sémiotique langages codes signes
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Sémiotique – Langages, codes, signes Martine Groccia
L’objectif de ce cours est d’acquérir les notions fondamentales de la sémiotique (1 à 2
notions ar cours!"
Bibliographie :#mberto $%&, Le Signe, Labor, 1'"
)"M" *L+*$-$.G, /récis de sémiotique générale, 0e -oec #niersité, 1''3"
4erdinand de S5#SS#.$, %ours de linguistique générale, /a6ot, 1''7"+l n’est as nécessaire de lire les lires mais il est imortant de faire des a et ient entre
le cours et les lires, s’intéresser au8 oints du cours
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Sémiotique – Langages, codes, signes Martine Groccia
%9aitre 1 : +ntroduction – /etit
9istorique de la disciline
1 Les sources de la Sémiotique :
La sémiotique est une disciline asse; récente, elle est étudiée deuis une cinquantaine
d’années" /ourtant, les débuts de la sémiotique sont tr<s lointains, ils datent de l’5ntiquité"
L’un des remiers 9iloso9es à aoir abordé les questions de sémiotique a été 5ristote (=>?
= =>22!" +l est le remier à aoir roosé une t9éorie de la signification, dont dans Les
Catégories, il a réfléc9i sur la fa@on dont nous autres les Atres 9umains nous utilisons le
langage et mettons en relation les c9oses du monde" Son objectif est donc de réfléc9ir sur les
différentes fa@ons de désigner ce qui est" +l roose des catégories en utilisant le erbe Atre et
désigne 1B catégories comme l’e8istence, la substance ou la quantité ou la qualité ou le lieuC
les autres ersonnages à retenir our l’5ntiquité sont les StoDciens, école 9iloso9ique de laGr<ce 5ntique (>BB a" )%!, ils continuent la réfle8ion lancée ar 5ristote et réfléc9issent sur
les signes, les codes et le langage" Saint 5ugustin (>7?=?>B! est le troisi<me ersonnage de
l’5ntiquité à retenir" +l a écrit énormément de c9oses et a roduit de nombreuses obserations
sur le langage et lus articuli<rement sur les signes dans De Dialectica, De Magistro, De
Doctrina Cristina" /endant tr<s longtems la sémiotique se confond aec la réfle8ion sur le
langage et a s’inscrire dans la 9iloso9ie du langage" %’est dans l’ourage de )o9n Loce
en 13'B $ssais sur l’entendement 9umain que l’on troue our la remi<re fois le terme de
sémiotique" +l faut attendre le 1'<me si<cle our que la disciline deienne une disciline à art
enti<re aec %9arles Sanders /$+.%$ (1>'=1'1?! au8 $tats=#nis et 4erdinand de
S5#SS#.$ (17E=1'1>! en $uroe"
2 Distinction Sémiotique/Sémiologie :
%es deu8 termes sont le reflet de deu8 courants t9éoriques différents" %9arles Sanders
/$+.%$ est le fondateur de la sémiotique et 4erdinand de S5#SS#.$ est le fondateur de la
sémiologie" /$+.%$ n’a ublié qu’un seul ourage qui concerne l’astronomie, Recherches
photométriques (1E!, et roose dans diers articles une sémiotique, t9éorie de la
construction du sens (as uniquement dans le langage mais dans toutes les discilines!, qui
aura une aroc9e logique et catégorielle" 0e S5#SS#.$ est un linguiste qui a donné de tr<s
nombreu8 cours de linguistique générale" +l n’a que tr<s eu ublié mais des étudiants ont
ublié les notes rises lors de ses cours (-5+LLF et !" Sa réfle8ion est basée sur les langues
et il roose une sémiologie linguistique et emirique, elle se base sur des obserations de
faits de langue" Les mod<les d’anal6se roosés sont des mod<les linguistiques"
Définition de la sémiologie par SAUSSURE :H La langue est un système de signes e8rimant des idées et ar là, comarable à
l’écriture, à l’al9abet des sourds=muets, au8 rites s6mboliques, au8 formes de olitesse, au8
signau8 militaires, etc" $lle est seulement le plus important de ces systèmes" &n eut donc
concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale I elle formerait
une partie de la psychologie sociale et, ar conséquent de la psychologie générale I nous la
nommerons sémiologie !" $lle nous arendrait en "uoi consistent les signes, "uelles loisles régissent" J
La langue serait donc un métalangage, elle eut serir à e8liquer la langue elle=mAmeou à l’e8lication d’un autre objet"
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&n utilise encore aujourd’9ui le terme sémiologie our l’étude des s6st<mes de signes
sécifiquement con@us pour communi"uer" $n reanc9e, la sémioti"ue a désigner la
disciline scientifique et uniersitaire"
3 Niveaux d’étude en sémiotique :+l e8iste trois grands t6es d’aroc9es ossibles de la sémiotique"
1.1 La sémiotique générale :
%’est une réfle8ion t9éorique générale sur la construction du sens et des significations
dans différents langages our mettre en éidence des oints communs qui ont résider à la
construction du sens" &n est dans un nieau d’abstraction tr<s éleé"
1.2 La sémiotique particulire et spéci!que :
%’est une descrition des r<gles articuli<res du fonctionnement d’un langage
articulier" Le nieau d’abstraction est alors lus faible qu’en sémiotique générale"
1.3 La sémiotique appliquée :
%’est l’étude de discours ou objets articuliers aartenant à langage et au8quels on
alique les r<gles dégagées en sémiotique articuli<re et sécifique" %’est un traail sur
corus (réunion de documents sous un conte8te récis!" &n est dans un nieau d’abstraction
tr<s faible"
" #rticulation des 3 domaines : linguistique$
sémantique et sémiotique :1." La linguistique :
La linguistique est l’étude du langage 9umain" $lle étudie les mécanismes du langage de
mani<re générale" $lle regroue toutes les sciences qui s’occuent du langage" La disciline
scientifique concerne la descrition des langues"
1.% La sémantique :
La sémantique est un sous=domaine de la linguistique" $lle étudie les significations
le8icales d’une langue" $lle s’oose à deu8 autres sous=domaines de la linguistique, la
mor9ologie (forme des mots! et la 9onologie (forme des sons!" +l e8iste la sémantique en
diac9ronie (9istorique! et la sémantique en s6nc9ronie (étude du sens ar raort au8 relations
entre les mots!"
