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Solennité de Sainte-Anne Dimanche 29 juillet Prieuré Sainte-Anne à Lanvallay

8h00 : messe basse 10h30 : messe chantée 12h00 : repas sur place 16h00 : vêpres solennelles et procession 18h00 : galettes-saucisses

Sainte-Anne : dimanche 29 juillet 2012

Inscription au repas de midi

Repas : 7 € par personne (enfants jusqu’à 12 ans : 4 € )

Merci de contacter le prieuré

Mme Saigault avant le lundi 23 juillet

Assomption : mercredi 15 août 2012 Grande procession à 15h30 à Saint-Malo

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Revenons en cette période estivale sur la question de la piété des enfants. Profitons de ce temps du-rant lequel nous avons un contact plus constant avec ces petites âmes qui ne demandent qu’à ai-mer Dieu. Je désire évoquer surtout les douze premières années, avant l’adolescence. Ces enfants sont aussi pour nous l’occasion de progresser dans notre vie chrétienne, car c’est

nous, les aînés, qui devons les ai-guiller dans les voies de Dieu et d’une vie pieuse et honnête, voies dans lesquelles nous sommes cen-sés avoir quelque avance ! Mieux montrer aux enfants le chemin du Ciel, c’est immanquablement nous entraîner à le prendre mieux nous aussi. Durant l’enfance, il s’agit d’acqué-rir avant tout le sens de Dieu : une élévation de l’âme vers Dieu ; une

élévation, un attrait du cœur, au-tant et plus encore que de l’esprit. Or, chose merveilleuse, les enfants baptisés ont une inclination natu-relle à cela. Dieu agit dans l’âme du petit baptisé et l’attire à Lui ; et Il a mis dans l’âme par le baptême, avec la grâce sanctifiante, les ver-tus de foi, d’espérance et de charité. Les parents, édu-cateurs, prêtres n’auront qu’à mettre à profit cette double influence que Dieu exerce dans l’âme. Il y a une chose à bien saisir, pour les enfants et pour nous. C’est que notre vie chrétienne est essentielle-ment une collaboration à l’action divine. Toute notre vie repose sur la manière dont se coordonnent l’ac-tion de Dieu par sa grâce et notre coopération à cette action. Nous devons nous prêter à l’action divine ; nous devons la favoriser ; il faut encore la provoquer. Et soyons clairs, quel est l’essentiel dans notre coopé-ration : c’est de tout faire pour ne pas mettre d’obsta-cle à l’action divine dans les âmes ; et donc nous de-vons veiller simplement à ce que les enfants ne met-tent pas ces obstacles. Alors, durant l’enfance, nous essayons d’inculquer

quels sont les grands biens à aimer, les grands maux à haïr. Cela se fait principalement par le biais de l’o-béissance. L’enfant doit acquérir des habitudes mora-les (pureté, obéissance, véracité, générosité etc..) qui écartent justement les obstacles à l’habitude princi-pale qui est un rapport familier, un lien affectif pro-fond avec le bon Dieu, un contact réel.

Ce contact avec le bon Dieu est une

lumière pour le cœur, une respira-tion pour l’âme qui doivent devenir un doux besoin de l’âme. Vous l’a-vez compris, il s’agit de la prière. On le sait tous, un petit enfant, avant l’âge de raison, prie volon-tiers, et on aime les faire prier. Il reste alors à le faire progresser au fur et à mesure qu’il grandit. Il est clair que l’aide qu’on lui apporte, pour l’aider à coopérer à l’action de Dieu, doit correspondre à l’évo-lution de ses facultés. On prend soin de faire aimer le bon Dieu, Notre Seigneur, en particulier par l’Histoire Sainte, et sans oublier ces belles histoires pleines d’enseigne-ments tirées de l’Ancien Testa-ment : Caïn et Abel, l’Arche de Noé,

