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12 ÈME FESTIVAL DE LA SOUPE Samedi 15 octobre Pltu tunisi Bour d Sint- Mrc - BREST Nombreuses animations pour enfants, adultes et défilé en fanfare Organisé par le Conseil Consultatif du Quartier de Saint-Marc au 02 98 00 85 78 Maquette et impression - service reprographie de Brest métropole Concours de soupes et disco soupe programme sur brest.fr L E S A I N T - M A R C U Q Octobre- Novembre - Décembre 2016 - N°36 Pilier-Rouge - Sébastopol - Kéruscun - Poul-ar-Bachet - Forestou - Petit-Paris - Kérangall / Kérampéré - Le Guelmeur - Saint-Marc Bourg - Le Bot / Pont-Neuf O I ?

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12ÈME FESTIVALDE LA SOUPE

Samedi15 octobre

2016Plateau tunisieBourg de Saint-Marc - BREST

Nombreuses animations pour enfants, adultes

et défilé en fanfareOrganisé par le Conseil Consultatif

du Quartier de Saint-Marcau 02 98 00 85 78

Maq

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Concours de soupeset disco soupe

programme sur brest.fr

LE

SAINT-MARC

UQ

Octobre- Novembre - Décembre 2016 - N°36

Pilier-Rouge - Sébastopol - Kéruscun - Poul-ar-Bachet - Forestou - Petit-Paris - Kérangall / Kérampéré - Le Guelmeur - Saint-Marc Bourg - Le Bot / Pont-Neuf

OI?

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L’origine de l’ association remonte à 1913 peu de temps après le vote par les parlementaires de la célèbre loide 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat. C’est à cette période que quelques militants laïques créent l’amicale desanciens élèves et amis de l’école laïque de la commune de Saint Marc dont le but était essentiellement de contribuer àmieux accueillir les enfants dans les écoles en participant à l’achat de fournitures diverses et en organisant une cantine scolaire.

Après quelques tentatives et échecs, finalement lePatronage Laïque nait en 1926 dans une périodedifficile de crise économique, de tensionsinternationales et de montée des fascismes où, desurcroît, s'exacerbe le conflit entre laïques etcléricaux. A l’époque, c’était également une volonté de créer

les structures nécessaires à l’exercice d’activités éducatives complémentaires à celles de l’école laïque tant dans les domaines culturel, sportif ou de loisirs divers auservice des habitants du quartier et aux élèves fréquentant l’école publique. De surcroit, l’objet était également la préparation physique et militaire des jeunes hommes.

Au cours de ces 90 ans d’existence, le Patro d’abord devenant le Foyer ensuite, a connu des évolutions importantes et des confrontations d’idées liées aux engagementsdes hommes et des femmes qui le dirigent et qui dès son origine refusent de s’installer dans une gestion routinière des activités et des actions.

Ils prennent régulièrement position sur des faits de société, s’engagent contre le fascisme avant 1939 puis contre les guerres coloniales dans les années cinquanteou accueillent des réfugiés espagnols en lutte contre le franquisme en 1937.

Malgré ces difficultés, au début des années 60, une petite équipe de militants cherche à innover en créant le premier « Club de jeunes » du département et une écoled’initiation aux sports visant à la prise en charge par les enfants eux même de leurs activités dans le cadre d’une « République sportive ».

Par la suite, s’engageant pleinement pour la reconstruction de locaux décents, ces militants obtiendront satisfaction et une programmation de réalisations seraeffective. Les locaux où nous nous retrouvons aujourd’hui sont l’aboutissement de cette démarche au milieu des années 70. En échange du terrain dont le Foyer étaitpropriétaire, la ville a construit la résidence de personnes âgées de Saint-Marc et non résidence Saint–Marc comme elle est appelée régulièrement. Elle pourrait peutêtre porter le nom d’un de nos anciens militants. C’est donc par cet échange de terrain qu’un bail emphytéotique de 99 ans nous permet d’occuper ces locaux pendantencore plus de 50 ans !

