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Réussir en Colombie!

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Réussir en Colombie!

(Phil

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Membre de 2014-2015

EDITORIAL

Depuis 1917, la Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombia (CCIFC) soutient les projets

de développement économique, industriel et commercial, entre la France et la Colombie.

Aujourd’hui, plus de 150 entreprises françaises sont implantées en Colombie, faisant de la France,

l’un des premiers investisseurs étrangers. Cette présence constitue une opportunité de

développement pour la Colombie aussi bien économique que social puisque la France est

également le premier employeur étranger avec près de 100 000 emplois directs et 200 000 emplois

indirects.

Les relations bilatérales sont particulièrement dynamiques. Le Président Santos s’est récemment

rendu deux fois en France (novembre 2014, janvier 2015) et le 1er Ministre Manuel Valls sera en

Colombie fin Juin 2015. En 2017, est prévue l’année France Colombie avec de nombreuses activités

économiques, culturelles, universitaires et scientifiques dans les deux pays pour renforcer ces

relations.

Grace à une situation économique dynamique et à l’amélioration considérable des conditions de

sécurité, la Colombie est devenue, en quelques années, un des marchés les plus attractifs

d’Amérique Latine. Troisième économie de cette région, les investisseurs internationaux sont

toujours plus nombreux.

En 2015, et 98 ans après sa création, la CCIFC continue d’accompagner les acteurs économiques

français et colombiens pour dynamiser les échanges commerciaux bilatéraux. Son action contribue

à renforcer, chaque jour un peu plus, l’amitié franco-colombienne.

Gabriel GARCIA Président du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d'Industrie

France Colombia

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Membre de 2014-2015

I – Présentation générale de la Colombie

Source : Ritimo

Description générale

Nom officiel République de Colombie

Capitale Bogota D.C.

Régime politique Démocratie

Nature du régime Présidentiel

Président Juan Manuel SANTOS

Population 48,3 millions (2014)

Monnaie Peso colombien (COP) 1€ = 2 700 pesos (estimation)

SMIC colombien (salaire minimum légal mensuel en vigeur)

616 000 pesos colombiens (2014) auxquels s’ajoutent les prestations sociales (environ 46% du salaire)

Superficie 1 141 748 Km2

Frontières Brésil, Équateur, Panama, Pérou, Venezuela

Littoraux Océan Pacifique, Océan Atlantique et Mer des Caraïbes

Climat Tropical / Tempéré

Ressources naturelles Hydrocardures : Pétrole, gaz naturel. Minières : charbon, nickel, fer, or, émeraudes et cuivre.

Agricoles : Café, banane, sucre, fruits exotiques, cacao, tabac et horticulture (2ème producteur mondial de fleurs coupées). NB : La Colombie est en mesure de produire pratiquement toutes les cultures grâce à ses climats « dégradés » (situation équatoriale tempérée par les différentes altitudes du pays).

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Membre de 2014-2015

Taux d’alphabétisation 94,2%

Décalage horaire avec Paris

été : -7 heures, hiver : -6 heures

Nature de l’État Décentralisé en 5 régions et 32 départements. Villes d’1 million d’habitants ou plus : Bogota, Medellin, Cali, Barranquilla et Carthagène des Indes. Nota Bene : La Colombie a une vingtaine de villes de plus de 300 000 habitants (Dane).

Population urbaine : 73%

PIB 395 milliards USD (estimation 2014)

Taux de croissance 4,6% (2014)

Taux d’inflation 3,66% (2014)

IDE 15,03 milliards de dollars (2014)

Biodiversité 2ème pays ayant la plus grande biodiversité au monde

Sources: COFACE, DANE (Departamento Administrativo Nacional e Estadísticas) et Proexport

Données économiques

Données et Indicateurs économiques

2011 2012 2013

PIB (Mds de dollars) 308 362 378

PIB par habitant (dollars) 6 700 7 067 8 300

Croissance économique (%) 5,9 4,21 4,3

Taux de Chômage (%) 10,8 10,4 9,6

Taux d’Inflation (%) 3,4 3,3 1,9

Exportations (Mds de dollars) 56,9 60,1 58,8

Importations (Mds de dollars) 54,2 59,1 56,2

Solde public/PIB (%) -2,2 -1,5 -2,4

Solde courant/PIB (%) - 3 -3,2 -3,1

Dette extérieure/PIB (%) 34 32 24

Réserves en mois d'importations 5 5 8

Sources: COFACE, DANE (Departamento Administrativo Nacional e Estadísticas et Proexport), Banque Mondiale

NB: A noter, l’augmentation des importations de biens de capital (machines-outils, équipements

industriels…) qui se trouve reflétée dans la croissance du taux d’investissement durant l’exercice 2013

(27,7% du PIB, record historique), confortée par la forte croissance de la Formation Brute de Capital Fixe

(Fbcf) qui a un effet multiplicateur sur la productivité du pays.

