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Troisième

mon annéeOrthographe & Grammaire

3e

Orth. &Grammaire

rédigé par des professeursde l’Éducation Nationale

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© Copyright Cours Legendre – Tous droits réservés

Ce cours a été rédigé par :

Madame Anne Delabre

Professeur de Français

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Le cours de révision est composé de trois dossiers. 1. Le cours. 4 ou 5 séries de travail avec des leçons et des exercices d’application.

Ceux-ci sont autocorrectifs et servent d’entraînement aux devoirs. Il ne faut pas les adresser à la correction.

2. Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours. 3. Devoirs à adresser à la correction. 4 devoirs à réaliser après l’étude des quatre

premières séries. Pour les cours en 5 séries, il n’y a pas de 5ème devoir à envoyer à la correction.

Etudiez une série de travail par semaine en faisant tous les exercices d’application, en vérifiant leur exactitude avant de faire le devoir correspondant. Pour chaque série, un devoir vous est proposé. Exemples : Après l’étude de la première série de travail, faites votre devoir 1. Après l’étude de la deuxième série de travail, faites votre devoir 2. La durée d’étude de ce cours de révision est de quatre à six semaines selon les capacités de l’élève. Travaillez régulièrement chaque jour. Envoyez chaque devoir dès qu’il est terminé pour bénéficier ainsi des conseils des correcteurs. N’attendez pas le retour du devoir corrigé pour continuer à travailler.

Bon travail !

COURS DE REVISION

COMMENT ETUDIER SON COURS ?

CONSEILS

Le support audio de votre cours est à télécharger sur le portail des Cours Legendre. Pour y accéder : www.cours-legendre- portail.fr Puis entrer le code du titre de votre cours : F-4429

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1- De quel type de phrase s’agit-il ? -ne t’arrête pas -impérative négative -tu parles trop ! -déclarative exclamative

1 point

2- A quelle catégorie ces noms appartiennent-ils ? (plusieurs solutions sont possibles) -la loi -nom concret -du lait -nom dénombrable -des œufs -nom indénombrable -un livre -nom abstrait

2 points 3- Reliez les mots aux définitions qui conviennent :

-conditionnel -ordre ou défense -impératif -fait non réalisé, emploi en

subordonnée, après certains verbes marquant le but, la crainte, le souhait

-indicatif -fait éventuel soumis à une condition

-subjonctif -fait réel 2 points

4- Reliez les mots aux définitions qui conviennent :

-voix active -le sujet subit l’action -voix passive -le sujet fait l’action

1 point

5- L’adjectif est-il épithète ou attribut ? -Cet animal semble endormi

épithète attribut 1 point

6- Comparatif ou superlatif ? -Il est plus doué que moi

comparatif superlatif 1 point

7- Quand utilise-t-on le présent de l’indicatif ? Cochez les bonnes cases

pour parler d’une action achevée au moment où l’on parle pour énoncer une vérité générale quand l’énoncé se situe au moment où l’on parle pour situer une action dans un passé bien délimité pour parler d’une action momentanée, durable ou répétée pour remplacer le passé simple dans le récit pour exprimer un futur proche ou un passé proche pour situer l’événement dans l’avenir par rapport au moment où l’on parle pour parler d’un phénomène permanent ou de longue durée

3 points

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8- Qu’est-ce qu’une subordonnée complétive ? une proposition dont le verbe est à l’infinitif une proposition qui contient un participe passé une proposition conjonctive introduite par « que » et les subordonnées interrogatives une proposition introduite par un pronom relatif

1 point

9- Y-a-t-il des expansions du nom ? -Ne pensez-vous pas [que dans ce cas il faut avoir l’élégance] [de se taire] (a) (b) (a) complément du nom proposition relative aucun des deux (b) complément du nom proposition relative aucun des deux

2 points

10- Discours direct ou discours indirect ? -Ma voisine sonna à la porte : « Il y a quelqu’un ? » demanda-t-elle

discours direct discours indirect 1 point

11- De quel type de pronom s’agit-il ? Ceci/cela pronom personnel pronom démonstratif

pronom possessif Les siens/les leurs pronom personnel pronom démonstratif

pronom possessif Lui/eux pronom personnel pronom démonstratif

pronom possessif 1,5 points

12- Cochez les mots qui appartiennent au même champ lexical qu’ « ensorceler » : ensorcelant sorcier sourcier magicien manger sorcière sursauter sorcellerie soutirer

2,5 points

13- Donnez la définition des mots suivants : -comparaison -consiste à comparer sans terme de

comparaison. C’est une comparaison elliptique, implicite

-métaphore -consiste à rapprocher deux êtres ou deux objets par un point qui leur est commun

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CORRIGE DU BILAN TEST :

1- Reprendre leçon 4, série 1 -ne t’arrête pas -impérative négative -tu parles trop ! -déclarative exclamative

