serralda (abbé) vincent - le combat de mohamet

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L'étude du Coran que je présente ici a été occasionnée par le désir de communiquer aux familles de France quelques renseignements appuyés sur l'expérience des familles chrétiennes qui ont vécu en Afrique du Nord et observé les moeurs des Musulmans et leurs progrès. Là-bas j'avais vu durant une cinquantaine d'années les attitudes inspirées par le Coran mais je ne m'étais pas appliqué à lire ce livre. Aujourd'hui, je suis stupéfait d'apprendre que, ce que nous appelons des progrès n'était une transformation morale que pour bien peu de personnes. Pour la masse, la participation qu'elle mon trait à la bienveillance que nous lui montrions était moins un progrès moral que l'acquisition d'une valeur, la marche vers une prépondérance qui permettait une plus grande affirmation de l'Islam et une diminution de l'ascendant français. L'Islam est toujours en guerre, même quand il essaie de sourire. Et sa guerre va vers l'extinction du christianisme. C'est là ce que m'a révélé une lecture attentive du Coran. C'est ce combat à mort que je me propose de dévoiler aux familles de France qui n'ont pas encore souffert de l'hostilité musulmane et qui ne peuvent soupçonner la prétention de leurs Imans à un impérialisme mondial. Cette étude est strictement appuyée sur les textes du Coran c'est- à-dire qu'elle présente la loi absolue qui régit tous les Musulmans. Nous la divisons en trois parties : I — Dieu, Seigneur ou employeur ? II — Chrétiennes, imposez votre grandeur. III — Chrétien, serviras-tu la tyrannie ?

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Abb Vincent Serralda

Le combat de Mahomet

Ouvrages de Monsieur l'Abb Vincent SERRALDA Le Christ et les Polices (Ed. Forts dans la Foi) La Philosophie de la Personne chez Alcuin (Nouv. Ed. Latines) Pavlov pour un Renouveau de la Culture (puis, reparatre) Tmoins de Jhovah, lisez donc la Bible (chez l'auteur) Retrouvons la Messe des Saints (chez l'auteur) La Culture Personnelle et les Sources de notre Dynamisme Culturel (chez l'auteur) Le Jaillissement Spontan de l'Energie Culturelle (chez l'auteur) Pour se Cultiver (chez l'auteur) Batitudes Evangliques et Physiologie Nerveuse (chez l'auteur) La Monte du Tibet (chez l'auteur) Confucius devant le Christ (chez l'auteur) Le Petit Prince et la Grandeur Humaine (chez l'auteur) Yoga, Techniques et Lacunes (chez l'auteur) L'Homme, ce souverain (Nouv. Ed. Latines) Tao, Mystrieux et Grand (Ed. Sand) Zen, Tension et Surprise ( paratre) Souffrance des Hommes et Bont Divine ( paratre)

Co-auteurs Abb V. SERRALDA et Monsieur A. HUARD Le Berbre... Lumire de l'Occident (Nouv. Ed. Latines) Du Rififi dans l'Eglise des premiers jours Le Christ et les Etrangers ( paratre)

Ceux qui trouvent sans chercher, sont ceux qui ont longtemps cherch sans trouver. Un serviteur inutile, parmi les autres. Scan, ORC, mise en page Octobre 2008 LENCULUS

Editeur Abb Vincent Serralda N CPPAP 55 327 ISSN 0252-2578 Dpt lgal 3me trimestre 1987 19, avenue des Ternes - 75017 Paris

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Pour la Librairie Excommunie Numrique des CUrieux de Lire les USuels

TABLE DES MATIRES Le combat de mahometPrface PREMIRE PARTIE Dieu est-il Seigneur ou employeur ?Chapitre I Chapitre II Chapitre III

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Le Dieu de Mahomet ................................................................................................. 9 Univers d'esclaves ...................................................................................................... 10 Allah ou Dieu ?........................................................................................................... 12

DEUXIME PARTIE Chrtiennes, imposez votre grandeur !Chapitre IV Chapitre V Chapitre VI Chapitre VII Le danger ...................................................................................................................... 15 Femmes sans aucun droit ..................................................................................... 16 Femmes avilies ........................................................................................................... 19 Esprance ridicule .................................................................................................... 22

TROISIME PARTIE Chrtien, serviras-tu la tyrannie ?Chapitre VIII Chapitre IX Chapitre X Chapitre XI Chapitre XII Chapitre XIII Chapitre XIV Chapitre XV Chapitre XVI Chapitre XVII Chapitre XVIII Chapitre XIX Chapitre XX Annexes Annexes Annexes Annexes Bibliographie Notes

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Le mfait de l'islam ................................................................................................................ 26 Imprialisme extra-terrestre ........................................................................................... 28 Peuple en esclavage ? ............................................................................................................ 29 Imprialisme universel ........................................................................................................ 32 Religion et Culture ................................................................................................................ 34 Prennit de l'Empire .......................................................................................................... 35 Une nation mobilise ........................................................................................................... 36 Vanit transcendante .......................................................................................................... 43 Allah gouverne par son Calife ....................................................................................... 44 Le Chrtien protg en terre d'Islam ....................................................................... 46 Les protgs exploits ......................................................................................................... 49 Les protgs en temps de guerre ................................................................................. 50 Les Islamiss ............................................................................................................................... 53 Destruction du peuple serbe par les musulmans ................................ 56 La destruction du peuple armnien par les musulmans .................... 58 Le Liban : Dernier refuge des chrtiens au Moyen-Orient ............... 60 En France ................................................................................................. 64............................................................................................................................................ 68............................................................................................................................................................... 71

PRFACEL'tude du Coran que je prsente ici a t occasionne par le dsir de communiquer aux familles de France quelques renseignements appuys sur l'exprience des familles chrtiennes qui ont vcu en Afrique du Nord et observ les murs des Musulmans et leurs progrs. L-bas j'avais vu durant une cinquantaine d'annes les attitudes inspires par le Coran mais je ne m'tais pas appliqu lire ce livre. Aujourd'hui, je suis stupfait d'apprendre que, ce que nous appelons des progrs n'tait une transformation morale que pour bien peu de personnes. Pour la masse, la participation qu'elle mon trait la bienveillance que nous lui montrions tait moins un progrs moral que l'acquisition d'une valeur, la marche vers une prpondrance qui permettait une plus grande affirmation de l'Islam et une diminution de l'ascendant franais. L'Islam est toujours en guerre, mme quand il essaie de sourire. Et sa guerre va vers l'extinction du christianisme. C'est l ce que m'a rvl une lecture attentive du Coran. C'est ce combat mort que je me propose de dvoiler aux familles de France qui n'ont pas encore souffert de l'hostilit musulmane et qui ne peuvent souponner la prtention de leurs Imans un imprialisme mondial. Cette tude est strictement appuye sur les textes du Coran c'est- -dire qu'elle prsente la loi absolue qui rgit tous les Musulmans. Nous la divisons en trois parties : I Dieu, Seigneur ou employeur ? II Chrtiennes, imposez votre grandeur. III Chrtien, serviras-tu la tyrannie ?

PREMIRE PARTIE Dieu est-il Seigneur ou employeur ?En l'an 600, la Mecque tait la grande ville sainte d'Arabie. La Kaaba tait son principal lieu de culte. Chaque tribu arabe y plaait une statuette reprsentant sa divinit. Leur ensemble plus ou moins harmonieux formait une riche collection de divinits. Et, au cours de chaque anne, les diffrents chefs de tribus ou de clans, les chefs des grandes familles venaient faire leurs dvotions leurs protecteurs clestes. La Kaaba tait devenue le sige de la spiritualit arabe et son polythisme tait la conscration du morcellement des peuples arabes. Il tait une bndiction de leurs luttes tribales. Cette foison de divinits tait une calamit pour ces peuples arabes. Leur foi au monde transcendant aggravait leurs querelles tribales. Mahomet souffrait de cette plaie. La tribu dont il faisait partie, les Quraych, tait importante, mais sa puissance tait surtout commerciale. Lui travaillait au service de Dame Kadidja. Satisfaite de ses services, elle lui offrit le mariage. Vers 40 ans, il s'adonna davantage ses dvotions. Il se recueillait loin des tumultes de la Mecque dans une grotte o avec l'assistance de l'Ange Gabriel, ce qu'il prtendit, il conut le culte d'une seule divinit, cartant toutes les statuettes de la Kaaba. Il voquait le modle de Mose, quelque rabbin dtil y aider, et il se proposait d'lever la puissance des Quraych la suprmatie politique sur l'Arabie entire. Grce son ange, il comprit que "les hommes n'taient qu'une seule nation et que Dieu leur envoya des Prophtes"(1). Il comprit aussi que Dieu pourrait vouloir et faire des peuples arabes une seule nation (2). Avec l'aide divine et l'inspiration anglique, l'entreprise tait possible. Elle tait toute l'honneur du Crateur. Mahomet illumin en sa grotte considre le lointain Mose et reprend son dessein. Dessein grandiose digne d'un gnie, mais qui n'est pas sans analogie avec le stupfiant communisme d'un Lnine. Suivons l'histoire.

CHAPITRE I Le Dieu de MahometSous quels aspects Mahomet nous prsente-t-il son Dieu unique ? Examinons-les dans les textes mmes de son Coran. DIEU CRATEUR Allah, car tel est son nom, est le crateur de l'univers, crateur des astres, de la terre, des monts et des fleuves, de la vie(3), crateur de l'homme en particulier. Et il est seul crer tout l'univers, de tous les prtendus dieux que clbrent les polythistes, pas un ne peut montrer la moindre crature(4). Allah, lui seul, a cr la cration, selon la formule du Coran(5). On trouvera dans son livre plus de cent affirmations trs explicites de l'unicit de Dieu. C'est l un immense progrs sur le polythisme des Arabes du VIIme sicle(6). DIEU MATRE Tout aussi explicite et plus insistante encore est l'affirmation de la souverainet du Crateur, de son droit de propritaire, de son pouvoir de gouvernement. Voyons dans les textes ces durs attributs du Crateur. Et d'abord la source de son pouvoir provient de ce qu'il a cr les cieux, la terre et l'entre-deux. Telle est bien la source de son autorit souveraine "Il a cr les cieux et la terre en six jours, puis il s'est tabli sur son trne(7). Exalt soit le Seigneur, le vritable (8). Il ne partage sa royaut avec personne. (9) Quelles formes prend cette souverainet ? Elle ne se limite pas tre un pouvoir minent, elle est un droit complet. Allah est propritaire de sa cration. Il affirme son droit de proprit de la faon la plus explicite "A lui sont les tres des cieux et de la terre"(10). Le Coran vous fait lire cette formule vous en lasser. Et il exerce son droit de proprit de faon directe et avec une libert trs large : "Le rgne des cieux et de la terre est Dieu et Dieu peut tout(11). La terre est Dieu, il en fait hritier qui il veut d'entre ses esclaves"(12).