1.& La sémiotique :
La sémiotique est l’étude du signe, on arle de la science des signes" $lle a our objet
d’étude tous les domaines de signification" %’est une disciline qui a our but de décrire le
fonctionnement de tous les s6st<mes de signes" $lle se raroc9e de la sémantique car toutes
deu8 étudient la signification"
% 'onclusion :+l 6 a donc, à la base, deu8 grandes écoles, l’une $uroéenne, l’autre 5méricaine" $n
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$uroe, la sémiologie a suii les rojets de S5#SS#.$ et a etit à etit éolué our
diersifier ses objets d’étude et s’est émanciée de ce traail sur la langue" Le terme
sémiotique est aujourd’9ui englobant, il désigne toutes les aroc9es de la disciline" #asémioti"ue est donc une théorie générale des modes de signifier " $lle a donc our objet la
signification, la mani<re dont le sens se construit dans une langue"
Définition de Roland Barthes$ %&'($ dans Communication$ n)( :KLa sémiologie a donc our objet tout s6st<me de signes, quelle qu’en soit la substance,
qu’elle qu’en soient les limites : les images, les gestes, les sons mélodiques, les objets, et les
comle8es de ces substances que l’on troue dans des rites, des rotocoles ou des sectacles
constituent, sinon des langages, du moins des s6st<mes de signification"K
?
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%9aitre 2 : Le signe
1 Distinction signal / indice :
Lorsque l’on arle du signe, on erle de l*unité minimale significative, cest=à=dire la
lus etite unité qui a du sens" %’est donc "uel"ue chose de perceptible "ui renvoie + autre
chose"
E,emples de signes Renvois possibles
uages
#niformes
/anneau8 routiers
Gestes
Sonneries, la8ons
4umée
races de as (boueNneige!Lumi<re dans une maison la nuit
S&S : CO"""
/luie
Gendarme, infirmi<re, omierC
Sto, irage à droiteC
+ndications articuli<re, salutationC
/omiers, ambulance, dangerC
+ncendie, barbecueC
Le assage de quelqu’un/résence dans le lieu
0emande d’aide
+l 6 a une différence notable entre les différents éléments du tableau" %ertains sont le
signe d’une communication établie intentionnellement entre un émetteur et un réceteur et
certains sont une communication inolontaire, ils sont suscetibles d’Atre interrétés"
&n eut dire qu’un signe désigne un élément , caable de représenter ou d*-tre mis +
la place d’un élément y (phénomène de renvoie! et eut releer de deu, catégories
distinctes" #ne remi<re catégorie de signes est le signal, c’est "uel"ue chose de perceptibleeno6é intentionnellement ar un émetteur à un récepteur our renvoyer + autre chose
qu’il communique" #ne deu8i<me catégorie de signes est l*indice, c’est "uel"ue chose de
perceptible qui renvoie + autre chose sans "u*il y ait intention de communiquer" +l n’6 apas d*émetteur intentionnel donc l’interprétation d’un indice peut varier selon les
réceteurs, cultures, les conte8tesC
.ndices Signau,
/as d’intention de communiquer
L’interrétation eut déendre du réceteur
+ntention de communiquer
+nterrétation lus ou moins figée
écessité d’un code et de son arentissage
uages
4umée
races de as
Lumi<re
#niformes
/anneau8 routiers
Gestes
Sonneries
S&S
Le signal eut Atre remlacé ar un autre ar simle conention"
La fronti<re n’est as nette entre signal et indice" &n ne eut as dire qu’un signe
aartient définitiement au8 indices ou au8 signau8" ous les signau8 ont aartenir à la
catégorie des indices mais l’inerse n’est as rai, tes les indices ne sont as forcément des
signau8, il faut un conte8te articulier"
Les deu8 questions rimordiales qui se osent à un sémiologue sont KPu’est=ce que @a
signifie K et K%omment @a signifie K"
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& 'ommunication et signi!cation$ deux conceptsindépendants :
%es deu8 concets rel<ent du sens en général mais ces deu8 concets ne sont as
s6non6mes et se raortent à deu8 t6es de sémiotique différents"
Lorsque l’on arle de communication, cela imlique nécessairement le ou les code(s!commun(s! qui ermettent de communiquer" $t ourtant, c’est le code qui a é9iculer la
signification des signes" La communication imlique donc le code qui imlique la
signification et la communication est toujours liée à la signification"
1.( )l existe des communications sans signi!cation :
%’est le cas des réfle8es ar e8emle" &n est dans un monde de fonctionnement
stimulus=réonse, il n’6 a as besoin d’actualiser de la signification" %es cas sont tr<s eu
nombreu8 mais ils e8istent donc il 6 a bien une distinction entre communication et
signification"
1.* )l existe de la signi!cation sans communication :%’est le cas de numéros de télé9ones enregistrés dont on ne se sert jamais ar e8emle"
Lorsque l’on se rom<ne dans la forAt, la mousse sur les arbres indique qu’ils sont orientés au
nord I si l’on n’e8lique as les informations que l’on eut obtenir à quelqu’un d’autre alors il
n’6 a as communication" +l 6 a donc des signes interrétables sans Atre dans une situation de
communication" +l n’6 a as de communication actualisée et la signification et la
communication sont bien différentes"
( Deux t+pes de sémiotique : Sémiologie de la
communication vs. Sémiotique de la signi!cation :1., Sémiologie de la communication :
$lle est réserée à des s6st<mes de signes dont l’objectif remier est de communiquer
ou de faire communiquer des interlocuteurs" Les langues du monde sont le remier s6st<me de
signe dont on se sert our communiquer" +l 6 a aussi le langage des signes, les cartes routi<res,
les anneau8 de signalisation, les recettes de cuisine, etc"
$lle eut aussi Atre aelée sémiologie restreinte" $lle émane du traail de Saussure"
$lle décrit le fonctionnement des s6st<mes de signes à visée communicative" 0ans cette
accetion, le signe est à considérer comme un signal"
1.1-Sémiotique de la signi!cation :La sémiotique de la signification étudie les faits ou les s6st<mes de signes non
e8ressément réus our communiquer" /ar e8emle, la sémiotique de la mode, du arfum,
du ouoir ou la ro8émique (étude de la gestion de l’esace entre indiidus!"