2- Reprendre leçon 1, série 1

-la loi -nom concret -du lait -nom dénombrable -des œufs -nom indénombrable -un livre -nom abstrait


-conditionnel -ordre ou défense -impératif -fait non réalisé, emploi en

subordonnée, après certains verbes marquant le but, la crainte, le souhait

-indicatif -fait éventuel soumis à une condition

-subjonctif -fait réel

4- Reprendre leçon 2, série 1 -voix active -le sujet subit l’action -voix passive -le sujet fait l’action

5- Reprendre leçon 1, série 2 attribut


comparatif

7- Reprendre leçon 2, série 2 pour énoncer une vérité générale quand l’énoncé se situe au moment où l’on parle pour parler d’une action momentanée, durable ou répétée pour remplacer le passé simple dans le récit pour exprimer un futur proche ou un passé proche pour parler d’un phénomène permanent ou de longue durée


une proposition conjonctive introduite par « que » et les subordonnées interrogatives

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9- Reprendre leçon 1, série 3 (a) aucun des deux (b) complément du nom


discours direct

11- Reprendre leçon 1, série 4 Ceci/cela pronom démonstratif Les siens/les leurs pronom possessif Lui/eux pronom personnel


ensorcelant sorcier magicien sorcière sorcellerie


-comparaison -consiste à comparer sans terme de comparaison. C’est une comparaison elliptique, implicite

-métaphore -consiste à rapprocher deux êtres ou deux objets par un point qui leur est commun

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ECHELLE DE POINTS:

En dessous de 10 points : niveau tout à fait insuffisant. Avancez lentement dans l’étude de votre cours de rattrapage pour revoir les points sensibles

Entre 10 et 13 points : vous avez de bonnes bases mais il faut encore travailler. Profitez de ces

révisions pour enrichir vos bases grammaticales Entre 13 et 16 points : vous avez un bon niveau, mais certains points méritent d’être encore

travaillés Plus de 16 points : c’est un bon début. Ne relâchez pas vos efforts. Vous pouvez commencer

maintenant l’étude de votre cours

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1ère SERIE 2ème SERIE

Révision Grammaire

La ponctuation L'expansion du nom Les types de phrases L'adjectif qualificatifs

Grammaire Le nom en apposition Le nom : noyau du groupe nominal

Les catégories de nom Les déterminants du nom

Orthographe Analyse Le verbe Les fonctions du nom

Notions essentielles Le verbe L'indicatif

Dictée d'entraînement Dictée d'entraînement Albert Camus, La Peste Marguerite Yourcenar, Nouvelles orientales

Grammaire Grammaire Les propositions Les propositions (suite) Vocabulaire Une subordonnée complétive « que »

Origine et formation des mots La subordonnée interrogative Les propositions subordonnées infinitives Les propositions participiales Vocabulaire Les différents sens d'un même mot 3ème SERIE 4ème SERIE

L'expansion du nom (suite) Grammaire

Le complément du nom Les pronoms - personnels La proposition relative - démonstratif - possessifs

Le verbe Le verbe (suite) Le subjonctif Les modes non personnels Le conditionnel - l'infinitif - le participe - le gérondif

Dictée d'entraînement Dictée d'entraînement Pierre Meyer, La Tondeuse Guy de Maupassant, Les Vieux

Le discourt direct et indirect Analyse de propositions circonstancielles

Vocabulaire - de temps Synonymes, antonymes, homonymes, - de cause et de conséquence Paronymes Vocabulaire Le champ lexical

SOMMAIRE

2ème leçon

1ère leçon

1ère leçon

2ème leçon

3ème leçon

3ème leçon

4ème leçon

4ème leçon

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5ème SERIE

Grammaire (suite)

Les pronoms - interrogatifs - indéfinis

Analyse de propositions circonstancielles (suite)

- de but - de condition

Dictée d'entraînement Daniel Defoe, « le chevreau »

Analyse de propositions circonstancielles (suite)

- d'opposition - de comparaison - compléments du comparatif et du superlatif

Vocabulaire Comparaison et métamorphose

2ème leçon

4ème leçon

3ème leçon

1ère leçon

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UTILISATION DU FICHIER AUDIO D’ORTHOGRAPHE Chers élèves, Vous trouverez dans ce fichier audio trois sortes de dictées :

- Les 4 premières dictées (notées 1ère série, 2ème série, 3ème série, 4ème série) sont à écouter et à renvoyer à la correction. Elles vous servent de support pour effectuer les exercices de compréhension des quatre premiers devoirs.

- La dictée de la 5ème série n’est pas à envoyer à la correction. Elle ne sert que dans les exercices récapitulatifs de la 5ème série.

- Des dictées d’entraînement (notées 1E, 2E, 3E, 4E, 5E) sont des exercices supplémentaires. Elles ne sont pas à envoyer à la correction.

