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+ La Semaine Digitale #27 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 1 er au 5 août 2011 Summer Edition Suivez l’actualité de l’agence : Facebook Fleishman-Hillard France // Twitter officiel @fleishmanFR Contact : Michael JOVANOVIC Directeur des Stratégies Digitales [email protected]

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Health & Medicine


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La Semaine Digitale #27 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 1

er au 5 août 2011 – Summer Edition

Suivez l’actualité de l’agence : Facebook Fleishman-Hillard France // Twitter officiel @fleishmanFR

Contact : Michael JOVANOVIC – Directeur des Stratégies Digitales – [email protected]

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La Semaine Digitale #27

Fleishman-Hillard France

La Semaine Digitale #27 Cet été, c’est aussi l’occasion de se relaxer et d’aborder l’actualité digitale de façon plus informelle. Une version plus « light » de la Semaine Digitale, pour une lecture plus aérée, ensoleillée.

Et aussi parce que nous préparons un nouveau format pour la rentrée, une Semaine Digitale qui se voudra plus interactive.

Lundi 1er août

La santé et le digital sont intimement liés, en témoigne les avancées importantes dans les usages mobiles au service de « l’empowerment du patient ». Les efforts faits dans la relation médecin / patient sont également significatifs, en témoigne cette récente application ingénieuse capable de retranscrire 2500 questions médicales en près de 5 langues…

Et les communautés de patients s’organisent, selon des « niches » toujours plus évidentes (I Had Cancer).

Mais un contraste saisissant se dessine :

15% des adultes américains indiquent ne pas avoir vu un seul médecin durant les 12 derniers mois, parce que le coût leur était trop important

Les portails patients si nombreux – et si bien construits soient-ils – ne représentent pour le moment que 6% (SEULEMENT) de la totalité des patients ciblés par ces communautés

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La Semaine Digitale #27

Fleishman-Hillard France

Comment peut-on analyser ces deux données ?

- Les hôpitaux et les médecins ne communiquent que très rarement sur ces solutions d’informations alternatives

o De nombreux problèmes de sécurité des patients peuvent intervenir, comme en témoigne ce récent « hack » des données hospitalières laissant s’échapper près de 2000 coordonnées médicales de patients

o L’impossibilité pour les médecins et docteurs de communiquer sur le web en leur nom, même de façon anonyme

- La peur des médecins de voir des patients qui en « savent plus qu’eux » - L’imprécision toujours grandissante des réseaux sociaux « non surveillés » sur la

toile, où l’Internetose des forums comme Doctissimo ont laissé place à la parano de Twitter

- L’incapacité des gouvernements à provoquer ce « shift » qui amènera vers cette relation patient / médecin digitale

Mardi 2 août

Retour sur un très bon article d’Erwann Gaucher qui s’est essayé à l’exercice compliqué d’expliquer pourquoi les journalistes se « retrouvent à poil » devant leurs lecteurs, à cause d’outils comme Twitter, retraçant ainsi plusieurs grands principes, selon lesquels certains journalistes pourraient voir d’un mauvais œil cette nouvelle concurrence.

#1 – Twitter casse les codes

On l’a vu avec le #JoffrinGate, le vouvoiement ne s’exige pas sur Twitter

#2 – Twitter ouvre le débat journalistique

Les journalistes et leurs « papiers » sont remis en cause par une population éduquée, qui recoupe les informations et qui n’hésites pas à mettre en cause la véracité d’une information quelle qu’elle soit.

#3 – Les Twittos se font un plaisir de tacler les journalistes un peu trop « sur le haut »

En témoigne le cas de François Hauter, journaliste au Figaro, qui avait décrit la femme parisienne comme une bourgeoise écervelée, et qui avait dans la foulée pris deux tacles très féminins de @laristocraft et de @LaPeste

#4 – Twitter est le théatre de « clashs » auxquels les journalistes sont peu habitués

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La Semaine Digitale #27

Fleishman-Hillard France

Mercredi 3 août

La notion d’influence en ligne a changé avec l’évolution du web et la montée en puissance des médias sociaux. L’occasion d’effectuer un rapide retour sur les phases importantes de cette influence au travers des usages.

Les « institutions » de l’influence en ligne

Elles s’appellent Technorati ou encore Wikio. Ces plateformes ont été les premières à voir dans la fréquentation des blogs une notion d’influence. Pour autant, elles s’en sont tenues à quantifier cette influence, sans chercher à la monétiser directement.

L’arrivée des « chercheurs d’or » de l’e-influence

Leur rôle est de faciliter la mise en relation en allant parfois au-delà de simples « régies blogueurs », répertorier les influenceurs, les « thématiser », les mettre dans des cases finalement. Ils feront naître l’article sponsorisé « de masse » et pousseront d’autres formes de publicité sur les réseaux sociaux et via le seeding vidéo..

