schéma de développement touristique ville de sète · 2010-03-26 · touristique et identité...

Schéma de développement touristique

Ville de Sète

Deuxième partie : Les orientations stratégiques

Septembre 2003

Société Anonyme d'Economie Mixte au capital de 841 751 € – RCS : SETE B 398 145 599 – Siège social : Hôtel de ville de Sète Bureaux : Ancienne Gare – Route de Sète - BP 36 –34540 Balaruc-les-Bains.

Tél. : 04 67 46 66 56 – Fax : 04 67 43 21 01 – E-mail : [email protected]

Ville de Sète Schéma de Développement Touristique

PARTIE II

LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES

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I - ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES DU TOURISME A SETE Le diagnostic effectué dans la partie précédente nous permet à présent de dresser les forces et faiblesses du tourisme à Sète, base de la détermination des orientations stratégiques de la ville pour le développement de son tourisme.

Forces Faiblesses Observations Contexte géographique et urbain

• 12 km de plages bordées par des vignes, ou des espaces naturels

• nœud de communication (autoroute, aéroport à 30 km, TGV, port, canal du midi et du Rhône à Sète)

• ville implantée sur le Mont Saint Clair, belvédère naturel

• baignée par l’étang de Thau et la mer Méditerranée

• espaces naturels protégés

• ville construite autour de son port et de ses canaux symboles de l’image sétoise

• territoire communal contraint dans son développement par la topographie du lieu et par les réglementations (SMVM, Sévéso)

• difficultés de circulation : réseau viaire saturé en été

• absence de pistes cyclables

• épicentre touristique congestionné : présence des restaurants , de la criée, des bateaux de pêche

• capacité de stationnement insuffisante en saison

• pas de possibilité de stationnement des autocars

• manque de propreté, d’entretien, d’embellissement

Les espaces naturels remarquables ne sont pas valorisés alors même que la demande pour un « tourisme nature » est forte. Le port en centre ville et l’activité de pêche sont intimement liés à l’histoire de Sète et résument en grande partie l’image de la ville. Or, il n’existe aucune animation, aucun équipement qui leur soit dédié et qui permettent aux touristes de mieux connaître cette activité.

Population et Logement

forte augmentation des résidences secondaires /parc total de la ville : 7% en 1968 ;15% en 1989, 20% en 1999 soit 5400 résidences secondaires ; alors même que la ville ne faisait pas partie de la Mission Racine

• Population de 1999 équivaut à la population de 1982 : 39 579 habitants

• habitat à reconquérir dans certains quartiers du centre ville (logements vacants, habitat insalubre)

• manque de foncier disponible qui oblige la ville à se reconstruire sur elle-même

L’augmentation de la capacité d’accueil touristique est donc conditionnée par les contraintes foncières qui pèsent sur la ville.

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Economie locale

• 1er port de pêche et 2ème port de commerce français en méditerranée

• 40 % des entreprises commerciales sont représentées par les hôtels-cafés-restaurants, les agences immobilières

• CA tourisme environ 75 millions d’euros hors dépenses des touristes de passage

• port industriel en centre ville dévalorisant l’image de l’entrée est de la ville : trafic, « nuisance paysagère », périmètre Sévéso

• déficit en main d’œuvre touristique saisonnière accentué par le manque de logements adaptés

La présence port de pêche en centre ville, suscite des difficultés d’usages liées aux multiples activités qui doivent cohabiter dans un espace restreint : pêche, mareyage, restaurants, touristes. Cependant le port en centre ville est indissociable du charme qu’exerce Sète auprès des touristes.

Equipements publics

Equipements scolaires, de santé, culturels diversifiés et nombreux

Manque de salles de réunions, d’espaces affaires, de salle de spectacles utilisables toute l’année pour des manifestations culturelles et commerciales

La création de salles adaptées permettrait :

- d’impulser un tourisme d’affaires, dynamique au printemps et à l’automne

- de développer des temps forts culturels toute l’année, susceptibles de favoriser les courts séjours,

- d’accueillir des manifestations commerciales

à condition de posséder les structures d’hébergement adaptées

Activité touristique

Sète au cœur du Pays de Thau : - 1.8 millions de touristes par an en Pays de Thau dont environ 10% séjournent à Sète - CA du tourisme à Sète estimé aux environs de 75 M € hors dépenses des excursionnistes - Complémentarité touristique et identité commune des cités du pourtour de l’étangs - réservoir de clientèle à proximité : le cap d’Agde en saison, Balaruc les Bains et Montpellier toute l’année

• concentration encore trop forte de l’activité en juillet et août malgré un allongement de la saison constatée depuis 3 ans

• absence d’animation, de coordination touristique à l’échelle du bassin de Thau dans son ensemble.

• Locaux de l’office de tourisme, difficilement accessibles et exigus

• Absence d’organisation centralisée de la disponibilité/réservation de l’offre touristique : atomisation et morcellement de l’offre

La communauté d’agglomération du bassin de Thau ne dispose pas de la compétence tourisme : nécessaire coordination entre les communes à mettre en place sur des questions touristiques

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La demande : Profil de la clientèle Comportement consommation

• CSP plus élevée que la moyenne régionale

• touristes fidèles • « consommation » de

l’offre culturelle importante : festivals, concerts, patrimoine, musée…

• animations qui valorisent la culture et les traditions locales

• Sète est associée à une image de terroir

Méconnaissance du profil de la clientèle des excursionnistes

Parmi la clientèle de séjour :• population étrangère

relativement sous représentée

• clientèle plus âgée que la moyenne régionale (risque de non renouvellement de la clientèle et manque de dynamisme touristique)

• touristes fidèles

• les touristes sont nombreux à venir à la journée ou ½ journée, ce qui engendre notamment des besoins en stationnement et accentue les difficultés de circulation

• Sète « se prive » d’une clientèle étrangère proportionnellement plus présente en avant et après saison, et à pouvoir d’achat supérieur à celui des touristes français.

• La fidélité peut s’accompagner d’un manque de renouvellement de la clientèle et nécessite des propositions diversifiées et renouvelées

• Les produits du terroir ne sont pas valorisés collectivement alors même qu’ils contribuent à asseoir l’image de la ville. Ces productions locales concernent l’ensemble du bassin de Thau : coquillages, poissons, vins, muscat.

hébergements touristiques

33 000 lits touristiques Capacité d’accueil globale équivalente à plus de 80% de la population sétoise

Résidences secondaires

• Un parc relativement important : 27 000 lits, 5400 résidences secondaires

• Les résidences secondaires représentent 83% de la capacité d’accueil touristique totale de la ville

• phénomène de résidentialisation

• parc de résidences secondaires ayant tendance à se dégrader

• 60 % du parc à près de 20

ans

• Si ce phénomène s’amplifie il entraînera une perte de lits touristiques significative et un manque à gagner pour le tourisme local

• Une amélioration du niveau de confort et des aménagements de l’immobilier de loisirs sont indispensables pour éviter une paupérisation du tourisme.

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meublés touristiques

Parc estimé à 3240 meublés soit 16200 lits Nombre important d’agences immobilières assurant de la transaction et de la location de bien

• offre opaque, marché souterrain

• trop faible portefeuille de meublés locatifs en agence immobilières

• portefeuille de meublés locatifs en agence de qualité insuffisante

• trop peu de meublés labellisés clévacances

• manque de sensibilisation et d’accompagnement des propriétaires pour la rénovation des meublés

Les caractéristiques de l’offre Clévacances reflètent vraisemblablement celles de l’ensemble des meublés Le niveau de confort et de prestations est nettement insuffisant pour satisfaire une population touristique CSP+

hôtels • 22 hôtels (sur 27) sont ouverts au moins 10 mois sur 12

• capacité restreinte pour une ville comme Sète (22 hôtels - 540 chambres)

• majorité de petites unités familiales (6 hôtels ont plus de 30 chambres)

• prestations limitées • faible capacité en salle de

réunions • un tourisme d’affaires peu

dynamique dû notamment à la faiblesse du tissu économique local et à un manque d’équipement pour la clientèle séminaire

• Modernisation des établissements existants et augmentation de la capacité à encourager, notamment en haut de gamme (3,4 étoiles)

• Investissements indispensables au développement des courts séjours, du tourisme d’affaire, à une vie touristique à l’année

Camping Un seul camping 4 étoiles d’une capacité de 3200 personnes (10% de l’offre d’hébergement sétoise) propose une offre diversifiée : emplacements secs, HLL, mobile homes

Période d’ouverture restreinte (mi mai à mi septembre)

• Les communes de l’agglomération du bassin de Thau ont une offre importante, tous niveaux de confort confondus.