Les textes des dictées se trouvent également dans le fascicule des devoirs

Dictée 1ère

série

Dictée 2ème série




Dictée 1E

Dictée 2E

Dictée 3E

Dictée 4E

Dictée 5E

DEVOIRS À ENVOYER à la correction

Exercices récapitulatifs

Exercices supplémentaires d’entraînement

À NE PAS ENVOYER à la correction

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Vérifie tes connaissances !

Notre collection mon année DEVOIRS AVEC CORRECTION te propose 6 devoirs* en phase avec ton cahier de révision.

Ces devoirs, à nous renvoyer pour être corrigés par nos professeurs de

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1ère SERIE

Révision La ponctuation Les types de phrase

Grammaire Le nom : noyau du groupe nominal Les catégories de nom Les déterminants du nom

Orthographe Le verbe

Notions essentielles

Dictée d'entraînement

Texte d'Albert Camus tiré de « La Peste ».

Grammaire : Les propositions

Vocabulaire : Origine et formation des mots

SOMMAIRE

1ère leçon

2ème leçon

3ème leçon

4ème leçon

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

REVISION

I/ La ponctuation

Elle est nécessaire pour repérer visuellement les pauses dans un texte et ainsi

faciliter sa compréhension.

Autrefois elle n'était pas indiquée sur les manuscrits et seuls quelques érudits

pouvaient déchiffrer correctement les textes et en faisaient la lecture aux autres.

TABLEAU

Les signes de ponctuation

On les appelle On les écrit On les place Ils servent Le point ( . ) en fin de phrase à marquer la fin d'un énoncé Le point d'interrogation Le point d'exclamation

( ? ) ( ! )

à l'intérieur ou en fin de phrase

(?) à marquer l'interrogation (!) marquer l'exclamation

La virgule Le point-virgule Les deux points

( , ) ( ; ) ( : )

à l'intérieur de la phrase

à séparer les différents éléments

Les guillemets (« … ») en début et en fin de phrase

à encadrer les paroles prononcées ou rapportées.

Le tiret ( - ) en début de phrase

à marquer le changement d'interlocuteur dans un dialogue

Les points de suspension

(…) en fin de phrase à marquer une pause ou une coupure dans un texte

Les parenthèses ( ) au début et à la fin de ce qui est ajouté.

à intercaler des éléments dans un énoncé.

L'ALINEA est une sorte de ponctuation : il signale visuellement une séparation entre

deux éléments du texte, permet de repérer les étapes d'un récit ou d'un raisonnement.

Exemple :

Il était une fois, il y a très longtemps un petit garçon qui vivait dans la province du Chansi, il

pensait toujours aux exploits qu'il accomplirait plus tard.

Un matin, il vit sur son chemin un tout petit serpent.

La ponctuation est primordiale pour l'analyse des mots et des propositions. Elle

marque la frontière entre les propositions ou le groupes de mots de fonction différente.

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

Certaines fonctions : apposition, épithète détaché, se définissent selon la présence ou non

d'une virgule.

- Vercingétorix, chef des Gaulois : apposition.

- Vercingétorix, glorieux : épithète

II/ Les types de phrase

Rappel : Il existe 3 types de phrase et, pour chacun d'eux, trois modifications possibles.

a) la phrase déclarative

b) la phrase impérative

c) la phrase interrogative

- interrogation totale (réponse par oui ou non)

- interrogation partielle (autre réponse)

Modifications possibles

a) la phrase négative

locutions : ne … pas, ne … plus, ne … jamais

déclaration négative : On n'arrête pas le progrès

déclaration impérative : Ne viens pas.

déclaration interrogative : Ne viens-tu pas ?

b) La phrase exclamative

- elle indique un sentiment très vif.

- Elle se termine à l'écrit par un point d'exclamation.

Impérative exclamative : Viens voir !

Déclarative exclamative : Tu viens voir !

Interro-exclamative : Viens-tu voir !

c) La mise en relief (ou emphatique)

Elle est caractérisée par la mise en relief d'un élément de la phrase, projeté devant le

sujet – quand ce n'est pas le sujet – quelque fois repris par un pronom de rappel.

Tournures : voici, voilà, c'est … qui, c'est … que.

Phrase de base : Nous sommes arrivés en nage chez Céleste. (A. Camus)

C'est en nage que nous sommes arrivés chez Céleste.

Remarque : Attention à la construction de la phrase négative.

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

a) Elle a deux éléments. Si on supprime ne, la phrase est familière, voire incorrecte :

il sait pas.

b) L'emploi de la négation double est délicat. N'oubliez aucun des adverbes de négation :

Ne … ni … ni Ne pas … ni, etc.

c) En phrase négative, l'adverbe aussi est remplacé par non plus.

Exercice 1

Ponctuez les phrases suivantes de manière à lever les ambiguïtés.

1. La pluie tombe dans les maisons les enfants qui s'ennuient regardent le ciel gris.

2. Les enfants ont couru sur le chemin aboyant à pleine gorge le chien les a suivis.

3. Le printemps tarde à venir en avril nous avons eu encore de la neige.

4. Françoise démarra avec des hoquets le moteur se mit en marche.

Exercice 2

Mettez à la forme négative les formes suivantes (plusieurs réponses sont possibles).

