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7 e année N 0 3 Octobre 2009 Des gens de vision et d’énergie Chantier de la dérivation Rupert Inauguration du belvédère Tommy-Neeposh Chantier de l’Eastmain-1-A La coquille de la centrale est complètement fermée ! Chantier de la Sarcelle Installation des groupes bulbes à l’intérieur : Novembre 2009 Dépliant sur la dérivation partielle de la rivière Rupert

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7e année N0 3 Octobre 2009

Des gens de vision et d’énergie

Chantier de la dérivation Rupert

Inauguration du belvédère Tommy-Neeposh

Chantier de l’Eastmain-1-A

La coquille de la centrale est complètement fermée !

Chantier de la Sarcelle

Installation des groupes bulbes

à l’intérieur :

Novembre 2009Dépliant sur la dérivation partielle de la rivière Rupert

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2 Journal Eastmain, octobre 2009 Des gens de vision et d’énergie

VGP – Le tunnel de transfert du chantier de la Rupert est un symbole important du chantier. Au cours de sa construction, il a fasciné autant les travailleurs que les visiteurs. Tous souhaitaient pouvoir y entrer pour admirer l’ampleur de l’ouvrage. Depuis la fin du mois d’août 2009, le tunnel de transfert de la Rupert a officiellement été baptisé « Tunnel de transfert Tommy-Neeposh ».

En baptisant ainsi le tunnel, Hydro-Québec et la SEBJ ont voulu honorer la mémoire du maître de trappe et reconnaître officiellement l’appui de M. Neeposh au projet de la dérivation Rupert. Un belvédère est d’ailleurs aménagé à l’entrée du tunnel en mémoire de l’homme et de son parcours.

Monsieur Tommy Neeposh a habité le secteur des futurs biefs de la Rupert toute sa vie. D’un campement temporaire à l’autre, il a ratissé son territoire de trappe pour y vivre avec sa famille.

Tunnel de transfert Tommy-NeeposhIn memoriam

Décédé en avril 2008 à l’âge de 96 ans, M. Neeposh demeure un personnage marquant qui a su s’adapter au passage du temps.

« La terre qui m’a été donnée par le Créateur a été généreuse avec moi. C’est à mon tour de la prêter à d’autres » .(Tommy Neeposh, automne 2007).

Inauguration du belvédère Tommy-Neeposh

CD – Jeudi, le 8 octobre dernier, a eu lieu l’inauguration du belvédère Tommy-Neeposh situé en amont du tunnel de transfert Tommy-Neeposh. Environ 80 personnes ont assisté à l’événement. Une quarantaine de membres de la famille Neeposh, des représentants et des employés d’Hydro-Québec et de la SEBJ ainsi que des consultants qui, depuis le début du projet, ont côtoyé de près la famille Neeposh.

La cérémonie a débuté par une prière, un ruban a par la suite été coupé par Mme Kitty Neeposh, la veuve de M. Tommy Neeposh décédé en 2008. Ont suivi les allocutions de M. Réal Laporte, président d’HQE et pdg de la SEBJ et de Normand Béchard, directeur des projets de

l’Eastmain. Ces derniers ont souligné la vision de partage de M. Neeposh et la relation qui s’est tissée au fil du temps entre la famille et le projet. Un exemple de la nouvelle relation qui se construit depuis la Paix des braves.

Jimmy Neeposh a, par la suite, livré un émouvant témoignage sur l’importance que son père accordait au partage. Il lui rappelait les avantages du partage en ces mots : « You will still have your trapline but you’re only going to loose a small portion of it. You gain a lot when you give ».

Après avoir dévoilé l’oeuvre de Tim Whiskeychan et de Robert Nepveu et les panneaux du belvédère, on a accueilli les invités pour un repas à la cafétéria du campement de la Rupert. M. Johnny Neeposh a par la suite livré un discours éloquent sur les enseignements qu’il a reçus de son père et qui l’ont aidé dans les moments difficiles de sa vie. Il a transmis ces enseignements à son fils Thomas Tremblay-Neeposh, qui est présentement stagiaire en environnement à la SEBJ.

En bref, de beaux moments de partage !

Responsable - Relations publiques et directrice de la publication Bionda Miotto 819 672-2200, poste 3854, [email protected] Rédacteurs Pascal Dion, Véronique Gagnon-Piquès, Catherine Langlois, Jimmy Lavoie, Liza Perron, Mélanie VachonCollaborateurs Isabelle Marceau, Yvon Coulombe, Carine DurocherRéviseur Richard Roch / Graphiste Paul Salois Design / Photographes Paul Brindamour et Christian Paquin / Impression Imprimerie LebonfonLe Journal Eastmain est publié par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés. )Site Internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.ca

Le Journal Eastmain est imprimé sur du papier du Québec certifié Éco-Logo, blanchi sans chlore, contenant 100 % de fibres post-consommation, sans acide et fabriqué à partir de biogaz récupérés.

