ses Écuries royales ses jardins de conte de fées · vités à se confronter aux objets d’art...

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À 10 minutes de Chinon, 45 minutes de Tours, le Château du Rivau a une silhouette de Château de dessin d’enfant.

Le site se compose du château, à la fois forteresse et grande demeure seigneuriale richement meublée avec son imposant donjon, ses tourelles et son pont-levis. Les Écuries Royales de l’époque Renaissance (où étaient élevés les chevaux de guerre des Rois de France) et le pressoir, s’ordonnent au-tour de l’avant-cour. Les 14 jardins classés Jardin Remarquable complètent cet

ensemble unique en Val de Loire.

Initiative privée, les jardins du Rivau ont vu le jour grâce à la passion conjuguée d’Éric et Patricia Laigneau qui œuvrent à sa restauration depuis 20 ans et boule-versent les codes liés aux visites patrimoniales.

Château féerique pour petits et grands, le château du Rivau est loin du musée traditionnel et poussiéreux et s’adresse aux curieux qui veulent vivre une nouvelle façon de visiter les châteaux du Val de Loire. Chaque année, des artistes sont in-vités à se confronter aux objets d’art traditionnels et à propo-ser leur vision de l’oeuvre d’art contemporain.

Dans les jardins de contes de fées, toute la famille ira de découverte en découverte, entre château médiéval et art contemporain, écologie et botanique.

Dans les Écuries-spectacles, c’est l’imaginaire lié à la plus belle conquête de l’homme qui est raconté et fascineles adultes comme les enfants.

Château de princesse émaillé d’émotions ludiques, jar-dins à surprises, écuries à grand spectacle :

une journée au Rivau séduit toute la famille

Le château du Rivau est le château où les contes de fées prennent vie. Un vrai château comme dans les livres pour enfants où se

croisent chevaliers et gentes dames, Jeanne d’Arc et Rabelais, cavaliers et fiers destriers, ogres et fées...Entièrement dédié à l’univers des enfants, ce château (classé Monument Historique et non pas de carton-pâte) est sans doute l’un des plus vivants des châteaux de la Loire.

Animé et toujours habité, il plonge ses visiteurs dans une autre époque empreinte du sceau de l’histoire, un univers proche du rêve, au fil d’une riche collection de meubles, tro-phées et oeuvres d’art qui recréent à merveille la vie de château.

Une expérience nouvelle est proposée aux visiteurs de ce domaine : le château du Rivau invite les artistes de notre temps à une relecture contemporaine d’un château médiéval. Leurs héros se glissent parmi les personnages historiques et poursuivent la narration que suscite ce château de légende. La promenade fabuleuse déjà entamée dans les jardins s ‘y prolonge.

Mieux même, la visite du château se fait en musique et fait résonner murs et jardins des bruits d’une journée d’autre- fois : l’arrivée d’un cavalier dans la cour, le grondement des roues des calèches, le cliquetis des armures des chevaliers.

Le Château du Rivau se visite en famille

Château du Rivau 37120 Lémeré - tel : + 33(0)2 47 95 77 47 - mail : [email protected] - www.chateaudurivau.com

ses Écuries Royalesses jardins de conte de fées

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Un passé prestigieuxDe nos jours ce sont les fées qui habitent le site du

Rivau. Pourtant, il y a bien longtemps d’illustres personnages ont fréquenté les lieux : Jeanne d’Arc et ses compagnons vinrent y quérir des chevaux d’équipage avant le siège d’Or-léans en 1429. À la Renaissance, Rabelais citait Le Rivau dans son célèbre roman Gargantua. Dans ce livre, il fit offrir le châ-teau par Grandgousier à son vaillant capitaine Tolmère en ré-compense de ses victoires durant les guerres picrocholines.

Au XVIIe, Le Rivau fut l’un des rares châteaux épar-gnés par le cardinal de Richelieu. Sa sœur Françoise Duplessis étant mariée à Jean de Beauvau, seigneur des lieux, Le Rivau échappa au démantèlement subi par les châteaux du voisinage en vue de la construction du château de Richelieu. Un siècle plus tard, Le Rivau, devenu remise à grain, entra dans un long sommeil. Son charme s’est ainsi préservé et nous transporte encore aujourd’hui dans son univers merveilleux.

Les salles du grand logis, authentiques et originales en Val de LoireÉdifié par Pierre de Beauvau, grand chambellan du

Roi Charles VII, le Château du Rivau est un témoin de la douceur de vivre du Val de Loire au XVe siècle. Forteresse à l’extérieur avec son donjon, ses douves, son pont-levis (en fonctionnement) et son chemin de ronde, le château est aussi un château d’agrément à l’intérieur. Dès l’entrée – surmontée du blason de la famille Beauvau et de leurs armes » Beauvau sans départir » – le visiteur gravit l’escalier à vis où de nom-breux graffitis du XVe siècle sont à décrypter.