Evaluation risque pays de la Colombie 2014 (source : COFACE – Juillet 2014)

Evaluation pays : A4

Evaluation environnement des affaires : A4

D’après une étude réalisée par COFACE, la croissance économique de la Colombie restera soutenue

malgré la mise en place de réformes fiscales rigoureuses. En outre, son léger déficit courant est

compensé par les investissements étrangers. En parallèle, le gouvernement actuel continue de travailler

pour renforcer la sécurité en vue d’encourager et consolider l’économie colombienne. Les négociations

avec les FARC sont actuellement en cours afin de trouver un consensus de paix.

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II - Présentation du pays d’un point de vue économique

Graphique 1. Produit Intérieur Brut (PIB)

(Variation annuelle en pourcentage)

Les principaux indicateurs de l’économie colombienne (Produit Intérieur Brut, taux d’inflation, taux

de chômage, résultats du commerce extérieur, investissements étrangers, dette externe, indicateurs

sociaux) ont évolué de manière remarquable durant cette dernière décennie et ce, malgré la crise

économique mondiale.

Le taux de croissance enregistré en Colombie est l’un des plus importants à l’échelle internationale.

Pendant la période 2004-2013, l’économie colombienne a connu une croissance annuelle de 4,8%,

dépassant la moyenne des années 90 (2,7%) et des années 80 (3,6%).

Les investissements directs étrangers (IDE) ont, eux aussi, augmenté de façon significative. Ils

étaient de l’ordre de 15,1 milliards de dollars en 2012 et ont atteint 16,8 milliards de dollars en

2013.

Grâce à ses accords commerciaux, la Colombie possède un marché étendu à 1,2 milliards de

personnes. Plus de 700 multinationales ont investi en Colombie. Le pays offre aux investisseurs la

possibilité de souscrire à un contrat de stabilité juridique, ce qui leur garantit un maintien des conditions

établies à leur arrivée pendant une durée allant de 3 à 20 ans.

Le taux d’occupation n’a cessé de progresser et le taux de chômage s’établit actuellement au-dessous

de la barre des 10% (9,1%).

Situation en 2014-2015

Les experts internationaux confirment la position de la Colombie en tant qu’acteur majeur de

l’économie sud-américaine.

De plus, la Colombie est en plein processus d’intégration en tant que membre de l’OCDE. Le

dynamisme que devrait connaître le marché colombien, bénéficiera non seulement aux grandes

entreprises mais également aux petites et moyennes entreprises.

Le Plan National de Développement (PND) lancé par le gouvernement pour la période 2015-2018 a

pour rôle d’accompagner cette expansion.

Ce plan, s’articule autour des problématiques internationales de développement durable et

d’innovation. En vue d’améliorer les conditions sécuritaires du pays et son image à l’international, le

Source: DANE

Janvier-décembre 2013

Variation annuelle du PIB

Taux annuels de croissance en pourcentage

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plan vise principalement à attirer les investisseurs étrangers et à créer un climat propice aux

affaires.

La mise en place de mesures d’aide aux secteurs de l’agriculture, de la construction et de

l’énergie permettra de dynamiser la croissance du pays et de générer des emplois. De plus, le

gouvernement a mis l’accent sur des domaines stratégiques en pleine expansion. Ainsi, le tourisme,

l’électronique, la logistique, la biotechnologie, les industries culturelles et créatives devraient

se transformer en opportunités d’affaires. A noter qu’entre 2011 et juin 2014, 956 000 entreprises

ont été crées en Colombie.

Les mesures prévues par le PND tendent également à lutter contre les faiblesses de l’économie

colombienne, à savoir le chômage et la pauvreté.

De plus, l’inflation est maitrisée (1,9% en 2013) et le taux pour 2014 (3,66%), ne constitue pas un

risque pour le bon fonctionnement économique du pays. Le gouvernement a annoncé qu’il continuerait de

travailler activement sur la mise en place de mesures préventives pour faire face à une éventuelle crise

internationale provoquée par l’instabilité économique des États-Unis et de la Zone Euro.

Les résultats économiques favorables du pays ont permis d’améliorer l’indice de confiance des agences de

notation internationales et des investisseurs.