$lle eut aussi Atre aelée sémioti"ue étendue" $lle émane du traail de .oland
-art9es" Le domaine de la sémiotique est étendu à tout ce qui signifie, dans cette concetion
tout est signe" $lle se raorte donc à l’uniers du sens et de l’interrétation et non à
l’uniers du code" Le signe est à considérer comme un indice" Le signe est donc non
intentionnel"
La distinction de ces deu8 sémiotiques est floue dans la ratique car toutes les
significations réues ar le code sont indissociables des significations fournies ar lesconte8tes" La signification se troue artout d<s lors que l’on rojette une aleur sur quelque
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c9ose et cette signification est nécessaire our que la moindre communication s’établisse"
/ar e8emle, un feu rouge a une signification, c’est le si<ge d’une communication entre
ous et l’institution de la sécurité routi<re, our que cela marc9e, il faut deu8 c9oses : il faut
connaQtre l’équialence aec le code routier R il faut connaQtre les conte8tes dans lesquels
cette équialence est alable"
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%9aitre > : Le signe linguistique#n signe linguistique désigne une unité de8ression du langage" 4erdinand de Saussure
est le remier à oser cette concetion de signe linguistique et à introduire le s6st<me de
signifiant=signifié"
1 Le signe linguistique selon Saussure :
KLe signe linguistique unit non une c9ose et un nom, mais un concet et une image
acoustique" %ette derni<re n’est as le son matériel, c9ose urement 96sique, mais
l’emreinte s6c9ique de ce son, la rerésentation que nous en donne le témoignage de nos
sens (C!K" (Cours de linguistique générale, "'!
+l roose donc une représentation binaire du signe linguistique" Le signe linguistique
est une entité s6c9ique à deu8 faces" La face A est celle du signifiant (Sa!, de l’image
concrète du signe releant de la perception qu’on en a, our le signe linguisti"ue oral, le
signifiant est une image acousti"ue, et our le signe linguisti"ue écrit, le signifiant est uneimage visuelle" La face B est celle du signifié (Sé!, de l’image abstraite du signe qui
corresond au concept qu’on en a, c’est donc la face immatérielle"
$8emle du signe linguistique KbufK : signifiant T image acoustique I signifié T image
s6c9ique, abstraite du buf I référent T un buf articulier dans un conte8te récis"
+l faut donc bien faire la différence entre le signifié et le référent" Le signifié est 9ors
conte8te, il s’agit d’une classe référentielle" Le référent est en conte8te, il renoie à une
accetion récise"
* #utre terminologie$ le signe dé!nit en termesd’expression et de contenu :
+l s’agit d’une autre terminologie à eu r<s équialente à celle de Saussure mais elle est
roosée ar Ujelmsle et -art9es" %ette terminologie s’adate à tous les signes" %ette
rerésentation lace le signe à la jonction du lan de l’e8ression aec le lan du contenu"Lorsque l’on arle d’e8ression, on arle de la face matérielle des signes, du signifiant, alors
que lorsque l’on arle de contenu, on arle de la face immatérielle, du signifié" +l faut toujours
considérer les concets (lan du contenu! comme e8rimés ar le lan de l’e8ression"
, Les caractéristiques du signe linguistique :
Saussure, dans son Cours de Linguistique Générale, ose > caractéristiques
fondamentales du signe linguistique" out d’abord, les deu, faces du signe linguisti"ue sont
solidaires et indissociables (e8 : rectoNerso d’une feuille!" $nsuite, la relation entre le
signifiant et le signifié est dite arbitraire, cest=à=dire qu’elle n’est as motiée, qu’il n’6 apas de lien naturel entre le signifiant et le signifié mais que le lien résulte d*une
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convention" Mais Saussure ose ceendant une e8cetion, le cas des onomatoées (unités
le8icales créées ar imitation des sons éoquant l’Atre ou la c9ose! oV l’on eut oir un lien de
ressemblance qui ne nous lace lus dans l’arbitrarité mais dans la motiation" &r, les
onomatoées sont bien loin de la ressemblance initiale et ne sont as les mAmes dans les
langues donc le signe est arbitraire" $nfin, le signifiant du signe linguisti"ue (oral! est
linéaire, cest=à=dire que, dans la langue, les unités arrient les unes derrière les autres, KLesignifiant étant de nature auditie, se déroule dans le tems seul et a les caractéristiques du
tems" /remi<rement, il rerésente une étendue" 0eu8i<mement, cette étendue est mesurable
dans une seule dimension, c’est une ligne"K
'
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%9aitre ? : La rerésentation tétradique
du signe (*linenberg, Précis de
sémiotique générale!La concetion de *linenberg est une concetion élargie du signe qui ne se restreint as
au signe linguistique mais qui s’en nourrit"
1 Les éléments constitutis du signe :
Les différents éléments nécessaires à la résence du signe sont au nombre de quatre
dans le mod<le tétradique du signe : le signifiant, le signifié, le stimulus et le référent"
*linenberg roose le fonctionnement sémiotique du signe à artir de ces concets"
%es quatre concets fonctionnent ensemble"
1.11Le stimulus :
Le stimulus est la face concrète du signe, ce qui dans la communication le rend
transmissible ar un canal en direction d*un de nos cin" sens" %’est le support actif du
signe, c’est ar lui que nous rentrons en relation aec le signe"