• La proposition d’une offre d’activité praticable toute l’année permettrait au camping d’élargir sa saison d’ouverture

Camping - car

Une présence de camping car constatée dès le printemps

Absence d’aire spécifique pour camping cars

• Non respect des arrêtés municipaux, interdisant le stationnement nocturne

• Une seule aires de camping-cars aménagé au sein de la CABT à Balaruc les bains (ouverture saison 2003 – 32 places)

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La restauration

• Une gastronomie sétoise réputée et appréciée des touristes

• 17 restaurants possèdent au moins un label : Qualité Hérault ou Restaurateur de France

• une grande hétérogénéité en terme de qualité de l’accueil et de qualité culinaire

• La gastronomie sétoise mériterait d’être mieux valorisée par des évènements de qualité, vecteur de communication et d’image

• L’offre reste classique : des propositions pour des segments particulier doivent pouvoir être imaginées : enfants, groupes…

La plage et le Lido

• Un projet de réaménagement d’envergure du Lido avec une première phase sur la partie au droit de Villeroy prévue en 2004

• Classement par la DDASS des eaux de baignade en catégorie A

• Pavillon bleu pour l’ensemble des plages depuis bientôt 10 ans

• Plages accessibles aux personnes à mobilité réduite

• Phénomène inquiétant d’érosion côtière

• animations pour les enfants peu présentes

• pas de proposition d’activités ludiques et de découverte sur le Lido

La plage et le Lido représentent un espace de découverte et de loisirs non valorisé en dehors de l’été Le projet du Lido prévoit :

- la restauration de la plage et du cordon dunaire,

- des aménagements piétons et cyclistes,

- des aménagements de plages : sanitaires, douches, postes de surveillance, …

- des équipements annexes : aire de dépotage pour camping cars, garderie pour chien,

- des poches de parkings - un déplacement de la route actuelle vers la voir ferrée

Les équipements et activités touristiques

offre diversifiée, abondante répartie principalement entre le quartier touristique des Quilles et le centre ville

• Une offre trop estivale • Une offre classique,

manque d’activité originaleAucun prestataire touristique de loisirs, sportif, au nautique n’est labellisé Tourisme et handicap

Offre promue et organisée individuellement, pas de réseau organisée de diffusion de l’offre (mise en place été 2003 site Internet de l’office de tourisme)

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Patrimoine Culture et art

• patrimoine urbain typé : vieux port, canaux, bateaux de pêche, vecteur de l’image de la ville

• programmation culturelles dynamique en été et de qualité: concerts, festivals, spectacles, …

• Les joutes, marqueur de l’identité sétoise

• musées qui mettent en valeur les illustres Sétois : Paul Valéry, Georges Brassens

• multitude d’éléments du patrimoine urbain diffus mais qui reliés entre eux constituent une richesse non valorisée

• une programmation concentrée en juillet et août et au Théâtre de la mer, à ciel ouvert.

• manque de salle de spectacles, de concert utilisables toute l’année

• renommée artistique (peinture, sculpture) sétoise au niveau national et international inconnue du grand public

• foisonnement artistique dans la ville invisible du grand public

• manque d’animations et d’évènements médiatiques autour de G. Brassens, apprécié des français, et des artistes français.

Un potentiel touristique sous exploité :

• La programmation culturelle pourrait animer la ville en avant et après saison estivale.

• Un potentiel touristique autour de l’Art à développer, vecteur d’image

• Vecteur médiatique possible pour la ville d’autant plus retentissant si les temps forts se déroulent au printemps ou à l’automne

Plaisance

• 1667 anneaux à travers la ville

• 2 plans d’eau (mer et étang ) à vocation complémentaire

• plan d’eau reconnu par le monde de la voile pour ses qualités sportives

• concentration d’écoles de voile

• offre d’anneau éclatée, disparate et des gestionnaires multiples

• offre d’emplacements saturée

• Contrainte du passage des ponts

Un marché dynamique caractérisé par un allongement des bateaux : et par une saturation de l’offre d’anneau en France Des plaisanciers à fort pouvoir d’achat qui pratiquent cette activité toute l’année 3424 euros de budget plaisance par bateau par an en LR

Port de plaisance

• un tirant d’eau suffisant pour tout bateau

• en cœur de ville

• port de plaisance enclavé dans un espace retreint entre le port de pêche et le môle

• seulement 348 places • Incapacité à recevoir les

plus de 15 m et multicoques

• Aucun emplacement disponible

Un agrandissement du port permettrait de :

- ancrer la vocation balnéaire et nautique de Sète, facteur de différentiation de la destination

- accroître les retombées économique sur la ville toute l’année

- favoriser le développement d’une de l’industrie navale locale et de renforcer les activités existantes

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La croisière • accueil en cœur de ville • seule ville du Languedoc

capable d’accueillir des unités importantes

• présence de grands sites touristiques à proximité

• bonne notoriété auprès des armateurs

• activité plus fortement marquée au printemps et à l’automne

• clientèle à haute contribution

• 1 à 2 bateaux accueillis en même temps dans des conditions acceptables

• développement limité par la capacité d’accueil actuelle

• pas d’espace d’accueil dédié

• pas d’offre organisée sur la ville et le bassin de Thau pour les croisiéristes en escale

• irrégularité des prestations • absence de notoriété de

Sète pour les passagers • entretien et aménagement

du centre ville défaillant • partenariat local à

améliorer

• doublement du marché prévu d’ici 7 ans en méditerranée

• Enjeu en terme d’image de la ville à l’international

• Un espace de transit adapté et un service de qualité est nécessaire au maintien de cette activité à Sète. Le coût de cet investissement peut être partagé avec le développement de la « tête de ligne »

Car ferry Croissance de l’activité et diversification des destinations

Des emplacements à quai à partager avec les bateaux de croisières

Une complémentarité et un équilibre à trouver avec la croisière.

La ville de Sète dispose d’atouts et de contraintes touchant les diverses composantes touristiques de la ville.

Il apparaît clairement que le traitement de certaines faiblesses (liées par exemple au port de pêche, de plaisance, salles culturelles…) représente un intérêt (image, retombées économiques, emplois) pour la ville mais aussi pour les communes environnantes, voire au delà. Il relève de l’intérêt communautaire de les résoudrent. Les actions qui en découlent seront donc portées par la Communauté d’Agglomération du Bassin de Thau (CABT).

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II - COMMISSIONS THEMATIQUES A l’issue de la phase de diagnostic et de la mise en lumière des forces et faiblesses du territoire, la Ville de Sète, par le biais de son Office de Tourisme, a souhaité consulter pour avis et suggestion l’ensemble des acteurs du tourisme sétois. C’est pourquoi, les professionnels du tourisme ont été conviés à 3 réunions de travail thématiques afin d’obtenir les remarques de chacun sur les objectifs et projets déjà identifiés à partir d’un document de synthèse transmis au préalable.

3 commissions thématiques ont été ainsi organisées :

• Commission « Restaurants et activités de loisirs », le 11 septembre 2003 • Commission « Hébergement - Agences Immobilières », le 11 septembre 2003 • Commission « Hébergement - Hôtellerie », le 18 septembre 2003

A la suite de ces commissions, un compte-rendu pour chacune des commissions a été réalisé afin de prendre en compte les observations de chacun pour élaborer la stratégie d’actions pour le développement touristique de la Ville de Sète.

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Schéma de Développement Touristique de la Ville de Sète

Compte rendu synthétique de la de la commission thématique avec les professionnels du tourisme

« restaurants et activités de loisirs » 11 septembre 2003

Réunion présidée par : Francis Hernandez Vice Président de l’office de tourisme, adjoint au maire chargé

du tourisme et du développement économique

Etaient présents :

Gilles PANNE Directeur de l’office de tourisme Régis MAGAT SEMALIS Christophe DUBOUSQUET Casino de Sète Bernadette AUROY Restaurant « Premier rendez-vous » Valéry PIGNORE Restaurant « L’oranger » Jean-Pierre LAFALLA Sète Croisières, comité directeur de l’OT Patrick THOURAILLLE Restaurant « Les sirènes », comité directeur de l’OT Renée BONFILS Sud Vacances Voyages Arnaud PLANTARD CRPMEM LR Gérard PERISSE Restaurant « Le Venise » Régine MONPAYS Espace Georges Brassens Yasmina LAHRACH Espace Georges Brassens Agnès FYCHENE Aqua Sète Philippe SAULLE CRAC Annie NOCCA Restaurant « La scala » Michel GUIRONNET Comité directeur de l’OT Christian BRITTO Restaurant « La rascasse », CCI, comité directeur de l’OT Françoise APICELLA UMIH, comité directeur de l’OT Francis LONGO UMIH Madeleine DURAND Conseillère municipale déléguée à l’artisanat, comité directeur

de l’OT Jean BRUNELIN Restaurant « La Marine », comité directeur de l’OT Serge THIVIN Scaphander Claude HERSOG Restaurant de plage « La Ola » Pierrette ROUCOULET Adjoint au maire délégué à l’enfance et à la jeunesse, comité

directeur de l’OT Armand FORMATO Ajoint au maire délégué à l’animation, comité directeur de l’OT Philippe BAÑULS SA ELIT Hélène CICCONE SA ELIT Corine BEAUJARD SA ELIT

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I – Accueil et présentation du cadre de cette rencontre avec les professionnels du tourisme sétois Monsieur Hernandez

Le tourisme est une activité économique majeure pour la ville, c’est pourquoi son développement constitue un véritable enjeu pour Sète. Or, beaucoup de retards ont été accumulés dans ce domaine, alors que les comportements touristiques évoluent profondément.

C’est pourquoi, la ville a souhaité se doter d’une vision prospective, et définir des orientations stratégiques et des actions touristiques à mener pour les 10 à venir. Ainsi, l’Office de Tourisme a été chargé de réaliser le Schéma de Développement Touristique de la Ville de Sète. Pour cela, il s’appuie sur la SA ELIT, SEM d’aménagement du littoral de Thau.

Ce schéma doit définir une vision cohérente et globale du développement touristique sur les 10 ans à venir : accueil, promotion, animation, hébergement, cadre de vie, aménagement…

Aussi, il paraît essentiel d’associer les professionnels du tourisme pour recueillir leurs attentes, avis et suggestions sur les objectifs et projets à impulser pour développer l’activité touristique.

Un document intitulé « Forces et faiblesses du tourisme » a été transmis à l’ensemble des participants, il pourra servir de base au débat qui va suivre.

Monsieur Hernandez donne la parole à Gilles Panné, directeur de l’Office de Tourisme pour présenter le déroulement de la réunion.

II – Présentation du déroulement de la réunion Gilles Panné

Monsieur Panné précise que cette réunion se veut productive, c’est pourquoi 3 réunions thématiques sont organisées « restaurant & activités de loisirs », « hébergement – agents immobilier », « hébergement – hôtellerie » afin de constituer des groupes de taille raisonnable de façon à ce que chacun puisse s’exprimer.