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Bief amont sudL’entrepreneur Fernand Gilbert Ltée met la touche finale à ses travaux. La dernière couche de roulement vient d’être posée sur l’ensemble des digues, l’instrumentation est en place et l’installation des panneaux de signalisation et d’identification des ouvrages s’achève sous peu. L’entrepreneur aura complété sa démobilisation à la fin d’octobre.

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Bief amont nordL’entrepreneur SBC-EMF a achevé ses activités. La démobilisation des équipements est effectuée depuis la fin de septembre tout comme le réaménagement des sites d’exploitation (carrières, bancs d’emprunt, aire d’entrepreneur, etc.). La firme SBC-EMF est la première entreprise de digues à quitter le chantier de la Rupert.

Bief aval nordDu côté de CRT-Hamel, les efforts s’orientent autour de deux princi-pales activités : l’achèvement des routes d’accès permanentes (pose de la couche de roulement finale) et la démobilisation. L’entrepreneur devrait être prêt à quitter le chantier de la Rupert pour la fin d’octobre.

Bief aval sud

VGP –Les travaux de l’entrepreneur CCDC sont pratiquement terminés. À l’exception de quelques sites où on termine le réaménage-ment de dépôts et la mise en place de la couche de roule-ment finale sur les routes per-manentes, l’entreprise s’active à l’aménagement de deux frayères. L’une, située à proximité du Ruisseau-Arques, et l’autre, près de l’ouvrage Lemare. La démobili-sation finale de l’entreprise devrait avoir lieu vers la fin d’octobre.

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Le chantier de la Rupert a franchi une nouvelle étape !VGP – Pour l’entrepreneur EBC-Neilson, responsable des travaux à l’évacuateur de crues, le bétonnage du coursier au pertuis 1 s’achève. L’entrepreneur, accompagné de son sous-traitant Construction Euler Inc., installe actuellement les linteaux où viendront s’insérer la vanne (porte) de surface et les poutrelles de révision. Par la suite, les équipes de l’entreprise Canmec Industriel Inc. régleront

les systèmes de contrôle de la vanne de surface et effectueront les vérifi-cations d’usage pour s’assurer que tout fonctionne correctement. Les mêmes étapes seront reprises pour les poutrelles de révision.

Parallèlement à ces activités, EBC-Neilson complète divers travaux civils associés aux routes, à la digue LR-57 et au barrage Rupert. Les travaux devraient se terminer à temps pour la dérivation partielle de la rivière Rupert prévue ennovembre.

Les activités sont au ralenti

aux huit ouvrages hydrauliques de la rivière Rupert. VGP – Les deux entrepreneurs, Newco et Denis Lavoie et Fils, attendent la dérivation partielle de la rivière Rupert, prévue pour novembre, avant d’entamer ou de poursuivre la construction des ouvrages en rivière.

Dans l’attente, plusieurs travaux préparatoires sont effectués. Des travaux de tamisage pour la préparation d’agrégats de bétonnage au PK 33, la construction d’un chemin d’hiver au PK 49 et le début du bétonnage du seuil en rivière avec la présence de plongeurs au PK 110. Il y aura aussi l’installation d’un pont temporaire en remplacement d’une jetée temporaire au PK 170, le remodelage, par forage et dynamitage sous l’eau, du fond de la rivière au PK 223 et, enfin, le début de l’exploitation de la carrière pour la préparation des matériaux au PK 290.

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DÉBOISEMENTVGP – Pour une troisième et dernière saison, des activités de brûlage ont lieu au chantier de la Rupert. Cette année, les entreprises Jimikin et Tommy Neeposh Forestry Works ont près de 180 hectares de bois coupé à faire partir en fumée. Les activités, toutes réalisées de façon manuelle, devraient s’étirer jusqu’à la mi-octobre.

Pour le moment, environ 45 travailleurs cris logent dans des campements temporaires à même la forêt pour mener à bien les opérations. Un des groupes est situé au nord-est du campement de la Rupert, dans le secteur de la rivière Nemiscau, tandis que l’autre est à l’est du campement, près de la rivière Lemare.

Trois personnes de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) sont présentes au chantier pour délivrer les permis de brûlage. Leur rôle consiste à surveiller les feux pour éviter qu’ils soient hors contrôle. Avant toute chose, ils doivent s’assurer que les conditions du milieu sont sécuritaires.

Les plus proches bûchers sont à environ 10 kilomètres des travaux de digues et de barrage, suffisamment loin pour ne pas incommoder les travailleurs et les entrepreneurs.

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CAMPEMENT DE LA RUPERTEn mouvanceVGP – Les campements de la Rupert et de la Nemiscau sont en plein branle-bas de combat. Tandis que l’un voit ses résidents de Rupert partir en raison de la fin des contrats des entreprises, Nemiscau accueille le personnel de la SEBJ qui sera amené à travailler sur les contrats de seuils de la rivière Rupert. Près d’une centaine de personnes de la SEBJ sont ainsi en transition d’un campement à l’autre.