le sacrifice d’Isaac, Esaü et Jacob, Joseph trahi par ses frères etc… Bien sûr, on fait découvrir et on fait ai-mer Notre Seigneur dans l’Evangile, sa naissance, sa vie, sa passion, sa résurrection, son ascension. L’enfant grandissant, on veille aussi à nourrir son intelligence qui s’éveille. Oh, le problème est simple. Il apprend beaucoup de choses en français, mathé-matiques, histoire, géographie. Il est capital que l’en-fant sente que son intelligence doit se développer aussi et surtout par rapport aux choses de Dieu ; sans quoi inévitablement, celles-ci risquent de passer au second plan, au niveau d’une pratique extérieure, d’une routine. Or, autant il faut veiller à donner des habitudes extérieures aux enfants dans le domaine de la piété (bien se tenir, garder les mains jointes, bien prononcer les mots), autant et même plus il faut veil-

Numéro 241

P a r a î t l e d e r n i e r d i m a n c h e d u m o i s

Gratui t dans nos chapelles

Lanval l ay, Sain t -Malo , Sa in t -Br i euc , Gu er , Rennes , École Sain t e -Mari e , Cours Sain t e -Ann e

Juillet 2012

ÉDITORIAL

La piété des enfants Par M. l’abbé Jacques Mérel

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ler à l’intérieur. Aussi convient-il d’expliquer de temps à autre telle prière que l’on dit en famille, ce qu’elle signifie, pourquoi on la dit ; on veille aussi à ce que le progrès de l’intelligence dans la foi soit toujours ac-compagné d’une prière proportionnée. « La foi de la jeunesse doit être une foi priante. La jeunesse doit ap-prendre à prier », disait le pape Pie XII. Il disait aus-si : « Faites en sorte que vos enfants et vos jeunes gens, à mesure qu’ils progressent sur le chemin des années, reçoivent aussi une instruction religieuse toujours plus vaste et plus fondamentale (surtout dans le contexte d’opposition au christianisme qui se manifeste surtout en fin d’études). Faites en sorte que cette instruction soit étroitement liée à la crainte de Dieu, à l’habitude du recueillement dans l’oraison, et à la participation totale et consciente à l’esprit de l’année liturgique de notre sainte Mère l’Eglise, source de grâces innombra-bles. » Les enfants doivent apprendre à prier, donc, et du fond

du cœur. Trois ingrédients à cela en résumé : leur faire saisir comment Dieu est en tout 1er servi, 1er aimé, par le soin à éclairer progressivement l’intelligence sur les choses de Dieu ; leur montrer par l’expérience de la prière et de l’oraison silencieuse en commun comment on tourne non seulement son esprit mais plus encore

son cœur et toutes ses affections vers Dieu ; exercer sagement l’autorité reçue de Dieu pour écarter des en-fants les obstacles à l’action de Dieu en leur inculquant de bonnes habitudes morales, en leur apprenant à combattre leurs défauts dès l’âge de raison.

Et si nous tirions occasion de nos enfants pour remettre sur pieds, ou approfondir, notre vie spirituelle ? D’une certaine manière, les enfants ont de l’avance sur nous, ils n’ont pas le passif de la quantité de péchés que nous avons commis. Ils sont plus purs, plus simples ; mais d’un autre coté ils ont besoin d’être guidés. Il s’agit donc d’apprendre à l’enfant à parler au bon Dieu ; c’est cela l’oraison ! « Un entretien d’amitié où

l’âme parle cœur à cœur avec Celui dont elle se sait aimée », disait sainte Thérèse d’Avila. Pour que cette conversation soit vraiment authentique, elle doit aller de pair avec le combat spirituel contre les défauts ; l’enfant doit apprendre la crainte de Dieu, l’horreur du péché ; on l’habitue à se recueillir pour lire au fond de

son cœur, et pour entendre la voix intérieure de sa conscience ; à discerner les mouvements de son âme, et à s’arrêter aux impressions qu’il éprouve. C’est ainsi qu’en douze ou treize ans de vie, une jeune âme doit être saisie de l’amour de Dieu, de sa présence, de la haine du péché, de la lutte constante contre les mauvais penchants, du désir de rapporter toutes ses actions au bon Dieu. Il sera armé d’une part pour faire face aux attraits du monde qu’il va découvrir avec l’a-dolescence et sa prise progressive d’autonomie ; mais surtout (car la piété n’a pas pour but 1er de fournir une protection contre un monde dangereux) pour rayon-ner autour de lui son attachement de fond à Dieu en se déterminant en tout par rapport à son amour de prédi-lection pour Lui. //