Les réflexions issues de ces réunions seront intégrées aux travaux et une présentation du schéma sera effectuée lors des 2e Assises du Tourisme qui se dérouleront à la mi-octobre au casino de Sète.

Les débats sont organisés autour de 3 thèmes :

• Thème 1 : Le cadre de vie et la conciliation des différentes activités de la ville (tourisme / vie locale / pêche)

Sète est une ville de 40 000 habitants qui voit sa population en été se démultiplier. La cohabitation entre le tourisme, la vie locale et les autres secteurs d’activité économique n’est pas toujours facile.

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Questions de fond :

Comment rendre la vie touristique sétoise plus agréable pendant la période de forte fréquentation touristique ? la plus compatible possible avec la vie touristique ? Quels réajustements opérer ? Quels aménagements structurants réaliser ?

Quelles actions mettre en place pour développer le tourisme tout en veillant à conserver un équilibre avec la vie locale et les activités économiques en présence ?

• Thème 2 : Etendre l’activité touristique, améliorer l’exploitation des ailes de saison

L’activité touristique se concentre en période estivale. Depuis quelques années, il semble exister une tendance lourde à une saison d’été « appauvrie », au profit d’une multiplication des séjours au printemps et à l’automne. L’offre proposée répond essentiellement à ce tourisme estival, à cette clientèle touristique. Or, les clientèles hors-saison, de courts séjours, sont différentes. L’offre touristique sétoise (prestations, hébergement, activités…) doivent s’adapter pour capter et satisfaire ces nouveaux modes de consommation touristique.

Questions de fond :

Comment organiser une offre permanente et disponible toute l’année ? Que proposer ? Quelles activités impulser ou renforcer ?

Comment satisfaire ces clientèles touristiques ?

Concernant l’hébergement, quelles actions mettre en place pour accompagner / permettre ce développement ?

• Thème 3 : Image et notoriété » de la ville

Les touristes sont influencés dans le choix de leur lieu de vacances par la notoriété et l’image de la destination.

Sète bénéficie d’une image liée essentiellement au monde de la pêche et de la mer, au Bassin de Thau et aux joutes. Brassens et la gastronomie participent également à la renommée de la ville.

La concurrence entre les destinations est forte et n’est pas limitée au territoire français. Il est nécessaire de renforcer la notoriété de la ville de Sète pour attirer une nouvelle clientèle tout au long de l’année.

Questions de fond :

Quelles actions mettre en place pour améliorer l’image et la notoriété de la ville ? Quels projets permettraient à la ville de se différencier des destinations concurrentes ?

Quelles stratégies de promotion privilégier ? Quels outils utiliser ?

Quelles conséquences sur le renouvellement de la clientèle ? Y a-t-il des segments de clientèle à cibler en priorité ?

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III – échanges et débats

De l’avis de tous, Sète dispose des atouts essentiels pour être une véritable destination touristique : sa situation insulaire entre mer et étang, une plage de 12 km, port de plaisance, une identité forte liée à des traditions culturelles et gastronomiques… Cependant de nombreuses améliorations sont à apporter. Elles concernant :

• Le cadre de vie :

- La circulation doit être facilitée par la création de parkings (centre-ville, entrée de ville) connectés à un réseau de navettes avec le centre-ville dans le cas de parkings éloignés.

La signalétique doit être adaptée pour inciter les automobilistes à stationner dans les parkings d’entrée de ville (fléchage, « dernier parking gratuit »), les abords doivent être aménagés et sécurisants. Actuellement des touristes qui ne trouvent pas de place pour stationner repartent de la ville, il s’agit d’une perte sèche pour l’économie locale et d’un mauvais point pour l’image de la ville.

Monsieur Hernandez informe les participants que des études viennent d’être lancées pour la création de parkings souterrains supplémentaires en centre-ville.

- La propreté doit être améliorée. Cet aspect nuit gravement à l’image de la ville.

- Il n’existe que trop peu de rues piétonnes, favorables à la déambulation des touristes et qui permettent d’animer le cœur de ville, même le soir, dès lors que des animations commerciales existent.

• Les aménagements

- Le quai de la Marine est un site touristique majeur qui doit être aménagé. Plus largement, l’entité touristique que représente les quais général Durand et M Licciardi, la promenade JB Marty et le quai de la Consigne doit être entièrement repensée :

- le trafic des camions depuis la criée pose de vrais problèmes de nuisances et de sécurité

- le trafic des véhicules est dense et parfois congestionné par des difficultés qui pourraient être facilement résorbées (heures de ramassage des poubelles coïncident avec la fréquentation des restaurants et du lieu en général)

- il n’existe pas de cheminement piéton en rapport avec la fréquentation du quai

- le matériel de pêche est entreposé à même le sol, ce qui occasionne encombrements, manque de propreté et d’hygiène…

L’activité de pêche doit être complémentaire du tourisme. Le réaménagement du quai doit prendre en compte tous les usages du lieu et surtout ne pas gommer la forte identité qui en fait tout le charme.

Pourquoi ne pas prévoir un aménagement utilisant du bois, pour rappeler le principe des pontons ?

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Francis Hernandez précise que la municipalité a évidemment l’ambition de réaménager ce lieu, épicentre touristique de la ville. Mais toute la difficulté réside dans l’obtention de la concession complète du quai, qui devrait finir par aboutir (de même pour les quais de la ville en général). En effet, les quais font partie du Domaine Public Maritime, et sont parfois concédés à la CCI. « Il n’est pas possible d’intervenir sur du domaine qui n’appartient pas à la ville » rappelle Francis Hernandez. Dès que le projet de réaménagement pourra voir le jour, l’ensemble des professionnels du quai sera consulté.

- La plage, qui constitue le cœur même de l’activité touristique, paraît pour beaucoup à l’abandon. De plus, elle disparaît inexorablement. Les équipements de plage, notamment sanitaires, sont actuellement largement insuffisants.

Monsieur Hernandez rappelle que la plage fait l’objet d’une politique forte et définitive, le devenir de la ville en dépend. La première phase du projet de réhabilitation du Lido concernera le secteur de plage contiguë à la ville (1,5 km). Les travaux doivent commencer dès l’automne pour permettre à la saison 2004 de se dérouler normalement. Des recours en justice existent, leur aboutissement compromettrait gravement la saison 2004 et le devenir touristique de la ville.

Une deuxième phase prévoit le déplacement de la route le long de la voie ferrée et la reconstitution « naturelle » du cordon dunaire. Le respect du site est une priorité.

- La promenade du Maréchal Leclerc fait l’objet de travaux de réhabilitation dès l’automne, avec l’aménagement d’une promenade piétonne et d’une piste cyclable.

- Le Mont St Clair :

Le belvédère doit offrir un aménagement de qualité, à la hauteur du site.

Les chemins de St Clair pourraient être valorisés par la mise en place de circuits pédestres.

La forêt domaniale des Pierres Blanches est un site exceptionnel offrant une vision panoramique sur la mer, le lido, l’étang. Un ancien projet de « baraquette » pourrait être remis à l’ordre du jour, pour valoriser le site et l’identité sétoise. une maison de Pays pourrait également y trouver place.

• Les animations

Des animations doivent être proposées pour satisfaire les différentes attentes des touristes : pendant la journée, le soir, en centre-ville, dans les quartiers touristiques, à destination des jeunes…

Le constat des professionnels révèle que la ville manque d’animations de qualité en avant et après-saison. Le calendrier des animations proposé par les associations devrait être plus étudié… il pourrait exister une politique municipale incitative envers les associations de façon à pouvoir étaler ce calendrier.

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• Les infrastructures touristiques

- Centre d’affaires : cet équipement est intéressant pour développer un tourisme de hors-saison, à condition que la capacité et le niveau de qualité de l’hôtellerie suivent. Le dimensionnement du centre d’affaires doit être réflechi. L’équipement doit être modulable et lié à une offre hôtelière de qualité.

- Le port de plaisance est considéré par les participants comme étant un élément structurant pour une station balnéaire.

Monsieur Hernandez précise que tous les anneaux sont saturés à Sète, comme partout en France, et rappelle qu’un projet d’extension du port de plaisance existe.

- Le parc des expositions jumelé avec une salle de spectacles : il n’existe pas de lieu couvert adapté pour accueillir des manifestations commerciales, ou culturelles. La ville est ainsi limitée dans le calendrier de programmation de tels évènements. La création d’une structure permettrait le développement d’une activité d’affaires propice à l’étalement de la saison. Michel Guironnet souligne que son implantation ne doit pas être trop excentré par rapport au centre ville.

- L’activité de croisière : il n’existe aujourd’hui aucun équipement destiné à accueillir les croisiéristes. Il manque une organisation et une structure d’accueil de qualité. L’activité de croisière possède un avenir à Sète : il s’agit du seul port pouvant offrir une escale entre Barcelone et Marseille. Par ailleurs, le marché en méditerranée est en pleine expansion.

• Les activités de découverte

- Un espace dédié au monde de la pêche et de la mer permettrait de valoriser l’identité sétoise liée au port et à la ville de Sète. Il correspond à la recherche de découverte authentique des touristes. Françoise Apicella suggère l’implantation d’un espace « aquarium », plus spécialement destiné à la clientèle familiale.

- Mise en place d’un produit lié à l’étang : Arnaud Plantard informe qu’actuellement le Comité Régional de Pêches Maritimes réfléchit à la création d’un produit touristique « intelligent » s’appuyant sur le port conchylicole et la maison de la mer. Il pourrait cibler des groupes (scolaires ou étudiants).