Une première équipe, celle qui chapeaute les travaux de seuils, a fait le saut vers Nemiscau à la fin de septembre. Dès la mi-octobre, une deuxième vague suivra. Il s’agit de l’équipe de l’Administration des contrats ainsi que de l’équipe du chef de chantier (Environnement, Santé-Sécurité, Ressources humaines et Relations publiques).

Le déménagement d’un campement à l’autre est nécessaire pour permettre la fermeture prochaine du campement de la Rupert. Au fur et à mesure que les gens quittent, les bâtiments se vident, ce qui permet aux équipes de l’entreprise Makaahiikan de déconnecter les circuits d’eau et d’électricité et de fixer l’ameublement aux modules. L’équipe Immobilisation doit également faire une tournée pour répertorier l’inventaire des bâtiments.

Dans les semaines à venir, les modules seront transportés à 90 % vers la Côte-Nord, pour le projet de La Romaine. Dès le début de décembre, plus personne n’habitera le campement de la Rupert. Ch

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Vue aérienne du campement de la Rupert

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JL - Cegerco–Inter-Cité (CIC) est à mettre un terme au bétonnage des conduites forcées à la centrale de l’Eastmain-1-A. Près de 13 000 mètres cubes de béton ont été coulés dans les trois conduites par lesquelles l’eau devra passer pour se diriger vers la centrale.

Bétonnées sur un diamètre de 9,8 mètres, étalées sur plus d’une centaine de mètres, les trois passes ovoïdales permettront de faire circuler 1 344 mètres cubes d’eau… par seconde ! Maintenant que ces travaux sont achevés, CIC concentre ses efforts sur le bétonnage de la prise d’eau, la partie attenante en amont des conduites forcées.

Prise d’eau et conduites forcées de la centrale

L’entrepreneur mettra les bouchées doubles pour terminer cette partie du contrat avant la période des fêtes. Au 5 septembre, plus de la moitié de la prise d’eau est bétonnée. Enfin, les travaux de remblais de la digue LE-14 parachèveront l’ensemble. Jusqu’à maintenant, on a mis en place plus du quart des matériaux de remblais.

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La coquille de la centrale de l’Eastmain-1-A est complètement fermée.

Construction Proco a terminé l’installation de la charpente d’acier à la centrale de même que l’installation des panneaux préfabriqués en béton. Avec la fin de ces travaux, la coquille de la centrale de l’Eastmain-1-A est maintenant complètement fermée.

JL - La structure de la centrale Eastmain-1-A se dessine progressivement. Maintenant que Neilson-EBC a terminé la première phase du bétonnage à la centrale, le flambeau a été remis à Cegerco–Inter-Cité (CIC) pour la phase II du bétonnage. L’entreprise du Saguenay a débuté son contrat en mettant l’accent sur le bétonnage des diffuseurs des aspirateurs. Rappelons que la seconde phase des travaux civils en bétonnage à la centrale prévoit la mise en place de plus de 27 750 mètres cubes de béton au total.

De ce nombre, on devra en couler 12 000 mètres cubes dans le secteur en aval de la centrale, comme pour le pont de services, les diffuseurs et le stationnement. On réservera plus de 3 700 mètres cubes au secteur des con-duites forcées et, enfin, on coulera 12 000 autres mètres cubes dans le secteur des groupes turbines-alternateurs, dont les bâches spirales.

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CL – Ayant déménagé au chantier le 1er août afin d’être au cœur de l’action, le service Mécanique, Électricité et Infra-structures a entamé, le 17 août dernier, une délicate phase de construction : les travaux mécaniques et électriques de la centrale Eastmain-1-A.

Ce contrat, appelé le « 1LC-480-1-01 », a été octroyé au Consortium T.A.P. et consiste à assurer la fourniture et l’installation des équipements mécaniques et électriques ainsi que les travaux d’architecture intérieurs de la centrale. « Ce contrat est le plus important de notre service en termes d’efforts. En effet, il correspond aux trois quarts de l’énergie fournie par notre équipe », affirme Claude Courchesne, chef du service Mécanique, Électricité et Infrastructures. « Il inclut tous les systèmes nécessaires au fonctionnement de la centrale et des groupes turbines-alternateurs comme les systèmes de pompage, d’huile, de refroidissement, de ventilation ainsi que les équipements électriques requis pour les faire fonctionner », ajoute-t-il.

Ces importants travaux solliciteront près d’une quarantaine d’employés pour une durée de deux ans. En 2010, le service aura presque doublé ses effectifs. Adjoints techniques, administrateurs de contrats, inspecteurs, secrétaires et commis, tous contribueront à assurer la bonne mise en place et le bon fonctionnement des systèmes mécaniques et électriques.

Les travaux mécaniques et électriques sont lancés.

Vue aérienne des bureaux du service Mécanique, Électricité et Infrastructures ainsi que le service d’Ingénierie

Équipe du service Mécanique, Électricité et Infrastructures

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Le bétonnage de la partie non blindée des conduites forcées étant complété, l’entrepreneur LAR Machinerie inc. a pu débuter, le 17 août dernier, l’installation du blindage d’acier à l’intérieur des conduites forcées. Cette procédure, qui requiert une grande précision, nécessite une cinquantaine de jours de travail par groupe.