Au cours de cette même période, un poste de permanent dont la fonction principale est la coordination des activités et le développement des actions éducatives endehors du temps scolaire est revendiqué. La création de ce poste en 1980 est un véritable évènement à Brest. D’autres du même type suivront…

Engagement et innovation encore : convaincu que l’école seule, ne peut tout faire en matière d’éducation, que la famille tient bien évidemment une place importanteet que le temps libre des enfants contribue aussi à leur épanouissement et à contrario accentue les inégalités, le Foyer crée un centre de loisirs éducatifs permanentrépondant à cette fonction éducative et par là même au besoin d’accueil des enfants dont les parents travaillent. Cette nouveauté s’accompagne de la gestion del’ensemble de l’équipement collectif de quartier de Kerisbian. Encore un engagement militant dans la prise en charge par les habitants eux même de l’animation socialedu quartier.

L’équipe poursuit l l’œuvre des militants fondateurs en mettant en place une politiquesociale de tarifications différenciées des adhésions et des participations des famillesen fonction des revenus. L’accès aux activités reste un choix pour tous et non unesélection par l’argent. La volonté est de marquer les écarts de manière importante,sinon cela n’a aucun sens. Cette décision originale et nouvelle dans notre ville audébut des années 1990 sera reprise par plusieurs autres associations.

Au Foyer, toutes les activités pour adultes ou sportives pour les enfants sontorganisées exclusivement par des bénévoles. Pour le prix d’une seule et uniqueadhésion / cotisation tous nos adhérents peuvent pratiquer toutes les activités dansla limite des places disponible dans quelques cas.

Des militants ont trouvé particulièrement intéressant de marquer le 90 èmeanniversaire de l’association par la publication d’un ouvrage sur l’histoire duPatronage laïque et du Foyer laïque de Saint-Marc. Sans la collaboration de AndréHascoët, historien local, ce livre n’aurait pas vu le jour. Merci à tous ceux qui ontparticipé à sa réalisation. Tout au long de ces pages, l’engagement quotidien de tousces hommes et femmes est mis en valeur, ceux de la première heure et ceux qui,plus récemment ont participé à la vie du Foyer de façon régulière et ont donné deleur temps et parfois même leur argent pour que vivent leurs valeurs.Il est nécessaire de connaitre l’histoire d’une association afin de réfléchir à

son avenir. C’est le but de cet ouvrage, certesimparfait mais nécessaire pour celles et

ceux qui relèveront le défi du passagevers un siècle d’existence.

Page 2LE SAINT-MARC QUOI ? 

N° 35

Depuis le 5 juillet 2015, lestationnement sur le trottoir est verbalisable : 135 euros.

L’automobiliste saint-marcois, en bon «brestoa», n’acceptepas la contrainte et continue de stationner sur son trottoir ousur le passage protégé.

Devenu piéton, il râle quand le véhicule du voisin, garé en in-fraction l’oblige à marcher sur la chaussée. Le contrevenant estun électeur, le constat perdurera tant que nos décideurs ména-geant la chèvre et le chou tolèreront cette pratique.

*lettre d’un habitant

HUMEUR

Le foyer laïque de Saint-Marc fête ses 90 ans

page 2

FLSM90 ans

Humeur

page 3

Les rendez-vous de

Saint-Marc

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page 6page 7 pages 8

Points PAPI

Le nom des rues

Le saviez-vous?

Le meilleurdes fleurs

Humour

Som

ma

ire

Kéruscun enseptembre

Programmefestival de la

soupe

Portrait

La recette duSaint-Marcois

Parlons breton

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Les rendez-vous de Saint-Marc

Vos carottes sont cuites !À l’occasion du Festival de la soupe, la médiathèque propose à ses jeunes

lecteurs d’écouter des histoires de soupes et de légumes.Samedi 15 octobre à 10 h 30 (pour les 0-3 ans),

à 15 h 30 à partir de (3 ans). Sur inscription (02 98 00 89 80)

Des Poulpiks dans la tête.Ils sont 4, ils sont écrivains, ils sont bretons et jouent avec les mots. Ils retour-nent les phrases, entremêlent les lettres, lancent des guillemets et dansententre les virgules... une séance de jeux avec la langue française à la manière

de l’émission de France Culture «Des Papous dans la tête».Vendredi 21 octobre à 20 h 30

Sur inscription

Papote JardinAvec l'association du jardin de Kerampéré, papotons sur le jardin et sur lesouvrages «coup de cœur sur le jardin» : documentaires, DVD, romans, BD.Une bonne occasion de mettre le potager à l'honneur, même en hiver !

