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+ La Semaine Digitale #28 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 8 au 12 août 2011 Summer Edition Suivez l’actualité de l’agence : Facebook Fleishman-Hillard France // Twitter officiel @fleishmanFR Contact : Michael JOVANOVIC Directeur des Stratégies Digitales [email protected]

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Une Semaine Digitale entièrement thématisée répondant à la question "Les réseaux sociaux, c'est Satan ?"... A vous de juger, bonne lecture !

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La Semaine Digitale #28 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 8 au 12 août 2011 – Summer Edition

Suivez l’actualité de l’agence : Facebook Fleishman-Hillard France // Twitter officiel @fleishmanFR

Contact : Michael JOVANOVIC – Directeur des Stratégies Digitales – [email protected]

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La Semaine Digitale #28

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La Semaine Digitale #28

« Les réseaux sociaux, c’est Satan ? » Cet été, c’est aussi l’occasion de se relaxer et d’aborder l’actualité digitale de façon plus informelle. Une version plus « light » de la Semaine Digitale, pour une lecture plus aérée, ensoleillée.

Et aussi parce que nous préparons un nouveau format pour la rentrée, une Semaine Digitale qui se voudra plus interactive.

Les réseaux sociaux, c’est Satan ? #1

Cette question somme toute volontairement « simple » provient d’un constat qui l’est tout autant : il est toujours plus facile d’accuser les réseaux sociaux au sens large des différents maux de notre société, plutôt qu’éduquer les « utilisateurs » de ces réseaux aux différents usages possibles et bénéfiques d’un point de vue sociétal.

A ce sujet, un article paru sur le site Doc News (écrit par @marinecatt) résumait bien il y a quelques semaines la levée de boucliers qui très souvent « accuse » les réseaux sociaux de cristalliser les maux du 21

e siècle, entremêlant les débats entre la vie privée, l’accès des plus

jeunes à ce type de plateformes et plus récemment l’impact psychologique néfaste que ces réseaux peuvent avoir sur ses plus jeunes utilisateurs.

Les réseaux sociaux ont cette puissance. Une puissance à double tranchant. Favoriser le Printemps Arabe (en amplifiant la voix des insurgés) mais également satisfaire les « pulsions » d’un norvégien qui utilise les réseaux sociaux pour méticuleusement préparer son massacre. Jusqu’à ce que les hackers « remettent un peu d’ordre » sur un compte Twitter suivi par près de 3000 personnes, preuve qu’un certain voyeurisme malsain persiste, et sert par la même occasion ce discours du réseau social comme « catalyseur de haine ».

Pour continuer dans cette lignée, le théâtre des émeutes londoniennes a donné lieu à une nouvelle forme d’accusation, les « réseaux sociaux » utilisés en mobilité seraient un danger pour la Sécurité, avec un grand S.

Les émeutiers 2.0 sont nés. Ils s’appellent BBM ou encore Twitter, et ils sont indésirables. Tellement indésirables que même la société RIM s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider la police britannique. Et le Telegraph va encore plus loin, en utilisant les médias sociaux pour identifier des émeutiers (cf. commentaire de 13h09).

Une « accusation » étonnante lorsqu’on sait à quel point Twitter peut être utile dans la résolution des crimes, lorsqu’on constate que les Anonymous (pourtant longtemps présentés comme la pire espèce de hackers) mènent l’#OP SafeKid sur Facebook pour nettoyer le réseau des pédo-pornographes et que le FBI vient de lancer une application smartphone dédiée à la récupération d’informations pour faire face aux enlèvements d’enfants.

Même les états s’y mettent, comprenant que les enjeux de veille et de surveillance peuvent permettre d’anticiper, comme en témoigne la récente décision prise par l’Inde de « monitorer » Twitter et Facebook. Et pour ce qui est des entreprises, plusieurs études tendent à montrer que légiférer (voire interdire) l’accès aux réseaux sociaux en milieu professionnel est contre-productif.

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Les réseaux sociaux, c’est Satan ? #2

Deuxième volet de notre série satanique. En s’attachant toujours à décrire l’utilisation faite des réseaux sociaux lors des événements londoniens, qui ont – dans la nuit de lundi à mardi dernier – également enflammé Birmingham et Liverpool.

Les réseaux sociaux côté « rioters »

Il semblerait que les émeutiers s’aident fortement des moyens de communication que sont Blackberry Messenger (BBM) et Twitter. Même Facebook, dans une moindre mesure, est soupçonné d’être utilisé dans de petites localités, même si BBM continue de « driver » les émeutiers à travers la ville

Pour preuve, le mouvement s’amplifie au fur et à mesure, faisant craindre à la police britannique une suite de nuits « torrides ».

Un malheur n’arrivant jamais seul, le jeune homme de 26 ans qui a reçu une balle lundi dernier à Croydon décédait mardi des suites de ses blessures. Un fait venant se rajouter aux « raisons déjà troubles » qui entourent ces émeutes.

La société RIM, de son côté, s’est efforcée de tout faire pour venir en aide à la Metropolitan Police, ce qui lui a valu de voir le blog dédié au Blackberry hacké. Tout simplement.

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Les réseaux sociaux côté « police »

Du côté de la police, on joue la carte de la transparence via le compte Twitter @metpoliceuk qui indiquait lundi soir que l’homme de 26 ans qui avait reçu une balle n’avait pas été visé par un policier en service. Nous connaissons la suite.

La police met cependant tout en œuvre pour contenir les émeutes, David Cameron annonçant mardi dernier un renfort conséquent qui allait porter la force policière à 16 000 hommes, mais surtout la mise en place d’alertes sur les Blackberry des émeutiers et la mise en service de la reconnaissance faciale grâce à Google, pour aider à l’identification des émeutiers.

