samedi 19 aoÛt - festival berlioz · c’est le culte d’un état d’esprit très anglais, la...

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SAMEDI 19 AOÛT - 17:00 - marnans, église Dans un jardin anglais G. F. Haendel Suite for the Vauxhall Gardens Piangerò la sorte mia (extrait de Giulio Cesare in Egitto) Mio caro bene (extrait de Rodelinda) T. Albinoni Concerto en Ut majeur op. 9 n°9 T. Arne The glittering sun begins to rise Rule, Britannia ! Entracte W. Boyce Symphonie n°1 en si b M « New Year Ode » T. Arne Thou soft flowing Avon Sigh no more, ladies H. Purcell The Duke of Gloucester’s Sonata W. Boyce Tell me, lovely shepherd G. F. Haendel Lascia ch’io pianga (extrait de Rinaldo) Let the bright Seraphim (extrait de Samson) The King’s Consort Robert King, direction et clavecin Berit Solset, soprano Neil Brough, trompette / Alida Schat et Nia Lewis, violons Jane Rogers, alto / Viola de Hoog, violoncelle Roberto Larrinoa, contrebasse / Rachel Chaplin et Mark Baigent, hautbois

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SAMEDI 19 AOÛT- 17:00 - marnans, église

Dans un jardin anglaisG. F. Haendel Suite for the Vauxhall Gardens

Piangerò la sorte mia (extrait de Giulio Cesare in Egitto)Mio caro bene (extrait de Rodelinda)

T. Albinoni Concerto en Ut majeur op. 9 n°9T. Arne The glittering sun begins to rise

Rule, Britannia ! Entracte

W. Boyce Symphonie n°1 en si b M « New Year Ode »T. Arne Thou soft flowing Avon

Sigh no more, ladiesH. Purcell The Duke of Gloucester’s Sonata

W. Boyce Tell me, lovely shepherdG. F. Haendel Lascia ch’io pianga (extrait de Rinaldo)

Let the bright Seraphim (extrait de Samson)

The King’s ConsortRobert King, direction et clavecin

Berit Solset, sopranoNeil Brough, trompette / Alida Schat et Nia Lewis, violons

Jane Rogers, alto / Viola de Hoog, violoncelleRoberto Larrinoa, contrebasse / Rachel Chaplin et Mark Baigent, hautbois

dans un jardin anglais Londres regorge aujourd’hui encore de nombreux jardins, gardens ou squares.Dès le XVIIème siècle, la capitale se développe autour des anciens common fields (champs) appartenant à l’aristocratie en bordure de la ville. Les bâtiments, imposants mais jamais tape-à-l’œil forment des carrés autour de grands jardins. Reproductibles, les architectes vendent les plans de ces grands ensembles et l’usage se répand partout en ville.C’est le culte d’un état d’esprit très anglais, la privacy (propriété privée), où le luxe est à l’intérieur des maisons et des jardins mais n’est jamais affiché. C’est également le culte du rationalisme utilitariste, la maison n’ayant qu’une fonction : l’habitation, et du rationalisme économique avec la spéculation immobilière autour des terrains proches de ces squares qui prennent beaucoup de valeur et sont donc une manne financière pour les promoteurs.C’est le triomphe d’un idéal hygiéniste qui valorise la qualité du grand air, de la lumière, au dépend d’une ville qui ne fait que grossir et s’assombrir avec la Révolution industrielle. L’accès y est cependant réservé et la distinction aristocratique y joue un grand rôle. Des comportements nouveaux apparaissent, c’est la naissance d’une civilité urbaine où le gentleman se doit de maîtriser tout un ensemble de codes pour se faire respecter par ses pairs. L’entre-soi aristocratique est entretenu par l’architecture mais également par la musique. Les caractéristiques urbaines que nous venons de décrire se retrouvent dans la musique à Londres aux XVIIIème et XIXème siècles.Les compositeurs anglais écrivent pour ce public, habitué des Vauxhall gardens, ces jardins de plaisirs où tout est fait pour assurer le divertissement, l’entertainment, destiné à cette classe oisive : grands espaces fleuris et boisés avec toujours plus d’animations... Ce même public qui, de même, envisage la musique comme un agrément de sa vie sociale convenue dans des salons fermés intérieurs (les assembly rooms) ou extérieurs (les jardins).La dimension spectaculaire, mais aussi intime, parfois convenue et toujours très riche, se retrouve dans la musique telle qu’on pouvait l’entendre à Londres durant l’ère baroque, dont ce concert est un must !

Le clavecin est prêté par le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye

The king’s consortFondé en 1980, The King’s Consort est l’un des premiers ensembles européens sur instruments d’époque. Sous la direction artistique de Robert King, cet ensemble et son célèbre chœur se produisent dans toute l’Europe, au Japon, en Chine, en Extrême-Orient, aussi bien qu’en Amérique du Nord et du Sud. Ses enregistrements sous le label VIVAT ont remporté de nombreux prix internationaux et se sont vendus à plus d’un million et demi d’exemplaires. Reconnu pour son interprétation des œuvres baroques et de la musique sacrée (Haendel, Purcell, Bach, Monteverdi), il a aussi enregistré la bande originale des films The Kingdom of Heaven, Le Monde de Narnia, Pirates des Caraïbes ou Da Vinci Code. Il s’est récemment produit dans le cadre spectaculaire du Palais de l’Alhambra à Grenade pour le Requiem de Mozart.

Robert kingRobert King figure parmi les principaux chefs d’orchestre britanniques de sa génération et depuis presque 36 ans se produit à travers le monde entier. Né en 1960, il est choriste au sein du célèbre chœur de St John’s College de Cambridge. Pendant ses études à l’Université de Cambridge, il fonde en 1980 l’orchestre et chœur baroque The King’s Consort, avec lequel il a réalisé plus de 100 enregistrements. Spécialiste de Purcell – il est l’auteur d’une biographie sur le compositeur –, il est aussi célèbre pour ses interprétations des œuvres classiques et romantiques, ainsi que celles des compositeurs britanniques du début du XXème siècle (Ralph Vaughan Williams, Stanford, Parry). Il écrit et présente de nombreux programmes à la BBC et est régulièrement consulté pour des musiques de films.

berit solsetLa soprano norvégienne Berit Solset étudie à la Norwegian State Academy of Music d’Oslo et à la Staatliche Hochschule für Musik de Karlsruhe. Elle devient rapidement l’une des chanteuses scandinaves les plus prisées avec son impressionnant répertoire allant de la Renaissance à la musique contemporaine. Elle travaille régulièrement sous la direction d’Ottavio Dantone, Bernard Labadie et Stefan Parkman. Sur les scènes d’opéra, elle incarne Susanna dans Les Noces de Figaro de Mozart, Belinda dans Didon et Énée de Purcell, et Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini. En concert, elle interprète des œuvres telles que Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec le Norwegian Radio Orchestra, Le Messie d’Haendel avec l’Oslo et le Bergen Philharmonic et la Symphonie N° 9 de Beethoven au Sydney Opera House. Parmi ses futurs engagements figurent Le Barbier de Séville de Rossini avec la compagnie Opera Ostfold, et Purcell avec Ottavio Dantone et l’Accademia Bizantina.

Le Festival est organisé par

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (DE 12 À 60€)

LE CONCERT SHAKESPEARIENIMAGINÉ PAR BERLIOZ

Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz Spirito / Jeune Chœur Symphonique / Chœur d’oratorio de Lyon

François-Xavier Roth, directionNicole Corti, Gabriel Bourgoin, Laetitia Toulouse,

Catherine Molmerret, préparation des chœursDaniel Mesguich, récitant

— 23:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU CHÂTEAU LOUIS XI (ENTRÉE LIBRE)

« AFTER » À LA TAVERNEPoppy Seeds

L’AIDA remercie les mécènes du Festival Berlioz :

Les entreprises du club Benvenuto Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Plurimmo / Groupe Avantiel, Vicat, CCI Nord Isère, Alp’études, Arc en Ciel Recyclage, Pharmacie Barbier, Chocolaterie Jouvenal, Laquet, Margaron, Michard Assurance, Normand Paysagiste, Roseraies Felix, Transports Garnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

SAMEDI 19 AOÛT- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

intégrale des trios avec piano de L. van beethoven

L. van Beethoven Trio n°8 en mi b M Wo38

Trio n°11 op. 121a « Ich bin der Schneider Kakadu »

Trio n°9 (Allegretto) en si b M Wo0 39, op. posth 154

Trio n°7 en si b M op. 97 « Archiduc »

François-Frédéric Guy, pianoJean-Marc Phillips-Varjabédian, violon

Xavier Phillips, violoncelle

intégrale des trios avec piano de L. van beethoven

En 1828, Berlioz découvre Beethoven. Le choc est tel qu’il affirme dans ses Mémoires avoir découvert « un monde nouveau en musique ». Il ne cessera de van-ter le maître viennois et ses symphonies et brûlera d’enthousiasme pour sa musique de chambre. En 1791, Beethoven compose pour la première fois pour cette formation instrumentale. Ce trio, publié après sa mort, présente quelques gestes musicaux que Beethoven exploitera plus tard, telle la subtile articulation du développement et de la reprise du thème dans le premier mouvement. Le second mouvement est un scherzo en lieu et place du traditionnel menuet, et le finale, un rondo décontracté et rapide, dont l’harmonieux refrain est varié à chaque apparition. Le violoncelle y apparaît plus indépendant que dans les mouvements antérieurs.

Les Variations Kakadu op. 121a (1794) sont issues d’un air populaire de Die Schwestern von Prag, opéra comique de Wenzel Müller. La sombre introduction semble annoncer un événement très sérieux et dramatique, mais le thème qui émerge peu après est des plus jovials. Les différentes variations parent la mélodie de figurations de plus en plus brillantes et diversifiées, du délicat duo au pathos chromatique. Pour conclure, Beethoven se lance dans une reprise longue et capricieuse du thème, tournant l’air de Müller en un fugato ironiquement érudit.En 1812, Beethoven compose un petit allegretto pour Maximiliane, petite pianiste de 10 ans appartenant à la grande famille d’intellectuels et artistes Brentano. La pièce est délibérément facile, évitant toute tension beethovénienne contre un charme franc et plein de douceur.Le Trio n°7 op. 97 tient son surnom de sa dédicace à l’archiduc Rodolphe, ami et mécène de Beethoven. Avec son invention et sa fantaisie thématique, tonale et harmonique, c’est une fête permanente dans le plus pur style « déboutonné » du compositeur (selon son propre terme) : détente, plaisir de jouer entre amis dans une atmosphère décontractée. Le traitement des variations dans le troisième mouvement est particulièrement remarquable.