Samedi 19 novembre à 11 h

Rencontre autour de la monnaie locale et solidaire HéolVous êtes sensibles à une consommation porteuse de valeurs qui participentau mouvement de l’économie sociale et solidaire ? Vous voulez œuvrer loca-lement à la construction d’une économie complémentaire, performante etdurable ? Vous voulez favoriser les projets locaux respectueux de l’environ-nement et des êtres humains ? La monnaie locale et solidaire Héol est faitepour vous. Une rencontre autour de cette alternative aura lieu le mercredi

2 novembre à 17 h 30Sur inscription

Bouquin’âgeConnaissez-vous la nouvelle ? Les bibliothécaires vous emmènent à la dé-couverte d’histoires courtes. De petites sensations douces et amères à sa-

vourer entre des chansons. Suivi du traditionnel goûter.Mardi 22 novembre à 15 h 30

Comment vaincre la mort en moins d'une heure ?Par Yan Marchand, philosophe

«Toutes blessent, la dernière tue». Voici ce que les Romains inscrivaient sur leurscadrans solaires en parlant des heures qui passent.

Passons une heure en compagnie des philosophes d'aujourd'hui et dejadis pour accomplir cet exploit ?

Samedi 3 décembre à 11 hSur inscription

Exposition Pierre-Jakez HéliasL'œuvre de Pierre-Jakez Hélias a marqué un tournant dans

l’histoire de la littérature bretonne. Cette exposition est une façonde lui rendre hommage et de mettre en lumière une partie de son

œuvre restée inconnue du grand public.Jusqu’au 12 novembre

Médiathèque St-Marc

Club Résidence St-Marc

MPT du Guelmeur

Ateliers Parents-Enfants Samedi et moi.

15 octobre et 19 novembreArts plastiques : gravure, papier et impres-sion de 10 h à 12 h

10 décembreAtelier «sablés et autres douceurs»10 h à 12 h

7 janvier Atelier ZEN : yoga ou relaxation ou massage de 11 h à 12 h

Renseignements et inscriptions auprès de Katell02 98 43 65 80

Le club de la résidence Saint-Marc proposeà ses adhérents des conférences et groupesde chants. Si vous souhaitez en profiter,vous pouvez adhérer au club ou venir auxanimations avec participation libre :

Mercredi 19 octobre :Conférence M. Mallegol (indiquer le thème)

Jeudi 20 octobre :"Groupe la retraite en chansons"

Vendredi 21 octobre : Loto

Jeudi 10 novembre : Vents du large

Jeudi 1er décembre :Chorale FLSM

Vendredi 25 novembre : Loto

mercredi 7 décembre : Conférence M. Lardeau - Ramsès II

Vendredi 16 décembre : Loto

Vendredi 27 janvier : LotoPage 3

LE SAINT-MARC QUOI ? N° 35

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ZOOM SUR

PAPIKésako ? Un patriarche à barbe blanche ? Que nenni !!!Un rapace vorace qui a envahi notre planète et nos univers.PAPI : Comprenez Point d'Accès Public à Internet.

POURQUOI DES PAPI ?Ce sont des lieux d'accès publics au pays de Brest.Beaucoup de personnes restent éloignées de cette culture del'écrit et de l'ordinateur que représente Internet.Ces PAPI permettent aux habitants d'utiliser les services enligne, de rechercher une information et de s'initier aux outils.