• Culture et évènementiel

- gastronomie : Sète est identifiée comme une étape culinaire. La gastronomie est un potentiel qui n’est pas suffisamment valorisé. Un événement fort et médiatique autour de la

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gastronomie sétoise tel un festival de la « gastronomie méditerranéenne » pourrait être lancé. Il peut être imaginé au printemps pour attirer la clientèle dès les beaux jours.

- Brassens : figure emblématique de la ville, son œuvre est intemporelle. Régine Monpays rappelle que l’espace Brassens attire beaucoup de visiteurs toutes générations confondues. Un événement d’envergure, médiatique pourrait être lancé, tel un festival international.

- arts plastiques : la ville de Sète jouit d’une renommée internationale forte, liée à la peinture et aux arts plastiques en général. Un potentiel énorme et sous-exploité existe. Philippe Saulle précise que 50% des visiteurs du CRAC sont extérieurs à la région et viennent spécialement pour les arts plastiques. La valorisation de ce potentiel, véritable creuset, serait porteur en terme d’image.

• Image et notoriété

- Renée Bonfils souligne que l’attitude de certains sétois est parfois à déplorer : circulation, stationnement, proprété, ainsi que des comportements observés chez certains commerçants et professionnels du tourisme.

- L’intérêt de la vie touristique doit être compris par tous les sétois, et reposer sur un respect mutuel.

• L’offre pour les enfants et les jeunes

- La clientèle de la ville est essentiellement familiale, il paraît nécessaire d’offrir des structures d’accueil adaptées par tranche d’âge.

- Agnès Fychène souligne qu’il n’existe que trop peu d’hébergements adaptés à une clientèle jeune : l’auberge de jeunesse est saturée, et l’unique camping de la ville n’est pas adapté (éloignement du centre-ville, établissement haut de gamme)

IV – clôture des travaux

Monsieur Panné précise que ces suggestions vont être intégrées dans les réflexions en cours, relatives à l’élaboration du schéma de développement touristique.

Monsieur Hernandez remercie les participants pour leurs réflexions et leur donne rendez-vous pour la restitution de l’ensemble des travaux du schéma lors des 2e Assises du Tourisme à la mi-octobre.

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Compte rendu synthétique

de la commission thématique « hébergements – agences immobilières »

11 septembre 2003 Réunion présidée par : Francis Hernandez Vice Président de l’office de tourisme, adjoint au maire chargé


Etaient présents :

Robert STENTO CCI

J.C LLEDO Agence Saint Clair

Pascal NICOULET Agence Saint Clair

M. L. CAPOMACCIO Agence du Levant

Sébastien DE VREESE Agence Amarine

Louis PERRETTE Membre du comité directeur de l’OT

Michel GUIRONNET Membre du comité directeur de l’OT

Gabriel LISSERRE

Paul BREGOWY

Francis LONGO UMIH

Françoise APICELLA UMIH, Membre du comité directeur de l’OT

Grégory NAMIECH Sète immobilier

Florent MARTINEZ Sète immobilier

Christian BANEGAS Agence BANEGAS

Jean Pierre BOIX Boix immobilier

Gilbert BON Agence Le dauphin

Gerard BOIX Boix immobilier

Gilles AUDRAN Agence La corniche

Gilles PANNE Directeur de L’office de tourisme

Philippe BAÑULS SA ELIT

Hélène CICCONE SA ELIT

Corine BEAUJARD SA ELIT

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Le tourisme est une activité économique majeure pour la ville, son développement constitue un véritable enjeu pour Sète. Or, beaucoup de retards ont été accumulés dans ce domaine, alors que les comportements touristiques évoluent profondément.

C’est pourquoi, la ville a souhaité se doter d’une vision prospective, et définir des orientations stratégiques et des actions touristiques à mener pour les 10 à venir. Ainsi, l’Office de Tourisme a été chargé de réaliser le Schéma de Développement Touristique de la Ville de Sète. Pour cela, il s’appuie sur la SA ELIT, SEM d’aménagement du littoral de Thau.

Ce schéma doit définir une vision cohérente et globale du développement touristique sur les 10 ans à venir : accueil, promotion, animation, hébergement, cadre de vie, aménagement,…


Un document intitulé « Forces et faiblesses du tourisme » a été transmis à l’ensemble des participants, il pourra servir de base au débat qui va suivre.

Monsieur Hernandez donne la parole à Gilles Panné, directeur de l’Office de Tourisme pour présenter le déroulement de la réunion.


Monsieur Panné précise que cette réunion se veut productive, c’est pourquoi 3 réunions thématiques sont organisées « restaurant & activités de loisirs », « hébergement – agents immobilier », « hébergement – hôtellerie » afin de constituer des groupes de taille raisonnable de façon à ce que chacun puisse s’exprimer.

Les réflexions issues de ces réunions seront intégrées aux travaux et une présentation du schéma sera effectuée lors des 2e Assises du Tourisme qui se dérouleront à la mi-octobre au casino de Sète.



Sète est une ville de 40 000 habitants qui voit sa population en été se démultiplier. La cohabitation entre le tourisme, la vie locale et les autres activités économiques n’est pas toujours facile.

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Questions de fond :

Comment rendre la vie touristique sétoise plus agréable pendant la période de forte fréquentation touristique ? la plus compatible possible avec la vie touristique ? Quels réajustements opérer ? Quels aménagements structurants réaliser ?

Quelles actions mettre en place pour développer le tourisme tout en veillant à conserver un équilibre avec la vie locale et les autres secteurs d’activité économique en présence ?


L’activité touristique se concentre en période estivale. Depuis quelques années, il semble exister une tendance lourde à une saison d’été « appauvrie », au profit d’une multiplication des séjours au printemps et à l’automne. L’offre proposée répond essentiellement à ce tourisme estival, à cette clientèle touristique. Or, les clientèles hors-saison, de courts séjours, sont différentes. L’offre touristique sétoise (prestations, hébergement, activités…) doivent s’adapter pour capter et satisfaire ces nouveaux modes de consommation touristique.

Questions de fond :








Questions de fond :




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Les débats ont essentiellement porté sur les projets relatifs aux aménagements urbains de Sète, au cadre de vie et aux hébergements. Les besoins en équipements touristiques ont également été abordés.

• Les aménagements urbains

Les friches situées au niveau du bassin du Midi constituent une verrue à l’entrée principale de la ville. Quelles destinations pour ces terrains ?

Monsieur Hernandez précise que la ville a demandé la restitution de ces terrains qui appartiennent actuellement à la SNCF et à la CCI.

La particularité de la ville est que 3 organismes (propriétaires ou concessionnaires) se partagent le foncier notamment concernant les quais : l’Etat (Domaine Public Maritime), la CCI et la commune. L’aboutissement des projets est donc complexe et long. Francis Hernandez précise que l’alternance politique aggrave ce phénomène « d’état stationnaire » dans la mesure où les projets ne disposent pas du temps nécessaire pour aboutir. C’est une des explications au retard que connaît Sète en terme d’aménagements et d’infrastructures.

Concernant le triangle de Villeroy, la priorité est donnée au respect du site. La plage au droit du triangle est un projet prioritaire dans la mesure où le devenir touristique de la ville en dépend. La plage est indissociable de Sète.

• Le cadre de vie

L’état de la voirie est jugé inacceptable par les participants. Des efforts doivent nécessairement être entrepris et parfois être conjugués avec des aménagements paysagers. La propreté et l’embellissement de la ville sont considérés comme une priorité.

Gilles Audran insiste sur la nécessité de créer des parkings périphériques et des liaisons avec le centre ville sont à organiser. Un système de navettes pourrait être instauré afin de relier les quartiers des Quilles et de la Corniche au centre-ville, ce qui désengorgerait la circulation et le stationnement en ville. Par ailleurs, le quartier de la Corniche/Quilles manque d’un centre de vie, il nécessite un plan global d’aménagement et de vie.

Il est également noté le manque de civisme concernant la circulation, le stationnement et la propreté.

Tous les participants reconnaissent que le parking du canal est une réussite, même si à l’époque il fut difficilement accepté par les sétois rappelle Gilbert Bon : une municipalité se doit d’être visionnaire et audacieuse. Chacun doit prendre ses responsabilités et les assumer.

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• Les hébergements

Compte tenu du manque cruel de foncier, les prix à la vente connaissent depuis quelques années une forte augmentation et remettent en question l’achat de logements par la population locale au vu de son pouvoir d’achat : combien de sétois pourront acheter à 2.700 €uros (18 000 F) le m² s’interroge Gilbert Bon ?

Concernant les logements sociaux, la ville a procédé à des rénovations d’immeubles pour rattraper son retard dans ce domaine.

Christian Banegas souligne que la demande de logements va continuer à augmenter du fait de l’allongement de la durée de vie et du phénomène de décohabitation, parallèlement la ville a perdu de sa population. Les participants s’interrogent sur la politique de peuplement et d’habitat qui va être menée au niveau de l’agglomération du bassin de Thau. Sète doit-elle augmenter inexorablement son parc d’habitat principal ? La répartition ne peut-elle pas se faire au niveau de l’agglomération ?

Dans la même logique, à titre d’exemple, Gilles Audran rappelle que les prix des studios aux Quilles ont très fortement augmenté ces dernières années. Les nouveaux propriétaires de résidences secondaires, au pouvoir d’achat plus élevé, expriment des besoins différents. L’offre doit donc évoluer en tenant compte des attentes de cette nouvelle clientèle.

Gilbert Bon rappelle que la ville de Sète n’a pas été retenue dans le cadre de la mission Racine, pourtant le quartier des Quilles connaît aujourd’hui les mêmes difficultés que l’ensemble des stations littorales : quartier et hébergements vieillissants, inadaptés aux nouvelles attentes de la clientèle.