Dans les vastes salles du Rivau se dégage une atmos-phère chaleureuse. Tout participe à cette impression : des mo-numentales cheminées gothiques aux murs enduits de badigeon chaud comme on peut le voir en Toscane, la somptueuse ta-pisserie de Bruxelles jusqu’aux coussièges devant les fenêtres à meneaux pourvus de coussins où les visiteurs sont invités à s’asseoir pour contempler les jardins.

Dans la salle du Festin, l’épisode biblique du « Festin de Balthazar » a été peint à l’huile à la Renaissance par un maître hollandais. Au plafond, la fresque « a fresco » d’un maître ita-lien dépeint les quatre saisons de la vigne. C’est ici que se sont croisés au XVIe siècle un grand maître Hollandais et un grand maître Italien. La table est mise avec de belles pièces anciennes de céramique Deruta.

La salle Beauvau présente la collection de céramiques anciennes et les pièces de créateurs actuels. Dans la salle Jeanne d’Arc, une importante collection de bronzes, de biscuits, d’as-siettes, de gravures dédiées au culte de Jeanne. Le visiteur du château ressentira l’ambiance raffinée des salles, délicatement parfumées.

Dans la salle des trophées, les visiteurs sont invités à découvrir les oeuvres des artistes contemporains qui se sont glissées au milieu de la collection d’animaux naturalisés.



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Le Château du Rivau associe meubles d’époque aux œuvres d’art contemporains.Le château médiéval du Rivau restauré avec passion

par Éric Laigneau est aussi bien ancré dans notre temps.Une ambiance de grande demeure seigneuriale habi-

tée émane des grandes salles. C’est que des œuvres d’art contemporain se confrontent aux œuvres du temps passé et invitent les visiteurs à réfléchir aux problèmes de notre époque. Choix personnel d’Éric et Patricia Laigneau, les pièces dialoguent les unes avec les autres et n’ont comme dénominateur commun que leur charge poétique.

Dès l’entrée dans la salle Beauvau, le ton est donné : le dytique de Valérie Belin, Sans titre (un clin d’oeil au traditionnel portrait de famille) témoigne de la recherche de l’artiste pour un style de portrait proche de la sculpture où toute expression humaine est bannie.

Dans la salle du grand logis, au centre de la pièce, cernée par les trophées de chasse de famille, la licorne de l’artiste chinoise Sun Xue est comme transpercée par une lance dorée. Ignorant l’idéal de beauté que la licorne inspire, l’artiste suggère compassion pour l’animal toujours pourchassé par l’homme et répond aux animaux taxider-més qui semblent l’admirer.

Aux murs, les pièces d’artistes touchés par la condi-tion animale se sont immiscées parmi l’art cynégétique. L’œuvre de Maarten Vanden Eynde, Las palmas exprime l’émotion de l’artiste belge pour la cause animale. À ses côtés, la vision «tricotée» du duo d’artiste Art

Orienté objet, auteur du sanglier, traduit la démarche écologique et biologique des 2 artistes même si elle semble tenir au prime abord de la dérision. Un peu plus loin, le masque guerrier bozo-bozo de Téo Mercier fait référence aux masques zoomorphes du peuple Bozo du Mali et répond avec humour et légèreté aux stéréotypes du genre. Les Trochés de Ghyslain Bertholon, immua-blement présentés de face, sont un implacable pied de nez aux trophées, quant à eux, fatalement... de chasse ! L’artiste interroge ici la complexité des rapports que l’homme en-tretient avec la nature. Jeff Koons a métamorphosé une raquette de ping-pong en Rodolf le renne au nez rouge, héros d’un conte de Noël anglo-saxon. Quant à Anne-Valérie Dupond, elle évoque la technicité féminine en matière de travaux d’aiguille puisque son dragon de chif-fon est cousu de fils (crème). Bruno Pelassy convertit sa bestiole en une sorte de reliquaire sacré.

Dans la salle du Festin de Balthazar, pièce Renais-sance parée de fresques du XVIe siècle à fresco et à l’huile, ce sont les portraits qui jouent avec le décor. Karen Knorr a invité un Pélican à se pavaner devant le château renaissance. Selon les légendes chrétiennes, cet animal est capable de nourrir ses petits en cas de famine avec sa proche chair, avec son propre sang. Delphine Balley s’est amusée, quant à elle, à une reconstitution anachro-nique et décalée d’un portrait du XVIe siècle.