OÙ SONT-ILS À ST-MARC ?- Local social CCAS, rue de Maleyssie- Foyer Laïque de St-Marc- Mairie de Quartier de St-Marc- Maison Pour Tous du Guelmeur- Patronage Laïque du Pilier RougeUne formation et un accompagnement sont possibles dansles lieux pré-cités.L'appropriation d'Internet permettra de maîtriser cet outil pouranticiper la généralisation envisagée de toutes les démarchesadministratives (déclaration RSA, impôts…)

*lettre d’une habitante

A Brest même, sous l’occupation allemande, pendantl’Etat de siège du mois d’août 1944, sur le balcon de lamaison de mes parents, dans l’allée verte, aujourd’hui rueMathieu Donnard, j’observais au loin le bombardement.Je n’apercevais pas les avions qui opéraient à haute alti-tude afin de diminuer les risques d’être abattus par les tirsde la défense anti-aérienne allemande. Généralement de

jour, c’était des avions américains : Boeing B17, communé-ments appelés «forteresses volantes». Par contre, je voyais un sillage blanc vertical progressant vers le bas jusqu’à l’explo-sion au sol accompagné du déplacement d’air.À cette altitude, le seul ouvrage visible était les fortifications monumentales qui ceinturaient la ville, un repérage idéal. Etc’est sans doute pour cela qu’elles avaient été protégées.L’ancienne poste principale de la ville était située au même emplacement que l’actuelle, au maximum à cent mètres des mu-railles. Complètement détruite, il ne restait que des pans de murs, déblayés à la reconstruction par l’entreprise Lagadec deLanderneau, au moyen d’une pelle mécanique à câbles. Entre la poste et lesfortifications, était érigé un monument commémoratif de la guerre 14/18.Différentes parties des statues en bronze doré étaient éparpillées autour dupiédestal. J’ai moi-même récupéré une tête de femme à moitié enterréesous un feu allumé par les GI ; j’ai déposé cette partie du monument surd’autres, près du piédestal.Les troupes américaines, sous le commandement du Général Middelton, vi-daient l’hôpital Morvan des affaires abandonnées par les Allemands et lesbrûlaient dans la douve située en bas de la place des Glacis (aujourd’huiLiberté). Ceci pour en faire leur casernement.

*lettre d’un habitant

PAPI POUR LES SAINT-MARCOIS*

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N° 35

Le saviez-vous?

Brest au passé

Jean François Marie Le GONIDEC de Kerdaniel

est né le 4 septembre 1775 au Conquet. Il perd samère à l’âge de trois ans, est recueilli par sa marraineMadame de Kersauzon-Goasmelquin... son père, em-ployé de ferme, ne pouvant l’élever. Il fit de très bonnesétudes au collège de Tréguier et participa, sans doute,à la chouannerie. Le hasard lui fit croiser un gendarme, alors qu’il chemi-nait avec un jeune garçon. Interrogé en breton par lebrigadier, il dut laisser l’enfant répondre à sa place, caril avait oublié sa première langue. Il en fut très mortifiéet décida de se consacrer à l’étude de l’idiome qu’ilavait parlé dans ses jeunes années.Il entre comme commis dans l’administration forestièrede la marine de guerre. Il occupe ses temps libres àtravailler la grammaire bretonne et à publier son travaildès 1807. En 1821, son ouvrage «Dictionnaire Breton-

Français» est édité. D’autres ouvrages dela même veine suivent.Admis à la retraite, il vit à Paris. Son grandsouci était de traduire la bible enbreton. Il publie donc un «Katekizhistorik». Son travail fut capital pour

la langue bretonne ; certains le dénommaient«Reizher ar brezhoneg», le correcteur de lalangue bretonne.Il meurt le 12 octobre 1838 et n’est enterré au Conquetque le 12 octobre 1845, dans le cimetière de Lochrist.

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L’amiral a donné son nom à unepetite rue situé entre la rue Monjaret deKerjégu et l’escalier de la station-service sur la D165.

Un des plus curieux épisodes de sa vieest certainement l’histoire de sa mort. Histoire

authentique, qu’il raconte dans son récit «Une histoire del’autre monde».En juillet 1874, le croiseur l’Infernet , à bord duquel le Capitaine defrégate Galache occupe les fonctions de second, part de Callao(Pérou)... pour une mission d’hydrographie des Îles Lobos . Cettemission dura une quinzaine de jours et le commandant décida de faireescale à Guayaquil pour mettre au net les levées et plans. L’arrivée de cenavire français dans la ville fut le signal de réjouissances nombreuses :bals, diners et soirées se succédèrent sans interruption. De plus, labeauté des demoiselles métisses espagnoles enchanta tous lesmarins.