CL – Les travaux d’installation des 18 sections du blindage d’acier ont débuté le 17 août 2009 par l’insertion des six sections du blindage à l’intérieur de la conduite LC-11. Ce blindage,

L’installation du blindage d’acier des conduites forcées

d’une longueur de 35 mètres et d’un diamètre de 8,7 mètres, effectuera la jonction avec la bâche spirale de chacun des groupes et permettra d’étancher le côté amont de la centrale.

La procédure d’installation consiste à descendre, au moyen d’un pont roulant, chacune des six sections du blindage d’une même conduite forcée, de l’aire de service au plancher des bâches spirales. Par la suite, on retourne et on glisse le blindage en se servant d’un système de rails à l’extrémité de la conduite.

On aligne ensuite les six sections, et un robot-soudeur les soude. L’installation complète, de l’insertion au soudage,

nécessite environ 50 jours de travail par groupe.

Enfin, on installera les tubes piézométriques servant à transmettre les pressions de fonctionnement à l’intérieur des conduites et on coulera du béton pouvant aller jusqu’à un mètre d’épaisseur. Une fois ces étapes terminées, une seule conduite forcée permettra d’acheminer un débit d’environ 450 mètres cubes d’eau par seconde vers son groupe turbine-alternateur.

Rappelons que les 18 sections du blindage ont été livrées au chantier de l’Eastmain-1-A entre les mois de décembre 2008 et mars 2009, et ce, sur neuf convois de deux fardiers chacun.

Depuis quelques semaines, LAR Machinerie a débuté l’installation du blindage dans les conduites forcées. Ces imposantes structures d’acier, assemblées au moyen d’une soudure de haute précision réalisée grâce à un automate, permettront de faire la jonction avec les bâches spirales.

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CL – Une importante étape a été franchie cet été par l’arrivée, l’installation et la mise en service des deux ponts roulants à la centrale de l’Eastmain-1-A. L’appareil de manutention permettra le levage, le transfert et l’installation d’une multitude de charges lourdes dont les pièces constituant les trois groupes turbines-alternateurs.

Les ponts roulants, comprenant un pont maître et un pont esclave, possèdent tous deux une cabine de conduite. Chaque pont est constitué de deux poutres horizontales en acier (le pont) qui se déplacent sur deux voies de roulement d’une longueur de 133,6 mètres, d’un treuil principal d’une capacité de 340 tonnes métriques (TM) et d’un treuil auxiliaire de 25 TM sur lesquels sont enroulés les câbles de levage. On peut également jumeler les deux ponts pour obtenir une capacité de levage totale de 650 TM.

C’est l’entreprise québécoise COH inc., de Boisbriand, qui a entièrement fabriqué ces ponts roulants. Le transport des pièces s’est fait au début du mois de juillet 2009 en quatre convois comprenant un total de 10 camions à plateforme. Une fois à l’aire de service de la centrale de l’Eastmain-1-A, l’ensemble des pièces lourdes et des systèmes électriques et auxiliaires a nécessité un mois d’installation. Ensuite, du 25 juillet au 8 août 2009, on a effectué plusieurs essais de fonctionnement ainsi que des essais en charges.

Et, le 11 août 2009, COH inc. a officiellement remis les ponts roulants à la SEBJ.

Depuis, les ponts roulants, exploités par Voith Hydro, ont été employés pour une multitudes de tâches : l’insertion du blindage d’acier des conduites forcées, la pose des luminaires et des drains de la toiture, la manutention du matériel, la réparation du béton, etc. Au cours des prochaines semaines, on utilisera les ponts roulants pour mettre en place les trois cônes d’aspirateurs, notamment.

Les ponts roulants

Résultats du dernier sondage

L’HYDROÉLECTRICITÉ L’ÉNERGIE SOLAIRE L’ÉOLIEN LE NUCLÉAIRE LE CHARBON AUTRES SOURCES

66,1%

17,7%8,9% 5,6% 0,8% 0,8% 0,%

GAZ NATUREL

CL – Le dernier sondage, réalisé du 20 mai au 19 août 2009 sur le site Extranet, révèle d’intéressants résultats . À la question :

« Quelle est la source de production d’énergie en laquelle vous avez le plus confiance pour l’avenir ? »

Nous vous remercions d’avoir répondu à notre sondage en si grand nombre !

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Afin de sauver temps et argent, la conception de la centrale de l’Eastmain-1-A a été complète-ment revue et améliorée afin d’intégrer de plus en plus de sections en béton préfabriqué. En misant sur des valeurs de conception basées sur l’innovation et le savoir-faire, la récolte risque d’être payante.