En 2014, selon le classement international «doing business », la Colombie se situait au 43e rang mondial

et 3e en Amérique latine derrière le Chili et le Pérou, la Colombie est un pays business friendly.

Cependant, la Colombie occupe la 1ere place des pays d’Amérique latine quant à la protection des

investissements, le pays offre aux investisseurs étrangers une stabilité fiscale allant de 3 à 15ans suivant

le montant des investissements. Dans le cas de l’hôtellerie, il existe une exonération d’impôt sur les

bénéfices qui s’étale sur 30 ans d’où un boom hôtelier au cours des dix dernières années.

Á noter également l’accord d’intégration de l’Alliance Pacifique. Fondée en juin 2012, cette alliance

réunit le Pérou, le Chili, le Mexique et la Colombie. Elle a pour objectif de développer les échanges dans

la zone et avec la région Asie-Pacifique. Elle vise une suppression des visas entre les pays mais aussi

l’établissement d’une zone de libre échange.

Au niveau politique, l’année 2014 a été marquée par la réélection du président Juan Manuel SANTOS,

réélu pour quatre ans, ce qui garantit la stabilité économique et politique du pays.

Prévisions pour 2015

Économie: selon les analyses du FMI, la croissance devrait diminuer par rapport aux années précédentes,

les chiffres sont estimés à 3,4% pour 2015, tandis qu’il prévoit un taux de chômage stable à 9-10%.

Quant à l’inflation, le FMI prévoit pour l’année 2015 un taux avoisinant les 3%.

L’accord commercial Colombie – Union Européenne

Depuis le 1er août 2013, est entré en vigueur l’accord commercial entre la Colombie et l’Union

Européenne (traité de libre échange).

Selon le Commissaire Européen du commerce, Karel De Gucht, l’accord “ouvre un nouveau chapitre dans

les relations bilatérales”. Pour la Commission Européenne, l’accord permettra aux exportateurs

colombiens et européens, d’économiser chaque année, 500 millions d’euros en droits de douane.

Cet accord met en avant trois piliers fondamentaux : le dialogue politique, la mise en place de

programmes de coopération ainsi que le libre échange commercial.

L’Union Européenne est le 2ème partenaire commercial de la Colombie, après les États-Unis, tandis

que la Colombie représente 0,4% du commerce international de l’UE.

Des 9 745 produits que la Colombie importe, 97,2% d’entre eux sont exemptés de droits de

douane à l’entrée dans le pays, ce qui favorise fortement les échanges entre la Colombie et l’UE.

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Les principales exportations de l’UE vers la Colombie se concentraient en 2013, dans les secteurs

suivants : machines électriques (77%), textile (53%), papier et ses manufactures (26%), aliments,

boissons et tabac (12,3%).

III - Les échanges commerciaux entre la France et la Colombie

Graphique 1.

Source : Legiscomex

La France est le 7ème fournisseur de la Colombie et le 2ème en Europe. En 2013, les exportations de

la France vers la Colombie ont augmenté de 24,9% par rapport à 2012, tandis que les échanges

commerciaux globaux entre les deux pays ont augmenté de 10% entre 2012 et 2013. La France a

investi 543 millions de dollars en 2013, dont 69% pour le secteur industriel, 21% le secteur financier

et 7% pour le secteur immobilier et 3% dans divers secteurs. La balance commerciale est

traditionnellement déficitaire pour la Colombie notamment en raison des achats dans le secteur

aéronautique. On compte plus de 1 500 entreprises exportatrices vers la Colombie qui profitent de

la consommation interne émergente.

La France renforce de plus en plus sa présence en Colombie, ce qui pourrait tendre à réduire ce déficit.

Ces quatre dernières années, le flux d’investissements directs étrangers, provenant de la France,

ont dépassé les 5 milliards de dollars.

En 2013, les exportations totales de la France vers la Colombie ont atteint 1,58 milliard de dollars,

dont près de 95% proviennent des importations de produits industriels. Les principaux produits

d’exportation de la France vers la Colombie ont été :

Commande d’avions et divers appareils aériens. La France a été le principal fournisseur en

aéronautique (suivi des États-Unis), exportant en Colombie, 1,1 milliard de dollars en 2011. En

2013, la livraison de plusieurs Airbus et le début de livraison d’ATR, ont permis aux exportations

d’augmenter d’un quart et de doubler les excédents commerciaux (525 millions d’euros en 2013).

Médicaments préparés. La France a exporté en Colombie 62,3 millions de dollars, la plaçant

comme le 4ème fournisseur de cette catégorie de produits.

Appareils de radionavigation. La Colombie a importé depuis la France, 22,9 millions de

dollars, en faisant de la France, son principal fournisseur.

