sections ffc + feminines + loisirs gazette n°35exemple également une équipe de bmx. malgré tout...

11
Page 1 sur 11 Club Cycliste d’Etupes Le Doubs, Pays de Montbéliard SECTIONS FFC DN1 + FEMININES + Loisirs GAZETTE N°35 Novembre 2015 LA SECTION DN1: C’est pour la saison 2015/2016 en cyclo-cross 2 Podiums 5 TOP 10

Upload: others

Post on 18-Feb-2021

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Page 1 sur 11

    Club Cycliste d’Etupes

    Le Doubs, Pays de Montbéliard

    SECTIONS FFC

    DN1

    + FEMININES

    + Loisirs

    GAZETTE N°35 Novembre 2015

    LA SECTION DN1:

    C’est pour la saison 2015/2016 en cyclo-cross

    2 Podiums 5 TOP 10

  • Page 2 sur 11

    Pour vos AGENDA:

    MANIFESTATIONS CC ÉTUPES 2014/2015

    Samedi 23 Janvier 2016 DINER SPECTACLE

  • Page 3 sur 11

    En Bref: Dimanche 1 novembre 2015 Cyclo-cross

    Prix de Dole Victoire d’Hervé PINOT en masters Crissey: En masters, après une place de troisième le samedi à Saint Hippolyte, il faut noter la victoire d’Hervé PINOT (CC Étupes) qui devance GRIMAUX (Bletterans) de 34’’ et LAVRY (VC

    Dole) de 36’’. Dans cette catégorie un deuxième Erbaton intègre le top10, Philippe FORMISARO

    7ème

    à 1’50’’ de son coéquipier.

    Samedi 6 novembre 2015 FSGT Cyclo-cross

    Prix d’Eteimbes

    Carton plein pour la section loisirs

    Eteimbes: Ce 4ème cyclo-cross FSGT d'Eteimbes, organisé de mains de maître par les

    bénévoles du CC Étupes, s'est déroulé samedi 7

    novembre sous un beau soleil d'automne ou le

    thermomètre a avoisiné les 26°. Cette épreuve

    était le support des Championnats du Doubs

    FSGT de cyclo-cross avec un titre pour chaque

    catégorie.

    Les 76 engagés toutes catégories confondues se

    sont départagés sur un circuit très sec et très

    physique. Le parcours comprenait une première

    montée sur asphalte dès les premiers mètres

    suivis d'un chemin gravillonné permettant une

    brève récupération avant de descendre dans une

    prairie. Après un dévers assez technique les

    coureurs ont enchainé une succession de virages

    particulièrement glissants dans un sous bois avec

    une planche a passé. Et pour finir les athlètes

    devaient traverser une dernière partie technique

    dans le sous bois enchainée d'une montée

    engazonnée pour rejoindre la ligne d'arrivée.

    La section FSGT du CC Étupes s’est offerte a cette

    occasion 5 titres individuels de champion du Doubs

    avec :

    - MANCASSOLA SIMON en ESPOIRS

    - CRAVE DIDIER en SENIORS

    - PINOT HERVE en VETERANS

    - VAUTHERIN MICHEL en SUPERS-VETERANS

    - BONVALOT LEON en ANCIENS.

    Jeudi 12 novembre 2015 L’Est-Républicain

    Nicolas ANDRÉ au service du sport Français

    QUE DEVIENS-TU? NICOLAS ANDRÉ,

    ANCIEN CHAMPION DE FRANCE

    AMATEURS DE CYCLISME AUJOURD’HUI

    N°2 DE L’INSEP. Le Franc-Comtois travaille désormais à l’INSEP.

    Dans le garage, le vélo ne prend plus la poussière. Enfin,

    moins qu’avant…

    « J’ai arrêté ma carrière sur ma victoire au

    Ballon d’Alsace, le 15 août 2007.

    Pratiquement de ce jour-là, jusqu’en janvier

    dernier, je n’ai pas fait de sport », explique

    Nicolas ANDRÉ (38 ans) dont la vie

    professionnelle ne lui a pas laissé beaucoup

    de temps libre ces dernières années.

  • Page 4 sur 11

    « De 2007 à février 2011, j’ai été directeur

    national adjoint de l’UNSS. Puis, jusqu’en juin

    2013, directeur général de la Fédération Française

    d’Escrime. Enfin, j’ai eu l’opportunité de

    rejoindre l’INSEP où je suis désormais chef de

    cabinet du directeur général, Jean-Pierre De

    VINCENZI », explique le champion de France

    amateur de cyclisme 2001 sous les couleurs du CC

    Étupes.