1. Ses sœurs sont gentilles et lui aussi.

2. Avez-vous perdu quelque chose ?

3. La mer recouvre toujours la plage à marée haute.

4. Elles ont trouvé tout ce qu'elles cherchaient.

5. Cet athlète a participé à tous les championnats et aux Jeux Olympiques aussi.

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

GRAMMAIRE

I. / Le nom : noyau du groupe nominal

Rappel : Le nom et ses déterminants : Le nom est le noyau du groupe nominal. Il est

souvent précédé d'un déterminant et peut être enrichi par un adjectif qualificatif, un

complément du nom, une proposition relative ou un nom en apposition.

Revoir : le genre et le nombre des mots

II/ Les catégories de nom

Un nom peut-être :

- nom commun ou nom propre : un enfant, le Brésil

- nom animé ou nom non animé : un ouvrier – un outil

- nom concret ou nom abstrait : une assiette – la Justice

- nom dénombrable ou nom non dénombrable : trois invités – du beurre.

III/ Les déterminants du nom

Ils sont toujours placés en tête du G.N. : un jour, chaque mois.

On distingue deux grands groupes de déterminants

1. Les déterminants définis

Formes : étudiez les tableaux dans votre manuel de grammaire

- L'article défini : le, la, les avec les formes contractées : au, aux, du, des

- L'adjectif démonstratif : de, cet, cette, ces. Il sert à présenter ou à rappeler l'être ou

l'objet désigné par le nom. Il peut s'employer avec les particules : ci et là.

- L'adjectif possessif : mon, ma, mes … Il indique le possesseur de l'objet désigné ou

une simple relation : mon stylo, mon anniversaire.

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

2. Les déterminants indéfinis

Formes :

- l'article indéfini : un, une, des

- l'article partitif : du, de la

- Les adjectifs indéfinis :

- Equivalent de un : certain, quelque, n'importe quel

- Equivalent de des : certains, quelques, plusieurs, différents, divers

- Les distributifs : chaque, tout

- Les négatifs : aucun, nul, pas un

- Les adjectifs numéraux cardinaux : un, deux, trois …

- Les adjectifs interrogatifs

exclamatifs quel

EMPLOIS

En principe les déterminants définis s'emploient devant des noms désignant un être

ou une chose bien identifié et les indéfinis devant des noms désignant un être ou une

chose non défini, c'est-à-dire non distingué des êtres ou des objets de la même espèce

ou de la même catégorie.

ORTHOGRAPHE

Chaque, aucun(e), nul(le) sont toujours singuliers

Ex : Aucune protestation ne s'élève de la salle.

Les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables. Cent et vingt se mettent au pluriel

quand ils sont multipliés et qu'aucun chiffre ne les suit.

Quatre mille – quatre-vingts

Deux cents – deux cent dix

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1ère SÉRIE


COURS 1ère leçon

Exercice 3

Transformez les éléments soulignés en groupes nominaux :

1. Le vaccin qui protège de la variole n'est plus obligatoire en France.

2. Des slogans qui incitent à la révolution fusent de toutes parts.

3. Les bijoux de la Castafiore ont été dérobés.

4. Les pourparlers ont abouti. Les tractations ont été interrompues.

5. Comme il fait très mauvais, les excursions sont supprimées.

Exercice 4

Relevez les noms des êtres animés, les noms inanimés, un nom non dénombrable,

deux noms abstraits dans le texte suivant :

Toute la basse-cour était en émoi, à cause de la visite nocturne du renard. Les poules

caquetaient et s'agitaient sur la paille. Les poussins piaillaient. Quant au coq, il lançait

un cocorico tout à fait déplacé étant donné l'heure.

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COURS 2ème Leçon 20

1ère SÉRIE


LE VERBE : Notions essentielles

Rappel : Le verbe est le noyau de la phrase simple. Il varie en personne, en nombre, en

mode, en temps et en voix.

I/ Formation

Le verbe est composé :

a) d'un radical (le plus souvent invariable)

b) de désinences qui changent selon la personne, le nombre, le temps et le mode.

Ex : tousser, - radical : touss

- désinence : -er (infinitif)

: -ez (2ème personne du pluriel de l'indicatif présent)

etc...

II/ Les groupes

On distingue 3 groupes, selon leur désinence d'infinitif et aussi selon la construction de

leur imparfait et de leur participe présent.

De nombreux verbes du 3ème groupe sont irréguliers (leur radical varie selon les modes et

les temps). Il convient de les apprendre par cœur.

III/ Les personnes

On distingue les modes personnels : indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif et les

modes impersonnels : participe, gérondif, infinitif.

IV/ Les modes

Les modes personnels se distinguent les uns des autres par leur emploi et leur valeur.