CHAPITRE II Univers d'esclavesUn Occidental ne peut tre heureusement impressionn par une prtention si terre terre de la part d'un suprme pouvoir religieux. Arrivons au fond du problme. Pour Mahomet, il n'y a pas de propritaire que Dieu. Quant nous, les hommes, nous ne sommes que des esclaves et des esclaves fichs : "Tous les tres des cieux et de la terre viennent esclaves au Misricordieux". "Il les a dnombrs, il en a fait le compte"(13). Entendez une formule pour apaiser votre inquitude : "Dieu n'est pas injuste envers ses esclaves"(14). Il tient mme paratre bienfaisant : "Dieu est matre des croyants, Il les mne des tnbres aux lumires(15). Il est sage et renseign"(16). Et il rcompense largement ses fidles dans l'Eden de l'autre monde : "Ils entreront au jardin... au jardin de l'Eden que le Misricordieux promit ses esclaves dans l'insondable... Paix ! Ils auront nourriture matin et soir. Tel est le jardin que nous donnerons en apanage nos esclaves fidles"(17). Nous verrons dans les pages qui suivent une prsentation plus complte de cet Eden avec ses sources d'eau pure et ses ruisseaux de vin, ses jeunes gens immortels et ses garonnets. Tous ces petits bonheurs vous sont assurs pendant toute l'ternit si vous tes Musulmans. Mais si la situation d'esclave vous taquine, n'en soyez pas chagrins, vous tes l en bonne compagnie. Mahomet, galement esclave, partage ce titre sans tre pour autant priv d'un merveilleux voyage. Jugez-en : "Gloire Celui qui fit faire son esclave (Mahomet) depuis la Mosque sainte la Mosque lointaine... un voyage nocturne pour lui montrer certains de nos signes"(18). On est invit reconnatre que la qualit d'esclave ne dtourne pas le Crateur d'accorder des faveurs miraculeuses particulirement flatteuses. Les plus grands amis de Dieu demeurent des esclaves. Ainsi Dieu compte parmi les esclaves de choix "Mose et Salomon"(19). Mais dj Isaac, Jacob, No, puis Job, Joseph, Aaron et Ismal, lise, Jonas, Loth et dans le Nouveau Testament : Zaccharie et son fils Jean-Baptiste, Jsus Lui-mme, tous minents personnages sont des esclaves que Dieu a choisis(20). Tous esclaves de la terre, ils ne peuvent s'estimer humilis puisque "Les anges proches de Dieu ne ddaignent pas d'tre les esclaves de Dieu"(21). Le statut d'esclave o sont rduites toutes les intelligences de la cration est dplaisant, mme aux yeux des personnes qui ne se placent pas au rang des anges. Mahomet a d en convenir sur l'ordre de Dieu, il a prescrit : "Vos esclaves qui veulent un crit d'affranchissement, vous n'avez qu' leur donner si vous reconnaissez leur honntet"(22). C'est sagesse car, les plus frus de servitude en conviendraient, le statut d'esclave, la conscience de l'assujettissement inconditionnel, sont dplaisants et dpriment souvent au point d'avilir. Mahomet le sait, il l'avoue et il a su inviter ses disciples y remdier en le supprimant par le rtablissement des hommes dans leur autonomie. Il l'a suggr ses disciples, il ne l'a pas demand Dieu. C'est vraiment curieux. Pour lui, les hommes sont l'occasion plus sages qu'Allah. N'aurait-il pas pu enseigner "Tous les tres des cieux et de la terre viennent en esclaves au Misricordieux"(23), pour demander leur affranchissement. Sa

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logique l'aurait soutenu. Au contraire, il s'est plu crire : "Hommes, s'il le veut, il vous fera disparatre et vous remplacera par d'autres. Dieu le peut"(24). "Le rgne des cieux et de la terre est Dieu, il peut tout"(25). Hommes, vous tes irrmdiablement esclaves. HOMMES SANS AUCUN DROIT Allah est prsent comme "Matre absolu de ses esclaves"(26). Il ne reconnat aucun homme le moindre droit personnel, mme pas le droit de proprit sur le fruit de son travail. Devant la disette d'autrui "Donnez de nos dons"(27). Nous avons bien lu "nos dons". Le bienfaiteur en ce monde n'est pas propritaire du don qu'il accorde. Bienfaiteurs, vous n'tes que des esclaves. Le propritaire du bien offert au malheureux, c'est Allah lui-mme et Allah tout seul. Quoiqu'il ait sous la main, un homme ne peut pas avoir le moindre droit de proprit. Il n'est qu'esclave. Le Crateur semble cependant enrichir les hommes de tous les biens de la terre. Allah ne l'entend pas ainsi. Il ne donne rien quiconque. Ce qu'il donne c'est l'obligation de grer les biens dont il demeure seul le propritaire. "Il est matre absolu de ses esclaves"(28), et il est si fru de son titre de matre et de propritaire qu'il se condamne lui-mme en dfendant sa prtention : "Associez-vous vos esclaves aux biens que nous vous donnons jusqu' en faire vos gaux ?"(29). Mais prcisment, Allah, n'avez-vous pas demand vos fidles de rendre la libert leurs esclaves honntes ? Cet Allah du Coran n'est pas en tout point ressemblant Dieu qui cra Adam et lui dclara : "Tu es mon image, domine sur les puissances de la mer, domine sur les animaux de la terre"(30). Non, Allah ne saurait reconnatre un droit l'homme. Il ne saurait comprendre le cur de Dieu proposant une alliance au peuple d'Isral en dclarant "si vous voulez". Non, Allah ne s'lve pas au niveau du Sauveur qui, un regard affectueux sur le postulant agenouill, lui propose : "si tu veux tre parfait"(31). Non, Allah n'aime pas assez l'homme pour lui reconnatre un droit. Ce personnage extra-terrestre prtend dnier aux hommes leur principal titre de fiert, leur souverainet personnelle. Pareil ddain est injurieux. Quel Franais pourrait assimiler cette doctrine ? Une victime du communisme le pourra peut-tre aprs avoir subi la servitude du matrialisme. Le Garaudisme est une prparation l'Islamisme.

CHAPITRE III Allah ou Dieu ?Remarquons l'opposition brutale des deux positions. Le Dieu de la Rvlation Chrtienne, quant Lui, veut le dploiement de la qualit humaine ; Allah au contraire commande ses esclaves "d'esclavager" le reste des hommes et cela sous la menace des feux de l'enfer. "Au jour de la rsurrection... Allah de dire...honte aujourd'hui et malheur aux incroyants... entrez par les portes dans la ghenne et restez-y pour toujours"(32). Quel civilis pourrait, de sang-froid accepter de passer pour esclave dans l'espoir d'viter l'enfer et de s'abreuver ternellement des ruisseaux de bon vin, dans le riche verger parcouru par des Houris aux grands yeux ? Abdiquer la qualit humaine ne saurait soutenir un homme sur la voie du Paradis ! Cet autoritarisme rclam par Allah ne peut videmment pas tre accept comme une conception de la raison pure. On est port penser que cette application si mthodique d'une autorit si entire ne peut pas tre inspire par la perfection divine. La transcendance de Dieu, une Providence libre du despotisme ne peuvent pas inspirer un autoritarisme aussi brutal. ALLAH TYRAN A quoi Allah pensait-il, lorsqu'aprs avoir donn chaque peuple son Aptre, il dcida d'instituer Mahomet Aptre de l'humanit entire ? Allah prit donc soin d'abord d'envoyer un Aptre chaque peuple : "Nous avons envoy No son peuple"(33). "Nous avons envoy Mose avec nos signes et un pouvoir flagrant"(34). "Nous avons envoy des Aptres leurs peuples"(35). "Chaque nation a son Aptre"(36). Allah a donc pris grand soin de rgenter tous les hommes. "Nous avons envoy un aptre chaque nation"(37). Pour ce qui est de Mahomet : "Nous t'envoyons une nation qui succde bien d'autres pour que tu rcites nos rvlations"(38). Ces citations et de nombreuses autres formules du Coran prcisent qu'Allah envoya des Aptres particuliers diverses nations et que la mission de Mahomet, elle aussi, tait particulire. Relisons : "Nous t'envoyons une nation". Mais Allah ne fut pas satisfait de ce fractionnement de son empire il revint son premier dessein et confie Mahomet : "Nous t'avons envoy la totalit des hommes"(39). Et cela pour triompher de "toute religion"(40) et tablir son unique culte. Et pour cela il ne confie plus des missions particulires auprs des diffrents peuples mais il charge l'unique Mohamet de mener, lui seul, ce combat contre "toute religion". Le changement d'attitude est manifeste. Allah a d'abord invit les peuples rflchir, puis en dsespoir de cause, il entreprend de contraindre l'ensemble de l'humanit. DESSEIN D'ALLAH Quel est l'vnement tranger la perfection divine qui lui fit arborer une autorit souveraine, une puissance irrsistible et exerce par un gouvernement brutal ? L'vnement, son Coran, nous le signale : au zle de ses Aptres, toutes leurs suggestions, les peuples ont toujours oppos, qui mieux mieux, une froide rsistance

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exprime par demandes de miracles, des moqueries, des injures, ou mme par la guerre. Allah excd par cette lourdeur profane a argu de ses bienfaits, les fameux signes divins, en faveur des hommes : "Dieu voulait aprs ses dcrets instaurer la vrit et dtruire les incroyants jusqu'au dernier... malgr les criminels"(41). Nous voyons comment Allah se distingue de la bienfaisante patience du Crateur et comment il revt la tenue du tyran. Charmant tyran qui offre ses endurants corps d'expdition la gnreuse productivit d'incomparables vergers, des ruisseaux de vins exquis et de jeunes filles toujours vierges en un Eden ombrag. Quant aux personnes, anges, djinns ou hommes qui auront la rusticit d'opposer leur droit nos beaux mariages, elles iront dans le feu ternel, paennes ou chrtiennes, ces personnes fixes parmi les flammes ardentes n'auront pour apaiser leur soif durant toute l'ternit que de l'eau bouillante(42). Le Coran donne donc de son Allah une dfinition qui ne rpond pas l'image que l'homme civilis se fait de la divinit. Athe, Franc-Maon, Rabbin. Pasteur, Prtre ou simple quidam, tous les hommes civiliss se rencontrent certainement pour dire que l'Allah du Coran manque de la pure bont, de cette magnifique libralit que le Crateur manifeste dans notre univers. Tout homme de notre civilisation occidentale pense spontanment que dnier son droit personnel un homme, si menu soit ce droit, c'est le frustrer de son bien le plus prcieux, c'est nier sa qualit humaine, c'est le blesser au cur. Pour tout homme civilis, Allah se teinte de tyrannie. BUT D'ALLAH Ne pourrait-on pas le comprendre davantage ? Le Coran nous suggre qu'en toute circonstance Allah se soucie d'abord de lui-mme. Allah serait-il intress ? L'attitude d'un Crateur goste crie la contradiction, le ridicule. Voyons d'abord l'application du Crateur en sa grande uvre : "Nous n'avons pas cr le ciel et la terre et l'entre-deux par amusement, si nous voulions nous divertir, nous nous suffisons nousmmes. Notre uvre est de lancer la vrit sur l'erreur pour l'craser et qu'elle s'effondre"(43). Allah a donc bien rflchi. Il se veut gnreux. Quelle est la vrit qu'il rpand ? "Je n'ai cr les djinns et les hommes que pour qu'ils m'adorent, je n'attends pas leurs dons"(44). Nous avons ici une dclaration de la plus grande importance. Elle qualifie l'attitude gnrale d'Allah devant l'univers qu'il a cr. Il a multipli les Galaxies, cr les vivants et embelli les esprits, puis il les a axs sur sa propre personne pour recevoir leurs louanges. De ses meilleures cratures, il n'attend pas un avantage puisqu'il se suffit, "tous les tres des cieux et de la terre sont lui"(45). Il n'attend pas la satisfaction de voir une humanit tablie dans la beaut, dans la qualit qu'il pourrait voir fleurir l'image des parterres qui agrmentent les prs, non, il ne veut ni avantage, ni gloire de Crateur, il veut, il ne veut que des louanges. Il les mrite certes(46), mais il s'abaisse les briguer. Il les demande, et il prescrit qu'on l'adore "Hommes, adorez votre Seigneur qui vous a crs vous et vos anctres"(47). "Oui, votre nation est une seule nation, je suis votre Seigneur, rvrezmoi"(48). "Votre nation est une nation unique, je suis votre Seigneur, rvrez-moi"(49). Nous avons envoy No dire son peuple "Mon peuple, adorez Dieu"(50). Tous nos Aptres ont enjoint : "Adorez Dieu"(51). "Les anges clbrent la louange de leur Seigneur"(52). "Ne vois-tu pas que Dieu est clbr par les tres du ciel et de la terre et par les oiseaux dploys ? "(53). "Nous avons contraint les montagnes et les oiseaux nous clbrer avec David, oui, nous les avons contraints"(54). Et pour conforter ses esclaves dans le devoir de l'adorer, Allah s'engage garantir l'attribution des bonheurs promis en vertu de la justice : "Dieu a cr vraiment les cieux et la terre, mais pour payer chacun son d et personne ne sera ls"(55).