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La galerie des portraits joue la dérision A l’étage, dans la salle des dames, le portrait d’une dame

de qualité commémorant le visage d’une chatelaine d’antan fait face à la galerie de portraits réalisés par des artistes contem-porains comme Jorma Puranen, Delphine Ballet ou Jean-Luc Moerman. Cette association de portraits relie la condition des femmes d’hier à celles d’aujourd’hui. Cette présentation affirme aussi leurs affinités. Ainsi la Venus de Botticelli tatouée à la manière du Body art par l’artiste belge, nous interpelle sur ce code de la représentation réservée aux femmes, la nudité.

Delphine Ballet montre le caractère des héroïnes d’aujourd’hui, ses deux portraits féminins ne cachent pas leur jeu : l’une cruelle armée de son fouet, mais irrésistible, l’autre douce et candide cependant si séduisante...

L’oeuvre de Jorma Puranen ‘ Shadows Reflections and All That Sort of Thing’ défie les canons du portrait photographique traditionnel. Pour le photographe de l’école d’Helsinski, le jeu d’ombre et de lumière produite par la pho-tographie de portraits anciens occulte le caractère du portrai-turé, mais en rehausse le mystère.

Ces pièces ne mettent pas en péril la beauté de la tapisserie de Bruxelles du XVIe siècle accrochée au mur illus-trant la bravoure de la reine Zénobie, fascinante héroïne de la mythologie qui prit les armes pour défendre son royaume

contre l’envahisseur romain. Le fil d’Ariane qui déroule les affinités entre les créateurs d’hier et d’aujourd‘hui en est ren-forcé.

Au centre de la salle trône l’œuvre de Vincent Olinet ‘Notre époque a la poésie qu’elle mérite’. À première vue, cette pièce évoque le merveilleux du temps de l’amour courtois, clin d’oeil facétieux au trésor que conservait les châteaux. En y regardant de plus près, sa démesure et son clinquant relancent le débat sur les excès de notre société, fascinée par le ‘bling-bling’.

À l’époque médiévale, Le Rivau a accueilli Jeanne d’Arc venue y chercher ses chevaux de bataille. De nos

jours, cet épisode est relaté par l’installation de l’artiste François Andes qui a symboliquement placé Jeanne en prière, murmurant. La robe du mannequin évoquant Jeanne est brodée par l’artiste du récit des exploits et des peines de l’héroïne. Dans la chapelle, une annonciation de Matt Collishaw, photographie lenticulaire où l’ange apparaît et disparaît selon où est placé le regardeur joue le rapport de connivence avec les thèmes religieux.

Personnelle, entretenant un rapport intime avec les oeuvres et les artistes, la collection du Rivau retrace les affinités entre l’art d’hier et la création d’aujourd’hui. Le filconducteur des pièces, leur charge de poésie se continue dans les jardins où les oeuvres se confrontent à la nature.

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Les jardins du Rivau, un véritable musée de plein airToutes les œuvres présentées sont explicitées à l’aide de textes adaptés aux adultes comme aux plus jeunes.

À l’entrée du site, le visiteur du Rivau est invité à prendre une friandise au miel dans une sculpture de por-celaine en forme de bourse, À mon seul Désir (2005), créée par l’artiste Cécile Pitois. Si le promeneur n’a pas

déjà succombé au plaisir immé-diat procuré par la dégustation de la sucrerie, il peut confier le secret de son plus intime dé-sir au lézard aux pouvoirs sur-naturels qui, d’après l’artiste, hante le fond du puits du Jar-din Secret. Une grille de mé-tal sertie de pierres semi-pré-cieuses, tel un bijou, transforme ce puits en lieu et support de la légende. Ainsi, le visiteur s’ap-proprie l’imaginaire de la fon-

taine à souhait et invente son propre voeu.Cécile Pitois expose dans différents lieux d’art contemporain

en France et à l’étranger Pour la pièce d’eau du Château du Rivau, Fabien

Verschaere a créé un ensemble de sept céramiques, sept êtres hybrides qui entrent en résonance avec l’environne-ment féerique du site : A novel for life (2003). Mi-princesse, mi-marin, mi-doudou, mi-canard, ces personnages flottent à la surface du bassin comme une flore ou une faune enchan-tée, et semblent s’être échappés de l’aquarelle qui les a fait naître. La tradition des héros de fontaine de château est ici revisitée de manière ironique et onirique.

Fabien Verschaere a exposé à la Force de l’Art, au Palais de Tokyo (Paris), à la Biennale de Lyon et à la Biennale de Montréal.

Le château du Rivau et ses jardins offrent aux visiteurs une ap-proche différente d’un jardin traditionnel. Les oeuvres instal-lées dans les Jardins du Rivau par des artistes interpellent le visiteur au détour du chemin et l’initie aux débats de société, suscités par ces artistes.