    « L’INSEP m’a permis de retomber dans le multi-

    sport et le très haut niveau. Comme à l’UNSS, je

    suis au contact de toutes les fédés. Je suis derrière

    quelqu’un qui porte à bout de bras la direction

    sportive et a pour mission de dépoussiérer

    l’INSEP, un opérateur d’état en pleine

    reconstruction », enchaîne Nicolas André. « En

    tant qu’ancien sportif de haut niveau, rien ne me

    fait peur. Rien n’est insurmontable. Et mon

    parcours m’a donné le côté structuré et

    administratif. Cette association fait ma force. Tout

    ce que je fais, je le fais à 200%. Je ne compte pas

    mes heures et je délègue peu. Je cherche à

    apprendre et à comprendre pour pouvoir tout

    maîtriser. »

    Pratiquement au sommet de l’INSEP, il a des

    missions variées dans cette grande institution du

    sport français en pleine mutation. « Le but est

    d’accompagner les fédés vers l’or olympique.

    Mais il faut aussi promouvoir l’image de l’INSEP,

    trouver des partenaires et de l’argent, fédérer

    toutes les composantes de la performance (athlète,

    entraîneur, médecin…) autour d’un objectif

    commun, être comptable, DRH, valider le site

    internet, etc. C’est un poste très opérationnel et

    j’aime passer du coq à l’âne, d’une réunion très

    stratégique à la mise en œuvre sur le terrain »,

    détaille le Franc-Comtois.

    Quant au vélo, il ne l’enfourche plus que le

    dimanche. « Un jour, je reviendrai dans le

    cyclisme.

    Nicolas ANDRÉ a achevé sa carrière au CC Étupes

    avec lequel il est devenu champion de France 2001.

    Photo d’archives Francis REINOSO

    J’ai eu deux opportunités. Ça ne s’est pas fait mais

    je n’étais pas prêt. Au cours de toutes ces années, je

    me suis enrichi professionnellement et

    personnellement et ça pourra se faire par deux biais,

    soit via la fédé, soit dans une équipe pro », conclut

    Nicolas André aussi ambitieux aujourd’hui qu’il

    l’était sur le vélo.

    Thierry SANDOZ

    En bref : 2ème

    manche de la coupe de

    France de cyclo-cross à Quelneuc. Bien que junior, Maëlle GROSSETÊTE passa toute la

    course en tête. Un temps en compagnie de Marlène Petit,

    elle a su profiter des absences de FERRAND-PRÉVOT,

    CHAINEL, MANI ou de sa grande rivale LABOUS, pour

    s’imposer. Derrière, PETIT trouva les ressources dans le

    final pour aller chercher la deuxième place. Après sa

    victoire dans la manche féminine du cyclo-cross de

    mercredi à Chevigny-Saint-Sauveur, Laura PERRY (CC

    Étupes) a fini 12ème

    de cette manche de coupe de France.

  • Page 5 sur 11

    Samedi 21 novembre 2015 L’Est Républicain

    Livre: Thibaut PINOT, un peu plus près des étoiles

    Des hauts des bas. Les coureurs cyclistes, les

    grimpeurs notamment, ont l’habitude de naviguer

    entre ces deux extrêmes et Thibaut PINOT, la plus

    belle pépite jamais produite par le CC Étupes, ne

    déroge pas à la règle.

    Avant de tutoyer magistralement le sommet de l’Alpe

    d’Huez, un bel après-midi de juillet, se rapprochant

    alors des étoiles de son sport, celles qui illuminent

    durablement la galerie de souvenirs des amoureux de

    la petite reine, le leader de la FDJ a connu des

    déconvenues.

    La première intervenant au Critérium international, fin

    mars. Le Morgelot était présenté comme l’épouvantail

    de l’épreuve avec le final dans le col de l’Ospedale,

    taillé pour ses qualités. Et pourtant… Pour 10

    malheureuses secondes, il se faisait surclasser par ce «

    vieux grigou » de Jean-Christophe PÉRAUD,

    rarement attaquant, jamais flamboyant (à la différence

    du pur-sang PINOT) mais fin gestionnaire de ses

    efforts. Une page parmi tant d’autres d’une saison

    2015 de vélo qui n’a pas manqué d’émotions et que

    Jean-François QUELET fait revivre au long des 187

    pages du Grand livre du cyclisme français.

    Pour ce cinquième opus, son écriture est une fois

    encore joliment enluminée par les images signées

    Bruno BADE, Étienne GARNIER et Graham

    WATSON. De quoi s’offrir une jolie rétrospective

    de l’année.

