santé et sécurité mise à jour

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D D E E S S M M I I L L L L I I E E R R S S D D E E G G E E N N S S A A S S S S I I S S T T E E N N T T A A U U D D E E R R N N I I E E R R R R E E P P O O S S P P O O U U R R L L E E S S A A M M B B U U L L A A N N C C I I E E R R S S D D E E T T O O F F I I N N O O Lors d’une émouvante cérémonie, des ambulanciers, pompiers, policiers et autres représentants de corps d’urgence de partout en Amérique du Nord, en plus des résidents de Tofino, en Colombie-Britannique, ont rendu un dernier hommage à Jo-Ann Fuller et Ivan Polivka, les deux ambulanciers paramédicaux décédés en travaillant le 19 octo- bre dernier. La cérémonie a commencé par la procession émouvante et sombre de deux ambulances revêtues de tissu noir et transpor- tant les familles Fuller et Polivka. Elles étaient suivies de plus d’un millier de membres de corps d’ur- gence de partout au Canada et aux États-Unis, dont des centaines d’ambulanciers paramédicaux de la Colombie-Britannique. Les ambulanciers paramédicaux de la C.-B. défilent dans une procession organisée à la mémoire de Jo-Ann Fuller et d’Ivan Polivka. U UN N M ME EM MB BR RE E D DU U S SC CF FP P P PE ER RD D L LA A V VI I E E D DA AN NS S U UN NE E T TE EM MP PÊ ÊT TE E Brodie Schwartz, monteur de ligne de Westario Power Inc. et membre de la section locale 255 du SCFP, a perdu la vie au travail à Port Elgin, en Ontario, le 21 septembre dernier. Le confrère Schwartz, âgé de 25 ans, a été électrocuté pendant qu’il travaillait sur un transformateur endommagé par une tempête qui avait déferlé sur la région. Une enquête sur sa mort est en cours. La section locale 255 et le SCFP national suivent de près cette enquête. Paul Moist, président national du SCFP, a publié une déclaration au nom du syndicat. « Nos cœurs sont remplis de chagrin pour ce jeune homme qui laisse une femme et une fillette dans le deuil, a dit M. Moist. Personne ne devrait avoir à risquer sa vie parce qu’il travaille. » « La diminution des risques pour les travailleurs est notre bataille constante. Nous hono- rerons la mémoire de notre confrère de la section locale 255 en redoublant d’efforts pour accroître la sécurité au travail. » Brodie Schwartz était né à Kitchener et vivait proche de la ville d’Elmwood, à environ 50 kilomètres au sud-est de Port Elgin. (suite à la page 2) HIVER 2011 SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE MISE À JOUR SANTÉ & SÉCURITÉ

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Le bulletin Mise à jour sur la santé et la sécurité est publié quatre foispar année par le Service national de santé et de sécurité du SCFP. Si vous êtes au courant d’activités ou de nouvelles en santé-sécurité dans votre région ou votre section locale, faites-nous en part et votre compte-rendu pourrait se retrouver dans un prochain numéro du bulletin.

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Page 1: Santé et sécurité mise à jour

DDEESS MMIILLLLIIEERRSS DDEE GGEENNSSAASSSSIISSTTEENNTT AAUU DDEERRNNIIEERRRREEPPOOSS PPOOUURR LLEESS AAMMBBUULLAANNCCIIEERRSS DDEE TTOOFFIINNOO

Lors d’une émouvante cérémonie, des ambulanciers,pompiers, policiers et autresreprésentants de corps d’urgencede partout en Amérique du Nord,en plus des résidents de Tofino, en Colombie-Britannique, ontrendu un dernier hommage à Jo-Ann Fuller et Ivan Polivka, lesdeux ambulanciers paramédicauxdécédés en travaillant le 19 octo-bre dernier.

La cérémonie a commencé par la procession émouvante etsombre de deux ambulancesrevêtues de tissu noir et transpor-tant les familles Fuller et Polivka.Elles étaient suivies de plus d’unmillier de membres de corps d’ur-gence de partout au Canada et aux États-Unis, dont des centainesd’ambulanciers paramédicaux de la Colombie-Britannique.

