sahel dimanche du 22 janvier 2021 unlocked · pour combattre le banditisme dans toutes ses formes....

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OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger 32 ème ANNÉE N°1925 Sahel Dimanche du 22 Janvier 2021 Prix : 250 francs Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Paris, en France « Il est indispensable de protéger l’accès aux services de planification familiale même en situation de crise humanitaire que nous vivons actuellement » Docteur Issoufa Harou, Directeur de la Planification familiale au Ministère de la Santé Publique l Aboubacar Abzo / ONEP Nation CHAN 2020 au Cameroun : Mena du Niger 1 - Diables Rouges du Congo 1 Quelques progrès dans l’application ou la mise en œuvre des différentes mesures mais beaucoup reste à faire pour le respect des mesures barrières qui ont été édictées constate le comité P 2 P 4 Invité SEM. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey hier L L e Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier jeudi 21 janvier 2021 dans l’après-midi, de retour de Paris (France) où il a effectué une visite de travail et d’amitié. A sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, avant d’être salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Foumakoye Gado, ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et de M. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale. 23 ème session du comité interministériel de lutte contre la propagation de la COVID-19

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  • OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE

    Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87

    Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey Niger

    32ème ANNÉE

    N°1925 Sahel Dimanche du 22 Janvier 2021

    Prix : 250 francs

    Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République à Paris, en France

    « Il est indispensable de protéger l’accès aux services de planification familiale même en situation de crise humanitaire que nous vivons actuellement »

    Docteur Issoufa Harou, Directeur de la Planification familiale

    au Ministère de la Santé Publique

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    CHAN 2020 au Cameroun : Mena du Niger 1 - Diables Rouges du Congo 1

    Quelques progrès dans l’application ou la mise en œuvre des différentes mesures mais beaucoup reste à faire pour le respect des mesures barrières qui ont été édictées constate le comité P 2 P 4

    Invité

    SEM. Issoufou Mahamadou a regagné Niamey hierLLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier jeudi 21 janvier 2021 dans l’après-midi, de retour de Paris (France) où il a effectué une visite de travail et d’amitié. A sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani, le Chef de l’Etat a été accueilli par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, avant d’être salué par les

    présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Foumakoye Gado, ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et de M. Issoufou Katambé, ministre de la Défense Nationale.

    23ème session du comité interministériel de lutte contre la propagation de la COVID-19

  • 2Nation

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    La Commission électorale nationale in-dépendante (CENI) a clôturé hier en début de soirée à Niamey deux jours d’échanges sur l’évaluation du déroulement des élections locales, présidentielle premier tour et législatives qui se sont tenues pen-dant le mois de décembre 2020 au Niger. A l’issue des travaux, les participants ont fait 10 recommandations à la CENI et une autre aux partis politiques dans le but de mieux répondre aux attentes des prochains scru-tins. Ces échanges visent essentiellement à faire une analyse critique du rôle de la CENI lors des élections de décembre der-nier et à apporter des solutions aux man-quements constatés. Dans son mot de clôture, le président de la Commission électorale nationale indépen-dante s’est félicité de la mobilisation de l’en-semble des acteurs présents qui se sont penchés sur les forces et les faiblesses du déroulé de ces « sensibles » journées élec-torales.« Nos interrogations , dit-il, nous ont permis de détecter les faiblesses, de déter-miner les mesures d’ajustement, ainsi que la vision, les moyens, les gestes et les ac-tions nécessaires à l’accomplissement et à la conduite du prochain tour décisif que nous devrons conduire pour enfin désigner un Président de la République pour notre pays. Nous savons que le chemin est long dans les épreuves mais court dans le temps puisque nous devons faire preuve de dili-gence et de vigilance sur l’ensemble des

    points pouvant concourir à la réalisation de ce deuxième tour ». Me Issaka Souna a exprimé son vœu de voir que toutes les personnes qui ont fait preuves d’abnégation et qui ont pris des risques en s’investissant pour que le pro-cessus électoral puisse se dérouler norma-lement continuent encore de s’investir afin que le deuxième tour soit un réel succès.Il a également souhaité que les personnes qui ont accompagné la CENI et qui reconnais-sent ses vertus, ses qualités et ses échecs apportent leur soutien à sa commission pour un meilleur succès du processus élec-toral à venir. « Nous n’avons pas droit à la faute… Nous souhaiterons continuer dans la plus grande lucidité la suite de ce proces-

    sus électoral », a indiqué le président de la CENI, qui a rendu un hommage appuyé aux forces de défense et de sécurité qui « ont accompagné la CENI de façon profession-nelle et efficace ». Dans les recommandations rendues pu-bliques à la fin des échanges, les partici-pants recommandent à la CENI d’améliorer les dispositions sécuritaires de l’achemine-ment des agents, du matériel et des docu-ments et de renforcer les moyens logistiques de l’acheminement des procès-verbaux de dépouillement a temps. Ils re-commandent aussi de renforcer les modalités de la transmission des résultats des bureaux de vote à la commission, de renforcer la capacité des membres des bu-

    reaux de vote pour améliorer qualitative-ment et quantitativement les résultats au se-cond tour, de vérifier l’authenticité des procès-verbaux en présence des membres de bureau de vote qui les ont amené et de remplacer les présidents des commissions électorales déconcentrées qui ont fait preuve d’indélicatesse ou d’incompétence. La révision du temps de formation des membres des bureaux de vote qui passe à 2 jours, l’adaptation des ressources, sup-ports et personnels dans la sensibilisation en fonction des cibles et objectifs à attein-dre, l’application stricte des dispositions du code électoral en cas d’abandon de poste des membres du bureau de vote, ainsi que la formation d’un comité de suivi au niveau des différentes recommandations font partie des mesures envisagées contenues dans le communiqué final. Aux partis politiques, les participants leur demandent de designer et mettre à temps à la disposition de la CENI les membres des bureaux de vote « confor-mément aux dispositions des articles 80 et suivants du code électoral ». Les deux journées d’information, de partage d’expériences et d’évaluation des élections locales du 13 décembre 2020 et du premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre 2020 vont per-mettre à la CENI d’améliorer sa prestation lors du processus électoral du 21 février prochain.

    La 23ème session du comité interminis-tériel de Lutte contre la Propagation de la COVID-19 s’est tenue hier dans la grande salle du Ministère des Mines, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement et Président dudit Comité, SEM. Brigi Rafini. Les travaux ont essentiellement porté sur l’état de mise en œuvre de la riposte, l’état de mise en œuvre des mesures qui sont adoptées, la question de l’acquisition du vaccin par notre pays, l’examen d’un projet de décret qui non seu-lement détermine les différentes infractions liées à la lutte contre la pandémie de Coro-navirus mais aussi des sanctions qui sont proposées et la validation des propositions Dans son mot introductif, le Premier Minis-tre a d’abord attiré l’attention des membres sur l’intérêt de mettre toute leur volonté, toute leur détermination dans la lutte contre cette pandémie. Il faut que notre pays puisse s’en sortir à l’instar d’autres pays qui sont en train de lutter, a-t-il indiqué. Même si la première vague de cette pandémie a été sous contrôle, il n’en est pas de même pour cette deuxième vague que le peuple nigérien sent et ressent de manière la plus marquée, a rappelé SEM. Brigi Rafini. « Nous devons nous préparer, nous devons nous armer de toutes les capacités néces-saires pour avoir des résultats acceptables pour notre pays », a-t-il déclaré. Il y a certes

    quelques relâchements au niveau de la communauté, des citoyens et même au ni-veau de l’élite, a reconnu le Premier Minis-tre ; il va donc falloir que le Comité se ressaisisse. Après ces mots introductifs du Premier Ministre et Président du Comité, le ministre de la Santé Publique par intérim, M. Ahmed Boto a fait une présentation de la situation de la pandémie à la date du 20 janvier 2021 ainsi que des actions entre-prises pour arrêter sa propagation. Ainsi, tout au long de la mi-journée, les membres du comité ont étudié point par point toutes les propositions soumises à leur appréciation et ont apporté des correc-tions, des modifications, des suggestions et des éclaircissements par rapport à certains points. Ils ont surtout insisté sur les efforts qui sont faits pour que notre pays accède le plus rapidement possible à cette solution de vaccin. Les membres duComité ont en effet constaté un problème d’application des me-sures édictées par le gouvernement et les autorités sanitaires et ont essayé de voir les dispositifs qu’ils doivent mettre en place pour que ces mesures soient effectivement mises en application. Ces discussions ont amené le Premier Ministre, Chef du Gou-vernement et président du Comité à tirer les conclusions suivantes : « la deuxième vague nous amène à dire que nous sommes vraiment dans l’obligation de nous

    organiser mieux pour être très performant devant cette pandémie qui risque de connaitre encore des jours difficiles. Notre comité doit au besoin se redynamiser, se re-structurer pour faire face à la situation avec plus d’efficacité ». Le comité doit accélérer toutes les démarches qui sont présente-ment en cours pour effectivement acquérir le vaccin dans le plus bref délai, recomman-der au Conseil des Ministres d’adopter un programme qui lui sera proposé pour cette recherche de vaccin pour notre pays. SEM. Brigi Rafini a en outre recommandé très fortement aux citoyens nigériens de respec-

    ter scrupuleusement toutes les mesures barrières qui ont été édictées par le gouver-nement et les autorités sanitaires. « Nous avons considéré que toutes ces mesures ne peuvent connaitre une bonne application sans un régime de sanction, nous avons examiné une proposition du décret qui va régir les sanctions à appliquer en cas d’inobservation des obligations qui ont été édictées par le gouvernement et les autori-tés sanitaires pour lutter contre la Covid-19), a conclu le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