Préparations cosmétiques. Dans ce domaine, la France est le principal fournisseur, elle a

exporté pour 20 millions de dollars en 2011.

De son côté, la Colombie a exporté en France près de 405 millions de dollars de biens. Près de 90%

de ces exportations sont des produits traditionnels comme le charbon, le café et le pétrole, et 10%

sont des exportations de produits industriels et agricoles.

0500

100015002000

2010 2011 2012 2013

Évolution des rélations commerciales Colombie-France 2010-2013 (en millions de dollars)

Exportations ValeurFOB

Importations ValeurCIF

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Selon les importations enregistrées par la France, en 2013, les principaux produits provenant de la

Colombie ont été :

L'industrie agroalimentaire

L'industrie des cosmétiques

L'industrie du textile et de la mode

La sous-traitance de services

L'industrie des contenus numériques et audiovisuels

Clients de la Colombie De manière générale, le commerce extérieur de la Colombie est excédentaire (+2,2 milliards

USD en 2013). Il est important de souligner que les importations de biens de capital mentionnées

plus haut ont fortement augmenté ces dernières années tout comme les exportations.

On peut noter que le commerce de la Colombie dépend fortement des Etats-Unis, aussi bien au

niveau de ses importations que de ses exportations. De plus, les exportations colombiennes se

concentrent majoritairement autour des matières premières à faible valeur ajoutée.

Les investissements étrangers permettent de diversifier et de consolider les secteurs porteurs.

Tableau 1.

Principales destinations des exportations

*Sont inclus l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Source : DANE

Année / Valeur FOB en millions de dollars

2010 2011 2012 2013

MERCOSUR (hors Venezuela)* 1 148 1 635 1 613 2 065

Union Européenne 5 019 8 868 9 051 9 230

Principaux pays de destination

États-Unis 16 764 21 969 21 833 18 459

Venezuela 1 423 1 725 2 556 2 256

Équateur 1 807 1 909 1 910 1 975

Pérou 1 132 1 325 1 582 1 274

Mexique 638 705 835 864

Allemagne 250 420 395 780

Belgique 450 621 488 495

Japon 511 528 360 388

France 334 444 277 327

Reste du monde 16 737 27 716 30 165 32 334

Total 39 712 56 918 60 124 58 824

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Fournisseurs de la Colombie

Tableau 2.

Principales Origines des Importations

*Sont inclus l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay

Source : DANE

IV – Les secteurs porteurs

LE SECTEUR MINIER

L'industrie minière prend une place de plus en

plus prépondérante dans l'économie colombienne.

L’exploitation d’importants gisements a permis

à la Colombie de devenir un acteur dynamique

dans ce domaine. En 2013, le chiffre d’affaires du

secteur minier a augmenté de 112 millions d’euros

(soit une augmentation de 6,6% par rapport à

2012) et a représenté 1,9% du PIB total. Il

s’agit d’un secteur porteur pour l’économie

nationale.

Le charbon est la principale production

minière du pays. Sa production représente 88%

des extractions et 55% du PIB minier.

Année / Valeur FOB en millions de dollars

2010 2011 2012 2013

MERCOSUR (hors Venezuela)* 3 966 4 754 5 422 4 473

Union Européenne 5 451 7 074 7 358 7 941

Principaux pays d’origine

États-Unis 10 437 13 549 14 242 16 337

Chine 5 477 8 176 9 822 10 363

Mexique 3 857 6 059 6 453 5 496

Brésil 2 370 2 740 2 851 2 590

Allemagne 1 611 2 147 2 267 2 207

Japon 1 157 1 438 1 677 1 479

France 1 038 1 446 1 098 1 403

Espagne 502 614 789 963

Équateur 835 1 066 1 090 882

Venezuela 305 563 533 431

Reste du monde 13 935 17 880 19 387 18 634

Total 40 486 54 232 59 111 56 620

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La Colombie se place comme le premier producteur de charbon d’Amérique latine et le dixième

producteur mondial : 1,2% de la production mondiale. C’est également le quatrième exportateur au

niveau mondial.

En plus du charbon, le nickel et l'or sont, eux aussi, des minerais compétitifs sur la scène

internationale. La Colombie est le 7ème producteur mondial de nickel : 4,5% de la production

mondiale, le 22ème producteur d'or, avec 1,2 % de la production mondiale, et le 1er producteur

mondial d’émeraudes.