Les ambulanciers paramédicaux de la C.-B. défilent dans une procession organisée à la mémoire de Jo-Ann Fuller et d’Ivan Polivka.

UUNN MMEEMMBBRREE DDUUSSCCFFPP PPEERRDD LLAAVVIIEE DDAANNSS UUNNEETTEEMMPPÊÊTTEE

Brodie Schwartz, monteur deligne de Westario Power Inc. etmembre de la section locale 255 du SCFP, a perdu la vie au travail à Port Elgin, en Ontario, le21 septembre dernier. Le confrèreSchwartz, âgé de 25 ans, a étéélectrocuté pendant qu’il travaillaitsur un transformateur endommagépar une tempête qui avait déferlésur la région.

Une enquête sur sa mort est encours. La section locale 255 et leSCFP national suivent de près cetteenquête.

Paul Moist, président nationaldu SCFP, a publié une déclarationau nom du syndicat. « Nos cœurssont remplis de chagrin pour ce jeune homme qui laisse unefemme et une fillette dans ledeuil, a dit M. Moist. Personnene devrait avoir à risquer sa vieparce qu’il travaille. »

« La diminution des risquespour les travailleurs est notrebataille constante. Nous hono-rerons la mémoire de notre confrère de la section locale 255en redoublant d’efforts pouraccroître la sécurité au travail. »

Brodie Schwartz était né àKitchener et vivait proche de la ville d’Elmwood, à environ 50 kilomètres au sud-est de Port Elgin. (suite à la page 2)

HHIIVVEERR 22001111

S Y N D I C A T C A N A D I E N D E L A F O N C T I O N P U B L I Q U E

MISE À JOURSANTÉ &

SÉCURITÉ

Page 2: Santé et sécurité mise à jour

Une société privée fait face à des accusations criminellesentourant un incident ayantentraîné la mort d’un membre du SCFP.

Millennium Crane Rentals Ltd.,le grutier et le propriétaire de lagrue sont accusés de négligencecriminelle ayant entraîné la mort.Ils devraient comparaitre à SaultSte. Marie le 24 janvier.

Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail,on ne recense que quatre cas (inclu-ant celui-ci) d’entreprises accuséesen vertu du Code criminel depuisl’adoption du projet de loi C-45 en 2004.

Ce dernier établit la responsa-bilité criminelle des organisations et de leurs représentants. Il stipuleque toute personne ayant l’autoritéde diriger le travail d’une autre per-sonne est responsable, dans deslimites raisonnables, de protégerles personnes qu’elle dirige contreles blessures.

« Nous sommes heureux que la police de Sault Ste. Marie et leministère du Travail aient pris lapeine d’enquêter à fond, affirme

Paul Moist, président national duSCFP; nous suivrons ce dossier deprès. Nous espérons que, quellequ’en soit l’issue, les employeurscomprendront que la direction, àchaque niveau, est responsabled’assurer la sécurité de sesemployés sur les lieux de travail,afin d’éviter d’autres tragédies similaires. »

Ces accusations découlent de la mort de James Vecchio, le16 avril 2009, un employé muni-cipal, écrasé par la chute d’unegrue dans le trou excavé où il tra-vaillait, à la décharge Fifth LineLandfill.

Selon les articles du journalSault Star, la grue, qui descendaitdu béton dans le trou où Vecchioet un autre employé municipal faisaient des travaux d’égout, atrop reculé en se repositionnant,tombant sur Vecchio.

On a transporté l’homme de34 ans et père de deux enfants àl’hôpital après que deux pompiersl’aient extrait du trou, mais sondécès a été constaté à son arrivée.L’autre travailleur s’en est sortiindemne.

Millennium Crane Rentals Ltd.,avec qui la ville avait signé un contrat, fait aussi face à cinq accusations en vertu de la Loi surla santé et la sécurité au travail, en lien avec l’état de la grue et lesqualifications de son opérateur. Le tribunal devrait examiné cesaccusations le 10 janvier.