Dès ses débuts, l’œuvre de Beethoven est jalonnée de trios. Il en fait un genre virtuose et de dimensions imposantes, tout en conservant à son égard un attachement affectif fort.

Le Festival est heureux de retrouver le pianiste François-Frédéric Guy, qui poursuit à La Côte-Saint-André son intégrale Beethoven commencée en 2013, ici en trio avec Xavier Phillips et Jean-Marc Phillips-Varjabédian.

françois-frédéric guyFrançois-Frédéric Guy est un spécialiste du répertoire romantique allemand, en particulier de Beethoven dont il a enregistré les 32 sonates, l’intégrale de musique de chambre avec Tedi Papavrami et Xavier Phillips, ainsi que les 5 concertos avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Philippe Jordan. Il mène une carrière internationale aux côtés des plus grands chefs, tels que Daniel Harding, Kent Nagano, Kazushi Ono... Curieux de la musique de son temps, il se produit dans les plus grands festivals, interprétant Dufourt, Mantovani ou Murail. Il a également dirigé l’Orchestre Avignon-Provence et l’Orchestre de Chambre de Paris. Cette année, il donne des récitals en Asie et poursuit son intégrale des Sonates de Beethoven en Angleterre, en Suisse et en France.

jean-marc phillips-varjabédianAprès un premier Prix de musique de chambre puis un premier Prix de violon au CNSMD de Paris en 1984 et 1985, le violoniste Jean-Marc Phillips-Varjabédian suit deux cycles de perfectionnement dans les classes de Gérard Poulet et de Jean-Claude Bernède. Il étudie ensuite à Crémone en Italie sous la direction de Salvatore Accardo puis à la Julliard School of Music de New York. Membre du célèbre Trio Wanderer, il se produit également en tant que soliste avec de nombreux orchestres comme ceux de Lille, d’Avignon, de Bretagne, de Caen, et l’orchestre Les Siècles. Jean-Marc Phillips-Varjabédian est professeur au CNSMD de Paris. Avec ses collègues du Trio Wanderer, il a ouvert une classe de trio avec piano au CRR de Paris. Il joue sur un violon de Petrus Guarnerius (Venise 1748).

xavier phillipsNé à Paris en 1971, Xavier Phillips débute le violoncelle à six ans. Il se perfectionne ensuite auprès de Mstislav Rostropovitch avant de se produire sur les plus grandes scènes internationales avec des orchestres prestigieux : l’Orchestre Philharmonique de New York, Mariinsky Orchestra, Washington National Symphony Orchestra, et l’Orchestre Symphonique de Chicago. Il enregistre de nombreux disques, notamment l’intégrale des œuvres en duos et trios de Beethoven avec François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami et le Concerto Tout un monde lointain de Dutilleux avec l’Orchestre Symphonique de Seattle et Ludovic Morlot (CD nominé trois fois aux Grammy Awards 2015). Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller de 1710, prêté par la marque Blue de Brazil.

Le Festival est organisé par

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (DE 12 À 60€)

LE CONCERT SHAKESPEARIENIMAGINÉ PAR BERLIOZ

Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz Spirito / Jeune Chœur Symphonique / Chœur d’oratorio de Lyon

François-Xavier Roth, directionNicole Corti, Gabriel Bourgoin, Laetitia Toulouse,

Catherine Molmerret, préparation des chœursDaniel Mesguich, récitant

— 23:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU CHÂTEAU LOUIS XI (ENTRÉE LIBRE)

« AFTER » À LA TAVERNEPoppy Seeds

L’AIDA remercie les mécènes du Festival Berlioz :

Les entreprises du club Benvenuto Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Plurimmo / Groupe Avantiel, Vicat, CCI Nord Isère, Alp’études, Arc en Ciel Recyclage, Pharmacie Barbier, Chocolaterie Jouvenal, Laquet, Margaron, Michard Assurance, Normand Paysagiste, Roseraies Felix, Transports Garnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

DIMANCHE 20 AOÛT

- 17:00 - SAINT-HUGUES-DE-CHARTREUSE, MUSÉE D’ART SACRÉ CONTEMPORAIN

suites pour violoncelle

J. S. Bach Suite n°2

H. Dutilleux Trois strophes sur le nom de Sacher

B. Britten Suite n°3 op. 87

Robin Michael, violoncelle

suites pour violoncelle

Le violoncelle en tant qu’instrument soliste doit beaucoup à la redécouverte, dans la première moitié du XXème siècle, des célébrissimes Suites que lui consacra Jean-Sébastien Bach au début des années 1720. Dans ce sillage, plusieurs compositeurs s’intéressèrent à cet exercice de style qui permet au musicien de montrer la large palette de couleurs et d’expressions musicales que recèle l’instrument.Bach est alors maître de chapelle à la cour de Köthen. Le prince Leopold qui y règne est lui-même musicien et porte de l’attention à l’égard du compositeur. C’est une période heureuse de maturité pour Bach qui atteint un point avancé de son art.Les possibilités harmoniques du violoncelle sont portées aux nues. La Suite n°2, introduite par un prélude, se découpe suivant le schéma traditionnel de la suite de danses baroques. Une allemande assez majestueuse dans laquelle un contrepoint foisonnant se développe ; une courante, comme son nom l’indique de tempo assez vif ; une sarabande, danse noble et douce ; des menuets galants, et une gigue d’inspiration plus populaire. Les Suites pour violoncelle seul de Britten, et notamment la troisième (1971), s’inspirent de thèmes russes que lui a probablement insufflé sa collaboration avec Mstislav Rostropovitch. En neuf mouvements, elle mélange des formes anciennes (marche, fugue, passacaille), des airs populaires, et une diversité des poignants états d’âme du compositeur, de telle sorte qu’on compare parfois cette troisième suite à son journal intime.Enfin, Dutilleux a consacré à l’instrument Trois strophes sur le nom de Sacher (1976-1982) dans le cadre d’un hommage au chef d’orchestre Paul Sacher. Il s’agit d’une œuvre techniquement très exigeante mais ici « le violoncelle se fait lyre, du compositeur et de l’interprète, car ces trois strophes sont œuvre de virtuose dans le sens le plus créatif du terme : établir à travers la hardiesse de la technique instrumentale, la prépondérance du discours musical ».Que l’on en démontre les possibilités harmoniques ou techniques, ou que le rapport à l’instrument soit plus intime, écrire pour le violoncelle solo a souvent été pour les compositeurs un exercice qui leur permet de montrer l’étendue de leur savoir-faire.

robin michaelRobin Michael a étudié à la Royal Academy of Music de Londres. Il est premier violoncelle de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, soliste de l’Orchestre Les Siècles et invité régulier de prestigieux ensembles comme l’Australian Chamber Orchestra, le Scottish Chamber Orchestra ou encore le BBC National Orchestra of Wales. Robin Michael a été violoncelliste dans le trio Fidelio pendant dix ans, avec lequel il est parti en tournée mondiale. Il a également collaboré avec les quartets Dante et Eroica. Ses récents concerts incluent les suites de Bach et Britten en France et à Londres. Il participe à des festivals dans le monde entier (Afrique du Sud, Argentine, Amérique du Nord, Europe). Ses projets à venir comprennent un enregistrement des Sonates de Brahms avec Daniel Tong et le premier festival de musique Kinnordy Chamber en Écosse dont il est le co-directeur artistique avec Daniel Tong.

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

DIMANCHE 20 AOÛT- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

Célestes tempêtesA. Vivaldi Concerto en Ut, RV 114

G. F. Haendel « With darkness deep » (extrait de Theodora)

« My vengeance awakes me » (extrait d’Athalia)

T. Albinoni Concerto pour hautbois en ré m

G. F. Haendel « Angels, ever bright and fair » (extrait de Theodora)

« Tune your harps » (extrait d’Esther)

« Choir of angels all around thee » (extrait de Deborah)

EntracteF. Geminiani Concerto grosso en mi m

G. F. Haendel Silete venti, motet

The King’s ConsortRobin King, direction et clavecin

Berit Solset, sopranoRachel Chaplin, hautbois / Alida Schat et Nia Lewis, violons

Jane Rogers, alto / Viola de Hoog, violoncelleRoberto Larrinoa, contrebasse / Mark Baigent, hautbois

célestes tempêtes

Danssesoratorios,Haendelmetenscèneplusieursfiguresbibliquesféminines,animées par la plus grande des détresses (Theodora), un désir de vengeance contreles juifs (Athalie) ou celui de les sauver (Esther et Déborah). De célestes tempêtesqu’Haendelparvientà illustrergrâceàungénie tantmélodiquequ’orchestraletunepaletteexpressivedesplusimpressionnantes.Le Concerto RV 114deVivaldi(1730)estunclind’œilàlamusiquefrançaise.Concertopourorchestre sans instrument soliste, il reprenddans sondeuxièmemouvement legenrefrançaisdelachaconne,quiconsisteenunesériedevariationssurunelignedebassejouéeenboucle.Le Concerto pour hautbois op. 9 n°2d’Albinoni(1722)estunepiècemaîtressedugenre.Aprèsunpremiermouvementénergiquevientunravissantmouvementlent.Lalignedu soliste s’élève sur un accompagnement d’accords répétés aux cordes graves et demotifs cordespincées aux violons.Albinoni déploie ses donsmélodiques. Lederniermouvementestvirtuosetantpourlesolistequel’orchestreavecsonmotifarpégéenimitationetuncontrepointabondant.Le compositeur italien Francesco Geminiani a un lien très fort avec l’Angleterre etl’Irlande.Ilyrésideunegrandepartiedesavie,sefaituneréputationdeformidablevioloniste,formeplusieursmusiciensanglaisetcôtoieHaendelàLondres.LeConcerto grosso op. 3 n°3 (1732)bouillonnedesarichessepolyphoniqueetcontrapuntique.Le motet latin Silete VentideHaendel(«Silence,vents!»,1724)nécessiteunevirtuositéinsouciantealliéeàunesolidetechniquevocale.L’orchestrecommenceàlafaçond’uneouverturefrançaise,avecunemusiquelenteetmajestueuse.Unefuguetourbillonnanteestfinalementréduiteausilenceparlachanteuse,grâceàquiladouceurs’installeetlapaixrègne.Ledeuxièmemouvementdépeintl’extasedel’amourdeJésus.Letroisièmemouvement,plutôtbref,estunrécitatifpoignantmenantàunquatrièmequipassedela tempête à la rêverie pastorale. Les vents reviennent,mais ce ne sont plus que dedoucesbrises.Lederniermouvement,unétrangealléluiatrèsvirtuose,terminecemotetremarquabledemanièreétincelante.