    Évaluation du déroulement des élections de décembre 2020 11 recommandations sanctionnent la fin de 2 jours d’échanges

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    Lors de l’ouverture des travaux

    Par Souleymane Yahaya

    23ème session du comité interministériel de lutte contre la propagation de la COVID-19 Quelques progrès dans l’application ou la mise en œuvre des différentes mesures mais beaucoup reste à faire pour le respect des mesures barrières qui ont été édictées constate le comité

    Par Aïchatou Hamma Wakasso

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    Le Premier Ministre présidant la rencontre

  • La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appris avec consternation l'attaque terro-riste de la position militaire de Chétima Wangou (région de Diffa). En effet, le Dimanche 17 janvier 2021, une attaque ter-roriste a été repoussée par les vaillants éléments des Forces

    Armées Nigériennes (FAN), qui ont par la suite courageuse-ment engagé une poursuite contre les assaillants mis en déroute. C'est ainsi que le lundi 18 janvier 2021 aux environs de 15 heures, lesdits éléments des FAN sont malheureuse-ment tombés sur un Engin Ex-plosif Improvisé (EEI), faisant 4

    morts et 8 blessés graves du coté de nos FDS. En cette circonstance doulou-reuse, la CNDH condamne fer-mement cet acte barbare et ignoble. Elle présente ses condoléances attristées aux fa-milles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Aussi, la Commission Natio-nale des Droits Humains (CNDH) apporte son soutien total aux FDS engagées sur le front de la lutte contre le terro-risme. Elle invite les popula-tions à une franche collaboration avec les FDS pour combattre le banditisme dans toutes ses formes.

    3Nation

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, M. Moctar Mamoudou, a ac-cueilli hier matin à l’hôtel de ville de Niamey, le jeune boxeur Moussa Sa-habi Gado, âgé de 22 ans, qui a dé-croché le titre de champion d'Afrique catégorie HBE, titre européen au Ni-geria, le 17 janvier dernier face au champion Nigérian détenteur du titre depuis 4 ans. Le but de cette rencon-tre est de présenter au président de la délégation spéciale, la ceinture dé-crochée au nom du Niger. Lors de la rencontre, l’encadreur qui accompagne le jeune champion dans ses déplacements a rappelé qu’ils ont pu préparer ce boxeur ensemble à un grand événement sportif. « Au début, quand les compé-titions ont démarré, on avait eu toutes les difficultés. Aujourd’hui, toutes les difficultés sont devenues des oppor-tunités ; j’ai démarré avec lui ; je suis un ancien boxeur catégorie poids lourd ; je faisais aussi la boxe profes-sionnelle et tous les deux entraîneurs qui m’accompagnent sont aussi des anciens boxeurs et on a pu préparer

    ce poulain. Cette ceinture sera défen-due dans 3 mois encore ; ça sera or-ganisé par notre promoteur. Au départ, on n’a pas eu de financement ; on a eu toutes les difficultés je suis obligé de mettre ma voiture en gage pour payer cette licence à ce petit sûr de lui ; même ma maison, je peux la mettre en gage parce que c’est quelqu’un de fort et qui ne déçoit pas », a expliqué l’encadreur.

    Ce championnat d’Afrique de boxe professionnelle HBE a permis à ce jeune nigérien de faire entendre le nom du Niger dans ce domaine spor-tif. En effet, Sahabi Gado Moussa a réaffirmé sa détermination de défen-dre le drapeau du Niger à travers son talent. « Dieu merci, grâce à mes en-traineurs qui m’ont soutenu, j’ai fait la promesse à toute la population du Niger que dès que je pars à cette

    compétition, je prendrai cette cein-ture. Mes entraineurs m’ont fait tout ce qu’il fallait et je ne vais pas les dé-cevoir», a promis le champion Sahabi Gado Moussa. Très revigoré de recevoir ce jeune ta-lent, le président de la délégation spé-ciale de la ville de Niamey a félicité et encouragé toute la famille de la boxe au Niger. « Il est parti à l’étranger por-ter haut le flambeau du Niger. C’est une immense joie que nous parta-geons aujourd’hui. Je voudrais félici-ter Sahabi et lui dire vraiment bravo pour son engagement, sa détermina-tion et sa combativité. Je salue éga-lement tous ceux qui l’ont encadré et soutenu, ceux qui ont contribué de près ou de loin à son succès qui fait la fierté de la ville de Niamey dont il ressort. C’est aussi une fierté pour l’ensemble du pays », a déclaré M. Moctar Mamoudou. Rappelons que le jeune champion Moussa Sahabi Gado défendra cette ceinture dans trois mois dans un com-bat qui l'opposera au champion béni-nois Adam (52 kg).

    Ville de Niamey M. Moctar Mamoudou félicite et encourage le boxeur nigérien, champion d'Afrique catégorie HBE au Nigeria

    Communiqué de presse de la Commission Nationale des Droits Humains

    La CNDH condamne l'attaque de la Position Militaire de Chétima Wangou (Diffa)

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    Lors de la présentation de la copie figurée

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    Le jeune boxeur Moussa Sahabi présentant sa ceinture de champion HBE

    Par Abdoul Aziz Ibrahim

    Au cours d’une cérémonie organisée au Ministère des Af-faires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Afri-caine et des Nigériens à l’Extérieur, la nouvelle Coordinatrice résidente, du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, a présenté hier matin la copie figurée de sa lettre de créance à la ministre déléguée, Mme Attaka Za-haratou Aboubacar, assurant l’intérim du ministre des affaires étrangères et de la Coopération.

    Coopération Présentation de copie figurée au ministère des Affaires Etrangères

  • 4Invité

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Monsieur le Directeur, à l’instar des autres pays du monde, le Niger est touché par la Covid 19. Quels sont les effets de cette pandémie sur les services de la planification familiale au Niger ? Merci Madame, permettez-moi de re-mercier également le Sahel Dimanche pour ses activités de sensibilisation du public dans le domaine de la santé en général et la santé de la reproduction en particulier. En effet, la covid 19 a impacté le sys-tème de santé y compris le service de la planification familiale tout comme dans d’autres pays. Il y a eu quelques perturbations. Comme vous le savez il y a eu, dans le cadre de la gestion de crise liée à la pandémie des me-sures de restriction des services, une réorientation de certains agents dans la prise en charge, une réduction du paquet d’activités à offrir et même les horaires dans les services. Aussi, « l’infodémie » (flux important d’informa-tions diverses) qui a suivie et surtout les infox à travers les réseaux sociaux ont freiné un moment la fréquentation de certains services de santé souvent par peur d’être contaminé. Cependant nous avons aussi beau-coup appris de la covid 19 : nous avons travaillé avec les technologies de l’information et de communication pour assurer les services essentiels de la santé de la reproduction dont la planification familiale (webinaire, vi-déoconférence, formation en ligne, à travers la plateforme whatsapp, les messages de sensibilisation à travers la téléphonie mobile, communication de masse à travers les radios commu-nautaires….). Du 19 mars 2020 (date d’enregistre-ment du premier cas au Niger) à au-jourd’hui, quelle est la situation de la demande PF au Niger ? Au cours de cette année 2020 globa-lement la demande de services de planification familiale n’a pas baissé comme on s’attendait avec les projec-tions sur la base des leçons tirées de l’épidémie du virus Ebola et la modé-lisation, bien au contraire elle a aug-menté. Nous avons eu plus de 20 000 nouvelles utilisatrices des services de planification familiale par rapport à 2019 année sans covid 19 (A titre il-lustratif, 470 943 nouvelles utilisa-trices ont été enregistrées dans nos services en 2019 contre 491 595 nou-velles utilisatrices en 2020 malgré qu’on n’a pas fini la saisie des don-nées dans notre plateforme de ges-tion des données). La crainte d’être contaminé n’est pas encore écartée chez beaucoup

    de nigériens. Quelles sont les mesures que vous avez prises pour permettre à vos services de continuer à bien fonctionner pendant cette période de covid? Le Ministère de la Santé Publique a défini ce qu’on appelle les ser-vices essentiels qui ont la priorité dans les dispositions prises pour garantir la continuité des services et a procédé à des réorientations stratégiques pour que la popula-tion retire un maximum de béné-fices des ressources de plus en plus limitées. Parmi les services dits essentiels il y a, entre autres, les services de santé de la repro-duction y compris la planification familiale qui constitue pour les femmes un soin de santé de base essentiel et une priorité pour l’Etat. Il est donc indispensable de protéger l’accès aux services de planification familiale même en situation de crise humanitaire que nous vivons actuelle-ment. C’est ainsi que nous avons éla-boré un plan de continuité de service de planification familiale dans le contexte de covid 19 avec des actions pratiques innovantes. Bien évidemment Il y a le respect des mesures édictées par le gouverne-ment dans le cadre de la prévention et du contrôle de cette pandémie. Ce sont les mesures d’hygiène, le dispo-sitif de lavage des mains, le gel hydro-alcoolique, les gestes barrières, les équipements de protection indivi-duelle (bavette, gant, blouse, tablier) la distanciation, les séances de désin-fection des services de santé et la dis-ponibilisation des autres matériels de prise en charge. Tout ceci a permis de rassurer la po-pulation et de maintenir et même améliorer la fréquentation de nos ser-vices essentiels. Monsieur le Directeur, l’achat des produits contraceptifs est l’œuvre de l’Etat et de ses partenaires. La lutte contre la Covid qui est au-jourd’hui une priorité n’a-t-elle pas eu des impacts sur ce aspect im-portant ? Vous avez raison Madame, la covid 19 n’est pas encore derrière nous, au contraire nous vivons actuellement la deuxième vague qui pour l’instant est plus meurtrière puisque nous avons déjà le nombre de cas qui est prati-quement multiplié par 3 et le nombre de décès par 2. Effectivement, il y a cette préoccupa-tion majeure des plus hautes autorités pour contrôler cette maladie et un plan d’action a été élaboré à cet effet avec un budget conséquent financé grâce à la collaboration Etat et partenaires

