SALON-DE-PROVENCEGuide du patrimoine

LES ORIGINES DE SALON-DE-PROVENCE

PLAN VILLE

MuSéES

LES MONuMENTS

LES FONTAINES

LE PATRIMOINE Du XIXe SIÈCLE

STATuES ET FRESQuE

LA PATROuILLE ACROBATIQuE DE FRANCE

PARCS ET JARDINS

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SOMMAIRE

EN HIVER DU LUNDI AU SAMEDI de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h

fermé le dimanche  EN JUIN & SEptEMbRE

du lundi au samedi de 9h30 à 13h et de 14h à 19h

fermé le dimancheEN JUILLEt & AOût

du lundi au samedi de 9h30 à 19h et le dimanche de 10hà 13h 

LES FLÂNERIES, VISITEZ SALON DE PROVENCE AuTREMENT

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L’Office de Tourisme vous propose des visites guidées gratuites au printemps et en été sur inscriptions au 04 90 56 27 60

www.VISITSALONDEPROVENCE.COMfacebook.com/tourisme.salon @tourismSalonpce instagram.com/otsalon

HORAIRES D’OuVERTuRE

249 place Jules morgan / B.p. 167 13654 Salon-de-provence CedeX / tél: 04 90 56 27 60

#GOSALON

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LES ORIGINES DE SALON-DE-PROVENCEC’est sur la plus haute colline du Val de Cuech (direction Au-rons) que l’on retrouve les vestiges du « Salounet » un habitat de l’époque Ligure (premiers occupants de notre région).

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Le site de Salon a connu une occupation humaine ancienne. Mais c’est en 871 qu’apparaît la première mention écrite connue de Salon : l’existence d’une « Villa Sallone » est at-testée dans un acte d’inventaire de biens qui nous apprend que Rostang, archevêque d’Arles, possède des terres dans le pays salonais. Arles et ses dépendances ainsi que Salon passent sous la tutelle de l’archevêque d’Arles auquel l’em-pereur du Saint Empire Romain Germanique délègue son autorité. Ces « terres adjacentes » séparées de la Provence proprement dite, garderont un certain nombre de privilèges jusqu’à leur rattachement au Royaume de France en 1481.

Autrefois appelée « Sallon de Crau », Salon s’écrivait avec 2 « ll » jusqu’en 1784. C’est sur une inscription gravée sur le piédestal d’un buste qu’une faute fût commise, c’est pour-quoi le conseil décida que Salon ne prendrait plus qu’un seul « l ». Puis, c’est en 1918 que « Salon de Crau » changera de nom pour : « Salon-de-Provence ».

La Villa Sallone

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Les Musées

LES FONTAINESFontaine Moussue1

Fontaine Place Louis Blanc2

Fontaine Place de la Révolution3

Fontaine et lavoir4

Fontaine du Puits du Mouton5

Fontaine Place Morgan6

Fontaine Place du général de Gaulle7

Fontaine Portail Coucou8

Fontaine Robert de Lamanon9

Fontaine Adam de Craponne10

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Tour Bourg-Neuf6

Maison Crousillat5

Tour de l’Horloge4

Maison Nostradamus3

Église Saint-Michel2

LES MONUMENTSChâteau de l’Empéri1

Tour Galaspe ou de Babylone7

Hôtel de ville8

Collégiale Saint-Laurent9

Porte de la Chapelle du couvent des Capucins10

Porte du couvent des Ursulines11

Le Temple protestant12

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Hôtel Bourgue6

Hôtel Ravoire5

Château des Louanes4

Hôtel Roche3

Cercle des Arts2

LE PATRIMOINE DU XIXe SIÈCLE Téâtre Armand1

Hôtel Armieux7

Hôtel Couderc8

Savonnerie Marius Fabre9

Savonnerie Rampal Latour10

Savonnerie du Moulin à Grain11

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Statue Nostradamus - Place du général de gaulle6