JL – D’entrée de jeu, il faut préciser que la mise en place de sections en béton préfabriqué utilisées pour la conception d’une centrale hydroélectrique n’a rien de nouveau en soi. Le complexe de Laforge-2, dans le complexe La Grande, en est un exemple parfait. Il faut le rappeler, la mise en place de pièces préfabriquées avaient été utilisées entre la centrale et la prise d’eau. « Oui, c’a déjà été fait par le passé, mais

Installation de pièces préfabriquées à la centrale de l’Eastmain-1-AL’innovation comme pilier de base

nos valeurs d’entreprise, basées sur l’innovation, nous poussent à reprendre des idées concluantes, de les améliorer continuellement et de les appliquer sur de nouveaux projets », explique Yvan David, administrateur de projet – Centrales de l’Eastmain-1-A et de la Sarcelle.

Ainsi, ces valeurs en innovation ont eu de grandes répercussions lors de la conception de la centrale de l’Eastrmain-1-A et, plus concrètement aujourd’hui, sur sa construction. À titre d’exemple, afin de devancer les calendriers de production et de permettre de fermer la coquille de la centrale avant la saison froide, nous avons eu recours à la mise en place d’une soixantaine de panneaux préfabriqués sur le mur aval. « Nous n’aurons pas besoin de fermer la centrale avec des éléments temporaires comme des abris chauffés coûteux », de rajouter M. David. Mais ce n’est pas tout.

Le procédé sera utilisé à d’autres endroits dans la centrale de l’Eastmain-1-A, et ce, dès l’an prochain. En effet, toujours dans le secteur aval du bâtiment, nous mettrons en place des tabliers et des murs coupe-feu préfabriqués pour l’installation des transformateurs.

Il n’y a pas si longtemps, nous aurions dû recourir à des coulées de béton traditionnelles à l’extérieur pour en arriver à obtenir ce type de structures. Aussi, à l’intérieur de la centrale, nous installerons des dalles de plancher préfabriquées qui permettront de fermer rapidement le plancher des alternateurs. « Cela donnera un accès plus rapide à l’équipe en mécanique et électricité pour poursuivre les travaux sous le plancher des alternateurs », de préciser Yvan David.

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BétonnageMV – Le bétonnage va bon train. On a réalisé 123 coulées depuis le début des travaux. On prévoit en faire 428. Ces 123 coulées représentent 6095 m³ de béton à l’aire de service et à la prise d’eau et 13 181 m³ de béton à l’aire de production. Le bétonnage de la centrale de la Sarcelle totalisera 64 000 m³.

ArmaturesMV – À ce jour, 1 864 247 kilos d’acier ont été utilisés pour l’avancement des travaux. C’est donc 50 % de la quantité mise en place puisque l’installation de 3 800 000 kilos est prévue d’ici la fin du projet. L’avancement des travaux en est à plus ou moins 39 %.

Aire de serviceMV – La mobilisation d’Alma Soudure, responsable de la fourniture et de l’installation de la superstructure à la centrale, s’est effectuée le 8 septembre. Pour l ’année 2009, à compter du 15 septembre, l’entreprise s’est affairée à mettre en place la structure d’acier à l’aire de service uniquement. On prévoit deux mois avant la fin des travaux dans l’aire de service.

Bétonnage du groupe 22 Travaux d’armature groupe 23 Installation de la superstructure à l’aire de service

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Groupes bulbesLP – L’installation des cônes d’aspirateur des trois groupes à la centrale prendra fin à la mi-octobre. Les trois cônes sont composés de 12 pièces ayant été préalablement assemblées en trois sections distinctes avant d’être livrées a pied d’œuvre.

À la centrale, il aura fallu cinq semaines pour assembler les trois parties entre elles. Chacun des blindages pèse en moyenne 120 tonnes. Les travaux pour l’année 2009 sur les groupes bulbes se termineront à cette étape.

InfrastructuresLP – L’entreprise Nabashou a obtenu le contrat de la réfection de 43 kilomètres de route, de la réparation d’une dizaine de ponceaux ainsi que de travaux connexes entre l’aérogare et la route de la Baie-James.

Les travaux de rechargement de la route exigeront pas moins de 120 000 tonnes de concassés et ont débuté le 14 septembre. Les travaux au ponceau du kilomètre 9,4 se sont échelonnés sur environ trois semaines à partir du 24 septembre. Ces travaux n’ont pas nécessité de route de contournement.

L’octroi du contrat pour la réfection du pont de la Grande Opinaca devrait se faire sous peu.

www.boutique.extranetsebj.ca

VÊTEMENTSARTICLES PROMOTIONNELS

CADEAUXDOCUMENTATION

VENTE D’INVENTAIRE

Installation du blindage Ponceau au km 9,4

Pont de la grande Opinaca

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MV – Hydro-Québec innove en choisissant la technologie des groupes bulbes pour la centrale de la Sarcelle. Inventée au début des années 1930 à partir de brevets de la société suisse Escher Wyss, cette technologie a été appliquée au cours des années suivantes sur de nombreux sites de basse chute, principalement situés dans le sud de la Bavière.

