

La SAS «La Table de Cocagne de la Haute Borne»

Et le projet initial de bâtiment ?Si la création de la SAS La Table de Cocagne de la Haute Borne et le démarrage de l’activité de res-tauration au sein de l’INRIA ont absorbé beaucoup d’énergie, le projet de construction d’un bâtiment n’a pas été abandonné pour autant ! Le concept initial reste bien : « du Jardin à la Table (physique) ».

Le terrain

Grâce à l’action conjointe de Xavier Kieken, administrateur à la SAEM Haute borne et président de KIC Immobilier, et de Daisy Vincent, nommée directrice générale de la SAEM Haute Borne après le départ de Philippe Collette, un protocole de bail à construction a été voté en Conseil d’Administra-tion de la SAEM. Il doit être maintenant ratifié par la MEL. Il prévoit un bail sur 40 années, avec différé de loyer sur 2 ans et option d’achat à tout moment, les loyers versés venant en déduction du coût du terrain (environ 156 k€ HT).Ce bail à construction vient alléger les besoins en ressources de financement pour la construction de la future Table.Que Daisy Vincent, Xavier Kieken et le Conseil d’Administration de la SAEM soient ici remerciés !

Travail autour du business planDepuis janvier 2016, Jean-Pierre Duponchelle – ancien banquier, ancien président de l’association des CIGALES et co-fondateur du Fonds de dotation « Citoyens solidaires » – ainsi que Jean Thierry – ancien collaborateur à la Caisse des Dépôts, ancien président de l’association des CIGALES et co-fondateur du Fonds de dotation « Citoyens solidaires » - ont proposé leurs services à Jean-Louis pour :- Actualiser le Business Plan établi en 2014 par Monique Trackoen, alors porteuse de projet.- L’accompagner dans la structuration juridique nécessaire à l’éclosion du projet : en particulier, il semblerait qu’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) soit la forme juridique la plus ap-propriée pour recueillir les ressources financières et porter les investissements nécessaires au projet. En effet, il est indispensable de veiller à ce que la gouvernance du projet reste bien entre les mains de l’association Solidarité & Initiative : ce que rend possible la SCIC, même si l’association devient largement minoritaire en capital. Cette SCIC pourra elle-même créer une SCI (Société Civile Immo-bilière) si les investisseurs souhaitent séparer nettement la partie immobilière de l’activité propre de la SAS Table de Cocagne. - Lui faire préciser le nouveau scénario du projet, dès lors qu’a démarré l’activité au sein de l’INRIA avant même la construction du bâtiment.Deux autres personnes et chefs d’entreprise forment avec Jean-Pierre Duponchelle et Jean Thierry l’équipe sur laquelle peut s’appuyer Jean-Louis :- Xavier Kieken, président de Kic Immobilier.- Ludovic Tiberghien, expert comptable et commissaire aux comptes, gérant de la société Va-loxy Lille. Et avec lui, deux de ses collaborateurs : Sébastien Hausemont, pour les prévisionnels finan-ciers, et Thibaut Marcant, pour la partie juridique et l’écriture des statuts.Jean-Pierre D. et Jean T. ont travaillé bénévolement. Xavier K. et Ludovic T. offrent leurs services à travers un mécénat de compétence.

Subvention Région + FEADER

Enfin, grâce au travail de qualité d’Agnès, notre chargée des dossiers de financement, et grâce à l’accompagnement des services du Conseil Régional des Hauts de France ainsi qu’à celui du cabinet YTES, une double subvention Région + FEADER (Fonds Européen Agricole pour le DEveloppement Rural) a été obtenue pour le futur bâtiment Table de Cocagne, soit 160 k€. Un bon début !

le Jardin de Cocagne Humanicité

2016 a marqué une forte accélération dans le montage du projet de création d’un second Jardin de Cocagne sur la métropole lilloise, aux abords du quartier Humanicité (commune de Lomme et Capinghem), avec l’arrivée de Sandrine Forzy. L’intérêt de quelques acteurs incontournables du quartier Humanicité (maires de Lomme et de Capinghem, Université Catholique de Lille) pour ce projet avait déjà été identifié depuis 2014, au regard des nombreux intérêts croisés entre le quartier et le « concept » Jardin de Cocagne.