(Suite de la page 1)

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Intention de la Croisade Eucharistique de Juin : les

vocations religieuses et sacerdotales

Intention de la Croisade du Rosaire de Juin : en ré-

paration du grave péché public d’apostasie des nations

Sainte-Anne sera fêtée doublement (au moins), com-

me d’habitude. Pour la solennité le dimanche 29 juil-

let, voir page 8. Le jour même de la fête, le 26, ne pas

manquer le traditionnel rendez-vous du Pardon de Sain-

te-Anne, à la Riaye (56490 Ménéac). La messe sera à

11h00, célébrée cette année par un nouveau prêtre or-

donné à Ecône le 29 juin dernier, l’abbé Etienne de

Blois. Après le repas tiré du sac, les Vêpres avec homé-

lie seront à 15h. Procession suivie de la prière des mè-

res de famille et bénédiction des enfants, puis vénéra-

tion des reliques. Il y a un goûter offert pour terminer.

Chapelet au Prieuré. Le chapelet est assuré tous les

jours au Prieuré à 19h00, sauf évidemment le dimanche

et les jours où la messe est le soir.

Retraite. Merci de prévenir le colonel de CHARETTE

(02 96 39 30 18) si vous vous rendez à une retraite en

voiture…afin de remplir la voiture (de retraitants !)

Premières messes : cette année nous aurons la

joie et la grâce d’avoir la messe par deux nouveaux

prêtres à Lanvallay. Le dimanche 15 juillet ce sera

M. l’abbé COULOMB (prédication : abbé Rous-

seau). Le dimanche 29 juillet (solennité de sainte

Anne), ce sera M. l’abbé WAGNER.

Camp cadres. Camp pour les garçons de 18 à 25

ans dont le but est de préparer les participants à

relever les défis actuels et affermir le sens de la

responsabilité. Endurcissement personnel (effort,

sports physiques), formation doctrinale (civique,

morale, spirituelle), apprentissage de l’action

(exercice de l’autorité, prise de parole…). Pour cet

excellent stage de formation humaine et chrétien-

ne, contacter Basile MÉRAND au 02 98 37 99 61

ou s’adresser au Prieuré.

Université d’été du 12 au 16 août à l’école Sain-

te-Marie : une nouvelle série commence cette an-

née. Elle visera l’approfondissement de la foi avec

en parallèle l’étude des objections contemporaines.

Cette année, la création, et dans ce cadre, l’étude

de la théorie de l’évolution, du big-bang, de l’ori-

gine de l’homme (l’homme descend-il du singe ?),

de l’origine des races etc.. Tous les renseignements

sont sur les tracts d’inscription sur les tables de

presse.

Carnet du Prieuré

Baptêmes

Brieuc de SAINT-AUBERT, né le 14 mai 2012, bapti-

sé le 21 mai.

Agathe SAIGAULT, née le 16 avril, baptisée le 7 juil-

let

Premières communions

À Lanvallay le Dimanche 3 juin 2012 : Agnès ROL-

LOT

À Lanvallay le Dimanche 10 juin 2012 : Jean-Bosco

LINOT

À Saint-Malo le Dimanche 10 juin 2012 : Hombeline

de SAINT-AUBERT

À Guer le Dimanche 27 mai 2012 : Maïlys MAYNIÉ

Mariage

François de MONTFORT et Anna KHLOPOVA, le

vendredi 8 juin 2012 à la chapelle Sainte-Anne de Saint

-Malo.