Ces pièces sont imprégnées par le fantastique, car Eric et Patricia ont fait leur, la devise d’ André Breton : " l’esprit qui

plonge dans le surréalisme revit avec exhaltation la meilleure part de son enfance".

Chaque pièce exposée répond à un épisode des séquences du jardin (classé Jardin Remarquable)et n’a pas pour seule raison d’être, de créer des poses dans le cheminement. Les œuvres ne sont pas installées pour être le point focal, mais pour dialo-guer avec les végétaux et les visiteurs, sorte de mise en abyme dans l’oeuvre de création du jardin.

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Le principe habituel des contes de fées consiste à mêler le surnaturel et le merveilleux aux histoires à dormir de-bout racontées aux enfants pour susciter l’envie de passer de l’enfance à l’âge adulte. Souvent, des objets magiques ou surdimensionnés se mêlent aux objets communs dans les péri-péties de la narration.Véritable botte du père Noël, Old wo-man’shoe d’Amy O’Neil (prêt CNAP) est inspirée d’une comptine pour enfants qui retrace les difficultés d’une maman pour élever ses nombreux enfants. La vieille botte hypertro-phiée est emblématique de la culture populaire et du kitch qui caractérise ce genre.

Amy O’Neil, née en 1971 à Beaver en Pennsylvanie, elle vit à New York et expose au MAMCO de Genève en2009.

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L’installation Encore et Toujours de Pierre Ardouvin invite à l’aventure. Le premier risque que les enfants prennent, c’est bien de monter sur le cheval de bois des manèges. Tentation de vitesse, de griserie, le cheval de bois symbolise la première aventure de l’enfance. Mais c’est aussi l’image du prince charmant à cheval que nous renvoie ce carrousel inaccessible. Cette oeuvre évoque sans mélancolie le monde merveilleux de l’enfance. Elle nous fait entrer comme dans un kaléidoscope dans le tourbillon du monde enchanté, mais aussi cauchemardesque de l’univers contemporain. Le véritable pouvoir de cette installation est qu’elle renvoie à l’univers actuel entre rêve et cauchemar, entre souvenirs et imaginaire. Encore et Toujours, on en redemande comme l’enfant qui veut toujours un tour de plus.

Pierre Ardouvin a exposé au Palais de Tokyo et au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Il a été nominé au prix Marcel Duchamp. Il a exposé au Mory Art Museum de Tokyo.

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Au détour du Chemin du Petit Poucet, au milieu de la collec-tion de graminées géantes qui peuplent ce jardin, le visiteur découvre une tasse gigantesque contenant un breuvage sans doute magique ! Surdimensionné, agrandi à la taille humaine, mais aussi à celle des vases baroques que l’on trouve dans les parcs et jardins, Après la pluie (2004), le verre à saké de Nicole Tran Ba Vang s’immisce de façon poétique dans le décor végétal en recueillant l’eau de pluie et en invitant le promeneur à se remémorer les breuvages aux vertus stupé-fiantes et les interdits transgressés.

Nicole Tran Ba Vang a conçu la scénographie et les cos-tumes d’Eldorado Ballet Angelin Preljocaj (Théâtre de la Ville,)

Après avoir repris leurs esprits, les visiteurs du Rivau apercevront sans doute le fabuleux collier, la Ronde de Céline Turpin. Réminiscence des objets magiques, por-teurs du merveilleux qu’incarne l’univers des contes et des légendes, ce collier digne d’être au cou des plus belles princesses est dans le cadre des jardins du Rivau arbo-ré par un vieil arbre, mutilé par les tempêtes des hivers rigoureux. Gris-gris protecteur des arbres de la forêt, il ne confère ni l’invincibilité ni l’invisibilité ; il rappelle seu-lement le pouvoir des objets magiques de métamorphoser le banal en merveilleux.

Céline Turpin qui a une formation de céramiste a exposé à Montauban ainsi qu’à Saint-Cloud et a fondé une école de céra-mique à Tours.



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Invendues-Bottes (2008) de Lilian Bourgeat ne passe pas non plus inaperçu. De plus, cette oeuvre possède une caractéristique particulière : il s’agit de deux pieds gauches. Ces Invendues seraient-elles restées dans le stock d’un magasin pour géants ? Objets inutilisables par excellence, elles acquièrent ici une dimension surréaliste et énigma-tique. L’artiste pose la question du surdimensionnement de l’objet. Les bottes de jardinier sont magnifiées et nous rap-pellent le travail qu’exige le jardin.

Le visiteur du Rivau, en continuant sa pérégrination, re-marque le Piercing de Philippe Ramette (2002). Le Piercing est un bijou fantastico-loufoque qui honore ce magnifique vieux chêne. Avec cette sculpture-bijou mise à l’échelle de l’arbre, l’artiste transforme une pa-rure intime, chargée d’embellir et singulariser une per-sonne, en sculpture monumentale intégrée au paysage.