    Le filon Erbaton ne se réduit pas à sa pépite

    emblématique. « Le cyclisme français tient en

    Alexis VUILLERMOZ un véritable trésor », écrit

    ainsi l’auteur. Certes, sur le vélo, «Pikachu»

    (N.D.L.R. : son surnom) n’est pas très beau à

    regarder avec sa bouche perpétuellement grande

    ouverte, ses épaules qui dodelinent et cette allure

    particulière, lui donnant parfois l’impression de

    pédaler avec les oreilles, pour reprendre une

    célèbre expression imagée du jargon du peloton.

    VUILLERMOZ grimpe au mur : Mais le diablotin jurassien, passé par le club du docteur

    ORIOLI, est d’une efficacité redoutable, presque

    chirurgicale, dès lors que la route se dresse tel un

    mur. Sur le Tour, à Mûr-de-Bretagne, il a, lui

    aussi décroché son étoile, éteignant les élans des

    cadors patentés des « coups de cul » et talus, les

    RODRIGUEZ, VALVERDE et consorts.

    V

    u

    i

    l

    l

  • Page 6 sur 11

    Avant cela, fin mai, au Grand Prix de

    PLUMELEC, VUILLERMOZ avait déjà donné

    le ton, décrochant au passage un autre surnom –

    « Le petit prince de Bretagne »- dans les

    colonnes de la presse bretonne.

    Les pages du livre s’enchaînent comme les

    paysages grandioses qui s’étalent lors de la

    Grande boucle. Les champions s’y succèdent.

    Les maillots et les visages changent. Et puis

    soudain on les retrouve! PINOT et

    VUILLERMOZ (pages 114-115), une nouvelle

    fois au firmament lors du Tour du Gévaudan. À

    chacun son étape, et la mise finale (le

    classement général) pour Thibaut PINOT, vêtu

    d’un maillot jaune qui préfigure, peut-être, un

    futur enchanteur en juillet 2016, 2017 voire plus

    tard, du côté des Champs Élysées…

    Cette cinquième édition est un pur délice pour les

    fans de vélo. À commencer par l’avant-propos signé

    de la plume de Christophe PENOT. Il rappelle qu’en

    cette année 2015, le 17 juin très exactement, on a fêté

    les 70 ans d’Eddy MERCKX, sans nul doute le plus

    grand cycliste de tous les temps. Son palmarès

    constituant à lui seul une constellation dont il

    énumère quelques joyaux.

    Un champion dont l’éclat resplendit toujours autant

    dans la mémoire collective et qui n’est pas prêt d’être

    éclipsé même si les coureurs d’aujourd’hui n’ont pas

    eu le bonheur de vivre les exploits du « Cannibale ».

    À chacun son époque, à chacun son tour, à chacun sa

    manière d’écrire l’histoire. Le chapitre 2015 est un

    grand cru.

    Le grand livre du cyclisme 2015, aux éditions Cristel.

    29,50 €. Sam BONJEAN

    Mercredi 25 novembre 2015 Publié dans Vélo-club du net

    Entretien avec Jérôme GANNAT

    Directeur sportif du CC Étupes

    Alors que la survie du système amateur

    français est loin d'être assurée, nous avons

    souhaité rencontrer le directeur sportif

    d'un des meilleurs clubs formateur

    français: le CC Etupes. Au travers de cet

    entretien, Jérôme GANNAT évoque sans

    détours les difficultés rencontrées, et ses

    propositions pour améliorer le système. Pour commencer pouvez-vous nous

    expliquer comment fonctionne un club

    amateur d'un point de vue financier,

    quel est le budget d'un club comme le

    CC Etupes? Tout d'abord il faut savoir que le budget

    d'un club, ce n'est pas forcément le budget

    d'une équipe puisque nous avons par

    exemple également une équipe de BMX.

    Malgré tout nous occupons quand même

    90% du budget au fonctionnement de

    l'équipe de DN1. Pour revenir à celui-ci, il

    est d'un peu plus de 500 000 euros, mais

    en légère baisse tous les ans. Chaque

    saison, c'est un véritable combat pour nos

    dirigeants de maintenir notre budget, des

    heures à démarcher parfois pour quelques

    centaines d'euros.

    Et concrètement qu'est-ce qu'on arrive

    à faire avec ce budget là ? Quels sont les

    plus gros postes de dépenses?