/ar e8emle, le dessin d’une maison est un stimulus qui se transmet en direction de la
ue" Les sons du langage iennent taer le t6man"
Le stimulus en soit, seul, ne signifie rien" /our signifier, il doit Atre mis en relation aec
un signifiant qui doit lui=mAme Atre mis en relation aec un signifié lui=mAme mis en relation
aec un référent"
1.12Le signi!ant :#n modèle est une représentation idéalisée d*une chose ou d*un ensemble de choses"
%’est une conception de l*esprit, une abstraction, qui rend compte de la réalité mais qui ne
l*est pas"
Le signifiant est un modèle, une abstraction, qui rend compte de la réalité physi"ue
des signes mais qui ne l*est pas" Le signifiant n’est donc pas un phénomène physi"ue, il n’a
ce statut que s’il est inséré dans un code et donc relié + un signifié"
%’est le code qui trace les limites du signifiant en l*opposant + d*autres ob/ets"
1.13Le signi!é :
Le signifié est l*image mentale suscitée par le signifiant et correspondant auréférent" %’est la représentation que nous nous faisons d’une classe de choses"
Le signifié est donc un modèle, une abstraction, qui ermet de définir l*homogénéitéd*une classe d*ob/ets" +l eut e8ister en de9ors de toute e8érience concr<te de l’objet auquel
il renoie"
#*e,istence des signes ne se confond pas avec l*e,istence des ob/ets0 $n d’autres
termes, le sens nait d’un raort entre les uniers du signifiant et du signifié, d’un raort
entre le lan de l’e8ression et celui du contenu"
1.1"Le réérent :
Le référent est ce dont il est "uestion dans un processus de communication ou designification donné" +l est particulier, c’est une actualisation du signifié" +l est ou peut -tre
l’ob/et du monde en tant qu’il peut -tre associé + une classe$ + un signifié" +l n’est donc pas
1B
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l*ob/et en tant "ue tel mais la pro/ection d*un modèle sur un signifié" +l est donc ossible
que le référent ne soit pas lié + la réalité"
1-emarques :
Les différents rocessus résentés sont indissociables et sontanés" Les différentescomosantes du signe s’aellent l’une l’autre" #n stimulus n’est un stimulus que arce qu’il
actualise un signifiant mod<le" #n signifiant n’est un signifiant que arce qu’il est associé à
un signifié" #n référent n’est un référent que arce qu’il est récisé ar un signifié"
Le signe n’e8iste as en de9ors du rocessus de signification qu’il engendre" /ar
e8emle, un objet ne deient un signe que si on lui donne cette fonction"
+l n’6 a des signes que our des indiidus faisant artie d’une culture et d’une société
donnée, iant dans un tems, un esace c9ronologique donné" %es indiidus structurent leur
uniers aec ces signes"
+l n’est as nécessaire que toutes les comosantes soient en résence our qu’il 6 ait
signe, our que le rocessus de signification fonctionne" 0ans notre utilisation des signes, on
les maniule en raccourci mAme si l’on a besoin de faire ael à notre e8érience du monde"
La rerésentation tétradique du signe n’est as la rerésentation la lus réandue du
signe contrairement à la rerésentation triadique du signe"
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%9aitre 7 : .écaitulation – Lecture des
te8tes ($co R Saussure!
1 0Les aventures sémiologiques de Sigma0$ Le Signe$merto 4co :
1.1%'orrection de la grille de lecture :
1" 0énommer, c’est donner un nom à un ensemble de stimuli imrécis" %ela
signifie que H dénommer J, c’est ranger un ensemble de 9énom<nes dans des
rubriques récises et codifiées"
2" La rerésentation, c’est le fait de mettre en signe" La dénomination est un t6e
de rerésentation" La rerésentation ermet de rendre accessible une e8érience
indiiduelle en la remla@ant ar des signes artagées" $lle rend doncaccessibles et communicables des informations relaties à la situation de
communication"
>" La nature des signes est le t6e de signes utilisé" /our trouer un médecin,
Sigma rec9erc9e le numéro sur un bottin, il utilise des signes linguistiques,
gra9iques" /our interréter son enironnement, il utilise des signes gra9iques,
arc9itecturau8 (forme des bWtiments, organisation de l’esace! et linguistiques"
/our asser son ael télé9onique, il utilise des signes linguistiques, sonores et
gra9iques" /our négocier le rende;=ous aec son médecin, il utilise des signes
linguistiques (qui ne sont as ceu8 de sa langue maternelle!" /our se rendre au
lieu=dit et à l’9eure dite, il utilise des signes logogra9iques (c9iffres, de
nombreu8 signifiants ossibles our un seul concet!, linguistiques" ous lessignes utilisés ne sont donc as de mAme nature et les signes linguistiques
rédominent ar leur utilisation"
?" &n désigne ar Krelais de codesK le fait qu’il est nécessaire de asser ar
lusieurs t6es de codes our arrier à une interrétation satisfaisante du signe
linguistique" Le médecin utilise le code linguistique our comrendre ce que
Sigma lui dit, le code tactile R isuel et enfin le code médical qui est rore à sa
fonction de médecin, à ses cométences rofessionnelles"
7" &n se troue au nieau des contenus de significations" 0ans son te8te, $co
établit l’oosition de aleurs sur la fa@on dont on it sa ie :
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EXISTENC
E
Insoucien
ce
Belle vie
Mort
Ennui
Santé
Souci
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3" La rolifération des signes n’est as réserée à un enironnement rural"