Gilles Panné rappelle qu’il existe des aides à la rénovation des meublés touristiques. Ces aides sont aujourd’hui trop peu sollicitées et le label Clévacances trop peu présent. La démarche lourde et administrative paraît d’autant plus compliquée aux propriétaires qu’ils ne sont pas sur place. Il pourrait être mis en place sur Sète ou au niveau de l’agglomération un « VRP du meublé » qui aiderait les propriétaires à obtenir les subventions pour améliorer leur hébergement et à qualifier leur hébergement par une labellisation.

Monsieur Penné rappelle que l’office de tourisme a fait le choix de ne travailler qu’avec les professionnels de l’immobilier qui sont les seuls à figurer dans le guide. Le parc de meublés commercialisé par agence reste trop faible. Ce parc doit absolument être de qualité, pour se démarquer du parc de particulier à particulier ; il s’agit de la responsabilité de l’agence immobilière et de l’office de tourisme.

Pour les participants la qualité des hébergements doit progresser y compris celle de l’hôtellerie. Il faut privilégier la qualité, et augmenter le nombre de chambres avec confort. Sète ne dispose pas d’une infrastructure hôtelière suffisante et avec un niveau de confort et de prestations correspondant. Robert Stento rappelle la nécessité pour les professionnels de privilégier la qualité et d’effectuer les investissements nécessaires . Par ailleurs, l’offre en haut de gamme est déficiente. Gérard Boix souligne qu’un hôtel 4* permettrait de tirer la clientèle vers le haut.

Ce parc hôtelier paraît à tous indispensable pour permettre un développement au printemps et à l’automne et accompagner des projets liés à du tourisme d’affaires notamment.

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• Les équipements touristiques

Plusieurs projets d’équipements semblent cohérents pour attirer une clientèle haute saison : - un centre d’affaires

- un parc d’expositions à jumeler avec une salle de spectacles, pour des évènements commerciaux et culturels

- un agrandissement du port de plaisance

- un aménagement du belvédère de Saint Clair

- une aire de camping cars : Gilles Panné souligne que 400 à 450 camping cars sont régulièrement stationnés, durant la période estivale, le long du lido. Un espace qui leur serait dédié permettrait de leur offrir un service adéquat et limiter les nuisances.

Plusieurs participants ont également souhaité que la ville réfléchisse à la mise en place d’une offre qui permette à Sète de se différencier des autres stations du littoral. Sète possède, par ailleurs, une identité forte sur laquelle il faut s’appuyer.

Gilles Audran propose d’engager une réflexion sur l’accueil des enfants notamment en bas âge afin de répondre à un besoin (clientèle familiale pendant les vacances scolaires, mais également clientèle de seniors avec les petits-enfants hors congés scolaires) et mérite d’être menée.

Pour les participants, la réflexion doit être globale et les intérêts particuliers doivent être occultés. Cette réflexion doit intégrer : le port, l’environnement, l’urbanisme, le tri sélectif, …. Le saupoudrage d’actions ne permet pas un développement cohérent et pérenne de l’activité touristique à Sète.

Par ailleurs, les professionnels se réjouissent que la ville les associe à cette réflexion. Par le passé, des projets d’envergure ont souvent souffert d’un manque de concertation. A présent des choix politiques doivent être faits, et les responsabilités assumées


Monsieur Panné précise que ces suggestions vont être intégrées dans les réflexions en cours, relatives à l’élaboration du schéma de développement touristique. Il remercie les particpants pour leurs interventions et leur donne rendez-vous pour la restitution de l’ensemble des travaux du schéma lors des 2e Assises du Tourisme à la mi-octobre.

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Compte rendu synthétique de la de la commission thématique avec les professionnels du tourisme

« hébergements - hôtels » 18 septembre 2003

Réunion présidée par : Francis Hernandez Vice Président de l’office de tourisme, adjoint au maire chargé


Etaient présents :

Antoine de RINALDO Adjoint au maire chargé des finances

Madeleine DURAND Conseillère municipale déléguée à l’artisanat, comité directeur de l’OT

Gilles PANNE Directeur de l’office de tourisme

Vivian VIDAL Comité Régional du Tourisme

Michel GUIRONNET Comité directeur de l’OT

Françoise APICELLA UMIH, comité directeur de l’OT

Mme CHARBONNEL Hôtel « Azur »

Eric DENIS Hôtel « Kyriad »

Michel TAYAC Restaurant « Au feu de bois »

Louis PERRETTE Membre du comité directeur de l’OT

Aimé BERGER Auberge de jeunesse

Eliane PALAISI Hôtel « Le Venise »

Christophe PRIOU Hôtel « Venezia »

Roland HEILMANN Hôtel « Le Bosphore

Philippe BAÑULS SA ELIT

Hélène CICCONE SA ELIT

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Le tourisme est une activité économique majeure pour la ville, son développement constitue un véritable enjeu pour Sète. Or, beaucoup de retards ont été accumulés dans ce domaine, alors que les comportements touristiques évoluent profondément.

C’est pourquoi, la Ville de Sète a souhaité se doter d’une vision prospective, et définir des orientations stratégiques et des actions touristiques à mener pour les 10 ans à venir. Ainsi, l’Office de Tourisme a été chargé de réaliser le Schéma de Développement Touristique de la Ville de Sète. Pour cela, il s’est appuyé sur la SA ELIT, SEM d’aménagement du littoral de Thau.

Ce schéma doit définir une vision cohérente et globale du développement touristique sur les 10 ans à venir : accueil, promotion, animation, hébergement, cadre de vie, aménagement…


Un document intitulé « Forces et faiblesses du tourisme » a été transmis à l’ensemble des participants, visant à servir de base au débat.

Monsieur Hernandez invite les participants à parler de l’avenir du développement touristique de Sète, avant de donner la parole à Gilles Panné, directeur de l’Office de Tourisme pour présenter le déroulement de la réunion.


Monsieur Panné précise que cette réunion se veut productive, c’est pourquoi 3 réunions thématiques sont organisées « restaurant & activités de loisirs », « hébergement – agents immobiliers », « hébergement – hôtellerie » afin de constituer des groupes de taille raisonnable afin que chacun puisse s’exprimer.

Les réflexions issues de ces réunions seront intégrées aux travaux et les résultats du schéma du développement seront présentés lors des 2e Assises du Tourisme qui se dérouleront à la mi-octobre au casino de Sète.



Sète est une ville de 40 000 habitants qui voit sa population en été se démultiplier. La cohabitation entre le tourisme, la vie locale et les autres activités économiques n’est pas toujours facile.

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Questions de fond :

Comment rendre la vie touristique sétoise plus agréable pendant la période de forte fréquentation touristique ? la plus compatible possible avec la vie touristique ? Quels réajustements opérer ? Quels aménagements réaliser ?

Quelles actions mettre en place pour développer le tourisme tout en veillant à conserver un équilibre avec la vie locale et les activités économiques en présence ?


L’activité touristique se concentre en période estivale. Depuis quelques années, il semble exister une tendance lourde à une saison d’été « appauvrie », au profit d’une multiplication des séjours au printemps et à l’automne. L’offre proposée répond essentiellement à ce tourisme estival, à cette clientèle touristique. Or, les clientèles hors-saison, de courts séjours, sont différentes. Les propositions sétoises (prestations, hébergement, activités…) doivent s’adapter pour capter et satisfaire ces nouveaux modes de consommation touristique.

Questions de fond :








Questions de fond :




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Les débats ont essentiellement porté sur les besoins en équipements touristiques, l’image et la sensibilisation nécessaire des futurs acteurs du tourisme, à l’importance de ce secteur pour la ville, et sur la problématique liée au faible taux de remplissage de l’hôtellerie sétoise en hors saison.

En préambule, Mme Charbonnel approuve le document de synthèse « Forces et Faiblesses du tourisme » transmis à l’ensemble des participants visant à servir de base de discussion.

• Image et notoriété

Selon Mme Charbonnel, la ville de Sète est tournée vers un « tourisme trop vieillissant » et pas assez vers les jeunes, ces derniers étant pourtant les acteurs du tourisme de demain. Elle souligne par ailleurs la pauvreté de la connaissance des jeunes sétois sur la ville et insiste sur la question de la sensibilisation des jeunes au patrimoine sétois, à son histoire, à son identité, à son exploitation touristique… Il lui paraît primordial de développer la « formation » des jeunes sous la forme de découvertes scolaires, ou d’ateliers.

Françoise Apicella constate que les sétois ne savent pas vendre leur ville. Selon Antoine de Rinaldo, la première question à se poser est « quelle image veut-on donner de Sète ? » puis « quel tourisme veut-on y attirer ? ». Il ajoute que les sétois en exil constituent les meilleurs ambassadeurs de la ville, mais ils sont peu nombreux et il paraît difficile d’avoir une influence sur eux.

Le problème récurrent du manque de communication et d’informations est soulevé par Eliane Palaisi. Francis Hernandez rappèle que c’est également de la responsabilité des professionnels d’aller chercher des informations pour leurs clients.

• Le cadre de vie :

Sète ne s’est pas construite de toutes pièces, elle est à la fois ville et station touristique… ce qui peut expliquer certaines difficultés liées à l’embellissement, la cohabitation d’activités antinomiques…

- La circulation est évoquée par Eliane Palaisi en tant que problème à résoudre en priorité. Question à laquelle Antoine de Rinaldo répond par la mise en service du parking d’entrée de délestage du Mas Coulet. Par ailleurs, il préconise l’utilisation des panneaux d’information déjà existants pour inciter les automobilistes à stationner dans les parkings d’entrée de ville (« dernier parking gratuit »). Ces derniers doivent être aménagés (traitement des abords et du revêtement) et sécurisants. Francis Hernandez rappelle aux participants que le parking du Mas Coulet est propriété du Domaine Public Maritime, ce qui empêche pour l’instant tout investissement de la municipalité.