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Allah peut donc insister "Ce n'est pas par jeu que nous avons cr les cieux, la terre et l'entre-deux"(56). Ce n'est pas par jeu qu'il a cr, c'est pour satisfaire son lgitime dsir d'tre ador, dut-il quelque peu troubler le bonheur de ceux qu'il a choisis : "Vous qui croyez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorez votre Seigneur, agissez bien, peut-tre aurez-vous le bonheur" de l'Eden ombrag, et j'insiste, n'oubliez pas, "combattez pour Dieu, il a droit ce combat. Il vous a choisis, il ne vous a pas impos de gne dans votre religion...il est votre matre, le meilleur matre et le meilleur recours"(57). Et entrez en campagne guerrire pour me faire estimer. Un Musulman pieux et civilis qui lirait ici son Coran pour la premire fois serait surpris en bondir de colre. On ne lui avait pas soulign pareilles vilnies de son Dieu. Paradis licencieux, femme avilie, souverain vaniteux, chef belliqueux. Comment pourrait-il souponner tant d'anomalies chez un matre qui fait commencer chaque leon par : "Au nom de Dieu le misricordieux plein de misricorde". Cette affirmation se lit cent quatorze fois, puisque tel est le nombre de ses "sourates", et le contenu de ces cent quatorze leons redit plus souvent encore la bont misricordieuse, l'amour misricordieux d'Allah. Comment associer tant de bont la dite vanit agressive et meurtrire ? Cet Allah ne se prsente vraiment pas comme un Seigneur qui contemple sa Province et projette de l'embellir, d'y ajouter du bonheur. Il est plus proche de l'employeur qui recrute des artisans. Et pour quels travaux ? Pour clbrer en chur ses propres mrites. L'Allah du Coran est d'abord un recruteur de choristes pour un opra en son honneur. Curieuse faon d'affirmer la majest divine ! Faudra-t-il l'crire ? Devant l'infini des cieux, quel charme peuvent prsenter les sentiments et les voix d'une humanit clbrant le Matre ? Le poids d'une fume blanchtre manant d'une petite boule sombre. Manifestement ce que l'on peut prter Allah ce n'est pas la majest. Admirera-t-on du moins son intelligence ? On n'est pas port voir grande sagesse dans l'entreprise d'un Tout-Puissant qui aurait cr le firmament pour le plaisir de humer les chaudes louanges de notre plante. Si nous n'osons pas avancer un jugement, retenons du moins la premire vision d'Allah que nous offre le Coran : Divinit blesse par une certaine mesquinerie.

DEUXIME PARTIE CHAPITRE IV Chrtiennes, imposez votre grandeur !Le danger. Dans une ville de la banlieue parisienne, un Maghrbin logeait une Franaise. Lui tait ouvrier paisible au jugement de ses voisins. Elle avait un pass peu honor. Tous deux travaillaient. Le gain de la femme tait plus pour lui que pour elle. Aprs une certaine brouille de mnage, elle quitta l'appartement, grave injure pour le Musulman, car l'Islam refuse la femme l'initiative d'une rupture. Elle revint, hlas ! Pour faciliter la vengeance de son tyran. Dans l'immeuble, nul ne se douta de rien parce que notre civilisation ne sait pas imaginer les murs du VIIme sicle arabe. Aprs un bref dlai, la Police vint enquter chez eux. Qu'apprit-on alors ? Madame tait morte, la bouche outrageusement ouverte, le corps parsem de brlures pratiques pour tre plus sensibles, brlures de cigarettes apparemment. Le mdecin avait refus le certificat de dcs. La Police ?..., l'explication des faits a t abandonne l'intuition de chacun. N'allez pas imaginer que tous les Musulmans sont ports l'agression. Ce serait atroce calomnie. Ce dont souffre le Musulman c'est de ne pas tre orient vers la grandeur humaine, cette grandeur qui est le rempart contre la dchance. Tous les Musulmans ignorent l'existence de ce rempart. Ils ignorent, ils doivent s'interdire de concevoir qu'un tre humain, qu'il soit homme ou femme, a dans son me un droit insr en sa nature, pouvoir que Dieu a plac dans l'me humaine, comme II a mis une colonne vertbrale dans notre corps. Cette majest dresse au fond de notre tre exige un respect absolu pour la valeur d'un chacun, et pour les mrites qu'il a acquis. Ce droit fondamental exige le respect de la vie qu'il anime et du bonheur qu'il conquiert. Tout Musulman doit ignorer cette majest de l'tre humain parce qu'il ne doit savoir que le texte du Coran et que le Coran refuse absolument l'existence d'un droit humain. "Tous les tres des cieux et de la terre viennent en esclaves au Misricordieux(58). Il est le matre absolu de ses esclaves" (59). C'est l'agression contre la qualit majeure des hommes, c'est ce dni du droit propre de l'homme, dni impos par le Coran, qui fait que certains Musulmans moins favoriss par la nature sombrent dans l'agression. Ce sujet sera repris la suite, car la loi du Coran "est absolument immuable"(60). Heureuses exceptions. Faisons cependant une ncessaire remarque. Certains Musulmans ne sont pas entirement victimes du VIIme sicle arabe. Certains montagnards d'Afrique du Nord, pour islamiss qu'ils soient, manifestent une fiert naturelle qui semble tre le reflet d'un droit inn, d'un droit qui n'est pas un prt de leur religion, d'un droit qui dpasse le Coran et conduit les hommes vers la pleine qualit humaine. Ces individus proches de la civilisation chrtienne ne sont pas rares, mais il n'est pas toujours facile de les distinguer en constatant qu'ils ne sont pas compromis dans le style de vie du VIIme sicle du dsert d'Arabie. Les gouvernants actuels, tout au moins en Algrie, combattent leur particularisme.

CHAPITRE V Femmes sans aucun droitVenons-en la femme puisque cette seconde partie est adresse aux femmes de France qui ne voudraient pas craindre pour la supriorit dont elles sont fires. A la femme, le Coran ne reconnat pas plus de droit naturel qu'a l'homme(61). De par sa constitution une femme n'a donc aucun droit. Mahomet accorde cependant certaines faveurs ses Musulmanes. Les Filles. Ainsi, commenons par le commencement, il blmait les hommes si dsireux d'une forte famille qu'ils faisaient disparatre les filles leur naissance "Quand on leur annonce la naissance d'une fille, leur visage s'assombrit... ils hsitent garder cette fille... que mauvais sont leurs jugements"(62). Ce respect de la qualit fminine a souffl au Coran des prescriptions qui parurent des merveilles. Elles brillaient au-dessus de la barbarie qui mutilait les filles dans le dsert d'Arabie. D'ailleurs faut-il remarquer qu'au mme sicle, chez nous, aprs les invasions barbares des Huns, des Wisigoths et des Vandales, la grandeur de la femme n'tait gure protge sous le Gouvernement des Mrovingiens. Mais ds le sicle suivant, le puissant Charlemagne a 'rappel la grce chrtienne et le principe de la culture humaine dans l'Europe Occidentale et particulirement en France. En Arabie donc, le Coran a relev le sort de la femme. On verra que la mconnaissance de la souverainet humaine ne lui a pas permis d'effleurer le niveau d'une famille chrtienne. Bien qu'il ait prescrit la circoncision, Mahomet n'a pas impos aux femmes l'excision. Il ne les en a pas pour autant prserves, car il n'a pas cru devoir interdire ce rite antique. Si le pre de la fillette vient dcder, elle se sera pas entirement dpourvue, elle hritera de son pre, mais sa part ne sera que "la moiti de celle de son frre"(63). Par ou l'on voit que si le Coran a relev partiellement la femme arabe des murs du VIIme sicle il n'a pas suggr de lui assurer une dignit gale celle des hommes. Fianailles. Le pre veille cependant la protger, il n'abandonne pas l'adolescente aux habilets d'un ventuel prtendant. Son mariage sera trait entre hommes. C'est le pre de la demoiselle qui prparera son tablissement avec le pre du prtendant. C'est lui qui considre le niveau social et qui prvoit le domicile. De la sorte, la scurit de la femme pouse sera prserve de la brutalit de l'poque. Epouses. La femme et son bien-tre sont entirement pris en charge par le mari. Mahomet prescrit "Donnez-leur le ncessaire. Vtez- les et parlez leur de bon gr"(64). Mieux encore pour faire diminuer l'intempestivit barbare dclenche par les attraits de la beaut fminine. Mahomet s'entend enjoindre cet ordre cleste : "Prophte, dis tes femmes et tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leur voile. C'est le meilleur moyen pour elles d'tre reconnues et de pas tre offenses"(65). Une Musulmane doit donc se voiler pour affirmer qu'elle rpudie l'impudicit agressive des primitifs.

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Harem. Mahomet a veill la scurit de cette sagesse, il ne l'a pas leve jusqu' protger la lgitime fiert d'une femme et le dploiement de son bonheur : nous venons de lire : "dis tes femmes et aux femmes des croyants". Hlas ! La Musulmane pour charmante et dlicate qu'elle soit, doit s'attendre supporter les co-pouses que son mari pourra lui imposer : "pousez des femmes qui vous plaisent, Ayez-en deux, trois ou quatre... ou bien des esclaves"(66). Ainsi une bonne Musulmane peut offrir tout son amour, elle ne peut pas esprer tout l'amour de son bon Musulman. En Islam, la femme n'est pas un tre humain part entire. Elle n'est cependant pas livre toute honte "ceux qui n'ont de rapport qu'avec leurs pouses et leurs captives de guerre ne sont pas blmer, mais dsirer d'autres femmes c'est tre transgresseur"(67). Relevons cette dlicatesse en faveur de l'pouse : "la dbauche est une infamie et un mauvais sentier(68). Tandis qu'est 'chaste'(69) le Musulman qui impose des co-pouses et des esclaves celle qu'il aime". Elle ne peut qu'admirer cette chastet notablement suprieure celle de l'admirable Mahomet, lequel a eu un peu plus de dix pouses ! N'imposer que trois co-pouses une simple croyante n'tait-ce pas la consoler de n'tre pas pouse du grand Prophte ? Rpudiation. L'pouse Musulmane peut ne pas savourer toute sa fiert fminine, mais elle n'est pas pour autant abandonne. Ainsi les maris ont toute latitude pour rejeter leurs femmes. Mais la rpudiation tant prononce, l'expulsion n'est pas immdiate. La Mre. Comment expliquer une pareille mconnaissance des mrites acquis par une maman ? Ce dni des droits d'une mre sur son enfant nous tonne. Cette attitude relve d'une tyrannie simpliste. La plus modeste des infirmires saurait dire qu'une mre a droit sur ses enfants parce qu'ils sont le fruit de ses entrailles. Mais prcisment l'opposition masculine vient de ce que Mahomet n'a jamais rencontr une de nos infirmires, ni mme un enfant qui lui rcite "Je vous salue Marie..., le fruit de vos entrailles est bni". Le Bdouin du VIIme sicle arabe savait que l'homme fournit de son tre pour engendrer, il ne savait pas que la femme offre la conception un apport de sa propre nature, l'lment capital qui doit tre fcond. Ni le Bdoin, ni le Mecquois ne savaient que le corps de l'enfant vient de la mre pour sa grosse moiti, et Allah n'a pas russi le rvler son aptre esclave. Allah enseignait "qu'il a cr l'homme d'une goutte de sperme"(70). Il le rpte souvent, nous le lirons plus loin. Et s'il fait allusion la mre "elle le porte, dit-il(71). Elle l'a port avec peine et enfant avec peine"(72). C'est ces efforts qu'Allah a rduit le rle de la mre. Mahomet conclut donc : c'est moi qui suis le pre de mes filles, mes femmes n'y sont pour rien ; mes filles ne relvent que de moi. Mes femmes n'ont sur elles aucun droit. L'explication est donc claire. Mahomet est trs juste, sa conscience est en paix. Il agit selon la science parfaite d'Allah. Les mamans sont donc cartes de l'ducation de leur progniture. Ah ! Si Allah avait entendu un "Je vous salue Marie", les mres Musulmanes seraient mieux respectes. Hlas ! Allah ne savait pas ce que savent nos sages-femmes. C'est se demander s'il y a une seule personne dans un hpital qui puisse affirmer que le Coran est vrai, qu'il est parole de Dieu. Aujourd'hui aucune femme sur la terre ne peut prendre le Coran au srieux. Les Musulmanes ne pourraient qu'inviter changer certaines formules du Coran... Mais le Coran est immuable ; en changer un mot c'est s'exposer tre condamn mort sans aucun recours. On ne peut vraiment pas dire que ces formules du Coran accordent la femme une justice rpondant la dignit humaine. Elles accordent cependant quelques droits qui ne relvent pas de sa qualit propre. Les prtendus droits ne sont que l'exercice de ses devoirs : "elles ont leur gr les droits que leur donnent leurs devoirs"(73). Et cela en toute sujtion car "Les

