semblant homme, semblant femme

7/26/2019 Semblant Homme, Semblant Femme

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16/05/16 1626Semblant homme, semblant femme

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L'ALI est l' Association Lacanienne Internationale qui runit

des psychanalystes qui poursuivent le travail de Freud et de

Lacan dans 17 pays. Fonde en 1982 par Charles Melman,

Marcel Czermak, Claude Dorgeuille, Jean Bergs et quelquesautres, l'A.L.I. est reconnue d'utilit publique.

Association lacanienne

internationale

SMINAIRED'T 2016.

tude des

sminaires I et

XXV de J.

Lacan, Les

critstechniques de

Freud et Le

Moment de

conclure

LA UNE LA UNE

Dossier de prparation

SMINAIRE D'T 2016. TUDE DES SMINAIRES I ET XXV

DE J. LACANLes crits techniques et Le Moment de conclure

Une journes prparatoire est prvue Lyon, le 28 mai 2016. => +

D'INFO
http://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/agendas/icalrepeat.detail/2016/05/28/1665/452%7C469%7C470%7C471%7C472%7C473%7C474%7C475%7C477%7C478%7C479/journee-preparatoire-au-seminaire-d-ete-de-l-ali-a-lyonhttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/agendas/icalrepeat.detail/2016/05/28/1665/452%7C469%7C470%7C471%7C472%7C473%7C474%7C475%7C477%7C478%7C479/journee-preparatoire-au-seminaire-d-ete-de-l-ali-a-lyonhttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/blog-des-evenements/488-evenements-2016/seminaire-d-ete-2016/5630-seminaire-d-ete-2016-etude-des-seminaires-xxv-et-i-de-j-lacan-le-moment-de-conclure-et-les-ecrits-techniqueshttp://www.freud-lacan.com/


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QUE PORTEUNE MREAUJOURD'HUI ?

SAMEDI 21 ETDIMANCHE 22MAI 2016

Maison des

Associations

internationales

Bruxelles

EN QUOI LATOPOLOGIEORIENTE-T-ELLE NOTRETECHNIQUE?

SAMEDI 18 ETDIMANCHE 19JUIN 2016

Espace Reuilly

Paris XIIme

propos de "L'me du narcissisme" de Christian

Fierens

Jean-Louis Chassaing

Jeudi 12 mai 2016 21h - Centre Svres

Malaise dans l'identit

Vendredi 20 mai 2016 Neuilly-sur Marne

Journe de l'cole de Ville-Evrard

Lamour et la sexualit dans les psychoses

Samedi 28 mai 2016 Reims

Journe de l'EPhEP

Malaise dans l'identit

Cabinet de lecture

Carambolages paraboliques - Alice Massat

ACCS MEMBRESAGENDAS

ACCUEIL L'A.L.I. ENSEIGNEMENTS COLLOQUES CABINET DE LECTURE RECHERCHE
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LATECHNIQUEPSYCHANALYTIQUE.RETOUR DUSMINAIRED'HIVER...

LIRE FREUD ET LACA

Le "retour Freud" est

un travail de lecture

respectueux : JacquesLacan dans ses comment

restitution de la pense fr

ne s'carte jamais de Fre

reprendre lettre pour lettr

dans leurs critures d'orig

recommandera la lecture

de son parcours. ...

Du 30 octobre au 1er novembre 2016 - Fez

Colloque de Fez 2016. Les dsarrois de l'identit

"L'homme, la femme, n'ont aucun besoin de parler pour tre pris

dans un discours. Comme tels, ils sont des faits de discours...Or, il

n'est de discours que du semblant"(9 juin 1971).

Voil une des problmatiques dans laquelle Lacan nous engage

dans ce sminaire.

Homme et femme ne peuvent pas tre rduits des effetsbiologiques ou anatomiques. "Semblant homme, semblant

femme" : faits de discours mais discours du semblant. C'est une

assise bien dconcertante...et pourtant ; c'est le phallus articul

dans un discours. C'est ce que je vous propose de cerner.

C'est une assise bien dconcertante, d'abord du fait de l'ambigut

du terme semblant

Dans les premires leons, le sens ne se laisse pas facilement

saisir du fait mme de l'emploi de ce terme : semblant. Lacan

SEMBLANT HOMME,SEMBLANT FEMME

En suivant Lacan, nous carterons du semblant la connotation

de "parade" (20-1-1971)

!

Nous carterons aussi la notion de "mascarade" que Lacan

attache plus spcifiquement la jouissance de la mre

(Envers...11-2-70).