E" Les signes en soit ne communiquent rien" %’est la culture qui nous faitinterréter différemment toutes les sortes de signes I les données naturelles
deiennent des données culturelles si on les interr<te"
" $co a une concetion large du signe"
1.1&5onctions et onctionnements du signe :
*linenberg commente le te8te d’$co"
1.1&.1 Le signe comme sustitut :
$co utilise la locution linguistique Kmal de entreK qui est un signe linguistique se
substituant à une sensation 96sique sécifique" Le signe aut donc our quelque c9ose decoml<tement différent de lui=mAme" %ela imlique le fait que le signe ermet de maniuler
les c9oses en de9ors de leur résence"
/our Sigma, l’utilisation de cette locution ermet au médecin de saoir de quoi il s’agit
sans jamais l’aoir éroué" Le signe est donc l’instrument qui ermet de traiter de ce dont on
n’a as nécessairement l’e8érience directe"
Le signe, en étant le substitut d’une c9ose, nXest donc as la c9ose" +l induit donc
toujours une distance aec la c9ose et un regard sur la c9ose, une mani<re d’aré9ender la
c9ose"
1.1&.2 Le signe comme trace d’un code :
Sigma interr<te son esace our trouer la osition des télé9ones dans un bar" +l aalors une lecture sémiotique de son enironnement" Mais les signes rencontrés dans le café ne
sont as les mAmes que ceu8 que l’on troue sur un billet" /our deiner l’emlacement correct
du télé9one, Sigma doit aoir une idée récise des codes en igueur dans les cafés arisiens"
#n code est donc un ensemble de r<gles ermettant de roduire ou de déc9iffrer des
signes ou des ensembles de signes"
La notion de code est arfois tr<s claire, arfois floue" #n code eut donc Atre dit rigide
ou flou" La notion de code est asse; claire et considérée comme rigide lorsque le reoie du
signe à une c9ose se fait ar conention établie strictement et clairement" La notion de code
s’élargit et l’on eut aoir à faire à des codes lus flous lorsque ces conentions ne sont as
fi8ées strictement"
Les codes déendent donc de conentions établies entre les 9umains" 0eu8 remarques
euent Atre faites : tout d’abord, concernant les conentions, il 6 en aura deu8 t6es, des
1>
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e8licites (r<gles de corresondances récises entre les signes et leur c9ose! et des imlicites
(r<gles de corresondance non strictement établies entre les signes et leur c9ose! I ensuite, il
eut 6 aoir code sans que les signes n’aient été roduits ar les 9umains" L’utilisation d’un
signe c’est donc forcément se raorter à une culture ou une ciilisation donnée"
1.1&.3 Le signe comme instrument de structuration de l’univers :Les signes serent de substitut commode à des réalités que l’on ne eut as maniuler
mais ils établissent aussi l’e8istence de ces réalités"
Lorsque Sigma utilise la locution Nmal de entreN, il structure une différenciation entre
aoir mal et ne as aoir mal ainsi qu’entre le entre et d’autres organes"
&n a catégoriser l’uniers en osant des distinctions face à quelque c9ose qui nous est
résenté comme continu" %es distinctions sont dites artificielles, au sens de culturelles" $n lui=
mAme, l’uniers n’est as structuré, la nature ne nous offre qu’un sectre continu de
sensations, et c’est nous qui découons ce sectre en unités nettement séarées les unes des
autres ar les signes" &n obtient alors des unités discr<tes, cest=à=dire discontinues,
découées" Le découage de l’uniers n’est as défini une fois our toute, il est relatif au8
s6st<mes de connaissances, au8 aleurs d’une culture et également au8 fonctions utilitairesdéfinies ar cette culture"
Le découage des aleurs n’est as le mAme our Sigma que our le docteur" Les
aleurs ne sont as les mAmes donc leur code our lire les aleurs ne sont as identiques, il 6
a la ie et la mort mais les idées associées ne sont as les mAmes" Le découage des aleurs
est donc relatif à des s6st<mes" +l 6 a une déendance au8 groues sociau8, au8 statutsC
Le signe témoigne donc d’une certaine structuration de l’uniers, des c9oses, de
sensations, des aleurs, alides our des ersonnes données dans des circonstances données"
MAme isolé, un signe renoie toujours à un découage réalable, à une organisation du
monde en unités et catégories"
110Nature du signe linguistique0$ 5erdinand deSaussure :
1" #ne nomenclature est Kune liste de termes corresondant à autant de c9osesK, cest=à=
dire que c9aque c9ose est désignée ar un terme, c9aque terme désigne une c9ose"
2" La langue n’en est as une car, our que la langue soit une nomenclature, il faudrait
faire un lien direct entre les idées et les c9oses, les idées seraient des c9oses toutes
faites" 5ussi, our que la langue soit une nomenclature, à une c9ose derait
corresondre un nom et à c9aque nom derait corresondre une c9ose" Saussure
e8lique donc que Kla nomenclature suose la biuniocité du raort signifiant –
signifié, ol6sémie et 9omon6mie sont des 9énom<nes étrangers à la
nomenclature"K &r la ol6sémie renoi un signifiant à lusieurs signifiés au8 traits
sémantiques communs et l’9omon6mie renoi lusieurs formes linguistiques,
lusieurs signifiants, soit 9omo9ones, soit 9omogra9es, à lusieurs signifiés" +l
retient l’idée de raroc9ement entre deu8 termes qu’il a garder en concetualisant
le signe à deu8 faces"
>" Les termes imliqués dans le signe linguistique sont de nature s6c9ique, cest=à=dire
qu’ils rel<ent de la ensée (en oosition à 96sique ou 96siologique!"