    techniques et financiers. Cependant, je puis vous dire que malgré tous les défis en lien avec l’insécurité, les inon-dations et la covid 19 l’Etat a débloqué 198 millions pour l’achat de produits contraceptifs et les partenaires l’ont accompagné dans l’approvisionne-ment régulier des intrants pour la pla-nification familiale. Je peux le dire nous n’avons pas connu cette année de difficultés dans la disponibilité des produits contraceptifs dans notre pays. Est-ce que vos services sont au-jourd’hui en mesure de satisfaire toutes les demandes en produits contraceptifs ? N’y a-t-il pas un risque de rupture ? Le Niger est l’un des pays de la com-munauté de pratique de la planifica-tion dans le cadre du partenariat de Ouagadougou qui n’a pas connu de rupture en produits contraceptifs grâce à l’analyse continue et la visibi-lité de notre pipeline mais aussi le suivi de notre plan d’approvisionne-ment par notre équipe. J’ajoute que grâce à l’efficacité dans la gestion de notre chaine d’approvisionnement nous n’avons connu aucune rupture au niveau Pays. Nous venons de ter-miner la quantification (du 17 au 23 décembre 2020) des besoins natio-naux en produits contraceptifs et je puis vous dire que nous avons un stock pour tous les 9 produits dont le plus faible est de 2 mois sans compter les produits déjà arrivés non encore réceptionnés et les commandes qui sont en cours de livraison dans le pi-peline. Nous avons déjà couvert les besoins nationaux en produits contra-ceptifs pour l’année 2021 qui vient de commencer. Rassurez-vous, nous avons pris toutes les dispositions idoines pour éviter une rupture.

    Monsieur le Directeur, la faiblesse du budget alloué à la PF au Niger a pourtant fait couler beaucoup de salive. Est-ce que cela peut expli-quer le fait que pays n’a pas pu at-teindre les 50% de taux de prévalence contraceptive prévu pour 2020 ? C’est vrai que le budget alloué à la santé en général est en deçà de nos attentes et la part de la planification familiale l’est encore moins. En effet, les défis sécuritaires ont impacté beaucoup dans le financement des ministères sectoriels dont celui de la santé. Il faut dire aussi que le budget prévu pour financer le plan PF 2013-

    2020 n’a pas connu une mobilisation de ressources conséquentes surtout les deux premières années y compris par les partenaires techniques et fi-nanciers. Pour atteindre les objectifs, il faut une mobilisation des ressources conséquentes et une bonne coordina-tion. Cependant il faut préciser que l’objectif de 50% a aussi été très am-bitieux. Je voudrais noter que nous sommes actuellement en train d’éva-luer le plan PF et nous avons enregis-tré quand bien même des progrès puisque nous étions à un taux de 12% de prévalence contraceptive de mé-thodes modernes selon l’EDS de 2012 contre 20,1% en 2020 selon les projections de Track 20. Nous avons tiré assez de leçons et je pense que nous allons être plus efficaces dans la mise en œuvre du nouveau plan PF 2021-2025 qui est en cours d’élabora-tion. Comment comptez-vous relever ce défi et hisser le Niger au rang des pays du Partenariat de Ouagadou-gou qui ont beaucoup évolué dans ce domaine ? Effectivement il y a des défis mais nous avons déjà décliné nos priorités en termes de perspectives. Nous nous sommes attelés dès notre prise de service à l’élaboration des docu-ments normatifs et textes règlemen-taires pour rendre favorable l’environnement. Pour relever les défis actuels nous al-lons mettre en œuvre nos priorités qui sont le passage à grande échelle de la délégation des tâches, de la planifi-cation familiale du post-partum, l’aug-mentation de la demande à travers la communication, la prise en compte des besoins spécifiques des jeunes, la consolidation des pratiques à haut impact comme le tutorat et les cli-niques mobiles et l’assurance du pro-duit jusqu’au dernier kilomètre c’est-à-dire jusqu’au niveau commu-nautaire.

    Docteur Issoufa Harou, Directeur de la Planification familiale au Ministère de la Santé Publique « Il est indispensable de protéger l’accès aux services de planification familiale même en situation de crise humanitaire que nous vivons actuellement »

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    DR

    Dr Issoufa Harou

    Réalisée par Fatouma Idé

  • 5Société

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Il est certes vrai que, ces dernières années, des efforts remarquables ont été faits dans le domaine de l’éclairage public au sein de la capitale à la faveur des réalisations du Programme Niamey Nyala, avec des nouveaux boulevards et autres places stratégiques équipés de lampadaires solaires et suffisamment éclairés. Mais, pour faire briller toutes les rues et ruelles de l’immense ville de Niamey, il faut une œuvre de longue haleine, voire tout un travail de Titan ; ce à quoi nous invitons avec véhémence les autorités en charge de la gestion des affaires de la cité. Car, aujourd’hui encore, vue d’un avion par un vol de nuit, Niamey n’a pas encore atteint ce taux de luminescence qui se dégage de certaines grandes villes d’Afrique. Pour les usagers, en l’occurrence les piétions, une fois la nuit tombée, aller du Rond-point Justice jusqu’à la Place de la Concertation, en passant par la devanture de l’Hôtel de ville et la Place du Petit marché, est synonyme d’un véritable parcours du combattant. Raison ? Le risque d’insécurité qui plane du fait de l’obscurité pesante qui règne sur cet itinéraire ! Le même scenario se présente pour les piétons qui doivent emprunter, la nuit, toutes les autres voies allant du même Rond-point de la Justice vers toutes les destinations. Et dire que là, nous sommes en plein centre-ville de la capitale !... Que dire alors de la situation dans les autres coins et recoins de la Communauté Urbaine de Niamey ? Dans la plupart des quartiers, les lampadaires, même si elles existent, ne fonctionnent plus normalement, plongeant les rues dans une totale obscurité une fois la nuit tombée. Dans beaucoup d’autres quartiers, l’obscurité est quasiment totale. Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, l’on a toujours tendance à faire porter le chapeau des fautes ou manquements aux seules autorités municipales. Tomber de telles accusations faciles, c’est oublier le rôle et les devoirs qui incombent aux citoyens qui ont un grand rôle à jouer dans la vie de la cité. Ainsi, en matière d’éclairage, en attendant les faisceaux fluorescents des lampadaires, les domiciles et les établissements publics et privés peuvent apporter une bonne part de contribution dans l’éclairage des quartiers. Il suffit que les gens fassent l’effort d’installer, à la devanture de sa résidence ou son établissement, ne serait-ce que deux ou trois ampoules pouvant éclairer les rues et les ruelles avoisinantes. Et pourquoi pas des caméras pour dissuader, sinon épingler, les éventuels visiteurs indésirables ! Une telle initiative, en plus d’apporter un peu d’éclat dans les quartiers, sera d’une importance capitale en matière de lutte contre l’insécurité, avec tous ces ténébreux personnages au regard gluant qui rôdent dans les coins obscurs, prêts à exploiter la moindre occasion pour agresser les passants qui sont traumatisés, blessés (souvent même tués) et dépouillés de leurs biens.

    Assane Soumana

    L’air du temps

    Plus d’éclairage contre l’insécurité urbaine

    Initiative

    Humour

    Elles sont de plus en plus nom-breuses les femmes qui s’intéres-sent de nos jours à l’entrepreneuriat. Mamadou Maïmouna fait partie de cette génération des femmes entreprenantes. Elle a d’abord servi pendant dix (10) ans dans un projet avant d’intégrer la Fonction Publique où elle a exercé pendant deux (2) ans. Titu-laire d’un diplôme en finance banque, elle a décidé de concrétiser son ambition vi-sant à créer une entreprise. De part son pragmatisme et son dynamisme et les ex-périences acquises dans la vie active, Maïmouna a fini par devenir entrepre-neure. C’est le début d’une nouvelle car-rière pour la jeune dame qui va se battre pour s’imposer dans un environnement économique en perpétuel changement. Parlant de son entreprise, Mamadou Maï-mouna a noté que «Guidan kamshi» est une entreprise de transformation et de

    commercialisation de l’encens traditionnel sis au quartier cité Fayçal de Niamey. Maïmouna évolue dans la vente de tout ce qui concerne la maison en ma-tière d’encens pour les maisons, les vêtements et le corps. Les prix varient de 5000 F à plus, af-firme Maïmouna. Cette dame nourrit l’espoir qu’un jour, Gui-dan kamshi devient une marque reconnue au niveau national et international. « J’aimerai que Guidan kamshi soit comme le Chanel et Dior pour les fran-çais», a-t-elle dit. Si Maïmouna a réussi dans la mise en œuvre de son entreprise, c’est grâce aussi au soutien de sa famille. Le monde des affaires est caractérisé par des contraintes internes et externes. A

    cet effet, Maïmouna a indiqué avoir ren-contré des difficultés relatives entre au-tres à la recherche de financement. « Vous savez, quand vous voulez agrandir

    votre entreprise, le fonds personnel ne suffit pas, il faut nécessairement contrac-ter un prêt auprès des banques. Nous rencontrons beaucoup de difficultés dans ce cas précis », déplore Maïmouna. Elle invite les autres à s’investir pour créer des entreprises pour qu’elles parti-cipent activement aux actions de déve-loppement. La création de l’entreprise permettra à la femme d’assumer entre autres son autonomie. La promotrice de Guidan kamshi lance un appel à l’endroit de l’Etat pour soutenir les initiatives féminines en matière de l’entrepreneuriat afin qu’elles contribuent pleinement aux œuvres de la construc-tion nationale.