Le secteur minier stimule l’emploi et la construction d’infrastructures, et représente, donc, un des

principaux moteurs de l’économie colombienne. Ainsi, le gouvernement souhaite en faire une priorité au

travers d’avantages fiscaux, dans le but est d’attirer des investissements et de développer ce secteur.

LE SECTEUR DES HYDROCARBURES

En 2013, le secteur pétrolier et minier a attiré près de 29,3% des investissements directs

étrangers, soit 4,9 milliards de dollars. Les exportations ont, elles, légèrement diminué (-2,2%)

par rapport à 2012, qui était une année particulièrement productive.

Les cours actuels du baril de pétrole représentent néanmoins un frein au développement du pays en

affectant notamment les rentrées fiscales de l’État ainsi que les nombreuses entreprises qui

fournissent des équipements et des services à ce secteur d’activités.

Le secteur du pétrole et du gaz, est lui

aussi considéré comme un secteur clé de

l’économie.

En effet, la Colombie est le troisième

producteur de pétrole en Amérique du

Sud, après le Brésil et le Venezuela. Ces

dernières années, l’exploitation a fortement

augmenté. En 2014 une augmentation de

la production a permis d’atteindre une

production quotidienne de 1 million de

barils.

Le gouvernement travaille en collaboration

avec des entreprises nationales et

internationales pour plus d’efficacité. Ainsi,

les investissements dans l’exploitation, la

production, les transports, et la distribution

de pétrole et de gaz naturel, se sont

multipliés au cours des dernières années.

Depuis, 76 contrats d’exploration et de

production, sont en cours afin de répondre

à la demande croissante en énergie.

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Graphique 4. PRODUCTION DE BRUT EN COLOMBIE Répartition de la production journalière de brut en Colombie par site d’exploitation (2013) – (en millions de barils/jour) Source : www.nejasayoil.com

Graphique 5. PRODUCTION DE GAZ Valeur moyenne de la production de gaz par an - en milliers de pieds cubes par jour Source : Agence Nationale des Hydrocarbures

En 2013, la Colombie a enregistré une production moyenne de gaz naturel de 1,174 millions de pieds

cubes par mois.

PRODUCTION DE PÉTROLE EN COLOMBIE

PRODUCTION MENSUELLE DE GAZ PRODUCTION MENSUELLE DE GAZ - 2013

JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JULLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE

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L’AGRICULTURE ET L’AGRO-INDUSTRIE

En Colombie, le secteur agricole est historiquement un des

principaux moteurs du développement économique colombien.

L’année 2013 a été une année difficile pour le secteur agricole. En

2014 le budget consacré au secteur agricole a été le plus important

depuis de nombreuses années (2,1 milliards d’euros).

ecteur Agricole

Le sous-secteur agricole le plus dynamique est celui de l’élevage qui cumule près de 50% de la

richesse créée. 20% des terres cultivées sont dédiées à la production traditionnelle du café,

fortement concurrencée dans la région.

L’industrie agroalimentaire est en plein développement dans le but de créer de la valeur ajoutée aux

produits agricoles fortement concurrencés sur le marché international. Ce secteur, encore récent, est très

prometteur et attire progressivement des investisseurs étrangers qui modernisent les outils de

production.

Le gouvernement colombien souhaite promouvoir le développement du pays grâce au Programme de

Transformation Productive, avec l’appui du secteur privé. Ce programme vise la modernisation et la

compétitivité mondiale de 8 secteurs industriels et 4 filières agricoles (dont : la viande bovine, le

cacao, la confiserie et les matières premières annexes, les palmiers, les huiles et les matières grasses).

En 2013, le PIB agricole a augmenté de 5,4%, principalement grâce au secteur du café (récolte :

+41%). Ainsi, excluant le café, l'augmentation du PIB agricole a été de 2,6%.

La Colombie est le second exportateur de fleurs dans le monde. Elle possède 16% des parts de

marché. 97% de la production nationale est destinée au marché international: 76% pour les Etats-Unis,

5% pour la Russie, 4% pour le Japon et 3% pour le Royaume-Uni.

Le secteur agricole, une grande opportunité d'investir :

Le pays dispose d’une production agricole importante grâce à ses caractéristiques géographiques

favorables et à ses ressources naturelles abondantes.

Au cours de ces quatre dernières années, la production agricole colombienne a augmenté de plus

de 2,5 millions de tonnes, et la production de viande (porcine, bovine et avicole), de plus de 500

000 tonnes. La Colombie détient le 2ème cheptel bovin d’Amérique Latine (25 millions de têtes de

bétail répertoriées), immédiatement après l’Argentine.

La Colombie occupe une position clé dans le marché agricole régional mais également

international.