Pour l'essentiel :

Indicatif : fait réel

Impératif : ordre ou défense

Conditionnel : fait éventuel soumis à une condition

Subjonctif : fait non réalisé, emploi en subordonnée après certains verbes marquant le

but, la crainte, le souhait, etc.

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1ère SÉRIE


V/ Les temps

1. Plusieurs modes n'ont que 2 temps :

Présent et passé, l'infinitif, le participe, l'impératif et le conditionnel.

Présent Passé

Ex. : aimer avoir aimé

Aimant ayant aimé

aime aie aimé

j'aimerais j'aurais aimé

2. Le subjonctif a quatre temps :

Présent, imparfait, passé et plus-que-parfait

Ex : présent imparfait passé plus-que-parfait

Que j'aime que j'aimasse que j'aie aimé que j'eusse aimé

3. L'indicatif est le mode le plus riche en temps :

Un temps du présent (le présent), deux temps du futur (futur simple et antérieur) et

cinq temps du passé (imparfait, passé simple, passé composé, plus-que-parfait et passé

antérieur).

Ex : Présent Futur Futur antérieur Imparfait

J'aime j'aimerai j'aurai aimé j'aimais

Passé simple Passé composé Plus-que-parfait Passé antérieur

J'aimai j'ai aimé j'avais aimé j'eus aimé

VI / Les voix

Les verbes transitifs (ceux qui admettent un complément d'objet direct) ont deux voix :

a) la voix active (le sujet fait l'action)

b) la voix passive (le sujet subit l'action)

voix active : le camion a renversé un piéton

voix passive : un piéton a été renversé par un camion.

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1ère SÉRIE


Pour analyser un verbe, il convient de donner :

- sa forme à l'infinitif - son groupe

- sa personne, son nombre - son temps

- son mode - sa voix.

Exercice 1

Distinguez le radical de la terminaison dans les verbes suivants :

- nous voulions – ils trahirent – nous mangeâmes – je pourrais – ils

réagissaient – que je sente – il aboie – nous rougissons – il prend – il boit.

Exercice 2

Dites à quel temps et à quel mode sont les verbes des phrases suivantes :

1. Fais ce qu'il te plaît.

2. Nous vous montrerons vos chambres quand vous aurez dîné.

3. Je voudrais que ma sœur vienne avec nous.

4. Il me faut une personne qui sache taper à la machine.

5. Si tu avais vraiment soif, tu boirais de l'eau.

6. Nous avons décidé qu'il fallait que vous veniez.

7. « Pourquoi m'avoir parlé avec cette colère ? » dit une voix derrière lui

(A. Camus)

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1ère SÉRIE


DICTEE D’ENTRAINEMENT

C'est au milieu de cette année-là que le vent se leva et souffla pendant plusieurs jours dans la

cité empestée. Le vent est particulièrement redouté des habitants d'Oran(1) parce qu'il ne

rencontre aucun obstacle naturel sur le plateau où elle est construite et qu'il s'engouffre ainsi

dans les rues avec toute sa violence. Après ces longs mois où pas une goutte d'eau n'avait

rafraîchi la ville, elle s'était couverte d'un enduit gris qui s'écailla sous le souffle du vent. Ce

dernier soulevait ainsi des vagues de poussière et de papiers qui battaient les jambes des

promeneurs devenus plus rares. On les voyait se hâter par les rues, courbés en avant, un

mouchoir ou la main sur la bouche. Le soir, on rencontrait de petits groupes de gens pressés de

rentrer chez eux ou dans des cafés, si bien que, dans les rues devenues désertes, le vent seul

poussait des plaintes continues. De la mer soulevée et toujours invisible montait une odeur

d'algues et de sel. Cette ville déserte, blanchie de poussière, saturée d'odeurs marines, toute

sonore des cris du vent, gémissait alors comme une île malheureuse.

Albert Camus, La peste

(1) Epeler « Oran » (préfecture d'Algérie)

QUESTIONS

1. Donnez un titre à ce texte et justifiez-le.

2. Donnez les trois homonymes (dont un homographe) du nom « vent »et précisez leur

sens.

3. Quel est le sujet des verbes : monter, gémir ?

4. « Des vagues de poussière et de papiers » : justifiez le singulier et le pluriel des deux

compléments du nom ; relevez deux autres compléments (d'un nom ou d'un participe)

à propos desquels on peut faire la même observation.

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1ère SÉRIE


5. Donnez la nature des déterminants suivants et classez-les dans un tableau à deux

colonnes : déterminants définis et déterminants indéfinis.

- le (vent) – plusieurs (jours) – des (habitants) – ces (mois) – une (goutte) – des (vagues)

– des (promeneurs) – de (petits groupes) – des (cafés) – la (mer).

Attention : ne confondez pas l'article défini contracté « des » avec l'article indéfini.

6. Cherchez dans le texte un adjectif indéfini toujours au singulier. Donnez deux

équivalents (dont un se trouve dans le texte).