!
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l'emploie dans des phrases affirmatives ou ngatives, mais, il peut

aussi l'employer sous la forme de l'hypothtique ngative...(c'est la

forme employe dans le titre) quand il ne fait pas de jeux de mots !

C'est que "le semblant" fait partie de ces termes o l'on peut

conjoindre le fond et la forme et en jouer. C'est ce que fait Lacanpour arracher le discours au sens commun.

Le semblant donne penser un type de ngation o la vrit est

implique.

Or, Lacan nous maintient sur ce bord que nulle vrit ne vient

obturer, rsoudre ce semblant.

Si nous suivons son conseil en prenant Lacan d'o il part, c'est

d'abord en le prenant partir de son dictionnaire : le "fameux"

dictionnaire tymologiquede la langue franaise de Bloch et von

Wartburg. Qu'a-t-il retenu de ce qu'il y a entendu et qui a fait poids

dans le choix de ce mot ?

On peut y lire : semblant ; une manire d'tre, non une manire de

faire, une manire d'tre.

Manire d'tre: une manire d'tre homme, une manire d'tre

femme. Ne pourrait-on ajouter : un style, une manire de se

prsenter, d'tre en reprsentation, de se faire valoir, de faire valoir

ce qu'il en serait de son tre.

Nous pouvons y entendre assez facilement l'usage que Lacan

pouvait en faire dans la dfinition mme du signifiant : le signifiantreprsenteun sujet pour un autre signifiant qui lui ne le reprsente

pas. Donc : un tre de reprsentations, un tant reprsent.

Nous sommes dans une discordance naturelledu signifiant lorsqu'il

est pris dans discours mais, on peut tre pris dans le langage sans

tre pris dans un discours. Un discours exige un premier rapport

au signifiant- matre. S1/$.

Pour illustrer l'emploi du signifiant dans le discours, le meilleur


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exemple et le plus simple, est celui que donne Lacan au dbut de

son enseignement : "je crains qu'il ne vienne ! " autrement dit

l'emploi de la ngation discordantielle qui dit et cache la vrit...sur

le dsir. Et, Lacan souvent s'tonne : "Comment se peut-il que les

choses soient aussi dites et aussi mconnues ? "

Il me semble que nous avons une formule quivalente cette

forme dans le titre choisi pour illustrer le travail de ce sminaire

D'un discours qui ne serait pas du semblant. Cette "position d'une

Verneinung, note Lacan, implique l'existence de quelque chose qui

est trs prcisment ce qui est ni" (13-1-1971). Autrement dit ce

qui est ni c'est : un discours du semblant.

A partir de l, on pourrait sans doute convertir ce type de dni dont

rsulte : "semblant homme, semblant femme" comme la forme d'un

voeu d'existence ainsi formul :

Qu'il y ait un homme qui ne soit pas du semblant !

Qu'il y ait une femme qui ne soit pas du semblant !

Homoinzin.. ! Au moins une !

Disant cela on voit que surgit aussitt tout la fois l'attente de ladivine, du divin, et de l'idole mais aussi une objection la

castration. (homme moins un)

Par cet artefact, on peut saisir qu'il n'y a de semblant qu'issu d'un

discours. Le semblant est une topologie et une structure.

Voil ce que manifeste l'emploi que Lacan fait du terme semblant

comme signifiant.

Semblant homme, semblant femme est un rapport de signifiant.

Cela nous amne considrer la place du semblant dans les

quatre discours.

Cette place implique-t-elle un remaniement thorique ?


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Il n'y a pas de discours du semblant puisque "il n'est discours que

de semblant" (9 juin 1971). Le semblant initie rtroactivement les

quatre discours que Lacan a dfinis dans le sminaire de l'anne

prcdente : L'Envers.

Une structure quadripartite : quatre discours, quatre places qui sedplacent dans un mme sens. Discours du matre, de l'universit,

de l'hystrie et de l'analyste. Il y a donc un glissement des

critures. Chaque discours tant lui-mme rgi par des

implications signifies par des flches.

Quelques remarques rapides sur les consquences de cette place

du semblant

- Dans ce qui apparat comme le premier discours, le discours du

matre, le signifiant-matre est mis en place d'agent, le S1. Cette

place d'agent, est aussi la place du dsir.

Or, Lacan affirme dans la leon II "cette place non dsigne

encore, je la dsigne du nom qu'elle mrite, la place du semblant".

L'ultime nomination devient pour Lacan la premire nomination"celle que je n'ai pas encore nomme" : d'une certaine manire

Lacan parat dboulonner de la place d'agent le signifiant matre et

ses effets de toute puissance ...cela, et pour la pratique et pour la

thorie :

C'est la place du semblant, la place que le signifiant-matre mrite.