Statues Fontaine Adam de Craponne5

Buste d’Antoine Blaise Crousillat 4

Monument aux Morts - Place Gambe�a3

Le sublime Réveil d’Eugène Piron2

STATUES ET FRESQUECamille Pelletan1

Statue Nostradamus - Place des Anciennes Halles7

LA fresque trompe l’œil8

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2 1Parcours de santé

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Parc du Pigeonnier5

Square Jean XXIII4

Kiosque place des Martyrs3

Place du général de Gaulle

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PARCS ET JARDINS

Parc de la légion d’honneur

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Jardin des simples

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PARCDU

PIGEONNIER

PARCOURSDE

SANTÉ

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MuSéE DE L’EMPERIMAISON DE NOSTRADAMuS SALLE THéODORE JOuRDAN

Juché sur un socle rocheux, dominant la plaine de la Crau, le château de l’Emperi est le plus ancien château fort de Provence encore debout et l’un des trois plus grands avec le palais des papes en Avignon et le château du roi René à Tarascon. Édi-fié en éperon barré au Xe siècle, il est le symbole de l’autorité féodale des Archevêques d’Arles sur le territoire de Salon et de ses habitants. Résidence des Archevêques d’Arles jusqu’en 1792, ceux-ci transforment la forteresse en palais notamment au XVIe siècle. Depuis 1967, la collection Raoul et Jean Brunon, acquise par l’Etat est exposée dans ce lieu dans le cadre d’une convention avec le musée de l’Armée. Cette collection, est l’une des premières collections d’histoire militaire française au monde.

Cet espace est consacré aux œuvres du peintre Théodore Jourdan, soit un ensemble de 19 toiles de grand format et une soixantaine de dessins. Évasion garantie au travers des lieux qui symbolisent la Pro-vence.

Ouverture tous les jours, sauf le lundi et certains jours fériés, de 13h30 à 18h et durant les vacances scolaires de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h.

Entrée libre

La Maison de Nostradamus est un lieu de mémoire et une maison d’écrivain labellisée Maison des il-lustres. Dans cet édifice, Nostradamus a vécu et a rédigé les ouvrages qui ont fait sa célébrité, alma-nachs, Prophéties, et traités de médecine. A travers différentes scènes évoquant son enfance, sa forma-tion, ses rencontres et ses différents savoirs : mé-decine, humanisme, astrologie, la visite permet de découvrir la culture et les sciences à l’époque de la Renaissance. Un commentaire sonore de 45 minutes accompagne la visite. Il est disponible en 5 langues.

Maison de NostradamusRue Nostradamus, 13300 Salon-de-Provence.Tél : 04 90 56 64 31e-mail : m.nostradamus@salon-de-provence.orgOuvertures : Du lundi au vendredi : de 9h à 12h et 14h à 18h samedi et dimanche de 14h à 18hRéception des groupes sur rendez-vous.

Tél : 04 90 56 22 36 Haute saison du 16 avril au 30 septembre :Ouvert tous les jours de l’année sauf le lundi et certains jours fériésHoraires des visites : de 9h30 à 12h et de 14h à 18hBasse saison du 1er octobre au 15 avril : Ouvert tous les jours de l’année sauf le lundi et certains jours fériés Horaires des visites : de 13h30 à 18h du mardi au dimancheRéception des groupes sur rendez-vous.

Les Musées

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LES MONuMENTS

Dominant la plaine de la Crau, sur le ro-cher du Puech, le Château de l’Empéri est l’une des plus anciennes forteresses de Provence, remarquable exemple de l’architecture militaire du XIIIe au XVIe. Il fut le lieu de résidence des arche-vêques d’Arles sous la suzeraineté des Empereurs de l’Empire Romain Ger-manique d’où son nom d’« Empéri ». Au XIXe il sert de caserne. Aujourd’hui le Musée de l’Empéri abrite une des premières collections publiques d’uni-formes, d’armes et d’équipements mi-litaires Français au monde.

Construite au début du XIIIe. Romane à l’extérieur, à l’intérieur de style go-thique à la suite de transformations. Le tympan au-dessus de l’entrée re-présente l’archange Saint-Michel ter-rassant les forces du mal symbolisées par un serpent, et surmontant l’agneau pascal. L’église fut l’objet de plusieurs campagnes de constructions succes-sives, allant même jusqu’à l’ajout au XVe siècle d’un clocher couronnant la façade et utilisé comme horloge jusqu’au XVIIe siècle.