LeclavecinestprêtéparlemuséedeSaint-Antoine-l’Abbaye

the king’s consortFondé en 1980, The King’s Consort est l’un des premiers ensembles européens surinstrumentsd’époque.SousladirectionartistiquedeRobertKing,cetensembleetsoncélèbre choeur se produisent dans toute l’Europe, au Japon, en Chine, en Extrême-Orient,aussibienqu’enAmériqueduNordetduSud.SesenregistrementssouslelabelVIVATont remportédenombreuxprix internationauxet se sontvendusàplusd’unmillionetdemid’exemplaires.Reconnupoursoninterprétationdesœuvresbaroquesetdelamusiquesacrée(Haendel,Purcell,Bach,Monteverdi),ilaaussienregistrélabandeoriginale des filmsThe Kingdom of Heaven, Le Monde de Narnia, Pirates des Caraïbes ou Da Vinci Code. Ils’estrécemmentproduitdanslecadrespectaculaireduPalaisdel’AlhambraàGrenadepourleRequiemdeMozart.

robert kingRobertKingfigureparmilesprincipauxchefsd’orchestrebritanniquesdesagénérationetdepuispresque36ansseproduitàtraverslemondeentier.Néen1960,ilestchoristeau sein du célèbre choeur de St John’s College de Cambridge. Pendant ses études àl’UniversitédeCambridge, il fondeen1980 l’orchestreetchoeurbaroqueTheKing’sConsort,aveclequelilaréaliséplusde100enregistrements.SpécialistedePurcell–ilest l’auteur d’une biographie sur le compositeur –, il est aussi célèbre pour sesinterprétationsdesœuvresclassiquesetromantiques,ainsiquecellesdescompositeursbritanniquesdudébutduXXèmesiècle(RalphVaughanWilliams,Stanford,Parry).IlécritetprésentedenombreuxprogrammesàlaBBCetestrégulièrementconsultépourdesmusiquesdefilms.

berit solsetLa soprano norvégienne Berit Solset étudie à laNorwegian StateAcademy ofMusicd’Osloetà laStaatlicheHochschule fürMusikdeKarlsruhe.Elledevientrapidementl’unedeschanteusesscandinaveslespluspriséesavecsonimpressionnantrépertoireallantdelaRenaissanceàlamusiquecontemporaine.Elletravaillerégulièrementsousla direction d’Ottavio Dantone, Bernard Labadie et Stefan Parkman. Sur les scènesd’opéra,elleincarneSusannadansLes Noces de FigarodeMozart,BelindadansDidon et Énée dePurcell,etRosinadansLe Barbier de SévilledeRossini.Enconcert,elleinterprètedesœuvrestellesqueLe Songe d’une nuit d’été deMendelssohnavecleNorwegianRadioOrchestra,Le Messied’Haendelavecl’OsloetleBergenPhilharmonicetlaSymphonie N° 9deBeethovenauSydneyOperaHouse.ParmisesfutursengagementsfigurentLe Barbier de Séville deRossiniaveclacompagnieOperaOstfold,etPurcellavecOttavioDantoneetl’AccademiaBizantina.

Le Festival est organisé par

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (DE 12 À 60€)

THE BEST OF BERLIOZ IN EXETER HALLOrchestre des Pays de Savoie

NicolasChalvin,directionAdèleCharvet,mezzo-sopranoMarie-JosèpheJude,piano

François-FrédéricGuy,pianoJean-MarcPhillips-Varjabédian,violon

XavierPhillips,violoncelle

— 23:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU CHÂTEAU LOUIS XI (ENTRÉE LIBRE)

« AFTER » À LA TAVERNEPoppySeeds

L’AIDAremercielesmécènesduFestivalBerlioz:

LesentreprisesduclubBenvenutoLeCréditAgricoleSudRhône-Alpes,LesTissagesPerrin,Plurimmo/GroupeAvantiel,Vicat,CCINordIsère,Alp’études,ArcenCielRecyclage,PharmacieBarbier,ChocolaterieJouvenal,Laquet,Margaron,MichardAssurance,NormandPaysagiste,RoseraiesFelix,TransportsGarnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

MARDI 22 AOÛT

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

Lord violin

E. Smyth Sonate pour violon et piano op. 7

R. Clarke Shorter pieces for violin and pianoLullaby, Chinese Puzzle, Midsummer Moon

H. Berlioz Rêverie et caprice op. 8

E. Elgar Salut d’amour

B. Britten Suite op. 6March, Lullaby, Waltz

Elsa Grether, violonFrançois Dumont, piano

lord violin Entouré de sa cour pianistique, Lord Violin vous transmet ses bons vœux d’Angleterre... L’un des premiers succès d’Ethel Smyth, une des seules compositrices qui se fait un nom à une époque des plus patriarcales, est la Sonate pour violon et piano op. 7 (1887). Héritière de la tradition classique, elle se forge un style personnel, plein d’irrégularités, de complexité rythmique et de tensions chromatiques. Un premier mouvement de grande gravité est suivi d’un scherzo excentrique. L’andante grazioso est tout en joliesse et facilité, douloureusement éloquent. Le finale se fait ludique et vivace.La richesse et la beauté des Shorter pieces for violin and piano reflètent la diversité impressionniste du style de l’altiste et compositrice anglaise Rebecca Clarke... Lullaby (1909) est très romantique, avec son rythme répétitif et sa mélodie lente et continue, une économie de moyen d’où naît la tranquillité. Joué en pinçant les cordes, Chinese Puzzle (1921) est un clin d’œil à la Chine. Enfin, Midsummer Moon (1924) s’approche des harmonies mystérieuses de Scriabine ou Debussy. Rêverie et caprice (1840) est originellement un air de l’opéra Benvenuto Cellini (1838). Berlioz ne le retient pas mais le réutilise pour une de ses seules pages consacrées au violon. L’âme romantique s’exprime dans toute sa générosité et sa sensibilité désinvolte sans manquer d’évoquer la « Scène d’amour » de Roméo et Juliette.Le Salut d’amour d’Elgar (1888) pourrait servir de définition au romantisme... Musicalement, la mélodie et les harmonies suivent des inflexions éclatantes et éperdues, un cheminement sinueux, volubile et éployé. Amoureusement, Edward fait cadeau de cette pièce à Caroline Alice pour leurs fiançailles.Sous l’influence de son maître Frank Bridge, la Suite op. 6 de Benjamin Britten (1936) fait entendre une introduction démunie de repères, une marche militaire parodique et ambiguë, un frénétique moto perpetuo, une berceuse nocturne et une valse viennoise (tant proche des Strauss que de Berg ou Webern).Dans le dernier quart du XIXème siècle, la musique de chambre, et en particulier le duo, devient un emblème de la musique moderne anglaise.

elsa gretherOriginaire de Mulhouse, Elsa Grether est une violoniste de très haut niveau. Élève de maîtres prestigieux (Ruggiero Ricci au Mozarteum de Salzbourg, Mauricio Fuks à la Indiana University de Bloomington, Régis Pasquier à Paris), elle remporte en 2009 le Prix International Pro Musicis à l’unanimité du jury. Elle fait en 2012 ses débuts en récital au Carnegie Hall de New York ainsi qu’à Boston, et se produit depuis sur de prestigieuses scènes en France et à l’étranger. En soliste avec orchestre, elle interprète de célèbres concertos (Bach, Vivaldi, Mozart, Haydn, Beethoven, Brahms, Tchaïkovski, Dvořák...) Son dernier album Kaléidoscope, consacré au répertoire pour violon seul et enregistré à l’Abbaye de Fontevraud, est sorti en juin 2017 chez Fuga Libera.

françois dumontNé à Lyon, François Dumont entre à quatorze ans au CNSMD de Paris dans la classe de piano de Bruno Rigutto puis se perfectionne à l’Académie Internationale de Côme. Il se produit avec de grands orchestres tels que l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, le Tokyo Symphony et l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Parmi ses partenaires de musique de chambre, on peut citer : Tabea Zimmermann, Marianne Piketty, ou encore Augustin Dumay. Avec Philippe Aïche et Virginie Constant, il fait partie du Trio Élégiaque. Il est Lauréat des plus grands concours internationaux : le Concours Chopin,le Concours Reine-Elisabeth, le Concours Clara Haskil ou encore les Piano Masters de Monte-Carlo. François Dumont est nommé aux Victoires de la musique dans la catégorie soliste instrumental et reçoit le Prix de la Révélation de la Critique Musicale Française. Ses nombreux enregistrements ont été salués par la critique.

Le Festival est organisé par

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (DE 12 À 60€)

HEROIC AND CRAZY !Aurora Orchestra / Londres

Nicholas Collon, directionBenedict Nelson, baryton

— 23:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU CHÂTEAU LOUIS XI (ENTRÉE LIBRE)

« AFTER » À LA TAVERNEPoppy Seeds

L’AIDA remercie les mécènes du Festival Berlioz :

Les entreprises du club Benvenuto Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Plurimmo / Groupe Avantiel, Vicat, CCI Nord Isère, Alp’études, Arc en Ciel Recyclage, Pharmacie Barbier, Chocolaterie Jouvenal, Laquet, Margaron, Michard Assurance, Normand Paysagiste, Roseraies Felix, Transports Garnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

MERCREDI 23 AOÛT

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

Lady Viola

R. Clarke Sonate pour alto et piano

B. Britten Lachrymae

Entracte

F. Liszt Un sospiro

F. Bridge Pensiero

Allegro appassionato

N. Paganini Caprices

Sonata per la Grand Viola

La Campanella

Pierre Lenert, alto Etsuko Hirose, piano

lady viola Chez Berlioz, Lady Viola est une privilégiée... À l’honneur dans les œuvres orchestrales (Harold en Italie, La Damnation de Faust où elle incarne Marguerite), la mise en valeur de son timbre si singulier, chaleureux et riche est théorisée dans le Traité d’orchestration.