Les dispositions de ce type de groupe sont particu-lièrement bien adaptées aux faibles hauteurs de chute (11,7 m) et aux importants débits, parlant ici d’un débit nominal par prise d’eau de 430 m³/s. De plus, on peut les utiliser en mode déchargement afin de régulariser le niveau d’eau du réservoir Opinaca. Contrairement aux groupes Francis, les groupes bulbes ne nécessitent pas de conduite forcée et sont installés horizontalement.

L’eau provenant du canal d’amenée traversera la grille à débris placée en amont du groupe bulbe. Ensuite, elle entrera en contact avec l’ogive, glissera de chaque côté du groupe pour s’insérer dans l’ avant-distributeur et le distributeur. Grâce à l’angle du distributeur, la

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quantité d’eau acheminée à la roue avec palle est contrôlée. La roue turbine l’eau créant l’énergie nécessaire pour faire tourner l’alternateur pouvant atteindre une vitesse nominale de 85,7 tr/min. L’eau poursuit sa course en passant par le cône d’aspirateur pour enfin suivre le canal de fuite. La centrale de la Sarcelle totalise une puissance installée de 150 MW.

Selon le contrat, le groupe générera une puissance minimum de performance de 46,3 MVA en présence d’une chute nette nominale de 10,8 mètres. une puissance maximale de 59 MVA lors d’une chute nette de 13 mètres. Le facteur d’utilisation prévu des groupes est de 77 % permettant d’effectuer l’entretien et les réparations durant les 23 % d’arrêt.

À ce jour, les blindages des cônes d’aspirateur des groupes 21 et 22 sont installés, et l’installation du groupe 23 a eu lieu le 10 octobre. C’est donc dire que tout se déroule à merveille dans la lancée des premières expériences à la Sarcelle.

Installation de groupes bulbes

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À PAS DE GÉANT : CATIACh

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CATIA ainsi que d’autres systèmes de conception et de visualisation 3D deviennent accessibles à tous les secteurs d’activité.

Réformer une manière de concevoir des ouvrages hydroélec-triques représente un défi de taille et les acteurs impliqués au chantier Sarcelle le relèvent avec brio depuis le début. L’équipe de la SEBJ et les entrepreneurs prennent de front les problématiques ponctuelles sachant fort que l’avancement que leur donne CATIA est non négligeable. D’ailleurs, l’entreprise Canmec industriel, en charge de la fourniture et de l’installation des grilles à débris, poutrelles et grue portique de la prise d’eau, a pris les devants et utilise CATIA pour sa conception.

LP – Le secteur ingénierie participe grandement à l’esprit novateur du chantier de la Sarcelle. Ici, quand on parle de dessins, il est de moins en moins question d’utiliser les logiciels de la série Autodesk. Ce sont les appli-cations du logiciel CATIA,mis au point par Dassault systèmes, qui permettent d’optimiser la construction de la première centrale avec groupes bulbes au Québec. D’ailleurs, dans le secteur de l’énergie, Hydro-Québec est la première entreprise du monde à utiliser CATIA pour la conception d’une centrale hydroélectrique.

La Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée (CATIA) a vu le jour en 1970 pour servir le domaine de l’aviation. En 1981, Dassault système devient une filiale à parts entières de Dassault aviation. C’est ainsi que le développement et la commercialisation du logiciel

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YVES PROVENCHER ou M. CATIA !

Yves Provencher est un acteur des plus importants dans la lancée novatrice du chantier de la Sarcelle.

liaison de ces points afin de créer un maillage pour pouvoir en faire une « peau » ou une surface 3D demandait au minimum une journée de travail avec AutoCad.

À la Sarcelle, avec CATIA, environ 5 heu-res sont nécessaires pour exécuter les mêmes tâches. Aussi, on parle d’une économie de temps d’environ les deux tiers grâce à CATIA quand la tâche con-siste à calculer le roc hors profil qui ne se trouve pas dans la maquette du consul-tant. À dire vrai, avec AutoCad, 80 heures de travail pouvaient être employées à ce calcul; maintenant, en 25 heures, tout le hors profil est calculé.

L’avancement acquis par M. Provencher en un an est notoire quand on sait que, le 4 août 2008, il n’avait jamais touché au logiciel CATIA. Il a commencé sa forma-tion en force avec l’aide de M. Séjourné Morin, spécialiste du design des blocs moteurs chez Ferrari, ainsi qu’avec M. Serge Paradis, ingénieur spécialisé en aéronautique.

L’apprentissage du nouveau langage et des diverses fonctions restera toujours à parfaire, mais après un an de persévé-rance et d’essais, les résultats sont plus qu’encourageants. Maintenant c’est lui qui est mandaté pour donner de la forma-tion aux ingénieurs et aux dessinateurs chez CRT-Hamel. Ceci est sans compter les nombreuses présentations qu’il fait afin de démontrer les possibilités d’avancement qu’offre la maîtrise d’un logiciel comme CATIA.