    Chérifatou Adamou Harouna Dourbi (stagiaire)

    Mamadou Maïmouna, Promotrice de Guidan kamshi Les fragrances aux senteurs locales et à bas coût

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    Mme Maïmouna Mamadou

  • 6 Annonces

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Samaritan’s Purse - Niger, est une Organisation chrétienne évangélique Non-Gouvernementale, qui fournit de l'aide physique et spirituelle aux personnes nécessiteuses. Dans le cadre de l’exécution de sa mission au Niger, Samaritan’s Purse lance aux Sociétés, et Entreprises légalement installées au Niger et reconnues pour leurs compétences un appel d’offres sous plis fermé de fourniture des animaux « petits ruminants », dans la Région de Tahoua et de Maradi. Cet avis d’appel d’offre est ouvert à toutes les entreprises nationales spécialisées dans le domaine. 1. Les fournisseurs spécialisé dans ce domaine et intéressés par le présent dossier d'appel d'offres sont priés de se présenter au bureau de la logistique de l'organisation à Niamey pour le retrait des dossiers d'appel d'offres gratuitement. Les dossiers d'appel d'offres peuvent être retirés du 22 au 27 Janvier, 2021 Pendant les jours ouvrables du lundi au vendredi de 09:00 à 15:30 mn. 2. Les offres, sous plis fermés, cachetées et référenciées doivent être transmises au plus tard le 04 Février, 2021 à 15:00 heures précises, au bureau national de l'Organisation à Niamey au B.P. 2499, Niamey, Niger Goudel Route des Ambassades. Tel : +227 20370385 / 86 / 87 ou 89 34 76 10.

    3. Les plis seront ouverts en présence des soumissionnaires qui souhaitent être présents ou se faire représenter à la séance le 05 Février, 2021 dans la salle de réunion de Samaritan’s Purse à 15:00 heures précises.

    Le Directeur National Samaritan’s Purse, Niger

    AVIS D’APPEL D’OFFRES No. SP.003/ DAO 2021

    FOURNITURE DES ANIMAUX «PETITS RUMINANTS»A la requête, poursuite et diligence de la Banque Atlantique Niger S.A avec Conseil d’Administration au capital de francs CFA 11.619.600.000, ayant son siège social à Niamey, Rond-Point de la Liberté, BP ; 375 Niamey – Niger, immatriculée au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier sous le N° RCCM-NI-NIM-2005-B-0479, représentée par son Directeur Général, Monsieur COULIBALI N’GAN, assisté de la SCPA « Alliance », avocats associés, 76, Rue du Mali, quartier Nouveau marché, Tel : +227 20 35 10 11, BP : 2.110, où domicile est élu pour la présente et ses suites ; Qu’en vertu de deux grosses en forme exécutoire du Contrat d’Affectation hypothécaire en date du 05 mai 2017 aux termes desquelles Monsieur Amadou Siddo Boubacar hypothèque au 1er rang et sans concurrence les immeubles objets des TF n°43.743 et n°48.058 du Niger sis à Niamey, au profit de la Banque Atlantique Niger pour sûreté et garantie du remboursement de la somme en principal de 48.000.000 FCFA, plus intérêts, frais de poursuite et accessoires. Et par suite d’un commandement aux fins de saisie immobilière de Maitre Ibrahim Soumaila Adamou, Huissier de Justice près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, du 07 octobre 2020, enregistré et publié le 11/11/2020 à Niamey, sous le numéro 91.955 dans le livre foncier tenu par le conservateur de la propriété et des droits fonciers du Niger. Parties Saisies : 1) La société « BON BERY » SARL, société à responsabilité limitée unipersonnelle au capital de un million trois cent mille (1.300.000) FCFA, ayant son siège social à Niamey, BP : 11.770, régulièrement inscrite au Registre du commerce et de crédit Mobilier de Niamey sous RCCM-NI-NIA-2007-B-2159, nif 3262/R, représentée par son Gérant, Monsieur Amadou Siddo Boubacar, disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes. 2) Monsieur Amadou Siddo Boubacar, né le 18/06/1968 à Abidjan/RCI, de nationalité nigérienne demeurant à Niamey, caution hypothécaire de la société « BON BERY » SARL,

    ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes ; En présence ou dûment appelé Monsieur Amadou Siddo Boubacar, il sera procédé à la vente aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’audience des saisies immobilières devant le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, sis au Palais de Justice de ladite ville, Salle ordinaire desdites audiences, le 17 Février 2021, à 8 heures 30 minutes, jours et heures suivants, s’il y a lieu, des immeubles ci-dessous indiqués ainsi que les constructions dessus édifiées : 1. Un immeuble consistant en un terrain d’une superficie de 675 m2 sis à Niamey, situé dans la zone lotie d’habitat du quartier Extension Tchangarey, parcelle P de l’ilot n°10.292, VOL 210, F°144, objet du Titre Foncier n°43.743 du Niger. 2. Un immeuble consistant en un terrain d’une superficie de 1.600 m2 sis à Niamey, situé dans la zone lotie d’habitat du lotissement Cité 2011, parcelle G, H, I et J de l’ilot n°14.690, VOL 232, F°059, objet du Titre Foncier n°48.058 du Niger. Mise à prix : Les immeubles à vendre seront offerts aux enchères sous la mise à prix de : - 7.000.000 FCFA pour l'immeuble, objet du Titre Foncier n°43.743 du Niger. - 15.000.000 FCFA pour l'immeuble, objet du Titre Foncier n°48.058 du Niger. Outre les charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charges, les enchères seront reçues sur la mise à prix ci-dessus. Fait à Niamey, le 18 janvier 2021 par l’Avocat poursuivant soussigné ;

    Maitre MADOUGOU Laouali Pour tous renseignements s’adresser à : 1) SCPA « Alliance », Avocat avocats associés, 76, Rue du Mali, quartier Nouveau marché, Tel : +227 20 35 10 11, BP : 2.110 Niamey-Niger ; 2) Monsieur le greffier en chef près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, dépositaire du cahier des charges ; 3) Maitre Ibrahim Soumaila Adamou, Huissier de Justice près le Tribunal de Grande Instance de Zinder, Tel : 89 85 00 95 ;

    Pour extrait SCPA « ALLIANCE »

    PLACARDS

  • Le foyer féminin est un établisse-ment éducatif et social dont les prestations visent à renforcer les capacités des jeunes filles et femmes en vue de faciliter leur insertion so-cioéconomique. Ces dernières années au Niger, ces foyers d’apprentissages accueillent de plus en plus de femmes et jeunes filles afin de les ini-tier aux travaux manuels que sont la broderie, la cuisine, la coupe et la cou-ture, la transformation agro-alimen-taire. C’est le cas du foyer féminin Djamila. Au niveau de ce centre, Mme Ouma Djamila Dicko, Directrice Générale et fondatrice, explique que le foyer Dja-mila est créé il y’a 35 ans pour aider les filles et femmes vulnérables et or-phelines. «Mon foyer est une entre-prise sociale, je récupère des filles et femmes de 14 à 35 ans, déscolarisées et non scolarisées et celles qui sont en difficultés financières dans leur foyer pour les former et leur trouver un nouvel emploi afin qu’elles puissent subvenir à leurs besoins et contribuer ainsi au développement économique

    du pays». Situé au quartier Soni, ce foyer, explique t’elle, dispose d’un pro-gramme adéquat à chaque catégorie, la formation comprend deux volets no-tamment une formation théorique qui comprend plusieurs thèmes tels que les bonnes manières, l’hygiène de la femme, santé sexuelle et reproduc-tive, maladies sexuellement transmis-sibles… Aussi, une formation pratique en diffé-rentes activités génératrices de reve-nus à savoir le tricotage, arts ménagers (confection d’objet de déco-ration intérieure), la coupe et la cou-ture, la cuisine et la transformation agro-alimentaire. Il y’a également des cours d’alphabétisation qui sont dis-pensés régulièrement aux femmes et filles dans le but d’améliorer leur ni-veau de savoir et de connaissances, afin de leur donner une base pour qu’elles puissent s’en sortir une fois

    sur le terrain. Tous ces programmes sont dispensés par 4 formateurs dont un homme et 3 femmes. Selon Mme Djamila, en temps normal, l’inscription est à 10 mille F CFA, mais pour celle qui n’a pas les moyens, a-t-elle pré-cisé, « je la prends également ». Cette année, elles sont au total 195 filles/ femmes et 15 anciennes. En partenariat avec le FAFPA, des

    séances pratiques de courte durée sont souvent organisées dans d’au-tres quartiers, a expliqué la fondatrice. L’apprentissage au niveau de ce foyer dure 2 à 3 ans et est sanctionné par un diplôme « mais aujourd’hui il y a des filles intelligentes, qui en deux trois mois déjà et maximum 4 savent déjà tout faire », a-t-elle dit. Aussi, a-t-elle ajouté, la plupart des filles ne restent pas jusqu’à la fin de la forma-tion, certaines pressées de gagner leur pain quittent à trois ou quatre mois de formation parce qu’elles pré-fèrent se lancer. « Comme nous avons compris cela, nous avons adapté une stratégie : celle de leur donner la base, on leur apprend des choses faciles, les techniques pour apprendre rapide-ment pour qu’elles puissent s’en sortir même si elles quittent », a soutenu la fondatrice. La fondatrice du Foyer Féminin Dja-