?" 0ans la concetion actuelle, les 9on<mes sont des unités utilisées en 9onologie, ce
sont les sons de la langue utilisés dans le s6st<me" %ontrairement au8 9ones sont
des unités utilisées en 9onétique, ce sont les sons de la arole dans la réalisation dus6st<me" /our Saussure, un 9on<me corresond à la réalisation sonore concr<te de
la rerésentation s6c9ique"
1?
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7" /our lui, le signe est une entité s6c9ique à deu8 faces, l’image acoustique et le
concet,
3" +l roose de les remlacer ar signifié et signifiant"
E" on, our lui, ces deu8 concets ne euent Atre séarés"
" Les deu8 caract<res rimordiau8 du signe linguistique sont son caract<re arbitraire, il
n’6 a as de raort naturel entre le signifiant et le signifié, et le caract<re linéaire dusignifiant linguistique qui se déroule sur une ligne, l’a8e s6ntagmatique"
'" Saussure entend ar H arbitraire J le fait que le signifiant et le signifié ne sont reliés
ar aucun raort et leur relation est fi8ée ar conention"
1B" Saussure donne la reue de l’arbitraire du signe linguistique qu’un mAme concet
sera e8rimé ar des signifiants différents d’une langue à l’autre"
11" Les signes arbitraires réalisent l’idéal du roc<s sémiologique car on ne eut les
remettre en question" Les signes naturels ne le sont as de art en art" La
linguistique doit serir de mod<le de base à l’étude de la sémiologie uis étendre
l’étude à d’autres s6st<mes de signes"
12" Le s6mbole est, our Saussure, Kun signe qui a our caract<re de n’Atre jamais tout à
fait arbitraire"K Les signes linguistiques ne sont donc as des s6mboles uisqu’ilssont arbitraires" /ar e8emle, le dessin de la balance est le s6mbole qui renoie au
signifié justice" %e s6mbole n’est as tout à fait arbitraire, il est motié ar un lien
naturel entre le signifiant et le signifié auquel il renoie car la balance a des
roriétés qui euent Atre attribuées à la justice, il 6 a un lien de ressemblance" /our
/eirce, un signe est un s6mbole du fait qu’il renoie à l’objet qu’il rerésente en
ertu d’une loi, que le signe soit coml<tement arbitraire ou qu’il consere une art
de motiation (le signe linguistique serait donc un s6mbole!"
1>" /our Saussure un signe est motié lorsque son signifiant résente un lien naturel (de
ressemblance! aec son signifié"
1?" $lles sont d’imortance secondaire car eu nombreuses" $lles sont à considérer
comme des signes arbitraires car elles sont formalisées dans la langue"
17" La linéarité du signifiant linguistique est le fait qu’il se déroule sur une ligne qui
imlique l’imossibilité de se résenter de mani<re lanaire"
13" /our les signes isuels, des signes euent Atre résentés simultanément"
1E" L’écriture est un signe isuel et a donc les roriétés des signes isuels" Mais les
gra9<mes doient Atre déroulés les uns ar<s les autres" +l 6 a donc des deu8
contraintes"
17
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%9aitre 3 : +nentaire et t6ologie des
s6st<mes de signes%" *erbrat=&rrecc9ioni, L’énonciation de la subjectivité dans le langage, 1'B"
La sémiotique a our objectif de décrire la structure et le fonctionnement de tous leslangages obserables" #n langage est un s6st<me de signe, cest=à=dire un ensemble de signes
fonctionnant ensemble, en structure" #n signe est l’association d’un signifiant et d’un signifié"
&n a ici rooser des crit<res ouant effectuer l’inentaire des différents langages"
1 S+stme de codage vs transcodage 6directs vsindirects7 :
&n arle de s6st<me de codage ou de transcodage concernant un s6st<me donné selon
que la relation entre le signifiant et le signifié ou le assage entre le signifiant et le signifié
asse ar un assage direct ou indirect" Différent des notions arbitraire ou motivé"#n s6st<me de codage, ou s6st<me direct, est un s6st<me dans lequel le assage du
signifiant au signifié se fait sans intermédiaire, directement" /ar e8emle, dans la langue
orale, il n’6 a rien qui s’interose entre la suite de sons et la signification associée"
#n s6st<me de transcodage, ou s6st<me indirect (langage substitutif ou secondaire!, est
un s6st<me dans lequel la relation entre le signifiant et le signifié asse ar l’intermédiaire
d’un autre s6st<me" /ar e8emle, dans la langue écrite, entre le mot écrit et le signifié
s’interose le mot oral our ouoir décr6ter le signifiant écrit" 5utre e8emle, le morse
asse ar l’intermédiaire d’une traduction du signifiant initial our atteindre le signifié" 0ans
le transcodage, il 6 a donc une idée de transcrition, de traduction"
Le transcodage a our intérAt l’adatation des messages au canal de communication
disonible" +l e8iste lusieurs t6es de transcodage" &n arle de transcodage de troisi<medegré lorsqu’il 6 a lus de deu8 intermédiaires" /ar e8emle, en braille, le signifiant 1 (des
oints! est associé à un signifiant 2 (lettresNmots! qui est lui=mAme associé à un signifiant >
(sons de la langue! qui ermet d’aboutir au signifié"
12Langages naturels vs arti!ciels :
&n a ouoir distinguer des langages naturels et des langages artificiels"
Les langages naturels sont des langages qui se constituent et éoluent sontanément ar
l’action rogressie et inconsciente de la communauté arlante" Les langages naturels sont
donc les langues du monde"Les langages artificiels sont les langages constitués de toute i<ce et créés
intentionnellement ar des indiidus ou des groues our réondre à certains besoins
sécifiques de communication" /ar e8emle, le code de la route ou le erlan"
138rganes sensoriels moilisés au décodage :
L’encodage est le traail de l’émetteur" %’est le fait de conertir des signifiés en
signifiants" Le décodage est le traail du réceteur" %’est le fait de conertir les signifiants
re@us en signifiés"
Lorsque l’on arle de l’organe utilisé au décodage, on a arler du t6e de
communication auquel on a à faire" &n eut arler de communication isuelle, auditie,tactile, gustatie et olfactie" Les communications isuelle et auditie sont tr<s e8loitées car
13
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l’ouDe et la ue sont des sens à distance"
1.1('ommunications visuelles :
$normément de langages déendent du canal isuel" Le langage erbal écrit, les
langages gestuels, tous les signes ragmatiques (utilisés dans la ratique quotidienne du
monde! comme les signes du code de la route et toute la famille des arts isuels sont deslangages isuels"
1.1*'ommunications auditives :
Le langage erbal oral est une communication auditie" La musique et les arts des sons,
certains signau8 ragmatiques comme les sonneries, les sir<nes, les la8ons, sont des
communications audities"
1.1,'ommunications tactiles :
Les communications tactiles sont beaucou lus rares" $n 4rance, elles sont tr<s eu
déeloées" +l e8iste tout de mAme des tas de rituels tactiles de communication comme lessalutations"
&n ourrait enser que ces communications tactiles font entrer en jeu des asects
uniersels mais elles sont en réalité tr<s culturelles ar la ritualisation de ces communications"
1.2-'ommunications olactives :
Les communications olfacties ont un fonctionnement marginal, au sens oV eu de
langages les utilisent" &n eut arler des arfums, des odeurs" Le remier fonctionnement de
ce t6e de communication, est l’association d’un signifiant à un signifié (odeur à sa source!"