L’invention et la difficulté technique de la Sonate pour alto et piano (1919) de l’altiste anglaise Rebecca Clarke, dans un style très florissant hérité de Debussy, la rendent incontournable dans le répertoire pour cet instrument. L’alto se fait tour à tour trompettant et affirmatif, pensif et sensuel, luxuriant et virtuose, voire espiègle dans un second mouvement qui multiplie les « effets spéciaux » (pizzicati, harmoniques). Elle est inspirée d’un poème de Musset La Nuit de mai (1835) : « Poète, prends ton luth ; le vin de la jeunesse. Cette nuit fermente dans les veines de Dieu. »Lachrymae (1950) de Benjamin Britten est une série de onze variations, d’une grande sensibilité et variété de tons, sur une chanson de John Dowland If my complaint could passions move (1597). Elle est exécutée pour la première fois par l’Écossais William Primrose, premier altiste de renommée internationale qui contribua à changer l’image mal-aimée de l’instrument.« Il est le meilleur altiste que je n’ai jamais entendu ». C’est en ces termes que Rebecca Clarke parlait de Frank Bridge. Ses Deux pièces pour alto et piano « Pensiero » et « Allegro appassionato » sont d’un romantisme élégiaque très anglais mâtiné de musique française dans un langage harmonique sophistiqué.Paganini fut le premier musicien à mettre la virtuosité au centre de son art. Ses Caprices ou sa Campanella marquèrent fortement le pianiste Liszt (Un sospiro en est un bon exemple). Rejetant les esquisses d’Harold en Italie, commandé à Berlioz, qu’il ne considérait pas comme suffisamment virtuoses, il s’écrit lui-même une pièce « plus appropriée » (sic) à Londres : la Sonata per la Grand Viola (1834) où ses démonstrations spectaculaires font recette.

Grâce à de nombreux compositeurs, dans les traces de Berlioz, lui-même amoureux de l’alto, Lady Viola a pu se montrer sous ses plus beaux atours, à la mode anglaise naturellement, et sans plus être obligée de se cacher entre Lord Violin et Sir Cello…

pierre lenertNé dans une famille de musiciens, Pierre Lenert commence à étudier avec son père Jean Lenert. Il entre à 16 ans au CNSMD de Paris dans les classes de Michèle Auclair au violon et de Colette Lequien à l’alto. Sa rencontre avec Yehudi Menuhin sera déterminante : sous sa direction, il interprète Harold en Italie de Berlioz et le Concerto de Bartók et devient soliste de sa Fondation. Depuis ses 19 ans, il est Premier Alto Super Soliste de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. Lauréat de la Fondation Philipp Morris, ainsi que de grands concours internationaux, il est membre du JB Vuillaume String Trio, mais aussi Directeur Artistique du Festival International de Musique de Chambre « Sérénade » ainsi que du Festival « Le Goût de la Musique ». Il joue l’alto « Comte Cheremetièv » de Jean-Baptiste Vuillaume de 1865.

etsuko hiroseNée au Japon, Etsuko Hirose commence l’étude du piano à l’âge de 3 ans et interprète à 6 ans le Concerto No.26 de Mozart avec orchestre. Après avoir obtenu le diplôme à l’unanimité à l’École Normale de Musique de Paris, elle obtient au CNSMD de Paris le premier prix de piano et le Prix Daniel Magne. Lauréate des Concours Internationaux de Viotti, ARD Munich, elle reçoit le premier prix au Concours Martha Argerich, ce qui marque le point de départ de sa carrière de soliste. Elle se produit sur plusieurs scènes prestigieuses dans le monde entier et est invitée par de nombreux festivals, tels la Roque d’Anthéron, La Folle Journée, le Festival Chopin, le Mozartfest Würzburg et le Festival Radio Classique. Elle enregistre pour les labels Denon et Mirare.

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (DE 12 À 60€)

ENIGMAOrchestre National de Lyon

Paul Daniel, direction Steven Osborne, piano

Arthur Angleraux, cornemuse

— 23:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU CHÂTEAU LOUIS XI (ENTRÉE LIBRE)

« AFTER » À LA TAVERNEPoppy Seeds

Le Festival est organisé par

L’AIDA remercie les mécènes du Festival Berlioz :

Les entreprises du club Benvenuto Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Plurimmo / Groupe Avantiel, Vicat, CCI Nord Isère, Alp’études, Arc en Ciel Recyclage, Pharmacie Barbier, Chocolaterie Jouvenal, Laquet, Margaron, Michard Assurance, Normand Paysagiste, Roseraies Felix, Transports Garnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.comRetrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

JEUDI 24 AOÛT- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, AMPHITHÉÂTRE DU LYCÉE AGRICOLE

Les flûtes enchantéesJ. S. Bach Allemande de la Partita pour flûte (solo de flûte à clés, extrait)

C. W. Gluck Orphée (solo de flûte à clés, extrait)Raga Kirvani (solo de bansuri)

C. Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune (solo de flûte à clés, extrait)M. Ravel Daphnis et Chloé (solo de flûte à clés, extrait)

C. Debussy SyrinxRaga Saraswati (solo de bansuri)

Duo indien sur le rag Jog (flûtes à clés et bansuri)

Textes : H. Berlioz Traité d’instrumentation et d’orchestration (1843) et Les soirées de l’orchestre (1852)

G. Mourey Psyché : poème dramatique en trois actes (1913)Bhagavata Purana (vers le Xème siècle)

Sourdas Pastorales (XVIème siècle), trad. de la langue braj par Charlotte Vaudeville

Commande du Festival Berlioz

Rishab Prasanna, flûte bansuriSamuel Bricault, flûte à clés

Valérie Kanti Fernando, danse

Journées des pavillons étrangers à l’Exposition universelleEn partenariat avec le Musée national des arts asiatiques - Guimet

les flûtes enchantées

Peu le savent mais Hector Berlioz a fait ses premières notes sur une petite flûte. En Europe comme en Inde, cet instrument, facilement transportable, est associé au monde pastoral. La bansuri, flûte traversière en bambou, est intimement liée au dieu Krishna. Celui-ci séduit les bouvières (gopis) du pays braj, une région située au Sud de Delhi, le long de la rivière Yamuna, et notamment sa préférée, Radha, en jouant des mélodies enchanteresses.

La figure du joueur de flûte aux pouvoirs magiques est un thème récurrent de nombreux poètes indiens autant qu’européens qui ont inspiré, à leur tour, compositeurs, musiciens et danseurs. Dans un jeu de miroirs entre l’univers indien et français, cette création met à l’honneur ce corpus musical et poétique, en y ajoutant le geste dansé. Les textes indiens seront mis en scène dans le style traditionnel de l’Inde du Sud, la danse Bharatanatyam, dont nombre de pièces illustrent les amours de Krishna et Radha. Alliant grands ragas de la musique classique indienne avec des extraits de pièces emblématiques du répertoire pour flûte traversière, « Les flûtes enchantées » mêlent donc musique, danse et poésie pour un voyage autour de la figure du pâtre musicien menant le spectateur de l’Europe à l’Inde.

Alors que la musique hindoustanie (plus connue aujourd’hui sous le nom de « musique classique indienne ») s’épanouit dans les cours princières et les riches demeures des propriétaires terriens de l’Inde du Nord, nombre de musicologues européens du XIXème

siècle s’intéressent aux « musiques orientales » et à la musique indienne en particulier, ceci par le biais des écrits d’administrateurs coloniaux et des missionnaires mélomanes mais également des expositions universelles, à l’image de Berlioz. Source d’étonnement, de dégoût ou, au contraire, d’inspiration, ces musiques aux sonorités nouvelles ont rarement laissé l’auditeur européen indifférent comme les commentaires de Berlioz l’attestent !

Arrangement musical : Samuel Bricault et Rishab PrasannaChorégraphie et danse : Valérie Kanti FernandoConseil artistique : Ingrid Le Gargasson et Jeanne Miramon-Bonhoure Spectacle produit par l’association Kalasetu

rishab prasannaPour Rishab Prasanna, la musique est une affaire de famille : petit-fils du maître de hautbois Raghunath Prasanna, Rishab a débuté son apprentissage avec son père, le grand maître Rajendra Prasanna. Depuis l’âge de 17 ans il joue en duo avec son frère Rajesh Prasanna sous le nom de « Prasanna Brothers », accompagne son père sur les plus grandes scènes mondiales et se produit en solo en Inde, en Europe et dans le monde arabe. Parallèlement à sa carrière dans la musique traditionnelle indienne, Rishab a développé de nombreuses collaborations avec des musiciens d’horizons variés : avec le joueur de oud franco-palestinien Issa Murad et son groupe Joussour, le collectif expérimental parisien Drifting Orchestra, le trio niçois One Million Faces. En 2016, il a rejoint le projet création 99 du poète et rappeur libanais Marc Nammour en tournée dans toute la France en 2017-2018.

samuel bricaultNé en 1991, Samuel Bricault a commencé par étudier le tin whistle et les répertoires de danses populaires ariégeoises. Formé en musique classique occidentale à la flûte traversière au CNSMD de Paris dans la classe de Sophie Cherrier, il a obtenu son Master en juin 2015 à l’unanimité avec les félicitations du jury. Il joue régulièrement de la musique traditionnelle irlandaise, de la musique baroque au traverso, de la musique indienne et du jazz. Samuel Bricault se produit au sein de nombreux orchestres tels que l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre National de France et joue dans des ensembles de musique contemporaine (Le Balcon, Multilatérale, InSoliTus). Il a été accueilli sur des scènes prestigieuses telles que le Royal Albert Hall de Londres, la Philharmonie de Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Villa Médicis et la Julliard School. Il est depuis septembre 2014 lauréat du Concours International Aurèle Nicolet de Canton (Chine).

valérie kanti fernandoValérie Kanti Fernando a découvert le Bharatanatyam (danse classique du sud de l’Inde) en 2004. Après avoir travaillé pendant trois ans au Centre de danse du Marais à Paris, elle s’installe en Inde en 2008. Depuis, elle est le disciple de Guru Harikrishna Kalyanasundaram, héritier d’une lignée de maîtres de danse du style de Thanjavur, qui ont fondé leur institution à Bombay en 1945. Valérie Kanti Fernando se produit régulièrement en Inde. Elle enseigne également dans le Vaucluse où elle transmet le style de Thanjavur et participe à des manifestations artistiques autour de l’Inde.