BTP - INFRASTRUCTURES

La Colombie présente un retard dans les infrastructures

routières, autoroutières, ferroviaires mais également au niveau

technologique. Afin de réduire ce retard, le gouvernement

travaille sur l’implantation de grands projets afin d’améliorer

les voies de communication. Les infrastructures sont

indispensables pour la croissance économique du pays.

La Colombie pourrait ainsi passer de 13 500 kilomètres de

routes, à plus de 45 000 kilomètres à la fin de la

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Membre de 2014-2015

décennie. En ce qui concerne les infrastructures portuaires, il s’agirait

d’augmenter leurs capacités de près de 50 %.

Le programme de concessions 4G est un plan de développement des

infrastructures, établi par la Colombie, qui va bénéficier d’un budget de 16

milliards d’euros sur 4 ans (2015-2019). La Colombie va investir ces

prochaines années, selon L'Agence Nationale d'Infrastructure (ANI), 3%

de son PIB dans le secteur infrastructures.

Le gouvernement a également pour objectif, d’augmenter la capacité

portuaire de 70% avec l’expansion des ports déjà existants, la construction de

nouveaux ports et le dragage des canaux d’accès.

LA CHIMIE ET LA PHARMACIE

En 2013, le secteur de la chimie a enregistré une croissance de 6%. En 2014 et dans les années à

venir, le taux de croissance du secteur est estimé entre 5

et 8%.

La Colombie a investi, en 2010, presque 300 millions de

dollars dans l’importation de produits chimiques utilisés en

particulier, comme matières premières pour l’industrie

agricole.

La production nationale reste encore assez faible.

Cependant, le département de l’Atlantique est spécialisé dans l’industrie chimique. 70% de ses

exportations correspondent à des produits agrochimiques.

Le marché pharmaceutique colombien est le 4ème plus important d’Amérique Latine après le

Brésil, le Mexique et l’Argentine. La Colombie compte plus de 130 laboratoires pharmaceutiques qui

emploient plus de 24 000 travailleurs. L’industrie pharmaceutique se divise entre filiales

multinationales (Sanofi, Servier, Merck, Bayer…) et laboratoires nationaux (Memphis, Biogen…),

participant respectivement à hauteur de 75% et 25% du marché.

LE TEXTILE ET LA CONFECTION

La Colombie est reconnue internationalement comme un pays

ayant un grand potentiel dans ce secteur. Le secteur

représente près de 1,5% du PIB général, 11,8% du PIB

industriel, et 21% de la force de travail générée par

l’industrie manufacturière (130 000 emplois directs et 750

000 indirects).

La Colombie est l’un des principaux centres de la mode

en Amérique Latine. Les salons Colombiatex et

Colombiamoda à Medellín sont reconnus et accueillent des

entrepreneurs du monde entier qui peuvent apprécier le

savoir-faire de l'industrie colombienne. La production textile

est basée principalement dans les villes de Bogota et de

Medellin. Près de 450 entreprises sont spécialisées dans la

production textile (10 000 dans la confection) : 91% sont

des micro-entreprises. Pour Colombiatex 2013, près de 32

000 visiteurs ont participé à l'événement et les

opportunités d'affaires ont été estimées à 1,52 milliards

de dollars.

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LE TOURISME La situation géographique et la biodiversité de la Colombie sont des éléments clés du tourisme

colombien.

Au cours des dernières années, le gouvernement a essentiellement

concentré ses efforts sur la sécurité nationale. Ainsi, la Colombie a

enregistré 10% de croissance annuelle sur les 10 dernières années

dans ce secteur.

Le parc hôtelier est actuellement en plein développement afin de répondre

à une demande croissante. Le tourisme est la 3ème source de devises du

pays, après le pétrole et le charbon.

En 2013, la Colombie a reçu 3,4 millions de touristes et pour l’année 2014, le pays en attend 4

millions avec un investissement de l'Etat de 230 millions de dollars.

Proexport Colombia a innové dans la manière de promouvoir le pays en tant que destination touristique,

en lançant en avril 2013, «la Colombie est le réalisme magique». Cette campagne a été présentée à 9100

entreprises du tourisme, issues de 87 pays.

LES SERVICES

Le secteur des services en Colombie dispose d’un potentiel de croissance

important. Ce secteur s’est fortement développé durant ces dernières années.

Près de 60% des flux étrangers sont destinés au secteur tertiaire.

Environ 70% des emplois du pays sont générés par le secteur des services

notamment dans les domaines du service public, du commerce, de l’hôtellerie,

des restaurants, du transport et de la finance.