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- La propreté doit être améliorée. Les participants souhaitent que la programmation des horaires de passage des services de nettoiement soit réétudiée, de façon à être en adéquation avec leur activité. Par ailleurs, il est fait mention de nuisances olfactives liées à la présence de l’usine Sud Fertilisants, diffusant par vent portant une odeur particulièrement nauséabonde dans tout le centre-ville.

Tous ces aspects nuisent à l’image et l’attrait touristique de la ville.

- Le nombre de résidences secondaires a fortement augmenté sur Sète entre les derniers recensements, ce qui modifie les comportements urbains (mode de consommation, fréquence des déplacements…). Françoise Apicella s’inquiète à l’idée de voir la ville se transformer en « cité dortoir », rappelant que le résident secondaire ne consomme pas véritablement comme un touriste.

• Les aménagements urbains

Sète est contrainte dans son développement, puisque confrontée à une grave pénurie de foncier disponible, au point de ne pouvoir répondre aux offres d’éventuels investisseurs privés.

- Les friches industrielles situées au niveau du bassin du Midi devraient être bientôt libérées des contraintes liées au risque Seveso (réduction du périmètre), constituant alors un apport de foncier non-négligeable. Francis Hernandez précise que la ville a demandé la restitution de ces terrains qui appartiennent actuellement à la SNCF et à la CCI. La particularité de la ville est que 3 propriétaires (ou concessionnaires) se partagent le foncier : l’Etat (Domaine Public Maritime), la CCI et la commune. L’aboutissement des projets est donc complexe et long.

- La zone située le long du Quai des Moulins (centre technique municipal) se développe avec l’implantation d’une fabrique de chaussures médicales, d’un hall d’exposition de salles de bains… Louis Perrette s’interroge sur les disponibilités de ce secteur, et notamment l’entrepôt Sica de Canet. Antoine de Rinaldo lui indique que, malgré le coût très élevé de la mise aux normes du bâtiment, un acheteur s’est manifesté. Pourquoi ne pas envisager la création de salles de cinéma type Multiplexe ?

Antoine de Rinaldo rappelle enfin que les capacités d’investissements de la municipalité restent très limités soit environ 610 000 €/an (40 millions de F/an). Michel Tayac suggère le recours à des investisseurs privés pour réaliser les aménagements structurants. Antoine de Rinaldo conclut à l’absence de terrains communaux disponibles à la vente.

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• Les infrastructures touristiques et de loisirs

Les infrastructures existantes ne permettent pas à la ville de se positionner en tant que destination de tourisme d’affaires, ou destination adaptée à une clientèle jeune, ou encore à la clientèle de groupe.

- Le centre d’affaires est le premier équipement mentionné. Particulièrement intéressant pour développer un tourisme de hors-saison, les professionnels de l’hôtellerie voient dans le tourisme d’affaires l’opportunité d’améliorer leur taux d’occupation d’octobre à mars. Les questions de capacité et de niveau de qualité sont abordées (mais seront développées dans le chapitre « hôtellerie »). Francis Hernandez rappelle que cet équipement doit être proportionné, et insiste sur l’appellation centre d’affaires. Antoine de Rinaldo rebondit, quant à lui, sur la nécessité de concevoir un équipement « modulable », « multifonction », de rayonnement intercommunal, qui constituerait le premier outil sur lequel pourrait s’organiser l’étalement de la saison.

Gilles Panné précise que la réflexion devrait s’articuler sur deux structures distinctes un centre d’affaires (salle de 200 à 300 personnes maximum) et un parc des expositions (salle de spectacle).

- Le parc des expositions viendrait accueillir des manifestations commerciales, ou culturelles. La ville, ne disposant pas d’espace couvert assez grand, est ainsi limitée dans le calendrier de programmation d’évènements et festivals. La création de cette structure accompagnerait le développement du tourisme d’affaires, tout en impulsant une modification des habitudes de consommation touristique, nous rappelle Mme Charbonnel.

- A cela pourrait s’ajouter un équipement plus ludique, comme un parc d’attraction. Christophe Priou soulève la question de l’offre de loisirs et s’interroge sur la création d’un équipement répondant au besoin d’activité du touriste. Le projet de création d’un musée de la mer (sur le site actuel de la Criée) pourrait également s’inscrire dans une démarche ludique, précise Françoise Apicella.

- De même, il n’existe aucune structure adaptée à une clientèle jeune, qui par ailleurs pourrait très facilement répondre aux attentes de la population autochtone dans le même temps. Mme Charbonnel nous informe que les équipements les plus fréquemment recherchés par sa clientèle sont : un lieu pour pouvoir se réunir, une salle de jeux, un bowling, ou encore un tennis (supplémentaire).

• Les animations

De l’avis de tous, un programme d’animations cohérent contribue au bon déroulement de la saison touristique. Eric Denis s’étonne de devoir constater l’absence de valorisation de la voile, et ce même dans le cadre du salon du bateau : « si la ville doit rechercher les clientèles jeunes, il devrait sérieusement être envisagé d’organiser une manifestation de type régate en marge du salon ». Francis Hernandez admet que le salon n’est plus adapté et

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indique réfléchir à un événement de plus grande portée. Eric Denis rappelle alors que l’environnement direct du salon n’est pas très accueillant, et que globalement la manifestation manque de relief.

Les participants s’accordent à dire qu’il manque une animation autour du monde de la mer et de la pêche. Françoise Apicella fait alors mention d’un projet visant à la mise en place d’une semaine de la « fête du poisson bleu », qui verrait chaque jour consacré à un thème lié à la mer.

Par ailleurs, Mme Charbonnel rappelle qu’il est important de créer une habitude chez le consommateur, et suggère d’organiser de manière régulière des foires (foire aux antiquaires, foire aux livres…), ou des forums entre novembre et février, en guise de soutien à l’étalement de la saison.

• Les activités de découverte

La mer est omniprésente à Sète. Pourtant il n’existe aucune offre de découverte, ni pour les autochtones, ni pour les touristes, permettant au grand public d’appréhender véritablement cet élément.

Un espace dédié au monde de la pêche et de la mer permettrait de valoriser l’identité sétoise liée au port et à la ville de Sète. Ce musée doit répondre aux attentes de la clientèle familiale (espace aquarium, par exemple), mais également à la demande de découverte de la population autochtone.

Mme Charbonnel cite en exemple les effectifs du lycée de la mer, essentiellement constitués de horsains, qui ne font l’objet d’aucune découverte organisée de la ville, comme de la pêche. Elle rebondit ensuite sur l’opportunité de faire visiter un chalutier pour permettre à tous les publics de faire connaissance avec l’univers de la pêche. Michel Tayac rappelle que le chalutier est un outil de travail, et que par conséquent il serait plus réaliste d’opter pour un chalutier désaffecté, dédié à l’accueil de visiteurs.

• La mise en produit touristique de la ville

Face à la question de l’étalement de la saison, Antoine de Rinaldo insiste sur l’importance qu’il faut accorder à la clientèle de groupe. En effet, dans le cadre d’un voyage organisé « itinérant », le touriste a la possibilité de repérer un lieu, qu’il choisira par la suite dans l’optique d’un séjour (sédentaire), et enfin qu’il sera amené à recommander si la qualité est au rendez-vous. Voir Sète devenir une ville-étape des grands Tours-Operators serait une aubaine pour qui veut développer la promotion de la ville. Cette communication détournée, appuyée par la neutralité du Tour-Operator, a pour effet de rassurer le touriste potentiel sur l’attrait touristique d’un lieu.

La clientèle de groupe viendrait enrayer le risque de transformation de la ville en « cité dortoir », créant une nouvelle dynamique touristique. Or, Antoine de Rinaldo s’interroge sur les capacités actuelles de la ville. En effet, quel établissement est à même de servir un repas

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pour 200 personnes ? Le développement du tourisme d’affaires va nécessiter quelques aménagements, on pourrait envisager par la suite de s’adresser aux groupes.

Malgré ces constats, personne ne mentionne l’absence de Sète des catalogues des grands Tour-Operators français, et étrangers. Par conséquent, la question reste posée : comment se justifie cette absence ? de quels moyens disposons-nous pour y remédier ?

• L’offre pour les enfants et les jeunes

Sète cherche à consolider sa clientèle traditionnelle : une clientèle plutôt classique, fidèle, et vieillissante. En parallèle la ville ne se positionne pas du tout en faveur de la clientèle jeune, qui est, par définition, la clientèle de demain. Comment diversifier cette clientèle ? Comment faire cohabiter des attentes aussi différentes ?

La clientèle de la ville est essentiellement familiale, une majorité d’individus de 35 ans et plus. De fait, l’offre touristique et la communication employée ciblent une clientèle « vieillissante ».

De facto, la clientèle jeune ne trouve pas sa place dans l’offre sétoise. Il n’existe que trop peu d’hébergements adaptés : l’auberge de jeunesse est saturée, et l’unique camping de la ville n’est pas adapté (éloignement du centre-ville + établissement haut de gamme). Mme Charbonnel insiste sur le fait que cette clientèle jeune, qui dispose peut-être de peu de moyens aujourd’hui est appelée à devenir les consommateurs de demain. Par ailleurs, cette clientèle qui ne peut venir à Sète, s’oriente sur le cap d’Agde ou la Grande-Motte : il s’agira à terme d’une perte de consommation pour la ville. Enfin, cette clientèle est particulièrement sensible aux recommandations par des connaissances, ce qui peut transformer chaque nouveau touriste en « ambassadeur de la ville ».