    mila a évoqué quelques difficultés auxquelles le foyer fait face, qui sont entre autres, le manque de matériel de travail et le manque d’accompagne-ment des filles en fin de formation : « j’ai actuellement une promotion qui sortira le 02 février prochain, et nous n’avons aucun accompagnement pour ces filles », a-t-elle déploré avant d’ajouter « Nous lançons un appel à l’endroit de l’Etat et des bonnes vo-lonté afin qu’ils puissent doter notre foyer de machines à coudre ». Mme Hadiza Abdou, âgée de 36 ans et apprenante au foyer, a indiqué qu’elle est venue apprendre afin qu’elle puisse gagner sa vie et subve-nir aux besoins de sa famille. « Lorsque j’étais venue dans ce foyer il y’a trois mois, je ne savais rien faire ; aujourd’hui grâce à la formation, je couds des habits pour moi et pour les enfants », a-t-elle soutenue. Mariama Moussa, une autre apprenante au Foyer Djamila a quant ’a-t-elle remer-cié la fondatrice et tous les autres for-mateurs qui lui ont appris à coudre ; « je ne dépense plus de l’argent chez les tailleurs car depuis que je suis dans ce foyer, je fais mes coutures moi-même », s’est-elle réjouie. Un autre foyer qui contribue à lutter contre l’oisiveté des filles et femmes et à favoriser leur autonomisation éco-

    nomique voire même leur indépen-dance financière est le foyer féminin Garba Hassan. Le foyer Garba Hassan est dirigé par Mme Halima Mamane. Situé dans la caserne Garba Hassan ( camp 6eme), ce foyer a été créé en 1962, dans le but de contribuer à l’autonomisation des familles des militaires en général, des filles, femmes mariées, veuves et orphelines du camp ainsi que des filles des quartiers environnants (Gamkallé, Saga, Talladjé, etc.) à tra-vers l’apprentissage des activités gé-nératrices de revenus. « Nous formons des jeunes filles et femmes à la couture, au tricotage, broderie des draps, en cuisine et en puériculture », a expliqué la directrice. Selon elle, l’inscription au niveau de ce foyer est de 15000f par an. Avec une tenue exigée tous les jours, jupe bleu marine et une chemise blanche sauf les jours de cuisine puisque c’est salissant, là, chacune est libre de por-ter ce qu’elle veut, a-t-elle expliqué. La formation est d’une durée de trois ans et est sanctionnée par un diplôme re-connu au niveau national qui est déli-vré à l’issue d’un concours organisé par le ministère de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant. Aussi, a-t-elle poursuivi, l’année der-nière, 55 élèves se sont inscrites de la première année à la troisième année dont 11 élèves en troisièmes années admises au concours de fin de cycle. Les encadreurs sont au nombre de 8 qui sont payés par l’intendance militaire. La principale difficulté de ce centre, selon Mme Halima, c’est le manque de matériels de couture et de cuisine, à savoir des machines de couture, des cuisinières et des mixeurs. « Tous les matériels sont défectueux et ont été payés par le foyer parce que nous n’arrivons pas à avoir des financements auprès des ONG », a déploré la directrice du Foyer Féminin Garba Hassan.

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    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Foyers Féminins Un cadre d’apprentissage par excellence pour les filles et femmes déscolarisées

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    Apprenantes dans ...

    Par Aminatou Seydou Harouna

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    ... les foyers féminins ...l

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    ... de formation et d’apprentissage

  • 8Annonces

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    PAYS : NIGER NOM DU PROJET : LEARNING IMPROVEMENT

    FOR RESULTS IN EDUCATION PROJECT (LIRE)

    No Don : IDA 580 - NE Nom du Marché : Acquisition de matériels roulants

    dans le cadre de la mise en œuvre du PROJET NIGER LIRE (LEARNING IMPROVEMENT FOR RESULTS IN EDUCATION).

    No Référence : / DAOI N° 001/2021/AOI/Niger-LIRE

    1. La République du NIGER a reçu un don de la Banque Mondiale pour financer le PROJET NIGER LIRE (LEARNING IMPROVEMENT FOR RESULTS IN EDUCATION), et a l’intention d’utiliser une partie de ce don pour effectuer des paiements au titre du Marché en vue de l’acquisition de matériels roulants dans le cadre de la mise en œuvre du PROJET NIGER LIRE (LEARNING IMPROVEMENT FOR RESULTS IN EDUCATION). 2. Le Ministère des Enseignements Secondaires sollicite des offres sous pli fermé de la part des soumissionnaires éligibles pour exécuter le marché pour l’Acquisition de matériels roulants dans le cadre de la mise en œuvre du PROJET NIGER LIRE (LEARNING IMPROVEMENT FOR RESULTS IN EDUCATION) répartis en trois lots : - Lot n°1 : Deux (2) véhicules station wagon 4x4 Tout terrain; - Lot n°2 : Deux (2) véhicules station wagon 4x4 Tout terrain V8; - Lot n°3 : Six (6) véhicules Double Cabine 4x4 Tout terrain.

    Les lots sont indivisibles et les soumissionnaires peuvent présenter une offre pour un (1) ou les trois (03) lots. Les marchés seront attribués par lot ou pour les trois lots par l’Acheteur en prenant en compte tout rabais éventuel que pourrait proposer le soumissionnaire en cas d’attribution de plus d’un (1) lot. 3. La procédure sera conduite par mise en concurrence internationale en recourant à un Appel d’Offres (AO) telle que définie dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets (FPI) » de Juillet 2016, révisé en Novembre 2017 et Août 2018 et disponibles sur www.worldbank.org, et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans le Règlement de passation des marchés. 4. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations à l’adresse ci-dessous mentionnée du lundi au jeudi de 8H 30 à 12H 30 et l’après-midi de 15H 30 à 17H et le vendredi de 8H à 13H :

    COORDONNATEUR DU PROJET NIGER-LIRE : Dr AOULA YAHAYA

    Téléphone : 00 227 20 37 11 09 / 81 24 55 39 Coordonnées du bureau : Rue KK6, face espace forestier,

    Quartier Koira Kano, Niamey-Niger. Adresse électronique : [email protected];

    [email protected]. 5. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le Dossier d’Appel d’Offres complet en Français en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-dessus contre un paiement non remboursable de CENT MILLE (100 000) francs CFA. La méthode de paiement sera au comptant.

    6. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessus au plus tard le 26/02/2021 (45 jours minimum à compter de la première publication) à 10 Heures (Heure locale). La procédure de remise des offres par voie électronique est permise. Toute offre reçue en retard sera rejetée. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui le souhaitent au PROJET NIGER LIRE (LEARNING IMPROVEMENT FOR RESULTS IN EDUCATION), le même jour 26/02/2021 à 10H30 minutes (Heure locale). 7. Les offres doivent comprendre une garantie bancaire de soumission d’un montant de : - Un million Cinq Cent mille (1 500 000) francs CFA pour le Lot 1 ; - Trois Millions Cinq Cent mille (3 500 000) francs CFA pour le Lot 2 ; - Quatre millions (4 000 000) francs CFA pour le Lot 3. Pour chacun des lots la caution de soumission doit être sous la forme de : - Caution bancaire en cas de dépôt par voie physique ; - en cas de dépôt par voie électronique cette disposition est sans objet ; cependant l’offre devra être accompagnée d’une déclaration de garantie d'offre ou d’une garantie d’offre (émise par une banque ou un organisme de garantie) conforme à la garantie type incluse dans la Section IV, Formulaires de soumission de l’offre. NB : Par décision motivée, l’administration se réserve le droit de ne pas donner suite à tout ou partie du présent appel d’offres.

    Le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education-Coordonnateur

    National du Projet NIGER-LIRE Dr AOULA YAHAYA

    REPUBLIQUE DU NIGER Ministère des Enseignements Secondaires Ministère de l’Enseignement Primaire, de

    l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique

    Secrétariat Général du MES

    Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for

    Results in Education) Unité de Coordination du projet

    Téléphone : +227 20 37 11 09 Email : [email protected]

    AVIS D’APPEL D’OFFRES DAOI N° 001/2021/AOI/Niger-LIRE

    Acquisition de matériels roulants

    1. Le présent appel d’offres a pour objet la fourniture et l’installation de matériel de visioconférence au profit de la Commission de l’UEMOA. 2. La Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine invite, par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires admis à concourir à présenter leur offre sous pli fermé pour la fourniture et l’installation de matériel de visioconférence au profit de la Commission de l’UEMOA. Ce matériel est constitué comme suit : N° Désignation Quantité 1 Ordinateurs Portables Professionnel (Laptop) 17 2 Vidéo Projecteur 10 3 Système de visioconférence 15 4 Module de micro Rally supplémentaire 24 3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les sociétés spécialisées dans le domaine et ayant les capacités techniques requises pour la fourniture et l’installation du matériel de visioconférence au profit des Organes de la Commission de l’UEMOA, objet du présent appel d'offres. 4. Le délai de livraison est de quarante-cinq (45) jours calendaires. Les livraisons se feront à la Commission de l’UEMOA et dans les sept (07) bureaux de Représentation de l’UEMOA. Le soumissionnaire ne pourra se voir attribuer le marché que s’il remplit les critères de qualification énumérés ci-dessus. Les soumissionnaires joindront à leur offre les pièces administratives suivantes : • un document attestant que le soumissionnaire ne se trouve dans aucune des situations suivantes : faillite, suspension de paiement et établi conformément à la législation ou à la pratique nationale du pays de la société datant de moins de trois mois ; • une attestation originale conforme justifiant que le soumissionnaire est à jour vis-à-vis du fisc jusqu’au dernier terme échu à la date de dépôt des offres ; • une attestation originale de la Sécurité Sociale prouvant que le soumissionnaire est à jour vis-à-vis de la législation du travail jusqu’au dernier trimestre échu à la date de dépôt des offres ; • Une attestation d’inscription au registre du commerce conformément à la législation ou à la pratique nationale du soumissionnaire. La non-production d’une pièce administrative ou sa non validité conduit à l’élimination de l’offre du soumissionnaire. NB : les soumissionnaires joindront à leurs offres, un reçu d’achat du dossier d’appel d’offres ;