En 2013, ce marché a participé à hauteur de 50% dans le PIB national.

Chiffres clés du secteur :

Selon l’IMD (International Institute for Management Development), la Colombie dispose de

l’indice de disponibilité de main-d’œuvre qualifiée, le plus élevé d’Amérique Latine.

La Colombie se distingue par ses bas coûts salariaux. Les salaires colombiens des analystes

financiers, des économistes et des comptables, sont les plus compétitifs de la région andine.

Il y a chaque année plus de 85 000 diplômés, techniques (équivalent BAC+2) et

professionnels, dans le domaine administratif et de l’ingénierie.

V – Raisons pour choisir la Colombie

A- Stabilité économique

L’économie colombienne est l’une des plus stables d’Amérique Latine. Selon une étude de la BNP Paribas

de New York, la Colombie est le seul pays d’Amérique Latine à n’avoir subi au cours des 70 dernières

années ni d’hyperinflation, ni de crise économique, ni de rééchelonnement de sa dette externe.

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B- Stabilité politique

La Colombie est la démocratie la plus ancienne (1886) et la plus stable du continent sud-américain.

C- Confiance des investisseurs étrangers

Les investissements directs étrangers ont augmenté de façon significative. Ils étaient de l’ordre de 14,4

milliards de dollars en 2011, et ont atteint 16,8 milliards de dollars en 2013. La Colombie se situe

selon le World Investment Report de l’UNCTAD, dans les 20 premiers pays au monde en tant que

récepteur d’IDE, et en 3ème position du continent sud américain derrière le Brésil et le Chili.

D- Ressources humaines qualifiées et compétitives

Les travailleurs colombiens sont parmi les mieux qualifiés d’Amérique Latine. En effet, le pays possède un

très bon système éducatif (le taux d’alphabétisation est de 94,2%).

E- Situation géographique stratégique

Située au milieu du continent américain, la Colombie constitue un point stratégique entre les différents

marchés internationaux. Le pays possède des infrastructures portuaires modernes sur l’Océan Pacifique

et sur l’Océan Atlantique, ce qui facilite considérablement les échanges commerciaux avec les pays

européens, les Etats-Unis et les pays asiatiques.

F- De nombreux pôles de développement

Avec près de 47,7 millions d’habitants, la Colombie est le 3ème pays le plus peuplé d’Amérique

Latine. La capitale, Bogota, compte plus de 8 millions d’habitants. Les villes de Medellin, Cali et

Barranquilla, quant à elles, dénombrent plus d’un million d’habitants.

G- Des infrastructures en train d’être modernisées

3 ports maritimes sur la côte caraïbe et 1 port sur la côte pacifique,

12 aéroports internationaux,

Un réseau routier en développement,

Des réseaux de télécommunications modernes.

H- Zones franches

Dans le cadre de sa politique en matière de commerce extérieur, la Colombie a créée depuis plusieurs

années, des « zones franches » qui permettent aux entreprises nationales et étrangères, de bénéficier

d’avantages fiscaux et financiers, dans le cas de production de biens et de services destinés à

l’exportation. Au 1er janvier, la Colombie comptait 106 zones franches.

Les zones franches peuvent être des zones industrielles de biens et de services, des zones industrielles

de services technologiques, ou des zones industrielles de services touristiques. La « zone franche

transitaire » est utilisée dans le cadre de la participation à des foires et évènements professionnels à

caractère international, pouvant introduire des marchandises sans TVA ni droits de douane.

Les zones franches colombiennes hébergent plus de 1200 entreprises, 779 sont des utilisateurs

industriels et 432 des entreprises de banques, agences de douanes, sociétés de transport, d’opérations

logistiques, ou autres.

La zone franche de Bogota (ZFB) a présenté selon les chiffres de la DANE une croissance de 4,2%. Le

total des opérations de la ZFB présente une augmentation annuelle réelle de 15,08% lors de ce premier

semestre 2014 avec 8,1 milliards de dollars. A noter qu’uniquement pour le mois de juin 2014, les

exportations de la ZFB ont augmenté de 277% et l’investissement de marchandises nationalisées de

32,8%.

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I- Plateforme d'exportation et d'accès aux marchés mondiaux

Grâce aux différents accords commerciaux, la Colombie possède un marché étendu de plus de 1,2

milliards de personnes.

La Colombie compte :

11 accords commerciaux de libre échange en vigueur avec:

Le Mexique, le Chili, le Triangle du Nord (Guatemala, Salvador et Honduras), le Canada, les

États-Unis, l’Union Européenne, l’EFTA (Suisse, Liechtenstein, Islande, Norvège), le Venezuela,

Cuba, le MERCOSUR, la CAN.