• Problématique de l’hôtellerie sétoise

L’évocation du centre d’affaires a suscité de nombreuses réactions positives parmi les hôteliers. En effet, la saison du tourisme d’affaires correspond à la saison creuse de l’hôtellerie, d’où l’optimisme de certains, avançant le fait qu’ils n’auraient pas de problèmes de disponibilités entre octobre et mars. A cela, Gilles Panné introduit immédiatement la notion de qualité, rappelant le niveau d’exigence de la clientèle d’affaires. Vivian Vidal, du Comité Régional du Tourisme, corrobore ses propos, ajoutant qu’il est nécessaire que les hôteliers travaillent dans la même direction, et rappelant que la quantité des hébergements a autant d’incidences que la garantie du niveau des prestations. Francis Hernandez souligne que « force est de constater que l’hôtellerie sétoise est obsolète ». Par ailleurs, Francis Hernandez rappelle que les 40 ans de retard de la ville en matière d’équipements et d’infrastructures sont notamment liés au « zapping politique ». En cette période de changements, il voit d’un œil favorable l’arrivée de nouveaux acteurs, prêts à re-dynamiser le secteur. Il rappelle la politique d’accompagnement de la ville, qui cherche par tous les moyens à consolider et à développer son offre hôtelière.

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Eliane Palaisi rappelle que les aides proposées aux hôteliers sont de l’ordre de 30 % du montant des travaux et souligne la difficulté d’investir dans les 70 % restants.

Concernant l’éventuelle implantation d’un Etap’Hôtel (groupe ACCOR), les hôteliers estiment que ce projet est un peu prématuré, d’autant plus que les taux de remplissage restent faibles. Françoise Apicella prévient contre le risque de limiter l’offre : « cela revient à limiter le choix du client et donc à risquer de le perdre ».

Gilles Panné revient sur le taux d’occupation des hôtels sétois. Prenant appui sur une enquête de l’INSEE, il s’interroge de savoir pourquoi le taux de remplissage pour un deux étoiles est deux fois moins important pour Sète que pour la moyenne régionale. De même les stations littorales affichent un tiers de plus que Sète, alors que cette dernière a l’avantage d’avoir la double casquette de ville et de station littorale ! Gilles Panné rappelle également que le parc sétois a perdu 260 chambres depuis 3 ans. Enfin, il souligne les tarifs exorbitants pratiqués par certains hôteliers sétois compte tenu des prestations proposées (exemple d’un hôtel sans étoile pratiquant un tarif de 120 € la nuit sans petit déjeuner !).

Rappelant à son tour que les 80 chambres de l’Etap’hôtel correspondent à 2 hôtels sétois, Mme Charbonnel s’inquiète de la concurrence d’un groupe comme ACCOR, situé en entrée de ville et capable de casser les prix. Elle s’étonne également que la ville n’ai pas lancé un appel d’offres public pour l’acquisition des terrains. Antoine de Rinaldo précise que ce terrain appartient non pas à la ville mais à la SEMALIS.

Christophe Priou ajoute que l’hôtellerie sétoise est indépendante, et que contrairement à ACCOR, elle ne peut se permettre d’endurer plus d’une année de pertes.

Madeleine Durand cite enfin l’exemple de l’implantation d’Auchan dans le quartier des métairies : les commerces de proximité n’ont pas disparu car « ils ont su offrir un service différent et de très bonne qualité ; c’est vers ce but que l’hôtellerie sétoise doit tendre ».

Christophe Priou rappelle enfin qu’une grande partie de la clientèle de l’hôtellerie sétoise est une clientèle étrangère de passage dont la destination finale est souvent la côte espagnole… La ville de Sète et le bassin de Thau ne sont-ils pas en mesure de retenir cette clientèle ?


Gilles Panné précise que ces suggestions vont être intégrées dans les réflexions en cours, relatives à l’élaboration du schéma de développement touristique.

Il remercie les participants pour leurs réflexions et leur donne rendez-vous pour la restitution de l’ensemble des travaux du schéma lors des 2e Assises du Tourisme à la mi-octobre.

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III - Les enjeux de développement du tourisme sétois Comme le synthétise le tableau points forts / points faibles, la ville de Sète possède des atouts indéniables, enviables, trop souvent sous-exploités, capables de porter très haut son pouvoir d’attraction touristique. Elle possède également de multiples faiblesses, relatives notamment à son parc d’hébergement, à ses équipements structurants (ou qui devraient l’être), qu’il convient d’endiguer pour éviter une paupérisation du tourisme et une saison réduite comme peau de chagrin ; scénario qui irait à l’encontre des principes de développement. Ainsi, les enjeux auxquels doit faire face la ville de Sète sont de :

• Développer des activités touristiques pérennes, de qualité pour favoriser une vie touristique en toute saison tout en veillant à l’équilibre avec la vie locale.

Le printemps et l’automne (a fortiori l’hiver) sont trop peu investis par les touristes. Pourtant la ville dispose de charmes indéniables en ces saisons capables d’attirer une clientèle touristique variée. Une stratégie doit être mise en place en ce sens :

- pour le développement d’une offre annuelle diversifiée, organisée, de qualité, valorisant les potentialités sétoises, favorable au développement d’un tourisme durable

- pour une promotion ciblée conduite en partenariat avec les communes du bassin de Thau, le CDT et le CRT.

Il est du ressort de la municipalité de créer des conditions propices à l’expansion de cette activité pour que l’ensemble des prestataires touristiques locaux puissent vivre convenablement tout au long de l’année, et pour que les conditions d’emploi de la main d’œuvre saisonnière soit améliorées sur une durée plus étendue. L’activité touristique doit également se concilier avec les autres activités et la vie locales. La ville de Sète, ville « centre » de la communauté d’agglomération, doit disposer des infrastructures à même d’absorber le surcroît de population touristique (nombre de lits touristiques équivaut à 83% de la population de la ville). Les difficultés liées à l’engorgement des voies de communication, à la saturation du parc de stationnement, aux « conflits » d’usage notamment pêche/tourisme doivent trouver une solution.

• Permettre à Sète de devenir une destination touristique reconnue pour les courts et moyens séjours.

La ville dispose d’atouts manifestes pour être considérée comme une destination incontournable. Cependant elle se heurte à un frein majeur : la qualité et la quantité

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de ses hébergements (privatifs ou non). Or, le développement d’une activité « hors saison » qui s’accompagne de la multiplication des courts séjours ne peut se faire sans une capacité hôtelière substantielle offrant un niveau de prestations et de confort suffisant. Une stratégie doit être mise en place en ce sens. De nouvelles orientations, concernant notamment l’offre nautique et son organisation, peuvent également être développées ou renforcées et permettre à Sète de se différencier des autres destinations.

• Renforcer l’image de la ville pour asseoir la notoriété de la destination.

Cet enjeu sous-tend les deux précédents et facilitera d’autant leur réalisation. Le Mont Saint Clair, le port de pêche en centre ville, les canaux confèrent à la ville un image pittoresque. Sète bénéficie également d’une image de terroir véhiculée par les produits de la pêche mais aussi par les productions de l’étang de Thau et des vignobles alentours. Pourtant la notoriété de la ville reste à améliorer. Des efforts doivent être portés dans ce sens. La ville est également confrontée à un cadre urbain parfois dégradé, qui souffre d’un manque d’entretien nuisible à l’image générale de la cité. Divers champs capables de véhiculer une image forte, singulière à la ville, restent à investir.

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III - les objectifs de développement Ces enjeux déterminent des objectifs de développement qu’il convient de mener. Ces objectifs concourent à satisfaire un, deux ou les trois enjeux déterminés ci-avant. Ces objectifs se déclinent en actions dont un programme détaillé est établi dans la partie suivante.

Pour des aménagements urbains valorisant la destination touristique L’activité touristique s’inscrit dans une dynamique transversale, les aménagements urbains concourent évidemment à l’amélioration du cadre de vie pour la population locale mais également pour les touristes. A l’heure où la ville de Sète est face à des choix stratégiques quant à son urbanisation ou sa « ré-urbanisation », pour certains quartiers composés de friches industrielles et commerciales, à l’heure où s’organise sa politique spatiale dans le cadre de l’intercommunalité, les choix deviennent déterminants pour les orientations économiques à venir de la ville. Aussi, la municipalité a clairement affiché sa volonté d’intégrer la dimension touristique dans ses grands projets d’aménagements en cohérence avec la vocation des espaces étudiés. La municipalité souhaite également que ce dynamisme touristique ne se développe pas au détriment de la qualité de vie de la population locale. Des objectifs concernant la circulation, le stationnement, la propreté de la ville sont également une priorité. Ainsi, les objectifs se déclinent comme suit : Objectif -1 : Proposer des grands projets d’aménagement urbains

intégrant la dimension touristique de la ville

Entrée Est / bassin du Midi : action -1-1 : Étudier l’opportunité d’un parc des expositions et d’activités

touristiques commerciales Port :

action -1-2 : Améliorer les infrastructures existantes et augmenter la

capacité du port de plaisance action -1-3 : Aménager le quartier quai d’Alger/quai du Maroc pour

l’activité de croisière

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action -1-4 : Implanter un complexe hôtelier avec centre d’affaires intégré disposant de salles modulables (docks richelieu)

Centre ville :

action -1-5 : Opérations FISAC, OPAH , PRI pour un centre ville attractif et

valorisé (rénovation des façades, aménagements et équipements publics de qualité, rénovation des halles centrales…)

action -1-6 : Rendre piéton le quai de la Marine pour valoriser son potentiel charme/image exceptionnel (cœur de l’activité touristique de la ville saturé par les multiples usages de cet espace : activité de restauration, déambulation piétonne, trafic routier, quai pour la pêche )

Mont Saint Clair :

action -1-7 : Proposer un aménagement et un équipement de qualité du

belvédère, à la hauteur du panorama exceptionnel qu’offre le sommet de Saint Clair

action -1-8 : Valoriser le site des Pierres Blanches offrant un panorama sur le Lido et l’ensemble du bassin de Thau, en intégrant la Maison de Pays, vitrine des ressources locales.