Robert SIMONNET et Denise GUYOT le mercredi 4

juillet 2012 au Prieuré Sainte-Anne de Lanvallay.

Funérailles

Monsieur Guy LE GOUGUEC, le mardi 15 mai 2012

-Prieuré Sainte-Anne : Messe à 11h00 sauf le vendredi : 18h30. Ces horaires peuvent être soumis à des modifications, indiquées le dimanche aux

annonces. Chapelet tous les jours à 19h00. Vêpres et salut du Saint-Sacrement les dimanches et fêtes à 17h30

-Saint-Malo : Messe célébrée le mardi et jeudi à 18h30 et les premiers vendredi et samedi du mois à 18h30 ; chapelet à 18h00 avant les messes.

-Saint-Brieuc : Messe célébrée le 1er vendredi du mois à 18h30 et le premier samedi du mois à 10h00.

-Rennes : Messe le mercredi et vendredi à 18h30 ; le 1er vendredi du mois à 18h30 et le premier samedi du mois à 10h00.

Chapelle Saint-Hilaire

(Saint-Brieuc)

48 rue de Brocéliande

22000 Saint-Brieuc

Dimanche messe à 10h00

Chapelle Sainte-Anne

(Saint-Malo)

52 rue Jean XXIII

35400 Saint-Malo

Dimanche messes à 8h30 et 10h

Chapelle du Sacré-Cœur

(Lanvallay)

Avenue de Beauvais

22100 Lanvallay

Dimanche messes à 8h et 10h30

Chapelle Saint-Yves

(Guer)

17 rue Rencontre

56380 Guer

Dimanche messe à 18h00

Chapelle Sts Pierre et Paul

(Rennes)

44 rue du Manoir de Servigné

35000 Rennes

Dimanche messe à 10h00

Annonces et nouvelles

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L'inquiétude n'est pas une simple tentation, mais une mauvaise source de plusieurs tentations : il est nécessaire

que je vous en parle. La tristesse n'est autre chose que la douleur que notre esprit ressent du mal que nous souf-

frons malgré nous, soit extérieur, comme la pauvreté, la maladie, le mépris ; soit intérieur, comme l’ignorance,

la sécheresse du cœur, la répugnance au bien, la tentation. Quand donc l'âme sent quelque mal, elle éprouve du

déplaisir, et voila la tristesse ; et aussitôt elle désire d'en être affranchie et d'avoir les moyens de s'en défaire ;

jusque-là nous avons raison, car naturellement chacun désire le bien et fuit le mal.

Si l'âme cherche les moyens d'être délivrée de son mal pour l'amour de Dieu, elle le cherchera avec patience et

douceur, humilité et tranquillité, attendant sa délivrance plus de la bonté et providence de Dieu que de sa peine,

industrie ou diligence ; si elle cherche sa délivrance pour l'amour propre, elle s'empressera et s'échauffera à la

quête des moyens, comme si ce bien dépendait plus d'elle que de Dieu : je ne dis pas qu'elle pense cela, mais je

dis qu'elle agit comme si elle le pensait.

Si elle ne trouve pas aussitôt ce qu'elle désire, elle entre dans de grandes inquiétudes et impatiences, lesquelles

n'ôtant pas le mal précédent, mais au contraire l'empirant, l'âme est saisie d’une tristesse si démesurée, que per-

dant tout ensemble le courage et la force, elle croit son mal sans remède. Vous voyez donc que la tristesse, juste

au commencement, produit l'inquiétude ; et l'inquiétude l’augmente si fort, qu’elle devient extrêmement dange-

reuse.

L'inquiétude est le plus grand mal qui arrive en l'âme, excepté le péché ; car, comme les séditions et les troubles

intérieurs d'un Etat le ruinent entièrement et l'empêchent de résister au dehors à ses ennemis, de même notre

cœur, quand il est inquiet et troublé, n’a plus la force ni de conserver les vertus qu'il avait acquises, ni de résis-

ter aux tentations de l'ennemi, qui fait alors toutes sortes d'efforts pour pêcher, comme on dit, en eau trouble.