Un jour, au cours d’une de ces grandes soirées organisées parle consul, arriva un tremblement de terre. Accident assez commundans cette région, mais plutôt désagréable quand on n’y est pas habitué.Pendant quelques secondes, ce fut la débâcle et une dame âgée,apeurée, se raccrocha au bras du Capitaine en criant : «Je meurssauvez-moi !». Ce qu’il fit en l’amenant au buffet. La bonne dame, enremerciement, lui présenta sa fille Anita, très belle et très gracieuse... qui,pour le récompenser, l’invita à danser. Quelque temps après, pendant une réception donnée à bord par lecommandant, celui-ci reçut un journal « le Courrier des Etats-Unis»publié en français à New York. Il eut la surprise d’y lire une dépêchevenant du Panama, annonçant un terrible évènement arrivé à bord del’Infernet : à sa sortie du détroit de Magellan, dans un furieux coup devent, le Capitaine de frégate Galache second du navire , a été emportépar un paquet de mer.Toutes les recherches faites pour le sauver ontété infructueuses.Ce qui bien sûr était faux. Mais repris par toute la presse en France, ilfallut beaucoup de temps pour démentir cette fausse information.Le Capitaine Galache , avec humour, aurait eu ce mot en pensant à labelle demoiselle avec qui il valsait durant toutes ces soirées.«Je n’ai pas été enlevé par une lame ... mais par une femme.»

Né le 23 avril 1830 à Toulouse, il est décédé le 11 février 1901 à Brest.Fils de François et Françoise Salles, il s’est marié le 11 décembre 1869 àBrest avec Amélie Anna Lehideux.Il entre dans la Marine en 1846. Est nommé Aspirant le 1er août 1848,Enseigne de Vaisseau le 11 juin 1853, puis Lieutenant de Vaisseau le 24décembre 1859. Il est affecté le 1er janvier 1872, sur le Borda l’École Navale en rade deBrest. Il est Capitaine defrégate le 11 août 1873. Et sera, en 1874/1875,Second sur la corvetteInfernet, Division navale del'Atlantique Sud.

Il a été élevé au grade deChevalier de la Légiond'Honneur le 10 août 1861.

HUMOUR

Utilisé depuis la nuit destemps, ce nectar offreune infinie paletted’arômes, de couleurset de saveurs. Cettemultiplicité va des mielsdoux et clairs (acacia,cerisier, citronnier, clé-mentinier, colza, fram-boisier, luzerne,

oranger, tilleul, tournesol, trèfle blanc) aux miels corséset ambrés (arbousier, bruyère, buis, châtaignier, chêne,eucalyptus, fenouil, lavande, menthe, pissenlit, ronce,sapin, sarrasin, thym).

Les anciens puisaient dans ses pouvoirs énergétiques et

curatifs pour vénérer les dieux, baptiser les enfants,embaumer les morts. Ses vertus hydratantes et cicatri-santes étaient bien connues des élégantes.

Pour se nourrir, l’insecte butine le nectar des fleurs puis

le transforme en miel, une fois de retour à sa ruche.C’est le surplus de ce festin que les apiculteurs ex-traient, filtrent et coulent, au gré des récoltes succes-sives, à la belle saison.

Préférez le miel de producteur, identifiable grâce à l’éti-quette qui mentionne le nom de la plante dont il pro-vient, ou une indication topographique (garrigue,montagne...) ou géographique.

L’apithérapie consiste à guérir de nombreux maux grâceaux bienfaits du miel et de ses produits dérivés. Sespropriétés sont multiples : antibactérien, anti-inflamma-

toire, antioxydants (qui réduisent la formation des radi-

caux libres responsables du vieillissement).

Le pollen riche en protéines,améliore l’état général en sti-mulant les défenses immuni-

taires.