- Que l'ultime devienne le premier cela n'efface pas ce qui a tdit : le semblant reste empreint de ce glissement mtonymique de

l'agent-matre vers le dsir ou autrement dit : ce qui donne force au

dsir.

En soulignant ce mouvement, nous voyons comment Lacan tient,

lui-mme, un discours au plus prs du discours de l'inconscient

savoir, ici, ce qu'il en a repr et crit dans la topologie du graphe.

Le vecteur de la demande et du dsir va rebours du sens,crocheter le signifiant. Ce sminaire vient crocheter le prcdent.


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- Cependant, en faisant primer le discours du semblant comme

tant l'arrire-fond de tout discours, Lacan dplace le poids du

discours du rel de l'altrit vers le rel de la jouissance.(Pouvons-

nous dire vers un rel du rel ? ).

Ainsi, dans ce rapport la jouissance pour l'homme et la femmel'interdit marque le lieu de la sexualisation de la diffrence

organique(11 fvrier 1970). La jouissance vise moins la

transgression qu' entretenir cette bance de l'entre-deux. En cela

la jouissance est la marque du signifiant sur le corps dans son

aspect de bance et de distance.

- Ma dernire remarque concerne la place de la vrit.

Le semblant souligne la place particulire de la vrit dans la

disposition des 4 termes du discours (en bas, gauche) : elle est

fixe dans les dessous, la mme place dans tout les discours,

invariablement.

Elle est le support de l'agent du discours mais elle est dans cette

disposition de "sans retour" sur elle, selon ce qu'indiquent les

flches, c'est--dire selon une logique de l'implication. - pas de vraisur le vrai -(cf. M. Darmon in Essais... p.347) "il n'y a d'enjeu que

de ce qu'elle dit" : Elle, la vrit : elle parle. Peut-on la dire dans

une exclusion interne ? La Chose, en quelque sorte, tout prs et

inatteignable.

Inatteignable, notamment dans le discours de l'hystrie puisque

l'objet a- cause du dsir - en place de la vrit, la confine dans ce

semblant de rien.

Lacan, la suite de Freud, prend ce discours comme guide de

l'inconscient.

Sa subjectivit divise, d'une part, par l'implication du signifiant

matre se redouble, d'autre part, de cette faille : une vrit qui ne

se fonde que de parler.

Et si elle est Autre c'est d'une altrit facilement ravale par le


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discours politique ou religieux du matre. Nous pouvons aussi ce

sujet donner des exemples o "le semblant ne rfute pas le sang

rouge" : je vous renvoie sur ce point l'intervention de Ch. Melman

Clermont-FerrandAimons-nous encore les femmes ? O la

place d'altrit de la femme - celle du pas-tout - dans un monde de

consensus et de satisfactions immdiates, devient une place

intenable et pour la femme et pour son partenaire.

Par ces quelques remarques, nous voyons comment le semblant

est un signifiant empreint et de la force du dsir et d'un certain

rapport la vrit : un rapport inatteignable.

Ainsi donc, comment peut-on, encore, d'une certaine manire

tre un homme ou une femme ?

Une rencontre est-elle possible ? Pour cela, je vais suivre la

leon II(20 janvier 1971 p.37)

D'abord "L'identification sexuelle ne consiste pas se croire

homme ou femme, mais tenir compte de ce qu'il y ait des

femmes, pour le garon, de ce qu'il y ait des hommes pour la fille".

Tenir compte des diffrences.

Il y a un fait de culture qui est un fait clinique : il m'est arrive de

suggrer un jeune homme, devant les affres que lui faisait subir

sa jeune amie ; "c'est votre femme..." stupeur et protestations

"c'est mon amie, ma copine"... "mais, peut-tre que c'est votre

femme..." et donc de lui signifier ainsi qu'il serait son homme, un

homme. Pas facile.

Il est peut-tre rvlateur que ce terme de femme - c'est ma

femme- tombe en dsutude. C'est une tentative de rsoudre en

l'annulant le rapport l'altrit : tous des copains.

Ainsi donc, ce "faire homme, c'est faire signe la fille". Ce faire

signe : c'est la rencontre avec l'instance phallique. En effet, Lacan

reprend d'un travail prcdent les trois traits dont il qualifie le

phallus :


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Faire signe "quelqu'un, dit-il, c'est faire signe dequelqu'un. Faireen sorte que ce signe l'assimile, que le quelqu'un devienne lui

aussi signifiant" (Le Transfert26-4-1969).