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

— 21:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHAPELLE DES APPRENTIS D’AUTEUIL (DE 12 À 45€)

CONCERT ET BAL SUR LA JONQUE CHINOISEXVIII-21 Le Baroque nomade

Jean-Christophe Frisch, flûte et directionCyrille Gerstenhaber, soprano

François Picard, orgue à bouche sheng et flûte xiao / Shi Kelong, chant et percussionsLi Yan, erhu / Wang Weiping, luth pipa / Wang Yaping, yangqin

Nanja Breedijk, harpe / Lorenzo Coppola, clarinette / Jean-Christophe Deleforge, contrebasseMarie Garnier-Marzullo, piston / Sharman Plesner, violon

Irène Feste et Alexandre Montant (Cie Fantaisies Baroques ), danse

Banquet chinois à l’entracte (sur réservation)

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Journées des pavillons étrangers à l’Exposition universelleEn partenariat avec le Musée national des arts asiatiques - Guimet

VENDREDI 25 AOÛT- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, AMPHITHÉÂTRE DU LYCÉE AGRICOLE

compositions persanes et mélodies de l’antique iran

Tanbur kurde, variations sur des thèmes sacrés, en accord Farangi

Chant du Lorestan : Ouverture de l’épique du Shahnâmé de Ferdowsi (XIème siècle)

Suite classique en mode Mahur (chant, setâr, kamanché, percussion)Prélude ancien (tasnif Navo de Boukhara), Chanson persane attribuée à Marâghi (vers 1400), Suite de mélodies modales en Mâhur et Delkash, Chanson persane de Seyed Ahmad Khan (vers 1900), Danse classique Shalakhu

Suite classique en mode Homâyun (chant, târ, tombak)Prélude (pishdaramad, vers 1900), Introduction et variations modales en Homâyun, Shushtar et Bakhtiari,

Chanson semi classique et sa « danse » (Shahrâshub)

Intermezzo percussif : duo de tombaks (zarbs)

Chansons festives de BoukharaIntroduction Shahd en mode Dogah, « Dans le désert, j’ai joué de la flûte » (Dar biâbân ney navâkhtam),

« Ma Brunette, je te vois par la fenêtre », « Le col de ma chemise se plaint de ma main qui le déchire », Final en mode de danse (Shahrâshub)

Ensemble LeyliAsaré Shekartchi, chant, kamântché, tombak

Leyli Atashkar, setâr, târJean During, tanbur, târ, daf

David Alidad During, tombak

Journées des pavillons étrangers à l’Exposition universelleEn partenariat avec le Musée national des arts asiatiques - Guimet

compositions persanes et mélodies de l’antique iranLa musique persane a fleuri au cours des siècles dans diverses cours impériales, d’Ispahân à Istanbul, de Transoxiane au Cachemire. Cet art savant qui se régénère dans chaque nouveau milieu et à chaque époque ne s’est pourtant jamais coupé de ses sources démotiques, des intonations et des allures rythmiques familières aux diverses ethnies nomades ou sédentaires qui peuplent le grand Iran. Ce concert puisera à ces sources, qui depuis le Kurdistan, le Lorestan ou la Boukharie convergent vers la Mer des modes (bohur al-alhân) où naviguent les maîtres de l’art. Entre genres urbain et rural, lettré et dialectal, spirituel et ludique, le concert de l’Ensemble Leyli révélera les affinitiés, au fil des solos et duos instrumentaux, des chansons et des vocalises.

asaré shekartchiAsaré Shekartchi a été formée par son père Ali-Akbar, musicien réputé. Après s’être distinguée comme percussionniste, elle apprend le kamanché avec lui, puis passe à la pratique vocale. Sa triple compétence lui a valu des distinctions officielles et l’a conduite dans des tournées internationales.

leyli atashkarLeyli Atashkar joue les luths setâr et târ dans le style exigeant des Anciens, reposant sur une grande connaissance de la poésie, des mètres, du rythme ainsi que des traditions régionales. Elle donne de nombreux concerts en Europe, au Tadjikistan et en Syrie, notamment au sein de l’Ensemble Leyli.

jean duringJean During est un ethnomusicologue français spécialisé dans les musiques d’Asie centrale (Azerbaïdjan, Iran, Ouzbékistan, Tadjikistan). Après des études de musique et de philosophie, il part pour un séjour de neuf ans en Iran où il apprend à jouer des luths târ, sétâr et tanbur auprès de grands maîtres de la musique traditionnelle. En 1977 il remporte le prix de setâr de la télévision iranienne. Ses compositions persanes ont été publiées avec le soutien de CultureFrance et il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages sur les cultures musicales orientales. Jean During est directeur de recherche au CNRS.

david alidad duringDavid Alidad During est né en 2002. Il a grandi au sein d’une famille de musiciens qui lui transmet la passion de la musique d’Asie centrale. Dès l’âge de cinq ans, il commence la pratique de la percussion, des luths et du chant persans.

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DIMANCHE 27 AOÛT

- 17:00 - La Côte-Saint-André, église

londres 1840 : l’invention du récital

L. van Beethoven / F. Liszt Scherzo et finale extraits de la Symphonie n°6 « Pastorale »

F. Schubert / F. Liszt Sérénade et Ave Maria

F. Liszt Hexaméron

F. Liszt Tarentelle napolitaine

F. Liszt Grand galop chromatique

Ferenc Vizi, piano

londres 1840 : l’invention du récital

Dans les années 1840, le récital s’invente à Londres, qui bénéficie d’une formidable période de prospérité économique. La ville profite du surplus d’argent investi par les classes aisées dans le divertissement et les loisirs. Le marché de la musique laisse apparaître de nouvelles pratiques musicales, notamment celle du virtuose. Ce dernier est un artiste au service du public, qui porte un vif intérêt pour les récitals. En contrepartie des droits d’entrée, les spectateurs attendent de l’artiste qu’il comble leurs attentes en proposant des thèmes aisément reconnaissables et en satisfaisant la demande de divertissement et d’émerveillement sonore et visuel. Le musicien a cela en tête lorsqu’il interprète les œuvres sur scène, ou lorsqu’il les compose. En outre, face à la saturation de l’offre musicale, c’est la course à l’excentricité auprès d’un public qui a l’embarras du choix auprès de centaines d’artistes et salles de concerts.Franz Liszt est précisément l’un des premiers artistes à vivre de ces pratiques, à les rationaliser, voire à les industrialiser. Il est l’auteur de nombreuses transpositions, fantaisies et variations sur des thèmes connus de tous (ici une symphonie de Beethoven, des airs de Schubert et un thème d’opéra de Bellini dans Hexaméron). En parallèle, il se fait le parangon d’une forme exacerbée et rationalisée de virtuosité technique pianistique, influencé en cela par le violoniste Paganini (lui aussi très apprécié à Londres). Pour Liszt néanmoins, cette virtuosité n’est jamais totalement gratuite et doit rester le moyen et non la fin de ses ambitions artistiques (ici : Tarentelle napolitaine et Grand galop chromatique).

ferenc viziNé en Transylvanie en 1974, Ferenc Vizi débute ses études de piano dans la classe d’András Körtési dans sa ville natale de Reghin puis rejoint la classe de Gérard Frémy au CNSMD de Paris. Il se distingue dans plusieurs grands concours internationaux : Saratov en Russie, Hamamatsu au Japon, Rubinstein à Tel-Aviv et au ARD de Munich, grâce auxquels il bénéficie de nombreux engagements en Amérique du Sud, au Japon et dans plusieurs pays d’Europe. Lauréat Juventus dès 1995, Ferenc Vizi est régulièrement invité en France et se produit à Radio France, au Grand Théâtre de Bordeaux, au Musée d’Orsay et à l’Opéra Comique de Paris. Il collabore avec l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National d’Île-de-France et l’Orchestre d’Auvergne en tant que soliste. Il rejoint Ann-Estelle Médouze et Laura Buruiana au sein du Trio Brancusi en 2014.

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DIMANCHE 27 AOÛT- 17:00 - bressieux, église

Lauréats du Concours International de Musique de Chambre de Lyon

M. Arnold Three Shanties

P. Patterson Westerly Winds

G. Ligeti Six Bagatelles

P. Vasks Music for a Deceased Friend

Quintette à vent Lumo / FinlandeVeera Myllyniemi, clarinette

Jin-Ah Lee, flûteAmelia Coleman, hautbois

Jose Luis Cortell, corAsko Padinki, basson

lauréats du concours international de musique de chambre de lyon

Vents du Nord... Grâce aux perfectionnements de la facture instrumentale depuis le XIXème siècle, le quintette à vent s’est illustré par son excellence et sa virtuosité. Ses sonorités ont été pour les compositeurs nordiques une porte ouverte sur un folklore musical très riche. La musique de Malcolm Arnold, auteur notamment de la célèbre musique du film Le Pont de la rivière Kwaï, est faite d’espièglerie et d’humour. Son style est accessible, souvent fondé sur des thèmes populaires. Three Shanties (1943) en constitue la quintessence. Les trois « shanties », chants des marins de la mer du Nord, sont traités de façon pyrotechnique, colorée et insouciante. Le premier est le célébrissime chant irlandais Drunken sailor, les deux autres sont Boney Was a Warrior et Johnny Come Down to Hilo.Westerly Winds (1999) est un hommage de Paul Patterson aux chants populaires du West Country, région du sud-ouest de l’Angleterre. Par ordre d’apparition, les quatre mouvements développent chacun un chant populaire des comtés de Somerset (entraînant), Devon (intermezzo lyrique), Dorset (paisible sauf dans la partie centrale agitée) et Cornouailles (la très populaire Floral dance).Les Six Bagatelles (1953) de György Ligeti sont des œuvres majeures de ce répertoire. Ces six courtes pièces offrent un bouillonnant condensé de la subtile diversité des timbres du quintette à vent. Elles naviguent entre une extraordinaire inventivité rythmique, ténue, ingénieuse, espiègle, et une recherche sonore d’ambiances très contrastées et prenantes. On ira même jusqu’à dire que les Six bagatelles sont trop courtes tellement leur richesse permet de goûter aux plaisirs du jeu du quintette à vent.Music for a Deceased Friend du Letton Pēteris Vasks (1981), dédiée à la mémoire d’une de ses amies disparues, se développe à partir de la seule intervalle de tierce. Par moment, Vasks mêle organiquement le son de la voix humaine à celle des instruments. Il y a des passages chorals, des motifs chuchotés, ou encore des moments très vifs dans l’esprit des anciennes chansons funèbres de Lettonie.