7. Analysez les formes verbales suivantes :

- souffla – est redouté – est construite – avait rafraîchi.

8. Relevez dans le texte une phrase caractérisée par une mise en relief et transformez-la

en une phrase déclarative simple (sans mise en relief).

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1ère SÉRIE


GRAMMAIRE

Les propositions : phrase simple / complexe

Rappel : une phrase est un énoncé (production écrite) qui a un sens et une structure

grammaticale cohérents et se place entre deux pauses marquées.

A l'écrit, le plus souvent elles ont au moins un verbe conjugué :

On annonce de nombreux embouteillages.

Mais il existe des phrases sans verbe dites nominales :

Nombreux embouteillages en perspective

annoncés

en prévision

1. La phrase simple verbale

Elle est composée d'une seule proposition, dite indépendante. Elle comporte un seul

verbe conjugué avec son sujet propre.

Ex : Chaque jour, le réveil sonne à 7 heures.

2. La phrase complexe

Elle est composée de deux ou plusieurs propositions, juxtaposées, coordonnées ou

subordonnées.

a) Propositions indépendantes juxtaposées

La juxtaposition sépare les propositions seulement par un signe de ponctuation (une

virgule, un point-virgule, deux points).

Ex : C'est un sportif de haut niveau ; il devrait gagner.

b) Propositions indépendantes coordonnées

La conjonction de coordination ainsi que d'autres éléments de liaison servent à relier

des propositions grammaticalement indépendantes.

Il existe 7 conjonctions de coordination :

- et, mais, donc, ou, or, ni, car.

A leur place, on peut avoir des adverbes ou locutions adverbiales :

- en effet, par conséquent, cependant, pourtant, etc.

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1ère SÉRIE


c) Proposition principale et propositions subordonnées

. La proposition principale, à elle seule pourrait former une proposition

indépendante ou une phrase simple.

. La proposition subordonnée ne se suffit pas à elle-même ; elle dépend de la

principale ou d'une autre subordonnée.

Les propositions subordonnées sont introduites :

- par un pronom relatif (qui, que, dont …)

- par une conjonction de subordination (que, quand, lorsque …)

- par une locution conjonctive (parce que, pour que, bien que …)

VOCABULAIRE

I/ Origine et formation des mots

1. Origine des mots

Le français, comme l'italien ou l'espagnol est une langue latine, c'est-à-dire que la

plupart des mots français sont issus de mots latins importés en Gaule par les Romains.

Ex : Latin Français

Amare aimer

Bonum bon

Litteram lettre

Un certain nombre de mot latins sont passés tels quels en français.

Ex : post-scriptum, lapsus, alibi, album, quidam …

Mais la plupart se sont transformés au cours des siècles. Quelquefois seule leur

terminaison change.

Le français doit aussi beaucoup au grec, notamment pour le vocabulaire scientifique ou

technique.

Ex : démocratie, enthousiasme, astronomie.

De nombreux mots français ont donc des racines latines ou grecques.

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1ère SÉRIE


2. Formation des mots : radical – préfixe – suffixe

Il existe des mots simples : chaise, fleur, mer

des mots dérivés : fleurette, manifestation, adorable

des mots composés : pomme de terre, hors-bord

Les mots dérivés sont construits sur le radical d'un mot simple, à l'aide de préfixes, de

suffixes ou des deux.

a) Le radical est la partie fixe du mot, il porte le sens principal.

Ex : le mot bord. Sur ce mot nous pouvons former : border, bordure, abord,

rebord, aborder, déborder, transborder, hors-bord (mot composé).

Tous ces mots appartiennent à la même famille.

Le mot bord est un mot simple ou radical à partir duquel sont formés tous les autres mots.

b) Le préfixe est un élément de formation qui se place avant le radical pour former un

mot dérivé.

Ex : a + bord – re + bord

Le préfixe ne change pas la nature grammaticale du mot.

c) Le suffixe est un élément de formation qui se place après le radical pour former un

dérivé

Ex : bord + er – bord + ure

Le suffixe peut changer la nature grammaticale du mot.

Ex : jeter + able = jetable (adjectif)

déménager + ment = déménagement (nom)

Remarque

Certains préfixes ont un sens précis. Il en est de même pour les suffixes. Leur connaissance

vous aide donc à deviner le sens d'un mot.

Préfixe – ex : multi (beaucoup) dans multiracial, etc.

Suffixe - ex : cide (qui tue) dans herbicide, etc.