    Les plus grosse dépenses ce sont les salaires, puisque la

    réglementation prévoit que pour les clubs de DN1, il faille

    au minimum un entraîneur et un directeur sportif. A côté

    de ça nous avons également un mécanicien et une

    secrétaire ce qui fait 4 salariés. Si nous avons une

    secrétaire c'est en grande partie parce que nous organisons

    6 Lotos dans l'année pour nous aider financièrement, et

    cela demande beaucoup d'organisation et de préparation. Êtes-vous aidés par les collectivités ? Oui, la ville d'Etupes, la communauté d'agglomération de

    Montbéliard et le département du Doubs, le Conseil

    Régional de Franche-Comté grâce à notre Label Centre de

    Formation et d'Entraiment du Niveau 4 du Parcours de

    L'Excellence Sportive, nous donnent des subventions.

  • Page 7 sur 11

    Cela constitue plus de 50% de notre budget. Ces

    aides des collectivités territoriales ont tendance à

    diminuer au fil des années.

    Y'a t-il des partenaires privés également? Alors on a une particularité au CC Etupes c'est que

    nous n'avons pas de gros sponsors. Nous avons

    beaucoup de petits sponsors qui apportent entre

    500 et 5000 euros. Au final ça peut paraître

    cocasse, mais notre plus sponsors, c'est notre

    autofinancement avec les 6 Lotos que nous

    organisons (rires). Qu'est-ce qui bloque à votre avis concernant les

    sponsors ? Est-ce lié au sport ou à d'autres

    facteurs? Il y a pour moi plusieurs facteurs qui rentrent en

    ligne de compte. Tout d'abord les critères

    régionaux puisque nous sommes dans un territoire

    où les choses sont compliquées économiquement.

    Nous avions aussi un gros concurrent, en

    l'occurrence le FC Sochaux qui mobilise beaucoup

    les sponsors qui préfèrent avoir une loge au stade

    que d'aider le CC Etupes. Autour d'un stade ou

    palais des sports, il y a du public et donc un visuel,

    ce qui rend l'investissement intéressant pour un

    sponsor. Le cyclisme lui utilise la voie publique.

    Les cyclistes utilisent la voie publique et passent à

    plus de 40km/h, je ne pense pas que les

    spectateurs aient le temps de lire les sponsors de

    notre maillot (c'est un véritable livre avec plus de

    15 sponsors) Ensuite, pour être clair il y a très peu

    de retombées médiatiques pour une équipe de DN,

    et c'est aussi pour cela qu'on intéresse peu de

    monde.

    C'est vrai que contrairement aux pros, vous

    n'avez pas de couverture télé, et la

    médiatisation s'arrête à la PQR et aux sites

    spécialisés non? Oui c'est vrai que pour nous cela s'arrête à la

    presse locale et aux sites internet de vélo, et

    encore on a eu la chance cette année d'avoir un

    papier dans le journal L'équipe, ce qui est une

    première. Après je comprends un peu les sponsors,

    car en dehors du fait d'effectuer du mécénat, il n'y

    a pas beaucoup de retombées économiques pour

    une entreprise. Et nous-mêmes on le voit, en

    dehors d'être associés à la formation de coureurs

    comme Thibaut PINOT ou Alexis

    VUILLERMOZ, on n'a pas de retombées c'est

    clair.

    Comment cela se passe t-il au niveau de la

    rémunération des coureurs ? Sont-ils payés ? Dans une équipe comme la notre, il y a plusieurs

    statuts : des étudiants, des coureurs qui ne font que

    du vélo et aussi des coureurs qui travaillent.

    Il n'y a pas de statut de coureur amateur, ce qui

    fait que nous ne pouvons pas offrir de contrat de

    travail aux coureurs. On fait juste en quelques

    sortes du montage financier pour les aider à faire

    face aux frais occasionnés par la pratique du haut

    niveau. Combien ça coûte de former un coureur? Ce qui est cher pour nous, c'est surtout le

    matériel car contrairement aux équipes pros,

    nous devons tout acheter. Que ce soit les

    maillots, les vélos, les roues, les boyaux, la

    diététique etc... Tout est payé par le club. Il y a

    aussi les déplacements, les nuits d'hôtel, les

    stages. On fait pour tout pour que les coureurs

    soient dans de bonnes conditions pour progresser

    et performer, en espérant qu'ils puissent passer

    pro. C'est un investissement mais sans retombés

    ....Comme le dit notre président, c'est un puits

    sans fond Il n'y a pas forcément de cadeaux de la part

    des équipes, en préparant l'interview, je suis

    tombé sur une anecdote avec Argos-Shimano? Pour Argos-Shimano, j'avais effectué une

    demande pour des roues Shimano peu après le

    transfert de Warren, (c'était la première fois

    qu'un coureur passé par le CC ETUPES était

    recruté par une équipe WT étrangère) c'est vrai

    que je m'attendais à un geste, mais il n'en a rien

    été et nous avons payé. Finalement, toutes les

    équipes WT avec leur budget de plusieurs

    millions d'euros portent peu d'intérêt aux équipes

    formatrices qu'elles soient françaises ou

    étrangères.