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hommes ont le pas sur elles(ibid.) et ce sont eux, les hommes, qui ont autorit sur les femmes(74). Les femmes sont cres pour les hommes"(75). La veuve n'est pas entirement abandonne. Le Coran voit encore une qualit dans la femme. Il ne l'abandonne pas entirement. Quand une pouse tombe en veuvage elle prend part l'hritage. Le legs qui lui est imparti doit assurer son bien-tre pendant une anne(76), belle dure pour prparer une nouvelle existence. Femme dans la cit. Tant de servitude fminine ne peut pas inspirer une grande admiration. Elle ne doit cependant pas tre considre comme acte de mpris. Cette servitude fminine est exige par la servitude qui accable les poux eux-mmes. En effet, les hommes sont au service de la socit d'Allah. Ce Dieu ne s'inquite pas de favoriser le sort des hommes. Il s'impose eux au besoin par la force et il en fait ses fidles pour le plaisir d'entendre les louanges qu'il leur a dictes. Les adorateurs assidus doivent se tenir dispos aux ordres de leur Dieu et rpondre son appel, quand il aura dclar une guerre. C'est ce qui explique la servitude de la femme. Allah est seul dot d'autorit, les hommes doivent se considrer comme mobiliss, et les femmes doivent aider les militaires d'Allah. Ce sont l des obligations qui sauvent l'honneur des esclaves d'Allah, elles les tiendront dans les gnrations jusqu' ce qu'Allah ait recul devant des hommes librs par Jsus-Christ. Allah, comme les Bdouins, tient les femmes pour des tres mineurs. Que pouvons-nous encore concevoir sur les caractristiques du sort impos aux femmes par le Coran ? Nous avons beaucoup lu et nous n'avons pas tout considr du statut juridique qui fait de la femme une esclave d'Allah. La Musulmane dj diminue dans la famille n'a pas plus de dignit dans la cit. Ainsi devant un Juge "Faites porter tmoignage par deux de vos hommes ou dfaut d'un homme, prenez un homme et deux femmes, que si l'une se trompe, l'autre la fasse se souvenir"(77). Pauvre femme qui ne vaut en droit que la moiti d'un homme !... Nous avons dj lu qu' l'hritage de son pre, une fille ne vaut que la moiti d'un fils et cela par l'autorit de Dieu lui-mme. Ce Dieu connat-il bien le cur des femmes ? Il constitue le mari en matre arm de tous les pouvoirs, aurol d'autorit, docilement obi, et l'abri de toute crainte ; "celles dont vous craignez la dsobissance, exhortez-les, tenez-les l'cart dans leur chambre, frappez-les"(78). Le Coran impose un statut servile aux hommes et les hommes de par Allah, asservissent leurs femmes et, s'il a quelque crainte, mandat pour les battre. L'humanit ne perd cependant pas sa loi : "Mais si elles vous coutent ne les querellez plus"(ibid.). Les lois sont inchangeables. Un mari qui les applique rgulirement sera toujours bien considr dans la socit musulmane. C'est la loi sainte immuable. Reprenons souffle. Genevive, vous dtournez Attila et ses barbares. Jeanne, vous tiriez les hommes l'assaut des tourelles et conduisiez votre Roi au Sacre de Reims. Pieuses chrtiennes, Patronne de Paris, Patronne de France, prservez nos familles de cette honte ! La femme franaise qui aura lu jusqu' cette page mrite dj d'tre flicite pour son courage, car, simple rassembleur de textes que je suis, j'ai peine soutenir ma recherche. Il faut pourtant voir les statuts dfinis par ces lois.

CHAPITRE VI Femmes aviliesMre bafoue. Les enfants d'un Musulman appartiennent leur pre. On voit des hommes promener leurs garonnets et leurs petites filles par les rues de la ville. Ce sont des Musulmans. Un pre de civilisation occidentale laisse ce plaisir et l'ducation de ses jeunes enfants son pouse qui est plus experte que lui dans l'art de traiter la premire jeunesse. La femme d'Occident a le droit d'exercer ses comptences. Il n'en va pas de mme en Islam. La maman musulmane n'a pas de droit sur ses enfants. Les enfants appartiennent au pre, ils n'appartiennent pas la mre. En cas de rpudiation, l'pouse ne doit tre expulse qu'aprs trois mois de sorte que s elle avait conu un enfant, il puisse natre dans la demeure de son pre. La mre y sjournera peut-tre encore pour allaiter l'enfant. Elle sera alors rtribue comme nourrice. Ensuite expulse, elle abandonnera l'enfant sans recours. En Islam une femme n'a de droit que pour assurer ses devoirs, comme nous l'avons lu, c'est--dire qu'elle se doit d'obir avec confiance, avec dmonstration de confiante docilit, telle est la loi qu'il n'y a pas lieu de discuter, loi immuable au ciel et sur la terre. Qu'une Franaise pouse un Musulman, serait-il approch de la civilisation chrtienne, elle pourra se voir refuser l'ducation de ses enfants, car c'est le pre qui est l'ducateur lgal et il est oblig de faire de ses enfants des Musulmans. L'pouse devra assister l'effritement de la qualit franaise dans sa progniture, et si un monsieur estime que ses garons recevront plus nette l'empreinte coranique dans sa tribu, il est de plein droit qualifi pour prendre ses enfants et les emmener auprs de ses neveux. Madame devra viter de montrer ses pleurs, elle saura les cacher dans l'Ambassade de France, c'est un fait connu. Certes un Musulman tabli en France a pu s'accommoder de la civilisation occidentale ou mme en reconnatre la qualit. D'ailleurs le fait de son sjour en ce milieu est en lui-mme un hommage notre civilisation. Il n'en reste pas moins que notre ami de la vie franaise, conserve des liens troits avec les membres de sa tribu et que ses oncles conservent ascendant, sinon autorit sur lui. Que ces "frres" interviennent et clbrent les qualits de ses enfants, notre homme se verra dans l'obligation d'emmener garons et filles dans sa tribu. En reviendront-ils ? Les faits que les journaux nous rapportent ne sont gure rassurants. Filles contraintes. Mme si sa fille revient, elle demeurera sous la menace de ne prvoir mariage qu'avec un Musulman, dans le mme sort que sa mre, et dans le risque d'un tablissement que tous n'admirent pas. La Franaise qui fait courir ce risque sa fille peutelle sourire son aise ? Peut-elle agrer de mettre sa progniture dans cette forme de sevrage qu'est un mnage musulman ? Il y a lieu en effet de prciser qu'un Musulman a le droit d'pouser une chrtienne. L'inverse est condamn par le Coran, une Musulmane ne peut prtendre pouser un chrtien. Une femme de culture occidentale qui pouse un Musulman carte sa progniture de la civilisation chrtienne pour la suite des sicles. Ce n'est pas une petite dcision.

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Epouses sans scurit. Et ce n'est pas un risque banal comme on peut le voir. La femme marie et confie l'irrsistible droit de son mari n'est pas pour autant en scurit. "Quand elles sont purifies, venez vos femmes comme Dieu l'ordonne". "Vos femmes sont pour vous un labour. Allez votre labour votre guise et travaillez d'avance pour votre salut"(79). Le mari est pleinement matre de la situation "Prophte, (c'est Allah qui parle) quand vous rpudiez vos femmes, rpudiez-les dans le dlai, n'abandonnez pas avec elles les enfants qu'elles auraient pu concevoir"(80). Cette dcision dpend de la libre initiative de l'homme et il n'en doit raison personne car "s'il elles sont enceintes, pourvoyez-les jusqu' l'accouchement, si elles allaitent votre enfant, donnezleur le salaire"(81). "Au bout du dlai retenez-les ou sparez-vous d'elles... faites tmoigner deux hommes intgres"(82). Si la malheureuse proposait une sparation, il faudrait qu'elle soumette son cas l'autorit(83). Mais les caprices de Monsieur ne sont soumis aucune formalit. "Il peut les rpudier deux fois, c'est--dire qu'il peut les reprendre l'amiable ou les librer l'amiable"(84). On le voit les coutumes arabes du VIIme sicle taient d'une dlicatesse toute particulire. Ainsi : "si vous voulez changer d'pouses et que vous ayez donn l'une un quintar, n'en reprenez rien"(85). Certains coranologues admirent ces coutumes antiques du dsert d'Arabie, elles sont, disent-ils, soigneusement quilibres. Et on pourrait s'tonner que certains Etats musulmans, l'Egypte par exemple, prtendent ajouter l'avoir coutumier de la malheureuse, un "logement dcent pour elle et les enfants qui lui sont confis". Il est vrai que ces prescriptions ajoutes la Sharia coranique surgissent et disparaissent au gr des majorits lectorales. Rien n'est aussi sr que l'antique loi du dsert qui sera applique, dut-on, assassiner un Sadate trop audacieux de civilisation. Veuve sous la tutelle de son fils. Il arrive aussi que le mari dcde et qu'alors les pouses soient libres, mais pas entirement. Mahomet s'est impos de protger les femmes de son pays. C'est pourquoi son entre en veuvage donne chaque mre son fils an comme tuteur. Celui-ci a un rle dlicat. En effet, si sa mre tait dcde, son pre aurait remdi au malheur en prenant une autre pouse dans la semaine, honneur oblige ! Mais sa mre vit, c'est le pre qui est dcd. Sa mre donc se devra une certaine retenue de deuil, car "les mres doivent attendre quatre mois et dix jours, pass ce dlai on ne leur fera pas grief d'une allusion la demande en mariage"(86). C'est un comportement dont un islamologue se plat admirer la dlicatesse et la pit. Allah est si bon pour ses esclaves spontanment vous le servir"(87). Totale servitude. En rsum, tout est bien rgl en Islam il n'y manque qu'un dtail, dont certains assurent qu'il a quelque importance. Il y manque de reconnatre qu'une femme a autant de droit qu'un homme. Pardon ! Ne formulons pas cette calomnie. En Islam une femme a autant de droit qu'un homme par ce fait solennellement enseign qu'un homme n'ayant aucun droit, son pouse n'en a pas non plus. Ils sont tous deux au mme niveau juridique, par l'absence totale de droit personnel. La Musulmane vaut donc juridiquement autant que son mari puisque juridiquement tous deux ne valent rien. Ce sont des esclaves. Qu'est-ce donc qui ordonne la famille coranique. Ce n'est pas un droit humain. C'est la force et remarquablement la force du mari. Cette force est tout de mme sanctionne par un droit, oui, le droit d'Allah Allah le matre de l'univers Allah seul dtenteur du droit, confirme l'aplatissement de la femme devant l'homme, L'un et l'autre sont esclaves d'Allah, mais l'esclave masculin a le pied sur l'esclave fminin "Les hommes ont autorit sur les femmes cause des prfrences de Dieu... et cause des dpenses des hommes"(88). Cet Allah, qui donne gnreusement la vie et la force, parat bien goste pour ce qui est