LP – Ouvert aux changements, optimiste et motivé, tel se présente Yves Provencher, l’homme de la situation, quand il est question de CATIA. Pour lui, cette nouvelle technologie est synonyme d’innovation dans le monde du 3D.

Considérant la kyrielle d’avantages qui découlent de CATIA, Yves ne regrette en rien l’énergie investie dans l’apprentissage de ce logiciel. Sa tâche consiste, entre autres, à modifier la maquette maîtresse fournie par la firme de consultation Tec-sult afin d’avoir la réalité du terrain. Il est difficile de comparer CATIA aux logiciels de la série AutoDesk auparavant utilisés car les fonctions ne sont pas les mêmes.

Reste qu’en se penchant sur le temps d’exécution des modifications dans la maquette du consultant, il est simple d’y voir un pas vers l’avant. Par exemple, l’insertion des points d’arpentage et la

Du côté de l’entrepreneur chargé du bétonnage de la centrale et de la prise d’eau de la Sarcelle et de travaux connexes, on se dit très satisfait des résultats obtenus. « Maintenant, après plus de trois mois d’utilisation du logiciel CATIA, nous pouvons dire que nous avons fait le bon choix » .

Les réticences à la nouvelle technologie sont donc de plus en plus choses du passé, et on avance à pas de géant.

Un des avantages de la maquette CATIA de la Sarcelle c’est qu’elle reste vivante. Sa constante évolution nous permet d’y ajouter différentes unités de construction (électrique, mécanique, civil, ventilation, tuyau-terie). Ainsi, on évite les problèmes d’interface (conflits entre les unités de construction). Par exemple, en intégrant les paramètres de l’acier d’armature de la prise d’eau à la maquette maîtresse, on évitera les conflits lorsque viendra le temps d’installer les systèmes électriques.

C’est donc dire qu’on économisera temps et argent en plus d’optimiser les délais de construction de la cen-trale.

Être en mesure de constater et de régler les interférences avant même qu’elles ne surviennent, ça c’est le fruit de l’innovation !

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18 Journal Eastmain, octobre 2009 Des gens de vision et d’énergie

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LP – En plus d’être un oiseau, la sarcelle est une teinte de vert. Autant dire que la vocation verte du campement était vouée à la réussite. Ici, l’utilisation des sacs de plastique est révolue, on évolue et on passe au réutilisable !

Depuis le mois d’avril, les travailleurs du chantier de la Sarcelle font des efforts des plus appréciés afin de réduire leur utilisation de produits non biodégradables. Toutes les habitudes de vie sont modifiables si on y met du sien. À preuve, les travailleurs, après quelques appréhensions manifestes, disent que c’est une excellente démarche, et que le projet aurait dû être mis en place depuis longtemps.

D’ailleurs, l’équipe Environnement de Montréal s’est donné comme mandat de développement durable d’implanter, dès cet automne, l’utilisation des sacs réutilisables sur les autres campements du territoire.

Certes, ce type d’expérience fonctionne souvent par essais et erreurs, mais c’est le résultat qu’il faut observer en bout de ligne. Ce sont approximativement 13 000 sacs de plastique par mois que nous sommes arrivés à éliminer.

Dans la même lancée verte, 600 tasses réutilisables ont été distribuées aux travailleurs depuis la fête des Pères. Les entrepreneurs du chantier de la Sarcelle ont participé à la mise en place de cette deuxième étape de sensibilisation à l’environnement. Grâce à l’implication de tous, encore ici, nous avons réduit une partie des déchets dans le dépôt en tranchée.

Fort des résultats obtenus, la direction a décidé de poursuivre en optant pour l’achat de récipients en carton plutôt que pour le styromousse habituellement utilisé à la ca-fétéria. Toutes ces petites actions posées collectivement redonne à la Sarcelle sa teinte d’origine et nous rappelle que c’est vert l’avenir que nos efforts doivent être dirigés !

En avant pour l’inter-campement !

VERT SARCELLE

Cette initiative avait pour but de faire connaître les installations du campement et d’accentuer le plaisir d’être partie prenante de la grande équipe du projet de l’Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert.

Au total, 32 personnes ont répondu positivement à l’appel. La rencontre a débuté le samedi 22 août avec une prestation de Jonathan Painchaud sous le chapiteau. Le lendemain matin, il y avait un tournoi de volleyball au cours duquel cinq équipes, dont deux en provenance du campement de la Rupert et trois du campement hôte, se sont échangé le ballon. Sur la patinoire extérieure, nous avons eu droit à un match de soccer enlevant entre les joueurs de Rupert et de Sarcelle. Les supporteurs étaient nombreux à encourager les deux équipes.

C’est dans une ambiance festive que les convives ont pu se régaler des délicieux mets qui accompagnaient l’épluchette de blé d’inde. Les activités ont pris fin avec une présentation des travaux et une visite du chantier.

Partie amicale de soccer Rupert vs Sarcelle

LP – Les 22 et 23 août derniers, se tenait la 1re rencontre inter-campement de SEBJ en équipe organisée de concert avec l’équipe des Loisirs du campement de la Sarcelle.

