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1 Octobre-Décembre 2015 October-December No 44 DÛ À DIVERSES CIRCONSTANCES, CELLE-CI EST LA DERNIÈRE PUBLICATION D’ÉCHOS SALÉSIENS; SES DÉBUTS REMONTENT À 2005. CE FEUILLET THÉMATIQUE ACCOMPAGNÉ DE PHOTOS DE DIVERSES ŒUVRES SALÉSIENNES DANS LE MONDE A VOULU ÊTRE L’ÉCHO DES DIVERSES ACTIVITÉS DE LA FAMILLE SALÉSIENNE ET DE L’ÉGLISE SUR LES CINQ CONTINENTS. THIS IS THE LAST ISSUE OF SALESIAN ECHOES; IT HAS BEEN PUBLISHED SINCE 2005. WITH DIFFERENT THEMES AND PHOTOS, IT WAS MEANT TO BE THE ECHO OF THE ACTIVITIES OF THE SALESIAN FAMILY AND OF THE CHURCH ALL OVER THE WORLD. MUCH OF THAT WILL BE RECUPERATED BY CARREFOUR SALÉSIEN AND SALESIAN NEWS. «Avec Jésus, parcourons ensemble l’aventure de l’Esprit.» Tel est le thème de l’Étrenne 2016. Chaque année, au début de Janvier, le Recteur Majeur des Salésiens de Don Bosco écrit une Lettre, qu’on appelle « ETRENNE », à toute la Famille salésienne. L’Étrenne 2016 du Père Angel Fernandez Artime est très belle et présente un chemin de grande qualité humaine, spirituelle et salésienne. Avec l’origine historique de cette Lettre, nous vous en donnons ici les idées principales de l’Étrenne 2016. Un bel héritage spirituel La tradition de l’Étrenne du Recteur Majeur remonte à Don Bosco lui-même, dans les années 1850. Dès les premières années de l’Oratoire, Don Bosco remettait, vers la fin de l’année, une Étrenne à tous ses jeunes collectivement, et une autre à chacun en particulier. La première, la collective, consistait habituellement à signaler quelques points d’attention pour le bon déroulement de l’année qui allait commencer. De Recteur Majeur en Recteur Majeur cette belle tradition allait se poursuivre après la disparition de Don Bosco. Une parole pour toute la Famille salésienne La Famille salésienne se caractérise par sa diversité mais aussi par son unité, qui a sa source dans la consécration baptismale, dans le partage de l’esprit de Don Bosco et dans la participation à la mission salésienne au service des jeunes, spécialement des plus pauvres. C’est pour cela que dans chaque Étrenne on souligne cet aspect de communion autour du Recteur Majeur, « le Père et le centre d’unité de la Famille salésienne ». C’est pour cela que chaque année l’Étrenne est toujours bienvenue car elle propose un objectif commun ; à chaque branche de la Famille de voir ensuite comment le concrétiser dans la vie et le rendre opérationnel. République Démocratique du Congo. Des jeunes à l’Oratoire salésien qui sourient en dépit de la violence qui sévit dans leur pays. / Smiling youths in spite of daily violence in the country. India.A warm welcome for the Rector Major who visits Salesian works in India./ Un accueil chaleureux pour le Recteur Majeur visitant l’Inde. SALESIAN ECHOES ÉCHOS SALÉSIENS CANADA

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Octobre-Décembre 2015 October-December No 44

DÛ À DIVERSES CIRCONSTANCES, CELLE-CI

EST LA DERNIÈRE PUBLICATION D’ÉCHOS

SALÉSIENS; SES DÉBUTS REMONTENT À 2005.

CE FEUILLET THÉMATIQUE ACCOMPAGNÉ

DE PHOTOS DE DIVERSES ŒUVRES

SALÉSIENNES DANS LE MONDE A VOULU

ÊTRE L’ÉCHO DES DIVERSES ACTIVITÉS DE

LA FAMILLE SALÉSIENNE ET DE L’ÉGLISE

SUR LES CINQ CONTINENTS.

THIS IS THE LAST ISSUE OF SALESIAN

ECHOES; IT HAS BEEN PUBLISHED SINCE

2005. WITH DIFFERENT THEMES AND

PHOTOS, IT WAS MEANT TO BE THE ECHO

OF THE ACTIVITIES OF THE SALESIAN

FAMILY AND OF THE CHURCH ALL OVER THE

WORLD. MUCH OF THAT WILL BE

RECUPERATED BY CARREFOUR SALÉSIEN

AND SALESIAN NEWS.