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du droit. Il est tellement parcimonieux qu'il n'en donne absolument pas. Si seulement il avait un cho d'une certaine dclaration propos du rel pouvoir de l'pouse sur le corps du mari et du rel pouvoir du mari sur le corps de la femme selon Saint-Paul... !(89). "Deux souverainets unies pour s'aimer mutuellement comme Dieu les aime" ; selon Saint-Jean(90). S'il avait eu quelque cho de la religion franque, cet Allah serait un dieu un peu plus sympathique. Chrtienne mprise. Chrtiennes, vous tes tonnes du sort qu'Allah inflige ses esclaves fminines. Cette sujtion touffante, cette inscurit vous rvoltent, vous tes mme prises de piti devant l'accroupissement de leur fiert de mre, devant l'avilissement de leur bonheur d'pouses. Mfiez-vous de vos nobles sentiments quand vous aborderez ces esclaves d'un dieu qui favorise des militaires-esclaves ; mfiez-vous, car votre noble compassion les heurterait douloureusement. Jouez de votre dlicatesse spontane parce que ces femmes sont convaincues de leur supriorit. Elles sont hautement invites se croire d'une remarquable supriorit. Entendez-leur doctrine ; "Une esclave croyante en Allah vaut mieux qu'une femme qui croit en la Trinit," quelque envie que vous en ayez(91). Bien plus, vous tes pour une musulmane "les pires btes pour Dieu car vous tes parmi les sourds et les muets qui ne comprennent rien, qui s'enttent ne pas croire"(92). Ne leur montrez donc pas une trop grande compassion avant d'avoir prouv la vigueur de leur jugement sur la bienveillance du Crateur envers les personnes de bonne foi, parce que, d'autorit coranique, vous chrtiennes fidles, vous tes condamnes au feu ternel"(93). ! Il est donc excessivement dlicat de parler piti, foi et religion avec des Musulmanes simplement fidles leur Coran et ignorantes de la sagesse occidentale.

CHAPITRE VII Esprance ridiculeSuivons les donnes coraniques jusqu'au terme du sort fminin. Elles ne finissent pas avec le bonheur sur la terre car il y a un ciel pour les Musulmans, et les femmes, elles aussi, peuvent aspirer au jardin d'Allah. Passe la minute de la mort, la femme est accueillie par son poux, un des prcdents poux. Ils sont reus par Allah en personne. Entendons son accueil "Mes esclaves... entrez au jardin, vous serez fts avec vos pouses"(94). On a lu "jardin". De fait le paradis d'Allah fait voquer le paradis terrestre o Dieu tablit le premier homme dans son innocence. Mais Adam n'avait pas telle surabondance de bonheur. Entendez : "Croyants et Croyantes ils auront des demeures agrables dans les jardins d'Eden et une joie de Dieu plus grande encore, succs sans borne"(95). On trouverait plus de trente textes coraniques prsentant l'agrment et les ressources de l'Eden : "des sources claires jaillissantes, aux ombrages d'acacias et de jujubiers sans pine et de trs beaux arbres, palmiers, grenadiers qui inclinent leurs branches pour mettre leurs fruits porte de la main des lus, les vignes offrant leurs raisins". Ici et l de riches tapis, des trnes. Cet Eden de l'autre monde est infiniment plus dlicieux que l'Eden o sombra Adam. C'est au ciel un faste royal, une paix totale l'abri de toute querelle, de tout dsordre, un havre de paix, le refuge bien gagn auprs d'Allah par ses esclaves-guerriers. Les pouses auront aussi leur bonheur. Il n'est pas dit si quelque dissentiment lgitimerait l aussi d'ventuels dcrets maritaux de rpudiation. Elles pourront en toute fidlit admirer les enfants et les immortels jeunes gens qui les pourvoiront de toutes friandises en mme temps que leurs poux. Celles qui, dans les beaux jardins arriveraient divorces, pourront ventuellement agrer la fondation d'un mnage sous la bndiction d'Allah. Les anges admireront tant de grces divines et si des pouses sentaient que leur nombre ne suffit pas leur mari commun, elles assisteraient avec bonheur son mariage avec des vierges prserves de tout homme, de tout djinn en des rites prsids par Allah personnellement. Chrtiennes, gnes, troubles la lecture de ces pages ne sombrez pas dans votre tonnement. Ce destin propos par Mahomet ses croyants n'est pas une abomination mprisable, c'est l un bonheur de beaucoup suprieur ce que pouvaient rver ces Bdouins du dsert, au VIIme sicle. Alors une Bdouine, esclave d'Allah et esclave d'un homme, ne pouvait que se rjouir de voir cet homme se satisfaire sur une ventuelle Houri aux grands yeux que n'aurait touche ni un homme, ni un djinn. Dans une civilisation primitive, les personnes savent savourer un idal de bonheur ds lors qu'il dpasse un peu les plaisirs des animaux. Placer cette modeste satisfaction dans un verger cleste, ombrag, arros, fructueux sous les regards de Dieu paraissait un comble des populations en voie de progrs, mme si cela inspire quelque dsappointement une disciple du Christ, librateur de l'homme et aussi

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de la femme. En chrtienet, les personnes aspirent un bonheur lev au niveau de celui des Anges qui n'pousent pas et ne sont pas pouss(96), bonheur que la puissance agrandie de leur esprit savoure dans la vie bienheureuse du Crateur lui-mme(97). Ainsi en est-il des ambitions religieuses : pour Mahomet, l'homme est un esclave de Dieu et ne peut prtendre l'approcher. Mais pour le Christ, parole divine incarne(98), l'homme et aussi bien la femme sont des tres faits l'image de Dieu et destins, s'ils l'acceptent et y travaillent, tre adopts en fils par Dieu, savourer en juste hritage sa batitude mme. Ce sont l les principaux traits qui distinguent l'Islam et le Christianisme. L un Allah matre. Ici un homme souverain dot par le Crateur d'une alliance d'entire affection. Certains coranologues prtendent que la description moult fois rpte des plaisirs idylliques auprs d'Allah ne sont qu'appts offerts aux esclaves pour les faire rver un bonheur spirituel. Il faudrait voir ce qu'en pensent les dits esclaves. Certains de leurs savants et pas des moins autoriss, estiment en heures et mme en journes la dure de chaque heureuse satisfaction accorde aprs la bndiction d'Allah. Honneur oblige ! Un plaisir bni par Allah a le temps pour lui. Enquter sur les leons de morale dnique pourra aider pntrer la psychologie des esclaves qui prtendent s'associer des femmes de notre civilisation. Pour prparer ces enqutes voyons les textes immuables, inchangeables, ternels et coraniquement divins. "Ceux qui croient et dont les uvres sont fidles, nous les ferons entrer dans les jardins o les ruisseaux circulent. Ils y seront pour toujours, ils auront des pouses purifies"(99) "Dieu a promis aux croyants et aux croyantes des jardins o les ruisseaux circulent. Ils y seront pour toujours, ils auront des demeures agrables, dans les jardins d'Eden et une joie de Dieu plus grande encore"(100). "Ceux qui sont endurants et cherchent la face de leur Seigneur, ceux qui font la prire et donnent de nos dons en public et en secret et rendent le bien pour le mal, eux la demeure dernire, jardins d'Eden o ils entreront avec ceux de leurs pres, de leurs femmes et de leurs fils qui furent justes"(101). "Seigneur, fais-les entrer, avec ceux de leurs pres, de leurs pouses et de leurs descendants qui sont intgres, dans les jardins d'Eden que tu leur as promis"(102). "Mes esclaves, n'ayez, ce jour-l, ni crainte, ni tristesse. Ceux qui croient nos signes et sont soumis. Entrez au jardin, vous serez fts avec vos pouses. On fera circuler pour eux des plats d'or et des coupes et tout ce qui est dsirable et qui plait aux yeux... et vous y aurez beaucoup de fruits manger"(103). "Les fidles seront dans les jardins et les dlices avec les dons de leur Seigneur. Mangez et buvez tranquilles cause de vos actes. Accoudez-vous sur vos divans aligns. Nous leur donnerons pour pouses des Houris aux grands yeux... des fruits et des viandes et les jeunes gens, comme des perles caches, circuleront leur service"(104). "Il les a pays de leur patience avec un jardin et de la soie. Ils sont accouds sur des trnes... Les fruits cueillir s'inclinent trs bas... Ils boiront une coupe dont le mlange sera le gingembre... Parmi eux circuleront des garons toujours jeunes que tu verras comme des perles parses"(105).

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"Les dvous esclaves de Dieu recevront le don que l'on sait, des fruits, et seront l'honneur dans les jardins du dlice, tendus sur les lits les uns en face des autres. Pour eux une coupe d'eau vive circulera, pure, dlicieuse boire, non enivrante, inpuisable. Prs d'eux seront les vierges aux grands yeux comme une nacre"(106). "Les fidles auront un bon refuge, les jardins d'Eden... Prs d'eux seront des vierges toutes du mme ge, les yeux baisss. Voil ce qui vous est promis pour le jour du jugement, oui, c'est ce qu'on vous donnera pour toujours"(107). "Les fidles seront en lieu sr parmi les jardins et les sources et vtus de satin et de brocart... et nous les marierons des Houris aux grands yeux. Ils pourront demander en toute sret toutes sortes de fruits... Bonheur sans borne"(108). "On s'accoudera sur des tapis revers de brocart et les fruits des jardins seront porte de main. Il y aura l celles qui baissent les yeux et qui n'auront touch ni hommes ni djinns... Elles seront comme le rubis et le corail... Des vierges belles et bonnes... des Houris retires dans leurs pavillons... qui n'auront touch ni hommes ni djinns... On s'accoudera l sur des coussins verts et des tapis merveilleux"(109). "Aux fidles le succs, jardin et vignes. Jeunes filles toutes du mme ge, coupes dbordantes... tel est le salaire bien compt que vous donne le Seigneur"(110). Quels beaux rves pour des esclaves ! Qui pourrait imaginer que Mahomet excitant des soudards, leur prsentait toutes ces turpitudes pour les faire rver un bonheur anglique ? Les besoins de la guerre stimulaient l'inventivit du recruteur et multipliaient les attraits de l'engagement. Le jour o les Orangs-outans sauront parler, ils complteront la prophtie d'Allah.

TROISIME PARTIE Chrtien, serviras-tu la tyrannie ?Oui, c'est au Chrtien que je m'adresse. Moi-mme ne me suis-je pas intress aux Musulmans parce que je suis Chrtien ? N l'Arba en Algrois d'un pre n l'Agha, quand l'Agha tait hors d'Alger-la-Blanche. Je me suis intress aux populations parmi lesquelles nous vivions et je voyais le maon, mon Pre, rveiller la valeur humaine des Musulmans qu'il initiait gcher le mortier. J'en vins tout jeunet souhaiter "civiliser ces attards" et je me promettais dj d'y consacrer ma vie. Entr au Sminaire je me suis mis tudier l'histoire de ces populations. Ma mre, que je voyais l'uvre pendant mes vacances scolaires, enseignait aux fatmas fixer les boutons des tenues militaires qu'elle cousait pour les soldats de la Grande Guerre. Je voyais donc cette gent malhabile et j'envisageais de plus en plus fermement d'aider ces malheureux devenir des personnes plus proches de la qualit humaine.