quintette à vent lumo / finlandeLe Quintette Lumo est un quintette à vent récemment formé à Helsinki en Finlande par de jeunes musiciens professionnels qui considèrent la musique de chambre comme une forme d’art. Leur intention est de réunir les couleurs uniques de la musique nordique et baltique et le répertoire traditionnel du quintette à vent. Le groupe a été récompensé par le deuxième prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, ainsi que par le prix d’interprétation du Silvestrini Wind Quintet. Le quintette a été présenté dans les cycles de musique de chambre de l’Opéra national de Finlande et dans les séries de concerts de Lapinlahden Lähde et a été invité à jouer au Valencia Music Festival et au Helsinki Winds Festival.

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MARDI 29 AOÛT

- 17:00 - La Côte-Saint-André, église -

INTÉGRALE DES QUATUORS LONDONIENS DE HAYDN (1/5)

J. Haydn Quatuor op. 74 n°1 en ut

J. Haydn Quatuor op. 71 n°1 en si b

L. van Beethoven Quatuor op. 74 en mi b

London Haydn Quartet Catherine Manson et Michael Gurevich, violons

John Crockatt, altoJonathan Manson, violoncelle

intégrale des quatuors londoniens de haydn

L’intégrale des quatuors londoniens de Haydn, agrémentée de quelques quatuors de Beethoven, est un clin d’oeil aux souvenirs de Berlioz à Londres dont l’appartement était voisin d’un salon de concerts où se retrouvaient, entre autres, d’excellents quatuors…Il n’est pas un compositeur qui représente mieux le quatuor à cordes que Joseph Haydn. « Papa Haydn », tel que le surnomment ses illustres élèves, parmi lesquels un certain Beethoven, s’empare du genre à ses débuts, dès la fin des années 1750. Durant plus de 50 ans, il écrit un total de 70 œuvres pour cet ensemble instrumental qui devient le laboratoire de composition par excellence. Haydn synthétise dans ce concentré de son art musical les pages les plus savantes, celles qui par ailleurs font le mieux apparaître les accents populaires qui lui sont chers. Il met en place les conventions d’écriture du quatuor sans les fixer pour autant, ouvrant ainsi des perspectives qui enjambent le XIXème siècle et conduiront à Schönberg (1874-1951). Les quatuors londoniens correspondent à une période charnière de sa carrière. En 1790, après 30 ans au service de la cour des princes Esterhazy (actuelle Hongrie), Nicolas Ier meurt. Ses successeurs offrent une protection (financière notamment) moindre à Haydn, qui se lance alors dans une tournée londonienne. Ses trois opus accèdent très vite à la notoriété puisqu’ils présentent une richesse d’invention et une puissance rares. Haydn voit pour la première fois ses quatuors joués en public et non plus simplement dans un cadre privé. À son retour d’Angleterre, il écrit les Quatuors op. 71 et 74 dans la perspective de les voir joués à Londres l’année suivante. Plus éclatants, chevaleresques et munis de très brèves introductions telles les « trois coups » intimant le silence au public, le compositeur s’adapte à ce nouveau contexte.

london haydn quartetDepuis sa création en 2000, le London Haydn Quartet composé des violonistes Catherine Manson et Michael Gurevich, de l’altiste John Crockatt et du violoncelliste Jonathan Manson est devenu l’un des ensembles sur instruments d’époque les plus respectés. Le London Haydn Quartet voue un véritable culte à son compositeur éponyme, ce qui le conduit à proposer de nombreux programmes lui étant entièrement dédiés comme au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall et au Library of Congress de New York ainsi que dans de nombreux festivals internationaux. En formation quintette, le London Haydn Quartet accueille régulièrement le violoncelliste Steven Isserlis et le clarinettisteEric Hoeprich avec lequel il se produit en Europe, aux États-Unis et au Canada et enregistre les quintettes de Brahms et de Mozart. Sa prochaine collaboration sera avec l’altiste Steven Dann pour l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart en quatre concerts et l’intégrale des quatuors Opus 20 de Haydn.

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MERCREDI 30 AOÛT

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

INTÉGRALE DES QUATUORS LONDONIENS DE HAYDN (2/5)

J. Haydn Quatuor op. 71 n°3 en mi b

J. Haydn Quatuor op. 64 n°4 en sol

J. Haydn Quatuor op. 71 n°2 en ré

London Haydn QuartetCatherine Manson et Michael Gurevich, violons

John Crockatt, altoJonathan Manson, violoncelle

intégrale des quatuors londoniens de haydn

L’intégrale des quatuors londoniens de Haydn, agrémentée de quelques quatuors de Beethoven, est un clin d’œil aux souvenirs de Berlioz à Londres dont l’appartement était voisin d’un salon de concerts où se retrouvaient, entre autres, d’excellents quatuors…Il n’est pas un compositeur qui représente mieux le quatuor à cordes que Joseph Haydn. « Papa Haydn », comme le surnomment ses illustres élèves, parmi lesquels un certain Beethoven, s’empare du genre à ses débuts, dès la fin des années 1750. Durant plus de 50 ans, il écrit un total de 70 œuvres pour cet ensemble instrumental qui devient le laboratoire de composition par excellence. Les quatuors londoniens correspondent à une période charnière de sa carrière. En 1790, après 30 ans au service de la cour des princes Esterhazy (actuelle Hongrie), Nicolas Ier meurt. Ses successeurs offrent une protection (financière notamment) moindre à Haydn, qui se lance alors dans une tournée londonienne. Ses trois opus accèdent très vite à la notoriété puisqu’ils présentent une richesse d’invention et une puissance rares. Haydn voit pour la première fois ses quatuors joués en public et non plus simplement dans un cadre privé. Le Quatuor op. 64 n°4, présenté à cette occasion, propose un premier mouvement très narratif (une saynète comique), un menuet ironique entre danse rustique et élégance forcée, un mouvement lent qui fait chanter le premier violon et un finale des plus joyeux et inventifs. Il écrit à son retour d’Angleterre les Quatuors op. 71, plus symphoniques et virtuoses, dans la perspective de les voir joués à Londres l’année suivante. Le Quatuor op. 71 n°2 s’ouvre avec un allegro plein de panache, son mouvement lent est une exploration harmonique aventureuse qui conduit à un menuet aux allures de scherzo. Le premier mouvement du Quatuor op. 71 n°3 amène des notes sinistres au 1er thème à mesure qu’il progresse. Ce mouvement lent est essentiellement composé d’une série de variations d’une ingéniosité remarquable. Enfin, le menuet prépare joyeusement le changement d’humeur d’un finale contrapuntique et animé. Au sommet de son art, Haydn s’adapte à un nouveau public avec une vitalité et une puissance expressive rares.

london haydn quartetDepuis sa création en 2000, le London Haydn Quartet composé des violonistes Catherine Manson et Michael Gurevich, de l’altiste John Crockatt et du violoncelliste Jonathan Manson est devenu l’un des ensembles sur instruments d’époque les plus respectés. Le London Haydn Quartet voue un véritable culte à son compositeur éponyme, ce qui le conduit à proposer de nombreux programmes lui étant entièrement dédiés comme au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall et au Library of Congress de New York ainsi que dans de nombreux festivals internationaux. En formation quintette, le London Haydn Quartet accueille régulièrement le violoncelliste Steven Isserlis et le clarinettisteEric Hoeprich avec lequel il se produit en Europe, aux États-Unis et au Canada et enregistre les quintettes de Brahms et de Mozart. Sa prochaine collaboration sera avec l’altiste Steven Dann pour l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart en quatre concerts et l’intégrale des quatuors Opus 20 de Haydn.

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JEUDI 31 AOÛT

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE -

INTÉGRALE DES QUATUORS LONDONIENS DE HAYDN (3/5)

J. Haydn Quatuor op. 64 n°1 en ut

L. van Beethoven Quatuor op. 95 en fa m

J. Haydn Quatuor op. 64 n°3 en si b

London Haydn QuartetCatherine Manson et Michael Gurevich, violons

John Crockatt, altoJonathan Manson, violoncelle

intégrale des quatuors londoniens de haydnL’intégrale des quatuors londoniens de Haydn, agrémentée de quelques quatuors de Beethoven, est un clin d’œil aux souvenirs de Berlioz à Londres dont l’appartement était voisin d’un salon de concerts où se retrouvaient, entre autres, d’excellents quatuors… Il n’est pas un compositeur qui représente mieux le quatuor à cordes que Joseph Haydn. Même si le titre qu’on lui donne de « père du quatuor » n’est pas tout à fait juste historiquement, il s’empare du genre à ses tout débuts dès la fin des années 1750. Durant plus de 50 ans, il écrit un total de soixante-dix œuvres pour cet ensemble instrumental qui devient, grâce à « Papa Haydn », comme le surnomment affectueusement ses illustres élèves (parmi lesquels un certain Beethoven...), le laboratoire de composition par excellence. Haydn synthétise dans ce concentré toute l’ingéniosité de son art musical ne se bornant jamais à la facilité. Ses quatuors londoniens correspondent à une période charnière de sa carrière. En 1790, après trente ans au service de la cour des princes Esterhazy (actuelle Hongrie), le prince Nicolas Ier meurt. Ses successeurs offrent une protection (financière notamment) moindre à Haydn. Il se lance alors dans une tournée londonienne. Haydn voit pour la première fois ses quatuors joués en public et non plus simplement dans un cadre privé. Le Quatuor op. 64 n°1, joué à cette occasion, s’ouvre avec le thème principal du premier mouvement joué par le premier violon, rejoint dans sa répétition par le second. Il comprend des exemples de bariolage (alternance rapide des cordes). Le deuxième mouvement est un menuet dont la partie centrale (le trio) est mineure et contrastée. Il est suivi d’un allegretto scherzando, badinant, gracieux, modérément allant, et d’un finale animé. Le premier mouvement animé du Quatuor op. 64 n°3 fait entendre après son thème principal un rythme insistant introduit par le violoncelle puis repris par les autres instruments. Après un mouvement lent, le trio du menuet présente un rythme syncopé inhabituel et le finale, très réussi, démontre à nouveau la variété infinie dont Haydn est capable, dans les limites d’une forme établie.Sous-titré « Quatuor serioso », le Quatuor à cordes n°11 (op. 95) de Beethoven qui complète le concert est imprimé du sceau d’une douleur fataliste. Le caractère sérieux est au rendez-vous avec un Scherzo des plus normatifs. Son allegretto a le ton prophétique des dernières œuvres du compositeur et son finale se termine dans une atmosphère de détente.