    Diriez-vous qu'il y a un manque de

    reconnaissance de la part du monde pro ? Oui, il n'y a pas de reconnaissance, et c'est

    dommage car on forme quand même de bons

    coureurs qui sont performant des leurs premières

    années professionnelles. On n'a pas de retour là-

    dessus. Les équipes de DN forment les coureurs

    à une activité professionnelle, voir à un métier. Il

    me parait normal comme dans tout corps de

    métiers que cette formation soit indemnisée.

    Et c'est pareil pour toutes les équipes, ou

    certaines font plus d'efforts ? On a quand même un bon relationnel avec la

    FDJ, (5 coureurs formés au CC Etupes sont

    passés par la FDJ : PINOT, SOUPE,

    ELISSONDE, VIENNET et MAISON) et en

    2016 on aura d'ailleurs 6 coureurs qui font partie

    de la fondation ou du collectif FDJ, mais sinon

    non c'est pareil pour quasiment toutes les

    équipes.

  • Page 8 sur 11

    Quand on prend l'exemple d'Adam YATES qui a

    signé chez Orica, on a jamais eu un mot de leur part,

    ni eu aucun contact avec eux pendant les tractations

    avec Adam. Ce sont les agents qui sont intervenus.

    Dans ce transfert, l'équipe pro a récupéré un bon

    coureur qui a passé une saison au CCETUPES où

    nous lui avons fournir un vélo, un équipement, des

    stages, un entraîneur, un logement.... L'agent lui a

    touché une commission, ce qui est normal puisque

    c'est son métier. Mais Par contre, le club formateur

    qui a eu des coûts pour former ce coureur, Rien,

    même pas une poignée de main. Avez-vous le sentiment d'être un peu court-

    circuités? Oui complètement. On est vraiment mis à l'écart du

    système du passage de nos coureurs chez les pros. Et

    finalement même si parfois une aide financière ou

    matérielle serait la bienvenue, c'est peut-être ce qui

    est le plus dur, ce dénigrement de la part des

    équipes. Il n'y a jamais donc de signature de contrat en

    présence du club formateur ? Non non, on a tout juste une poignée de main

    parfois. Je n'ai jamais assisté à une signature de

    contrat d'un de mes coureurs et pourtant je crois que

    ces dernières années ce sont 25 d'entre eux qui sont

    passés chez les pros. Ça a faillit se faire avec Jérémy

    MAISON cette année lors du Tour de l'Ain où Marc

    MADIOT m'avait proposé d'assister à une signature,

    mais j'ai du aller voir un autre coureur et cela n'a pas

    pu se faire.

    Cette année cela a été compliqué financièrement,

    avez-vous tenté de contacter des équipes pour

    obtenir du matériel ? Oui. L'an dernier, notre club était en péril, j'ai

    comme on dit pris la plume et écrit aux différents

    managers d'équipes. Certains m'ont répondu ou

    m'ont téléphoné. Leurs discours étaient le

    suivant : «c'est très bien ce que vous faites au niveau

    de la formation, on ne peut que vous féliciter mais

    on ne peut rien faire pour vous aider» d'où ce # que

    j'utilise souvent sur twitter:

    #mercipourtoutcequetufaispourlevélo Et comment régler ce problème pour vous et assurer

    la survie et la pérennité des clubs amateurs ? Le problème pour nous c'est que l'on voit beaucoup

    de coureurs passer pro, et de bons coureurs voir très

    bons comme Thibaut PINOT, Alexis

    VUILLERMOZ ou Adam YATES sans aucun retour

    finalement. Alors cela nous fait plaisir de voir que

    cela marche pour eux, on est fier de les voir briller à

    la TV et d'avoir participé à leur progression, mais on

    a que ça au final, ce qui est bien mais ne règle pas le

    problème de notre survie.

    Surtout au vu du contexte économique où c'est

    compliqué pour le sponsoring et où les

    collectivités réduisent leurs subventions. J'ai

    passé mon mois d'Octobre à envoyer des mails

    pour obtenir du sponsoring pour le matériel mais

    on n'intéresse personne ou pas grand monde.