CHAPITRE VIII Le mfait de l'islamL'Histoire prsente le crime de l'Islam. Devenu Prtre, clbrant la Messe quelques cinquante fois par an en l'honneur des milliers de saints de leur race, je me suis mis tudier le courage de ces hommes sortant de la barbarie, l'hrosme de leurs fidles poursuivis et massacrs par la tyrannie des Empereurs romains. J'entendais notre vnr archevque Monseigneur Augustin, Fernand Leynaud clbrer le gnie de leurs crivains : les littrateurs comme Lactance et Minucius Flix, les historiens comme Victor de Vite et Victor de Tunnunum, les apologistes Arnobe et Commodien, les philosophes, Tertullien qui le premier prsenta le caractre primordial de la souverainet de l'homme. Autre serviteur de l'humanit, Victorinus Afer, orateur grandiose qui les Romains dressrent une statue sur le Forum de Trajan dur ennemi du christianisme, il va aux Ecritures, accepte le Christ et engage sa philosophie dans la prsentation de la Trinit. Serviteur de l'humanit, il a prpar Augustin. Les trois Papes, la fin du IIme sicle, St Victor (180-200) rappelle toutes les glises le primat de son autorit pontificale. St Irne doit intervenir pour adoucir la fermet de ce Kabyle. St Miltiade (311-314) qui traite avec l'Empereur Constantin de la manifestation du Christianisme hors des catacombes et qui fait surgir des glises. St Glase 1er (492-496), philosophe du droit qui expose l'Empereur de Byzance l'gal pouvoir des deux souverains, le Pape et l'Empereur. Glase, homme de loi, la manire berbre, cre le premier code dans l'Eglise Catholique. Les Thologiens St Optat et Milve, St Augustin qui demeura le principal flambeau de l'Occident pendant huit sicles, jusqu' l'arrive de St Thomas d'Aquin. Vigile de Thapsa vainqueur de l'Arianisme des Vandales. St. Fulgence, le "Cicron Chrtien", apologiste et thologien qui redressa la pense europenne du VIme sicle. Les missionnaires berbres, St Sverin qui porta l'Evangile au nord du Danube, St Adrien charg par Rome de former les moines de Cantorbery, St Marcellin arriv Prtre en Gaule vers 360 ne craignant pas de s'attaquer aux montagnards, il merveille les villages des Hautes Alpes par ses miracles et il est sacr premier vque d'Embrun. Ordonn Prtre, devant nos Berbres si dficients, j'admirais le gnie de leurs anctres, matres en problmes humains. Europen, je me demandais comment un peuple qui merveilla l'Europe, un peuple qui lui seul a t la plus pure lumire de nos penseurs, foyer de gnies qui fondrent la civilisation europenne, comment ces races avaient pu sombrer au niveau qui m'affligeait. L'explication s'imposait de plus en plus claire mes yeux. L'Evangile envoy par St Pierre ces peuples encore barbares en fit des communauts admirables et des intelligences de la plus haute acuit. Puis leurs villes et tribus ayant t dcapites par les Vandales d'Europe, ils devinrent des troupeaux sans pasteur. La qualit de leur sang chez les fils et neveux des matres de la civilisation ne s'tait tout de mme pas entirement efface. Survint le Coran. Ces peuples ne se sont jamais remis, tant ils multiplient les actes

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d'agression, les comportements dlictueux. C'est ce que l'histoire objective, tmoin authentique, me rvlait, que dis-je ? L'Histoire proclame tous les hommes servis par le Christianisme qu'il cultive et enflamme la qualit humaine tandis que l'Islam l'appauvrit. Puis un renouveau assez subit. Chrtiens venus d'Europe, nous constations que la gnration des autochtones ns en notre voisinage avait meilleure allure que celle de leurs pres, de meilleures dispositions et qu'ils apprenaient facilement formuler les principes de la civilisation chrtienne : le souci du travail bien fait, le respect de l'homme mme quand il est d'une religion diffrente, le respect des mrites d'un chacun. L'influence du christianisme, mme quand il n'est pas enseign, expliqu, provoquait le rveil, l'panouissement de la qualit humaine chez nos Berbres. C'est cette vidence qui me fait admirer et plaindre la qualit des populations berbres. C'est cette vidence qui me fait prendre la plume et clamer mes compatriotes : Chrtiens, vous ferez-vous complices d'un autoritarisme dprimant ? L'Islam n'apparat-il pas tous les observateurs comme le plus absolu des imprialismes ? Aprs ce regard sur un territoire que nous connaissons particulirement, aprs les hommes, voyez le Coran qui de nouveau leur est brutalement impos et qui prtend nous dominer. Etudions donc l'Islam. En cette IIIme partie, nous verrons son objectif et les forces qu'il emploie pour l'atteindre. Nos observations suivront la mthode simple et rigoureuse qu'est la prsentation des textes mmes de sa source et de sa loi, le Coran. Pour faciliter une estimation de la valeur religieuse de l'Islam, nous ferons suivre chaque solution islamique par celle du Christ. En Culture Humaine. Le Christ demandait ses disciples d'entretenir le vif lan que la vie prsente dans l'enfance ; "si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'aurez pas accs mon royaume"(111). "Tu as reu cinq talents. produis-en-cinq autres, garde les dix et viens partager mon bonheur"(112).

CHAPITRE IX Imprialisme extra-terrestreUn Europen ne saurait concevoir qu'un pouvoir tranger la terre prtende imposer son autorit aux activits humaines. Il y a certes les fantaisies maonniques qui imputent la Rvlation chrtienne la prtention de faire plier les autorits humaines sans condition. Il faut tre aussi tmraire qu'un Franc-Maon pour n'avoir pas lu la proposition de Yahweh Mose et s'aventurer parler des dispositions de Dieu envers l'humanit. Un homme civilis ne saurait agrer un Dieu qui prtende imposer sans condition son pouvoir au droit de l'homme. Telle est notre philosophie d'hommes civiliss. Ce n'tait pas au VIIme sicle l'avis des Bdouins d'Arabie. Lisons leur penseur le plus clbre, Mahomet. Il coute Allah : "Certes si les hypocrites et ceux qui ont un mal dans le cur et les alarmistes Mdine ne se calment pas, nous te mettrons en campagne contre eux et ils ne resteront plus longtemps tes voisins. Maudits, o qu'ils soient, ils seront pris et tus(113) selon la coutume que Dieu a eue envers leurs devanciers, car tu ne trouveras pas de changement dans la coutume de Dieu". Allah prparait donc l'assujettissement total des habitants de Mdine. Et il dclare que c'est sa mthode "coutumire" et sa stratgie sans changement. De fait le Coran nous prsente en une centaine de textes un Allah ml aux batailles d'une interminable guerre. C'est lui qui l'a conue pour satisfaire sa soif de louanges(114) ; lui qui y prpare les esprits, qui soutient les courages par des promesses, des menaces, des sanctions ; lui qui fait assembler les troupes, qui rquisitionne la cavalerie(115) ; qui fait dclencher les assauts, qui rpartit les butins et rcompense en son Paradis ses vaillants guerriers par les plus aimables des Houris aux grands yeux et par d'ternels garonnets servant des vins cachets. Lisons quelques textes : Allah s'applique vaincre l'aversion de ses Bdouins : "On vous a prescrit le combat bien que vous l'ayez en aversion(116). L'ordre de Dieu s'est manifest en dpit de leur aversion"(117). Il les encourage devant l'importance des forces adverses "ton Seigneur inspirait aux anges affermissez ceux qui croient... Je vais jeter l'effroi dans les curs des (ennemis) incrdules(118). Alliance sur terre : l'Occident a une toute autre notion du rle de Dieu. C'est une Alliance. Le Christ ne veut pas supplanter les pouvoirs des hommes : "Rendez Csar ce qui est Csar"(119). Il propose l'initiative de chaque homme qui le veut bien(120), une Alliance dans laquelle Lui-mme s'engage mort : "Cette coupe est la nouvelle alliance de mon sang"(121).

CHAPITRE X Peuple en esclavage ?Qu'est donc cette entreprise de l'Islam ? Quelle forme d'institution Mahomet a-t-il l'intention d'imposer aux hommes ? Voyons d'abord l'estime qu'il a des hommes, nous verrons ensuite l'ampleur de l'institution qu'il cre, l'efficacit qu'il lui prte, la dure qu'il lui promet et la mthode qu'il emploie pour parvenir ses fins. Hommes irrmdiablement esclaves. Cette notion d'homme esclave est si trangre nos conceptions de civiliss en Occident qu'elle nous parait relever d'un rve de cauchemar. Cicron nous a dit, il y a 2000 ans, que l'homme participe au pouvoir souverain de la Divinit(122). La Bible nous avait prcis que c'est par la ressemblance qu'il donnait Adam que Dieu l'institue matre en ce monde. L'homme nous apparat donc dominateur qualifie en cette terre la manire, fort lointaine il est vrai, mais tout de mme en s'appliquant la manire de la Sagesse divine, matresse de tout. Telle est la conception des civiliss que nous sommes en Occident pour nous un homme est de plein droit matre de sa personne et de ses uvres. En culture humaine : le Christ confirme ce sentiment naturel, disons plutt qu'Il a aid en convenir nos esprits qui le gotent spontanment. En effet l'Evangile nous montre Jsus traitant les hommes en souverains d'eux-mmes, souverains dsireux de conqurir le plus de bonheur possible, le bonheur de Dieu Lui-mme. Disons donc pour nous dfinir que l'homme nous apparat de plein droit matre de lui-mme. C'est l une notion qui nous est commune, notion tablie sur la philosophie, sur l'Ancien et le Nouveau Testaments. Telle n'est pas la doctrine des Ecoles Coraniques. Pour Mahomet, l'homme n'est pas matre de lui-mme, l'homme est esclave. Il est esclave parce que produit par le Crateur. A telle enseigne que tout homme est irrmdiablement esclave. Suivons sa dmonstration : Le Crateur est un Matre souverain : "Matre absolu de ses esclaves"(123). C'est trs explicitement affirm et rpt "Allah est le seul matre : matre absolu de ses esclaves"(124). En tant que matre unique le Crateur n'a pu susciter que des tres dpendants, des tres rigoureusement dpendants. Il n'a cr partout que des esclaves. Entendons Mahomet "Tous les tres des cieux et de la terre viennent en esclaves au Misricordieux. Il les a dnombrs, il en a fait le compte"(125). "Tout animal et tout ange des cieux et de la terre se prosternent sans orgueil devant Dieu"(126). Dans ces textes les cratures se reconnaissent esclaves, non pas parce qu'elles le souhaitent, mais parce qu'elles ne peuvent pas prtendre autre qualit, ni autre statut que celui d'esclaves : "Ni le Messie, ni les anges proches de Dieu ne ddaignent d'tre les esclaves de Dieu"(127). Les Cratures du Coran ne pourraient-elles pas suggrer qu'elles sont devenues esclaves par un certain consentement Mme pas. Ainsi Allah traite-t-il d'esclaves les plus minents de