    5. Les entreprises intéressées par le présent avis pourront acquérir le dossier d’appel d’offres à la Direction du Secrétariat de la Commission, de la Documentation et des Archives (DSCAD) De la Commission de l’UEMOA, 380, Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO, à Ouagadougou, contre paiement en espèces d’une somme non remboursable de vingt mille (20 000) Francs CFA. 6. Les offres, rédigées en langue française, devront parvenir à Monsieur le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), 380 Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO, 01 B.P. 543 - OUAGADOUGOU 01, Burkina Faso, au plus tard le vendredi 26 février 2021 à 09 h 30, heure locale, accompagnées de garantie bancaire de soumission d’un montant de cinq cent mille (500 000) FCFA. L’attention des soumissionnaires est attirée sur le fait que les offres parvenues après l’expiration de ce délai ne sont pas recevables. 7. L’ouverture des offres aura lieu en séance publique, au siège de la Commission, à Ouagadougou, le même jour à partir de 10 heures, en présence des représentants des soumissionnaires porteurs de mandats ; ceux qui ne seront pas munis de mandats ne seront pas acceptés à la séance d’ouverture. 8. La validité des offres devra être de cent vingt (120) jours à compter de la date limite de remise des offres. Pendant cette période, aucun changement de prix ne sera autorisé. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de la Commission de l’UEMOA, à l’adresse ci-dessous:

    La Commission de l’UEMOA, 380, Avenue du Professeur Joseph KI-ZERBO 01 BP 543 - OUAGADOUGOU 01 (Burkina Faso)

    Département des Services Administratifs et Financiers Personnes à contacter: - M. Brice SIB - Tel.: +226 25 31 88 73 à 76 poste 86 40. Email : [email protected] - M. Abdoul Karim MAIKANO MAHAMANE Tel: +226 25 31 88 73 à 76 poste 86 64 Email: [email protected] 9. La Commission de l’UEMOA se réserve le droit d’apporter toutes modifications au présent appel d’offres ou de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent appel d’offres.

    Pour le Commissaire chargé du Département des Services Administratifs et Financiers et par délégation,

    Le Directeur de Cabinet Adamou SOULEY

    Avis d’Appel d’Offres ouvert N° 03/2021/AO/COM/UEMOA

  • 9Société

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    ‘’Kartchi kassa’’, ‘’Issaka Is-saka’’, ‘’Dongo ou Aradou’ ’, pour ne citer que ceux-là, sont les noms des différents comprimés consommés pour la plupart par des jeunes à Niamey. Vendus en plaquettes ou par paquets à des prix variant de 500 à 1000 FCFA, ces comprimés bon marché et facilement accessibles font des ravages. Il semble que les travail-leurs de force sont les plus adeptes de ces produits toxiques à effets euphori-sants et hallucinogènes. Avec ces com-primés, l’impossible devient possible, tout devient facile et faisable. Cepen-dant, cela n’est pas sans consé-quences. En effet, ces pilules roses ou blanches sont très dangereuses pour la santé mais aussi pour la sécurité car fa-vorisant la délinquance. Au niveau de plusieurs carrefours de la ville de Nia-mey, le constat est amer et écœurant. Des jeunes qui, dirait-on, auraient pu avoir un avenir radieux, oscillent de gauche à droite sous l’effet de ces ‘’gâ-cheurs de vie ‘’. Vendus par les faux pharmaciens et/ou par les petits vendeurs ambulants de médicaments dans les rues ou encore par les vendeurs de café, ces compri-més sont accessibles à tous. Selon des témoignages, les jeunes s’intéressent à ces comprimés afin de se donner la force de travailler pour certains et pour d’autres pour oublier leurs problèmes. Dilués dans du thé ou du café, les com-primés roses et blancs ne tardent pas à montrer leurs effets souvent

    contraires aux résultats attendus. En effet, ils sont nombreux ces jeunes qui, après consommation, vadrouillent dans les rues sans destination sous l’effet de ces comprimés. Et parmi eux, on peut distinguer des adolescents et des adultes. Ces comprimés connus sous diverses appellations sont des dérivés du tramadol ou tramol. Leur consom-mation est devenue la solution par ex-cellence pour les jeunes à tous leurs maux. Il semble que la prise commence souvent par deux petits comprimés et cela dans le but d’étudier pour certains écoliers jusqu’à des heures impossi-bles, de travailler sans ressentir la moindre fatigue. Assis à même le sol dans le sable chaud du quartier centre aéré, le regard vide et l’air pensif, le jeune dénommé x est dans les vapes. Tantôt bafouillant des paroles incompréhensibles et insai-sissables ou riant à gorge déployée, il ne se gêne pas de demander aux pas-sants quelques pièces de monnaie pour soit disant manger. Dépendant de ces pilules ‘’gâcheurs de vie et d’ave-nir’’, il se retrouve à la merci de la rue. Il n’est malheureusement pas le seul ; au niveau du petit marché, ils sont aussi nombreux. Vêtu de haillons, pa-pier plié à la main, il fait semblant de tirer sur son joint. Comme quelqu’un qui se bronze, il reste au soleil jusqu’à la fin de la journée sans se soucier du regard des uns et des autres. Tel un possédé, il est dans un autre monde, celui de l’hallucination et de l’étourdis-sement. D’aucuns le prendraient pour

    un fou mais il n’en est pas un. Ceux qui le re-connaitront diront la tranchante phrase ’’Ir-koye béri (Dieu est grand), il n’était pas ainsi avant’’ ou ‘’ c’était un crack à l’école’’, ou feront l’habituel geste de la tête à leur vue tandis que les moins to-lérants ne manqueront pas de les injurier. Confondus à des fous ou des mendiants, ils parcourent la ville à la recherche de pièces d’argent pouvant leur permettre de payer leur dose journalière. Cer-tains vont jusqu’à vio-lenter les passants en cas de refus. Ce fléau gangrène éga-lement le système éducatif où certains élèves ne se gênent pas pour consom-mer des comprimés dilués dans des boissons ou de fumer de l’herbe der-rière les salles de cours ou les établis-sements. Les plus malins se cachent tandis que les audacieux s’en vantent. De deux comprimés, ils deviennent dé-pendants et finissent par abandonner l’école. Nombre d’élèves violents et vi-rulents ou encore victimes de crise d’épilepsie ou de convulsion sont sou-vent dépendants de ces pilules. Si dans les écoles, l’espoir de réinsertion de l’élève y est, dans les villes, l’espoir n’y

    est pas. Pour les travailleurs de force, ce sont des plaquettes qui sont consommées à longueur de journée. Et pourtant, selon les spécialistes de la santé, le Tramadol est un antalgique prescrit pour soulager en général des douleurs. Il est sous forme de cachets, gélules ou solution buvable, et, est vendu sous présentation d’une ordon-nance car une surconsommation a de lourds dégâts sur l’organisme. Malgré tout cela, ces comprimés continuent de circuler clandestinement dans la ville et de gâcher la vie des jeunes. Cela constitue une énorme perte pour le pays.

    Dans le cadre de la journée mon-diale de lutte contre le Sida, placée cette année sous le thème : « Solidarité mondiale et Res-ponsabilité partagées » L’ONUSIDA en partenariat avec le Réseau des Mé-dias Africains pour la Promotion de la santé et de l’environnement (REMAP-SEN) a organisé le 13 janvier 2021, un Webinaire sur le niveau actuel de la lutte contre le VIH/Sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ont pris part à ce Webinaire, une vingtaine de journa-listes, membre du REMAPSEN, issus de 10 pays de l’espace francophone à savoir : le Niger, le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la République Démocra-tique du Congo, le Sénégal et le Togo. Ce Webinaire a été animé par des re-présentants de l’ONUSIDA, NDA santé, RNP plus du Sénégal et du Co-mité de la coordination du fonds mon-diale de la Côte d’Ivoire. L’objectif vise à informer les participants sur la lutte contre le VIH Sida pendant cette pé-riode de la pandémie du covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Dans son mot de bienvenue à l’occa-sion de ce Webinaire, le Président du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la santé et de l’environ-nement (REMAPSEN), M. Bamba Youssouf a d’abord remercié les par-ticipants à cette rencontre. Ensuite, il a expliqué que le REMAPSEN a été créée le 13 juin 2020 ; «aujourd’hui nous avons 22 pays qui ont adhéré à ce réseau et dans chaque pays nous avons un certain nombre de media». Par ailleurs, M. Bamba Youssouf rap-pelé que ce Webinaire sur le VIH Sida est le troisième type de rencon-tres entre les journalistes et les spé-cialistes de la santé. « Nous avons commencé avec l’OMS sur la ques-tion de la covid 19, également avec une ONG internationale basée en Côte d’Ivoire sur la lutte contre les avortements clandestins et aujourd’hui nous sommes avec ONUSIDA pour débattre sur la lutte contre le VIH Sida », a-t-il indiqué. En prenant la parole lors du panel, la conseillère régionale de l’ONUSIDA, Mme Marie Angel a précisé qu’elle fait

    partie de l’équipe régionale de l’ONU-SIDA qui couvre 25 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre basée à Dakar. Aussi, elle a également dit que le rôle du bureau régional est d’être un sou-tien au travail de chacun des bureaux pays de l’ONUSIDA pour atteindre les différents objectifs qu’ils se sont fixés

    au niveau mondial, continental, régio-nal et pays dans la réponse au VIH. « Nous avons une équipe qui travaille sur différente thématique et person-nellement, je suis en charge de l’en-gagement avec le fonds mondial (le principal bailleur) de lutte contre le VIH sida dans la région et aussi sur les questions de droit de l’homme », a-t-elle souligné. Mme Marie Angel a souligné que pour atteindre l’objectif de l’éradication du VIH Sida d’ici à 2030 tous les Etats membres du monde entier s’étaient engagés sur une stratégie de réponse à l’épidémie du Sida notamment via trois objectifs sur lesquels nous avons beaucoup communiqué dans la région notamment le fameux ‘’trois 90’’ c’est-à-dire qu’on est 90% de personnes es-timées vivant avec le VIH Sida qui connaissent leur statut séropositif et parmi ces personnes 90% ont accès à un traitement antirétroviral et que parmi ces personnes sous traitement 90% ait aussi une charge virale suppri-mée.