«Avec Jésus, parcourons ensemble l’aventure de l’Esprit.» Tel est le thème de l’Étrenne 2016. Chaque année, au début de Janvier, le Recteur Majeur des Salésiens de Don Bosco écrit une Lettre, qu’on appelle « ETRENNE », à toute la Famille salésienne. L’Étrenne 2016 du Père Angel Fernandez Artime est très belle et présente un chemin de grande qualité humaine, spirituelle et salésienne. Avec l’origine historique de cette Lettre, nous vous en donnons ici les idées principales de l’Étrenne 2016.

Un bel héritage spirituelLa tradition de l’Étrenne du Recteur Majeur remonte à Don Bosco lui-même, dans les années 1850. Dès les premières années de l’Oratoire, Don Bosco remettait, vers la fin de l’année, une Étrenne à tous ses jeunes collectivement, et une autre à chacun en particulier. La première, la collective, consistait habituellement à signaler quelques points d’attention pour le bon déroulement de l’année qui allait commencer. De Recteur Majeur en Recteur Majeur cette belle tradition allait se poursuivre après la disparition de Don Bosco.

Une parole pour toute la Famille salésienneLa Famille salésienne se caractérise par sa diversité mais aussi par son unité, qui a sa source dans la consécration baptismale, dans le partage de l’esprit de Don Bosco et dans la participation à la mission salésienne au service des jeunes, spécialement des plus pauvres. C’est pour cela que dans chaque Étrenne on souligne cet aspect de communion autour du Recteur Majeur, « le Père et le centre d’unité de la Famille salésienne ». C’est pour cela que chaque année l’Étrenne est toujours bienvenue car elle propose un objectif commun ; à chaque branche de la Famille de voir ensuite comment le concrétiser dans la vie et le rendre opérationnel.

République Démocratique du Congo. Des jeunes à l’Oratoire salésien qui sourient en dépit de la violence qui sévit dans leur pays. / Smiling youths in spite of daily violence in the country.

India.A warm welcome for the Rector Major who visits Salesian works in India./ Un accueil chaleureux pour le Recteur Majeur visitant l’Inde.

SaleSian echoeSÉchoS SalÉSienS

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«Avec Jésus, parcourons ensemble l’aventure de l’Esprit.» Le thème de l’Étrenne 2016 s’articule en six points suivis de trois suggestions très intéressantes pour éclairer notre engagement à marcher aussi ensemble en cette année de la miséricorde.

La vie est le lieu où tout se joue. Nous connaissons tous bien cette expérience de la diversité de charismes et d’options qui se présentent à nous. Et c’est précisément sur le chemin de la vie que l’Esprit agit et frappe librement à la porte de chaque cœur humain. Nous sommes tous des voyageurs. Nous connaissons l’expérience du chemin. Alors, que signifie pour nous l’Aventure de l’Esprit ?

C’est avant tout, nous dit le Recteur Majeur, un chemin d’intériorité, mais aussi de spiritualité. Jésus lui-même a parcouru une authentique « aventure » d’ouverture à l’Esprit. Il a toujours cherché la volonté de son Père qui, dans son Esprit, l’a inspiré, accompagné, provoqué, guidé.

Don Bosco lui-même a vécu toute sa vie ouvert à l’Esprit parce que son désir était de répondre à ce que Dieu lui demandait, pour lui-même et pour ses jeunes.

La même chose est advenue, dans le Seigneur Jésus, en Marie de Nazareth qui a vécu une ouverture à l’Esprit qui consistait à se fier à Dieu sans savoir quel serait le point d’arrivée – et

en Don Bosco pour qui le « oui » à l’Esprit a été une réelle aventure de vie aux défis incroyables.

Le goût de Don Bosco pour la vie spirituelle, souligne l’Étrenne, n’est pas le fruit d’une improvisation. Il prit soin de sa vie spirituelle, toujours ouvert à l’Esprit, et il a su rendre attrayante aux jeunes de l’Oratoire cette vie spirituelle, vécue dans la joie salésienne.