Le deu8i<me fonctionnement est l’association d’une odeur à des aleurs (un souenir ar
e8emle!"
1.21'ommunications gustatives :
%ela concerne la sémiologie du gout et de l’alimentation" +l 6 a un fonctionnement de
réminiscence ossible" L’nologie, ar e8emle, est une ratique qui alique une sémiotique
du goYt, de l’odeur et de la ue" $lle fait corresondre à des signifiants olfactifs gustatifs et
isuels des caractéristiques du in"
%9aitre E : 0egré de comle8ité du
s6st<me de signesLa notion de comle8ité recoure des 9énom<nes différents que l’on a essa6er de
mettre au jour"
1 S+stme et code :
0éfinitions restreintes de *linenberg"
1.22Le s+stme :
Le s6st<me est un ensemble de différences qui oose des unités de mAme nature" #n
s6st<me élémentaire comortera donc au moins deu8 unités"
/ar e8emle, dans le code de la route, le NrougeN et le NertN s’oosent, ce sont desunités de mAme nature uisque ce sont des signifiants, associés au8 signifiés Nassage interditN
1E
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et Nassage autoriséN"
+l eut donc 6 aoir des s6st<mes sur le lan des signifiants (e8ression! et sur le lan
du signifié (contenu!" %es oositions euent donc jouer sur le lan des signifiants ou des
signifiés"
Les conditions our ooser des unités sont donc : aoir des unités de mAme nature"
L’aartenance de deu8 unités à un mAme s6st<me se roue ar un test de commutation,cest=à=dire que l’on doit ouoir remlacer une unité ar l’autre dans un conte8te stable
donné et obtenir un énoncé qui reste correct, grammatical"
1.23Le code :
Le code est l’association de deu8 s6st<mes de natures différentes, un s6st<me signifié et
un s6st<me signifiant" #n code élémentaire comrend au minimum quatre unités : deu8 en
s6st<me sur un mAme lan, deu8 autres en s6st<me sur un autre lan, ces deu8 s6st<mes
corresondant entre eu8"
/ar e8emle, le code de la canne blanc9e est un code élémentaire" Lorsque l’on oit une
canne blanc9e on en déduit que la ersonne la tenant est aeugle" La canne blanc9e est donc
un signifiant associé au signifié cécité" #n signifiant ossible en oosition est une canne
d’une autre couleur ou l’absence de canne" Le signifié associé serait non cécité" +l 6 a donc
deu8 unités qui s’oosent sur un mAme lan et qui forme donc un s6st<me" #n deu8i<me
s6st<me se forme aussi" %es deu8 s6st<mes s’oosant, il 6 a donc code" L’absence de canne
est donc une absence de signe qui est nommé signe ;éro"
Le code au sens général est donc une combinaison de codes élémentaires" %ette
combinaison forme des s6st<mes de signes"
Le terme de code eut, dans le langage commun, aoir un sens sémiotique comme il
eut ne as en aoir" Le code juridique n’a as de sens sémiotique alors que le code ostal a
un sens sémiotique car une suite de c9iffres renoie à un bureau distributeur de la oste"
Les notions de s6st<me et de code sont imbriquées" 0e lus, le statut des unités dus6st<me n’est établi que grWce à la relation qu’imose le code entre ces deu8 s6st<mes"
1"S+ntagme et paradigme :
L’étude des s6ntagmes et des aradigmes entre dans l’étude de la comle8ité des
s6st<mes de signes car ils euent Atre e8trAmement nombreu8"
1.2"L’axe s+ntagmatique :
0ans un s6st<me de signes, les unités sont agencées entre elles our roduire des
énoncés, our roduire des messages"
$n langue, > unités ()ules, )ulie, aime! euent s’agencer de dierses mani<res, en
diers s6ntagmes : )ules aime )ulie ou )ulie aime )ules" %es 2 énoncés ont un sens différent,
ils sont ourtant basés sur les mAmes unités"
&n ourra donc dire que le syntagme est la combinaison des unités entre elles telles
qu’elles sont actualisées, manifestées dans un énoncé" L’a,e syntagmati"ue concerne
l’agencement des éléments présents, les unités doivent s*encha1ner d*une certaine fa2on
qui est ordonnée par des règles rores à c9aque s6st<me de signes" L’a,e syntagmati"ue
est également aelé a,e hori3ontale ou a,e de la combinaison ou a,e de la succession" &n
ourra arler de relations syntagmati"ues qui mettent en relation des éléments coprésents,
ce sont des relations in praesentia (en résence!" Le code réoit des règles
syntagmati"ues qui donnent naissance à des énoncés de sens différents" Les règlessyntagmati"ues sont des règles qui président + la construction des syntagmes"
1
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Selon *linenberg, K les r<gles s6ntagmatiques diff<rent suiant les sémiotiques ZC["
5lors que dans le langage erbal, l’ordre séquentiel, linéaire, est caital ZC[, dans les
langages isuels, les s6ntagmes sont satiau8, tabulaires, et leurs unités sont aré9endées au
mAme instant"K
.emarques : les r<gles s6ntagmatiques sont sécifiques au code auquel elles se
rattac9ent (la s6nta8e du fran@ais est différente de celle du latin, les deu8 langues n’utilisent as les mAmes r<gles s6ntagmatiques!" outes les combinaisons ne sont as ermises dans un
s6st<me donné (\)ules )ulie aime T énoncé agrammaticale (noté ar \!!"