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ses collaborateurs : Mahomet lui mme "Gloire celui qui fit faire son esclave (Mahomet) depuis la Mosque sainte... un voyage nocturne pour lui montrer certains de nos signes" (128) . Ainsi Dieu compte-t-il parmi ses "esclaves de choix" Mose et Salomon(129) et de mme Isaac, No, Job, Joseph, Aaron, Ismal, Elise, Jonas, Loth et dans le Nouveau Testament, Zaccharie et son fils Jean, Jsus Lui-mme, tous minents personnages, esclaves que Dieu a choisis"(130). Les dits Prophtes auraient donc pris l'attitude d'esclaves par rvrence pour le Crateur, comme un ministre peut se dire l'esclave d'un Alexandre le Grand. Le Coran ne s'arrte mme pas cette sujtion de circonstance. Il dclare l'homme esclave d'Allah par le fait mme de sa cration par Allah "Hommes, adorez votre Seigneur qui vous a crs vous et vos devanciers"(131). "Vous n'tes que des mortels que Dieu a crs... Lui le rgne... des cieux et de la terre"(132). Telle est la foi coranique, tandis qu'il nous parait tellement normal pour l'tre Infini, matre de Lui-mme, qu'il ait parachev sa cration en tablissant des hommes matres d'euxmmes. C'est du moins l'attitude que la Bible reconnat Dieu crant Adam son image, l'image de Dieu il le cra... et il dit soumettez la terre, dominez sur les poissons, les oiseaux... les animaux". Et Dieu satisfait du parachevrent de son uvre dit "c'est trs bien"(133). Cette gnrosit totale dcrite par la Bible nous parait dans la personne du Crateur plus en harmonie avec sa puissance infinie que l'attitude d'un Allah incapable de susciter en son gigantesque univers une petite image de sa souverainet. Nous avons peine considrer un crateur bless par cette petite dficience. Ne serait-ce pas plutt que Mahomet n'aurait pas suffisamment contempl son Dieu ? Mais tout bien ! Tout bien ! Il entend Allah lui-mme se dfendre "Associez-vous vos esclaves aux biens que nous vous donnons jusqu' en faire vos gaux"(134). Manifestement Allah s'est interdit une gnrosit que ses Bdouins d'Arabie n'auraient pas su imiter. Il nous faut bien en convenir le Coran mesure la gnrosit de son Crateur par la sage retenue qu'inspirent les perfidies humaines et il arme son gouvernement de terribles sanctions "au jour de la rsurrection... Allah dira... honte aujourd'hui et malheur aux incroyants... entrez par les portes dans la ghenne et restez-y pour toujours"(135). Le dogme coranique est clair, un homme de par sa nature n'a aucun droit sur lui-mme. Aurait-il un droit sur ses uvres, sur les biens de ce monde ? Hlas ! Les rserves d'Allah blessent l'homme jusque dans son droit de proprit, tel point qu'un homme ne puisse pas offrir un cadeau en son propre nom. Offrir un cadeau sur cette terre ce n'est pas faire un don, c'est seulement transmettre le don de Dieu. Entendez Allah "ils donnent de nos dons"(136). Allah est le propritaire : "A Dieu sont les cieux et la terre"(137). Il est vraiment propritaire de tout. "A Dieu sont tous les tres des cieux et de la terre" Et il est le seul propritaire : "A Dieu sont les tres des cieux et de la terre". La Sourate nous le proclame trois fois. Et si vous voulez participer la satisfaction du gnreux donateur, entendez-le raconter : "ils s'arrachent de leurs lits... pour donner de nos dons"(138). C'est clair. Le Coran impose comme un dogme absolu que le statut d'esclave est inhrent l'tre humain. Ce n'est pas qu'Allah l'impose par plaisir. Il souhaiterait certainement librer les hommes. Entendez l'invitation qu'il adresse d'affranchir les esclaves : "Vos esclaves qui veulent un crit d'affranchissement, vous n'avez qu le leur donner, si vous reconnaissez leur honntet"(139). Allah souhaite donc que les hommes soient maitres de leur personne et de leurs uvres. Mais lui-mme n'affranchit aucun homme, mme pas son "lumineux" reprsentant(140), le sceau des Prophtes(141). Allah ne se reconnat pas le droit de tirer un

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homme de son esclavage. Allah est un dieu incapable de crer des hommes matres d'euxmmes. ! Il n'a mme pas imagin une forme de rachat qui accorderait la beaut humaine qu'il n'a pas cre. C'est donc un dogme en Islam, l'homme, tout homme est irrmdiablement esclave. C'est ce dogme premier qui va caractriser l'entreprise islamique. Le chemin d'Allah, c'est l'tablissement d'une institution mondiale encadrant l'humanit esclave. Voyons les caractres de cette institution dans une "perptuelle obissance"(142). Le dogme occidental est tout autre. Nous l'avons compris. Le Christ traite les hommes en souverains. Il honore la dcision de celle qui va le... concevoir(143). Il offre chacun de partager son propre pouvoir(144) et n'impose son bonheur personne(145).

CHAPITRE XI Imprialisme universelCe qui sert le gnie conqurant de Mahomet c'est d'avoir camoufl le principal rayon de la dignit humaine, sa lgitime matrise sur elle-mme, c'est aussi d'avoir os prter au Crateur ce mpris de l'homme. Devenu ainsi l'agent de Dieu, le prophte arabe s'est institu ennemi et agresseur de tous les hommes qui ont le sens de leur dignit. De par Dieu, Mahomet est l'ennemi de l'humanit libre, et sur l'ordre d'Allah il lance ses Bdouins contre toutes les nations de la plante. Son gnie imprialiste est sans ombre. Il est nettement dcid un parfait succs. Il tuera tous les hommes qui ne s'inclinent pas servir son Dieu. Dieu rgnera sur absolument toute l'espce humaine comme sur les "anges, les astres et les animaux". Ce programme est si trangement inhumain qu'il pourrait passer pour une charge invente contre l'Islam. Hlas ! Il n'y a pas en cette vision la moindre imagination de Franais inquiet pour la civilisation occidentale. L'imprialisme universel est bien le fait d'un arabe du VIIme sicle. Lisons ses projets. Ecoutons Allah parlant Mahomet "Nous t'avons envoy tous les hommes pour annoncer et avertir"(146). Cette entreprise d'alerter tous les hommes n'est pas une intention nouvelle pour Allah "Tu n'as qu' avertir, nous t'avons envoy avec la vrit pour annoncer et avertir"(147). Et le Coran de prsenter la liste des peuples avertis par Dieu au cours des sicles(148). S'il s'tait born avertir l'humanit on ne pourrait pas souponner Allah d'imprialisme, car un avertissement n'est pas une prise de pouvoir. Mais prcisment il double son enseignement d'une certaine contrainte : "Il a envoy son aptre avec le guide de la vraie religion pour le faire triompher de toute religion"(149). Le triomphe spirituel serait un service offert la qualit humaine. Mais il semble que le triomphe demande par Allah ne soit pas ce niveau : "Croyants combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu'ils vous trouvent durs"(150). Voici donc que pointe un got de tyrannie dans les dispositions d'Allah regardant notre humanit. Mais cette tendance tait manifeste ds ses premiers ordres de tuer les incroyants. Et que cet empire brutal vise l'ensemble de l'humanit ne doit pas davantage surprendre puisque "Dieu a en mains tout le rgne(151) et que son rgne s'tend sur tout"(152). Crateur de tous les hommes il est seigneur de tous"(153). Il ne peut pas en tre autrement pour un Coraniste. De fait "Il est le roi des hommes(154), "les tres des cieux et de la terre lui sont vous"(155) "et que les hommes de par lui ne sont qu'me d'esclaves". Allah est en droit d'tendre son empire sur l'humanit entire : "Le rgne des cieux et de la terre est Dieu"(156). On est absolument sr en Islam du plein succs de l'empire d'Allah et on le clbre : "Bni soit celui aux mains de qui est le rgne, il peut tout"(157). Dut-il pour russir recourir des procds simplistes. Par exemple, nous le laissons timidement entendre, mais hlas ! Il faut

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en convenir "Dieu voulait instaurer la vrit et dtruire les incroyants jusqu'au dernier..."(158). Hlas ! Disons-nous, l'Islam ordre d'exterminer tous les incroyants ou de les tenir en servage pour qu'Allah tende son empire sur tous les tres humains, sans la moindre exception. Allah a dcrt qu'il doit rgner sur la totalit des hommes. En Culture Humaine : avec le Christ, notre civilisation tient aussi les hommes pour des tres diminus. Mais nous n'imputons pas cette dchance l'intervention du Crateur. Nous redisons que l'homme cdant aux suggestions du dmon a inclin son lan de bonheur au niveau des fruits de ce monde et se voyant effondr sur lui-mme, asservi par l'ange pervers, l'homme travaille avec le Christ se dgager de toute servitude. La voie des batitudes soutient l'homme dans le rtablissement de sa majest premire, la loi vanglique dsarme au cours des sicles l'apptit des dictateurs. Notre civilisation est soutenue par un Dieu librateur. En Islam, la main d'Allah a mis la servitude dans l'homme, la voix d'Allah ordonne de mter ses esclaves dans la servitude et d'exterminer les rfractaires. Allah ne se croit pas capable de crer des rois. Il ne veut, ni au ciel ni sur terre, voir des cratures qui Lui ressemblent. Il ne veut que des fronts marqus de sable ou de poussire "A lui les tres des cieux et de la terre. A lui perptuelle obissance(159). Obissez Dieu et l'aptre"(160). Devant ces textes nous avons l'impression d'entendre un rveur. De fait y a-t-il sur la terre un seul homme sens, un seul, qui estime possible le rassemblement de l'humanit entire dans un Etat unique, sous l'autorit de l'unique Calife de Dieu ? Pour envisager l'tude de pareil projet il faudrait dj avoir une me d'esclave. Comment des hommes peuvent-ils donner foi cette entreprise ? L'Histoire la condamne. La Sagesse l'interdit. Cet imprialisme universel ne grandit ni Dieu, ni l'homme. Mais allons-nous exagrer ?, cet ordre inflig l'homme de se sentir irrmdiablement esclave, ne semble-t-il pas plus propre dmoraliser l'homme qu'a soutenir des efforts culturels ? Occidentaux nous avons une autre attitude. Le Christ s'est adress l'humanit entire. Mais II ne vient pas pour astreindre les hommes un impratif goste, bien au contraire. Il s'engage diminuer le poids de l'autorit. Il propose un joug lger(161) et ne propose d'autre autorit que celle d'un Pre(162). Il supprime toute injonction autre que le dploiement de l'amour(163). II fait honorer le droit de l'homme avant le droit de Dieu(164).

CHAPITRE XII Religion et CultureDans cette partie sur les Institutions tablies par le Coran, on ne peut viter de signaler la Religion et les effets en culture morale, intellectuelle et mystique. Ces sujets seront traits, si Dieu veut, dans les parties suivantes. Rappelons cependant, sous peine d'une grave prtrition, que le caractre premier de l'Islam est la religion II prsente Allah comme le Dieu Crateur, tout y est rgl par les dcrets d'Allah, le culte, la morale et la culture. L'Islam est aussi une nation. Cet aspect est trait dans cette IIIme partie. Remarquons que ces trois caractres de Nation, de Religion et de Culture sont intrinsquement lis dans l'entreprise de Mahomet. Lisons "II y a parmi les cratures une Nation qui se guide sur la vrit et pratique la justice, mais ceux qui nient nos signes, nous les atteindrons sans qu'ils sachent o... Mon stratagme est sr"(165). C'est ainsi qu'Allah se proclame fondateur d'une Nation qu'il cultive et protge. Le Coran revient souvent sur la mutuelle intgration des lois politiques, religieuses et culturelles sous l'autorit d'Allah. "Vous tes la meilleure Nation qu'il y ait eu chez les hommes vous ordonnez le bien, vous interdisez le mal, et vous croyez en Dieu"(166). Cette nouvelle Nation est bien linstitution Universelle que nous avons prsente au chapitre prcdent. Rappelons les textes "Nous t'envoyons une Nation... Nous t'avons envoy la totalit des hommes pour triompher de toute religion". Un occidental voit sa culture non pas dans l'obissance des injonctions mais dans l'panouissement de ses aspirations. Le Christ ne fait pas voquer une Divinit venant chercher la satisfaction de droits qui lui donnerait son rle de Crateur. Il se prsente comme "le Dieu qui est"(167), selon le nom que l'Exode fait entendre(168). Et qui est l auprs des hommes pour les assister dans le rtablissement de leur nature(169), et pour assurer leur fiert l'entre dans les familiarits de Dieu(170).