Le Recteur Majeur est très concret à la fin de sa Lettre. « Que Don Bosco vous aide, écrit-il, à ne pas décevoir les aspirations profondes des jeunes : leur besoin de vie, d’ouverture, de joie, de liberté, d’avenir ; leur désir de collaborer à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel, au développement pour tous les peuples, à la protection de la nature et des milieux de vie ». Et enfin, aux jeunes le Recteur Majeur de dire aussi : « Nous désirons vous demander, à vous chers jeunes, que vous nous permettiez de faire ce chemin ensemble, parce que cela fait beaucoup de bien à tous » !

Père Job INISANSalésien de Don Bosco1 janvier 2016 www.don-bosco.net

Italie, Rome. Les participants aux Journées de Spiritualité de la Famille salésienne à la maison générale des salésiens./Members of the Salesian Family participating at the Days of Salesian Spirituality at the Generalate of the SDBs

Italy, Rome. Days of Spirituality: a group photo before departure to their country./ Jours de Spiritualité; une photo-souvenir avant le départ.

Brésil, Manaus. En octobre, la 37e édition des Jeux Olympiques « Bosconianos.»/In October, the 37th edition of the Olympics «Bosconianos».

Italy, Rome. les mêmes congressistes à Cinecittà; on assiste au «Don Bosco Musical.» / the participants are the guests of «Don Bosco Muiscal» at Cinecittà.

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VALEURS SALÉSIENNES EN ÉDUCATION

En Belgique francophone, douze écoles portent les valeurs de Don Bosco. Pour en témoigner, Eric Vanderstukken, directeur de l’école fondamentale Don Bosco à Liège et Benoit Goffin, directeur du collège Don Bosco à Woluwe-Saint-Lambert, livrent leur expérience.

Que retenir de la pédagogie de Don Bosco et de son mes-sage ?Benoit Goffin : Le message de Don Bosco se résume par sa pédagogie de la prévention. Son but est de rendre le jeune autonome dès que possible. Don Bosco voulait donner aux jeunes en difficulté des outils pour qu’ils puissent se débrouiller dans la vie, trouver leur chemin. Il ne s’agit pas de dire où ils doivent arriver, mais d’aller les chercher là où ils sont et de voir jusqu’où on peut les conduire dans l’excellence d’eux-mêmes.

Eric Vanderstukken : Trois regards sont posés sur le jeune, sur l’enfant, mais aussi sur le collègue, le directeur, le président du Pouvoir Organisateur (autre nom, en France, du chef d’établissement)... D’abord, un regard d’affection. On a besoin d’être sécurisé, de trouver sa place, d’être connu et reconnu. Ensuite, un regard de confiance, quand quelqu’un arrive à l’école. Et puis, un regard d’espérance. Dans une école salésienne idéale, aucun éducateur ne peut désespérer d’un enfant ou d’un collègue, de sa direction. Le projet doit être

mené jusqu’au bout. On se bat pour essayer de provoquer chez l’enfant cette recherche de l’excellence. L’important, dans l’éducation salésienne, est de ne pas enfermer la personne... Même si cela a été dur jusque-là, on peut toujours essayer de repartir sur autre chose. Cela nous fait évoluer, nous apporte une force, dans la vie et dans le métier.

Et quelles sont les attitudes concrètes que suscite cette pédagogie ?Benoit Goffin : C’est une pédagogie de la joie, de la confiance et de la solidarité. À notre époque, anxiogène et hyper connectée, l’important est de proposer des activités qui donnent de la joie. Nous développons notamment une activité théâtre. Le but est de faire en sorte que les jeunes se rendent compte que l’éducation humaine prime sur l’éducation scolaire. Le plus important est l’apprentissage de la vie en commun, la vie avec les autres. Et notre écoute des jeunes est inconditionnelle.

Eric Vanderstukken : Il s’agit même d’apprendre qui est l’autre, qui est différent de moi. Lui porter de l’intérêt, avoir confiance en lui, lui laisser de la place... On peut faire cet apprentissage-là à l’école. Chez nous, éduquer prime sur enseigner. Nous avons décidé d’institutionnaliser ces valeurs, de continuer à les développer. C’est un ilot de résistance ! « Comment voulez-vous standardiser une relation d’éducateur à éduqué ? C’est impossible ! »

Ethiopia, Addis- Abeba. a new life for street children, thanks to the «Come and See» Project./Une nouvelle vie pour les enfants de la rue grâce au Projet Viens et Vois.