La gelée royale agit sur l’en-semble de l’organisme. Ellepeut être utilisée en cure, à

l’automne ou au printemps.

La propolis collectée par les abeilles sur les bourgeonsdes arbres est indiquée pour soigner la majorité des in-

fections bactériennes.

En cuisine, qui dit miel dit pain d’épice et confi-series orientales. Il se montre aussi très joueurdans les plats salés. Et habile à donner la ré-plique aux saveurs acides ou aigrelettes.

JARDINLe miel, le meilleur des fleurs,

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K érus cu n en S ep t emb re

CONCERTS de « KERUSCUN EN SEPTEMBRE »

C’est par une météo clémente qu’une nouvelle édition des concerts « Kéruscunen septembre » s’est déroulée sur la place éponyme le samedi 10 septembre de18h30 à 23h00. Comme chaque année, les bénévoles de la Commission anima-tion du Conseil Consultatif du Quartier (C.C.Q.) de St-Marc se sont chargés dela parfaite organisation de cette soirée qui s’est déroulée dans une bonne convi-vialité. Plusieurs centaines de fans de rock n’ont pas voulu rater ce rendez-vousdésormais bien connu des Brestois depuis plus de 10 ans. Cette année, la Com-mission avait choisi d’inclure des «tremplins» permettant à de jeunes musiciens

locaux de se produire sur scène.

C’est donc le groupe «Randle P.» qui, pour leur 2ème concert, a inauguré la soirée devant un public conquis. Une vé-ritable satisfaction pour ce groupe car étant né en 2015 à… Kéruscun ! Composé de 4 musiciens dont Sinnkaya, bienconnu sur Brest ou encore Mequi, professeur de guitare, cette formation a un style de slam musical avec une recherchede paroles d’optimisme, de bienveillance…

Second jeune groupe : «Crise de cave». Issus de différents groupes, cesquatre musiciens brestois se sont réunis et faisaient leur premier concertensemble. Un véritable succès auprès du public qui n’a pas hésité à les en-courager pour un retour sur scène.

Vers 20h30, alors que le public envahissait la place et les rues bordantes(bouclées pour l’occasion), c’était le groupe «Band of Bitches» qui faisaitentendre ses voix de femmes. En effet, ce groupe également brestois estcomposé de quatre femmes. Et enfin, suite des concerts jusque 23h00 par le groupe «Dysilencia» qui est né à Bresten 2004 et composé de six musiciens et d’un ingénieur de son. Leur style du genre rock-métal, voire agrémentéélectro, a ravi leurs fans qui ont rappelé Dysilencia pour un dernier morceau musical avant que la sonorisation nes’éteigne.

Durant toute la soirée, un stand de prévention était tenu par Anne, Chantal, Jacqueline, Jeannine, bénévoles duCCQ... Y étaient proposés gracieusement bouchons d’oreille, éthylotests, préservatifs, documentations diverses surl’alcool, le cannabis, etc... Egalement sur le site, l’association «A.E.M.V. enfants malades» qui assurait une petiterestauration.

De l’avis des spectateurs et de voi-sins, cette animation est appréciéesur le quartier. Et de plus, elle estgratuite. Bien encadrée par les bé-névoles le service de sécurité étantassuré, cette soirée s’est dérouléedans une ambiance sympathiquesans aucun problème. A 23h15, laplace de Keruscun retrouvait soncalme alors que le démontage desstructures était déjà engagé. Page 6

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P o r t r a i t d e Sa i n t - m ar c o i sLé o M aur i n c ha m p io n de v o i l e

Léo Maurin, tu habites à Saint-Marc et pratiquela voile à haut niveau. Voudrais-tu nous fairepartager ta passion ?Aujourd’hui, j’ai 17 ans. J’avais 2 ans quand j’ainavigué pour la première fois. Depuis, je passeprès de 125 jours par an sur l’eau.