Philippe Ramette a exposé à l’Institut Français de Madrid, au Musée des Abattoirs (Toulouse), au domaine départemental du Château de Chamarande.

Suivant le fil d’Ariane des oeuvres rencontrées dans les jardins du Rivau, le visiteur distingue ensuite, dans la pénombre du bois, cinq paires de jambes immenses, comme en mouvement : La forêt qui court (1999) de Basse-rode. Fantastique, cette oeuvre intrigante tient presque du curios : s’agit-il d’arbres ou de chimères ? La question de la préservation de nos forêts est posée par l’artiste.

Basserode vit en France et a exposé au Parvis - scène artis-tique (Ibos-Tarbes), au Centre de Création Contemporaine (Tours).

Comme dénouement de cette promenade narra-tive, le promeneur du Rivau découvre le plus conceptuel et monumental Pot rouge de Jean-Pierre Raynaud. Cet objet emprunté au réel (Raynaud a fait une école d’horticulture) a été détourné par l’artiste de sa fonction de contenant en le remplissant de béton. Le Pot du Rivau redimensionné devient gigantesque. Ainsi, l’objet utilitaire du vocabulaire du jardin disparaît au profit de l’oeuvre d’art.

Jean-Pierre Raynaud a exposé au Musée d’art contemporain de Nice, à la Biennale de Venise, en Chine, en Corée du Sud.

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eDans le chatelet menant au château, on peut distinguer deux personnages évoquant à première vue les ouvriers qui auraient participé à la restauration du site ou à la création des jardins. En s’approchant, on découvre que même s’ils miment les hu-mains, ce ne sont que deux brouettes emmanchées dans des paires de bottes qui nous indiquent le chemin. Amicaux même si dérisoires, les deux personnages Debout ont la charge de guider l’entrée du visiteur dans le monde merveilleux du châ-teau du Rivau et ont pris la forme d’objets utilitaires du jardin.

Avec de simples brouettes, Pierre Ardouvin réussit à pro-voquer le sourire. Même si son vocabulaire est sans vanité, il réussit avec ses deux modestes personnages à faire cohabiter le social dans un château de princesse.

La topologie de Ghyslain Bertholon tient compagnie dans les jardins au trochu du même artiste déjà présent dans le château. La taupe devient grâce à l’artiste un élément fétiche du jardin. Même le plus ardent défenseur de pelouse devien-dra un fervent adepte de la taupe de Ghyslain. Cette sympa-thique taupe et son monticule nous renvoie-t-elle aux souter-rains du Rivau ou même peut-être aux profondeurs de la terre et à ses mystères?

Les invitations de l’ étéAlarme d’amour de Naji Kamouch :La main de Fatma un symbole utilisé comme talisman par les habitants du Moyen-Orient. L’artiste lui donne une dimension onirique. Suspendue à un arbre, l’amulette XXL devient un joyau, un nombril d’homme d’un côté, un nombril de femme de l’autre évoque la naissance d’un monde sans guerre ni violence.

Julio Villani a aussi un animal fétiche, une autre peste des jardins : Cash-Cash le lapin, blanc ou noir, cela ne change rien, d’autant plus qu’ils ne se cachent pas avec leur 1m20 de hauteur ! Julio Villani fait de Cash-Cash un des acteurs incon-tournables de la vie du jardin et nous pose aussi la question du rapport à l’animal. Amour en tant que doudou d’enfant ou horreur pour le jardinier, l’artiste souligne la dualité des senti-ments qu’il nous inspire.

La Tour au bois Dormant de Dominique Bailly fait revivre la tour disparue depuis le XIXe siècle du Châ-teau du Rivau. La tour est recouverte des sarments de vigne issus de la dernière taille des vignobles aux alentours de l’appellation Chinon. Comme si la tour remontait le temps pour réapparaître dans l’espace.

Le Chemin familier de Céline Cléron : Des petites boîtes semblables à des nichoirs interpellent les visiteurs. Invités à les ouvrir, ils découvriront des souvenirs de familles même si beau-coup parlent au passé.

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Depuis 3 ans les jardins du Rivau se sont engagés dans une démarche respectueuse de l’environnement. Une écoges-tion est née de cette réflexion. Cette année, plus aucun pro-duit chimique n’est utilisé. Purin de plantes, fortifiants naturels pour végétaux, compost maison et paillage produits à partir des déchets organiques du jardin rendent le jardin écoresponsable.Cet engagement est expliqué et commenté lors des visites guidées.