    Ceux qui nous aident sont souvent des amis ou

    d'anciens coureurs du CCETUPES. Qu'est-ce qui aiderait justement? Ça pourrait être une indemnité de formation

    lorsqu'un de nos coureurs rejoignent le monde

    professionnel. Pas grand-chose pour des équipes

    Pro quo ont des budgets de plusieurs millions

    d'euros, juste quelques milliers d'euros qui nous

    permettrait d'équilibrer notre budget et d'afficher

    un bilan positif. En 2012, 5 coureurs du

    CCETUPES sont passés pro dont Warren

    BARGUIL et Alexis VUILLERMOZ, une aide

    financière sur ces 5 garçons nous aurait permis

    d'équilibrer notre année et nous ne serions pas

    dans la situation où nous sommes actuellement. Donc pour vous la clé, ce serait vraiment ça

    une indemnité de formation qu'elle soit

    matérielle ou financière? Oui clairement, si l'argent pose problème (un

    paradoxe de nos jours), une aide matériel serait

    aussi bien venu. Même si c'est matériel, nous on

    prend il n'y a pas de soucis. Même si on me

    donne 50 boyaux je suis content, et j'ai

    l'impression que c'est ce qu'on du mal à saisir les

    équipes pros, que nous avons beaucoup de

    difficultés. Cela peut paraître bête mais même

    les bidons on les paye, donc je demande aux

    coureurs de ne pas les jeter, et le soir c'est moi

    qui les lavent pour les réutiliser le lendemain.

    On est obligés de faire attention à tout en fait. Pas de bidons pour les enfants après courses

    alors (rires)? (Amusé) Si si bien sûr, c'est le truc bête mais

    parfois on les cache un peu pour ne pas avoir à

    en donner trop, mais bon on est bien obligés de

    les donner pour les petits qui viennent. C'est le

    charme du vélo. Mais vous voyez on en est à ce

    stade là pour une équipe amateur en France. On

    rogne sur tout, quitte à parfois rentrer à 3h du

    matin pour éviter une nuit d'hôtel

    supplémentaire, ce qu'on a fait en Bretagne

    après une Coupe de France cette année. Et c'est

    compliqué car on doit sans cesse jongler entre la

    volonté de mettre les coureurs dans les

    meilleures conditions et cette réalité financière.

    C'est une bataille de tous les jours.

  • Page 9 sur 11

    Avez-vous contacté la ligue à ce sujet? Oui, par l'intermédiaire de l'ACCDN (association

    des clubs de DN), ça fait 10 ans que l'on évoque

    cette requête d'indemnité de formation auprès de la

    ligue mais sans succès. Par conséquent parfois on a

    envie de baisser les bras car on n'est pas écoutés ni

    reconnus. Le problème est que chacun se renvoie la

    balle : la FFC nous dit de voir avec la ligue pro, la

    ligue Pro nous dit de voir avec la FFC car LNC

    attribue une certaine somme à la FFC pour la

    formation, mais les clubs n'en voient pas un centime.

    Et quand on pose la question aux deux, ils nous

    disent de voir avec l'UCI.... Donc rien ne bouge. Y'a t-il une cohésion au niveau des clubs par

    rapport à cette requête? Oui je pense, même si tout le monde n'a pas

    forcément les mêmes intérêts car certains clubs

    amateurs sont déjà intégrés aux équipes pros. Je sais

    qu'Europcar verse une indemnité à Vendée U pour le

    recrutement d'un néo-pro. Donc si une équipe le fait

    de son plein grès, pourquoi pas les autres. Faudrait-il également que cette indemnité soit

    globale pour aider tous les clubs? Oui, bien entendu, il faudrait que chaque club par

    lequel est passé le coureur touche quelque chose en

    fonction de la durée où le coureur est resté chez eux.

    D'ailleurs il y a un paradoxe concernant ces

    indemnités puisque nous le CC Etupes nous payons

    ce qu'on appelle des frais de mutation lorsque nous

    recrutons un coureur, et pour un coureur de 1ère

    catégorie c'est environ 1000 euros. Quand 5 coureurs

    passent pro comme en 2012, nous sommes

    forcement obligés de recruter (7 coureurs) pour

    compenser ces départs. Donc c'est un budget pour

    nous. Ce n'est pas logique. Pourquoi les équipes Pro

    et les instances ne comprennent pas cela?

    Et ces 1000 euros vont au club précédent? Non, c'est aussi le problème car seulement un

    quart de la somme est alloué au club précédent.