Quels résultats as-tu engrangés ?J’ai disputé près de 140 régates et j’ai 43 podiumsà mon actif. L’année dernière, j’ai remporté le na-tional de Hyères et je suis arrivé second au clas-sement national de Laser 4.7. J’ai participé

au Championnat du Monde en Hollande

où j’ai atteint la 77ème place. Au Champion-nat de France à Martigues j’ai terminé 4ème.Durant cet été, j’ai fait 4e aux Championnat d’Eu-rope à Crozon, 10e au Championnat de France àMartigues et 96e au Championnat du Monde enIrlande. J’étais un peu déçu du résultat au Mondemais j’ai engrangé beaucoup d’expérience.

Qu’est-ce qu’un Laser ?C’est un dériveur mono-place de 4m50.

Quel est ton club ?C’est l’USAM-voile.Nous avons un bongroupe, c’est stimulant.Luc et Yaël avec qui j’aiparticipé au Championnat du Monde ont terminérespectivement 92e et 108e.Pour la prochaine saison, je vous donne ren-dez-vous pour le Championnat de France 2017

qui sera organisé fin août à Brest !.Page 7

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LA BONNE RECETTE DU SAINT-MARC QUOI !

gâteau "cocotte"

COMITÉ DE RÉDACTION

Jeannine Arzur

Pierre Boulch

Anne Borgniet-Youénou

Eric Cann

Jean.-Yves Guéguéniat

François Grosjean

Jean-Claude Martin

Françoise Omnès

Albert Sparfel

crédit photo: le Saint-Marc Quoi?

Imprimerie: CERID Brest

Hanv-goanv beteg NedelegDivar neuze vez goanv kaledken e vezo bleun en halegHag ahano goanv tenn

L'automne jusqu'à NoëlPuis commence l'hiver durJusqu'à ce que fleurissent les saulesEnsuite c est le rude hiverjusqu'à ce que l'aubépine fleurisse

Hadet da galan-goanv, stanket an toull karr,Poent eo d'ar mevel mont gant ar gounar

Semez à la Toussaint, bouchez toutes lesbrèches,C'est l'heure où le valet se donne à tous lesdiables.

Nedeleg seh, Pask kaillaregLaka an arh da veza barregHag an ozah da veza bouzelleg

Noël sec et Pâques boueuxcomblent la hucheet engraissent le paysan

Ingrédients:6 cuillerées à soupe(rases) de farine5 cuillerées à soupe(rases) de Maïzena1 sachet de levure enpoudre8 cuillerées à soupe(rases) de sucre enpoudre4 oeufs9 cuillerées à souped'huileParfum : 2 cuillerées àsoupe de rhum

Préparation: Dans une terrine, mélan-gez farine, levure,Maïzena et sucre. Creu-sez ce mélange, mettez

au milieu les oeufsbattus et incorporez petit

à petit l'huileet le rhum.Travaillez cetensemble

doucement afin d'obtenirune pâte lisse et sansgrumeaux de la consis-tance d'une pâte àbeignets.

• Beurrez une petitecocotte en fonte ou enverre culinaire; versez-yle mélange.Fermez le récipient avecson couvercle et faitescuire pendant 20minutes au four chaud.Ce gâteau doitbeaucoup gonfler à lacuisson.

• Démoulez chaud.Servez froid.

Martine fait la

cuisine

Nous remercions les commer-çants et services des quartiers deSaint-Marc qui nous font le meilleuraccueil pour la mise à disposition dece journal auprès des Saint-Marcois.Merci aux bénévoles qui les déposentdans les différents points de distribu-tion.Merci aux habitants qui nous ont faitparvenir leurs articles.

Bretonneries!

Coup deprojecteur

Infos-Mairie

L’accès aux déchèteries deBrest métropole est

exclusivement réservé auxvéhicules particuliers.

Les véhiculesprofessionnels, logotés ou

non, sont interdits.Il existe des déchèteriesprofessionnelles sur le

territoire de Brestmétropole. Leurscoordonnées sont

disponibles auprès de laDirection Déchets-Propreté

02 98 34 32 10Page 12

LE SAINT-MARC QUOI ? N° 35

La recyclerie effectue des présencessur différentes déchèteries afin deproposer aux habitants de nous dé-poser leurs objets inutilisés plutôt quede les mettre à la benne, et ainsi pou-voir leur donner une seconde vie.

Déchetteries