La collection de roses parfumées, labellisée par le CCVS ( Conservatoire des collections végétales Spécialisées http://www.ccvs-france.org ) s’enrichit en 2013 de nombreux cultivars dont des rosiers à cynorhodons et parfumés. Cette collection s’adresse aux curieux qui veulent vivre une nouvelle aventure. Mis au parfum, les amateurs pourront de fin mai à mi-juin apprendre à discerner les notes de roses anciennes, flo-rales, épicées, de fruits et de myrrhe, à l’aide du carnet remis.

Ainsi au Jardin du Rivau, on peut selon l’heure de sa visite (la meilleure se situe aux alentours de 10h du matin), s’enivrer de ces différentes senteurs en compagnie de Patricia Laigneau conceptrice des jardins et spécialiste de roses ( sur rendez-vous).

Des collections de Fleurs dès le mois d’avril :Les jardins du Rivau déjà réputés pour leurs collections

botaniques s’enrichissent encore de très nombreux bulbes pour mieux accueillir les visiteurs lors des vacances de Pâques. Ainsi La Forêt Enchantée était déjà colorée au printemps par une rivière de scilles campanulée, le Verger de Paradis par les Muscaris, le Bois amoureux par les Chionodoxas ou

Gloire des neiges et les pervenches, le Chemin des Fées par les anémones de Caen.

Cette année, c’est le tour du Jardin du Petit Poucet de s’embellir en début de saison : plus d’un millier de jonquilles ont été plantées, des fritillaires, bulbes rares ainsi que des ané-mones blanda leur tiendront compagnie. Leurs parfums frais et musqués feront la pige à ceux des violettes des bois. Des promenades parfumées, ludiques et didactiques peuvent être organisées pour les amateurs.

Le potager du Rivau renferme une importante collection de cucurbitacées. En septembre, les amateurs sont invités à dé-couvrir la richesse de cette collection et nouveautés 2013 les nombreuses recettes que potirons, citrouilles , potimarrons ou pâtissons permettent de réaliser.Les fiches recettes du Rivau seront offertes pendant la saison du potager aux amateurs. Dégustation des recettes de citrouilles du Rivau au restaurant pendant les vacances de la Toussaint.

Côté Jardin, notre objectif : transmettre une culture jardinière



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Les Écuries Royales du RivauLes deux ailes des Écuries Renaissance du Rivau

(classées Monument Historique) sont les plus anciennes écuries de France.

C’est dans ces écuries qu’étaient élevés les chevaux de combat pour les Rois de France. Jeanne d’Arc fit halte au Rivau pour y quérir des destriers de grandes renommées en vue de la bataille d’Orléans.

Le seigneur de Beauvau et du Rivau ainsi que ses descendants, grands Écuyers des Rois de France, organisaient les tournois de plaisance (les tournois pour le plaisir des grands du royaume) avec les chevaux élevés dans ces écuries.

Le parcours audiovisuelDans les deux ailes du bâtiment, deux projections

audiovisuelles fascineront le visiteur : l’une dédiée au riche passé équestre du site et l’autre à l’imaginaire du cheval dans la mémoire universelle.

La première aile du bâtiment est consacrée à l’histoire du site du Rivau. Dans une lumière chaude et tamisée, les

projections évoquent l’art équestre au Moyen-Âge et à la Renaissance, ainsi que les rites relatifs à l’univers de la che-valerie (règles d’honneur, adoubement...).

L’épopée de Jeanne d’Arc et sa venue à Chinon et au Rivau est illustrée à l’aide de somptueuses fresques mobiles et sonores composées à partir d’enluminures et de documents iconographiques.

Le fameux tournoi organisé par le seigneur des lieux pour le roi René est mis en scène et redonne vie aux his-toires de chevaliers mythiques.

Dans la seconde salle, sont évoqués les chevaux de légende du monde entier. Des chevaux de Lascaux aux Cavaliers de l’apocalypse, de Bucéphale aux chevaux de feu,

les spectateurs s’immergent dans l’histoire de la plus noble conquête de l’homme.

Projetées en continu sur les murs voûtés des écuries et bilingues français-anglais, ces courtes séquences font revivre le temps où le cheval était héros de légende (durée du spectacle 30 minutes).



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La saison 2013 au RivauLe domaine du Rivau continue d’innover :

Un audio-guide de conception unique permettra aux parents de visiter le domaine du Rivau ( le château et les Ecuries sont Monuments Historiques, les 14 jardins sont clas-sés Jardin Remarquable) en dialoguant avec leurs enfants et en construisant avec eux une relation basée sur la sensibilisa-tion à l’environnement. Conçu par un éco-interprète, cet ou-til pédagogique sensibilise l’imaginaire des enfants à la nature et au Patrimoine à travers un échange excitant mais aussi en les responsabilisant .Cet audioguide sera disponible en français, en anglais, en al-lemand et en chinois. (+2€)

Les ateliersLe domaine du Rivau est le royaume des familles. Différents ateliers ou supports sont proposés selon l’âge des visiteurs.