Rue NostradamusLa « Maison Nostradamus » est un Mu-sée installé, depuis 1992, dans le logis où habita Michel de NOTREDAME dit « NOSTRADAMUS » (1503-1566), de 1547 à sa mort, et dans lequel il écrivit ses célèbres « Centuries » (Lyon 1555). Le Musée est construit autour de cet énigmatique personnage qui scruta le passé, le présent… Et l’avenir jusqu’en 3797

Cette tour a été édifiée au XVIIe à l’em-placement d’une ancienne porte mé-diévale pour remplacer l’horloge de l’église Saint-Michel. On peut y voir du côté ville un cadran indiquant les jours de la semaine et du côté faubourg un autre indiquant les cycles lunaires. Son exposition au Mistral avait déterminé son emplacement pour une meilleure diffusion du son des cloches.

Place CrousillatCette maison est celle d’Antoine Blaise Crousillat, poète et félibre du XIXe. Fré-déric Mistral lui-même lui rendit hom-mage ; il disait « c’est notre primadié » (le premier de tous). La façade est or-née d’une sculpture représentant une ruche encadrée d’épis de blé. L’un des recueils de poèmes de Crousillat s’inti-tule en effet « la Bresco », c’est-à-dire la ruche.

Château de l’Empéri église Saint-Michel

Maison Nostradamus

Tour de l’Horloge

Maison Crousillat

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Elle est un des derniers vestiges des remparts du XIIe siècle. Elle laisse encore voir sur les créneaux des traces de tirs des arquebu-siers de la Ligue. Les empreintes que l’on peut observer à gauche de la porte (en faisant face à la tour), sont celles laissées par le « carcan » des condamnés qui étaient exposés aux railleries de la population. La tour abrite une vierge noire, lors d’épidémies les femmes l’imploraient au moment de leur délivrance.

Place Galagaspe (rue Trez-Castel) Vestige des remparts du XIIe comme la tour du Bourg-Neuf, elle se dif-férencie de cette dernière par son apparence et sa fonction principale. Alors que la première est de forme carrée et qu’elle était une porte de passage entre la ville fortifiée et le faubourg, la tour Galagaspe (ou de Babylone) est quant à elle, semi-circulaire, car destinée à la surveillance et à la défense des abords extérieurs de cette partie des remparts.

Salle Robert de Lamanon anciennement «SEPTIER» . En 1586 des pères de l’ordre des Capucins vinrent à Salon pour y soigner les pestiférés. Le couvent fut démantelé lors de la révolution.

Rue LafayetteEn 1634 des religieuses Ursulines du couvent d’Arles se consacraient à l’instruction des jeunes filles. A la révolution, le couvent fût vendu à la commune comme bien national.

En 1867, la chapelle des Pénitents bleus de Salon, abattue à la révolution, est reconstruite au bas de la rue de Conte Devolx ex rue de Nice . La confré-rie l’utilise jusqu’en 1911, puis on lui connait di-verses utilisations: salle de catéchisme, prison…Mise à disposition de l’Eglise réformée en 1966 pour en être le temple, la chapelle a été définiti-vement acquise en 2011 par la communauté pro-testante.

Place de l’hôtel de villeCe bâtiment a été construit en 1655 pour remplacer l’ancienne maison communale située alors dans la vielle ville. Lors de sa construction, le rempart a été percé pour permettre une ouverture vers les faubourgs. Deux statues, allégories de la Tempérance et de la Prudence, encadrent le balcon du premier étage.

Église située extra-muros jusqu’au XVIe, elle a été construite sur l’empla-cement d’une ancienne chapelle par la volonté de l’archevêque d’Arles, Jean de Cardonne, en 1344. C’est en 1499 que l’église de style gothique provençal acquiert le titre de Collégiale. C’est en ce lieu que repose le célèbre médecin et astrophile Michel de Nostredame.