UUNNEE SSOOCCIIÉÉTTÉÉ PPRRIIVVÉÉEEAACCCCUUSSÉÉEE DDEE NNÉÉGGLLIIGGEENNCCEECCRRIIMMIINNEELLLLEE AAPPRRÈÈSS LLAA MMOORRTTDD’’UUNN EEMMPPLLOOYYÉÉ MMUUNNIICCIIPPAALL

Des centaines de résidents deTofino se sont massés le long desrues pour regarder silencieusementce cortège.

Paul Moist, président nationaldu SCFP prenait part à la proces-sion, aux côtés de John Strohmaier,président du SCFP 873 et deBarry O’Neill, Mark Hancock etPaul Faoro, respectivement prési-dent, secrétaire-trésorier et vice-président général du SCFP-C.-B.

« Je parle au nom de tous lesmembres du SCFP à la grandeurdu pays, a affirmé M. Moist,lorsque je dis que nous sommesde tout cœur avec les famillesFuller et Polivka. C’est ma pre-mière visite à Tofino, mais j’ai pu constater immédiatement àquel point cette communauté est tissée serrée, et à quel pointJo-Ann et Ivan comptaient pourbeaucoup de gens. »

Le directeur régional RobinJones, lui-même ex-ambulancier,représentait aussi le SCFP. KenRobinson, président du Syndicatdes employés d’hôpitaux étaitprésent par solidarité pour lesfamilles, la communauté et lesambulanciers paramédicaux.

John Strohmaier, présidentd’Ambulance Paramedics of BC,section locale 873 du SCFP, a livréun hommage vibrant à Mme Fulleret M. Polivka, mentionnant àplusieurs reprises qu’ils cumulaiententre eux 37 ans d’expérience.

M. Strohmaier a aussi rappeléque, malheureusement, en dix ansà la présidence du syndicat desambulanciers, il en était à satroisième cérémonie d’adieu à destravailleurs décédés en exercice. « Plus jamais, a-t-il lancé. Il fautfaire en sorte de ne plus jamaisavoir à dire adieu ainsi à l’un desnôtres. »

Une enquête se poursuit pourdéterminer la cause de l’accident.

AMBULANCIERS (SUITE DE LA PAGE 1)

Page 3: Santé et sécurité mise à jour

Au Colloque sur la santé-sécu-rité au travail (SST) du SCFP-C.-B.tenu à Vancouver du 14 au 16octobre, les participants se sontconcentrés sur le thème « Milieuxde travail respectueux : notre rôleen santé-sécurité ».

Mike Jackson, président du comité SST, a présenté lespanélistes et accueilli les partici-pants lors de la plénière inaugurale.À cette même occasion, RosePoint, aînée autochtone de lanation Musqueam, a partagé unebénédiction. Barry O’Neill, prési-dent du SCFP-C.-B. avait un mes-sage pour les participants : bienque nous ayons fait des gains ensanté-sécurité au travail, nous avonsbesoin d’un code d’usages pour

faire en sorte que tous les travail-leurs aient le droit de revenir à lamaison sains et saufs après unejournée de travail.

« À travers la loi, nous avonsobtenu les comités paritaires desanté-sécurité au travail, a-t-il rappelé. Mais ce n’est que le tout début. Nous pouvons faireune différence. Vous constatezquelque chose de dangereux?Informez-en votre employeur. Quisait, ça pourrait sauver une vie. »

La première journée comportaitune présentation intitulée « L’intimida-teur, l’intimidé et le témoin », quiexpliquait en quoi l’intimidation,soit l’expression d’un mépris totalenvers un autre être humain,déshumanise sa cible.

La journée suivante s’ouvraitsur une table ronde discutant desdifférentes facettes de l’intimidation,plus particulièrement : l’intimidationet le harcèlement au travail menantà l’inconduite et aux mesures disciplinaires, l’aspect criminel de l’intimidation et une comparai-son entre harcèlement et conflit.