Avec un artiste : Les 5, 6 et 7 avril, l’artiste plasticien François Andes enseignera aux petits et aux grands à réa-liser dans son atelier La forêt était la bête des masques et casques autour de la thématique de la forêt. Le plus : on em-mène son chef d’œuvre !Horaires : vendredi 5 avril après midi de 14 à 16 hSamedi 6 avril de 10h à midi et de 14h à 16 hDimanche 7 avril de 10h à midi et 14h à 16h

Pendant les vacances solaires :

Atelier Plume et épée : Visite costumée du château et initiation à l’escrime et à la calligraphie (sur réservation )En costumes d’époque, prêtés pour l’occasion, les enfants sont plongés dans l’univers des récits chevaleresques et s’initient à la calligraphie et à l’escrime auprès des animateurs du Rivau.Les mardis et jeudis à 15 h 30 ( +2 € par enfant)

Atelier ‘conte goûter’-Visite costumée des jardins puis goûter : un conteur accueille les enfants de 4 à11 ans dans les jardins pour un voyage imaginaire dans l’univers des contes.

Formule « conte-goûter » les lundis et vendredis à 15 h 30 ( +2 € par enfant)Toute l’année :

Pour les juniors, l’enquête au Rivau : un livret docu-ment en forme d’investigation.

Et toujours, pour les 7 à 12 ans : un livret guide Connaissez- vous les contes de fées ? Dans le cadre de l’opération, Entrez dans la cour des grands.Location de costumes : la vie de château. Les enfants déam-bulent costumés en chevaliers et princesses dans le château et les jardins à la découverte de l’histoire du château. ( +3 €)



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Restaurant :‘La table des fées’

Cette année le restaurant du Rivau devient locavore (légumes du jardin ou cultivés dans le village de Lémeré - pou-let fermier à 15 km du château), mais garde sa simplicité avec des salades fraîches servies dans l’ambiance merveilleuse du Potager de Gargantua. Notre optique : une cuisine simple et saine dans un cadre enchanteur.

- En plus de la carte, nous proposerons un plat du jour de saison, avec des spécialités locales (asperges, salade de melon)

- La carte de vins de Loire s’étoffe pour présenter en-core plus de terroirs régionaux.

- À l’automne, la table de fée profitera des collections de cucurbitacées du Rivau pour servir des soupes de potirons

- Des Cafés gourmands fleuris : café accompagné de pétales de roses cristallisés, calisson à la rose ou à la violette et chocolat blanc avec des pétales de roses.

Dégustation au bar aux fleurs : On pourra siroter 30cl de fraîcheur, de vitamines et de plai-sir avec des jus de fruits, de légumes et de fleurs cultivés sur place et pressés sur commande et encore des vins aromati-sés aux fleurs : Apéritif « Rose du Rivau » (12cl) :Chardonnay, sirop de rose et menthe fraîche.

Vin aromatisé aux plantes (10cl) : Chardonnay au basilic ou verre de Pinot noir à la lavande (Ferme d’Awen)

Des jus de fruits et fleurs pressés aux carottes, gingembre, carotte, pomme, melon et pastèque.

Et encore

Jus de Pomme Bio ou de Pomme - Cassis (20cl), Jus de Tomates Maison (20cl)

Thés aromatisés aux fleurs,Thé vert Bio, Thé noir Verger de Paradis, Tisane Memoire,Tisane de Philtre d’Amour

Pour les groupes, nous organisons une dégustation de vins de Loire par un viticulteur du réseau Vignobles & Découvertes ou de fromages de chèvre de St Maure de Touraine par un maître chevrier ou encore les deux, avec pour décor merveil-leux le Château et les jardins.

Événementiel Découvrir Le Rivau la Nuit :

Des visites nocturnes : les jeudis 25 juillet, et 1er août, de 22h à 0h (annulation en cas de pluie).Visites accompagnées dans les jardins (crépuscule) où les vé-gétaux illuminés pour la circonstance à la manière des parcs japonais donneront l’hospitalité à un petit ensemble musical.

Boutique :Des livres sur l’histoire du Rivau, Jeanne d’Arc ou sur les jardins et les chevaux de légende sont sélectionnés. Les pro-duits artisanaux, des outils de jardin, des idées de cadeaux pour petits et grands sont choisis ainsi que des produits de la gastronomie régionale, le miel et les confitures maison dans un espace convivial et chaleureux.