Les Quilles – la Corniche

action -1-9 : Requalifier le quartier touristique des Quilles action -1-10 : Proposer une liaison entre le centre ville et ces quartiers

intégrant les déplacements doux (piétons, cyclistes) et favorables à la mise en valeur des paysages : aménagement de la promenade M. Leclerc, place E Herriot (pour mémoire)

Lido et la ZAC de Villeroy/entrée Ouest :

action -1-11 : Aménager durablement le Lido de Sète à Marseillan pour

lutter contre le retrait du trait de côte intégrant des aménagements doux, des activités sportives et de loisirs et de découverte (respectueuses de l’environnement) pour une valorisation de cet espace en toute saison.

Objectif -2 : Résoudre les difficultés de circulation et de stationnement

engendrées principalement par la fréquentation des excursionnistes

action -2-1 : Créer des parkings d’entrée de ville et mettre en place des

modes de liaison collectifs avec le cœur de ville

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action -2-2 : Développer des modes de transports alternatifs, innovants : création de coches d’eau, d’une liaison Balaruc les Bains / Sète par l’ancienne voie de chemin de fer, …

actions -2-3 et -2-4 : Créer des sites dédiés à des accueils spécifiques (autocars, camping-cars)

Objectif -3 : Embellir la ville

action -3-1 : Engager un plan propreté de la ville action -3-2 : Poursuivre le fleurissement et le développement d’espaces

verts de qualité pour obtenir les 3 fleurs au concours « villes et villages fleuris »

-Pour une offre touristique de qualité, diversifiée, génératrice d’activité en toute saison Les comportements touristiques et les modes de consommation du tourisme ont fortement évolué ces 10 dernières années et encore plus fortement depuis 2 à 3 ans (RTT). L’activité estivale tend à se réduire au profit de séjours plus nombreux et plus courts tout au long de l’année, avec une consommation étalée sur la multitude des séjours. L’activité touristique semble tendre naturellement vers un étalement annuel. La municipalité ne souhaite pas subir cette désaisonnalisation mais l’anticiper et la renforcer : rendre attractive et reconnue la destination quel que soit le moment de l’année ; tout en prônant le développement d’un tourisme durable. Aussi, afin de satisfaire la clientèle du printemps, de l’automne, voire de l’hiver, il est essentiel de proposer une offre en adéquation avec les pratiques de ces saisons. Les potentiels existent, ils sont naturellement diversifiés : il convient de les valoriser. Cette valorisation renforcera d’autant l’image et la notoriété de la ville. Ainsi, les objectifs se déclinent comme suit : Objectif -1 : Valoriser les ressources sétoises, porteuses d’image et/ou

d’identité et permettant de proposer une offre de qualité à l’année

Action -1-1 : Créer un espace muséographique dédié à la mer et à la pêche

Action -1-2 : Réaliser un (des) itinéraire(s) de découverte du patrimoine Action -1-3 : Mettre en place des temps forts autour de la gastronomie en partenariat avec les professionnels

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Action -1-4 : Créer un événement exceptionnel autour de Brassens Action -1-5 : Mieux valoriser auprès du grand public le potentiel des arts

plastiques Action -1-6 : Créer un spectacle historique retraçant l’histoire et les

traditions de la ville Objectif -2 : Valoriser le lido comme espace de découverte et de loisirs à

l’année Action -2-1 : Lutter contre l’érosion du lido (pour mémoire) :

aménagements doux du Lido

Action -2-2 : Appuyer le développement d’activités sportives de plage et de loisirs respectueuses de l’environnement

Action -2-3 : favoriser l’implantation d’activités praticables toute l’année (golf, projet d’activité de construction navale ludique)

Action -2-4 : Encourager le développement d’une proposition d’offre de loisirs praticable toute l’année au sein du camping du Castellas pour étendre sa période d’ouverture

Action -2-5 : Aménager un sentier d’interprétation et un observatoire ornithologique dans les anciens salins

Action -2-6 : Accompagner la mise en place de visite découverte dans les vignobles de Listel (sentier de découverte, visite du domaine)

Action -2-7 : Aménager un parcours sportif sur le Lido Objectif -3 : Créer des aménagements touristiques structurants

favorables au développement d’activités qui se pratiquent tout au long de l’année

Action -3-1 : Améliorer les infrastructures existantes et augmenter la capacité du port de plaisance

Action -3-2 : Implanter un centre d’affaires disposant de salles modulables jumelé à un complexe hôtelier

Action -3-3 : Construire une salle de spectacles et étudier la possibilité de la combiner avec un parc d’expositions pour le développement d’activités commerciales

Action -3-4 : Étudier l’opportunité d’un projet de parc nautique et de glisse Action -3-5 : Étudier l’opportunité d’un restaurant panoramique au Mont

Saint Clair et proposer un aménagement du belvédère de Saint Clair

Objectif -4 Développer l’activité de croisière et de car ferry et accroître les

retombées sur la ville et le bassin de Thau Action -4-1 : Créer un espace dédié aux croisières participant à la

réorganisation du port : accueil des croisiéristes en escales,

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départ des croisières tête de ligne, départ des autocars d’excursions,…

Action -4-2 : Ouvrir le Club des croisières à de nouveaux partenaires locaux et proposer aux compagnies de croisières/agent généraux, des visites organisées de Sète et du bassin de Thau

Action -4-3 : Réaménager la gare Orsetti pour le trafic des passagers de car ferries

Objectif -5 : Mettre en œuvre un plan d’amélioration de l’hébergement

touristique Action -5-1 : Inciter à la labellisation et à la rénovation des meublés par la

mise en place d’une cellule intercommunale d’animation et d’accompagnement de projet de labellisation et rénovation Clévacances

Action -5-2 : Favoriser l’amélioration du confort des hôtels et l’augmentation d’un parc de qualité (hôtels et résidences hôtelières)

Action -5-3 : Étudier la possibilité d’implantation d’une aire d’accueil et de service de camping-cars

Pour une stratégie d’amélioration de l’accueil et de l’information des visiteurs et une promotion ciblée Pour être optimisées, les propositions touristiques existantes sur la ville doivent être rendues plus facilement accessibles au plus grand nombre : une organisation de cette offre est à poursuivre ou à mettre en place. L’accueil de qualité notamment par les professionnels doit également pouvoir être garanti, ainsi que l’accueil de clientèles spécifiques qui peuvent constituer des niches commerciales non négligeables. Cette organisation de l’offre qui contribue à l’amélioration de l’accueil et de l’information des touristes permettra d’associer une proposition d’offre à une promotion ciblée et de ne pas se contenter seulement de la promotion de la destination dans sa globalité. L’animation est également au centre des préoccupations. Des temps forts existent en été : Saint Pierre, Saint Louis, mais restent concentrés sur quelques jours et ne permettent pas d’offrir une proposition d’animation homogène tout au long de l’été. Hors période estivale, l’offre d’animation reste trop restreinte.

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Ainsi, les objectifs se déclinent comme suit : Objectif -1 : Améliorer l’accueil et l’information des touristes

action -1-1 : Créer une Maison de Pays qui valoriserait les ressources du bassin de thau : produits du terroir, patrimoine historique, naturel, culturel… et renforcerait l’identité locale

action -1-2 : Organiser l’offre nautique pour que Sète devienne une « station nautique »

action -1-3 : Créer un outil de diffusion de l’offre touristique et de (pré)commercialisation en temps réel et en partenariat avec les professionnels (centrale de dispo/réservation, guichet unique de billetterie à l’OT).

action -1-4 : Favoriser la labellisation des établissements : « Restaurateurs de France », « Qualité Hérault »

action -1-5 : Améliorer l’accueil de clientèles spécifiques (enfants, handicapés…)

Favoriser le développement du label « Tourisme et Handicap » Étudier avec l’AHL la possibilité de mise en place de services

spécifiques aux handicapés pour la population touristique (transports, animation, …) Proposer des activités à destination des enfants

action -1-6 : Créer une Maison du tourisme sur le site actuel de la criée

regroupant les acteurs et services (animation, culture…) impliqués dans la vie touristique pour une meilleure efficacité et cohérence des actions

Objectif -2 : Mettre en place un plan d’animation de l’été et des autres

saisons action -2-1 : Traiter l’animation de l’été pour une proposition de qualité,

homogène tout au long de la saison estivale action -2-2 : Développer les animations et manifestations d’envergure hors

période estivale Objectif -3 : Développer la promotion pour vendre les «4 saisons à Sète »

action -3-1 : Mettre en place une stratégie de promotion ciblée sur les différents marchés touristiques : clientèle de proximité, nationale, étrangère

action -3-2 : Favoriser la coordination des organismes de promotion touristiques à l’échelle du bassin de Thau

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- Pour apporter un appui aux professionnels du tourisme La municipalité entend permettre aux prestataires privés de développer leur activité. Pour cela, elle souhaite accompagner ces entreprises en créant des conditions favorables à l’exercice de leur activité et notamment en favorisant les conditions d’emploi de la main d’œuvre touristique. Objectif -1 : Mettre en place les conditions favorables au fonctionnement

des entreprises touristiques action -1-1 : Créer un centre d’hébergement pour le personnel touristique

saisonnier action -1-2 : Aider à l’annualisation des emplois saisonniers et créer un

dispositif expérimental de gestion de la main d’œuvre touristique (expérimentation de chèques emploi-service pour les entreprises touristiques)

action -1-3 : Concevoir la Maison du tourisme également comme un espace d’accueil et de concertation pour les professionnels : intégrer des espaces à leur intention

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schéma de développement touristique ville de sète · 2010-03-26 · touristique et identité...

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