london haydn quartetDepuis sa création en 2000, le London Haydn Quartet composé des violonistes Catherine Manson et Michael Gurevich, de l’altiste John Crockatt et du violoncelliste Jonathan Manson est devenu l’un des ensembles sur instruments d’époque les plus respectés. Le London Haydn Quartet voue un véritable culte à son compositeur éponyme, ce qui le conduit à proposer de nombreux programmes lui étant entièrement dédiés comme au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall et au Library of Congress de New York ainsi que dans de nombreux festivals internationaux. En formation quintette, le London Haydn Quartet accueille régulièrement le violoncelliste Steven Isserlis et le clarinettisteEric Hoeprich avec lequel il se produit en Europe, aux États-Unis et au Canada et enregistre les quintettes de Brahms et de Mozart. Sa prochaine collaboration sera avec l’altiste Steven Dann pour l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart en quatre concerts et l’intégrale des quatuors Opus 20 de Haydn.

Détail des programmes et autres informations : www.festivalberlioz.com / 04 74 20 20 79Retrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter #FestivalBerlioz

VENDREDI 1ER SEPTEMBRE

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

INTÉGRALE DES QUATUORS LONDONIENS DE HAYDN (4/5)

J. Haydn Quatuor op. 74 n°2 en fa

J. Haydn Quatuor op. 64 n°2 en si m

J. Haydn Quatuor op. 64 n°5 en ré, « L’Alouette »

London Haydn QuartetCatherine Manson et Michael Gurevich, violons

John Crockatt, altoJonathan Manson, violoncelle

intégrale des quatuors londoniens de haydn L’intégrale des quatuors londoniens de Haydn, agrémentée de quelques quatuors de Beethoven, est un clin d’œil aux souvenirs de Berlioz à Londres dont l’appartement était voisin d’un salon de concerts où se retrouvaient, entre autres, d’excellents quatuors… Il n’est pas un compositeur qui représente mieux le quatuor à cordes que Joseph Haydn. « Papa Haydn », tel que le surnomment ses illustres élèves, parmi lesquels un certain Beethoven, s’empare du genre à ses débuts, dès la fin des années 1750. Durant plus de 50 ans, il écrit un total de 70 œuvres pour cet ensemble instrumental qui devient le laboratoire de composition par excellence. Haydn synthétise dans ce concentré de son art musical les pages les plus savantes, celles qui par ailleurs font le mieux apparaître les accents populaires qui lui sont chers. Les quatuors londoniens correspondent à une période charnière de sa carrière. En 1790, après 30 ans au service de la cour des princes Esterhazy (actuelle Hongrie), Nicolas Ier meurt. Ses successeurs offrent une protection (financière notamment) moindre à Haydn, qui se lance alors dans une tournée londonienne. Haydn voit pour la première fois ses quatuors joués en public et non plus simplement dans un cadre privé. Le premier violon ouvre le Quatuor op. 64 n°2 par un allegro spirituoso plein d’ambiguïté et de sentiments profonds. Les motifs d’accompagnement de l’adagio sont remarquables. Le menuet conduit à un finale animé, avec une fin inattendue où les violons remontent dans les hauteurs. Le Quatuor op. 64 n°5 est celui qui a le plus de succès, dès sa première exécution à Londres. Il est surnommé « L’Alouette » en raison de la mélodie du premier violon, comparable au fascinant chant de cet oiseau, jouée au début de l’œuvre, sur un accompagnement scandé. D’une grande beauté mélodique, l’adagio cantabile qui suit est d’une expression très intense. Le menuetto conduit à un infernal finale, un mouvement perpétuel d’une remarquable tenue. Il écrit, à son retour d’Angleterre, les Quatuors op. 74 afin qu’ils soient joués eux aussi à Londres l’année suivante. L’opus 74 n°2 commence par une vigoureuse et unanime introduction, avant que l’alto ne développe un contrepoint. Le mouvement lent est un ensemble de variations, suivi d’un menuet dans la tonalité, très peu utilisée, de ré bémol majeur. Le quatuor se termine par un mouvement d’une invention mélodique et harmonique considérable dans lequel le premier violon fait montre de virtuosité.

london haydn quartetDepuis sa création en 2000, le London Haydn Quartet composé des violonistes Catherine Manson et Michael Gurevich, de l’altiste John Crockatt et du violoncelliste Jonathan Manson est devenu l’un des ensembles sur instruments d’époque les plus respectés. Le London Haydn Quartet voue un véritable culte à son compositeur éponyme, ce qui le conduit à proposer de nombreux programmes lui étant entièrement dédiés comme au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall et au Library of Congress de New York ainsi que dans de nombreux festivals internationaux. En formation quintette, le London Haydn Quartet accueille régulièrement le violoncelliste Steven Isserlis et le clarinettisteEric Hoeprich avec lequel il se produit en Europe, aux États-Unis et au Canada et enregistre les quintettes de Brahms et de Mozart. Sa prochaine collaboration sera avec l’altiste Steven Dann pour l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart en quatre concerts et l’intégrale des quatuors Opus 20 de Haydn.

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Samedi 2 septembre

- 17:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, ÉGLISE

INTÉGRALE DES QUATUORS LONDONIENS DE HAYDN (5/5)

J. Haydn Quatuor op. 74 n°3 en sol m, « Le Cavalier »

L. van Beethoven Quatuor op. 18 n°2 en sol

J. Haydn Quatuor op. 64 n°6 en mi b

London Haydn QuartetCatherine Manson et Michael Gurevich, violons

John Crockatt, altoJonathan Manson, violoncelle

intégrale des quatuors londoniens de haydn L’intégrale des quatuors londoniens de Haydn, agrémentée de quelques quatuors de Beethoven, est un clin d’œil aux souvenirs de Berlioz à Londres dont l’appartement était voisin d’un salon de concerts où se retrouvaient, entre autres, d’excellents quatuors… Il n’est pas un compositeur qui représente mieux le quatuor à cordes que Joseph Haydn. « Papa Haydn », tel que le surnomment ses illustres élèves, parmi lesquels un certain Beethoven, s’empare du genre à ses débuts, dès la fin des années 1750. Durant plus de 50 ans, il écrit un total de 70 œuvres pour cet ensemble instrumental qui devient le laboratoire de composition par excellence. Haydn synthétise dans ce concentré de son art musical les pages les plus savantes, celles qui par ailleurs font le mieux apparaître les accents populaires qui lui sont chers. Les quatuors londoniens correspondent à une période charnière de sa carrière. En 1790, après 30 ans au service de la cour des princes Esterhazy (actuelle Hongrie), Nicolas Ier meurt. Ses successeurs offrent une protection (financière notamment) moindre à Haydn, qui se lance alors dans une tournée londonienne. Haydn voit pour la première fois ses quatuors joués en public et non plus simplement dans un cadre privé. Le Quatuor op. 64 n°6 s’ouvre par un des thèmes les plus mémorables du compositeur. Au mouvement lent suit un menuet très mozartien puis un finale, sous forme de rondo (alternance couplet-refrain), véritable miniature orchestrale. Plus symphoniques et virtuoses, il écrit à son retour d’Angleterre les Quatuors op. 74 afin qu’ils soient joués eux aussi à Londres l’année suivante. Le Quatuor op. 74 n°3 est surnommé « le Cavalier », pour des raisons immédiatement apparentes avec le galopant motif d’accompagnement du premier thème auquel un deuxième thème plus mélodieux offre plus tard un contraste. Le cœur du quatuor est le mouvement lent. Le menuet est suivi d’un mouvement final tout en variété et en contrastes dynamiques, conduisant à une conclusion plus lumineuse.À Londres, au meilleur de sa maturité, Haydn s’adapte à un nouveau public avec une vitalité et une puissance expressives rares. Relevant de « la première manière » de Beethoven, le Quatuor op. 18 n°2 (1799), qui complète le concert, est surnommé « quatuors des compliments »... compliments, plus tard reniés, de l’élève au maître Haydn...

London haydn quartetDepuis sa création en 2000, le London Haydn Quartet composé des violonistes Catherine Manson et Michael Gurevich, de l’altiste John Crockatt et du violoncelliste Jonathan Manson est devenu l’un des ensembles sur instruments d’époque les plus respectés. Le London Haydn Quartet voue un véritable culte à son compositeur éponyme, ce qui le conduit à proposer de nombreux programmes lui étant entièrement dédiés comme au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall et au Library of Congress de New York ainsi que dans de nombreux festivals internationaux. En formation quintette, le London Haydn Quartet accueille régulièrement le violoncelliste Steven Isserlis et le clarinettisteEric Hoeprich avec lequel il se produit en Europe, aux États-Unis et au Canada et enregistre les quintettes de Brahms et de Mozart. Sa prochaine collaboration sera avec l’altiste Steven Dann pour l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart en quatre concerts et l’intégrale des quatuors Opus 20 de Haydn.