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1ère SÉRIE


Voici un certain nombre de préfixes et suffixes latins et grecs. Apprenez-les

Quelques préfixes latins :

*a-, ab-, abs- (loin de) * a, ad- (vers, direction) * en-, in-, im- (dans) * co-, col-, com -, con-

(avec) * inter-(entre) * multi (beaucoup) * omni- (tout) * post- (derrière, après) * pré-

(devant) * rétro- (en retour, en arrière) * sur-, super-, supra- (au-dessus) * trans- (au-delà, à

travers) * bi-, tri-, quadri- ou quadra- ou quadru-, quinq- … (deux, trois, quatre, cinq…)

Quelques mots latins utilisés comme suffixes :

* -cide (qui tue) * -cole (relatif à la culture) * -fère (qui contient, qui porte) * -fique (qui

produit) * -fuge (qui fuit, qui éloigne) * -pède (qui a des pieds) * -vore (qui se nourrit)

Quelques préfixes grecs :

* a-, an- (qui prive) * anti- (contre) * auto- (de soi-même) * dys- (avec difficulté) * bémi- (à

moitié, demi) * méga-, mégalo- (grand) * micro- (petit) * mono- (un seul) * para- (à côté,

contre) * péri- (autour) * poly- (plusieurs) * sym-, syn- (avec) * télé- (loin)

Quelques mots grecs utilisés comme suffixes :

* -crate, -cratis (qui a le pouvoir) * -gene (qui produit) * -graphe, -graphie (écriture) * -logie

(étude, science) * -mane, -manie (folie, passion) * -pathe, -pathie (malade) * -phile, -philie

(qui aime) * -phobe, -phobie (qui déteste).

Exercice 1

Composez trois phrases (2 coordonnées et une juxtaposée) puis à l'aide de

conjonctions ou de locutions conjonctives, transformez-les en subordonnée.

Attention : Cet exercice est un exercice de production, veillez à la correction de la

langue.

Ex : Nul ne le contredit ; il avait raison.

Nul ne le contredit parce qu'il avait raison.

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1ère SÉRIE


Exercice 2

Que peut-être conjonction de subordination, conjonction de subordination remplaçant

une locution conjonctive, adverbe interrogatif ou exclamatif, pronom relatif ou faire

partie d'une locution conjonctive.

Dans les phrases suivantes, déterminez sa nature :

1. J'ai beaucoup apprécié les disques que tu m'as apportés.

2. Que vous êtes joli, que vous me semblez beau. (La Fontaine)

3. Que dirait-on d'une école de natation où les gosses ne se jetteraient pas à l'eau ?

4. Tu crois qu'elle ne te cache rien.

5. Je serai là dès que vous arriverez.

6. Parce qu'il faisait froid et que j'étais malade, je suis resté à la maison.

Exercice 3

Dans le texte suivant, encadrez les conjonctions de subordination, les conjonctions

de coordination et les pronoms relatifs. Soulignez les propositions subordonnées.

Attention : ne relevez pas que ce qui appartient aux subordonnées. Si vous hésitez sur

la nature d'un mot, consultez un dictionnaire ou votre manuel de grammaire.

Françoise, en effet, qui était depuis des années à son service et ne se doutait pas alors qu'elle entrerait un jour tout à fait au nôtre, délaissait un peu ma tante pendant les mois où nous étions là. Il y avait eu dans mon enfance, avant que nous allions à Combray, quand ma tante Léonie passait encore l'hiver à Paris chez sa mère, un temps où je connaissais si peu Françoise que, le 1er janvier, avant d'entrer chez ma grand'tante, ma mère me mettait dans la main une pièce de cinq francs et me disait : "Surtout ne te trompe pas de personne. Attends pour donner que tu m'entendes dire : "Bonjour Françoise" …

Exercice 4

Formez la famille des mots suivants.

Attention : plusieurs radicaux sont possibles. Si besoin est, consultez un dictionnaire.

Cœur (cœur – cardi – cor – cour) pied (ped – pod)

mer (mer + mar) bois (bois – busq – bosq – bûch)

Attention : il arrive qu'un même radical serve pour deux familles différentes.

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2ème SERIE

Grammaire

L'expansion du nom L'adjectif qualificatif Le nom en apposition

Analyse : Les fonctions du nom

Le verbe : L'indicatif

Dictée d'entraînement Marguerite Yourcenar, Nouvelles orientales

Grammaire

Une subordonnée complétive : « que » La subordonnée interrogative Les propositions subordonnées infinitives Les propositions participiales

Vocabulaire : Les différents sens d'un mot

SOMMAIRE

1ère leçon

2ème leçon

3ème leçon

4ème leçon

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COURS 1ère Leçon

31

2ème SÉRIE


GRAMMAIRE

I/ L'expansion du nom

Comme nous l'avons vu dans la 1ère série, le groupe nominal est constitué du nom, des

déterminants du nom.

Il est possible d'enrichir ce groupe nominal par des mots ou groupes de mots qui le

complètent.

Groupe nominal

Première Adjectif qualificatif

Série Nom en apposition

Déterminants + Nom

Deuxième complément de détermination

Série proposition relative

II/ L'adjectif qualificatif

1. Ses fonctions

a) épithète, lorsqu'il se rapporte directement au nom

Ex : un oiseau multicolore (épithète liée)

ou apposé : maussade, il refusa de sortir (épithète détaché ou adjectif en apposition).

b) attribut, lorsqu'il se rapporte au sujet par l'intermédiaire du verbe être ou d'un verbe

équivalent (rester, sembler, devenir, paraître, vivre, considérer comme …)

Ex : Le ciel était sinistre.