Pour le reste du colloque, lesparticipants choisissaient deux dessix ateliers offerts. Ces ateliers dequatre heures portaient sur : le harcèlement et la compensation, la violence au travail, la reconnais-sance des maladies mentales au travail, la reprise de nos comitésparitaires, les maladies profession-nelles et enfin l’ergonomie.

LLEESS PPAARRTTIICCIIPPAANNTTSS ÀÀ UUNN CCOOLLLLOOQQUUEE DDEE SSSSTT SSEE CCOONNCCEENN--TTRREENNTT SSUURR LLEESS MMIILLIIEEUUXX DDEE TTRRAAVVAAIILL RREESSPPEECCTTUUEEUUXX

Le Syndicat canadien de la fonction publique s’est joint à plusieurs autres syndicats pour envoyer cette déclarationdénonçant l’exportation canadi-enne de l’amiante.

Une délégation en provenanced’Asie représentant des victimes de l’amiante, des syndicats et desorganismes de la santé s’est renduà Ottawa le 9 décembre afin dedénoncer l’exportation canadiennede l’amiante.

Bannir l’amiante au Canada etles organisations qui l’appuient, qui représentent des travailleurs de tout le Canada, sont solidairesdes consœurs et confrères de la

Délégation de solidarité avec l’Asieau Canada.

Nous demandons au gouverne-ment canadien de mettre fin àtoutes les exportations d’amianteen Asie du Sud, au Mexique et dans différents pays du sud. Nouscondamnons les efforts déployéspour agrandir et rouvrir la mineJeffrey au Québec. Des tonnesd’amiante exportée du Québectueront des dizaines de milliers detravailleurs partout dans le monde.

Nous demandons au premierministre du Québec, Jean Charest,de rejeter les demandes desdirigeants de l’industrie de l’amiantequi réclament 58 millions de dollarsdes contribuables québécois pourélargir leur commerce mortel.L’appui à un tel projet est indéfen-dable et heurte autant le sens de lajustice sociale des Québécois que la protection de l’environnement.Nous lui demandons de consacrer

plutôt cet argent public au dévelop-pement économique et aux mesuresde transition destinées aux tra-vailleurs de l’amiante et à leurs collectivités au Québec.

De la part de Bannir l’amiante auCanada,

Anthony Pizzino, Syndicat canadien de la fonctionpublique

Laura Lozanski, Association canadienne des professeures et professeurs d’université

Larry Stoffman, Travailleurs et travailleuses unis de l’alimenta-tion et du commerce Canada

Sari Sairanen, Travailleurs canadiens de l’automobile

Wayne Peppard, BC & YukonBuilding and ConstructionTrades Council

Dennis St. Jean, Alliance de lafonction publique du Canada

BBAANNNNIIRR LL’’AAMMIIAANNTTEE AAUU CCAANNAADDAA SSUUPPPPOORRTTEE LLAADDÉÉLLÉÉGGAATTIIOONN DDEE SSOOLLIIDDAARRIITTÉÉ AAVVEECC LL’’AASSIIEE

Page 4: Santé et sécurité mise à jour

VVOOUUSS NNOOUUSS AAVVEEZZ DDEEMMAANNDDÉÉ……LLEESS NNAANNOOTTEECCHHNNOOLLOO--GGIIEESS EETT LLAA SSAANNTTÉÉ DDEESS TTRRAAVVAAIILLLLEEUURRSSQu’est-ce que les nanotechnologies?

Les nanotechnologies sont la structuration de la matière àl’échelle « nano ». Un nanomètremesure 0,000000001 m (en com-paraison, le cheveu humain mesure0,0001 m). Les nanotechnologiespeuvent s’appliquer à un grandnombre de produits industriels et de consommations susceptiblesde s’infiltrer dans vos milieux de travail.

