sanofi doit rester dans l’écosystème santé de toulouse midi-pyrénées

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Déclaration commune /2 1 Toulouse, 18 septembre 2012 DÉCLARATION COMMUNE DES GRANDS ACTEURS ÉCONOMIQUES, SCIENTIFIQUES, UNIVERSITAIRES DE TOULOUSE ET LA RÉGION MIDI-PYRÉNÉES SANOFI DOIT RESTER DANS L’ECOSYSTEME SANTÉ DE TOULOUSE MIDI-PYRENEES Depuis le 5 juillet 2012, la communauté politique, économique, scientifique, universitaire et hospitalo-universitaire de Toulouse Midi-Pyrénées est informée de la volonté exprimée par Monsieur Christophe VIEHBACHER, Directeur Général de Sanofi, de mettre en œuvre son plan de restructuration de la recherche au sein du groupe en France. Ces documents rendus publics visent à justifier son choix de renforcer quelques sites en région parisienne et à Lyon, mais excluent Toulouse (600 emplois) au motif qu’elle ne ferait pas partie des « écosystèmes fertiles » nécessaires au développement de Sanofi. Ces affirmations sont sans fondement et sont contredites par les faits. Rappelons que : 1°) Jusqu'à récemment produit "numéro 2 monde" du chiffre d’affaires de Sanofi, l'antithrombotique "Plavix" a été développé grâce au chercheur toulousain Jean-Pierre Maffrand. Ce médicament, pur fruit de l'activité de la recherche Sanofi en région Midi- Pyrénées, démontre au contraire la fertilité de l'environnement scientifique, pharmacologique et médical de notre région, et ce depuis plusieurs décennies. 2°) les établissements universitaires de Midi-Pyrénées ont une puissance scientifique largement reconnue à l’international. Une des grandes forces de l'écosystème repose sur la connexion forte entre un large éventail de compétences disciplinaires (mathématiques, chimie, physique, biologie...), les Sciences pour l'Ingénieur (informatique, mécanique, électronique, automatique...), la recherche technologique (nanotechnologies, biotechnologies...) et les défis sociétaux (aéronautique, espace, agroalimentaire, santé...). Sur chacun de ces quatre grands champs nous possédons des expertises et des savoirs reconnus aux niveaux national, européen et international attestés par les résultats obtenus dans le cadre des investissements d'avenir des programmes européens et les accords de partenariat internationaux. La région Midi-Pyrénées avec la métropole toulousaine est désormais en tête des palmarès nationaux en termes d'indicateurs concernant : - l’effort global en matière de recherche et de développement, - l’attractivité pour les étudiants : Toulouse classée 1 ère ville pour la deuxième année consécutive en raison de l’emploi, des transports, de l’environnement scientifique et culturel, - divers programmes internationaux unique en France et en Europe dans le cadre de l’action publique contre le cancer, tous portés par l’Université Paul Sabatier et le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse. Ils comportent notamment un volet de développement préclinique et surtout d'essais cliniques, incontournables pour les grands laboratoires pharmaceutiques. - les projets attribués à Toulouse et à la région par le Commissariat Général aux Investissements déterminants pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation parmi lesquels l’Idex UNITI pour l’Université de Toulouse, la Société

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18 septembre 2012 - Déclaration commune des grands acteurs économiques, scientifiques, universitaires de Toulouse et de la région Midi-Pyrénées

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Page 1: Sanofi doit rester dans l’écosystème santé de Toulouse Midi-Pyrénées

Déclaration  commune       /2  1

Toulouse, 18 septembre 2012

DÉCLARATION COMMUNE DES GRANDS ACTEURS ÉCONOMIQUES, SCIENTIFIQUES, UNIVERSITAIRES DE TOULOUSE

ET LA RÉGION MIDI-PYRÉNÉES

SANOFI DOIT RESTER DANS L’ECOSYSTEME SANTÉ DE TOULOUSE MIDI-PYRENEES

Depuis le 5 juillet 2012, la communauté politique, économique, scientifique, universitaire et hospitalo-universitaire de Toulouse Midi-Pyrénées est informée de la volonté exprimée par Monsieur Christophe VIEHBACHER, Directeur Général de Sanofi, de mettre en œuvre son plan de restructuration de la recherche au sein du groupe en France. Ces documents rendus publics visent à justifier son choix de renforcer quelques sites en région parisienne et à Lyon, mais excluent Toulouse (600 emplois) au motif qu’elle ne ferait pas partie des « écosystèmes fertiles » nécessaires au développement de Sanofi. Ces affirmations sont sans fondement et sont contredites par les faits. Rappelons que : 1°) Jusqu'à récemment produit "numéro 2 monde" du chiffre d’affaires de Sanofi, l'antithrombotique "Plavix" a été développé grâce au chercheur toulousain Jean-Pierre Maffrand. Ce médicament, pur fruit de l'activité de la recherche Sanofi en région Midi- Pyrénées, démontre au contraire la fertilité de l'environnement scientifique, pharmacologique et médical de notre région, et ce depuis plusieurs décennies. 2°) les établissements universitaires de Midi-Pyrénées ont une puissance scientifique largement reconnue à l’international. Une des grandes forces de l'écosystème repose sur la connexion forte entre un large éventail de compétences disciplinaires (mathématiques, chimie, physique, biologie...), les Sciences pour l'Ingénieur (informatique, mécanique, électronique, automatique...), la recherche technologique (nanotechnologies, biotechnologies...) et les défis sociétaux (aéronautique, espace, agroalimentaire, santé...). Sur chacun de ces quatre grands champs nous possédons des expertises et des savoirs reconnus aux niveaux national, européen et international attestés par les résultats obtenus dans le cadre des investissements d'avenir des programmes européens et les accords de partenariat internationaux.  La région Midi-Pyrénées avec la métropole toulousaine est désormais en tête des palmarès nationaux en termes d'indicateurs concernant :