    Le reste va au comité et à la fédération ce qui

    n'est pas logique non plus. Je préférerais que ce

    soit l'inverse, c'est à dire 75 % aux clubs et le

    reste au comité et à la fédé. Quoiqu'il en soit

    c'est vraiment aberrant car ce sont ceux qui ont

    le moins d'argent qui paient alors que le monde

    pro est complètement épargné par ça, alors que

    l'argent est là. Je ne comprends, si le système

    existe au niveau inférieur pourquoi pas au

    niveau professionnel ? Est-ce que vous pensez qu'il y a un blocage

    du côté des instances dirigeantes, où c'est

    juste de l'indifférence tout simplement? Non je pense que c'est simplement de

    l'indifférence, où les équipes pros se contentent

    de se servir dans ce réservoir qu'est le monde

    amateur. Avez-vous discuté avec les managers

    d'équipes du problème? Oui oui, et tout le monde a l'air d'être d'accord

    sur le sujet, c'est aussi ce qui fait que je ne

    comprends pas ce qui bloque au niveau de la

    ligue. Pour finir, pensez-vous que le problème est

    global, et s'étend également aux équipes

    Conti, qui dans d'autres pays comme le

    Danemark forment les jeunes et se font

    régulièrement subtilisées leurs coureurs par

    les grosses écuries? Oui effectivement on peut le considérer comme

    un problème global, où tout le monde est

    concerné. Je connais moins le système danois,

    mais pour nous en France il en va en tout cas

    de la survie du cyclisme amateur.

    Mercredi 25 novembre 2015 Direct-vélo.com

    Alexandre BALLET: « Je suis un bosseur » Alexandre BALLET, recrue du CC Étupes pour

    2016, n'avait jamais pensé courir en France avant

    cette année. Le Neuchâtelois a préféré dans un

    premier temps suivre le parcours « traditionnel »

    suisse. A savoir, après les deux années Juniors,

    "obtenir des points en Amateur pour pouvoir

    courir en Elite". Ce qu'il a réussi à faire en 2014

    – 4ème

    du classement Amateur annuel suisse -.

    Connaissant bien la structure, il s'est engagé pour

    la saison 2015 avec le Team HÖRMANN. "Nous

    n'étions que deux coureurs à parler français,

    reconnaît le Romand.

    Mais je me suis très bien intégré et j'en profite

    d’ailleurs pour remercier les coureurs, le Directeur

    sportif (Kurt Steinmann) et les sponsors pour cette belle

    année." Mais pendant l'été, il se met en tête de quitter la

    Suisse face à "la pauvreté du calendrier Elite".

    Le coureur âgé de 20 ans interroge alors Hugo

    HOFSTETTER sur le CC Etupes. Puis il rentre très vite

    en contact avec le Directeur sportif du club franc-

    comtois, Jérôme GANNAT. "Partir en France était une

    solution à condition de rejoindre une équipe avec une

    belle structure et pas trop loin de chez moi, indique-t-il.

  • Page 10 sur 11

    Etupes, c'était la solution parfaite. Quand je vois

    les nombreux et talentueux coureurs professionnels

    formés à Etupes ça motive. Ça fait rêver et ça

    prouve le bon encadrement fourni par le club."

    Alexandre Ballet sait où il va mettre les pieds. En

    2015, il a en effet plus de jours de course en France

    que dans son pays. Il a notamment participé à de

    nombreuses épreuves par étapes : le Tour de

    Moselle (22e), le Tour du Jura (23e), le Tour du

    Piémont Vosgien (24e), le Tour Nivernais-Morvan

    (31e) ou encore les 3 Jours de Cherbourg (45e).

    Un profil de grimpeur Il estime avoir progressé surtout à partir de cet

    automne. "Pour être honnête, jusqu’en septembre,

    je ne savais pas courir tactiquement. En Suisse,

    dans la catégorie Amateur, tu ne cours pas en

    équipe et c’est souvent le plus fort qui gagne. La

    stratégie n’est pas très importante et j’étais donc

    très mauvais pour sentir la course." Il lui a fallu de

    nombreuses courses pour améliorer ce point faible.

    "Et en fin de saison mes résultats se sont

    améliorés", confie le 3ème

    du Trophée Crédit

    Mutuel Batzendorf et 7ème

    de la Classique

    Bourgogne-Franche-Comté. "Je connais

    maintenant bien la manière de courir en Elite en

    France. Ça sera clairement utile pour 2016",

    déclare-t-il.

    Ce coureur au profil de grimpeur se dit attiré par

    les "belles courses montagneuses par étapes". Il

    cite notamment le Tour des Pays de Savoie (2.2).

    Le Championnat de Suisse Elite, où il a terminé

    5ème

    cette année, sera aussi "très important" pour

    lui.

    Le Suisse estime ne pas être "un pur talent" mais

    "un bosseur". Il affirme franchir un palier chaque

    année. "J’espère que ça sera encore le cas en

    2016 et mon vœu est de sortir un ou deux gros

    résultats, confie-t-il. Il me faudra peut-être un

    petit temps d’adaptation mais je suis très motivé à

    l’idée de donner mon maximum pour remercier le

    CC Etupes de m’avoir donné ma chance. Je

    souhaite également aider le plus possible

    l’équipe."