    Le tramadol et ses alliés Ces «comprimés» qui gangrènent la société

    Par Rahila Tagou

    Webinaire sur le VIH/ Sida Informer les journalistes sur le niveau actuel de la lutte contre le VIH/ Sida

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    Mme Marie Angèl, conseillère régionale ONUSIDA

    Par Yacine Hassane

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    Tramadol et autres gélules en vente libre

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    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    L'Assemblée Nationale cherche pour recrutement, des cadres répondant aux profils ci-après: I. ADMINISTRATEUR PARLEMENTAIRES PRINCIPAUX Cat. A1 7 A. COMMISSIONS GENERALES PERMANENTES, SERVICES ADMINISTRATIFS ET LEGISLATIFS a) Options: • Droit Public, • Economie Générale, Ingénierie Financière, Audit finance • Gestion, • Administration Générale, • Relations Internationales • Environnement. • Science de L'Education b) Conditions requises : - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 45 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 Cette limite d'âge pouvant être prorogée en tenant compte d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de troisième cycle (bac + 5 ans) dans l'une des options précitées. - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. c) Déroulement des épreuves : - Une épreuve de culture générale durée 3h, coefficient 2 - Un entretien avec les membres du jury sur la connaissance de l'Institution Parlementaire coefficient 3 d) Composition du dossier de candidature : Photocopie légalisée du diplôme; Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; Un certificat de nationalité; Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois; Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; Une quittance de dix mille francs (10 00f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. II. ADMINISTRATEURS PARLEMENTAIRES CENTRAUX Cat. A2, 25 A. COMMISSIONS GENERALES PERMANENTES, SERVICES ADMINISTRATIFS ET LEGISLATIFS Options: - Droit Public ou Privé, - Economie Générale, Ingénierie Financière, Audit Finance; - Gestion, - Administration Générale, - Relation Internationale, - Sociologie - Science de l'Education. a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 45 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 Cette limite d'âge pouvant être prorogée en tenant compte d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de Licence en maitrise (bac + 3 ou 4ans) dans l'une des options précitées; - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves:. - Une épreuve de culture générale durée 3H coefficient 2 - Un entretien avec les membres du jury sur la connaissance de l'Institution Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature: Photocopie légalisée du diplôme; Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu;

    Un certificat de nationalité; Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois; Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; Une quittance de cinq mille (5000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale; B. Gestion des Ressources Humaines 4 Options : - Gestion des Ressources Humaines - Administration et Gestion des Organisations - Administration Générale a) Conditions requises : - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de second cycle (Bac + 3 ou 4 ans) dans l'une des options précitées. - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves :. - Une épreuve de culture générale durée 3h coefficient 2 - Une épreuve de pratique d'administration générale durée 2h coefficient 3 - Un entretien sur la connaissance de l'institution parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature - Une demande manuscrite timbrée; - Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois; - Une enveloppe timbrée portant l'adresse du candidat; - Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de cinq mille (5000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. C. SERVICES FINANCIERS ET COMPTABLES: INSPECTEURS CENTRAUX DU TRESORS : 3 Option : - Finances-Trésors a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de niveau supérieur (Bac + 3 ou 4 ans) dans l'option précitée. - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves: Une épreuve de culture générale, durée 3h coefficient 2 Une épreuve de Finances Publiques, durée 2h coefficient 3 Un entretien sur la connaissance de l'Institution Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature - Une demande manuscrite timbrée; - Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; en tenant lieu; - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de

    moins de trois (3) mois. - Une enveloppe timbrée portant l'adresse du candidat; Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de cinq mille (5000ff) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. D. SERVICES DE SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES 5 1) Option: INFIRMIERS DIPLÔMES D'ETAT 3 a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2015; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de niveau supérieur (Bac + 3 ou 4 ans) dans l'option précitée. - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves:

    Une épreuve de soins infirmiers, durée 2h coefficient 2 Une épreuve de pathologie médicale ou pathologie

    chirurgicale durée 2h coefficient 1 Un entretien sur la connaissance de l'Institution

    Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature - Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois. - Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de cinq mille (5000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. 2) Option: Techniciens Supérieurs en Soins Gynéco Obstétricaux 3 a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2015 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de niveau supérieur (Bac + 3 ou 4 ans) dans l'option précitée. Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves:

    Une épreuve de Pathologie Gynéco Obstétricale, durée 2h coefficient 2

    Une épreuve de la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement durée 2h coefficient 1

    Un entretien sur la connaissance de l'Institution Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature - - Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois. - Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de cinq mille (5000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale.

    AVIS DE RECRUTEMENTRépublique du Niger Assemblée Nationale Secrétariat Général

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    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Position : Spécialiste principal en gestion des finances publiques (recrutement local)

    Sommaire : Soutien opérationnel pour l’équipe DRFI Date : Jan 15, 2020 – June 30, 2021 Frais : A déterminer, en fonction de la formation et

    de l'expérience Budget : (20 jours à US$/jour à déterminer) Contexte Le Programme de financement et d’assurance des risques de catastrophe (DRFIP) de la Banque mondiale et de la Facilité mondiale pour la réduction des catastrophes et le relèvement (GFDRR) aident les pays à concevoir et à mettre en œuvre des solutions pour accroître leur capacité de financement face aux catastrophes naturelles. Depuis sa création, le Programme DRFIP a développé un ensemble d’outils sur la gestion des connaissances et le renforcement des capacités et des services consultatifs. Le Programme DRFIP est basé dans la Pratique Mondiale « Finance, compétitivité et innovation » en partenariat avec GFDRR et est appuyé par de multiples sources de financement. Selon le Rapport de 2019 sur les risques, le Niger est classé comme l'un des pays les plus vulnérables au monde, et le pays se trouve dans le principal hotspot de risques de catastrophe au monde – le Sahel. Le Niger se classe au 22ème rang à l’échelle mondiale et 4ème en Afrique subsaharienne en termes de risques de catastrophes. En l’absence d’une stratégie prédéfinie de financement des risques de catastrophes, le Niger compte sur une mobilisation de ressources ex-post qui, très souvent, sont insuffisantes et difficiles à mobiliser. Ce qui mène à des réponses tardives, difficiles à coordonner et répondant à des objectifs de très court-terme. Pour faire face aux risques de catastrophes naturelles, disposer d’une stratégie de financement des risques peut permettre d‘améliorer la capacité de financement du gouvernement en renforçant et en élargissant le portefeuille d'instruments de financement. Avant de pouvoir procéder à la préparation d’une stratégie, il est nécessaire dans un premier temps d’effectuer un diagnostic sur la façon dont le Niger finance actuellement les risques de catastrophes naturelles. Ce diagnostic s’attachera à comprendre l’impact

    budgétaire du gouvernement pour la réponse des catastrophes naturelles en se basant sur des données historiques. Le diagnostic fera un état des lieux des instruments existants de financement des risques de catastrophes disponibles au Niger et permettra au Gouvernement du Niger (GoN) de mieux évaluer ces coûts afin de développer une stratégie pour le financement des risques de catastrophe. Objectif La présente consultation a pour objectif de soutenir l’équipe « financement des risques de catastrophes » de la Banque Mondiale avec le développement d’un diagnostic pour le financement de crises et de catastrophes au Niger. Étendue du travail L’étendue de la tâche doit porter, mais sans pour autant se limiter, sur les éléments suivants : Tache 1 – Analyse du cadre légal et contexte institutionnel Il s’agira de mener une analyse du cadre légal et du contexte institutionnel pour la gestion des catastrophes au Niger en réalisant : • Une collecte des textes fondamentaux et légaux en ligne (sur internet) et auprès les institutions et autorités locales portant sur la gestion et le financement des catastrophes au Niger ; • Une revue documentaire et des textes légaux et fondamentaux afin d’identifier les lois et règlements portant sur la gestion et le financement des catastrophes au Niger. Tache 2 – Analyse du marché des assurances Il s’agira de mener : • Une analyse du marché des assurances au Niger, y compris l'environnement juridique et réglementaire. Tache 3 – Identification et quantification des passifs contingents Il s’agira enfin de : • Compiler des données sur les dépenses post-catastrophes en fonction de la disponibilité des données au Niger dans un format Excel convivial ; • Réaliser une analyse des lacunes dans la comptabilité, la classification et la production de rapports sur ces postes de dépenses ;

    • Soutenir l’élaboration de chapitres pertinents sur les engagements éventuels du Niger. Ces activités et les extrants seront effectués dans le cadre d’un accord de confidentialité strict. Tous les produits développés dans le cadre de ce travail seront détenus par la Banque mondiale. Qualifications et expériences Le consultant doit satisfaire aux exigences suivantes : • Avoir un diplôme d'études supérieures (BAC+5 minimum) en finance, gestion des risques de catastrophe ou économie ; • Avoir une expérience professionnelle confirmée d’au moins 10 ans dans les thématiques liés à la gestion des risques de catastrophes au Niger, démontrant d’une bonne connaissance des acteurs institutionnels ; • Avoir des compétences en matière de communication, sensibilisation et diffusion d'informations aux parties prenantes ; • Avoir une grande faculté en matière d’organisation et pouvant travailler avec peu de supervision ; • Être apte à mener à bien les activités et à fournir les résultats requis dans les délais impartis ; • Avoir une bonne capacité en matière de rédaction et de communication ; • Être capable de lire, parler et écrire couramment en français et en anglais. Le reporting Ce travail sera effectué sous forme de contrat payant basé sur le nombre de jours travaillés et facturés, (max. 20 jours, salaire en US Dollar). Les dépenses appropriées seront intégralement payées conformément aux politiques de la Banque mondiale. Le consultant rendra compte à Simon Hagemann (Spécialiste du Secteur Financier) de la Banque mondiale. Les dossiers sont envoyés à [email protected] avec copie à [email protected] Le dernier délai de soumission est fixé au 5 février 2021 au plus tard à minuit (heure de Niamey).