Tour Bourg-Neuf

Tour Galagaspe ou de Babylone

Porte de la chapelle du couvent des Capucins

Porte du couvent des ursulines

Le temple protestant

Hôtel de ville

Collégiale Saint-Laurent

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Les Musées

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LES FONTAINES

Place CrousillatCette « Place des arbres », de nos jours « Place Crousillat », s’ornait déjà d’une fontaine au XVIe siècle. Décidée en 1765 par les consuls de la ville, l’actuelle Grande Fontaine fut édifiée par le sculpteur Maurice Bernus en 1775. Cachée au creux de la mousse qui lui vaut son surnom, cette fontaine est surmontée de deux vasques. La plus grande est décorée de quatre masques crachant de l’eau, enca-drés par quatre têtes de lions. Surnommée « fontaine Moussue » en raison de la mousse qui l’a recouvre entièrement, elle tient lieu de place centrale deSalon ; elle en est aussi devenue le symbole.

La place servait au stockage des Grignons, un moulin se trouvait à proximité de la place. La fontaine est probablement très ancienne, elle existait déjà en 1770.Sa forme était la même que celle de la fontaine Moussue, avec deux vasques su-perposées avant que la mousse ne les recouvre.

Cette place est nommée ainsi en 1889, le nom de « Place centrale » lui étant refusé. La fontaine qui s’y trouve date de 1903 ; elle a été créée à la demande des habitants du quartier, qui récla-maient un accès à l’eau potable proche de chez eux. Cette fontaine est compo-sée d’un bassin possédant un obélisque décoré d’une palme et surmonté d’un buste de Marianne. La population anti-cléricale de l’époque disait que « Saint Michel » (l’église qui borde la place) tourne le dos à la République pour ne pas voir le buste de Marianne.

Rue Trez-CastelLes habitants du quartier réclamaient depuis trente ans un point d’eau po-table. En 1882, la fontaine Trez-Castel est érigée dans la vieille ville. Le lavoir est le dernier lavoir public de la ville de Salon qui subsiste. Jadis, plus bas, il ser-vait également d’abreuvoir.

Rue KennedyÀ l’emplacement de la fontaine se trou-vait un puits depuis 1704. En 1761, à l’occasion du pavage de la rue, le puits a été transformé en fontaine pour ré-pondre aux besoins des habitants. En 1895 elle sera agrandie, aujourd’hui, l’eau jaillit de quatre mascarons en forme de tête de lion.

Fontaine Moussue

Fontaine Place Louis Blanc

Fontaine Place de la Révolution

Fontaine et lavoir

Fontaine du Puits du Mouton

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Inaugurée en 2016 lors du réaménagement de la place Morgan cette fontaine à jets composée de plusieurs bassins en cascades, fonctionne en circuit fermé. Les jets d’eau sont éclairés par des leds de 8 couleurs différentes programmées pour allumer les bassins le soir. Dotée de jets droits et de jets paraboliques, la fontaine dis-pose d’un anémomètre qui permet de réguler la hauteur des jets ou de les couper en cas de fortes rafales de vent.

Cette place fût aménagée en 1878, on lui donna le nom de place « Thiers » en l’honneur d’un enfant du pays libérateur du territoire. Elle servait de marché à bestiaux. En 1900 elle fut agrémentée de platanes et de bancs et accueillait les Salonais autour d’un kiosque à Musique. Ce dernier fut retiré en 1963 et remplacé par une grande fontaine à Jets.

Place de l’hôtel de villeConstruite en l’honneur d’Adam de Craponne (ingénieur Hydrolicien qui irrigua la ville) à la place d’une fontaine datant de 1760, elle fut inaugurée le 22 octobre 1854, au cours d’une grande fête de l’agriculture.

En reconnaissance, les 22 communes dont les noms sont inscrits sur le monument, ont partici-pé financièrement à son érection. Quatre génies encadrent deux textes, l’un en Provençal, l’autre en Latin.

Cet ensemble du sculpteur aixois Marius Ramus s’orne d’une statue du grand homme, qui la sur-plombe. Cette eau si précieuse provient de la sta-tion des Aubes. (Voir aussi pages 12-13).

Place Porte CoucouPetite fontaine adossée au mur situé devant l’ancien Asile Saint-Jo-seph datant de 1860, ce bâtiment fonctionnait comme pensionnat de jeunes filles jusqu’en 1905, date à laquelle eut lieu la séparation de l’Église et de l’État c’est alors qu’il servit d’école de Garçons. En 1942, Il devint en outre un « centre culturel », ce fût au Portail Coucou, dans une salle de l’œuvre laïque, que naquît la Résistance Salonaise mais, avec l’invasion de la zone libre, Salon fût occupée et l’immeuble réquisitionné par les troupes allemandes. Après la guerre le bâtiment redeviendra le siège de « l’œuvre de la jeunesse laïque ».