Il y a l, dans ce moment, conjonction et disparition du sujet dans

une identification phallique. C'est une identification problmatique

dont Lacan souligne le mcanisme pervers parce relevant du

mme, du "m'aime" narcissique ou comme le faisait remarquer Ch.

Melman dans une conjonction de semblables et pourtant diffrents,un mcanisme de type paranoaque (Trimestre psychanalytiquen

1 -1987).

Car, "Pour un moment, dit Lacan, dans cette identification, ils sont

le phallus". Mais, pour un moment seulement...

Dans ce moment "phallique", la diffrence s'estompant, chacun

reoit de l'autre l'imagede sa castration : il est certain que pour legaron, c'est l'image de la faille, de cette prise entre le semblant de

l'objet et la jouissance si nous nous reportons au discours de

l'hystrie.

L o il croyait tenir le phallus, l'homme se voit et se croit chtr, il

rencontre la division au lieu de l'autre semblable et si diffrent dans

son altrit. Les deux champs se sparent.

C'est "l'horreur de la vrit" impossible soutenir de sa place lui

comme porteur du signe phallique. D'o un choix forc.

Autrement dit, cette opration diffracte l'image. Cela libre un objet

susceptible de convenir son fantasme. C'est l'objection du

fantasme : Plutt que rien ; quelque chose,...

"Pour la fille, c'est la mme chose, dit Lacan, mais ce qui les

chtre, c'est qu'elles n'acquirent qu'un pnis et c'est rat".

signe du dsir,!

instrument et!

prsence.!


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Autrement dit, cela rejoint sa problmatique du corps : elle se voit

l o elle n'est pas. C'est l'image de son manque qui vient la

place, la fois la complter et la dcomplter. D'une certaine faon

ce ratage, c'est sonratage, elle le sait. C'est la prsentification

d'un impossible, d'un rel dans l'autre. Son choix serait : d'y croire

quand mme.

D'o une position particulire par rapport la prsence - La

prsence qui avec l'organe et le signe est un autre trait du

signifiant phallique. Une prsence qui se ralise, qui prend

consistance, dans l'absence.

La prsence de ce presque rien, c'est quelque chose et mme

beaucoup puisqu'elle fait objection non pas au rien mais au grand

Autre. C'est l'criture de son fantasme : une tentative de rsoudre

sa division qui se manifeste dans l'expression d'un dsir insatisfait.

Une telle parole ordonne partir du lieu de ce rien, viendrait ainsi

ouvrir la bance que le phallus est charg de venir obstruer. Ds

lors, elle ne peut tre entendue qu'avec angoisse par le partenaire.

C'est ce que dveloppe Ch. Melman dans son article du Trimestre

psychanalytiquen1 "A propos d'infini actuel et d'infini virtuel" p.

140)

Il me semble que dans ces deux positions, dans cette rencontre,

homme/femme, le rapport au phallus, est ramen dans sa

diffraction l'criture du discours hystrique, ($/a) c'est ainsi que je

lis ce savoir de quelque chose qu'elle sait : l'heure de la vrit !

Homme et femme sont pris dans les effets de ce discours.

Soit ce quelque chose peut l'arrter dans son errance et lui

offrir un bord, un toit, un heim,

!

Soit elle prend partie dans un tout ou rien et s'organise autour

de ce point d'abme dans une jouissance infinie. (peut-trecelle des mystiques ou dans une parole qui fait fi de toute

rfrence, une jouissance de rien, c'est--dire en dehors de la

rfrence phallique).

!


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Voil toutes choses qui paraissent bien fragiles ! Et, pourtant...

Quelle est la part fondatrice de ce semblant ? Le semblant

archaque, le semblant comme origine de la parole.

Lorsque Lacan parle du semblant archaque, nous pensonscomme une vidence la mre et sa jouissance : c'est le

partenaire inattendu.

Il me semble que, dans cette leon II, Lacan voque la rencontre

homme/femme en levant l'ambigut sur la place du phallus dans

son articulation la jouissance

"Voil le rel, dit-il, le rel de la jouissance sexuelle.

En tant qu'elle est dtache, comme telle, c'est le phallus,

autrement dit le Nom-du-Pre".

Ils sont le phallus pour un moment seulement. Le rel de la

jouissance, lui, est sans fin.

Ceci m'a renvoye des annes en arrire lorsque Lacan donnait

une sorte de dfinition du Nom-du-Pre : "C'est le signifiant qui

signifie qu' l'intrieur du signifiant, le signifiant existe" c'est--dire

que l'ordre qui rgit le dtachement, le renvoi d'un signifiant un

autre, c'est la loi de l'interdiction de la mre. Un arrt.