Labels :Monument Historique : Le Château et les Écuries sont classés Monument Historique depuis 1918.Jardin Remarquable : Le Rivau est distingué depuis 2004.CCVS : La collection de roses parfumées est labellisée par le Conservatoire des collections Végétales Spécialisées.Marque Qualité TourismeTM : Le Site du Rivau bénéficie de la marque « Qualité TourismeTM ». garantie de qualité pour les visiteursVignobles & Découvertes : Le Rivau bénéficie de ce label pour promouvoir le tourisme sur le thème du vin et de la vigne.L’accessibilité : Le Rivau est labellisé Tourisme & Handicap pour les personnes en situation de handicaps moteurs et mentaux..



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Festivités 2013Fête des jardins du Rivau (1er et 2 juin 2013)

Chaque premier week-end de juin, sont proposés aux amoureux des jardins des rencontres et des ateliers autour du thème de l’année. Les parfums des roses de la collection du Rivau seront commentés et expliqués par les plus grands ex-perts internationaux qui partageront leurs savoirs, cultures, mais aussi leurs passions avec les visiteurs du Rivau. Ces journées sont aussi l’occasion de nombreux ateliers pour enfants.

La Fête de la Citrouille et de la vigne (8 septembre 2013)

Acrobates et jongleurs divertissent petits et grands avec les fabuleuses citrouilles du potager de Gargantua. On peut aussi y glaner de précieux conseils et trouvailles auprès de grands spécialistes : cuisiniers, jardiniers et artistes inspirés par la magie des cucurbitacées. Nombreux exposants.

Vente aux Enchères, Patrimoine et Vins (2 Novembre 2013) :

Vente aux enchères de crus millésimés de vins de Loire au profit de l’association Arapi. Les bénéfices sont entiè-rement reversés à l’association pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations. Une bonne action qui comble les amateurs de vins rares sur le marché !

Joutes équestres (13-14 juillet 2013) :

Comme au Moyen-âge, de véritables chevaliers en armures s’affrontent sur de magnifiques Shire dans les douves du châ-teau. Cette compétition est un spectacle de grande qualité où de véritables cascadeurs médiévaux combattent sur ces ma-gnifiques destriers, à proximité immédiate des spectateursqui vibrent et peuvent admirer de près les montures et leurs ca-valiers.

Nombreuses animations pour enfants dans le parc.



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Renseignements pratiques :Le Château du Rivau se situe en Val de Loire, vallée des

Rois de France et classé patrimoine mondial par l’UNESCO.

Pour rejoindre le Rivau :En voiture : à 10 km de Chinon et Richelieu, 20km

d’Azay-le-Rideau, 25 km de Ste Maure-de-Touraine, à 265 km de Paris sortie 25 de l’A10 et à 30 km de la sortie 5 de l’A85.

En train : TGV Paris St Pierre des Corps puis TER jusqu’à

Chinon.

Tarifs 2013 :Individuels (visite libre) :Adulte : 10 €

Enfant de 5 à 18 ans : 7 €. Enfant en situation de handicap : 5 €

Étudiant, demandeur d’emploi : 8,50 € - Adulte en situation de handicap : 7 €

Forfait famille 2 adultes et 2 enfants: 30 €, Forfait famille 2 adultes et 3, 4 ou 5 enfants: 35 €,

Groupe (visite libre ou guidée) :À partir de 20 personnes sur réservation, gratuité des ensei-gnants, du responsable du groupe et chauffeur de car. Adultes : 6,50 € sans parcours audiovisuel dans les écuries royales, 8,50 € avec parcours audiovisuel Scolaires et Centre de Loisirs : 5,00 € sans parcours audiovi-suel ou 7,00 € avec parcours audiovisuel.

Le Château du Rivau est ouvert en 2013 : Du 30 mars au 30 avril : 10h-18h. Du 1ermai au 30 septembre : 10h-19h. Du 1er octobre au 11 novembre : 10h-18h.

Pour les groupes : ouvert toute l’année sur rendez-vous.

Nouveauté 2013 : Audioguide familleAudio guide spécialement étudié pour une visite en famille, in-teractive et ludique. En anglais, allemand, italien, espagnol, néer-landais et chinois pour nos visiteurs étrangers.

Château du RivauLe Coudray,

37120 Lémeré.

Tél. : 02 47 95 77 47Fax : 02 47 95 78 46

[email protected] sur les réseaux sociaux :

@chateaudurivau

Contact presse : Patricia Laigneau

Tel : 02 47 95 77 47 mail : [email protected].

Toutes les équipes du Château du Rivau, le personnel d’accueil autour de Jerôme André, les jardiniers avec Claire, Sophie, Michel et Jérôme, la maintenance avec Naomie, Céline, Adriana, Rado et Christian, et pour la restauration Jocelyne, Annie, et Danielle sont heureux de vous accueillir dans le cadre du domaine du Rivau.



ses Écuries royales ses jardins de conte de fées · vités à se confronter aux objets d’art...

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