4 Accords commerciaux de libre échange signés avec:

La Corée du Sud, Israël, le Costa Rica, l’alliance du pacifique 3 Accords commerciaux de libre échange en cours de négociation avec:

Le Panama, le Japon, la Turquie

Accords commerciaux de libre échange futurs avec:

La Russie, la République Dominicaine, la communauté du Golf Persique, l’Australie, la Nouvelle Zélande

Source: http://www.deloitte.com/view/es_CO/co/servicios-ofrecidos/tlc/tlc_vigentes/index.htm

En outre, le pays devrait négocier 24 accords d’Investissement International avec 39 pays (visant à

protéger les investisseurs des expropriations ou de la discrimination en faveur des investisseurs

nationaux ou étrangers) et 21 accords de non double imposition, dont 1 avec la France.

Accord de protection des investissements entre la France et la Colombie (APRI) : Cet accord renforce l’intérêt des entreprises françaises pour la Colombie comme terre d’investissement, leur offrant un cadre juridique complet. Les entreprises françaises ont

augmenté leurs investissements en 2013 dans le but de développer leur présence locale. Selon les chiffres du premier trimestre 2013 de la Banque Centrale colombienne, la France se situe en première place des investissements directs en Colombie (254 millions de dollars). Cet accord renforce également la stratégie lancée par le service économique de l’Ambassade de France pour sensibiliser les multinationales et les grands groupes colombiens à investir en France. Les négociations de cet accord ont été officiellement signées le 14 novembre 2013 à Bogota.

La signature d’un accord de non double imposition devrait intervenir dans le courant de l’année 2015.

VI - Conseils pour une entreprise souhaitant approcher le pays

Conseil 1

Il faut souligner la nature sociable et particulièrement ouverte des Colombiens, qu’il s’agisse du

domaine privé ou professionnel. La courtoisie et le sens de l’accueil en font un pays où il est agréable

de travailler.

Le langage professionnel passe en général en quelques minutes du vouvoiement au tutoiement, ce qui

n’est en aucun cas un manque de respect, mais plus une preuve de convivialité. Par ailleurs, dans les

milieux d’affaires colombiens, une conduite formelle est de rigueur. Enfin, les professionnels

colombiens aiment être appelés par leurs titres tels que : docteur, ingénieur, etc.

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Conseil 2

Les Colombiens sont flexibles en tout point de vue. Ils aiment posséder une certaine marge de

manœuvre dans leur emploi du temps.

Évitez de faire des propositions ou des programmes trop rigides.

Conseil 3

Évitez lors d’une discussion avec des colombiens d’évoquer les fléaux liés à la sécurité, la drogue ou la

guérilla. Ils n’ont d’ailleurs plus l’importance qu’ils avaient auparavant et les conditions de sécurité se

sont nettement améliorées ces dernières années.

Conseil 4

Les Colombiens sont croyants et très démonstratifs à ce sujet, il n’est pas rare de les entendre bénir

un contrat au nom de Dieu, ou encore de faire un signe de croix en pleine rue. Il est apprécié de ne

pas faire de commentaires sur leurs croyances.

Conseil 5

Une tasse de café vous sera toujours proposée au début d’un rendez-vous et il est fort impoli de la

refuser.

VII- La Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombia La Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombia, CCIFC, est une association de droit privé à

but non lucratif. Elle a été créée en 1917 afin d’appuyer les entreprises dans leurs projets d’expansion

et de développement économique, industriel et commercial entre la France et la Colombie.

La Chambre profite du réseau consulaire français des 180 Chambres de Commerce et d’Industrie en

France, fédérées au sein de CCI International. Elle est également membre de CCI France International,

qui regroupe actuellement 112 Chambres Françaises dans 82 pays. Elle fait également partie du réseau

d’Eurochambres en Colombie.

La CCIFC anime la communauté d’affaires franco-colombienne et propose différents espaces

d’échanges, qui permettent la mise en relation des entreprises entre elles.

Afin de répondre aux besoins des entreprises, elle propose une large gamme de services spécialisés

pour les grandes entreprises et les PME. Ces services permettent d’approfondir les connaissances des

marchés français et colombien, et d’accéder à un réseau professionnel biculturel.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

la Chambre de Commerce et d’Industrie France Colombia :

Carrera 13 Nº94 A – 25, oficina 412

Bogota - Colombie

Tél. : (+571) 622 43 62 - Fax : (+571) 622 44 40

@: [email protected] - Site: www.france-colombia.com