Angola, Lixeira. La musique joue un rôle très important dans l’éducation des jeunes les plus défavorisés; elle réveille l’âme de la jeunesse./ Music plays a very important role in the education of the most disadvantaged youth of the city.

Népal, Kadmandou. Encore beaucoup de restauration à faire suite aux dom-mages causés par les tremblements de terre; les sœurs salésiennes à l’œuvre. / Much work still to be done for the damage caused by the earthquakes: Salesian Sisters at work..

Canada, Sherbrooke. La musique a une place centrale au Bosco Show des étudiants du Salésien; une «parade» de talents! / Music, as in all Salesian houses, has a central place in the annual Bosco Show of Le Salésien.

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Quel type de projets menez-vous dans vos écoles, en lien avec ces valeurs ?Eric Vanderstukken : Il s’agit surtout d’une attitude quotidienne. On utilise une méthode d’écoute, les gens peuvent déposer leurs soucis, la parole est sécurisée. J’accorde une attention particulière aux enseignants. Je souhaite voir aussi chez les adultes les valeurs qu’on développe chez les enfants.

En quoi est-il important de fêter le bicentenaire de Don Bosco cette année ?Benoit Goffin : Ce qui est important, c’est que nous sommes passés d’une école congréganiste tenue par des religieux à une école organisée et gérée par des laïcs. Il y a des intuitions de départ, qu’il faut changer, adapter à la société.

Eric Vanderstukken : Don Bosco a dit : « J’ai fait le brouillon, vous mettrez les couleurs ! » Il a l’intuition de nous donner des lignes directrices, qu’il faut ensuite incarner. Comment voulez-vous standardiser une relation d’éducateur à éduqué ? C’est impossible !

Benoit Goffin : Le piège potentiel du bicentenaire serait de contempler l’icône, de la vénérer, alors qu’il ne s’agit que d’une image qui doit renvoyer au travail qui doit être fait, inventé... Il faut être prophétique !

Haïti, Port-au Prince.Six ans après le terrible tremblement de terre de janvier 2010. les élèves de l’ENAM font mémoire des centaines de jeunes ensevelis sous les ruines de l’école salésienne./ Six years after the terrible earthquake, the pupils of ENAM pray for the hundreds of pupils buried in the ruins of the Salesian school.

Colombie, Bogota. Les enfants se préparent à un spectacle pour rendre hommage au Recteur Majeur en visite au pays./ Children preparing a show to welcome the Rector Major visiting their school.

Slovénie, Ljubljana . Le Recteur Majeur, Don Angel, 10e successeur de Don Bosco,en visite d’animation au pays./ The Rector Major on a visit of animation exchanges with Slovenian youth.

India, Guwahati.The Missionary Sisters of Mary Help of Christians known as the Ferrandine- because founded by Bishop S. Ferrando, SDB,- is the first religious Congregation founded in North East India. They are dedicated to evangelisation, health care and instruction./ Les religieuses connues sous le nom de Ferrandines- parce que fondées au N-E de l’ Inde par Mgr Stephen Ferrando,sdb- font partie de la Famille salésienne.

Concrètement, qu’avez-vous organisé dans vos établisse-ments à cette occasion ?Benoit Goffin : Nous sortons du cinquantenaire de notre école, et ce que nous avons présenté lors de la journée du 23 octobre c’est ce que nous avons vécu au moment de la célébration de notre cinquantenaire.

Eric Vanderstukken : On a senti qu’il fallait commencer à mieux prendre soin du groupe adulte et de ce qui se passait sur le plan relationnel. Le bicentenaire a servi de marchepied symbolique pour pouvoir inclure cette dimension dans le nouveau projet d’établissement. Le 23 octobre, nous avons présenté une chorale avec tous les collègues, les membres du PO. Nous avons chanté une chanson créée par notre équipe, qui mettait en valeur notre projet. J’en retiens ces paroles : « Et si on travaillait comme on ne l’a jamais fait ! »