Cours GimonÉrigée en 1859 pour honorer Robert de Lamanon, savant natura-liste et géologue, cette fontaine est sculptée de végétaux sur trois faces et d’un masque féminin sur la face d’où jaillit l’eau, originaire de la station des Aubes. L’ensemble fut restauré une première fois en 1988. La partie basse a été reprise en 2006, à l’occasion de la restauration des cours.

Fontaine Place Morgan

Place du Général de Gaulle

Fontaine Adam de Craponne (1526-1576)

Fontaine Portail Coucou

Fontaine Robert de Lamanon (1752-1787)

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Les Musées

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LE PATRIMOINE Du XIXe SIÈCLE QUARTIER DES SAVONNIERS

Après la guerre de 1870, c’est l’envolée économique. Grâce à la construction de la gare, le commerce de l’huile d’olive et du savon devient prospère et Salon-de-Provence s’enrichit. Les riches négociants font construire de superbes villas autour de Salon, donnant naissance à de nouveaux quartiers, bordant de larges avenues.

Boulevard NostradamusInauguré en 1883, le Théâtre Armand est le fruit de la passion des arts de la scène d’Etienne Armand. Ce riche négociant en savons dote la ville d’un théâtre qui, à son décès, deviendra municipal. D’aspect sobre à l’extérieur, il présente à l’inté-rieur un décor italien somptueux.

Rue des fileuses de soieLe Cercle des Arts et Métiers a été fondé en 1842 et a dû se réunir chez d’importants négociants salonais avant d’avoir son propre immeuble. L’im-meuble, quant à lui, a été construit en 1886, et c’est seulement en 1894 qu’il devient effectivement la propriété du Cercle.

Boulevard NostradamusConstruit en 1902 sur le boulevard Nostradamus par le négociant Pascal Boy, il est racheté en 1930 par un in-dustriel du graissage, Edouard Roche, qui agrandit le bâtiment par l’achat de la fabrique adjacente au château.

Parc de la Légion d’honneurCe Jardin était celui du « Mas des Louanes », le plus ancien de tous, puisqu’il est édifié au milieu du XIXe. Il est racheté en 1880 par Auguste Gail-lard qui l’agrandit et en fait le Château des Louanes.La municipalité de Salon-de-Provence acquiert en 1998 le jardin en friche qui devient le Parc Floral de la République, aujourd’hui Parc de la Légion d’Hon-neur.

VILLAS ET CHÂTEAuX

Théâtre Armand

Cercle des Arts

* Hôtel Roche

* Château des Louanes

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* HôTELS PARTICuLIERS PRIVéS.

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Boulevard de la RépubliqueLa Villa La Colombe, dite Hôtel Ravoire, a été édifiée par l’industriel Salonais Pascal Anthime Ravoire en 1880. Il comportait une grande cour en façade ainsi qu’un très grand jardin, lequel a laissé place à un bâtiment annexe construit par une banque.

455, boulevard de la RépubliqueIl est édifié en 1900 par Auguste Girard, négociant. En 1928 il est vendu à Alphonse Gras négociant en huiles et savons, reconverti dans la torréfaction après la crise de 1914. Derrière la villa, on peut voir encore une magnifique estive (local où l’on stockait l’huile d’Olive).

Avenue Paul BourretMarius Fabre commence l’activité de savonnerie en 1900 dans un hangar au fond de son jardin. En 1925, il rachète l’ancienne savonnerie « Chaffard et Couderc », profitant de la période de prospé-rité économique... C’est un des plus grands en-sembles salonais réunissant une usine de savons, toujours en activité, et une maison de maître, aux allures de château, devenue la clinique Vignoli.