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Samedi 2 septembre

- 17:00 - BEAUCROISSANT, CHAPELLE DE PARMÉNIE

suites pour violoncelle

J. S. Bach Suite n°1

B. Britten Suite n°1

J. S. Bach Suite n°3

Noémi Boutin, violoncelle

suites pour violoncelle Le violoncelle en tant qu’instrument soliste doit beaucoup à la redécouverte, dans la première moitié du XXème siècle, des célébrissimes Suites que lui consacra Jean- Sébastien Bach au début des années 1720. Dans ce sillage, Benjamin Britten se tourne vers cet exercice de style qui permet au musicien de montrer la large palette de couleurs et d’expressions musicales que recèle l’instrument. Bach est alors maître de chapelle à la cour de Köthen. Le prince Leopold qui y règne est lui-même musicien et s’intéresse au compositeur. C’est une période heureuse de maturité pour Bach qui atteint un point avancé de son art.La Suite n°1 est introduite par un prélude qui porte aux nues les possibilités harmoniques du violoncelle seul. S’ensuit une allemande très expressive à la subtile conduite mélodique ; une courante où l’instrument semble se dédoubler entre basses et virevoltante mélodie ; une sarabande, danse noble et douce, ici aérienne ; des menuets plus enlevés et aussi incisifs que purement galants ; et une gigue qui clôt l’œuvre sur une joie capricante et espiègle.La Suite n°3 débute par un prélude impressionnant de polyphonies et de plénitude. Une allemande subtile, plutôt légère et pleine d’invention conduit à une courante égrainée avec malice et virtuosité. La sarabande explore un vaste terrain harmonique. Les célèbres bourrées sont d’une bonhomie mâtinée de sagacité et de « bon sens populaire », image que l’on se fait généralement de leur auteur. La gigue conclut la suite de façon pyrotechnique...Les Suites pour violoncelle seul de Britten sont issues d’une collaboration avec le fameux violoncelliste russe Mstislav Rostropovitch. Introduite par une fugue stylisée (dont Bach est le maître), la Suite n°1 (1964) est en six « chants », chacun décomposé en deux mouvements. Comme celle de Bach, mais usant de gestes techniques introduits aux XIXème et XXème siècles, cette suite joue de toute l’étendue mélodique, harmonique mais aussi timbrique (différents modes de jeu, entre autres : cordes effleurées des doigts ou pincées) de l’instrument.Avec bonheur, les Suites pour violoncelle nous rendent intimes avec le son si apprécié de Sir Cello.

noémi boutinJeune prodige, Noémi Boutin entre au CNSMD de Paris à l’âge de 14 ans. Lauréate de nombreux concours, elle se produit en soliste et au sein de plusieurs ensembles de musique de chambre sur les plus grandes scènes françaises et étrangères, encouragée par des personnalités musicales de grande renommée comme Roland Pidoux, Jean-Guihen Queyras et Jean-Claude Pennetier. Son engagement en faveur de la musique contemporaine la conduit à travailler en étroite collaboration avec des compositeurs venus de divers horizons musicaux (de François Sarhan à Magik Malik). Passionnée d’aventures artistiques inédites, elle partage régulièrement la scène avec des circassiens, comédiens ou encore des musiciens de jazz. En 2017, Noémi Boutin a sorti son premier CD solo autour des suites pour violoncelle de Benjamin Britten sous le label NoMad Music.

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DIMANCHE 3 SEPTEMBRE

- 15:00 - SAINT-ÉTIENNE-DE-SAINT-GEOIRS, ÉGLISE

B. El-Khoury Sérénade pour orchestre à cordes n°4 « Horizon », op. 98Commande du Festival Berlioz. Dédiée à Bruno Messina. Création mondiale.

R. Vaughan Williams Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis

G. Holst St Paul’s Suite op. 29/2

L. van Beethoven / G. Mahler Quatuor à cordes n°11 en fa m op. 95 « Serioso »

Orchestre d’AuvergneRoberto Forés Veses, direction

Bechara El-Khoury parle en ces mots de sa Sérénade pour orchestre à cordes n°4, « Horizon », op. 98 : « Cette œuvre est une sorte de méditation sur certaines époques de la vie, un acte de sérénité, un poème musical inspiré par le charme et la beauté de la nature française, ainsi que par une certaine tradition anglaise ! Une sorte de nuages qui cachent le soleil, ce soleil qui apparaît subitement par moments, et disparaît de nouveau... ».

Octobre 1810, Thérèse Malfatti écrit une lettre : « Pour toi, mon pauvre Beethoven, le bonheur provenant du dehors est complètement inexistant. Tu dois te créer tout en toi-même, car dans le monde de l’idéal seul tu trouveras des amis. » Il vient de la demander en mariage, la réponse est donc : non... Sous-titré « Quatuor serioso », le Quatuor à cordes n°11, op. 95, composé dans la foulée, est imprimé du sceau d’une douleur fataliste qu’un vers de l’Inferno de Dante pourrait résumer : « Lasciate ogni speranza » (« Abandonnez tout espoir »). Le caractère sérieux est bien là avec un scherzo des plus normatifs. Son allegretto a le ton prophétique des dernières œuvres du compositeur et son finale se termine dans une atmosphère de détente. Puis, au crépuscule du romantisme beethovénien arrive Gustav Mahler, compositeur associé à la fois au chagrin et à la sériosité musicale. Il transpose le quatuor pour l’orchestre à cordes en 1899.

Lorsque l’on parle de « sérieux » en musique, c’est souvent au contrepoint que l’on pense, l’art de faire sonner plusieurs lignes mélodiques indépendantes ensemble, en strates les unes au-dessus des autres (l’exemple le plus parlant étant le canon). Pour alimenter son contrepoint, qu’il a appris auprès de Maurice Ravel dont il eut le privilège d’être l’un de ses trois seuls élèves, Ralph Vaughan Williams puise dans les mélodies populaires anglaises du passé. Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis (1910) est l’une des œuvres les plus connues du compositeur.

Claviériste de formation, Gustav Holst ne voue plus sa musique qu’à l’orchestre après une névralgie de la main. Ses œuvres orchestrales (dont la plus connue est sans doute la suite Les Planètes) sont à la fois grandiloquentes et pleines de mystères, en deux mots so british.

ORCHESTRE d’auvergneOrchestre à cordes reconnu dans le monde entier pour sa qualité musicale, l’Orchestre d’Auvergne cultive l’excellence artistique. L’engagement des 21 musiciens et des directeurs musicaux qui ont marqué l’histoire de l’orchestre favorise la réalisation de très nombreuses tournées et d’une discographie renouvelée. Fidèle à son ancrage régional, l’orchestre se produit au plus proche de ses publics à Clermont-Ferrand, pour permettre à chacun d’accéder aux bienfaits de la musique. L’orchestre a une mission pédagogique : il offre à ses publics de mieux comprendre la musique pour vivre des sensations plus subtiles et décupler leurs plaisirs. Il est présent sur tous les territoires pour tisser des liens durables et accompagner ses publics dans leur quête du mieux-être. Roberto Forés Veses, directeur musical et artistique depuis 2012, nourrit un projet artistique ancré sur son territoire et ouvert sur le monde.

roberto forés vesesRoberto Forés Veses a étudié la direction d’orchestre à l’Accademia Musicale Pescarese et à l’Académie Sibelius d’Helsinki où il obtient son diplôme. En 2006, il sort lauréat à l’unanimité du concours de direction d’orchestre d’Orvieto (Italie) avec un Prix spécial du jury. En 2008, il fait ses débuts dans la direction d’opéra au Teatro Regio de Turin avec Salomé et l’Elixir d’amour et au Bolchoï avec Macbeth. Depuis, il a assuré la création mondiale de La Reine aux cheveux d’or de B.R. Earl au Stresa Festival (Italie). Il a dirigé de nombreux orchestres et est également l’invité de prestigieux festivals internationaux. Il est le Directeur musical et artistique de l’Orchestre d’Auvergne depuis 2012. Sur le plan discographique, Roberto Forés Veses enregistre régulièrement avec l’Orchestre d’Auvergne sous les labels Aparté et Warner Classics.

BECHARA EL-KHOURYCompositeur et poète franco-libanais, Bechara El-Khoury suit un cursus musical sous la direction d’Hagop Arslanian à Beyrouth tout en poursuivant ses études supérieures. Il se rend à Paris pour se perfectionner en composition auprès de Petit-Petit et y réside depuis. Il travaille en collaboration avec des maisons de disques telles que Erato, Forlane ou encore Naxos. Il a été récompensé par de nombreux prix : le « Prix des Arts et de la Culture » et « Saïd Akl » au Liban, le « Prix Rossini » de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France) et est promu « Chevalier dans l’Ordre National du Cèdre du Liban ». Ses compositions sont créées dans des salles prestigieuses du monde entier et interprétées par de nombreuses formations. Il est membre du jury aux concours de l’École Normale Supérieure de Musique de Paris et à Radio France. Bechara El-Khoury est promu en 2015 sociétaire honoris causa de la SACEM.

— 18:00 — LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, CHÂTEAU LOUIS XI (30€/20€/GRATUIT)

LE CONCERT DES ENFANTSOrchestre des Pays de Savoie

SpiritoChœur d’enfants À travers chants

Solistes des Petits Chanteurs de LyonNicole Corti, direction

Hjördis Thébault, sopranoIsabelle Deproit, altoJulien Picard, ténor

Jean-Baptiste Dumora, barytonBenjamin Lunetta, préparation de chœur

Julie Desprairies, chorégrapheÉlise Ladoué, assistante chorégraphe

Louise Hochet, costumes

- 20:00 - LA CÔTE-SAINT-ANDRÉ, COUR DU Château Louis XI

bal irlandaisPoppy Seeds and friends

CE SOIR AU FESTIVAL BERLIOZ

Le Festival est organisé par

L’AIDA remercie les mécènes du Festival Berlioz :

Les entreprises du club Benvenuto Le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Plurimmo / Groupe Avantiel, Vicat, CCI Nord Isère, Alp’études, Arc en Ciel Recyclage, Pharmacie Barbier, Chocolaterie Jouvenal, Laquet, Margaron, Michard Assurance, Normand Paysagiste, Roseraies Felix, Transports Garnier

Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79

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