C'est dans l'Autre, un signifiant essentiel. (Les Formations de

l'inconscient8 janvier 1958.) Or en reprenant le signifiant partir

du semblant, c'est l'objet a, reprsentant ce dtachement, qui

semble-t-il commande l'ordre signifiant dans une srie de

conjonctions et de disjonctions avec le phallus ? Il anime la

jouissance dans le semblant.

N'est-ce pas ainsi qu'il poursuivra en disant : "le discours

commence de ce qu'il y ait, l, bance" ? (17 Mars 1971 p.112).

N'est-ce pas ainsi qu'il place la femme dans ce rapport pour

l'homme l'heure de la vrit dans cette leon ?


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Aussi lorsqu'il voque un semblant archaque, est-ce la mre ou la

femme ? Ou la femme interdite comme femme ?

Et si elle n'existait pas ? Voil la question qui lve le voile du

refoulement, cre l'espace de l'inconscient et lance le pari la

manire de Pascal (p. 19 repris p. 152).

Pour que naisse le langage, il faut lancer la bobine.

Faire semblant d'tre le phallus.

Pour conclure :

Je souhaiterais conclure sur le jeu. Le jeu de la lettre, un jeu qui

engage le sujet.

Il y a dans l'agglomration des lettres pour signifier l'un en peluce

ou l'homoinzinune cocasserie qui pour moi m'a renvoye une

hystrisation de la langue qui convertirait le sens interdit en non-

sens, voire en une absence de sens.

Cette provocation envers l'ordre phallique engagent et le regard et

la voix.

Il ne suffit pas d'entendre, il faut parfois crire pour lever un voile.

Il ne suffit pas d'crire, il faut parfois le parler.

Semblant homme, semblant femme, c'est tout ce jeu du mi-dire quinous occupe dans la fantaisie, pas dans la tragdie, une

respiration du sujet pour peu que, par le discours de l'analyste,

nous coupions dans l'toffe de la jouissance.

C'est l aussi la pratique que nous expose Lacan en se prsentant

nous comme analysant.

Isabelle Dhonte


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VIENT DE PARATRE L'HISTOIRE DE L'A.L.I. CENTRE DOCUMENTAIRE

Vivre le

multilinguisme.

Difficult ou ... Entretiens

La psychanalyse en

Palestine 1918-1948

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CONTROVERSES

Cette confrence de Charles Melman, jamais

Maison dAmrique Latine, le 15 octobre 200confrences, Expressions contemporaines d

par le Cartel franco-brsilien de psychanalys

transcription tant la distinction faite ici entre s

utile pour lire l'actualit.

Lire la suite

ACTUALITS DES TRAVAUX DE L'ALI

Il sagit de saisir la question de la crativit da

avec les enfants et les adolescents en termes

des entretiens avec les enfants et le rapport d

prsider pourraient trop vite nous faire penser

enfants favoriseraient une lgret que ne per

adultes. Plusieurs questions se posent nous

cratif ?...

La crativit dans la pratique de la psychanalyse avec les enfant

Marie Forget
http://www.freud-lacan.com/index.php/fr/actualite-des-travaux-de-l-ali-blog/5563-la-creativite-dans-la-pratique-de-la-psychanalyse-avec-les-enfants-et-les-adolescentshttp://www.freud-lacan.com/images/article/cr%C3%A9aForget0116.jpghttp://www.freud-lacan.com/fr/actualite-des-travaux-de-l-ali-bloghttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/controverses/5574-a-quoi-reconnait-on-une-sectehttp://www.freud-lacan.com/images/article/article/Secte.jpghttp://www.freud-lacan.com/fr/controverses-bloghttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/nouvelles-acquisitions-de-la-bibliotheque/5643-la-psychanalyse-en-palestine-1918-1948http://www.freud-lacan.com/index.php/fr/nouvelles-acquisitions-de-la-bibliotheque/5643-la-psychanalyse-en-palestine-1918-1948http://www.freud-lacan.com/index.php/fr/l-a-l-i/l-association/80-histoire-de-l-ali/4993-entretien-avec-martine-lerudehttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/l-a-l-i/l-association/80-histoire-de-l-ali/4993-entretien-avec-martine-lerudehttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/publications/parutions/parutions-des-membres-chez-d-autres-editeurs/5605-vivre-le-multilinguisme-difficulte-ou-richesse-pour-l-enfanthttp://www.freud-lacan.com/index.php/fr/publications/parutions/parutions-des-membres-chez-d-autres-editeurs/5605-vivre-le-multilinguisme-difficulte-ou-richesse-pour-l-enfant


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