Rue Félix PyatEn 1885, Pierre Rampal 3e génération de Savon-niers, arrive à Salon et travaille à la Savonnerie Gounelle. Il obtiendra des médailles d’Or à l’ex-position Universelle de Paris en 1900 pour son Savon de Marseille « la Côte d’Azur ». En 1907, il crée sa propre Savonnerie « Rampal et fils » au 71, rue Félix Pyat où elle est toujours en activité.

Boulevard de la RépubliqueÉgalement connu sous le nom de Villa Armieux, l’actuel Palais de justice est édifié en 1903 dans le quartier des Louanes par Edmond Marius Armieux. Il y aménage une salle de spectacle pour son épouse cantatrice qui donne des concerts où le « Tout Salon » est convié. Le château est vendu en 1939, occupé pendant la guerre, et la ville de Salon le rachète en 1951 pour en faire le Tribunal de Commerce.

(clinique Vignoli), avenue Paul BourretÀ la fin du XIXe siècle, un riche négociant Marseillais, Fernand Cou-derc est associé à Chaffard dans l’entreprise « Chaffard et Couderc », fabrique d’huile d’olive surfine, savons et huiles à graisser. C’est une des entreprises les plus importantes de Salon. Elle est rachetée en 1925 par Marius Fabre, tandis que le château, édifié en 1900, et le parc sont vendus en 1927 au docteur Vignoli qui y installe sa clinique.

* Hôtel Ravoire

* Hôtel Bourgue

Savonnerie Marius Fabre

Savonnerie Rampal Latour

Palais de Justice

Hôtel Couderc

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* HôTELS PARTICuLIERS PRIVéS.

Les Musées

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STATuES ET FRESQuE

Place de la FerrageEn 1922, un comité se forma et érigea une statue en l’honneur de Camille Pelletan, député puis Sénateur des Bouches-du-Rhône. Le sculpteur Auguste Carli la réali-sera en pierre de Cassis.

Érigée initialement sur la place Eugène Pelletan, elle sera inaugurée le 2 septembre 1923 par Edouard Herriot. En 1964, le parti radical jugea la statue mal placée et demanda qu’elle soit installée ailleurs. Elle fut donc transférée place de la Ferrage.

« Le sublime Réveil »cimetière Saint RochLe monument, entièrement taillé dans le roc en 1923 par le sculpteur Salonais Eugène Piron, représente une brèche qui semble accéder au caveau où sont déposés les morts. A l’entrée de cette brèche un clairon sonne « le sublime réveil qui fait surgir en foule l’image de ceux qui dorment là... »

Place GambettaLa place de la Croix deviendra « place Gambetta » en 1883. La commune dé-cida d’y élever une fontaine monumen-tale. La société fraternelle des combat-tants de 1870-1871 offrit à la ville un monument commémoratif qui vient se superposer à la fontaine. Le monument en bronze est inauguré le 28 juin 1903 par Camille Pelletan, Ministre de la Ma-rine.

Place CrousillatPoète contemplatif, amoureux de sa ville, son buste en bronze est signé « Farigoule », il fût placé à cet endroit en 1914. Sur son piédestal on peut y dé-couvrir le blason de la ville, des acan-thes, du cuir repoussé, des rameaux d’olivier et deux extraits de ses œuvres « la Bresco » et « l’Eissame ».

Le Monument aux morts d’Eugène Piron

Camille Pelletan (1846-1915)

Monument aux Morts

Buste d’Antoine Blaise Crousillat (1814-1899)

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Place de l’Hôtel de villeLa fontaine Adam de Craponne, inaugurée en 1854. La population voulut rendre hommage à l’ingénieur, bienfaiteur de notre région. En 1817, le Conseil municipal avait émis un vœu en fa-veur d’un monument sur une place publique où l’on planterait des arbres. Ce fut décidé le 27 octobre 1850 par le Conseil municipal.

Adam de Craponne (1526-1576)Ingénieur hydraulicien, Craponne détourna les eaux de la Durance pour irriguer la plaine de Salon, et utilisa les eaux comme force mo-trice pour actionner les moulins. L’eau arriva à Salon-de-Provence en 1559. En plus de la fontaine, un buste est visible dans le hall de l’hôtel de ville.