La police britannique a également mis en ligne une galerie de photos sur Flickr, invitant les journalistes à relayer l’info. Elle invite aussi la population à dénoncer les fauteurs de trouble, s’appuyant sur des faits juridiques. Ce qui vaut aux photographes notamment d’être de plus en plus pris pour cibles.

Les réseaux sociaux côté « population »

Une partie de la population vit dans la peur, en témoignent les nombreux comptes Twitter de personnes cloîtrées chez elles. Certes.

Mais une grande majorité défie les émeutiers, dont on découvre peu à peu les « héros » du quotidien. Des personnes qui s’organisent autour de l’initiative Riot Cleanup, qui cumule les soutiens et plus de 13 000 followers sur son compte Twitter.

Des personnes qui combattent les émeutiers à l’aide de balais.

Et vous, dans quel camp êtes vous ? Il semblerait que la Chine – elle – ait déjà choisi

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Les réseaux sociaux, c’est Satan ? #3

Longtemps les réseaux sociaux ont été montrés du doigt, car « accusés » de propager le « kikou lol ».

Les réseaux sociaux savent pourtant tout à fait traiter de sujets sérieux, et nous l’avons constaté avec la crise traversée par le Japon, et plus récemment avec le manque de communication autour de la famine sur la Corne de l’Afrique, sujet dont seuls les réseaux sociaux arrivaient encore à parler.

Pour autant, et nous n’allons pas nous le cacher, les réseaux sociaux savent y faire en matière d’humour. Un humour qui peut parfois faire grincer des dents. Et en la matière, la plateforme Tumblr fait office de « vilain petit canard ».

Ca a pourtant commencé doucement avec des Tumblr assez divers, se moquant des « mannequins de la France d’en bas », revenant sur des « tromperies » du monde de la publicité, photographiant les plus belles devantures des coiffeurs de la France entière ou savourant les plus belles titrailles de la PQR avec le Tumblr « A juste titre ».

C’est devenu un peu plus corsé avec le temps, où l’on retrouvait des « problèmes de SciencePistes » rangés à côté des « perles de Doctissimo ».

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Et ça a fini en apothéose, avec les désormais célèbres « Liberté, je crie ton nom », ode à BHL et « Personal Branling », hommage aux influenceurs en ligne à l’égo surdimensionné.

Pour boucler la boucle, même les émeutiers de Londres ont eu le droit à leur Tumblr personnel – « Photoshop Looter ».

C’est ce qui a fait la force – le savoir-faire (avec une forte réactivité face à l’actualité) et le savoir-rire (en se moquant d’à peu près tout) – des réseaux sociaux et du web tout entier.

C’est aussi leur principale faiblesse, celle qui réjouit les personnes aux visions les plus traditionnelles. C’est cet argument parfois mis en avant pour dévaloriser le web 2.0 au sens large, et vouloir que ce nouvel acteur puisse être contrôlé, ou à défaut canalisé le plus possible.

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Les réseaux sociaux, c’est Satan ? #4

Pour ce dernier volet de notre Semaine Digitale thématique, nous nous attacherons à parler de la Rumeur.

Pour les plus optimistes d’entre-nous, la rumeur c’est quelque chose de positif, ça permet de faire du buzz et de faire vendre. Demandez à l’iPhone 5. Elle a aussi aidé ce vigneron à sauver son exploitation, ou à cet artisan londonien à sauver son barbershop.

Pour les plus méfiants d’entre-nous, mais qui adoraient quand même les chaînes de l’amitié, la rumeur c’était qu’on pouvait gagner une caisse de Veuve Cliquot juste en envoyant un e-mail à huit de nos amis… Du coup, c’est vrai. La rumeur c’est souvent du « hoax », et généralement, ça se réglait facilement en tête à tête avec « HoaxBuster ».

Avec l’arrivée des réseaux sociaux et de l’amplification apportée de facto, la « rumeur » en tant que telle a commencé à faire de plus en plus de dégâts. De l’alcoolisme de Martine Aubry, en passant par la sexualité de Laurence Parisot ou encore la pédophilie présumée de Jack Lang. Cette « rumeur » là s’attaque aux personnes.

Et cette « rumeur » s’est professionnalisée encore plus récemment, où les entreprises deviennent la cible privilégiée des corbeaux 2.0.

Ainsi, ces dernières semaines, Microsoft a été attaquée sur l’intelligence supposée de ses clients utilisant encore Internet Explorer. Même Facebook tremble devant le canular supposé d’une potentielle attaque du réseau social par les Anonymous, prévue le 5 novembre prochain. Et quel dernier cas plus emblématique que celui de la Société Générale qui a quasiment fait dévisser à elle seule le CAC 40. Une histoire rocambolesque tout droit tirée d’une interprétation douteuse du tabloïd britannique Mail On Sunday. Cette « rumeur » là s’imprègne de faits réels et joue avec les préjugés de ceux qui la relaient, en particulier via les réseaux sociaux.

Pour ce qui est du cas bien spécifique des entreprises et des marques – et ceci est loin d’être une rumeur – les employés / collaborateurs sont inévitablement votre première source de rumeurs. Manque d’information(s), manque de transparence, mauvais management… Autant de raisons qui pousseraient 22% des américains à n’avoir aucun scrupule à utiliser des données privées de leur entreprise. A noter que ce pourcentage grimpe à 48% pour les anglais, ce qui n’a évidemment aucun lien avec les émeutes, vous en conviendrez.

Et puis il y a cette rumeur colportée par les images pour finir en beauté. Et à votre avis, cette photo ? Rumeur ou pas ?