/our .oland -art9es, Kle s6ntagme est une combinaison de signes qui a our suort
l’étendue" 0ans le langage articulé, cette étendue est linéaire et irréersible" %9aque terme tire
sa aleur de son oosition à ce qui réc<de et à ce qui suit"K
%ette linéarité est articuli<re au8 signes linguistiques" 0ans les langages isuels, les
s6ntagmes sont satiau8, ou lanaires, et leurs unités sont aré9endées au mAme instant"
1.2%L’axe paradigmatique :
$8emle : )ules aime )ulie )ules aime )ulie
Son c9ien déteste
La sémiotique commutation soutient
/artir en acances écoute
\bleu \dort
Les unités qui euent commuter entre elles dans un énoncé de base donné font
artie du m-me paradigme" Le paradigme est une classe d*éléments homogènes sur uncertain point" Les unités euent aaraQtre au m-me endroit d*un syntagme donné" L’a,e
paradigmati"ue s’aelle également a,e verticale ou a,e virtuel ou a,e de la sélection"
0ans l’a,e paradigmati"ue, les unités o<rent in absentia (en absence!" out message
suose une succession de c9oi8 entre ce qui est dit et ce qui aurait u Atre dit"
Selon *linenberg, Kla notion de relation aradigmatique ise donc l’ensemble des liensque des unités non manifestées entretiennent entre elles, 9ors d’un énoncé articulier" %es
relations aradigmatiques o<rent sur l’a8e de la sélection" %omme elles mettent en relation
des éléments qui ne sont as co=résents, on dira qu’elles o<rent in absentia, littéralement
H en absence J (absence d’un élément ar raort à l’autre, résent"K
1.2&'roisement axe s+ntagmatique / axe paradigmatique :
&n se rend bien comte que les deu8 t6es de relation sont solidaires" %est=à=dire qu’à
c9aque oint du s6ntagme se rofile un aradigme ossible mais aussi que c9aque unité d’un
aradigme eut entrer dans un ensemble ossible de combinaisons" outes les combinaisons
ne sont as ossibles"
#n langage sera d’autant lus comle8e qu’il ourra combiner des unités et former dess6ntagmes différents"
1.2(0apports s+ntagmatiques et rapports associatis0$Cours de linguistique générale$ Saussure :
Saussure enisage le s6ntagme essentiellement du oint de ue de sa linéarité (s6ntagme
linguistique! : KLe s6ntagme se comose donc toujours de deu8 ou lusieurs unités
consécuties ZC[" /lace dans un s6ntagme, un terme n’acquiert sa aleur que arce qu’il est
oosé à ce qui réc<de ou ce qui suit, ou à tous les deu8"K
Le raort aradigmatique est, our Saussure, un raort associatif"
Le s6ntagme rel<e à la fois de la langue et de la arole : la langue est une combinaisond’unités réguli<res (locutions figées ar e8emle! alors que la arole est comosée de
1'
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combinaisons indiiduelles, de roductions d’énoncés articuliers" Les s6ntagmes roduits
émanent des r<gles du code, donc s6ntagme et langue sont tr<s liés"
Le aradigme est comosé d’unités dans un ordre indéterminé et que leur nombre est
indéfini" Seul le remier caract<re se érifie toujours, le second est lus aléatoire : beaucou
de aradigmes résentent un nombre défini d’unités"
1%L’articulation :
cf *linenberg : unités significaties N distinctes
1.2*artinet 6doule articulation7 élément de linguistiqueran9aise 61,(17 :
+l 6 a toute sorte dunité dans les message selon le nieau que lon a rendre en
considération"
$n langue, la 9rase est une unité constitué dautres unité qui la comose" La 9rase eut sinsérer dans un te8te""" Larticulation rend en comte ses différents nieau8 dunités"
#n tout est lus que la somme des arties, il est fait des dites arties mais aussi des
relations sécifique qui sétablissent entre arties (relation qui donne un statut à c9acune des
arties!"
=La comle8ité dun s6st<me sémiotique, ce mesure en nombre de nieau danal6se
quun s6st<me comorte au terme de rang dunité et de 9iérarc9ie dunité"
(e8 :.ang dunité :te8te
9rase
mot
mor9<me!
#n tout est lus que la somme des arties , il est fait des dites artie mais aussi desrelation sécifique entre ces artie , relation qui donne un statut a c9acune des arties
=5rticulation : roriété qua une unité sémiotique de se subdiiser en unités lus etites
combinées entre elles ou de ce combiner à dautres unités our roduire de nouelles unité
dun rang suérieur"
] e8 : +0$.5%+5-L$ T unité sémiotique
] + : imossibilité (réfi8e !
#nité
significatie
Signe