Ainsi, après plusieurs mois de bénévolat dédiés principalement à une première mobi-lisation des acteurs du territoire, Sandrine Forzy, accompagnée par Jean-Louis Poillion, a décroché à l’automne 2016 un financement FIDESS (Nord Actif ) ainsi qu’une subven-tion de l’Université Catholique de Lille. Ce financement devant lui permettre de dédier 9 mois (entre novembre 2016 et août 2017) au projet de Jardin de Cocagne, pour réu-nir toutes les conditions nécessaires à son ouverture.

Point d’étape du projet Jardin de Cocagne Humanicité au 31 décembre 2016

Financement de l’étude action

Les principales étapes de l’étude sont les suivantes :• Novembre 2016 – février 2017: Etude de territoire : quels sont les besoins en insertion ? en légumes bio ? en animation du territoire ? Qui sont les partenaires publics, privés, associatifs, mobilisables ? > 1er comité de pilotage: 7/02/17

• Février – mai 2017: sécurisation du terrain, écriture du projet (projet associatif, projet d’insertion, objectifs de production et de commercialisation, offre pédagogique), plan d’embauche, budget d’investis-sement et de fonctionnementDétermination du plan de financement, ébauche du montage juridique> 2ème comité de pilotage: 18/05/17• Mai – septembre 2017: finalisation de la 2ème phase, demande de conventionnement ACI auprès de la DIRECCTE > 3ème comité de pilotage: 14/09/17

La première phase de l’étude action (novembre 2016 à février 2017) à été dédiée à la mobilisation des acteurs : présentation de l’ébauche du projet, recueil des envies et besoins de chacun, identification des partenariats à venir. Une centaine de personnes a été rencontrée : acteurs de l’insertion, de l’emploi, col-lectivités publiques, maraîchers, entreprises, associations d’éducation populaire, hôpital et établissements médicosociaux du quartier, etc...La méthodologie adoptée a été fondée sur la constitution d’une communauté d’intérêts autour du projet de Jardin. En effet, une question double a été posée à chacun des acteurs rencontrés, signifiant la recherche de réciprocité : - Que pourrait apporter le Jardin de Cocagne à votre projet ?- Comment votre organisation pourrait-elle contribuer au Jardin de Cocagne ? Cette mobilisation a porté ses fruits, puisque 25 personnes, représentant les futurs partenaires du Jardin, ont participé au premier comité de pilotage de l’étude, organisé le 7 février 2017. Elles ont pu témoigner de leur intérêt pour ce projet, poser leurs questions et, plus largement, apporter leur contribution.

Un questionnaire « 5 minutes pour donner votre avis et faire germer le Jardin de Cocagne » a également été diffusé pour recueillir l’avis des citoyens. 85 personnes ont répondu. Les principaux résultats sont les suivants : 86% consomment des légumes bio et locaux 90% seraient intéressés par un panier de légumes bio 99% seraient intéressés par des produits complémentaires 76% seraient intéressés par des animations Une dizaine de futurs bénévoles identifiés

La communication sur le projet a été assurée à travers plusieurs actions et outils : • Soup’ participative lors de l’évènement « Eveil des sens », juin 2016• Stand de présentation et distribution de soupe (20l) au Noël Humanicité, décembre 2016• Stand de présentation et distribution de soupe (30l) à l’hôpital St Philibert, janvier 2017• Participation et présentation du projet au groupe mutualisation, à l’assemblée des habitants• Articles dans la presse locale (Le Lien et l’Echo)• Affiches dans le quartier

Déroulé de l’étude action

Résultats de la première phase

Retour sur objectifs 2016 : bilanToujours ambitieux, nous nous étions fixés nombre d’objectifs pour l’année 2016. Retour sur ces objectifs et sur ce qui a été fait pour les atteindre au cours de l’année dernière.Les trois pictogrammes permettent de voir si l’objectif est rempli, s’il est en cours d’accomplissement ou si nous n’avons pas réussi à le remplir.

Insertion et lutte contre l’exclusion

Partenariats

C’est le cœur de l’activité du Jardin de Cocagne. Le rapport d’activité en détaille les progrès et les attentes : Actions d’accompagnement social (logement, santé, budget, mobilité) : cf. Rapport d’activité Actions de formation et immersions en entreprise : cf. Rapport d’activité Formalisation des parcours d’insertion. Dossier à reprendre Manager l’équipe en insertion : pour « devenir entrepreneur de sa propre vie » (Gérard Mulliez). Actions de cohésion et d’ouverture culturelle : repas commun, activités culturelles et sportives 60% de sorties vers l’emploi ou la formation en alternance : 11 sorties positives sur 18.