Cette statue fut offerte à la ville en 1867 par un élève sculpteur, Joseph Ré, natif de Salon. Au début du siècle elle surmontait une fontaine, aujourd’hui disparue. C’est dans la rue des Cordeliers derrière la statue que se trouvait le couvent du même nom où fut jadis enterré Nostradamus.

Michel de Nostredame (1503-1566) dit « Nostradamus » origi-naire de Saint-Rémy- de-Provence, s’établit dans la cité Salonaise à l’âge de 44 ans et y demeure jusqu’à sa mort en 1566 : il est avant tout médecin ; il étudie, suivant le courant humaniste chaque ma-ladie et chaque partie du corps en fonction de la disposition des constellations et des planètes. C’est cette étude de l’astrologie qui l’amènera à faire imprimer, en 1555, ses fameuses « Centuries ».

Cette statue de bronze représente Nostradamus tenant dans ses mains différents symboles ; elle est l’œuvre de François Bouché. Elle avait été érigée en 1966 au carrefour de l’Arceau (allées de Craponne). En 1969, elle est renversée par un camion ; la commune en commande une autre (située aujourd’hui avenue Guynemer), mais l’œuvre originale fut restaurée en 1999 et placée près de la Maison de ce célèbre personnage.

13 rue de l’horlogeDate de réalisation : 2016 Réalisation : A-Fresco

Trois façades qui ont été traitées en pierres de taille en trompe-l’oeil.

Dans ce décor Renaissance, on trouve aux fe-nêtres et au balcon 7 personnages célèbres, dont 5 salonnais : Au balcon : Nostradamus (1503-1566), Catherine de Medicis sa protectrice, et Charles IX, fils de cette dernière. Aux fenêtres du deuxième étage : Robert de Lamanon (1752-1787) et Adam de Craponne (1526-1576). Aux fenêtres du premier étage : Camille Pelletan (1846-1915) et Antoine Blaise Crousillat (1814-1899).

Statues Fontaine Adam de Craponne

Statue Nostradamus Place du Général de Gaulle

Statue NOSTRADAMuS Place des Anciennes Halles

LA FRESQuE TROMPE L’ŒIL

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LA PATROuILLE ACROBATIQuE DE FRANCE

La Patrouille Acrobatique de France a fêté son cinquantième anniversaire en 2003. C’est en effet lors du meeting d’Alger le 17 mai 1953 que dans l’enthousiasme de son commentaire, Jacques Noetinger a qualifié de Patrouille de France la formation de quatre F84G de la 3ème Escadre de chasse, basée à Reims et conduite cette année-là par le commandant Delachennal.

Au début de l’année 1953 la patrouille de la 3ème Escadre se trouvant prête et volontaire obtint d’être la seule patrouille acrobatique française officielle de l’année. Les premiers mee-tings commencèrent et ce fut presque immédia-tement la consécration d’Alger en mai 1953. A la fin de l’année 53, il ne manquait plus à la patrouille que d’être équipée d’avions d’armes français. Ce fut chose faite en 1954 avec l’Oura-gan construit par la compagnie Marcel Dassault. En 1957, commence la belle époque du Mystère IVA qui durera jusqu’en 1963. C’est pour la Pa-trouille de France l’époque de la maturité avec un avion de chasse étendard et l’apparition des fumigènes bleu, blanc et rouge.

La Patrouille de l’Ecole de l’air existait déjà depuis plusieurs années et s’était montrée excellente sur ses CM 170 Fouga Magister. Il était naturel qu’elle reprenne le flambeau et conserve définitivement le nom. Par lettre message en date du 10 février de cette même année 63 , le ministre des Armées décide que la Patrouille de l’Ecole de l’air s’appellera dé-sormais Patrouille Acrobatique de France.

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Désormais installée à Salon-de-Provence, une entité particulière était créée. Les spécialités acrobatiques apparurent, avec elles, le vol dos en patrouille, le tonneau en miroir et le virage dos.

En 1966, elle reçoit des magister flambant neuf dont les possibilités ont été accrues dans le do-maine de la puissance avec les nouveaux réac-teurs Turboméca Marboré VI.

En 1971, la décoration des avions est totalement changée.Le gris naturel de l’aluminium est entièrement peint avec une dominante bleu France. A la fin de l’année, il est décidé de présenter pour la saison 1972 une patrouille à onze avions. Cette formation évoluera également ainsi en 1973, mais dès 1974 la Patrouille de France retrouve l’effectif précédent, soit neuf appareils.