Les nanoparticules sont main-tenant utilisées dans mille et unproduits, des cosmétiques et desécrans solaires à la peinture etmême aux vitamines. On peuttrouver d’autres applications desnanotechnologies dans les nettoy-ants, les emballages d’aliments, les vêtements, les vaporisateurs et les produits chimiques utilisésdans les piscines. Il est à prévoirque dans un proche avenir, lesnanotechnologies interviendrontdans la fabrication de presque tousles produits avec lesquels vous êtesen contact.

Les nanotechnologies sont-elles très répandues?

C’est une technique naissante,mais qui évolue rapidement. Àl’heure actuelle, plus de 50 revuesde recherche scientifique sont consacrées à ce sujet et plus de800 produits conçus à partir desnanotechnologies sont déjà sur lemarché. En 2006, il s’est vendupour 50 milliards de dollars de cesproduits. La recherche avance àgrands pas et ouvre de nouvellespossibilités dans les domaines de l’optique, de l’électronique, de l’imagerie médicale, des techno-logies des soins de santé et dans la conception de matériaux depointe aux propriétés nouvelles et uniques.

Pourquoi s’en inquiète-t-onalors?

Lorsqu’elles sont structuréessous la forme de nanomatériaux,de nombreuses substances modi-fient leur fonctionnement. Ainsi,des substances habituellement inoffensives pour les humains pourraient affecter sérieusementleur santé lorsqu’elles sont manu-facturées à l’échelle du nanomètre.Par exemple, la science moderne a des connaissances étendues surl’argent à l’état normal. Noussavons généralement quand et oùson usage est sécuritaire et justifié.Il n’en va toutefois pas de mêmepour les nanoparticules d’argent.Les nanoparticules d’argentinhibent la croissance des bac-téries, ce qui en fait un matérielidéal pour des chaussettes résis-tantes aux odeurs ou d’autres produits semblables. Mais on s’inquiète avec raison de leur pouvoir de freiner également lacroissance des bonnes bactéries.De plus, comme elles sont trèspetites, il est difficile de connaîtretous les endroits où elles peuventse retrouver. En termes simples, on ne connaît pas encore les effetsmédicaux de l’ingestion ou de l’in-halation des différentes formes denanoparticules.

Le plus préoccupant pour les travailleurs est que l’évolutionrapide des nanotechnologiesdépasse la capacité de contrôle et de réglementation du gouverne-

ment. Il n’existe aucune réglemen-tation pour protéger les travailleursexposés à des sous-produits poten-tiellement dangereux des nanotech-nologies. Il n’y a aucun moyen decontrôler la nanopollution causéepar la décomposition, dans nossites d’enfouissement, de produitsqui contiennent des nanoparticules.Actuellement, moins de cinq pourcent des fonds de recherche consacrés aux nanotechnologiesservent à déterminer l’impact desnanoparticules sur la santé deshumains, des animaux ou de l’environnement.

Que pouvons-nous faire?Le SCFP réclame du gouverne-

ment et de l’industrie qu’ils mettenten place une stratégie de rechercheclaire et standardisée sur les nou-veaux produits issus des nanotech-nologies. La création d’un comitéconsultatif fédéral favorisant la participation transparente d’orga-nismes syndicaux et une recherchefinancée publiquement permet-traient de cerner les impacts de ces nouvelles nanoparticules sur la santé et l’environnement. Lesentreprises doivent fixer un niveauminimum de financement pour larecherche sur la sécurité et l’in-nocuité des produits qu’elles éla-borent. Elles doivent être tenueslégalement responsables des effetsnocifs de leurs nouveaux produitssur la santé des travailleurs, desconsommateurs finaux ou de l’environnement.

Le bulletin Mise à jour sur la santé et la sécurité est publié quatre fois par année par le Service national de santé et de sécurité du SCFP. Si vousêtes au courant d’activités ou de nouvelles en santé-sécurité dans votrerégion ou votre section locale, faites-nous en part et votre compte-rendupourrait se retrouver dans un prochain numéro du bulletin.

Service de santé et de sécurité1375, boul. St. Laurent, Ottawa, ON K1G 0Z7Téléphone : 613-237-1590, télécopieur : 613-237-5508Courriel : [email protected]

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