    TERMES DE RÉFÉRENCE CONSULTANT LOCAL POUR ASSISTER AU DÉVELOPPEMENT D’UN DIAGNOSTIC DE FINANCEMENT DE RISQUES DES CATASTROPHES AU NIGER

    III. ASSISTANT PARLEMENTAIRE ADJOINT Cat 82 (Services Financiers et Comptables) 4 A. Option: Finances-Trésor . a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de niveau moyen (BEPC + 3 ans) dans l'option précitée. - Avoir effectué le service civique, un stage, ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves: Une épreuve de culture générale durée 3h coefficient 2 Une épreuve de Finances Publiques durée 2h coefficient 2 Un entretien sur la connaissance de l'Institution Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature - Une demande manuscrite timbrée; - Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois. - Une enveloppe timbrée portant l'adresse du candidat; - Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de trois mille (3000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. IV. ASSISTANT PARLEMENTAIRE ADJOINT Cat.82 (DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES) 4 a) Option:

    - Gestion des Ressources Humaines - Administration Générale - Administration et Gestion des Organisation b) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2020 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de niveau moyen (BEPC + 3 ans) dans l'une des options précitées. - Avoir effectué un stage ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. c) Déroulement des épreuves: Une épreuve de culture générale durée 3h coefficient 2 Une épreuve de Pratique d'Administration Générale coefficient 2 Un entretien sur la connaissance de l'institution parlementaire coefficient 3 d) Composition du dossier de candidature Une demande manuscrite timbrée; Photocopie légalisée du diplôme; Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; Un certificat de nationalité; Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois; - Une attestation ou certificat de stage et/ou de travail à l'Assemblée Nationale; Une enveloppe timbrée portant l'adresse du candidat; E. Agent de Santé de Base : (2) a) Conditions requises: - Etre de Nationalité Nigérienne; - Etre âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus, au 31 décembre de l'année 2015 ; Cette limite d'âge pouvant être prorogée jusqu'à 45 ans maximum à raison d'un (1) an par enfant à

    charge au sens de la règlementation régissant la pension; - Etre titulaire d'un diplôme de nivéau moyen (BEPC + 3 ans) dans l'option précitée. Avoir effectué un stage ou avoir exécuté un contrat de travail, ou toutes autres activités salariées à l'Assemblée Nationale. b) Déroulement des épreuves:

    Une épreuve de soins infirmiers, durée 2h coefficient 2 Une épreuve de pathologie médicale ou pathologie

    chirurgicale durée 2h coefficient 1 Un entretien sur la connaissance de l'Institution

    Parlementaire coefficient 3 c) Composition du dossier de candidature Photocopie légalisée du diplôme; - Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - - Un certificat de nationalité; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois; - Un certificat de visite et de contre visite médicale datant de moins de trois (3) mois. - Une attestation ou certificat de stage et fou de travail à l'Assemblée Nationale; - Une quittance de trois mille (3000f) CFA représentant le paiement des frais de dépôt de dossier retirée auprès du Régisseur de l'Assemblée Nationale. V. DEPOT DE CANDIDATURE ET DATE DE DEROULEMENT DES EPREUVES - DEPOT DE CANDIDATURE Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 07 février 2021 à 17h30mn à la Direction des Ressources Humaines de l'Assemblée Nationale, sous pli fermé avec la mention "Offre d'emploi" pour le poste choisi par le candidat. Les épreuves se dérouleront le dimanche 07 Mars 2021 dans l'enceinte du CES GARBA DJIBO (derrière l'Assemblée Nationale). Les. Candidats sont tenus de se présenter à07h munis de leurs Pièces d'identité

    LE SECRETAIRE GENERAL BOUBACAR TIEMOGO

  • 12Société

    N°1925 du Vendredi 22 Janvier 2021

    Du 11 au 17 janvier der-nier, le Projet CSAT-Niger (Les technologies agricoles intelligentes face au climat pour améliorer les moyens de substance en mi-lieu rural et la sécurité alimen-taire au Niger), a organisé, en collaboration avec plusieurs de ses partenaires, dans les lo-caux de l’INRAN, une forma-tion aux techniques de transformation du manioc. A la demande de nombreux jeunes et celle du Ministère de l’Entre-prenariat des Jeunes, le Projet, CSAT-Niger, qui est coordonné par l'ICRISAT et l'INRAN, a or-ganisé une formation de 16 jeunes (14 femmes et 2 hommes), en provenance des 5 Arrondissements de Niamey. Cette formation réalisée avec le support financier du Gouver-nement du Royaume de Nor-vège et en collaboration avec l’Institut National pour l’Agricul-ture Tropicale (IITA), a permis aux bénéficiaires d’acquérir des connaissances sur les di-verses techniques de transfor-mation du manioc, sur les bonnes pratiques d’hygiène et sur l’entretien des équipe-ments. A l’issue de la forma-tion, les bénéficiaires ont témoigné sur ce qu’ils ont ap-pris, sur l’intérêt de cette for-mation et surtout l’usage qu’ils auront à en faire. Selon le Coordonnateur national dudit Projet, l’Agro-Pédologue, Dr Maman Garba, ce programme a pour objectif d’introduire des

    technologies agricoles intelli-gentes face aux changements climatiques, en vue d’une meil-leure adaptation des popula-tions rurales du Niger et du Mali. « Les objectifs spéci-fiques sont : d’intensifier la pro-ductivité des systèmes de production des cultures et des animaux, d’accroître le revenu des ménages et l’efficience des chaines de valeurs et d’augmenter les opportunités d’agrobusiness, particulière-ment pour les jeunes et les femmes», a précisé Dr Garba. Ledit projet a une durée de 5 ans, allant de 2019 à 2024, il intervient dans 32 communes, où des actions similaires sont en train d’être mises en œuvre. Le manioc est l’un des aliments les plus consommés en Afrique subsaharienne, notamment au Niger du fait de sa variété de

    transformation et de sa culture aisée sur les sols fertiles tout comme sur les sols peu fer-tiles. Il se consomme des feuilles à la racine, ce qui donne au manioc un fort poten-tiel pour contribuer à la suffi-sance alimentaire dans la région. Selon M. Saïdou Ma-gagi, Ingénieur de Recherche à l’Institut National de Re-cherche Agronomique du Niger (INRAN) et formateur, citant une étude sur la filière manioc réalisée en 2001 au Niger, la valeur contrôlée de l'importa-tion de la farine du manioc, s’élevait à près de 4 milliards FCFA, par an. C’est, entre au-tres, pour pallier cette situation et aussi pour promouvoir l’em-ploi des jeunes et leur autono-misation que cette formation a sa raison d’être. « A l'issue de ces 5 jours de formation, sur la farine de manioc, le tapioca, les cossettes, la farine panifia-ble, l'amidon, j'attends que les apprenants puissent d'abord s'approprier les différentes techniques apprises, qu'ils soient suivis et si possible ap-puyés (avec par exemple des matériels de production), pour qu'ils poursuivent la transfor-mation du manioc, afin d'ouvrir leurs propres entreprises, qu'ils soient autonomes, qu'ils partagent leurs expériences avec d'autres Nigériens et qu'ils permettent à notre pays d'amoindrir l'importation de certains produits alimentaires comme le blé », a indiqué M. Magagi. Le formateur ajoute

    que grâce à ce genre de for-mation, non seulement les jeunes auront du travail mais en plus le pays ne déprendra plus de l'extérieur pour impor-ter certains produits alimen-taires. « Mieux la production et la transformation de nos pro-duits locaux, permettra au Niger d’atteindre l'objectif des 3N (Les Nigériens Nourrissent les Nigériens), une initiative très chère aux Autorités de la 7ème République », estime-t-il.

    Des bénéficiaires de la formation témoignent….

    A l’issue de la formation aux techniques de transformation du manioc, plusieurs bénéfi-ciaires ont livré leurs impres-sions. Agée d’une vingtaine d'années, Zeïnabou Boukari Amadou est nutritionniste et stagiaire en Industrie agroali-mentaire à l'INRAN et vit au quartier Riyad de Niamey : ''En cinq jours de formation, nous avons appris à transformer le manioc en farine (Gari), en ta-pioca, en granulés, en cos-settes, amidon (gomme), etc mais aussi à manipuler et à en-tretenir les équipements pour bien réussir cette transforma-tion. Personnellement à la sor-tie de cette formation, je me vois déjà une Cheffe d'entre-prise. Je compte acquérir le matériel nécessaire, chercher une source de ravitaillement en matière première (manioc) et commencer ma transforma-tion. C'est à dire mettre en pra-tique ce que j'ai appris, pour non seulement nourrir ma fa-mille mais aussi créer de l'em-ploi pour aider mes sœurs, qui aimeraient bien se lancer dans ce travail », confie-t-elle. C'est dire, selon elle, combien cette formation l'a inspirée et la pousse à aller plus loin en ima-ginant d'autres recettes q