1980 sera la fin d’une époque. Le Fouga effec-tue sa dernière saison. Dix sept ans de bons et loyaux services de cet élégant petit avion ont marqué la renommée de la Patrouille de France.

L’année 1981 sera donc la première de l’Alpha-jet. Dès octobre 1980, les pilotes reviennent à Salon de Provence avec les six premiers avions, après un stage de recyclage à Tours.

Dès 1982, la formation se présente à huit, nombre maintenu jusqu’à présent.

PARCDU

PIGEONNIER

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PARCS ET JARDINS

Cette place fût aménagée en 1878, on lui donna le nom de place « Thiers » avant de la rebaptiser Général de Gaulle. Début 20 ème siècle Elle servait de marché à bestiaux.

En 1900 elle fut agrémentée de platanes et de bancs et accueillait les Salonais qui venaient se divertir autour du kiosque à Musique. Ce dernier fut retiré en 1963 et remplacé par une grande fontaine à Jets.

La sculpture inaugurée en 1987 représente une aile d’avion installée sur la place lors des 50 ans de l’Ecole de l’Air de Salon.

En 2017 des travaux d’aménagement ont été fait avec de nouveaux espaces de jeux pour enfants.

Ce Jardin était celui de la demeure ap-pelée « Château des Louanes », du nom d’un d’un riche négociant Salonais de la fin du XIXème siècle. La municipalité de Salon de Provence fit l’acquisition du jardin en friche en 1998. Le Parc de la Légion d’Honneur (Parc Floral de la République) A partir du 29 septembre 2007, la municipalité re-baptise le parc de la République , Parc de la légion d’honneur en hommage à la semaine de la légion d’honneur.

Cette charmante Place avec ses gra-dins formant un petit théâtre antique est animée les soirs d’été par de nom-breux concerts et spectacles divers. Le kiosque fût inauguré sur cette place entièrement réaménagée en 1997 où avant cela on y trouvait un boulodrome et des bancs publics.

Jusqu’à la fin du 18 ème siècle, le square n’était autre que le cimetière de la com-mune. Il fut transféré sur un nouveau site et appelé « cimetière Saint Roch ». Au milieu du square fut érigé en 1867 la statue de notre Dame de bonne es-pérance, encadrée des représentations de Jean, Moïse, Isaïe et David.

Place du Général de Gaulle

Parc de la légion d’Honneur

KIOSQuE place des Martyrs de la résistance

Square Jean XXIII

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5A l’origine jardin du château du Pigeonnier, la propriété appar-tenait à la Famille Lamanon au 18ème siècle. On retrouve dans le parc, quelques essences exotiques sans doute ramenées par le Botaniste Robert de Lamanon lors de ses expéditions.

Propriété de la famille Teissier au 19ème siècle, la demeure et son jardin seront vendues à la collectivité dans les années 1990. Aujourd’hui seul le jardin est resté bien communal transformé en jardin public, le château quant à lui est de nouveau une pro-priété privée.

Ce Jardin a été réalisé en 2003, au cœur du Château de l’Em-péri à l’occasion du 500 ème anniversaire de la naissance de Nostradamus , médecin renomé pour sa lutte efficace et ses mé-dicaments contre la peste. Il se compose de plantes que Nos-tradamus utilisa dans ses recettes, regroupées dans des plessis (branches de châtaigniers tressées), chaque carré créant un lien avec ses textes : carré des confitures, des fardements, des tein-turiers...

Le parcours de santé se situe à la Pinède St-Léon, quartier des Viougues. Vous y trouverez également un jardin d’enfants, des espaces de pique-nique et un parc de loisir «accropassion».

Le massif du Tallagard situé au nord de la ville, offre des pos-sibilités de pique-nique et de randonnées dans la campagne Salonaise

Parc du pigeonnier

Jardin des simples dans le château de l’Empéri ( fermé le lundi)

Parcours de santé

Massif du Tallagard

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© Crédit photos G.Lecomte/Armée de l’air/Office de Tourisme/ville de Salon de Provence