Développer les partenariats avec les acteurs publics associés au projet : Fait, voir rapport. S’appuyer sur un comité de pilotage avec les acteurs publics associés : 1 réunion annuelle min. Développer les partenariats avec les entreprises : En partie réalisé. Mais il reste beaucoup à faire pour intéresser chaque entreprise de la Haute Borne au projet du Jardin de Cocagne. Diversifier et enrichir le contenu des partenariats : échanges entre les salariés en insertion et les salariés en entreprise (engagement citoyen). Le nouveau partenariat avec Kiloutou va dans ce sens. Continuer à proposer aux salariés des entreprises partenaires de devenir clients du Jardin,de par-rainer des salariés en insertion et de pratiquer le bénévolat. Continuer de proposer aux entreprises des salariés du Jardin en stage et à l’embauche. Etre un lieu de rencontre et d’échanges : Jardin des Entrepreneurs (31/03) avec Philippe Vasseur. Opération 30 000 paniers solidaires : grâce aux « Services Civiques » engagés dans l’association, pour la promotion du bien-être alimentaire des étudiants en précarité via les paniers de légumes bio Développer l’offre de paniers bio aux étudiants de la Cité Scientifique et d’autres établissements.

Financements

Financer les dépenses d’exploitation en combinant financements publics et privés : Fait. Financer les investissements, avec 57 321 euros provenant de financements publics (FDI) et privés (FAPE, Crédit Agricole Nord de France, fondation Bruneau). Voir rapport d’activité.

Développer les partenariats avec les acteurs publics associés au projet : Fait, voir rapport. S’appuyer sur un comité de pilotage avec les acteurs publics associés : 1 réunion annuelle min. Développer les partenariats avec les entreprises : En partie réalisé. Mais il reste beaucoup à faire pour intéresser chaque entreprise de la Haute Borne au projet du Jardin de Cocagne. Diversifier et enrichir le contenu des partenariats : échanges entre les salariés en insertion et les salariés en entreprise (engagement citoyen). Le nouveau partenariat avec Kiloutou va dans ce sens. Continuer à proposer aux salariés des entreprises partenaires de devenir clients du Jardin,de par-rainer des salariés en insertion et de pratiquer le bénévolat. Continuer de proposer aux entreprises des salariés du Jardin en stage et à l’embauche. Etre un lieu de rencontre et d’échanges : Jardin des Entrepreneurs (31/03) avec Philippe Vasseur. Opération 30 000 paniers solidaires : grâce aux « Services Civiques » engagés dans l’association, pour la promotion du bien-être alimentaire des étudiants en précarité via les paniers de légumes bio Développer l’offre de paniers bio aux étudiants de la Cité Scientifique et d’autres établissements.

Projets de développement du Jardin

L’Accès au Jardin a été dégradé par 4 mois de travaux de la SAEM et les solutions durables sont coû-teuses. Progresser dans le service apporté : Petit marché avec des fruits et des œufs bios, « feuille de chou» avec les recettes du chef Gaël Coïc. Progiciel de suivi des abonnements, des cotisations et paiements. Saisie des paiements dans le logiciel comptable et bientôt la gestion de chaque compte sur internet. Développer la production de fruits, de volailles et de lapins. Départ du porteur Sylvain. Evoluer vers un lieu plaisir et de convivialité : Journée Portes Ouvertes le 22/05, Culture de citrouille par des enfants (de mai à octobre : plantation, repiquage et récolte avant un atelier de sculpture Hal-loween…). Ateliers d’apiculture, lombricompostage et hôtel à insectes grâce à Dorothée et Laure. Développer un secteur pédagogique – Quelques ateliers pour enfants (Entraide Scolaire Ami-cale) Favoriser le lien social sur le Parc : Fête des voisins le 27 mai, Business Garden Party le 29 juin, Fête des voisins au travail le 6 octobre avec 350 salariés Développer les points de livraison des paniers : 24 points à destination des particuliers et salariés d’entreprise contre 17 (en 2015) et 15 pour les étudiants contre 9 (en 2015) avec les associations étu-diantes. Accompagner les projets de potagers étudiants : une ferme urbaine à Roubaix (par J.L. Poillion). Créer du lien entre « culture de légumes » et « culture art » : un concert rock dans une serre.

9 rue Héloise • Europarc de la Haute Borne • 59650 Villeneuve d’Ascq09 81 91 02 82

SIRET : 518 508 288 00025 – APE 8899 BRetrouvez nous sur notre site Internet : www.sia2e.org

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Le Jardinde CocagneDE LA HAUTE BORNE

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