L'inquiétude provient d'un désir déréglé d'être délivré du mal que l'on sent, ou d'acquérir le bien que l'on espè-

re ; et néanmoins il n'y a rien qui empire plus le mal et qui éloigne plus le bien, que l'inquiétude et empresse-

ment, ainsi qu’il arrive à ces oiseaux qui, s’agitant avec turbulence dans les filets où ils ont été pris, s’y embar-

rassent de plus en plus.

Quand donc votre cœur sera pressé du désir d'être délivré de quelque mal ou de parvenir à quelque bien, avant

toute chose calmez-vous, tranquillisez votre esprit et votre cœur, et puis suivez le mouvement de votre désir,

pour prendre doucement et avec méthode les

moyens convenables. Et quand je dis douce-

ment, je ne veux pas dire négligemment, mais

sans empressement, trouble et inquiétude ; au-

trement, bien loin de réussir, vous gâterez tout et

ne ferez rien que vous embarrasser davantage.

Mon âme est toujours entre mes mains, ô Sei-

gneur, et je n'ai point oublié votre loi, disait Da-

vid. Examinez plus d'une fois le jour, mais au

moins le soir et le matin, si vous avez comme

lui votre âme entre vos mains, ou si quelque

passion et inquiétude ne vous l'a point ravie ;

considérez si vous avez votre cœur à votre com-

mandement, ou bien s'il ne s’est point échappé

de vos mains pour s'engager dans quelque dérè-

(Suite page 5)

Vie Spirituelle et inquiétude Saint François de Sales (Introduction à la vie dévote, IV, 11)

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glement d'affection, de haine, d'envie, d’avarice, de crainte, de tristesse, de joie ; et s'il est égaré, cherchez-le

promptement et ramenez-le doucement en la présence de Dieu, mettant toutes vos affections et tous vos désirs

sous l'obéissance et sous la conduite de sa divine volonté. Car, comme ceux qui craignent de perdre une chose

précieuse la tiennent bien serrée entre leurs mains, ainsi, à l'imitation de ce grand roi, nous devons toujours dire :

« O mon Dieu, mon âme est en danger de se perdre, c'est pourquoi je la porte toujours entre mes mains, et cela

m’empêche d’oublier votre sainte loi. » Ne permettez jamais à vos désirs de vous inquiéter, quelque petits et peu

considérables qu'ils soient ; car, après les petits, les grands trouveront votre cœur plus disposé au trouble et au

dérèglement. Quand vous sentirez donc quelque inquiétude, recommandez-vous à Dieu et déterminez-vous à ne

rien faire de tout ce que votre désir demande, avant que l'inquiétude soit totalement passée, à moins que la chose

ne souffre pas de délai ; faites un doux effort pour réprimer ou pour modérer votre désir, et puis agissez selon la

raison et non pas selon votre désir.

Si vous pouvez découvrir votre inquiétude à celui qui conduit votre âme, ou au moins à quelque confident et

pieux ami, vous trouverez aussitôt le calme ; car cette ouverture d’un cœur agité le soulage aussi promptement

que la saignée soulage un malade de la violence de la fièvre : c'est pour le cœur le meilleur de tous les remèdes.

Oui, dit le roi saint Louis à son fils, quand vous aurez quelque chose sur le cœur, faites-en aussitôt confidence à

votre confesseur ou à quelque personne de bon conseil, et la consolation que vous en recevrez vous aidera à por-

ter doucement votre peine. //

(Suite de la page 4)

LOUE OU VEND

St Carné (5’ du Prieuré), maison 5 chambres, ter-

rain de 2500m2. Location 800 €, vente 200.000 €.

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tion). Le prix de la vente sera versé aux religieu-

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