L’influence devenue une affaire de réputation personnelle

Les internautes se sont rendu compte qu’ils avaient une voix à faire entendre. Une voix qui s’est exprimée par l’essor massif des blogs et des réseaux sociaux personnels comme Facebook avec une utilisation très « journal intime ». Les internautes vont s’éduquer au fur et à mesure et l’on va assister petit à petit à une individualisation des relations digitales vs. l’entraide des communautés digitales, comme l’explique très bien cette analyse des « ploucs et touristes » du web

L’influence devenue un enjeu de réputation pour les marques

Plus tard, la capacité à exiger des marques un dialogue se fera sentir et les marques se rendront compte peu à peu qu’elles ne peuvent plus se passer de rendre des comptes aux internautes. Par le web et pour le web. Les stratégies de Domino’s Pizza et Quick de prise en compte des médias sociaux suite à deux crises majeures en sont la preuve.

La foire aux indicateurs d’influence personnelle

Nous avons vu fleurir en à peine un an bon nombre d’outils censés « qualifier » votre présence en ligne, et votre influence auprès de vos pairs. Ils s’appellent PeerIndex, Klout, Crowdbooster… Des outils qui étudient vos publications, analysent les sujets dont vous parlez, la façon dont vous générez du bruit, toutes ces choses qui permettront de vous donner un « score ».

Cette foire aux indicateurs donne même lieu à des projets parallèles qui se « foutent » de cette mode du personal branding.

De l’importance de savoir mesurer l’influence des campagnes de nos clients

Même en matière de RP classiques, le doute est sans cesse d’actualité autour des AVEs.

Ogilvy a même annoncé ne plus vouloir s’en servir désormais et se tourner plutôt vers les récentes « guidelines » émises par l’AMEC…

L’institut Nielsen a emboîté le pas tout récemment en dévoilant un nouvel outil de mesure de l’influence en ligne qui cumulera des données statistiques provenant du web, des réseaux sociaux et de la TV pour coupler le on et le offline.

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La Semaine Digitale #27

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Jeudi 4 août

Tout a démarré d’un simple communiqué qui en disait long sur l’appétit de Google face aux géants que sont Facebook (600 millions d’utilisateurs) et dans une moindre mesure Twitter (200 millions d’utilisateurs).

Les particularités de Google + à ses débuts ?

- Enregistrer une croissance exponentielle, que même Facebook n’avait pas connue - Risquer aussi de se brûler les ailes en privilégiant un Internet non anonyme,

lorsqu’on connaît le débat enflammé autour du respect des données privées, alors que l’Allemagne déclare « illégale » l’utilisation de la reconnaissance faciale par Facebook

Et même si les chiffres sont globalement là, la France fait une fois de plus figure de « mauvais » élève environ 40 000 profils (vs. 25 millions d’utilisateurs) sur Google +. Rappelons tout de même qu’à l’exception de Facebook où la France se classe dans le top 10 (avec quasiment 22 millions d’utilisateurs sur les 600 millions), la France est « lente » quant à l’adoption des médias sociaux en témoigne le récent débat sur le chiffre réel du nombre d’utilisateurs Twitter autour de 3 millions (vs. les 200 millions au niveau mondial).

Mais ce positionnement de la France est symptomatique d’un réseau social qui peine à trouver ses usages, et qui – au-delà de l’effet d’annonce – commence déjà à avoir du « plomb dans l’aile » selon 20 Minutes, avec une baisse de trafic pas forcément grave en soi, mais qui peut être mal interprétée lors du lancement d’un tel outil.

Et pour palier au fait que Google + soit en perte de vitesse, Google vient juste de déployer un format d’invitation un peu plus large, pour gagner rapidement en volume et en puissance.

Vendredi 5 août

C’est une question très large que le rôle du digital dans l’éducation car chacun des outils a sa propre résonnance dans la façon dont cette éducation est mise en œuvre, qu’il s’agisse des terminaux (notamment les tablettes tactiles) ou des outils interactifs tels que les médias sociaux (Facebook en tête).

Le cas de la Corée

On ne s’y attendait pas mais c’est la Corée du Sud qui a dégainé la première, en investissant massivement dans la « digitalisation » de son éducation, promettant par exemple que d’ici à 2015, les élèves seraient tous sous tablette tactile. Et les nombreuses études sur le sujet de l’adoption des médias sociaux par le corps professoral semblent montrer qu’on est dans la bonne direction.

Le cas du Missouri

Les psychologues sont formels, les réseaux sociaux peuvent constituer un danger pour les plus jeunes. Et on parle aussi de dépression ici pour les jeunes filles. Une analyse qui semble convenir à l’état du Missouri qui a devancé toutes les études du genre pour interdire la relation professeur / élève sur Facebook.

Ce qui est reproché à ce genre de relations digitales ? Les dérives possibles, nous l’avons d’ailleurs constaté en France, avec ce cas rapporté par LePost.fr

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La Semaine Digitale #27

Fleishman-Hillard France

Pour autant, il sera toujours possible pour les professeurs d’utiliser les groupes Facebook pour continuer à proposer des programmes plus interactifs. Mais il y a de quoi se demander si légiférer avant d’éduquer ne va pas mettre les réseaux sociaux – et principalement Facebook – au pied du mur face à l’éducation dans de nombreux pays.