CHAPITRE XIII Prennit de l'EmpireSi l'ampleur de la conception tait garante de l'acuit du gnie, on devrait s'attendre placer Mahomet parmi les plus nobles gnies de lhumanit. Remarquons en effet que son entreprise veut embrasser toute la plante, pour tous les sicles, tous les niveaux de la vie et dans toutes les institutions. Il a rglement le monde politique, la religion, les murs familiales et sociales, la vie intellectuelle et la culture spirituelle. Avec une faille, hlas ! Il n'a pas su ce qu'est un homme. Son excuse est que la barbarie du dsert d'Arabie l'a spar du savoir de Rome. Il n'a pas su comprendre la Divinit. Le soleil qui brle les dserts lui a cach la libralit infinie du Crateur. Nous le verrons la suite. Lisons ici les textes garantissant la perptuit de son empire divin. Ils affirment la persistance de sa constitution et la dfaite de tous ses ennemis. Religion immuable : "Moi, mon Seigneur m'a guid dans le droit chemin, la religion immuable, la religion d'Abraham, un orthodoxe(171). Il vous ordonne de n'adorer que lui. Voil la vraie religion"(172). Constitution immuable soutenue par l'immuable religion. A propos de la ncessit de maintenir l'esclavage "tiens-toi, tourn vers la religion en sincre, selon la nature que Dieu a donn l'homme en le crant. Il n'y a pas de changement dans la cration de Dieu. C'est la religion immuable"(173). Tels sont les deux termes de sa constitution, l'imprialisme absolu de son Dieu et le rien des hommes tracent les droites lignes de son inchangeable constitution. Dfaite de tous ses ennemis la perptuit de son empire ne sera jamais compromise parce que ces ennemis seront toujours vaincus, nous le savons dj "II a envoy ses aptres avec le guide de la vraie religion pour la faire triompher de toute religion"(174). Les combattants ennemis seront galement vaincus "ils seront pris et tus selon la coutume que Dieu a eue envers leurs devanciers, car tu ne trouveras pas de changement dans la coutume de Dieu"(175). "Les ruses mauvaises ne prennent que ceux qui les trament, que peuvent- ils attendre d'autre que le sort qu'ont eu les anciens ? Car tu verras que la coutume de Dieu ne changera pas"(176). "Parcourez la terre et voyez la fin de vos devanciers. La plupart ajoutaient des dieux. Tiens-toi tourn vers la religion immuable avant que vienne de Dieu les jours inluctables"(177). Hommes d'Occident, Pontifes et Militaires, Rois et Prsidents, vous voici donc devant une entreprise qui vous assure un Empereur extra-terrestre. Il vous promet l'esclavage. Il l'assure tous et pour toujours, il mesurera vos aises et le domaine de vos intelligences. Sa prtention est-elle vaine ? Avancez, vous verrez le moyen qu'il met en uvre. En Occident nous ne voyons pas que la perptuit de notre civilisation soit garantie par une promesse de Dieu. Le Christ assure l'Eglise son concours jusqu' la fin des temps(178). Il ne s'avance pas sur l'importance de la fidlit des hommes : "Le Fils de l'homme quand II viendra trouvera-t-il la foi sur la terre ?"(179).

CHAPITRE XIV Une nation mobiliseMahomet a lui-mme expriment certaines conditions qui favorisent l'exercice de l'autorit divine sur les masses humaines. Son Coran prescrit l'organisation d'une nation rgie par un Pouvoir politique et servie par une arme nationale. Les textes nous disent clairement les souhaits de sa Divinit et la constitution qu'elle impose. L'Ordre d'Allah. Les souhaits d'Allah sont perceptibles ici ou l. Il voque les dbuts de l'humanit. Premire bauche "Les hommes n'taient qu'une seule nation et Dieu leur envoya les prophtes qui annoncent et avertissent"(180). Cette vocation ne peut tre agrable "Les hommes ne formaient qu'une nation, mais ils se divisrent"(181). Mais Allah n'est jamais pris de court. C'est : "Nous qui les avons partags en nations sur terre"(182). Il a repris en mains son uvre : "Nous avons envoy un aptre chaque nation"(183). "Nous avons donn chaque nation ses rites"(184). "Les rites qu'elles suivent"(185). "Il n'y a pas de nation qu'on ne soit pass avertir"(186). Il exprime le souhait de sa misricorde : "Si Dieu avait voulu, il aurait fait des hommes une seule nation, mais il fait entrer qui il veut dans sa misricorde"(187). Le projet d'Allah est donc le rassemblement de ses esclaves en une nation. Il veut crer une nation. Sur quelle nation jettera-t-il son dvolu ? Allah confie son prophte : "Si ton Seigneur avait voulu, il aurait fait de tous les hommes une seule nation, mais ils ne font que se diviser"(188). "Le Satan est aujourd'hui leur patron"(189). Mahomet reoit le secret : "Nous t'envoyons une Nation qui succde bien d'autres pour que tu rcites nos rvlations mais ils ne croient pas au Misricordieux"(190). Il parle ses fidles Arabes : "Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une seule nation. Mais il gare qui il veut, et il guide qui il veut"(191). Le projet est flatteur, mais l'entreprise sera laborieuse : "Par Dieu ! Les peuples, nous leur avons envoy des aptres avant toi, mais le Satan leur embellissait leurs actes. Il est aujourd'hui leur patron"(192). Prophte, tu sais leur plus belle erreur "De mme avant toi nous n'avons envoy personne avertir une ville sans que les riches ne s'y opposent nous avons trouv nos pres unanimes et nous suivons leur trace"(193) La lutte doit tre ferme des son dbut parce que l'uvre est grandiose "Nous t'avons envoy tous les hommes"(194) "Dis aux hommes, je suis pour tous l'aptre de Dieu. A lui est le rgne des cieux et de la terre"(195). "Rapporte-leur mes propos votre nation est une nation unique"(196). "Oui, votre nation est une seule nation. Je suis votre Seigneur, Adorez-moi"(197). Mahomet rconforte ses administrs : "Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une nation unique. Mais il prouve dans ses dons. Rivalisez en uvres bonnes. Vous retournerez tous Dieu et il vous rsoudra vos divergences"(198). Certains sont gagns : "Seigneur, fais que nous te soyons soumis, fais de notre descendance un peuple qui te soit soumis"(199). Allah observe : "Il y a parmi nos cratures une nation qui se guide sur la vrit et pratique la justice"(200) II lui rvle sa noble mission : "Ainsi nous avons fait

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de vous un peuple mdian, oui, vous tes mes tmoins devant les hommes et le messager de mon tmoin devant vous"(201). Mahomet tmoigne : "Il vous a donn en hritage leur pays, leurs demeures avec leurs biens et une terre que vous n'avez jamais foule, car Dieu peut tout"(202) Le Coran nous propose si naturellement les termes de nation, villes, pays, terre, peuples, que nous le voyons tout naturellement lancer l'tablissement d'une nation hirarchise en un Etat destin rassembler l'humanit entire. Nous n'avons pas de peine le remarquer. Dans cette nation on a au moins la satisfaction de s'admirer : "Vous tes la meilleure nation qu'il y ait eu chez les hommes. Vous ordonnez le bien vous interdisez le mal et vous croyez en Dieu"(203). Cette nation est administre. Elle comporte des cadres sous l'autorit suprme extra-terrestre "Obissez Dieu, obissez l'aptre et ceux qui dtiennent l'autorit"(204). Son ravitaillement prend quelquefois un style un peu particulier : "Le butin de guerre est Dieu. Soyez en paix entre vous. Ecoutez Dieu et son aptre"(205) "L'obissance ; a une importance tout fait remarquable". "Si vous coutez Dieu et son aptre, Dieu ne vous tera rien de vos uvres"(206). "Obissez Dieu, obissez l'aptre. Attention de ne pas vous dtourner... Aux croyants dont les uvres sont fidles nul grief pour leur nourriture tant qu'ils sont fidles et croyants... "(207). Devant cette vocation de sanction alimentaire on revoit la majest d'un Cheikh de grande tente qui d'un regard menacerait celui de ses "enfants" qui se prsenterait au repas alors qu'il mrite un blme. D'ailleurs chacun ne peut tre que satisfait, dans cette nation religieuse "que cherchent-ils d'autre que la religion de Dieu, alors que tous les tres du ciel et de la terre se soumettent Lui de gr ou de force et qu'ils seront tous ramens lui ?"(208). Comment s'imaginer mcontent dans un peuple si troitement administr ? Outre la foi d'avoir les vertus assures et d'tre flicits par un "Dieu qui instaure la vrit malgr la rpugnance qu'en ont les criminels"(209), outre les distributions assures par d'habiles razzias, garanties par une mticuleuse obissance, on a l'esprance toute assure de parvenir au Paradis dans des jardins de dlices o circulent les ruisseaux...(210) tandis que "quiconque se rvolte contre Dieu et son Aptre et transgresse les lois entrera pour toujours dans le feu"(211). Devant ces merveilleux avantages offerts l'obissance, on s'explique qu'elle soit recommande des dizaines de fois par le Coran presque aussi souvent qu'est recommande la guerre(212). Cet tat d'autorit extra-terrestre assure aussi le respect et la justice : "Si vous avez un diffrend portez-le devant Dieu et devant l'Aptre, si vous croyez en Dieu et au dernier jour, c'est mieux, c'est le meilleur moyen"(213). Cet Etat lanc par Allah a un soin particulier de la protection de ses frontires et s'arme pour le dploiement de son territoire. La guerre est l'art qu'il prescrit pour l'tablissement de sa nation universelle et pour son maintien jusqu' la fin des temps :"Prophte incite les croyants combattre(214). Nous lanons la vrit sur l'erreur pour l'craser et qu'elle s'effondre(215) Dis aux Bdouins rests l'arrire vous tes appels contre un peuple redoutable. Il faut les combattre ou qu'ils se fassent Musulmans. Si vous obissez. Dieu vous donnera un beau salaire(216). Quand vous rencontrez une troupe, tenez ferme et souvenez-vous sans cesse de Dieu... Ecoutez Dieu et son aptre sans contester sinon vous flchirez et le vent tournera. Soyez endurants, car Dieu aime les endurants(217). Ne sont croyants que ceux qui ont cru en Dieu et en son aptre et n'ont plus dout et ont combattu corps et biens dans le sentier de Dieu. Ceux-l sont sincres"(218).

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Nous savons dj assez de Coran pour corriger les propos d'un certain Ecclsiastique orn de titres devant le Comit Episcopal Franais et mme devant le Secrtariat romain pour les relations avec le monde musulman. Le pre Michel LELONG que Dieu lui ouvre les yeux ! dclare et fait imprimer "L'Islam n'est pas agressif". Que faut-il penser de pareil renseignement sacerdotal ? S'il ne savait pas lire, s'il ne savait pas son franais, nous pourrions l'estimer innocent. Mais il est Secrtaire de Comit Episcopal, il est Consulteur d'un Secrtariat romain. Sait-il les formules coraniques ? Ne sait-il pas qu'il peut tromper ses lecteurs ? Que Dieu lui pardonne ! Mais revenons l'tude de l'agressivit du Coran. Nous avons sous les yeux une description qui nous parait fantomatique. Une religion asservissante ? Oui, il faut bien en convenir, l'Islam est une religion qui asservit son monde. Une nation universelle ? Oui, le Coran l'annonce, sous l'autorit d'Allah puissant et matre absolu, son peuple est lanc abattre toutes les nations. Une religion meurtrire ? Le Coran nous le fait lire cent fois. Vraiment lire soigneusement le Coran, nous voyons se dresser devant no