Extrait de la revue Entrées Libres, la revue de l’Enseignement catholique belge

Site Internet : enseignement.catholique.be

www.entrees-libres.be

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UN CHEMIN JOYEUX…

Le pape François a reçu en audience, le 31 décembre 2015 salle Paul VI, les participants au 40e congrès international des pueri cantores. Des jeunes choristes, a expliqué leur président le Polonais Robert Tyrala, qui dans de nombreux pays « chantent dans les églises et durant les concerts, en priant pour la paix dans le monde entier… » Jeunes garçons et filles, « au service de la beauté et de la liturgie », qui donnent également « un témoignage, par leur vie, des valeurs chrétiennes ». Le pape François a préféré répondre aux questions de ces jeunes choristes plutôt que de prononcer un discours. Un dialogue qui a abordé des sujets tels que le chant et la musique – « la vie chrétienne est un chemin, mais ce n’est pas un chemin triste, c’est un chemin joyeux. Et donc chante ! Chante et marche… » a notamment déclaré le pape François –, la bonté, la colère, les rêves de jeunesse ou les peurs engendrées par la violence du monde. Concernant cette dernière question, le pape François a souligné que « tous, nous avons en nous un champ de bataille. On lutte entre le bien et le mal, tout le monde. Nous avons des grâces et des tentations… » Cependant, a-t-il tenu à dire aux jeunes choristes, il y a également de très bonnes choses dans notre monde, « des choses saintes qui sont l’œuvre de Dieu » Doc. Catholique

Voici la première question d’un choriste et la réponse du Pape François.

Que pensez-vous de notre chant? Aimez-vous chanter ?« Que penses-tu de notre chant ? Aimes-tu chanter ? »… J’aimerais vous entendre chanter davantage ! Je n’ai entendu qu’un chant, j’espère que vous en chanterez d’autres… J’aime entendre chanter, mais si je chantais, j’aurais l’air d’un âne, parce que je ne sais pas chanter. Je ne parle pas bien non plus, parce que j’ai un défaut dans ma manière de parler, de l’ordre de la phonétique… mais j’aime tellement entendre chanter ! Et je vais vous raconter une anecdote. Quand j’étais enfant – nous sommes cinq enfants – quand nous étions enfants, le samedi, à deux heures de l’après-midi, maman nous faisait asseoir devant la radio pour l’écouter. Et qu’écoutions-nous ? Tous les samedis, il y avait la retransmission d’un opéra (lyrique). Et maman nous enseignait ce qu’était cet opéra, elle nous expliquait : « Écoute ce que fait celui-là… » Et enfant, j’ai éprouvé le plaisir d’entendre chanter. Mais je n’ai jamais pu chanter. En revanche, l’un de mes grands-pères, qui était

Colombia, Medellin. The Rector Major on an visit to Colombia, is confronted with the native culture./ Le Recteur Majeur en visite à Medellin prend connais-sance de la culture locale.

St.Louis-de-Kent. Photo d’archives- août 1962, lors d’une retraite spirituelle des salésiens. Au centre, le P. Ernest Giovannini, notre ancien provincial, alors membre du conseil général à Turin - à sa droite, le P. Hector Carnevale./ Archive photo, August 1962, during the retreat of Salesians. In the centre, Fr. Ernest Giovannini, member of the General Council, on his right, Fr. H. Carnevale.

Ucraine. Les salésiens accompagnent les combattants dans les tranchées dans un pays secoué par la guerre civile./ Some Salesians accompany young men involved in the civil war that devastates their country.

charpentier, chantait toujours en travaillant, toujours. Le plaisir d’entendre chanter vient de mon enfance. J’aime tellement la musique et le chant. Et ce que je pense de votre chant ? J’espère en entendre un autre… D’accord ? Est-ce possible ?

Je vous dirai une chose : le chant éduque l’âme, le chant fait du bien à l’âme. Par exemple, quand la maman veut faire s’endormir son enfant, elle ne lui dit pas : « Un, deux, trois, quatre… ». Elle lui chante une berceuse… Elle la chante… Et cela fait du bien à l’âme, l’enfant se tranquillise et s’endort. Saint Augustin dit une phrase très belle. Chacun de vous doit l’apprendre dans sa langue. En parlant de la vie chrétienne, de la joie de la vie chrétienne, il dit ceci : « Chante et marche ». La vie chrétienne est un chemin, mais ce n’est pas un chemin triste, c’est un chemin joyeux. Et donc chante ! Chante et marche : n’oubliez pas ! Que chacun le dise dans sa langue : « Chante et marche ! » (Ils répètent : « Chante et marche ! ») Je n’ai pas bien entendu… (« Chante et marche ! ») Voilà. Souvenez-vous de cela : chante et marche. Et ainsi, ton âme jouira davantage de la joie de l’Évangile.