2. Son accord

Pour la formation du féminin et du pluriel, consultez les tableaux sur votre

grammaire.

a) Il s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

Ex : Des pays lointains

b) Avec plusieurs noms de genre différents, il se met au masculin pluriel.

Ex : Des garçons et des filles intelligents

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COURS 1ère Leçon

32

2ème SÉRIE


c) Avec plusieurs noms de même genre, il prend le genre des noms et se met au pluriel

Ex : Des commerçants et des artisans actifs

Remarque : l'adjectif de couleur ne s'accorde pas s'il a pour origine un nom (de fleurs,

de fruits)

Ex : des robes orange

Il en est de même pour les adjectifs composés désignant une couleur.

Ex : Des chemises bleu foncé

3. Sa place

Après le nom :

- Les adjectifs qui servent à classer en catégories

Ex : L'industrie chimique, une secrétaire médicale

- tous les participes employés comme adjectifs

Ex : un vin vieilli, une eau brûlante

- tous les adjectifs suivis d'un complément

Ex : un regard béat d'admiration

- de nombreux adjectifs à valeur descriptive

Ex : une route sinueuse

Remarque : Beaucoup d'adjectifs peuvent se placer soit avant, soit après le nom. On

dira indifféremment une merveilleuse soirée ou une soirée merveilleuse.

En revanche certains adjectifs changent de sens en changeant de place :

Bon, brave, grand, ancien, maigre, pauvre, propre, seul, simple, triste

4. Ses degrés de signification

On distingue les degrés relatifs (par comparaison à un autre degré) et les degrés

absolus (sans comparaison).

On distingue :

. le comparatif - de supériorité

- d'égalité

- d'infériorité

. le superlatif - relatif de supériorité

– relatif d'infériorité

- absolu

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COURS 1ère Leçon

33

2ème SÉRIE


Remarques :

1) Trois adjectifs possèdent des comparatifs de supériorité irréguliers :

- bon : meilleur

- mauvais : pire

- petit : moindre

2) Certains adjectifs exprimant une qualité marquent par eux-mêmes le très haut degré

(excellent = très bon) et n'ont donc pas de degrés de signification.

Adverbes utilisés devant l'adjectif :

- plus … que - le moins …

- aussi … que - très ou fort bien

- moins … que - tout à fait, extrêmement, etc.

- le plus …

III/ Le nom en apposition

Définition

Lorsque dans un groupe nominal, le nom principal est complété par un autre nom,

juxtaposé qui désigne le même être ou le même objet on dit que celui-ci est un nom en

apposition. Il sert à préciser l'identité, la nature ou une caractéristique de l'objet désigné

par le nom principal.

Ex : Les enfants jouent à la marelle, jeu (nom en apposition) très ancien

mais toujours apprécié.

Constructions : - l'apposition détachée (séparée du nom par une virgule)

Ex : Paris, capitale de la France, reçoit chaque année de nombreux

visiteurs.

- l'apposition liée (juxtaposée sans virgule)

Ex : un film culte, un produit miracle

- l'apposition construite avec de (plus rare)

Ex : le mois de mars, la ville de Clermont-Ferrand

Remarque

Comme l'adjectif épithète, l'apposition est placée directement à côté du nom sans verbe et

s'accorde avec le nom auquel elle se rapporte.

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COURS 1ère Leçon

34

2ème SÉRIE


Exercice 1

Remplacez les propositions par des adjectifs qualificatifs de même sens.

1. une réaction qu'on ne peut prévoir.

2. un journal qui paraît deux fois par an, toutes les semaines.

3. un comportement qui sort de l'ordinaire.

4. un élève qui sème le désordre.

5. une soif qu'on ne peut apaiser.

Exercice 2

Distinguez les comparatifs et les superlatifs dans les phrases suivantes.

Vous encadrerez les éléments qui établissent les différents degrés et préciserez de quel

comparatif et superlatif il s'agit.

Précisez de quel adjectif il s'agit lorsque le superlatif est irrégulier.

Ex : Il est plus riche que moi (comparatif de supériorité).

1. La pire colère d'un père contre son fils est plus tendre que le plus tendre amour d'un

fils pour son père. (H. de Montherlant)

2. Oui, peu d'êtres ont été plus naturels que moi. (A. Camus)

3. Il y avait alors au collège très peu d'internes. (E. Renan)

4. On se sentait très pauvre et très patient. (H. Bosco)

5. Les deux rives du Meschacebé présentent le tableau le plus extraordinaire.

(Chateaubriand)

6. Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage. (Molière)

7. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause et que, dans ce meilleur

des mondes possibles, le château de monsieur le baron était le plus beau des châteaux

et madame la meilleure des baronnes possibles. (Voltaire)

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