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YC – En matière de prévention des accidents, nous avons tous et toutes un rôle essentiel à jouer, et ce rôle va bien au-delà du simple respect des règlements.

Au travail, chacun de nous doit participer de façon active aux efforts de prévention. Du manœuvre au gérant de projet en passant par les inspecteurs, par les travailleurs des cuisines, etc.

Sur la scène de la santé-sécurité, nous avons tous un rôle à jouer !

Sur les sites des travaux, au campement ou lors de nos loisirs, nous avons tous un rôle à jouer sur la scène de la prévention

des accidents au travail.Référence; feuillet éducatif Olympe 212

Les rôles changent, un gérant de projet a un rôle différent d’un chef de chantier ou d’un opérateur d’équipement lourd. Cependant, tous ces rôles sont essentiels pour prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles.

L’industrie de la construction est un secteur d’activité où l’on retrouve souvent des sites à risques élevés

d’accident du travail.

Le travailleur d’expérience peut aider un plus - jeune travailleur à prendre conscience des dangers auxquels il s’expose et l’informer sur la façon de prévenir les accidents.

Pour qu’un chantier soit sûr, chacun d’entre nous - doit prendre les moyens pour éliminer un risque ou l’isoler pour éviter d’être blessé ou encore de blesser un autre travailleur

Gardez le chantier propre et bien rangé. Ne sous-- estimez pas l’importance de votre participation : votre implication est importante, et votre rôle est primordial.

Négliger son rôle en matière de prévention, c’est - ne pas penser aux conséquences que peut avoir un accident sur notre personne et sur celles qui nous entourent. Les conséquences peuvent être d’autant plus lourdes à porter si un autre travailleur se blesse par notre négligence.

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t IM - Comme vous le savez, les travaux de construction des ouvrages dans les biefs Rupert tirent à leur fin. L’été 2009 a donc été très riche en activités environnementales. Notons, entre autres, le réaménagement de certains dépôts et routes de construction. Plus de 836 000 aulnes crispés, 228 000 pins gris et 14 000 peupliers ont été plantés. De plus, 121 hectares, surtout en bordure des routes permanentes, ont été ensemencés avec un mélange de plantes herbacées et de graminées comprenant la fétuque rouge, la fléole des prés, l’agrotis blanc, le lotier cornicule, le trèfle blanc, l’orge et la baldingère faux-roseau.

Trois bancs d’emprunt de matériau imperméable, soit de till, ont fait l’objet d’un réaménagement particulier afin d’atténuer les impacts du projet sur les maîtres de trappage du territoire affecté par les travaux. Ces réaménagements particuliers se traduisent par la construction d’étangs de chasse à l’oie. Ces petites cuvettes creusées dans ces aires dégagées et ensemencées se rempliront d’eau à la fonte des neiges. Les bernaches bénéficieront alors de quelques nouveaux oasis d’eau libre qui les accueilleront lors de leur migration nordique.

Au total, 11 frayères sont maintenant aménagées pour pallier la perte d’habitat du poisson reliée à la dérivation des eaux vers les biefs. Il s’agit de frayères multispécifiques à l’aval des ouvrages de restitution des débits (à grand corégone, à doré jaune et à meunier, ainsi qu’à touladi sur certains lacs et à esturgeon jaune sur les rivières Rupert et Misticawissich.

Le réaménagement des biefs n’étant pas terminé, d’autres plantations, ensemencements et aménagements de ce genre sont prévus à l’été 2010.

En plus des aménagements physiques, la réalisation d’un grand nombre d’études de suivi du milieu ont pris cours ou se poursuivaient cet été en partie pour établir l’état de référence (avant la dérivation partielle de la rivière Rupert) pour ultérieurement analyser les impacts réels de ce grand projet sur les divers éléments sensibles du milieu. Notamment, le suivi des plantes à statut particulier le long des rivières Nemiscau et Rupert, le suivi des berges de la rivière Rupert, le suivi de la qualité de l’eau, le suivi de la sauvagine et de la bernache du Canada, le suivi télémétrique de l’esturgeon jaune, le suivi des poissons dans la rivière Rupert et dans les secteurs à débit augmenté, l’établissement de l’état de référence complémentaire du cisco de lac et le suivi pour l’inventaire de la zostère marine.

Évidemment, les utilisateurs du territoire n’ont pas été négligés, la réalisation d’études de suivi sur le milieu humain comme le suivi des conséquences du projet sur les travailleurs cris et le suivi des relations entre les villages cris et les campements. Enfin, une attention particulière a été portée à la fin de l’été par la construction d’un belvédère commémoratif en l’honneur de la famille Neeposh. Le tunnel de transfert porte dorénavant le nom de « tunnel de transfert Tommy-Neeposh » en mémoire de ce maître de trappe.

Activités environnementales été 2009

Erratum :Journal Eastmain 7e année No 2 Juillet-août 2009.L’auteur du texte : Quelques fleurs du nord à la page 16 est Elefthérios Théophanides, alias Théo.