    Jeudi 26 novembre 2015 Diret-vélo.com

    Le CC Étupes à un nouvel entraineur

    Nicolas BOISSON occupera en 2016 la

    fonction d'entraîneur du CC Etupes, a

    appris DirectVelo.com. Il conservera en

    parallèle son poste d’entraîneur/responsable

    sportif à plein temps au sein de la Btwin U19

    Racing Team.

    Ancien coureur du CC Etupes, Nicolas

    BOISSON avait intégré le staff du CC Etupes

    en 2011. "C'était six mois après mon arrêt de la

    compétition. J'avais pris du recul, mais je

    n'étais pas encore assez impliqué dans l’équipe

    à mon gout. Je côtoyais des copains qui étaient

    des coéquipiers jusqu'à il y a peu. J'avais du

    mal à les diriger", expliquait à DirectVélo en

    juillet 2014.

    http://directvelo.com/

  • Page 11 sur 11

    Nicolas BOISSON, qui a disputé cette année quelques épreuves avec le club franc-comtois, retrouvera au

    CC Étupes des coureurs connus à la Btwin U19 Racing Team. Dont Damien TOUZÉ qu'il entraîne depuis

    les Cadets, mais également Pierre IDJOUADIENE ou Arnaud PFRIMMER.

    "C’est un nouveau challenge pour moi ! Je garde mon métier d’entraîneur de façon quotidienne au sein de

    la Btwin U19 Racing Team, et plutôt que de disputer quelques épreuves en tant que coureurs sur mes

    temps « off », je les ferai dans un rôle de dirigeant. C’est une très belle opportunité de travailler avec des

    coureurs Espoirs-Elite, qui me servira avec mes Cadets-Juniors. Il y a ainsi une vraie continuité."

    "Amoureux du cyclisme", Nicolas BOISSON entamera donc sa 9ème

    année avec le CC Étupes.

    Nicolas BOISSON remplace Samuel BELLENOUE.

    En Bref: samedi 28 novembre 2015

    Stage de cohésion au ballon

    d’Alsace pour l’équipe DN1 2016 Il est temps pour notre équipe DN1 de

    préparer la saison 2016 et cela débute par un

    stage de cohésion d'équipe. Nos coureurs

    étaient ce week-end au Ballon d'Alsace.

    Jérôme Gannat a organisé une randonnée dans

    la neige depuis Sewen (68) direction le refuge

    de Boadelen ou toute l'équipe a passé la nuit.

    Notre entraîneur Samuel BELLENOUE

    Passe chez AG2R La Mondiale

    Samuel BELLENOUE, entraîneur au CC Etupes, intégrera en

    2016 l'encadrement d'AG2R La Mondiale. Il aura une fonction

    d'entraîneur-chercheur, à l'image de celle occupée par Julien

    PINOT à la FDJ jusqu'à fin 2014, puisqu'il poursuivra, en

    parallèle de sa mission, son doctorat en sciences du sport, à

    l'Université de Lausanne, en Suisse.

    BELLENOUE, 35 ans, a successivement collaboré au VC

    Dolois, au Team KEOPS ITWO (VTT) et, depuis 2013, au CC

    Etupes.

    Chez AG2R La Mondiale, il sera intégré à une cellule de la

    performance, dirigée par Jean-Baptiste QUICLET, aux côtés de

    deux autres entraîneurs, Mickaël BOUGET et Nicolas

    GUILLÉ, et en relation avec différents experts, sur la nutrition

    ou les stages en altitude notamment.

    Vendredi 27 novembre 2015 Cyclo-cross de Dijon

    Reprise pour Fabien DOUBEY… Les meilleurs Français avaient rendez-vous ce vendredi en Bourgogne. Et Clément VENTURINI (Cofidis)

    en a profité pour confirmer son rang actuel de n°1 tricolore. Pour sa reprise, Fabien DOUBEY a pris une

    bonne quatrième place, alors que chez les féminines Laura PERRY monte sur le podium, 2ème

    derrière

    CLAUZEL (VC Sainte-Croix-En-Plaine)

    Classements élite: 1er VENTURINI (Cofidis); 2ème CHAINEL (G4); 3ème MOUGEL (VS Eguisheim) 4

    ème DOUBEY (CC Étupes); 5

    ème RUSSO (EC Saint-Etienne)… Féminines : 1

    ère H. Clauzel (VC Sainte-

    Croix-en-Plaine); 2ème

    Perry (CC Étupes); 3ème

    MUZIC (AC Bisontine)…