Si tu veux trouver la bonté, va vers le Seigneur

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BENOÎT XVI PRÉSENT À L’OUVERTURE DE LA PORTE SAINTE

À l’occasion de l’entrée dans l’Année de la miséricorde, Benoît XVI a pris part au rite d’ouverture de la Porte Sainte présidé par le pape François, le 8 décembre, jour de l’Immaculée Conception, a indiqué le Vatican.

Benoît XVI, qui a renoncé à sa charge pontificale en février 2013, ouvrant la voie au conclave qui vit l’élection du pape argentin, réside désormais au Monastère Mater Ecclesiae, niché au cœur des jardins du Vatican, où il consacre sa vie à la prière et à l’étude.

Depuis, le pape émérite a fait des apparitions publiques ponctuelles, notamment lors de la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII, en avril 2014. De temps à autre, des images de visites qu’il reçoit chez lui sont diffusées dans la presse. Mais ces irruptions dans la sphère publique restent rares.

Une attention régulière à son prédécesseur

En juillet dernier, il avait cependant prononcé son premier discours public depuis sa renonciation, faisant l’éloge de la musique sacrée occidentale. À la fin du mois d’août, le pape émérite avait présidé la messe et prononcé une homélie au collège teutonique, au sein du Vatican, en conclusion du Schülerkreis, qui réunit chaque année à cette période ses anciens élèves.

Par ailleurs, le pape François manifeste régulièrement et de diverses manières son attention envers son prédécesseur. Récemment, il l’a notamment cité sur la question du rapport entre miséricorde et vérité. Au début du Synode des évêques sur la famille, il avait ainsi souligné que l’Église est appelée à « vivre sa mission dans la vérité qui ne change pas selon les modes passagères ou les opinions dominantes ».

Il avait alors directement mentionné un passage de l’encyclique de Benoît XVI Caritas in Veritate : « Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. L’amour devient une coque vide susceptible d’être arbitrairement remplie. C’est le risque mortifère qu’affronte l’amour dans une culture sans vérité.

LA PORTE DE L’ACCUEIL

«Pas de porte blindée dans l’Église, aucune ! Tout ouvert !», demande le pape François.

Le pape a en effet consacré sa 33e catéchèse sur la famille à ce qu’il appelle «la porte de l’accueil», le mercredi 18 novembre, place Saint-Pierre.

Le pape a pris la métaphore de la Porte sainte de la Porte de la miséricorde, et il fait observer que c’est tout autre chose qu’une porte blindée: «Il y a des endroits dans le monde où l’on ne ferme pas les portes à clé, il y en a encore. Mais il y en a beaucoup où les portes blindées sont devenues normales. Nous ne devons pas nous résigner à l’idée de devoir appliquer ce système à toute notre vie, à la vie de famille, de la ville, de la société. Et encore moins à la vie de l’Église. Ce serait terrible ! Une Église inhospitalière, comme une famille fermée sur elle-même, mortifie l’Évangile et dessèche le monde. Pas de porte blindée dans l’Église, aucune ! Tout ouvert !»

Uruguay, Montevideo. Le Cardinal salésien Daniel Sturla présidait à l’.eucharistie à la fin du camp du Mouvement Salésien des Jeunes; plus de 1700 jeunes y participèrent. / The camp of the Salesian Youth Movement ended with a Mass presided by Salesian Cardinal Daniel Sturla; more than 1700 young people participated.

Vatican.Ouverture de la Porte Sainte de la Basilique St-Pierre par le Pape François, le pape émérite Benoit XVI présent (1ère fois dans l’histoire d’un tel événement) / Opening of the Holy Door on Dec.8 by Pope Francis, in the presence of Pope emeritus Benedict XVI.

Lithuania, Vilnius. Don Guillermo Basañes, General Councillor for the Missions, visiting the confreres of the Salesian presence in Vilnius./ Don G. Basañes, conseiller général des missions, en visite d’animation à Vilnius.