- l’effort global en matière de recherche et de développement, - l’attractivité pour les étudiants : Toulouse classée 1ère ville pour la deuxième année

consécutive en raison de l’emploi, des transports, de l’environnement scientifique et culturel,

- divers programmes internationaux unique en France et en Europe dans le cadre de l’action publique contre le cancer, tous portés par l’Université Paul Sabatier et le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse. Ils comportent notamment un volet de développement préclinique et surtout d'essais cliniques, incontournables pour les grands laboratoires pharmaceutiques.

- les projets attribués à Toulouse et à la région par le Commissariat Général aux Investissements déterminants pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation parmi lesquels l’Idex UNITI pour l’Université de Toulouse, la Société

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d’Accélération de Transferts de Technologies Toulouse Tech transfert, le Laboratoire d'Excellence TOUCAN (Toulouse cancer), le projet hospitalo-universitaire CAPTOR.

3°) l’écosystème de soins, de santé et d’innovation est en forte croissance comme le montrent notamment :

- les résultats des pôles de compétitivité après la deuxième évaluation réalisée place la métropole régionale parmi les meilleurs en terme de réussite pour l’innovation, le transfert de technologie, le soutien aux PME,

- Le secteur des biotechnologies et de la santé qui est en plein développement, appuyé par les Centres de Recherche toulousains, l’université, les EPST (INSERM, CNRS, INRA), EFS et les pouvoirs politiques régionaux…

- pour la cinquième année consécutive, le Centre Hospitalier Universitaire est classé 1er hôpital de France pour la qualité des soins, de la formation, le travail en réseau…

4°) De vocation mondiale, l'Oncopôle de Toulouse n'aura aucun égal en France. Il va réunir sur le site plus de 4000 personnes dont environ 2500 chercheurs et 1000 acteurs de la santé. Ce développement en cours va donc accélérer l'émergence de l'un des plus puissants "écosystèmes fertiles" d'Europe, sinon du monde. Enfin, nous rappelons l’histoire humaine et politique de l’Oncopôle, dont la création fut décidée par les collectivités et l’Etat à la suite de la terrible catastrophe industrielle survenue sur le site de l’ex-usine d’AZF le 21 septembre 2001. La décision de construire l’Oncopôle prise en 2004 a déjà permis la réalisation d’un milliard d’euros d’investissements public/privé pour la construction d’un Institut Universitaire du Cancer, du Centre de Recherche Pierre Fabre et de celui de Sanofi, acteurs à part entière de l’Oncopôle dont les équipes industrielles permettent le continuum de la recherche pharmaceutique. Leur rôle est désormais primordial pour valoriser les découvertes fondamentales et les décliner en terme de recherche appliquée à visée thérapeutique. Compte tenu de son poids au sein du groupe, Sanofi peut et doit continuer à jouer un rôle moteur en faisant des partenariats publics/privés une pièce maîtresse de sa stratégie afin de :

- relever les défis thérapeutiques de demain, - développer des médicaments innovants ayant une valeur ajoutée reconnue

par les patients, - s’associer à l’évolution du système de recherche afin d’améliorer la visibilité et

le rayonnement de la France à l’international. Les collectivités ont à la fois financé des infrastructures d’accès et des projets de recherche, et SANOFI a été le principal bénéficiaire du Crédit Impôt Recherche versé par l’Etat. Face aux enjeux de société, à l’histoire et l’environnement de Sanofi à Toulouse depuis 30 ans, et en raison de la mobilisation qui doit animer notre pays en faveur de son redressement économique, il est nécessaire que chacun apporte sa contribution à une ambition médicale, sociétale et éthique, une ambition scientifique économique et territoriale. Pour toutes ces raisons, nous demandons au groupe Sanofi de renforcer ses compétences à Toulouse et d’engager des discussions avec les organismes signataires de cette déclaration. La santé et l’industrie du médicament, appuyées par les organismes de recherche publique, la communauté universitaire, le CHU et les acteurs économiques, sont aux côtés de l’industrie aéronautique et spatiale, l’agriculture et l’agroalimentaire, un pilier central du développement économique de notre région et de notre pays !

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Signataires :